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Les artistes y comprennent-ils quelque chose à l'IA ?Oui, évidemment. Il existe même certains pionniers qui mobilisent l'intelligence artificielle depuis les années 90s comme Anna Ridler ou encore Mario Klingemann.Mais aujourd'hui, la plupart des autres artistes semblent encore découvrir l'outil. Son potentiel, et ses limites.Mais au-delà de l'IA comme outil d'aide à la production, ou à l'inspiration, quel rapport l'artiste entretient-il à la machine ?
L'iA menace-t-elle l'art et la créativité humaine ?Cette crainte du dépassement de l'humain par la machine est, pour Marion Carré, toujours la même rengaine, alors que comprendre comment utiliser l'intelligence artificielle n'est rien d'autre qu'une forme d'apprentissage comme une autre.En outre, l'IA n'est pas l'alpha et l'omega : la place de l'humain et de la créativité humaine est cruciale. Il faut créer des sas de créativité humaine et les sanctuariser pour éviter le slop et les contenus standardisés.
« Pour mieux déceler les visages, pour mieux pointer les coupables », Bruno Retailleau aimerait que les forces de l'ordre puissent recourir à « la reconnaissance faciale, de façon très encadrée ». En juin dernier, après les violences ayant suivi la victoire du PSG en finale de Ligue des champions, celui qui était alors ministre de l'intérieur démissionnaire s'exprimait en ces termes au micro de RTL. Il n'est pas le seul : malgré de solides garde-fous législatifs, des voix appellent au déploiement de la reconnaissance faciale en Europe.Cette technologie, qui permet notamment de détecter un visage dans une foule, s'est considérablement améliorée ces dernières années grâce aux progrès de l'intelligence artificielle. A la pointe de la surveillance de masse, la Chine exporte désormais ses logiciels de reconnaissance faciale, réputés peu chers et précis, auprès d'un nombre croissant d'Etats.Si les pays les plus autoritaires l'ont d'abord adoptée afin de mieux contrôler leur population, la reconnaissance faciale séduit de plus en plus de pays démocratiques, attirés par la promesse d'une meilleure efficacité policière. Mais que sait-on des dérives provoquées par cette technologie, déployée à une échelle nationale ? Les garde-fous européens en vigueur sont-ils suffisants pour y résister ?Faustine Vincent et Simon Leplâtre, journalistes au service International du Monde et auteurs d'une enquête à ce sujet, exposent, dans cet épisode du podcast « l'Heure du Monde », les enjeux suscités par l'expansion mondiale de la reconnaissance faciale.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une vidéo Reuters datant du 27 novembre 2022, d'un reportage de TV5 Monde lors des obsèques d'Alexeï Navalny le 1er mars 2024 et d'une interview de Bruno Retailleau accordée à RTL le 4 juin 2025.Cet épisode a été diffusé le 17 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Des drones sans base légale aux caméras omniprésentes, au nom de notre sécurité, l'État surveille de plus en plus - et souvent sans contrôle.Félix Tréguer, chercheur associé au CNRS et cofondateur de La Quadrature du Net, dénonce une bascule démocratique silencieuse : celle d'un État qui généralise la surveillance au nom de la sécurité, sans rendre de comptes.Le risque avancé par Félix ? Glisser d'un régime libéral à une société de contrôle fascisante, où la dissidence devient impossible.
Et si la sécurité servait désormais à justifier la surveillance ?Dans cet extrait percutant, Félix Tréguer démonte la rhétorique politique qui, depuis des décennies, a réduit la sécurité à une affaire de police et de contrôle des citoyens.
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À 22h, Perrine Storme fait le tour des images marquantes et des déclarations fortes de la journée. Du lundi au jeudi, Julie jusqu'à minuit fait vivre l'info du soir avec chroniqueurs, invités et éditorialistes.
Le gouvernement souhaite trouver un cadre légal pour déployer la reconnaissance faciale pour lutter contre la criminalité organisée et le narcotrafic. Cette technologie biométrique, qui permet d'authentifier ou d'identifier un visage filmé en le comparant à une base de données, est interdite en France dans l'espace public et connaît une efficacité mitigée dans les pays où elle est expérimentée. Les explications de Sophie Neumayer, du service police-justice de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce jeudi 15 mai, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Claudia Cohen, journaliste chez Bloomberg, et Didier Sanz, journaliste spécialisé en informatique. Ils se sont penchés sur une possible intégration de la reconnaissance faciale sur les prochaines Ray-Ban Meta, la rumeur d'une mise en vente de SFR, et la suppression de plus de 6 000 emplois chez Microsoft, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:02:13 - Le vrai ou faux - Le ministre de la Justice Gérald Darmanin estime que la reconnaissance faciale permettrait d'améliorer la sécurité en France, ainsi que de fluidifier les transports en commun. Mais la Défenseure des droits alerte sur les risques d'erreurs et le respect de la vie privée.
durée : 00:24:36 - 8h30 franceinfo - Claire Hédon, Défenseure des droits était l'invitée du “8h30 franceinfo”, mardi 6 mai 2025
L'entreprise PhotoRunning, spécialisée dans la photographie d'événements sportifs en France, a utilisé un logiciel de reconnaissance faciale pour identifier les coureurs sur des photos, sans respecter la législation sur la protection des données personnelles (RGPD). Ce procédé a concerné plusieurs centaines de milliers de participants, dont des mineurs, et a été jugé illégal, car il ne respectait pas le consentement préalable des participants. En plus des coureurs, des spectateurs ont également été pris en photo sans leur autorisation. Une plainte a été déposée auprès de la CNIL pour dénoncer cette violation des droits des individus. Présenté par Eva Seker Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
I.A. Café - Enquête au cœur de la recherche sur l’intelligence artificielle
Cette semaine, quelques actualités en intelligence artificielle, bancs d'essais et chroniques.Au programmeLes improbabilités statistiques, le cygne noir et la dinde - Chronique d'une mort (non) annoncée.Une claque au visage - La reconnaissance faciale à l'épreuve du droit.“Nexus”, de Yuval Noah Harari : Algorithmes de l'information pour construire ou détruire le monde!Grok - Un outil d'information au service... de la désinformation.IA et gestion des RH - Vous êtes congédiés! Sora et production vidéo - Un café brulant.Bonne écoute!Production et animation: Jean-François Sénéchal, Ph.DCollaborateurs et collaboratrices (BaristIAs): Shirley Plumerand, Stéphane Minéo, et Sylvain Munger.Collaborateurs et collaboratrices: Véronique Tremblay, Stéphane Minéo, Fredérick Plamondon, Shirley Plumerand, Sylvain Munger Ph.D, Ève Gaumond, Benjamin Leblanc. OBVIA Observatoire international sur les impacts sociétaux de l'intelligence artificielleDisclaimer: This post contains affiliate links. If you make a purchase, I may receive a commission at no extra cost to you.Support the show
La Commission d'accès à l'information du Québec stop l'épicier Metro et Super C et Jean Coutu de faire de la reconnaissance faciale. La rencontre business avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
durée : 00:03:39 - Un monde connecté - par : Thomas Baumgartner - Alors que la ville de Moisans (Isère) s'est vu interdire par le Tribunal administratif l'usage d'un logiciel susceptible de faire de la reconnaissance faciale, la vidéosurveillance algorithmique s'installe sans bruit.
De la reconnaissance faciale, on ne connait souvent que la face la plus sombre, celle qui permet de ficher et de traquer les individus. Des régimes comme celui de la Chine en font bon usage... mais l'Europe veut l'interdire. Hors de l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni voit son utilisation grimper en flèche. Ce sont les petits commerces, déjà très équipés en télésurveillance, qui en font usage pour repérer les possibles voleurs à l'étalage. Un usage qui inquiète tous les défenseurs du droit et de la liberté individuelle. Reportage à Londres et Weymouth signé Marie Billon.Une technique interdite dans l'UELa législation européenne sur l'intelligence artificielle commence à entrer en vigueur... son application va s'étendre progressivement jusqu'en 2026. On sait que la reconnaissance faciale devrait être largement interdite, Juliette Gheerbrant.Fin de partie pour Olaf Scholz Les allemands se rendent aux urnes dimanche 23 février pour des élections anticipées provoquées par l'éclatement de la coalition feu tricolore emmenée par le social démocrate Olaf Scholz. Ce dernier est au plus bas dans les sondages, largement devancé par l'opposition chrétienne démocrate, mais aussi par le parti d'extrême droite AFD crédité de 20% d'intention de votes, ce qui en ferait la deuxième force politique du pays. Olaf Scholz ne pourra surement pas se maintenir à son poste de chancelier. Romain Lemaresquier.Les groenlandais contraints de s'adapter au réchauffement climatiqueOn n'a jamais autant parlé duGroenland depuis que Donald Trump a fait part des visées expansionnistes sur ce territoire arctique... mais si cette région autonome du Danemark intéresse tant, c'est aussi parce que la fonte des glaciers, qui a doublé ces 20 dernières années, pourrait dégager de nouvelles routes commerciales. Le réchauffement climatique est aussi soudain que violent et contraint la population à une adaptation climatique tambour battant. C'est le reportage sur place d'Ottilia Ferey.
De la reconnaissance faciale, on ne connait souvent que la face la plus sombre, celle qui permet de ficher et de traquer les individus. Des régimes comme celui de la Chine en font bon usage... mais l'Europe veut l'interdire. Hors de l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni voit son utilisation grimper en flèche. Ce sont les petits commerces, déjà très équipés en télésurveillance, qui en font usage pour repérer les possibles voleurs à l'étalage. Un usage qui inquiète tous les défenseurs du droit et de la liberté individuelle. Reportage à Londres et Weymouth signé Marie Billon.Une technique interdite dans l'UELa législation européenne sur l'intelligence artificielle commence à entrer en vigueur... son application va s'étendre progressivement jusqu'en 2026. On sait que la reconnaissance faciale devrait être largement interdite, Juliette Gheerbrant.Fin de partie pour Olaf Scholz Les allemands se rendent aux urnes dimanche 23 février pour des élections anticipées provoquées par l'éclatement de la coalition feu tricolore emmenée par le social démocrate Olaf Scholz. Ce dernier est au plus bas dans les sondages, largement devancé par l'opposition chrétienne démocrate, mais aussi par le parti d'extrême droite AFD crédité de 20% d'intention de votes, ce qui en ferait la deuxième force politique du pays. Olaf Scholz ne pourra surement pas se maintenir à son poste de chancelier. Romain Lemaresquier.Les groenlandais contraints de s'adapter au réchauffement climatiqueOn n'a jamais autant parlé duGroenland depuis que Donald Trump a fait part des visées expansionnistes sur ce territoire arctique... mais si cette région autonome du Danemark intéresse tant, c'est aussi parce que la fonte des glaciers, qui a doublé ces 20 dernières années, pourrait dégager de nouvelles routes commerciales. Le réchauffement climatique est aussi soudain que violent et contraint la population à une adaptation climatique tambour battant. C'est le reportage sur place d'Ottilia Ferey.
Alors que la reconnaissance faciale en direct dans les espaces publics est interdite en Europe, la technologie séduit de plus en plus outre-Manche. Face à une supposée recrudescence de la délinquance, de nombreux commerces britanniques optent pour cette technologie aidée par l'intelligence artificielle. Mais sans garde-fous juridiques, les ONG s'inquiètent de ces bases de données composées de « suspects », sans aucune validation des autorités publiques. De notre correspondante à Londres,Dave est assis dans l'arrière-boutique de son magasin d'alimentation générale, près de la gare de Weymouth, dans le sud du Royaume-Uni. Il regarde l'enregistrement qui date du mois de décembre d'une femme en train de prendre des bouteilles d'alcool pour les mettre dans les poches de sa parka. Un superviseur l'a vu et est allé lui demander des comptes. C'est justement pour éviter ce genre de choses que Dave a installé Facewatch, un logiciel de reconnaissance faciale, en juin 2023.« Avant Facewatch, nous avions des vols deux ou trois fois par jour, parfois plus. Il s'agissait souvent des mêmes personnes. Maintenant, nous en sommes à deux ou trois vols par semaine, relate le propriétaire du magasin. Nous recevons des alertes de Facewatch lorsque des voleurs qu'on a déjà repérés essaient encore d'entrer dans notre magasin, ils sont refoulés à la porte. Donc, très souvent, cela évite qu'il y ait vol. »Et le procédé est simple, détaille Dave : « Voici donc la caméra de surveillance avec Facewatch. Elle prend un cliché et le compare avec une base de données. Si la personne correspond à la base de données, nous sommes alertés dans les six secondes qui suivent le passage de la porte. » D'autres commerçants des alentours qui utilisent le même logiciel Facewatch remplissent aussi leur propre base de données.À lire aussiChine: l'intelligence artificielle au service de la surveillance de masse« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point »Chris Jones est le directeur de l'ONG pour les libertés publiques Statewatch. Du haut de la terrasse de son immeuble d'entreprise, Chris Jones surplombe Fleet Street, l'une des rues principales de la Cité de Londres, le quartier financier. Il sait que les caméras sont partout, dans les rues, dans les commerces. Ce qui l'inquiète surtout, c'est le manque de régulation. Il pense au système de partage des informations qu'utilisent, par exemple, Dave à Weymouth et les commerçants des alentours. Qui sont-ils pour punir une personne sans qu'elle ait été jugée et déclarée coupable ?« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point. Car il est censé y avoir un seul ensemble de lois pour tous, appliqué de manière égale par le système de justice pénale, rappelle-t-il. Donc, on s'éloigne de plus en plus de l'idéal d'une société fondée sur l'État de droit. »Normalement, les commerces doivent préciser s'ils utilisent des caméras de surveillance et si la reconnaissance faciale est utilisée. Mais selon les ONG comme Statewatch, tous ne jouent pas le jeu et ne préviennent pas les clients qui ne peuvent alors pas donner leur consentement. Consentement qui se fait de facto simplement en entrant dans le magasin.À lire aussiEn Europe, les étrangers premières victimes de l'intelligence artificielle
Alors que la reconnaissance faciale en direct dans les espaces publics est interdite en Europe, la technologie séduit de plus en plus outre-Manche. Face à une supposée recrudescence de la délinquance, de nombreux commerces britanniques optent pour cette technologie aidée par l'intelligence artificielle. Mais sans garde-fous juridiques, les ONG s'inquiètent de ces bases de données composées de « suspects », sans aucune validation des autorités publiques. De notre correspondante à Londres,Dave est assis dans l'arrière-boutique de son magasin d'alimentation générale, près de la gare de Weymouth, dans le sud du Royaume-Uni. Il regarde l'enregistrement qui date du mois de décembre d'une femme en train de prendre des bouteilles d'alcool pour les mettre dans les poches de sa parka. Un superviseur l'a vu et est allé lui demander des comptes. C'est justement pour éviter ce genre de choses que Dave a installé Facewatch, un logiciel de reconnaissance faciale, en juin 2023.« Avant Facewatch, nous avions des vols deux ou trois fois par jour, parfois plus. Il s'agissait souvent des mêmes personnes. Maintenant, nous en sommes à deux ou trois vols par semaine, relate le propriétaire du magasin. Nous recevons des alertes de Facewatch lorsque des voleurs qu'on a déjà repérés essaient encore d'entrer dans notre magasin, ils sont refoulés à la porte. Donc, très souvent, cela évite qu'il y ait vol. »Et le procédé est simple, détaille Dave : « Voici donc la caméra de surveillance avec Facewatch. Elle prend un cliché et le compare avec une base de données. Si la personne correspond à la base de données, nous sommes alertés dans les six secondes qui suivent le passage de la porte. » D'autres commerçants des alentours qui utilisent le même logiciel Facewatch remplissent aussi leur propre base de données.À lire aussiChine: l'intelligence artificielle au service de la surveillance de masse« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point »Chris Jones est le directeur de l'ONG pour les libertés publiques Statewatch. Du haut de la terrasse de son immeuble d'entreprise, Chris Jones surplombe Fleet Street, l'une des rues principales de la Cité de Londres, le quartier financier. Il sait que les caméras sont partout, dans les rues, dans les commerces. Ce qui l'inquiète surtout, c'est le manque de régulation. Il pense au système de partage des informations qu'utilisent, par exemple, Dave à Weymouth et les commerçants des alentours. Qui sont-ils pour punir une personne sans qu'elle ait été jugée et déclarée coupable ?« C'est très dangereux pour une société de voir les moyens de sécurité privés se multiplier à ce point. Car il est censé y avoir un seul ensemble de lois pour tous, appliqué de manière égale par le système de justice pénale, rappelle-t-il. Donc, on s'éloigne de plus en plus de l'idéal d'une société fondée sur l'État de droit. »Normalement, les commerces doivent préciser s'ils utilisent des caméras de surveillance et si la reconnaissance faciale est utilisée. Mais selon les ONG comme Statewatch, tous ne jouent pas le jeu et ne préviennent pas les clients qui ne peuvent alors pas donner leur consentement. Consentement qui se fait de facto simplement en entrant dans le magasin.À lire aussiEn Europe, les étrangers premières victimes de l'intelligence artificielle
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC.
Début février, un nouveau règlement européen encadrant l'intelligence artificielle est partiellement entré en application. Par principe, il interdit différents usages qui mettraient en danger les droits fondamentaux, comme par exemple la reconnaissance faciale. Mais sur ce sujet, les tentatives de contournement de ce règlement se font déjà sentir, notamment en Belgique avec certaines annonces du nouveau gouvernement Arizona.On revient sur le sujet avec Philippe Laloux, journaliste spécialiste des nouvelles technologies et Arthur Sente, journaliste au pôle Enquête et spécialiste des questions de police-justice.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Début février, un nouveau règlement européen encadrant l'intelligence artificielle est partiellement entré en application. Par principe, il interdit différents usages qui mettraient en danger les droits fondamentaux, comme par exemple la reconnaissance faciale. Mais sur ce sujet, les tentatives de contournement de ce règlement se font déjà sentir, notamment en Belgique avec certaines annonces du nouveau gouvernement Arizona.On revient sur le sujet avec Philippe Laloux, journaliste spécialiste des nouvelles technologies et Arthur Sente, journaliste au pôle Enquête et spécialiste des questions de police-justice.
Reconnaissance faciale dans l'espace public : où en est-on en Belgique ? La reconnaissance faciale est une technologie qui n'est pas légale en Belgique mais des tests ont déjà été réalisés par la police fédérale à plusieurs reprises. Il n'existe par ailleurs aucun frein technique à son implantation chez nous. Mais cette technologie de surveillance biométrique ne menace-t-elle pas les libertés et droits fondamentaux de chacun·e ? Une série des questions que posent l'usage par les autorités de la reconnaissance faciale dans l'espace public recoupe celles qu'interroge déjà la vidéosurveillance : impacts sur la liberté de circuler dans l'espace public, sur la vie privée, sur les possibilités de se rassembler et de manifester ou d'exprimer des opinions ou convictions, contrôle social et surveillance continue. Pour éviter les dérives, un règlement européen qui balise l'utilisation de cette technique liée à l'intelligence artificielle entrera en vigueur dès le mois de février 2025. Un cadre qui inquiète malgré tous les organismes de défenses des droits humains et qui devra encore être transcrit dans la loi belge. On en parle avec Emmanuelle de Buisseret Hardy Conseillère juridique à la Ligue des droits humains et Chloé Berthélémy, conseillère politique chez European Digital Rights (EDRI) https://www.liguedh.be/podcast/podcast-fuyez-vous-etes-identifie%C2%B7es/ Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
durée : 00:03:32 - Un monde connecté - par : François Saltiel - L'entreprise Clearview doit régler une amende de 30,5 millions d'euros aux Pays-Bas ! Malgré ces amendes en cascade, la strat-up américaine poursuit son comportement délictuel. Explications.
durée : 00:02:01 - Le vrai ou faux - Alors que la flamme olympique est allumée à Olympie (Grèce), franceinfo a vérifié trois affirmations qui circulent sur les réseaux sociaux à l'approche des Jeux olympiques à Paris.
Avec : Juliette Briens, journaliste à l'Incorrect. Thierry Moreau, journaliste média. Et Pierre-Edouard Magnan, porte-parole du mouvement national des chômeurs et précaires. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… Cette saison, une nouvelle chronique axée sur la vie conso & quotidienne, vient rythmer l'émission. Coté casting : Stéphane Pedrazzi, Jérôme Lavrilleux, Fred Hermel seront entourés de l'écologiste Mathilde Imer, la journaliste Rachel Binhas et Anne-Sophie Simpere, autrice et militante associative. En simultané sur RMC Story.
L'IA et le travail de journaliste. Éric Caire et l'utilisation d'outils de reconnaissance faciale pour la SAAQ Discussion techno avec Jordan Chénard, spécialiste en communication marketing.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pour cette semaine du 13 novembre : la police accusée d'utiliser de façon illégale un logiciel de surveillance, le sursaut gamma le plus brillant jamais détecté, une IA qui prédit les infarctus, du plastique imprégné dans le corps humain et un exceptionnel trésor déterré au Japon. Bonne écoute et bon week-end !
Un identifiant unique pour mettre au point un revenu minimum universel ? L'idée peut sembler louable, puisqu'elle permettrait de lutter contre les effets de l'intelligence artificielle, qui pourrait bouleverser quatre emplois sur 10 d'ici à 2040, selon l'OCDE. C'est dans ce contexte qu'est née l'idée du Worldcoin, une monnaie créée par l'entreprise Tools for Humanity. Pour en bénéficier, les individus doivent créer un identifiant unique, basé sur une analyse de leur iris. Cependant, le service, qui a déjà séduit deux millions de personnes, suscite une méfiance croissante au Kenya, en Europe et aux États-Unis.
Série : “Le monde du futur” - Episode 3/5La surveillance et le contrôle des populations grâce à la reconnaissance faciale n'est plus l'apanage de la Chine, dont les entreprises exportent largement les technologies permettant d'identifier passants… ou d'opposants dans des dizaines de pays.En Iran, elle serait désormais utilisée pour identifier des femmes qui ne portent pas le voile obligatoire dans la république islamique. En Russie, la reconnaissance faciale permettrait de traquer les opposants, notamment lorsqu'ils participent à des manifestations interdites, voire même les conscrits qui n'ont pas répondu à la mobilisation pour la guerre en Ukraine.C'est ce que dénoncent plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty international, qui craint l'instauration de véritables dictatures orwelliennes grâce à ces technologies. Amnesty demande également aux autorités françaises de renoncer à mettre en place des caméras permettant de détecter des comportements suspects pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris en 2024, même si le gouvernement assure qu'il ne s'en servira pas à des fins de reconnaissance faciale.Décryptage avec Katia Roux, responsable de plaidoyer au sein d'Amnesty International France, Azadeh Kharazi, professeure auxiliaire à l'Université de Twente aux Pays-Bas, spécialiste de la transformation numérique et des technologies de surveillance, Sarkis Darbinyan, co-fondateur de l'ONG Russe RoskomSvoboda, de défense des droits numériques, et Steven Feldstein, chercheur Carnegie Endowment for International Peace et auteur de “The Rise of Digital Repression: How Technology is Reshaping Power, Politics, and Resistance”.Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en 2027, à quelques jours des Présidentielles. La reconnaissance faciale par IA n'est plus un sujet depuis son adoption massive sur le territoire français dans la foulée des JO de 2024. Un épisode réalisé dans le cadre d'un documentaire pour France 24 et la RTBF avec Fabrice Epelboin, Bertrand Lenotre et Damien Douani.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la reconnaissance faciale.
Avec : Joëlle Dago-Serry, coach de vie. Charles Consigny, avocat. Et Bruno Pomart, ex-policier du Raid. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
En 2020, la startup américaine Clearview AI proposait l'une des applications de reconnaissance faciale les plus controversées du moment. Elle constitue le point de départ du documentaire "Vos visages sont à nous : les dangers de la reconnaissance faciale" proposée par France 24. Retour sur les coulisses de cette enquête qui interroge l'utilisation d'une technologie qui permet, grâce à l'intelligence artificielle, d'identifier précisément l'identité de personnes photographiés ou filmées.
Aux États-Unis, l'entreprise Clearview AI collecte les visages en ligne, à l'aide de l'intelligence artificielle (IA). Ces données peuvent être utilisées pour identifier des criminels ou des espions. Mais que se passe-t-il si elles tombent entre de mauvaises mains ? Ce numéro de Reporters + est le fruit d'une enquête menée pendant près de deux ans par le bureau enquête de France 24. Il a été réalisé par Jessica Le Masurier et Romeo Langlois.
Si la protection contre les drones intrusifs et la lutte contre les cyberattaques fait bien partie des priorités des organisateurs des Jeux olympiques de Paris, l'Assemblée nationale vient de donner son accord à une vidéosurveillance qui s'appuie sur l'intelligence artificielle pour protéger la compétition. Alors que cette technologie inquiète, il est nécessaire de multiplier les garde-fous et de limiter son déploiement dans la durée. Explications.
La surveillance et le contrôle des populations grâce à la reconnaissance faciale n'est plus l'apanage de la Chine, dont les entreprises exportent largement les technologies permettant d'identifier passants… ou d'opposants dans des dizaines de pays. En Iran, elle serait désormais utilisée pour identifier des femmes qui ne portent pas le voile obligatoire dans la république islamique. En Russie, la reconnaissance faciale permettrait de traquer les opposants, notamment lorsqu'ils participent à des manifestations interdites, voire même les conscrits qui n'ont pas répondu à la mobilisation pour la guerre en Ukraine. C'est ce que dénoncent plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty international, qui craint l'instauration de véritables dictatures orwelliennes grâce à ces technologies. Amnesty demande également aux autorités françaises de renoncer à mettre en place des caméras permettant de détecter des comportements suspects pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris en 2024, même si le gouvernement assure qu'il ne s'en servira pas à des fins de reconnaissance faciale. Décryptage avec Katia Roux, responsable de plaidoyer au sein d'Amnesty International France, Azadeh Kharazi, professeure auxiliaire à l'Université de Twente aux Pays-Bas, spécialiste de la transformation numérique et des technologies de surveillance, Sarkis Darbinyan, co-fondateur de l'ONG Russe RoskomSvoboda, de défense des droits numériques, et Steven Feldstein, chercheur Carnegie Endowment for International Peace et auteur de “The Rise of Digital Repression: How Technology is Reshaping Power, Politics, and Resistance”. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Invitée: Maëlig Jacquet. La reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée, pour déverrouiller son téléphone portable, mais aussi, pour confondre un criminel. Quelles sont les performances des techniques de la reconnaissance faciale aujourd'hui? Comment est-elle employée par la police et la justice? Peut-on s'y fier pour un verdict d'incarcération? Quelles sont les questions éthiques qui se posent? Pour en parler Tribu reçoit Maëlig Jacquet, docteur en science forensique de lʹUniversité de Lausanne. Et autrice dʹune thèse sur la reconnaissance faciale automatique intitulée "Interprétation des scores de reconnaissance faciale automatique pour lʹinvestigation et le tribunal", couronnée par le prix ENFSI Emerging Forensic Scientist Award 2022.
L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque matin, Lionel Gougelot évoque les sujets qui font la Une de l'actualité française et internationale.
Après les débordements au Stade de France lors de la finale de l Ligue des champions, certains plaident pour la mise en place de la reconnaissance faciale. André Loesekrug-Pietri fait le point sur une question d'actualité économique.
Aujourd'hui dans "Punchline", Patrice Boisfer et ses invités se demandent s'il est intéressant de mettre en place la reconnaissance faciale lors de certaines manifestations sportives, comme l'a proposé le maire de Nice et soutien de la majorité, Christian Estrosi.
La police new-yorkaise est une nouvelle fois épinglée pour ses méthodes jugées discriminatoires. Amnesty International révèle que le NYPD utilise des logiciels de reconnaissance faciale en plus de la vidéo surveillance. Des techniques utilisées dans plus de 20 000 affaires entre 2016 et 2019. L'organisation estime que cela affecte particulièrement les minorités et les quartiers déjà stigmatisés.