Julien est enseignant de philosophie au Cegep de Rimouski. Il invite des collègues et d'autres beaux esprits de la région et d'ailleurs pour aborder une diversité de sujets sous un angle philosophique. L'émission est originellement enregistrée et diffusée sur les ondes de Radio-Bic.
Benoît est un habitué de l'émission, Jean-François est ancien député de Haute-Gaspésie—La Mitis—Matane—Matapédia, tous deux enseignent la science politique au Cegep de Rimouski. Julien discute avec eux des résultats des dernières élections fédérales, mais aussi des défis que la situation actuelle pose à l'enseignement. Il est aussi question de débats locaux, et des opportunités qui s'ouvrent lors des périodes de crise.
Marina enseigne par intermittence au collégial. Elle travaille à une thèse doctorale où elle amalgame philosophie, sciences cognitives et création littéraire. Son hypothèse est que cette dernière permet de développer l'empathie. Julien la questionne sur les possibles utilisations et récupérations de ce genre d'approche. On parle d'éthique de la sollicitude, de féminisme, d'interdisciplinarité, de discours politique, de liberté artistique et de l'importance de la fiction pour comprendre le monde et lui donner du sens.
Maxime enseigne la philosophie au Cegep de Rimouski depuis un peu plus d'un an. Il termine en parallèle une maîtrise sur la pensée de Rousseau sur les relations internationales, qu'on a pu reconstituer à partir de textes plus ou moins épars et achevés. On remarque surtout l'importance accordée aux communautés locales, et la méfiance envers toute toute forme d'organisation plus globale. Il est évidemment aussi question de contrat social, de bien commun, de bienveillance et d'éducation.
Catherine et Geneviève sont professeurs en sciences de l'éducation à l'UQàR et participent à une Chaire en éducation à l'environnement. David est enseignant en biologie au Cegep de Rimouski. Ensemble ils ont organisé une formation d'une semaine lors de laquelle des enseignants de tous les niveaux pouvaient développer diverses approches afin de mieux sensibiliser et outiller leurs élèves aux causes environnementales. Aimée enseigne les langues au Cegep et compte utiliser cette formation pour intégrer ces notions dans ses cours. C'est une discussion à cinq, où il est notamment question de la place des affects dans la prise de position politique, et aussi de l'importance de reprendre contrôle sur son temps pour pouvoir mieux agir collectivement.
Simon et Hubert font leur maîtrise en Histoire à l'UQàR. Simon travaille sur le thème des boîtes à chanson des années soixante et Hubert sur l'économie de naufrage en Nouvelle-France. Ils travaillent en parallèle sur un projet de revue scientifique qui démocratiserait la recherche et la publication académique en sciences sociales, littérature, philosophie et autres domaines connexes. Julien pour sa part nous fait des révélations troublantes sur sa conception. Pour soutenir leur projet :https://laruchequebec.com/fr/projets/la-prochaine-revue-a-chacun-son-chapitreDescription du projet« La Prochaine Revue » est un projet basé dans la région du Bas-Saint-Laurent. Cette revue numérique, issue d'une initiative étudiante et non étudiante, vise à démocratiser la rédaction et la publication en sciences humaines et sociales. Avec son système de mentorat novateur qui cherche à ouvrir la recherche tant aux néophytes qu'aux chercheurs et chercheuses reconnu.es, « La Prochaine Revue » sera la première au Québec à offrir un véritable accompagnement de la part d'une équipe spécialisée pour la formation de la relève et pour la diffusion des connaissances. Entre le premier appel à contribution, prévu pour septembre 2024, et le lancement du site web, nous estimons pouvoir aider plus d'une trentaine de jeunes chercheur.es en devenir.Origine du projetÀ l'origine de « La Prochaine Revue » se trouve un groupe diversifié de jeunes diplômés passionnés, désireux de combler un vide dans le domaine de la publication académique en sciences humaines et sociales. Confrontés aux défis du passage de la rédaction scolaire à la publication scientifique, et constatant le caractère élitiste et hermétique de la publication savante, ils se sont unis pour créer une plateforme novatrice favorisant l'échange de connaissances et le mentorat au sein de ce domaine. C'est ainsi que fut fondée une maison d'édition, « Les Prochaines Éditions », qui a pour projet d'héberger « La Prochaine Revue ».À quoi servira le montant demandé?Les fonds récoltés seront investis dans le lancement de notre organisme à but non lucratif, ainsi que dans l'acquisition de matériels et de logiciels essentiels pour la revue. Votre donation soutiendra nos équipes dans la création d'un espace virtuel novateur pour la recherche académique en sciences humaines et sociales, permettant ainsi d'élargir nos activités et de marquer de notre empreinte ce domaine passionnant. Vos donations vont également être mobilisées afin de proposer un mentorat personnalisé à nos contributeurs et contributrices parmi lesquels se trouve une grande proportion de jeunes talents.
Gabriel est docteur en philosophie, enseignant au collégial et au HEC et animateur de la balado Enjeux éthiques. Julien est enseignant de philosophie au Cegep de Rimouski et animateur de l'émission À vitesse philosophique. Il passe aussi beaucoup trop de temps à écouter les chroniques, commentaires et analyses politiques sur la chaine Qub Radio, dont il ne partage pas vraiment les idées. Dans cet épisode conjoint de leurs deux balados, Gabriel questionne Julien sur les réflexions que lui inspirent ces écoutes. Il est entre autres question de la fameuse fenêtre d'Overton, de classisme, de la santé du dialogue démocratique, de caricatures, d'écologie, de conservatisme, d'idéologie, de sécurité à vélo et de lave-vaisselle.
Dominique est médecin et a été l'une des figures de proue du mouvement d'opposition citoyenne au projet de destruction du Boisé de Pointe-au-Père. Martin PM est biologiste et bédéiste, il vient de publier Un Sacrifice tout naturel, somme de plusieurs reportages sous forme de bandes-dessinées concernant les ratées de la protection des écosystèmes au Québec. Martin Zibeau anime la balado Les deux pieds dans le ruisseau, et est l'un des signataires de la déclaration Rimouski ville verte et inspirante. Tous trois partagent leurs réflexions, leurs espoirs et leur révolte face aux nombreux défis écologiques auquel nous faisons face actuellement. On met notamment l'accent sur la nécessité d'agir localement, démocratiquement, tout en ayant une vision globale qui sorte du pas-dans-ma-cour et du développement à tout prix.
Alain a pris sa retraite de l'enseignement il y a plus de dix ans et se consacre depuis à une thèse inachevée sur la pensée de Nietzsche. Olivier venait tout juste de terminer son bac quand il a malencontreusement été engagé comme enseignant de philo au Cegep de Rimouski, ce qui le contraint à mettre sur pause son projet de maîtrise sur le même auteur. Ensemble, ils essaient d'expliquer à Julien le rôle central de la notion d'affects dans la pensée nietzschéenne, et dans la vie humaine en général. On termine avec une discussion sur l'impossibilité de la sainteté.
Ruba et Sol sont respectivement députés de Mercier et de Jean-Lesage pour Québec solidaire. Ils étaient de passage à Rimouski dans le cadre de la campagne Nouveau Québec. Entre une conférence à l'UQàR et un 5-à-7 au BM, ils ont pris vingt minutes pour arrêter voir Julien au Cegep et discuter, bien sûr, d'indépendance, mais aussi de la grève imminente des étudiants pour la rémunération des stages.
Jonathan est professeur de philosophie à l'École Élisabeth-Bruyère, affiliée à l'Université Saint-Paul à Ottawa. Il enseigne dans un programme d'innovation sociale, qui permet aux étudiants d'appliquer plusieurs disciplines telles que les sciences sociales à des problèmes concrets. Julien et lui discutent de la tension entre enseignement, connaissance, idéologie et militantisme. Cet épisode a été enregistré en décembre dernier au lendemain d'une causerie au Baromètre entre Jonathan et Catherine Dorion sur le thème : Comment faire pour que la gauche cesse de perdre?
Catherine est artiste engagée, ancienne candidate pour Option nationale et ancienne députée de Taschereau pour Québec solidaire. Elle vient de publier ses Carnets d'espoir punk, à mi-chemin entre mémoires de politicienne et essai poético-sociologique, où elle partage des témoignages et des réflexions à la fois intimes et universelles sur le pouvoir, le temps, la santé mentale, le désir, le sens de la vie et les relations humaines. Julien la questionne entre autres sur les dangers de l'exaltation des passions en politique. Cet épisode a été enregistré au lendemain d'une causerie au Baromètre entre Catherine et Jonathan Durand-Folco sur le thème : Comment faire pour que la gauche cesse de perdre?
Claude enseigne l'histoire littéraire à l'UQàR depuis plus de vingt ans. Il est entre autres passionné par l'histoire et la légende de Toussaint Cartier, ermite ayant vécu sur l'Île Saint-Barnabé à la fin du XVIIIe siècle. Claude vient de publier une « érudifiction », où s'entremêlent récits, nouvelles, contes et réflexions sur le mystère entourant cette figure mythique du Bas-Saint-Laurent. Un essai est également en cours de préparation. On en profite pour discuter de solitude, de spiritualité, d'ascétisme et de littérature. L'épisode contient un extrait inédit d'une chanson écrite au XIXe siècle par Adolphe Marsais, mise en musique par Sarah Desjardins, et arrangée et interprétée par les Matantes à bouche.
Eric est essayiste, militant et enseignant de philosophie au Cegep de St-Jean-sur-Richelieu. Il vient de publier avec son collègue Sébastien Mussi un essai sur la place des nouvelles technologies dans l'enseignement. La discussion prend cependant une envergure beaucoup plus large et on aborde des thèmes aussi essentiels que la démocratie, le fatalisme, la justice climatique et l'importance des médias locaux. L'émission est enregistrée en direct depuis la Maison de la culture du Pic Champlain.
Margaux partage son temps entre l'enseignement de la philo au Cegep de Rimouski et la recherche post-doctorale sur la démocratie dans les groupes féministes. Benoît habite à Rimouski mais enseigne la philosophie au Cegep de Lévis. Il fait partie des artisans du projet Atopos, un site internet offrant une perspective différente sur des courants de pensée peu étudiés au collégial, notamment des femmes et des philosophes non-occidentaux. Julien se fait évidemment l'avocat du diable et cette discussion entre profs devient rapidement une discussion sur le but de la philosophie et les défis de trouver du commun et de l'universel dans une société où la diversité est de plus en plus valorisée.
David est chroniqueur dans différents médias et enseignant au secondaire sur la couronne nord de Montréal. Il vient de publier un essai où il propose une analyse critique de trois discours associés au courant dit woke dans le paysage intellectuel québécois des dernières années: On peut plus rien dire, Briser le code et Kuei je te salue. Julien y voit un travail proprement philosophique d'analyse conceptuelle, de charité interprétative et d'ouverture au dialogue. Avec nuance mais sans compromis, on essaie de trier le bon grain de l'ivraie dans ce qu'on pourrait appeler la pensée néoprogressiste du XXIe siècle.
Louis-Étienne est de passage à Rimouski pour une charge de cours en éthique de l'environnement. Il en profite pour revenir au micro de Julien et discuter d'un objet peu souvent abordé de front en philosophie : la technique. Qu'il s'agisse de la machine la plus concrète au savoir-faire le plus abstrait, elle soulève toujours nécessairement des questions ontologiques, éthiques, anthropologiques, épistémologiques, etc. Il sera entre autres questions de post-humanisme et d'intelligence artificielle, mais aussi de la figure mythique du grand inventeur et des manipulations génétiques.
Camille est présidente des Organisations unies pour l'indépendance. Viviane est l'une des fondatrices et administratrices du Fonds indépendantiste du Québec. Julien les reçoit pour une deuxième fois afin de développer et d'étoffer l'argumentaire en faveur de l'indépendance nationale. De l'environnement à la culture en passant par le développement économique et la solidarité sociale, on met l'accent sur les raisons non pas actuelles de faire du Québec un pays, mais surtout sur des raisons « éternelles ».
Surtout connu dans les médias pour son expertise en intelligence artificielle et en érobotique, Dave gagne sa vie en enseignant la philosophie au Collège Brébeuf. Avec ses camarades de Chtonique Édition, il vient de lancer une première mouture du jeu de rôle Macabra. Julien le questionne sur la manière dont on peut introduire du jeu de rôle dans la philosophie et vice-versa. L'épisode se termine par une mini-partie où Julien se retrouve aux prises avec de dangereux ravisseurs et où il a un peu trop de plaisir avec la musique d'ambiance.
Alain vient de prendre sa retraite en tant qu'enseignant de cinéma au Cegep de Rimouski. Georges-Rémy enseigne la philosophie au Cegep Bois-de-Boulogne. Rachel est enseignante en francisation dans des écoles de Montréal. Tous s'entendent sur l'importance de défendre et promouvoir la langue française, mais Rachel et Julien sont sceptiques face à l'idée d'imposer la loi 101 au cegep. Alain et Georges-Rémy sortiront les meilleurs arguments pour les convaincre. Une discussion agréable et enrichissante, comme on les aime à Vitesse philosophique.
Formé en criminologie et passionné de bandes dessinées, Claude vient de prendre sa retraite comme agent de probation. Julien l'interroge sur les différentes perceptions de la criminalité et de l'image du méchant dans la culture populaire.
Emma enseigne la philosophie au Cegep de Rimouski et vient nous parler de la montée de l'extrême-droite en Suède, son pays d'origine. Patricia est retraitée du Département de littérature et nous partage ses réflexions sur l'immigration, l'altérité, l'intégration et l'identité. Benoit enseigne la science politique et essaie d'aider Julien à cerner une définition de l'extrême-droite qui permettrait de nommer le problème en évitant les abus de langage.
Batiste a pratiqué le journalisme pendant une vingtaine d'années aux Territoires du Nord-ouest. Il a récemment démissionné en raison de nouvelles directives concernant le traitement des sujets touchant la diversité et les minorités, qui allaient selon lui à l'encontre des principes de rigueur et d'objectivité de sa profession. Martin est vétéran de l'Armée canadienne et se consacre depuis plusieurs années au journalisme dit engagé, il s'intéresse surtout aux enjeux internationaux. Ce sont deux visions différentes qui entrent en dialogue, mais on en ressort avec plus de points d'entente que de désaccord, notamment sur la primauté des faits et l'importance de l'information locale pour une vie démocratique plus saine.
Julien vient d'aller voir le film Venom au cinéma. Frank incarne une version de lui à douze ans. Julien essaie de lui expliquer le classisme dans les films de super-héros.
Dans ce dialogue fictif, ironique et peu subtil, Frank fait part à Julien de ses inquiétudes : aurait-il perdu son identité?
Benoît enseigne la science politique au Cegep de Rimouski et commente l'actualité dans plusieurs médias locaux. Julien et lui discutent des perspectives, des enjeux et des possibilités pour les élections à venir dans les prochaines semaines. On aborde notamment la lutte à trois qui se dessine dans Rimouski. On termine la discussion sur des considérations philosophiques plus larges concernant la démocratie représentative, le régime canadien et la beauté des thèses inachevées. Cet épisode sera probablement le dernier de l'année 2022.
Alain a longtemps enseigné la philosophie au cegep de Rimouski. Il a travaillé à une thèse inachevée sur la notion des affects dans la pensée de Nietzsche. Il explique à Julien l'importance historique et actuelle de cet auteur souvent cité, mais surtout mal compris.
Bernard est docteur en histoire et programmeur web. Gabriel est docteur en philosophie, enseignant au collégial et au HEC et animateur de la balado Éthique en pandémie. Ensemble, ils tentent de vaincre les réticences de Julien face aux logiciels libres. Pour ce faire, ils devront expliquer les dangers du pouvoir grandissant de ceux qu'on appelle les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), et les pistes de solutions offertes par le mouvement libriste. Le tout sert de prétexte à une discussion plus approfondie sur des notions telles que la liberté, la démocratie, l'action collective, la centralisation du pouvoir ou la main invisible du marché. À la fin, on se rend compte que Bernard est probablement le plus philosophe des trois compères.
Dialogue écrit par Julien en 2017 visant à illustrer les tensions et jeux d'alliance entre les différents acteurs du mouvement souverainiste. Frank prête sa voix à Option nationale et au Parti québécois alors que Julien incarne Québec solidaire avec toute la partisannerie biaisée dont il est capable.
Après avoir milité à Option nationale et au Bloc québécois, Camille est devenue présidente des Organisations unies pour l'indépendance. Vivianne a été directrice générale d'Option nationale et artisane de la fusion avec Québec solidaire avant de s'impliquer maintenant aux Engagés publics et au Fonds indépendantiste du Québec. Julien discute avec elles des événements des dernières années dans le mouvement souverainiste et des perspectives d'avenir. L'épisode a été enregistré le soir de l'élection partielle dans Marie-Victorin.
En début de pandémie, le gouvernement caquiste avait lancé le projet de loi 61, visant à relancer l'économie québécoise. Les critiques avaient alors relevé que plusieurs éléments de ce projet visaient en fait à passer outre certaines règles environnementales et certains processus de vérification démocratique. Le projet de loi avait finalement été abandonné. Frank et Julien s'amusent à faire des voix pour incarner les différents partis politiques débattant de cette question.
Ianik est un économiste et politologue bien connu des médias pour ses positions progressistes. Il aide Julien à mieux comprendre les causes et les enjeux liés au problème d'inflation que nous vivons présentement. Il insiste sur les questions éthiques, le rôle du gouvernement, et surtout sur l'importance pour les citoyennes et citoyens en général de s'intéresser à ces questions, qui sont, selon ses dires, complexes, mais pas compliquées.
Frank joue le rôle de l'interlocuteur raisonnable entre un woke déconnecté et un réac nationaleux tous deux interprétés par Julien.
Épisode enregistré devant public à la brasserie Le Bien le Malt. Guillaume était coordonnateur de la CLASSE et vit maintenant à Trois-Pistoles. Carol-Ann a vécu son éveil politique en 2012 et est maintenant candidate pour Québec solidaire dans Rimouski. Maxim avait huit ans lors des événements mais se souvient bien de ses premières manifestations, elle étudie maintenant en travail social au Cegep. Ensemble, ils discutent des leçons à tirer pour les luttes sociales à venir, notamment sur la fameuse diversité des tactiques. Julien s'emmêle dans ses questions mais arrive à s'en sortir avec l'aide du public.
Dialogue fictif écrit par Julien et dans lequel Frank joue le rôle d'un membre de la Meute, ce groupe islamophobe qui a tant fait parler vers la fin des années 2010.
À l'automne 2021, plusieurs ministres de la CAQ ont trouvé des moyens créatifs d'éviter les critiques de l'opposition en les accusant de complotisme ou en invoquant les valeurs québécoises de manière gratuite. Les références sont un peu datées, mais Julien a décidé de publier ce dialogue quand même parce qu'il est en fin de session.
Il y a quelques mois déjà, le gouvernement caquiste annonçait l'abolition du cours d'Éthique et culture religieuse et son remplacement par un cours axé sur la culture et la citoyenneté québécoises. Frank et Julien interprètent un dialogue fictif entre les citoyens et le gouvernement.
Frank et Julien s'obstinent sur l'existence, la nature, l'ampleur, l'importance et les causes d'un problème de société. Mais on ne sait pas trop lequel. Ça pourrait être la crise du logement, le racisme systémique, la culture du viol ou les changements climatiques. Le but de l'exercice est d'identifier les écueils qui rendent souvent ces discussions pénibles, ne serait-ce que pour en rire un peu.
Julien tente d'utiliser la méthode socratique pour convaincre Frank de la pertinence du projet souverainiste en 2022. Frank joue un rôle de composition.
Jeanne-Marie est professeure de psychosociologie à l'UQàR. Beck travaille en intervention sociale et milite pour diverses causes concernant la diversité sexuelle. Julien et Carol-Ann essaient d'en apprendre plus sur ce fameux courant de la gauche contemporaine qu'on a encore du mal à nommer : Décoloniale? Intersectionnelle? Antiraciste? Woke? SJW? Gauche identitaire? Marxisme culturel? Jeanne-Marie amène des nuances importantes sur les rapports entre les divers types d'oppression, Beck soulève la nécessité d'adapter le discours militant pour aller rejoindre les gens auxquels on s'adresse. Carol-Ann fait des liens avec son travail d'intervenante et son militantisme politique et Julien essaie de trouver une définition de l'oppression qui ne puisse être récupérée par des courants plus réactionnaires.
Frank invite Julien à l'accompagner au gym et ce dernier refuse en criant beaucoup trop fort. Les esprits les plus affutés reconnaitront une analogie avec un enjeu d'actualité.
Emma enseigne un cours complémentaire de philosophie de la sexualité. Alice et Olivier sont étudiants au Cegep de Rimouski et témoignent de l'importance d'aborder de tels enjeux dans un cadre scolaire. Julien est étonné de voir que certains tabous sont encore bien en place. On parle entre autres d'identité de genre, de consentement, de vestiaires suédois et de jouets sexuels pour personnes âgées.
**Nouveau concept**Frank et Julien s'amusent à lire des dialogues qu'ils ont écrits pour commenter l'actualité sur les réseaux sociaux. Pour cette première capsule, on y va d'une analogie peu subtile entre le tabagisme et le développement pétrolier.
Frank a été chef de la Coalition pour la constituante, mieux connue sous le nom des Citoyens au pouvoir. Il est par la suite passé à Option nationale puis à Québec solidaire. Son histoire sert de prétexte pour discuter de démocratie, de la place des idées loufoques et marginales en politique, de l'organisation du travail, de l'importance de l'engagement social et de la fabrication de meubles à Rivière-du-Loup.
Gabriel enseigne la philosophie au HEC et au Cegep André-Laurendeau. Il anime également la balado Éthique en Pandémie/Enjeux éthiques. L'émission a été enregistrée en juillet 2021, alors qu'il venait d'obtenir son doctorat pour sa thèse sur le républicanisme en entreprise. Julien l'interroge sur cette idéologie méconnue qu'est le républicanisme. La discussion évolue sur la relation parfois compliquée entre la philosophie, l'économie, les autres sciences sociales et le milieu de l'administration. On termine par un échange sur le merveilleux monde de la balado, et on en vient à ne plus trop savoir qui est l'animateur et qui est l'invité de qui.
Marie-Hélène enseigne la littérature au Cegep de Rimouski. Après son recueil de poésie Expo-habitat, elle revisite la question des lieux et de la mémoire avec son essai L'Habitude des ruines. Elle y dénonce l'inauthenticité, l'oubli, la facticité, le façadisme, l'ignorance et la dépossession dont est victime le peuple québécois à travers la négligence volontaire de son patrimoine bâti. On parle d'architecture bien sûr, mais aussi d'art contemporain, de centres d'achat, de mépris de classes, de mythes grecs et de dauphins en papier mâché.
Frédéric enseigne la sociologie au Cegep Ahuntsic. En compagnie de d'Alain Savard et d'Arnaud Theurillat-Cloutier, il vient de publier un livre dans lequel ils déboulonnent vingt mythes en lien avec la crise climatique et la nécessaire transformation écologique et économique des prochaines années. Ils s'attaquent ainsi aux faux problèmes tels que la surpopulation ou la nature humaine, ainsi qu'aux fausses solutions telles que les choix individuels ou les nouvelles technologies. Frédéric nous explique que c'est par une prise en charge collective et démocratique de notre économie que nous pourrons nous en sortir. Julien, pour sa part, nous partage ses misères de nouveau banlieusard et trouve le moyen de chiâler contre les gens de Mont-Tremblant.
Alain est enseignant en cinéma au Cegep de Rimouski, militant péquiste et syndical, collaborateur à L'Aut' Journal et au Mouvement patriote du Bas-Saint-Laurent. Sébastien est auteur, enseignant en littérature au Cegep et à l'UQÀR et passionné de culture québécoise et scandinave. Carol-Ann discute avec eux de son passé à Option nationale et des rapports profonds mais parfois complexes entre la gauche québécoise et le nationalisme. Julien, lui, fait jouer de la musique d'Halloween.
Bernard a terminé une thèse de doctorat sur l'histoire des Maurisques, une population musulmane forcée de se convertir au catholicisme dans l'Espagne de la Renaissance. François partage son temps entre la reconstitution viking et sa maîtrise sur les procès des Patriotes de 37-38. Julien invite ses deux amis historiens à discuter de la manière dont certains symboles liés à leurs sujets d'études ont pu être récupérés par l'extrême-droite.
Patricia et Nicolas sont deux activistes bien connus dans le milieu politique rimouskois. Nicolas en appelle à davantage d'ouverture de la part des militants afin de laisser place à une plus grande variété de solutions. Patricia, pour sa part, a une approche plus radicale et plus critique des mouvements comme le développement durable, qui peuvent facilement être récupérés et détournés par la classe politique. Carol-Ann et Julien, encore une fois, tenteront de se retrouver dans cette quête de la gauche perdue.
Kédina anime les Petits matins Fleury sur les ondes de CKMN. Elle est aussi connue pour sa carrière politique. Mais c'est pour parler de magie que Julien l'a invitée à Vitesse philosophique. Loin des clichés de potions et de mauvais sorts, la discussion s'oriente sur la psychologie, le sens de la vie, la foi, la spiritualité, la nature et l'indicible. Notre invétéré animateur rationaliste tente de comprendre, sans complaisance ni confrontation, ce que l'idée de magie peut nous apporter et la signification qu'on peut lui donner de nos jours. La passion et la patience de Kédina l'aideront à cheminer à travers cette question.
Carol-Ann est psychoéducatrice, chroniqueuse à CFYX, porte-parole et ex-candidate solidaire dans Rimouski. Elle co-anime cette première émission d'une série de quatre épisodes sur le thème : À la recherche de la gauche perdue. Ludvic est enseignant de philosophie au Cegep de Saint-Jérôme, animateur de la balado Le Plancher des vaches, de Ricochet et ancien membre de l'exécutif national de QS. Guillaume termine une thèse de doctorat sur l'implication des intellectuels communistes dans le milieu ouvrier québécois des années '70. Ensemble, ils se questionnent sur la place des idées marxistes dans la politique contemporaine. D'autres épisodes sont à venir pour discuter d'écologie, de décolonialisme et de nationalisme.