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Reconnaissance faciale dans l'espace public : où en est-on en Belgique ? La reconnaissance faciale est une technologie qui n'est pas légale en Belgique mais des tests ont déjà été réalisés par la police fédérale à plusieurs reprises. Il n'existe par ailleurs aucun frein technique à son implantation chez nous. Mais cette technologie de surveillance biométrique ne menace-t-elle pas les libertés et droits fondamentaux de chacun·e ? Une série des questions que posent l'usage par les autorités de la reconnaissance faciale dans l'espace public recoupe celles qu'interroge déjà la vidéosurveillance : impacts sur la liberté de circuler dans l'espace public, sur la vie privée, sur les possibilités de se rassembler et de manifester ou d'exprimer des opinions ou convictions, contrôle social et surveillance continue. Pour éviter les dérives, un règlement européen qui balise l'utilisation de cette technique liée à l'intelligence artificielle entrera en vigueur dès le mois de février 2025. Un cadre qui inquiète malgré tous les organismes de défenses des droits humains et qui devra encore être transcrit dans la loi belge. On en parle avec Emmanuelle de Buisseret Hardy Conseillère juridique à la Ligue des droits humains et Chloé Berthélémy, conseillère politique chez European Digital Rights (EDRI) https://www.liguedh.be/podcast/podcast-fuyez-vous-etes-identifie%C2%B7es/ Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée.
durée : 00:03:32 - Un monde connecté - par : François Saltiel - L'entreprise Clearview doit régler une amende de 30,5 millions d'euros aux Pays-Bas ! Malgré ces amendes en cascade, la strat-up américaine poursuit son comportement délictuel. Explications.
Aline Wavreille nous secoue avec son reportage en deux parties : « Fuyez,vous êtes filmés … et identifiés », produit par la Ligue des droits humains, avec 7 autres associations. Suivi d'un entretien avec Rémy Farge, du Département Formation de la Ligue des droits humains. La reconnaissance faciale, on a souvent l'impression qu'elle appartient à un monde de science-fiction ou que c'est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s'installe petit à petit dans les pays européens. Dans la série ‘Fuyez, vous êtes identifié.es', on se demande d'abord comment fonctionne la reconnaissance faciale et si Bruxelles possède déjà l'infrastructure pour s'en équiper. Avec les interventions d'Emmanuelle Hardy et Rémy Farge, juriste et formateur à la Ligue des droits humains. Avec Corentin Debailleul, chercheur en géographie urbaine à l'ULB et Catherine Forget, avocate et assistante à Saint-Louis. On évoque ensuite les dérives de la reconnaissance faciale avec Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, tous deux chercheurs à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d'EDRI, l'European Digital Rights. Cette série de podcast s'inscrit dans la campagne #protectmyface coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, Liga voor Mensenrechten, le CIRÉ, Technopolice, Tactic, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations. Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
La reconnaissance faciale, on a souvent l'impression qu'elle appartient à un monde de science-fiction ou que c'est un outil très performant utilisé par des dictatures lointaines, comme la Chine, par exemple. Pourtant, cette technologie biométrique s'installe petit à petit dans les pays européens. Dans la série ‘Fuyez, vous êtes identifié.es', on se demande d'abord comment fonctionne la reconnaissance faciale et si Bruxelles possède déjà l'infrastructure pour s'en équiper. Avec les interventions d'Emmanuelle Hardy et Rémy Farge, juriste et formateur à la Ligue des droits humains. Avec Corentin Debailleul, chercheur en géographie urbaine à l'ULB et Catherine Forget, avocate et assistante à Saint-Louis. On évoque ensuite les dérives de la reconnaissance faciale avec Franck Dumortier et Rosamunde Van Brakel, tous deux chercheurs à la VUB ainsi que Chloé Bérthélemy d'EDRI, l'European Digital Rights. Cette série de podcast s'inscrit dans la campagne #protectmyface coordonnée par la Ligue des droits humains et menée avec le MRAX, Genres Pluriels, Liga voor Mensenrechten, le CIRÉ, Technopolice, Tactic, Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations. Récit: Aline Wavreille, musique: Simon Rosillon Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:02:44 - Bientôt chez vous - Ce nouveau système permet aux voyageurs de monter à bord de leur train en se faisant reconnaître par des caméras fixées aux portiques. Ce système a été inauguré samedi dans une ville proche de Tokyo, dans la préfecture voisine de Chiba.
durée : 00:02:01 - Le vrai ou faux - Alors que la flamme olympique est allumée à Olympie (Grèce), franceinfo a vérifié trois affirmations qui circulent sur les réseaux sociaux à l'approche des Jeux olympiques à Paris.
Avec : Juliette Briens, journaliste à l'Incorrect. Thierry Moreau, journaliste média. Et Pierre-Edouard Magnan, porte-parole du mouvement national des chômeurs et précaires. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… Cette saison, une nouvelle chronique axée sur la vie conso & quotidienne, vient rythmer l'émission. Coté casting : Stéphane Pedrazzi, Jérôme Lavrilleux, Fred Hermel seront entourés de l'écologiste Mathilde Imer, la journaliste Rachel Binhas et Anne-Sophie Simpere, autrice et militante associative. En simultané sur RMC Story.
L'IA et le travail de journaliste. Éric Caire et l'utilisation d'outils de reconnaissance faciale pour la SAAQ Discussion techno avec Jordan Chénard, spécialiste en communication marketing.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans une lettre envoyée à la présidente de la Commission des transports et de l'environnement mardi, le Parti libéral du Québec réclame un débat sur le projet d'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale à la SAAQ.Entrevue avec Michelle Setlakwe, députée libérale de Mont-Royal-Outremont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de cybersécurité et du numérique.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La reconnaissance faciale à la SAAQ : le ministre Caire se veut rassurant. Mirabel : des parents lancent des propos injurieux à une arbitre. Segment LCN avec Sophie Thibault.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Reconnaissance faciale à la SAAQ : un débat est nécessaire, selon Marie Montpetit. La rencontre Montpetit-Dumont avec Marie Montpetit, analyste politique.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une jeune arbitre invectivés par des parents. Segment LCNPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La reconnaissance faciale est aujourd'hui à portée de car toutes les caméras de surveillance peuvent potentiellement être dotées d'un logiciel de reconnaissance faciale. Pour utiliser la reconnaissance faciale, il ne faut que trois éléments : des caméras, un logiciel de reconnaissance faciale et une ou plusieurs bases de données. En Belgique, aucune loi n'encadre l'usage de la technologie de la reconnaissance faciale. Et pourtant selon une recherche menée par la KULeuven3 en Flandre et en région bruxelloise, au moins 5 zones de police locale sur 86 répondantes, disposaient de la reconnaissance faciale en 2021, l'une d'elle affirmant même l'utiliser “souvent à très souvent”. En région bruxelloise, des zones de police utilisent notamment le logiciel “BriefCam”, de la société israélienne du même nom, pour analyser, au moyen d'algorithmes, les images des caméras qui filment l'espace public bruxellois. La société BriefCam propose aussi un système de reconnaissance faciale, compatible avec une partie du réseau de caméras à Bruxelles. Il n'y a donc plus de frein “technique” au déploiement de la reconnaissance faciale et une volonté politique forte d'en faire usage dans un futur proche. Aline Wavreille nous secoue avec son reportage en deux parties : « Fuyez,vous êtes filmés … et identifiés », produit par la Ligue des droits humains, avec 7 autres associations. Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Pour cette semaine du 13 novembre : la police accusée d'utiliser de façon illégale un logiciel de surveillance, le sursaut gamma le plus brillant jamais détecté, une IA qui prédit les infarctus, du plastique imprégné dans le corps humain et un exceptionnel trésor déterré au Japon. Bonne écoute et bon week-end !
On a tous été, au moins une fois, ce voyageur mal organisé qui retarde tout le monde. Mais imaginez que vous n'ayiez plus besoin de montrer des documents pour monter dans un avion. Imaginez que votre sésame pour passer rapidement les contrôles, ce soit votre visage. Dans ce nouvel épisode de Questions Tech, Chloé Woitier, journaliste au Figaro Économie, vous dit tout sur cette nouvelle méthode expérimentée dans plusieurs aéroports pour gagner du temps. Et n'oubliez pas : dans la Tech, il n'y a pas de questions bêtes ! Vous pouvez retrouver Questions Tech sur Figaro Radio, le site du figaro.fr et sur toutes les plateformes d'écoute. Montage : Astrid Landon
Un identifiant unique pour mettre au point un revenu minimum universel ? L'idée peut sembler louable, puisqu'elle permettrait de lutter contre les effets de l'intelligence artificielle, qui pourrait bouleverser quatre emplois sur 10 d'ici à 2040, selon l'OCDE. C'est dans ce contexte qu'est née l'idée du Worldcoin, une monnaie créée par l'entreprise Tools for Humanity. Pour en bénéficier, les individus doivent créer un identifiant unique, basé sur une analyse de leur iris. Cependant, le service, qui a déjà séduit deux millions de personnes, suscite une méfiance croissante au Kenya, en Europe et aux États-Unis.
Série : “Le monde du futur” - Episode 3/5La surveillance et le contrôle des populations grâce à la reconnaissance faciale n'est plus l'apanage de la Chine, dont les entreprises exportent largement les technologies permettant d'identifier passants… ou d'opposants dans des dizaines de pays.En Iran, elle serait désormais utilisée pour identifier des femmes qui ne portent pas le voile obligatoire dans la république islamique. En Russie, la reconnaissance faciale permettrait de traquer les opposants, notamment lorsqu'ils participent à des manifestations interdites, voire même les conscrits qui n'ont pas répondu à la mobilisation pour la guerre en Ukraine.C'est ce que dénoncent plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty international, qui craint l'instauration de véritables dictatures orwelliennes grâce à ces technologies. Amnesty demande également aux autorités françaises de renoncer à mettre en place des caméras permettant de détecter des comportements suspects pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris en 2024, même si le gouvernement assure qu'il ne s'en servira pas à des fins de reconnaissance faciale.Décryptage avec Katia Roux, responsable de plaidoyer au sein d'Amnesty International France, Azadeh Kharazi, professeure auxiliaire à l'Université de Twente aux Pays-Bas, spécialiste de la transformation numérique et des technologies de surveillance, Sarkis Darbinyan, co-fondateur de l'ONG Russe RoskomSvoboda, de défense des droits numériques, et Steven Feldstein, chercheur Carnegie Endowment for International Peace et auteur de “The Rise of Digital Repression: How Technology is Reshaping Power, Politics, and Resistance”.Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en 2027, à quelques jours des Présidentielles. La reconnaissance faciale par IA n'est plus un sujet depuis son adoption massive sur le territoire français dans la foulée des JO de 2024. Un épisode réalisé dans le cadre d'un documentaire pour France 24 et la RTBF avec Fabrice Epelboin, Bertrand Lenotre et Damien Douani.
Ce mardi 27 juin, la reconnaissance faciale et le logiciel PimEyes qui permet de retrouver les images de n'importe qui sur Internet ont été abordés par Anthony Morel dans sa chronique Culture Geek, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Pauline Ducamp et Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La France a-t-elle véritablement adopté une proposition de loi autorisant la reconnaissance faciale par l'IA dans l'espace public ? Allons-nous entrer dans une société dystopique, à rebours des ambitions avancées par l'Union européenne en matière de protection de la vie privée ? Clarifications et précisions sur une news qui a fait beaucoup de bruit ces derniers jours, et qui pourrait changer le monde dans lequel nous vivons.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la reconnaissance faciale.
Avec : Joëlle Dago-Serry, coach de vie. Charles Consigny, avocat. Et Bruno Pomart, ex-policier du Raid. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
En 2020, la startup américaine Clearview AI proposait l'une des applications de reconnaissance faciale les plus controversées du moment. Elle constitue le point de départ du documentaire "Vos visages sont à nous : les dangers de la reconnaissance faciale" proposée par France 24. Retour sur les coulisses de cette enquête qui interroge l'utilisation d'une technologie qui permet, grâce à l'intelligence artificielle, d'identifier précisément l'identité de personnes photographiés ou filmées.
Aux États-Unis, l'entreprise Clearview AI collecte les visages en ligne, à l'aide de l'intelligence artificielle (IA). Ces données peuvent être utilisées pour identifier des criminels ou des espions. Mais que se passe-t-il si elles tombent entre de mauvaises mains ? Ce numéro de Reporters + est le fruit d'une enquête menée pendant près de deux ans par le bureau enquête de France 24. Il a été réalisé par Jessica Le Masurier et Romeo Langlois.
Le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques prévoit l'expérimentation des caméras « augmentées » utilisant l'intelligence artificielle pour détecter les mouvements de foule, les objets abandonnés et les personnes marchant à contre-sens. De quoi lever des doutes chez plusieurs observateurs, dont la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a rendu un avis en décembre dernier sur les risques de collecte de données personnelles dans l'espace public avec ce genre de dispositif automatisé. D'après la Cnil, le gouvernement aurait mis plusieurs garanties sur la table pour que le déploiement expérimental de caméras augmentées se fasse sans danger ni abus. Dans le détail, les dispositifs ne devraient être utilisés QUE dans un cadre limité et pour des événements spécifiques, tels que les manifestations sportives, récréatives ou culturelles. La reconnaissance faciale, elle, ne sera pas utilisée. Ce ne sera pas non plus le cas de la connexion avec d'autres fichiers de données personnelles qui aurait permis d'identifier des individus. De plus, un humain sera toujours présent pour pouvoir réagir en fonction des alertes des différents dispositifs, sans compter que les images traitées ne devraient pas être conservées d'après le contenu du texte de loi. Car lorsque l'on utilise l'IA pour faire de la reconnaissance faciale automatique via des caméras de vidéosurveillance, le risque est forcément que cet usage ne devienne permanent sous couvert de « sécurité ». Si d'après la Cnil, l'usage de ces technologies semble défini de manière assez précise dans le texte de loi, il subsiste tout de même un doute quant au fait que cette loi pourrait devenir permanente et ne pas se limiter aux seuls JO de 2024. Car comme évoqué précédemment, la loi propose d'expérimenter le procédé lors de grandes manifestations sportives jusqu'au 30 juin 2025, soit un an après la fin des JO de Paris. Ceci dit, l'ajout du terme « risque terrorisme » qui est certes bien présent depuis plus d'une décennie, mais que les politiques brandissent sans cesse quand il est question de sécurité, et bien ces dispositifs pourraient être éventuellement être exploités bien au-delà de l'été 2024, et dans un cadre plus large que le simple sport, comme les manifestations récréatives ou culturelles, comme les concerts ou rassemblement festifs… Si rien n'est évoqué explicitement, l'intention semble tout de même de rendre ce projet de loi permanent en prenant les JO comme point de départ. C'est en tout cas l'opinion du Conseil d'État qui expliquait l'an dernier que le texte est conçu pour pouvoir s'appliquer en dehors de la période des Jeux olympiques. Reste à savoir si ce sera vraiment le cas ou pas. Son examen au parlement devrait avoir lieu début avril. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques prévoit l'expérimentation des caméras « augmentées » utilisant l'intelligence artificielle pour détecter les mouvements de foule, les objets abandonnés et les personnes marchant à contre-sens. De quoi lever des doutes chez plusieurs observateurs, dont la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a rendu un avis en décembre dernier sur les risques de collecte de données personnelles dans l'espace public avec ce genre de dispositif automatisé.D'après la Cnil, le gouvernement aurait mis plusieurs garanties sur la table pour que le déploiement expérimental de caméras augmentées se fasse sans danger ni abus. Dans le détail, les dispositifs ne devraient être utilisés QUE dans un cadre limité et pour des événements spécifiques, tels que les manifestations sportives, récréatives ou culturelles. La reconnaissance faciale, elle, ne sera pas utilisée. Ce ne sera pas non plus le cas de la connexion avec d'autres fichiers de données personnelles qui aurait permis d'identifier des individus. De plus, un humain sera toujours présent pour pouvoir réagir en fonction des alertes des différents dispositifs, sans compter que les images traitées ne devraient pas être conservées d'après le contenu du texte de loi.Car lorsque l'on utilise l'IA pour faire de la reconnaissance faciale automatique via des caméras de vidéosurveillance, le risque est forcément que cet usage ne devienne permanent sous couvert de « sécurité ». Si d'après la Cnil, l'usage de ces technologies semble défini de manière assez précise dans le texte de loi, il subsiste tout de même un doute quant au fait que cette loi pourrait devenir permanente et ne pas se limiter aux seuls JO de 2024. Car comme évoqué précédemment, la loi propose d'expérimenter le procédé lors de grandes manifestations sportives jusqu'au 30 juin 2025, soit un an après la fin des JO de Paris. Ceci dit, l'ajout du terme « risque terrorisme » qui est certes bien présent depuis plus d'une décennie, mais que les politiques brandissent sans cesse quand il est question de sécurité, et bien ces dispositifs pourraient être éventuellement être exploités bien au-delà de l'été 2024, et dans un cadre plus large que le simple sport, comme les manifestations récréatives ou culturelles, comme les concerts ou rassemblement festifs… Si rien n'est évoqué explicitement, l'intention semble tout de même de rendre ce projet de loi permanent en prenant les JO comme point de départ. C'est en tout cas l'opinion du Conseil d'État qui expliquait l'an dernier que le texte est conçu pour pouvoir s'appliquer en dehors de la période des Jeux olympiques. Reste à savoir si ce sera vraiment le cas ou pas. Son examen au parlement devrait avoir lieu début avril. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si la protection contre les drones intrusifs et la lutte contre les cyberattaques fait bien partie des priorités des organisateurs des Jeux olympiques de Paris, l'Assemblée nationale vient de donner son accord à une vidéosurveillance qui s'appuie sur l'intelligence artificielle pour protéger la compétition. Alors que cette technologie inquiète, il est nécessaire de multiplier les garde-fous et de limiter son déploiement dans la durée. Explications.
La surveillance et le contrôle des populations grâce à la reconnaissance faciale n'est plus l'apanage de la Chine, dont les entreprises exportent largement les technologies permettant d'identifier passants… ou d'opposants dans des dizaines de pays. En Iran, elle serait désormais utilisée pour identifier des femmes qui ne portent pas le voile obligatoire dans la république islamique. En Russie, la reconnaissance faciale permettrait de traquer les opposants, notamment lorsqu'ils participent à des manifestations interdites, voire même les conscrits qui n'ont pas répondu à la mobilisation pour la guerre en Ukraine. C'est ce que dénoncent plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Amnesty international, qui craint l'instauration de véritables dictatures orwelliennes grâce à ces technologies. Amnesty demande également aux autorités françaises de renoncer à mettre en place des caméras permettant de détecter des comportements suspects pour renforcer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris en 2024, même si le gouvernement assure qu'il ne s'en servira pas à des fins de reconnaissance faciale. Décryptage avec Katia Roux, responsable de plaidoyer au sein d'Amnesty International France, Azadeh Kharazi, professeure auxiliaire à l'Université de Twente aux Pays-Bas, spécialiste de la transformation numérique et des technologies de surveillance, Sarkis Darbinyan, co-fondateur de l'ONG Russe RoskomSvoboda, de défense des droits numériques, et Steven Feldstein, chercheur Carnegie Endowment for International Peace et auteur de “The Rise of Digital Repression: How Technology is Reshaping Power, Politics, and Resistance”. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Invitée: Maëlig Jacquet. La reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée, pour déverrouiller son téléphone portable, mais aussi, pour confondre un criminel. Quelles sont les performances des techniques de la reconnaissance faciale aujourd'hui? Comment est-elle employée par la police et la justice? Peut-on s'y fier pour un verdict d'incarcération? Quelles sont les questions éthiques qui se posent? Pour en parler Tribu reçoit Maëlig Jacquet, docteur en science forensique de lʹUniversité de Lausanne. Et autrice dʹune thèse sur la reconnaissance faciale automatique intitulée "Interprétation des scores de reconnaissance faciale automatique pour lʹinvestigation et le tribunal", couronnée par le prix ENFSI Emerging Forensic Scientist Award 2022.
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC. De l'info, de l'humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien gagne une demi-heure. Avec Anaïs Castagna, ils accompagnent jusqu'à 6h30 les Français qui se lèvent tôt. Nouveautés cette saison : Arthur Asquin rejoint l'équipe de Charles Matin avec une nouvelle chronique : l'info marquante du jour à ne pas manquer ; et pour ne rien louper de l'actualité sportive, Thibaud Texeire incarnera tous les matins la Story Sport.
L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque matin, Lionel Gougelot évoque les sujets qui font la Une de l'actualité française et internationale.
Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, il s'intéresse aux avantages de la reconnaissance des oreilles face à la reconnaissance faciale.
Après les débordements au Stade de France lors de la finale de l Ligue des champions, certains plaident pour la mise en place de la reconnaissance faciale. André Loesekrug-Pietri fait le point sur une question d'actualité économique.
Après les débordements au Stade de France lors de la finale de l Ligue des champions, certains plaident pour la mise en place de la reconnaissance faciale. André Loesekrug-Pietri fait le point sur une question d'actualité économique.
Ecoutez L'Edito Politique avec Olivier Bost du 01 juin 2022
Tous les jours à 5h50, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Charles Matin, sur RMC. Chaque matin dans "Charles matin", écoutez un show radio/télé unique en France. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos, débats, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Story. En simultané de 8h35 à 9h sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Aujourd'hui dans "Punchline", Patrice Boisfer et ses invités se demandent s'il est intéressant de mettre en place la reconnaissance faciale lors de certaines manifestations sportives, comme l'a proposé le maire de Nice et soutien de la majorité, Christian Estrosi.
Trois jours après les débordements au Stade de France, le maire de Nice et soutien de la majorité, Christian Estrosi, était l'invité de la matinale d'Europe 1. Face à ces incidents qui "ternissent l'image du sport", il a proposé de mettre en place la reconnaissance faciale lors des grands événements, malgré la frilosité de la Cnil.
Cette semaine on parle de la reconnaissance faciale. Sommes-nous réellement surveillés à tous les coins de rue ? Qui a accès aux images ? On en discute avec Jérôme Durain et Arthur Messaud. Mashup, chaque mercredi à 20h sur Twitch : https://www.twitch.tv/hugodecrypte----Nos invités :Jérôme Durain, sénateur socialiste de Saône-et-LoireSon compte Twitter : https://twitter.com/JeromedurainArthur Messaud, juriste pour la Quadrature du NetCompte twitter de la Quadrature du Net : https://twitter.com/laquadratureRapport du Sénat sur la reconnaissance faciale :http://www.senat.fr/rap/r21-627/r21-627.html----POUR SUIVRE MASHUP• Twitter: https://twitter.com/mashup_talk• Instagram: https://www.instagram.com/mashup_talk/• TikTok: https://www.tiktok.com/@mashup_talk----CRÉDITSPrésentateur : Hugo TraversProducteur : Julien PotiéRédactrice en chef : Anais Lochon Assistante rédac' cheffe : Alice Diem Réalisateur : RizoIngénieur du son : Julien FourthiesAssistant de production : Clément ChauletMonteur : Stan DuplanPhotographe : Erwann TanguyMiniature : Manon PayetMusique originale : Jean Crosetti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au programme de la 138ème édition de la Contre-Matinale du Média TV, présentée ce mercredi 11 mai par Nadiya Lazzouni… · Titrologie : Retrouvez la traditionnelle rubrique dans laquelle nous analysons les unes de la presse mainstream et revenons sur leur vision de l'agenda médiatique. Puis, un petit focus sur différents contenus proposés par nos camarades de la galaxie des médias indépendants et alternatifs… · Les travailleurs sans-papiers, en lutte depuis des mois dans l'indifférence générale : Le 7 décembre dernier, des travailleurs sans papiers de l'agence Chronopost d'Alfortville (filiale à 100% de la Poste, groupe appartenant à l'Etat), se sont à nouveau mis en grève, et ont démarré un nouveau piquet devant cette agence, appuyé par de nombreux travailleurs sans titre d'autres entreprises. Cette occupation est la deuxième en deux ans devant cette agence. Ils luttent aux côtés des dizaines de travailleurs de l'agence DPD (autre filiale de la Poste) du Coudray- Montceaux, en Essonne (91), qui sont en grève depuis le 15 novembre pour exiger de l'employeur les documents permettant leur régularisation et l'obtention de titres de séjour. Leur lutte est aussi en lien avec celle de plus de 80 intérimaires sans-papiers qui tiennent un piquet devant le siège de l'agence d'intérim RSI à Gennevilliers (92), depuis le 8 novembre, pour exiger leur régularisation. On avait suivi ça au Média depuis novembre, sur le terrain. Depuis, les travailleurs sans-papiers ne lâchent pas le combat depuis des mois et continuent les mobilisations pour être régularisés, travaillant et cotisant en France sans aucune reconnaissance. Entretien avec Aboubacar Dembele, du collectif des travailleurs sans-papiers. · “On s'en mêle”, quelle stratégie pour les quartiers populaires avec la NUPES ? : Échange avec Zouina, militante des quartiers populaires et signataire de l'appel « on s'en mêle » qui a recueilli l'adhésion de plus de 1000 actrices et acteurs des quartiers populaires. Ensemble, ils avaient fait le choix de saisir collectivement le bulletin de vote du candidat Jean-Luc Mélenchon pour inscrire dans cette campagne, mais aussi au-delà, l'enjeu des quartiers populaires comme une question politique de premier plan. Si Jean-Luc Mélenchon a réalisé un score impressionnant dans les quartiers populaires, c'est aussi grâce à eux. Quelle est désormais la stratégie adoptée pour les prochaines législatives prochaines ? C'est l'une des questions posée à Zouina. · La reconnaissance faciale par la police validée par le Conseil d'État : Big brother is watching you ! Le Conseil d'État a validé l'utilisation massive de la reconnaissance faciale par la police dans le fichier « traitement des antécédents judiciaires », portant ainsi atteinte aux droits et libertés des personnes concernées et ce malgré les alertes lancées par la Quadrature du Net, association de défense et de promotion des droits et libertés sur internet. Nous recevons Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net pour discuter de cette décision de la Haute Autorité Administrative qui s'est positionnée en défenseur de la surveillance de masse contre toute attente. ▶ Soutenez Le Média :
La police new-yorkaise est une nouvelle fois épinglée pour ses méthodes jugées discriminatoires. Amnesty International révèle que le NYPD utilise des logiciels de reconnaissance faciale en plus de la vidéo surveillance. Des techniques utilisées dans plus de 20 000 affaires entre 2016 et 2019. L'organisation estime que cela affecte particulièrement les minorités et les quartiers déjà stigmatisés.
Un rapport d'Amnesty International tire la sonnette d'alarme : selon l'organisation, la police de New York utilise des méthodes de reconnaissance faciale pour suivre des personnes. La reconnaissance faciale permet d'identifier des individus à partir de photos retrouvées sur internet ou via des caméras de vidéosurveillance. Une atteinte à la vie privée, estime l'ONG. De nombreuses séries s'inspirent de ces technologies toujours plus innovantes : fiction ou réalité future ? Lutte contre l'insécurité ou simple siphonnage de données ? Comment encadrer la reconnaissance faciale ? Pour en débattre : - Martin Drago, juriste et membre de la Quadrature du Net - Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France et auteure du livre Comment l'État s'attaque à nos libertés: Tous surveillés et punis (Éditions Plon, janvier 2022) - Olivier Tesquet, journaliste spécialisé dans les questions numériques à Télérama, auteur des livres À la trace (Premier Parallèle, 2020) et État d'urgence technologique (Premier Parallèle, 2021).
Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à la reconnaissance faciale qui devrait bientôt s'adapter au port du masque.
« Nous arrêtons le système de reconnaissance faciale sur Facebook », c'est par cette phrase, ayant le mérite de la clarté, que le réseau social a annoncé la nouvelle le 2 novembre. Le système en place depuis 2010 permettant d'identifier automatiquement un utilisateur sur une photo ou une vidéo est stoppé.Lire l'article sur Siècle Digital. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Comment fonctionne exactement la reconnaissance faciale, qui ne cesse de s'améliorer ? Pour déverrouiller son smartphone ou passer les contrôles à l'aéroport, la reconnaissance faciale s'est imposé dans notre vie quotidienne. Comment ça marche exactement ? Pourquoi tous les smartphones n'offrent-ils pas le même niveau de confiance ? Pourquoi la reconnaissance faciale pose-t-elle des questions éthiques ?
Dans cet épisode je reçois Fred Potter le CEO et fondateur de Netatmo, et créateur de Withings. Netatmo est un fabricant d'objets connectés (Internet of things – IOT). Fred est passionné d'informatique. Dès l'age de 13 ans, il programme. Il fait des études en micro-électronique, à Telecom ParisTech, où il passe son doctorat. 1998, c'est la déréglementation des télécoms. France Telecom n'a plus le monopole des télécoms. Très rapidement, de nombreux opérateurs se créent. Après ses études, Fred travaille chez l'un deux, dans le domaine des centraux téléphoniques. Il créé des logiciels pour la VoIP (Voice over Internet Protocol). Après 3 ans, en 1999, il décide de se lancer et crée Cirpack avec un associé : Jean-Pierre Dumolard. Très vite, il compte des clients prestigieux et importants comme Free, et tout se passe très bien, jusqu'à la bulle internet en 2000, où les clients ferment les uns derrière les autres. Cirpack est en danger. Son principal actionnaire américain décide de se retirer, et Fred et son associé lui rachètent la totalité de ses parts pour un euro. Après avoir fait le dos rond, pendant quelques mois, ils s'accrochent, et les affaires reprennent. 3 ans plus tard, ils revendent leur société à Thomson (Technicolor), pour la somme de 82 millions d'euros. Fred travaillera quelque temps chez Thomson où il rencontre Eric Carreel, son futur associé chez Winthings. En 2008, Fred et Eric créent Withings une société spécialisée dans les objets connectés grand public. Leur premier objet sera le pèse personne connecté, puis le tensiomètre. Mais Fred ne s'entend pas avec Eric, et en 2011, quitte Withings pour lancer Netatmo. Toujours dans le domaine des objets connectés, Netatmo propose plutôt des objets utiles pour la maison, alors que Withings reste dans le domaine forme et santé. Dans l'épisode Fred Potter décrit très bien le processus de création d'un objet connecté. La recette est : 10 personnes, 2 millions d'euros d'investissement, et 2 ans de développement. Dès 2011, Fred investit 2 millions d'euros à titre personnel, puis Netatmo très prometteuse enchaine les levées de fonds : 4,5 millions en 2013, puis 30 millions en 2015. Depuis sa création, tous les objets créés par Netatmo seront primés aux CES de Las Vegas (Consumer Electronic Show). Le premier produit est la station météo. Design, facile à installer et à utiliser, Netatmo soigne tous les détails pour que l'expérience utilisateur soit unique. Fred explique, pour qu'un produit se vende bien, il faut que tous les ingrédients soient réunis : produit de qualité, design, ergonomie, facilité d'installation et d'utilisation, packaging, déballage, application… Dans la lancée, Netatmo lance des caméras de surveillance Présence et Welcome avec une révolution : la reconnaissance faciale. Comme je l'explique dans l'épisode, je suis équipé personnellement, et je reconnais que les produits Netatmo marchent très bien. 2018, Fred cède sa société au géant Legrand, qui cherche à étendre sa gamme d'objets connectés. Fred nous explique son choix : Legrand était déjà au capital de Netatmo. La collaboration se passait très bien, et Fred confirme que son choix était donc naturel. Aujourd'hui il est CTO (Chief Technical Officer) chez Legrand, mais reste aux commandes de Netatmo. La gamme s'étend avec les produits Legrand, comme un tableau électrique connecté, par exemple. Plus généralement, dans l'épisode Fred nous parle de l'objet connecté, du marché chinois, de ses concurrents, des difficultés à concevoir un objet, et de l'avenir. A titre personnel, il est investisseur dans des sociétés comme Ledger, Qonto, Numworks, et a créé un fonds d'aide aux étudiants avec sa femme Anne. Nous terminons comme à l'accoutumée par des questions personnelles, sur sa façon de travailler, son organisation dans la semaine, ses passions. Bonne écoute