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Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi la santé mentale des salariés inquiète-t-elle ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 2:10


Une récente étude, menée par le cabinet Empreinte Humaine en collaboration avec Ipsos BVA, met en lumière une dégradation continue et significative de la santé mentale au travail en France. Les chiffres sont éloquents : près de la moitié des salariés français (47%) se déclare en détresse psychologique, un taux qui a augmenté de deux points depuis mars 2025. Cette détresse englobe des symptômes d'épuisement ou de dépression qui peuvent déboucher sur des problèmes de santé plus sérieux, tels que des maladies psychosomatiques ou des troubles anxieux.Le niveau d'alerte est particulièrement élevé : l'enquête, réalisée auprès de 2 000 salariés, révèle que 14% d'entre eux sont en "détresse psychologique élevée". Ce constat est d'autant plus alarmant que le gouvernement a désigné la santé mentale comme Grande cause nationale en 2025.Un Lien Direct avec le Monde du TravailL'origine de ce mal-être est majoritairement attribuée à la sphère professionnelle. Sept salariés sur dix estiment que leur détresse est, au moins partiellement, liée à leur travail. Les indicateurs de risque s'accumulent : 32% des travailleurs sont désormais en risque de burnout, un point de plus qu'au printemps précédent, et 20% avouent "craquer" sous la pression du travail.Cette crise de la santé mentale s'accompagne d'une profonde perte de sens : seul un salarié sur deux perçoit que son travail lui permet d'accomplir des choses qui en valent la peine. Christophe Nguyen, psychologue du travail et président associé d'Empreinte Humaine, souligne que cette détérioration est un phénomène post-Covid. La reprise économique, exigeante, s'est opérée sur une population dont la santé mentale avait déjà été fragilisée par les confinements.Des Populations Plus Fragiles et des Conséquences PhysiquesL'étude révèle des disparités notables. Certaines catégories professionnelles sont plus touchées :Les employés (53%) sont plus en difficulté que les cadres (42%).Les femmes (54%) affichent un taux de détresse bien supérieur à celui des hommes (40%).Les salariés du secteur public (52%) sont plus concernés que ceux du privé (45%).Outre l'impact psychologique, la détresse se traduit par des répercussions directes sur la santé physique des employés, aggravant potentiellement l'absentéisme que le gouvernement tente de réduire. Parmi les salariés en détresse, on observe :58% souffrent de tensions et douleurs musculosquelettiques liées au travail.66% déplorent des problèmes de sommeil dus au stress.38% rapportent des maux de tête fréquents.Christophe Nguyen insiste sur le fait que, si la santé mentale est de plus en plus prise au sérieux par les entreprises, les actions concrètes et structurées pour préserver les employés tardent à être mises en œuvre. Une meilleure prise en charge par les employeurs est essentielle pour endiguer ce phénomène et ses conséquences délétères sur la santé individuelle et la productivité collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

IMPACT POSITIF - les solutions existent
COP 3O : le multilatéralisme est toujours debout

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 17:24


Si la COP 30 a suscité beaucoup de déception, elle a eu le mérite de confirmer que le multilatéralisme était toujours vivant, malgré le départ des Etats-Unis de l'Accord de Paris. C'est un soulagement pour beaucoup d'Etats, et la confirmation qu'il est important de pouvoir continuer à se parler pour régler ce problème mondial du réchauffement climatique. Outre ce point, le triplement des financements pour l'adapation a été acté au Brésil, une victoire pour les pays en voie de développement. Avec la climatologue Françoise Vimeux, nous passons en revue ces deux semaines de COP au Brésil, avec une présidence qui a suscité beaucoup d'espoir mais qui n'a finalement pas tenu ses promesses. On démonte également une fausse idée : pourquoi faire des efforts alors que nous ne sommes pas les premiers pollueurs de la planète ? Bonne écoute avec Impact Positif, émission à voir également en replay sur tf1info.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Thinkerview
Estelle Youssouffa : Virage stratégique invisible, La France abandonne nos Outre-mers ?

Thinkerview

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025


Estelle Youssouffa : Députée de la 1ère circonscription de Mayotte, membre du groupe LIOT.

Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Mwakast
Sperme, Ovules : Pourquoi personne ne donne chez nous ? avec l'Agence de la Biomedecine

Le Mwakast

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 26:16


Ce podcast a été réalisé en partenariat avec l'Agence de la biomédecine, l'institution publique chargée d'accompagner et d'encadrer le don de gamètes, d'organes, de tissus, et de moelle osseuse en France. L'objectif : libérer la parole, informer, et encourager un mouvement de solidarité dans les Outre-mer. https://www.dondespermatozoides.fr/https://www.dondovocytes.fr/ Collaboration commerciale Aujourd'hui, on parle d'un sujet essentiel mais encore trop silencieux : la fertilité dans les territoires d'Outre-mer. En Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, ou à La Réunion, les demandes d'assistance médicale à la procréation (AMP) augmentent — notamment depuis la loi de bioéthique de 2021 qui ouvre la PMA à toutes les femmes : femmes seules, couples de femmes et couples hétérosexuels. Mais cette hausse des demandes met en lumière un autre enjeu : le manque de donneuses et de donneurs de gamètes (sperme et ovocytes). Sans don, des centaines de familles restent en attente chaque année. Sans don, certains projets de parentalité n'aboutissent jamais. Donner, c'est aider des femmes et des couples d'ici, chez nous, à réaliser un projet de vie. Dans cet épisode, on revient sur : • la fertilité dans les DROM • les tabous qui entourent encore l'infertilité • la baisse de natalité et l'évolution des modes de vies • les demandes croissantes depuis la loi de 2021 • en Guadeloupe, la demande de la PMA avec don de spermatozoïdes c'est : 73 % de femmes seules, 21 % de couples de femmes, 6 % de couples hétéro — et très peu de dons • Ce don est gratuit, anonyme, encadré… et surtout nécessaire • Chacun peut contribuer à changer les choses • Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fartlek
Entre vitesse et endurance, les secrets du demi-fond (avec Ruben Querinjean)

Fartlek

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 33:42


Tous les amateurs de course à pied peuvent-ils briller sur la piste? Quelles sont les qualités à posséder et à développer pour performer sur 800, 1.500, 3.000 mètres ou 3.000 mètres steeple? Dixième de la finale du 3.000 mètres steeple aux Mondiaux d'athlétisme à Tokyo, Ruben Querinjean se dévoile dans ce nouvel épisode de Fartlek. Outre son regard et ses conseils sur le demi-fond, il nous parle de son besoin de varier les plaisirs quand il court, de son amour pour le cross-country, de sa peur de la route ou encore de son futur qui pourrait à la fois rimer avec Jeux Olympiques et trail. Un échange passionnant avec le grand Malmédien qui a la particularité d'avoir la double nationalité, belge et luxembourgeoise.

Revue de presse internationale
À la Une : Marseille gangréné par le narcotrafic

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 4:12


« Peur sur la ville ! », s'exclame Le Parisien. « La probable “exécution à message“, jeudi dernier, de Medhi Kessaci, le jeune frère du militant écologiste et associatif Amine Kessaci, connu pour son engagement contre le narcotrafic, cette exécution signe une escalade inédite dans la violence mafieuse à Marseille. Voire une bascule dans quelque chose d'inconnu, une première dans une ville pourtant malheureusement habituée aux règlements de comptes sur fond de guerre entre gangs de narcotrafiquants. C'est ici, dans la cité phocéenne, relève encore Le Parisien, qu'a été forgé le néologisme de “narcomicide“ : les morts se comptent désormais par centaines, y compris des “victimes collatérales“, innocentes, frappées par les balles criminelles. Si cette nouvelle dérive se confirme, personne ne serait plus épargné, ni les opposants au trafic, ni même leurs proches. » Pour autant, Amine Kessaci reste déterminé… C'est ce que constate notamment Le Monde. « “Levez-vous, battons-nous“ : c'est le message qu'a voulu adresser Amine Kessaci, hier, au lendemain des obsèques de son petit frère Mehdi, pointe le quotidien du soir. “Il faut aujourd'hui que plus de 100.000 personnes se mobilisent“, a déclaré ce militant écologiste de 22 ans qui lutte depuis plusieurs années contre le narcobanditisme et qui vit sous protection policière. “Ce samedi, poursuit-il, il y aura une marche blanche sur le rond-point où a été assassiné mon frère, à 15 heures. Il va falloir qu'on soit des milliers à se lever. » « C'est la République qu'on attaque » Amine Kessaci longuement interrogé ce matin dans Libération, aux côtés de Roberto Saviano, l'écrivain italien antimafia. « Deux hommes sous protection policière qui devaient se rencontrer : une évidence », lance Libération. « Roberto Saviano et Amine Kessaci ne se connaissaient pas, mais ils se sont parlé, se sont pris dans les bras. Dans un échange chargé d'émotion, ils racontent la solitude, la perte des proches, l'aveuglement de la classe politique, la corruption et la réalité de l'emprise de la mafia de la drogue en France, “plaque tournante du trafic en Europe“. » En effet, affirme Amine Kessaci, « à travers le meurtre de Mehdi, victime innocente, c'est la France qu'on veut tester. C'est la République qu'on attaque. C'est l'Etat de droit qu'on veut déconstruire. C'est tout ça qui est un jeu. (…) Il faut ouvrir les yeux, poursuit-il : la société est sous came, en état de dépendance. La souffrance mentale de millions de personnes offre un marché incroyable aux narcotrafiquants et la misère sociale leur fournit des petits soldats dociles, corvéables à merci. Les drogues sont partout, et partout le narcotrafic s'infiltre. On ne s'en sortira donc pas sans un vrai engagement de l'Etat. » « La France est en train de vivre l'une des pires périodes criminelles de son histoire, affirme de son côté Roberto Saviano, toujours dans les colonnes de Libération. Et cela a l'air de ne toucher qu'à peine le débat politique. Il est facile de dire qu'on est en faveur de la liberté d'expression. En revanche, payer un prix et que sa propre famille paye un prix, c'est ça qui est terrible. La mort du frère d'Amine nous fait dire que la lutte contre le pouvoir criminel en France est aujourd'hui plus difficile que jamais parce qu'on est seuls. » Le commanditaire : un patron de la DZ mafia ? On revient au Parisien qui révèle que « l'enquête sur l'exécution du frère d'Amine Kessaci à Marseille s'oriente vers un contrat commandité par un détenu extrêmement dangereux : Amine O., surnommé “Mamine“ considéré comme le vrai patron de la DZ Mafia, l'un des plus importants gangs marseillais de narcotrafiquants. » Cet homme de 31 ans, précise Le Parisien, « a été discrètement transféré avant-hier de la maison d'arrêt de Bourg-en-Bresse au nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée de Condé-sur-Sarthe, la deuxième prison ultra-sécurisée imaginée par Gérald Darmanin, le garde des Sceaux. Ironie de la situation, soupire Le Parisien : jusqu'à ses derniers jours de détention dans un établissement “classique“, et malgré ses nombreux transferts et placements à l'isolement strict ces dernières années, Amine O. est donc soupçonné d'avoir commandité plusieurs assassinats (…). Dont celui peut-être de Mehdi Kessaci… Enfin, ce commentaire du Monde : « “Une lutte à mort est engagée“, alerte Amine Kessaci. L'avertissement doit être entendu. Outre celles et ceux qui tombent sous les balles, l'Etat de droit, la paix civile et la démocratie sont dans le viseur des “narcos“. La mobilisation doit être à la hauteur de leur folle entreprise. »

Journal d'Haïti et des Amériques
Chili : l'extrême-droite aux portes du pouvoir après le premier tour de la présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 30:00


La candidate de la coalition de gauche, Jeannette Jara (issue du parti communiste) est arrivée légèrement en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Elle affrontera au second tour, le 14 décembre 2025, José Antonio Kast (extrême-droite), qui a de fortes chances de bénéficier d'un report important de voix des autres candidats des droites. Comme anticipé par les instituts de sondage, c'est bien Jeannette Jara qui a remporté le premier tour de l'élection présidentielle au Chili. Mais elle a obtenu un score un peu moins important qu'attendu (26,8%), tandis que la droite dans son ensemble a fait un très bon score. José Antonio Kast, nostalgique de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990) décroche son ticket pour le second tour (23,9%). Johannes Kaiser l'ultra-libertarien (d'extrême-droite lui aussi) est arrivé en quatrième position. À la cinquième place, Evelyn Matthei, la candidate de la coalition de droite traditionnelle est la grande perdante de ce scrutin. Ensemble, Matthei et Kaiser ont réuni environ 26% des voix. Tous deux ont appelé hier soir (16 novembre 2025) à voter pour José Antonio Kast, qui se positionne ainsi comme favori du second tour, explique notre correspondante à Santiago, Naïla Derroisné. «Ce sera l'élection la plus importante de notre génération. Ce sera un choix entre deux modèles de société, a asséné le candidat d'extrême-droite après l'annonce des résultats. Le modèle de l'actuel gouvernement et qui a conduit le Chili vers la destruction, la stagnation, la violence et à la haine. Et l'autre projet, le nôtre, qui parle de vérité, qui promeut la liberté, l'espoir et le progrès !», a-t-il martelé devant ses partisans.  Pour Jeannette Jara en revanche, le scénario du second tour est beaucoup moins favorable. Car les autres candidats de gauche n'ont pas obtenu de résultats suffisants pour espérer un report de voix qui pèserait dans la balance face au bloc de droite. L'ancienne ministre du Travail du président Gabriel Boric va donc devoir adopter une nouvelle stratégie pour élargir sa base électorale. Elle pourrait annoncer sa démission du Parti Communiste (où elle milite depuis son adolescence) et qui n'a cessé d'être un frein lors de sa campagne, explique Naïla Derroisné. «Quasiment la moitié des Chiliens et des Chiliennes n'ont pas voté pour moi, c'est vrai. Mais ils et elles n'ont pas voté non plus pour Kast ! Et c'est à eux que dès demain nous irons parler et que nous écouterons attentivement», a réagi Jeannette Jara dimanche soir. Elle pourrait chercher à séduire notamment les électeurs du candidat populiste Franco Parisi, arrivé en troisième position (19%).   En Haïti, le sort des familles contraintes de quitter Port-au-Prince à cause des gangs En Haïti, les gangs contrôlent près de 80% de la capitale, selon l'ONU, et imposent leur loi dans des zones comme Bas-Delmas, Croix-des-Bouquets, Mariani ou encore Gressier. Des milliers de familles sont donc forcées de fuir Port-au-Prince. Menacées par la violence, certaines ont trouvé refuge dans le département du Sud, où elles tentent tant bien que mal de reconstruire leur vie, expliquent-elles à notre correspondant Peterson Luxama. Si ceux qui retrouvent leur ville natale arrivent parfois à se réadapter, d'autres, sans attaches ni soutien, vivent dans des conditions extrêmement précaires. C'est le cas de Dany, un octogénaire qui erre dans la ville des Cayes et dort à même le sol à la belle étoile. La violence des gangs a coûté la vie à ses deux enfants. «Les bandits m'ont chassé et j'ai atterri ici. Je n'ai personne pour m'accompagner, je suis seul. Je fais mon petit lit à même le sol sur la place avec des draps que la mairie m'a offerts», témoigne-t-il. Face à l'afflux croissant de personnes déplacées venues de Port-au-Prince, le maire de Saint-Jean-du-Sud, Dupont Estimé, reconnaît l'ampleur de la crise et les moyens limités de la commune.  «Certaines organisations ont l'habitude de soutenir les déplacés, salue-t-il. Elles exigent toutefois le respect de certains critères, comme la présentation d'une liste accompagnée des cartes d'identité des bénéficiaires», ce que n'ont pas toujours les déplacés. «Nous ne pouvons pas repousser ces personnes ni demander qu'on les chasse, poursuit le maire. Tant que ces personnes vivent paisiblement, elles resteront ici jusqu'à ce qu'un changement permette à tout le monde de rentrer chez soi», conclut-il.   L'Équateur dit quatre fois «non» aux référendums proposés par le gouvernement «No», le mot s'affiche à la Une de la presse équatorienne... C'est la réponse des électeurs équatoriens aux quatre questions qui leur étaient posées, ce dimanche 16 novembre, par référendum, par le gouvernement de Daniel Noboa. Une «première défaite électorale», souligne Primicias. Un «net revers» pour le pouvoir en place, selon La Hora. Un «coup dur», même, pour le président de droite, estime le journal Expreso, qui souligne la forte participation : 80% des électeurs sont allés voter, notamment les jeunes. «Le pays ne cautionne pas le projet autoritaire de Noboa», estime le quotidien, pour qui les électeurs ont refusé de donner un chèque en blanc au président pour réformer la Constitution. Le site Vistazo rappelle que les électeurs devaient décider s'ils souhaitaient réduire le nombre de parlementaires (non à 53%), mettre fin au financement public des partis politiques (non à 58%), changer de constitution (non à 61%) et autoriser à nouveau les bases militaires étrangères dans le pays (non à 61%). Les États-Unis n'étaient pas mentionnés directement, mais c'est bien ce pays qui aurait pu être invité à réinstaller des bases militaires en Équateur, notamment pour lutter contre le trafic de drogue. C'est ce que souhaitait le président Daniel Noboa, allié de Donald Trump. Depuis les États-Unis, l'agence Bloomberg parle de son côté d'une «défaite cuisante» et «surprenante», car les sondages laissaient présager une victoire du «oui». Mais le journal La Hora n'y voit pas uniquement un succès de l'opposition, car le «non» a été soutenu par différents courants, analyse le journal dans un éditorial. Y compris par des jeunes qui se tiennent à l'écart «de l'influence des gourous du marketing politique», estime encore La Hora. qui questionne par la même occasion la stratégie de Daniel Noboa de communiquer presque uniquement via les réseaux sociaux.   Dans les Outre-mer françaises Six femmes ont perdu la vie en Guadeloupe l'an dernier (2024), sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, explique Alex Leveillé de La 1ère.

Vertigo - La 1ere
Lʹinvitée : Valérie Péronnet "Je dormais"

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 17:14


Valérie Péronnet est une romancière et journaliste française, également " autobiographe des autres et prêteuse de plume " comme elle se qualifie elle-même. Outre une série de polars quʹelle signe avec la première femme profileuse française, elle publie régulièrement des romans en solo. Le nouveau, "Je dormais", est une traversée vers la lumière, entre mémoire, douleur et renaissance, qui explore la puissance des sentiments et la façon dont ils marquent notre psyché.  "Je dormais" coll La belle étoile, édition Hachette Fictions. Valérie Péronnet est lʹinvitée dʹAnne Laure Gannac

Chronique des Matières Premières
Derrière la hausse des prix à l'exportation, une production mondiale de vin en 2025 qui reste faible

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:04


La production de cette année s'annonce en légère hausse par rapport à 2024, mais 2024 était une année catastrophique. Alors que se tient à Belém la COP30, rappelons-le : c'est de nouveau le dérèglement climatique qui bouleverse les récoltes de raisin. Les données de tous les pays producteurs ne sont pas encore connues, mais l'Organisation internationale de la vigne et du vin anticipe une reprise de 3 % de la production mondiale de vin à quelque 232 millions d'hectolitres. Ce qui reste bien en deçà des moyennes récentes. Cette variation climatique est particulièrement marquée en France. Avec 35,9 millions d'hectolitres, la production hexagonale pourrait être la plus faible depuis 1957. La France n'est plus la première productrice mondiale de vin, c'est l'Italie La France cède ainsi son titre du premier producteur mondial de vin au profit de l'Italie qui prend la tête du classement avec 47,4 millions d'hectolitres de vin produits. Derrière la France, l'Espagne, très touchée par la sécheresse avec 29,4 mhl. Outre l'Italie, seuls les pays de l'Europe centrale et orientale, notamment la Slovaquie, la Croatie, la Roumanie ou la République tchèque, sortent leur épingle du jeu. Tout comme la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud et l'Argentine, dans l'hémisphère sud. Les faibles surplus de vins pour satisfaire les acheteurs « Après trois années de récolte en baisse, il y a évidemment moins de volumes disponibles à l'exportation. Et une légère hausse de la production cette année ne changera pas grand-chose », estime John Barker, directeur général de l'OIV. Résultat : les prix par bouteille exportée augmentent. Les nouveaux droits de douane américains devraient tirer encore davantage les prix vers le haut. L'impact des taxes Trump Pour l'instant, cela ne se sent pas trop parce que les importateurs de vin aux États-Unis ont beaucoup stocké, par anticipation de ces taxes. Mais en 2026, lorsqu'ils devront se réapprovisionner, les pays viticoles seront touchés, plus ou moins fort selon leur taux de change et leur exposition aux États-Unis, qui restent le premier marché de consommation de vin au monde. Dans ce contexte, « il n'est pas aisé de trouver des marchés alternatifs aux États-Unis », remarque le directeur général de l'OIV. Il faut s'attendre à ce que les importateurs et les distributeurs américains coopèrent davantage avec les producteurs et les exportateurs dans les pays d'origine pour atténuer l'impact des taxes Trump sur les prix. Cela dit, les producteurs explorent aussi de nouvelles opportunités ailleurs dans le monde. Les marchés tels que la Chine, l'Inde, les pays du Sud-Est asiatique, le Nigeria, l'Afrique du Sud, le Mexique ou encore le marché brésilien les intéressent de plus en plus. À lire aussiDroits de douane américains: pas d'exemptions pour le vin européen, qui sera taxé à 15%

KITSCH ET NET
Episode 261: Emission du 27/10/2025

KITSCH ET NET

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 56:31


Les belles voix sont éternelles et traversent les générations, nous vous le prouverons cette semaine dans notre émission ! Nous prendrons des nouvelles de la scansion de notre cousin Peter Kitsch, nous rendrons également l'hommage qu'il mérite à Richard Bonnot. Et nous accueillons une jeune artiste à la tessiture vocale déjà impressionnante : Ludivine Turinay ! Révélée à l'âge de 9 ans dans Le Roi Lion – Le Musical et lauréate en Martinique de la Voix des Outre-mer, elle poursuit, avec ce collectif, une tournée en France métropolitaine et dans les DOM-TOM de 2 spectacles : Carmen et Porgie and Bess, qui fera son retour le 30 juin au Théâtre des Champs-Elysées ! En attendant, elle vous prouvera en live dans l'émission qu'elle est aussi à l'aise dans la variété que dans le lyrisme et vous prépare deux belles surprises… Enfin, un autre hommage teinté de nostalgie vous attend dans lka videoKITSCH de la semaine : celui que nous souhaitons rendre à Jackie Bergen inoubliable voix de nombreux petits garçons dont… Arnold dans la fameuse série « Arnold et Willy »… Vous en retrouverez le générique emblématique mais la voix d'Arnold, alias Jackie, résonnera également dans l'émission !

Fin Du Game
Episode 152 - Until Dawn (feat. julie le Baron)

Fin Du Game

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 92:44


Inspiré par Heavy Rain et les films d'horreur, Until Dawn sort son slasher interactif en plein essor des jeux modernes à choix. Outre une performance technique à la hauteur des enjeux de son époque, comment Supermassive adapte ce concept manette en main ? Le format jeu vidéo peut-il proposer quelque chose de nouveau dans ce genre cinématographique très cadré ? Qui survivra dans cet épisode de Fin Du Game ? La réponse après cette courte page de sponsoring.Merci à nos patreotes qui financent l'émission sur https://www.patreon.com/findugameRejoignez le club de lecture sur Discord : https://discord.gg/YTGbSkNSi vous réalisez un achat sur Top Achat, vous pouvez entrer le code créateur FINDUGAME pour soutenir l'émission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Son des Territoires
Cartographier le malaise : santé mentale et inégalités chez les jeunes

Le Son des Territoires

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 23:23


Dans ce dixième épisode du Son des Territoires, Victor Delage, fondateur et directeur général de l'Institut Terram, reçoit Margaux Tellier-Poulain, responsable de projets santé et protection sociale à l'Institut Montaigne et coauteure du rapport « Santé mentale des jeunes de l'Hexagone aux Outre-mer » (Mutualité française, Institut Montaigne, Institut Terram), ainsi qu'Helno Eyriey, rapporteur du Conseil économique, social et environnemental pour l'avis « Santé mentale des jeunes ».  Ensemble, ils s'intéressent à un sujet qui marque profondément les parcours de vie d'une partie croissante de la jeunesse française : la santé mentale. Depuis plusieurs années, les indicateurs d'un mal-être diffus se multiplient. De plus en plus de jeunes se déclarent stressés, isolés, anxieux, parfois en perte de sens ou d'élan. Pression scolaire et universitaire, précarités matérielles, incertitude face à l'avenir, crises successives, injonctions sociales et numériques… Autant de facteurs qui se conjuguent et finissent par peser lourd. Mais ce malaise n'est ni uniforme, ni homogène : il varie selon les territoires, l'environnement familial, les ressources locales, l'accès aux soins ou encore les réseaux d'entraide. Pourquoi certains jeunes sont-ils plus vulnérables que d'autres ? Quel rôle jouent les inégalités géographiques, sociales ou numériques ? Et comment agir, à la fois sur les symptômes et sur les causes profondes ? Parler de santé mentale, ce n'est pas seulement parler de thérapie ou de dispositifs de soin : c'est parler de liens, de solidarité et de perspectives. C'est, finalement, redonner aux jeunes la possibilité de se projeter, de respirer et d'espérer.  Margaux Tellier-Poulain est responsable de projets santé et protection sociale à l'Institut Montaigne depuis novembre 2023. Avant de rejoindre l'Institut Montaigne, elle était conseillère affaires sociales et droits des femmes au Sénat. À ce titre, elle a notamment suivi les trois derniers projets de loi de financement de la sécurité sociale et la loi bioéthique. Elle a également travaillé à la Fondation Clinton à New York City et à la Commission européenne.  Helno Eyriey est conseiller au Conseil économique, social et environnemental (CESE), où il préside le groupe des organisations étudiantes et des mouvements de jeunesse. Engagé de longue date pour la défense des droits des jeunes et l'amélioration de leurs conditions de vie, il est notamment rapporteur de l'avis intitulé « Santé mentale et bien-être des enfants et des jeunes : un enjeu de société ». Il a été vice-président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Fréquence Plus : Le Buzz
Le Buzz du 04 Novembre, 8ème édition du Duoday

Fréquence Plus : Le Buzz

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 5:58


Lumière sur le Duoday dont la 8ème édition aura lieu jeudi 20 novembre partout en France et en Outre-mer, dans le cadre de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes en situation de handicap. Une 8ème édition placée, comme chaque année, sous le signe de la rencontre, de l'inclusion et de la découverte professionnelle. Découvrons comment cette opération nationale trouve écho dans notre région avec Cédric Colin, chargé d'inclusion au sein d'Etapes à Dole, (Etablissement Public Educatif et Social) qui accueille et accompagne des personnes en situation de handicap.

RTL Midi
"Dès l'arrivée de la voiture, on a considéré que c'était une prérogative des hommes", déplore Leslie Rezzoug

RTL Midi

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 4:19


Les clichés ont parfois la vie dure, la preuve avec cette grande enquête que publie le magazine "Elle" sur les femmes au volant. Outre les insultes qui sont monnaie courante, les femmes paient souvent plus cher leur permis de conduire. Elles ont aussi encore plus de mal à obtenir leur permis que les hommes. On en parle avec Leslie Rezzoug, qui a rédigé cette enquête.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le 5 à 7 Podcast
#149 - Spécial Kaboum - Khrono & Titania (Marie-Ève Larivière et Jean-François Nadeau)

Le 5 à 7 Podcast

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 92:39


❗️PROCHAIN ÉPISODE DÉJÀ DISPONIBLE : https://www.patreon.com/cinqasept⁠⁠

Le 5 à 7 Podcast
#149 - Spécial Kaboum - Khrono & Titania (Marie-Ève Larivière et Jean-François Nadeau)

Le 5 à 7 Podcast

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 92:39


❗️PROCHAIN ÉPISODE DÉJÀ DISPONIBLE : https://www.patreon.com/cinqasept⁠⁠

ACTIV SAINTE NIGHT CLUB  | AFTER MATCHS | EMISSION DES SUPPORTERS DES VERTS
« Je n'ai pas envie d'incriminer outre-mesure Miladinovic »

ACTIV SAINTE NIGHT CLUB | AFTER MATCHS | EMISSION DES SUPPORTERS DES VERTS

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:09


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sport-Première - La 1ere
Ski alpin masculin: les enjeux de la nouvelle saison

Sport-Première - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 4:47


Après les dames ce samedi, les hommes disputeront la première course de la saison de ski alpin demain dimanche également à Solden. Outre la bataille engagée entre Odermatt et Meillard, quels sont les enjeux de cette nouvelle saison ? Le point avec l'envoyé spécial de la RTS TV sur les courses masculines, John Nicolet.

Le flash éco de Capital
Devenir chauffeur de VTC : les conditions à remplir, expliquées en 120 Secondes

Le flash éco de Capital

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 2:07


Aujourd'hui, 120 Secondes Essentiel s'intéresse à un métier qui a émergé tout récemment : chauffeur de VTC. Outre un examen à passer, les candidats doivent effectuer plusieurs formalités obligatoires. Voici lesquelles. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

There Will Be Pod
Letterboxd 101

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 59:17


To celebrate the 14th birthday of the hippest movie diary platform - and cohost Sammy finally joining earlier this year - we dive into how to best enjoy Letterboxd, the best accounts, challenges and lists to follow and how to write/rate what you watch + we host a Bracket featuring listener's contrarian movies. Join certified Hater (Sammy), Critic (Allix) and Enthusiast, our guest Zach Brooks, cohost of The Movier Ladder Podcast.Some Letterboxd recs in the episode:(1) Zach (brooksza + Movie Ladder), Allix (all_ix) and Sammy (gosnowso). (2) Accounts: TimBrayton, NotPaulineKael, DemiAdejuyigbe, AndyHerren, MrDrenzaria (Dr Morbius), Shut Up Tim.(3) Lists: add to your profile a masterlist like this. Check out: Anxiety Inducing Cinema, Movies Under 90mn, and Movies on Youtube. (4) Challenges: Zach recs Criterion, Library Ladder, and Watchlist.(5) Here and Here for free websites with extra recs and fun stats based on your Letterboxd history.Outre is The Letterboxd Song by Luna Xoa, 2024 - EXCERPT only, shared in the context of cultural commentary so there is NO licensing or rights violation.

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: la pollution du N'Zi, source d'inquiétude pour les riverains

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 2:25


En Côte d'Ivoire, 80 % des cours d'eaux, des lacs et des lagunes du pays seraient contaminées, en raison, entre autres, des déchets plastiques, de l'agriculture incontrôlée, ou encore de l'orpaillage. Reportage à Dimbokro, où l'état du N'Zi, l'une des plus importantes rivières du pays, suscite l'inquiétude depuis plusieurs années. De notre envoyé spécial à Dimbokro, Le soleil se lève sur le N'Zi. Une demi-douzaine de pêcheurs vident les nasses installées dans le méandre de la rivière. Matthieu sort de sa pirogue, la prise est décevante. Quelques silures frétillent dans le sac plastique au fond de son embarcation. « C'est devenu trop sale, ces temps-ci, il n'y a pas de poisson », regrette-t-il. Autrefois jugé limpide par les villageois alentours, le N'Zi a désormais la couleur de l'argile, surtout pendant la saison sèche. Et le poisson se fait plus rare. « C'est ce qu'on prend pour nourrir notre famille, quand c'est comme ça, ça ne nous arrange pas », ajoute Matthieu.  Pour les pêcheurs comme Richard, les responsables sont connus. « C'est à cause des orpailleurs, les gens qui extraient de l'or, donc quand on vient, on ne trouve rien », affirme-t-il. D'après les riverains, les chercheurs d'or ratissent le lit du N'Zi à l'aide de dragues. Des monticules de graviers témoignent de leur passage. En contrebas du village de Kongossou, la berge est creusée. Loya ne veut plus nager dans la rivière. « Avant ici, on appelait ici la plage, mais aujourd'hui c'est plus la peine. Les gens des dragues ont gâté le N'Zi, ils ont fait leurs forages ici, se désole-t-il. C'est le gravier qu'ils ont sorti qui est là, c'est pour forer l'or. » Il y a la dégradation visible. L'eau boueuse est 200 fois plus trouble que la norme de limpidité. La société Sodeci la nettoie avec un floculant avant de pouvoir la distribuer vers Dimbokro. Mais il y a aussi une pollution invisible. Ces dernières années, des études scientifiques ont décelé entre autres des restes de cadmium et de mercure dans l'eau tout au long du N'Zi. Le mercure est un métal notamment utilisé pour l'amalgamation de l'or. La concentration de ces métaux lourds fluctue en fonction de la saison et du niveau de la rivière. Les dernières études en date montrent des niveaux inférieurs aux seuils de dangerosité établis par l'Organisation mondiale de la santé, mais leurs auteurs appellent à la vigilance. À lire aussiLa Côte d'Ivoire adhère à la convention des Nations unies sur l'eau Face à la pollution, les agents du ministère des Eaux et Forêts déguerpissent fréquemment les orpailleurs proches du N'Zi. Mais ce n'est pas suffisant pour le professeur Bernard Yapo, le patron du Ciapol, le centre ivoirien antipollution : « On arrête certains mais pas tout le monde, et le phénomène continue de s'amplifier. Mais il faut savoir que les populations elles-mêmes participent à ces activités d'orpaillage. Il faut vraiment impliquer les populations qui sont sur les cours d'eaux, c'est à elles de s'impliquer véritablement et de refuser que ce genre d'activités illégales s'implantent dans leur zone. » Pour Bernard Yapo, l'utilisation mal contrôlée d'engrais et de pesticides, les déchets et les rejets d'eaux usées dégradent également les rivières comme le N'Zi. Outre les conséquences sanitaires et environnementales, le directeur du Ciapol s'inquiète aussi de l'impact économique de la pollution des cours d'eau sur l'industrie. Une préoccupation qui contraste avec l'insouciance des écoliers de Dimbokro. Chaque après-midi, ils continuent de plonger tête la première malgré l'état notoirement connu de la rivière.« L'eau, elle est très sale. Très, très sale même ! », s'exclament-ils. Et quand on leur demande pourquoi ils continuent à se baigner dedans, ils répondent : « On est habitués à ça en fait, on est habitués à ça quoi. » À lire aussiCôte d'Ivoire: près de 185 cas de contamination liés à la pollution d'une mine d'or

There Will Be Pod
One Battle After Another + PTA Ranking

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 45:14


This month we zero in on arguably the biggest release of the year, PTA's latest One Battle After Another, and then reveal where it stacks up with with all his movies with Allix and Sam sharing how they rank the 10 movies of PTA.SPOILERS start at minute 13:30.Outre is "River of Hills" from the OBAA soundtrack by Jonny Greenwood

Revue de presse Afrique
À la Une: un pouvoir militarisé à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 4:24


Face au mouvement de contestation de la Gen Z, le président Andry Rajoelina entend jouer l'apaisement et le retour à la sécurité. Notamment avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, en l'occurrence… un militaire. Le général Fortunat Ruphin Zafisambo aura fort à faire… « Outre le rétablissement de l'ordre public, pointe L'Express à Antananarivo, les axes de priorité du général sont de résoudre rapidement les problèmes d'eau et d'électricité, de redresser l'économie, d'améliorer les conditions de vie des jeunes, notamment dans les universités ». Le tout avec « un accent particulier sur "une lutte rigoureuse contre la corruption sous toutes ses formes, l'assainissement de l'administration publique et la mise en place d'une gestion transparente des affaires publiques" ». Commentaire du journal : « le général Zafisambo devra surtout convaincre l'opinion publique, notamment ceux qui descendent quotidiennement dans la rue depuis le 25 septembre. Convaincre qu'il incarne vraiment la rupture avec des pratiques jugées désuètes et inefficaces ». Rétablir la confiance ? Sitôt arrivé à la primature, le nouveau Premier ministre « s'est engagé dans une véritable manœuvre de consolidation de son pouvoir, relève pour sa part Madagascar Tribune, autre quotidien malgache. Moins de 24 heures après sa désignation, trois figures issues des corps militaires et policiers ont été nommées à des postes clés. Une stratégie claire, affirme le journal : placer la sécurité au centre de l'action politique, dans un contexte où les tensions sociales et les manifestations continuent d'ébranler la capitale et le pays. (…) Le chef de l'État veut reprendre la main sur une situation critique et tenter de redresser la barre, poursuit Madagascar Tribune. Il a fixé comme priorité de lever le couvre-feu, actuellement en vigueur de 20 heures à 4 heures du matin dans la capitale, une mesure qu'il estime préjudiciable à l'économie nationale, notamment au secteur du tourisme. L'objectif officiel : rétablir la confiance, permettre à chacun de travailler et circuler librement, et donner un signal d'apaisement. (…) Reste à savoir si cette stratégie de fermeté ramènera la stabilité… ou renforcera la défiance. » La Gen Z toujours aussi déterminée… Pas sûr que l'arrivée de militaires à la tête et au sein du gouvernement soit un signal positif en direction de la jeunesse contestataire… C'est ce que souligne Afrik.com : « depuis plusieurs semaines, la jeunesse malgache, menée par le collectif Gen Z, réclame des réponses concrètes : eau potable, accès à l'électricité, fin de la corruption et surtout, respect du droit de manifester. En retour, elle reçoit des gaz lacrymogènes, des arrestations, et désormais, un général aux commandes. (…) Ce que veut la Gen Z, c'est du respect, pas des matraques, affirme encore Afrik.com. (…) Opposer un général à une génération, c'est faire le choix de la confrontation plutôt que de la réforme. C'est risquer l'escalade, alors que la tension est déjà maximale dans plusieurs villes du pays ». D'ailleurs, le mouvement Gen Z a appelé à la grève générale et à manifester ce jeudi. Hier, il a boycotté une rencontre avec le chef de l'État et réclame toujours sa démission… Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « sous quel jour vont se réveiller les Malgaches ce matin ? La grève générale sera-t-elle suivie ? L'étau de la Gen Z se resserre autour du président. Quelle manœuvre emploiera-t-il pour sauver son fauteuil ? Et quelle sera la posture de l'armée, laquelle jusqu'à présent ne s'en est pas mêlée ? » L'économie malgache en berne… En attendant, l'économie malgache tourne au ralenti… C'est ce que constate Le Monde Afrique : « les commerçants et la myriade de marchands ambulants qui, chaque jour, sillonnent les rues pour gagner quelques milliers d'ariary ne sont pas les seuls à subir le ralentissement de l'activité provoquée par la crise qui secoue la Grande Ile. Le couvre-feu instauré à 20 heures à Antananarivo et dans d'autres villes de province, le spectacle de la répression des manifestants et des rues enfumées par les tirs de gaz lacrymogène a provoqué d'importantes annulations dans le secteur touristique, dont le pays tire l'une de ses principales sources de devises étrangères ». Et Le Monde Afrique de citer cette remarque désabusée de la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France- Madagascar : « depuis la crise du Covid-19, un travail important avait été mené pour relancer l'attractivité de Madagascar. Pour des secteurs comme le tourisme, tout s'est effondré d'un seul coup, affirme-t-elle, et il va falloir recommencer ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un pouvoir militarisé à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 4:24


Face au mouvement de contestation de la Gen Z, le président Andry Rajoelina entend jouer l'apaisement et le retour à la sécurité. Notamment avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, en l'occurrence… un militaire. Le général Fortunat Ruphin Zafisambo aura fort à faire… « Outre le rétablissement de l'ordre public, pointe L'Express à Antananarivo, les axes de priorité du général sont de résoudre rapidement les problèmes d'eau et d'électricité, de redresser l'économie, d'améliorer les conditions de vie des jeunes, notamment dans les universités ». Le tout avec « un accent particulier sur "une lutte rigoureuse contre la corruption sous toutes ses formes, l'assainissement de l'administration publique et la mise en place d'une gestion transparente des affaires publiques" ». Commentaire du journal : « le général Zafisambo devra surtout convaincre l'opinion publique, notamment ceux qui descendent quotidiennement dans la rue depuis le 25 septembre. Convaincre qu'il incarne vraiment la rupture avec des pratiques jugées désuètes et inefficaces ». Rétablir la confiance ? Sitôt arrivé à la primature, le nouveau Premier ministre « s'est engagé dans une véritable manœuvre de consolidation de son pouvoir, relève pour sa part Madagascar Tribune, autre quotidien malgache. Moins de 24 heures après sa désignation, trois figures issues des corps militaires et policiers ont été nommées à des postes clés. Une stratégie claire, affirme le journal : placer la sécurité au centre de l'action politique, dans un contexte où les tensions sociales et les manifestations continuent d'ébranler la capitale et le pays. (…) Le chef de l'État veut reprendre la main sur une situation critique et tenter de redresser la barre, poursuit Madagascar Tribune. Il a fixé comme priorité de lever le couvre-feu, actuellement en vigueur de 20 heures à 4 heures du matin dans la capitale, une mesure qu'il estime préjudiciable à l'économie nationale, notamment au secteur du tourisme. L'objectif officiel : rétablir la confiance, permettre à chacun de travailler et circuler librement, et donner un signal d'apaisement. (…) Reste à savoir si cette stratégie de fermeté ramènera la stabilité… ou renforcera la défiance. » La Gen Z toujours aussi déterminée… Pas sûr que l'arrivée de militaires à la tête et au sein du gouvernement soit un signal positif en direction de la jeunesse contestataire… C'est ce que souligne Afrik.com : « depuis plusieurs semaines, la jeunesse malgache, menée par le collectif Gen Z, réclame des réponses concrètes : eau potable, accès à l'électricité, fin de la corruption et surtout, respect du droit de manifester. En retour, elle reçoit des gaz lacrymogènes, des arrestations, et désormais, un général aux commandes. (…) Ce que veut la Gen Z, c'est du respect, pas des matraques, affirme encore Afrik.com. (…) Opposer un général à une génération, c'est faire le choix de la confrontation plutôt que de la réforme. C'est risquer l'escalade, alors que la tension est déjà maximale dans plusieurs villes du pays ». D'ailleurs, le mouvement Gen Z a appelé à la grève générale et à manifester ce jeudi. Hier, il a boycotté une rencontre avec le chef de l'État et réclame toujours sa démission… Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « sous quel jour vont se réveiller les Malgaches ce matin ? La grève générale sera-t-elle suivie ? L'étau de la Gen Z se resserre autour du président. Quelle manœuvre emploiera-t-il pour sauver son fauteuil ? Et quelle sera la posture de l'armée, laquelle jusqu'à présent ne s'en est pas mêlée ? » L'économie malgache en berne… En attendant, l'économie malgache tourne au ralenti… C'est ce que constate Le Monde Afrique : « les commerçants et la myriade de marchands ambulants qui, chaque jour, sillonnent les rues pour gagner quelques milliers d'ariary ne sont pas les seuls à subir le ralentissement de l'activité provoquée par la crise qui secoue la Grande Ile. Le couvre-feu instauré à 20 heures à Antananarivo et dans d'autres villes de province, le spectacle de la répression des manifestants et des rues enfumées par les tirs de gaz lacrymogène a provoqué d'importantes annulations dans le secteur touristique, dont le pays tire l'une de ses principales sources de devises étrangères ». Et Le Monde Afrique de citer cette remarque désabusée de la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France- Madagascar : « depuis la crise du Covid-19, un travail important avait été mené pour relancer l'attractivité de Madagascar. Pour des secteurs comme le tourisme, tout s'est effondré d'un seul coup, affirme-t-elle, et il va falloir recommencer ».

TOPFM MAURITIUS
0910 OLIVIER SGD-95ᵉ anniversaire de Sir Gaëtan Duval : hommage à un patriote visionnaire et père du tourisme mauricien

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 1:29


Né le 9 octobre 1930, Sir Gaëtan Duval a été et demeure l'une des figures les plus marquantes de la scène politique mauricienne. Également brillant avocat, il est commémoré ce jeudi 9 octobre à l'occasion du 95ᵉ anniversaire de sa naissance. Pour marquer cet événement, le Parti Mauricien Social-Démocrate (PMSD) a prévu plusieurs activités aujourd'hui. Le porte-parole du parti, Me Olivier Barbe, indique qu'un dépôt de gerbes sera organisé au cimetière de St-Jean à 16 heures, suivi d'une messe à la paroisse. Le samedi 11 octobre, une journée de discussion se tiendra à la Mairie de Port-Louis autour du thème : « Sir Gaëtan Duval, citoyen du monde ». Outre son rôle d'homme politique ayant marqué l'histoire de Maurice par son parcours et ses réalisations, il est également reconnu pour son humanisme et son engagement envers la société mauricienne. Père du tourisme Mauricien, Sir Gaëtan Duval a placé notre destination sur la carte mondiale grâce à ses relations, sa personnalité charismatique et son savoir-faire. Un grand homme envers qui il est de notre devoir de mémoire.

20 minutes pour comprendre
#128d : F-35, l'avion de la discorde (4/4) - Partie 4 : réflexions finales

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 10:13


Enfant de la révolution dans les affaires militaires et de la fin de la guerre froide, le F-35 est un avion hors norme. D'ici quelques années, celui-ci deviendra l'épine dorsale de bon nombre de forces aériennes historiquement alliées des Etats-Unis, avec lesquels elles pourront opérer plus étroitement que jamais. Pourtant, le programme suscite encore et toujours des débats passionnés. Outre les multiples problèmes techniques qu'il a pu rencontrer lors de sa conception (tous ne sont d'ailleurs pas encore complètement résolus), l'avion pose question sur le plan politico-stratégique. De par sa structure même, le programme donne en effet un contrôle majeur aux Etats-Unis sur les utilisateurs de l'appareil, ce qui, à l'heure du retour de Trump à la Maison Blanche, ne manque pas d'inquiéter certains observateurs.En compagnie de Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue DSI, 20 Minutes pour Comprendre vous propose de faire le point sur cet avion et les controverses qui l'entourent. Au micro de Simon Desplanque, notre invité revient notamment sur les origines du F-35, sur le cadre doctrinal dans lequel il s'inscrit ainsi que sur les nombreuses questions qu'il continue de poser, tant sur le plan technique que stratégique.Invité : Joseph HenrotinAvec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«On ne peut pas s'allier avec LFI», estime Manuel Valls

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 16:51


Invité : Manuel Valls, ministre des Outre-mer  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Colère de Bruno Retailleau : «Il serait étrange qu'il participe à la destruction des institutions», souligne Manuel Valls

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 9:15


Invité : Manuel Valls, ministre des Outre-mer  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: Robert Badinter au Panthéon

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 5:12


L'avocat de l'abolition de la peine de mort va entrer au Panthéon. « Le dernier "saint de la République" », titre Le Nouvel Obs. Ministre de la Justice, président du Conseil constitutionnel, sénateur : le magazine explore ce qui fait de lui une « figure morale incontestable » en rappelant, au-delà de son combat contre la peine de mort, son « rôle décisif dans la dépénalisation de l'homosexualité » et son « souci constant des détenus dont il rappelait qu'ils demeuraient avant tout des citoyens ». « Robert Badinter n'est pas un personnage fade et consensuel, sans angles ni aspérités, qui ne suscitait aucun conflit », ajoute auprès du Nouvel Obs l'ancienne Garde des Sceaux, Christiane Taubira, figure de la gauche, tout comme l'était Robert Badinter, même si ses valeurs d'universalisme et d'humanisme sont parfois appréhendées, souligne le magazine, de différentes façons au sein de son propre camp. « Chacun projette en Badinter sa propre vision de la République », résume Le Nouvel Obs, qui est donc persuadé que « cette panthéonisation, l'une des dernières de la présidence Macron, ne divisera pas ». « Très rares sont ceux qui, en 2025, contestent » l'héritage de Robert Badinter. 5 objets symboliques au Panthéon Un an et demi après sa disparition, à 95 ans, cet avocat « nourri de l'esprit des Lumières et de Condorcet », rappelle Le Nouvel Obs, va donc rejoindre le Panthéon, jeudi 9 octobre. Plus précisément, indique L'Express, ce sont 5 objets symboliques qui seront déposés dans un cénotaphe, un tombeau élevé à la mémoire d'un mort, mais qui ne contient pas son corps. Une robe d'avocat, une copie du discours de Robert Badinter devant l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, au moment de l'abolition de la peine de mort, et trois livres dont un de Victor Hugo, les Choses vues, dans lequel est écrite cette résonnante phrase : « Heureux si l'on peut un jour dire de lui : En s'en allant, il emporta la peine de mort ». Cette panthéonisation est « une récompense magnifique », se réjouit sa femme, Elisabeth Badinter, dans les colonnes du Point. « Celle de la France à l'égard de ce petit Juif issu d'une famille très modeste. » Robert Badinter dont le père, Simon, a été arrêté à Lyon en 1943 par Klaus Barbie, pour être déporté puis gazé au camp de Sobibor, en Pologne. La résurgence de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ce fut donc « un choc » pour lui, témoigne sa femme dans Le Point, qui publie justement un extrait d'un livre de Robert Badinter qui vient de paraître, Sur l'épreuve de l'antisémitisme. Une société israélienne « traumatisée » Ces mots résonnent particulièrement à l'approche du 7 octobre, et des deux ans de guerre entre Israël et le Hamas. Dans le même magazine (imprimé avant la réponse du Hamas au plan de paix proposé par Donald Trump) : cet article d'une correspondante à Tel-Aviv qui écrit qu'une « grande partie de la société israélienne redoute qu'une nouvelle déception ne vienne à nouveau doucher ce début d'espoir ». « Une société traumatisée », rapporte Le Point, qui a rencontré plusieurs psychologues israéliens dont les cabinets ne désemplissent pas depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. « Plusieurs études estiment à environ 3 millions le nombre d'Israéliens souffrant de troubles plus ou moins importants. » « Le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale évoque une hausse de 25 % de la consommation de drogue. » Malaise perceptible, aussi, dans les pays étrangers, de la France aux États-Unis. Le Point cite d'abord cette Parisienne de 56 ans qui « demande à son gendre d'ôter sa kippa quand il sort », et qui ressent « une haine, une défiance s'installer » à son travail. Elle envisage de rejoindre Israël avec sa fille d'ici l'été. Plus de 2 000 Français sont partis en 2024, soit le double de l'année précédente. À New York, aussi, « la sérénité a disparu », témoigne un autre Français installé dans cette ville pourtant vue, depuis plus d'un siècle, rappelle Le Point, « comme un refuge pour la population juive persécutée ». La probable arrivée de Zohran Mamdani à la mairie de New York inquiète une partie de la communauté, braquée par certaines déclarations du candidat démocrate et musulman. Visite dans un mémorial du 7-Octobre Une société israélienne « qui se radicalise », aussi, observe Le Nouvel Obs, « et qui ne cesse de revivre l'attaque la plus meurtrière de son histoire ». En témoigne ce reportage à Réïm, à la frontière avec Gaza, sur le site de la fête techno Nova, où le Hamas a assassiné des centaines de jeunes, le 7 octobre 2023. Un mémorial a été installé, accueillant, chaque jour, « de nombreux cars » et « des groupes de visiteurs ». Ils se recueillent devant les photos des victimes, mais aussi face au « cimetière de voitures calcinées avec, à chaque véhicule, un QR code qui envoie sur le téléphone l'histoire tragique de ses occupants ». Non loin, dans le kibboutz Nahal Oz, une partie de la population revient. « Il y a des tractopelles un peu partout, décrit Le Nouvel Obs, ça construit, ça rénove. Les jardins sont luxuriants ; des familles avec des poussettes se promènent, imperturbables quand retentit le son des explosions. » « Les gens comprennent, dit une habitante, que c'est important que nous, Juifs, habitions cet endroit, près de la frontière. Pour la sécurité de notre pays. » « Évidemment, il y a d'abord eu le choc et le deuil après le 7-Octobre, se souvient la rabbin Delphine Horvilleur auprès du Nouvel Obs. Et puis, très vite, la sidération face au manque d'empathie pour les victimes israéliennes. Mais j'ai également senti ce moment où certains des miens ont aussi vrillé, où la radicalité à l'intérieur de ma communauté est allée croissant. La difficulté pour la rabbin que je suis, dit-elle, est que je dois accompagner mon peuple dans la consolation et la quête de sécurité auxquelles il a pleinement droit et, simultanément, que je dois l'accompagner dans son questionnement sur lui-même, dans sa possibilité de critiquer le gouvernement du seul Etat-refuge dont il dispose. Et par moments, je ne sais plus si je dois tendre un miroir ou tendre les bras aux miens. » Sébastien Lecornu coincé entre les socialistes et la droite À la Une, également : la fin du compte à rebours pour la composition du nouveau gouvernement français. Ce sera aujourd'hui, 5 octobre, selon La Tribune Dimanche ; dans les 48h, d'après le JDD. Le Journal du dimanche anticipe « 24 ministres grand max » et révèle déjà son casting : la présence de la droite « devrait être renforcée » autour de Bruno Retailleau, maintenu ministre de l'Intérieur, tout comme Gérald Darmanin à la Justice. Sur le flanc gauche, en revanche, « seul Manuel Valls conserverait les Outre-mer ». Il faut dire qu'avec les socialistes, le chef du gouvernement « semble toujours dans une situation très précaire », observe La Tribune Dimanche, qui se demande si le PS décidera, ou non, immédiatement de censurer Sébastien Lecornu à l'issue de sa déclaration de politique générale, mardi 7 octobre. Le Premier ministre a pourtant accédé à une revendication des socialistes en renonçant au 49.3, mais ils « insistent sur la suspension de la réforme des retraites », chose dont la droite « ne veut pas entendre parler »... Les Républicains qui, eux, avancent, d'après La Tribune Dimanche, « sans enthousiasme vers une participation gouvernementale ». Tout cela, résume le journal, permet à Sébastien Lecornu « d'appréhender un peu plus les limites du défi auquel il est confronté à une époque où seule la radicalité paie et le compromis est vu comme une faiblesse ».

Invité Afrique
Patrick Rajoelina: «Le président Rajoelina est la solution pour Madagascar car il a été élu démocratiquement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 12:18


« La solution pour Madagascar, c'est le président Rajoelina, car il a été élu démocratiquement », affirme sur RFI son conseiller spécial Patrick Rajoelina, en réponse aux manifestants qui réclament la démission du chef de l'État. Le président Rajoelina est-il prêt à recevoir les jeunes leaders du mouvement populaire ? Et est-il certain que l'armée lui restera loyale ? De passage à Paris, son conseiller spécial en charge de la diplomatie et de la coopération internationale (qui est son homonyme mais qui n'a pas de lien de parenté avec lui) répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : De nombreux manifestants défilent aux cris de « Miala Rajoelina », ce qui signifie « Rajoelina, dégage ». Qu'est-ce que vous leur répondez ? Patrick Rajoelina : On leur répond que, comme l'a dit le président de la République, dialoguons d'abord pour voir quelles sont profondément les revendications de la jeunesse. Cette jeunesse, naturellement, que nous comprenons, nous comprenons la colère. Il y a un certain nombre de choses qui n'ont pas été faites suffisamment rapidement et qui posent de grands problèmes dans la vie quotidienne des Malgaches. L'accès à l'eau, l'accès à l'électricité, également un problème de désenclavement de zones rurales avec des routes. Donc, justement, le travail du président de la République, c'est de mettre en œuvre tous ces chantiers qui vont permettre la poursuite du développement de Madagascar. Outre les manifestants, il y a le numéro un de l'opposition, le député Siteny, qui dit « Andry Rajoelina doit comprendre qu'il n'est plus la solution » … Mais le président Rajoelina, quoi qu'il en soit et quoi qu'il dise, est la solution de Madagascar puisqu'il a été élu démocratiquement président de la République de Madagascar. « Pas d'augmentation de salaire depuis trois ans alors que l'inflation galope », déplore un porte-parole de la Solidarité syndicale de Madagascar. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je lui réponds que, en France, la grille des fonctionnaires n'a pas évolué depuis plus de dix ans. Et ce n'est pas propre à Madagascar que les salaires n'augmentent pas. Oui, mais l'inflation galope… L'inflation galope effectivement, à cause notamment de l'environnement international. Donc effectivement, cela grève les budgets des ménages malgaches. Mais voilà, cet environnement international est une des causes. Ce n'est pas la seule cause, bien sûr, mais c'est une des causes et une cause importante pour nos entreprises. Et encore une fois, ce sont les emplois les plus importants pour ce qui concerne le président de la République. Créer des emplois, créer un bon environnement et créer également ces infrastructures qui vont permettre de développer Madagascar, parce que notre combat, le premier combat, c'est le combat contre la pauvreté. La grève générale à laquelle appelle la Solidarité syndicale de Madagascar, le premier syndicat de la Grande Île, ça ne vous inquiète pas ? C'est toujours inquiétant. Une grève est toujours inquiétante, mais chacun a le droit de s'exprimer, y compris dans la grève et y compris dans les manifestations pacifiques. Mais vous ne voyez pas là le scénario d'une insurrection qui pourrait grandement fragiliser le régime, comme en 2009 l'a été le régime de Marc Ravalomanana ? Cela peut être une option qui n'est pas souhaitée, ni naturellement par le pouvoir, mais évidemment pas du tout par les entreprises et encore moins par les salariés. Donc, personne ne peut dire aujourd'hui la façon dont les gens se mobiliseront justement pour faire cette « grève générale ». Je n'y crois pas trop. Ou cette grève générale qui prendrait des proportions monstres, qui mettrait l'économie malgache à genoux une nouvelle fois et qui nous ferait repartir plusieurs années en arrière. En 2009, au terme de l'insurrection contre Marc Ravalomanana, l'armée a joué un rôle clé en faveur d'Andry Rajoelina. Est-ce que vous ne craignez pas que, cette fois-ci, l'armée intervienne à nouveau, mais contre Andry Rajoelina ? L'armée a un fonctionnement patriotique, un fonctionnement démocratique et un fonctionnement qui obéit à un chef qui est le chef de l'Etat, qui est également chef des armées. J'ai toute confiance dans l'armée. Et d'autre part, j'ai toute confiance dans le fonctionnement démocratique de toutes les institutions de Madagascar, jusque et y compris les forces de défense et de sécurité. L'un des proches du président Andry Rajoelina qui est le plus conspué dans la rue en ce moment, c'est Mamy Ravatomanga, qui est un puissant homme d'affaires malgache qui possède une milice privée très redoutée par beaucoup. Le président n'a-t-il pas intérêt à prendre ses distances avec Mamy Ravatomanga ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Alors vous vous plaignez du fait qu'il n'y ait pas un vrai leader qui émerge clairement parmi les manifestants, ce qui permettrait, dites-vous, un échange plus structuré. Aujourd'hui, sur quelles actions concrètes le président Rajoelina est-il prêt à s'engager ? Je pense qu'ils ont été conviés par le président de la République, justement à un grand débat national avec cette génération de jeunes pour exprimer sereinement leurs revendications. Et encore une fois, le chef de l'Etat a souhaité les recevoir et il les recevra, si tant est qu'ils veuillent bien être reçus par le chef de l'Etat qui, encore une fois, est quelqu'un qui a été élu démocratiquement. Et ça a été validé par les instances malgaches, mais également par les instances de la communauté internationale.

Le Nouvel Esprit Public
Les tentations illibérales aux États-Unis / La Nouvelle-Calédonie après les accords de Bougival

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 62:52


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

True Story
Francis Ngannou, un combattant hors-norme : le combat d'une vie (4/4)

True Story

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 18:05


[REDIFFUSION] Cette semaine, découvrez l'histoire de l'un des plus grands champions de MMA au monde, Francis Ngannou. Parti de rien, il décide à 26 ans de quitter le Cameroun pour suivre son rêve de devenir champion de boxe en Europe. Une aventure transpirant la résilience, la ténacité et la détermination. De sa jeunesse au plus haut sommet du monde des arts martiaux mixtes, découvrez son fabuleux destin.  Le combat d'une vie  En janvier 2022, Francis Ngannou gagne définitivement sa place au panthéon des Arts Martiaux Mixtes, lorsqu'il est sacré champion du monde pour la deuxième fois. Mais à ce même moment, sa relation avec Dana White, le patron de l'UFC, devient exécrable. White ne supporte pas les revendications du champion quand vient l'heure de renouveler son contrat. Outre une augmentation, il souhaite inscrire une clause exceptionnelle dans son contrat, lui permettant de jouer au moins un véritable match de boxe traditionnelle, sans arts martiaux mixtes, dans une autre ligue que l'UFC. Il se donnerait ainsi une chance de réaliser son rêve de devenir un authentique boxeur. Dana White refuse catégoriquement, mais le champion du monde en titre signe au PFL, le concurrent principal de l'UFC. Et il ne tarde pas à dévoiler l'identité du boxeur qu'il souhaite affronter… Tyson Fury ! L'actuel champion du monde des poids lourds... Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠[INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré⁠ ⁠[INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace⁠ ⁠[INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire⁠ ⁠[INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feu - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 63:55


C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro

Le Grand Jury
Le Grand Jury de Manuel Valls

Le Grand Jury

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 51:27


Le ministre d'État, ministre des Outre-mer était interrogé par Olivier Bost (RTL), Perrine Tarneaud (Public Sénat), Carl Meeus (Le Figaro) et Pauline Buisson (M6). Ecoutez Le grand jury avec Olivier Bost du 07 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: trois ans de travaux forcés pour l'ancien ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:14


L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ».  Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».

Choses à Savoir
Pourquoi les nobles se poudraient-ils la peau en blanc ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:28


Si vous imaginez un noble du XVIIIe siècle, vous le voyez sans doute coiffé d'une perruque poudrée, les joues roses et le visage d'une blancheur presque surnaturelle. Ce teint pâle, loin d'être un simple effet de mode, était un véritable marqueur social. Mais pourquoi donc les aristocrates se poudraient-ils ainsi la peau en blanc ?La réponse tient à la symbolique du teint dans les sociétés européennes de l'époque. Dès la Renaissance, et surtout sous l'Ancien Régime, la blancheur du visage devient le signe ultime de distinction. Avoir la peau claire signifiait que l'on appartenait à une classe oisive, qui n'était pas exposée au soleil. À l'inverse, une peau bronzée ou hâlée évoquait le travail manuel, les champs, les basses classes. Se blanchir le visage, c'était donc afficher son statut, son raffinement, et surtout… son absence d'activité physique.Pour obtenir cet effet, les nobles utilisaient des poudres à base de plomb blanc ou de fard céruse, un mélange toxique de carbonate de plomb. Ce produit, appliqué sur le visage, masquait les imperfections et donnait cette pâleur recherchée. Mais il avait aussi un effet désastreux : le plomb est un poison lent, qui provoquait ulcères, chute des cheveux, atteintes neurologiques… Ironiquement, plus le teint devenait abîmé, plus il fallait de maquillage pour cacher les dégâts. C'était un cercle vicieux.Outre le plomb, certains utilisaient aussi des poudres à base de farine de riz ou de fécule, moins nocives mais moins couvrantes. On complétait souvent le maquillage par des mouches, ces petits morceaux de taffetas noir collés sur la peau pour masquer les boutons ou accentuer la blancheur du teint. Elles pouvaient aussi transmettre des messages amoureux ou politiques selon leur position sur le visage !Mais cette mode n'était pas uniquement réservée aux femmes. Les hommes de cour aussi se poudraient, surtout dans la France de Louis XIV et Louis XV. Cela faisait partie d'un ensemble de codes très stricts de l'élégance et de la courtoisie, notamment à Versailles.La Révolution française a marqué la fin de cette esthétique. Le maquillage blanc, désormais associé à la décadence aristocratique, est devenu symbole d'orgueil et de superficialité. À partir de là, un teint plus naturel, voire légèrement bronzé, devient progressivement à la mode.En résumé, si les nobles se poudraient la peau en blanc, ce n'était pas seulement pour être “beaux”, mais pour manifester leur rang, leur pureté supposée et leur pouvoir. Une pratique aussi politique qu'esthétique, où le visage devenait le miroir d'une société hiérarchisée… jusqu'à l'excès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Vote de confiance : Manuel Valls met en garde contre un "suicide collectif"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 54:31


durée : 00:54:31 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le ministre des Outre-mer Manuel Valls est l'invité de Questions politiques ce dimanche, alors que le Premier ministre François Bayrou va tenter de convaincre lors d'une interview aux quatre chaînes d'information en continu. Les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Questions politiques
Vote de confiance : Manuel Valls met en garde contre un "suicide collectif"

Questions politiques

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 54:31


durée : 00:54:31 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le ministre des Outre-mer Manuel Valls est l'invité de Questions politiques ce dimanche, alors que le Premier ministre François Bayrou va tenter de convaincre lors d'une interview aux quatre chaînes d'information en continu. Les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: plus de 50 prétendants au fauteuil présidentiel en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 4:25


« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »

There Will Be Pod
Da 5 Bloods + Police Racism Onscreen [Matinee 2020 June]

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 85:34


WAY BACK in 2020 June, then cohosts Sam & Av discussed Spike Lee's latest, Da 5 Bloods, before sharing their 5 most impactful movies on police racism from this list of 20+ on the subject.After the EP was mistakenly deleted, now republishing as a "Matinee."Outre is 1971's What's Going On by Marvin Gaye

Le Point J - RTS
Pourquoi Benjamin Netanyahu s'acharne-t-il sur Gaza ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 14:10


Outre la libération des otages et la destruction du Hamas, le premier ministre israélien souhaite désormais contrôler totalement la bande de Gaza. Pourquoi tient-il tant à cette portion de territoire ? L'analyse d'Amélie Ferey, responsable du Laboratoire de recherche sur la défense à l'Institut français des relations internationales. Journaliste : Caroline Stevan Réalisation : David Chapuis

Pos. Report
[REDIFFUSION] - Un été à foils #1 Tom Laperche et Anthony Marchand

Pos. Report

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 44:55


Pos Report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée Un été à foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à foils. Retour ce mardi sur l'épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des Ultim SVR Lazartigue et Actual Ultim : Tom Laperche et Anthony Marchand--Ce 209e épisode de Pos. Report est consacré à deux marins de la classe Ultim, celle des multicoques volants : Tom Laperche et Anthony Marchand.Tandis que le skipper de SVR Lazartigue embarque Franck Cammas cette saison, le skipper d'Actual apprend à connaître l'ancien Gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. Alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de Pâques pour régater dans le cadre du Spi Ouest-France à La Trinité-sur-Mer. Outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l'équipage de Tom Laperche, « made in SVR » devance le Team Banque Populaire de Loïs Berrehar en Open 7,50. Anthony Marchand se contente de la quatrième place en Mach 6,50.S'il leur faut attendre l'été pour la mise à l'eau de leur Ultim, le programme est intense : Anthony Marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur Actual Ultim 4. Le marin de Plérin raconte aussi l'acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. Le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.Côté SVR-Lazartigue, Tom Laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de Trophée Jules Verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. De nouveaux appendices sont attendus. Il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel Anthony Marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.Après trois années passées aux côtés de François Gabart, ou Pascal Bidégorry, Tom Laperche raconte son tandem avec l'expérimenté Franck Cammas : le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la Coupe de l'America en termes de développement et d'innovation.Les deux hommes se projettent enfin sur la Transat Café l'Or (départ le 26 octobre du Havre). Si Anthony Marchand reste mystérieux sur l'identité de son co-skipper, il concède qu'un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). Après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, Tom Laperche rêve quant à lui de victoire en 2025 avec des arrivées d'Ultim « dans le même quart d'heure en Martinique ! ».Rediffusé le 29 juillet 2025Diffusé le 22 avril 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Cette inscription dans la Constitution est indispensable pour pouvoir régler les problèmes de la vie des Corses», estime Paul-André Colombani

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 11:33


Invité : Paul-André Colombani, député LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Corse-du-Sud Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Essais nucléaires en Polynésie : la France doit-elle demander pardon ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 13:48


durée : 00:13:48 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Hier, le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, rentrait d'un déplacement en Polynésie française au cours duquel il a affirmé ne vouloir "aucun obstacle" sur le dossier des essais nucléaires. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Florence Mury Géographe

There Will Be Pod
Apu Trilogy - Classics Corner

There Will Be Pod

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 51:50


Classics Corner takes over the podcast for a special episode devoted to the Apu trilogy, the three celebrated Indian movies directed by Satyajit Ray: Pather Panchali, Aparajito and The World of Apu. Joining us from Asia is Prof. Shai Chester for a spirited debate on experience vs purpose and a competitive draft of best characters from across the ACU (Apu Cinematic Universe) .Outre is Ravi Shankar's "Improvisations On The Theme Music From Pather Panchali" (1999)

Le sept neuf
Manuel Valls : "Le plus difficile reste sans doute à faire" en Nouvelle-Calédonie

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Canicule : le pire est devant nous... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 65:34


C dans l'air du 30 juin 2025 - Canicule : quand la France suffoqueLa canicule s'est installée sur presque toute la France. Quatre-vingt-quatre départements, où vivent près de 88 % des Français, sont désormais en vigilance orange canicule. Le "paroxysme" de l'épisode est attendu en milieu de semaine, explique Météo-France, avec des pointes à 41 °C et "des minimales très élevées, comprises entre 20 °C et 24 °C, voire un peu plus très localement".Face à cet épisode caniculaire "intense", une réunion interministérielle de crise s'est tenue dimanche soir. À son issue, les entreprises ont été appelées à "protéger les salariés" et à adapter leurs horaires, par la ministre du Travail. La ministre de l'Éducation nationale a, elle, rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu'à l'autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45 000, font l'objet d'une fermeture partielle ou totale ce lundi, mardi ou mercredi.Le Premier ministre a également enjoint ce lundi chacun "à la plus grande prudence et vigilance, notamment envers les populations les plus fragiles". "Une vague de chaleur, c'est plusieurs milliers de morts", a insisté la ministre de la Transition écologique ce matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés.Outre la santé des Français, cette canicule impacte l'environnement : 25 départements étaient, dimanche, en vigilance pour la sécheresse, et dix au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages. Un contexte propice aux départs de feu : dans l'Aude, un incendie s'est déclaré hier dans le massif des Corbières en raison d'un barbecue mal éteint.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de réchauffement climatique, qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules. Des périodes où, désormais, les prévisionnistes de Météo-France voient les attaques et les critiques se multiplier. Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus souvent accusés d'affoler la population ou d'être des idéologues au service de la lutte contre le changement climatique. Et ces attaques peuvent aller très loin. Après avoir annoncé une canicule sur son compte X, Guillaume Séchet, présentateur météo de BFM TV, a été insulté par de nombreux internautes et menacé — une raison qui l'a poussé à effacer sa publication. D'autres, pour se protéger, envisagent de fermer leurs comptes sur X.Un réseau sur lequel, depuis son rachat par Elon Musk, les comptes climatosceptiques sont particulièrement actifs, explique David Chavalarias, mathématicien et directeur de recherche au CNRS. Co-fondateur de l'observatoire Climatoscope, il pointe un regain d'activité des réseaux climatosceptiques sur la plateforme, dont l'objectif est de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de ralentir toutes les actions visant à réduire l'empreinte de l'humanité sur le climat.Nos journalistes l'ont rencontré. Ils sont également allés aux Saintes-Maries-de-la-Mer.Sur le littoral méditerranéen, la commune camarguaise est la plus exposée à l'érosion et à la submersion. Mais alors que plusieurs rapports ont dénoncé l'absence de "stratégie d'adaptation" face aux risques, le débat s'envenime parfois sur la meilleure marche à suivre. Jusqu'à présent, les Saintes-Maries-de-la-Mer, comme le reste du littoral, ont adopté une position défensive, en renforçant chaque année digues et épis avec des milliers de mètres cubes de sable. Mais jusqu'à quand ? Selon les scientifiques, depuis 40 ans, l'eau monte de plus en plus vite, jusqu'à 6 millimètres par an. Cela signifie qu'à ce rythme, d'ici 2100, la Méditerranée aura monté de 40 à 70 centimètres.LES EXPERTS :- ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1- Dr GÉRALD KIERZEK - Médecin urgentiste, directeur médical - Doctissimo- AUDREY GARRIC - Journaliste au service Planète - Le Monde - LAURENT ROMEJKO - Journaliste spécialiste des questions météorologiques, présentateur Météo à la carte - France 3PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM :https://www.instagram.com/cdanslair/

Sur le fil
Richesses du Groenland : les promesses et la réalité

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 11:53


Le Groenland, un territoire grand comme quatre fois la France, dont la population est à peu près équivalente à celle de la ville de Saint Ouen en banlieue parisienne, attire de plus en plus de visites de personnalités haut placées.En mars, le vice-président américain J.D. Vance s'est rendu sur place alors que les Etats-Unis affichent clairement leur volonté de l'annexer.Et tout dernièrement, le 15 juin, le président de la République française, Emmanuel Macron y a également fait un déplacement.Il en a profité pour insister sur la nécessité de respecter l'autonomie de ce territoire rattaché au royaume du Danemark.Il a aussi souligné l'importance d'un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Ce partenariat impliquerait notamment des investissements en vue de l'extraction de métaux stratégiques dont le pays regorge. Pétrole, gaz, ou lithium… les réserves du Groenland -- un jour peut-être accessibles grâce à la fonte des glaces -- attirent donc toutes les convoitises.Les Groenlandais comptent bien faire entendre leur voix, et capitaliser sur ces ressources uniques, rêvant même d'indépendance.Dans cet épisode, nous faisons le point sur ces richesses – entre fantasmes et réalité, car l'exploitation des richesses de ce territoire reste encore presque impossible. Pour en parler, nous avons invité Camille Bas-Wohlert, correspondante de l'AFP pour le Danemark, et Mikaa Blugeon-Mered, en géopolitique des Outre-mer et des régions polaires. Un épisode préparé et réalisé par Prune Benedini.Présentation: Emmanuelle BaillonDoublage : Thibauld MalterreExtrait sonore Emmanuel Macron : AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Le test de l'Alouette révèle un lourd retard de lecture en Martinique

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 5:08


durée : 00:05:08 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Grâce au test de l'Alouette qui évalue la lecture sans donner de sens aux phrases, une nouvelle étude révèle que la moitié des enfants martiniquais présentent des troubles d'apprentissage de la lecture. Un constat préoccupant, reflet d'inégalités persistantes entre Outre-mer et Hexagone.