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« C'était au mois de mai 1877. Les Russes fondaient comme des sauterelles sur ce magnifique pays de Roumanie qui leur était livré en proie » Ainsi commence un roman intitulé « Le Capitaine vampire ». Son intrigue nous emmène donc en Roumanie durant la guerre russo-turque, elle suit l'affrontement acharné entre un soldat roumain et un officier russe, le cruel prince Boris Liatoukine : un homme à la force démesurée et à la réputation démoniaque. On le dit invincible d'ailleurs et insensible aux balles et à la douleur, laissant derrière lui des champs de ruines et des milliers de cadavres. On murmure qu'il se nourrit du sang des morts ? « Le Capitaine vampire » est publié, en 1879, à Paris. Son autrice est âgée d'une vingtaine d'années, elle est belge et elle s'appelle Marie Nizet. Elle est très engagée politiquement et a côtoyé de nombreux étudiants venus des pays slaves et balkaniques. Elle a déjà publié des poèmes dans lesquels elle défend la Roumanie opprimée par l'empire russe. Après sa mort, en 1922, Marie Nizet, avec son œuvre, sombre dans l'oubli. Jusqu'au jour où un historien français d'origine roumaine décèle dans « Le Capitaine vampire », une influence majeure du fameux « Dracula » de Bram Stoker, paru dix-huit ans plus tard. Une Belge à l'origine de Dracula : nous allons bien voir. Avec nous : Laurent Therer, de la Bibliothèque royale de Belgique, qui signe la postface de la première édition belge du « Capitaine Vampire » de Marie Nizet chez Espace Nord. Sujets traités : Marie Nizet, Capitaine, vampire , origine, belge, Dracula , Roumanie, Boris Liatoukine Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée: Guido Palazzo. De grandes entreprises basculent parfois dans lʹillégalité. On se souvient du scandale VW et de ses moteurs diesel trafiqués pour paraître moins polluants quʹils ne lʹétaient. Un exemple parmi dʹautres. Comment expliquer que des employés ou des patrons a priori raisonnables basculent dans lʹillégalité? Quels sont les mécanismes qui peuvent expliquer ces dérives éthiques? Est-il possible de les prévenir? Tribu reçoit Guido Palazzo, professeur en éthique des affaires à la Faculté HEC de lʹUniversité de Lausanne. Il a coécrit avec son collègue Ulrich Hoffrage un livre sur les scandales dʹentreprises, "The Dark Pattern. The Hidden Dynamics of Corporate Scandals", paru aux éditions Basic Venture.
Le Black Friday s'est imposé comme un rendez-vous incontournable : une journée (ou plutôt une semaine) où les promotions affluent, où les publicités se multiplient et où la tentation d'acheter “parce que ce n'est pas cher” se fait particulièrement forte. Derrière ces offres séduisantes, un constat s'impose pourtant : la majorité des achats réalisés ce jour-là ne répondent à aucun besoin réel. Ils finissent cassés, oubliés, retournés ou rarement utilisés. Une étude montre même que 70 % de ces achats sont impulsifs. Et souvent, ce qui coûte le moins cher à court terme coûte énormément — à la planète, aux travailleurs, à notre espace de vie.Pour garder la tête froide, un outil simple existe : la méthode BISOU. B comme Besoin — en ai-je réellement besoin ? I comme Immédiat — dois-je l'acheter maintenant ? S comme Semblable — ai-je déjà quelque chose qui fait le même usage ? O comme Origine — d'où vient ce produit, dans quelles conditions a-t-il été fabriqué ? U comme Utile — est-ce que cet achat améliore vraiment ma vie ?Poser ces cinq questions change souvent tout. Car derrière les promotions se cache une réalité : la surproduction explose. Dans la mode, depuis les années 2000, la production mondiale de vêtements a doublé. Des acteurs comme Shein mettent en ligne jusqu'à 6 000 nouveaux modèles… par jour. Résultat : l'industrie textile représente environ 4 % des émissions mondiales de CO₂, l'équivalent de quatre milliards de tonnes. Et selon le Hot or Cool Institute, si on veut réellement respecter les limites climatiques, il faudrait limiter nos achats à 5 vêtements neufs par an, maximum. Ce chiffre peut sembler radical, mais il traduit une évidence : on achète aujourd'hui beaucoup plus que ce dont on a besoin.L'ultra-consommation ne se limite pas aux vêtements : elle touche aussi l'ameublement. Chaque année, en Europe, 10 millions de tonnes de meubles sont jetés. Visuellement, c'est l'équivalent d'une forêt géante de meubles, de la taille d'un pays comme le Luxembourg… qui finit à la décharge ou incinérée. Beaucoup de ces meubles proviennent de grandes enseignes de fast-furniture : prix bas, matériaux fragiles, durée de vie limitée — un cercle qui nous pousse à racheter sans cesse.Mais consommer autrement, ce n'est pas renoncer à tout. C'est choisir mieux. Remplacer un bonnet troué ? Oui — mais en privilégiant des matières durables (laine, alpaga, mérinos) ou en soutenant de petits artisans. Besoin d'un meuble ? Les alternatives existent : ressourceries, brocantes, sites de seconde main, magasins solidaires, plateforme de réemploi larecup.be. Envie de faire un cadeau ? Offrir une expérience plutôt qu'un objet — comme un atelier créatif proposé par Wecandoo — fait souvent plus plaisir et ne génère aucun déchet.Et pour résister à la pression commerciale, un geste simple : faire le ménage dans ses écrans.Se désabonner des newsletters qui incitent à acheter, limiter les comptes d'influenceurs axés shopping, supprimer les applications qui poussent à la consommation. Quand on réduit le bruit publicitaire, on réduit automatiquement l'envie d'acheter.Le Black Friday peut devenir un moment utile : celui où l'on reprend conscience de la valeur des objets, de leurs coûts invisibles et de notre capacité à orienter le système par nos choix. Consommer moins mais mieux, ce n'est pas seulement bon pour la planète : c'est bon pour le portefeuille, pour notre espace mental, et pour la place que l'on fait à ce qui compte vraiment.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
"Le no kids, c'est un désir de même, un désir d'île, un désir d'insularité."Quelles conséquences sur notre société quand se généralise le rêve de vacances "sans enfant" ?Cet épisode décrypte la tendance "no kids" dans le tourisme français et ses implications sur les liens intergénérationnels.Mon invité est Jean-Didier Urbain, anthropologue, sociologue, professeur d'université et spécialiste reconnu du tourisme. Auteur de nombreux ouvrages sur la culture des loisirs et du voyage, il s'attache à comprendre les évolutions sociales et psychologiques du tourisme moderne.Dans cet épisode, nous explorons la montée du "no kids" : pourquoi voit-on fleurir des lieux, hôtels et restaurants interdit aux enfants ? Que dit cette segmentation affinitaire de notre époque, du rapport au bruit, au confort, et au repli sur soi ?Nous abordons notamment :➜ Pourquoi le « No Kids » n'est pas une nouveauté mais le symptôme d'un schéma social bien ancré➜ Comment l'urbanisation et l'individualisation bouleversent les pratiques de vacances et la place des enfants➜ Les conséquences de la segmentation générationnelle sur la filiation, la sociabilité et le vivre ensemble➜ L'importance de repenser l'accueil des familles pour l'avenir du tourismeAu programme :(03:02) Origine de l'intérêt pour l'anthropologie du tourisme(05:53) Évolution des pratiques familiales en voyage(08:56) Décryptage du phénomène "no kids" dans le tourisme(10:45) Les imaginaires derrière le "no kids"(15:16) Guerre des générations : communauté vs. société(17:38) Chronique d'une segmentation affinitaire durable(21:48) Désir de ce qui nous ressemble : entre insularité et régression(23:50) Le "no kids" ou la quête de silence(25:59) Amplification médiatique du phénomène no kids(32:44) Polarisation et avenir des offres touristiques familialesUn épisode pour mieux comprendre comment la transformation du tourisme révèle nos tensions sociales : le rapport à l'enfant, le besoin d'espace, et la difficulté à penser le collectif.
Dans cet épisode, découvrez l'histoire derrière « Kingston Town », le tube reggae de UB40. Saviez-vous que cette chanson est une reprise d'un titre de 1971 signé Lord Creator, artiste trinidadien qui a influencé la musique jamaïcaine ? UB40, célèbre pour ses reprises, a marqué les années 80-90 avec des hits comme Red Red Wine ou Can't Help Falling In Love. Plongez dans les coulisses de « Kingston Town », ses secrets de fabrication et les raisons de son succès mondial près de 20 ans après sa création.À retenir :Origine : reprise d'un titre de Lord Creator (1971).UB40 : maîtres des reprises reggae dans les années 80-90.Impact : pourquoi « Kingston Town » est devenu un hymne intemporel.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mot “tong” vient… d'un bruit. Littéralement. Il s'agit d'une onomatopée : le tong évoque le claquement caractéristique de la sandale contre le talon lorsque l'on marche avec ce type de chaussure. Ce son sec, répété à chaque pas, a donné son nom à l'objet.Mais c'est un peu plus compliqué en r'realité. A l'origine, avant d'arriver chez nous et de correspondre à ce bruit, le mot vient de l'anglais “thong”, qui signifie à l'origine “lanière”, “courroie”, et plus précisément la bande qui passe entre les orteils. Dans l'anglais moderne, “thong sandals” désigne les sandales à entre-doigts. En Australie, on parle même simplement de thongs pour désigner les tongs.Lorsque le mot traverse la Manche au début du XXe siècle, il est adapté phonétiquement par les francophones. La prononciation anglaise “thong” (/θɒŋ/) devient rapidement “tong”, plus simple à prononcer et plus cohérent avec le son produit par la sandale. Cette coïncidence phonétique — le bruit et le mot — favorise l'adoption du terme dans la langue française.L'objet, lui, est bien plus ancien que son nom. Les sandales à entre-doigt existent depuis l'Égypte ancienne, où on en fabriquait déjà en papyrus ou en cuir. On en trouve aussi en Inde, au Japon (les geta), ou encore en Grèce antique. Mais le mot “tong”, tel qu'on l'utilise aujourd'hui, apparaît réellement au moment où ce type de sandale devient populaire en Occident, après la Seconde Guerre mondiale.Le véritable essor vient dans les années 1950 et 1960, avec l'arrivée massive de modèles en caoutchouc importés du Japon. L'entreprise japonaise Shōroku Shōkai — ancêtre de MoonStar — commercialise alors des sandales bon marché, confortables, faciles à produire, qui deviennent vite incontournables sur les plages. Les Américains les appellent “flip-flops”, là encore pour leur bruit. Les Français retiennent plutôt la version anglo-australienne “tong”.Ce mélange entre origine linguistique anglaise (la “lanière”) et ressemblance avec le claquement sonore explique pourquoi ce mot s'est imposé si facilement. Le français adore les onomatopées, et “tong” sonnait à la fois simple, efficace et immédiatement reconnaissable.En résumé :Origine anglaise : thong = lanière entre les orteils.Adaptation française : “tong”, mot qui évoque le bruit de la sandale.Succès mondial : la sandale à entre-doigt devient un symbole estival, et son nom s'impose naturellement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
În acastă serie de podcast-uri vei găsi răspunsuri la întrebările pe care i le-ai adresa unui consilier sau psihoterapeut creștin.
Dans cet épisode, découvrez les coulisses de « Je m'en vais », le titre emblématique de Vianney. Plus qu'une chanson d'amour, ce morceau évoque le départ et la quête de liberté. Vous apprendrez comment cette composition, née en bord de mer, a transformé la carrière de l'artiste, notamment grâce aux conseils de Jean-Jacques Goldman, jusqu'à sa consécration aux Victoires de la Musique. Une plongée dans les inspirations et les secrets de fabrication de ce tube devenu culte.À retenir :Origine et sens profond de « Je m'en vais » : émancipation et liberté.L'impact décisif sur la carrière de Vianney et l'influence de Jean-Jacques Goldman.Anecdotes sur la création et la reconnaissance aux Victoires de la Musique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Corte Europea si esprime sul matrimonio su una coppia omosessuale: "Uno Stato membro ha l'obbligo di riconoscere un matrimonio tra due cittadini dell'Unione dello stesso sesso che è stato legalmente contratto in un altro Stato membro in cui hanno esercitato la loro libertà di circolazione e di soggiorno".
Parce que… c'est l'épisode 0x666! Shameless plug 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 CfP 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Ce podcast technique réunit Jérémy Scion et Quentin Bourgue, analystes en cybersécurité chez Sekoia, qui présentent leurs recherches sur une campagne sophistiquée de phishing baptisée “Double Paiement” (ou “I Paid Twice”). Un mode opératoire en deux phases Cette attaque se distingue par son approche méthodique en deux étapes distinctes. La première phase cible spécifiquement les hôtels et leurs administrateurs dans le but de compromettre leurs systèmes et d'accéder aux comptes de gestion sur des plateformes comme Booking.com, Expedia ou Airbnb. Une fois ces accès obtenus, la deuxième phase consiste à cibler les clients de ces hôtels pour leur extorquer de l'argent en les faisant payer une seconde fois leur réservation. La force de cette attaque réside dans le niveau de personnalisation rendu possible par l'accès aux informations de réservation. Les attaquants disposent de détails précis comme le nombre de nuits, les noms des clients, leurs coordonnées téléphoniques et les tarifs exacts, ce qui leur permet de créer des messages extrêmement convaincants. L'infection des systèmes hôteliers Pour compromettre les hôtels, les attaquants envoient des messages de phishing qui imitent le style de Booking.com ou d'autres plateformes de réservation. Ces messages prétendent provenir de clients avec des demandes d'information ou des besoins particuliers concernant leur séjour. Les hôteliers, soucieux de bien servir leur clientèle, sont naturellement enclins à répondre. La technique utilisée repose sur une méthode appelée “ClickFix”, particulièrement insidieuse. Contrairement au phishing classique où la charge malveillante est contenue dans le courriel, cette approche redirige vers une page qui reprend l'apparence de Booking.com et incite l'utilisateur à exécuter lui-même une commande PowerShell. Cette auto-infection permet de contourner de nombreuses mesures de sécurité, car le téléchargement de la charge malveillante ne se fait pas via les canaux habituellement surveillés comme la messagerie ou le navigateur web. La chaîne d'infection fait appel à des techniques avancées comme le DLL Side Loading et l'utilisation détournée d'outils légitimes pour charger le malware en mémoire. Dans le cas étudié, le malware utilisé était PureRAT, un logiciel malveillant proposé comme service, que l'attaquant loue plutôt que de développer lui-même. Spécialisation et professionnalisation Les attaquants démontrent une spécialisation claire dans le secteur hôtelier. Bien que leurs techniques restent relativement opportunistes, ils ont adapté leur approche à cet environnement spécifique. Fait intéressant, les chercheurs ont découvert que les attaquants ne développent de charges malveillantes que pour Windows, négligeant les systèmes Mac, ce qui suggère une approche coût-bénéfice calculée basée sur la prédominance de Windows dans ce secteur. Cette campagne illustre particulièrement bien la professionnalisation croissante de l'écosystème cybercriminel. On observe un véritable découpage des fonctions avec différents acteurs spécialisés : un développeur crée et loue PureRAT comme service, un opérateur utilise sa propre infrastructure de phishing et ce malware pour voler des accès, puis revend ces accès à d'autres criminels spécialisés dans la fraude bancaire. L'exploitation frauduleuse Une fois les accès aux comptes Booking.com obtenus, ils sont revendus sur des forums cybercriminels. Les acheteurs utilisent alors ces accès pour mener la deuxième phase de l'attaque. Ils récupèrent les listes de réservations à venir et contactent les clients, principalement par courriel ou WhatsApp, en se faisant passer pour l'hôtel. Le prétexte utilisé est généralement une vérification bancaire aléatoire ou un problème avec la validation de la carte de crédit. Les victimes sont rassurées qu'aucun prélèvement ne sera effectué, mais doivent simplement confirmer leurs informations. La légitimité apparente de ces messages, renforcée par les détails précis de la réservation, rend la fraude particulièrement efficace. Les victimes sont redirigées vers de fausses pages qui imitent parfaitement Booking.com ou d'autres plateformes. Ces pages professionnelles récupèrent les informations bancaires et initient directement des transactions correspondant au montant de la réservation. Comme il s'agit souvent de montants de plusieurs centaines, voire milliers d'euros, la fraude devient rapidement lucrative. Origine et évolution L'analyse des forums cybercriminels révèle que ces opérations proviennent principalement de l'écosystème russophone, avec des acteurs situés dans l'ex-URSS. L'écosystème s'est considérablement professionnalisé avec des services spécialisés : certains vendent des listes d'adresses courriel d'hôtels, d'autres proposent des accès compromis, et certains recrutent même des opérateurs pour mener ces campagnes. Jérémy Scion souligne l'évolution historique de cette menace. Il y a quelques années, il s'agissait d'opérations quasi artisanales menées par des groupes isolés. Aujourd'hui, attirés par les gains financiers substantiels, plusieurs groupes se sont lancés dans ce type d'activité. Cette professionnalisation s'accompagne d'une capacité d'adaptation remarquable : les attaquants modifient rapidement leurs chaînes d'infection pour rester discrets tout en maintenant une approche générique qui ne nécessite pas de personnalisation pour chaque victime. Indicateurs de compromission et détection Sekoia suit désormais plusieurs clusters utilisant ce mode opératoire, démontrant sa popularisation au sein de l'écosystème cybercriminel. Les chercheurs ont développé des méthodes automatiques et proactives pour suivre ces campagnes. Les indicateurs de compromission incluent principalement des noms de domaine imitant Booking.com ou utilisant des termes liés aux réservations et à l'hôtellerie, ainsi que les adresses IP hébergeant ces domaines. Cette recherche met en lumière la réalité concrète de la professionnalisation du cybercrime, qui n'est plus une simple prédiction mais une réalité observable opérant à échelle industrielle. Notes Phishing Campaigns “I Paid Twice” Targeting Booking.com Hotels and Customers Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Quentin Bourgue Jérémy Scion Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Il Consiglio dei Diritti Umani dell' ONU ha deciso qualche giorno fa di aprire un' indagine “urgente” su omicidi e altre violazioni dei diritti umani nella città di El Fasher, attribuiti ai paramilitari delle Forze di supporto rapido (Rsf), in guerra dal 15 aprile 2023, contro l'esercito di Khartoum. In Sudan si continua a morire di fame e di violenza in un conflitto poco raccontato.Origine evoluzione e situazione umanitaria del Paese Africano, saranno al centro della puntata che grazie a testimonianze dirette ed analisti ci porterà più vicini alla realtà dei fatti: milioni di persone colpite dalla fame dallo sfollamento e dal crollo dei servizi essenziali.Emiliano Bos ci è stato.Matteo d' Alonzo Direttore del programma Emercency in Sudan, ci lavora.Irene Panozzo Studiosa analista, autrice di Sudan conosce molto bene questo paese e si trova su uno dei suoi confini.
Et la lumière fut ! Mais au fait, qu'est-ce-que la lumière ?_______
Et la lumière fut ! Mais au fait, qu'est-ce-que la lumière ?_______
➡️ DESCRIPTION: L'écriture d'un livre est un travail qui est digne d'être souligné. Je suis heureux de célébrer cet accomplissement de mon frère et ami Matthieu Giralt qui vient de publier chez BLF un livre intitulé: Voir comme Dieu voit - Comprendre le monde pour y trouver notre place (https://blfstore.com/products/voir-comme-dieu-voit). J'ai beaucoup apprécié cet ouvrage de Matthieu sur la vision biblique du monde. Croyants et non-croyants bénéficieront de ce livre qui les aidera à comprendre comment les chrétiens sont appelés à voir le monde. J'espère que cette discussion avec l'auteur vous plaira: TABLE DES MATIÈRES 00:00 - Intro 02:52 - Origine de ce livre 04:53 - Page couverture 06:49 - Qu'est-ce qu'une vision du monde? 09:58 - Qu'est-ce qui distingue la vision chrétienne du monde? 13:55 - Existe-t-il une seule vision chrétienne du monde? 18:00 - Mandat culturel avant et après la chute 22:21 - Es-tu devenu postmillénariste? 27:48 - L'influence d'Albert Wolters 33:20 - Un non-chrétien peut-il accomplir le mandat culturel? 36:49 - Y a-t-il une manière chrétienne de faire un café? 38:24 - La distinction structure et direction 43:41 - Pourquoi le chapitre sur le travail est-il à la fin? 45:48 - Quel aspect de la vision chrétienne du monde te passionne le plus? Conclusion 48:39 -
H.P.Blavatsky : Quelle origine et quel futur pour l'Humanité?avec Catherine Guillerme et Denis Bricnet.Conférence donnée le 30 mai 2025 à Nouvelle Acropole Montréal.Support the show
Magazine semanal dedicado a mostrar en clave de actualidad los placeres de la buena vida: cultura, gastronomía y vino. Conoce las rutas gastronómicas, los mejores restaurantes donde poder disfrutar y los productos de temporada. Una visión diferente de la gastronomía que no dejará indiferente. En esta ocasión tendremos a Bernardo Medina, pintor y publicista, que nos hablará de su libro: “The Sofrito Manifiesto”. Además, la galerista Maria Porto, para hablarnos de la relación entre gastronomia y arte, asi como Salvatore Romano, propietario de los restaurantes Origine y Totó e Peppino (Madrid), Miguel Ángel Alonso, chef de Bodeguita del Arte (Bargas- Toledo y Madrid).
Dans cet épisode, on s'intéresse à une belle initiative qui met en lumière l'audace et l'innovation végétale au Québec : la Bourse Brin d'Audace Oatbox. Une discussion inspirante entre Joëlle Arseneau, fondatrice d'Alcyon, et Hélène Macquart, directrice du marketing chez Oatbox, autour de l'entrepreneuriat, de la durabilité et du pouvoir de l'innovation locale.À travers les parcours et les réflexions de nos invitées, on explore : L'entrepreneuriat et la vision d'Alcyon. Comment Joëlle Arseneau a bâti Alcyon, les défis qu'elle a rencontrés dans un marché compétitif, et les qualités humaines et professionnelles qui l'ont aidée à faire grandir son entreprise. Elle nous partage également comment la bourse Brin d'Audace l'aidera à concrétiser ses projets à impact.L'engagement d'Oatbox pour l'innovation durable.Hélène Macquart nous présente la mission d'Oatbox : explorer le plein potentiel de l'avoine locale pour nourrir plus de gens en utilisant moins de ressources. Elle revient sur le repositionnement d'Oatbox en 2021, leur rôle comme entreprise citoyenne, et la genèse de la bourse Brin d'Audace, un programme visant à soutenir les initiatives innovantes et végétales à travers trois bourses allant jusqu'à 5 000 $.Les valeurs communes : durabilité, innovation et impact local Comment ces deux entreprises, à travers leurs parcours respectifs, contribuent à transformer le paysage agroalimentaire québécois et à inspirer la prochaine génération d'entrepreneur·e·s.Un échange sincère et inspirant, qui célèbre la créativité et l'audace des femmes qui façonnent l'avenir de notre alimentation.Avec : Joëlle Arseneau, fondatrice d'AlcyonHélène Macquart, directrice marketing chez OatboxMerci à notre partenaire officiel de la saison 5, Tessier – Fabricant de serresMerci également à Studio SF pour la réalisation. Origine, c'est votre vitrine sur l'agroalimentaire au Québec.
Que seraient nos vies sans les couleurs ? Leurs rôles dans le Vivant sont souvent mé- ou inconnus du grand public. Pourtant, elles sont un des langages, une des conditions sina qua non du Vivant… Il était tant que BSG consacre aux couleurs une grande saga inédite.Invité : Frédéric Archaux, biologiste et chercheur, auteur de Toutes les couleurs de la nature (Quae, 2025)._______
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed du 25 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cédric Ronstein est créateur de contenu, podcasteur et père engagé. Ceci est la partie 1 du podcast.Il est surtout connu pour Papatriarcat, un compte instagram et un podcast incontournable sur la parentalité consciente. On se suit mutuellement depuis longtemps donc j'étais vraiment ravi de recevoir Cédric sur le podcastDans cet épisode, nous parlons de paternité, mais aussi de parentalité dans son ensemble, avec une perspective très engagée : celle de remettre l'enfant au centre tout en questionnant les fondements patriarcaux de notre éducation.J'ai questionné Cédric sur son parcours personnel, sur ce qui l'a poussé à créer ce podcast, et sur sa prise de conscience en tant que père. Nous avons discuté du poids des injonctions sociales, de l'adultisme, de l'infantisme, et de ce que cela signifie d'être un "nouveau père" aujourd'hui. Il nous partage son cheminement, de la violence éducative subie dans son enfance à sa volonté de bâtir une parentalité respectueuse, non violente et égalitaire.J'aborde aussi, avec lui, la place des hommes dans la parentalité, leur rôle trop souvent secondaire, et la pression immense qui continue de peser sur les mères. Nous parlons sans détour de charge mentale, de burn-out parental, mais aussi de ces fausses représentations de pères exemplaires qu'on applaudit pour avoir simplement... fait leur part.Un épisode riche, parfois dur, souvent éclairant, que j'ai adoré enregistrer. J'espère qu'il suscitera chez vous autant de réflexions que chez moi.5 citations marquantes« Les enfants sont la dernière roue du carrosse dans notre société. »« Le premier privilège des pères, c'est le privilège du choix. »« 81% des parents en France utilisent encore des violences éducatives. »« Le burn-out parental n'est pas causé par les enfants, mais par la société. »« À l'école, on confond apprendre et apprendre par cœur. »10 questions posées Qu'est-ce qui t'a amené à lancer un podcast sur la paternité ?Pourquoi avoir choisi le nom Papatriarcat ?Qu'est-ce qui t'a le plus choqué dans ce que tu as appris ?Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est l'adultisme et l'infantisme ?Quel regard portes-tu sur la loi de 2019 contre les violences éducatives ?Que penses-tu de la pression que subissent les parents aujourd'hui ?Est-ce que c'est le rôle de l'école de parler d'éducation affective et sexuelle ?Que penses-tu de la notion d'« enfant moyen » proposée par le Dr Shefali ?Pourquoi y a-t-il autant de pression sur les mères ?Qui sont ces « nouveaux pères » dont on parle tant ?5. Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction et présentation de Cédric Ronstein02:00 – Origine du podcast Papatriarcat06:00 – Prise de conscience personnelle et thérapie08:00 – L'enfant, grande victime invisible de la société12:30 – Chiffres alarmants sur les violences éducatives15:00 – La loi anti-violence éducative : un texte sans moyens18:00 – Le mythe de l'enfant roi23:00 – Le rôle de l'école : éducation ou instruction ?26:00 – L'éducation à la sexualité et la protection des enfants32:00 – Charge mentale, pression sur les mères et faux nouveaux pèresHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cédric Ronstein est créateur de contenu, podcasteur et père engagé. Ceci est la partie 1 du podcast.Il est surtout connu pour Papatriarcat, un compte instagram et un podcast incontournable sur la parentalité consciente. On se suit mutuellement depuis longtemps donc j'étais vraiment ravi de recevoir Cédric sur le podcastDans cet épisode, nous parlons de paternité, mais aussi de parentalité dans son ensemble, avec une perspective très engagée : celle de remettre l'enfant au centre tout en questionnant les fondements patriarcaux de notre éducation.J'ai questionné Cédric sur son parcours personnel, sur ce qui l'a poussé à créer ce podcast, et sur sa prise de conscience en tant que père. Nous avons discuté du poids des injonctions sociales, de l'adultisme, de l'infantisme, et de ce que cela signifie d'être un "nouveau père" aujourd'hui. Il nous partage son cheminement, de la violence éducative subie dans son enfance à sa volonté de bâtir une parentalité respectueuse, non violente et égalitaire.J'aborde aussi, avec lui, la place des hommes dans la parentalité, leur rôle trop souvent secondaire, et la pression immense qui continue de peser sur les mères. Nous parlons sans détour de charge mentale, de burn-out parental, mais aussi de ces fausses représentations de pères exemplaires qu'on applaudit pour avoir simplement... fait leur part.Un épisode riche, parfois dur, souvent éclairant, que j'ai adoré enregistrer. J'espère qu'il suscitera chez vous autant de réflexions que chez moi.5 citations marquantes« Les enfants sont la dernière roue du carrosse dans notre société. »« Le premier privilège des pères, c'est le privilège du choix. »« 81% des parents en France utilisent encore des violences éducatives. »« Le burn-out parental n'est pas causé par les enfants, mais par la société. »« À l'école, on confond apprendre et apprendre par cœur. »10 questions posées Qu'est-ce qui t'a amené à lancer un podcast sur la paternité ?Pourquoi avoir choisi le nom Papatriarcat ?Qu'est-ce qui t'a le plus choqué dans ce que tu as appris ?Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est l'adultisme et l'infantisme ?Quel regard portes-tu sur la loi de 2019 contre les violences éducatives ?Que penses-tu de la pression que subissent les parents aujourd'hui ?Est-ce que c'est le rôle de l'école de parler d'éducation affective et sexuelle ?Que penses-tu de la notion d'« enfant moyen » proposée par le Dr Shefali ?Pourquoi y a-t-il autant de pression sur les mères ?Qui sont ces « nouveaux pères » dont on parle tant ?5. Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction et présentation de Cédric Ronstein02:00 – Origine du podcast Papatriarcat06:00 – Prise de conscience personnelle et thérapie08:00 – L'enfant, grande victime invisible de la société12:30 – Chiffres alarmants sur les violences éducatives15:00 – La loi anti-violence éducative : un texte sans moyens18:00 – Le mythe de l'enfant roi23:00 – Le rôle de l'école : éducation ou instruction ?26:00 – L'éducation à la sexualité et la protection des enfants32:00 – Charge mentale, pression sur les mères et faux nouveaux pères Suggestion d'autres épisodes à écouter : #357 Eduquer nos enfants à l'ère de l'intelligence artificielle avec Mathilde Cerioli (partie 1) (https://audmns.com/yftVVet) #206 Comment développer l'esprit critique chez les enfants? Avec Samah Karaki (https://audmns.com/dFSogCP) Vlan #98 Comment développer l'intelligence émotionnelle de vos enfants avec Catherine Gueguen (https://audmns.com/iZejiEp)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Jérôme Marty et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au cœur de l'Histoire fait sa rentrée ! Dès demain, retrouvez chaque jour le meilleur des émissions et des archives d'Europe 1 consacrées à l'Histoire avec Virginie Girod, Stéphane Bern ou encore Marc Menant. Découvrez l'Histoire de France et du monde à travers notre collection de podcasts exclusive qui met en lumière les plus grands personnages et lieux historiques. Origine des guerres, complots, vies d'artistes, politiciens, pionniers, remontez chaque jour dans le temps depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Bonne écoute ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quando studiamo l'italiano come lingua straniera, spesso ci concentriamo sulla grammatica, sul vocabolario e sulla pronuncia, ma raramente ci fermiamo a riflettere sull'origine del nome stesso del Paese. "Italia" è una parola che pronunciamo migliaia di volte, ma da dove viene questo nome così musicale? La risposta ci porta indietro nel tempo di oltre 2000 anni, in un viaggio affascinante attraverso leggende antiche, conquiste romane e curiosità linguistiche che vi stupiranno. Perché l'Italia si chiama così? Un Viaggio nella Storia del Nome del Bel Paese L'Origine Greca: La Terra dei Vitelli La teoria più accettata dagli storici fa risalire il nome "Italia" alla parola greca "Italós" (Ἰταλός), che significava letteralmente "terra dei vitelli" o "terra dei tori". Ma perché proprio i vitelli? La spiegazione è tanto semplice quanto affascinante. Nell'VIII secolo avanti Cristo, quando i navigatori e i colonizzatori greci sbarcarono sulle coste della Calabria meridionale (quella che oggi chiamiamo la "punta dello stivale"), rimasero colpiti dalla vista di magnifici bovini che pascolavano liberamente nei verdi pascoli della regione. Questi animali erano simboli di ricchezza, fertilità e prosperità - valori fondamentali per le società agricole dell'antichità. Per fare un esempio che gli studenti stranieri possono comprendere facilmente: immaginate di arrivare in un paese nuovo e di essere colpiti dalla caratteristica più evidente di quel territorio. È come quando oggi diciamo "Silicon Valley" per la valle del silicio in California, perché è famosa per la tecnologia, o "Costa del Sol" per la Spagna meridionale, perché è nota per il sole. Gli antichi Greci fecero la stessa cosa con l'Italia! L'Espansione Romana: Da Regione Locale a Nome Nazionale Inizialmente, il termine "Italia" si riferiva soltanto alla Calabria meridionale, quella piccola porzione di terra dove i Greci avevano stabilito le loro prime colonie. Ma come è successo che questo nome locale sia diventato il nome di tutta la penisola? La risposta sta nell'espansionismo romano. Quando i Romani iniziarono la loro conquista della penisola italica (tra il IV e il III secolo a.C.), mantennero molti dei nomi locali che trovarono. Era una strategia politica intelligente: rispettare le tradizioni locali facilitava l'integrazione dei popoli conquistati nell'impero. Un momento fondamentale fu quando l'imperatore Augusto, nel 27 a.C., decise di riorganizzare amministrativamente la penisola dividendola in 11 regioni. Da quel momento, "Italia" divenne ufficialmente il nome di tutto il territorio che si estendeva dalle Alpi alla Sicilia. Teorie Alternative: Vulcani, Re Leggendari e Altre Spiegazioni Anche se la teoria dei "vitelli" è quella più accettata, esistono altre spiegazioni affascinanti sull'origine del nome Italia che vale la pena conoscere, specialmente per chi sta imparando l'italiano e vuole comprendere la ricchezza culturale del paese. La Teoria di Vitelia Alcuni linguisti propongono che "Italia" derivi dalla forma latina "Vitelia", direttamente dal latino "vitulus" (vitello). Questa teoria è molto simile a quella greca, ma suggerisce un'origine direttamente latina piuttosto che un prestito dal greco. Per uno studente di italiano, è interessante notare come la parola "vitello" sia ancora oggi parte del vocabolario culinario italiano! Aitalia: La Terra che Brucia Un'altra teoria affascinante suggerisce che "Italia" possa derivare da "Aitalia", una parola greca che significherebbe "terra che brucia" o "terra fumante". Questa spiegazione fa riferimento ai numerosi vulcani attivi della penisola: il Vesuvio vicino a Napoli, l'Etna in Sicilia, lo Stromboli nelle Isole Eolie. Per gli studenti stranieri, questa teoria offre un'occasione perfetta per imparare il vocabolario italiano legato ai vulcani: "vulcano", "lava", "eruzione", "magma", "cenere vulcanica".
Aujourd'hui, Abel Boyi, Antoine Diers et Barbara Lefebvre débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Sino e Dom tornano per un nuovo episodio tra canzoni AI, Pippo Baudo, l'incontro tra Trump e Putin e l'eventuale fine del conflitto in Ucraina, l'origine dell'universo e i limiti della mente umana tra creazione, alieni, il concetto di Dio, l'evoluzione umana, i rischi e il futuro e Singapore come società modello.(00:00:00) Intro(00:02:23) Ode a Sino(00:07:06) Pippo Baudo(00:12:49) Incontro Trump - Putin e futuro dei conflitti in corso(00:31:06) Come è nato l'universo?(00:33:33) Esiste Dio? E chi l'ha creato?(00:35:26) I bias e limiti umani(00:38:40) Fede, alieni e il concetto di infinito(00:41:53) L'evoluzione e i collassi della specie umana nella storia(00:44:37) Falliremo e devolveremo come umanità?(00:49:10) Gli alieni(00:50:51) Singapore: una società modelloApri il link per sottoscrivere ad un piano Zencastr usufruendo dello sconto Expatriati del 30%https://zen.ai/u1PcslG4r8g7s1ZYsg35qw
Qu'est-ce que le chant grégorien ? Ce chant monodique en latin, lié à la liturgie et à la parole biblique de l'Église catholique romaine, s'est développé à l'époque médiévale autour du XIIIè et IXè siècles. Après un déclin progressif, il a été restauré au XIXè siècle, et aujourd'hui, il est porté par des chœurs qui le font vivre sur plusieurs continents. « C'est par la pratique des psaumes qu'on comprend ce chant », disait Louis-Marie Vigne, considéré comme l'un des grands maîtres contemporains du chant grégorien en France, fondateur du Chœur grégorien de Paris, il y a une cinquantaine d'années. « Ce qui m'intéresse dans le grégorien, c'est le rapport du temps à l'éternité… La modification de notre conscience du temps est une des fonctions générales de la musique, une de ses plus belles vocations. Mais le chant grégorien en fait l'expérience permanente, à travers le mélisme, c'est-à-dire une méditation sonore sur une note ». Nous partons à la rencontre de ce chœur grégorien de Paris, dont les choristes viennent de tous les continents et se produisent également en tournée à différents endroits du monde, et dont le chef de chœur d'hommes est malgache, et la cheffe de chœur de femmes est sud-coréenne. Invités : - Pierre Loiret, auteur notamment de plusieurs livres accompagnés de CDs sur le chant grégorien (« Origine, au commencement était le verbe » (Éd. Ad Caelum 2024), « Rayonnement, comme le cèdre du Liban » (Éd Caelum 2025), « Modalité, le Seigneur est ma lumière » (Éd. Ad Caelum, 2025) - Xavier Accart, rédacteur en chef du magazine Prier, auteur de « L'âme du grégorien, entretiens avec Louis-Marie Vigne » (Éd. du Cerf, 2025).
Derrière le cheval noir cabré se cache Enzo Ferrari, un homme parti de rien dans une Italie en guerre. Il a abandonné ses études pour survivre et finira par bâtir un empire qu'il reconstruira quatre fois.Fondateur de la Scuderia Ferrari, "le Commandant" a triomphé sur les plus grandes courses et écrasé Alfa Romeo, Mercedes et Ford. Visionnaire et impitoyable, il était prêt à tout.Comment cet enfant italien a-t-il créé la marque de voiture la plus légendaire de l'histoire ?Laissez-moi vous conter l'histoire de Ferrari.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Charles Robin est philosophe et créateur de la chaîne YouTube « Le Précepteur », qui réunit aujourd'hui plus d'un million d'abonnés. Il s'est dernièrement intéressé à une thématique aussi fascinante que complexe : le hasard. C'est donc tout naturellement que j'ai eu envie de l'inviter pour plonger dans cette notion que nous utilisons tous, parfois à tort, souvent avec mystère.Dans cet épisode, nous nous interrogeons ensemble : est-ce que le hasard existe vraiment ? Ou est-ce simplement un mot que nous utilisons pour désigner ce que nous ne comprenons pas ? Charles, avec son approche pédagogique et nuancée, nous entraîne sur les traces de Spinoza, Sartre, Jung et d'autres penseurs majeurs pour explorer le déterminisme, la liberté, le sens et nos conditionnements, aussi bien sociaux que biologiques.J'ai voulu comprendre avec lui si donner du sens à une coïncidence était un acte rationnel ou une nécessité psychologique. Nous avons parlé de synchronicités, de loi de l'attraction, de spiritualité, mais aussi du besoin très humain de croire que certaines choses sont "destinées". Car au fond, dans un monde incertain et parfois brutal, n'est-ce pas réconfortant de penser que les signes existent pour nous guider ?Avec beaucoup de sincérité, Charles partage aussi son parcours : comment il a commencé à publier des vidéos de philo à une heure du matin, sans plan de carrière, juste porté par une envie de transmettre. Il parle de ses inspirations, de ses lectures, de ce que la philosophie peut nous apporter dans nos vies très concrètes, à travers nos relations amoureuses, nos colères en voiture ou nos moments d'échec.Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette discussion, c'est cette manière de ramener la pensée philosophique dans notre quotidien, avec simplicité et honnêteté. Nous avons aussi exploré des sujets qui me sont chers : la liberté réelle (ou illusoire), la responsabilité individuelle, le regard que l'on porte sur soi et sur les autres, et cette capacité à prendre du recul, à observer nos propres conditionnements pour mieux avancer.Un échange dense, humain, et profondément inspirant. À écouter si vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines choses vous arrivent, ou si vous voulez simplement apprendre à mieux comprendre votre propre façon de voir le monde.Citations marquantes“On ne se croit libre que parce qu'on ignore qu'on est déterminé.” — Charles Robin“Prendre les choses personnellement, c'est croire que l'autre agit contre nous.” — Charles Robin“Le fatalisme, c'est attendre que le destin fasse à notre place.” — Charles Robin“L'émotion, c'est le mouvement de l'âme.” — Charles Robin“La liberté, c'est ce moment d'inconfort où tu dois choisir.” — Charles RobinLes grandes questions posées Pourquoi avoir choisi le thème du hasard pour ton TED Talk ?Quelle est la vision de Spinoza sur le hasard ?Peut-on vraiment être libre si tout est déterminé ?En quoi la spiritualité et l'ésotérisme peuvent-ils mener à la philosophie ?Est-ce que prendre les choses personnellement est une erreur ?Peut-on forcer le destin ?Quelle différence fais-tu entre déterminisme et fatalisme ?L'amour est-il un terrain privilégié pour comprendre nos conditionnements ?Comment es-tu venu à faire de la philosophie sur YouTube ?Est-ce que donner du sens au hasard est vital pour les humains ?Timestamps YouTube00:00 – Introduction sur le hasard et la loi de l'attraction01:21 – Rencontre avec Charles Robin, aka Le Précepteur03:00 – Pourquoi choisir le hasard comme thème de vulgarisation ?05:30 – Synchronicités, clins d'œil de la nature et perception08:40 – Spinoza : le hasard comme ignorance des causes11:00 – Liberté, déterminisme et responsabilité selon Spinoza17:00 – Les Accords Toltèques et la rationalisation des émotions23:00 – Conditionnements biologiques et sociaux29:00 – L'impact des biais cognitifs sur notre perception35:00 – L'émotion : expression du mouvement intérieur38:00 – Le déterminisme comme participation au réel45:00 – Perception sélective et réalité subjective52:00 – Science, croyance et besoin de sens56:00 – Origine de la chaîne YouTube “Le Précepteur” Suggestion d'autres épisodes à écouter : #277 Le pouvoir de la mémoire : vivre avec son passé pour avancer avec Charles Pepin (https://audmns.com/kymWSYh) #160 Comment gérer la violence actuelle de la société? avec Marie Robert (https://audmns.com/oJoWbXn) [BEST-OF] Comment ne pas être esclave de la société? avec Alexandre Lacroix (https://audmns.com/cWqkPXv)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cos'è la filosofia scolastica e quali sono le caratteristiche principali? Origine, contenuti e filosofi del principale tema di dibattito della filosofia medievale.
Pierre Bordaberry, plus connu sous le pseudonyme Psykocuack, est psychologue et l'un des vulgarisateurs les plus influents sur YouTube dans le domaine de la psychologie. Sa chaîne, la plus suivie en France sur le sujet, est un espace d'information, de réflexion et de remise en question permanente des idées reçues.Cela fait longtemps que je m'intéresse à la psychologie, que je consulte moi-même ou que je reçois des psys sur ce podcast.Mais parfois, une voix se distingue nettement des autres. Celle de Pierre m'a bousculé, en bien. Il ne cherche pas à plaire, il ne cherche pas à soigner l'image du psy. Il veut rendre la psychologie accessible, humaine, concrète, débarrassée de son vernis universitaire ou mystifiant. Il parle simplement, avec ses mots, avec une sincérité désarmante. Et ça, ça fait du bien.Dans cet épisode, nous avons parlé de tout ce qui nous traverse profondément mais que l'on a parfois du mal à formuler : la solitude, la pression du développement personnel, la masculinité toxique, la violence et ses justifications, la fatigue informationnelle, l'individualisme, les ados, les écrans… et surtout de ce que cela dit de nous, de notre société, et des chemins qu'on peut emprunter pour aller mieux.J'ai voulu comprendre ce qui l'a poussé à sortir de son cabinet pour créer une chaîne YouTube, ce qu'il observe chez les jeunes, chez les hommes, chez ceux qui ne consultent pas. Pourquoi certains refusent la psychologie ou s'en méfient. Et puis on a parlé du rôle des psys aujourd'hui : doivent-ils rester dans leur coin à attendre que les gens viennent à eux ? Ou faut-il aller chercher ceux qui n'osent pas, ceux qu'on ne voit jamais en consultation ?Pierre propose des pistes, souvent à contre-courant, mais toujours solidement ancrées dans les réalités humaines. Il parle aussi de ses limites, de ce qu'il ne sait pas, de la complexité d'apporter un conseil sans connaître les gens. C'est rare et précieux.Si vous vous intéressez à la psychologie, ou si vous pensez que ce n'est « pas pour vous », alors cet épisode l'est probablement. C'est dense, cash, sans fioritures, et profondément utile pour comprendre notre époque et notre fonctionnement intérieur.5 citations marquantes« Ce que je veux, c'est que la psychologie redescende dans la rue. »« Le développement personnel, c'est bien… mais pour ceux qui vont bien. »« S'informer sans pouvoir agir, c'est un ticket direct pour l'impuissance. »« La santé mentale, ce n'est pas juste un psy dans un cabinet. »« Comprendre, c'est bien. Mais après, il faut savoir quoi en faire. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi t'es-tu lancé sur YouTube pour parler de psychologie ?Comment expliques-tu le succès de ta chaîne ?Est-ce qu'aller voir un psy signifie forcément qu'on va mal ?Que penses-tu de l'impact de l'isolement sur la santé mentale ?Quelle est ta critique du développement personnel ?Quelles sont les différences hommes/femmes dans la consultation psy ?Penses-tu qu'on vit une crise de santé mentale ?Comment agir face à un monde anxiogène ?Que peuvent faire les psys pour toucher davantage de publics ?Quel est ton regard sur les réseaux sociaux et les adolescents ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction : pourquoi la psychologie ?02:30 – Origine de la chaîne PsychoQuack04:00 – Démocratiser la figure du psy07:00 – Le vrai rôle de la psychologie08:00 – Isolement, société et santé mentale14:00 – Le développement personnel en question17:00 – Masculinité, narcissisme et résistance au soin22:00 – Crise de santé mentale ou prise de conscience ?29:00 – S'informer ou se protéger ?39:00 – Le danger des réseaux sociaux47:00 – Conseils aux parents d'ados52:00 – Famille, proximité, et portables Suggestion d'autres épisodes à écouter : #278 Sortir de l'hypernormalité pour être soi avec Ines Weber (https://audmns.com/nMPymjS) #189 Les psychédéliques pour améliorer votre santé mentale? Avec Françoise Bourzat (https://audmns.com/tgOZoDG) #177 Vous ne devez pas faire confiance à vos peurs avec Albert Moukheiber (https://cutt.ly/pnQdFE4)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d'Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l'on voit, ce n'est pas une invasion brutale, mais l'installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L'archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d'armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l'idée d'un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C'est la seule trace claire d'une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l'Exode, c'est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l'est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C'est cette menace qui les pousse à s'unir. Ils élisent un roi : Saül. C'est le début de la royauté israélite.L'histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l'on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l'héroïsme des batailles, mais dans l'effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L'épopée d'Israël commence dans le silence des collines. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d'Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l'on voit, ce n'est pas une invasion brutale, mais l'installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L'archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d'armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l'idée d'un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C'est la seule trace claire d'une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l'Exode, c'est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l'est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C'est cette menace qui les pousse à s'unir. Ils élisent un roi : Saül. C'est le début de la royauté israélite.L'histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l'on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l'héroïsme des batailles, mais dans l'effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L'épopée d'Israël commence dans le silence des collines. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Pendant longtemps, on a cru que les Israélites étaient un peuple venu d'Égypte, libéré par Moïse, qui aurait conquis la Terre promise sous la conduite de Josué. Mais les découvertes archéologiques récentes racontent une tout autre histoire. Ce que l'on voit, ce n'est pas une invasion brutale, mais l'installation progressive de petits groupes de nomades dans les montagnes de Canaan, à partir du XIIe siècle avant notre ère. Ces nomades vivaient auparavant dans le désert, entre transhumance et agriculture saisonnière. Peu à peu, ils défrichent, cultivent, construisent des maisons de pierre, élèvent du bétail, fondent des villages, et deviennent sédentaires.L'archéologie montre que ces villages sont très modestes : pas de palais, pas de temples, pas de fortifications, aucune trace d'armes ou de luxe. Juste des maisons sobres, de la vaisselle utilitaire, des silos à grains et des outils agricoles. Une société rurale, égalitaire, pacifique. Rien ne correspond à l'idée d'un peuple conquérant. En fait, ces nouveaux arrivants sont sans doute des Cananéens eux-mêmes, fuyant les cités de la plaine devenues trop dures, trop inégalitaires, trop taxées. Ils se réfugient dans les hauteurs et se reconstruisent, loin du pouvoir. Ce sont eux, les premiers Israélites.Ces populations passent par plusieurs cycles : parfois sédentaires, parfois de nouveau nomades en cas de crise. Et malgré des ressemblances très fortes avec leurs voisins – les Moabites, les Ammonites, les Édomites – un détail va les distinguer : ils ne mangent pas de porc. C'est la seule trace claire d'une identité culturelle partagée dans cette société en formation. Bien avant le monothéisme, bien avant les récits de l'Exode, c'est cette pratique alimentaire qui forge peu à peu une conscience collective.Mais cette société naissante ne vit pas en paix très longtemps. Elle doit faire face aux Cananéens, puis aux Madianites venus de l'est, et enfin aux redoutables Philistins venus de la mer Égée. Ces derniers, armés de technologies nouvelles, imposent leur domination sur toute la région. Face à eux, les tribus israélites, dispersées et sans chef, sont impuissantes. C'est cette menace qui les pousse à s'unir. Ils élisent un roi : Saül. C'est le début de la royauté israélite.L'histoire que racontent les fouilles est donc très différente de celle que l'on lit dans la Bible. Pas de conquête miraculeuse, mais un enracinement lent, pragmatique, douloureux parfois. Un peuple qui naît non dans l'héroïsme des batailles, mais dans l'effort patient de la terre et la résistance quotidienne aux puissants. L'épopée d'Israël commence dans le silence des collines. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Les Frères musulmans et les salafistes sont deux courants importants de l'islam sunnite contemporain, souvent confondus dans le discours public. Pourtant, ils ont des objectifs, des méthodes et des visions du monde bien distincts, même s'ils partagent parfois certains points doctrinaux.Origine et histoireLes Frères musulmans sont un mouvement islamiste né en Égypte en 1928, fondé par Hassan al-Banna. Leur objectif est de réislamiser la société par le bas, en utilisant l'éducation, la prédication et l'action politique. Ils considèrent l'islam comme un système global englobant la foi, la politique, l'économie et la société. Très tôt, le mouvement a cherché à influencer les institutions et à participer à la vie politique dans plusieurs pays arabes (Égypte, Jordanie, Tunisie, etc.).Les salafistes, quant à eux, ne forment pas une organisation unique, mais plutôt un courant de pensée qui cherche à revenir à l'islam des origines, tel qu'il aurait été pratiqué par les "salaf" (les pieux ancêtres des trois premières générations de musulmans). Ce courant prend son essor au XIXe siècle, mais se développe fortement au XXe siècle, notamment sous l'influence de l'Arabie saoudite et du wahhabisme.Objectifs et méthodesLes Frères musulmans veulent transformer la société en profondeur pour instaurer, à terme, un État islamique. Ils privilégient souvent une approche graduelle, en s'insérant dans les institutions démocratiques. Ils ont par exemple participé à des élections en Égypte, en Tunisie ou au Maroc.Les salafistes, eux, rejettent généralement la démocratie, qu'ils considèrent comme une innovation étrangère à l'islam. Leur objectif est la pureté doctrinale et rituelle, pas nécessairement la conquête du pouvoir (sauf pour certains groupes armés). Ils se divisent en plusieurs sous-courants :les salafistes quiétistes, centrés sur la prédication apolitique ;les salafistes politiques, qui participent parfois à la vie publique ;et les salafistes djihadistes, comme Al-Qaïda ou Daech, qui prônent la violence pour instaurer un califat.Vision du mondeLes Frères musulmans ont une vision idéologique plus moderne, même si elle est conservatrice : ils acceptent l'usage des médias, du droit constitutionnel, et parfois du pluralisme politique, dans une optique islamique. Ils sont souvent structurés comme des mouvements de masse avec des branches sociales, caritatives, étudiantes.Les salafistes, en revanche, privilégient une lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, avec une stricte séparation entre "vrai islam" et "innovations" à rejeter. Ils se méfient des partis, des compromis, et de tout ce qui s'éloigne de l'islam originel.En résuméLes Frères musulmans sont des islamistes politiques réformistes, tandis que les salafistes sont des puristes doctrinaux, méfiants envers la modernité. Les premiers veulent transformer la société par la politique, les seconds veulent préserver la foi par le retour aux sources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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L'ase fétide est une résine gummeuse extraite des racines de plantes du genre Ferula, principalement Ferula assa-foetida, appartenant à la famille des Apiacées (la même que le fenouil ou la carotte). Cette substance, de couleur brun rougeâtre à jaune pâle, est surtout connue pour une caractéristique… peu flatteuse : son odeur particulièrement nauséabonde, à mi-chemin entre l'ail pourri, le soufre et le gaz. D'où ses surnoms évocateurs : « merde du diable », ou encore devil's dung en anglais.Origine et propriétésL'asa fétide est récoltée en incisant les racines de la plante, souvent dans des régions arides d'Iran, d'Afghanistan ou du Turkménistan. La résine s'écoule lentement, durcit au contact de l'air, et est ensuite récoltée.Malgré son odeur initialement repoussante, cette résine est extrêmement précieuse depuis l'Antiquité. Les Romains l'utilisaient comme substitut au silphium, une plante aujourd'hui disparue, et elle figure aussi dans les traités médicinaux grecs, arabes et indiens.En cuisine : un goût qui transcende l'odeurEn Inde, l'ase fétide est connue sous le nom de "hing", et tient une place importante dans la cuisine végétarienne, notamment dans les plats ayurvédiques. Quand elle est chauffée dans de l'huile ou du ghee, son odeur piquante s'adoucit pour libérer un arôme proche de l'ail ou de l'oignon caramélisé. Elle est donc très utile comme exhausteur de goût, surtout pour ceux qui ne consomment pas d'ail ni d'oignon pour des raisons religieuses ou digestives.Usages médicinaux et autres fonctionsDans la médecine traditionnelle (ayurvédique, iranienne, tibétaine), l'ase fétide est utilisée pour traiter :les troubles digestifs (ballonnements, gaz),les infections respiratoires,certaines douleurs nerveuses.Elle possède des propriétés antibactériennes, antivirales, insecticides et même psychoactives à fortes doses. On la retrouve donc aussi dans des encens, des fumigations, voire des rituels magiques dans certaines traditions.Et en parfumerie… on s'en parfume vraiment ?Oui, étonnamment. Malgré son nom et son odeur brute, l'ase fétide est utilisée en très petites quantités dans certains parfums pour leur donner du caractère et de la profondeur. On la retrouve, par exemple, dans "Tendre Poison" de Dior, où elle apporte une note animale, cuirée, légèrement sale, qui accentue la sensualité du parfum. Elle sert aussi de fixateur, permettant à d'autres arômes de durer plus longtemps.En résuméRésine issue des racines du Ferula assa-foetidaOdeur pestilentielle, goût complexe après cuissonTrès utilisée en cuisine indienne et iraniennePropriétés médicinales, insecticides et même psychotropesPrésente dans certains parfums pour son effet fixateur et ses notes animalesParadoxe absolu : ce qui pue le plus peut aussi sublimer un plat… ou un parfum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien:https://nordvpn.com/savoir---------------L'expression « tchin tchin », que l'on utilise en trinquant pour porter un toast, peut sembler française… mais ses origines sont en réalité surprenantes et exotiques. Loin d'être une onomatopée purement liée au bruit des verres, « tchin tchin » viendrait du chinois ! Voici l'histoire détaillée de cette formule à la fois familière et mal comprise.Il est tentant de croire que « tchin tchin » est une onomatopée imitant le bruit cristallin des verres qui s'entrechoquent. Ce mythe est souvent relayé, mais il semble être une rationalisation a posteriori. Bien sûr, il est possible que ce jeu sonore ait renforcé l'usage et la mémorisation du mot, mais ce n'est pas l'origine première de l'expression.Une origine chinoise… via l'armée colonialeL'expression « tchin tchin » aurait été popularisée en France au XIXe siècle par les soldats et marins français en poste en Extrême-Orient, notamment en Chine. À cette époque, les interactions entre Français et Chinois se multiplient, dans un contexte à la fois commercial et colonial.En chinois mandarin, pour dire « à votre santé » en levant son verre, on dit « qǐng qǐng » (請請) ou parfois simplement « qǐng », qui signifie littéralement « je vous en prie » ou « s'il vous plaît, je vous invite à boire ». La prononciation de « qǐng qǐng » se rapproche de « tchin tchin » à l'oreille d'un francophone.Les soldats et diplomates français, séduits par cette formule conviviale, auraient alors adopté cette manière de trinquer, en imitant la sonorité sans en comprendre tout à fait le sens exact. L'expression a ensuite traversé les océans et s'est installée dans l'usage courant en France, devenant une façon légère et joyeuse de porter un toast.Confusion avec le bruit du verre ?Une formule internationale… mais à double tranchantIroniquement, bien que d'origine chinoise, « tchin tchin » ne s'utilise pas aujourd'hui en Chine pour trinquer. Et attention : au Japon, par exemple, cette expression peut prêter à sourire, car « chin chin » (ちんちん) est un mot familier pour désigner le pénis dans le langage enfantin !Origine probable : expression chinoise (« qǐng qǐng ») importée par les soldats français au XIXe siècle.Sens initial : « je vous en prie », invitation à boire ensemble.Utilisation actuelle : manière conviviale et universelle de trinquer en France.Fausse piste : l'onomatopée du verre qui tinte n'est pas l'origine historique, mais a renforcé son succès.Ainsi, la prochaine fois que vous direz « tchin tchin », vous saurez que c'est un toast… venu d'Asie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:43 - L'invité du 13/14 - par : Jérôme CADET - "Aux origine, l'esclavage" avec Sonia Dauger et Stéfi Celma
durée : 00:59:17 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - A partir de 13h30 nous recevons la réalisatrice du documentaire "Aux origines l'esclavage" Sonia Dauger qui raconte cette page oubliée de l'histoire de France. En racontant la vie des ancêtres de plusieurs personnalités françaises dont la comédienne Stéfi Celma qui sera également avec nous.
L'expression « sans crier gare » peut, à première vue, faire penser à un lien avec les gares ferroviaires, surtout pour l'oreille moderne. Pourtant, cette locution n'a aucun rapport avec les trains ni avec les chemins de fer, qui sont apparus bien après la création de cette expression.1. Origine ancienne du mot "gare"Avant l'invention des gares de train au XIXe siècle, le mot « gare » existait déjà en français ancien. Il vient du verbe « garer », qui signifiait à l'origine « prendre garde », « se mettre en garde » ou « protéger ». Le mot « gare ! » était une interjection de mise en garde : c'était un cri pour prévenir d'un danger imminent, un peu comme on dirait aujourd'hui « attention ! ».Par exemple :« Gare au chien ! » signifiait « Attention au chien ! »2. Signification de l'expressionL'expression « sans crier gare » signifie donc faire quelque chose sans prévenir, de façon soudaine, inattendue. Littéralement, cela veut dire « sans avertir », « sans crier alerte ».On pourrait reformuler par :« Il est parti sans prévenir » = « Il est parti sans crier gare. »3. Pourquoi la confusion avec les trains ?La confusion vient du fait qu'aujourd'hui, le mot « gare » est essentiellement associé aux trains et aux transports. Mais cette acception est moderne. Le mot « gare » dans le sens de lieu ferroviaire est un raccourci de "lieu de garage des trains", c'est-à-dire un endroit où l'on abrite, gare ou stationne les locomotives.Cette nouvelle signification est apparue au XIXe siècle, bien après que l'expression « sans crier gare » soit entrée dans la langue courante, ce qui prête parfois à sourire ou à confusion.En résuméL'expression « sans crier gare » n'a rien à voir avec les gares ferroviaires. Le mot « gare » y signifie « attention » ou « mise en garde », comme on l'utilisait au Moyen Âge. Dire « sans crier gare », c'est agir sans avertir, de manière soudaine, sans donner d'alerte. Une belle preuve que la langue évolue, mais garde parfois en elle les échos de son histoire ancienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oui, il est juridiquement possible de se marier en France avec une personne décédée, dans un cadre très particulier. Cette pratique, appelée mariage posthume, est prévue par l'article 171 du Code civil. Mais attention : ce n'est ni une procédure courante ni automatique. Voici les conditions, la procédure et les implications de ce type d'union unique en droit français.1. Origine et cadre légalLe mariage posthume a été introduit en droit français par la loi du 31 décembre 1959, à la suite d'un drame national : la rupture du barrage de Malpasset, qui causa la mort de centaines de personnes. Parmi les victimes se trouvait le fiancé d'une femme enceinte. Touché par cette histoire, le général de Gaulle autorisa exceptionnellement leur mariage à titre posthume. Cette décision fit jurisprudence et donna naissance à l'article 171 du Code civil.2. Les conditions strictesPour qu'un mariage posthume soit autorisé, plusieurs conditions doivent impérativement être réunies :Il faut prouver que le défunt avait réellement l'intention de se marier. Cette intention peut être démontrée par une publication des bans, une demande en mariage officielle ou des démarches engagées auprès de la mairie.Le survivant doit adresser une demande motivée au président de la République, aujourd'hui généralement traitée par délégation par le ministère de la Justice.Il faut démontrer l'existence de circonstances graves justifiant la demande (comme un décès soudain ou tragique).Le mariage ne peut avoir lieu qu'après un décret présidentiel autorisant l'union.3. Les effets du mariage posthumeLe mariage posthume produit certains effets juridiques limités :Le conjoint survivant obtient le statut de veuf ou veuve légitime, ce qui peut avoir des conséquences symboliques importantes.En revanche, aucun droit à l'héritage n'est automatiquement ouvert au conjoint survivant, sauf dispositions testamentaires.Le mariage n'a pas d'effet rétroactif sur les régimes matrimoniaux, ni sur la filiation d'enfants (qui doit être établie séparément).4. Une procédure rare mais toujours en vigueurChaque année, quelques mariages posthumes sont célébrés en France, souvent dans des contextes dramatiques : accidents, décès en mission militaire, etc. C'est une pratique unique au monde, soulignant l'importance du devoir de mémoire et de la reconnaissance symbolique des liens affectifs.En résumé, oui, on peut se marier avec une personne morte en France, mais uniquement avec l'autorisation présidentielle et sous des conditions très strictes. Ce mariage a avant tout une valeur morale et symbolique, plus qu'une portée juridique complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le plus gros séisme jamais enregistré en France métropolitaine a eu lieu le 11 juin 1909, près de la ville de Lambesc, dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce tremblement de terre, connu sous le nom de séisme de Lambesc, est le plus puissant que la France ait connu depuis que les mesures sismologiques existent.Une magnitude de 6,2Ce séisme a atteint une magnitude estimée à 6,2 sur l'échelle de Richter, ce qui en fait un événement majeur pour un pays comme la France, situé en zone de sismicité modérée. L'épicentre était situé à quelques kilomètres au nord-est d'Aix-en-Provence. À l'époque, les sismomètres étaient encore rudimentaires, mais les témoignages et les dégâts observés ont permis aux scientifiques modernes de reconstruire précisément sa puissance.Des dégâts humains et matériels importantsLe tremblement de terre s'est produit vers 21 h 15. Il a été ressenti sur plus de 300 kilomètres à la ronde, jusqu'à Lyon au nord et Gênes à l'est. L'intensité maximale, évaluée à VIII sur l'échelle macrosismique européenne (EMS-98), indique des dégâts très importants dans les zones proches de l'épicentre.Le village de Rognes fut presque entièrement détruit. 46 personnes ont trouvé la mort, et plusieurs centaines d'habitants ont été blessés. De nombreux bâtiments, souvent en pierre et mal conçus pour résister aux secousses, se sont effondrés ou ont été gravement endommagés. Les chutes de pierres, les fissures dans le sol et les glissements de terrain ont également été signalés.Origine géologiqueCe séisme s'explique par la géologie complexe de la région. La Provence est marquée par la convergence des plaques tectoniques africaine et eurasienne, bien que située loin de leur frontière directe. Cette pression tectonique engendre des failles actives dans le sous-sol, notamment la faille de la Trévaresse, responsable du séisme de 1909. Cette faille, longue de 20 km, a subi un glissement brutal ce jour-là, libérant une énorme quantité d'énergie.Un tournant pour la sismologie françaiseLe séisme de Lambesc a marqué un tournant dans l'étude des tremblements de terre en France. Il a contribué à la création des premières cartes de zonage sismique, et à un intérêt renouvelé pour la surveillance géologique dans le sud du pays. Aujourd'hui, bien que des séismes plus faibles soient fréquents, aucun n'a égalé celui de 1909 en intensité et en impact humain.En résumé, le séisme de Lambesc reste un événement de référence en matière de risque sismique en France, rappelant que même loin des grandes zones de subduction, la Terre peut parfois trembler avec violence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La loi du mort-kilomètre est une expression qui désigne un phénomène médiatique et psychologique : plus un événement tragique se déroule près de nous, plus il nous touche émotionnellement et attire l'attention des médias. À l'inverse, un drame identique survenant à des milliers de kilomètres suscitera beaucoup moins d'émotion et de couverture médiatique, même s'il est bien plus meurtrier.Origine et principeLe mot "kilomètre" met en évidence la dimension géographique de cette règle implicite, utilisée notamment dans le journalisme. L'idée sous-jacente est que "la mort d'une personne proche géographiquement et culturellement vaut médiatiquement plus que celle de centaines d'étrangers lointains". Ce phénomène repose sur plusieurs facteurs :1. La proximité géographique : Un accident ou une catastrophe ayant lieu dans notre ville ou pays nous paraît toujours plus marquant qu'un drame similaire à l'étranger. 2. La proximité culturelle et sociale : Nous nous identifions plus facilement aux victimes qui partagent notre langue, nos habitudes ou notre mode de vie. 3. L'effet médiatique et économique : Les médias privilégient souvent les événements locaux ou nationaux, car ils génèrent plus d'audience et d'émotions chez les spectateurs. Exemples concretsUn attentat qui fait 5 morts en Europe peut faire la une des journaux pendant plusieurs jours, tandis qu'un attentat causant des centaines de victimes en Asie ou en Afrique est souvent relayé de manière plus brève. Une catastrophe naturelle en France, comme une tempête ou une inondation, déclenche une mobilisation intense, alors que des typhons meurtriers en Asie peuvent être à peine mentionnés. Une perception biaisée du mondeCe phénomène a des conséquences importantes :Il fausse notre perception des risques : On peut croire que certains événements sont plus fréquents qu'ils ne le sont réellement, simplement parce qu'ils sont plus médiatisés. Il influence les politiques publiques et l'aide internationale : Certains drames attirent plus d'attention et de fonds humanitaires que d'autres, non pas en raison de leur gravité, mais de leur visibilité médiatique. Approfondir le sujet avec des études et ouvragesCe concept a été exploré par plusieurs chercheurs et journalistes :1. "Manuel de journalisme : Écrire pour le journal" – Yves Agnès : il explique comment la proximité géographique et émotionnelle influence la hiérarchisation des nouvelles dans les médias. 2. "Le fait divers" – Annick Dubied et Marc Lits : ils analysent le rôle du fait divers dans la société et la manière dont la proximité affecte la couverture des événements. 3. "La loi du mort-kilomètre n'est pas automatique" – La Revue des Médias (INA) : cet article nuance le concept en montrant que d'autres facteurs (intérêt stratégique, actualité dominante) influencent aussi la couverture médiatique 4. "La proximité dans les médias : retour sur une 'loi'" – Jean-Marie Charon : il analyse comment la proximité influence la sélection et le traitement de l'informationConclusionLa loi du mort-kilomètre est un biais naturel mais amplifié par les médias, qui accordent plus d'importance aux tragédies proches. Cette inégalité de traitement pose la question de la responsabilité des journalistes et de notre propre perception du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In questo episodio di livello intermedio, parliamo delle superstizioni più diffuse in Italia: dal gatto nero al ferro di cavallo, scopriamo le origini e i significati di queste credenze popolari.Trascrizione con glossario (gratis)Altri link e risorse utili:Fonetica Italiana Semplice, il mio corso di pronuncia italianaScarica l'ebook: "Come raggiungere il livello avanzato in italiano"Il mio ebook gratuito, "50 modi di dire per parlare come un italiano"Fai una lezione di italiano su Italki e ricevi 10 $ in creditiIl mio canale YouTubeDai un'occhiata al merchandiseInstagramFacebookScopri Volti d'Italia:https://www.podcastitaliano.com/corsi/volti-ditalia