Podcasts about yaound

  • 221PODCASTS
  • 496EPISODES
  • 33mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 11, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about yaound

Latest podcast episodes about yaound

Les matins
"Indomptables" : dans les rues obscures de Yaoundé

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'humoriste et réalisateur Thomas Ngijol signe un film hybride et étrange, pas toujours très convaincant mais dont la fragilité est sans doute la plus grande beauté.

Les histoires de 28 Minutes
Thomas Ngijol / La retraite après 66 ans : seule solution pour financer nos pensions ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 46:21


L'émission 28 minutes du 09/06/2025 Thomas Ngijol change de registre et signe un polar social au CamerounThomas Ngijol est un acteur, humoriste et réalisateur français. Le 11 juin, "Indomptables" sortira en salles, sa dernière réalisation cinématographique, dans laquelle il tient le rôle principal. Inspiré du documentaire "Un crime à Abidjan" de Mosco Boucault, l'œuvre suit un commissaire dans les rues de Yaoundé, au Cameroun. Dépassé par le meurtre d'un collègue et l'éducation de ses enfants, ce commissaire "très traditionnel" tente de composer avec l'époque. Dans la lignée du documentaire qui l'a inspiré, "Indomptables" est un film "100 % africain, sans prisme occidental", selon les mots de Thomas Ngijol. Il cherche l'authenticité, à montrer le Cameroun sans le "rendre plus misérable qu'il n'est dans certains endroits, ni plus chic dans d'autres". La retraite après 66 ans : seule solution pour financer nos pensions ?Les députés ont voté jeudi 5 juin une proposition de résolution pour abroger la réforme des retraites, purement symbolique et non contraignante. Dans une direction opposée, le Conseil d'orientation des retraites (COR) suggère dans son rapport annuel, qui sera rendu public le 12 juin, un départ à la retraite à 66,5 ans à l'horizon 2070. Une déclaration qui a ulcéré les syndicats, qui dénoncent la "grille de lecture néolibérale et une obsession du déficit public", tenue par Gilbert Cette, économiste libéral à la tête du COR et soutien de la première heure d'Emmanuel Macron. Le recul du départ à la retraite est-il la seule solution permettant de contenir le déficit et de sauver le système des retraites ? Enfin, Xavier Mauduit nous emmène en Iran, où le régime interdit désormais de se promener avec son chien dans un vingtaine de villes du pays. Une décision qui dénote avec l'histoire antique de la Perse, où l'on vénérait autrefois l'animal. Marjorie Adelson prend le chemin de la Corse, où l'État sort les grands moyens pour lutter contre la mafia, puisqu'à   partir de la 4ème, les adolescents auront des cours "anti-mafia". 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Tous les cinémas du monde
Thomas Ngijol, flic fatigué et dépassé à Yaoundé dans «Indomptables»

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 48:29


Un homme est mort, et plus exactement un policier. Le commissaire Zachary Billong est chargé de l'enquête. Mais on est à Yaoundé, et l'officier de police est à la peine, professionnellement mais aussi familialement. Voici l'argument du film «Indomptables» qui sort en salle mercredi prochain (10 juin 2025) après avoir été projeté en première mondiale au festival de Cannes dans la section de la Quinzaine des cinéastes. Nous recevons son réalisateur, et acteur principal Thomas Ngijol. Indomptables est le quatrième film réalisé par Thomas Ngijol après Case départ, Fastlife, Black snake la légende du serpent noir.Il a été inspiré par un documentaire, Un crime à Abidjan, réalisé par Mosco Levi Boucault.Thomas Ngijol nous parle de ses influences, de son père, de la paternité et du patriarcat. Retrouvez-le également dans Légendes urbaines présenté par Juliette Fievet.À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le journal du cinéma d'Elisabeth Lequeret et une rencontre avec Salif Cissé qui tient le premier rôle du film Le répondeur : un écrivain fatigué d'être dérangé par ses proches demande à un imitateur d'être son double téléphonique.Musiques : Ain't no mountain high enough de Marvin Gaye et Mane de Dièse Mbangue (playlist rfi).

Reportage Afrique
Cameroun: Docta Kevin, la nouvelle pépite de l'humour camerounais

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:13


On en parle comme d'un nouvel humoriste, pourtant Docta Kevin écume les scènes du pays depuis plus de dix ans. Le récent lauréat du prix RFI Talents du Rire a présenté son nouveau spectacle My Life au public de Douala et de Yaoundé. Docteur Kevin ne manque pas de charisme. Il se raconte avec autodérision dans un français limpide, un humour de famille sans grossièreté. « C'est éviter d'être vulgaire, dire des choses sans dire. On n'est pas obligé de prononcer des obscénités pour faire comprendre certaines choses aux gens. On peut parler de sexe sans prononcer le mot sexe. On peut parler de politique sans dire le mot politique. On peut parler de beaucoup de choses. Je pense que c'est un humour de valeur », estime le jeune humoriste.Ce soir à l'Institut français de Yaoundé, au Cameroun, son public est venu lui témoigner sa sympathie. Anita et Claudelle, qui ont vu les deux premières représentations de son spectacle, sont conquises : « Beaucoup de rires, beaucoup de joie et on se sentait vraiment impliqués. Le fait qu'il faisait participer le public, on se sentait réellement impliqué. Ce n'était pas un monologue. » « Pour moi, c'est un talent brut, pur et je pense que le meilleur reste à venir. Que du bonheur, vraiment du bonheur », témoigne cet autre spectateur admiratif.Pourtant, de l'aveu du lauréat RFI Talents du rire 2024, rien ne le prédestinait à faire carrière dans l'humour. Une aventure qu'il a cependant démarrée en 2012. Ce parcours, il le raconte aussi dans son spectacle My Life. « C'est vrai que c'est assez long à résumer, en une heure, ce n'est pas possible. C'est juste prendre quelques petites séquences marquantes de ma vie. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à raconter, mais "My Life", c'est un peu mon tout petit parcours dans le milieu de l'humour », estime-t-il.Dans le milieu de l'humour, le talent de Kevin est reconnu. Pour l'humoriste Ulrich Takam, au-delà d'être drôle, c'est aussi un artiste entreprenant : « Je le trouve super intéressant comme artiste parce qu'il y a une grosse volonté de donner aux autres. Avec sa petite troupe du Gospel Comedy Club, je trouve qu'il a commencé à entreprendre bien avant la célébrité, ce qui est déjà une très bonne chose. Au-delà d'être drôle, c'est un bel artiste. » Outre l'humour, Docta Kevin travaille également dans le secteur de la communication. Il a prêté sa voix à plusieurs entreprises pour des spots publicitaires. À 40 ans, le fondateur du Gospel Comedy Club aimerait désormais vivre de son art.À écouter aussiLa relève du rire: Première demi-finale à Cotonou, Bénin

Légendes urbaines
Thomas Ngijol, un lion indomptable

Légendes urbaines

Play Episode Listen Later May 24, 2025 28:59


Rendez-vous avec le comédien Thomas Ngijol à l'occasion de la sortie au cinéma  (11 juin) de son nouveau film « Indomptable », polar tourné entièrement à Yaoundé au Cameroun. Retour sur ses 25 ans de carrière, son amour pour le rap, ses engagements et positionnements à travers l'humour. Dans cet épisode Rim'K, Valsero, Gina et Barbara offrent les vidéos surprises. 

Eternity Church PodCast
Episode 234: May 18, 2025 - Pentecost (4)

Eternity Church PodCast

Play Episode Listen Later May 20, 2025 28:07


A Sunday morning sermon by Pastor Brett Deal. After moving back to Kenya for my senior year, I was flying home for a break. Without a direct flight between the island and Nairobi, I stopped in Cameroon on my way. Landing in Douala, the port city close to Malabo, I heard from a friend that a well-known author was in Yaoundé leading a spiritual emphasis week for the group of Bible translators I'd lived with the year before. I'd recently devoured his book on God's missionary call for His people and wanted to meet with him, speak with him. My young mind wanted to see if talking with him might help me connect some dots still at odds with what he'd written. I changed my travel plans and jumped on a bus heading south. Although the event was already underway, I could at least catch the last day of his presentations. Halfway in the journey, however, the ancient and bent-up bus decided it had different plans. It broke down. And when I say it broke down, I don't mean it sputtered or had a momentary lapse. I mean it ceased to be a bus. It gave up the automotive ghost. We had to wait for another bus to come to our rescue. Hours later, now on a new bus, revving with vim and vigor, we continued on our way. I remember at last emerging from the tropical canopy grown over the highway revealing the red rolling hills of Yaoundé. I recognized the roads and quickly made my way to the church where the author was speaking. But because of the bus breakdown, I arrived during the last few minutes of his lectures. Crestfallen, I waited until most had left, hoping to say hello and be on my way. To my surprise, he made time for me. What began as a short greeting became a dialogue. We traded questions and theological perspectives. We moved beyond the surface of doctrinal etiquette into personal applications in our lives. We marveled together as Jesus revealed to us God's sovereignty in the midst of our humanity. We were two disciples on an African road to Emmaus receiving Christ's prophetic hope.

Invité Culture
Cannes 2025: Thomas Ngijol, flic et père dépassé à Yaoundé dans Indomptables

Invité Culture

Play Episode Listen Later May 20, 2025 3:39


On part à Cannes à la rencontre du réalisateur d'un des films projetés sur la Croisette. Aujourd'hui, le comédien Thomas Ngijol qui signe Indomptables projeté à la Quinzaine des cinéastes. Le Français réussit un film qu'il présente comme 100% africain, tourné à Yaoundé.

Invité culture
Cannes 2025: Thomas Ngijol, flic et père dépassé à Yaoundé dans Indomptables

Invité culture

Play Episode Listen Later May 20, 2025 3:39


On part à Cannes à la rencontre du réalisateur d'un des films projetés sur la Croisette. Aujourd'hui, le comédien Thomas Ngijol qui signe Indomptables projeté à la Quinzaine des cinéastes. Le Français réussit un film qu'il présente comme 100% africain, tourné à Yaoundé.

Radio foot internationale
Emmanuel Kundé, disparition d'un joueur de légende

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:28


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. À la Une de cette 1ère émission de la semaine : - Le Cameroun perd un de ses plus grands joueurs. Emmanuel Kundé, ancien capitaine des Lions Indomptables, disparu vendredi à l'âge de 68 ans. ; - Angleterre, la révolution de Palace ! ; - Ligue 1, fin de saison et clubs historiques à la peine. Saint-Étienne à peine remonté, finalement rétrogradé après avoir échoué à domicile face à Toulouse. - Le Cameroun perd un de ses plus grands joueurs. Emmanuel Kundé, ancien capitaine des Lions Indomptables, disparu vendredi à l'âge de 68 ans. Passé par le Canon de Yaoundé, Laval et Reims, le défenseur aux 127 sélections avait remporté la CAN à 2 reprises (1984 et 1988) et disputé 2 Coupes du Monde (1982 et 90). On se souvient notamment d'un penalty crucial inscrit face à l'Angleterre en ¼ de finale, contribuant au magnifique parcours camerounais en Italie. La disparition d'un « baobab », a réagi Rigobert Song. Son ancien coéquipier, André Kana Biyik évoque un « Monstre Sacré ». Un leader silencieux qui a marqué ses coéquipiers par ses exploits mais aussi par son humanité, on l'évoquera avec Joseph-Antoine Bell.- Angleterre, la révolution de Palace ! Crystal Palace a remporté la 144è édition de la FA Cup à Wembley. En battant les Cityzens 1-0, les Eagles s'adjugent pour le 1er trophée majeur de leur longue histoire. Une année sans pour l'équipe de Pep Guardiola, qui doit encore assurer sa place en C1.- Ligue 1, fin de saison et clubs historiques à la peine. Saint-Étienne à peine remonté, finalement rétrogradé après avoir échoué à domicile face à Toulouse. Montpellier était déjà assuré de la relégation en L2. Mauvaise affaire pour Reims, battu 2-1 à Lille, qui termine 16è et devra concentrer ses efforts sur le barrage aller-retour face à Metz. - Exploit du Havre qui arrache une victoire 3-2 à Strasbourg et le maintien, grâce au capitaine Abdoulaye Touré. L'international guinéen auteur de 2 penaltys, dont une « Panenka » pleine de sang froid à la 90è+9, dont les Ciel et Marine se souviendront longtemps !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Éric Rabesandratana et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Emmanuel Kundé, disparition d'un joueur de légende

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:28


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. À la Une de cette 1ère émission de la semaine : - Le Cameroun perd un de ses plus grands joueurs. Emmanuel Kundé, ancien capitaine des Lions Indomptables, disparu vendredi à l'âge de 68 ans. ; - Angleterre, la révolution de Palace ! ; - Ligue 1, fin de saison et clubs historiques à la peine. Saint-Étienne à peine remonté, finalement rétrogradé après avoir échoué à domicile face à Toulouse. - Le Cameroun perd un de ses plus grands joueurs. Emmanuel Kundé, ancien capitaine des Lions Indomptables, disparu vendredi à l'âge de 68 ans. Passé par le Canon de Yaoundé, Laval et Reims, le défenseur aux 127 sélections avait remporté la CAN à 2 reprises (1984 et 1988) et disputé 2 Coupes du Monde (1982 et 90). On se souvient notamment d'un penalty crucial inscrit face à l'Angleterre en ¼ de finale, contribuant au magnifique parcours camerounais en Italie. La disparition d'un « baobab », a réagi Rigobert Song. Son ancien coéquipier, André Kana Biyik évoque un « Monstre Sacré ». Un leader silencieux qui a marqué ses coéquipiers par ses exploits mais aussi par son humanité, on l'évoquera avec Joseph-Antoine Bell.- Angleterre, la révolution de Palace ! Crystal Palace a remporté la 144è édition de la FA Cup à Wembley. En battant les Cityzens 1-0, les Eagles s'adjugent pour le 1er trophée majeur de leur longue histoire. Une année sans pour l'équipe de Pep Guardiola, qui doit encore assurer sa place en C1.- Ligue 1, fin de saison et clubs historiques à la peine. Saint-Étienne à peine remonté, finalement rétrogradé après avoir échoué à domicile face à Toulouse. Montpellier était déjà assuré de la relégation en L2. Mauvaise affaire pour Reims, battu 2-1 à Lille, qui termine 16è et devra concentrer ses efforts sur le barrage aller-retour face à Metz. - Exploit du Havre qui arrache une victoire 3-2 à Strasbourg et le maintien, grâce au capitaine Abdoulaye Touré. L'international guinéen auteur de 2 penaltys, dont une « Panenka » pleine de sang froid à la 90è+9, dont les Ciel et Marine se souviendront longtemps !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Éric Rabesandratana et Bruno Constant. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
«Simon Papa Tara» de Yannick Noah

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later May 18, 2025 5:41


Dans cet épisode captivant de 'La Note Secrète', Fabrice Lafitte nous entraîne dans l'univers musical de Yannick Noah, l'ancien champion de tennis devenu chanteur à succès. Avec son expertise et son enthousiasme communicatif, il dévoile les coulisses fascinantes de la création du titre 'Simon Papatara', qui célèbre les racines africaines de l'artiste.Nous apprenons que cette chanson, écrite et composée par J.K. Pleur, alias Robert Goldman, frère de Jean-Jacques, a été inspirée par la rencontre de Yannick Noah et Robert Goldman lors de la tournée des Enfoirés en 1998. Lorsque Yannick Noah écoute la maquette de Simon Papatara, interprétée par Simon Papatara lui-même, il est profondément bouleversé. Car cette mélodie met à l'honneur son oncle et rend hommage à la culture africaine qui a tant compté dans sa vie.Le podcast nous plonge ensuite dans l'histoire fascinante de Simon Noah Biquier, le grand-père de Yannick, originaire de Yaoundé au Cameroun. Cet homme d'affaires, investi dans le transport de marchandises par camion, était également un ancien combattant du 1er régiment des tirailleurs du Cameroun et un homme politique. Tragiquement, il a été tué d'une balle dans le dos le 6 avril 1984, lors d'une tentative de coup d'État au Cameroun.À travers les paroles émouvantes de 'Simon Papatara', Yannick Noah rend un vibrant hommage à cet aïeul qu'il surnommait affectueusement 'Simon Papatara'. Le titre, sorti le 22 août 2000, connaît alors un véritable succès, se classant rapidement en tête des ventes.Tout au long de cet épisode, Fabrice Lafitte nous fait découvrir les multiples talents de Yannick Noah, qui a su se réinventer avec brio après sa carrière de champion de tennis. Nous apprenons ainsi que le chanteur a également participé à la tournée des Enfoirés, où il a rencontré Robert Goldman, et qu'il reste très attaché au tennis, puisqu'il a donné un concert à Strasbourg dans le cadre des Internationaux de tennis.Cet épisode de 'La Note Secrète' est une véritable pépite pour les mélomanes, qui pourront découvrir les coulisses fascinantes de la création d'un titre emblématique de la discographie de Yannick Noah. Un voyage musical captivant, à la rencontre d'un artiste aux multiples facettes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Eternity Church PodCast
Episode 231: April 27, 2025 - Pentecost (1)

Eternity Church PodCast

Play Episode Listen Later May 17, 2025 29:38


A Sunday sermon by Pastor Brett Deal. Back in 1999, I found myself in hot water. As a high school junior, I was living in Cameroon, going to school in Yaoundé. For most of my schooling years I'd benefited from the meticulous care and attention of a much larger academy in Kenya. That year, however, I attended a much smaller school, closer to home. Everything seemed fine until I went to fly home for break. That was when I discovered, much to my surprise, my visa was long expired! Where the other school worked to keep all the student visas in order, this smaller academy did not. I found myself detained, penniless, and wondering how I was going to talk myself out of the country!  There was a Cessna on the airfield waiting for me, a flight plan scheduled to leave, but I was being held in a back office, presented with a fine I couldn't possibly pay and threatened with worse. My hope of a school break began to fade from view. I barely had enough for the taxi to the airport! Seriously, where was I supposed to get the kind of money they were demanding? I did everything I could. I went through all the mental gymnastics I could, looking for ways to appease their justifiable frustration. At the end of the day though, the decision didn't rest with me. It wasn't in my apology. It wasn't in my efforts. It ultimately wasn't what I said or did that would determine my fate; that decision rested with the man behind the desk listening. After a few hours, he did something unexpected. He gave me mercy. He forgave my debt. He forgave my expired visa. He didn't even hold it against my re-entry a few weeks later to finish the school year. I learned several things that day. One is that some of the best learning doesn't happen in the classroom or in a books. It happens in the friction of life that calls forth everything we know and exposes the things we don't. Sometimes the best classroom is a dusty road where we wrestle out our biggest questions with a friend. It's together in the unexpected journey we can become eyewitnesses to hope.

Eternity Church PodCast
Episode 232: May 4, 2025 - Pentecost (2)

Eternity Church PodCast

Play Episode Listen Later May 17, 2025 26:54


A Sunday sermon by Pastor Brett Deal. I boarded the little Cessna on the hot tarmac of the Yaoundé international airport. I had just received the grace of the customs and border patrol I surely didn't deserve. I'd been an illegal alien in Cameroon for several months, assuming—as most naïve teenagers are wont to do—the school would keep my papers in order. After a few hours, however, the man behind the desk forgave me. He wiped away my debt and stamped my passport, releasing me. He didn't even block me from renewing my visa to finish my junior year of high school. Remarkably, the plane waited for me. The other passengers waited patiently. The pilot watched the clock but refused to leave until the last possible minute. Once I was released, I joined them as the propellor kicked to life and the wheels began to roll. As everyone else, including the pilot, were more than ready to go, there was only one seat left: the co-pilot's chair. As the little plane took off, climbing into the sky, I gained a vantage point I'd never experienced before. I've flown in countless planes. I've even been in the cockpit of several planes over the years. But never had I faced the oncoming skies from the front row! The view before me wasn't a sideways glance oval. It was a panorama sweeping across my full field of vision! And that is where the trouble began. As we flew toward the clouds, the logical part of my brain said, “Nothing to worry about here. Clouds are just coalescing drops of water gliding around the atmosphere,” but my less logical side—the I've-watched-too-many-Wile-E-Coyote-cartoons side—was sounding off alarm bells! I asked the pilot through the headset if we should be concerned. He wasn't worried at all. He'd flown headlong into clouds before. I'll be honest. I heard him but I still struggled to really believe his testimony! I was like Cleopas on the road to Emmaus, having heard the witness of the women and the apostles, but still struggling to discern what it all meant. We've all been there. We'll all be there again. The question becomes: will we keep moving?

Eternity Church PodCast
Episode 233: May 11, 2025 - Pentecost (3)

Eternity Church PodCast

Play Episode Listen Later May 17, 2025 27:14


A Sunday morning sermon by Pastor Brett Deal. After a few weeks home, it was time to fly back to Cameroon. With a new visa in my passport and a new semester ahead, I was ready to get back to work. I also had a new lease on the days ahead of me. I didn't want to miss “why” I was in Yaoundé. We all have reasons. I realized I need to reshuffle mine. Some reasons we know. They're written in billboard sized letters. Other reasons we think we know, but they ultimately have little real purpose in our lives. They sound good but are written in invisible ink. And, of course, there are other reasons we are largely unaware of. They are the small print, hidden under a footnote, found only in an appendix. These reasons are small but can have a massive impact on how we live. Living in Yaoundé before my visa fiasco, I was just living day by day, school assignment by school assignment. I walked and taxied in and out of places without really being present. Knowing that I was in Cameroon for a reason, not just to finish eleventh grade, I wanted to live my faith intentionally with renewed vision. I began to see things that were too easily missed; like Lahadi. Lahadi was a guard at a gate. I greeted him every day as I passed by. He worked for the Bible translators I was living with, but he himself didn't know Jesus. As we talked—really talked—I wanted to share with him something in my life that'd been lost in the footnotes. I went and bought him a Bible as a gift. I started to learn a little Hausa. At first, it was just a handful of greetings, to show him how much I cared about him, that I would attempt to speak his language; but as we talked more about Jesus, I began searching for the meaningful words of faith so we could anchor this vision of the Messiah in Lahadi's heart language. Walking with Lahadi, I wanted Jesus to join our conversation. Friends, this is exactly what Jesus does! He meets us on our roads to Emmaus. He asks us questions, listens to our answers, and answers us from within His revelation. He speaks His heavenly truth in our earthly languages! He translates glimpses of His eternal glory into the red clay roads of our lives.  This week, take a walk with someone. Let's find Jesus on our way to Emmaus.

7 milliards de voisins
Pourquoi les LGBT phobies progressent en 2025 ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 16, 2025 48:29


Selon l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World), l'homosexualité est légale dans 131 pays des 193 membres de l'ONU. Si les droits des personnes LGBT ont progressé dans certains pays comme en Thaïlande ou en Grèce qui ont récemment légalisé le mariage entre personnes de même sexe, d'autres pays ont au contraire pris des mesures répressives. En 2023, l'Ouganda a durci sa législation, désormais considérée comme l'une des plus sévères du monde à l'égard des personnes LGBT. Le Ghana lui a depuis emboité le pas. Alors que les relations entre personnes de même sexe étaient déjà interdites, la Cour suprême a récemment autorisé une loi prévoyant jusqu'à 3 ans de prison pour ce motif. L'hostilité à l'égard des personnes LGBT ne se limite pas au Sud. Du côté des États-Unis, le président Trump a multiplié des décrets visant les personnes transgenres depuis son retour à la Maison Blanche. Le contexte international semble marqué par un retour de baton conservateur plus que le progressisme. Comment les communautés LGBT vivent-elles cette succession de lois répressives à leur égard ? Quelle réaction de la société ? Émission à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée le 17 mai.  Avec : • Christophe Caulier, co-président de l'ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour• Patrick Awondo, anthropologue enseignant à l'Université de Yaoundé 1, spécialiste du genre et de l'homosexualité en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest. Intervenant dans la santé publique internationale sur ces sujets. Auteur du Sexe et ses doubles, (Homo) sexualités en postcolonie (ENS éditions, 2019). Un entretien avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest en Hongrie où le Parlement a récemment adopté plusieurs mesures visant à restreindre les droits et libertés des personnes LGBT.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Quatrième épisode de sa série sur la voix humaine. Aujourd'hui «le son social» de la voix. Programmation musicale :► Kid – Eddy de Pretto ► Comme il est - Tekemat.

7 milliards de voisins
Pourquoi les LGBT phobies progressent en 2025 ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 16, 2025 48:29


Selon l'Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World), l'homosexualité est légale dans 131 pays des 193 membres de l'ONU. Si les droits des personnes LGBT ont progressé dans certains pays comme en Thaïlande ou en Grèce qui ont récemment légalisé le mariage entre personnes de même sexe, d'autres pays ont au contraire pris des mesures répressives. En 2023, l'Ouganda a durci sa législation, désormais considérée comme l'une des plus sévères du monde à l'égard des personnes LGBT. Le Ghana lui a depuis emboité le pas. Alors que les relations entre personnes de même sexe étaient déjà interdites, la Cour suprême a récemment autorisé une loi prévoyant jusqu'à 3 ans de prison pour ce motif. L'hostilité à l'égard des personnes LGBT ne se limite pas au Sud. Du côté des États-Unis, le président Trump a multiplié des décrets visant les personnes transgenres depuis son retour à la Maison Blanche. Le contexte international semble marqué par un retour de baton conservateur plus que le progressisme. Comment les communautés LGBT vivent-elles cette succession de lois répressives à leur égard ? Quelle réaction de la société ? Émission à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, célébrée le 17 mai.  Avec : • Christophe Caulier, co-président de l'ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration et au séjour• Patrick Awondo, anthropologue enseignant à l'Université de Yaoundé 1, spécialiste du genre et de l'homosexualité en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest. Intervenant dans la santé publique internationale sur ces sujets. Auteur du Sexe et ses doubles, (Homo) sexualités en postcolonie (ENS éditions, 2019). Un entretien avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest en Hongrie où le Parlement a récemment adopté plusieurs mesures visant à restreindre les droits et libertés des personnes LGBT.En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Quatrième épisode de sa série sur la voix humaine. Aujourd'hui «le son social» de la voix. Programmation musicale :► Kid – Eddy de Pretto ► Comme il est - Tekemat.

Afrique Économie
À Garoua, le yaourt produit localement, le pari gagnant de «Botte Kossam»

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 15, 2025 2:32


Garoua est l'une des plus grandes villes du Cameroun. Située dans le septentrion, à près de 1 000 km de la capitale Yaoundé, le chômage y est un réel défi. Certains se tournent vers l'entrepreneuriat. Ce qu'essaient de promouvoir les autorités à travers la politique d'import-substitution : produire localement plutôt que d'importer. Un pari qu'a fait Madame Kaltoumi dans sa petite coopérative qui s'est lancée dans la production de yaourts. Coup de projecteur sur cette entrepreneuse de Garoua. De notre envoyée spéciale à Garoua,« On est ici dans la salle de production. Là, on est en train de fabriquer le yaourt », présente madame Kaltoumi épouse Boubakari, transformatrice du lait. Elle nous invite à rentrer dans sa petite unité de production. À la manœuvre, Raphaël. Charlotte sur la tête et gants en latex, il remue le lait dans un bac en plastique. « Je suis en train de transformer le lait en yaourt. Il va nous falloir peut-être 4 h de temps maximum pour remplir les bouteilles puis on les chargera », détaille-t-il tout en continuant à touiller.Kaltoumi est une trentenaire, d'origine peule : « Le lait, c'est dans notre culture. Déjà petite, je savais comment faire de façon familiale. Je fermentais souvent le lait. Alors, je me suis dit pourquoi ne pas en faire un business qui peut, peut-être nous rapporter », se souvient-elle. Elle débute chez elle, produit à petite échelle, puis s'associe avec d'autres femmes en Groupe d'Initiative Commune. « J'avais commencé à la maison chez moi. Et après quelques années, on s'est constitué en GIC avec d'autres femmes parce que ça marchait. On n'a fait qu'augmenter [les quantités produites]. Le sachet de 500 francs et maintenant, c'est dans des bouteilles. Et on livre partout dans Garoua jusqu'à Maroua », explique-t-elle fièrement.De sens de l'entrepreneuriat, elle n'en manque pas. « Je me suis formée sur le net sur la fabrication du yaourt. Et il y a des formations que l'État a faites auxquelles j'ai participé. Dès qu'il y a une formation, je fais en sorte d'y participer », souligne l'entrepreneuse.Des freins au développementMais très vite la demande la dépasse. Dans le cadre de la Stratégie de développement du secteur rural du Cameroun, soutenu par le programme Acefa, de l'Agence française de développement, la productrice reçoit une aide financière de 6 millions de FCFA. Elle lui permet d'investir dans des frigos et d'avoir des locaux dédiés à la production. La façade du petit bâtiment affiche fièrement « Botte Kossam » – « le bienfait du lait ».Aujourd'hui, sa petite équipe de dix personnes produit 500 litres de yaourts par jour qui sont livrés dans les restaurants, les supermarchés ou des petites boutiques. Déjà, elle pense à la prochaine étape : investir dans des machines. « On est en train de voir puisque actuellement, on ne peut pas produire plus. C'est déjà le travail de toute une journée de 7h à 19h pour produire la quantité avec l'équipe que l'on a, décrit-elle. On est en train de penser à trouver certaines machines qui peuvent faciliter et qui va nous permettre d'augmenter la quantité produite parce qu'il y a quand même la demande. Avec la production de 500 litres, on n'arrive pas à satisfaire le marché. »Un développement qui ne va cependant pas de soi. Malgré des démarches auprès de plusieurs organismes de prêts, la petite coopérative ne parvient pas pour l'instant à obtenir les financements nécessaires.À lire aussiAu Cameroun, un engrais liquide bio cartonne et attire des centaines de planteurs

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

7 milliards de voisins
Parents d'élèves : à distance ou au cœur de l'école ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 48:29


La relation entre parents et enseignants est un pilier indispensable à la réussite éducative. Pourtant, elle est souvent source de tensions et d'incompréhensions. Certains enseignants plaident pour une implication accrue des parents dans le système scolaire, arguant que leur présence et leur soutien sont indispensables au développement de l'enfant. Pour eux, les parents engagés renforcent le lien école-famille, favorisent une meilleure compréhension des attentes scolaires et contribuent à une ambiance scolaire positive. D'autres estiment que les parents doivent rester à distance, au nom de la liberté pédagogique de l'enseignant. Ils craignent l'implication excessive des parents comme une source de conflits et une surcharge de travail pour des enseignants, déjà fortement sollicités. Aux États-Unis, où l'éducation est une prérogative des États, la tendance est à la reprise en main de l'école par les parents-citoyens, facilitée par la disparition programmée du ministère fédéral de l'éducation. Les parents issus de milieux conservateurs obtiennent des suppressions de manuels scolaires, et s'impliquent pour forger davantage l'école à l'image de leurs convictions politiques ou religieuses. Le succès de l'école à la maison dans plusieurs pays, témoigne également d'une volonté de contrôle de l'éducation par les parents en fonction des besoins de leurs enfants. Une collaboration parents et école est-elle possible ? Comment la mettre en œuvre pour le bénéfice de tous : enseignants, élèves et familles ? Avec :• Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022).Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA sur la reprise en main de l'école par les parents d'élèves conservateurs, alors que le pays s'interroge sur les 100 jours de la présidence Trump.Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast. Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de l'école. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Arnaud, Yaoundé, Cameroun. Programmation musicale :► Grand Soleil – Damso► Somebody Like You - Lojay.

7 milliards de voisins
Parents d'élèves : à distance ou au cœur de l'école ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 48:29


La relation entre parents et enseignants est un pilier indispensable à la réussite éducative. Pourtant, elle est souvent source de tensions et d'incompréhensions. Certains enseignants plaident pour une implication accrue des parents dans le système scolaire, arguant que leur présence et leur soutien sont indispensables au développement de l'enfant. Pour eux, les parents engagés renforcent le lien école-famille, favorisent une meilleure compréhension des attentes scolaires et contribuent à une ambiance scolaire positive. D'autres estiment que les parents doivent rester à distance, au nom de la liberté pédagogique de l'enseignant. Ils craignent l'implication excessive des parents comme une source de conflits et une surcharge de travail pour des enseignants, déjà fortement sollicités. Aux États-Unis, où l'éducation est une prérogative des États, la tendance est à la reprise en main de l'école par les parents-citoyens, facilitée par la disparition programmée du ministère fédéral de l'éducation. Les parents issus de milieux conservateurs obtiennent des suppressions de manuels scolaires, et s'impliquent pour forger davantage l'école à l'image de leurs convictions politiques ou religieuses. Le succès de l'école à la maison dans plusieurs pays, témoigne également d'une volonté de contrôle de l'éducation par les parents en fonction des besoins de leurs enfants. Une collaboration parents et école est-elle possible ? Comment la mettre en œuvre pour le bénéfice de tous : enseignants, élèves et familles ? Avec :• Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022).Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA sur la reprise en main de l'école par les parents d'élèves conservateurs, alors que le pays s'interroge sur les 100 jours de la présidence Trump.Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast. Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de l'école. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Arnaud, Yaoundé, Cameroun. Programmation musicale :► Grand Soleil – Damso► Somebody Like You - Lojay.

Literary Entertainment!  Live Author Interviews
Tune in to Off The Shelf This Morning for an Inspiring Conversation with Bianca Pensy Aba!OTS 4

Literary Entertainment! Live Author Interviews

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 63:00


This morning on Off The Shelf, we're thrilled to welcome the multi-talented Bianca Pensy Aba—a storyteller, author, and former basketball star with an incredible journey to share.Born in Yaoundé, Cameroon, Bianca made a bold move to the U.S. at just 18 on a basketball scholarship. From the courts of Tennessee, Arkansas, and Texas, all the way to graduating from Graceland University in Iowa, Bianca's path has been anything but ordinary. But beyond her athletic talent lies a deeper calling—writing.Since childhood, Bianca has dreamed of being an author. Now, she's living that dream and inspiring others along the way. Her powerful books, "52 Weeks: A Party of One" and "Across Both Sides of the Mirror", offer honest, reflective, and deeply personal narratives that resonate with readers around the world.Don't miss this heartfelt and motivational interview! Whether you're a book lover, a dream chaser, or just in need of a dose of inspiration—Bianca's story will move you.Listen in to Off The Shelf Books host, Denise Turney, and Bianca Aba NOW!

Les Belges du Bout du Monde

Bienvenue dans l'Afrique en miniature #Cameroun chez Isabelle Timba, docteur à Yaoundé, avec l'étoile montante du stand-up Sarah Lélé et le Red Lion Nelson Onana Née au Cameroun, Isabelle Timba se passionne dès le plus jeune âge pour la médecine. Arrivée chez nous à dix-sept ans pour suivre son cursus universitaire, elle acquiert la nationalité belge en même temps que son diplôme d'hépato-gastro-entérologue. Il y a vingt-cinq ans, elle opère un retour dans la capitale de son pays natal. Une enfance passée entre Anderlecht et Braine-le-Château, une éducation biculturelle, des études de droits et de sciences politiques, c'est le cocktail détonnant qui propulse Sarah Lélé sur scène. Son spectacle ‘La Mauvaise Education' bouscule les tabous dans une avalanche de rires. Né en Suède d'un scientifique camerounais et d'une mère belge, Nelson Onana est issu d'une famille de cinq enfants. Jonglant entre les études de médecine et le sport de haut niveau, cet hockeyeur a notamment participé avec les Red Lions aux JO de Paris. Chaque dimanche, découvrez de nouveaux horizons avec Adrien Joveneau et ses invités du bout du monde, à 9 heures sur La Première et à volonté sur RTBF Auvio.be Cameroun - 06/04/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Africanist Press Podcast Service
Cameroon: Cyrille Roland Bechon Speaks on Threats to Human Rights Defenders

Africanist Press Podcast Service

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 59:13


In mid-January, unidentified individuals broke into the offices of a human rights organization, Nouveaux Droits de l'Homme (NDH) in Yaoundé, Cameroon taking away essential documents and office equipment. The looted materials included laptops and desktop computers, hard drives, projectors, video cameras, and other data storage devices.In this exclusive interview, NDH's executive director, Cyrille Roland Bechon, highlights the dangers faced by human rights defenders in Cameroon.The interview is conducted by Africanist Press editor, Dr. Chernoh Alpha Bah.

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Mario Nderngue Djiraibaye pour «G2E Mountara» et Eugène Rwagasore pour «Pindo»

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 3:24


Les têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Simon Bourtembourg. Notre première tête d'affiche est originaire du Tchad. Diplômé des universités de Yaoundé et de l'Aube Nouvelle à Ouagadougou, Mario Nderngue Djiraibaye possède un master 2 en sciences de l'environnement ainsi qu'un diplôme d'ingénieur de travaux en génie électrique spécialisation électricité industrielle. En 2023, il a créé « G2E Mountara », une start-up qui développe des solutions énergétiques. Notre seconde tête d'affiche est originaire du Rwanda. Eugène Rwagasore possède une licence en informatique obtenue à l'Institut des sciences et technologies de Kigali. Il est donc cofondateur de « Pindo », une start-up qui facilite l'accessibilité numérique. « Pindo » travaille dans le domaine de la communication en Afrique, et ce, grâce à l'intelligence artificielle vocale pour ceux qui ont des compétences limitées en lecture.

Afrique Économie
Cameroun anglophone: à Buea, les échos de la crise dans la vie quotidienne

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:21


Dans les deux régions à majorité anglophone du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Il n'y a plus de front à proprement parler mais des zones d'insécurité, où les armes circulent et où les civils sont les premières victimes. Les conséquences sont aussi économiques, sur la vie quotidienne des habitants. Par Amélie Tulet et Alphonse Tebeck,Sur la route de Buea en partant de Douala, une fois passé le fleuve Moungo, Salim, chauffeur, constate à quel point le paysage a changé : « Avant la crise, juste quand on finissait de traverser les champs d'hévéas, on avait de vastes étendues de plantations de bananes plantain, entretenues et exploitées par la CDC (Cameroon Development Corporation). Mais depuis la crise, les séparatistes ont empêché les travailleurs d'aller aux champs et puis, tout est allé en ruine. C'est triste. »Embouteillages et pénurie de logementsUne fois à Buea, aux heures de pointe, sur l'axe principal qui traverse cette ville du sud-ouest du Cameroun, les conducteurs de taxis ont dû s'habituer aux embouteillages. Avec l'afflux de déplacés, en moins de trois ans, la population a doublé. « Nous trouvons difficile de circuler comme nous le faisions il y a six ou sept ans », se lamente l'un d'eux. « On se trouve confronté à des défis comme la surconsommation d'essence dans les embouteillages, renchérit un autre. C'est vraiment le premier problème : le temps perdu… C'est dur. Il y a du travail, mais ça va trop lentement à cause du monde. La population a augmenté, mais il n'y a pas assez de routes. »Une croissance rapide qui se fait sentir aussi dans le quotidien de cet agent immobilier : « Les habitants des zones reculées de Kumba et de Bamenda viennent ici dans la zone verte de Buea. Ça pousse les propriétaires à augmenter les prix. La demande est supérieure à l'offre, ça affecte les plus pauvres. Certains, pour s'en sortir, cotisent et se mettent à cinq dans une seule chambre. »Commerce perturbé, taxes des groupes armésEn journée, Buea est une ville commerçante animée. Le soir, de nombreux bars sont ouverts. Malgré cet apparent retour à la normale, les « ghost town mondays » (les lundis villes mortes), décrétés par les groupes armés, continuent d'être respectés par une partie des habitants, ce qui fait chuter l'activité.« Je fais des yaourts et je les vends, mais le lundi, les affaires tournent au ralenti, témoigne une commerçante. Comme c'est journée ville morte, les gens restent chez eux. Ils ne viennent pas au marché. Ça fait baisser mes revenus. Ça affecte mon foyer. Parfois, je n'ai plus d'argent pour le lendemain pour envoyer mon fils à l'école. Vous savez, quand c'est lundi ville morte, chacun pense d'abord à sa survie. Alors, tout le monde reste à l'intérieur. »En dehors des agglomérations, sur les axes qu'ils contrôlent, les groupes armés continuent de prélever sur les habitants des taxes : taxes sur les personnes, les marchandises, jusqu'aux corps des défunts qu'il faut enterrer au village.À lire aussiCameroun anglophone: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]

Reportage Afrique
Cameroun anglophone : récit d'une victime d'un kidnapping [4/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 2:21


Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Pourtant, au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Cependant, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés. Il n'y a plus de front, mais des zones d'insécurité et les civils sont les premières victimes. Les armes circulent et les kidnappings crapuleux pour extorquer de l'argent aux habitants sont nombreux. Rencontre avec une rescapée d'un de ces enlèvements contre rançon. De notre envoyée spéciale de retour de Buea,Pour témoigner, elle choisit le prénom Assiko. Début mai 2020, Assiko a 27 ans quand elle est enlevée en pleine rue à Bamenda, dans l'ouest du Cameroun.« On est sortis déjeuner avec ma sœur aînée et vers 19 heures, à la sortie du restaurant, ils nous ont interceptées. Ils ont pris la voiture, ils nous ont emmenées, ils nous ont couvert la tête. Quand ils nous ont libéré le visage, on était dans la brousse. On n'avait aucun moyen d'identifier la route par où nous sommes arrivées. Nous étions très loin dans la forêt, là où on entend juste le chant des oiseaux, et comme un ruisseau. Il y avait une sorte de grange. C'est là qu'on a passé la nuit », se souvient-elle.Une nuit d'angoisse commence alors pour Assiko et sa grande sœur : « C'était terrible… terrifiant. Ils pointent des armes sur vous, vous donnent des coups de pieds, vous frappent. Vous voyez ces marques sur mes jambes, ce sont des cigarettes. Ma sœur avait des tresses. Vous savez ce que ça signifie pour une femme, quand ils arrachent les cheveux, malgré les cris ? », raconte la jeune femme.Elle poursuit : « Il n'y a pas eu de viol. Nous avons eu de la chance. Mais les gens qu'ils ont emmenés avant nous, nous avons compris qu'ils avaient été tués. » Ceux qui les ont enlevées leur prennent tout : argent, chaussures... Ils cherchent également contacts et photos de leur maison dans leurs téléphones.« Être à Bamenda, c'est comme vivre dans une cage »Au petit matin, Assiko reconnaît un de ses ravisseurs : « Il a dit "j'ai fait une erreur". Puis, il a dit ''tu n'as pas changé, tu as la même voix''. J'étais surprise. Il m'a dit ''on était dans le même lycée, tu ne me reconnais pas, mais je me souviens de toi parce que j'avais le béguin pour toi". Il me semblait familier, mais je ne me souvenais pas de son nom. »Assiko et sa sœur ont été relâchées contre plus de deux millions de francs CFA. La victime ne sait toujours pas quel groupe l'a enlevée. Elle se sent toujours fragilisée, cinq ans après : « Il y a cette peur constante que quelque chose puisse arriver, que quelqu'un puisse surgir pour vous emmener. Quand on en parle, tout le monde est concerné, directement ou indirectement. Le calme que nous avons connu en grandissant s'est envolé. Être à Bamenda, c'est comme vivre dans une cage. Ici, à Buea, c'est plus une cage avec un jardin, mais à Bamenda, on est dans une vraie cage. »Assiko n'a jamais porté plainte. Aucun chiffre officiel n'évalue le nombre de kidnappings ces dernières années dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.À lire aussiCameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]À lire aussiCameroun: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]À lire aussiCameroun: des membres de la société civile dénoncent la pratique du «calé calé» [3/4]

Priorité santé
Les hépatites

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:30


Les hépatites sont des inflammations du foie, provoquées la plupart du temps par cinq souches de virus. Désignées par les lettres A, B, C, D et E, elles sont différentes par leur mode de transmission, leur prise en charge et leurs conséquences sur la santé. Selon l'OMS, on estime que 325 millions de personnes vivent avec l'hépatite B et/ou l'hépatite C, dans le monde. Quels traitements et moyens de prévention existent ? Quelles peuvent être les conséquences sur la santé, en l'absence de prise en charge ? Pourquoi est-il important d'étendre la vaccination contre l'hépatite B ?  Pr Tarik Asselah, professeur en Hépatologie à l'Hôpital Beaujon à Clichy dans les Hauts-de-Seine, directeur de recherche à l'INSERM. Responsable des hépatites virales  Pr Oudou Njoya, directeur du Laboratoire de Recherche sur les hépatites virales et la communication en Santé et responsable pédagogique de la spécialisation en Gastroentérologie et Hépatologie à la Faculté de Médecine de l'Université de Yaoundé 1  Carmen Hadey, administrateur de SOS Hépatites Alsace-Lorraine et de SOS Hépatites Fédération. ►En fin d'émission, nous parlons de la Course du Cœur qui se tient du 19 au 23 mars entre Paris et Bourg-Saint-Maurice - Les Arcs pour sensibiliser à l'importance du don d'organes. Interview d'Olivier Coustere, organisateur de la Course du Cœur. Programmation musicale :► Sauti Sol, Ruger – All my days► Bomba Estereo, Rawayana, Astropical – Me pasa.

7 milliards de voisins
Comment nos toilettes, sont-elles le reflet des stéréotypes de genre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:29


C'est un endroit intime, où l'on a l'habitude de se rendre seul mais qui en dit beaucoup sur nos sociétés. Souvent signalés à l'aide de pictogrammes pour nous aider à trouver le chemin, les toilettes régissent en effet nos comportements. Si les femmes portent aussi des pantalons, elles sont généralement invitées à se diriger vers le personnage habillé d'une robe. Derrière ces petits bonhommes géométriques se cacheraient finalement nos représentations des femmes et des hommes. Au point peut-être d'exclure les personnes qui ne s'identifient pas à un genre ? La question est tout sauf anecdotique. Aux Etats-Unis, elle s'immisce même dans l'épicentre du pouvoir. En novembre 2024, une Députée républicaine présentait un texte visant à interdire l'accès aux toilettes pour femmes du Capitole à Sarah McBride, première personne transgenre élue au congrès américain. Si les toilettes s'invitent dans les arcanes du pouvoir, l'univers de nos commodités méritent bien d'être exploré. Vous avez dit au fond du couloir à droite ?  Avec • Serge Tisseron, psychiatre, docteur en psychologie, membre de l'Académie des technologies. Auteur deAu fond du couloir à gauche - Un musée populaire de la différence des sexes (Armand Colin, 2025) Un entretien avec Loubna Anaki correspondante de RFI à New York aux Etats-Unis.   En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix • La blogueuse franco-sénégalaise Cécile Sow parle de la série de livres Histoire générale du Sénégal. • Sidoine Feugui, blogueur camerounais, raconte comment le système de télé-évaluation à l'université de Yaoundé 1 a nui à ses études. • Rob Alarcon, un musicien vivant aux États-Unis, rend hommage au saxophoniste Charlie Parker.  Programmation musicale :► Old Soldier - Kel P,Wande Coal►Kongolaise sous BBL - Theodora►Ka Bo Bem - Andreia

Priorité santé
Les hépatites

Priorité santé

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:30


Les hépatites sont des inflammations du foie, provoquées la plupart du temps par cinq souches de virus. Désignées par les lettres A, B, C, D et E, elles sont différentes par leur mode de transmission, leur prise en charge et leurs conséquences sur la santé. Selon l'OMS, on estime que 325 millions de personnes vivent avec l'hépatite B et/ou l'hépatite C, dans le monde. Quels traitements et moyens de prévention existent ? Quelles peuvent être les conséquences sur la santé, en l'absence de prise en charge ? Pourquoi est-il important d'étendre la vaccination contre l'hépatite B ?  Pr Tarik Asselah, professeur en Hépatologie à l'Hôpital Beaujon à Clichy dans les Hauts-de-Seine, directeur de recherche à l'INSERM. Responsable des hépatites virales  Pr Oudou Njoya, directeur du Laboratoire de Recherche sur les hépatites virales et la communication en Santé et responsable pédagogique de la spécialisation en Gastroentérologie et Hépatologie à la Faculté de Médecine de l'Université de Yaoundé 1  Carmen Hadey, administrateur de SOS Hépatites Alsace-Lorraine et de SOS Hépatites Fédération. ►En fin d'émission, nous parlons de la Course du Cœur qui se tient du 19 au 23 mars entre Paris et Bourg-Saint-Maurice - Les Arcs pour sensibiliser à l'importance du don d'organes. Interview d'Olivier Coustere, organisateur de la Course du Cœur. Programmation musicale :► Sauti Sol, Ruger – All my days► Bomba Estereo, Rawayana, Astropical – Me pasa.

Reportage Afrique
Cameroun anglophone: la société civile dénonce la pratique du «calé calé»[3/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 2:20


Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Pourtant, au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début d'une lutte armée entre groupes séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Cependant, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés. Il n'y a plus de front, mais des zones d'insécurité et les civils sont les premières victimes. Plusieurs acteurs de la société civile dénoncent la pratique du « calé calé » : où des citoyens sont arrêtés en masse par les forces de l'ordre avant d'être relâchés contre de l'argent. De notre envoyée spéciale de retour de Buea,Sylvia est une déplacée, installée dans la banlieue de Buéa, ville du sud-ouest du Cameroun. Régulièrement, tôt le matin, elle doit prend ses cinq enfants pour courir se cacher en forêt : « Quand ils veulent nous prendre, quand on entend qu'ils arrivent, on court. On va dans la forêt... Puis, certains vont vérifier, et si ça se calme, alors on rentre. » La dernière fois que Sylvia a dû se cacher, c'était un lundi. « Lundi, c'était "calé calé" », dit-elle.L'activiste Sally Ndape a les traits tirés après ces nuits passées à travailler sur les dossiers qu'elle défend. Fondatrice de l'ONG Community Initiative for Developmental Action (CIDA), Initiative communautaire pour l'action en faveur du développement, elle a recensé plus de 800 civils raflés par les forces de l'ordre ces derniers mois :« Chaque fois qu'ils arrêtent les gens, ils leur prennent de l'argent. Calculez 50 000 francs CFA multiplié par 50 personnes, ou 50 000 francs CFA multiplié par 300 personnes... C'est un business, c'est une façon d'extorquer de l'argent à une population qui souffre déjà du conflit. S'il s'agissait de lutter contre les groupes armés, de réduire la violence, ils procèderaient aux arrestations, interrogeraient les gens puis les laisseraient simplement partir. Mais ce n'est pas ce qu'il se passe. »« Ces extorsions par l'armée et la police doivent cesser »Dans son cabinet, l'avocat Edward Lyonga montre les différents prix reçus pour son travail en faveur des droits humains. « Quand vous êtes arrêté, vous pouvez être gardé au commissariat ou en cellule pendant 15 jours renouvelables. En septembre, plus de 80 civils ont été arrêtés dans un village appelé Bonakanda. Ils ont finalement libéré un bon nombre d'entre eux, mais 25 ont été emmenés au tribunal militaire, détaille l'avocat. J'y suis allé. Je me suis battu jusqu'à ce que tous soient libérés. Ça fait partie des cas de violations des droits humains engendrées par cette crise. »Pour Félix Agbor Balla, directeur du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) figure de la société civile, ces pratiques sont délétères et sapent le retour à la normale : « J'ai rencontré beaucoup de gens impliqués dans la crise, pas pour l'indépendance ou le fédéralisme, mais pour se venger d'un gouvernement qui a violé leurs droits et les a opprimés. Ces détentions illégales, ces extorsions par l'armée et la police doivent cesser, parce que cela incite des Camerounais à haïr l'État. C'est très grave, pour un jeune homme, de haïr son pays. »Contacté, le ministère de la Défense du Cameroun assure que des actions de sensibilisation sont menées et que « les comportements déviants de certains militaires ne doivent pas être considérés comme un comportement d'ensemble ».À lire aussiCameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]À lire aussiCameroun: près de Buea, un centre de rééducation prend en charge des blessures de guerre [2/4]

7 milliards de voisins
Comment nos toilettes sont-elles le reflet des stéréotypes de genre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:29


C'est un endroit intime, où l'on a l'habitude de se rendre seul mais qui en dit beaucoup sur nos sociétés. Souvent signalés à l'aide de pictogrammes pour nous aider à trouver le chemin, les toilettes régissent en effet nos comportements. Si les femmes portent aussi des pantalons, elles sont généralement invitées à se diriger vers le personnage habillé d'une robe. Derrière ces petits bonhommes géométriques se cacheraient finalement nos représentations des femmes et des hommes. Au point peut-être d'exclure les personnes qui ne s'identifient pas à un genre ? La question est tout sauf anecdotique. Aux États-Unis, elle s'immisce même dans l'épicentre du pouvoir. En novembre 2024, une députée républicaine présentait un texte visant à interdire l'accès aux toilettes pour femmes du Capitole à Sarah McBride, première personne transgenre élue au congrès américain. Si les toilettes s'invitent dans les arcanes du pouvoir, l'univers de nos commodités mérite bien d'être exploré. Vous avez dit au fond du couloir à droite ?  Avec• Serge Tisseron, psychiatre, docteur en Psychologie, membre de l'Académie des technologies. Auteur de Au fond du couloir à gauche - Un musée populaire de la différence des sexes (Armand Colin, 2025).Un entretien avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New York aux États-Unis.   En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • La blogueuse franco-sénégalaise Cécile Sow parle de la série de livres Histoire générale du Sénégal. • Sidoine Feugui, blogueur camerounais, raconte comment le système de télé-évaluation à l'Université de Yaoundé 1 a nui à ses études. • Rob Alarcon, un musicien vivant aux États-Unis, rend hommage au saxophoniste Charlie Parker.  Programmation musicale :► Old Soldier - Kel P,Wande Coal►Kongolaise sous BBL - Theodora►Ka Bo Bem - Andreia.

Reportage Afrique
Cameroun anglophone: à Missellele, d'ex-«ambaboys» se reconstruisent dans un centre DDR [1/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:23


Pour le Norwegian Refugee Council, c'est une des crises les plus négligées au monde. Au Cameroun, dans les deux régions à majorité anglophone du pays, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la violence est toujours une réalité, huit ans après le début de la lutte armée entre séparatistes réclamant l'indépendance d'un Cameroun anglophone et forces gouvernementales de Yaoundé. Aujourd'hui, la nature de la crise a beaucoup changé. Les mouvements se sont fragmentés, il n'y a plus de front à proprement parler, mais des zones d'insécurité. Et la population est épuisée. De notre envoyée spéciale de retour de Missellele,Le centre DDR (Désarmement, démobilisation, réintégration) de Missellele, sur la route entre Douala et Tiko, est censé réinsérer socialement les ex-« ambaboys », comme ils sont désignés, qui ont déposé les armes. Au bord de la nationale 3, écrasé par le soleil, six dortoirs, des salles de formation, un bâtiment pour l'administration et un pour les soins médicaux. « Les murs ne sont pas hauts, cela vous montre bien que ce n'est pas une prison, indique le directeur du centre, Bernard Ngone Ndodemesape, en désignant le mur d'enceinte. Le centre DDR n'est pas une prison, mais ce n'est pas non plus un camp de loisirs où les gens peuvent aller et venir. »Capacité d'accueil annoncée : 2 500 personnes. Dans les faits, en six ans, pour la région du Sud-Ouest, le programme a reçu 650 ex-combattants, hommes et femmes, certains avec enfants.  À écouter dans Afrique, mémoires d'un continentComprendre la crise anglophone au Cameroun« Je ne peux pas retourner d'où je viens »À quelques pas du mur d'enceinte, des rangées de cages dans un hangar neuf en bois et tôle ondulée pour former les anciens combattants à l'élevage de poussins. Les participants présentés par le directeur, comme Glory, 23 ans, disent avoir rejoint les « ambaboys » sous la pression et non par conviction. « Ce n'était pas vraiment mon choix, mais des amis m'y ont poussée. Mon travail, c'était de cuisiner pour eux. À chaque fois qu'on nous disait : les militaires arrivent, on devait s'enfuir, c'était tellement stressant !, se rappelle-t-elle. Comparé à ça, la vie ici, au centre, est préférable. Je ne peux pas retourner d'où je viens. Il y a toujours des combattants dans le bush et ils peuvent me faire du mal. C'est plus sûr pour moi ici. »Elvis, 28 ans, a combattu dans un autre département de la région du Sud-Ouest avant de s'enfuir une nuit fin 2020. « Tous les jours, nous vivions dans la peur. On pouvait mourir à tout moment. Il n'y avait pas d'hôpital, pas de soin si on était malade ou blessé, témoigne-t-il. C'était très dur. Nous avons perdu beaucoup de gens. La première fois que j'ai vu quelqu'un se faire tuer, je me suis senti très mal. J'ai cherché à tout prix à quitter le bush parce que je ne voulais tuer personne. Je ne pouvais pas continuer là-bas, je me suis enfui et je me suis rendu. »Plusieurs participants reprennent les mêmes formules. Ils se disent désormais libres et attachés à un Cameroun indivisible. Mais ils sont sans réponse quand il s'agit d'évoquer une échéance pour une sortie définitive. Depuis la mise en place du programme, pour la région du Sud-Ouest, seuls 36 sont retournés à la vie civile.À écouter dans Grand reportageCameroun : les échos de la crise anglophone dans la région francophone de l'Ouest

Invité Afrique
Joshua Osih, opposant camerounais: «L'âge du président Biya serait un handicap pour le pays s'il est élu»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 10:38


Au Cameroun, le parti d'opposition SDF, Social Democratic Front, qui s'est réuni en congrès extraordinaire, vient de désigner Joshua Osih comme son candidat à la présidentielle du mois d'octobre prochain. Le SDF a été longtemps la principale force d'opposition dans le pays. Depuis la dernière élection de 2018, il est moins en vue, mais cette année, il croit de nouveau en ses chances. En ligne de Yaoundé, le député Joshua Osih dévoile sa stratégie, qui pourrait bien s'inspirer de celle de Félix Tshisekedi en RDC. RFI : Dans votre programme, vous dîtes vouloir mettre fin aux violences dans les provinces du Nord-ouest et du Sud-ouest en seulement 100 jours. Comment vous allez vous y prendre ?Joshua Osih : Je pense qu'aucun autre parti politique ne connaît mieux le Nord-ouest et le Sud-ouest que nous. Nous savons ce qui se passe. Nous avons largement consulté sur la question. Nous avons parlé à toutes les parties en conflit et nous sommes sereins qu'en trois mois ou un peu plus, nous pouvons faire cesser la violence. Cela ne veut pas dire que la crise politique va s'arrêter. C'est pour cela que nous proposons en même temps de lancer un grand chantier qui devra aboutir au bout de trois ans sur un référendum constitutionnel. Cela va nous permettre de rétablir les équilibres politiques dans ce pays pour éviter des crises futures.Le président Biya, qui vient de fêter ses 92 ans, laisse entendre qu'il sera candidat à sa réélection en octobre prochain. Est-ce que vous pensez que son âge pourrait être un paramètre à prendre en compte dans la campagne ?Nous pensons que certainement l'âge du président de la République serait un handicap pour le pays si jamais il est élu. Vous savez, un président de la République à 100 ans, cela veut tout simplement dire que, si monsieur Biya devenait président de la République pour un autre mandat, le pays allait s'arrêter pour attendre la fin de son mandat. Sept années encore dans le noir, c'est quelque chose que la jeunesse camerounaise ne va pas accepter. C'est quelque chose que tous les Camerounais ne vont pas accepter. Nous sommes confiants que, qu'il soit candidat ou pas, son parti est dans l'impossibilité de gagner les élections de 2025.Dans vos discours, Joshua Osih, vous êtes moins véhément que Maurice Kamto. Est-ce à dire que face au RDPC au pouvoir, le SDF est dans une stratégie moins frontale que le MRC ?Ce n'est pas une question d'être moins véhément ou moins dans une stratégie frontale. C'est tout simplement parce que moi, j'ai appris à faire la politique auprès d'un très grand homme, John Fru Ndi et j'ai compris que, dans la politique, aucun adversaire n'est permanent. C'est déjà le premier point. Deuxièmement, il faut pouvoir se parler, même quand on est en désaccord. Donc, quand on fait la politique par les injures, et là je ne vise aucun parti politique, il y a malheureusement trop de personnes qui pensent qu'il faut passer la journée à insulter les uns et les autres. Nous sommes des adversaires politiques. La première des choses, c'est que nous devons nous respecter. Donc, je respecte le MRC, je respecte le RDPC, je respecte le PCRN, je respecte tous les partis politiques sur la place en attendant aussi d'eux un respect réciproque.En 2018, face à Joseph Kabila, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi avaient deux stratégies différentes et à la fin, c'est Félix Tshisekedi qui est devenu président. Est-ce que vous avez ce scénario congolais dans la tête pour octobre prochain ?Bien sûr et je pense que nous sommes très proches de l'UDPS. Nous avons accompagné l'UDPS lors de ces élections-là. Et donc nous sommes plutôt dans cette logique-là que dans celle de Martin Fayulu. En 1992, nous avons gagné l'élection présidentielle. Tous nous donnent raison que nous avons gagné cette élection. Mais nous avions oublié qu'il faut gagner l'élection et aussi pouvoir prendre le pouvoir. Ce sont deux choses complètement différentes et nous n'avons pas réussi à prendre le pouvoir en 1992. Plus jamais nous n'allons faire cette erreur. Quand on est en politique, il faut avoir la capacité de construire des ponts et de parler avec ceux qui ont perdu le pouvoir pour qu'ensemble, on arrive à construire ce pays. Il ne s'agit pas pour le SDF d'arriver au pouvoir et de mettre tout le monde du RDPC en prison, de les jeter en pâture etc. Non, il s'agit de démontrer que, quand je vais gagner, il n'y aura pas de chasse aux sorcières parce qu'on aura besoin des 30 millions de Camerounais pour rattraper les 43 années que nous avons perdues.Face au candidat du pouvoir, vous serez beaucoup d'opposants. Maurice Kamto, Cabral Libii , Akere Muna, Madame Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya et vous-même. Est-ce que par vos divisions, vous n'ouvrez pas un boulevard au candidat du RDPC au pouvoir ?Mutualiser nos forces dans les bureaux de vote, c'est une voie que nous pensons très importante. Que ceux qui sont dans les bureaux de vote où nous sommes absents nous représentent mutuellement. Et si tous ces autres partis que vous avez cités peuvent être présents dans les 30 000 bureaux de vote avec nous, cela fera que dans les bureaux de vote, il y aura une majorité de représentants de l'opposition par rapport au parti au pouvoir. Et dans ce cas-là, il n'y aurait aucune chance pour que le parti au pouvoir essaie de truquer les résultats. Nous sommes confiants que nous aurons les résultats que nous attendons. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les prises de position contre une candidature de Paul Biya divisent des fidèles catholiquesÀ lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les chefs traditionnels apportent leur «soutien» au président Paul Biya

7 milliards de voisins
Pourquoi les filles doivent oser devenir ingénieures

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:29


Chaque année en France, 44.000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60.000. Les jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. Sur les ingénieurs en activité, 24% sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la santé, les biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ?  Avec :• Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications • Elyès Jouini, professeur des Universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO «Femmes et Science» à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie.Le Monde des enfants par Charlie Dupiot C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien.  En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon.   Programmation musicale :► Tout savoir - Adé ► Nishimira - Boukuru.

7 milliards de voisins
Pourquoi les filles doivent oser devenir ingénieures

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:29


Chaque année en France, 44.000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60.000. Les Jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. Sur les ingénieurs en activité 24 % sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la sante, es biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ?  Avec :• Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications • Elyès Jouini, professeur des universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO “Femmes et Science” à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie Le Monde des enfants par Charlie Dupiot C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien.   En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à L'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon   Programmation musicale :► Tout savoir - Adé ► Nishimira - Boukuru

7 milliards de voisins
Deepfake : à l'heure de l'intelligence artificielle, pourra-t-on reconnaître le vrai du faux ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 48:30


En 2018, une vidéo de Barack Obama insultant son successeur Donald Trump fait le tour de la toile. Il s'agissait, bien sûr, d'un faux mais le résultat semble plus vrai que nature. C'est sans doute le premier deepfake connu du grand public. Deepfake ou «hypertrucage» pour désigner un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l'intelligence artificielle. Depuis, le phénomène a pris de l'ampleur. Certains l'utilisent à des fins humoristiques ou parodiques comme avec cette fausse photo du pape François emmitouflé dans une doudoune blanche digne d'un rappeur américain. Mais d'autres usages apparaissent bien plus inquiétants. Désinformations, arnaques, crises politiques, supercheries scientifiques... les risques de ces manipulations sonores ou visuelles sont bien réels. L'avènement de l'intelligence artificielle et son omniprésence dans nos quotidiens interrogent sur notre capacité à nous en protéger. Dans nos sociétés saturées d'images, comment distinguer le vrai du faux ? Émission à l'occasion du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle qui se tient à Paris les 10 et 11 février 2025. Avec : Olivier Lascar, ingénieur de formation et journaliste. Rédacteur en chef numérique du magazine de vulgarisation scientifique Sciences et avenir. Auteur de Deep Fake – l'IA au service du faux (Éditions Eyrolles, 2024) Moïse Gomis, le correspondant de RFI à Abuja, Nigeria.  En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec le Camerounais Joël Sikam. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du « Succès des Repats ». Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Joël Sikam, un repat camerounais et un industriel passionné. Fort de son mètre 92, il a hésité à devenir basketteur professionnel aux États-Unis. Mais il a plutôt choisi de lancer en 2015 « Fisco », une entreprise de produits d'entretien, détergents, eau de Javel, produits vaisselle... Il nous accueille dans son usine à Douala, un samedi matin. Ici, on travaille 6 jours sur 7. Des camions s'apprêtent à partir pour des livraisons vers Yaoundé et Joël Sikam fait le point avec l'un de ses employés. Programmation musicale :► Ole – Qing Madi► Toujours debout – Straiker.

7 milliards de voisins
Deepfake : à l'heure de l'intelligence artificielle, pourra-t-on reconnaître le vrai du faux ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 48:30


En 2018, une vidéo de Barack Obama insultant son successeur Donald Trump fait le tour de la toile. Il s'agissait, bien sûr, d'un faux mais le résultat semble plus vrai que nature. C'est sans doute le premier deepfake connu du grand public. Deepfake ou «hypertrucage» pour désigner un enregistrement vidéo ou audio réalisé ou modifié grâce à l'intelligence artificielle. Depuis, le phénomène a pris de l'ampleur. Certains l'utilisent à des fins humoristiques ou parodiques comme avec cette fausse photo du pape François emmitouflé dans une doudoune blanche digne d'un rappeur américain. Mais d'autres usages apparaissent bien plus inquiétants. Désinformations, arnaques, crises politiques, supercheries scientifiques... les risques de ces manipulations sonores ou visuelles sont bien réels. L'avènement de l'intelligence artificielle et son omniprésence dans nos quotidiens interrogent sur notre capacité à nous en protéger. Dans nos sociétés saturées d'images, comment distinguer le vrai du faux ? Émission à l'occasion du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle qui se tient à Paris les 10 et 11 février 2025. Avec : Olivier Lascar, ingénieur de formation et journaliste. Rédacteur en chef numérique du magazine de vulgarisation scientifique Sciences et avenir. Auteur de Deep Fake – l'IA au service du faux (Éditions Eyrolles, 2024) Moïse Gomis, le correspondant de RFI à Abuja, Nigeria.  En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Rencontre avec le Camerounais Joël Sikam. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du « Succès des Repats ». Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Joël Sikam, un repat camerounais et un industriel passionné. Fort de son mètre 92, il a hésité à devenir basketteur professionnel aux États-Unis. Mais il a plutôt choisi de lancer en 2015 « Fisco », une entreprise de produits d'entretien, détergents, eau de Javel, produits vaisselle... Il nous accueille dans son usine à Douala, un samedi matin. Ici, on travaille 6 jours sur 7. Des camions s'apprêtent à partir pour des livraisons vers Yaoundé et Joël Sikam fait le point avec l'un de ses employés. Programmation musicale :► Ole – Qing Madi► Toujours debout – Straiker.

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk
Kolonialgeschichte mit Kunst - The Birth of Kamerun in Yaoundé

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 5:20


Lettenbauer, Susanne www.deutschlandfunk.de, Kultur heute

AfriCan Geopardy
Coordinating for Safer Seas: Perspectives from the Interregional Coordination Centre (ICC) Yaoundé

AfriCan Geopardy

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 57:09


How do nations coordinate efforts against piracy, illegal fishing, andother maritime crimes? What challenges and successes define the ICC'smission?In the February episode of AfriCan Geopardy, we explore these pressing questions in our discussion, "Coordinating for Safer Seas: Perspectives from the Interregional Coordination Centre (ICC) Yaoundé." with Navy Captain Bell Bell, Head of Information and communication management Division and Acting Director of the ICC Yaoundé.Captain Bell highlights the innovative strategies driving the ICC'smission, including the transformative power of digital technologicaltools in revolutionizing Maritime Domain Awareness (MDA). Theseadvancements enhance the ability to monitor and secure vast oceanterritories but also bring new challenges. Captain Bell sheds light onthe growing threat of "cyberpiracy" and the complexities of navigatingan increasingly digital maritime landscape.Captain Bell also shares unique perspectives on the root causes ofpiracy, emphasizing the role of economic instability as a key driver.Learn how the ICC Yaoundé addresses these challenges head-on,balancing regional cooperation, technological innovation, andon-the-ground action to create safer seas.Please tune in for a compelling episode that uncovers the triumphs andtrials of maritime security and discovers how collaboration andinnovation are shaping the future of our oceans in the Gulf of Guinea.You may find this article useful if you are interested in the digital-technology themes discussed in the episode.https://theconversation.com/west-africas-coast-was-a-haven-for-piracy-and-illegal-fishing-how-technology-is-changing-the-picture-222803#AfriCan

Invité Afrique
«La France a mené une guerre de décolonisation au Cameroun», pour Karine Ramondy, autrice d'un rapport

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 19:31


À la fin des années 1950, la France a mené au Cameroun une « guerre » marquée par des « violences extrêmes », affirme un rapport d'historiens français et camerounais, qui a été remis le mardi 28 janvier 2025 à Yaoundé au président camerounais Paul Biya. Y a-t-il eu des avancées sur les circonstances de la mort de l'indépendantiste Ruben Um Nyobé et sur les commanditaires de l'empoisonnement de son camarade Félix Moumié ? Quelles suites attendre de ce rapport ? Karine Ramondy est l'une des 14 autrices et auteurs de ce document de plus de 1 000 pages. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que la France a mené une «guerre totale » au Cameroun ? Karine Ramondy : Déjà, on commence par dire que la France a mené une « guerre » au Cameroun. Une guerre de décolonisation. C'est déjà poser quelque chose qui ne va pas de soi, surtout en France où cette page d'histoire est relativement méconnue, même s'il y a eu déjà des ouvrages fondateurs sur cette question. Pourquoi une « guerre totale » ? Parce qu'on part évidemment du constat qu'il y a eu véritablement des violences répressives qui ont été exercées par les autorités coloniales et l'armée française, avant et après l'indépendance, et que ces violences se sont peu à peu inscrites dans ce qu'on appelle la doctrine de la guerre révolutionnaire, qui pratique donc un certain nombre de violences physiques, psychologiques, des violences collectives, des déplacements forcés de populations.Pourquoi déplace-t-on les populations ? Parce qu'une population regroupée, c'est une population qui est coupée de ses bases familiales, claniques. Et ça permet aussi, quand on regroupe les populations, de mieux les contrôler et d'avoir une véritable action psychologique sur ces personnes.Le 13 septembre 1958, Ruben Um Nyobé est abattu dans le maquis. Ses carnets personnels sont alors saisis par l'armée française, mais depuis, ils sont introuvables. Est-ce que vous avez pu en savoir plus ? Alors, écoutez, oui, parce qu'évidemment, on savait qu'il y avait une très forte attente sur ces carnets. Nous avons vraiment retourné toutes les archives [militaires] de Vincennes pour retrouver ces carnets. Nous n'avons malheureusement pas pu retrouver ces carnets. Par contre, là où nous avons fait une véritable avancée, me semble-t-il, c'est que ces fameux carnets, qui ont été retranscrits par Georges Chaffard dans son ouvrage Les Carnets de la décolonisation.Le journaliste Georges ChaffardTout à fait. Et nous avons découvert qu'il y a eu très clairement une correspondance entre Lamberton, le lieutenant-colonel Lamberton,Donc l'un des chefs de la répression françaiseTout à fait, entre Lamberton et Georges Chaffard, à qui Lamberton aurait donc fourni une recopie de ces carnets. Ce qui signifie donc, en fait, qu'on a progressé sur la traçabilité de ces carnets.À partir de 1958, vous dites que, côté français, la répression au Cameroun est également supervisée à Paris par Jacques Foccart, le conseiller spécial du général De Gaulle. Qui a donné l'ordre de tuer par empoisonnement Félix Moumié, ce sera le 3 novembre 1960 à Genève ?Là encore, les ordres ne sont jamais écrits, ou très rarement. Donc on a pu retracer une chaîne de commandement hypothétique, mais qui est réelle, dans le sens où, en fait, on voit très bien comment cette chaîne de commandement a pu se mettre en place, tout simplement parce que nous avons eu aussi accès à des archives, qui étaient jusqu'alors classifiées, sur William Bechtel, qui était l'agent du SDECE [Service de documentation extérieure et de contre-espionnage - NDLR], qui a donc empoisonné Félix Moumié à Genève quelques jours avant son décès, le 3 novembre, comme vous l'évoquiez.C'est assez intéressant parce que ces archives nous ont permis de creuser sur le portrait de cet agent qui apparaissait comme un simple honorable correspondant au départ. Mais là, on s'aperçoit que c'est vraiment un cador du renseignement et quelqu'un d'extrêmement introduit, protégé, qui a même pu peut-être laisser beaucoup de preuves derrière lui car il savait qu'il ne serait absolument pas inquiété.Alors, vous écrivez qu'il s'agit d'un assassinat politique impliquant la responsabilité du gouvernement français. Est-ce que Foccart est dans le coup ? [Rires] Oui.À l'origine de ce rapport, que vous avez rédigé avec vos 13 collègues camerounais et français, il y a une initiative du président français Emmanuel Macron. Aujourd'hui, qu'attendez-vous de lui ? Des suites. Nous lui avons formulé un certain nombre de recommandations. C'est une reconnaissance effective de certains faits par des discours, par une lettre. Il y a aussi une très forte demande pour inscrire cette page d'histoire totalement méconnue, ou très peu connue, dans les programmes scolaires. C'est une évidence.Alors du côté du Manidem d'Anicet Ekane, qui est l'un des partis qui se revendiquent de l'héritage de l'UPC de Ruben Um Nyobe, on dit que « les Camerounais ne peuvent pas demander au bourreau de faire le bilan de son œuvre » et que l'initiative mémorielle d'Emmanuel Macron vise en fait à disculper la France de ses responsabilités.Je dirais que les historiens n'ont pas de nation. Ils travaillent en objectivité sur des archives et, pour la plupart d'entre nous, nous ne nous sommes pas illustrés pour avoir réalisé des travaux qui étaient à l'éloge « des bourreaux », pour reprendre vos termes. Donc, je pense que, si on veut considérer qu'aujourd'hui, en France, des historiens français ne peuvent pas écrire cette histoire avec objectivité, c'est faire injure à notre expertise.

Cultures monde
Diasporas chinoises 3/4 : D'Abidjan à Yaoundé, la roue de la fortune en Afrique

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 58:39


durée : 00:58:39 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - L'Afrique de l'Ouest a la cote auprès des Chinois qui espèrent faire fortune en ouvrant des commerces de produits manufacturés. Mais rares sont les entrepreneurs à s'y établir à long terme, la plupart préférant rentrer en Chine une fois leurs bénéfices réalisés. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Xavier Aurégan Maître de conférences à l'université catholique de Lille; Antoine Kernen Sinologue spécialiste des relations Chine-Afrique et professeur à la faculté de sciences sociales et politiques de l'Université de Lausanne; Romain Dittgen Géographe, enseignant-chercheur à l'Université d'Utrecht (Pays-Bas)

Journal de l'Afrique
2 ans après le décès de Martinez Zogo, le procès embourbé dans des questions de procédure

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 19:28


Ce 17 janvier 2025, marque les deux de la disparition de l'animateur Martinez Zogo dont le corps nu et mutilé, portant des traces de torture avait été retrouve le 22 janvier 2023, abandonné sur un terrain à la périphérie de Yaoundé. Deux ans plus tard, le procès qui se déroule au tribunal militaire de Yaoundé, depuis mars 2024 est au point mort.

Invité Afrique
Procès Martinez Zogo au Cameroun: «Aucun témoin, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 9:26


Au Cameroun, voilà deux ans jour pour jour que le journaliste Martinez Zogo a été assassiné. Depuis dix mois, 17 personnes comparaissent devant le Tribunal militaire de Yaoundé, le procès s'enlise dans des débats de procédure. Est-ce que ce tribunal "joue la montre" pour gagner du temps ? Le chroniqueur judiciaire Christophe Bobiokono est directeur de publication de l'hebdomadaire d'informations juridiques « KALARA ». En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis le début du procès, il y a 10 mois, les débats s'enlisent dans des questions de procédure interminables. Est-ce que c'est voulu de la part du tribunal militaire ? Christophe Bobiokono : Alors, avec le temps, on peut effectivement penser que ce qui se passe est voulu. Parce qu'en ce moment, depuis à peu près 2 mois, le procès s'est quasiment arrêté au tribunal militaire de Yaoundé. Parce que les juges ont pris une décision et les questions posées par cette décision-là sont soumises à l'examen de la Cour d'appel du Centre. C'est à dire que le tribunal militaire a modifié l'ordonnance de renvoi, ce qui oblige un autre tribunal à se prononcer en ce moment, c'est ça ? Oui. Est-ce que depuis le début du procès, l'un des principaux acteurs, l'un des principaux témoins, a pu s'exprimer ? Aucun des témoins, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent par rapport aux faits qui sont la cause de la procédure judiciaire. Ils ont simplement plaidé non coupable pour l'ensemble d'entre eux, lorsque la question leur a été posée. C'est tout ce qu'ils ont pu faire jusqu'à présent. Alors, parmi les 17 accusés, l'un des principaux est Justin Danwe, l'ancien numéro 2 des services secrets de la DGRE. Il serait passé aux aveux. Mais qui sont les commanditaires ? Je crois que c'est la grande question, et 3 autres personnalités importantes sont dans le box des accusés ? Tout à fait, ceux qui pourraient apparaître comme les commanditaires de l'affaire, ce sont l'ancien DG de la DGRE, Monsieur Léopold Maxime Eko Eko, Monsieur Jean-Pierre Amougou Belinga, qui était le patron du groupe l'Anecdote, et Monsieur Stéphane Martin Savom, qui est accusé de complicité d'assassinat, pour ce qui le concerne. Monsieur Savom, qui est le maire de la commune de Bibey, qui est dans la périphérie de Yaoundé. Et alors, toutes ces personnalités, l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, l'ancien patron des Services Léopold Eko Eko et le maire de Bibey, Martin Stéphane Savom, tous plaident non coupables ? Tous les accusés ont plaidé non coupables, tous sans exception. Et cela signifie simplement que, même si certains reconnaissent certains faits, ils pourraient dire que ces faits-là n'ont pas été posés dans le cadre de la commission de l'infraction. Oui, je crois que le numéro 2 de la DGRE, Justin Danwe, reconnaît qu'il est impliqué dans l'enlèvement de Martinez Zogo, mais pas dans son assassinat. Est-ce que les 3 autres personnalités dont on a parlé reconnaissent, elles aussi, être impliquées dans l'enlèvement ? Ni monsieur Léopold Eko Eko, ni Jean-Pierre Amougou Belinga, ni le maire de Bibey, monsieur Stéphane Martin Savom ne reconnaissent leur implication dans ce qui s'est passé. Et on peut le comprendre, puisqu'ils ont plaidé non coupables. Alors, on connaît les luttes de clans, qui existent actuellement au sommet de l'État camerounais, est-ce qu'il y a des connexions entre ces luttes de clans et l'affaire Martinez Zogo ? Disons que le contenu des informations que nous avons pu compulser dans le cadre de l'enquête menée par la police, l'information judiciaire, ne donne pas trace de ces implications-là. Mais on peut dire que ces luttes de clans-là ont quand même influencé l'enquête elle-même. Pourquoi ? Parce que la première personne qui en parle est monsieur Léopold Eko Eko, dès sa première audition. Il laisse entendre qu'il est entre deux feux. Et il parle de manière très claire des clans qui combattent pour la succession du président Paul Biya. Et on sait très bien que Monsieur Léopold Eko Eko a été arrêté et, pendant qu'il était déjà en prison, a conservé le poste de DG de la DGRE, et ce n'est qu'à la suite  de la fameuse ordonnance de mise en liberté du 1ᵉʳ décembre 2023 que, finalement, le président de la République lui a ôté sa casquette de patron de la DGRE. Donc, on suppose qu'à ce moment-là, des influences politiques ont pu entrer en jeu pour permettre cette évolution des choses. Le Cameroun va rentrer en campagne électorale puisque la présidentielle est prévue au mois d'octobre. Est-ce que le procès pourrait se tenir en pleine campagne ? Bien sûr. Le temps de la justice n'est pas le temps de la politique. De toutes les façons, dès lors que personne pour l'instant ne pointe le président Biya dans ce qui s'est passé, sa responsabilité dans ce qui s'est passé, cela pourrait très peu influencer le débat politique. Alors, pour l'instant, le procès est suspendu dans l'attente d'une décision de la Cour d'appel du Centre, est-ce que les juges du tribunal militaire jouent la montre ? Oui, il apparaît que les juges du tribunal militaire jouent quand même la montre. Parce que certaines des parties avaient sollicité des audiences en session, ça signifie la possibilité pour le tribunal de connaître l'affaire pendant plusieurs jours d'affilée. Mais les juges n'ont pas trouvé nécessaire de répondre à cette question-là. En tout cas, ils ont repoussé cette demande-là. Donc, jusqu'à présent, les audiences sont séparées et sont tenues un jour toutes les trois semaines. Donc pour une affaire qui compte 17 accusés, ça peut durer de manière interminable. À lire aussiProcès Zogo au Cameroun: «Ce serait bien que le public suive les débats», estime Christophe Bobiokono

Reportage Afrique
Le talentueux danseur camerounais Arsène Etaba présente son premier solo à Yaoundé

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 2:19


Présenté par ses pairs comme l'un des meilleurs danseurs camerounais, Arsène Etaba écume les rues et salles de danse du Cameroun, d'Afrique et du monde pour des battles ou des festivals depuis bientôt 10 ans. Le directeur artistique de la compagnie The Perfomers, Arsène Etaba, présente ce week-end, au laboratoire Othni de Yaoundé, son premier solo, intitulé « Les dieux dansent mal ». Une performance dans laquelle il interroge la gouvernance des dirigeants. De notre correspondant à Yaoundé,Le corps sculpté d'Arsène Etaba transpire la danse. Son sens inné du rythme, la grâce de ses mouvements et son énergie explosive font trembler le plancher du laboratoire Othni, où il se prépare devant quelques admirateurs.« Je pense que c'est la danse qui m'a choisi. Dans la danse, j'ai trouvé beaucoup d'autres facilitations. J'ai trouvé beaucoup d'autres ouvertures. J'ai été lauréat du prix Goethe-Découverte en 2022, rappelle-t-il. Mais avant ça, j'avais déjà eu la grâce de rencontrer Zora Snake, chorégraphe performeur, une légende de la danse également au Cameroun, qui m'a fait connaître l'Europe pour la première fois avec sa pièce Shadow survivors. Et c'est de là en fait qu'un autre chorégraphe, Serge Aimé Coulibaly du Faso Danse Théâtre, m'a récupéré. » « Il nous était interdit à une certaine période de danser dans nos propres rues »La danse, sa passion, l'a accompagné jusque dans son cursus académique. L'année dernière, à l'université de Douala, il en a fait le sujet de sa thèse en pharmacie sur le thème « La danse comme thérapie ». Quand Arsène Etaba danse, c'est aussi pour passer un message. Pour cela, il a créé un style hybride, la Djeum.« La djeum est une danse afro urbaine qui est née à la suite d'événements fâcheux, je dirais, parce qu'il nous était interdit à une certaine période de danser dans nos propres rues, déplore le danseur. Alors moi, en tant que citoyen camerounais, jeune camerounais, entrepreneur, passionné d'art et de culture, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi il m'était interdit de danser chez moi. Surtout que mes semblables, mes proches aimaient bien ce que je faisais. Donc, c'est parti d'une frustration. »Une source d'inspiration pour les jeunes danseursHuit ans après ses débuts dans le ballet universitaire et sa participation à plusieurs festivals en Afrique et dans le monde avec les compagnies Mugnal du Cameroun et surtout Faso Danse du Burkina Faso, Arsène est devenu une source d'inspiration pour d'autres jeunes. Rose Gweha, récente lauréate du prix Goethe-Découverte en performance scénique, le suit à la trace : « Pour moi, c'est la référence comme danseur avec les compétitions, la danse de création, j'ai fait tout ce qu'il fait, donc j'espère pouvoir être comme lui plus tard. » Arsène Etaba est sur scène avec son premier spectacle solo « Les dieux dansent mal », qu'il joue ce week-end du 17 janvier à Yaoundé. Ensuite, direction l'Autriche, première étape d'une nouvelle tournée mondiale.À écouter dans le Grand invité AfriqueAngel Kaba: «Jamais je n'aurais imaginé créer un spectacle qui touche le cœur des gens comme ça»

Priorité santé
Reportage long-format : futurs parents et handicapés au Cameroun et au Gabon [2/2]

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 48:30


À Douala, Sergine et Arnaud attendent leur premier enfant. Tous les deux sont aveugles et stigmatisés dans leurs familles respectives. Ils se battent pour gagner leur vie et s'inquiètent de la manière dont ils pourront élever leur enfant et lui prodiguer les soins nécessaires. À Yaoundé, Kevine, jeune maman sourde, n'a pas eu de problèmes pour accoucher de son premier enfant et consulter pendant sa grossesse, car elle était toujours accompagnée par sa mère, qui parle la langue des signes et pouvait l'aider à communiquer avec l'équipe soignante. Depuis que celle-ci a disparu, le lien avec le monde médical est plus compliqué.  Au Gabon, trois mamans porteuses de handicap témoignent : Pamela, amputée suite à un accident domestique dans l'enfance, raconte sa joie d'être mère, elle qui n'a longtemps pas cru que cela serait possible pour elle. Fleur, enceinte de son premier enfant et en fauteuil roulant, raconte que sa mère lui impose de rester cachée dans sa chambre le temps de sa grossesse, afin que son futur bébé ne subisse pas le « mauvais sort ». Et pour Ghislaine, atteinte de poliomyélite et maman solo d'une famille nombreuse, « les enfants nous aident. Pour moi, ils sont mes membres inférieurs ». ► Reportage de Charlie Dupiot à Douala et Yaoundé au Cameroun ; et à Libreville au Gabon, avec l'aide de Michèle Sojip, présidente de l'Association Handicapés et Fiers au Cameroun et Georges Mba Owoné, président de l'Association nationale des personnes handicapées du Gabon.Programmation musicale :► Pamela Badjogo – Letondo► Ballaké Sissoko, Piers Faccini – Born in the wind.

Priorité santé
Reportage long-format : futurs parents et handicapés au Cameroun et au Gabon [2/2]

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 48:30


À Douala, Sergine et Arnaud attendent leur premier enfant. Tous les deux sont aveugles et stigmatisés dans leurs familles respectives. Ils se battent pour gagner leur vie et s'inquiètent de la manière dont ils pourront élever leur enfant et lui prodiguer les soins nécessaires. À Yaoundé, Kevine, jeune maman sourde, n'a pas eu de problèmes pour accoucher de son premier enfant et consulter pendant sa grossesse, car elle était toujours accompagnée par sa mère, qui parle la langue des signes et pouvait l'aider à communiquer avec l'équipe soignante. Depuis que celle-ci a disparu, le lien avec le monde médical est plus compliqué.  Au Gabon, trois mamans porteuses de handicap témoignent : Pamela, amputée suite à un accident domestique dans l'enfance, raconte sa joie d'être mère, elle qui n'a longtemps pas cru que cela serait possible pour elle. Fleur, enceinte de son premier enfant et en fauteuil roulant, raconte que sa mère lui impose de rester cachée dans sa chambre le temps de sa grossesse, afin que son futur bébé ne subisse pas le « mauvais sort ». Et pour Ghislaine, atteinte de poliomyélite et maman solo d'une famille nombreuse, « les enfants nous aident. Pour moi, ils sont mes membres inférieurs ». ► Reportage de Charlie Dupiot à Douala et Yaoundé au Cameroun ; et à Libreville au Gabon, avec l'aide de Michèle Sojip, présidente de l'Association Handicapés et Fiers au Cameroun et Georges Mba Owoné, président de l'Association nationale des personnes handicapées du Gabon.Programmation musicale :► Pamela Badjogo – Letondo► Ballaké Sissoko, Piers Faccini – Born in the wind.

Priorité santé
Varices et insuffisance veineuse

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 48:30


Les varices sont des dilatations anormales des veines d'un diamètre supérieur à 3 millimètres au niveau des jambes. Les veines prennent alors une forme tortueuse, ce qui empêche un retour sanguin normal vers le cœur. Le surpoids, le manque d'activité physique ou encore l'hérédité peuvent favoriser l'apparition de varices. Alors, comment prévenir les varices ? Quelles peuvent en être les complications ? Enfin, peut-on les soigner et comment ? Pr Laurent Chiche, chef du Service de Chirurgie Vasculaire et Endovasculaire – Centre Aortique Tertiaire du CHU Pitié-Salpêtrière. Professeur à l'Université de la Sorbonne à Paris Dr Marcus Fokou, chirurgien vasculaire et général, chef de l'Unité chirurgie vasculaire, chef de programme transplantation rénale et chef de Service des urgences à Hôpital Général de Yaoundé au Cameroun. Programmation musicale : ► Manu Sissoko – Mali diyara ► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)

Priorité santé
Varices et insuffisance veineuse

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 48:30


Les varices sont des dilatations anormales des veines d'un diamètre supérieur à 3 millimètres au niveau des jambes. Les veines prennent alors une forme tortueuse, ce qui empêche un retour sanguin normal vers le cœur. Le surpoids, le manque d'activité physique ou encore l'hérédité peuvent favoriser l'apparition de varices. Alors, comment prévenir les varices ? Quelles peuvent en être les complications ? Enfin, peut-on les soigner et comment ? Pr Laurent Chiche, chef du Service de Chirurgie Vasculaire et Endovasculaire – Centre Aortique Tertiaire du CHU Pitié-Salpêtrière. Professeur à l'Université de la Sorbonne à Paris Dr Marcus Fokou, chirurgien vasculaire et général, chef de l'Unité chirurgie vasculaire, chef de programme transplantation rénale et chef de Service des urgences à Hôpital Général de Yaoundé au Cameroun. Programmation musicale : ► Manu Sissoko – Mali diyara ► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)

7 milliards de voisins
Comment rassurer son enfant face à ses peurs?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 48:30


Que faire si son enfant a peur de la nouveauté, de la séparation ou de l'avenir ? S'il appréhende d'aller à l'école ou de rencontrer de nouvelles personnes ?(Rediffusion) Il peut arriver qu'il s'inquiète que des monstres se cachent sous son lit ou que des voleurs viennent dans sa chambre. Quelle que soit sa peur, comment décrypter les inquiétudes de ses enfants et les aider à les surmonter ?  Cette émission est une rediffusion du 30 septembre 2024Avec :• Stéphanie Couturier, thérapeute psychomotricienne, sophrologue et autrice de Mon enfant inquiet – Apaisez l'anxiété de votre enfant et guidez-le vers l'autonomie émotionnelle (Éditions Marabout)• Aline Natival Id Hammou, psychologue clinicienne et autrice de La charge mentale des enfants, quand nos exigences les épuisent (Larousse, 2020).En ouverture d'émission, L'école autour du monde, notre chronique d'actualité de l'éducation avec Bruno Duval correspondant de RFI à Tokyo : la prévention des risques à l'école au Japon. En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'une auditrice, Claudia à Yaoundé, dont la nièce porte le traumatisme d'avoir été confiée à sa grand-mère de 2 à 14 ans. Programmation musicale :► Okay - MC Solaar et Marie Flore ► Soso - Ohma Lay