Bienvenue sur Couleurs Primaires ! Dans ce podcast, on explore des parcours d’artistes. Pour moi, un ou une artiste, c’est avant tout une personne qui ressent le besoin de faire de l’art, quelque soit sa forme. Pour d'autres, c’est un mot pompeux ou un qualificatif qu’elles et ils ne se sentent pas légitimes à employer. J’ai envie de dédramatiser ce mot, et je vous invite à écouter des parcours divers, des histoires de vie qui ont ce même point commun, à un moment ou un autre, une passion pour un art, une envie de créer. Ici, on explore ce qui fait qu’on a envie de tenter d’en faire sa carrière, ou plutôt de pratiquer son art pour un cercle restreint, ou même juste pour soi. Ce qui fait qu’on peut finir par être dégoûté.e de créer, et aussi ce qui fait qu’on s’y accroche coûte que coûte. créé par Elena Moaty
Pour ce trente-cinquième épisode, mon invitée est Polina Petrouchina, brodeuse et dessinatrice. Née en Russie dans une famille de peintres, elle est arrivée en France à l'âge de sept ans et a baigné dans un environnement où l'art faisait partie du quotidien. Nous avons parlé de ses difficultés à se sentir légitime en tant qu'artiste et des différences qu'elle a constatées entre les approches créatives russes et françaises. Après le lycée, elle a d'abord fait une classe préparatoire littéraire avant de se diriger vers l'Ecole Estienne, puis d'intégrer l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle m'a raconté la façon dont elle a vécu ses études, sa tendance à mixer différents médiums, résultant en une oeuvre hybride et inclassable. Nous avons évoqué le sexisme qu'elle a pu vivre et constater au sein de l'école - un sexisme qui s'est poursuivi dans le monde professionnel par la suite. En tentant de se faire sa place dans la bande-dessinée, elle a petit à petit éprouvé des difficultés, notamment face aux règles implicites du milieu. Elle a alors décidé de tout abandonner pour devenir traductrice russe-français, et a cessé de dessiner pendant plusieurs années. C'est par la couture, puis la broderie qu'elle est revenue à la création, d'abord en souhaitant coudre ses propres vêtements, puis en s'intéressant à la broderie. Petit à petit, elle y a trouvé une nouvelle joie artistique, ce qui l'a poussée à créer les Editions Machine Chouette, une maison d'édition de motifs de broderie machine, de design textile et papier. Vous pouvez retrouver Polina sur instagram sous le pseudo @machinechouette et sur sa boutique Etsy https://www.etsy.com/fr/shop/machinechouette musique du générique : Podiab Club aka @podiabclub
Pour cet épisode hors-série, mon invitée est Julie Crenn, commissaire d'exposition. L'association Boitaqueer a invité Couleurs Primaires à participer au Festival des Fiertés, qui a eu lieu à Paris en novembre 2022. À cette occasion, j'ai décidé de sortir des clous en interviewant non pas une ou un artiste, mais une personne qui travaille avec des artistes. Julie est commissaire d'exposition, et elle nous a raconté le parcours de vie qui l'a menée à ce métier. Élevée loin des musées et des institutions artistiques, elle se destinait d'abord à des études d'anglais, et c'est lors de sa première année d'études qu'elle a découvert l'existence de la discipline d'Histoire de l'Art. Elle a alors décidé de se rediriger vers ce cursus. Nous avons parlé de son sentiment de décalage avec les autres étudiant-es, qui venaient majoritairement de milieux aisés et qui avaient déjà un capital culturel, et de comment se sont passées ses années d'études. Elle m'a raconté comment elle s'est intéressée au féminisme, à l'antiracisme et aux luttes sociales, et la façon donc cela se manifeste aujourd'hui dans son travail. Nous avons discuté de son rapport aux artistes, de la manière dont elle organise les expositions, de son engagement politique, du parisianocentrisme qu'elle constate dans le traitement médiatique des événements culturels, et de bien d'autres choses encore ! L'enregistrement a été fait en direct à la Galerie du Montparnasse. Merci beaucoup aux personnes qui sont venues, c'était un vrai plaisir de vous voir et de discuter avec vous ! J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Julie sur instagram sous le pseudo @julie_crenn ou sur son site internet www.crennjulie.com musique du générique : Podiab Club aka @podiabclub
Bonjour tout le monde, J'enregistre ce mini audio pour vous dire que Couleurs Primaires participe au festival des Fiertés organisé par Boitaqueer, qui a lieu en ce moment à Paris jusqu'au 27 novembre. Ce lundi 21 novembre, j'interviewerai en live Julie Crenn, curatrice. Nous chercherons à vous raconter son parcours de vie, ce qui l'a amenée à choisir ce métier, et ce en quoi il consiste. L'entretien sera suivi d'un moment d'échange avec le public. Ce sera à la Galerie du Montparnasse, au 55 rue du Montparnasse, 75014 Paris, à 18h. Pour y assister, il suffit d'envoyer un mail pour vous inscrire à couleursprimaireslepodcast@gmail.com ! Si vous souhaitez voir le reste de la programmation du festival, n'hésitez pas à vous connecter sur boitaqueer.com On espère vous voir nombreuxes lundi !
Pour ce trente-quatrième épisode, mon invitée est Féebrile, photographe. Féebrile est arrivée à la photographie un peu par hasard à la fin de l'adolescence. Dès le début de sa pratique, elle a développé un intérêt pour mettre en scène des images sombres et mystérieuses qui stimulent l'imagination. Nous avons parlé de son parcours d'autodidacte ainsi que de ses affinités avec d'autres médiums comme la vidéo, l'écriture et la musique. Elle m'a expliqué le processus créatif qui l'amène à faire naître une photo. Présente sur internet depuis une quinzaine d'années, Féebrile a développé sa pratique à travers les rencontres et les retours qu'elle a pu obtenir par ce biais. Nous avons donc parlé de son rapport aux blogs et aux réseaux sociaux. Nous avons également discuté de sa perception du statut de l'artiste dans notre société. Vous pouvez retrouver Feebrile sur instagram sous le pseudo @isafeebrile ou sur son site internet www.feebrile.com musique du générique : Podiab Club Épisode dispo sur Apple podcasts, Spotify, Podcast Addict, SoundCloud et Deezer ! Cliquez sur le lien dans la bio
Pour ce trente-troisième épisode, mon invitée est Maya MccCallum, dessinatrice et plasticienne. Née dans une famille franco-écossaise, elle a présenté un intérêt pour le dessin dès l'enfance. Après le bac, elle s'est dirigée vers des études d'arts plastiques à l'université de Paris I. Ces études lui ont apporté sur le plan théorique, mais l'ont petit à petit inhibée dans sa pratique artistique figurative, l'orientation étant plutôt conceptuelle. Elle a alors cessé sa pratique du dessin, et elle s'est consacrée à la musique, jouant dans différents groupes à l'esprit DIY largement assumé, tout en ayant toujours un travail alimentaire à côté. Mais la balance entre travail et création était trop difficile à maintenir, et elle a eu besoin de bifurquer professionnellement. C'est alors que le dessin est revenu dans sa vie. Elle m'a raconté la façon dont elle a repris sa pratique, de manière totalement autodidacte. Nous avons parlé de la technique qu'elle utilise, de son processus créatif et de la façon dont elle crée son image, dont l'interprétation reste libre. Elle m'a parlé de son rapport au volume, qu'elle a pu explorer à travers la pratique de la sculpture et de la peinture sur crucifix. Nous avons également évoqué son rapport aux réseaux sociaux, et sa vision du statut de l'artiste dans notre société. Maya est soutenue par la galerie Arts Factory. photographie de Maya par Bastien Burger Vous pouvez retrouver Maya sur instagram sous le pseudo @maya.mccallum ou sur son site internet https://www.mayamccallum.com/ musique du générique : Podiab Club Épisode dispo sur Apple podcasts, Spotify, Podcast Addict, SoundCloud et Deezer ! Cliquez sur le lien dans la bio
Pour ce trente-deuxième épisode, mon invitée est Léonie Massot Floury, dessinatrice et tatoueuse. Le dessin a toujours fait partie de sa vie, dès l'enfance. Après un bac option théâtre, elle s'est tournée vers une fac d'arts plastiques. Mais cette façon d'aborder la pratique artistique ne lui convenait pas, et elle a arrêté au bout de quelques mois pour se tourner vers des études en communication interculturelle et sociolinguistique. Nous avons parlé des blocages auxquels elle a parfois fait face dans sa pratique du dessin, et de son rapport aux couleurs et aux différents médiums qu'elle utilise. Depuis quelques mois, elle suit une formation en tatouage, et nous avons pu discuter de ce qu'elle y apprend, ainsi que de sa vision ambivalente de ce milieu parfois fermé. Elle m'a également parlé de son désir d'illustrer et de faire de la bande-dessinée, et de son parcours d'artiste autodidacte. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Léonie sur instagram sous le pseudo @leoniemassotfloury pour son travail artistique, et sous le pseudo @rainette.ttt pour ses tatouages. musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce trente-et-unième épisode, mon invitée est Florence Andoka, poète et écrivaine. Son amour pour l'art est d'abord né à travers une pratique du dessin, qui a été découragée au cours de ses années lycée. Après un bac option arts plastiques, elle a fait une prépa lettres et un master de philosophie. Nous avons parlé de son hésitation à se lancer dans des études d'art, puis de sa décision de ne pas y aller, due à sa perception ambivalente de ces écoles. Son arrivée dans l'écriture s'est faite à travers des textes qu'elle a écrits pour des artistes, des critiques de films et d'expositions. Puis petit à petit, elle s'est tournée vers une écriture personnelle. Nous avons parlé de son inspiration et de son processus créatif. Son oeuvre met essentiellement en scène des personnages féminins, et nous avons discuté de sa vision des féminités notamment à travers son point de vue de femme Noire et handicapée. Elle m'a également raconté son affection pour les revues littéraires, sa vision du statut des écrivain-e-s et les différences qu'elle perçoit avec le statut des artistes visuels. Dans cet épisode, vous pourrez entendre Florence lire deux extraits de son dernier ouvrage, « Dans ton tube » (éditions Gorge Bleue) J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Florence sur instagram sous le pseudo @florence.andoka Photographie de Florence par Madlen Roy musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce trentième épisode, mon invité.e est Morgan.e, collagiste. Son premier contact avec l'art s'est surtout fait en tant que spectateur. Après des études de psychologie, iel a beaucoup fréquenté les musées parisiens, et c'est au détour d'une exposition de Bernard Buffet qu'iel a eu l'idée de remanier une oeuvre par le biais du collage. Iel s'est alors lancé-e dans la pratique de cet art en l'utilisant pour se représenter, et ainsi faire naître des oeuvres mettant en scène une personne en fauteuil roulant, ce qui est très rare dans l'Histoire de l'art. Parallèlement à cela, iel a pratiqué le dessin, notamment en prenant des cours à la mairie de sa ville. Iel m'a parlé de ce qu'iel aime dans le collage, de la façon dont iel choisit les oeuvres et les images qu'iel va utiliser pour composer son oeuvre, ainsi que de l'évolution de sa pratique au fil du temps. Nous avons discuté de la façon dont le handicap est perçu dans le milieu de l'art et de la façon dont il a été classé dans l'Histoire de l'art, notamment à travers l'appellation d'« art brut ». Nous avons également parlé de son rapport à instagram et de son ambivalence face à cette plateforme parfois opaque. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Morgan.e sur instagram sous le pseudo @morgan.e_bl musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-neuvième épisode, mon invité est stc019, dessinateur et auteur de bande-dessinées. Son intérêt pour le dessin est une continuité de sa pratique d'enfant. Issu d'un milieu ouvrier, c'est au fil de ses rencontres qu'il a su où s'orienter, se dirigeant d'abord vers un bac STI Arts Appliqués puis vers l'école des Beaux Arts d'Angoulême. Étant d'abord intéressé par l'écriture de romans en parallèle de sa pratique du dessin, il a commencé à faire de la bande-dessinée durant ses études. Nous avons parlé de ce qu'il aime particulièrement dans ce médium et de l'inspiration qu'il trouve d'abord à travers la création de ses personnages. Il m'a également raconté la manière dont a été reçue sa transidentité à l'école, notamment à travers son mémoire de fin d'études sur la BD trans. Scotty a une présence en tant qu'artiste sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années ; nous avons donc discuté de son avis sur cette vitrine artistique, des bonheurs et des soucis qui peuvent en découler. Nous avons également parlé de sa passion récente pour le tricot, une pratique qu'il a commencé en autodidacte et qui lui plaît énormément. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Scotty sur les réseaux sociaux sous le pseudo @stc019, et sur son site internet stc019.artstation.com musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-huitième épisode, mon invité est Charly Bellanger, collagiste. Charly a grandi à la campagne auprès de parents ouvriers. Au lycée, il s'orientait vers des études scientifiques, et c'est au cours d'une sortie avec sa classe qu'il est allé pour la première fois au théâtre. Il a alors eu un coup de coeur pour cet univers et a changé de cap en décidant de devenir costumier. Après un BTS couture et une licence arts du spectacle, il a intégré l'ENSATT, l'école des arts et techniques du théâtre à Lyon. C'est durant sa scolarité dans cette école qu'il a débuté sa transition sociale de genre. Il m'a parlé de la transphobie qu'il a alors subi, mais aussi du rythme soutenu de ses études et de leur intensité, se ponctuant par un diplôme obtenu durant la pandémie en 2020. Après un déménagement à Quimper, il a découvert l'art du collage en animant des ateliers à la Ressourcerie. Il m'a parlé de ce qu'il apprécie particulièrement dans cet art, qui occupe à présent un place centrale dans sa vie, et nous avons discuté du cheminement qui l'amène à créer une image. Il m'a aussi évoqué les raisons qui l'ont poussé à délaisser la couture au profit du collage, et de l'impact du handicap sur sa créativité et ses choix de médiums. Nous avons également parlé de ce qu'il considère être la fonction de l'art dans la société. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Charly sur instagram sous le pseudo @ottopodus usique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-septième épisode, mon invitée est Elodie Petit, poète et artiste. Son intérêt pour l'art a été une évidence dès l'enfance malgré un environnement social qui ne la prédestinait pas à ça. Elle s'est dirigée dès le lycée vers des études dans ce domaine. Après un DNAP obtenu aux Beaux-Arts de Saint-Etienne, elle a intégré les Beaux-Arts de Lyon pour passer son DNSEP. À la sortie de l'école, elle s'est installée à Paris, où elle a tenté de mener de front un travail alimentaire à plein temps et une carrière artistique. Mais le fossé s'est creusé entre sa vie quotidienne précaire et le monde feutré des vernissages parisiens. L'écriture s'est imposée comme un canalisateur de sa colère mais aussi comme une pratique simple et efficace qui ne réclame pas d'atelier ou d'espace de travail. Nous avons parlé de son amour pour ce médium artistique, qu'elle a petit à petit préféré à sa pratique du dessin, et de l'inspiration qu'elle puise dans ses expériences et dans ses sensations. Nous avons également discuté de l'importance de la création collective et du partage entre artistes. Elle m'a raconté la force qu'elle puise dans les alliances artistiques dont elle fait partie : Les éditions Douteuses, le collectif d'autrix RER Q, le duo de performance Ton Odeur, et son projet en cours Gorge Bataille, qui alliera musique et poésie. Vous pourrez entendre Elodie lire ses textes durant cet épisode. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Elodie sur instagram sous le pseudo france_baise et sur son site www.elodiepetit.fr. musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-sixième épisode, mon invitée est Maïc Baxane, graphiste et dessinatrice. Son intérêt pour le dessin s'est développé dans l'enfance. Elle a pu étayer cette pratique dans les Ateliers de dessins de sa ville, qui l'ont accompagnée jusqu'à la fin de l'adolescence. Après le lycée, elle a fait deux années de classe préparatoire aux Ecoles d'Art avant d'intégrer l'Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Ses années d'études ont été mouvementées, notamment en raison de son intérêt grandissant pour le féminisme et le militantisme queer, qui était peu compris de son entourage scolaire et familial. Après une courte errance de sortie d'école, elle a eu un premier poste de graphiste salariée, mais le manque de créativité et de diversité des projets ne lui convenait pas. Elle s'est alors lancée en freelance, travaillant pour des associations. Mais au fil des mois, elle s'est rendu compte que sa pratique créative personnelle, qu'elle avait abandonnée durant ses études très prenantes, lui manquait. Elle s'est alors remise à créer, d'abord à travers le collage puis par la sérigraphie, un médium dans lequel elle s'est pleinement épanouie. Nous avons parlé de son inspiration et de son envie de partager ses oeuvres, stimulée par le désir de partager des images fortes avec d'autres personnes queer qui puissent s'y reconnaître. Elle m'a expliqué le lien entre son histoire familiale et la présence forte d'imagerie religieuse dans ses dessins. Nous avons également discuté de son travail de graphiste, qui lui plaît beaucoup, et de son avis ambivalent sur la précarité du statut de l'artiste dans notre société. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Maïc sur instagram sous le pseudo @ maic.baxane ou sur son site www.maicbatmane.fr Maïc a plusieurs actualités en région parisienne dans les mois qui viennent : L'exposition collective « The Ruby Horror Picture Show » au Cabinet des Curieux, à Paris, à partir du 28 octobre. Elle y présentera entre autres des originaux et une Sainte Wilgeforte en volume. Vous pouvez également voir des risographies inédites et du papier découpé à Montreuil à la librairie Zeugma, dans le cadre d'une exposition collective organisée par La Martiennerie à partir du 17 novembre. Et enfin le 12 décembre, elle organise à la Mutinerie à Paris le Sale Art Salon #2, XMasCore Edition. 10 artistes y seront invité-e-s autour de la micro-édition et de l'auto-édition. musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-cinquième épisode, mon invitée est Hany, peintre et dessinatrice. Ayant grandi dans un environnement où l'art faisait partie de son quotidien, entre musique et peinture, il lui a semblé naturel de s'exprimer par le dessin. Au moment de choisir son parcours d'études, elle a hésité à tenter une école de Beaux-Arts mais a finalement choisi de se diriger vers une licence en arts du spectacle. Elle a alors quitté sa Réunion natale pour aller étudier à Paris VIII. Cela lui a permis de travailler avec des compagnies de théâtre en tant que médiatrice culturelle, chargée de diffusion ou encore chargée de production. Mais petit à petit, elle s'est rendu compte que cette immersion dans les arts de la scène l'avait peu à peu déplacée de sa pratique du dessin. Elle s'est alors remise à dessiner et à peindre, toujours en autodidacte. Nous avons parlé de son inspiration et des techniques qu'elle utilise, mais aussi de l'enjeu politique de représenter des corps gros, assignés femme et racisés dans un monde saturé d'images de personnes blanches et minces. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Hany sur instagram sous le pseudo @ sweetpotatoindaspace Par ailleurs, depuis le mois de septembre, le podcast a un site internet ! Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur couleursprimaireslepodcast.fr. Je les ai triés par médium artistique, et il y a une colonne de mot-clefs pour les thématiques abordées. Vous pouvez désormais naviguer vers des sujets spécifiques plus facilement. N'hésitez pas à me faire des retours sur instagram ou facebook ! musique du générique :Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-quatrième épisode, mon invitée est Zeina Mokaiesh, auteure, compositrice, interprète, chanteuse et guitariste. Elevée par des parents mélomanes, elle a grandi entourée de disques et a baigné dans la musique de Bob Dylan, Eric Clapton ou encore les Dire Straits. C'est à l'adolescence qu'elle a commencé à apprendre la guitare en autodidacte, après avoir entendu l'interprétation de Janis Joplin de la chanson Summertime. Après des études de langues, elle a passé trois mois sur la route aux Etats-Unis pour jouer dans des scènes ouvertes, ce qui a renforcé son amour pour la musique et le chant. Elle a alors continué à perfectionner son art au fil des années, enchaînant les projets en parallèle de ses petits boulots, puis elle est devenue interprète. Mais sa créativité devenait de plus en plus étouffée par son travail trop prenant. Durant le confinement, elle a eu un déclic et a décidé d'assumer pleinement sa passion pour la musique et sa fierté d'être artiste. Nous avons discuté de son engagement féministe, qu'elle aime faire passer à travers ses chansons, et de son rapport au dessin et à l'écriture, qui sont aussi des pratiques qui lui tiennent à coeur. Cet épisode est parsemé d'extraits musicaux. J'espère qu'il vous plaira ! Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Zeina sur instagram sous le pseudo @zeinamksh et sur youtube https://www.youtube.com/user/zeinamokaiesh musique du générique :Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-troisième épisode, mon invité est Florian Mermin, sculpteur. Florian a commencé à s'intéresser à l'art au lycée, et a pu accéder à des informations sur les Ecoles Supérieures d'Art lors d'un stage pour les élèves issu-e-s des zones d'éducation prioritaires. Il a alors intégré les Beaux-Arts de Paris, et durant ses études, il a pu faire un échange à Los Angeles, à Otis College of Art and Design, où il a commencé à faire de la céramique et a eu un autre aperçu de l'enseignement artistique. Diplômé félicité en 2015, la sortie d'école a fait naitre des projets d'expositions professionnelles enrichissantes. Nous avons discuté de son rapport à l'espace d'exposition et aux contraintes de ce qu'on appelle le « white cube », ces pièces immaculées et impersonnelles qu'on retrouve fréquemment dans les musées et les galeries. Enfant, il s'intéressait beaucoup à la nature et aux fleurs, et cela se retranscrit dans son travail artistique aujourd'hui, qui intègre des éléments tels que des fleurs séchées, des branches de sapin, ou encore de la terre… Dans ses installations, Florian détourne cet espace en créant une atmosphère où il invite la nature, les odeurs, les couleurs. Nous avons également parlé de son rapport à l'écologie et de sa vision de l'engagement politique dans le travail artistique, qu'il préfère exprimer dans une poésie du quotidien. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Florian sur instagram sous le pseudo @florianmermin et sur son site www.florianmermin.com Ses oeuvres seront visibles en septembre à la fin de sa résidence au Pavillon des Indes à Courbevoie. Il sera également exposé à la galerie Backlslash à Paris en novembre décembre. musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingt-deuxième épisode, mon invitée est Rizzo Boring, dessinatrice et graveuse. Après une enfance et une adolescence à la campagne, dans une famille où l'art était présent sans être omniprésent, Rizzo s'est rendue à Lyon pour faire des études de sociologie. C'est dans cette ville qu'elle s'est liée au milieu antifasciste et punk, qu'elle s'est intéressée au féminisme et qu'elle a commencé à dessiner et à faire du graphisme. Son rapport à la pratique artistique s'est étoffé au contact du collectif : elle s'est plu à faire des affiches pour les concerts, à créer des autocollants pour des groupes, à écrire des fanzines. Elle a aussi vu cette création d'images comme une manière de combler un vide visuel : en ce début des années 2000, dans le creux de la vague féministe, les représentations militantes étaient denrée rare. Dans ses oeuvres, elle aime parler de sujets qui la touche, notamment le lesbianisme, l'identité butch et le handicap. Nous avons discuté de sa vision du statut de l'artiste dans la société, et de son ambivalence face aux limites de l'expression dans un système capitaliste individualiste. Elle m'a parlé de son handicap et des limites qu'il lui impose dans la création, la douleur l'empêchant de dessiner au rythme qu'elle souhaiterait. Nous avons également évoqué la façon dont elle utilise la bande-dessinée pour raconter des anecdotes qui lui arrivent, et rire des moments difficiles. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Rizzo sur instagram sous le pseudo @rizzo_boring et sur son blog www.rizzoboring.wordpress.com. musique du générique : Podiab Club @dana-limpopo
Pour ce vingt-et-unième épisode, mon invitée est Jade Boissin, peintre. Jade a grandi dans une famille intéressée par l'art ancien. À l'adolescence, elle a constaté que sa pratique du dessin et de la peinture était plus qu'une passion : c'était un choix de vie. En entrant aux beaux-arts de Nantes, elle voulait apprendre à peindre comme les maîtres dont elle avait admiré les œuvres dans son enfance, mais elle s'est rendu compte que ce n'était pas ce que cette école enseignait. Ces études ont tout de même été très enrichissantes sur d'autres aspects. Son diplôme en poche, elle a décidé de faire un master en sociologie avant de se lancer dans la vie active, mais à gardé en tête son projet d'apprendre la peinture traditionnelle. Elle a alors monté un projet pour partir en Italie prendre des cours techniques auprès d'un maître de la peinture baroque. Ces trois mois d'apprentissage l'ont énormément marquée et passionnée. Nous avons parlé de ses pratiques de la peinture à l'huile, du dessin au fusain et de la céramique, qui lui amènent chacune un plaisir différent. Elle m'a raconté d'où lui vient son inspiration, son rapport à ses modèles et à l'autoportrait. Nous avons également évoqué la place des femmes dans ses œuvres, et le statut des femmes artistes dans l'art contemporain. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez retrouver Jade sur instagram sous le pseudo @ jade_boissin, ou sur son site internet www.jadeboissin.com. Son exposition Dîner de Famille se tiendra à Nantes du 8 au 29 juillet à l'Atelier Alain Lebras. musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce vingtième épisode, mon invité·e est Noël Rasendrason, artiste en vibration. C'est dans l'enfance puis l'adolescence qu'iel s'est pris·e de passion pour le dessin et pour la musique. À la sortie du lycée, iel a étudié le graphisme à Nantes, mais iel s'est rendu·e compte que cette approche de la créativité ne lui convenait pas. C'est en découvrant l'existence de collectifs artistiques, notamment du collectif La Main à Paris, qu'iel a commencé à trouver un chemin artistique plus authentique. Nous avons parlé de sa pratique du dessin et de la musique, et de ce que lui apportent respectivement ces deux canaux d'expression artistique. Iel m'a raconté son parcours musical autodidacte, qui l'a notamment mené·e à Artemisia IV, un projet cathartique mêlant techno, acid house et folk expérimentale. Ce projet lui permet de s'affirmer sur scène en tant que personne non-binaire, et a aussi pour vocation de visibiliser la scène des artistes femmes et LGBTQia+. Nous avons également évoqué ses convictions écoféministes et la façon dont cela se retranscrit dans ses œuvres, qui ont un rapport profond avec la nature. Iel m'a également parlé de son travail de tatoueur·se, un métier qu'iel a commencé à pratiquer récemment et qu'iel apprécie beaucoup. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver Noël sur instagram sous le pseudo @ noelrasendrason, ou sur son site internet www.noelrasendrason.com Sa musique est disponible sur bandcamp à l'adresse noelrasendrason.bandcamp.com, et son projet Artemisia IV est sur Soundcloud à l'adresse soundcloud.com/artemisia-iv @artemisia-iv Iel sera présent-e au festival écoféministe La Sève du 23 au 25 juillet 2021 dans le Loir-et-Cher. Sa série de pierres qui parlent est visible à La Case d'Aliêfê à Vitry-sur-Seine, en Île-de-France, jusqu'au 23 juin. photographie de Noël par Sonia Soraya musique du générique : Podiab Club aka @dana-limpopo
Pour ce dix-neuvième épisode, mon invitée est Pauline Ballet, photographe de sport. Pauline a grandi dans une famille où l'art était présent sans être central. Sa sensibilité artistique s'est aiguisée lorsque ses parents ont déménagé à Istanbul, où elle a vécu entre ses 9 et 13 ans ; elle a alors été très marquée par les visites de musées et de mosquées. La photo est arrivée dans sa vie plus tard, à l'adolescence, où elle s'est passionnée pour le noir et blanc. À la sortie du lycée, elle a d'abord obtenu une licence de lettre modernes et art, puis a intégré l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles. Ces trois années d'études ont été très enrichissantes, mais elle a eu des difficultés à trouver son identité d'artiste et à plaquer un discours sur sa pratique. Ces difficultés se sont poursuivies à la sortie d'école, où elle a cherché sa voie avant d'avoir, un peu par hasard, l'opportunité de photographier une course de vélo. Elle s'est alors petit à petit épanouie dans la photographie de sport. Nous avons discuté de ce qui la passionne dans ce métier prenant et intense, où les femmes sont peu nombreuses, et de la façon dont se passe une journée type de travail pour elle. Elle m'a aussi parlé de sa relation à sa pratique artistique personnelle, de son besoin de retourner parfois à la photographie argentique, et de son rapport au monde de l'art. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver Pauline sur instagram sous le pseudo @ paulineballet ou sur son site internet www.paulineballet.com musique du générique : Podiab Club @dana-limpopo
Pour ce dix-huitième épisode, mon invitée est Elodie, restauratrice de photographies. Son intérêt pour l'art est une prolongation de sa créativité enfantine, qu'elle a continué à entretenir à l'adolescence. Après des études dans un lycée technologique d'Arts Appliqués, elle a fait un BTS Photo, voulant d'abord se diriger vers le métier de photographe de reportage. Mais au fil de ses stages et de son apprentissage du métier, elle a réalisé que ce n'était pas la voie pour elle. Elle s'est alors tournée vers la conservation-restauration de biens culturels, et plus précisément de photographies : cela consiste à agir sur une photographie et son environnement afin de préserver son intégrité physique et historique et d'améliorer sa compréhension. Pour cela, elle a étudié à l'Institut National du Patrimoine durant cinq ans. Elle m'a parlé de son mémoire de fin d'études, qui avait pour objet la restauration d'une photo d'Act-Up Paris conservée aux archives nationales, et l'histoire de cette association de lutte contre le VIH/SIDA - un sujet engagé qui lui tenait à coeur. Nous avons également discuté de son processus créatif et de sa pratique artistique personnelle et avons évoqué son sentiment de vouloir qu'elle soit utile pour être montrée, ce qu'elle a pu faire à travers un travail documentaire pour une association ou des commandes de portraits. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute! musique du générique : Podiab Club @dana-limpopo
Pour ce seizième épisode, mon invitée est Bérangère Fromont, photographe. À l'adolescence, elle a découvert la photographie à travers l'apprentissage des techniques de développement avec une professeure au collège. Elle m'a raconté son intérêt pour cet art qui s'est d'abord manifesté à travers une curiosité purement technique, avant de se muer beaucoup plus tard en véritable passion artistique, suite à une exposition qui l'a frappée. Après de longues études en hypokhâgne à Orléans puis en fac de lettres à Paris, elle s'est d'abord tournée vers le cinéma, une autre de ses passions. Mais en voyant que le fonctionnement très collectif et souvent sous pression de ce milieu ne lui correspondait pas, elle a décidé de se consacrer à la photographie. C'est à travers des workshops à Arles, avec les photographes Claudine Doury et Antoine d'Agata, qu'elle a fait éclore sa véritable identité artistique. Son travail se base sur la thématique de la résistance. Nous avons parlé de la manière dont elle trouve son inspiration, de sa façon d'évoluer dans le milieu artistique en tant que personne qui n'a pas fait d'école d'art, et de sa vision du sexisme dans le monde de l'art. Pour voir les photographies de Bérangère, vous pouvez la retrouver sur instagram sous le pseudo @/berangerefromont, et visiter son site internet www.berangerefromont.com. musique du générique : Podiab Club Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast) :)
Pour ce quinzième épisode, mon invitée est Nina Flageul, dessinatrice et art thérapeute. Elle m'a raconté comment son intérêt pour l'art moderne est né par hasard quand elle était petite, au hasard des pages d'un dictionnaire, et l'a menée à s'inscrire à la Sorbonne pour étudier l'Histoire de l'Art à Paris, tout en pratiquant le dessin et la photographie. Mais au bout de deux ans d'études, un burnout l'a poussée à faire une pause, et c'est à ce moment-là qu'elle s'est rendu compte de la valeur qu'avait l'art dans sa reconstruction personnelle. En résonance avec ce parcours, elle a décidé de se lancer dans des études de psychologie afin de devenir art thérapeute. Nous avons aussi discuté de son activité de modèle pour les photographes et les peintres, et de la manière dont cela l'a aidée à voir son corps autrement. Elle m'a parlé de son implication dans le mouvement Body Positive, de sa prise de conscience féministe, et de son activité d'illustratrice - un métier qu'elle aimerait continuer de faire à côté de l'art thérapie. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Pour voir les oeuvres de Nina, vous pouvez la retrouver sur instagram sous le pseudo @ninaflageul, sur Facebook sur sa page L'imaginerie de Nina, et visiter son site internet www.ninaflageul.com. Pour vous retrouver ses illustrations dans l'ouvrage « Les dessous du plaisir » d'Alexia Bacouël. >je m'excuse pour les bruits vers le milieu du podcast. Il y avait des travaux dans mon immeuble!< musique du générique : Podiab Club Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast) :)
Pour ce quatorzième épisode, mon invitée est Odonchimeg Davaadorj. Odonchimeg est une artiste pluridisciplinaire, elle s'exprime à travers le dessin, la peinture, la couture, la broderie et la performance, ainsi que l'écriture et la vidéo. Née en Mongolie, elle s'est intéressée aux études d'art par hasard, alors qu'elle travaillait en tant que femme de ménage à Paris. Cela l'a menée à étudier aux Beaux-Arts de Cergy, dont elle est sortie diplômée en 2016 avec les félicitations du jury. Nous avons discuté de la manière dont lui vient son inspiration, de sa vision de son statut d'artiste, et de son rapport au féminisme. Elle m'a aussi parlé de son travail en tant que mannequin et m'a raconté son intérêt pour la couture et la création de vêtements. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Pour voir les oeuvres d'Odonchimeg, vous pouvez la retrouver sur instagram et facebook sous le pseudo odonchimeg.davaadorj et visiter son site internet www.odonchimegdavaadorj.com Vous pouvez aussi vous rendre à son exposition personnelle qui a lieu actuellement à Paris à la galerie Backlash au 19 rue Notre-Dame de Nazareth dans le 3e arrondissement. L'exposition dure jusqu'au 17 avril 2021 et est visible du mardi au samedi. Odonchimeg participera également à Drawing Now, la foire d'art contemporain dédiée au dessin, qui se tiendra à Paris au Carreau du Temple du 10 au 13 juin. musique du générique : Podiab Club Épisode dispo sur Apple podcasts, Spotify, Podcast Addict, SoundCloud et Deezer ! Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître.
Pour ce treizième épisode, mon invitée est Anaëlle Goldy, dessinatrice et tatoueuse. Anaëlle m'a parlé de sa pratique du dessin qui lui est restée depuis l'enfance, encouragée par une ambiance familiale propice. Après avoir eu du mal à trouver sa voie durant ses études d'art, elle a pris le chemin de la médiation culturelle et a commencé à travailler dans ce domaine, avant de se rendre compte qu'une vie rythmée par un emploi salarié traditionnel ne lui convenait pas. Elle m'a raconté son besoin d'indépendance qui s'est traduit par un changement vers une voie plus libre d'illustratrice et de tatoueuse. Nous avons parlé de son rapport à son inspiration artistique, de son amour pour la pratique du tatouage, et de ses convictions féministes et militantes. Elle m'a également confié les nombreux projets créatifs qu'elle a sur le feu. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Pour voir les dessins et tatouages d'Anaëlle, vous pouvez la retrouver sur instagram sous le pseudo @anaelle.goldy.tattooillu musique du générique : Podiab Club Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast) :)
Pour ce douzième épisode, mon invitée est Tsipora Poros. Tsipora est dessinatrice. Elle m'a raconté son amour pour la création qui est en elle depuis l'enfance, et qui la menée vers des études d'Histoire de l'Art à la Sorbonne puis aux Beaux-Arts d'Angoulême. Nous avons parlé de sa pratique de la sorcellerie et de son intérêt pour l'ésotérisme, survenu après une profonde dépression, et de la façon dont cela l'ancre dans une pratique artistique enrichissante et porteuse de sens. Elle m'a expliqué sa vision de l'art et du statut de l'artiste dans notre société, ainsi que son processus créatif et le point d'honneur qu'elle met à représenter des corps imparfaits. Nous avons aussi évoqué la manière dont elle vit sa maternité. J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Vous pouvez retrouver Tsipora sur instagram et facebook sous le pseudo tsiporaporos Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles ! Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast). musique du générique : Podiab Club photographie de Tsipora par Arnaud Baumann, dans le cadre de sa série Artistes Peints. La photo a été recardée par mes soins.
Pour ce onzième épisode, mon invitée est Alice, professeure d'arts appliqués. Nous avons parlé de son amour pour le dessin et les travaux manuels survenu dans l'enfance, qui l'a menée vers des études aux Beaux-Arts de Rennes puis à l'Ecole d'Architecture de Marne-la-Vallée en région parisienne. Elle m'a raconté son sentiment de décalage face au monde fermé et élitiste de ces milieux, et sa difficulté à s'imaginer en faire pleinement partie sans avoir l'impression de trahir sa classe sociale. Après s'être questionnée quelques temps sur ce qu'elle voulait vraiment faire de son amour pour le dessin, elle s'est dirigée vers l'enseignement en choisissant d'être professeure d'arts appliqués dans un lycée professionnel, une voie qui lui convient beaucoup mieux. Pour voir les dessins d'Alice, vous pouvez vous rendre sur son site internet à l'adresse www.aliceliab.com Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast) :) musique du générique : Podiab Club
Pour ce dixième épisode, mon invitée est Karima El Amrani. Karima est danseuse. Elle a entre autre travaillé à Londres pour la compagnie Hofesh Shechter et le Clod Ensemble, à Berlin avec Christoph Winkler, à Genève avec la Compagnie 7273, et en France avec Damien Jalet et le Centre Chorégraphique National de Tours. Ensemble, nous avons parlé de sa passion pour la danse survenue dans l'enfance, de ses études enrichissantes au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et de la vision qu'elle en a aujourd'hui avec le recul. Elle m'a parlé de la tendance que peuvent avoir certains professionnels du milieu à assigner les danseur-euses non blanc-hes à certains types de danses comme le hip-hop, et des difficultés qui parfois en découlent pour trouver un travail en danse contemporaine. Elle m'a raconté comment elle a vécu sa grossesse, et m'a expliqué comment fonctionnait le congé maternité pour les intermittentes du spectacle. Nous avons aussi parlé de ses premiers pas en tant que chorégraphe avec son projet de solo, appelé « Album de Chorégraphies ». Vous pouvez retrouver Karima sur instagram sous le pseudo kokelam Elle présentera son solo « Album de Chorégraphies » le 8 et le 9 mars au Regard du Cygne à Paris, au 210 rue de Belleville dans le 20e arrondissement. Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager et à lui mettre une pluie d'étoiles. Cela aide beaucoup à le faire connaître et votre soutien est précieux. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur Soundcloud, Deezer, Spotify, Apple podcasts et Podcast Addict et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et Facebook (couleursprimaireslepodcast). musique du générique : Podiab Club photographie de Karima : Aude Arago
Pour ce neuvième épisode, mon invitée est Delphine Trouche. Delphine est peintre. Elle m'a raconté sa rencontre fortuite avec la pratique artistique à travers une histoire d'amour, qui l'a menée à étudier aux Beaux-Arts d'Avignon. Elle a ensuite poursuivi ses études aux Beaux-Arts de Bourges, ainsi qu'aux Beaux-Arts de Munster et de Stuttgart en Allemagne, et cette expérience lui a permis d'observer les différences entre l'enseignement allemand et français, notamment dans la perception de la pratique de la peinture. Elle m'a parlé de son inspiration artistique et de sa manière de peindre, en mélangeant des éléments abstraits et figuratifs au sens ambivalent, ainsi que de son rapport à la performance, qu'elle utilise parfois comme un médium qui fait passer un message clair et direct au public. Nous avons également longuement discuté du marché capitaliste de l'art contemporain, et des nécessités injustes d'avoir des capitaux sociaux-culturels et monétaires pour y naviguer sereinement. Vous entendrez un chien aboyer durant cet épisode, mais ne vous inquiétez pas, il s'agit de Benoît, le chien de Delphine, qui est très bavard et qui voulait nous rejoindre dans la pièce on nous avons enregistré l'interview :D Vous pouvez retrouver Delphine sur instagram sous le pseudo delphinetrouche Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager autour de vous, et à lui mettre une pluie d'étoiles. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur soundcloud, deezer, spotify, apple podcast et podcast addict, et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast). musique du générique : Podiab Club
Pour ce huitième épisode, mon invitée est Camille Soualem. Camille est peintre. Elle m'a raconté son amour pour l'art qui s'est révélé en pointillé de son enfance à son adolescence, avant de se cristalliser en une passion inébranlable pour la peinture alors qu'elle étudiait en classe prépa pour les écoles d'art. Camille et moi avons des points communs : nous peignons toutes les deux principalement des femmes, et nous avons étudié aux Beaux-Arts de Paris, en étant diplômée à trois ans d'écart. Nous avons pu échanger nos ressentis sur l'enseignement que nous avons reçu à l'Ecole et sur la manière dont nos oeuvres sont perçues du fait de nos sujets de prédilection ; par exemple, l'obligation d'avoir un discours politisé parce que nous peignons des femmes. Elle m'a parlé de son processus créatif, de sa vision du féminisme, de son avis sur l'image romantique de l'artiste maudit, et de la manière dont elle conçoit son futur entre un travail alimentaire qui lui plaît et une pratique éternelle de la peinture. Vous pouvez retrouver Camille sur instagram sous le pseudo camille_soualem_ Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager autour de vous, et à lui mettre une pluie d'étoiles. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur soundcloud, deezer, spotify, apple podcast et podcast addict, et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast). musique du générique : Podiab Club photographie de Camille : Marilou Chabert
Pour ce septième épisode, mon invitée et Zoé Fréchet-Sarrault. Zoé est comédienne, autrice et circassienne. Au cours de cet entretien, nous avons discuté de son enfance dans une famille où l'art tenait une place importante, de ses années d'études à Paris, et des bonheurs qu'elle tire de ses différentes pratiques artistiques. Elle m'a parlé de son rapport à la création qu'elle ne conçoit pas comme linéaire, de son amour pour la littérature, de ses projets d'écriture, et de son rapport au corps et à la féminité qui a évolué à travers le cirque. Elle m'a également raconté les expériences de racisme et de sexisme auxquelles elle a fait face au cours de sa vie professionnelle, et m'a dit son opinion sur la place des hommes racisés dans cette lutte. Vous pouvez retrouver Zoé sur instagram sous le pseudo zoecassandre_ ainsi que sur le site du collectif de comédien-ne-s La Réplique, à l'adresse www.replique.ovh/les-comediens/zoe-frechet-sarrault Si vous voulez la voir sur scène, Zoé est interprète dans le spectacle « La Jeune fille qui grimpait aux arbres » pour la compagnie Les Têtes de Bois. Elle monte en ce moment son solo de corde lisse, et a un projet de théâtre féministe en ligne qui est en cours de construction. Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager, et à lui mettre une pluie d'étoiles sur apple podcasts. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur soundcloud, deezer, spotify, apple podcast et podcast addict, et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast). à bientôt ! musique du générique : Podiab Club photographie de Zoé : Natacha Lamblin
Pour ce sixième épisode, mon invité-e est Céline Le Gouail. Céline est artiste, graveuse et sérigraphe. Iel mène des ateliers sur le genre avec des publics différents et organise des salons et événements liés à l'édition. Au cours de cet entretien, nous avons parlé de la découverte tardive et fortuite de sa fibre créatrice à travers un parcours d'études hasardeux d'Albertville aux arts décoratifs de Strasbourg; de comment sa rencontre avec l'art l'a émancipé et a été salvateur. Iel m'a raconté son amour pour la gravure et le parallèle qu'iel fait entre son processus créatif et sa pratique du BDSM. Nous avons également parlé de la manière dont iel compose ses images en s'inspirant de personnes de son entourage, de la force qu' iel tire de sa communauté Queer, de la difficulté à vivre de son art, de son rapport aux réseaux sociaux, de la précarité trop fréquente des artistes, de ses positionnements et engagements politiques et de l'énergie joyeuse qu'iel tire des projets collectifs et militants. Vous pouvez retrouver Céline sur instagram (celinelegouail), facebook (celine.legouail), artsy.net (www.artsy.net/artist/celine-le-gouail), ainsi que sur la boutique en ligne etsy https://www.etsy.com/fr/shop/CelineLeGouail. Le site de la galerie qui lae représente à Leipzig est www.shebam.art Céline a plusieurs projets pour les mois à venir, si le coronavirus ne s'en mêle pas : en janvier, iel devrait faire des ateliers dans deux classes de collègiens en Seine Saint-Denis, dans le cadre du dispositif culturel Micaco. Il y aura aussi la parution de la pièce de théâtre de Camille Ducellier dont iel a réalisé les illustrations, et une collaboration avec un collectif de mode parisien. Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager, et à lui mettre une pluie d'étoiles sur apple podcasts. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur soundcloud, deezer, spotify, apple podcast et podcast addict, et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast). à bientôt ! musique du générique : Podiab Club photographie de Céline par Romy Alizée
Pour ce cinquième épisode, je suis heureuse d'avoir invité Dana Fiaque, qui est la compositrice de la musique du générique du podcast ! Dana est actrice et musicienne. Durant cet entretien, nous avons parlé de sa découverte du théâtre pendant sa scolarité en primaire et au collège, de sa décision de devenir actrice, et de sa première expérience professionnelle dans la pièce de théâtre F(L)AMMES de la Madani Compagnie, qui lui a permis de partir en tournée pendant 3 ans. Nous avons également parlé du racisme et du sexisme qui sont fréquents lors des castings, de son ambivalence à tenter les concours des grandes écoles de théâtre, de la force qu'elle tire de ses amitiés avec d'autres artistes et collectifs engagés, et de son premier rôle au cinéma dans un film qui sortira prochainement. Elle m'a aussi raconté son ouverture vers la musique avec la création de son alias musical Podiab Club, qui lui permet d'explorer un autre aspect de sa créativité. J'espère que cette épisode vous plaira. Bonne écoute ! Vous pouvez suivre Dana sur instagram sous le pseudo boum_chakalaka_boum. Ce mardi 27 octobre, elle sera sur scène pour présenter la pièce Demain est un autre jour, mon fils, de Prince Sadjo Barry, au centre Paris anime du 16e arrondissement de Paris. Elle jouera également dans la pièce de Bernadette Gruson « To Tube or not To Tube » le 8 mars 2021 au Louvre Lens, dans le Pas-de-Calais. Si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à le partager, et à lui mettre une pluie d'étoiles sur apple podcasts. Vous pouvez écouter tous les épisodes sur soundcloud, deezer, spotify, apple podcast et podcast addict, et suivre nos actualités sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast). à bientôt !
Pour ce quatrième épisode, mon invité est Nicolas Medy. Nicolas est réalisateur. Durant cet entretien, nous avons parlé de son rapport à l'art et des différents médiums par lesquels il est passé, allant de son éducation musicale classique à la photographie et au dessin, avant d'arriver au film plus tardivement. Il m'a raconté sa difficulté à assumer son envie de s'exprimer à travers la fiction au cinéma, avant de découvrir des réalisateurs et réalisatrices comme Julie Dash et Marlon Riggs ; qui en mettant en scène des personnages queer et racisés l'ont aidé à se sentir légitime dans sa propre créativité. Nous avons également parlé de son choix de faire des films avec un très petit budget et des limites que cela comporte, de son ambivalence à s'inscrire dans un système de production traditionnel, et de son évolution politique à travers les quatre court-métrages qu'il a à son actif. J'espère que cette épisode vous plaira. Bonne écoute! Vous pouvez suivre Nicolas sur instagram sous le pseudo @medy_nicolas Son court-métrage Soleils Bruns sera visible cette semaine, du 13 au 18 octobre, à la galerie Sept Elzévir à Paris dans le cadre de l'exposition Masculinité(s) du Festival du Film de Fesses. En ce moment, Nicolas a plusieurs projets : il tourne son prochain court-métrage Nuit de Chine, il prépare le tournage de Venus Retrograde, un court-métrage pour le Festival du Film de Fesses coécrit et coréalisé avec Valentin Noujaim, et il tournera ce mois-ci un clip pour le groupe Mansfield TYA. Il travaille également avec l'artiste Fred Morin sur la mise en scène d'une performance, Playback, autour de Didon et Enée de Purcell. musique du générique : Podiab Club Si vous voulez suivre Couleurs Primaires, les épisodes sont disponibles sur Soundcloud, Apple podcast, Deezer, Podcast Addict et Spotify. N'hésitez pas à partager cet épisode s'il vous a plu et à mettre une pluie d'étoiles sur Apple podcasts ! Vous pouvez également nous suivre sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (couleursprimaireslepodcast)
Pour ce troisième épisode, mon invitée est Romy Alizée. Romy est avant tout photographe, mais elle réalise aussi depuis peu des films et est également actrice et travailleuse du sexe. Ensemble, nous avons parlé de son imagination débordante qu'elle a entretenue depuis l'enfance, de ses études d'actrice à Paris, et de son vécu en tant que modèle photo avant son virage derrière l'objectif. Nous avons également discuté de ses projets dans le champ cinématographique et musical, de son rapport à la sexualité et au travail du sexe, de sa place dans le milieu de l'art en tant que personne n'ayant pas fait d'école, et bien plus encore ! J'espère que cet épisode vous plaira. Bonne écoute ! Vous pouvez suivre Romy sur Instagram @romixalizee et découvrir son travail sur son site www.romyalizee.fr ! musique du générique : Podiab Club Si vous voulez suivre Couleurs Primaires, les épisodes sont disponibles sur Soundcloud, Apple podcast, Deezer, Podcast Addict et Spotify. Vous pouvez également nous suivre sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (@couleursprimaireslepodcast)
Aujourd'hui, mon invité est Rémy. Rémy a étudié à l'ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles. Ensemble, nous avons parlé de son rapport à la photographie et du lien avec son histoire familiale, de sa passion pour la Nouvelle Objectivité Allemande, de ses études enrichissantes à Arles, et de son arrivée difficile sur le marché du travail. Nous avons également évoqué son rapport à son identité multiculturelle et multiraciale et comment celle-ci s'inscrit dans son rapport à l'art et à l'image. Il ne faut pas vous étonner si nous avons l'air de bien nous connaître : Rémy est mon partenaire de vie depuis presque 8 ans. J'espère que cette épisode vous plaira. Bonne écoute ! Si vous voulez suivre Couleurs Primaires, les épisodes sont disponibles sur Soundcloud, Apple podcast, Deezer, Podcast Addict et Spotify. Vous pouvez également nous suivre sur instagram (couleursprimaires_lepodcast) et facebook (Couleurs Primaires)
Pour ce premier épisode, mon invitée est Marie-Julie Chalu. Marie-Julie est comédienne et poétesse. En 2016, elle a créé Afropea, un projet éditorial et curatorial explorant les identités et créativités afropéennes. Ensemble, nous avons parlé de son rapport à la créativité et à l'imagination, de ses écrits qui ont commencé par une envie d'inventer ses propres histoires, de sa passion pour le théâtre et des difficultés qu'elle a eu à se sentir légitime dans cet art en tant que femme Noire. Nous avons aussi parlé de son parcours d'études, de sa détermination à devenir comédienne, et de la création de sa plateforme Afropea. J'espère que cet épisode vous plaira, et je vous souhaite une bonne écoute ! Marie-Julie est sur instagram et twitter : @ c_mariejulie Site d'Afropea : http://afropea.net. Facebook et instagram sous le nom Afropea, et sur twitter @ Afropea_ Si vous voulez voir Marie-Julie sur scène, elle joue dès septembre à Paris et à Cergy dans la pièce « demain arrive (je suis une autre toi) » avec la ktha compagnie. Il y aura également d'autres dates en octobre à Paris et à Vieux-Condé dans les Hauts-de-France, en novembre et décembre à Paris, et en Mars à Alfortville. Pour plus d'informations sur le spectacle : http://ktha.org/frm/demain-arrive-je-suis-une-autre-toi/ Musique du générique : Podiab Club Photographie de Marie-Julie par Gaël Rapon
Bienvenue sur Couleurs Primaires ! Dans ce podcast, on explore des parcours d'artistes. Pour moi, un ou une artiste, c'est avant tout une personne qui ressent le besoin de faire de l'art, quelque soit sa forme. Pour d'autres, c'est un mot pompeux ou un qualificatif qu'elles et ils ne se sentent pas légitimes à employer. J'ai envie de dédramatiser ce mot, et je vous invite à écouter des parcours divers, des histoires de vie qui ont ce même point commun, à un moment ou un autre, une passion pour un art, une envie de créer. Ici, on explore ce qui fait qu'on a envie de tenter d'en faire sa carrière, ou plutôt de pratiquer son art pour un cercle restreint, ou même juste pour soi. Ce qui fait qu'on peut finir par être dégoûté.e de créer, et aussi ce qui fait qu'on s'y accroche coûte que coûte. musique : Podiab Club