Podcasts about outre

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Everything Happens For A Reason
[Rediff] • interview • Créer son propre business model, avec India Mahdavi

Everything Happens For A Reason

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 56:39


Outre le rythme habituel d'un nouvel épisode le 15 de chaque mois, cet été j'avais envie de rediffuser certains épisodes phares — à découvrir ou réécouter à l'envi ✌️Ça s'appelle les mercredis de l'été, et j'inaugure ce rendez-vous hebdomadaire estival avec la toute première invitée du podcast, l'architecte et designer India Mahdavi.J'ai choisi cet épisode pour plusieurs raisons :♟️ Parce qu'il fait sens par rapport à mon histoire et mon évolution professionnelle ;♟️ Parce que c'était la première fois qu'India avait l'opportunité de répondre à des questions axées sur le business, le management ;♟️ Pour notre complicité et l'agilité dont nous avons toutes deux su faire preuve en 9 ans de collaboration. J'ai également réalisé un recap en anglais, que vous pouvez retrouver ici

Pos. Report
[REDIFFUSION] - Un été à foils #1 Tom Laperche et Anthony Marchand

Pos. Report

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 44:55


Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des Ultim SVR Lazartigue et Actual Ultim : Tom Laperche et Anthony Marchand--Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Rediffusé le 29 juillet 2025Diffusé le 22 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Cette inscription dans la Constitution est indispensable pour pouvoir régler les problèmes de la vie des Corses», estime Paul-André Colombani

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 11:33


Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Depuis 50 ans, la Corse a vécu trop de drames», souligne Paul-André Colombani

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 5:31


Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Jean-Baptiste Del Amo / Objectif : deux États

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Jean-Baptiste Del Amo : l'écrivain qui donne la chair de pouleUne maison magnétique, une bande d'adolescents, un décès dans d'étranges circonstances et les lotissements d'une banlieue pavillonnaire de Toulouse comme décor. Telles sont les composantes du nouvel ouvrage de Jean-Baptiste Del Amo, “La Nuit ravagée” (paru dans la collection Blanche de chez Gallimard). L'écrivain confie puiser son inspiration dans l'œuvre de Stephen King mais également — et surtout — dans ses propres questionnements et traumatismes. En découle un poignant récit, qui rend hommage au cinéma d'horreur des années 1990.Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? Enfin, Quentin Darmon dresse le portrait de Luke Littler, sacré champion du monde de fléchettes et fin amateur de kebabs et de jeux vidéo. Marjorie Adelson se penche sur les vacances des Français, devenues un véritable marqueur social au point qu'un Français sur deux avoue avoir déjà menti sur ses vacances. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 23:16


L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient, Thibaut Fleury-Graff, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas, et Gallagher Fenwick, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à LCI.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
On fait quoi ce week-end ? – Au cœur de lʹEURO féminin

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 8:57


Ce week-end, Mélanie Chappuis nous propose de terminer en beauté les festivités autour de lʹEURO féminin en nous rendant au Village du sport, installé le long du quai Gustave Ador, à Genève. Outre la Fanzone pour suivre la finale en direct, on vous propose de vous essayer à différentes disciplines comme le foot freestyle, le football ou les sports de raquette. Lʹoccasion de bouger, de danser, mais aussi de faire un premier bilan de cet EURO féminin et de lʹengouement quʹil a suscité auprès de la population, avec Kilian Sooknah, chef de projet de la foot Arena.

Les matins
Essais nucléaires en Polynésie : la France doit-elle demander pardon ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 13:48


durée : 00:13:48 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Hier, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, rentrait d'un déplacement en Polynésie française au cours duquel il a affirmé ne vouloir "aucun obstacle" sur le dossier des essais nucléaires. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florence Mury Géographe

Musique matin
Marie-Laure Garnier, soprano : « L'opéra n'est pas réservé à une élite, il est pour tous »

Musique matin

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 28:10


durée : 00:28:10 - Marie-Laure Garnier, soprano - Lauréate du Grand Prix Voix des Outre-mer en 2019 puis Révélation lyrique aux Victoires de la musique en 2021, la soprano guyanaise Marie-Laure Garnier s'impose aujourd'hui comme une figure audacieuse du paysage lyrique français. Retour sur son actualité estivale et ses projets de rentrée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: les pressions contre Israël et sa guerre à Gaza augmentent encore

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:02


Avec un objectif : que la guerre à Gaza prenne fin. Des pressions venues de toutes parts. En Suisse, où le Temps raconte que le pays « s'est joint à une déclaration commune de nombreux pays enjoignant Israël de mettre un terme immédiat à ses opérations meurtrières à Gaza ». Depuis le Royaume-Uni, le Guardian décrit « le désespoir et l'horreur grandissants au sein du cabinet travailliste » en Australie, où le Sydney Morning Herald pointe que « le gouvernement d'Anthony Albanese veut la fin de la guerre à Gaza ». Ce nouveau sursaut d'indignation internationale est lié – notamment – aux récentes révélations, rappelle Le Monde, sur « les ordres donnés aux soldats de tirer sur les Palestiniens qui se pressent tous les jours pour l'aide humanitaire ». Mais si le Sydney Morning Herald croit savoir que « la plupart des Israéliens aussi » en ont assez de la guerre à Gaza, le titre nuance : ces demandes « ne sont pas vraiment liées à l'empathie pour le peuple palestinien ». En réalité, les raisons sont « essentiellement internes : sécuriser la libération des otages restants, et mettre un terme à la mort des soldats israéliens ». Et un spécialiste de la société israélienne interrogé par Le Monde abonde : certes, « depuis quelques semaines, des voix émergent dans la société israélienne pour attirer l'attention sur le fait que des choses intolérables sont en train de se produire », mais « cela reste très limité ». Outre ce soutien, Israël peut aussi, toujours, compter sur Washington, car, s'exaspère L'Orient – Le Jour, malgré des « accès d'impatience, d'agacement, et de nervosité », l'administration Trump ne « rabroue » Benyamin Netanyahu que lorsqu'il « en vient à compliquer ou mettre en péril les desseins » de Washington. À lire aussiGaza: «Aujourd'hui, les Palestiniens ont le choix: mourir sous les balles ou mourir de faim» Washington tombe dans la marmite de Coca-Cola  C'est la dernière lubie en date de Donald Trump, raconte Le Monde : le président américain « pousse Coca-Cola à utiliser du sucre de canne », au lieu de sirop de maïs. Car ce sucrant, explique le quotidien, « à haute teneur en glucose (…) est dans le collimateur de Donald Trump et de son ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, qui a fait de son combat contre la malbouffe sa priorité ». Mais l'effet de cette mesure sur la santé sera limité. Une diététicienne américaine interrogée par le journal détaille : « passer du sirop de maïs au sucre de canne apportera un léger avantage : vous ne verrez pas le même problème d'insulino-résistance. Mais ça ne doit pas être un feu vert pour boire plus de soda ». Les producteurs de maïs, qui, rappelle le Monde, « constituent la base électorale [de Donald Trump] dans les États du Midwest comme l'Iowa », craignent en revanche des conséquences bien réelles sur l'économie. Pour eux, ce remplacement « coûterait des milliers d'emplois dans l'industrie agroalimentaire américaine » et « stimulerait les importations de sucre étranger ». Mais de toute façon, « le revirement de Coca-Cola n'est que très partiel pour l'instant, conclut Le Monde, la firme ayant l'intention de proposer son produit à base de canne à sucre en complément ». La mort du « prince des ténèbres », Ozzy Osbourne Qui est nul autre qu'Ozzy Osbourne, chanteur de Black Sabbath, décédé mardi à 76 ans. Un « ivrogne épique » aussi bien qu'un « clown adorable » pour la Suddeutsche Zeitung, un « visionnaire » selon le Washington Post, mais aussi « le grand-père du heavy metal », selon le Soir, chacun y va de son hommage à cette figure qui ne laissait personne indifférent. Il laisse, en revanche, un immense héritage musical : « Sans Sabbath, il n'y aurait pas eu de Metallica », rappelle ainsi le Soir, et « il n'y aurait pas probablement pas eu le grunge non plus ». Ozzy Osbourne a tout simplement contribué, poursuit le New York Times, à « forger les sonorités, le look, et l'attitude du metal », tout en étant particulièrement « attendrissant » grâce à « sa détermination, même affaibli » par la maladie, son « humour » et sa « vulnérabilité hors de la scène ». Une fragilité mise en exergue lors de son dernier concert avec Black Sabbath, il y a moins de trois semaines. Personne spectacle d'adieu qui personne n'attendait être aussi proche de son décès, s'attriste le Soir, que « des adieux à la scène, au métier. » Même si, derrière le décorum, « son trône tout noir » et « ses petites lunettes rondes », le quotidien est bien forcé de l'admettre : ce jour-là, « il y avait comme une drôle d'émotion dans sa voix ». À lire aussiOzzy Osbourne, chanteur de légende du groupe Black Sabbath, est mort à l'âge de 76 ans

There Will Be Pod
Apu Trilogy - Classics Corner

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 51:50


Classics Corner takes over the podcast for a special episode devoted to the Apu trilogy, the three celebrated Indian movies directed by Satyajit Ray: Pather Panchali, Aparajito and The World of Apu. Joining us from Asia is Prof. Shai Chester for a spirited debate on experience vs purpose and a competitive draft of best characters from across the ACU (Apu Cinematic Universe) .Outre is Ravi Shankar's "Improvisations On The Theme Music From Pather Panchali" (1999)

Le sept neuf
Manuel Valls : "Le plus difficile reste sans doute à faire" en Nouvelle-Calédonie

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Manuel Valls : "Le plus difficile reste sans doute à faire" en Nouvelle-Calédonie

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Grand Invité
Avec son plan, François Bayrou répond-il au bien commun ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 15:11


En vertu de quels critères peut-on juger ce que propose François Bayrou pour redresser les finances publiques ? Le Premier ministre a présenté « un plan global, aux efforts répartis avec justice et justesse », selon Marc Fesneau, président du groupe Les Démocrates à l'Assemblée nationale. Une intention contestée par les oppositions du RN et de LFI et aussi du PS : Boris Vallaud pense que « demander toujours plus à ceux qui ont peu... et si peu à ceux qui ont beaucoup n'est ni sérieux ni efficace ni juste ». Le chef du groupe socialiste à au Palais-Bourbon dénonce « un budget brutal et inacceptable ». La cure budgétaire de 43,8 milliards d'euros pour 2026 passe par la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, ce qu'on appelle une « année blanche ». « C'est notre moment de vérité », s'est écrié le Premier ministre, sur un ton prophétique, en déroulant son programme divisé en deux grandes parties : « stop à la dette » et « en avant la production ». La suppression de deux jours fériés est ce qui fait le plus réagir sur les réseaux sociaux. Outre le 8 mai, François Bayrou a ciblé le lundi de Pâques, affirmant qu'il « n'a aucune signification religieuse » mais le mot de « Pâques » n'est-il pas suffisamment explicite, même s'il s'agit de la survivance d'une octave. Avec Jean-Yves Naudet, économiste, explique à quoi répond la notion de « bien commun », laquelle se rattache ici à celle d' « effort collectif » promue par François Bayrou.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Nouvelle-Calédonie: «Il va falloir aller convaincre», car l'accord «doit être adopté par référendum»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 5:59


Il y a réception à l'Élysée ce samedi soir, après le consensus trouvé par les forces politiques dans la crise multisectorielle qui secouait le territoire de Nouvelle-Calédonie. Création d'un nouvel État de Nouvelle-Calédonie, d'une nationalité calédonienne à côté de la nationalité française, un accord dit historique a été trouvé entre les négociateurs. Éclairage avec Charlotte Mannevy, correspondante de RFI à Nouméa. Rappel pour bien saisir l'importance de ce texte : en mai 2024, la Nouvelle-Calédonie a connu des émeutes tragiques d'ailleurs avec un bilan très lourd de 14 morts. Qu'est-ce qui a mis la Nouvelle-Calédonie en colère à l'époque et comment, en si peu de temps, est-on arrivé à un consensus ?  Charlotte Mannevy : Tout a commencé en 2021 avec le dernier référendum de l'accord de Nouméa sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Référendum qui avait été boycotté par les indépendantistes. Résultat, ils en ont toujours contesté le résultat, donc la victoire du "non" à l'indépendance et surtout ce scrutin sans les indépendantistes a définitivement jeté le discrédit sur cette sortie de l'accord de Nouméa qui avait été signé en 1998. Et depuis, plus personne ne se parlaient. Le précédent gouvernement et le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer de l'époque, Gérald Darmanin avait tenté de relancer le dialogue, sans succès, au point de lancer unilatéralement une réforme électorale contestée par les indépendantistes. Et c'est cette réforme qui, à l'époque, avait jeté dans la rue des milliers de jeunes indépendantes qu'on ne voyait plus depuis des années dans les meetings. Ils se sont en quelque sorte réveillés, mobilisés pour la pleine souveraineté de l'indépendance, on a vu revenir en force la revendication indépendantiste.  Qu'est ce qui s'est passé pour qu'on réussisse à remettre tout le monde autour de la table, depuis une dizaine de jours à Paris ?  Il y a eu des concessions, mais tout d'abord un principe de réalité, c'est-à-dire que ce bilan terrible, 14 morts en quelques mois pour un pays d'à peine 270 000 habitants, c'est un traumatisme. C'est un traumatisme économique. Imaginez que le PIB a chuté de 20% et que des milliers de personnes aujourd'hui n'ont plus d'emploi. La Calédonie ne vit plus que des subsides de l'État qui a multiplié par deux son aide au territoire qui est sous perfusion. Et bien sûr sans accord politique, impossible de relancer l'économie. C'est la porte ouverte à une nouvelle crise politique et économique.   Si on entre dans l'état de ce projet d'accord qui vient d'être signé, on acte la création d'un État de Nouvelle-Calédonie au sein de la République française, avec des Calédoniens qui restent français, mais qui disposent de leur propre nationalité. C'est une solution qu'on avait envisagée par le passé ?  C'est une solution qui est en fait la souveraineté partagée, déjà inscrite dans l'accord de Nouméa, c'est-à-dire une souveraineté qui appartient à la fois à la Nouvelle-Calédonie et à la France. C'est une concession pour l'État français qui est jacobin. C'est une concession pour les non-indépendantistes qui voulaient à tout crin rester dans la France et qui acceptent donc ce terme d'État et de nationalité. Mais c'est aussi une concession pour les indépendantistes puisqu'ils acceptent que cet État reste dans la France.  Il y a aussi le renforcement des capacités régaliennes de la Nouvelle-Calédonie.  C'est une demande de longue date des indépendantistes qui souhaitent notamment être représentés à l'ONU, pouvoir avoir une reconnaissance internationale. Tout cela sera décliné dans les mois à venir. Parmi les compétences régaliennes, des transferts vers la Nouvelle-Calédonie serait éventuellement également fait, par exemple, dans le domaine de la justice et de la police.  Mais ce n'est pas encore fini, il faut que le Parlement français d'abord se réunisse en Congrès à Versailles, probablement au mois de septembre. Et à la rentrée, il y aura aussi des scrutins locaux en Nouvelle-Calédonie. Il y a de l'espoir, mais ce n'est pas encore bouclé ?  Oui, parce qu'il va falloir convaincre maintenant. Qui dit consensus, compromis, dit mécontents des deux côtés. Il faut savoir que la société calédonienne est aujourd'hui extrêmement fracturée. Chacun campe sur ses conditions. Il va falloir aller expliquer ce compromis. Car ce texte, pour pouvoir être adopté, il doit être adopté par référendum. Un référendum qui aura lieu en février prochain. Et bien sûr, il doit être remporté pour que le texte entre en vigueur. Mais surtout, il faudra que, politiquement, il soit emporté à une très large majorité. On n'imagine pas un texte d'une ampleur pareil, créant un État, adopté à 52% des voix seulement, par exemple, et qui ferait l'unanimité. Là encore, ça crée de la fragilité. Donc il faudra convaincre pour que le “oui” soit massif à ce référendum.   Il y a une chance de convaincre véritablement une masse de population de voter cet accord qui vient d'être signé ?  La population, majoritairement en Calédonie, veut vivre ensemble. Ça, c'est de tout temps. La population calédonienne vit ensemble depuis la colonisation, donc la prise de position française en 1850 et quelques, donc de ce point de vue, effectivement, il y a des désaccords politiques, mais les gens vivent ensemble, les gens aspirent à ce vivre ensemble. D'autant plus avec cette crise économique majeure qui touche toutes les couches de la population et toutes les ethnies. 

INFORMATION LOCALE
11 JUILLET 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 2:29


Sujets traités : Des mesures de sécurité renforcées dans le Haut-Rhin, à l'approche de la fête nationale. La vente, l'achat, le transport et l'utilisation d'artifices de divertissement ont temporairement été interdits par Emmanuel Aubry, préfet du département. Une mesure en vigueur dès 08h ce matin, et jusque mardi 15 juillet. Les collectivités et professionnels ne sont cependant pas concernés. Les rassemblements festifs non-autorisés, type rave party, sont aussi interdits jusqu'au 04 août prochain. Du côté d'Ostheim, les célébrations de la fête nationale se voudront caritatives ! L'association Les Seventies invite le public ce dimanche 13 juillet, à la salle des fêtes. A l'occasion de cette soirée, c'est un programme pour toute la famille qui attend les visiteurs, comme l'explique Peggy Zucker. Le rendez-vous est donné dès 20h. Retrouvez toutes les informations sur notre site internet, dans l'onglet podcasts, actualités.Outre la fête nationale, ce week-end se voudra aussi festif dans la Vallée de Villé avec la 31ème édition du Festival Décibulles à Neuve-Eglise. 35 concerts sont à l'affiche des trois jours à venir, de la musique rock, pop à hip-hop. Malheureusement pour les retardataires, le festival affiche d'ores et déjà complet pour la troisième année consécutive. Et de l'autre côté du Rhin, ce week-end est marqué par les festivités du 50ème anniversaire d'Europa Park. Deux soirées estivales, avec une ouverture jusqu'à minuit, seront proposées par le parc d'attractions allemand samedi 12 et lundi 14 juillet. Spectacles, animations et surprises seront notamment au rendez-vous.On termine ce journal par un mot de sport. En marge de l'Euro de football féminin qui se tient en Suisse, la Région Grand Est déploie des trains spéciaux nocturnes au départ de Bâle et à destination de Mulhouse. Un premier train prendra notamment le départ de la ville suisse ce dimanche à 23h51, à l'issue du match qui oppose l'équipe de France aux Pays-Bas.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
L'AI Act va bel et bien être appliqué ?!

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 2:16


Le jeudi 3 juillet, un vent de fronde a soufflé sur Bruxelles. Quarante-cinq poids lourds de l'industrie européenne – d'Airbus à Total, en passant par Axa, BNP Paribas, Mistral AI ou ASML – ont signé une lettre ouverte réclamant une pause de deux ans sur la mise en œuvre de l'AI Act, le règlement européen sur l'intelligence artificielle. En clair : un "clock-stop" pour gagner du temps face à ce que les signataires dénoncent comme des règles "floues et de plus en plus complexes".Leurs inquiétudes ? Deux échéances clés. D'abord, dès le 2 août 2025, les développeurs de modèles d'IA « à usage général » – comme ceux qui alimentent ChatGPT ou Le Chat de Mistral – devront fournir une documentation technique complète, un résumé des données d'entraînement et réaliser une évaluation des risques. Ensuite, à l'été 2026, ce seront les systèmes dits « à haut risque » qui passeront au crible : IA utilisées dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la santé, des infrastructures critiques ou encore de la justice. Les entreprises redoutent un tsunami réglementaire et des coûts de conformité colossaux.Mais Bruxelles n'a pas tremblé. Dès le lendemain, le porte-parole de la Commission, Thomas Regnier, a été catégorique : « Il n'y a pas d'arrêt du temps. Il n'y a pas de pause. » Le calendrier est maintenu, les premières obligations tomberont comme prévu le 2 août 2025. Un signal de fermeté, alors que les pressions se multiplient. Outre les industriels européens, les géants américains comme OpenAI ou Meta poussent également pour assouplir le texte. Et dans les coulisses, l'administration Trump menace même l'Union de sanctions commerciales, accusant l'AI Act de discriminer les entreprises américaines. La situation reste tendue. Le guide de bonnes pratiques, attendu pour début mai, n'a toujours pas été publié. Et sur le front de la transparence des données d'entraînement, les discussions patinent face aux ayants droit culturels. La Commission promet des mesures de simplification d'ici la fin de l'année, notamment pour soulager les petites structures. Mais une chose est sûre : malgré la grogne des industriels et les pressions diplomatiques, l'Europe tient son cap. L'AI Act sera appliqué. Quoi qu'il en coûte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Ukraine à la merci des missiles du Kremlin

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 4:35


L'administration Trump a annoncé, mardi 2 juillet, une pause dans la livraison de certains intercepteurs de défense aérienne. Une décision qui « affectera directement la capacité de l'Ukraine à repousser l'escalade des attaques russes, selon le New York Times. Parmi les munitions actuellement retenues figurent des missiles destinés aux systèmes de défense aérienne Patriot de conception américaine, des obus d'artillerie de précision et d'autres missiles tirés par l'Ukraine depuis ses avions de chasse F-16 de fabrication américaine. Bien que le nombre d'armes concernées reste indéterminé, le signal semble clair : Washington se désengage de la guerre », écrit le quotidien américain. « Washington regarde ailleurs et Moscou frappe toujours plus », titre Libération, rappelant qu'en juin, l'armée de l'air russe avait intensifié ses bombardements. « Le gel des missiles de défense aérienne est une terrible nouvelle pour l'Ukraine, renchérit le Kiyv indépendant. La dernière décision de Donald Trump renforce la campagne meurtrière de drones et de missile de la Russie. » « Cette décision, c'est un véritable coup de semonce pour les européens, prévient Le Monde. Depuis avril, l'aide militaire européenne a dépassé pour la première fois celle des États-Unis », mais ça n'est pas suffisant, précise le journal français, tout comme le quotidien italien La Republica, car « les canons ukrainiens consomment aujourd'hui plus de munitions qu'ils n'en reçoivent, et les Européens ne sont pas en mesure de compenser la baisse américaine ». La succession du Dalaï Lama « Alors qu'il s'apprête à fêter ses 90 ans, le Nobel de la paix 1989 a envoyé un message depuis son exil, en Inde, pour confirmer à ses fidèles (...) qu'un successeur serait bien désigné après sa mort, résume La Croix. Le bras de fer avec la Chine est engagé », titre le quotidien français car « Pékin n'aura pas son mot à dire », précise le New York Times. La Chine n'a pas tardé à réagir. Selon le South China Morning Post, « le plan de succession du Dalaï Lama rompt avec la tradition ». Pékin indique que cette succession « devrait être conforme à la tradition et à la loi chinoise ». Le Washington Post rappelle que « Pékin considère le chef spirituel tibétain comme un séparatiste dangereux et insiste sur le fait que le gouvernement chinois doit approuver la sélection du prochain » leader spirituel. « Selon la tradition tibétaine, le successeur du Dalaï Lama est trouvé par le processus de réincarnation, par lequel le chef religieux renaît dans le corps d'une autre personne après sa mort, rappelle le quotidien. En cherchant à contrôler la direction du bouddhisme tibétain, la Chine espère pouvoir pratiquement effacer l'influence du Dalaï Lama au Tibet et toute contestation du pouvoir du parti », explique le New York Times. Pékin compte donc s'immiscer dans le processus. Quelle position adoptera l'Inde, se demande le Times of India, où le Dalaï Lama vit en exil. « Moralement, New Delhi devrait soutenir le choix du Dalaï-Lama comme successeur plutôt que celui du Parti communiste chinois, écrit le quotidien indien. Mais stratégiquement, cela pourrait avoir des conséquences. C'est une décision difficile à prendre. » En Colombie, un sous-marin capable de transporter plus d'1,5 tonne de cocaïne Ce n'est pas la première fois que de tels engins sont interceptés. Mais celui-ci avait la particularité d'être télécommandé, précise El Pais. « Le submersible était équipé de deux antennes et d'un modem Starlink lui permettant de communiquer via internet par satellite. » Le « narco sous-marin » a été intercepté au large des côtes du parc national de Tayrona, « il ne contenait aucune drogue, mais la Marine pense que les trafiquants le testaient avant de l'utiliser », rapporte le Diario Las Americas. Les puissants cartels mexicains, qui opèrent en Colombie, « ont engagé depuis 2017 des experts en technologie et des ingénieurs pour développer un sous-marin sans pilote », explique la chercheuse colombienne Juana Cabezas, à l'Agence France Presse. Ce « test » montre donc leur volonté de développer « des systèmes technologiques beaucoup plus avancés ». Des plats gastronomiques dans l'espace L'année prochaine, l'astronaute française Sophie Adenot se rendra à bord de la station spatiale internationale, « elle mettra le cap sur les étoiles, pas vraiment célestes, mais certainement gastronomiques », écrit le Guardian. Outre les plats lyophilisés, la Française pourra aussi savourer « des classiques français comme de la bisque de homard, du foie gras et de la soupe à l'oignon préparés spécialement pour elle » par la cheffe Anne-Sophie Pic.

C dans l'air
Canicule : le pire est devant nous... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 65:34


C dans l'air du 30 juin 2025 - Canicule : quand la France suffoqueLa canicule s'est installée sur presque toute la France. Quatre-vingt-quatre départements, où vivent près de 88 % des Français, sont désormais en vigilance orange canicule. Le "paroxysme" de l'épisode est attendu en milieu de semaine, explique Météo-France, avec des pointes à 41 °C et "des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement".Face à cet épisode caniculaire "intense", une réunion interministérielle de crise s'est tenue dimanche soir. À son issue, les entreprises ont été appelées à "protéger les salariés" et à adapter leurs horaires, par la ministre du Travail. La ministre de l'Éducation nationale a, elle, rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu'à l'autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45 000, font l'objet d'une fermeture partielle ou totale ce lundi, mardi ou mercredi.Le Premier ministre a également enjoint ce lundi chacun "à la plus grande prudence et vigilance, notamment envers les populations les plus fragiles". "Une vague de chaleur, c'est plusieurs milliers de morts", a insisté la ministre de la Transition écologique ce matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés.Outre la santé des Français, cette canicule impacte l'environnement : 25 départements étaient, dimanche, en vigilance pour la sécheresse, et dix au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages. Un contexte propice aux départs de feu : dans l'Aude, un incendie s'est déclaré hier dans le massif des Corbières en raison d'un barbecue mal éteint.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de réchauffement climatique, qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules. Des périodes où, désormais, les prévisionnistes de Météo-France voient les attaques et les critiques se multiplier. Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus souvent accusés d'affoler la population ou d'être des idéologues au service de la lutte contre le changement climatique. Et ces attaques peuvent aller très loin. Après avoir annoncé une canicule sur son compte X, Guillaume Séchet, présentateur météo de BFM TV, a été insulté par de nombreux internautes et menacé — une raison qui l'a poussé à effacer sa publication. D'autres, pour se protéger, envisagent de fermer leurs comptes sur X.Un réseau sur lequel, depuis son rachat par Elon Musk, les comptes climatosceptiques sont particulièrement actifs, explique David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche au CNRS. Co-fondateur de l'observatoire Climatoscope, il pointe un regain d'activité des réseaux climatosceptiques sur la plateforme, dont l'objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de ralentir toutes les actions visant à réduire l'empreinte de l'humanité sur le climat.Nos journalistes l'ont rencontré. Ils sont également allés aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Sur le littoral méditerranéen, la commune camarguaise est la plus exposée à l'érosion et à la submersion. Mais alors que plusieurs rapports ont dénoncé l'absence de "stratégie d'adaptation" face aux risques, le débat s'envenime parfois sur la meilleure marche à suivre. Jusqu'à présent, les Saintes-Maries-de-la-Mer, comme le reste du littoral, ont adopté une position défensive, en renforçant chaque année digues et épis avec des milliers de mètres cubes de sable. Mais jusqu'à quand ? Selon les scientifiques, depuis 40 ans, l'eau monte de plus en plus vite, jusqu'à 6 millimètres par an. Cela signifie qu'à ce rythme, d'ici 2100, la Méditerranée aura monté de 40 à 70 centimètres.LES EXPERTS :- ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1- Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo- AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde - LAURENT ROMEJKO - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/

Sur le fil
Richesses du Groenland : les promesses et la réalité

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 11:53


Le Groenland, un territoire grand comme quatre fois la France, dont la population est à peu près équivalente à celle de la ville de Saint Ouen en banlieue parisienne, attire de plus en plus de visites de personnalités haut placées.En mars, le vice-président américain J.D. Vance s'est rendu sur place alors que les Etats-Unis affichent clairement leur volonté de l'annexer.Et tout dernièrement, le 15 juin, le président de la République française, Emmanuel Macron y a également fait un déplacement.Il en a profité pour insister sur la nécessité de respecter l'autonomie de ce territoire rattaché au royaume du Danemark.Il a aussi souligné l'importance d'un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Ce partenariat impliquerait notamment des investissements en vue de l'extraction de métaux stratégiques dont le pays regorge. Pétrole, gaz, ou lithium… les réserves du Groenland -- un jour peut-être accessibles grâce à la fonte des glaces -- attirent donc toutes les convoitises.Les Groenlandais comptent bien faire entendre leur voix, et capitaliser sur ces ressources uniques, rêvant même d'indépendance.Dans cet épisode, nous faisons le point sur ces richesses – entre fantasmes et réalité, car l'exploitation des richesses de ce territoire reste encore presque impossible. Pour en parler, nous avons invité Camille Bas-Wohlert, correspondante de l'AFP pour le Danemark, et Mikaa Blugeon-Mered, en géopolitique des Outre-mer et des régions polaires. Un épisode préparé et réalisé par Prune Benedini.Présentation: Emmanuelle BaillonDoublage : Thibauld MalterreExtrait sonore Emmanuel Macron : AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les États-Unis vont-ils frapper l'Iran ? Le possible coup de poker de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 30:00


En pleine guerre entre Israël et Téhéran, la presse américaine souligne l'importance d'une décision qui pourrait enflammer la région et bouleverser les principes politiques du locataire de la Maison Blanche. La Maison Blanche doit-elle s'associer aux frappes israéliennes et viser le régime iranien ? Dans le camp du oui, on trouve le Wall Street Journal, et c'est un grand oui. Le quotidien libéral et conservateur de New York évoque un « moment crucial pour la dissuasion américaine ». « Les adversaires des États-Unis, lit-on dans son éditorial, attendent de voir comment Donald Trump va répondre aux pressions et aux menaces stratégiques. » Si l'Amérique ne vient pas en aide « à l'un de ses alliés le plus fidèles et les plus loyaux pour éliminer la menace nucléaire iranienne, la Chine comprendra que les États-Unis ne défendront jamais Taïwan ». Et tout le monde le verra, « aussi bien les commissaires politiques du Kremlin que les caciques du Parti communiste chinois ». Dans le camp du doute, il y a CNN, la grande chaîne proche du Parti démocrate. « Il essaie peut-être, se demande Stephen Collinson dans un long article d'analyse, ​​​​​​​de faire peur à l'Iran et de ramener Téhéran sur le chemin de la diplomatie. ​​​​​​​Ou alors, il s'apprête à jouer très gros en renonçant à l'isolationnisme, l'un de ses grands principes politiques. […] ​​​​​​​Or, le régime iranien aura l'obligation de riposter, ne serait-ce que pour affirmer son autorité. » L'Iran pourrait attaquer des ressortissants américains et des bases militaires dans la région, entraîner les États-Unis dans un cycle de violence sans fin, tout cela, poursuit CNN, « du fait d'un homme qui s'enorgueillait jusqu'ici de ne jamais déclencher une guerre. Et pourtant, on parle à nouveau d'envoyer des Américains au milieu d'un conflit au Proche-Orient sur la base de renseignements incomplets à propos d'armes de destruction massive. On doit ​​​​​​​a minima à nos soldats tombés en Afghanistan et en Irak « une explication sur ce qui se passera après les premiers bombardements américains en Iran. » À lire aussi[En direct] Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran En Haïti, un projet de Constitution contesté L'avant-projet de nouvelle Constitution, récemment soumis au Conseil présidentiel de transition (CPT) par le comité de pilotage, continue de provoquer de vives réactions à Port-au-Prince. Des voix s'élèvent dans presque toutes les sphères de la société civile pour dénoncer un texte jugé en décalage profond avec les réalités sociales et politiques du pays. D'aucuns remettent en cause sa légitimité même. Ils estiment que le comité de pilotage a usurpé une fonction qui ne peut revenir qu'à une assemblée constituante élue. Reportage signé Peterson Luxama à Port-au-Prince, à réécouter dans l'édition du jour, avec l'analyse de Jean-Marie Théodat, interrogé par Anne Cantener. Dora Maria Téllez, figure de l'opposition nicaraguayenne, répond aux questions de RFI Ancienne révolutionnaire sandiniste, connue aussi sous son nom de guerre, « Comandante 2 », elle combattait dans les années 1970 aux côtés de Daniel Ortega contre la dictature de Somoza. Mais dans les années 1990, elle a pris ses distances avec celui qui dirige aujourd'hui le Nicaragua d'une main de fer. À l'époque déjà, Dora María Téllez dénonçait les dérives autoritaires de Daniel Ortega. Passée dans l'opposition, elle a été arrêtée en 2021, emprisonnée, puis expulsée en 2023 vers les États-Unis. Aujourd'hui, l'historienne vit en exil en Espagne. De passage à Paris pour un congrès de chercheurs spécialisés sur l'Amérique latine, elle a accordé une interview à ​​​​​​​Achim Lippold. Doria Maria Téllez a notamment été marquée douloureusement par ses 20 mois de prison au Nicaragua avant son expulsion en 2023. Dora María Téllez : J'en garde toujours des séquelles. Toujours. Des séquelles physiques, parce qu'on passe beaucoup de temps enfermé dans le noir. J'ai été à l'isolement total, avec interdiction de parler. Je ne pouvais pas lire, je ne pouvais pas écrire, je ne pouvais exercer aucune activité sociale. Je n'avais même pas accès aux choses les plus élémentaires. Et puis, l'alimentation était très mauvaise. Et à cela s'ajoutaient des interrogatoires permanents, constants, surtout au début. Ensuite, ils se sont espacés. Mais les séquelles demeurent. On ressent une profonde fatigue, un véritable trou… Un trou de mémoire, dans le sens où pendant deux ans, on n'a rien appris, on n'a eu aucun contact avec la réalité extérieure. Cela laisse un vide, un gouffre. RFI : Comment qualifieriez-vous le régime de Daniel Ortega ? En ce moment, on vit sous un régime de terreur. Ils ont essayé de stabiliser leur pouvoir en instaurant une peur absolue dans la société nicaraguayenne, pour empêcher toute mobilisation. Tout est interdit. Les mobilisations sont interdites. Il n'y a plus de journaux, ils ont tous été fermés. Les médias ont été réduits au silence, toutes les universités privées aussi. L'Église est soumise à une forte pression. Des évêques, des prêtres et des religieuses ont été emprisonnés ou expulsés du pays. Il y a une opposition, mais elle ne peut pas s'exprimer. Il ne peut pas y avoir de manifestations d'opposition. Pas de réunions, pas d'assemblées, même pas en intérieur. À quel moment le régime a-t-il basculé vers une dictature ? Il y avait déjà une dérive autoritaire, oui, mais en 2018, quand de grandes protestations civiques ont éclaté, le régime a choisi de ne pas dialoguer, ni de chercher de solution politique à cette crise, qui était une véritable crise politique. Il a choisi de réprimer la contestation dans le sang. Plus de 350 personnes ont été tuées. Des milliers de personnes emprisonnées. Des centaines de blessés, des disparus dont on n'a plus de nouvelles. Le gouvernement a choisi de répondre par la violence, comme s'il s'agissait d'une guerre. Ils ont sorti les paramilitaires, l'armée, la police, tous armés de fusils de guerre. Ils ont tiré à bout portant sur la population. Ils ont réagi comme en temps de guerre. Et c'est dans ces conditions que le Nicaragua vit encore aujourd'hui. La situation n'a cessé d'empirer. Et en février de cette année, on a atteint un sommet, le point le plus extrême : une réforme constitutionnelle massive a été adoptée, et la dictature est devenue constitutionnelle. » Quel rôle jouez-vous aujourd'hui en tant qu'opposante politique en exil ? Moi, je suis une opposante à ce régime. Je crois que le Nicaragua a besoin de démocratie pour pouvoir se développer, pour offrir des opportunités, pour construire une société plus juste, avec plus d'égalité, de justice sociale. Avec une dictature, il n'y a aucun progrès possible. On n'a même plus le droit de penser, de réfléchir, de débattre des politiques publiques. Le pays est non seulement à l'arrêt, mais il se vide de son sang : 12 % de la population a quitté le pays depuis 2018. Le Nicaragua compte six millions d'habitants, et plus de 1,2 million sont partis. On parle ici de jeunes, de professionnels, de gens qualifiés. C'est une véritable hémorragie. Le pays est paralysé, et il se vide. C'est la deuxième fois que vous combattez une dictature, la première fois, c'était dans les années 1970. Vous avez contribué, en tant révolutionnaire sandiniste, à faire chuter la dictature Somoza. Quelle leçon tirez-vous de cette époque pour votre combat d'aujourd'hui ? Ce que j'ai appris, c'est que toutes les dictatures finissent par tomber. Elles tombent face à la volonté des peuples. Je vois clairement le processus de décomposition profonde dans lequel est tombé ce régime, et je suis convaincue que cette dictature sera liquidée à court terme. Avez-vous l'espoir de pouvoir retourner un jour, au Nicaragua ? J'ai de l'espoir, mais plus encore : j'ai la certitude que je vais retourner au Nicaragua. Ce n'est pas juste de l'espoir. C'est une certitude. Je sais qu'à court terme, je vais revenir dans mon pays. Et qu'il sera alors dans une autre situation. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère En Guadeloupe, le 19e congrès des élus exprime de vastes ambitions, mais sans parvenir pour l'instant à accorder tous ses violons.

Débat du jour
Iran : Israël veut-il en finir avec le nucléaire ou avec le régime ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 29:30


Quatrième journée ce lundi (16 juin 2025) de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran. La radio-télévision d'État iranienne a été touchée par une frappe israélienne, causant l'interruption des programmes. Outre les installations nucléaires et militaires, des postes de police ou encore des ministères sont pris pour cible par l'armée israélienne. Quelles sont les intentions d'Israël à l'égard de l'Iran ? Peut-il détruire le programme nucléaire de Téhéran ? Qu'est-ce qui pourrait provoquer la chute du régime ? Pour en débattre : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS (Institut des Relations internationales et stratégiques), spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles).

Débat du jour
Iran : Israël veut-il en finir avec le nucléaire ou avec le régime ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 29:30


Quatrième journée ce lundi (16 juin 2025) de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran. La radio-télévision d'État iranienne a été touchée par une frappe israélienne, causant l'interruption des programmes. Outre les installations nucléaires et militaires, des postes de police ou encore des ministères sont pris pour cible par l'armée israélienne. Quelles sont les intentions d'Israël à l'égard de l'Iran ? Peut-il détruire le programme nucléaire de Téhéran ? Qu'est-ce qui pourrait provoquer la chute du régime ? Pour en débattre : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS (Institut des Relations internationales et stratégiques), spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles).

Les matins
Le test de l'Alouette révèle un lourd retard de lecture en Martinique

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 5:08


durée : 00:05:08 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Grâce au test de l'Alouette qui évalue la lecture sans donner de sens aux phrases, une nouvelle étude révèle que la moitié des enfants martiniquais présentent des troubles d'apprentissage de la lecture. Un constat préoccupant, reflet d'inégalités persistantes entre Outre-mer et Hexagone.

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Liptovska Mara, le plus grand barrage en Slovaquie fête ses 50 ans. (6.6.2025 19:00)

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 23:10


Bulletin d'actualités. A l'occasion de l'anniversaire du lancement du barrage Liptovska Mara en fonctionnement il y a 50 ans, le maire de Liptovský Mikuláš, Ján Blcháč, a déclaré l'année 2025 - l'Année de Liptovská Mara. La mer slovaque de Liptov est unique par sa situation entre les montagnes et domine toute la région. Outre sa capacité a prévenir les inondations, elle alimente également de nombreux foyers en électricité. C'est aussi un lieu de détente et de repos, accueillant chaque année des centaines de milliers de touristes nationaux et étrangers.

Reportage Afrique
Cameroun: Docta Kevin, la nouvelle pépite de l'humour camerounais

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:13


On en parle comme d'un nouvel humoriste, pourtant Docta Kevin écume les scènes du pays depuis plus de dix ans. Le récent lauréat du prix RFI Talents du Rire a présenté son nouveau spectacle My Life au public de Douala et de Yaoundé. Docteur Kevin ne manque pas de charisme. Il se raconte avec autodérision dans un français limpide, un humour de famille sans grossièreté. « C'est éviter d'être vulgaire, dire des choses sans dire. On n'est pas obligé de prononcer des obscénités pour faire comprendre certaines choses aux gens. On peut parler de sexe sans prononcer le mot sexe. On peut parler de politique sans dire le mot politique. On peut parler de beaucoup de choses. Je pense que c'est un humour de valeur », estime le jeune humoriste.Ce soir à l'Institut français de Yaoundé, au Cameroun, son public est venu lui témoigner sa sympathie. Anita et Claudelle, qui ont vu les deux premières représentations de son spectacle, sont conquises : « Beaucoup de rires, beaucoup de joie et on se sentait vraiment impliqués. Le fait qu'il faisait participer le public, on se sentait réellement impliqué. Ce n'était pas un monologue. » « Pour moi, c'est un talent brut, pur et je pense que le meilleur reste à venir. Que du bonheur, vraiment du bonheur », témoigne cet autre spectateur admiratif.Pourtant, de l'aveu du lauréat RFI Talents du rire 2024, rien ne le prédestinait à faire carrière dans l'humour. Une aventure qu'il a cependant démarrée en 2012. Ce parcours, il le raconte aussi dans son spectacle My Life. « C'est vrai que c'est assez long à résumer, en une heure, ce n'est pas possible. C'est juste prendre quelques petites séquences marquantes de ma vie. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à raconter, mais "My Life", c'est un peu mon tout petit parcours dans le milieu de l'humour », estime-t-il.Dans le milieu de l'humour, le talent de Kevin est reconnu. Pour l'humoriste Ulrich Takam, au-delà d'être drôle, c'est aussi un artiste entreprenant : « Je le trouve super intéressant comme artiste parce qu'il y a une grosse volonté de donner aux autres. Avec sa petite troupe du Gospel Comedy Club, je trouve qu'il a commencé à entreprendre bien avant la célébrité, ce qui est déjà une très bonne chose. Au-delà d'être drôle, c'est un bel artiste. » Outre l'humour, Docta Kevin travaille également dans le secteur de la communication. Il a prêté sa voix à plusieurs entreprises pour des spots publicitaires. À 40 ans, le fondateur du Gospel Comedy Club aimerait désormais vivre de son art.À écouter aussiLa relève du rire: Première demi-finale à Cotonou, Bénin

Reportage Afrique
Bénin: à Porto-Novo, l'ouverture du Musée International du Vodun attendue pour la fin de l'année

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 29, 2025 2:32


Le Bénin a pour ambition de développer une importante offre muséale. Plusieurs sites sont actuellement en construction comme le Musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè à Abomey ou celui de la mémoire et de l'esclavage à Ouidah. Autre lieu très attendu à Porto-Novo cette fois : le Musée International du Vodun. Cet écrin qui entend notamment déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur la culture vodun, doit sortir de terre d'ici à la fin de l'année. Notre reporter, Pierre Firtion, a pu récemment visiter le chantier en compagnie d'Alain Godonou, chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées auprès du président Talon. De notre envoyé spécial à Porto-NovoÀ l'entrée de Porto-Novo, juste après le pont, d'étranges bâtiments en forme d'alvéole se dressent au milieu des grues. Petit à petit, les contours du musée international du Vodun commencent à se dessiner. Ce lieu avec ses formes originales a été imaginé par le cabinet d'architecte ivoirien Koffi & Diabaté. « Ça rappelle beaucoup de choses, ça rappelle cet indice de calebasses, un élément important en culture Vodun de façon large. On met aussi en avant l'architecture Batammariba, que l'on appelle vulgairement "tata somba" », explique Alain Godonou, le chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées du président béninois. Ce dernier fait référence à ces habitats traditionnels du nord-ouest du Bénin. Ces bâtiments et au-delà, ce lieu unique abriteront notamment plusieurs salles d'expositions où seront présentés non seulement des pièces de la collection nationale béninoise, mais également des objets venus d'ailleurs.« Ici et là, nous sommes en discussion avec des partenaires. Parfois, les discussions sont conclues pour avoir des objets significatifs de la culture Vodun, notamment de la culture Vodun venant hors du continent », raconte-t-il. Des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis seront ainsi exposées ici avec pour objectif de montrer le Vodun dans toutes ses composantes. Pour Alain Godonou, « l'objectif étant d'arriver à dépouiller le Vodun des idées négatives qui lui sont prêtées. Et que le public découvre que le Vodun est tout à fait respectable ». En ce mois de mai, le chantier bat son plein. Ce jour-là, des ouvriers posent de grandes plaques de terre ocre sur l'un des bâtiments, d'autres travaillent sur les fondations de la future déambulation entre les différentes espaces.« Il y a une circulation qui va se faire. Ce sera protégé, on construira une canopée. Là, les ouvriers sont en train de faire les soubassements des éléments de la canopée, pour que la promenade à l'intérieur du musée soit protégée », décrit Alain Godonou.Outre la construction de cette canopée, il reste encore beaucoup à faire pour emménager les 16 000 m² du site. Le calendrier pourra-t-il être tenu ? Alain Godonou se veut confiant, puisque, comme il dit, « les gros travaux sont finis. Les travaux de finition ont commencé. La muséologie, la muséographie avancent très bien. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, mais je crois fermement que d'ici à la fin de l'année 2025, il pourra ouvrir ». Le musée doit être inauguré en même temps que la statue du roi Toffa 1er, qui trône sur la place située devant l'entrée du musée. Une statue, qui est elle déjà terminée. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Elon Musk, la fin d'un passage ultra-clivant à la tête du DOGE

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 27, 2025 30:00


Le milliardaire libertarien aura passé 130 jours à la tête de cette officine chargée de raboter les dépenses publiques américaines. 130 jours à passer le budget et les effectifs de l'État fédéral à la tronçonneuse, mais avec une efficacité relative au vu des objectifs affichés, souligne notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin : faire 2 000 milliards, puis finalement 1 000 milliards d'économies. Finalement, ce sont 160 milliards de coupes qui sont revendiquées par le Department of Government Efficiency (DOGE). Mais l'effet sera profond et durable. Même si certains licenciements sont encore contestés en justice, il se sera attaqué à 100 000 emplois de fonctionnaires. Et les équipes du DOGE ont eu accès aux fichiers informatiques et aux données de nombreuses agences. On peine encore à mesurer l'impact de tout ce qui a été fait. Si Elon Musk part, c'est aussi parce que ses entreprises sont en difficulté. En particulier Tesla dont le cours de l'action s'est effondré depuis l'investiture de Donald Trump. Le constructeur de voitures électriques subit de plein fouet une concurrence de plus en plus féroce, mais aussi les conséquences des actions de son fondateur et patron, ainsi que de ses prises de positions politiques à l'extrême-droite de l'échiquier, voire dans la sphère complotiste. Les ventes se sont effondrées et des concessions ont été vandalisées. Les autres actionnaires ont signalé à Elon Musk qu'il était temps de revenir s'occuper de ce qui fait de lui l'homme de plus riche du monde, mais dont l'immense fortune estimée s'est contractée de 25% depuis qu'il est entré dans le monde impitoyable de la politique américaine.Avec l'analyse de Sylvie Laurent, enseignante à Science Po et autrice du livre « La contre-révolution californienne » paru aux éditions du Seuil, dans la collection Libelle. Elle répond aux questions d'Anne Cantener. L'effet repoussoir de Kamala HarrisPOLITICO nous raconte que les républicains adorent détester Kamala Harris. Et qu'ils la détestent tellement qu'ils l'encouragent à se présenter en Californie au poste de gouverneur. Elle y réfléchit (réponse attendue d'ici la fin de l'été) et ses adversaires s'en frottent les mains. Sur le papier, les conservateurs n'ont aucune chance de gagner cette élection prévue en novembre 2026 sur un territoire ultra pro-démocrate. Mais ils comptent sur « l'effet Harris » pour faire la campagne du siècle : Steve Hilton, le candidat républicain, affirme à qui veut l'entendre que « c'est la meilleure chance de son parti depuis 20 ans ». Et il fait de gros clins d'œil aux donateurs qui seraient tentés de sortir leur carnet de chèques pour atomiser une fois de plus celle qui a perdu face à Donald Trump.Une analyste note que ce phénomène s'est déjà vu lors de scrutins précédents, car à chaque fois qu'un candidat a fait campagne contre des grands noms du Parti démocrate, qu'il s'agisse de Nancy Pelosi ou de Kevin McCarthy, « ces noms ont généré tellement de haine que leurs adversaires ont pu lever des sommes d'argent considérables ».  L'abstention, grande gagnante des élections au VenezuelaLa coalition présidentielle revendique un carton plein : 23 postes de gouverneur sur 24 et 256 députés sur 285, soit la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Mainmise totale de Nicolas Maduro sur l'appareil du pouvoir, pas encore certifiée par le Conseil national électoral, mais c'est, d'après le journal d'opposition El National, l'abstention qui a gagné. « Les gens se sont-ils abstenus par désespoir et résignation ? Ou s'agissait-il d'un acte de désobéissance ? Quoi qu'il en soit, ces élections sans résultats fiables constituent, martèle El National, la forme la plus grotesque de piraterie politique jamais observée depuis un quart de siècle ».Dans le camp d'en face, satisfaction à tous les niveaux, le quotidien chaviste El Universal affiche en Une le discours de victoire de Nicolas Maduro selon qui « le peuple vénézuélien a tracé par son vote la voie d'une nouvelle démocratie ». Avec en embuscade une réforme constitutionnelle prévue pour 2026, et des questions sur la stratégie de l'opposition, qui a majoritairement choisi le boycott du scrutin. Seule figure à se présenter, l'ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles, qui a été élu et prendra la tête d'un petit groupe de députés qui ont choisi de batailler dans l'hémicycle face au camp présidentiel. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCinq jours après la Martinique, la Guadeloupe commémore à son tour, ce mardi, le 177ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Pourquoi la vie coûte-t-elle si chère en Martinique ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later May 26, 2025 3:08


Dans sa chronique du 26 mai, Olivier Dauvers se penche sur un sujet socialement inflammable : celui du coût des courses et de la vie quotidienne en Outre-mer. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sur le fil
Guyane : pendant des décennies, des Amérindiens arrachés à leur culture

Sur le fil

Play Episode Listen Later May 26, 2025 10:09


"Il fallait absolument parler la langue de la France", se souvient Kadi Johannes, ancienne pensionnaire d'un "home indien", un internat catholique, en Guyane. À 70 ans passés, cette Amérindienne Kali'na milite pour faire reconnaître l'histoire méconnue de ces enfants arrachés à leur culture.À partir des années 1930, environ 2.000 enfants amérindiens et bushinengués (descendants d'esclaves échappés) ont été placés dans des pensionnats catholiques soutenus par l'Etat français. Fondés dans une logique d'assimilation, ces internats visaient à "évangéliser les populations autochtones" et à "dispenser une éducation conforme à celle des enfants dans l'Hexagone" selon un rapport publié en février 2024 l'Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD). Aujourd'hui, ils désirent faire entendre leur histoire, à travers la création d'une commission “Vérité et Réconciliation”, et à terme faire reconnaître leurs droits de peuple autochtone.Invités : Thibault Marchand, journaliste de l'AFP chargé des Outre-mer.Magalie Besse, juriste et directrice de de l'Institut francophone pour la justice et la démocratie-Louis-Joinet. Hélène Ferrarini, autrice de “Allons enfants de la Guyane”, éditions Anacharsis et coautrice du documentaire "Pensionnats catholiques de Guyane, la blessure” réalisé par François Reinhardt. Réalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Travail (en cours)
[SPONSORISÉ] Émotions (au travail) présente : Il était temps

Travail (en cours)

Play Episode Listen Later May 26, 2025 23:10


Aujourd'hui dans Émotions au travail, on vous propose de découvrir Il était temps, un podcast de La Fondation Covéa.En 2025, plus de 9 millions de français se privent et renoncent parfois à certains repas. Une situation qu'a connue S. pendant plusieurs années avant de croiser la route de l'épicerie solidaire Solidaya du réseau Andès.Ce réseau national, 5ème acteur de l'aide alimentaire en France, propose dans ses épiceries solidaires des denrées saines et variées ainsi que des biens de première nécessité à bas prix, mais offre aussi de l'écoute et du lien social. Des maillons essentiels pour aider à se reconstruire.Aujourd'hui, le réseau compte plus de 630 épiceries solidaires en France hexagonale et en Outre-mer.ll était temps est un podcast produit par Louie Creative, l'agence de Louie Media pour la Fondation Covéa. Sophie Marchand a écrit, présenté et monté cet épisode, Renaud Watine en a fait la réalisation, Arthur Genest la musique. Eloïse Normand en a supervisé la réalisation. L'illustration est de Jérémie Luciani. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

There Will Be Pod
40 Years, 40 Movies with the Siblings

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later May 23, 2025 36:32


Sammy's three siblings join him to highlight their favorites from the "40 at 40" list he prepared for his 40th birthday: choosing one movie that was released in each of the past 40 years that most resonates with him today. For the full list of 40 movies over 40 years, see: https://letterboxd.com/gosnowso/list/40-at-40/Outre: 40 Years Old, 2018, Casey Lowry ft. Rothwell

Sur le fil
La Nouvelle-Calédonie cherche encore son cap

Sur le fil

Play Episode Listen Later May 23, 2025 12:48


C'était il y a tout juste un an en Nouvelle-Calédonie : après dix jours d'affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers… le président de la République Emmanuel Macron se posait à Nouméa et annonçait la suspension de la réforme qui avait mis le feu aux poudres.La réforme électorale en question, adoptée par l'Assemblée nationale visait à permettre aux résidents français installés dans cet archipel depuis au moins dix ans de prendre part aux scrutins provinciaux. Mais pour les indépendantistes kanaks, c'était inadmissible : ils estiment que son but est de réduire l'influence du peuple autochtone sur les affaires de ce territoire autonome très stratégique pour la France.Un an après les émeutes, la colère n'est pas retombée dans les quartiers populaires de Nouméa. On y parle encore de "révolution", de "ras-le-bol" et de survie. Mais pour beaucoup, l'urgence est désormais de "tenir", alors que l'économie est dévastée. Politiquement, la situation reste bloquée. Reste l'espoir que des élections provinciales repoussées de plus d'un an, et prévues fin novembre 2025, permettent de fixer un cap.Réalisation : Victoire Renard-DewynterSur le terrain : Thibault Marchand, journaliste à l'AFP en charge des Outre-mer et Arnaud Richard (AFPTV)Invité : Benoît Trépied, anthropologue spécialiste de nouvelle calédonie au CNRS, auteur de Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-CalédonieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump passe une première étape

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 22, 2025 30:00


Validé au forceps par la Chambre des représentants, ce texte prévoit des réductions d'impôts massives, mais exclut des millions d'Américains des dispositifs d'aides sociales. « Grand et beau », c'est l'intitulé dont Donald Trump l'a doté pour faire la promotion de ce texte, qui prévoit, entre autres, de nouveaux avantages fiscaux. Prudence, cette première mouture tout juste adoptée par la Chambre des représentants va maintenant devoir passer l'obstacle des commissions sénatoriales et l'épreuve ultime d'un vote au Sénat en séance plénière. Mais USA Today précise d'ores et déjà que l'on y trouve « un paquet de mesures que Donald Trump avait bel et bien promises pendant sa campagne ». Par exemple, davantage de crédit d'impôt en faveur des couples avec enfant. Mais il y a un bémol : pour toucher ces cadeaux fiscaux, l'administration prévoit désormais d'exiger que les deux parents disposent d'un numéro de sécurité sociale. Ce qui devrait, d'après les calculs de USA Today, exclure plus de 4 millions d'enfants du dispositif. 4 trillions de dette en plus D'après le dernier rapport du Conseil d'analyse économique, signale Nicole Russell, si cette loi passe et que tout est mis en œuvre comme il faut, elle va dégager un pactole de 13 000 dollars par famille et de 11 000 dollars par salarié. « C'est incroyable, écrit Russell, et beaucoup plus avantageux pour les Américains moyens que tout ce que Biden et Harris ont pu faire pendant les quatre ans qui précèdent ». Mais attention à la dette nationale, car le Congrès prévoit déjà un déficit de près de 2 trillions de dollars en 2025 (soit 2000 milliards de dollars), « dont Biden porte une large responsabilité. Mais maintenant que les Républicains contrôlent la Maison Blanche, le Sénat et la Chambre, ils n'ont aucune excuse pour continuer à dépenser plus que nécessaire et au-delà du seuil de prudence ». Or, le texte Trump, à lui seul, ajouterait 4 trillions de dollars à une dette déjà colossale. Une victoire politique pour les RépublicainsLes lauriers en reviennent à Mike Johnson, le patron des Républicains à la Chambre des représentants, qui a mené le marathon des négociations. Elles ont été denses et intenses, et le projet est passé à une voix près, 215 contre 214, après des changements de dernière minute que Johnson a supervisés pour parvenir au consensus. Il est allé draguer, raconte The Hill, « aussi bien les modérés que les conservateurs endurcis. Et il a réussi son pari : s'en sortir avant la date-butoir qu'il avait lui-même fixée au 26 mai ». Les républicains veulent en faire un texte symbole du deuxième mandat Trump, les démocrates aussi, pour mieux dénoncer les priorités de la nouvelle administration. Les élus démocrates prédisent un impact considérable sur les Américains les plus pauvres, puisque 14 millions de personnes seraient sur le point de perdre leur couverture sociale, car le « Big, Beautiful bill » de Donald Trump impose désormais aux récipiendaires de Medicaid de travailler pour percevoir des allocations. On s'attend à des débats houleux au Sénat qui pourraient provoquer un ping-pong législatif d'ici au début de l'été. L'œil de Franz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe rédacteur en chef du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient comme chaque jeudi sur les faits marquants de l'actualité haïtienne. Gros plan aujourd'hui sur l'avant-projet de nouvelle Constitution remis avec beaucoup de retard au Conseil présidentiel de transition, sur ces nouveaux massacres perpétrés par les groupes armés dans l'Artibonite et sur la découverte macabre dans une maison de la localité de Pernier, à l'est de la capitale haïtienne, de deux corps dont les organes avaient été prélevés et conservés dans des récipients. La police haïtienne a interpellé un suspect dans ce dossier. Mari Luz Canaquiri Murayari, militante péruvienne, lauréate du « Nobel vert »Mar Luz Canaquiri Murayari vit en Amazonie, près du fleuve Marañón, qui irrigue les trois-quarts des forêts tropicales du Pérou. Or l'entreprise nationale Petroperu y exploite depuis des décennies des puits de pétrole qui représentent 40% de la production nationale. Cette exploitation pollue énormément, les fuites sont nombreuses, plus de 60 incidents en l'espace d'à peine 20 ans, dont la perte de 400 barils dans l'eau en 2010. C'est cette situation que la militante dénonce avec son associations de femmes Kukama. Elle répond aux questions de Juliette Chaignon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe tout nouveau Conservatoire botanique national de la Guadeloupe officiellement installé. 

Journal d'Haïti et des Amériques
En Argentine, Javier Milei conforte son hégémonie à droite de l'échiquier politique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 19, 2025 30:00


Son parti, La Libertad Avanza, s'est placé en tête d'une élection locale à Buenos aires, bousculant les formations conservatrices qui y régnaient depuis 20 ans. Ce scrutin local d'hier représentait un premier test pour Javier Milei depuis son élection à la présidence. Car s'il a remporté le scrutin suprême fin 2023 grâce aux voix de la droite traditionnelle, il avait jusqu'ici eu du mal à transformer l'adhésion à sa personne en suffrages au bénéfice de son parti.Hier, son candidat, Manuel Adorni, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, est arrivé en tête avec 30% des voix. Il devance le candidat de l'opposition péroniste de gauche de 3 points, mais surtout, il écrase la candidate de la droite traditionnelle qui n'a recueilli que 16% des suffrages.En tant que tel, le résultat de cette élection qui visait à renouveler la moitié du Parlement local de Buenos Aires ne va pas changer la dynamique communale, mais il envoie un message fort, résumé par Manuel Adorni dans son discours de victoire : « Nous sommes l'instrument du changement. Nous invitons tous ceux qui veulent soutenir ce projet d'un réel changement pour notre pays à rejoindre La Libertad Avanza, qui est l'instrument que la société a choisi pour transformer l'Argentine ».Victoire politique, succès personnelÀ titre individuel, le président argentin jouait gros car il avait fait le pari de « nationaliser » ce scrutin local. Avec pour objectif d'asseoir son hégémonie sur la droite argentine, incarnée depuis 20 ans par le PRO, le parti de l'ancien président Mauricio Macri. Et de phagocyter son électorat dans la perspective des élections législatives nationales qui auront lieu au mois d'octobre.Pour cela, Javier Milei s'est impliqué personnellement dans la campagne, accompagnant son candidat à plusieurs reprises sur le terrain et renonçant même à la messe inaugurale du Pape Léon XIV à Rome, afin de se trouver à Buenos Aires au moment des résultats.Pari gagnant, puisque sur la carte de Buenos Aires, le violet de sa formation, La Libertad Avanza, a totalement remplacé le jaune de la droite traditionnelle qui régnait sans partage depuis près de 20 ans sur la capitale argentine. À l'annonce des résultats hier, Javier Milei a voulu y voir le signe d'un changement d'époque.« Il est important de prendre conscience qu'aujourd'hui est un jour charnière pour les idées de la liberté. Aujourd'hui le bastion jaune a été peint en violet, et bientôt c'est tout le pays qui va se teindre de violet ! »Les élections législatives au bout du cheminLe scrutin d'octobre reste l'enjeu majeur de cette bataille, car depuis son élection à la présidence, Javier Milei est ultra-minoritaire au Parlement, ne pouvant compter que sur 15% des députés et 10% des sénateurs. Ce qui l'oblige à négocier en permanence avec la droite traditionnelle et à faire des concessions, ce qui n'est pas vraiment dans sa nature. Avec cette victoire hier, Javier Milei espère que son parti deviendra le vote « utile » à droite au mois d'octobre, condition nécessaire pour avoir une majorité propre qui lui donnera les coudées franches pour approfondir son plan « tronçonneuse » de dérégulation et de réduction des dépenses publiques. Joe Biden atteint d'une forme agressive de cancer de la prostateCe cancer a métastasé et s'est propagé à la structure osseuse de l'ancien président américain. La tumeur maligne a été découverte la semaine dernière, après que Joe Biden s'est plaint de douleurs urinaires. Un nodule logé sur sa prostate est apparu lors des examens médicaux, qui ont mis en évidence une maladie ayant déjà atteint un stade avancé. Ses équipes indiquent que ce cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones sexuelles jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il est dans ce cas possible de ralentir leur développement, par le biais de l'hormonothérapie, qui consiste à bloquer la testostérone produite par le corps de Joe Biden pour lui faire gagner du temps.Les médecins interrogés par le New York Times soulignent que, dans les années 1980, il n'y avait d'autre option pour y parvenir que de pratiquer une ablation des testicules. Ce n'est plus le cas de nos jours, avec l'apparition de traitements par injection ou par voie orale qui coupent la production de testostérone.Chances de survie ?Ses chances de survie sont impossibles à quantifier sans accès à son dossier médical, mais la recherche a beaucoup progressé ces dernières années. Là où, il y encore 20 ans, Joe Biden n'aurait eu que quelques mois à vivre, les thérapies modernes peuvent lui permettre de survivre 5, 7, voire 10 ans. « Il a encore des chances de mourir de cause naturelle, avant que le cancer n'ait raison de lui », juge un oncologue interrogé par le New York Times, selon lequel le taux de survie a presque triplé en l'espace d'une dizaines d'années.Ces progrès doivent d'ailleurs beaucoup à Joe Biden lui-même, qui a fait de la lutte contre le cancer l'un des thèmes-clé de sa vie politique. Elle figurait déjà parmi ses dossiers prioritaires lorsqu'il était encore le vice-président de Barack Obama. Le Guardian note que Joe Biden a déjà subi dans le passé une intervention en février 2023, pour une lésion cancéreuse au niveau de la poitrine. Mais c'est surtout le décès en 2015 de son fils Beau Biden d'un cancer du cerveau qui a provoqué la mobilisation de l'ancien président. Pendant son mandat, il s'était fixé comme objectif de réduire de 50% d'ici à 2047 le taux de mortalité dû au cancer aux États-Unis, et il n'a pas jamais lâché ce dossier. Encore six mois avant de quitter le pouvoir, il a débloqué une enveloppe de 150 millions de dollars sur les fonds fédéraux pour accompagner les travaux de huit instituts spécialisés. Revers pour la politique migratoire de Donald TrumpLa Cour suprême refuse d'entériner à nouveau l'usage d'une loi d'exception pour expulser des étrangers, celle que Donald Trump avait mise en avant au moment de l'envoi spectaculaire de plus de 200 personnes au Salvador au mois de mars. Décryptage avec Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, propose d'ouvrir un quartier de haute sécurité dans la prison de Saint-Laurent-du-Maroni, à l'ouest de la Guyane, où il est en déplacement. Réactions indignées aussi bien dans les états-majors des partis politiques que sur les réseaux sociaux.

Reportage International
Pérou: à Chiclayo, les habitants se souviennent avec émotion du pape Léon XIV

Reportage International

Play Episode Listen Later May 17, 2025 2:46


Léon XIV est un pape originaire des États-Unis, mais il est aussi péruvien. Dans son diocèse de Chiclayo, dans le nord du Pérou, tout le monde a célébré l'élection de Robert Francis Prevost, très apprécié dans la région, comme a pu le constater RFI sur place. Tout le monde connaissait le Père Robert à Chiclayo. Celle qui était connue comme « la ville de l'amitié » est maintenant rebaptisée « la ville du pape Léon XIV ». Impossible de passer à côté de cette information, son visage a été affiché partout. À Chiclayo, chacun a son souvenir avec celui qui est désormais pape. « Je l'ai rencontré juste ici. Il donnait la bénédiction après la messe. Nous nous approchions tous de lui pour recevoir sa bénédiction. Chiclayo est une ville très catholique », se souvient Nino Onofre. Rocio, elle, est venue avec des photos devant cette grande cathédrale construite d'après les plans et les dessins de Gustave Eiffel. « Regarde, là, tu as ma maman, et là, c'est le pape. Sur celle-là, il y a ses petits-enfants, ça, c'est mon fils. À côté du pape ! », s'exclame-t-elle. En 10 ans, Robert Francis Prevost aura marqué les esprits ici. Tous se souviennent d'un homme proche de ses fidèles et humble. Pour Nino Onofre, Chiclayo a profondément marqué le pape, et en a fait l'homme qu'il est aujourd'hui. « Ici, on dit que le peuple de Chiclayo a trois caractéristiques. Déjà, il est très aimable, généreux et joyeux. Comme le pape. La deuxième chose, c'est notre cuisine : ancestrale et délicieuse. Et enfin notre culture », explique-t-il.Les Péruviens sont très fiers de leur gastronomie et tous les Chiclayanos ont une anecdote culinaire avec le pape. Si certains ont partagé leur pain avec lui dans son restaurant préféré à côté de la cathédrale. Nino se souvient de son petit péché mignon. « Le pape allait souvent manger un gâteau à la poire à la plage. Maintenant, ils l'appellent le gâteau du pape. Tu vas là-bas, tu commandes ça, et tu as le gâteau à la poire préféré du pape », s'amuse-t-il. Devant la cathédrale de Chiclayo a été placardé des affiches sur Léon XIV, notamment avec son profil. Il est écrit qu'il est connu pour sa nature affable, modérée et pastorale. Il combine le pragmatisme américain avec la sensibilité latino-américaine forgée au Pérou. Outre l'anglais, l'espagnol, le français et le portugais, le pape Léon XIV est aussi un locuteur du quechua, ce qui est important aux yeux des péruviens.Cette élection est vécue par certain comme une lueur d'espoir dans une situation politique nationale très compliquée. La courbe de popularité de la présidente Dina Boluarte frôle les 0 % dans tout le Pérou. Antonio, venu célébrer Léon XIV dans une messe en plein air en l'honneur du souverain pontife, espère que ça pourra faire changer les choses. « Il connaît notre réalité. Il a déjà critiqué l'ex-président Fujimori, il a soutenu les manifestations contre le gouvernement. Donc, pour nous, c'est une bonne nouvelle », espère-t-il. Parmi la foule réunie sur la place principale de Chiclayo, quelques fidèles se permettent de croire en une visite du pape dans son diocèse d'origine. Et un voyage pontifical, avant l'élection présidentielle prévue l'an prochain, pourrait influencer les sondages.À lire aussiPérou: Chiclayo, la ville du pape Léon XIV, se met aux couleurs du souverain pontife

Journal d'Haïti et des Amériques
Les démocrates pensaient en avoir fini avec Joe Biden ? C'est raté

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 15, 2025 30:00


Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.

Basilic
Feel Good #22 : lectures, festival engagé & forêts

Basilic

Play Episode Listen Later May 13, 2025 10:58


Bienvenue dans ce nouvel épisode Feel Good de Basilic, votre pause mensuelle pour faire le plein de bonnes ondes et de belles découvertes !Au programme de ce mois de mai :

Journal d'Haïti et des Amériques
Petite-Rivière-de-l'Artibonite, commune martyre des gangs d'Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 6, 2025 29:59


Les groupes armés haïtiens s'acharnent sur cette ville du nord du pays, où les viols et les meurtres de civils sans défense sont devenus la norme.  Notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, rapporte que les récentes attaques des gangs armés ont causé la mort d'au moins une dizaine d'habitants de Petite-Rivière et provoqué le déplacement d'environ 20 000 personnes. Le maire par intérim indique que plusieurs cadavres n'ont pas encore pu être récupérés ni identifiés, des victimes ayant été abattues à l'intérieur même de leurs domiciles. Il appelle à une intervention urgente de la Direction départementale de la santé publique pour prévenir les risques sanitaires liés aux corps non traités. Il souligne également la nécessité d'un soutien psychologique pour les familles endeuillées, « frappées dans leur âme ».Deux coalitions criminelles d'Haïti classées organisations terroristes par les États-UnisDans Le Nouvelliste, l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hanskins, décrypte la décision de placer Vivre Ensemble et le gang Gran Grif sur liste noire. L'idée reste de bloquer l'accès de ces entités aux livraisons d'armes, de munitions ou de liquidités et de donner beaucoup plus de marge de manœuvre aux agences comme le FBI. Car à partir de maintenant, les fournisseurs ou les complices de ces groupes criminels vont tomber sous le coup de sanctions anti-terroristes, y compris les citoyens américains qui se lanceraient dans des transactions suspectes. Manière polie de reconnaître que la majorité de l'armement des gangs provient des États-Unis. L'ambassadeur prévient d'ailleurs que la justice américaine va frapper fort dans les semaines qui viennent : plusieurs enquêtes majeures visent en ce moment-même des individus qui soutiennent les gangs haïtiens. Et qui risquent la révocation de leur statut de résidant sur le sol américain.À lire aussiGangs haïtiens classés «terroristes» par Washington: «Les effets négatifs risquent de dépasser largement les avantages»Aux États-Unis, le secteur touristique en souffranceChute libre des arrivées de visiteurs internationaux, qui grimpaient chaque année depuis la pandémie, mais qui s'écroulent depuis le 20 janvier. Dans POLITICO, les professionnels parlent d'un « effet domino » et parlent du tourisme comme d'une « victime collatérale des décisions de la Maison Blanche ». Les spécialistes prévoient une saison noire du côté des Canadiens, furieux de la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump et qui font de plus en plus l'impasse sur leurs voyages aux États-Unis. Donald Trump a beau prétendre que tout va bien dans le secteur, certaines entreprises enregistrent jusqu'à 50 % de réservations en moins. Et les clients s'inquiètent en particulier du passage des frontières, car l'anxiété est montée d'un coup après l'arrestation de plusieurs touristes européens, expulsés sans véritable explication.Revers judiciaire pour l'administration Trump en matière migratoireLe processus est loin d'être achevé, mais la ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, qui avait entrepris de révoquer ou de durcir les conditions d'accès au TPS, le statut de protection temporaire, essuie une défaite en justice. Elle qui voulait priver les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Cubains et les Nicaraguayens de ce statut, une mesure susceptible de toucher plusieurs centaines de milliers de personnes déjà présentes sur le sol américain, devra encore patienter. Comme en première instance, la Cour d'appel de Boston vient de donner raison aux plaignants défendus par plusieurs associations. Les magistrats estiment que le gouvernement doit jauger chaque dossier au cas par cas et récusent le principe d'une suspension globale du TPS. La mère des batailles va désormais se jouer devant la Cour suprême.Au Texas, le forage à tout prix ne fait pas l'unanimitéDonald Trump a fait campagne sur la promesse de relancer la production d'hydrocarbures aux États-Unis, reprenant à son compte le fameux slogan « drill baby drill », « fore, bébé fore », et tant pis pour l'environnement. Fin mars, son administration a ainsi réautorisé l'exploitation pétrolière et gazière des réserves naturelles de l'Arctique en Alaska. Mais même dans un État conservateur comme le Texas, source de plus de 40 % de la production pétrolière des États-Unis, cette politique du tout pétrole est loin de faire l'unanimité. Reportage de notre envoyé spécial Nathanaël Vittrant à réécouter dans l'édition du jour.Arrestation retentissante d'une magistrate bolivienne chargée de plusieurs dossiers politiquesLilian Moreno, encadrée par deux policiers. Photo-choc dans les pages de La Razon. Le ministère de la Justice lui reproche d'avoir tranché en faveur d'Evo Morales. Il y a quelques jours, elle avait annulé le mandat d'arrêt visant l'ancien président bolivien, poursuivi pour détournement de mineurs et traite d'êtres humains. Ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « désobéissance aux résolutions constitutionnelles » et « manquement à ses obligations ». Elle risque d'être radiée de la magistrature pour faute grave, même si son avocat dénonce une interpellation « illégale et arbitraire » et une « violation des droits de la défense ». Quant à Evo Morales, il tacle dans un message posté sur les réseaux sociaux « l'intimidation de tous ceux qui pensent contre l'actuel chef de l'État ».Qui rêve d'un pape américain ?À partir de demain mercredi, 133 cardinaux vont se réunir en conclave à Rome pour élire le successeur du pape François. C'est un conclave inédit : jamais autant de cardinaux n'avaient été appelés à voter, et jamais ils n'étaient venus d'autant de pays – 70 au total, sur les cinq continents. Ce sera donc le conclave le plus international de l'histoire… avec, parmi eux, 37 représentants des Amériques. Et certains commencent déjà à rêver d'un pape américain.Un nom revient avec insistance : celui du cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire de Chicago. Il occupe aujourd'hui un poste-clé au Vatican : il est préfet du dicastère pour les évêques. C'est lui qui supervise la nomination des évêques dans le monde entier. Un poids lourd, donc. Son atout : il passait beaucoup de temps en Amérique latine, en tant que missionnaire au Pérou, puis archevêque. Il préside en plus la Commission pontificale pour l'Amérique latine, ce qui l'a rapproché des réalités du terrain dans la région qui compte encore le plus grand nombre de catholiques.Mais ce qui pourrait jouer contre lui, c'est justement sa nationalité américaine — un passeport qui n'a jamais vraiment fait recette au Vatican — et aussi son âge : 69 ans. Certains cardinaux hésitent à élire un pape pour 20 ans.Chez les conservateurs américains, un autre nom circule : celui de Raymond Burke. C'est le préféré des catholiques MAGA et de Donald Trump. Raymond Burke, c'est l'icône du courant ultra-conservateur qui monte au sein du catholicisme américain. Ses fidèles reprochent à François d'avoir été trop libéral, trop ouvert, ils appellent à un retour à des valeurs traditionnelles.Même si c'est peu probable, le Brésil y croit aussi. Avec sept cardinaux présents au conclave, le pays espère secrètement un premier pape brésilien. Le nom qui revient le plus souvent, c'est celui du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus. Il est perçu comme un homme proche des idées de François et très engagé en Amazonie. Un autre profil intéressant : Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, très actif sur les réseaux sociaux – il a même un compte Instagram. Lui aussi s'inscrirait dans la continuité du pape François.Et puis, côté Uruguay, le nom de Daniel Sturla circule également. Un journaliste lui a demandé il y a quelques jours s'il se voyait en pape. Voici sa réponse : « Franchement, non. Je ne me pose même pas la question. Je pense que le choix se fera ailleurs, pour des raisons géographiques, de formation et de préparation. »Le conclave marquera aussi une grande première pour HaïtiPour la première fois, un cardinal haïtien participera à un conclave. Il s'agit de Chibly Langlois, évêque des Cayes. Il a été nommé cardinal par François – comme 80 % des électeurs de ce conclave. Il ne fait pas partie des favoris, certes, mais sa présence est très symbolique. C'est la reconnaissance d'une Église longtemps marginalisée, la mise en valeur de ces « voix des périphéries » que François a tant voulu faire entendre. D'ailleurs, selon le site haïtien ​​​​​​​Rezonodwes, la question est de savoir si cette diversité inédite du collège des cardinaux pèsera dans le choix du futur pontife. Et si le nouveau pape poursuivra cette politique d'ouverture aux périphéries.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreReprendra, reprendra pas ? En Martinique, la justice se prononcera ce mercredi sur l'interruption du transport maritime de voyageurs entre Les Trois-Îlets et Fort-de-France.

Maintenant, vous savez
Meurtre d'Aboubakar Cissé : Pourquoi le terme “islamophobie” fait-il débat ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 5, 2025 5:45


Le 25 avril 2025, aux alentours de 8h30, Aboubakar Cissé, un jeune malien de 23 ans a été sauvagement tué alors qu'il priait dans une mosquée dans le Gard. Le suspect Olivier A. ,un français d'origine bosnienne, a infligé plusieurs dizaines de coups de couteau à la victime avant de s'enfuir. Il a filmé son acte avec son téléphone et dans la vidéo partagée sur Snapchat, on l'entend dire “Je l'ai fait, ton Allah de merde”.  Le lendemain du meurtre, le premier ministre François Bayroux a dénoncé une “ignominie islamophobe” sur X-Twitter. Pourtant son ministre de l'Intérieur, responsable des cultes, Bruno Retailleau refuse de parler d'islamophobie. Tout comme le ministre des Outre-mers Manuel Valls. Pourquoi refusent-ils d'utiliser ce terme ?  D'où vient vraiment le terme islamophobie ? Quelles ont été les réactions des politiques ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : ⁠Qu'est-ce que le slomadisme, cette tendance post-covid ?⁠ ⁠Qu'est-ce que l'exode informationnel ?⁠ ⁠Qu'est-ce que la "revenge bedtime procrastination", qui pourrait être dangereuse pour la santé ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Journal d'Haïti et des Amériques
La superstar du rap P. Diddy devant la justice pour trafic sexuel

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 5, 2025 30:00


De son vrai nom Sean Combs, celui qui a régné pendant des années sur le hip-hop de la côte Est des États-Unis est le principal accusé d'un dossier qui mêle sexe, argent, drogue et manipulation. Sean Combs, c'est le rappeur et producteur à succès qui s'appelait autrefois Puff Daddy, un nom qui fait clairement référence au cannabis, puis plus tard P. Diddy. Sean Combs, c'est 3 Grammy Awards, un Oscar, des millions d'albums vendus, dont quatre certifiés disque de platine. Ce sont aussi des collaborations avec Mary J Blige, Notorious BIG, Jennifer Lopez, Jay Z, ou le pédophile condamné R. Kelly. Il a son étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Bref, c'est un homme qui pèse d'un poids énorme dans le milieu musical, rappelle notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.P. Diddy est inculpé de 5 chefs d'accusation, dont certains peuvent lui valoir la prison à vie, parmi lesquels trafic sexuel et racket ou encore transport en vue d'activités de prostitution. Les procureurs lui reprochent notamment l'organisation de ce que lui-même appelle des « freak offs », des événements au cours desquels des femmes à qui il faisait miroiter des opportunités de carrière étaient sommées, en étant droguées si nécessaire, de satisfaire ses désirs sexuels ou encore de s'engager dans des activités sexuelles avec des prostitués masculins, pendant plusieurs jours. Le tout filmé à la fois pour le plaisir de Sean Combs et aussi à des fins de faire chanter les victimes pas assez dociles. Plaider non-coupable ?P. Diddy a décidé de plaider non-coupable, alors que les accusations sont suffisamment graves pour que même une star comme lui attende son procès en prison, dans une section réservée tout de même à des célébrités, ou à des gens qui bénéficient d'un traitement privilégié. Il dément toutes les accusations, indiquant que toutes ces activités étaient consenties. Quatre femmes figurent parmi les accusatrices. L'acte d'accusation les désigne anonymement, mais on sait au moins que la victime dite N°1 est Casandra Ventura, Cassie pour la scène et ses activités de choriste, ex-petite amie de Sean Combs. Comme d'autres femmes, elle l'avait déjà poursuivi au civil dans une affaire qui s'était réglée à l'amiable, autrement dit moyennant finances.Ce procès doit durer 8 à 10 semaines et il commence aujourd'hui par la traditionnelle sélection du jury, on sait déjà qu'il sera très suivi dans l'industrie du spectacle, parce que Sean Combs connaissait beaucoup de monde et depuis longtemps. Des fêtes, il en a organisé beaucoup dans ses différentes maisons. Il est donc légitime de se demander qui savait quoi et qui participait à quoi. Il faut dire que ce genre de pratiques ne date apparemment pas d'hier dans l'industrie musicale. C'est assez courant depuis les années 70 de faire taire les victimes par la menace ou par des NDA, des « non-disclosure agreements », des accords de confidentialité moyennant finances, selon une enquête du Washington Post. Quelques femmes ont osé témoigner et elles ne sont évidemment plus dans le milieu musical. À Miami, où va Little Haïti ?Le quartier de Little Haïti à Miami a pris ce nom après l'arrivée de très nombreux Haïtiens dans les années 1960 et 1970, ceux qui fuyaient la dictature des Duvalier. De la vie de l'époque, il reste encore les peintures murales. Mais pour le reste, les magasins de produits haïtiens, les marchés, les restaurants, plus grand-chose ne subsiste. L'appétit des promoteurs immobiliers a fait partir les Haïtiens, comme l'a constaté notre envoyé spécial, Eric Solo. Reportage à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Les États-Unis désignent deux entités criminelles d'Haïti comme des organisations terroristesLa coalition Vivre Ensemble et le gang Gran Grif viennent d'être désignés « organisations terroristes transnationales ». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, les qualifie de « menace directe pour la sécurité nationale » et il estime dans un communiqué que ces deux entités sont « les deux principales sources d'instabilité et de violence en Haïti ».Conséquence concrète de cette décision : toute transaction avec Gran Grif ou Vivre Ensemble placera les auteurs de ces transactions sous la menace de sanctions anti-terroristes. On parle aussi bien de ressortissants haïtiens que de personnes résidant légalement aux États-Unis, et même de citoyens américains. Autrement dit, l'administration Trump tente d'asphyxier ces groupes criminels en coupant leurs sources de revenus. Réaction du Conseil président de transition sur le réseau social X : c'est « un pas dans la bonne direction », estime le CPT qui parle aussi de signal encourageant pour les magistrats d'Haïti qui souhaitent éradiquer la criminalité. Le CPT se dit « prêt à collaborer avec tous les pays soutenant la lutte contre le fléau du terrorisme ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreC'est une conséquence peu connue de l'éruption en 1902 de la Montagne Pelée : « l'exil » d'un certain nombre de Martiniquais… en Guyane. À écouter aussiSe souvenir de l'éruption de la montagne Pelée de 1902, avec Anne Terrier 

Reportage International
Autriche: le projet de tunnel privé de la famille Porsche fait débat

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 2:30


Un projet de Wolfgang Porsche, petit-fils du fondateur du célèbre constructeur automobile allemand et président du conseil de surveillance de Porsche AG, fait polémique à Salzbourg. Le milliardaire veut aujourd'hui faire construire un tunnel privé de 500 mètres de long sous la colline du Kapuzinerberg pour accéder à sa villa. De notre correspondante à Vienne, Les ouvriers s'activent devant la « Villa Zweig ». La demeure dans laquelle vécut l'écrivain Stefan Zweig de 1919 à 1934 a été rachetée en 2020 par Wolfgang Porsche pour 8,4 millions d'euros. Outre ces travaux de rénovation, le milliardaire de 81 ans a un autre projet tout aussi spectaculaire : la construction d'un tunnel privé pour pouvoir la rejoindre sans avoir à emprunter l'actuelle route, étroite et fréquentée par les touristes. Ce tunnel passerait sous la colline du Kapuzinerberg.Pour cela, Wolfgang Porsche a signé, il y a un an, un contrat avec l'ancien maire conservateur de Salzbourg, Harald Preuner. Il prévoyait le paiement d'une somme forfaitaire de 40 000 euros pour le droit de servitude sous la colline. Tout a été fait dans les règles et cette polémique n'a pas lieu d'être, estime l'ancien édile.« La famille et l'entreprise Porsche est l'un des plus gros employeurs de la ville et du land de Salzbourg. Et il faudrait, je crois, réfléchir à la manière dont nous traitons les personnes qui ont, non seulement, beaucoup investi dans la ville durant des générations, mais qui ont en plus fait ici tout ce qui était légal et pris toutes les précautions nécessaires. Lui reprocher aujourd'hui d'acheter cette villa, de la rénover enfin, et de l'aménager correctement n'a pas de sens », défend Harald Preuner.Un projet situé sur un site protégéCommandée par le nouveau maire et payée par la famille Porsche, une expertise a conclu que la somme de 40 000 euros pour le droit de servitude était appropriée. Mais celle-ci n'a pas calmé les oppositions, car ce projet pose des questions plus larges, estime Ingeborg Haller, cheffe de file des Verts au conseil municipal, à la tête de la fronde : « Ce projet est problématique d'abord parce que le Kapuzinerberg est une montagne urbaine qui est très importante pour le microclimat de la ville. C'est un site protégé et une oasis verte. Et puis c'est aussi une question d'égalité de traitement, car d'autres personnes vivent ici. Tout cela pose la question de savoir comment, en tant que ville, nous gérons notre propriété foncière. »À Salzbourg, tout le monde connaît la Villa Zweig et les avis sur ce projet de tunnel privé sont partagés. « Rénover cette maison coûte beaucoup d'argent, la ville n'a pas cet argent et presque personne ne peut se le permettre, à part lui. Alors s'il a besoin d'une voie d'accès, je ne vois pas de problème », balaie une habitante. Un autre se souvient qu'il y a quelques années, « il y avait l'idée de construire un tunnel public à travers le Kapuzinerberg, cela n'a pas été fait. Mais un tunnel privé pour rejoindre une maison, c'est possible. C'est comme s'il y avait les riches et le reste. »Une décision du conseil municipal est attendue en mai et à ce stade, elle reste incertaine. Si la gauche s'alliait, le projet pourrait bel et bien être retoqué.

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Canada, le Parti libéral favori des élections législatives à venir lundi

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 30:00


Le Premier ministre par intérim Mark Carney, du Parti libéral, est candidat à sa succession et apparaît comme le favori des sondages. En face, Pierre Poilievre, du parti conservateur, perd du terrain. Ex-dirigeant de la Banque du Canada, le chef du Parti libéral Mark Carney met en avant une image d'homme « pragmatique » et « compétent », qui a fait pencher son parti vers le centre, explique notre reporter sur place Marine de La Moissonnière.En face, le conservateur Pierre Poilievre pâtit de sa proximité, dans le fond comme la forme, avec Donald Trump. Tout au long de la campagne électorale canadienne, les vives tensions avec les USA ont pesé. Les élections générales auront lieu lundi 28 avril 2025 au Canada et les résultats seront connus le lendemain. En Bolivie, les incendies ont laissé des traces dans l'Est du paysPlusieurs mois après des incendies sans précédent dans le département de Santa Cruz et la destruction de dix millions d'hectares de forêt, le quotidien est toujours très difficile pour certains habitants. Les communautés autochtones n'ont plus de quoi se nourrir, comme l'a constaté notre correspondant Nils Sabin. Inquiétude des organisations environnementales et des populations autochtones face aux annonces de Donald Trump sur l'exploitation minière des fonds marinsLes scientifiques consultés par le média américain Grist craignent des dangers irréversibles pour les fonds marins et l'ingestion de métal par les poissons, pêchés et consommés par les populations du Pacifique. Grist donne aussi la parole, oui, à un militant hawaiien, Solomon 0Kaho'ohalahala : « Ces extractions sont faites sans se préoccuper de préserver les ressources (…) il n'y a aucune vision de long terme ». Un militant inquiet aussi, rappelle Grist, de la volonté de Donald Trump d'accélérer la délivrance des permis de minage en eaux profondes durant les deux prochains mois.De son côté, l'entreprise canadienne The Metals Company voit d'un bon œil les annonces de Donald Trump. La compagnie minière avait déclaré le mois dernier, rappelle Business Intelligence in British Columbia, son intention de s'enregistrer auprès des autorités américaines pour contourner les règles de l'ONU et ainsi miner les fonds marins entre le Mexique et Hawaii. Ces explorations visent à récolter du nickel, du cuivre, du cobalt et de manganèse, coincés dans des roches à 4 kilomètres sous la surface. « Épines », un film haïtien pour « changer de regard » sur HaïtiL'acteur Mora Junior Étienne et le réalisateur Wil Edvard Germain collaborent tous les deux au film « The path to all evils », « Épines » en français, qui sera projeté le 14 juin en France, au cinéma Le Balzac à Paris. Le film a été tourné dans trois pays différents avec un très faible budget et cherche des financements pour accéder à une plus large diffusion. « Le film parle de couples d'Antillais, notamment Haïtiens, qui laissent leur pays d'origine à la recherche d'une vie meilleure », explique l'acteur Mora Junior Étienne au micro de notre journaliste Lila Olkinuora.Dans la presse haïtienne, le Nouvelliste dresse un bilan plus que négatif de la première année de gouvernance du Conseil présidentiel de transition (CPT) : « La population vit dans un désespoir inouï, les membres du CPT, le gouvernement et leurs alliés se la coulent douce… très douce (...) et sont incapables de reprendre le contrôle de la situation ».  Des dizaines de Péruviens inscrits à leur insu comme adhérents de partis politiques700 Péruviens ont déposé une plainte pour avoir été affiliés à des partis politiques sans leur consentement, raconte Ojo Publico, un média indépendant péruvien.Les services de l'État traquent depuis toujours les fausses adhésions, une constante de la vie politique locale. D'après Ojo Publico, 238 000 fausses inscriptions ont été identifiées depuis novembre 2023.Ces usurpations d'identité permettent notamment de fournir les 25 000 signatures nécessaires à la création d'un parti. Pour se désaffilier, il fallait payer 10 euros mais les autorités péruviennes y ont finalement renoncé, indique le média public RPP qui s'inquiète, à un an des élections générales, du manque de transparence et de contrôle de la part des services chargés d'encadrer les élections au Pérou. À la Une du journal des Outre-mers, présenté par Benoît Ferrand, journaliste de la 1ère : la baisse des prix de la consommation de 8%, premier bilan après la mise en place du protocole contre la vie chère.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le Canada, refuge des Haïtiens sous la menace de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 30:00


En l'espace de deux semaines, les services frontaliers canadiens ont enregistré plus de 2 000 demandes d'asile. Ils fuient les États-Unis, hantés par la peur d'être renvoyés dans leur pays d'origine : pour devancer l'administration Trump, qui menace de révoquer leur statut de résident temporaire sur le sol américain, de plus en plus d'Haïtiens prennent la route du Canada. Car même si la décision des autorités américaines a été suspendue par la justice, la crainte d'un retour forcé suffit à les pousser à franchir la frontière. Reportage de notre correspondante, Nafi Alibert.L'œil de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient cette semaine sur les violences qui ont coûté la vie à cinq membres d'un groupe d'autodéfense dans le quartier de Pacot. Les gangs ont aussi accentué la pression depuis quelques semaines sur la commune de Mirebalais, et le niveau de violence est tel que l'hôpital universitaire ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre. Fermeture déplorée par le Premier ministre haïtien, ainsi que celle de l'Hôtel Marriott, forcé de fermer ses portes lui aussi à cause de l'insécurité.Tous les articles du Nouvelliste disponibles à cette adresse : lenouvelliste.com Les coulisses glaçantes de la production de café au BrésilLe Brésil produit près de 40% du café mondial, mais dans quelles conditions ? C'est ce qu'El Pais et le Guardian nous racontent, et c'est effrayant. Selon les données de l'Inspection du travail brésilienne, entre 1996 et 2003, 3 700 personnes ont été victimes de « pratiques assimilables à de l'esclavage » dans les plantations de café : journées de travail de douze heures sans repos hebdomadaire, ouvriers forcés d'acheter leurs propres outils pour travailler, logements insalubres, mauvais traitements...Si ces pratiques ressortent aujourd'hui, c'est que des employés brésiliens de la filière café ont assigné Starbucks en justice aux États-Unis cette semaine. La chaîne américaine est désignée complice par les parties civiles de ces traitements dégradants, car elle s'est fournie pendant des années auprès de ces fermes. Les victimes estiment que l'entreprise a fermé les yeux alors que des alertes ont régulièrement été émises, y compris par les services sociaux au Brésil. Elles demandent un procès et des dommages et intérêts pour travail forcé, traite d'êtres humains, enrichissement sans cause et négligence. L'ONG International Rights Advocates qui soutient la procédure, lâche cette charge au vitriol : « Starbucks fait payer 6 dollars la tasse de café, alors qu'il a été récolté de force, y compris par des enfants. Tout cela dépasse la qualification d'acte criminel. C'est moralement répugnant ». Pourquoi le pape François n'a-t-il jamais remis les pieds sur sa terre natale argentine ? François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, archevêque de Buenos Aires lorsqu'il est devenu pape, n'y est jamais retourné durant ses douze années de papauté. Il a bien visité quatre des pays qui entourent l'Argentine (Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie) mais n'est jamais revenu à la maison. Ses admirateurs cités par la BBC y voient un dévouement total à l'Église dans son ensemble, un signe qui n'était pas seulement attaché à son peuple et à son pays. Ça ne l'empêchait pas pour autant de rester connecté à l'actualité locale : dans ses échanges avec ses proches restés au pays, François suivait le foot argentin de très près, le tango aussi, et se montrait très attaché à sa culture. Alors pourquoi pas ? « J'aimerais aller en Argentine, disait-il encore l'an dernier. Mais il y a encore des choses à régler ». Manière papale de dire qu'une visite dans son pays d'origine aurait été un peu trop politique, vu l'extrême polarisation qui régit la sphère publique. Le pape François s'était d'ailleurs écharpé publiquement avec Javier Milei, qui l'avait vilipendé pour sa défense des plus pauvres. Mais au-delà de la majorité actuelle, François ne voulait pas, selon ses biographes, que tel ou tel président argentin se vante d'avoir fait revenir le pape chez lui. Compréhensible, mais regrettable pour bien des fidèles rencontrés en Argentine par le New York Times. « S'il était revenu, sourit l'entre eux, le pape a lui tout seul aurait fait l'effet d'une Coupe du monde de football ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLes croisières ont le vent en poupe en Martinique.

Le Billet politique
Y-a-t-il un nouveau Manuel Valls ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 4:48


durée : 00:04:48 - Le Billet politique - par : Astrid de Villaines - Le ministre des Outre-mer, troisième dans l'ordre protocolaire, a mis de côté la colère et les polémiques pour se concentrer sur le fond des dossiers, à commencer par Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et la vie chère.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les universités américaines entrent en résistance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 30:00


Une dizaine d'établissements universitaires, dont de grandes signatures comme celle de Yale, Brown, Princeton ou Harvard, dénoncent une ingérence sans précédent de l'administration Trump dans les programmes d'enseignement. Au Texas, la peur s'installe dans l'enseignement supérieur. Il y a d'abord, rapporte notre envoyé spécial, Nathanaël Vitrant, les étudiants internationaux, qui craignent, comme c'est déjà arrivé à plusieurs centaines d'entre eux dans cet État, de voir leurs visas révoqués pour des raisons parfois obscures, comme une infraction au code de la route. Ou bien pour avoir exprimé une opinion qui déplaît à l'administration américaine. Sofia, une étudiante pakistanaise, rencontrée lors de manifestations anti-Donald Trump : « Les étudiants impliqués dans les mouvements pro-Palestiniens sont devenus une cible : les services migratoires les enlèvent et les font disparaître. Une de mes amies a vu son visa révoqué et a été condamnée à ce que je qualifierais d'exil politique. »Et comme le confirme Matthew Thompson, un avocat de Houston spécialisé dans le droit à l'immigration, même les enseignants sont pétrifiés : « Le monde académique est en panique. Des profs étrangers qui en théorie n'ont aucune raison d'être inquiets, qui ont le statut de résident permanent, n'osent plus voyager même pour assister à une conférence à l'étranger de peur qu'on ne les laisse pas revenir. »Quant aux citoyens américains dans le monde universitaire, depuis que l'administration Trump a interdit certains mots ou certains sujets, il y règne ce qu'il faut bien qualifier de censure, d'après Sofia Alvarado, une étudiante en journalisme à Austin. « J'écrivais un article sur les feux de forêt au Texas et je suis tombée sur une étude scientifique qui mentionnait le lien entre le réchauffement climatique et les feux de forêt. Mais quand j'ai contacté l'auteure, j'ai eu la surprise de l'entendre me répondre que, dans le contexte politique actuel, elle n'avait pas le droit d'en parler. »Une situation qui inquiète son professeur, John Schwartz : « Des sources qui refusent de parler, ça arrive tout le temps. Mais là ce ne sont pas des gens qui disent « je n'ai pas envie de vous parler », ce sont des gens qui disent « je ne PEUX PAS vous parler. J'ai PEUR de vous parler. George Orwell a écrit 1984 comme un avertissement, mais il y a des gens dans cette administration qui semblent s'en servir comme d'un manuel. Ils n'aiment pas le monde universitaire. Ils rêvent de le transformer en outil de propagande conservateur. On a vu beaucoup de gens et d'institutions mettre le genou à terre, mais heureusement il y a aussi un mouvement de résistance face à cette tentative de changer notre culture. J'espère que d'autres universités suivront l'exemple d'Harvard. » Disparation du pape François, hommage en Haïti et à MiamiL'annonce de la mort du chef de l'Église catholique a suscité de vives réactions sur le sol haïtien, prêtres et leaders religieux n'ont pas caché leur peine et vanté un homme présenté comme très attentif aux souffrances des plus faibles et au sort d'Haïti. Reportage de Peterson Luxama.Hommage aussi du Miami Herald, le grand quotidien pro-démocrate de Floride, dans un articlé signé de son comité éditorial. « Le pape François a touché du doigt deux thèmes majeurs qui résonnent à Miami, souligne le journal, il a d'abord placé le climat sur le devant de la scène catholique en soulignant que la dégradation de la planète touchait en premier lieu les plus pauvres ». Or, dans un endroit tel que la Floride, en première ligne face aux impacts de la crise climatique, aux inondations et aux ouragans, « son appel a pris tout son sens ». Il s'est aussi emparé de la défense des migrants, remarque l'archevêque de Miami Thomas Wenski, « ne s'est jamais lassé de plaider pour les marginaux ou les exclus, et ce message compte ici, dans un État où de très nombreuses familles se sont forgées à travers l'expérience de l'immigration ». François, conclut le Herald, « nous a montré que l'Église ne devait pas être une forteresse où l'on se cache, mais un hôpital de campagne où chacun doit se mettre au service de son prochain ». Les Haïtiens face à la crise alimentaire Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, en ligne de Port-au-Prince, retour sur une prédiction alarmante : plus de la moitié de la population, soit près de 6 millions de personnes, devraient se trouver en situation d'insécurité alimentaire aiguë au moins de juin 2025. C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (Cnsa). Dans une note publiée le jeudi 17 avril 2025, le Programme alimentaire mondial (Pam) signale de son côté combien la montée des actes de violences a entraîné des déplacements massifs de personnes et une aggravation de la faim. Aux États-Unis, les démocrates mobilisés sur le dossier migratoireQuatre élus démocrates de la Chambre des Représentants sont arrivés au Salvador hier (21 avril 2025), afin de mettre en exergue les failles des mesures d'urgence décrétées par le président américain. C'est toujours le cas d'un seul homme qui mobilise l'attention, Kilmar Abrego Garcia, expulsé le mois dernier malgré une décision de justice en sa faveur. L'opposition veut faire de son histoire un exemple des procédures bâclées par l'administration Trump et demande sa retour immédiat aux États-Unis. Dans le Washington Post, les démocrates parlent d'une « crise constitutionnelle » et d'une « opération de kidnapping financée par le gouvernement, à rebours de l'État de droit, et d'un président qui ignore sciemment l'injonction de la Cour Suprême ». La question-clé du moment : Kilmar Abrego Garcia a t-il été ou est-il encore membre du MS13, un gang ultra-violent actif aux États-Unis et en Amérique centrale ? D'après la Maison Blanche, c'est bien le cas et c'est ce CV criminel qui justifierait son éloignement vers le Salvador. Mais sur quels éléments repose cette affirmation ? À ce jour, aucun élément tangible n'a été rendu public, et le quotidien salvadorien La Prensa Grafica nous apprend qu'à la demande expresse des États-Unis, la procédure va rester confidentielle.Les professionnels du droit au Salvador, eux, veulent profiter de cette affaire pour plaider la cause de tous les prisonniers qui croupissent dans les geôles du pays. L'avocate pénaliste Roxana Cardona rappelle que depuis l'instauration de l'état d'urgence en 2022, plus de 85 000 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire et jetées en prison, sans accès à leur dossier, sans conseil juridique et sans contact avec leurs familles, au nom de la lutte contre les groupes criminels décrétée par le président salvadorien Nayib Bukele. Pérou : une loi « anti-ONG » alarme le milieu associatif Le Congrès péruvien vient d'adopter le texte qui vise à « limiter l'influence de l'étranger » au Pérou. Le gouvernement espère restreindre le travail des associations et des ONG internationales, pour éviter d'être poursuivi en justice pour certains de ses manquements au droit. Et cette évolution législative fait craindre une catastrophe dans le milieu associatif. Reportage de notre correspondant à Lima, Martin Chabal.Devant le ministère de la Santé à Lima, l'Asemblea verde, l'Assemblée verte, s'est réunie pour manifester sa colère. Ce collectif de femmes, lutte aujourd'hui pour le droit à l'avortement thérapeutique chez les mineures, car des groupes conservateurs tentent de limiter le recours à l'IVG à la maternité de Lima. Rocio Gutierrez s'inquiète de ces nouvelles mesures.« Nous, ce que nous voulons c'est que nos filles ne soient pas des mères. Au Pérou, chaque année au moins 1 000 enfants accouchent, et elles ont entre 10 et 14 ans. Et le Congrès remet en question le protocole pour ces filles, violées, et enceintes. »Aujourd'hui, à travers son association, Rocio Gutierrez peut se battre juridiquement, pour défendre le droit de ces jeunes filles à un avortement légal. Mais elle craint que ce ne soit bientôt plus possible, depuis que le congrès veut limiter « l'influence de l'étranger ».« L'une des conséquences de cette loi dite anti-ONG, c'est que par exemple, si une enfant se voit retirer le droit à l'accès à un avortement thérapeutique légal, nous en tant qu'organisation nous devons la défendre et dénoncer l'État. Mais ça, on ne pourra plus le faire. »Parce que le Congrès a voté pour la modification de la loi sur l'Agence péruvienne de coopération internationale. Les associations seront maintenant soumises à des amendes si elles poursuivent l'État en ayant reçu des fonds internationaux. Et au Pérou c'est le cas de nombreuses associations, comme celle de Rocio Gutierrez, qui a parfois besoin de l'aide internationale pour faire valoir le droit à l'avortement de ces jeunes filles.Pour les peuples originaires et isolés du Pérou, c'est aussi un coup dur.Antolin Huascar Flores défend les paysans des peuples autochtones à travers la Confédération nationale agraire :« Les communautés autochtones et agricoles du Pérou, on est vulnérables. Je parle des mines dans la partie andine, des entreprises pétrolières en Amazonie qui déforestent. Et quand on veut dénoncer tout cela, une organisation comme la nôtre n'a pas de fonds. On est obligé de recourir à la coopération internationale qui défend nos droits, le droit lié à notre terre, et oblige à l'État de respecter la Constitution. »Aujourd'hui, si ces associations ne se plient pas à la loi et veulent traîner l'État en justice, elles risqueront une amende de près de 700.000 euros. Autant dire que c'est impossible à payer pour ces petites communautés sans risquer la dissolution. Mais cette loi affecte aussi les poids lourds, prévient Marina Navarro, la directrice d'Amnesty International au Pérou, qui travaille notamment sur les victimes de violences policières lors des manifestations contre le pouvoir en 2023, où 49 Péruviens ont été tués.« Cette loi nous affecte beaucoup parce qu'on réalise des rapports sur les violences que l'on fournit à la justice, que l'on met à disposition des enquêteurs, mais avec cette loi ça pourrait être interdit. »Elle compare la situation du Pérou à d'autres pays autoritaires d'Amérique latine. Certains articles auraient été inspirés, voire totalement copiés de ce qui se fait au Nicaragua ou au Venezuela, des pays connus pour leurs atteintes à la démocratie et à l'État de droit. Ces associations protestent contre la manière dont cette loi a été votée, car elles n'ont jamais été consultées pour débattre, et la loi a été votée en une nuit, en une seule lecture, sans débat préalable. L'Agence péruvienne de coopération internationale devient un outil de censure à part entière, le projet d'un gouvernement péruvien de plus en plus autoritaire. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère9,4 pour 100 000 habitants : c'est le taux d'homicides en Guadeloupe, loin devant celui constaté en France métropolitaine.

Com d'Archi
[REDIFF] S4#66

Com d'Archi

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 9:22


Du 10 mai au 7 août 2023 le Centre Pompidou (ou "Beaubourg" pour les intimes ;-) ) consacre une exposition à la figure mondiale, emblématique, majeure de l'architecture : Sir Norman Foster, Prix PRITZKER. Cet architecte de renommée mondiale est à la tête de l'une des plus grandes agences d'architecture au monde, Foster + Partners, auteur par exemple du siège d'Apple à Cupertino en Californie ou bien du Viaduc de Millau. Son ascension a été fulgurante. Il dit lui-même Architect's of the world (...) don't take yourselves so seriously/ Architectes du monde (...) ne vous prenez pas trop au sérieux.Outre cette exposition phare, cet évènement est pour nous l'occasion d'interroger la figure de l'architecte ! Car, entre hier où sévissait le règne de la star architecte et aujourd'hui où tout est lissé et les valeurs très bêtement annihilées, où en sommes-nous?Anne-Charlotte DepondtImage teaser © photo by Agata Kadar ; London, UK: details of modern white structure of the British Museum by Foster + Partners architectsIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Secrets d'Histoire
Les génies de l'Art - Léonard de Vinci, le génie sans frontière (3/4)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 29:47


En 1507, Léonard de Vinci dissèque un vieil homme qui vient de mourir sous ses yeux. Il cherche les raisons de ce décès et fait une découverte majeure : les causes de l'infarctus. Outre les mystères de la mort, Léonard veut traquer les secrets de la vie, jusqu'à son origine."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Vincent Mottez.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

There Will Be Pod
Jan-Mar 2025 Movies + Mickey 17

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 35:15


2025 has begun with a BONG and so back is Kyle King - cohost of the gaming and movie podcast ⁠Board Game Box Office⁠ - to unpack the modestly mid and mildly mid movies from the first 3 months of the year, and 24m into this ~30m episode, a deep dive into the followup to Parasite, Mickey 17.Movies discussed: Captain America Brave New World, Death of a Unicorn, Holland, Grand Theft Hamlet, Last Breath, September 5, Bring Them Down, Black Bag, MICKEY 17Classics Corner: Hoosiers, AgemoniaNO spoilers in this episode.Outre: "Rejoice in the Lord" (2025), Mickey 17 OST - EXCERPT AS PART OF A CULTURAL REVIEW SO DONT SUE SPOTIFY

Choses à Savoir
Qu'est-ce que le brutalisme ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 2:09


Le brutalisme est un mouvement architectural.Le terme "brutalisme" vient du français béton brut, utilisé par l'architecte suisse Le Corbusier pour décrire l'aspect brut du béton après décoffrage. C'est dans les années 1950 que le mouvement prend son essor avec les architectes Alison et Peter Smithson, qui revendiquent une architecture honnête, où les matériaux et la structure ne sont pas dissimulés sous des finitions décoratives.Dans les années 1960 et 1970, le brutalisme devient un style dominant, notamment pour les bâtiments publics (universités, mairies, bibliothèques) et les logements sociaux. Son influence s'étend à travers le monde, particulièrement en Grande-Bretagne, en France, en Union soviétique et aux États-Unis.Principales caractéristiques du brutalisme1. Béton brut exposé : Pas d'enduit, pas de peinture, les bâtiments affichent directement la texture du béton. 2. Formes massives et angulaires : L'architecture brutaliste privilégie des volumes imposants, des lignes droites et des structures souvent monolithiques. 3. Matériaux apparents : Outre le béton, on trouve de la brique, de l'acier et du verre, laissés à l'état brut. 4. Fonctionnalité et minimalisme : Les bâtiments sont conçus pour répondre à un usage précis, sans ornementation superflue. 5. Expression de la structure : Les éléments architecturaux (escaliers, piliers, poutres) sont volontairement exposés et mis en avant. Exemples emblématiquesLa Cité radieuse (1947-1952, Marseille) de Le Corbusier Le Barbican Estate (1965-1976, Londres) La Bourse du Travail (1972, Bobigny) Le siège du Parti communiste français (1971, Paris) par Oscar Niemeyer Déclin et renouveauDans les années 1980, le brutalisme est critiqué pour son aspect froid et oppressant. Beaucoup d'édifices brutalistes sont détruits ou délaissés. Pourtant, depuis les années 2010, il connaît un regain d'intérêt, notamment dans l'art contemporain et le design urbain, où son esthétique radicale inspire de nouveaux projets.Aujourd'hui, le brutalisme est reconnu comme un courant architectural majeur du XXe siècle, apprécié pour son audace et sa force expressive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.