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Invité : Philippe Garnier. Ils nous font de lʹœil tous les jours. Au magasin, puis sur nos étagères, dans nos armoires, notre frigo. Leur destin est toujours le même : ils finissent invariablement à la poubelle… ou dans la nature. Eux, ce sont les emballages. Ces sachets, tubes et autres boîtes ont énormément évolué ces dernières décennies, avec lʹarrivée de nouveaux matériaux, de nouvelles normes, de nouvelles idées marketing. Ils se sont multipliés comme jamais, au point de devenir un enjeu environnemental. Quel rapport entretenons-nous avec ces enveloppes éphémères ? Peut-on sʹenticher dʹun emballage ? Comment ces contenants impactent-ils notre quotidien ? Tribu reçoit Philippe Garnier, critique et essayiste. Il signe ce livre, "Mélancolie du pot de yaourt. Méditations sur les emballages", aux éditions Premier Parallèle.
Light my fire Bookmakers #25 - L'auteur du mois : Laurent ChalumeauNé en 1959 à Paris, Laurent Chalumeau a démarré comme critique, reporter et intervieweur du magazine « Rock&Folk », taillant le bout de gras avec Johnny Cash, Ice-T ou Al Green. Un coup de fil d'Antoine de Caunes l'embarque dans l'aventure Canal+ où sa plume mordante fait rire chaque soir des millions de Français·es. Il a signé une douzaine de romans, dont, récemment, « VNR » et « Vice » (Grasset).Se définissant parfois comme « un couteau suisse contrefait », Laurent Chalumeau est également scénariste (pour Alain Corneau, Éric Rochant ou la série « Le Train ») et parolier (pour Michel Sardou, Michèle Torr, Patrick Bruel, Bertrand Burgalat ou l'un des premiers boys-band de l'Hexagone, G-Squad). Il vit et travaille près de Pigalle. Laurent Chalumeau (1/3)Ce qui se retient d'abord de Laurent Chalumeau, c'est son style. Gouailleur en diable, généreux dans le grandguignolesque, tissé d'argot et d'anglicismes, cochon truffier de la punchline à mille dollars, doté d'un sens du rythme – & blues – résolument « médusant », comme il dirait. Sa phrase est aussi acérée qu'un éperon, mais le cœur de ses livres s'avère aussi tendre que celui d'un cactus. Marrant, mais pas que. Volontiers « NRV ». Il convenait donc de creuser pour vérifier si, dans le gisement de sa prose riche d'une douzaine de romans, de centaines d'articles, d'essais musicaux ou de posts à foison sur les réseaux, se trouvaient des pépites. Bingo. Il faut se lever tôt pour tricoter les arnaques fendardes du « Siffleur » (2006) ou de « Kif » (2014), pour aiguiser la satire des élites ridicules de « VIP » (2017) ou pour déclarer son amour érudit à Dolly Parton dans « Jolene t'es gouine ? » (2022). Coup de pot : ce cowboy du macadam parigot, fringuant sexagénaire à barbe blanche finement taillée, partage nos vues sur l'écriture envisagée comme un artisanat. « La littérature, dit-il, c'est pas un mec ou une nana que le génie visite le soir quand la ville dort. Écrire c'est de la tambouille, du bricolage, des tours Eiffel en allumettes et une bouteille dans laquelle t'essayes de monter un bateau. De la corde à nœuds et des séries d'abdos. De la technique. Plus on maîtrise, plus on peut prendre de risques. » Mesurons alors dans ce premier épisode le parcours de l'apprenti. En se posant les bonnes questions. Mais pourquoi ses études de lettres l'ont-elles à ce point traumatisé ? Comment ce fan d'Elvis, de Prince ou de Bowie a-t-il rejoint la rédaction de « Rock&Folk », dont il fut l'un des correspondants le temps de « pèlerinages extasiés, enthousiastes et innocents » dans les mythes de l'Amérique, entre portes du pénitencier, rodéos sur paddocks et tournois de billard, qui lui vaudront l'admiration et l'amitié de Virginie Despentes ? Quelles leçons essentielles a-t-il retenu des journalistes Philippe Manœuvre et Philippe Garnier, ou de Tom Wolfe, auteur du « Bûcher des vanités » ? Allez, au charbon. Chalumons le feu. Enregistrement : mai 2023 - Mise en ligne : 19 juillet 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Mathilde Guermonprez - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Chloé Assous-Plunian, Arnaud Forest, Mathilde Guermonprez - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Invité: Philippe Garnier. On dit quʹune technologie qui perce - le smartphone par exemple - a séduit les consommateurs et consommatrices. Quels sentiment avons-nous face à un moteur que nous réparons, face à un ordinateur qui plante? Peut-on parler dʹaffection, de répulsion, de relation qui se dégrade?Tribu reçoit Philippe Garnier, traducteur et critique. Il signe "La Démence du percolateur. Courtes rêveries sur les machines et les émotions" aux éditions Premier Parallèle.
Qui se soucie encore des génériques ? La plupart des spectateurs ne restent plus à la fin des films pour les lire. Philippe Garnier doit peut-être encore le faire. Pour débusquer parmi énumérations de noms, ceux qu'on met rarement dans la lumière, chercher entre les lignes ceux qui font vraiment l'histoire du cinéma. Génériques c'est aussi le nom d'une collection de livres à travers lesquels Garnier a entrepris de revenir sur la genèse des dernières grandes heures du cinéma de studio hollywoodien. Avec pour ambition justement de raconter les histoires derrière celles officielles. Trois volumes pour couvrir quasiment quarante ans, de 1940 à 1977 à partir de cas d'études mais surtout en faisant des pas de côté. Génériques, c'est une lecture en creux de ce cinéma américain, qui préfère aller chercher dans les plis que dans sa vitrine. Pour parler d'un film d'Anthony Mann, Garnier ira creuser la piste de son producteur Eddie Small ou prendra appui sur la carrière de Richard Fleischer à la RKO pour mieux parler des méthodes d'Howard Hughes alors patron de ce studio. On serait donc dans une sorte de making of des films par écrit ? En tout cas, Génériques n'est pas une collection d'essai analytiques mais fait dans le factuel. De toutes façons, un jour Garnier a lâché dans une interview que « la critique c'est de la branlette ». Mais il croit encore visiblement aux vertus du journalisme d'investigation à l'ancienne. Qu'il s'agisse de films noirs ou de westerns, de classiques ou de perles oubliées, ces trois livres reposent sur une somme exceptionnelle de documents et d'archives. Les mémos, télégrammes voire extraits de correspondances reconstituent avec une phénoménale sensation immersive le processus de création. Mais, plus encore que cette sensation de making-of comme si vous étiez dans les coulisses, il émane de Génériques, celle d'une voix-off accompagnant au plus près, au plus intime les films comme leur écosystème. Au delà d'un côté encyclopédique, l'écriture de Garnier est incroyablement vivante, parlant d'un passé avec le ton du présent. De quoi procurer à ces histoires d'un temps de cinéma révolu le swing de la modernité, pour un travail d'archiviste mais sans la poussière ; une ahurissante collection d'anecdotes sans qu'elles ne virent jamais à l'anecdotique. Encore moins quand ce récit au long cours de l'évolution du cinéma américain de la fin de l' âge d'or des studios grands ou petits aux premières secousses telluriques du Nouvel Hollywood, tient de l'ivresse de certains alcools vieillis, longs en bouche mais qu'il faut siroter pour mieux laisser remonter les arômes. Autrement dit, Génériques est une sacré bonne cuvée de livres de cinéma. Génériques. Paru chez The Jokers éditions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:30:00 - Les Nuits de France Culture - Par Catherine Grive-Santini - Avec Christine Feret-Fleury (écrivain, grande myope et heureuse de l'être) Philippe Garnier (auteur de "Une Petite Cure de flou" Ed. Puf), Luba Jurgenson (traductrice), Olivier Passieux (peintre), Dominique Mainard (auteure de "Leur histoire" Ed. Joëlle Losfeld), Franck Maubert (auteur de "Est-ce bien la nuit ?" Ed. Stock) et Jean-Bertrand Pontalis (psychanalyste, philosophe et... myope) - Réalisation Ghislaine David
Entrevue avec Louis-Philippe Garnier, coureur sur route comptant 65 marathons sous les 2:40 et 7 sous les 2:30 ainsi que 45 courses de 5km sous 16:00 et une quarantaine de 10km sous 33:00 (et 7 sous 32:00). On discute entre autres de son parcours, des clés de son succès, de ses camps d'entraînement annuels au Mexique, de coaching et des responsabilités d'un mesureur de parcours. MONDEDELACOURSE10 pour 10% de rabais chez mlleflexcyntarienne.com Patreon: https://www.patreon.com/lemondedelacourse
Contre la banalisation d'une technologie liberticide, cette autrice et journaliste parisienne en appelle à la mobilisation générale pour crever l'œil de Big Brother. Ne souriez plus, vous êtes filmé.e. « Qu'est-ce qui fait qu'une image qu'on a rencontrée par hasard vous suit pendant toute une vie ? » Claire Richard, l'autrice des Chemins de désirs, ce podcast d'Arte Radio doublé d'un splendide petit essai sur son rapport aux images pornographiques et la manière dont celles-ci ont formé et orienté ses fantasmes et sa sexualité (éditions du Seuil, 2019), a deux mots à nous dire sur la reconnaissance faciale. Figurez-vous que cette journaliste parisienne a également dirigé à mi-temps le site Digital Society Forum, consacré aux cultures et usages numériques. Sensible aux combats de l'association La Quadrature du Net, elle en appelle à la mobilisation générale pour crever l'œil de Big Brother, contre la banalisation d'une technologie liberticide. Souvenons-nous au passage des « tours panoptiques », terrible invention tirée du premier roman d'Alain Damasio, La Zone du dehors (1999), où chacun.e peut venir, à sa guise, espionner son prochain. « Ces salles étaient surtout pleines la nuit. S'y installaient sans honte une pléthore de voyeurs, hommes et femmes, d'épouses soupçonneuses et de maris trompés, de pères qui surveillaient leur fille et de filles qui surveillaient leur père, de curieux. S'y complaisaient surtout des pervers, des vicieux, des flics dans l'âme, des délateurs payés à l'hôtesse dénoncée et des honnêtes hommes faisant leur devoir de citoyen en enregistrant tout scène leur paraissant suspecte ou de nature à porter atteinte aux bonnes mœurs… Une fiche tactile (facultative) trônait sur la table. Pouvaient y être reportés les faits observés avec le lieu de l'action et les références du timecode. Chose remarquable, aucune case n'était prévue pour le nom de l'observateur. Ça n'avait pas d'importance : seul ce qui avait été observé comptait. À moins que l'observateur se trouvât déjà lui-même observé, enregistré et noté… si bien que son nom importait peu. » Réalisation : Mathieu Boudon. Pour écouter la solution de Philippe Garnier contre la reconnaissance faciale, lors d'un épisode précédent de L'Arche de Nova, c'est là : https://www.nova.fr/news/philippe-garnier-demain-nous-porterons-deux-masques-38791-04-05-2020/ Image : Black Mirror S1E3 – Retour sur image, de Jesse Armstrong (2011). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Physical Media Top Ten of 2020, with Bruce Calvert • Philippe Garnier on Scoundrels, Spitballers and Screenwriters of the 1930s (86:00)
durée : 00:52:06 - Grand bien vous fasse ! - Comment limiter l’impact des emballages, utiles et pratiques bien évidemment, mais qui étouffent nos poubelles, nos décharges, nos océans, notre flore planétaire… ? Cinq millions de tonnes en moyenne par an en France… Une méditation sur nos emballages, avec Philippe Garnier qui publie "Mélancolie du pot de yaourt".
durée : 00:25:40 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Notre invité découverte Philippe Garnier est auteur de la "Mélancolie du pot de yaourt". Dans vos solutions pour la planète, l'association BISS sensibilise à la protection de l’environnement grâce à la cuisson écologique. La chronique détox de Caroline Tourbe revient sur les origines de l'invasion du moustique tigre.
Imbibé d'humour noir, cet écrivain parisien, auteur d'une « méditation sur les emballages », esquisse un futur docile où nous saurons concilier reconnaissance faciale et respect des normes sanitaires.« Errer dans un hypermarché comme si l'on n'y comprenait rien. » Ainsi s'ouvre Mélancolie du pot de yaourt, cette « méditation sur les emballages » signée Philippe Garnier en février dernier aux éditions Premier Parallèle. Dans ce recueil de textes courts sur « l'aura fragile » d'une brique de gaspacho ou d'un bidon de lessive, cet écrivain et traducteur parisien, critique à Philosophie Magazine, sonde les souvenirs de ses « rencontres » avec divers objets du quotidien peu considérés et leur impact, pourtant réel, sur l'imaginaire : boîtes de sardines ramenées à leur sort de « petits cercueils en fer-blanc », vertige émoussé du carton à chapeau, désirs mêlés de « dévotion » et de « profanation » face aux produits de luxe type flacon de parfum, jusqu'à ce paquet de chips bio « à l'Ancienne » qui lui suggère, de collines en vallées factices, une épuisante séance d'autohypnose.Il en sera de même, peut-être, pour ces deux nouveaux accessoires de survie dans la « guerre » invisible contre le covid-19 : gants et masques, grâce auxquels nous ressemblons de plus en plus à des barquettes de viande sous vide, enroulées de film plastique. Garant des consignes d'humour noir pratiquées par Jonathan Swift dans sa Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d'être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public (1729) où les nourrissons étaient présentés comme une solution scientifique alléchante à la famine, Garnier dépeint un futur docile où nous saurons « concilier port du masque et reconnaissance faciale » par le port d'un second masque, par-dessus le premier, qui reproduira « au millimètre près » toutes les nuances de notre visage. Le gouvernement risque d'être emballé.Pour ne pas confondre ce Philippe Garnier avec l'autre, également traducteur (de Fante ou de Bukowski), notre logiciel de reconnaissance auditive vous propose d'exercer votre oreille grâce à cette interview du second, sur Nova, à écouter là. Visuel © Black Mirror saison 3, de Charlie Brooker (2016). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
L'auteur Philippe Garnier, traducteur et critique pour Philosophie Magazine vient de publier aux éditions Premier parallèle un essai sur les emballages intitulé Mélancolie du pot de yaourt. De quoi nous faire réfléchir sur nos actions et nos modes de consommation en ces temps de confinement. Entretien.
Sur le Billard cette semaine Deux très belles sorties en matière de la littérature de Cinéma. A savoir Le Dernier rêve de Stanley Kubrick, enquête sur Eyes Wide Shut d'Axel Cadieux sorti chez Capricci mais aussi le nouveau livre de notre Philippe Garnier d'amour, Sterling Hayden, l'irrégulier chez La Rabbia. Ça sent le sapin... A vos portes-monnaie! On a une page tipeee ! Nous, pauvres bénévoles, avons besoin de vos sous pour nous acheter du matériel d'enregistrement qui nous faciliterait grandement la vie. A vos agendas! _22 décembre 2019, 21h15: Le Film du Dimanche Soir, Mad Max Fury Road de George Miller
durée : 00:54:12 - Popopop - par : Antoine de Caunes - A l'occasion de la sortie de son livre sur Sterling Hayden et de la rétrospective à la Cinémathèque, Antoine de Caunes reçoit le journaliste Philippe Garnier. En deuxième partie d'émission, Pascal Forneri viendra présenter son dernier documentaire consacré à la génération "Salut les Copains". - invités : Philippe GARNIER - Philippe GARNIER - réalisé par : Ghislain Fontana
« Dictionnaire des mots en trop » Belinda Cannone & Christian Doumet Accompagnés par Marcel Benabou, Béatrice Commengé, Rémi David, Jean-Philippe Domecq, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Christophe Pradeau & Marlène Soreda.
Flashback revient en ce début du mois de décembre sur Séance Radio pour parler de toute l'actualité des grands classiques du cinéma avec Antoine Sire et Antoine Jullien ! Invité exceptionnel de cette émission : Lawrence Lehérissey, arrière-arrière petit fils de l'illustre George Méliès à l'occasion du cycle "Magic Méliès" à la fondation Jérôme Seydoux-Pathé, du 21 décembre au 3 janvier. Antoine Sire ne pouvait quant à lui pas oublier les 100 ans, de Kirk Douglas dont il retrace la carrière exceptionnelle. Et à l'approche des fêtes de Noël, Antoine et Antoine font évidemment la part belle aux sorties DVD / BLU-RAY avec notamment "Tchao Pantin", "le Grand Chantage" et l'analyse du journaliste et écrivain Philippe Garnier ou la sortie de l'anthologie Almodovar ! Côté cadeaux toujours, Antoine et Antoine évoquent le livre "Sport et Cinéma" de Julien et Gérard Camy aux éditions du Bailly de Suffren ! Sans oublier les ressorties et rétrospectives du mois sur les écrans ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Scénariste, monteuse, réalisatrice… Dorothy Arzner fut une pionnière à Hollywood dans les années 30 et 40. Son oeuvre, étonnamment contemporaine et puissante, fait l'objet cette année d'une rétrospective au Festival Lumière dans le cadre du cycle « Histoire Permanente des Femmes Cinéastes. » Des films présentés notamment par le journaliste et écrivain Philippe Garnier que l’on retrouve en compagnie d’Antoine Jullien pour un nouveau numéro de « Flashback » spécial Festival Lumière. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
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Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Colloque de rentrée 2015 Lumière, lumières La lumière : une vibration dans le regard du peintre Pascale Hémery Peintre Pascale Hémery est née en 1965. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne. Elle se consacre au dessin à la peinture et développe un travail important en gravure, sur bois particulièrement. Ses œuvres font partie de collections publiques, telles que le musée Carnavalet, la BNF, les musées des Beaux-Arts de Nevers, Belfort, le Musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines ainsi que de nombreuses collections privées en France et à l'étranger. Télécharger la vidéo Télécharger l'audio Biographie [320.0Ko] Lumière, lumières « Pascale Hémery dessine l'envers des grandes villes. Elle donne à voir le côté cour ou le côté terrasse avec de vastes vues plongeantes, comme si elle se tenait au sommet du plus haut immeuble. Elle compose un fragment de ville silencieux avec enchevêtrement de lignes qui laisse pressentir le chaos tout proche. Avec elle, la rêverie garde une grande précision de contour. Au fusain et parfois à la craie, elle parvient à faire vivre et respirer la surface d'un pan d'immeuble, elle fait vibrer le faisceau métallique d'une voie ferrée, elle restitue aux mastodontes urbains une part de douceur et de fragilité. Elle donne à ces dédales de ciment et de pierre la sensibilité d'un corps endormi. » Philippe Garnier in Catalogue de l'Exposition « Les Cahiers dessinées » – 2015 Depuis la nuit des temps, la lumière a fasciné et inquiété les humains. Dans l’Antiquité, les cultes solaires étaient importants, et les historiens des religions du XIXe siècle leur ont donné une plus grande importance encore, au point de vouloir comprendre toutes les divinités antiques comme des métaphores du soleil. Très rapidement aussi, les humains ont tenté d’expliquer les manifestations de la lumière, révélées en particulier par la pratique de l’astronomie, en proposant des théories diverses qui ont abouti non seulement à des cosmologies, mais aussi à la physique et aux innombrables applications qui en sont nées. Ainsi, on peut dire que la lumière artificiellement produite ou contrôlée, qu’elle soit visible ou qu'elle soit un rayonnement électromagnétique invisible, est l’une des composantes essentielles d’un grand nombre des technologies d’aujourd’hui. À côté de ces développements scientifiques, les penseurs européens du XVIIIe siècle ont recouru à la métaphore de la lumière pour définir une démarche intellectuelle ayant pour fin d’éclairer les esprits (Lumières, Enlightenment, Aufklärung), alors que la création artistique n’a cessé de mettre en oeuvre la lumière ou l’obscurité dans la représentation ou la transfiguration de la réalité. Comité scientifique : Dominique Charpin, Antoine Compagnon, Jean Dalibard, Serge Haroche, Alain Prochiantz, Clément Sanchez, John Scheid
Et si le flou était la part la plus riche du monde visible ? Et si l'image nette n'était qu'un leurre ? L'histoire de l'art en Occident peut être lue comme l'histoire de l'apprivoisement progressif du flou, qui permet une libération esthétique face à un monde saturé de signes et dominé par la prolifération des images. Le "sfumato" de la Renaissance a été la première étape d'un long chemin de reconnaissance : oui, le monde est flou, fait de foisonnements et de vapeurs, non le flou n'est pas un défaut mais une acceptation de la complexité et de l'inachèvement des choses. Philippe Garnier est l'auteur de deux essais aux Presses Universitaires de France (La Tiédeur, 2000 ; Une petite cure de flou, 2002). Il est également l'auteur de plusieurs romans ou fictions : Mon père s'est perdu au fond du couloir (Melville/Leo Scheer, 2005), Roman de plage (Denoël, 2007), Babel Nuit (Verticales, 2012).
Et si le flou était la part la plus riche du monde visible ? Et si l'image nette n'était qu'un leurre ? L'histoire de l'art en Occident peut être lue comme l'histoire de l'apprivoisement progressif du flou, qui permet une libération esthétique face à un monde saturé de signes et dominé par la prolifération des images. Le "sfumato" de la Renaissance a été la première étape d'un long chemin de reconnaissance : oui, le monde est flou, fait de foisonnements et de vapeurs, non le flou n'est pas un défaut mais une acceptation de la complexité et de l'inachèvement des choses. Philippe Garnier est l'auteur de deux essais aux Presses Universitaires de France (La Tiédeur, 2000 ; Une petite cure de flou, 2002). Il est également l'auteur de plusieurs romans ou fictions : Mon père s'est perdu au fond du couloir (Melville/Leo Scheer, 2005), Roman de plage (Denoël, 2007), Babel Nuit (Verticales, 2012).
Présents à ce vingt-cinquième podcast enregistré dans la crypte des Editions Baleine et animé par Jean-Bernard Pouy : Clémentine Thiébault, Sébastien Gendron, Marc Villard, et Francis Mizio. Un podcast particulièrement foutraque (comme vous le constaterez) qui est le dernier de la saison (reprise en septembre prochain). Mais on a tenté, outre deux lectures (Marc Villard en hommage à Chester Himes et Jean-Bernard Pouy à propos de Philippe Garnier) de nous exprimer sur :- Il risque de pleuvoir, de Isabelle Heidsick - Coll. Fictions et Cie, Editions du Seuil- ABC Dick, de Ariel Kirou, aux Editions Incultes/Essais- La 8e aventure de Boro, par Franck et Vautrin ("La dame de Jérusalem") et une réédition du Hotu de Simonin (Ed. La Manufacture de livres)- La vieille qui ne voulait pas mourir avant de l'avoir refait, de Margot D. Marguerite (Ed. La Manufacture de livres).- Un aparté sur le coffret anthologie de 4 DVD de l'émission de télévision des années 80, "Cinéma-Cinémas", de Claude Ventura)Enregistré et monté par Francis Mizio, ce podcast est d'une durée de 29 min 55 sec et d'un poids de 41,2 Mo. La musique générique du début est extraite de Bajati, de l'album Deuxième jour, du groupe Interzone.Plusieurs façons pour l'écouter :>1- En cliquant sur ce lien vous pourrez écouter et également télécharger le Mp3 (clic droit sur le lien puis : enregistrer la cible du lien sous).>2- Ce podcast est téléchargeable via Itunes où il est référencé : cliquez (pour vous abonner automatiquement) sur la petite photographie dans la colonne de droite.>3- En cliquant sur le lecteur ci-dessous vous écouterez le podcast directement depuis cette page :Prochain podcast : début septembre (rendez-vous ici à 18h en maillot pour montrer la marque).Pour toutes réactions sur le contenu, informations, communiqués, suggestions, services de presse, etc. : écrire à leshabitsnoirs@free.fr Pour toute question technique : écrire à leshabitsnoirs@gmail.com