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7 milliards de voisins
Les défis de l'adressage en Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 48:30


Si les plaques signalétiques avec noms de rues et numéros sont de moins en moins rares dans les capitales africaines, de nombreuses localisations n'en disposent pas hors des centres urbains. Pour trouver une adresse précise, on se réfère donc souvent à d'autres lieux (un marché, une boutique, un restaurant...) et on compte sur l'aide des passants éventuels. Outre les défis du déplacement, le manque d'adressage, pèse lourdement sur l'économie du pays et son bon fonctionnement. Difficile de se faire livrer un colis, sans adresse physique encore plus compliqué d'ouvrir un compte en banque, d'appeler une ambulance, d'établir une pièce d'identité, de lever l'impôt pour les services de l'État. En attendant une réponse globale et un nom de rue potentiel, le numérique apporte ses solutions grâce notamment à la géolocalisation. Alors que les villes africaines grandissent à la vitesse de l'éclair, quel système mettre en place pour améliorer rapidement l'adressage ?  Avec :• Brandon Wanguep, ingénieur, co-fondateur de l'application FindMe, une solution qui permet de générer en deux minutes une adresse postale pour un domicile ou une entreprise  • Patricia Vivas, spécialiste des questions d'adressage au sein de l'Union postale universelle, une institution spécialisée des Nations unies et un forum de coopération internationale pour le secteur postal. (Basée à Bern en Suisse) • Winny Dogbatse, maire de Kpalime, commune Kloto 1 au Togo, une ville de près de 150 000 habitants. Président de la Convention des maires en Afrique subsaharienne (CoM SSA). En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, des conseils pour les consommateurs. Aujourd'hui, il nous parle des magasins low cost. Programmation musicale :► Wa Jo - Les Amazones d'Afrique ► Les Bons Comptes - Jupiter & Okwess, Flavia Coelho.

Les Belges du Bout du Monde

Les Belges du bout du monde vous emmènent pour un voyage ultramarin avec Marine Hubert, journaliste en escale sur l'île de Saint-Martin, Emmanuel Tourpe, philosophe et directeur médias dans les Outre-mer, et le docteur Guillaume Nollevaux parti porter secours à Mayotte après le cyclone Chido Marine Hubert est une jeune journaliste diplômée de l'IHECS. Partie voguer avec son amoureux et leurs deux enfants sur l'Atlantique, elle fait actuellement escale dans les Caraïbes à la baie de Grand-Case, dans la partie francophone de l'île de Saint-Martin. Elle vient aussi de recevoir le prix du public au festival Into the Blue pour son film ‘Marin(e)s' Né à Madagascar, Emmanuel Tourpe est un philosophe, homme de médias, il travaille une quinzaine d'années au sein de la RTBF avant de se mettre au service d'Arte et LN24. Ensuite, il opère un retour aux sources en devenant directeur des médias du Pôle Outre-mer à France Télévisions Tout juste rentré de Mayotte après un mois d'assistance aux plus touchés par le cyclone Chido, Guillaume Nollevaux, pédiatre originaire de Malonne, nous raconte l'extrême résilience de cette population violement secouée et l'incroyable entraide dans les services de secours Chaque dimanche, Adrien Joveneau vous invite à partager, une heure durant, le quotidien de ces belges partis au bout du monde, à 9 heures sur La Première ou quand vous le désirez en podcast sur Auvio.be Outremer - 19/01/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Manuel Valls : «On ne règlera pas l'avenir de Mayotte sans régler le problème de l'immigration illégale»

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 16:33


Manuel Valls, ministre des Outre-mer, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël et accord de libération des otages, de la motion de censure de la France Insoumise qui sera examinée tout à l'heure à l'Assemblée nationale, de la mise en chantier de la réforme des retraites et du projet de loi d'urgence pour Mayotte.

Le Point J - RTS
Groenland, qui es-tu vraiment ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 13:55


Donald Trump affirme avoir besoin de ce territoire autonome du Danemark riche en minerais pour des questions de sécurité nationale. Décryptage avec Mikaa Blugeon-Mered, chargé d'enseignement en géopolitique des Outre-mer à Sciences Po Paris, spécialiste des régions polaires et du Groenland, auteur du livre "Les mondes polaires" aux Presses Universitaires de France. On écoute aussi le témoignage de Naaja, 21 ans, originaire de Nuuk. Journaliste: Juliane Roncoroni Réalisation: Luana Biadici Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

Journal d'Haïti et des Amériques
Un million de déplacés internes en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 30:00


Les nouveaux chiffres de l'Organisation internationale (OIM) pour les migrations montrent que le nombre de familles délogées a triplé en l'espace d'un an, du fait des violences orchestrées par les groupes armés. Entretien avec Grégoire Goodstein, le représentant de l'OIM en Haïti. RFI : Quels sont les grands mouvements de population causés par les accès de violence qui secouent Haïti ? Les déplacés partent des quartiers situés dans la périphérie de la capitale. Soit en essayant de se recentrer dans les zones sécurisées qui ne représentent plus que 15% de la ville, soit vers les provinces. Et davantage vers le sud du pays, car le Nord est de plus en plus sujet aux attaques des gangs. Le problème des déplacements vers la province, c'est que les gangs encerclent la capitale et établissent des check-points. Ces traversées représentent une véritable prise de risque.   RFI : Quelles sont les conditions de vie dans les camps de déplacés qui se multiplient aux abords de Port-au-Prince ? En l'espace d'un an, la situation s'est dégradée, d'autant qu'un certain nombre de ces camps sont situés hors des zones sécurisées et restent difficiles d'accès. La vie et l'approvisionnement y sont difficiles, qu'il s'agisse de nourriture, d'eau ou des conditions sanitaires, qui font partie du minimum vital.   RFI : Qui accueille les familles qui prennent le risque de partir vers la province ?La majorité d'entre elles sont hébergées dans des familles d'accueil, chez des proches ou des connaissances qui partagent leur maison et qui sont déjà en difficulté. Lorsque l'on parle d'un million de déplacés du fait des violences, il faut ajouter à ce chiffre les communautés d'accueil qui ont aussi besoin d'assistance. L'ensemble des services publics a du mal à fonctionner, ce qui confère un rôle essentiel aux organisations internationales qui agissent en complément de l'État. Or, en 2024, faute de bailleurs, les Nations-unies n'ont pu financer leurs missions humanitaires en Haïti qu'à hauteur de 42 ou 43% des sommes demandées. C'est insuffisant et nous ne savons pas ce que 2025 nous réserve.   Une nouvelle impulsion pour l'appareil sécuritaire haïtien ?Les autorités haïtiennes viennent d'installer un nouveau secrétaire d'État chargé de la sécurité publique : Mario Andrésol reprend du service et sa nomination semble faire l'unanimité. C'est un homme expérimenté, formé en Haïti, aux États-Unis et en France, qui a fait carrière dans l'armée avant d'entrer dans la police et de grimper tous les échelons de l'institution policière. Il a été directeur de la PNH, la police nationale, entre 2005 et 2012, et crédité à l'époque de résultats notables dans la lutte contre les groupes armés. D'après Le Floridien, l'un des journaux de la diaspora haïtienne, basé à Miami, c'est « l'un des rares hauts fonctionnaires doté d'une connaissance approfondie des mécanismes du banditisme et son passage à la PNH avait permis d'affaiblir un certain nombre de réseaux criminels ».Il est de retour, sa nomination est encourageante, mais il va falloir du concret, prévient Le Nouvelliste, qui liste tout ce qui lui manque : « Il faut d'urgence, écrit Frantz Duval, un budget, des moyens, du personnel qualifié pour revitaliser la secrétairerie d'État à la Sécurité publique alors qu'elle est coincée entre le ministère de la Justice, celui de l'Intérieur, la Primature, le Conseil Supérieur de la Police Nationale, le nouveau Conseil National de Sécurité et la présidence ». Autre point, souligne le Nouvelliste, Mario Andrésol « devra soigner ses relations avec la communauté internationale et les pays amis qui financent, surveillent et produisent des rapports sur la sécurité en Haïti. Parmi ces mastodontes, il devra se faire une place et faire la différence ». Les adieux de Joe BidenLe rideau tombe après quatre ans de présidence américaine. Il y aura, certes, d'autres discours cette semaine devant les représentants des forces armées ou les maires de villes moyennes, indique le New York Times. Mais celui de ce soir, en prime time, résonne comme un adieu aux Américains. Et. NBC nous en livre quelques éléments en avant-première. Le président sortant « devrait insister sur son bilan économique et environnemental, la croissance de l'emploi, les investissements dans les énergies renouvelables, la lutte contre le changement climatique. Et saluer la gestion de la pandémie de Covid19 ». Prise de parole prévue à 20h heure de Washington, soit 2h du matin, heure française. Quel rôle pour Elon Musk ? Analyse de Romuald ScioraLe milliardaire libertarien a désormais pour mission de sabrer dans les dépenses fédérales américaines avec l'aval de Donald Trump. Éclairage du chercheur Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage à paraître aujourd'hui : L'Amérique éclatée, plongée au cœur d'une nation en déliquescence. « Ironiquement, Elon Musk est porteur d'une mission qui est de réformer, restructurer l'État fédéral qui est entré en déliquescence depuis quelques décennies et qui est la colonne vertébrale des États-Unis. Le constat est juste mais les remèdes que proposent Donald Trump et Elon Musk ne feront qu'accélérer le processus de dislocation de l'Union. Car un pouvoir plus autoritaire à Washington, à la Viktor Orban, ne fédérera pas la majorité des Américains autour du gouvernement et suscitera plutôt le rejet d'une large partie de la population. »« Les interventions d'Elon Musk en Europe s'inscrivent dans une stratégie de contre-révolution culturelle, une guerre anti-woke lancée contre les valeurs progressistes que Trump, Musk et Susie Wiles, la secrétaire générale de la Maison Blanche, jugent décadentes. Ces interférences dans la politique européenne, au Royaume-Uni ou ailleurs, ont pour but de déstabiliser le système multilatéral, y compris l'Union européenne. Il ne s'agit pas seulement de montrer aux Américains qu'il y a un nouveau shérif en ville et aux élites de Washington qui est le patron. »« Elon Musk a pris une place considérable dans le paysage politique américain, il est aujourd'hui très proche de Trump, ils passent leur temps ensemble. Or, Elon Musk a besoin de Donald Trump pour mener à bien la mission qu'il s'est fixée, qui consiste à œuvrer pour le transhumanisme, à mener la conquête spatiale pour sauver l'humanité. C'est un personnage habité, qui incarne le « pouvoir spirituel » là où Trump possède le pouvoir temporel. Mais cela dit, ils sont en quelque sorte otages l'un de l'autre. Essayez de vous débarrasser de l'homme le plus riche du monde... C'est une alliance qui devrait perdurer au moins jusqu'au 4 juillet 2026, date à laquelle Elon Musk est censé boucler la restructuration de l'État fédéral. Et c'est le jour où nous fêterons le 250è anniversaire des États-Unis. » L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreDans une tribune libre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, s'interroge sur la volonté de l'État en matière d'évolution institutionnelle des départements d'Outre-mer.

Choses à Savoir CERVEAU
A quoi servirait un “robinet” à dopamine ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 2:09


Le concept de "robinet" de dopamine représente une avancée majeure dans le traitement de la maladie de Parkinson, une pathologie neurodégénérative marquée par la destruction des neurones dopaminergiques. Ce déficit en dopamine, un neurotransmetteur essentiel pour le contrôle des mouvements, entraîne les symptômes moteurs caractéristiques de la maladie, tels que les tremblements, la rigidité et la lenteur des mouvements.Une start-up lilloise, en collaboration avec le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Lille, a récemment lancé un essai clinique innovant pour tester une nouvelle méthode d'administration de dopamine directement dans le cerveau. Ce dispositif, surnommé "robinet" de dopamine, consiste en un implant qui délivre de manière précise et contrôlée une solution dopaminergique dans les zones cérébrales affectées, comme le striatum. Contrairement aux traitements classiques par voie orale, souvent limités par une absorption fluctuante et des effets secondaires, cette approche vise à fournir une stimulation dopaminergique continue, en imitant le fonctionnement naturel du cerveau.Le principal avantage de cette technologie est sa capacité à contourner les barrières biologiques, notamment la barrière hémato-encéphalique, qui limite l'efficacité des médicaments conventionnels. En délivrant directement la dopamine au niveau des circuits neuronaux impliqués, le "robinet" promet de réduire les fluctuations motrices, appelées "on-off", que rencontrent souvent les patients sous traitements oraux prolongés. Ces fluctuations, caractérisées par des alternances imprévisibles entre périodes de mobilité et d'immobilité, constituent un défi majeur dans la gestion de la maladie.Cet essai clinique représente un tournant pour les patients atteints de Parkinson, en particulier ceux pour qui les traitements actuels ne suffisent plus. Outre son potentiel thérapeutique, le dispositif pourrait améliorer significativement leur qualité de vie, en offrant une gestion plus stable des symptômes et en limitant les effets indésirables.Cependant, des défis demeurent. L'implantation d'un tel dispositif est invasive et nécessite une évaluation rigoureuse des risques et des bénéfices. De plus, des études à long terme seront nécessaires pour confirmer l'efficacité et la sécurité de cette approche.En conclusion, le "robinet" de dopamine constitue une innovation prometteuse dans la lutte contre la maladie de Parkinson. S'il s'avère concluant, ce traitement pourrait révolutionner la prise en charge de cette pathologie et redonner espoir à des millions de patients dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Sans sa réélection, Donald Trump aurait-il échappé à une nouvelle condamnation ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 30:00


Quelques jours après sa démission, le procureur spécial chargé de plusieurs enquêtes visant Donald Trump publie un rapport accablant pour le futur locataire de la Maison Blanche. En deux mots, si Donald Trump n'avait pas été réélu, il était bon pour une nouvelle sanction. Après plus de 250 entretiens menés par les services d'enquête et des dizaines de témoignages indiscutables, Jack Smith assomme le futur patron de la Maison Blanche à moins d'une semaine de sa prise de fonction, en le plaçant au cœur de ce qu'il qualifie « d'entreprise criminelle visant à réfuter le résultat des élections pour garder le pouvoir ». L'accusation, condensée dans un document de plus de 130 pages cible d'abord et avant tout les évènements du 6 janvier 2021, jour de l'attaque du Capitole par les partisans Make America Great Again (MAGA) et de l'ahurissant envahissement du siège de la démocratie américaine, assorti de scènes d'une violence inouïe entre forces de l'ordre et manifestants. Or, d'après ce rapport, ces manifestants pensaient tous agir, si ce n'est sur ordre de Donald Trump, du moins à son initiative.Mais les conclusions de l'enquête judiciaire englobent en réalité tout un bouquet d'entraves à l'État de droit : des manigances de Donald Trump visant à convaincre certains membres du Congrès qu'il avait gagné la présidentielle de 2020, en passant par les pressions exercées sur les fonctionnaires électoraux dans les États-clés, de la dénonciation de fraudes qui n'ont jamais existé aux mensonges sciemment adressés à l'électorat conservateur.Après avoir passé plus de deux ans à établir et vérifier les faits, un travail colossal mené au pas de charge pour éviter de perturber la dernière présidentielle, Jack Smith et ses équipes ont fini par se heurter à un mur. La réélection de Donald Trump le 5 novembre 2024 a stoppé net le processus judiciaire, puisque la politique du ministère de la Justice a toujours été de ne pas poursuivre un président en exercice. Contraint et forcé d'enterrer l'enquête, Jack Smith a jeté l'éponge, mais prend bien soin ici de préciser que la protection statutaire dont bénéficie le président n'enlève rien à la gravité des infractions qu'il a commises.Quelques heures après la publication de ce rapport, le procureur spécial a essuyé, comme toujours, une réaction immédiate et furieuse du principal intéressé. Dans un premier temps, les avocats de Donald Trump ont tout fait pour que ce rapport ne soit pas publié avant le 20 janvier, jour de l'investiture. Ils ont raté leur coup, mais Trump en personne s'est fait un plaisir d'y revenir au milieu de la nuit sur les réseaux sociaux, toujours sur le même thème. « Jack, écrit Donald Trump, est un procureur débile qui n'a pas été foutu de boucler son dossier avant l'élection que j'ai gagné triomphalement. Les électeurs ont parlé ». La question migratoire au centre des préoccupations dans plusieurs villes démocrates des États-UnisSix jours avant l'investiture de Donald Trump, qui a promis la plus grande opération d'expulsions de l'histoire américaine, gros plan sur la ville de New York, bastion démocrate qui a pourtant décidé de fermer petit à petit les abris mis à disposition des immigrés et s'est décidé à démanteler son système d'hébergement. Reportage de notre envoyé spécial Éric Samson. Un million de déplacés en Haïti l'an dernier, selon les derniers chiffres de l'ONURetour avec Gotson Pierre, notre confrère de l'agence de presse haïtienne Alterpresse, sur les données mises à jour par les Nations unies : 1 041 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, ont été forcées de quitter leur lieu de vie en Haïti en 2024 du fait de la violence des gangs. Un chiffre à mettre en rapport avec la population de Port-au-Prince, estimée à 3 millions d'habitants.De nouveaux affrontements ont par ailleurs été signalés hier dans la périphérie sud de la capitale, des heurts entre des agents de la police nationale et des bandits armés qui ont paralysé l'ensemble des les transports publics pendant plusieurs heures.  L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Guadeloupe, les discussions se poursuivent autour d'une éventuelle « évolution institutionnelle » du département…

Choses à Savoir TECH VERTE
Des supercalculateurs pour une météo ultra précise ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 2:04


Météo France s'apprête à donner un véritable coup de pouce à la précision de ses prévisions météorologiques en renouvelant ses supercalculateurs. Ces machines géantes, qui simulent l'évolution de l'atmosphère à partir des données collectées, sont essentielles pour comprendre et anticiper les conditions climatiques. En 2025, l'organisme lancera un appel d'offres pour moderniser ces supercalculateurs, avec un premier déploiement prévu pour 2027. L'objectif : une puissance de calcul six fois plus grande d'ici 2029.Les avancées sont spectaculaires. Actuellement, le modèle Arome, utilisé pour les prévisions à court terme, offre une précision de 1,3 kilomètre. Avec les nouveaux supercalculateurs, cette précision sera portée à 750 mètres. Le modèle Arpège, dédié aux prévisions à plus long terme, passera quant à lui de 5 kilomètres à 2,5 kilomètres. À titre de comparaison, dans les années 90, les premiers supercalculateurs de Météo France avaient une précision de 35 kilomètres.Ces améliorations auront un impact concret sur notre quotidien. D'abord, elles permettront de mieux anticiper les alertes orange et rouge, avec des préavis de six heures minimum. Les prévisions de précipitations et de rafales seront améliorées de 10 % et la fiabilité des prévisions pour les cyclones et les risques de crues en Outre-mer sera renforcée. Le secteur aérien, particulièrement sensible aux conditions climatiques, bénéficiera également de prévisions plus précises pour mieux gérer le trafic. Enfin, ces supercalculateurs offriront une meilleure anticipation des phénomènes climatiques extrêmes, un enjeu majeur face au réchauffement climatique.Avec ce projet ambitieux, Météo France entend non seulement améliorer la précision des prévisions, mais aussi mieux préparer la société face aux aléas du climat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C’est pas tous les jours Dimanche
Manuel Valls est l'invité de C'est pas tous les jours Dimanche – 12/01

C’est pas tous les jours Dimanche

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 23:15


Manuel Valls, ministre d'État, ministre des Outre-mer et ancien Premier ministre, était l'invité de C'est pas tous les jours Dimanche, ce dimanche 12 janvier 2025. Une émission animée par Guillaume Daret, tous les dimanches de 18h à 20 heures sur BFMTV.

C dans l'air
Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 64:15


C dans l'air du 11 janvier 2025 - Los Angeles, Mayotte... une planète inhabitable ?Quatre jours que des incendies font rage autour de Los Angeles. Onze personnes ont trouvé la mort, 130.000 ont été évacuées, et des pans entiers de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis sont dévastés. Face aux pillages qui se multiplient, un couvre-feu est entré en vigueur entre 18 heures et 6 heures du matin dans les secteurs de Pacific Palisades et Altadena, les plus ravagés. Depuis hier soir, le vent qui attise les flammes a toutefois commencé à faiblir, favorisant l'action des pompiers.Les critiques se multiplient cependant sur la gestion de la crise, notamment sur le manque d'approvisionnement en eau. Donald Trump pointe du doigt le gouverneur démocrate de Californie, et celui-ci déplore que le président élu « politise » la situation. Joe Biden, de son côté, estime que "beaucoup de démagogues" tirent profit de la désinformation autour de ce drame.En France, les catastrophes naturelles se multiplient aussi. Un an après les épisodes de grandes crues dans les Hauts-de-France, la vigilance est de retour dans plusieurs départements. Quatre ont été placés en alerte ce samedi. Avec ces catastrophes et les dégâts engendrés, les assurances augmentent dans les régions à risque. C dans l'air est allé à la rencontre du maire de Gier (Loire), ville inondée l'an dernier. Celui-ci fustige l'irresponsabilité de ces augmentations, un point de vue partagé par l'édile de Brey-sur-Roya (Alpes-Maritimes), ville touchée en 2020 par la tempête Alex.Pendant ce temps, Mayotte est de nouveau en alerte orange à l'approche du cyclone Dikeledi, moins d'un mois après Chido, qui a causé des dommages colossaux. Le passage de ce cyclone tropical intense a fait au moins 39 morts et plus de 5 600 blessés dans le département le plus pauvre de France. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a pour sa part détaillé cette semaine un plan d'attaque pour soutenir l'archipel.Alors, où en est-on de la situation à Los Angeles ? Comment les villes à risque peuvent-elles couvrir les dégâts des catastrophes naturelles ? Que faire pour Mayotte après les cyclones Chido et Dekeledi ? Les experts : FRANÇOISE VIMEUX, climatologue, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développementLieutenant-Colonel DAVID ANNOTEL, Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de FranceOLIVIER MOUSTACAKIS, directeur général de Assurland.comMARINE LAMOUREUX, grand reporter à La Croix HebdoCorinne LESNES (via Skype), grand reporter au Monde

Au Bout du Jour
Le Fin Mot - Sophie Adriansen : Outre-Mères. Le scandale des avortements forcés à La Réunion

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 20:12


Sophie Adriansen revient sur une page sombre de l'histoire de l'Ile de La Réunion où des avortements forcés ont été planifiés sans le consentement des femmes dans les années 60 et 70, une époque où l'avortement était pourtant encore interdit en France. Le scandale éclate au début des années 70 et un procès (bâclé) s'en est suivi. Sophie Adriansen revient sur ces événements à travers un roman graphique, féministe et humaniste, ... cinquante ans après la loi Veil sur le droit à l'avortement. Elle a en quelque sorte “mené” l'enquête et rappelle à toutes et tous l'importance du devoir de mémoire. Elle publie, avec Anjale, “Outre-Mères. Le scandale des avortements forcés” aux Editions Vuibert Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Code source
Manuel Valls, le retour du paria de la gauche

Code source

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 23:14


La nomination surprise, le 23 décembre, de Manuel Valls comme ministre des Outre-mer au gouvernement Bayrou a provoqué une cascade de critiques, tant son impopularité est grande. Le lendemain, un auditeur de France Inter l'a même insulté en direct, en le qualifiant d' « étron ». Ancien membre du Parti socialiste, maire d'Evry (2001-2012), Premier ministre du gouvernement Hollande (2014-2016), Manuel Valls avait fini par soutenir Emmanuel Macron en 2017 après sa défaite aux primaires du PS, ce qui lui avait valu d'être considéré comme un « traître » à la gauche. Puis il avait pris ses distances avec le chef de l'Etat, après avoir vivement critiqué la politique d'Emmanuel Macron notamment sur la Nouvelle-Calédonie dans un entretien au Parisien en novembre 2024. Dans cette période politique troublée, il prend finalement les rênes du ministère des Outre-mer. Marcelo Wesfreid, chef-adjoint au service politique du Parisien, retrace dans cet épisode de Code Source le parcours politique riche en rebondissements du ministre d'Etat de 62 ans, nommé à Matignon il y a plus de dix ans. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, BFMTV, France Inter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Comment le sport affecte la taille du cerveau ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 1:56


L'exercice physique régulier a des effets bénéfiques notables sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Des études scientifiques ont démontré que l'activité physique peut augmenter le volume de certaines régions cérébrales, notamment l'hippocampe, essentiel pour la mémoire et l'apprentissage. Augmentation du volume cérébral La pratique régulière d'exercices aérobiques, tels que la marche rapide, la course ou le cyclisme, est associée à une augmentation du volume de la matière grise dans diverses zones du cerveau. Cette croissance est particulièrement marquée dans l'hippocampe, une région clé pour la formation et la consolidation des souvenirs. Une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que chez des adultes âgés, un programme d'exercices aérobiques sur un an a entraîné une augmentation significative du volume de l'hippocampe, améliorant ainsi la mémoire spatiale des participants. Mécanismes sous-jacents L'exercice physique stimule la production de facteurs neurotrophiques, notamment le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Le BDNF favorise la survie des neurones, la croissance de nouvelles synapses et la neurogenèse dans l'hippocampe. De plus, l'activité physique améliore la circulation sanguine cérébrale, augmentant l'apport en oxygène et en nutriments essentiels au bon fonctionnement neuronal. Prévention du déclin cognitif Avec l'âge, le cerveau subit un rétrécissement naturel, particulièrement dans l'hippocampe, ce qui peut conduire à des troubles cognitifs et à des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. L'exercice régulier contribue à ralentir ce processus en préservant le volume cérébral et en améliorant les fonctions cognitives. Selon une étude mentionnée par Futura-Sciences, des volumes cérébraux plus importants, résultant de l'activité physique, peuvent aider à retarder le déclin cognitif associé au vieillissement. Amélioration de la santé mentale Outre les bénéfices cognitifs, l'exercice physique a un impact positif sur la santé mentale. Il réduit les niveaux de stress en diminuant la production de cortisol et en augmentant la libération d'endorphines, procurant une sensation de bien-être. De plus, l'activité physique régulière est associée à une diminution des symptômes de dépression et d'anxiété, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie. Conclusion En somme, l'exercice physique régulier joue un rôle crucial dans le maintien et l'amélioration de la santé cérébrale. Il favorise la neurogenèse, augmente le volume de régions clés du cerveau, prévient le déclin cognitif lié à l'âge et améliore la santé mentale. Intégrer une activité physique modérée à intense dans sa routine quotidienne est donc une stratégie efficace pour préserver et optimiser les fonctions cérébrales tout au long de la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi les prix des galettes des rois continuent de grimper ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 1:47


La hausse continue des prix des galettes des rois est un phénomène observé depuis plusieurs années, alimenté par des facteurs économiques variés. En 2025, cette tendance s'explique principalement par l'augmentation des coûts des matières premières, de l'énergie, et des charges salariales, affectant directement le prix de fabrication. Des matières premières en forte hausse Le beurre, ingrédient clé de la galette, a vu son prix exploser. En un an, son coût au marché de Rungis a grimpé de 40 %, atteignant 8 000 euros la tonne. Cette hausse s'explique par une demande mondiale accrue et des tensions sur la production laitière en Europe. Parallèlement, les œufs, également essentiels à la recette, sont affectés par la grippe aviaire, entraînant une augmentation de près de 40 % de leur prix en quelques mois. Le coût de la farine et des amandes, utilisées pour la frangipane, est également impacté par les fluctuations des marchés agricoles. Des coûts de production en augmentation Outre les matières premières, les boulangers et pâtissiers doivent composer avec des charges énergétiques et salariales en hausse. L'énergie, cruciale pour le fonctionnement des fours et la production des galettes, a vu ses tarifs s'envoler depuis 2022, affectant lourdement les artisans. De plus, les augmentations salariales pour compenser l'inflation pèsent sur les marges des professionnels, tout comme les taxes et redevances. Un impact mesuré sur le consommateur Malgré ces augmentations, les boulangers et grandes surfaces s'efforcent de limiter les répercussions pour les consommateurs. En grande distribution, les prix varient entre 4 et 12 euros, tandis que chez les artisans, ils oscillent entre 17 et 30 euros pour une galette classique. Les hausses appliquées restent modérées, souvent de l'ordre de 10 à 50 centimes par part, afin de préserver l'accessibilité de ce produit emblématique des fêtes de janvier. La galette reste un produit phare Malgré la hausse des prix, la galette des rois conserve sa place de produit phare. Synonyme de convivialité et de tradition, elle attire chaque année des millions de Français. Cependant, la flambée des coûts met en lumière la fragilité économique des boulangers et pâtissiers, qui jonglent entre maintien de la qualité et ajustements tarifaires. En somme, la hausse des prix des galettes des rois reflète les défis économiques globaux, entre crise énergétique et volatilité des matières premières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Justin Trudeau a perdu l'art de gouverner

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 30:00


Le Premier ministre canadien a jeté l'éponge hier, après neuf années à la tête du gouvernement qui ont abîmé son image et celle du Parti libéral. Le grand invité : Frédéric Boily, professeur de politique canadienne et québécoise à l'université de l'Alberta. RFI : Quel bilan tirez-vous des années Justin Trudeau à la tête du Canada ?Frédéric Boily : C'est un bilan contrasté, sous-tendu par deux périodes distinctes. Entre 2015 et 2019, le gouvernement est archi-majoritaire. À ce moment-là, Justin Trudeau avait les coudées franches et il a quand même pu initier un certain nombre d'initiatives politiques intéressantes : un processus de réconciliation avec les autochtones, une politique environnementale plus vigoureuse, une véritable défense de la classe moyenne qui s'est surtout manifestée lors de la pandémie. Mais ça s'est dégradé par la suite avec les élections de 2019 et 2021, lorsque le gouvernement a été mis en minorité.Le vote libéral est resté très efficace, surtout dans les grandes villes. Mais ces résultats électoraux ont aussi montré un pays en train de se fractionner entre l'Est et l'Ouest. Il aurait fallu entendre que le pays était en train de se diviser et apporter les correctifs qui n'ont pas été apportés, soit par entêtement politique, soit par aveuglement idéologique.On a la sensation que la popularité de Justin Trudeau s'est usée à l'épreuve du pouvoir et que son image en a beaucoup souffert ?Elle est devenue très mauvaise. Et c'est un peu paradoxal, parce qu'en 2015, Justin Trudeau apparaissait comme un vent de fraîcheur par rapport à son prédécesseur Steven Harper, un conservateur qui passait pour l'homme politique d'une autre époque. La « Trudeaumania » s'est totalement estompée et son capital politique a disparu, non seulement auprès de la population, mais de surcroit, à l'intérieur de son groupe parlementaire. On a vu ces derniers mois de plus en plus de libéraux affirmer que Justin Trudeau ne pouvait plus être l'homme de la situation, et que malgré sa gestion convenable de la pandémie de Covid-19, il appartenait désormais au passé, loin de la figure rassembleuse de 2015.Quels sont les éléments qui ont précipité sa chute ?Beaucoup de choses. Mais avant tout, les élections partielles dans certaines circonscriptions, du côté de Toronto ou de Montréal, considérées comme des bastions libéraux, qui ont été perdues, dans une odeur de débandade électorale. Petit à petit, il a perdu l'art de gouverner. On aurait pu penser qu'après la pandémie, l'État reste très présent pour soutenir l'économie canadienne. Mais, au contraire, c'est le discours selon lequel le Canada avait perdu la maîtrise de ses finances publiques qui s'est imposé, et cette idée a fait beaucoup de mal aux libéraux. Comme s'il n'y avait plus de pilotes dans l'avion et qu'il était temps de changer tout l'équipage pour y remettre une touche conservatrice, si l'on en croit les sondages.Le Parti libéral a-t-il une chance de garder la main sur le pouvoir ?C'est très compromis. Depuis deux ans, dans les intentions de vote, les conservateurs ont la faveur de l'électorat canadien, avec un écart considérable : 20 à 25 points d'avance par rapport aux libéraux. Dans le système majoritaire à un tour que connaît le Canada, on peut imaginer que les libéraux soient balayés et passent par une longue période de purgatoire politique.À lire aussiLe Premier ministre canadien Justin Trudeau annonce sa démissionQuels sont les grands thèmes sur lesquels s'appuient les conservateurs pour capitaliser sur les échecs de l'administration Trudeau et qu'est-ce qu'incarne le leader conservateur et favori des sondages, Pierre Poilievre ?Il s'est notamment mis en opposition sur un point central de l'approche libérale, à savoir la lutte contre le changement climatique avec une taxation sur le carbone. Cette mesure mise en avant par le gouvernement libéral était relativement bien acceptée par la population et avait été jugée constitutionnelle par la Cour suprême. Mais, sur la foi de son slogan « Axe the tax » (en finir avec la taxe, ndlr), Pierre Poilievre est parvenu à opérer un retournement de l'opinion, sous prétexte que les mesures climatiques prises par le gouvernement canadien portaient préjudice à l'économie. Tout ça a mis Justin Trudeau sur la défensive. Ainsi que les sorties sur le wokisme et certaines politiques libérales jugées trop inclusives ou favorables à la diversité ethnique ou culturelle, qui ont conduit une partie de l'électorat à se tourner vers les conservateurs. À tel point d'ailleurs qu'on a vu les libéraux reculer sur l'un des fondements de leur identité, la politique migratoire, dénoncée par Pierre Poilievre au motif que le Canada est disloqué et n'arrive plus à son niveau de performance économique passé parce qu'il a perdu le contrôle de ses frontières ou de son système d'immigration.Nouvelle passe d'armes au Venezuela à l'approche de la cérémonie d'investitureLe 10 janvier, Nicolas Maduro entend bien prêter serment pour un troisième mandat, car pour lui, c'est une certitude : il a remporté le scrutin présidentiel qui s'est tenu en juillet 2024 par près de 52% des voix contre 43% à l'opposition. Mais ces chiffres sont ceux du Conseil national électoral, totalement acquis à la cause du président sortant et, malgré les accusations de fraude massive, cet organe n'a jamais produit aucun document détaillé à l'appui de ce calcul. Or, l'opposition, elle, l'a fait, en compilant des milliers de récépissés de bulletins électoraux issus des votes électroniques, et en a conclu que Nicolas Maduro était battu à plate couture. Conséquence de ce conflit : des semaines de violences post-électorales, près de 30 morts, 200 blessés et 2 500 arrestations.Depuis lors, le candidat de l'opposition, Edmundo Gonzalez Urrutia, s'est exilé en Europe pour éviter les rafles du régime, mais se considère toujours comme le président légitime du Venezuela. Il est allé chercher hier à Washington le soutien de la Maison Blanche, d'où il a lancé un appel à l'armée vénézuélienne, appel à la reconnaître comme le seul et unique dirigeant élu du Venezuela. Ce message, très mal reçu par les militaires, lui a valu une réponse cinglante hier de Vladimir Padrino Lopez, le ministre vénézuélien de la Défense : « Nous rejetons catégoriquement cet acte de bouffonnerie politique qui n'aura pas le moindre impact sur la conscience patriotique et révolutionnaire des forces armées bolivariennes. L'armée, en parfaite cohésion politique, populaire et militaire avec les autorités, défendra la Constitution et les lois de notre nation, ainsi que sa liberté et son indépendance. »Padrino Lopez ajoute que, le 10 janvier, Nicolas Maduro sera bel et bien reconnu comme le président du Venezuela et commandant en chef des armées, et qu'il n'est pas question de lui désobéir. Et pour enfoncer le clou, les forces de sécurité sont déployées dans les rues de Caracas, où l'on s'attend à un coup de chaud, car Edmundo Gonzalez Urrutia, qui a quitté le pays il y a quatre mois, affirme vouloir revenir au Venezuela alors qu'il a déjà un mandat de recherche sur le dos et que le pouvoir promet 100 000 dollars à quiconque permettra de le localiser. Le ministre de l'Intérieur a d'ailleurs explicitement menacé de l'arrêter s'il remettait un pied au Venezuela, mais Maria Corina Machado, l'autre figure de l'opposition, qui vit dans la clandestinité sur le sol vénézuélien, estime que la population en a vu d'autres et que la balle est dans le camp des manifestants. « De toute évidence, le régime n'a plus que la peur. Il a perdu tout soutien populaire, il a perdu toute légitimité et il est complètement isolé. Et nous, les Vénézuéliens, nous savons que si nous sortons tous, des millions d'entre nous, comment quelques centaines ou quelques milliers de personnes armées pourraient-elles s'en prendre à 30 millions de Vénézuéliens ? En fin de compte, la seule façon d'être libre est de vaincre la peur. Nous, les Vénézuéliens, nous l'avons démontré. Et je pense que toutes ces menaces, ce déploiement d'armes et ce langage grossier et agressif proviennent de ceux qui savent qu'ils vont quitter le régime. »À lire aussiVenezuela: l'armée assure Maduro de sa loyauté, l'opposant Gonzalez Urrutia cherche des soutiens à l'internationalAttention à la journée de jeudi, veille de la cérémonie d'investiture, où chacun de leur côté, l'opposition et le gouvernement appellent leurs partisans à manifester.Le cimetière de Falfurrias au Texas, symbole de la crise migratoireÀ deux semaines de la prestation de serment de Donald Trump, gros plan sur les migrants, qui figurent dans le collimateur du prochain président américain depuis plusieurs années. Il a promis pendant la campagne présidentielle la plus grande opération d'expulsion de l'histoire américaine, fondée sur une chasse implacable des clandestins qui risquent leur vie pour rejoindre les États-Unis. Reportage d'Eric Samson, notre envoyé spécial dans la petite ville de Falfurrias, au Texas, où le cimetière local fait office de tombeau pour de nombreux migrants fauchés avant la fin d'un périple dangereux et incertain. À écouter dans son intégralité dans l'édition du jour.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreMalgré les récents évènements politiques liés à la lutte contre la vie chère, la haute saison touristique a plutôt bien démarré en Martinique.

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi le Danemark installe-t-il des lampadaires à lumière rouge ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 1:46


Le Danemark expérimente l'installation de lampadaires diffusant une lumière rouge pour réduire l'impact de l'éclairage public sur l'environnement et la biodiversité. Ce projet innovant, déjà testé dans certaines municipalités, s'inscrit dans une démarche de développement durable et de protection des écosystèmes.La lumière blanche, utilisée dans la majorité des lampadaires traditionnels, contient une grande part de lumière bleue. Or, cette dernière perturbe le cycle circadien des êtres vivants, qu'il s'agisse d'insectes, d'oiseaux, ou même d'humains. Les animaux nocturnes, particulièrement sensibles à la lumière bleue, voient leurs comportements affectés, ce qui perturbe la pollinisation, les migrations et même leur reproduction. La lumière rouge, en revanche, a un impact moindre sur la faune, car elle est moins perçue par les animaux et ne perturbe pas leur orientation naturelle.Outre ses bienfaits pour la biodiversité, la lumière rouge permet de diminuer la pollution lumineuse. Contrairement à la lumière blanche, elle crée une ambiance plus tamisée qui limite la dispersion de la lumière dans le ciel nocturne, favorisant ainsi l'observation des étoiles et la préservation des écosystèmes nocturnes. Cette démarche s'inscrit dans une tendance globale visant à protéger les espaces naturels des effets néfastes de l'éclairage artificiel.L'installation de lampadaires à lumière rouge fait également partie des efforts du Danemark pour réduire sa consommation énergétique. Ces dispositifs, souvent équipés de LED rouges, consomment moins d'électricité que les lampes traditionnelles. Cela contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant une solution durable et économique pour l'éclairage public.Cette initiative danoise pourrait inspirer d'autres nations à repenser leurs systèmes d'éclairage public en tenant compte de l'environnement. En effet, le défi consiste à trouver un équilibre entre les besoins humains en termes de sécurité et les impératifs de préservation de la biodiversité. En adoptant la lumière rouge, le Danemark montre qu'il est possible de concilier innovation technologique et respect de la nature.Cette approche est un exemple concret d'action locale ayant des répercussions positives à l'échelle planétaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Port-au-Prince en pleine crise du logement

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 30:00


Dans la capitale haïtienne, l'insécurité force des milliers de familles à fuir leur quartier, mais la tension immobilière empêche la majorité des déplacés de se reloger et les pratiques frauduleuses explosent. « C'est un problème sérieux, relate un jeune homme croisé à Pétion-Ville par notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. La question du logement est devenue presque insoluble, extrêmement difficile. Une chambre que l'on pouvait louer autrefois pour 50 000 gourdes (environ 400 dollars américains), peut maintenant être proposée à 125 000 ou même 150 000 gourdes (entre 1 000 et 1 200 dollars). Et malgré ces prix exorbitants, il est souvent impossible d'en trouver une. »Certains habitants de Port-au-Prince sont à la recherche d'une maison depuis plusieurs semaines, impossible à trouver en raison de la forte demande qui provoque une flambée des loyers.« Nombreux sont ceux qui quittent une zone pour s'installer dans une autre, raconte un passant. Cela provoque une concentration dans les quartiers où ils arrivent, qui n'étaient pas aménagés pour accueillir autant de personnes. Les propriétaires en profitent pour doubler, voire tripler, les prix des maisons. »L'argent, un casse-tête aussi pour Jeantel Lainé et sa famille, qui habitaient Nazon, un quartier pris d'assaut par les bandits armés. Aujourd'hui séparés, ils souhaitent se réinstaller, mais la hausse des prix du logement les freine.« À dire vrai, je n'ai même pas cherché de logement, car nous n'avons pas suffisamment de fonds. Ces logements coûtent 2 000, voire 3 000 dollars américains. C'est impossible si vous n'avez pas quelqu'un pour vous aider. Avant, ma famille et moi vivions ensemble, mais maintenant, chacun est obligé de se débrouiller de son côté. »Trouver un logement à Port-au-Prince est devenu un véritable parcours du combattant, en raison de la montée en puissance des gangs armés. Des communes comme Pétion-Ville et Delmas servent de refuge pour certains déplacés internes. Mais même ceux qui réunissent la somme demandée par les propriétaires se heurtent parfois à des refus. Les propriétaires hésitent à louer à des personnes venant de quartiers jugés dangereux, comme le souligne Wedson : « Parfois, le propriétaire hésite à louer sa maison, car il ne sait pas à qui il a affaire. Si vous êtes un jeune homme, c'est encore pire. Si vous êtes une jeune femme avec des tatouages, ils hésitent encore plus à louer. Et même si vous arrivez à louer la maison, cela reste dangereux, car vous pourriez être victime de violences à tout moment. On vous surveille constamment pour savoir de quelle zone vous venez, ou si vous êtes en fuite. »Mais la crise du logement ne se limite pas seulement aux réticences des propriétaires à louer à des personnes inconnues. Carlin, journaliste photographe, décrit un autre phénomène inquiétant : « Il y a beaucoup de gens qui se font passer pour des courtiers et recherchent des maisons à louer sans que les propriétaires soient au courant. Ces courtiers identifient des maisons à louer et les publient sur internet. Par exemple, un propriétaire peut décider de louer sa maison à 2 000 dollars, mais le courtier, lui, en demande 2 500. Ensuite, pour qu'il vous fasse visiter la maison, vous devez payer des frais supplémentaires. À cela s'ajoute un pourcentage que le courtier exige si vous réussissez à louer la maison. »Une situation qui reflète l'ampleur de la crise humanitaire à Port-au-Prince. Et pour beaucoup, la question n'est plus seulement de trouver un toit, mais de savoir s'ils pourront un jour retrouver une vie normale.Du renfort pour la MMASLa Mission multinationale d'assistance à la sécurité, censée soutenir la police haïtienne dans sa lutte contre les groupes armés, accueille 77 officiers guatémaltèques, qui sont arrivés il y a deux jours à Port-au-Prince à bord d'un avion américain, relate Le Nouvelliste. Ils viennent s'ajouter aux 75 soldats du Guatemala qui avaient atterri la veille en Haïti en compagnie de huit militaires du Salvador. La MMAS totalise à ce jour environ 700 personnes, un contingent encore loin des 2 500 membres qui devaient la composer à l'origine.Un exemple parmi tant d'autres de l'insécurité qui demeure : la mort hier d'un jeune entrepreneur de 37 ans, Robenson Rendel, tué dans la cour de l'église Notre-Dame du Perpétuel Secours, dans le quartier de Delmas 75 à Port-au-Prince. Il a été abattu, rapporte Gazette Haïti, par des hommes à moto, un assassinat condamné par l'archevêque de Port-au-Prince qui fustige « un acte barbare qui ne témoigne d'aucun respect pour la vie humaine ni pour les lieux sacrés ».À lire aussiUn nouveau contingent de 83 soldats étrangers vient renforcer la mission internationale d'appui à HaïtiQuatre ans après l'attaque du CapitoleIl y a quatre ans jour pour jour, le 6 janvier 2021, le Congrès américain était pris d'assaut par les partisans de Donald Trump, lors d'une journée particulièrement violente, qui restera dans l'histoire politique américaine. Quatre ans plus tard, en ce 6 janvier 2025 qui verra l'élection de Donald Trump certifiée sans incident, Joe Biden en personne a tenu à y revenir dans une tribune publiée par le Washington Post. « Après ce que nous avons vécu ce jour-là, en 2021, on sait qu'il ne faut plus rien prendre pour acquis, écrit le président sortant. Nous devons être fiers de notre démocratie qui a survécu à cet assaut, mais nous ne devons pas l'oublier, malgré le mouvement permanent qui cherche à réécrire, voire à effacer, l'histoire de cette journée. » Joe Biden rappelle à ses lecteurs que des milliers d'insurgés ont grimpé les murs du Capitole, brisé les fenêtres et abattu les portes. Il évoque aussi les policiers frappés, traînés au sol, assommés ou piétinés. « Il faut, conclut l'encore locataire de la Maison Blanche, s'engager à se rappeler du 6 janvier 2021. Se rappeler d'un jour où notre démocratie a été mise à l'épreuve. Et se rappeler que cette démocratie, même en Amérique, n'est pas garantie. »À découvrir sur le site de POLITICO, l'histoire d'Howie Liebengood, un agent de police qui s'est suicidé après l'assaut du Capitole. En tout, quatre membres des forces de l'ordre qui ont fait face à la foule du 6 janvier se sont ôtés la vie dans les jours, les semaines ou les mois qui ont suivi. POLITICO nous raconte à quel point l'attaque du Capitole a servi de détonateur, révélé l'ampleur de la détresse psychique des forces de sécurité, leur niveau de stress post-traumatique 25 fois plus élevé que la normale et débouché sur un texte de loi sur-mesure. Ces dispositions ont permis de requalifier le suicide d'Howie Liebengood et de ses collègues policiers qui sont considérés depuis 2022 comme morts en service. Et leurs familles habilitées à recevoir les garanties financières et juridiques prévues par l'État américain dans ce genre de circonstances.À lire aussiÉtats-Unis: quatre ans après l'assaut du Capitole, des plaies toujours béantesL'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreÀ un peu plus de deux semaines du procès de son leader Rodrigue Petitot, le RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) reste mobilisé contre la vie chère en Martinique.

C'est presque sérieux
Ca vaut vraiment le Détour : une rediffusion à Lessines

C'est presque sérieux

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 35:12


En cette période de fêtes (que toute l'équipe vous souhaite joyeuses et douces) le temps est à la pause, et aux retours en arrière sur l'année, avec une série de rediffusions... Aujourd'hui : Impossible de ne pas évoquer l'Hôpital Notre-Dame à la rose, le joyau au cœur de la ville, en compagnie de Thérèse Claeys, sa directrice. L'un des plus anciens hôpitaux d'Europe ! Un ensemble architectural majestueux et authentique. Un lieu plein d'émotions à découvrir absolument avec ses mille facettes : chapelle baroque, cloître, jardins, salle des malades, couvent… https://www.notredamealarose.be/ Outre son histoire, nous évoquons aussi son actualité et son futur, avec notamment Nathaniel, étudiant en menuiserie qui avec sa classe de l'Athénée d'Enghien et leur professeur Damien Nicaise, ont imaginé et réalisé les rampes d'accès PMR pour tout le musée, le rendant accessible au plus grand nombre. On touchera un petit mot sur la zythologie locale puisque Damien Nicaise est également brasseur à ses heures, d'une bière nommée « La René » en hommage au peintre originaire du pays ! https://www.facebook.com/people/La-Ren%C3%A9/100075817584883/ Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Journal d'Haïti et des Amériques
Attaque à la Nouvelle-Orléans: «Les festivités, c'est notre manière de vivre»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 2, 2025 30:00


À la Nouvelle-Orléans, le FBI enquête sur l'attaque d'un ancien militaire américain, « inspiré » par le groupe État islamique, qui a précipité sa voiture sur une foule dans le quartier touristique français, mercredi 1ᵉʳ janvier 2025, en pleines festivités du Nouvel An. Bilan : au moins 15 morts et une trentaine de blessés. Will McGrew est journaliste à TéléLouisiane, il s'est rendu sur place quelques heures après l'attentat – Daniel Vallot l'a joint au téléphone. Le quartier est actuellement bloqué par la police, alors que, souligne-t-il, il s'agit habituellement du lieu le plus festif de la ville. Si le calme règne, c'est aussi « parce qu'on ne sait pas encore comment réagir à cet évènement ». La Nouvelle-Orléans et la Louisiane en général ont toujours été « un carrefour de cultures différentes », un endroit d'accueil pour la minorité juive, et plus tard musulmane et autres – une diversité « importante pour nous, mais c'est aussi peut-être ce qui a été attaqué ». Will McGrew remarque que les « soft targets », « cible faibles », ne sont pas assez protégées : on va être forcé de le faire, explique-t-il, et « c'est une grande question parce que les festivités comme ça, c'est notre manière de vivre, ça arrive chaque jour, chaque semaine en Louisiane ».  « New Year's Evil » La presse américaine fait sa Une sur l'attaque :« Le Diable du Nouvel An », « New Year's Evil  », titre en Une le tabloïd New York Post – un jeu de mot avec New Year's Eve, le réveillon du Nouvel An. Sous le titre, en photo, le pick-up du terroriste. « Les festivités tournent à l'horreur à la Nouvelle- », titre de son côté le New York Times, au-dessus d'un cliché de Bourbon Street, bloquée et arpentée par les enquêteurs. De son côté, leLos Angeles Times fait, malgré tout, sa Une sur sa propre Parade de la Rose, la 136ᵉ, tout en soulignant que les milliers de personnes qui y participaient avaient une pensée pour ce qui s'est passé à la Nouvelle-Orléans.Plus largement, le FBI a ouvert une enquête, des perquisitions sont en cours dans plusieurs villes du Texas. Il s'agit de savoir si le suspect, Shamsud-Din Jabbar, a agi seul. Un suspect au sujet duquel le président américain Joe Biden a donné quelques précisions ce mercredi : « Un citoyen américain né au Texas », qui a servi dans l'armée américaine de nombreuses années, et qui quelques heures avant l'attaque « a posté des vidéos sur les réseaux sociaux indiquant qu'il était inspiré par le groupe État islamique ».À la Nouvelle-Orléans, un début de polémique s'est développé sur les barrières de sécurité, qui servent précisément à prévenir ce genre d'attaques, mais qui n'étaient déployées ce mercredi 1ᵉʳ janvier 2025 : elles avaient été enlevées pour réparations, ce qui a provoqué des « critiques virulentes », rapporte The Advocate, un quotidien de Louisiane. Mais le quotidien se demande si ces barrières auraient été vraiment efficaces, puisque pour accéder à Bourbon Street « Shamsud-Din Jabbar a contourné un large patrouilleur et est monté sur le trottoir » – et, comme l'a souligné ce mercredi la police, ces barrières, lorsqu'elles sont en place, ne s'étendent pas aux trottoirs. « Nous avons un problème », a reconnu le gouverneur de Louisiane Jeff Landry, « et nous allons le résoudre ».Attaque aussi à Las VegasCe mercredi 1ᵉʳ janvier, une autre attaque a été menée, cette fois à Las Vegas – les enquêteurs sont à la recherche d'éventuels liens entre les deux, rapporte Politico. Une Tesla Cybertruck, remplie de bidons d'essence et de mortiers de feu d'artifice, a explosé, tuant le conducteur et blessé légèrement sept passants, raconte le LA Times. L'explosion a eu lieu devant un hôtel Trump de Las Vegas. La police a indiqué qu'elle enquêtait aussi pour savoir si ce choix était délibéré – sachant que le patron de Tesla, Elon Musk, est un très proche conseiller du président élu.Donald Trump, qui s'est exprimé sur l'attaque qui a visé la Nouvelle-Orléans, et Politico cite le texte posté par le président élu, mercredi, sur son réseau Truth Social : « Quand j'ai dit que les criminels qui viennent sont bien pires que ceux que nous avons dans notre pays, les démocrates et les médias fake news ont constamment réfuté mes propos, mais cela s'avère vrai ». Le président élu a donc « suggéré à tort que le suspect était un immigré », souligne le New York Times, puisqu'il s'est avéré que Shamsud-Din Jabbar était un vétéran de l'armée et était né aux États-Unis. Le quotidien rappelle que Donald Trump a promis la plus grande expulsion de l'histoire du pays une fois qu'il aura été investi.  Leslie Voltaire et la dette haïtienneToujours ce mercredi 1ᵉʳ janvier de 2025, Haiti célébrait le 221ᵉ anniversaire de son indépendance. Dans son discours, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT) Leslie Voltaire a répété que la France, ancienne puissance colonisatrice, devait rembourser à Haiti la dette de l'indépendance – l'équivalent de plusieurs centaines de millions d'euros que Paris avait exigé pour compenser la perte du territoire, et qui « a contribué à compromettre de manière significative les promesses de développement de la jeune nation ». Ce remboursement est « une nécessité pour que notre nation puisse retrouver la voie de la prospérité et du respect ».Outre la question de la dette, le CPT et le Premier ministre haïtien ont fait des promesses lors de la cérémonie – « les mêmes qui reviennent depuis des années », commente Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste : la sécurité, des élections, une amélioration de la vie, « mais d'année en année, on recule sur tous ces fronts ». Pour ce qui est de la force multinationale emmenée par le Kenya, de nouvelles troupes étaient censées arrivées avant le 31 décembre 2024 – des Kényans, des Guatémaltèques, des Bahamiens, des Salvadoriens… « Personne n'est venu », souligne Frantz Duval.Au Honduras, menace contre menaceLa présidente du Honduras menace de fermer les bases américaines sur son sol si le président élu américain Donald Trump expulse en masse ses ressortissants. La presse hondurienne cite la base de Palmerola, dans le centre du pays, construite au début des années 80 pour combattre le communisme en Amérique du Sud, rappelle le site Confidencialhn. La présidente a souligné au passage, note El Tiempo, que les bases américaines ne paient pas leur présence dans le pays.La Prensa rapporte que la menace de la présidente a été critiquée par son ancien vice-président, Salvador Nasrallah, qui estime que cette décision pourrait amener à une rupture des relations avec les États-Unis, « notre principal partenaire stratégique ».Au Brésil, le plus grand quartier japonais du mondeLe quartier de Liberdadji est implanté dans la ville de Sao Polo au Brésil, et il accueille la communauté japonaise la plus importante en dehors de l'Archipel.Pourtant, c'est historiquement une population noire qui habitait le quartier, avant même l'indépendance du Brésil, en 1822, raconte la correspondante de RFI Sarah Cozzolino. Aujourd'hui, le seul signe de l'héritage Noir du quartier est une statue de petite taille, sans piédestal, et dont la plaque se trouve à même le sol, sur la place – il s'agit de Madrinha Eunice, fondatrice de la première école de samba de carnaval de la ville. Marilia Marz, une jeune femme noire passionnée de culture japonaise, parle au micro de Sarah Cozzolino d'un « effacement de la mémoire noire », « un phénomène mondial ».Le journal de la Première2024, une année à oublier pour les producteurs de cannes à sucre en Guadeloupe.

C dans l'air
Bayrou : des poids lourds et des points faibles - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 65:44


C dans l'air du 24 décembre - Gouvernement Bayrou : des revenants... et une majorité ?On prend les mêmes et on recommence. Après plusieurs jours d'intenses négociations, François Bayrou a dévoilé hier soir son gouvernement : 35 ministres et beaucoup d'anciens, à l'image d'Elisabeth Borne à l'Education, de Manuel Valls aux Outre-mer, ou encore de Gérald Darmanin à la Justice. Plusieurs figures du gouvernement Barnier sont maintenues, de Retailleau à l'Intérieur à Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères en passant par Rachida Dati à la Culture. À droite, peu de prises. Malgré un courrier du Premier ministre aux Républicains pour leur donner des gages sur l'autorité de l'État ou le redressement des finances publiques, Laurent Wauquiez n'a pas souhaité intégrer le gouvernement et déclare que les votes LR "se décideront texte par texte". Les nouveaux visages sont finalement minoritaires : l'ancien socialiste François Rebsamen arrive comme ministre chargé de l'aménagement du territoire, tandis qu'Eric Lombard, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, prend le portefeuille de l'Economie. Il formera avec Amélie de Montchalin, son homologue aux finances, le duo chargé de redresser l'économie française. Une chose est sûre, François Bayrou aura échoué à élargir sa majorité au Parlement et se retrouve déjà sous la pression du RN que son prédécesseur. Marine Le Pen a d'ailleurs dénoncé sur twitter un gouvernement "qui s'appuie comme le précédent sur une absence manifeste de légitimité et une majorité introuvable".Moins de trois mois après avoir cédé sa place à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin pose cette fois ses cartons à la Justice. Les deux anciens LR devraient poursuivre le coup de barre à droite sur les thèmes du trafic de drogue et de l'immigration. Une manière de couper l'herbe sous le pied au Rassemblement national. Bien qu'issus du même camp, les deux hommes portent des lignes différentes. Bruno Retailleau est un proche de Philippe de Villiers et François Fillon tandis que Gérald Darmanin s'est formé auprès de Nicolas Sarkozy, avant d'incarner l'aile droite de la macronie. Ils ont néanmoins appris à travailler ensemble lors de la dernière loi immigration, Gérald Darmanin s'appuyant sur Bruno Retailleau, alors chef des Républicains au Sénat, pour faire passer son texte. Le nouveau tandem devrait s'accorder sur une ligne de "fermeté et de rapidité dans l'exécution des réformes", comme l'assure un proche de Darmanin dans Le Parisien. Mais gare aux égos de ces deux fortes têtes.Loin de l'Élysée, des élus n'ont pas attendu la nomination du nouveau gouvernement pour "redresser les finances publiques", comme le souhaite François Bayrou. Dans les Pays de la Loire, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ex-LR ralliée à Horizons, a décidé de couper 82 millions d'euros de subventions à la culture, aux sports et à l'égalité homme-femme, sur le budget 2025-2028. Bien plus que les 40 millions d'euros demandés par le gouvernement Barnier. À l'issue du vote, la numéro 2 du parti d'Édouard Philippe s'est défendue de tout excès de zèle : "C'est un budget d'économies, de choix politiques forts pour l'avenir et de recentrage sur nos compétences prioritaires". Planning familial, maisons de santé, clubs de sports, festivals… toutes ces structures ont accueilli le vote du budget avec effroi, le spectacle vivant pesant à lui seul plus de 150 000 emplois dans la région. Plus de 2 400 membres du réseau associatif et culturel local ont manifesté la semaine dernière pour dénoncer ces coupes budgétaires.Le nouveau gouvernement va-t-il pouvoir faire davantage que celui de Michel Barnier ? À quoi va ressembler la politique régalienne avec le duo Darmanin-Retailleau ? Et comment les efforts budgétaires réclamés par l'exécutif infusent déjà dans certaines régions ?Les experts : - Marc LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Échos- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique – Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le sept neuf
Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-Mer, promet "l'engagement total de la nation" pour Mayotte

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 26:24


durée : 00:26:24 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre des Outre-mer, est l'invité de Simon Le Baron à 8h20. Il évoque le sort de Mayotte, la reconstruction à venir, et son retour en politique après des années d'exil plus ou moins volontaire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: quel avenir pour les lois HOPE/HELP?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 30:00


Les industriels haïtiens misaient sur la prolongation par le Congrès américain de ces dispositifs de soutien au secteur textile d'Haïti. Mais en raison du tumulte budgétaire survenu à Washington la semaine dernière, ces textes ont dû être mis de côté alors que leurs effets expirent en septembre 2025. Si l'extension des programmes HOPE et HELP a bien été éclipsée en raison de l'actualité politique américaine, cela ne signifie pas pour autant qu'ils soient enterrés, précise l'économiste haïtien Enomy Germain : « La loi arrivera à expiration en septembre 2025. Il y a encore des possibilités de renouvellement, mais évidemment, la situation politique sera beaucoup plus difficile avec Donald Trump pour qui c'est avant tout "l'Amérique d'abord". Les autres pays compteront un petit peu moins pour lui. Mais pour l'instant, on n'en est pas encore là. »L'Association des industries d'Haïti promet de poursuivre ses efforts pour remettre à l'agenda la législation qui prolongerait HOPE-HELP, des textes considérés comme cruciaux pour l'économie du pays, souligne Enomy Germain : « Ce serait extrêmement dommageable pour Haïti, ce serait une situation de non-assistance à pays en danger de la part des États-Unis d'Amérique. Après le secteur public, le secteur textile est le plus important du pays en matière d'emplois. On a perdu plus de trente mille emplois au cours des trois dernières années dans le secteur de la sous-traitance, qui est favorisé par les États-Unis à travers la loi HOPE. Si ça ne se renouvelle pas, c'est un pays qui va continuer à s'effondrer davantage étant donné qu'absolument plus rien ne va rester. »Haïti exporte un milliard de dollars de marchandise vers les États-Unis chaque année et 90% proviennent de la sous-traitance. Enomy Germain plaide depuis des années pour une diversification de l'économie haïtienne, mais elle ne se fera pas sans un ingrédient essentiel : « Pour arriver à développer l'économie en Haïti, on a besoin d'une situation de stabilité. Il ne faut pas oublier que, dans le passé, ça a été un pays qui était à l'avant-garde touristique dans la Caraïbe. Aujourd'hui, nous sommes les derniers. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous n'avons pas de stabilité politique, et pour moi le devoir numéro un reste le devoir de la stabilité politique et sociale. »À cause de l'insécurité et de l'instabilité politique, plusieurs sites industriels du pays ont dû réduire leur activité et licencier du personnel ces dernières années à commencer par le parc industriel de Caracol dans le nord d'Haïti, financé par les États-Unis et longtemps symbole d'espoir de progrès économique pour les Haïtiens.Le bilan du massacre de Wharf Jérémie revu à la hausseOn savait le décompte encore provisoire, les Nations unies ayant avancé dans un premier temps le chiffre de 184 morts. L'ONU parle désormais d'au moins 207 victimes en moins d'une semaine, entre le 6 et le 11 décembre 2024. Le Binuh (Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti) confirme que des centaines de civils ont été enlevés, rassemblés, interrogés puis exécutés. Et que les auteurs de ce carnage, sous les ordres du chef de gang Micanor Aliès, ont tenté de maquiller leur crime en brûlant les corps ou en les démembrant avant de les jeter à la mer.« La plupart des victimes sont des personnes âgées, qui ont été accusées de pratiquer le vaudou et d'avoir délibérément provoqué la maladie de l'enfant de ce chef de gang, relate Stéphanie Tremblay, l'une des porte-parole de l'ONU. Parmi les autres victimes, on compte des gens qui ont tenté de fuir la zone du massacre, ou des gens accusés d'avoir alerté les médias locaux au sujet de ces crimes ».L'ONU, qui a compilé ses chiffres pour l'année 2024, estime que 5 350 personnes sont mortes et plus de 2 100 autres ont été blessées depuis le début de l'année en raison du chaos sécuritaire qui touche encore et toujours le pays.Un Noël morose à Port-au-PrinceÉclats de violence quotidiens, racket, viols, routes bloquées, familles séparées : Haïti ne connaît aucun répit alors que le pays se prépare à traverser la période de Noël. À Port-au-Prince, on ne voit quasiment aucune trace des fêtes de fin d'année, les décorations sont inexistantes et les traditions autrefois joyeuses en perdition. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama auprès des Principortains pour qui la joie et les retrouvailles entre proches ne sont plus qu'un lointain souvenir.Les frasques de Matt Gaetz révélées par la Chambre des représentantsLe feuilleton a duré des semaines, mais cette fois, c'est du concret. On sait enfin ce que la Chambre des représentants reproche officiellement à cet élu que Donald Trump pensait nommer ministre de Justice au mois de janvier, avant que l'intéressé ne jette l'éponge. Le rapport de la Chambre basse du Congrès vient d'être publié et il est corsé : alcool à gogo, drogues et relations sexuelles avec des prostituées, y compris mineures.Suites judiciaires ou non, on l'ignore encore. Mais la presse américaine revient en détail sur la manière dont les cadres du Parti républicain ont tenté de couvrir les agissements de ce protégé de Donald Trump. À lire ou relire dans The Hill, le quotidien politique de Washington, comment Mike Johnson, le président de la Chambre des représentants, a fait pression pour que ce rapport ne soit pas publié. « Je pense qu'il s'agirait, disait-il, d'une grave violation de protocole. La publication des conclusions de cette enquête créerait un terrible précédent ». Le patron du comité d'éthique de la Chambre avait, lui aussi, fait part de ses réticences à rendre public un travail « inachevé » après plus de trois ans d'enquête. Fait rare aux États-Unis, ils ont été désavoués et les élus de la Chambre ont fini par voter en faveur de sa publication.Reste la question de l'avenir de Matt Gaetz dans le paysage politique américain. Il a démissionné de la Chambre des représentants quand Donald Trump l'a désigné comme futur ministre de la Justice, mais maintenant que le rapport est sorti et que ses frasques sont sur la table, où va-t-il atterrir ? Commentateur politique, oui : il commence un contrat d'éditorialiste sur une chaîne de télé conservatrice au mois de janvier 2025. Mais un poste d'élu ? Ce sera difficile. Gaetz n'exclut pas de se lancer dans la course au titre de sénateur de Floride, mais comme le souffle un responsable politique, « ses électeurs potentiels ou ses futurs employeurs feront bien de jeter un œil à l'enquête de la Chambre des représentants avant de prendre une quelconque décision à son sujet ».Atlanta et la folie américaine des fêtes de fin d'annéeHeureusement pour Matt Gaetz, tout ça lui est tombé sur la tête un 23 décembre. La parenthèse de Noël va passer par là, et l'on sait que les Américains prennent les fêtes très au sérieux. Dans certains quartiers d'Atlanta, en Géorgie, on est même quasiment au concours des décorations les plus folles, avec une gentille rivalité entre voisins autour d'une question fondamentale : qui aura le mieux fait vivre la magie de Noël ? Reportage d'Edward Maille.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ʳᵉL'ancien Premier ministre Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-mer.

Les interviews d'Inter
Manuel Valls, nouveau ministre des Outre-Mer, promet "l'engagement total de la nation" pour Mayotte

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 26:24


durée : 00:26:24 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre des Outre-mer, est l'invité de Simon Le Baron à 8h20. Il évoque le sort de Mayotte, la reconstruction à venir, et son retour en politique après des années d'exil plus ou moins volontaire.

Le Grand Jury
Le Grand Jury de François-Noël Buffet et Thomas Ménagé

Le Grand Jury

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 53:10


François-Noël Buffet, ministre démissionnaire des Outre-mer, et Thomas Ménagé, député (RN) du Loiret étaient interrogés par Olivier Bost (RTL), Steve Jourdin (Public Sénat) et Guillaume Tabard (Le Figaro). Ecoutez Le Grand Jury avec Olivier Bost du 22 décembre 2024.

Atelier des médias
Sélection 2024 de podcasts francophones en lien avec l'international

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 32:05


L'atelier des médias reçoit la journaliste Matilde Meslin, qui est spécialisée dans l'écoute et la chronique de podcasts. En cette fin 2024, retour sur quelques productions marquantes de l'année écoulées, toutes en lien avec l'international. Elles ont été diffusées par la RTS, Radio-Canada, France inter ou encore le studio Sonique. • Fifty States, un podcast de Guillaume Hennette produit par Quotidien (Bangumi). • Outside Kaboul, par Caroline Gillet, réalisation Anna Buy, un podcast France inter.• Dans l'intimité des dictateurs, par Michèle Ouimet, un podcast de Radio-Canada Ohdio• Carnets d'Ukraine, par Maurine Mercier, un podcast de la RTS (Suisse)• Adieu la France, par David Commeillas, un podcast Sonique• Code Noir, les révoltés du Gaoulet, par Vincent Hazard, un podcast d'Initial Studio pour Outre-mer La 1ère (France Télévisions).→ Voir aussi la sélection "Nos dix podcasts préférés de 2024", par Matilde Meslin sur Slate.fr.

Priorité santé
Les accidents de la main

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 48:30


Cuisiner, bricoler, conduire ; ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d'autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions lourdes, voire dans les cas les plus extrêmes, l'amputation. Chaque année, en France, entre 1 million et demi et 2 millions de personnes sont concernées par des accidents de la main. Comment protéger ses mains ? Quelle est la première cause des accidents de la main ? En cas d'accident, quels sont les premiers gestes à réaliser ? Dr Patrick Knipper, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et chirurgien de la main à l'Hôpital européen Georges Pompidou de Paris. Président d'Interplast-France / Chirurgie sans frontières, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement. Pr Anatole Kibadi Kapay,chirurgien plasticien, chirurgien de la main, membre de la Société française de chirurgie de la main. Président honoraire de la Société africaine de chirurgie de la main. Président de la Société de chirurgie de la main de la RDCongo. Professeur à la faculté de médecine de l'Université de Kinshasa.► En fin d'émission, nous faisons un point sur les recommandations vaccinales publiées hier par la Haute Autorité de santé dans un contexte d'augmentation des cas de dengue dans les Outre-mer. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS.Programmation musicale :► Bill Withers – Grandma's hands► Winny – Lego

Priorité santé
Les accidents de la main

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 48:30


Cuisiner, bricoler, conduire ; ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d'autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions lourdes, voire dans les cas les plus extrêmes, l'amputation. Chaque année, en France, entre 1 million et demi et 2 millions de personnes sont concernées par des accidents de la main. Comment protéger ses mains ? Quelle est la première cause des accidents de la main ? En cas d'accident, quels sont les premiers gestes à réaliser ? Dr Patrick Knipper, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et chirurgien de la main à l'Hôpital européen Georges Pompidou de Paris. Président d'Interplast-France / Chirurgie sans frontières, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement. Pr Anatole Kibadi Kapay,chirurgien plasticien, chirurgien de la main, membre de la Société française de chirurgie de la main. Président honoraire de la Société africaine de chirurgie de la main. Président de la Société de chirurgie de la main de la RDCongo. Professeur à la faculté de médecine de l'Université de Kinshasa.► En fin d'émission, nous faisons un point sur les recommandations vaccinales publiées hier par la Haute Autorité de santé dans un contexte d'augmentation des cas de dengue dans les Outre-mer. Interview du Pr Anne-Claude Crémieux, professeure de maladies infectieuses et présidente de la commission technique des vaccinations (CTV) à la HAS.Programmation musicale :► Bill Withers – Grandma's hands► Winny – Lego

L'info en intégrale - Europe 1
Europe 1 nuit du 18/12/2024 avec Alma Dufour et François-Noël Buffet

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 28:50


Après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, le ministère des Outre-mer se mobilise pour aider la population sinistrée. Parallèlement, les tensions politiques s'intensifient autour de la formation du prochain gouvernement, avec le Rassemblement National et la France Insoumise écartés des discussions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Journal d'Haïti et des Amériques
Canada: le gouvernement Trudeau «en position de faiblesse» face à Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 30:00


Et si le Canada devenait le 51e État américain ? Le président américain élu Donald Trump est ravi de répéter cette boutade alors que le gouvernement de Justin Trudeau est en pleine crise. Lundi, Chrystia Freeland a lancé une véritable bombe en démissionnant avec fracas de son poste de ministre des Finances. Officiellement, la numéro 2 du gouvernement protestait contre la suspension d'une taxe décidée par le Premier ministre. Une mesure électoraliste à ses yeux, alors que le Canada a particulièrement besoin de ses fonds publics pour soutenir les entreprises, menacées par des droits douaniers américains de 25%. Depuis, plusieurs députés réclament le départ de leur chef, ce qui entraînerait la chute du gouvernement. Pour l'instant, le Premier ministre ne répond pas aux questions des journalistes. Tout semble indiquer qu'il joue la montre à l'approche des fêtes, analyse notre correspondante Pascale Guéricolas. Justin Trudeau pourrait annoncer son départ et donc le déclenchement d'une campagne électorale en janvier. « Pendant ces 36 jours minimums de campagne, il ne peut y avoir de négociation avec les Américains. On est en position de faiblesse », déplore Geneviève Telier, politologue à l'Université d'Ottawa. Donald Trump a menacé d'imposer des tarifs douaniers sur les exportations canadiennes, si la frontière n'est pas sécurisée. Trois quarts des exportations du pays partent aux États-Unis.À lire aussiCanada: la vice-Première ministre démissionne sur fond de désaccord avec Justin TrudeauShutdown, le retourPendant ce temps, à Washington, le spectre du « shutdown », autrement dit l'arrêt de l'administration faute d'accord sur le budget, ressurgit. La faute en partie à un homme, Elon Musk. C'est lui qui « s'est déchaîné toute la journée [de mercredi] contre le projet de loi, sur sa plateforme X », relate le New-York Times. Pour lui, comme pour une large frange du parti républicain, c'était « un projet de loi rempli de priorités politiques démocrates », précise le Washington Post. De quoi enrager le sénateur de gauche Bernie Sanders qui rappelle dans The Hill que démocrates et républicains ont passé des mois à négocier ce texte et que « les milliardaires ne doivent pas être autorisés à diriger notre gouvernement ». Pour le journal de gauche Mother Jones, Donald Trump est en train de constituer un gouvernement de milliardaires comme les États-Unis n'en ont jamais vu. « En tout, quinze milliardaires seraient en lice pour des postes au sein de l'administration », estime Mother Jones.À lire aussiAux Etats-Unis, Donald Trump ravive la menace d'un «shutdown» fédéralPort-au-Prince et les autorités passeront-elles l'hiver ?La fin d'année approche et le quotidien Le Nouvelliste se demande « qui, de Port-au-Prince ou du CPT, ne passera pas l'hiver ». « La capitale est prise d'assaut par les gangs, quartier après quartier », déplore le rédacteur en chef Frantz Duval. Les autorités ne sont pas en reste. « Les membres du Conseil présidentiel de transition sont accusés de mener une transition qui ne va nulle part, certains membres sont pointés du doigt pour des affaires de corruption et surtout, des partis dénoncent le Conseil lui-même », énumère notre confrère. Une lueur d'espoir provient de Washington où se joue dans les prochaines heures le renouvellement de la loi dite "HOPE/HELP" au Congrès. Elle est vitale pour l'industrie locale et les quelques emplois, certes précaires, qu'elle génère sur l'île. « La principale exportation d'Haïti, c'est la sous-traitance des usines, dont le principal marché sont les États-Unis où près d'un milliard de dollars de biens manufacturés sont expédiés », explique Frantz Duval.« Dollarisation partielle » à CubaUne petite révolution à Cuba. Le gouvernement annonce le rétablissement d'un taux de change « flottant » pour le peso. Une nouvelle tentative pour le régime communiste au pouvoir depuis 65 ans de sortir l'île de la crise économique dans laquelle elle s'enfonce. Sur un an, les prix ont encore augmenté de près de 30 % en octobre, une « inflation alimentée par le décalage entre le taux de change officiel fixé à 120 pesos pour un dollar et la réalité du marché informel où il faut 320 pesos pour obtenir un dollar », explique Nathanaël Vittrant du service économie de RFI. Le Premier ministre cubain a « reconnu que la situation était devenue hors de contrôle », rapporte le média en ligne Cibercuba. Loin de nier la situation critique de l'économie, le quotidien pro-régime Granma insiste quand même sur les « limites imposées par le blocus américain et les effets néfastes de la crise économique mondiale ».À lire aussiCuba va mettre en place un taux de change flottantL'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, le président de la collectivité territoriale s'impatiente et demande au nouveau Premier ministre de tenir la parole de l'État.Morceau musical : For the Time Being du Groupe La Comitiva (Suède)

Les matins
La Chine s'implante au Mexique pour passer outre la guerre commerciale avec les Etats-Unis

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 6:25


durée : 00:06:25 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Chine s'implante au Mexique pour se développer localement et se rapprocher du marché des Etats-Unis. Washington craint que Pékin ne se serve de Mexico comme d'une porte dérobée, pour éviter une guerre commerciale alors que Donald Trump menace de tarifs douaniers surélevés.

Du grain à moudre
Mayotte est-il un département comme les autres ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 37:39


durée : 00:37:39 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le passage du cyclone Chido a été dévastateur pour Mayotte. Les rafales de plus de 220 km/h ont fait des milliers de victimes, détruit l'habitat précaire et une partie des infrastructures. Entre risque de famine et absence de logement pour nombre d'habitants, comment faire face à cette crise ? - réalisation : François Richer - invités : Philippe Vigier Ancien ministre délégué des Outre-mer; Roukia Lahadji Ancienne maire de Chirongui, fondatrice et déléguée générale de l'association Nayma; Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 18/12/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 8:39


Dans cette édition :Le journal fait le point sur la situation dramatique à Mayotte après le passage du cyclone, avec des habitants privés d'abri, d'eau potable et de nourriture, et les autorités craignant le retour d'épidémies comme le choléra.Le ministre des Outre-mer, François Noël Buffet, est sur place à Mayotte, tandis que le président Macron et le Premier ministre Bayrou sont attendus prochainement pour constater les dégâts.L'Assemblée nationale a été le théâtre de vives tensions lors des questions au gouvernement, avec des critiques sur l'absence du Premier ministre à Mayotte au profit d'un déplacement à Pau.Un adolescent de 16 ans a été tué près d'un lycée parisien, probablement lors d'une rixe entre bandes rivales, relançant le débat sur la violence dans certains quartiers.En Corse, l'enquête sur un meurtre a été relancée grâce aux aveux d'un mafieux italien bénéficiant du statut de repenti, ce qui soulève la question de l'adaptation de ce dispositif en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Journal d'Haïti et des Amériques
Pérou: «Noël, loin du Venezuela, ce n'est pas pareil»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 30:00


En cette Journée internationale des migrants, direction le Pérou où un million de Vénézuéliens ont trouvé refuge. Malgré l'instabilité politique qui n'épargne pas ce pays d'accueil, ONG et organisations humanitaires tentent de « recréer du lien ». Au Venezuela, le bras de fer continue entre le président Nicolas Maduro, dont la victoire aux élections de juillet dernier n'est pas reconnue par de nombreux pays (dont les États-Unis) et l'opposition qui revendique la victoire. Pas de quoi envisager le retour pour les huit millions de Vénézuéliens qui ont quitté leur pays depuis plus d'une décennie. Au Pérou, où un million ont trouvé refuge, notre correspondant Martin Chabal est allé à la rencontre de certains d'entre eux. Protection devant la loi, défense des droits, notamment à la santé, l'ONG Veneactiva accompagne ces réfugiés, y compris dans leur intégration, aussi bien socio-économique, politique que culturelle. Pas une mince affaire, surtout depuis la pandémie de Covid-19 et le début de la crise politique. Le sentiment d'éloignement est plus cruel pour ses réfugiés quand viennent les fêtes de Noël. Aux sons d'un orchestre dans un théâtre de Lima, José Verdu, téléphone à la main, tente de rassurer sa tante restée au pays. Malgré les applaudissements et les sourires, la douleur est là. « Partager tout ça à distance, ça fait un vide, ce n'est pas pareil », souffle l'homme qui se souvient avec émotions des Noëls passés dans son pays d'origine.En Haïti, des institutions médicales « à genoux »À Port-au-Prince, comme une volonté de mettre les institutions médicales du pays à genoux, les gangs armés de la coalition « ViV Ansanm » ont incendié dans la nuit de lundi à mardi l'hôpital Bernard Mevs. Hôpital de référence, c'était un des rares centres médicaux encore en fonctionnement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Indignée, l'Association médicale haïtienne (AMH) exige que l'État prenne ses responsabilités. « L'État doit prendre en charge les institutions qui sont encore fonctionnelles, qu'il s'agisse des institutions sanitaires ou administratives », estime son secrétaire général, Dr Ardouin Louis Charles au micro de notre correspondant Peterson Luxama.Pour notre confrère Frantz Duval du Nouvelliste, c'est là « un remake de ce qui s'est déjà produit contre une trentaine de centres de santé et éléments de la chaîne de soins de la région de Port-au-Prince ».Aux racines des tensions entre Haïti et la République dominicaineLa situation sécuritaire toujours plus critique en Haïti n'a cessé de tendre les relations entre les deux pays partageant l'île d'Hispaniola. Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a décidé l'an dernier de fermer la frontière avec son voisin. Depuis octobre, il est déterminé à expulser en masse les migrants haïtiens. 500 000 vivraient côté dominicain. Pour comprendre à la fois la méfiance qui perdure de chaque côté de la frontière et la migration haïtienne vers la République dominicaine, il faut faire un peu d'histoire. En cause, entre autres, le basculement historique récent qui veut qu'Haïti, l'ancienne force occupante de la République dominicaine, ait perdu sa mainmise économique, explique le journaliste Jean-Michel Caroit au micro de Christophe Paget. L'objectif du président dominicain d'expulser 10 000 Haïtiens par semaine vise ainsi à « satisfaire des groupes nationalistes xénophobes », selon Christian Girault, chercheur au CNRS. Une partie de la presse dominicaine favorise ce climat. Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a récemment demandé à son nouveau ministre des Affaires étrangères de renouer le dialogue avec la République dominicaine. Ce que Luis Abinader a salué, tout en prévenant que les expulsions se poursuivraient.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn cette Journée internationale des migrants, la « Cimade-Guadeloupe » dénonce des « pratiques abusives » et des expulsions systématiques, notamment vis-à-vis des Haïtiens.Morceau musical : Map Kitew de Krezboy Haiti feat Roumie (Haïti)

Journal d'Haïti et des Amériques
«Vive le Venezuela libre!»: à Strasbourg, le cri du cœur d'Edmundo Gonzalez Urrutia

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 30:00


Dans son discours de réception du prix Sakharov, l'opposant vénézuélien en exil s'est livré à un plaidoyer pro-démocratie en forme de défi lancé à Nicolas Maduro. Edmundo González Urrutia avait été distingué à la fin du mois d'octobre par l'Union européenne, en compagnie de Maria Corina Machado, l'autre grande figure de l'opposition vénézuélienne, en raison de leur combat incessant pour les droits de l'homme. À Strasbourg, en présence de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, il a pris la parole pour rappeler l'engagement des Vénézuéliens en faveur de l'État de droit : « Ce prix incarne un très riche héritage historique. Cette distinction m'engage d'une manière très spéciale, face à la mémoire de ceux qui m'ont précédé en la recevant, tels que Nelson Mandela, Alexander Dubček, Alexeï Navalny ou les dissidents cubains Oswaldo Payá et Guillermo Fariñas. Permettez-moi de l'accepter avec humilité au nom du peuple vénézuélien, qui incarne véritablement l'esprit de ce prix, en reconnaissance de sa lutte courageuse pour restaurer la liberté et la démocratie au Venezuela. Ce prix qui nous est remis à Maria Corina et à moi-même, non seulement nous conforte dans notre engagement, mais il symbolise aussi l'unité entre les démocrates dans le monde. Le Venezuela compte sur vous, parce que la lutte pour la liberté et la démocratie chez nous est aussi la lutte pour ses valeurs sur toute la planète. Vive le Venezuela libre ! »À lire aussiLe prix Sakharov décerné aux opposants vénézuéliens Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez UrrutiaOpérations antigang de la police nationale haïtienne (PNH)Invité comme chaque mardi sur l'antenne de RFI, notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, fait le point sur les différentes interventions menées par les forces de l'ordre. La PNH tente de regagner du terrain face aux groupes armés dans la zone de Port-au-Prince ainsi que dans le département rural de l'Artibonite.Gotson Pierre relève par ailleurs qu'en matière de transition politique, la Caricom, l'organisation régionale des pays de la Caraïbe, hausse le ton et s'inquiète en particulier du comportement des trois membres du Conseil présidentiel de transition accusés de corruption. Une réunion sur ce thème s'est tenue hier entre les représentants de la Caricom et les signataires de l'accord du 3-Avril, qui a instauré le CPT.Au Canada, des sapins de Noël de plus en plus près de la natureLe Québec est la province canadienne qui produit le plus de sapins de Noël : un tiers de la production québécoise finit d'ailleurs sa course dans les foyers du nord des États-Unis au moment des fêtes de fin d'année. Et s'il est possible pour les Québécois d'aller acheter leur arbre dans les magasins de bricolage ou auprès de certaines associations, les consommateurs se rendent de plus en plus souvent sur les lieux de plantation. Manière pour les familles canadiennes d'aller trouver elles-mêmes le sapin qui prendra place dans leur maison pour Noël. Reportage de notre correspondante Pascale Guéricolas à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAprès le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, la communauté mahoraise des Antilles vit dans l'angoisse depuis quatre jours.

C dans l'air
Bayrou face à sa première urgence...Mayotte - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 64:23


C dans l'air du 16 décembre - Bayrou face à sa première urgence...MayotteLes bidonvilles, qui représentent un tiers des logements, ont été entièrement détruits, des arbres et des poteaux électriques sont tombés à terre, la plupart des routes sont impraticables, les communications extrêmement difficiles, même les bâtiments en dur n'ont pas résisté aux vents jusqu'au centre de commandement de la préfecture dont le toit a été arraché ou l'hôpital qui est très endommagé. C'est un paysage cataclysmique qu'offre aujourd'hui Mayotte, le département français le plus pauvre, après le passage du cyclone Chido samedi. Depuis une course contre la montre s'est engagée pour venir en aide aux sinistrés de l'archipel français de l'océan Indien et pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres. Alors que les autorités craignent un bilan humain très lourd. "Certainement des centaines" voire "quelques milliers de morts" a déclaré dimanche le préfet de Mayotte. "Dans une préparation de crise, on essaie de faire tout ce qui est en notre possible. Si c'était à refaire, je referais encore plus, pour aller encore plus loin dans l'information", a ajouté le préfet François-Xavier Bieuville. "Dans les deux jours qui ont précédé, on a ouvert 120 centres, on a mis à l'abri à peu près 10.000 personnes. Nous ferions encore plus s'il le fallait, je pense que nous n'avons pas suffisamment fait ".Les ministres démissionnaires de l'Intérieur et des Outre-mer, Bruno Retailleau et François-Noël Buffet, sont arrivées sur place ce lundi, de même que leur collègue de la Francophonie Thani Mohamed-Soilihi, originaire de l'archipel. Par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, la Commission européenne s'est dit "prête à apporter du soutien dans les jours à venir".Sur l'archipel, l'eau manque déjà cruellement et la situation s'annonce critique. Un pont aérien a été mis en place depuis la Réunion pour acheminer des secours et du matériel. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, qui enchaîne les réunions sur Mayotte et les consultations pour former son gouvernement, a affirmé "mobiliser l'ensemble des moyens" de l'Etat pour venir en aide aux habitants. Au moins 100 000 personnes se trouveraient sans toit, ni eau. Emmanuel Macron présidera ce soir à 18 heures une réunion sur Mayotte au centre de crise. L'Assemblée nationale de son côté va observer une minute de silence à 16 heures, en hommage aux victimes.Alors quelle est la situation à Mayotte ? Comment venir en aides aux sinistrés ? Traversé par des crises migratoires, sanitaires et sociales, comment cet archipel est-il devenu depuis des années un laboratoire aux politiques de gouvernement ? Enfin à quoi ressemblera le gouvernement de François Bayrou ? Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- SELINE SOULA - Journaliste au pôle Outre-mer – France Télévisions- PATRICK COULOMBEL - Architecte – "Architectes de l'urgence" - DOMINIQUE VOYNET (en duplex) - Députée, ancienne directrice de l'agence régionalede santé de MayottePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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Bayrou face à sa première urgence...Mayotte - Vos questions sms -

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Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 6:44


C dans l'air du 16 décembre - Bayrou face à sa première urgence...MayotteSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts : - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - NATHALIE MAURET - Reporter politique - Groupe de presse régionale Ebra- SELINE SOULA - Journaliste au pôle Outre-mer – France Télévisions- PATRICK COULOMBEL - Architecte – "Architectes de l'urgence" - DOMINIQUE VOYNET (en duplex) - Députée, ancienne directrice de l'agence régionalede santé de Mayotte

Journal d'Haïti et des Amériques
Six millions d'Haïtiens victimes d'insécurité alimentaire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 30:00


Le président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, a lancé un cri d'alarme et demandé de l'aide aux pays de la région lors du sommet de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (Alba). Le n°1 de l'exécutif haïtien est intervenu samedi dans un court message vidéo adressé aux membres de l'Alba, composée du Venezuela, de Cuba, de la Bolivie, du Nicaragua, ainsi que de la Dominique, d'Antigua-et-Barbuda, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Grenade et de Sainte-Lucie. « Nous demandons, a lancé Leslie Voltaire, l'aide de nos frères de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques. Une aide pour la sécurité de notre pays, mais aussi une assistance alimentaire. Parce qu'il y a 6 millions d'Haïtiens qui meurent de faim en cette période de Noël. »La situation la plus alarmante concerne les milliers de déplacés internes contraints de fuir leurs maisons à cause de la violence des gangs. Regroupés dans des camps de fortune à Port-au-Prince, ces hommes, femmes et enfants luttent pour leur survie. Se nourrir à sa faim n'est plus un droit fondamental, mais un luxe qu'une grande partie de la population, ne peut plus s'offrir, relate notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama. « La situation est incroyable ici, déplore Steeve Fleuranfils, l'un des responsables du camp de fortune installé dans l'ancien local du lycée Marie-Jeanne de Port-au-Prince. Les gens crèvent de faim, ils ne vivent pas. Avant-hier, un enfant fouillait dans les poubelles pour trouver de quoi manger. Quand nous sommes allés sur place, nous l'avons vu se nourrir des téguments d'haricots trouvés dans les ordures. Nous sommes allés à la rencontre de sa mère, elle nous a dit qu'elle aurait fait pareil si la honte ne l'avait pas retenue, car elle a faim aussi. »Selon le dernier rapport du Programme alimentaire mondial (PAM), près de la moitié de la population haïtienne, soit 5,4 millions de personnes, souffre de faim aiguë. Et plus de deux millions d'entre elles se trouvent en situation d'urgence alimentaire, selon la Coordination nationale de la sécurité alimentaire, qui se dit profondément préoccupée par la situation. L'agronome Harmel Cazeau, coordonnateur de cette structure, tire la sonnette d'alarme.« L'ensemble des indicateurs montre que la situation est grave, surtout pour les enfants, les femmes allaitantes et les personnes âgées, déjà en situation de malnutrition. Ils ont dépassé le seuil d'alerte de 10 % fixé par l'OMS. Dans les sites de déplacés, entre 24 % et 25 % des personnes, principalement des enfants, sont en situation de malnutrition. Il faut qu'il y ait des réponses d'urgence pour apporter un soulagement face à cette situation. Une réponse qui s'étende non seulement à court terme, mais aussi à long terme, avec des actions structurantes. Les déplacés dans les camps de fortune doivent figurer parmi les priorités absolues, car cette catégorie de personnes vit dans des conditions presque inhumaines et exécrables. On ne doit pas les négliger ni les laisser sans assistance. »Reportage de Peterson Luxama à retrouver dans son intégralité dans l'édition du jour.Drones : vent de panique aux États-UnisDepuis quelques semaines, de mystérieux drones sont apparus dans le ciel américain, en particulier sur la côte est du pays, dans le Connecticut, à New York, et surtout dans le New Jersey. Tout a commencé à proximité de bâtiments militaires : un membre du personnel a d'abord affirmé avoir aperçu un drone, puis des centaines de personnes ont assuré en avoir vu, à leur tour, dans tout l'État.Des photos, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux, et l'affaire prend tellement d'ampleur qu'un aéroport situé au nord de la ville de New York a même dû fermer ses pistes vendredi par mesure de sécurité. Le problème, nous raconte notre correspondante à New York Carrie Nooten, c'est que depuis un mois, les autorités n'arrivent pas à localiser ou identifier ces drones, et que sans information, forcément, les rumeurs les plus folles se font entendre.Il est très difficile pour les Américains de concevoir que l'armée américaine puisse ne pas être au courant. Ça les angoisse, forcément, et ça rend les élus locaux nerveux – le golf de Donald Trump dans le New Jersey est ainsi désormais zone interdite de survol. Et parfois, ce phénomène fait échafauder aux élus des hypothèses sans preuves, comme celle du représentant républicain du New Jersey, Jeff van Drew. « L'Iran, assure-t-il sans avancer le moindre élément à l'appui de son affirmation, a lancé un vaisseau-mère qui contenait ces drones, il y a un mois probablement. »Ce qui n'arrange rien, c'est que l'administration Biden affirme que ces drones ne représentent pas de danger, mais se montre incapable d'en dire plus, à l'image du porte-parole à la Sécurité nationale, John Kirby, pour qui la Maison Blanche « n'a aucune preuve pour le moment que les observations de drones signalées constituent une menace pour la sécurité nationale ou la sécurité publique, ou ont un lien avec l'étranger. »À lire aussiÉtats-Unis : des drones non identifiés créent l'inquiétude, les autorités tentent de rassurerLe département de la Sécurité intérieure et le FBI enquêtent sur ces observations et travaillent en étroite collaboration avec l'État et les forces de l'ordre locales pour fournir des ressources, en utilisant de nombreuses méthodes de détection pour mieux comprendre leur origine, grâce à des technologies de détection électronique très sophistiquées fournies par les autorités fédérales.Les informations sont diverses, mais décrivent pourtant des engins de la taille d'une voiture qui volent pendant plus d'une heure et sont capables de passer en mode furtif, dans le noir total.Le FBI a reçu plus de 5 000 appels de personnes qui en auraient vu – mais seulement une centaine semble crédible. Les autorités fédérales analysent les images partagées ou reçues. Elles les ont croisées aussi avec les plans de vol des avions des environs. Et John Kirby explique que, pour l'instant, il est impossible de confirmer les observations visuelles.« Après examen des images disponibles, il apparaît que bon nombre des observations sont en fait des avions pilotés et exploités légalement. Les garde-côtes américains ont patrouillé le long de l'État du New Jersey et ont confirmé qu'il n'existe aucune preuve d'une quelconque implication de navires côtiers basés à l'étranger. »Ce que révèle surtout toute cette histoire, conclut Carrie Nooten, c'est un décalage de partage de compétences : les autorités locales n'ont pas les moyens technologiques ni les autorisations pour enquêter, et les autorités fédérales manquent de réactivité pour des évènements si locaux et ponctuels.Un phénomène qui dépasse le stade de l'anecdote« On serait tenté d'ignorer tout ça, sauf que plein de théories se baladent et que des millions de personnes pourraient y croire, tacle le Wall Street Journal. C'est le monde dans lequel on vit, nous dit le grand quotidien économique de New York. Et désolé d'insister, mais ça ne vient pas seulement, je cite, des cinglés et des adeptes de la théorie du complot : l'administration Biden a laminé sa crédibilité au point qu'il devient rationnel de ne pas croire ce qu'elle raconte. Souvenez-vous, poursuit le WSJ, du ballon-espion chinois, au début ce n'était rien du tout. Et puis, on a fini par le faire exploser au-dessus de l'Atlantique. Sans parler de cette Maison Blanche qui, pendant des mois, a dissimulé la vérité au sujet de la santé mentale et physique déclinante de Joe Biden. Ou bien du gouvernement pendant la période Covid qui a tenté de censurer les hypothèses alternatives au confinement. Bref, conclut le journal, moins les Américains font confiance aux autorités, plus la panique et les manifestations deviennent possibles. Le gouvernement fédéral devrait préciser avec bien plus de détails au Congrès et à la population ce qu'il se passe vraiment. Car ce dont les Américains ont besoin avant tout, c'est d'un gouvernement digne de confiance. »L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreTrès peu d'agrumes disponibles pour les grandes tablées des fêtes de fin d'année en Martinique.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 20h - 16/12/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 11:36


Dans cette édition :Le cyclone tropical Chido a dévasté l'île de Mayotte, causant des dégâts considérables aux infrastructures et un bilan humain encore indéterminé, avec des centaines voire des milliers de victimes redoutées.Le ministre de l'Intérieur et le ministre des Outre-mer se sont rendus sur place pour constater les dommages et coordonner les opérations de secours, tandis que le Premier ministre François Bayrou enchaîne les consultations avec les différents partis politiques.Le Rassemblement National et Les Républicains ont été reçus à Matignon, saluant la méthode d'écoute du Premier ministre, qui souhaite traiter toutes les forces politiques de manière égale.Malgré son agenda chargé, François Bayrou a tenu à présider le conseil municipal de Pau, sa ville, démontrant son attachement à son mandat local.La loi spéciale permettant d'assurer la continuité de l'État malgré le rejet du budget 2025 a été adoptée, mais les amendements visant à indexer le barème de l'impôt sur l'inflation ont été déclarés irrecevables.Le procès des violeurs de Gisèle Pellicot touche à sa fin, avec les derniers mots des accusés, et le verdict est attendu jeudi.Des objets personnels du général de Gaulle ont été vendus aux enchères à Paris, atteignant des prix records.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

KTOTV / La Foi prise au Mot
Série Avent: Jean (3/4)

KTOTV / La Foi prise au Mot

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 52:19


À l'approche de Noël, La Foi Prise au Mot invite chacun à cheminer avec la série de l'Avent consacrée aux quatre Évangélistes. Pour ce nouvel épisode, Régis Burnet et son invité fil rouge, le père Biasgiu Virgitti, s'écartent de l'ordre traditionnel des Evangiles pour se consacrer à la figure mystérieuse de Jean. Selon la Tradition, l'auteur du dernier Évangile ne serait autre que Jean fils de Zébédée, frère de Jacques le Majeur et disciple favori du Christ dont il fit son frère adoptif sur la croix. Outre son Évangile, Jean aurait également rédigé trois épîtres ainsi que le fameux texte de l'Apocalypse. Néanmoins, dès le XIXe siècle, la paternité de ces différents textes est contestée par l'exégèse historico-critique. De nombreux débats animent encore aujourd'hui la communauté des historiens. Selon certains, l'Évangile et les épîtres auraient été rédigés par une communauté ou école johannique au tournant du premier et du deuxième siècle, longtemps après la mort du Christ. L'Apocalypse, quant à elle, aurait été rédigée plus tardivement encore, possiblement par une communauté différente. Alors qu'en est-il de la recherche historique aujourd'hui ? Peut-on réellement écarter la paternité de Jean, fils de Zébédé ? Et si tel est bien le cas, peut-on le considérer comme le fondateur de la communauté à l'origine de ces textes ? Pour démêler tous ces fils, Régis Burnet et son invité fil rouge reçoivent le père Onyekachi Ugwu, docteur en théologie de l'Institut Catholique de Paris, spécialiste de l'Évangile de Jean.

Journal d'Haïti et des Amériques
La Bolivie élit ses juges dans un contexte politique incertain

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 30:00


Les électeurs boliviens sont appelés ce dimanche (15 décembre 2024) à choisir les plus importants magistrats du pays, dans un climat de défiance généralisée envers les institutions judiciaires. Au total, souligne notre correspondant à La Paz, Nils Sabin, 26 juges et leurs suppléants seront désignés par les Boliviens pour un mandat de six ans. L'élection concerne quatre organes : le Conseil de la magistrature, le Tribunal agro-environnemental, la Cour suprême de justice et le Tribunal constitutionnel plurinational. Ces élections judiciaires, créées en 2009 avec la mise en place de la nouvelle Constitution, « étaient destinées à légitimer les autorités judiciaires, car la population considérait que les magistrats étaient élus au bon vouloir des politiciens, après d'obscures négociations entre les partis, rappelle le politologue Franz Flores. Mais elles ont produit l'inverse de l'effet recherché, puisque lors de deux derniers scrutins de ce type, la majorité des électeurs a choisi le vote nul ».Les électeurs critiquent un mécanisme opaque, qui n'autorise pas les candidats à faire campagne. Les seuls spots autorisés sont ceux du Tribunal Suprême électoral, qui mettent en avant les « mérites » des différents candidats dans les médias, avec un éventail de diffusion très limité. « Le plus important, estime un habitant de la Paz, c'est que tous ces candidats ont été liés, d'une manière ou d'une autre, avec les gouvernements du MAS, le parti au pouvoir. Et c'est depuis que le MAS gouverne que la justice va mal. Donc je vais voter blanc et beaucoup de gens vont en faire de même ». En outre, ces élections auraient dû avoir lieu, il y a un an, mais elles ont été reportées à plusieurs reprises en raison des blocages routiers mis en place dans l'ensemble du pays. Difficile d'estimer, dans ces conditions, que le processus électoral se soit déroulé sereinement. Le vote de dimanche va prendre la forme d'un test de la robustesse du système électoral bolivien, à huit mois d'un autre scrutin de la plus haute importance : l'élection présidentielle d'août 2025. En Haïti, première conférence de presse du nouveau Premier ministre, un mois après son entrée en fonctionAlix Didier Fils-Aimé a pris la parole pendant une dizaine de minutes, mais n'a répondu à aucune question de la presse à l'issue de son intervention centrée sur l'insécurité qui ravage Haïti. Il a d'abord rendu hommage aux personnes tuées lors des massacres survenus ces derniers jours, à Wharf Jérémie et à Petite-Rivière. Des actes « inacceptables », selon le chef du gouvernement haïtien, pour qui « personne ne devrait être forcé de vivre de cette manière, se réveiller terrorisé chaque matin et sortir sans savoir s'il sera encore vivant à la fin de la journée ». Le Premier ministre appelle à plus de coopération entre la police et le ministère de la Justice afin que les victimes des groupes armés puissent obtenir réparation. Il exhorte, par ailleurs, la population à collaborer encore davantage avec les policiers, « des héros » qui ont besoin de l'aide des communautés locales pour retrouver un minimum de sécurité. Soutien enfin aux entrepreneurs haïtiens, le gouvernement promet sans plus de détails plusieurs initiatives visant à soutenir la réouverture des commerces sinistrés par les gangs.Une semaine après le début de la tuerie de Wharf Jérémie, les exactions se poursuivent, selon les informations d'AyiboPostLe média d'investigation en ligne AyiboPost affirme qu'une cinquantaine de personnes ont encore été assassinées entre mardi 10 et mercredi 11 décembre 2024, des individus accusés par le gang de Micanor Altès d'avoir divulgué des informations sur les circonstances du drame. Le bilan du massacre, estimé par les Nations-unies à plus de 184 personnes pourrait, selon certains des sources d'AyiboPost, atteindre le chiffre de près de 300 morts, mais les vérifications sur place restent extrêmement difficiles. Et le gang « serait en train de prendre des mesures pour augmenter son contrôle dans le quartier en interdisant aux habitants l'utilisation du téléphone portable ».L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreGros plan sur l'enquête de grande ampleur réalisée auprès de 200 000 personnes autour de cette question : vous sentez-vous en sécurité ?

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti, la litanie des tueries

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 30:00


L'émotion causée par le carnage de Wharf Jérémie n'était pas encore passée que les images d'un autre massacre ont surgi, survenu cette fois dans la commune de Petite-Rivière, dans le département de l'Artibonite. Au moins dix personnes ont été tuées à Petite-Rivière, rapporte notre correspondant Peterson Luxama, une nouvelle tuerie qui porte l'empreinte du gang « Gran Grif ». Selon les habitants, les malfrats lourdement armés ont fait irruption dans le village, s'attaquant sans distinction à la population. Parmi les victimes, on compte notamment des enfants et des adolescents, pris au piège de cette violence insensée. Pour échapper à de nouveaux assauts des gangs, certains habitants ont dû fuir leurs maisons. Cette nouvelle tuerie collective survient alors que la Police nationale haïtienne (PNH), accompagnée des policiers kenyans, a fait son retour à Petite-Rivière de l'Artibonite, le samedi 7 décembre 2024,  après une longue absence des forces de l'ordre. Mais cette présence policière semble sans effet sur les gangs armés qui multiplient leurs exactions. Dans son éditorial et sur notre antenne comme chaque jeudi, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, Frantz Duval, dresse ce constat implacable : « Haïti rappelle Sarajevo avec ses snipers du début des années 90 lors du siège mis en place par les Serbes, sauf qu'ici il n'y a ni guerre ethnique, ni guerre de religion, ni bataille autour des nationalités ou des régions. Comme on administre un lent goutte-à-goutte, on tue en Haïti. Chaque jour. Sans répit. Grands et petits massacres se rejoignent dans les statistiques de la désolation. La violence s'infiltre, s'installe, se perpétue. Pendant ce temps, le gouvernement et les meilleurs amis d'Haïti se contentent de changer les dates et les lieux dans d'anciens communiqués absolument affligeants qui sont, en fait, l'expression d'une impuissance insupportable.D'un gouvernement à un autre en Haïti, d'une ambassade à une autre, d'un porte-parole à un autre, tout le monde condamne, réclame justice ou promet une réponse appropriée. Dans les faits, rien ne se passe. Les massacres se suivent et se ressemblent comme les réponses des autorités de tout poil, de tout plumage et de tout temps ».  Quel avenir pour le FBI ?Les men in black, les agents les plus célèbres du monde, n'auront bientôt plus de patron. Le bruit courait depuis des semaines, il est devenu réalité hier : Christopher Wray, l'actuel chef du FBI, va quitter son poste en janvier. Il jette l'éponge, rappelle Politico, après avoir été la cible d'un « torrent d'attaques » de la part de Donald Trump, y compris au sujet de la perquisition judiciaire menée en 2022 en Floride au domicile du futur président. Ou bien pour avoir traqué et arrêté les militants MAGA (Make America Great Again) qui avaient envahi le Capitole, le 6 janvier 2021. Trop c'est trop, et pour ne pas se lancer dans un duel à distance avec la Maison Blanche, Wray va démissionner après les fêtes de Noël et avant l'investiture de Donald Trump.Cette décision est une erreur, martèle Ruth Marcus dans le Washington Post. « Il aurait dû rester, écrit-elle, et tordre la main du futur président, parce que l'histoire se répète. Trump avait déjà provoqué un cataclysme en 2017 en virant le prédécesseur de Christopher Wray, or, c'est en train de devenir la norme. Et si chaque nouveau venu à la Maison Blanche place ses pions à la tête du FBI, ce poste en principe apolitique et doté d'un mandat de dix ans, va se transformer en une énième caisse de résonance partisane ». Le FBI, rappelle Ruth Marcus, détient d'énormes pouvoirs d'enquête, et avec eux, le danger que les autorités en abusent. « Personne n'a besoin d'une perspective aussi dangereuse que celle de l'arrivée de Kash Patel pour s'en rendre compte.»Désigné par Trump comme le futur n°1 du FBI, avocat, complotiste, Kash Patel est aussi, aussi surprenant que cela puisse paraître, auteur de livres pour enfants. Bien illustrés, nous dit le Washington Post, bien écrits et « loin d'être les pires que l'on trouve sur le marché ». La curiosité, ce sont les personnages, car Kash Patel s'y met en scène dans la peau d'un magicien au service d'un certain roi Donald, victime d'une machination orchestrée par la méchante Hillary Queenton (sic) avec l'aide de porte-voix appelés CNN et New York Times. À ne pas manquer avant les fêtes de Noël.À lire aussiÉtats-Unis: le directeur du FBI va démissionner avant l'investiture de TrumpAffaire Luigi Mangione : panique sécuritaire chez les grands patrons américainsL'assassin présumé de l'un des géants de l'assurance-santé aux États-Unis a commis un meurtre atroce, mais il a touché un point sensible. Son acte ravive l'animosité envers les grandes sociétés d'assurance aux États-Unis qui font un maximum de profit, parfois au détriment des citoyens. Si bien, relate CNN, que la panique gagne les conseils d'administration américains. Les dirigeants des entreprises du secteur de la santé se précipitent pour gonfler leurs mesures de sécurité au moins que l'un des spécialistes de la protection rapprochée interrogés par CNN a reçu plus de 70 sollicitations dans les heures qui ont suivi l'assassinat de Brian Thompson. « C'est fou qu'on se réveille seulement maintenant », concède un banquier terrorisé. Les pros de la sécurité privée recommandent à ces grands patrons de nettoyer leurs traces sur internet, de faire à tout prix disparaître des réseaux leur adresse ou celle de l'école de leurs enfants. Et l'on sait déjà que les réunions publiques qui vont se tenir dans les mois qui viennent seront scrutées de très près. Car, que l'on veuille ou non, conclut l'un des sources de la chaîne américaine, en tuant un assureur de premier plan, Luigi Mangione est devenu populaire. « Et beaucoup de gens pourraient vouloir suivre son exemple. »À lire aussiÉtats-Unis: vague de soutien pour Luigi Mangione accusé d'avoir tué le patron d'une entreprise d'assurance Au Chili, les étudiants face au mur de la detteLe dossier Amériques de Naïla Derroisné revient sur l'une des promesses de campagne du président chilien, Gabriel Boric. Les députés du Chili examinent en ce moment une proposition de loi relative au financement de l'enseignement supérieur, censée corriger le coût exorbitant des études dans les universités locales : au moins 3 000 euros par an, et jusqu'à 8 000 pour une année de médecine, dans un pays où le salaire minimum tourne autour de 500 euros par mois. Ces frais d'inscription écartent du système éducatif un certain nombre de jeunes Chiliens et entraînent les autres dans une spirale d'endettement et surendettement. Reportage à écouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe nouveau directeur territorial de la police nationale officiellement installé en Guyane.

Journal d'Haïti et des Amériques
Explosion des cas de violences sexuelles en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 11, 2024 30:00


Dans un rapport qui vient de paraître et qui rassemble plusieurs dizaines de témoignages, l'ONG Human Rights Watch s'alarme d'une pratique du viol devenue systémique. Une situation qui ne cesse d'empirer et qui rend la vie des femmes de Port-au-Prince et de sa région infernale. Selon les travailleurs humanitaires présents sur place, les agressions sexuelles sont devenues monnaie courante et les habitantes s'y sont quasiment résigné. « Ils m'ont violée, mais au moins, ils ne m'ont pas tuée », témoigne ainsi l'une des victimes interrogées par Human Rights Watch.Dans un pays en proie à une instabilité politique chronique, où les gangs ont pris le contrôle de la grande majorité des zones de la capitale, les femmes n'ont pas de refuge. L'utilisation du viol est systémique, permanente, automatique, de nuit comme de jour, dans la rue, à domicile ou dans les centres pour réfugiés.Une stratégie de la terreur qui se résume en un chiffre : 1 000% d'augmentation des cas d'agressions sexuelles visant les enfants en 2023 et aucun espoir de réparation, car le système judiciaire haïtien est inopérant. À Port-au-Prince, l'impunité est la norme pour les violeurs et les associations ne suffisent pas, à elles seules, à pallier l'absence de l'État. Human Rights Watch appelle à renforcer les capacités de la police haïtienne et à réactiver en urgence les centres de santé et les hôpitaux, pour ne pas laisser les victimes seules face à ces agressions.Dossier signé Lila Okinuora, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Témoignage exclusif : le récit du massacre de Wharf Jérémie Un témoin direct rapporte à RFI qu'au premier jour du carnage d'une violence inouïe survenu à Wharf Jérémie, le chef de gang Micanor Altès a monté un simulacre de procès réunissant 200 à 300 personnes, forcées de défiler devant lui une à une et de se défendre d'accusations de sorcellerie.« Es-tu un malfaiteur, pratiques-tu la magie noire ? » : Vendredi 6 décembre au soir, plus de 75 personnes ont été mises à l'écart de la foule, mains ligotées dans le dos et d'après nos sources, exécutées par Micanor Altès en personne, leurs cadavres brûlés.Le massacre a repris le samedi matin avec des rafles en série, jusqu'à 60 morts en une journée, assassinés à la machette, dépouilles incendiées, en majorité des personnes âgées de plus de 60 ans considérées comme pratiquant le culte vaudou.Nos sources confirment que le carnage est né dans l'esprit de Micanor Altès après la maladie, puis le décès de son nouveau-né, résultat selon lui d'une malédiction orchestrée par des forces occultes. Pour s'en défaire, il a affirmé avoir passé un « pacte avec le diable » auquel il a fait référence plusieurs fois.Après avoir ordonné à la population terrorisée de Wharf Jérémie de rester cloîtrée chez elle sous peine de mort, les hommes de Micanor ont fait savoir lundi soir par mégaphone que le massacre était terminé et que la vie pouvait reprendre son cours. Micanor Altès avait déjà perpétré ce type d'exactions dans le passé, tuant au moins une douzaine de personnes pour des raisons similaires. Le bilan provisoire du massacre survenu le week-end dernier s'élève, selon l'ONU, à au moins 184 morts. L'Uruguay, point de sortie de la cocaïne vers l'EuropeL'Uruguay vient de se doter d'un nouveau président, classé à gauche et élu après une campagne durant laquelle il a beaucoup été question de sécurité et de narcotrafic. Le pays, connu dans le passé comme un havre de paix en Amérique latine, est devenu malgré lui une étape sur la route du trafic de cocaïne vers l'Europe. À lire aussiL'Uruguay miné par le trafic de cocaïne vers l'Europe et la «pasta base» L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, l'aéroport international Aimé Césaire de Fort-de-France s'agrandit et se modernise.

Reportage International
L'Azerbaïdjan se rapproche des Outre-mer français, accroissant les tensions diplomatiques avec Paris

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 2:38


L'Azerbaïdjan a profité de l'accueil de la COP29 dans sa capitale en novembre pour se rapprocher un peu plus des Outre-mer français. Dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Paris et Bakou, les autorités françaises accusent l'Azerbaïdjan d'agiter les sentiments indépendantistes de ses territoires ultra-marins.  De notre envoyée spéciale de retour de Bakou,Au pavillon malien du 29ᵉ sommet de l'ONU sur le climat, une conférence. Parmi les intervenants, des Guadeloupéens, des Martiniquais, ou encore des Kanaks. Le sujet : l'impact de la colonisation française sur le changement climatique. Le tout, organisé par l'Azerbaïdjan. Alors que nous essayons d'interroger l'un des intervenants, un présentateur de télévision azerbaïdjanaise nous coupe la route. Dans un français parfait, il l'invite en direct sur son plateau pour l'interroger sur les récentes tensions de la France avec ses Outre-mer.  À écouter dans GéopolitiqueOutre-mer : les racines de la colèreAutour du plateau, des membres du Groupe d'initiative de Bakou, une ONG créée en juillet 2023. Elle vise officiellement à « soutenir les peuples face au néo-colonialisme » et organise régulièrement des réunions avec l'ensemble des partis indépendantistes d'Outre-mer.Paris accuse de son côté Bakou d'utiliser le groupe comme un outil d'ingérence afin d'agiter les velléités indépendantistes de ses territoires ultramarins. Ce que réfute Jean-Jacob Bicep, secrétaire général de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe : « Ils [la France] sont inquiets de la relation, ils ont sûrement peur que toutes les anciennes colonies se soulèvent en même temps, et qu'ils ne puissent pas gérer. Moi, je pense que l'aide que l'Azerbaïdjan nous apporte lui attire plus de problèmes que ça lui apporte quelque chose. Il y a la volonté d'aider les pays encore colonisés, il n'y a aucune question à se poser. »Si certains peuvent se demander pourquoi l'Azerbaïdjan s'intéresse à ce sujet, Jean-Jacob Bicep répond : « À ce moment-là, l'Azerbaïdjan assumait la présidence du Mouvement des pays non-alignés. Dans la constitution même du Mouvement des pays non-alignés, il y a le principe de la décolonisation, c'est l'un des grands principes. »Des tensions en lien avec le conflit au Haut-KarabakhÀ l'origine de l'accélération des tensions diplomatiques entre Paris et Bakou, la décision française de livrer des armes à son alliée, l'Arménie, en conflit avec l'Azerbaïdjan depuis près 30 ans au sujet de l'enclave du Haut-Karabakh. « La France a toujours essayé de garder une attitude assez équilibrée entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. On peut dire que cet équilibre a été rompu depuis l'arrivée au pouvoir de cette administration du président Macron, analyse Elchin Amirbayov, représentant du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et ancien ambassadeur en France. La livraison d'armement létal et offensif à l'Arménie est considérée par nous comme un acte d'hostilité absolu. »Dans ce contexte, le Quai d'Orsay déconseille désormais à tout Français de se rendre en Azerbaïdjan. De fait, depuis le début de l'année, deux Français ont été arrêtés, dont Théo Clerc. Condamné à trois ans de prison pour un graffiti dans le métro, son procès en appel doit se tenir ce lundi 16 décembre.À lire aussiLa crise du Haut-Karabakh en cinq questions