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C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
Écoutez l'essentiel des Amateurs de sports du 9 septembre 2025: Le Québécois Daniel Brière entame sa troisième saison comme directeur général avec les Flyers de Philadelphie. Outre l'arrivée du nouvel entraîneur Rick Tocchet, Brière affirme qu’«il faut faire attention de ne pas être trop confortable parce que Tortorella est parti». Le pari Trevor Zegras: peut-il se relancer? Et surtout, Matvei Michkov peut-il faire encore mieux que sa première année complète dans la LNH? Daniel Brière met un bémol important. Comme bien des amateurs de hockey, Martin Brodeur a été sous le choc d'apprendre le décès de Ken Dryden en fin de semaine. Mais dans son cas, l'influence du célèbre gardien des Canadiens de Montréal était bel et bien réelle. Écoutez l'ex-gardien Martin Brodeur, 53 ans, vice-président directeur des Devils du New Jersey, évoquer son parcours, parler de l’influence de Ken Dryden et de Patrick Roy et de la saison des Devils à venir au micro de Mario Langlois. Brodeur explique également ses attentes pour la formation du New Jersey cette année et de son rôle chez les Devils.La position des gardiens a bien évolué. Aujourd'hui, on protège les gardiens pour qu'ils ne gardent pas trop de matchs? Les gardiens acceptent de moins jouer pour mieux performer. Brodeur a de la difficulté à comprendre cette situation. Quels sont les meilleurs jeunes gardiens ou espoirs de la LNH? On adore les classements, mais surtout celui de notre expert hockey, Stéphane Waite. Le contrat à long terme de Dustin Wolf avec les Flames de Calgary est évoqué, mais selon l’ancien entraîneur des gardiens du tricolore, le meilleur gardien de moins de 24 ans : Yaroslav Askarov, des Sharks de San José: «À 23 ans, il est prêt». Spencer Knight (Blackhawks), est aussi l’un des favoris de Waite, tout comme l’espoir de premier plan du CH Jacob Fowler «Son plafond est parmi l'un des plus hauts de toute la LNH». Frédéric Brunet, défenseur originaire de l’Outaouais, qui se prépare pour le camp des recrues des Bruins de Boston après deux saisons avec Providence dans la Ligue américaine. Le Québécois explique qu’il a eu des rencontres avec des légendes des Bruins comme Patrice Bergeron et Raymond Bourque. Brunet souligne également l’importance de la confiance, de la résilience mentale et de l’appui familial pour tenter de décrocher un poste dans la LNH à 22 ans.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Le ministre d'État, ministre des Outre-mer était interrogé par Olivier Bost (RTL), Perrine Tarneaud (Public Sénat), Carl Meeus (Le Figaro) et Pauline Buisson (M6). Ecoutez Le grand jury avec Olivier Bost du 07 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:13 - Journal de la création du dimanche 07 septembre 2025 - par : Laurent Vilarem - Cette semaine, nous faisons le tour d'horizon des saisons d'opéra. Outre les superstars Philip Glass et Othman Louati, de belles créations sont à venir, en Avignon comme à Paris. - réalisé par : Lionel Quantin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Brestoises, Brestois, Nous sommes actuellement le 4 août 2025 et le mercato estival est donc clos depuis 3 jours. Comme prévu, le Stade Brestois s'est montré particulièrement actif en fin de mercato, en tentant plusieurs paris. Le premier pari, peut-être celui qui génère le plus de curiosité, est la signature de Pathé MBoup. Âgé de 21 ans, cet international espoir sénégalais nous vient de Pau. Outre une quantité exceptionnelle de jeux mots possibles autour de son nom, Pathé vient apporter les qualités qu'il a laissé entrevoir la saison dernière à Pau, lors de laquelle il a marqué 11 buts. Mais quelles sont ses qualités ? Pour en parler nous avons le plaisir d'en parler avec Victor (@Vrdfr_), analyste vidéo et scout indépendant. Substack de Victor dédié à MBoup : https://vrdfr.substack.com?utm_source=navbar&utm_medium=web @BrestOnAir - 2025brestonair@gmail.com • Twitter / X : http://twitter.com/brestonair• Instagram : https://www.instagram.com/brestonair• Twitch : http://twitch.tv/brestonair
L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ». Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».
L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ». Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».
Si vous imaginez un noble du XVIIIe siècle, vous le voyez sans doute coiffé d'une perruque poudrée, les joues roses et le visage d'une blancheur presque surnaturelle. Ce teint pâle, loin d'être un simple effet de mode, était un véritable marqueur social. Mais pourquoi donc les aristocrates se poudraient-ils ainsi la peau en blanc ?La réponse tient à la symbolique du teint dans les sociétés européennes de l'époque. Dès la Renaissance, et surtout sous l'Ancien Régime, la blancheur du visage devient le signe ultime de distinction. Avoir la peau claire signifiait que l'on appartenait à une classe oisive, qui n'était pas exposée au soleil. À l'inverse, une peau bronzée ou hâlée évoquait le travail manuel, les champs, les basses classes. Se blanchir le visage, c'était donc afficher son statut, son raffinement, et surtout… son absence d'activité physique.Pour obtenir cet effet, les nobles utilisaient des poudres à base de plomb blanc ou de fard céruse, un mélange toxique de carbonate de plomb. Ce produit, appliqué sur le visage, masquait les imperfections et donnait cette pâleur recherchée. Mais il avait aussi un effet désastreux : le plomb est un poison lent, qui provoquait ulcères, chute des cheveux, atteintes neurologiques… Ironiquement, plus le teint devenait abîmé, plus il fallait de maquillage pour cacher les dégâts. C'était un cercle vicieux.Outre le plomb, certains utilisaient aussi des poudres à base de farine de riz ou de fécule, moins nocives mais moins couvrantes. On complétait souvent le maquillage par des mouches, ces petits morceaux de taffetas noir collés sur la peau pour masquer les boutons ou accentuer la blancheur du teint. Elles pouvaient aussi transmettre des messages amoureux ou politiques selon leur position sur le visage !Mais cette mode n'était pas uniquement réservée aux femmes. Les hommes de cour aussi se poudraient, surtout dans la France de Louis XIV et Louis XV. Cela faisait partie d'un ensemble de codes très stricts de l'élégance et de la courtoisie, notamment à Versailles.La Révolution française a marqué la fin de cette esthétique. Le maquillage blanc, désormais associé à la décadence aristocratique, est devenu symbole d'orgueil et de superficialité. À partir de là, un teint plus naturel, voire légèrement bronzé, devient progressivement à la mode.En résumé, si les nobles se poudraient la peau en blanc, ce n'était pas seulement pour être “beaux”, mais pour manifester leur rang, leur pureté supposée et leur pouvoir. Une pratique aussi politique qu'esthétique, où le visage devenait le miroir d'une société hiérarchisée… jusqu'à l'excès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:54:31 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le ministre des Outre-mer Manuel Valls est l'invité de Questions politiques ce dimanche, alors que le Premier ministre François Bayrou va tenter de convaincre lors d'une interview aux quatre chaînes d'information en continu. Les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:54:31 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le ministre des Outre-mer Manuel Valls est l'invité de Questions politiques ce dimanche, alors que le Premier ministre François Bayrou va tenter de convaincre lors d'une interview aux quatre chaînes d'information en continu. Les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
« Donald Trump tire à balles réelles sur la Banque centrale américaine », s'exclame Le Soir à Bruxelles. « Dans son “duel“ avec le patron de la Réserve fédérale, Donald Trump a dégainé et tiré, limogeant l'une des membres du conseil des gouverneurs de l'institution. » En effet, relève Le Monde à Paris, « depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a entrepris de se débarrasser méthodiquement de tous ceux qui menacent de se mettre en travers de sa route, quelles que soient leur fonction ou leur rang. Adversaires politiques, soutiens déchus, juges, universitaires, médias, avocats, fonctionnaires fédéraux en ont fait les frais. » Le risque d'une augmentation de la dette Dernière victime en date, donc : Lisa Cook, membre du conseil des gouverneurs de la Fed, la Réserve fédérale des États-Unis, la banque centrale américaine chargé de décider de la politique monétaire de la première puissance économique du monde. Derrière ce limogeage, pointe Le Monde, « il y a la volonté évidente de modifier les équilibres au sein de l'institution monétaire pour orienter ses décisions en fonction des desiderata de la Maison Blanche. Depuis des mois, Donald Trump multiplie les insultes et les pressions à l'égard de Jerome Powell, le président de l'institution. Il l'a menacé à plusieurs reprises de le remplacer, parce qu'il ne baissait pas les taux d'intérêt assez rapidement à son goût. Organe collégial et indépendant du pouvoir exécutif depuis 1951, le conseil des gouverneurs s'y est jusqu'ici refusé, principalement en raison de la guerre commerciale que le président américain a lui-même déclenchée et qui menace de relancer l'inflation. » Et attention, prévient Le Monde, « fragiliser la Fed par une ingérence politique directe sur ses décisions aurait des conséquences en cascade. Outre une baisse du dollar, la perte de confiance dans la fiabilité de la politique monétaire américaine entraînerait une augmentation de la prime de risque sur la dette à long terme des États-Unis et rendrait problématique son refinancement. » Le risque inflationniste Le Wall Street Journal ironise : « et si Trump dirigeait la Réserve fédérale ? Le limogeage de Lisa Cook montre qu'il veut placer la politique monétaire sous son contrôle personnel. Il y parviendra peut-être, mais le pays le regrettera. » En effet, précise le quotidien financier, « l'histoire nous apprend ce qu'il advient des banques centrales qui deviennent les bras armés des hommes politiques. Il n'y a qu'à voir l'inflation en Turquie sous la présidence de Recep Tayyip Erdogan ou encore en Argentine depuis des décennies. (…) Trump n'envisage que des tactiques à court terme et aux avantages politiques personnels qu'il peut en retirer. L'intégrité institutionnelle l'ennuie. Mais s'il réussit à prendre le contrôle de la Fed, lui et les Républicains seront comptables de toute l'inflation qui en découlera. » Le New York Times pour sa part s'interroge : « la Cour suprême va-t-elle imposer de véritables limites à ce président ? » Et dans le cas d'espèce, s'opposer au limogeage de Lisa Cook ? Sans doute pas… Car, « la Cour suprême, rappelle le journal, s'est gravement écartée de son chemin au cours des sept derniers mois (depuis le début du mandat de Trump) — elle a autorisé des actions présidentielles qui menacent le fondement même d'un système de séparation des pouvoirs. » Mainmise aussi sur la santé publique… Enfin qu'il n'y a pas que la Fed dans le collimateur de Trump… Il y a aussi le CDC, le Centre des contrôles et de prévention des maladies, la principale agence sanitaire américaine. Sa directrice, Susan Monarez a été limogée hier, sur fond de désaccords avec le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr. « Kennedy et ses alliés reprochent depuis longtemps au CDC, rapporte le Washington Post, de faire preuve d'une trop grande complaisance à l'égard de l'industrie pharmaceutique et des fabricants de vaccins. » A contrario, pointe Le Monde à Paris, « depuis son entrée en fonctions, Robert Kennedy Jr a enclenché une refonte de la politique vaccinale, limogeant des experts réputés, restreignant l'accès aux vaccins contre le Covid-19 ou coupant des fonds au développement de nouveaux vaccins. Des mesures prises souvent à l'encontre du consensus scientifique et fustigées par des experts extérieurs. » Résultat : le CDC est désormais en « plein chaos », soupire le Guardian à Londres. Et de nombreux experts en matière de santé publique, cités par le quotidien britannique, qualifient l'implosion du CDC de « désastre total. »
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
WAY BACK in 2020 June, then cohosts Sam & Av discussed Spike Lee's latest, Da 5 Bloods, before sharing their 5 most impactful movies on police racism from this list of 20+ on the subject.After the EP was mistakenly deleted, now republishing as a "Matinee."Outre is 1971's What's Going On by Marvin Gaye
Outre la libération des otages et la destruction du Hamas, le premier ministre israélien souhaite désormais contrôler totalement la bande de Gaza. Pourquoi tient-il tant à cette portion de territoire ? L'analyse d'Amélie Ferey, responsable du Laboratoire de recherche sur la défense à l'Institut français des relations internationales. Journaliste : Caroline Stevan Réalisation : David Chapuis
Pour ce nouveau podcast, nous vous raconterons l'histoire incroyable des Milli Vanilli à l'occasion du biopic qui leur est consacré et recevons David Jacob, bassiste de Trust, mais pas seulement… Outre sa participation à ce groupe mythique depuis 1996, mais aussi ses collaborations avec Geoffrey Oryema, cet artiste éclectique et passionné nous présente Yacouba Trio , son projet jazzy dans lequel il joue de la contrebasse ! Leur premier opus, intitulé « Ouida road », fusionne avec bonheur jazz épuré, world music, ambiances cinématographiques et liberté structurelle totale… Un groove unique à découvrir également sur scène, en Ile-de-France, en Bretagne et en Normandie ! C'est justement Trust, le groupe culte de notre invité, que nous retrouvons dans la videoKITSCH de la semaine, avec son « Miss univers », sorti en 2019… Une allée marquée par la crise des gilets jaunes et un clip dans lequel le chanteur Bernie Bonvoisin se grime lui-même en Miss Univers, interpelle un sosie d'Emmanuel Macron qui s'échine à reconstruire une laquette de Notre-Dalme de Paris… Et nous vous laissons décourvrir la suite, toujours aussi punk ! Où que vous soyez dans l'univers, restez à notre écoute toute cette semaine dans Kitsch et Net !
Outre le rythme habituel d'un nouvel épisode le 15 de chaque mois, cet été j'avais envie de rediffuser certains épisodes phares — à découvrir ou réécouter à l'envi ✌️Après l'interview de l'architecte & designer India Mahdavi rediffusée mercredi 30 juillet, je continue ce rendez-vous hebdomadaire estival avec Ismérie, amoureuse des cheveux. Pourquoi j'avais envie de mettre en lumière cette « hair lover » avec qui j'ai parlé de tout, sauf de cheveux : ✂️ Pour sa sincérité, son humour et son analyse ;✂️ Pour sa capacité à créer du lien ;✂️ Parce que cet épisode cumule de nombreuses galères techniques, et qu'on en a joué.Vous pouvez aussi écouter le bonus intitulé « le coaching a changé ma vie », disponible ici
Dans cette édition :Une étudiante palestinienne boursière à Sciences Po fait polémique pour ses publications antisémites, ce qui pousse le ministre de la Justice à envisager son expulsion.Le Canada annonce sa volonté de reconnaître un État palestinien, une décision saluée par la France mais condamnée par Israël.Le ministre de l'Économie et de l'Agriculture s'inquiètent des futurs droits de douane américains qui pourraient coûter 800 millions d'euros à l'agriculture française.Le ministre des Outre-mer présente un projet de loi pour lutter contre la vie chère dans ces territoires, où les prix alimentaires peuvent être 42% plus élevés qu'en métropole.En Nouvelle-Calédonie, l'accord de Bougival sur l'avenir institutionnel de l'archipel est remis en cause par le FLNKS, plongeant la région dans l'incertitude.Un vol record de bijoux de luxe a eu lieu dans un TGV, tandis que les refuges de montagne font face à une recrudescence d'incivilités et de vandalisme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous vous dévoilons des stratégies concrètes pour obtenir une rente mensuelle de 1 000€, en combinant investissements, placements et optimisation fiscale. Que vous soyez novice ou déjà expérimenté dans la gestion de patrimoine, vous apprendrez comment mettre en place une stratégie gagnante pour générer des revenus passifs et atteindre cet objectif financier.Voici ce que nous abordons dans cet épisode :1️⃣ Investir dans l'immobilier locatif pour générer des revenus passifs : Découvrez comment l'immobilier locatif peut être une solution puissante pour générer des revenus réguliers. Nous vous expliquons comment choisir les bons biens, financer vos investissements, et optimiser la gestion locative pour atteindre vos objectifs financiers.2️⃣ Les placements financiers pour une rente stable : Outre l'immobilier, de nombreux placements financiers peuvent contribuer à générer une rente mensuelle. Nous explorons les différentes options d'investissement comme les dividendes d'actions, les obligations ou encore les produits financiers structurés. Vous apprendrez comment diversifier vos sources de revenus pour atteindre 1 000€/mois de manière sécurisée.3️⃣ Les stratégies fiscales pour optimiser vos revenus : Maximiser vos revenus nécessite aussi de comprendre l'impact de la fiscalité sur vos investissements. Nous abordons les meilleures stratégies fiscales pour réduire vos impôts, tout en augmentant vos rendements, qu'il s'agisse de solutions comme les assurances-vie, les SCPI ou l'utilisation de structures comme les holdings.4️⃣ Les placements à faible risque pour sécuriser vos rentes : Si vous cherchez des options plus sûres pour générer des revenus mensuels réguliers, découvrez les placements à faible risque, tels que les livrets d'épargne ou les contrats d'assurance-vie. Nous vous expliquons comment structurer vos placements pour obtenir une rentabilité stable sans prendre de risques excessifs.5️⃣ La stratégie de réinvestissement pour accroître vos rentes : Une fois vos revenus passifs générés, découvrez comment réinvestir vos gains pour les faire fructifier et atteindre plus rapidement votre objectif de 1 000€/mois. Nous vous donnons des conseils pour maximiser la rentabilité de vos investissements sur le long terme.Cet épisode vous guide étape par étape pour obtenir une rente mensuelle de 1 000€, en alliant diversification, optimisation fiscale et choix d'investissements stratégiques. Vous repartirez avec des outils concrets pour mettre en place cette stratégie et prendre le contrôle de vos finances.Nous sommes Guillaume Bonnet et Jérémy Doyen, cofondateurs du cabinet Bonnet & Doyen Conseil. Chaque semaine, nous vous partageons des stratégies pour vous aider à optimiser votre patrimoine et atteindre vos objectifs financiers.Si cet épisode vous a inspiré, n'oubliez pas de liker, commenter, ou partager avec vos proches ! Vos retours nous aident à continuer à offrir des conseils précieux pour vous aider à optimiser la gestion de votre patrimoine.Pour aller plus loin, explorez nos services sur notre site : https://www.bonnetdoyenconseil.com/Abonnez-vous à notre podcast pour ne manquer aucun épisode et découvrir les meilleures stratégies pour optimiser votre patrimoine et générer des revenus passifs.
Outre le rythme habituel d'un nouvel épisode le 15 de chaque mois, cet été j'avais envie de rediffuser certains épisodes phares — à découvrir ou réécouter à l'envi ✌️Ça s'appelle les mercredis de l'été, et j'inaugure ce rendez-vous hebdomadaire estival avec la toute première invitée du podcast, l'architecte et designer India Mahdavi.J'ai choisi cet épisode pour plusieurs raisons :♟️ Parce qu'il fait sens par rapport à mon histoire et mon évolution professionnelle ;♟️ Parce que c'était la première fois qu'India avait l'opportunité de répondre à des questions axées sur le business, le management ;♟️ Pour notre complicité et l'agilité dont nous avons toutes deux su faire preuve en 9 ans de collaboration. J'ai également réalisé un recap en anglais, que vous pouvez retrouver ici
Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des Ultim SVR Lazartigue et Actual Ultim : Tom Laperche et Anthony Marchand--Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Rediffusé le 29 juillet 2025Diffusé le 22 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient, Thibaut Fleury-Graff, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas, et Gallagher Fenwick, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à LCI.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Jean-Baptiste Del Amo : l'écrivain qui donne la chair de pouleUne maison magnétique, une bande d'adolescents, un décès dans d'étranges circonstances et les lotissements d'une banlieue pavillonnaire de Toulouse comme décor. Telles sont les composantes du nouvel ouvrage de Jean-Baptiste Del Amo, “La Nuit ravagée” (paru dans la collection Blanche de chez Gallimard). L'écrivain confie puiser son inspiration dans l'œuvre de Stephen King mais également — et surtout — dans ses propres questionnements et traumatismes. En découle un poignant récit, qui rend hommage au cinéma d'horreur des années 1990.Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? Enfin, Quentin Darmon dresse le portrait de Luke Littler, sacré champion du monde de fléchettes et fin amateur de kebabs et de jeux vidéo. Marjorie Adelson se penche sur les vacances des Français, devenues un véritable marqueur social au point qu'un Français sur deux avoue avoir déjà menti sur ses vacances. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:13:48 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Hier, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, rentrait d'un déplacement en Polynésie française au cours duquel il a affirmé ne vouloir "aucun obstacle" sur le dossier des essais nucléaires. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florence Mury Géographe
Classics Corner takes over the podcast for a special episode devoted to the Apu trilogy, the three celebrated Indian movies directed by Satyajit Ray: Pather Panchali, Aparajito and The World of Apu. Joining us from Asia is Prof. Shai Chester for a spirited debate on experience vs purpose and a competitive draft of best characters from across the ACU (Apu Cinematic Universe) .Outre is Ravi Shankar's "Improvisations On The Theme Music From Pather Panchali" (1999)
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le jeudi 3 juillet, un vent de fronde a soufflé sur Bruxelles. Quarante-cinq poids lourds de l'industrie européenne – d'Airbus à Total, en passant par Axa, BNP Paribas, Mistral AI ou ASML – ont signé une lettre ouverte réclamant une pause de deux ans sur la mise en œuvre de l'AI Act, le règlement européen sur l'intelligence artificielle. En clair : un "clock-stop" pour gagner du temps face à ce que les signataires dénoncent comme des règles "floues et de plus en plus complexes".Leurs inquiétudes ? Deux échéances clés. D'abord, dès le 2 août 2025, les développeurs de modèles d'IA « à usage général » – comme ceux qui alimentent ChatGPT ou Le Chat de Mistral – devront fournir une documentation technique complète, un résumé des données d'entraînement et réaliser une évaluation des risques. Ensuite, à l'été 2026, ce seront les systèmes dits « à haut risque » qui passeront au crible : IA utilisées dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la santé, des infrastructures critiques ou encore de la justice. Les entreprises redoutent un tsunami réglementaire et des coûts de conformité colossaux.Mais Bruxelles n'a pas tremblé. Dès le lendemain, le porte-parole de la Commission, Thomas Regnier, a été catégorique : « Il n'y a pas d'arrêt du temps. Il n'y a pas de pause. » Le calendrier est maintenu, les premières obligations tomberont comme prévu le 2 août 2025. Un signal de fermeté, alors que les pressions se multiplient. Outre les industriels européens, les géants américains comme OpenAI ou Meta poussent également pour assouplir le texte. Et dans les coulisses, l'administration Trump menace même l'Union de sanctions commerciales, accusant l'AI Act de discriminer les entreprises américaines. La situation reste tendue. Le guide de bonnes pratiques, attendu pour début mai, n'a toujours pas été publié. Et sur le front de la transparence des données d'entraînement, les discussions patinent face aux ayants droit culturels. La Commission promet des mesures de simplification d'ici la fin de l'année, notamment pour soulager les petites structures. Mais une chose est sûre : malgré la grogne des industriels et les pressions diplomatiques, l'Europe tient son cap. L'AI Act sera appliqué. Quoi qu'il en coûte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 30 juin 2025 - Canicule : quand la France suffoqueLa canicule s'est installée sur presque toute la France. Quatre-vingt-quatre départements, où vivent près de 88 % des Français, sont désormais en vigilance orange canicule. Le "paroxysme" de l'épisode est attendu en milieu de semaine, explique Météo-France, avec des pointes à 41 °C et "des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement".Face à cet épisode caniculaire "intense", une réunion interministérielle de crise s'est tenue dimanche soir. À son issue, les entreprises ont été appelées à "protéger les salariés" et à adapter leurs horaires, par la ministre du Travail. La ministre de l'Éducation nationale a, elle, rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu'à l'autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45 000, font l'objet d'une fermeture partielle ou totale ce lundi, mardi ou mercredi.Le Premier ministre a également enjoint ce lundi chacun "à la plus grande prudence et vigilance, notamment envers les populations les plus fragiles". "Une vague de chaleur, c'est plusieurs milliers de morts", a insisté la ministre de la Transition écologique ce matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés.Outre la santé des Français, cette canicule impacte l'environnement : 25 départements étaient, dimanche, en vigilance pour la sécheresse, et dix au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages. Un contexte propice aux départs de feu : dans l'Aude, un incendie s'est déclaré hier dans le massif des Corbières en raison d'un barbecue mal éteint.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de réchauffement climatique, qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules. Des périodes où, désormais, les prévisionnistes de Météo-France voient les attaques et les critiques se multiplier. Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus souvent accusés d'affoler la population ou d'être des idéologues au service de la lutte contre le changement climatique. Et ces attaques peuvent aller très loin. Après avoir annoncé une canicule sur son compte X, Guillaume Séchet, présentateur météo de BFM TV, a été insulté par de nombreux internautes et menacé — une raison qui l'a poussé à effacer sa publication. D'autres, pour se protéger, envisagent de fermer leurs comptes sur X.Un réseau sur lequel, depuis son rachat par Elon Musk, les comptes climatosceptiques sont particulièrement actifs, explique David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche au CNRS. Co-fondateur de l'observatoire Climatoscope, il pointe un regain d'activité des réseaux climatosceptiques sur la plateforme, dont l'objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de ralentir toutes les actions visant à réduire l'empreinte de l'humanité sur le climat.Nos journalistes l'ont rencontré. Ils sont également allés aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Sur le littoral méditerranéen, la commune camarguaise est la plus exposée à l'érosion et à la submersion. Mais alors que plusieurs rapports ont dénoncé l'absence de "stratégie d'adaptation" face aux risques, le débat s'envenime parfois sur la meilleure marche à suivre. Jusqu'à présent, les Saintes-Maries-de-la-Mer, comme le reste du littoral, ont adopté une position défensive, en renforçant chaque année digues et épis avec des milliers de mètres cubes de sable. Mais jusqu'à quand ? Selon les scientifiques, depuis 40 ans, l'eau monte de plus en plus vite, jusqu'à 6 millimètres par an. Cela signifie qu'à ce rythme, d'ici 2100, la Méditerranée aura monté de 40 à 70 centimètres.LES EXPERTS :- ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1- Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo- AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde - LAURENT ROMEJKO - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/
Le Groenland, un territoire grand comme quatre fois la France, dont la population est à peu près équivalente à celle de la ville de Saint Ouen en banlieue parisienne, attire de plus en plus de visites de personnalités haut placées.En mars, le vice-président américain J.D. Vance s'est rendu sur place alors que les Etats-Unis affichent clairement leur volonté de l'annexer.Et tout dernièrement, le 15 juin, le président de la République française, Emmanuel Macron y a également fait un déplacement.Il en a profité pour insister sur la nécessité de respecter l'autonomie de ce territoire rattaché au royaume du Danemark.Il a aussi souligné l'importance d'un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Ce partenariat impliquerait notamment des investissements en vue de l'extraction de métaux stratégiques dont le pays regorge. Pétrole, gaz, ou lithium… les réserves du Groenland -- un jour peut-être accessibles grâce à la fonte des glaces -- attirent donc toutes les convoitises.Les Groenlandais comptent bien faire entendre leur voix, et capitaliser sur ces ressources uniques, rêvant même d'indépendance.Dans cet épisode, nous faisons le point sur ces richesses – entre fantasmes et réalité, car l'exploitation des richesses de ce territoire reste encore presque impossible. Pour en parler, nous avons invité Camille Bas-Wohlert, correspondante de l'AFP pour le Danemark, et Mikaa Blugeon-Mered, en géopolitique des Outre-mer et des régions polaires. Un épisode préparé et réalisé par Prune Benedini.Présentation: Emmanuelle BaillonDoublage : Thibauld MalterreExtrait sonore Emmanuel Macron : AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En pleine guerre entre Israël et Téhéran, la presse américaine souligne l'importance d'une décision qui pourrait enflammer la région et bouleverser les principes politiques du locataire de la Maison Blanche. La Maison Blanche doit-elle s'associer aux frappes israéliennes et viser le régime iranien ? Dans le camp du oui, on trouve le Wall Street Journal, et c'est un grand oui. Le quotidien libéral et conservateur de New York évoque un « moment crucial pour la dissuasion américaine ». « Les adversaires des États-Unis, lit-on dans son éditorial, attendent de voir comment Donald Trump va répondre aux pressions et aux menaces stratégiques. » Si l'Amérique ne vient pas en aide « à l'un de ses alliés le plus fidèles et les plus loyaux pour éliminer la menace nucléaire iranienne, la Chine comprendra que les États-Unis ne défendront jamais Taïwan ». Et tout le monde le verra, « aussi bien les commissaires politiques du Kremlin que les caciques du Parti communiste chinois ». Dans le camp du doute, il y a CNN, la grande chaîne proche du Parti démocrate. « Il essaie peut-être, se demande Stephen Collinson dans un long article d'analyse, de faire peur à l'Iran et de ramener Téhéran sur le chemin de la diplomatie. Ou alors, il s'apprête à jouer très gros en renonçant à l'isolationnisme, l'un de ses grands principes politiques. […] Or, le régime iranien aura l'obligation de riposter, ne serait-ce que pour affirmer son autorité. » L'Iran pourrait attaquer des ressortissants américains et des bases militaires dans la région, entraîner les États-Unis dans un cycle de violence sans fin, tout cela, poursuit CNN, « du fait d'un homme qui s'enorgueillait jusqu'ici de ne jamais déclencher une guerre. Et pourtant, on parle à nouveau d'envoyer des Américains au milieu d'un conflit au Proche-Orient sur la base de renseignements incomplets à propos d'armes de destruction massive. On doit a minima à nos soldats tombés en Afghanistan et en Irak « une explication sur ce qui se passera après les premiers bombardements américains en Iran. » À lire aussi[En direct] Trump laisse planer le doute sur une intervention américaine en Iran En Haïti, un projet de Constitution contesté L'avant-projet de nouvelle Constitution, récemment soumis au Conseil présidentiel de transition (CPT) par le comité de pilotage, continue de provoquer de vives réactions à Port-au-Prince. Des voix s'élèvent dans presque toutes les sphères de la société civile pour dénoncer un texte jugé en décalage profond avec les réalités sociales et politiques du pays. D'aucuns remettent en cause sa légitimité même. Ils estiment que le comité de pilotage a usurpé une fonction qui ne peut revenir qu'à une assemblée constituante élue. Reportage signé Peterson Luxama à Port-au-Prince, à réécouter dans l'édition du jour, avec l'analyse de Jean-Marie Théodat, interrogé par Anne Cantener. Dora Maria Téllez, figure de l'opposition nicaraguayenne, répond aux questions de RFI Ancienne révolutionnaire sandiniste, connue aussi sous son nom de guerre, « Comandante 2 », elle combattait dans les années 1970 aux côtés de Daniel Ortega contre la dictature de Somoza. Mais dans les années 1990, elle a pris ses distances avec celui qui dirige aujourd'hui le Nicaragua d'une main de fer. À l'époque déjà, Dora María Téllez dénonçait les dérives autoritaires de Daniel Ortega. Passée dans l'opposition, elle a été arrêtée en 2021, emprisonnée, puis expulsée en 2023 vers les États-Unis. Aujourd'hui, l'historienne vit en exil en Espagne. De passage à Paris pour un congrès de chercheurs spécialisés sur l'Amérique latine, elle a accordé une interview à Achim Lippold. Doria Maria Téllez a notamment été marquée douloureusement par ses 20 mois de prison au Nicaragua avant son expulsion en 2023. Dora María Téllez : J'en garde toujours des séquelles. Toujours. Des séquelles physiques, parce qu'on passe beaucoup de temps enfermé dans le noir. J'ai été à l'isolement total, avec interdiction de parler. Je ne pouvais pas lire, je ne pouvais pas écrire, je ne pouvais exercer aucune activité sociale. Je n'avais même pas accès aux choses les plus élémentaires. Et puis, l'alimentation était très mauvaise. Et à cela s'ajoutaient des interrogatoires permanents, constants, surtout au début. Ensuite, ils se sont espacés. Mais les séquelles demeurent. On ressent une profonde fatigue, un véritable trou… Un trou de mémoire, dans le sens où pendant deux ans, on n'a rien appris, on n'a eu aucun contact avec la réalité extérieure. Cela laisse un vide, un gouffre. RFI : Comment qualifieriez-vous le régime de Daniel Ortega ? En ce moment, on vit sous un régime de terreur. Ils ont essayé de stabiliser leur pouvoir en instaurant une peur absolue dans la société nicaraguayenne, pour empêcher toute mobilisation. Tout est interdit. Les mobilisations sont interdites. Il n'y a plus de journaux, ils ont tous été fermés. Les médias ont été réduits au silence, toutes les universités privées aussi. L'Église est soumise à une forte pression. Des évêques, des prêtres et des religieuses ont été emprisonnés ou expulsés du pays. Il y a une opposition, mais elle ne peut pas s'exprimer. Il ne peut pas y avoir de manifestations d'opposition. Pas de réunions, pas d'assemblées, même pas en intérieur. À quel moment le régime a-t-il basculé vers une dictature ? Il y avait déjà une dérive autoritaire, oui, mais en 2018, quand de grandes protestations civiques ont éclaté, le régime a choisi de ne pas dialoguer, ni de chercher de solution politique à cette crise, qui était une véritable crise politique. Il a choisi de réprimer la contestation dans le sang. Plus de 350 personnes ont été tuées. Des milliers de personnes emprisonnées. Des centaines de blessés, des disparus dont on n'a plus de nouvelles. Le gouvernement a choisi de répondre par la violence, comme s'il s'agissait d'une guerre. Ils ont sorti les paramilitaires, l'armée, la police, tous armés de fusils de guerre. Ils ont tiré à bout portant sur la population. Ils ont réagi comme en temps de guerre. Et c'est dans ces conditions que le Nicaragua vit encore aujourd'hui. La situation n'a cessé d'empirer. Et en février de cette année, on a atteint un sommet, le point le plus extrême : une réforme constitutionnelle massive a été adoptée, et la dictature est devenue constitutionnelle. » Quel rôle jouez-vous aujourd'hui en tant qu'opposante politique en exil ? Moi, je suis une opposante à ce régime. Je crois que le Nicaragua a besoin de démocratie pour pouvoir se développer, pour offrir des opportunités, pour construire une société plus juste, avec plus d'égalité, de justice sociale. Avec une dictature, il n'y a aucun progrès possible. On n'a même plus le droit de penser, de réfléchir, de débattre des politiques publiques. Le pays est non seulement à l'arrêt, mais il se vide de son sang : 12 % de la population a quitté le pays depuis 2018. Le Nicaragua compte six millions d'habitants, et plus de 1,2 million sont partis. On parle ici de jeunes, de professionnels, de gens qualifiés. C'est une véritable hémorragie. Le pays est paralysé, et il se vide. C'est la deuxième fois que vous combattez une dictature, la première fois, c'était dans les années 1970. Vous avez contribué, en tant révolutionnaire sandiniste, à faire chuter la dictature Somoza. Quelle leçon tirez-vous de cette époque pour votre combat d'aujourd'hui ? Ce que j'ai appris, c'est que toutes les dictatures finissent par tomber. Elles tombent face à la volonté des peuples. Je vois clairement le processus de décomposition profonde dans lequel est tombé ce régime, et je suis convaincue que cette dictature sera liquidée à court terme. Avez-vous l'espoir de pouvoir retourner un jour, au Nicaragua ? J'ai de l'espoir, mais plus encore : j'ai la certitude que je vais retourner au Nicaragua. Ce n'est pas juste de l'espoir. C'est une certitude. Je sais qu'à court terme, je vais revenir dans mon pays. Et qu'il sera alors dans une autre situation. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère En Guadeloupe, le 19e congrès des élus exprime de vastes ambitions, mais sans parvenir pour l'instant à accorder tous ses violons.
Quatrième journée ce lundi (16 juin 2025) de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran. La radio-télévision d'État iranienne a été touchée par une frappe israélienne, causant l'interruption des programmes. Outre les installations nucléaires et militaires, des postes de police ou encore des ministères sont pris pour cible par l'armée israélienne. Quelles sont les intentions d'Israël à l'égard de l'Iran ? Peut-il détruire le programme nucléaire de Téhéran ? Qu'est-ce qui pourrait provoquer la chute du régime ? Pour en débattre : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS (Institut des Relations internationales et stratégiques), spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles).
Quatrième journée ce lundi (16 juin 2025) de l'escalade militaire entre Israël et l'Iran. La radio-télévision d'État iranienne a été touchée par une frappe israélienne, causant l'interruption des programmes. Outre les installations nucléaires et militaires, des postes de police ou encore des ministères sont pris pour cible par l'armée israélienne. Quelles sont les intentions d'Israël à l'égard de l'Iran ? Peut-il détruire le programme nucléaire de Téhéran ? Qu'est-ce qui pourrait provoquer la chute du régime ? Pour en débattre : - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique - Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS (Institut des Relations internationales et stratégiques), spécialiste du Moyen-Orient, auteur de Géopolitique des mondes arabes (Eyrolles).
durée : 00:05:08 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Grâce au test de l'Alouette qui évalue la lecture sans donner de sens aux phrases, une nouvelle étude révèle que la moitié des enfants martiniquais présentent des troubles d'apprentissage de la lecture. Un constat préoccupant, reflet d'inégalités persistantes entre Outre-mer et Hexagone.
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. A l'occasion de l'anniversaire du lancement du barrage Liptovska Mara en fonctionnement il y a 50 ans, le maire de Liptovský Mikuláš, Ján Blcháč, a déclaré l'année 2025 - l'Année de Liptovská Mara. La mer slovaque de Liptov est unique par sa situation entre les montagnes et domine toute la région. Outre sa capacité a prévenir les inondations, elle alimente également de nombreux foyers en électricité. C'est aussi un lieu de détente et de repos, accueillant chaque année des centaines de milliers de touristes nationaux et étrangers.
On en parle comme d'un nouvel humoriste, pourtant Docta Kevin écume les scènes du pays depuis plus de dix ans. Le récent lauréat du prix RFI Talents du Rire a présenté son nouveau spectacle My Life au public de Douala et de Yaoundé. Docteur Kevin ne manque pas de charisme. Il se raconte avec autodérision dans un français limpide, un humour de famille sans grossièreté. « C'est éviter d'être vulgaire, dire des choses sans dire. On n'est pas obligé de prononcer des obscénités pour faire comprendre certaines choses aux gens. On peut parler de sexe sans prononcer le mot sexe. On peut parler de politique sans dire le mot politique. On peut parler de beaucoup de choses. Je pense que c'est un humour de valeur », estime le jeune humoriste.Ce soir à l'Institut français de Yaoundé, au Cameroun, son public est venu lui témoigner sa sympathie. Anita et Claudelle, qui ont vu les deux premières représentations de son spectacle, sont conquises : « Beaucoup de rires, beaucoup de joie et on se sentait vraiment impliqués. Le fait qu'il faisait participer le public, on se sentait réellement impliqué. Ce n'était pas un monologue. » « Pour moi, c'est un talent brut, pur et je pense que le meilleur reste à venir. Que du bonheur, vraiment du bonheur », témoigne cet autre spectateur admiratif.Pourtant, de l'aveu du lauréat RFI Talents du rire 2024, rien ne le prédestinait à faire carrière dans l'humour. Une aventure qu'il a cependant démarrée en 2012. Ce parcours, il le raconte aussi dans son spectacle My Life. « C'est vrai que c'est assez long à résumer, en une heure, ce n'est pas possible. C'est juste prendre quelques petites séquences marquantes de ma vie. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à raconter, mais "My Life", c'est un peu mon tout petit parcours dans le milieu de l'humour », estime-t-il.Dans le milieu de l'humour, le talent de Kevin est reconnu. Pour l'humoriste Ulrich Takam, au-delà d'être drôle, c'est aussi un artiste entreprenant : « Je le trouve super intéressant comme artiste parce qu'il y a une grosse volonté de donner aux autres. Avec sa petite troupe du Gospel Comedy Club, je trouve qu'il a commencé à entreprendre bien avant la célébrité, ce qui est déjà une très bonne chose. Au-delà d'être drôle, c'est un bel artiste. » Outre l'humour, Docta Kevin travaille également dans le secteur de la communication. Il a prêté sa voix à plusieurs entreprises pour des spots publicitaires. À 40 ans, le fondateur du Gospel Comedy Club aimerait désormais vivre de son art.À écouter aussiLa relève du rire: Première demi-finale à Cotonou, Bénin
Le Bénin a pour ambition de développer une importante offre muséale. Plusieurs sites sont actuellement en construction comme le Musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè à Abomey ou celui de la mémoire et de l'esclavage à Ouidah. Autre lieu très attendu à Porto-Novo cette fois : le Musée International du Vodun. Cet écrin qui entend notamment déconstruire les stéréotypes négatifs propagés sur la culture vodun, doit sortir de terre d'ici à la fin de l'année. Notre reporter, Pierre Firtion, a pu récemment visiter le chantier en compagnie d'Alain Godonou, chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées auprès du président Talon. De notre envoyé spécial à Porto-NovoÀ l'entrée de Porto-Novo, juste après le pont, d'étranges bâtiments en forme d'alvéole se dressent au milieu des grues. Petit à petit, les contours du musée international du Vodun commencent à se dessiner. Ce lieu avec ses formes originales a été imaginé par le cabinet d'architecte ivoirien Koffi & Diabaté. « Ça rappelle beaucoup de choses, ça rappelle cet indice de calebasses, un élément important en culture Vodun de façon large. On met aussi en avant l'architecture Batammariba, que l'on appelle vulgairement "tata somba" », explique Alain Godonou, le chargé de mission aux Patrimoines et aux Musées du président béninois. Ce dernier fait référence à ces habitats traditionnels du nord-ouest du Bénin. Ces bâtiments et au-delà, ce lieu unique abriteront notamment plusieurs salles d'expositions où seront présentés non seulement des pièces de la collection nationale béninoise, mais également des objets venus d'ailleurs.« Ici et là, nous sommes en discussion avec des partenaires. Parfois, les discussions sont conclues pour avoir des objets significatifs de la culture Vodun, notamment de la culture Vodun venant hors du continent », raconte-t-il. Des pièces venant notamment du Brésil, de Cuba, des États-Unis seront ainsi exposées ici avec pour objectif de montrer le Vodun dans toutes ses composantes. Pour Alain Godonou, « l'objectif étant d'arriver à dépouiller le Vodun des idées négatives qui lui sont prêtées. Et que le public découvre que le Vodun est tout à fait respectable ». En ce mois de mai, le chantier bat son plein. Ce jour-là, des ouvriers posent de grandes plaques de terre ocre sur l'un des bâtiments, d'autres travaillent sur les fondations de la future déambulation entre les différentes espaces.« Il y a une circulation qui va se faire. Ce sera protégé, on construira une canopée. Là, les ouvriers sont en train de faire les soubassements des éléments de la canopée, pour que la promenade à l'intérieur du musée soit protégée », décrit Alain Godonou.Outre la construction de cette canopée, il reste encore beaucoup à faire pour emménager les 16 000 m² du site. Le calendrier pourra-t-il être tenu ? Alain Godonou se veut confiant, puisque, comme il dit, « les gros travaux sont finis. Les travaux de finition ont commencé. La muséologie, la muséographie avancent très bien. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, mais je crois fermement que d'ici à la fin de l'année 2025, il pourra ouvrir ». Le musée doit être inauguré en même temps que la statue du roi Toffa 1er, qui trône sur la place située devant l'entrée du musée. Une statue, qui est elle déjà terminée.
Le milliardaire libertarien aura passé 130 jours à la tête de cette officine chargée de raboter les dépenses publiques américaines. 130 jours à passer le budget et les effectifs de l'État fédéral à la tronçonneuse, mais avec une efficacité relative au vu des objectifs affichés, souligne notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin : faire 2 000 milliards, puis finalement 1 000 milliards d'économies. Finalement, ce sont 160 milliards de coupes qui sont revendiquées par le Department of Government Efficiency (DOGE). Mais l'effet sera profond et durable. Même si certains licenciements sont encore contestés en justice, il se sera attaqué à 100 000 emplois de fonctionnaires. Et les équipes du DOGE ont eu accès aux fichiers informatiques et aux données de nombreuses agences. On peine encore à mesurer l'impact de tout ce qui a été fait. Si Elon Musk part, c'est aussi parce que ses entreprises sont en difficulté. En particulier Tesla dont le cours de l'action s'est effondré depuis l'investiture de Donald Trump. Le constructeur de voitures électriques subit de plein fouet une concurrence de plus en plus féroce, mais aussi les conséquences des actions de son fondateur et patron, ainsi que de ses prises de positions politiques à l'extrême-droite de l'échiquier, voire dans la sphère complotiste. Les ventes se sont effondrées et des concessions ont été vandalisées. Les autres actionnaires ont signalé à Elon Musk qu'il était temps de revenir s'occuper de ce qui fait de lui l'homme de plus riche du monde, mais dont l'immense fortune estimée s'est contractée de 25% depuis qu'il est entré dans le monde impitoyable de la politique américaine.Avec l'analyse de Sylvie Laurent, enseignante à Science Po et autrice du livre « La contre-révolution californienne » paru aux éditions du Seuil, dans la collection Libelle. Elle répond aux questions d'Anne Cantener. L'effet repoussoir de Kamala HarrisPOLITICO nous raconte que les républicains adorent détester Kamala Harris. Et qu'ils la détestent tellement qu'ils l'encouragent à se présenter en Californie au poste de gouverneur. Elle y réfléchit (réponse attendue d'ici la fin de l'été) et ses adversaires s'en frottent les mains. Sur le papier, les conservateurs n'ont aucune chance de gagner cette élection prévue en novembre 2026 sur un territoire ultra pro-démocrate. Mais ils comptent sur « l'effet Harris » pour faire la campagne du siècle : Steve Hilton, le candidat républicain, affirme à qui veut l'entendre que « c'est la meilleure chance de son parti depuis 20 ans ». Et il fait de gros clins d'œil aux donateurs qui seraient tentés de sortir leur carnet de chèques pour atomiser une fois de plus celle qui a perdu face à Donald Trump.Une analyste note que ce phénomène s'est déjà vu lors de scrutins précédents, car à chaque fois qu'un candidat a fait campagne contre des grands noms du Parti démocrate, qu'il s'agisse de Nancy Pelosi ou de Kevin McCarthy, « ces noms ont généré tellement de haine que leurs adversaires ont pu lever des sommes d'argent considérables ». L'abstention, grande gagnante des élections au VenezuelaLa coalition présidentielle revendique un carton plein : 23 postes de gouverneur sur 24 et 256 députés sur 285, soit la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Mainmise totale de Nicolas Maduro sur l'appareil du pouvoir, pas encore certifiée par le Conseil national électoral, mais c'est, d'après le journal d'opposition El National, l'abstention qui a gagné. « Les gens se sont-ils abstenus par désespoir et résignation ? Ou s'agissait-il d'un acte de désobéissance ? Quoi qu'il en soit, ces élections sans résultats fiables constituent, martèle El National, la forme la plus grotesque de piraterie politique jamais observée depuis un quart de siècle ».Dans le camp d'en face, satisfaction à tous les niveaux, le quotidien chaviste El Universal affiche en Une le discours de victoire de Nicolas Maduro selon qui « le peuple vénézuélien a tracé par son vote la voie d'une nouvelle démocratie ». Avec en embuscade une réforme constitutionnelle prévue pour 2026, et des questions sur la stratégie de l'opposition, qui a majoritairement choisi le boycott du scrutin. Seule figure à se présenter, l'ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles, qui a été élu et prendra la tête d'un petit groupe de députés qui ont choisi de batailler dans l'hémicycle face au camp présidentiel. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCinq jours après la Martinique, la Guadeloupe commémore à son tour, ce mardi, le 177ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
Dans sa chronique du 26 mai, Olivier Dauvers se penche sur un sujet socialement inflammable : celui du coût des courses et de la vie quotidienne en Outre-mer. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Il fallait absolument parler la langue de la France", se souvient Kadi Johannes, ancienne pensionnaire d'un "home indien", un internat catholique, en Guyane. À 70 ans passés, cette Amérindienne Kali'na milite pour faire reconnaître l'histoire méconnue de ces enfants arrachés à leur culture.À partir des années 1930, environ 2.000 enfants amérindiens et bushinengués (descendants d'esclaves échappés) ont été placés dans des pensionnats catholiques soutenus par l'Etat français. Fondés dans une logique d'assimilation, ces internats visaient à "évangéliser les populations autochtones" et à "dispenser une éducation conforme à celle des enfants dans l'Hexagone" selon un rapport publié en février 2024 l'Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD). Aujourd'hui, ils désirent faire entendre leur histoire, à travers la création d'une commission “Vérité et Réconciliation”, et à terme faire reconnaître leurs droits de peuple autochtone.Invités : Thibault Marchand, journaliste de l'AFP chargé des Outre-mer.Magalie Besse, juriste et directrice de de l'Institut francophone pour la justice et la démocratie-Louis-Joinet. Hélène Ferrarini, autrice de “Allons enfants de la Guyane”, éditions Anacharsis et coautrice du documentaire "Pensionnats catholiques de Guyane, la blessure” réalisé par François Reinhardt. Réalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans Émotions au travail, on vous propose de découvrir Il était temps, un podcast de La Fondation Covéa.En 2025, plus de 9 millions de français se privent et renoncent parfois à certains repas. Une situation qu'a connue S. pendant plusieurs années avant de croiser la route de l'épicerie solidaire Solidaya du réseau Andès.Ce réseau national, 5ème acteur de l'aide alimentaire en France, propose dans ses épiceries solidaires des denrées saines et variées ainsi que des biens de première nécessité à bas prix, mais offre aussi de l'écoute et du lien social. Des maillons essentiels pour aider à se reconstruire.Aujourd'hui, le réseau compte plus de 630 épiceries solidaires en France hexagonale et en Outre-mer.ll était temps est un podcast produit par Louie Creative, l'agence de Louie Media pour la Fondation Covéa. Sophie Marchand a écrit, présenté et monté cet épisode, Renaud Watine en a fait la réalisation, Arthur Genest la musique. Eloïse Normand en a supervisé la réalisation. L'illustration est de Jérémie Luciani. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sammy's three siblings join him to highlight their favorites from the "40 at 40" list he prepared for his 40th birthday: choosing one movie that was released in each of the past 40 years that most resonates with him today. For the full list of 40 movies over 40 years, see: https://letterboxd.com/gosnowso/list/40-at-40/Outre: 40 Years Old, 2018, Casey Lowry ft. Rothwell
C'était il y a tout juste un an en Nouvelle-Calédonie : après dix jours d'affrontements entre forces de l'ordre et émeutiers… le président de la République Emmanuel Macron se posait à Nouméa et annonçait la suspension de la réforme qui avait mis le feu aux poudres.La réforme électorale en question, adoptée par l'Assemblée nationale visait à permettre aux résidents français installés dans cet archipel depuis au moins dix ans de prendre part aux scrutins provinciaux. Mais pour les indépendantistes kanaks, c'était inadmissible : ils estiment que son but est de réduire l'influence du peuple autochtone sur les affaires de ce territoire autonome très stratégique pour la France.Un an après les émeutes, la colère n'est pas retombée dans les quartiers populaires de Nouméa. On y parle encore de "révolution", de "ras-le-bol" et de survie. Mais pour beaucoup, l'urgence est désormais de "tenir", alors que l'économie est dévastée. Politiquement, la situation reste bloquée. Reste l'espoir que des élections provinciales repoussées de plus d'un an, et prévues fin novembre 2025, permettent de fixer un cap.Réalisation : Victoire Renard-DewynterSur le terrain : Thibault Marchand, journaliste à l'AFP en charge des Outre-mer et Arnaud Richard (AFPTV)Invité : Benoît Trépied, anthropologue spécialiste de nouvelle calédonie au CNRS, auteur de Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-CalédonieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Validé au forceps par la Chambre des représentants, ce texte prévoit des réductions d'impôts massives, mais exclut des millions d'Américains des dispositifs d'aides sociales. « Grand et beau », c'est l'intitulé dont Donald Trump l'a doté pour faire la promotion de ce texte, qui prévoit, entre autres, de nouveaux avantages fiscaux. Prudence, cette première mouture tout juste adoptée par la Chambre des représentants va maintenant devoir passer l'obstacle des commissions sénatoriales et l'épreuve ultime d'un vote au Sénat en séance plénière. Mais USA Today précise d'ores et déjà que l'on y trouve « un paquet de mesures que Donald Trump avait bel et bien promises pendant sa campagne ». Par exemple, davantage de crédit d'impôt en faveur des couples avec enfant. Mais il y a un bémol : pour toucher ces cadeaux fiscaux, l'administration prévoit désormais d'exiger que les deux parents disposent d'un numéro de sécurité sociale. Ce qui devrait, d'après les calculs de USA Today, exclure plus de 4 millions d'enfants du dispositif. 4 trillions de dette en plus D'après le dernier rapport du Conseil d'analyse économique, signale Nicole Russell, si cette loi passe et que tout est mis en œuvre comme il faut, elle va dégager un pactole de 13 000 dollars par famille et de 11 000 dollars par salarié. « C'est incroyable, écrit Russell, et beaucoup plus avantageux pour les Américains moyens que tout ce que Biden et Harris ont pu faire pendant les quatre ans qui précèdent ». Mais attention à la dette nationale, car le Congrès prévoit déjà un déficit de près de 2 trillions de dollars en 2025 (soit 2000 milliards de dollars), « dont Biden porte une large responsabilité. Mais maintenant que les Républicains contrôlent la Maison Blanche, le Sénat et la Chambre, ils n'ont aucune excuse pour continuer à dépenser plus que nécessaire et au-delà du seuil de prudence ». Or, le texte Trump, à lui seul, ajouterait 4 trillions de dollars à une dette déjà colossale. Une victoire politique pour les RépublicainsLes lauriers en reviennent à Mike Johnson, le patron des Républicains à la Chambre des représentants, qui a mené le marathon des négociations. Elles ont été denses et intenses, et le projet est passé à une voix près, 215 contre 214, après des changements de dernière minute que Johnson a supervisés pour parvenir au consensus. Il est allé draguer, raconte The Hill, « aussi bien les modérés que les conservateurs endurcis. Et il a réussi son pari : s'en sortir avant la date-butoir qu'il avait lui-même fixée au 26 mai ». Les républicains veulent en faire un texte symbole du deuxième mandat Trump, les démocrates aussi, pour mieux dénoncer les priorités de la nouvelle administration. Les élus démocrates prédisent un impact considérable sur les Américains les plus pauvres, puisque 14 millions de personnes seraient sur le point de perdre leur couverture sociale, car le « Big, Beautiful bill » de Donald Trump impose désormais aux récipiendaires de Medicaid de travailler pour percevoir des allocations. On s'attend à des débats houleux au Sénat qui pourraient provoquer un ping-pong législatif d'ici au début de l'été. L'œil de Franz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe rédacteur en chef du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient comme chaque jeudi sur les faits marquants de l'actualité haïtienne. Gros plan aujourd'hui sur l'avant-projet de nouvelle Constitution remis avec beaucoup de retard au Conseil présidentiel de transition, sur ces nouveaux massacres perpétrés par les groupes armés dans l'Artibonite et sur la découverte macabre dans une maison de la localité de Pernier, à l'est de la capitale haïtienne, de deux corps dont les organes avaient été prélevés et conservés dans des récipients. La police haïtienne a interpellé un suspect dans ce dossier. Mari Luz Canaquiri Murayari, militante péruvienne, lauréate du « Nobel vert »Mar Luz Canaquiri Murayari vit en Amazonie, près du fleuve Marañón, qui irrigue les trois-quarts des forêts tropicales du Pérou. Or l'entreprise nationale Petroperu y exploite depuis des décennies des puits de pétrole qui représentent 40% de la production nationale. Cette exploitation pollue énormément, les fuites sont nombreuses, plus de 60 incidents en l'espace d'à peine 20 ans, dont la perte de 400 barils dans l'eau en 2010. C'est cette situation que la militante dénonce avec son associations de femmes Kukama. Elle répond aux questions de Juliette Chaignon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe tout nouveau Conservatoire botanique national de la Guadeloupe officiellement installé.
Son parti, La Libertad Avanza, s'est placé en tête d'une élection locale à Buenos aires, bousculant les formations conservatrices qui y régnaient depuis 20 ans. Ce scrutin local d'hier représentait un premier test pour Javier Milei depuis son élection à la présidence. Car s'il a remporté le scrutin suprême fin 2023 grâce aux voix de la droite traditionnelle, il avait jusqu'ici eu du mal à transformer l'adhésion à sa personne en suffrages au bénéfice de son parti.Hier, son candidat, Manuel Adorni, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, est arrivé en tête avec 30% des voix. Il devance le candidat de l'opposition péroniste de gauche de 3 points, mais surtout, il écrase la candidate de la droite traditionnelle qui n'a recueilli que 16% des suffrages.En tant que tel, le résultat de cette élection qui visait à renouveler la moitié du Parlement local de Buenos Aires ne va pas changer la dynamique communale, mais il envoie un message fort, résumé par Manuel Adorni dans son discours de victoire : « Nous sommes l'instrument du changement. Nous invitons tous ceux qui veulent soutenir ce projet d'un réel changement pour notre pays à rejoindre La Libertad Avanza, qui est l'instrument que la société a choisi pour transformer l'Argentine ».Victoire politique, succès personnelÀ titre individuel, le président argentin jouait gros car il avait fait le pari de « nationaliser » ce scrutin local. Avec pour objectif d'asseoir son hégémonie sur la droite argentine, incarnée depuis 20 ans par le PRO, le parti de l'ancien président Mauricio Macri. Et de phagocyter son électorat dans la perspective des élections législatives nationales qui auront lieu au mois d'octobre.Pour cela, Javier Milei s'est impliqué personnellement dans la campagne, accompagnant son candidat à plusieurs reprises sur le terrain et renonçant même à la messe inaugurale du Pape Léon XIV à Rome, afin de se trouver à Buenos Aires au moment des résultats.Pari gagnant, puisque sur la carte de Buenos Aires, le violet de sa formation, La Libertad Avanza, a totalement remplacé le jaune de la droite traditionnelle qui régnait sans partage depuis près de 20 ans sur la capitale argentine. À l'annonce des résultats hier, Javier Milei a voulu y voir le signe d'un changement d'époque.« Il est important de prendre conscience qu'aujourd'hui est un jour charnière pour les idées de la liberté. Aujourd'hui le bastion jaune a été peint en violet, et bientôt c'est tout le pays qui va se teindre de violet ! »Les élections législatives au bout du cheminLe scrutin d'octobre reste l'enjeu majeur de cette bataille, car depuis son élection à la présidence, Javier Milei est ultra-minoritaire au Parlement, ne pouvant compter que sur 15% des députés et 10% des sénateurs. Ce qui l'oblige à négocier en permanence avec la droite traditionnelle et à faire des concessions, ce qui n'est pas vraiment dans sa nature. Avec cette victoire hier, Javier Milei espère que son parti deviendra le vote « utile » à droite au mois d'octobre, condition nécessaire pour avoir une majorité propre qui lui donnera les coudées franches pour approfondir son plan « tronçonneuse » de dérégulation et de réduction des dépenses publiques. Joe Biden atteint d'une forme agressive de cancer de la prostateCe cancer a métastasé et s'est propagé à la structure osseuse de l'ancien président américain. La tumeur maligne a été découverte la semaine dernière, après que Joe Biden s'est plaint de douleurs urinaires. Un nodule logé sur sa prostate est apparu lors des examens médicaux, qui ont mis en évidence une maladie ayant déjà atteint un stade avancé. Ses équipes indiquent que ce cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones sexuelles jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il est dans ce cas possible de ralentir leur développement, par le biais de l'hormonothérapie, qui consiste à bloquer la testostérone produite par le corps de Joe Biden pour lui faire gagner du temps.Les médecins interrogés par le New York Times soulignent que, dans les années 1980, il n'y avait d'autre option pour y parvenir que de pratiquer une ablation des testicules. Ce n'est plus le cas de nos jours, avec l'apparition de traitements par injection ou par voie orale qui coupent la production de testostérone.Chances de survie ?Ses chances de survie sont impossibles à quantifier sans accès à son dossier médical, mais la recherche a beaucoup progressé ces dernières années. Là où, il y encore 20 ans, Joe Biden n'aurait eu que quelques mois à vivre, les thérapies modernes peuvent lui permettre de survivre 5, 7, voire 10 ans. « Il a encore des chances de mourir de cause naturelle, avant que le cancer n'ait raison de lui », juge un oncologue interrogé par le New York Times, selon lequel le taux de survie a presque triplé en l'espace d'une dizaines d'années.Ces progrès doivent d'ailleurs beaucoup à Joe Biden lui-même, qui a fait de la lutte contre le cancer l'un des thèmes-clé de sa vie politique. Elle figurait déjà parmi ses dossiers prioritaires lorsqu'il était encore le vice-président de Barack Obama. Le Guardian note que Joe Biden a déjà subi dans le passé une intervention en février 2023, pour une lésion cancéreuse au niveau de la poitrine. Mais c'est surtout le décès en 2015 de son fils Beau Biden d'un cancer du cerveau qui a provoqué la mobilisation de l'ancien président. Pendant son mandat, il s'était fixé comme objectif de réduire de 50% d'ici à 2047 le taux de mortalité dû au cancer aux États-Unis, et il n'a pas jamais lâché ce dossier. Encore six mois avant de quitter le pouvoir, il a débloqué une enveloppe de 150 millions de dollars sur les fonds fédéraux pour accompagner les travaux de huit instituts spécialisés. Revers pour la politique migratoire de Donald TrumpLa Cour suprême refuse d'entériner à nouveau l'usage d'une loi d'exception pour expulser des étrangers, celle que Donald Trump avait mise en avant au moment de l'envoi spectaculaire de plus de 200 personnes au Salvador au mois de mars. Décryptage avec Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, propose d'ouvrir un quartier de haute sécurité dans la prison de Saint-Laurent-du-Maroni, à l'ouest de la Guyane, où il est en déplacement. Réactions indignées aussi bien dans les états-majors des partis politiques que sur les réseaux sociaux.
Léon XIV est un pape originaire des États-Unis, mais il est aussi péruvien. Dans son diocèse de Chiclayo, dans le nord du Pérou, tout le monde a célébré l'élection de Robert Francis Prevost, très apprécié dans la région, comme a pu le constater RFI sur place. Tout le monde connaissait le Père Robert à Chiclayo. Celle qui était connue comme « la ville de l'amitié » est maintenant rebaptisée « la ville du pape Léon XIV ». Impossible de passer à côté de cette information, son visage a été affiché partout. À Chiclayo, chacun a son souvenir avec celui qui est désormais pape. « Je l'ai rencontré juste ici. Il donnait la bénédiction après la messe. Nous nous approchions tous de lui pour recevoir sa bénédiction. Chiclayo est une ville très catholique », se souvient Nino Onofre. Rocio, elle, est venue avec des photos devant cette grande cathédrale construite d'après les plans et les dessins de Gustave Eiffel. « Regarde, là, tu as ma maman, et là, c'est le pape. Sur celle-là, il y a ses petits-enfants, ça, c'est mon fils. À côté du pape ! », s'exclame-t-elle. En 10 ans, Robert Francis Prevost aura marqué les esprits ici. Tous se souviennent d'un homme proche de ses fidèles et humble. Pour Nino Onofre, Chiclayo a profondément marqué le pape, et en a fait l'homme qu'il est aujourd'hui. « Ici, on dit que le peuple de Chiclayo a trois caractéristiques. Déjà, il est très aimable, généreux et joyeux. Comme le pape. La deuxième chose, c'est notre cuisine : ancestrale et délicieuse. Et enfin notre culture », explique-t-il.Les Péruviens sont très fiers de leur gastronomie et tous les Chiclayanos ont une anecdote culinaire avec le pape. Si certains ont partagé leur pain avec lui dans son restaurant préféré à côté de la cathédrale. Nino se souvient de son petit péché mignon. « Le pape allait souvent manger un gâteau à la poire à la plage. Maintenant, ils l'appellent le gâteau du pape. Tu vas là-bas, tu commandes ça, et tu as le gâteau à la poire préféré du pape », s'amuse-t-il. Devant la cathédrale de Chiclayo a été placardé des affiches sur Léon XIV, notamment avec son profil. Il est écrit qu'il est connu pour sa nature affable, modérée et pastorale. Il combine le pragmatisme américain avec la sensibilité latino-américaine forgée au Pérou. Outre l'anglais, l'espagnol, le français et le portugais, le pape Léon XIV est aussi un locuteur du quechua, ce qui est important aux yeux des péruviens.Cette élection est vécue par certain comme une lueur d'espoir dans une situation politique nationale très compliquée. La courbe de popularité de la présidente Dina Boluarte frôle les 0 % dans tout le Pérou. Antonio, venu célébrer Léon XIV dans une messe en plein air en l'honneur du souverain pontife, espère que ça pourra faire changer les choses. « Il connaît notre réalité. Il a déjà critiqué l'ex-président Fujimori, il a soutenu les manifestations contre le gouvernement. Donc, pour nous, c'est une bonne nouvelle », espère-t-il. Parmi la foule réunie sur la place principale de Chiclayo, quelques fidèles se permettent de croire en une visite du pape dans son diocèse d'origine. Et un voyage pontifical, avant l'élection présidentielle prévue l'an prochain, pourrait influencer les sondages.À lire aussiPérou: Chiclayo, la ville du pape Léon XIV, se met aux couleurs du souverain pontife
Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Bienvenue dans ce nouvel épisode Feel Good de Basilic, votre pause mensuelle pour faire le plein de bonnes ondes et de belles découvertes !Au programme de ce mois de mai :