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durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Si le mouvement MeToo a ébranlé l'industrie du cinéma américain, force est de constater sept ans plus tard que le bilan est mitigé. Malgré une certaine libération de la parole, celle-ci est toujours reçue avec méfiance, et le retour de Trump au pouvoir fait craindre un nouveau "backlash". - réalisation : Sam Baquiast - invités : Cécile Delarue Journaliste indépendante; Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Chloé Delaporte Professeure à l'Université Paul Valéry Montpellier 3, spécialiste en études cinématographiques audiovisuelles
Il y a 80 ans, les bombardements américains de deux villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisaient des dégâts incommensurables. Humains, matériels. S'ils ont généré la reddition du Japon face aux États-Unis, le traumatisme est toujours là. À l'échelle mondiale, 80 ans après, l'arme nucléaire connait une grave crise de prolifération alors qu'après la fin de la Guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Selon l'Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm, le SIPRI, une nouvelle course aux armements nucléaires est en train d'émerger, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. La quasi-totalité des neuf États dotés de l'arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, ont poursuivi ces derniers mois leurs programmes intensifs de modernisation nucléaire. On recense actuellement 12.241 ogives qui, presque toutes, appartiennent à la Russie ou aux États-Unis, mais également à la Chine. La Chine qui possèderait désormais au moins 600 ogives nucléaires et dont l'arsenal nucléaire croît plus rapidement que celui de tout autre pays. 12.241 ogives, c'est l'équivalent de 360.000 bombes d'Hiroshima. L'ère de la réduction du nombre d'armes nucléaires dans le monde, en cours depuis la fin de la Guerre froide, touche à sa fin. La tendance actuelle est à l'augmentation des arsenaux nucléaires, à l'exacerbation de la rhétorique nucléaire et à l'abandon des accords de contrôle des armements. En février 2026, expirera le Traité New START de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs. Avec l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens et américains sur l'Iran au mois de Juin sont venus confirmer que la question nucléaire était bel et bien revenue sur le devant de la scène internationale. Plus que jamais, le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire. La sécurité mondiale s'en trouve détériorée d'autant. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
Les 6 et 9 Août 1945, les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki précipitaient la reddition du Japon, mettant fin à la guerre du Pacifique. Un tournant de l'histoire et de la guerre qui a changé la face du monde. La mémoire de cet évènement tragique résonne comme un rappel nécessaire alors que l'actualité nous confronte à la menace de l'arme nucléaire et de sa prolifération dans le monde. Pourquoi Hiroshima, obscure ville moyenne de l'Empire, a-t-elle été choisie pour cible du premier bombardement atomique ? Fallait-il vraiment en passer par la destruction d'une seconde cité, Nagasaki, pour que le Japon accepte de capituler ? Le président Truman voulait-il avant tout impressionner Staline ? Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les mêmes questions taraudent historiens et survivants. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.Cet épisode ouvre un nouveau théâtre : le front d'Orient. Nous y abordons les réactions diplomatiques au bombardement des ports russes de Crimée d'octobre 1914 ; l'offensive Bergmann, qui marque l'ouvre d'un front dans le Caucase ; ainsi que le débarquement des troupes indiennes à Fao, en Mésopotamie. Bonne écoute !Merci à Julien Dauge, qui m'a aidé à écrire cet épisode.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vendredi 15 novembre 2024Anne-Cécile Robert nous présente son livre « Le défi de la paix » aux éditions Armand Colin, en dialogue avec Les Amis du Monde Diplomatique Italie.Le défi de la paix – remodeler les organisations internationalesLa multiplication des crises et des conflits bouleverse le cadre général des relations internationales. Non seulement les rapports entre États sont modifiés et tendus, mais ces derniers contestent de plus en plus les règles, les valeurs et les principes pacifiques et humanistes qui fondent l'ordre mondial depuis 1945.Ce livre a pour vocation d'analyser ce dangereux déséquilibre, de faire (re)découvrir les organisations internationales et leur matrice, l'ONU, et de rappeler leur raison d'être, leur naissance exceptionnelle et leur utilité. Car loin des projecteurs, elles sont aussi le théâtre de batailles d'influence où se jouent les grands défis globaux : sécurité, droits fondamentaux, environnement, santé… Comprendre l'enjeu de leur renouvellement est fondamental pour maintenir un dialogue entre États et espérer préserver la paix mondiale.Éclairé par des observations de terrain, et fondé sur des années de réflexions universitaires, cet ouvrage fournit des clés pour comprendre la crise actuelle de l'ordre international, et permet d'en percevoir le sens profond. Anne-Cécile Robert est journaliste, directrice adjointe du Monde diplomatique et professeure à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Elle a écrit plusieurs livres et est spécialiste des institutions européennes et de l'Afrique. Elle s'intéresse particulièrement aux organisations internationales, aux systèmes politiques et institutionnels et à la démocratie, ses limites et fonctionnements.
durée : 00:58:40 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pour son nouveau mandat, Donald Trump voit grand et veut en finir avec une bureaucratie jugée corrompue et hors-sol. Des ambitions qui inquiètent les fonctionnaires et pourraient bien fragiliser l'équilibre des pouvoirs. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Blandine Chelini-Pont Professeure d'histoire contemporaine et de relations internationales à l'université d'Aix-Marseille, spécialiste des relations entre politique et religion aux États-Unis; Anne Deysine Juriste et américaniste, professeure émérite de l'université Paris-Nanterre.; Gérald Arboit Chercheur au SERICE (Sorbonne, Identités, Relations Internationales et Civilisations de l'Europe)
Un attentat contre l'église grecque orthodoxe à Damas a fait 25 morts et plus de 60 blessés au mois de juin dernier, relançant l'inquiétude au sein de la minorité chrétienne. Celle-ci est passée d'un million de personnes avant la guerre en 2011, à moins de 300 000 aujourd'hui, en raison de l'exil et des déplacements forcés. Avec 200 à 300 millions de fidèles, l'Église orthodoxe est la troisième confession chrétienne, après le catholicisme et le protestantisme. Son histoire, marquée par de longues épreuves, notamment durant la conquête mongole et la longue domination de l'Empire ottoman, reste assez largement méconnue. Au carrefour des empires disparus, byzantin, ottoman et russe, l'orthodoxie a été déchirée par la guerre froide, avant de se retrouver au cœur des conflits contemporains : génocides, guerres des Balkans et d'Ukraine, d'Irak ou encore de Syrie. Les mondes orthodoxes sont complexes. Leurs influences et leur proximité réelle avec les pouvoirs politiques sont une grille de lecture des soubresauts du présent. Les prêches enflammés du patriarche Kirill de Moscou, que l'on a vu par ailleurs bénir les chars russes allant détruire les villes ukrainiennes, ont ravivé l'image d'une orthodoxie belliciste, ultraconservatrice et homophobe. Une orthodoxie radicalement hostile à l'Otan, à l'Union européenne et aux valeurs démocratiques. Regard sur le rôle de l'église orthodoxe dans les relations internationales. Invité : Jean-Arnaud Dérens, historien et journaliste, fondateur du Courrier des Balkans, dont il est le co-rédacteur en Chef. Géopolitique de l'orthodoxie. De Byzance à la guerre en Ukraine, aux éditions Tallandier.
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.Durant la première quinzaine de novembre 1914, les combats redoublent d'intensité sur le front occidental. Alors le jeune soldat Adolf Hitler vit "le meilleur jour de [s]a vie", les forces en présence s'enlisent dans une guerre d'usure. Sous la pression du feu et face à un climat de plus en plus rigoureux, les soldats commencent à creuser des tranchées, marquant ainsi le début de la guerre de position qui allait figer le front pour de longues années.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.A la fin du mois d'octobre 1914, un feu soudain s'abat sur les villes portuaires de Crimée. Le responsable ? L'Empire ottoman, qui décide donc de rejoindre la Première Guerre mondiale en se plaçant dans le camp de l'Allemagne. Mais pour quelles raisons ? Voici l'interrogation centrale à laquelle répond cet épisode.Merci à Julien Dauge, qui a contribué à la rédaction de cet épisode.Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelles sont les missions des forces armées face au risque incendie ? Comment s'organise la gestion de crise au sein du ministère des Armées face aux risques d'origine climatique ? Dans ce nouvel épisode, Eléonore Duffau, chercheuse à l'Observatoire Défense et Climat, échange avec le Colonel Cottin, chef d'état-major de l'état-major interarmées du territoire national métropolitain. Ils évoquent le rôle des forces armées dans la lutte contre les incendies, notamment à travers l'opération Héphaïstos, dans un contexte où les incendies deviennent de plus en plus fréquents et puissants sous les effets des changements climatiques. Le Colonel aborde également l'organisation de la gestion de crise au sein du ministère des Armées, notamment dans le cadre d'évènements climatiques extrêmes, ainsi que les enjeux de coopération et de coordination avec les acteurs de la sécurité civile.Crédits« Sur le front climatique » est un podcast de l'Observatoire Défense & Climat produit par l'IRIS pour le compte de la DGRIS du ministère des Armées. Édition : Éleonore Duffau et Mathilde JourdePrise de son, communication : Coline LarocheMontage : Matisse DormoyGénérique : Near Deaf ExperienceHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux Etats-Unis, comme à l'étranger, le président américain est loin de faire consensus : retrait de l'Unesco, affaire Epstein, bras de fer avec l'Union Européenne sur les droits de douanes...Quel est la stratégie de Donald Trump ? Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, spécialiste des relations internationales est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 23 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux Etats-Unis, comme à l'étranger, le président américain est loin de faire consensus : retrait de l'Unesco, affaire Epstein, bras de fer avec l'Union Européenne sur les droits de douanes...Quel est la stratégie de Donald Trump ? Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, spécialiste des relations internationales est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 23 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour commémorer les 110 ans de la Grande Guerre cette année, 20 minutes pour comprendre lance une nouvelle série : "14/18, D'un monde à l'autre". Plusieurs fois par mois, nous y couvrirons en temps réel les grands évènements de la Première Guerre mondiale.Au programme de cet épisode après une interruption de plusieurs mois, nous couvrons les différentes actions qui agitèrent l'Afrique, l'Asie et les océans. Nous y abordons ainsi, entre autres, la bataille de Mora ; les accrochages entre les Schutztruppen et les troupes coloniales portugaises (oui oui, vous avez bien lu !) ; la poursuite du siège de Tsing-tao ainsi que la bataille de Penang Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 24 juillet 2025 est prévu, à Pékin, un sommet entre la Chine et l'Union européenne, initialement planifié pour célébrer le 50è anniversaire des relations diplomatiques entre les deux blocs. Le climat est tendu. Alors que l'agressivité commerciale de Donald Trump aurait pu encourager un rapprochement prudent entre Pékin et Bruxelles, c'est le contraire qui se passe. Les points de convergence sont quasi-inexistants, mais les litiges foisonnent. Sur le plan commercial d'abord avec une relation économique gravement déséquilibrée en faveur de Pékin et un environnement des affaires en Chine qui s'est largement politisé au fil des ans. Récemment et tandis que l'UE fait face à un déficit commercial énorme de 357 milliards de dollars avec la Chine, la présidente de la Commission européenne a accusé Pékin d'inonder le marché mondial avec une surcapacité subventionnée et d'utiliser sa position dominante sur les terres rares comme une arme. Il y a aussi les tensions géopolitiques mondiales : l'alignement de Pékin sur les vues de la Russie en Ukraine, son soutien à l'Iran au Moyen-Orient, ses claires intentions à l'égard de Taiwan, ses prédations économiques en Europe et en Afrique, son expansion maritime en mer de Chine. Que peut-on attendre de ce sommet ? Jusqu'où peut aller l'escalade commerciale ? L'Europe est-elle en mesure d'imposer une ligne commune vis-à-vis de la Chine ? Et quelles sont les marges de manœuvre dans un monde de plus en plus polarisé ? Regard avec nos invités : Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman Laurent Malvezin, chercheur associé à l'Institut Thomas More en charge de la Chine Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Trump multiplie les décrets visant à appliquer son programme à marche forcée. Les bras de fer entre le chef de l'exécutif et ses opposants s'enchaînent, tant au niveau des états que des cours fédérales. Mais que se passe-t-il exactement ? Que penser de la légalité de ces actions ? Le président outrepasse-t-il son pouvoir ou agit-il dans la stricte légalité ? Et si excès il y a, la Cour Suprême sera-t-elle à même d'arrêter Trump ? Autant de questions qu'Anne Deysine aborde au micro de Simon Desplanque dans ce double épisode qui vous permettra de mieux saisir les grandes lignes du système politico-juridique US.Pour approfondir le sujet, n'hésitez pas à vous procurer l'ouvrage d'Anne Deysine, disponible iciInvitée : Anne Deysine (Paris Nanterre)Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Trump multiplie les décrets visant à appliquer son programme à marche forcée. Les bras de fer entre le chef de l'exécutif et ses opposants s'enchaînent, tant au niveau des états que des cours fédérales. Mais que se passe-t-il exactement ? Que penser de la légalité de ces actions ? Le président outrepasse-t-il son pouvoir ou agit-il dans la stricte légalité ? Et si excès il y a, la Cour Suprême sera-t-elle à même d'arrêter Trump ? Autant de questions qu'Anne Deysine aborde au micro de Simon Desplanque dans ce double épisode qui vous permettra de mieux saisir les grandes lignes du système politico-juridique US.Pour approfondir le sujet, n'hésitez pas à vous procurer l'ouvrage d'Anne Deysine, disponible iciInvitée : Anne Deysine (Paris Nanterre) Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Donald Trump et le Moyen-Orient concentrent l'attention diplomatique. Le cessez-le-feu proclamé par le président américain, entré en vigueur le 24 juin marque-t-il une étape vers la fin du conflit entre Israël et l'Iran après les douze jours de combat initiés par Tel Aviv et l'intervention américaine avec les avions furtifs B2 porteurs de bombes anti-bunker ? Les objectifs que poursuivait le gouvernement israélien ont-ils été atteints ? Que sait-on de l'ampleur des dommages subis par les installations nucléaires iraniennes ? Le conflit peut-il reprendre de façon ouverte ou par à-coups ? Quelles conséquences pour la population iranienne ? Le processus de normalisation des relations entre Israël et les pays de la région initié par les accords d'Abraham est-il enterré ? La Pax américana pourra-t-elle s'imposer face à la volonté d'en découdre du gouvernement israélien ? Que sait-on de la doctrine américaine aujourd'hui au Moyen-Orient. Donald Trump peut-il apporter paix et stabilité ou fait-il renaitre les cycles d'influence et de désordre ? Quels nouveaux rapports de force au Proche-Orient ? Invités : - Agnès Levallois, présidente de l'IREMMO et chargée de cours à Sciences Po. Auteure du « Livre noir de Gaza », aux éditions du Seuil - Adel Bakawan, sociologue. Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa et chargé de cours à Sciences Po Lyon. « La décomposition du Moyen-Orient. Trois ruptures qui ont fait basculer l'histoire », éd. Tallandier - Clément Therme, historien des Relations Internationales. Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po. « Idées reçues sur l'Iran », éd. le Cavalier Bleu et « Téhéran-Washington. 1979-2025 », éd. Hémisphères. À paraitre en août 2025.
Episode 209: Entretien avec le Politologue Rachid Tlemçani Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec Rachid Tlemçani, Politologue, Professeur en relations internationales et sécurité régionale depuis 1984 à l'Institut des Sciences Politiques et des Relations Internationales, à l'Université d'Alger. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
durée : 00:44:01 - Questions du soir d'été - par : Mattéo Caranta - Alors que la France fait face à de grandes vagues de chaleur, un recours a été déposé mercredi 25 juin devant le Conseil d'État attaquant l'État pour son inaction en matière d'adaptation au changement climatique. Que peut, et surtout que fait l'État ? - réalisation : François Richer, Vivian Lecuivre - invités : Jérémie Suissa Délégué général de l'association "Notre affaire à tous"; Adèle Tanguy Chercheuse sur l'adaptation au changement climatique à l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales; Sandrine Le Feur Agricultrice, députée Renaissance du Finistère
durée : 00:44:01 - Questions du soir d'été - par : Mattéo Caranta - Alors que la France fait face à de grandes vagues de chaleur, un recours a été déposé mercredi 25 juin devant le Conseil d'État attaquant l'État pour son inaction en matière d'adaptation au changement climatique. Que peut, et surtout que fait l'État ? - réalisation : François Richer, Vivian Lecuivre - invités : Jérémie Suissa Délégué général de l'association "Notre affaire à tous"; Adèle Tanguy Chercheuse sur l'adaptation au changement climatique à l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales; Sandrine Le Feur Agricultrice, députée Renaissance du Finistère
Au programme de cette semaine, la rediffusion d'un épisode enregistré il y a trois ans, dans lequel Flora Delgrange prenait le micro pour interroger Irena Kalhousova, professeure de sciences politiques à l'Université Charles à Prague, spécialisée dans la société, les politiques et la diplomatie israéliennes. Dans cette seconde partie de leur discussion, elles abordaient la politique extérieure et de défense d'Israël. Elles y étudiaient les liens entre l'Etat juif et les USA, l'Europe, ses voisins directs et la Russie.Vous souhaitez la version originale ? Elle est ici : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/english-geo-politics-of-israel-foreign-policy.Sur l'état de la démocratie israélienne, quelques mois avant le 7 octobre : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/70-israel-une-democratie-en-etat-de-mort-cerebrale.Sur les relations Israël-Iran : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/reaction-shot-11-israel-iran-decrypter-l-escalade.Sur les accords d'Abraham : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/50-une-nouvelle-geopolitique-du-moyen-orient-les-accords-d-abraham-1-2.Avec Flora Delgrange Invitée : Irena Kalhousova Vous souhaitez nous rejoindre sur Facebook ? C'est ici : https://www.facebook.com/20MPC/. Suivez le podcast ! Il est désormais sur Twitter : @20MPC_podcast Générique : www.musicscreen.org/Royalty-free/Mu…esla-Jingle.php Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent. Après avoir passé en revue l'histoire tourmentée de ces Etats, elle revient cette fois sur les enjeux sécuritaires auxquels ils sont confrontés en cette période de tumulte géopolitique.Invitée : Céline Bayou (INALCO)Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:22:53 - 8h30 franceinfo - Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, et Éric Biegala, spécialiste des questions de défense à Radio France, étaient les invités du "8h30 franceinfo", dimanche 22 juin 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:09 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis plusieurs jours, l'Iran et Israël se frappent directement. Derrière l'intensité des échanges, un tournant stratégique se dessine. Et un acteur reste central, malgré son apparente retenue : les États-Unis, entre alignement tacite, calcul électoral et perte d'influence diplomatique. - réalisation : François Richer - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Jean-Pierre Perrin Journaliste et écrivain
durée : 00:38:09 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Depuis plusieurs jours, l'Iran et Israël se frappent directement. Derrière l'intensité des échanges, un tournant stratégique se dessine. Et un acteur reste central, malgré son apparente retenue : les États-Unis, entre alignement tacite, calcul électoral et perte d'influence diplomatique. - réalisation : François Richer - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Jean-Pierre Perrin Journaliste et écrivain
durée : 02:59:22 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - A 7h50 et à 8h20 retour sur et analyse de l'escalade entre Israël et l'Iran; un débat sur l'évolution du trumpisme depuis 10 ans, le réalisateur Robin Campillo pour le film "Enzo", un film de Laurent Cantet qu'il a co écrit et réalisé, et le comédien Régis Nkissi pour son livre paru chez Grasset - invités : Anthony Samrani, Gérard Araud, Isabelle LASSERRE, Roger COHEN, Laurence Nardon, Robin CAMPILLO - Anthony Samrani : Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour, Gérard Araud : Diplomate français, Isabelle Lasserre : Journaliste française, Roger Cohen : Chef du bureau du New York Times à Paris, Laurence Nardon : Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales)., Robin Campillo : Réalisateur français
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Mais que reste-t-il des héritages impériaux, soviétiques, des minorités russophones et des tensions persistantes avec Moscou ?Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent.Invitée : Céline BayouAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi l'Union européenne doit-elle - enfin - se penser comme une puissance ? La nécessité de la puissance ne serait-elle pas une évidence pour les pays européens et leurs institutions communes ? Comment la crise de la Covid-19 et la relance de la guerre russe en Ukraine ont-elles, récemment, changé la relation de l'Union européenne à la puissance ? Concrètement, comment se traduit cette prise de conscience ? L'UE intègre-t-elle la démographie à sa stratégie de puissance ? Pour répondre, nous avons le plaisir et l'honneur de recevoir Joséphine Staron, docteur en philosophie politique, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia.Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-Pourquoi-l-Union-europeenne-doit-elle-enfin-se-penser-comme-une-puissance-Avec-J-Staron.html Enregistrement le 14/10/2024
durée : 00:12:48 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En privilégiant la longue durée aux événements, les structures aux décisions, Fernand Braudel se distingue des approches traditionnelles des relations internationales. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Guillaume Calafat Maître de conférences en histoire à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, membre junior de l'Institut Universitaire de France, membre de l'Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeCette fois, le clash est total entre Donald Trump et Elon Musk. Après plusieurs jours de tensions, le président des États-Unis et l'homme le plus riche du monde ont réglé leurs comptes en public, jeudi 5 juin 2025, sur fond de désaccords concernant le mégaprojet budgétaire du président, ne retenant plus ni leurs coups, ni leurs messages sur leurs réseaux sociaux. "Fou", "ingrat", "hostile"… D'un côté comme de l'autre, les insultes ont fusé, tout comme les menaces, sous les yeux médusés du monde entier.À la fin du premier acte de ce duel, Donald Trump a menacé de supprimer les contrats qui lient le gouvernement aux sociétés d'Elon Musk devenu "fou", selon le président après une décision défavorable aux véhicules électriques. "Sans moi, Trump aurait perdu l'élection" en 2024 a répondu le milliardaire qui a copieusement financé la campagne du républicain. Décidé à "lâcher la très grosse bombe", Elon Musk a également affirmé sur X, sans apporter de preuves, que le nom du président des États-Unis se trouve "dans les dossiers [Jeffrey] Epstein", du nom du financier américain accusé de trafic sexuel de mineures, mort en détention en 2019, et que c'est "la vraie raison pour laquelle [ces dossiers] n'ont pas été rendus publics". Il a aussi affirmé qu'il mettait fin au programme de vaisseau spatial Dragon qui avait servi à récupérer les astronautes bloqués dans la station internationale en mars dernier.Cependant, après des appels publics à la désescalade, notamment de la part du milliardaire Bill Ackman, il a fait marche arrière et a exprimé sa volonté de collaborer pour résoudre la crise. De son côté, le président des États-Unis a minimisé sa dispute avec son ancien allié, assurant que ce n'est "pas très grave".Vraiment ? Noms d'oiseaux, menaces, accusations, les deux hommes ont étalé au grand jour leurs divergences. Quelle sera la suite de leur relation ? Elon Musk est-il devenu le premier opposant à Donald Trump ? Quelles pourraient être les conséquences de cette rupture sur l'économie mondiale ? Enfin jusqu'où ira la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ? Pourquoi les terres rares, l'arme de la Chine est-elle tant redoutée par l'administration américaine ? Quel est déjà l'impact de la hausse des droits de douane aux États-Unis ? Reportage ce soir dans la ville de Détroit, berceau de l'industrie automobile américaine. LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
C dans l'air du 6 juin 2025 - Trump/ Musk : la guerre est déclaréeLES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Dominique SEUX - Éditorialiste aux Échos et à France Inter- Laurence NARDON - Chercheure, responsable du programme Amériques de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
durée : 00:37:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - En échange de leur soutien, les États-Unis réclament à l'Ukraine des concessions territoriales et la gestion de plusieurs ressources stratégiques. Entre logique de deal et pression politique : l'Ukraine peut-elle rester pleinement souveraine ? - réalisation : François Richer - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du German Marshall Fund et spécialiste de la politique étrangère américaine.; Pierre Vimont Ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien secrétaire général exécutif du Service européen pour l'action extérieure, chercheur associé au think tank Carnegie Europe
durée : 00:37:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - En échange de leur soutien, les États-Unis réclament à l'Ukraine des concessions territoriales et la gestion de plusieurs ressources stratégiques. Entre logique de deal et pression politique : l'Ukraine peut-elle rester pleinement souveraine ? - réalisation : François Richer - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du German Marshall Fund et spécialiste de la politique étrangère américaine.; Pierre Vimont Ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien secrétaire général exécutif du Service européen pour l'action extérieure, chercheur associé au think tank Carnegie Europe
durée : 00:05:08 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - Alors que les obsèques du pape François sont prévues ce samedi, la revue de presse internationale se penche sur l'héritage que laisse le premier pape Argentin dans son pays d'origine mais aussi dans le monde. - invités : François Mabille Politiste, directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
durée : 00:59:19 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la démarche de Washington devient de plus en plus incompréhensible pour nous Européens, notamment vis-à-vis de l'Ukraine, au Canada, ce voisin du nord que Donald Trump rêve d'annexer, des élections fédérales se préparent dont le président étasunien a sans doute bouleversé l'issue. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Dominique Moïsi Géopolitologue, membre fondateur de l'IFRI (Institut Français des relations internationales); Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales); Philippe Chassé Doctorant en science politique à l'Université de Montréal et à Sciences Po Paris, affilié au Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CECD) à Montréal et au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF)
durée : 00:58:28 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Si le pacifisme a toujours été un pilier de la diplomatie vaticane, il l'est encore davantage sous le pontificat de François. Mais la question de son audibilité se pose, tant dans le contexte de la guerre en Ukraine que dans le conflit israélo-palestinien. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : François Mabille Politiste, directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Constance Colonna-Cesari Journaliste et réalisatrice, spécialiste du Vatican
La présidentielle 2027 est sur toutes les lèvres et dans tous les esprits… Qui pour diriger cette France après 2 quinquennats d'Emmanuel Macron ? A Gauche comme à Droite, le flou persiste, les prétendants se bousculent pour récupérer un pays à bout de souffle aussi bien économiquement que sur le plan social… Le Pen De Villepin, Mélenchon, Attal, on est plus proche de 2027 qu'il n'y paraît ! C'est cette revue des troupes, mais aussi un regard critique de la politique nationale et internationale d'Emmanuel Macron que je vous propose ce soir avec un invité exceptionnel, l'avocat et essayiste Jean Pierre Mignard, connu pour ses interventions dans des dossiers très médiatiques comme celui des écoutes de l'Elysée, sous le premier septennat de François Mitterrand, avocat aussi de Médiapart dans l'affaire Cahuzac ou encore des parties civiles au procès Clearstream. On évoquera aussi son rapport au monde politique qu'il a côtoyé de près. Et également pour nous accompagner dans cette émission, on a également Beligh Nabli, professeur des universités en droit public et co-fondateur de Chronik, un collectif engagé dans le débat public. Également auteur de multiples ouvrages dont “l'État, droit et politique” aux éditions Armand Colin et “Relations Internationales” aux éditions Pedone.▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Anna Recalde Miranda qui rentre du Paraguay ; suivi d'une table-ronde sur le timide réveil des démocrates aux États-Unis. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Amy Greene Enseignante à Sciences Po Paris, experte associée à l'Institut Montaigne, spécialiste de la politique des États-Unis.; Anna Recalde Miranda Réalisatrice
durée : 00:35:20 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Cory Booker, sénateur démocrate du New Jersey, a pris la parole au Sénat pendant plus de 25 heures, marquant le timide réveil de son parti, resté inaudible et impuissant depuis la réélection de Donald Trump. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Amy Greene Enseignante à Sciences Po Paris, experte associée à l'Institut Montaigne, spécialiste de la politique des États-Unis.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Rachel Notteau qui rentre d'Arabie saoudite ; suivi d'une table-ronde sur le rôle de la Turquie dans la défense européenne. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rachel Notteau Journaliste à l'hebdomadaire Le Pèlerin; Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Aurélien Denizeau Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri (Institut Français des Relations Internationales)
durée : 00:37:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que l'Europe cherche de nouvelles alliances face au possible retrait des États-Unis du Vieux Continent, Ankara, avec ses atouts militaires et industriels, cherche à se positionner comme un partenaire clé dans la défense du continent. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Billion Directeur adjoint de l'IRIS, directeur du programme Moyen Orient-Afrique; Aurélien Denizeau Chercheur associé au Programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri (Institut Français des Relations Internationales)
Les Turcs descendent dans la rue pour le 6è jour consécutif, et la répression s'est accentuée lundi matin, après l'incarcération hier (23 mars 2025) du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu. Turquie :Lundi matin (24 mars 2025), au moins huit journalistes ont été arrêtés. Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu a passé sa première nuit en prison. Le principal opposant à Recep Tayyip Erdogan avait été démis de ses fonctions dans la foulée de son incarcération pour corruption hier. Devant la mairie d'Istanbul dimanche soir, l'appel au rassemblement a été massivement suivi. Pour l'opposition, l'enjeu est de maintenir la pression sur le président Erdoğan - avec un mot d'ordre : «korkma», «n'aie pas peur»... C'est ce que Güney Efe, étudiant de 21 ans, avait écrit sur sa pancarte... un témoignage recueilli par Anne Andlauer. Quel impact la situation intérieure peut-elle avoir sur les relations avec l'Union européenne, dans le contexte de la guerre en Ukraine notamment ? Sur cette question, parmi d'autres, l'analyse de Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie - Moyen-Orient à l'Institut Français des Relations Internationales. Guerre en Ukraine :La semaine dernière, l'Ukraine et la Russie ont échangé chacune 175 prisonniers de guerre. Certains soldats ukrainiens retrouvaient la liberté après plus de deux ans de prison. Le sort de ces détenus qui se comptent par milliers fait d'ailleurs partie d'un volet à part entière dans la proposition de cessez-le feu de Volodymyr Zelensky.Taras, 39 ans a été libéré à la faveur d'un de ces échanges en juin 2024. Cet ancien soldat ukrainien a passé 20 mois en Russie dans différentes prisons. Il a confié son récit à Cerise Sudry-Le Dû. Environnement :Comme le changement climatique, la pollution au plastique est une crise planétaire. D'après certains scientifiques d'ici à 2050 la quantité de plastiques présents dans les océans sera supérieure à celle des poissons. La France accueillera en juin prochain à Nice la troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan. Et un peu partout dans le pays, la société se mobilise. En Bretagne, à Brest, le fond Oceanopolis Acts organise chaque année une collecte de déchets pour sensibiliser les habitants. La prochaine a lieu samedi 29 mars, Olivier Favier a rencontré ses organisateurs.Le plastique génère aussi les microplastiques, ces particules présentes partout : dans l'eau que nous buvons, dans notre nourriture, dans les cosmétiques... À Bruxelles, une première législation sur le sujet est entrée en vigueur en 2023, mais les discussions ont repris pour tenter de faire adopter un nouveau texte, plus contraignant. Elena Louazon.
Alma Dufour (LFI) critique vivement la proposition russe de cessez-le-feu en Ukraine, limitée aux infrastructures énergétiques. Pour elle, Poutine reste inflexible. Elle dénonce aussi les liens Trump-Kremlin.Elle juge la riposte française face à l'Algérie, qui refuse le retour de ses ressortissants dangereux, inadaptée. Elle prône le dialogue.Sur le voile dans le sport, elle s'oppose à l'interdiction, contrairement à Darmanin et Retailleau.Enfin, elle déplore l'hypocrisie de la loi sur le narcotrafic, qui néglige les causes profondes du trafic. Elle alerte sur la situation économique critique en Seine-Maritime, appelant à soutenir les PME.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Proposition américaine de cessez-le-feu en Ukraine : "Ne nous précipitons pas, répond le Kremlin. Mais dans quelle mesure peut-on négocier avec Vladimir Poutine ? Ecoutez l'analyse de Dimitri Minic, docteur en relations internationales, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il est notamment l'auteur de "Pensée et culture stratégique russe, Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine" paru aux éditions de la Maison des sciences de l'homme (2023). Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 13 mars 2025.
durée : 02:29:51 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Marie Donzel Consultante en innovation sociale, experte des questions d'égalité professionnelle et de diversité; Michel Hazanavicius Réalisateur, scénariste et producteur français; Lucas Menget Grand reporter; Emmanuel Carrère Ecrivain, scénariste, cinéaste
durée : 00:12:50 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Assigné à résidence pour agression sexuelle et trafic d'êtres humains en Roumanie, l'influenceur masculiniste le plus célèbre d'Amérique, Andrew Tate, a pu regagner la Floride en fin de semaine dernière. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
Fin de l'isolement diplomatique de Moscou et soutien de Washington à la Russie à l'ONU marquant un véritable rapprochement. Mise au pied du mur de l'Europe désormais sommée d'assurer sa propre défense. La guerre d'Ukraine qui vient d'entamer sa quatrième année plonge le droit international et l'ordre établi après la Seconde Guerre mondiale dans un véritable gouffre. Voilà l'échiquier géopolitique mondial renversé alors que se joue la survie de l'Ukraine en tant qu'État souverain et indépendant et l'avenir de l'Europe. L'Europe qui a toujours su que sa relation avec la seconde administration Trump serait difficile mais les électrochocs qu'elle a reçus ces derniers jours constituent une crise en même temps qu'un défi, alors qu'elle n'a ni anticipé sur le dénouement du conflit, ni préparé les différents scénarios post-guerre.Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeure émérite au CNAM. « Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient », CNRS éditions Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques.