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Dans cet épisode, (enregistré 29 juillet 2025) nous recevons l'artiste Pauline Faieff pour parler de son nouveau projet photographique et personnel : The Alphabet. Ce drop, prévu sur Ordinals (la blockchain Bitcoin), propose une collection de 26 œuvres uniques, représentant les lettres de l'alphabet à travers des autoportraits de Pauline.Son corps devient ici un langage visuel pour s'émanciper de la censure subie en ligne et reprendre le contrôle de sa propre image. Un acte artistique autant qu'un acte politique.Pauline partage la genèse de ce projet, né de la frustration liée à la censure sur les réseaux sociaux. Plutôt que de créer un alphabet, elle a retrouvé les lettres dans des photos déjà prises, prises sans pose ni artifice, dans une démarche d'acceptation de soi.Le projet se décline en plusieurs phases :* Phase 1 (août 2025) : Drop des 26 œuvres one-of-one sur Signals.art* Phase 2 (fin 2025) : Collaboration avec l'artiste génératif Artho pour transformer ces photos en lettres typographiques numériques.* Phase 3 : Création de poèmes par les collectionneurs à partir de cet alphabet visuel.* Phase 4 : Une expérience artistique immersive, où les visiteurs créeront leurs propres mots avec leurs corps.
Et si Paris et Sydney se répondaient à travers l'objectif ? L'exposition “Man Ray et Max Dupain” au Heide Museum of Modern Art crée une rencontre inédite entre le surréalisme parisien et le modernisme australien. Emmanuelle de l'Ecotais, historienne et co‑commissaire, nous raconte comment ces deux visions de la photographie ont bousculé leur époque… et mis en lumière les femmes qui se cachaient derrière l'objectif.
Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île. Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur... Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis. Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studio africains comme Seydou Keita ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle. Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar. Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur le travail de Pierrot Men - Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2) - Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres», éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, éditions Vents d'ailleurs, 2011. Diaporama
Voyage en images avec le plus célèbre des photographes malgaches. Un maître du noir et blanc qui a toujours eu à cœur de partager son regard lumineux, poétique, au-delà des archétypes, sur la Grande Île. Depuis près de 50 ans et sa base arrière de Fianarantsoa où il a installé son studio et une de ses galeries, Pierrot Men balade son regard, appareil en bandoulière, dans les coins les plus reculés de Madagascar. Connu comme le loup blanc là-bas, celui qui se destinait au départ à la peinture, est aujourd'hui une référence qui inspire toute la jeune génération de photographes malgaches, pour un regard de l'intérieur... Né en 1954, Chan Hong Men Pierrot dit Pierrot Men voit sa carrière d'artiste photographe décoller après une première distinction à l'international, en 1994 avec le Prix Leica du Concours « Mother Jones » de San Francisco. Depuis, les honneurs et les expositions se succèdent sur le continent africain, comme dans le reste du monde : du Quai Branly à Paris, à la Chine en passant par la Biennale de Bamako ou les États-Unis. Pour ce disciple revendiqué des grands portraitistes de studio africains comme Seydou Keita ou Malick Sidibé, cette carrière internationale est une occasion en or de donner à voir son pays mais surtout son peuple, dont il illustre avec patience la réalité sociale et culturelle. Car dans l'œil de Pierrot Men, les travailleurs de l'ombre, charbonniers, briquetiers ou pêcheurs sont dans la lumière, parfois plongés dans une brume matinale ou crépusculaire, frêles silhouettes dans un décor de collines, de baobabs ou de rivages à couper le souffle. Le rêve, l'enfance, l'immense dignité d'un peuple debout, affairé à travailler et à vivre, dans un pays miné par la pauvreté, c'est ce que l'on retrouve dans les images de Pierrot Men. Des images qui ont donné envie à beaucoup d'aller dans l'île de l'océan Indien et qui offrent surtout une autre perspective sur les habitants des campagnes de Madagascar. Depuis les Hautes-Terres, au centre-sud du pays, suivons le regard de cet enfant de Madagascar, devenu à sa manière un ambassadeur, un archiviste sensible de l'île. Un reportage à Madagascar de Raphaëlle Constant, initialement diffusé en novembre 2024. En savoir plus : - Sur le travail de Pierrot Men - Pierrot Men a une galerie à Fianarantsoa et une autre à Antananarivo (Tana water Front, Module N°2) - Sur les nombreuses publications de Pierrot Men, parmi lesquelles «Des hommes et des arbres», éditions Carambole 2015 ou «Portraits d'Insurgés, Madagascar 1947», texte de Jean-Luc Raharimanana, éditions Vents d'ailleurs, 2011. Diaporama
31 500 personnes âgées 15 à 89 ans ont été interrogées sur leurs pratiques, leurs représentations et leurs parcours sexuels pour l'enquête « Contexte des sexualités en France », menée par l'Inserm et son agence autonome, l'ANRS Maladies infectieuses émergentes. C'est ce qui en fait un aperçu précis de ce qui se joue dans nos sexualités. Cette enquête a lieu tous les quinze ans.Nathalie Bajos, sociologue, spécialiste des sexualités et de la santé sexuelle qui a codirigé la dernière enquête a également travaillé sur les deux précédentes. Dans ce dernier volet du hors-série de « L'Heure du Monde », elle répond aux questions d'Adélaïde Tenaglia, afin de livrer les enseignements de l'ensemble de l'enquête et expliquer ce qui a changé dans nos sexualités depuis la précédente, menée en 2006.Ce feuilleton sexo en cinq épisodes explore les résultats de l'enquête sociologique « Contexte des sexualités en France ». Elle sonde l'évolution de nos intimités ces vingt dernières années et ce qu'elle révèle des mutations de notre société.Un épisode écrit et présenté par Adélaïde Tenaglia. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Suivi éditorial et rédaction en chef : Adèle Ponticelli.Cet épisode a été diffusé le 25 juillet 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans le cadre des rencontres photographiques d'Arles, la photographe Ann-Christine Woehrl présente à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz un travail documentaire sur les femmes accusées de sorcellerie au Ghana, souvent dans le nord du pays. Un travail de témoignage autour des récits de ces femmes bannies de leur communauté pour des motifs futiles, réfugiées dans des camps. Malgré des mobilisations d'associations, il n'existe toujours aucune loi criminalisant les accusations de sorcellerie au Ghana. À lire aussiAvec «Echoes From a Near Future», Caroline Monnet présente les autochtones canadiennes en reines du futur
Dans le cadre des rencontres photographiques d'Arles, la photographe Ann-Christine Woehrl présente à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz un travail documentaire sur les femmes accusées de sorcellerie au Ghana, souvent dans le nord du pays. Un travail de témoignage autour des récits de ces femmes bannies de leur communauté pour des motifs futiles, réfugiées dans des camps. Malgré des mobilisations d'associations, il n'existe toujours aucune loi criminalisant les accusations de sorcellerie au Ghana. À lire aussiAvec «Echoes From a Near Future», Caroline Monnet présente les autochtones canadiennes en reines du futur
Maëlie Abadie est sportive de haut niveau et réalise une formation photo à l'edaaPix. Dans cet épisode, elle partage son parcours ! Entre entraînements et projets créatifs, elle nous parle de sa passion, de sa gestion du temps et de ses ambitions. Un échange inspirant sur la polyvalence et la détermination
Nourrie par la littérature et venue à la photographie par l'iconographie, Estelle Decléènne s'est appropriée l'éthique de l'urbex pour mieux se libérer de ses codes. Son extrême sensibilité, sa disponibilité à l'Autre, qu'il soit visible ou invisible, ont fait le reste. Photographe des lieux oubliés, abandonnés — souvent des lieux d'aliénation —, elle donne une matérialité aux traces, au vivant, à la mémoire. Si « ce sont les écrivains qui [lui] ont appris à regarder », c'est bien la puissance poétique de son regard qui redonne leur identité à ses disparus que l'on ne voit pas mais qui sont pourtant omniprésents. Photographe de la contre-archive comme elle se définit elle-même (« Je vais à rebrousse-poil de l'Histoire »), Estelle Decléènne voit le sublime dans le banal et produit des images d'où le sacré émerge sans qu'il soit convoqué. Il entre à pas feutrés comme un rais de lumière d'été à travers des feuillages d'un jardin ombragé.
Les Rencontres photographiques d'Arles, dans le sud de la France, électrisent chaque année pendant près de trois mois le monde de la photographie internationale. 160 000 visiteurs s'y sont rendus en 2024. Cette année, les images de résistance viennent du Brésil, d'Australie, d'Amérique du Nord, des Caraïbes ou de France. Cette 56e édition met en avant les « images indociles », comme celles de la Franco-Canadienne Caroline Monnet. Aux Rencontres photographiques d'Arles, l'artiste Franco-Canadienne Caroline Monnet propose d'immenses portraits de femmes autochtones des Premières Nations, pour rompre avec les stéréotypes. L'exposition s'intitule « Échos d'un Futur Proche ». Elle inscrit ces portraits dans une relecture du mouvement du futurisme qui, au début du XXe siècle, accueillait avec enthousiasme la modernité. À lire aussiLa photographe Oriane Zerah dévoile un autre visage de la société afghane
Les Rencontres photographiques d'Arles, dans le sud de la France, électrisent chaque année pendant près de trois mois le monde de la photographie internationale. 160 000 visiteurs s'y sont rendus en 2024. Cette année, les images de résistance viennent du Brésil, d'Australie, d'Amérique du Nord, des Caraïbes ou de France. Cette 56e édition met en avant les « images indociles », comme celles de la Franco-Canadienne Caroline Monnet. Aux Rencontres photographiques d'Arles, l'artiste Franco-Canadienne Caroline Monnet propose d'immenses portraits de femmes autochtones des Premières Nations, pour rompre avec les stéréotypes. L'exposition s'intitule « Échos d'un Futur Proche ». Elle inscrit ces portraits dans une relecture du mouvement du futurisme qui, au début du XXe siècle, accueillait avec enthousiasme la modernité. À lire aussiLa photographe Oriane Zerah dévoile un autre visage de la société afghane
À l'ère de Donald Trump, l'imaginaire autour des Etats-Unis évolue. Que reste-t-il du rêve américain ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, aborde cette question avec le photographe Jean-Pierre Laffont, établi aux Etats-Unis depuis les années 1960.Jean-Pierre Laffont est certainement le seul photojournaliste français à avoir immortalisé l'Amérique pendant les grands bouleversements de la seconde moitié du XXe siècle. Manifestations contre la guerre du Vietnam, démission de Richard Nixon, assassinat de Martin Luther King Jr., décollage d'Apollo XI en direction de la Lune : Jean-Pierre Laffont était derrière son objectif pour couvrir ces moments historiques.Cofondateur avec son épouse Éliane du bureau américain de la prestigieuse agence Gamma, il a publié une partie des photographies de cette période faite de tragédies et d'espoir dans son ouvrage Le paradis d'un photographe (Éd. Glitterati, 2014).Quel regard cet amoureux des États-Unis porte sur l'Amérique de Donald Trump ? Peut-on encore parler d'un rêve américain, alors que le président républicain bouleverse l'image du pays sur la scène internationale ? Alexis Buisson, correspondant de La Croix à New York, l'a rencontré pour en parler. À noter que son travail fera l'objet d'une rétrospective au prochain festival international de photojournalisme Visa pour l'image à Perpignan (30 août-14 septembre)."C'est ça l'Amérique" est un podcast original de LA CROIX - juin 2025.CRÉDITS :Écriture et réalisation : Alexis Buisson. Rédaction en chef : Paul De Coustin. Production : Célestine Albert-Steward. Mixage : Théo Boulenger. Musique : Emmanuel Viau. Illustration : Olivier Balez.► Vous avez une question ou une remarque ? Écrivez-nous à cette adresse : podcast.lacroix@groupebayard.comEn partenariat avec le programme Alliance – Columbia et ses partenaires (Sciences-Po, Polytechnique, La Sorbonne), et French Morning, le premier web magazine des Français d'Amérique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode spécial enregistré en public lors de la semaine d'ouverture des Rencontres de la Photographie d'Arles 2025, nous abordons un sujet crucial mais pas toujours bien connu : les droits d'auteur pour les photographes. Aux côtés de trois expertes du secteur : Cyrielle Gauvin (avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle), Sabrina Ponti (agent de photographes) et Alice Santinelli (iconographe et coprésidente de l'ANI), nous faisons le point sur les enjeux juridiques, économiques et pratiques liés aux droits d'auteur. À travers des retours d'expérience concrets et des conseils directement applicables, nous explorons les étapes de la commande photographique, les clauses contractuelles à surveiller, les abus courants dans les usages numériques, la valorisation du travail photographique à long terme et l'importance d'une solidarité professionnelle. Un épisode essentiel pour toute personne qui souhaite mieux comprendre les règles du jeu et protéger son travail dans un secteur en constante évolution.Bonne écoute !00:00:02 – Introduction et présentation de la table ronde aux Rencontres d'Arles00:01:44 – Pourquoi parler des droits d'auteur est essentiel aujourd'hui00:04:00 – Définition du droit d'auteur et distinction entre droit patrimonial et droit moral00:10:03 – Sabrina Ponti sur les étapes d'une commande et la confusion fréquente entre honoraires et droits d'auteur00:13:00 – Les évolutions récentes du secteur et les difficultés de négociation00:19:30 – Quels secteurs sont les plus à risque ?00:21:00 – L'exemple de mobilisation des photographes d'architecture00:22:30 – Clauses contractuelles à éviter absolument selon Cyrielle Gauvin00:29:30 – Que faire en cas d'usage abusif ou non autorisé ?00:36:30 – Le rôle-clé de l'iconographe dans la protection des droits00:39:00 – Les différences de perception du droit d'auteur entre générations00:44:20 – Les conseils pratiques des invitées pour protéger ses droitsLien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre carrière artistique : https://bit.ly/carriereartistiqueMon site : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:43:34 - Les Midis de Culture - par : Chloë Cambreling - Retour en images et en mots sur les Rencontres de la photographie d'Arles, mettant à l'honneur cette année les “Images indociles”. Avec Christoph Wiesner, directeur du festival, et autour de l'œuvre de deux artistes : Louis Stettner, disparu en 2016, et Agnès Geoffray. - réalisation : Olivier Bétard - invités : Christoph Wiesner Directeur des rencontres de la photographie à Arles.; Virginie Chardin Commissaire d'exposition spécialiste de photographie ; Janet Iffland-Stettner Épouse de Louis Stettner; Agnès Geoffray Plasticienne, photographe
À Grasse, dans le sud de la France, le musée Fragonard présente le travail de deux femmes photographes sur l'Afghanistan. Fatima Hossaini, Afghane de naissance et Iranienne de nationalité, a photographié des femmes à visages découverts, en tenues traditionnelles et débarrassées de leur burqa, tandis que la Française Oriane Zerah nous fait découvrir la passion des hommes pour les fleurs dans un pays ravagé par la violence. À lire aussiOriane Zerah photographie la passion des fleurs des afghans en régime taliban
À Grasse, dans le sud de la France, le musée Fragonard présente le travail de deux femmes photographes sur l'Afghanistan. Fatima Hossaini, Afghane de naissance et Iranienne de nationalité, a photographié des femmes à visages découverts, en tenues traditionnelles et débarrassées de leur burqa, tandis que la Française Oriane Zerah nous fait découvrir la passion des hommes pour les fleurs dans un pays ravagé par la violence. À lire aussiOriane Zerah photographie la passion des fleurs des afghans en régime taliban
Avez-vous déjà entendu parler du “female gaze” ? Ce regard féminin, à contre-courant de la tendance trop fréquente à sexualiser les corps féminins, replace les femmes au centre, comme sujets, et non objets. Aux Rencontres de la photographie d'Arles, l'exposition rétrospective Les femmes, les sœurs, consacrée à l'œuvre d'Erica Lennard, incarne ce concept. Dès 1976, la photographe choisit de poser un œil bienveillant sur sa sœur et ses amies, loin des codes du regard masculin dominant.Pour elle, “nous sommes toutes sœurs”. Cette phrase bouleverse Clara Bouveresse, commissaire de l'exposition. Au micro de Charlotte Pudlowski, elle raconte la photographie comme un outil d'affection plutôt que de domination et l'importance de la représentation des amitiés entre femmes. L'exposition “les femmes, les soeurs” est à voir jusqu'au 5 octobre 2025 aux rencontres de la Photographie d'Arles. Cet épisode a été tourné et monté par Charlotte Pudlowski, Gautam Shukla était à la réalisation et au mix. La musique originale est de Michaël Liot. Julie Deltheil-Tourrenc est en charge de la production.Merci à notre partenaire Les Rencontres d'Arles, avec qui nous avons réalisé cette série Louie s'invite à Arles.Abonnez-vous à la newsletter de Louie Media, pour retrouver les interviews d'artistes et de commissaires pendant Les Rencontres et la rubrique Empreinte qui se focalise sur une œuvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouveau numéro des quartiers d'été, Sur le pont des arts est à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence et part à la rencontre de Sophie Calle, une figure française de l'art contemporain, plasticienne et photographe, pour qui l'art et la vie depuis toujours s'entremêlent au point de se mélanger totalement. Elle a – par exemple - déjà installé sa chambre au sommet de la Tour Eiffel. C'était Chambre avec vue et les visiteurs avaient pour mission de la tenir éveillée. Elle a aussi installé sur un pont de Paris une cabine téléphonique en forme de fleur, où elle venait régulièrement discuter avec les passants. L'an dernier c'est au musée Picasso où la plupart des œuvres du Maitre avaient été voilées qu'elle a présenté l'exposition A toi de faire ma mignonne, comme un défi adressé à elle-même. Cet été au Château La Coste, elle présente Chasse gardée où il est question de chasse et de petites annonces matrimoniales. Sophie Calle, artiste plasticienne et photographe, et Daniel Kennedy, responsable des expositions du Château La Coste, sont les invités de Sur le pont des arts. Chasse gardée est à voir au Château La Coste jusqu'au 31 août 2025. Au programme de l'émission : ► Playlist du jour - Annie Girardot - Petites annonces - Bono - Message to Souris - Feu! Chatterton - Le chat souris - Night in Athens - Words Unspoken - Jeanne Cherhal - Sans ma souris
Dans ce nouveau numéro des quartiers d'été, Sur le pont des arts est à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence et part à la rencontre de Sophie Calle, une figure française de l'art contemporain, plasticienne et photographe, pour qui l'art et la vie depuis toujours s'entremêlent au point de se mélanger totalement. Elle a – par exemple - déjà installé sa chambre au sommet de la Tour Eiffel. C'était Chambre avec vue et les visiteurs avaient pour mission de la tenir éveillée. Elle a aussi installé sur un pont de Paris une cabine téléphonique en forme de fleur, où elle venait régulièrement discuter avec les passants. L'an dernier c'est au musée Picasso où la plupart des œuvres du Maitre avaient été voilées qu'elle a présenté l'exposition A toi de faire ma mignonne, comme un défi adressé à elle-même. Cet été au Château La Coste, elle présente Chasse gardée où il est question de chasse et de petites annonces matrimoniales. Sophie Calle, artiste plasticienne et photographe, et Daniel Kennedy, responsable des expositions du Château La Coste, sont les invités de Sur le pont des arts. Chasse gardée est à voir au Château La Coste jusqu'au 31 août 2025. Au programme de l'émission : ► Playlist du jour - Annie Girardot - Petites annonces - Bono - Message to Souris - Feu! Chatterton - Le chat souris - Night in Athens - Words Unspoken - Jeanne Cherhal - Sans ma souris
-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.Dans cet épisode, nous discutons avec Gilles Désiré Dit Gosset, directeur de la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie (MPP) et Matthieu Rivallin, chef du département de la photographie à la MPP. Ensemble, ils nous racontent leur parcours respectif, mais surtout les coulisses de la plus importante collection photographique publique d'Europe.Ils partagent avec nous le rôle central de la MPP dans la préservation du patrimoine architectural et photographique français, la manière dont les archives y sont collectées, classées et valorisées, ainsi que leurs liens avec les photographes, notamment via les dons de fonds. Un échange passionnant pour mieux comprendre comment les images rejoignent les collections publiques, comment elles sont conservées, et pourquoi il est important de créer librement son œuvre avant d'envisager sa transmission.Bonne écoute !Lien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre carrière artistique : https://bit.ly/carriereartistiqueMon site : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mon invitée d'aujourd'hui a lu mon livre. Est-ce que vous vous avez lu mon livre ? En tout cas c'est ce qui l'a amené à approfondir ses connaissances et se lancer un peu plus dans la photo de mariage. C'est entre autres ce dont on va parler cette semaine dans ce podcast dans lequel je reçois la photographe de mariage Julien Antoine.Mon interview avec Julie va notamment vous faire découvrir :♦ Quels sont ses doutes pour se lancer vraiment♦ Comment elle a vécu ses premiers mariages♦ Comment elle a été photographe de mariage en tant que prestataire d'une sociétéLes liens de mon invité :https://jkanda.fr/https://www.instagram.com/jkanda.photographe/https://www.facebook.com/jkanda.photographe-------------------------Lancez-vous dans le grand saut : https://www.leguideduphotographedemariage.fr/legrandsaut/-------------------------Rejoignez Le Mail, Le compagnon (sympa) du photographe de mariage : https://www.leguideduphotographedemariage.fr/lemail/-------------------------▼ Formez-Vous Gratuitement à la Photographie de Mariage ▼
Elles ont été placées, surveillées, réduites au silence. Et pourtant, elles ont crié, griffonné sur les murs, brisé les règles. Au micro de Charlotte Pudlowski, Agnès Geoffray remonte le fil de son exposition aux rencontres de la photographie d'Arles. Son objectif met à l'honneur la désobéissance et la rébellion, il capture l'image de ces jeunes filles qui soulèvent leurs jupes, sautent de murs et défient du regard les normes auxquelles elles sont soumises.En mêlant savamment ses mots avec ses propres tirages et des photos d'archives, elle saisit la volonté de subversion de ces adolescentes placées en écoles de préservation, des lieux pensés pour invisibiliser leurs corps et entraver leur liberté. Entre incarnation et travail de recherche historique, elle raconte la révolte de celles réduites au silence, de celles « enfermées pour ce qu'elles sont ». L'exposition “Elles tempêtent”, dont Vanessa Desclaux, critique d'art, écrivaine, est la commissaire, est à voir jusqu'au 21 septembre 2025 aux rencontres de la Photographie d'Arles. Cet épisode a été tourné et monté par Charlotte Pudlowski, Gautam Shukla était à la réalisation et au mix. La musique originale est de Michaël Liot. Julie Deltheil-Tourrenc est en charge de la production.Merci à notre partenaire Les Rencontres d'Arles, avec qui nous avons réalisé cette série Louie s'invite à Arles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis Berlin, il veille sur l'héritage d'un photographe qui n'a jamais cessé de troubler le regard.Matthias Harder dirige la Fondation Helmut Newton. Il en est aussi le curateur en chef. Nommé par Helmut quelques mois avant son décès, puis accompagné par le regard de June, il orchestre depuis des années les expositions, les publications, les archives - mais surtout, il façonne une mémoire vivante. Celle de Helmut Newton, bien sûr, mais aussi celle de June Newton, Photographe elle aussi. Plus discrète, mais tout aussi précise, sous le nom d'Alice Springs, elle a construit une œuvre à part entière.On s'est retrouvés à Arles, dans la cuisine de Julia de Bierre, fondatrice de la Galerie Huit. Loin des grandes institutions, on a parlé de photographie, de regard, de pouvoir, de tendresse aussi. Et de cette ligne fine entre fascination et inconfort. Une plongée lucide dans les coulisses de la photographie contemporaine, entre passion, responsabilité et mémoire.Dans cette conversation, nous parlons longuement de ce photographe qui a bousculé les codes, imposé une esthétique aussi radicale qu'irrévérencieuse, tout autant que de la présence fondamentale d'Alice Springs.Un échange amical et généreux. Et cette intimité particulière que seule la radio permet, quand la voix devient le lieu du partage.English version :From Berlin, he watches over the legacy of a photographer who never stopped unsettling the gaze.Matthias Harder is the director and chief curator of the Helmut Newton Foundation. Appointed by Helmut just a few months before his death, and later accompanied by June's sharp eye, he has been curating exhibitions, publications, and archives for years — but above all, he has been shaping a living memory.The memory of Helmut Newton, of course — but also that of June Newton, herself a photographer. More discreet, yet equally precise. Under the name Alice Springs, she built a body of work all her own.We met in Arles, in the kitchen of Julia de Bierre, founder of Galerie Huit. Far from the major institutions, we spoke about photography, about the gaze, about power — and tenderness, too. About that delicate line between fascination and discomfort.A clear-eyed dive into the backstage of contemporary photography, where passion, responsibility and memory intertwine.In this conversation, we speak at length about a photographer who broke all the rules and carved out a style both radical and irreverent — as well as about the essential presence of Alice Springs.A warm, generous exchange. And that special intimacy only radio can offer, when the voice becomes a space for sharing.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous discutons avec Gilles Désiré Dit Gosset, directeur de la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie (MPP) et Matthieu Rivallin, chef du département de la photographie à la MPP. Ensemble, ils nous racontent leur parcours respectif, mais surtout les coulisses de la plus importante collection photographique publique d'Europe.Ils partagent avec nous le rôle central de la MPP dans la préservation du patrimoine architectural et photographique français, la manière dont les archives y sont collectées, classées et valorisées, ainsi que leurs liens avec les photographes, notamment via les dons de fonds. Un échange passionnant pour mieux comprendre comment les images rejoignent les collections publiques, comment elles sont conservées, et pourquoi il est important de créer librement son œuvre avant d'envisager sa transmission.Bonne écoute !00:02:00 – Présentation de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) 00:05:00 – L'évolution historique de la collection photographique de la MPP 00:10:00 – Le parcours de Gilles Désiré Dit Gosset 00:18:00 – Le parcours de Matthieu Rivallin et ses débuts à la MPP 00:22:00 – Rôles respectifs au sein de la MPP : publications, expositions, gestion des fonds 00:24:30 – Comment un fonds entre dans une collection publique comme la MPP : étapes, critères, relations 00:29:00 – Le lien humain et de confiance avec les photographes donateurs 00:33:00 – L'équipe de la MPP : métiers, missions, fonctionnement interne 00:38:00 – Conseils aux photographes : anticiper, organiser, valoriser son fonds 00:43:00 – Diffusion, numérisation et accès aux images 00:49:00 – Valorisation éditoriale : livres, expositions et politique culturelleLien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre carrière artistique : https://bit.ly/carriereartistiqueMon site : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Souvent les personnes que je reçois à mon micro sont intimidées ou stressées et je le comprends, parler de soi, de son parcours, de ses choix, des projets que l'on porte et qui sont si centraux dans nos vies peut être déconcertant. J'essaie toujours de poser un cadre bienveillant et doux pour que chacun se sentent en confiance et libre d'avoir une discussion sensible et profonde. Parfois, c'est moi qui suis intimidée par mes invités et pour tout vous dire lorsque j'ai reçu Caroline Bourgeois pour enregistrer notre conversation, j'étais à la fois impatiente et intimidée, tant le parcours de Caroline que les projets qu'elle réalise m'impressionnent. Caroline a un parcours foisonnant fait de convictions et de rencontres. De la cuisine mobile, au CAP Pâtisserie en passant par son expérience incroyable pleine d'énergie et de joie aux côtés d'Angèle, la fondatrice de la Guinguette d'Angèle et d'une équipe de femmes talentueuses, sa rencontre avec Rachel Levesque qui a créé Pastille, son arrivée à Lille et la façon dont son installation aux côtés de Rachel dans un lieux qui invite à la créativité lui a permis de repenser son métier de Directrice artistique culinaire. Avec Caroline nous avons parlé de prendre du temps pour soi, de l'importance de s'intéresser aux chiffres pour piloter sereinement son activité, de tout ce qui favorise sa créativité, de la façon dont elle a revu sa communication et de son engagement au sein du collectif 3 par classe. Si vous avez aimé cette conversation et que vous avez envie de soutenir ce travail qu'est la création d'un podcast indépendant, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute, à le noter, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous, c'est par ces actions que le podcast sera visible alors merci à vous ! Maintenant, je laisse la place à cette conversation sensible et puissante, que j'ai eu la joie d'enregistrer avec Caroline.Bonne écoute ! Les recommandations culturelles de Caroline :Patisserie leçon pas à pas, Philippe UrracaLe répertoire des saveurs, Niki SegnitEuphoria, exposition au Grand Palais Ses recommandations d'invités :Clémence Decouvelaere, Fondatrice et CEO de Timeflies & MilirueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Netflix a explosé dans le paysage français en 2017 comme un véritable vent de fraîcheur. Oui mais voilà. Le temps passe, les contenus s'enchaînent à un rythme effréné laissant aux fervents binge-watcher un drôle d'arrière goût. Une impression de regarder toujours un peu la même chose. Il suffit d'ailleurs simplement d'ouvrir l'œil pour remarquer que les productions Netflix ont une patine visuelle immédiatement identifiables. Si bien qu'on parle désormais de “style Netflix”. Que vous regardiez une comédie romantique New-yorkaise où une saga de fantasy épique, les deux sont liés par une esthétique commune qui les démarque de celles des films de cinéma ou des autres plateformes : Photographie saturée tout en contraste, image ultra détaillé, ambiance lumineuse à base de néons… Mais n'est-ce vraiment qu'une impression ? Cette uniformisation est donc un ingrédient de leur succès ? Mais quel est l'intérêt pour Netflix de formater ses contenus ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. A écouter aussi : Quelles sont les anecdotes les plus folles sur Steven Spielberg ? Quels sont les 3 conseils pour développer sa créativité ? Comment l'émission Loft Story a-t-elle révolutionné la télévision française ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 24/02/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Fotografki wskazują, co sprawia im trudności, a co je napędza – i jakie w tym wszystkim znaczenie ma krytyka. Opowiadając o swoich historiach i definiując przełomowe dla siebie momenty, dzielą się cennymi radami, jak wytyczyć ścieżkę kariery i znaleźć własne miejsce w świecie fotografii.Zosia Promińska Artystka wizualna i fotografka. W wieku 15 lat rozpoczęła swoją szesnastoletnią karierę jako międzynarodowa modelka. Studiowała etnolingwistykę na Uniwersytecie im. Adama Mickiewicza. W 2019 roku Promińska wygrała konkurs Krakow Photomonth ShowOff i zaprezentowała swoje prace na wystawie. Była również nominowana do nagrody ReGeneration5 w Museé l'Elysée. W 2020 roku była finalistką konkursu vfg-Nachwuchspreis. W 2022 roku Zosia Promińska pracowała jako fotograf ekspert i juror podczas pierwszej edycji konkursu „Perfect Picture Poland”. Prace Promińskiej były publikowane w wielu magazynach, m.in. Vogue, i-D, Harper's Bazaar i L'Officiel. Mieszka i pracuje w Zurychu oraz w Portugalii, gdzie znajduje się jej studio.Marta ZgierskaArtystka wizualna, fotografka, autorka książek. Ukończyła fotografię na PWSFTviT w Łodzi, a także filologię polską oraz dziennikarstwo i komunikację społeczną (UMCS w Lublinie). W swoich pracach porusza tematykę traumy, doświadczeń liminalnych i związanych z nimi napięć. Nadaje tym wątkom osobisty rys, często stawiając siebie w roli obiektu performatywnych działań. Pracuje z własnym ciałem, obiektami i przestrzenią. Obecnie zgłębia temat wycofania, poszukując sposobu na opisanie alternatywnych wrażliwości w kontekście nadmiaru bodźców i rosnącego wyczerpania społeczeństwa. Wielokrotna stypendystka, laureatka nagród i autorka międzynarodowych wystaw. Jej debiutancki cykl Post zdobył prestiżową nagrodę Prix HSBC pour la Photographie w Paryżu. Nominowana do Foam Paul Huf Award i DZ BANK Art Collection Fellowship. W 2019 roku otrzymała tytuł Artysty Roku na Międzynarodowym Festiwalu Fotografii DongGang w Korei Południowej. Brała udział w IT:U and Ars Electronica Founding Lab w Linz. W 2023 jej książka Garden została nominowana i nagrodzona w konkursie Prix Bob Calle, dzięki czemu była pokazywana m.in. w Centrum Pompidou w Paryżu.www.fotopolis.pl/podcast
Emma, c'est un flou net. Une présence magnétique capturée dans un miroir usé.Il y a quelque chose de spectral dans cette image, comme si elle venait d'un autre temps. Un passé où l'on prenait encore le temps de se regarder. Cheveux clairs, presque délavés, regard direct mais inaccessible, Emma semble à la fois devant et derrière l'objectif. Elle tient son Mamiya RZ comme on tient une arme sacrée : avec assurance et intimité.Emma Picq est photographe. Mais ce serait trop simple de s'arrêter là.L'image chez elle est un territoire instable, une matière à éprouver, une manière de dire ce qui ne se dit pas. Elle capte la lumière lente, celle qui oblige à attendre, à respirer, à choisir. Ici, chaque photo est un engagement.Mais ce n'est pas tout. Emma est aussi la fondatrice de Borderlines Paper, un projet éditorial à part. Borderlines, c'est son espace de liberté. Une revue artisanale et indocile qu'elle construit image après image, dans le refus du bavardage visuel.Emma ne cherche pas à convaincre. Elle cherche à comprendre. Et c'est précisément ce qui rend sa parole précieuse.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Laure Dautriche revient sur les grands moments et événements qui ont marqué notre radio.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invitée Culture est la photographe Oriane Zerah qui vit et travaille en Afghanistan, elle nous fait découvrir dans un pays ravagé par la guerre, la violence et l'oppression des femmes, la passion des hommes pour les fleurs. Oriane Zerah est au micro d'Isabelle Chenu. À Grasse, dans le sud de la France, le musée Fragonard, présente jusqu'au 12 octobre 2025 le travail de deux femmes photographes sur l'Afghanistan. Fatimah Hossaini, Afghane de naissance et Iranienne de nationalité, a photographié des femmes visages découverts, en tenue traditionnelles, débarrassées de leur burqa, tandis que la française Oriane Zerah nous fait découvrir dans un pays ravagé par la guerre, la violence et l'oppression des femmes, la passion des hommes pour les fleurs.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne conversation entre Gilles Taquet et Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 31 mai 2024.Épisode 2 :Dans ce deuxième épisode consacré à la galerie Roger-Viollet et à son directeur Gilles Taquet, notre invité évoque l'actualité de la galerie. Son activité d'exposition est récente : aussi permet-elle à un public varié de découvrir ses collections. Mais cette facette n'a pas remplacé son activité première : particuliers comme professionnels poussent la porte du magasin pour y acheter des clichés qu'on ne saurait trouver ailleurs.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l'Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu'était Anita Conti. Née à l'aube du XXè siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images, de mots et surtout d'horizons. Et suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne conversation entre Gilles Taquet et Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 31 mai 2024.Épisode 1 : Nous recevons pour ce nouveau Bada Gilles Taquet, directeur de la galerie Roger-Viollet. Au cours de ce premier épisode, notre invité expose les débuts de ce qui était auparavant une agence, son histoire singulière et en particulier celle de ses fondateurs, Hélène Roger-Violet et son mari Jean Fischer. Gilles Taquet nous apprend également l'ampleur de la singulière boutique rue de Seine qui détient aujourd'hui plus de six millions de photographies.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'exposition Instants données est à retrouver au musée Maillol, à Paris, une exposition touchante et exhaustive, réalisée en collaboration avec ses deux filles de Robert Doisneau, Annette et Francine, et la société belge Tempora. Au fil de 400 clichés, on redécouvre la capitale française à travers le regard du photographe, comme un souffle d'humanité en noir et blanc. « Le baiser de l'Hôtel de Ville »: deux amoureux s'embrassent devant une terrasse de café, à deux pas de l'Hôtel de Ville de Paris. C'est probablement cette photo qui vous vient en tête lorsque vous entendez le nom de Robert Doisneau, l'un des photographes les plus emblématiques du XXème siècle et du courant humaniste.Pendant plus de 50 ans, Robert Doisneau a arpenté les rues de Paris à la façon de celui qu'il aimait décrire comme « le patient passant » : celui qui attend des heures pour immortaliser ces instants de vie qui laissent les autres indifférents, jusqu'à ce que son appareil photo les rende éternels.Francine Deroudille, l'une des deux filles du photographe – qui a fondé avec sa sœur l'atelier Robert Doisneau , où sont conservées toutes ses photos – est aujourd'hui l'une des commissaires de cette exposition : « On a voulu montrer toute une séquence qui s'appelle "Gravité", où on voit les photos des gens à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, explique-t-elle. Que ce soit les prostituées des halles ou des mineurs à Lens qui vivent dans des conditions épouvantables. Robert Doisneau a fait des photos qui peuvent être très dures, mais le regard qu'il porte sur les gens n'est jamais dur. »La solidarité : une valeur chère au cœur de Robert Doisneau. Une solidarité sans distinction, sans hiérarchie. C'est ce que l'on ressent en se baladant dans les allées du musée Maillol. Une exposition de plus de 400 photos, en noir et blanc la plupart du temps, qui représentent des enfants qui jouent dans les rues ou au pied de la tour Eiffel, des amoureux qui dansent un soir de 14 juillet, mais aussi les banlieues parisiennes. Des banlieues dans lesquelles il aimait passer son temps libre, il fut d'ailleurs l'un des premiers à les photographier : Les gens de la banlieue, peut-être parce que le décor sert de repoussoir, je les trouve très attendrissants. La jeunesse en banlieue prend une valeur, un caractère ... « De nos jours, les banlieues sont très photographiées, retrace Francine Deroudille. Au moment où il le faisait, ce n'était pas du tout [le cas]. Tous les objectifs s'étaient détournés de cette photographie sociale. Il va montrer des photographies qui vont pouvoir étayer un propos de révolte sociale. »Connu pour son côté provocateur, Robert Doisneau était aussi un grand conteur. Il n'aimait pas qu'on le réduise à un simple témoin du réel. Et pourtant, Doisneau c'est une histoire de rencontres et de récits de vie. Lorsqu'il rentrait chaque soir, ses filles se souviennent qu'il aimait leur raconter ses aventures parisiennes. Des histoires qui se rejoignent toutes en un point : un regard profondément bienveillant. Un regard qui serait précieux aujourd'hui, comme le souligne sa fille : « Je pense qu'en ce moment où la société est rude et où les rapports des gens sont violents, il aurait été content de représenter la liberté, la fraternité et l'égalité. Ce n'est pas un homme qui cherchait à représenter un message en particulier, mais il y a quand même un message de paix dans son travail. »La désobéissance, c'est la lutte contre l'autorité. Quand des gens représentant l'autorité, la force publique, vous disent 'circulez, il n'y a rien à voir', c'est là qu'il faut impérativement s'arrêter et regarder. C'est là qu'il se passe des choses. ► Une exposition à découvrir jusqu'au 12 octobre 2025 au musée Maillol. À lire aussiLe photographe franco-brésilien Sebastião Salgado est mort à l'âge de 81 ans
Lien vers mon questionnaire pour vous aider à faire un point sur votre carrière artistique : https://bit.ly/carriereartistiqueDans cet épisode spécial, je (Marine Lefort, l'hôte de ce podcast) passe de l'autre côté du micro. Interviewée par mon compagnon Florian, je reviens sur mon parcours, les projets que je mène en France et au Japon, et l'accompagnement que je propose aux photographes.Je parle aussi de l'évolution du podcast, de mon travail éditorial avec Gallimard, Fisheye, The Eyes, et de mes expériences à la résidence Villa Kujoyama, le festival Kyotographie, l'école des Gobelins ou à les Rencontres de la Photographie à Arles.J'espère que cet échange sincère vous permettra d'en savoir plus sur mes projets à côté de mon podcast Les Voix de la Photo.Bonne écoute !00:00:34 - Introduction de l'épisode spécial avec Florian00:02:51 - Le parcours de Marine jusqu'à un départ au Japon en 202200:04:03 - Travail au Japon : à la résidence Villa Kujoyama (Institut Français) et au festival Kyotographie à Kyoto00:04:40 - Retour en France et nouveaux projets00:05:39 - Collaboration avec des éditeurs (Gallimard, Fisheye et The Eyes) et des photographes00:07:41 - Accompagnements et projets avec des photographes00:12:38 - L'avenir du podcast Les Voix de la PhotoCrédit photo : Samuel KirszenbaumMon site : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je dis “que”, ce n'est pas tout à fait exact, le peintre dont je vais vous parler a aussi peint quelques autres tableaux mais tout à fait anecdotiques dans son oeuvre. Ce peintre est Roman Opałka. Un artiste franco-polonais, qui a donc consacré l'essentiel de sa vie à une œuvre singulière intitulée OPALKA 1965 / 1 – ∞. À partir de 1965, il s'est lancé dans la tâche monumentale de peindre, à la main, une suite ininterrompue de nombres entiers, débutant par le chiffre 1 et visant l'infini.Une œuvre unique et obsessionnelleChaque toile, qu'il appelait un "Détail", mesurait 196 x 135 cm — dimensions correspondant à sa propre taille et à la largeur de la porte de son atelier à Varsovie. Il peignait les nombres en rangées horizontales, de gauche à droite, en utilisant un pinceau n°0 et de la peinture blanche. Initialement, le fond était noir, mais en 1972, Opałka a commencé à ajouter 1 % de blanc supplémentaire à chaque nouvelle toile, rendant progressivement le fond plus clair. Ce processus visait à symboliser le passage du temps et l'approche de la fin, jusqu'à atteindre un "blanc mérité" où les chiffres blancs se fondaient dans le fond blanc, rendant les nombres presque invisibles .Un rituel quotidienAu-delà de la peinture, Opałka a instauré un rituel strict pour documenter le temps :Photographie : À la fin de chaque session de travail, il se photographiait devant la toile en cours, toujours dans les mêmes conditions d'éclairage et d'habillement, créant ainsi une série d'autoportraits montrant les effets du temps sur son visage.Enregistrement vocal : Il enregistrait sa voix en énonçant chaque nombre peint, ajoutant une dimension sonore à son œuvre.Centre PompidouCes pratiques renforçaient la dimension performative et méditative de son travail, transformant son œuvre en une chronique de l'existence humaine face au temps.Une quête vers l'infiniOpałka a poursuivi ce projet pendant 46 ans, jusqu'à sa mort en 2011. Au total, il a réalisé 233 toiles, atteignant le nombre 5 607 249 . Son œuvre est aujourd'hui considérée comme une réflexion profonde sur le temps, la mortalité et la persistance de l'artiste face à l'infini.Une œuvre exposée mondialementLes "Détails" d'Opałka sont présents dans de nombreuses collections publiques et musées à travers le monde, notamment au Centre Pompidou à Paris, au MoMA à New York et au Musée d'Art Moderne de Varsovie. Son travail continue d'inspirer et de susciter des discussions sur la nature du temps et de l'existence humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sara est une maman de deux enfants et photographe autodidacte exerçant dans le Var avec pour spécialité les photos de naissance, de famille.Sara vient dans cet épisode vous parler dans une première partie de sa maternité qu'elle a traversé en douceur tant pour sa première naissance de maman que sa deuxième ; même si elle confie avoir cheminer entre les deux sur la physiologie de la naissance notamment. Notre échange s'axe surtout autour de son métier de photographe qu'elle exerce depuis 2012. Une passion du naturel transpire chacune de ses photos qu'elle pense et immortalise avec justesse. Sara revient sur ce nécessaire devoir de représentation lorsqu'on photographie les bébés notamment. "L'image a dans ce cas notamment un devoir de représentation dans le sens où elle fait partie du patrimoine visuel, de l'héritage de la famille. Ces photos de naissance racontent des choses..." (selon ses propres mots).Sara revient sur la photographie qui est un outil parmi d'autres d'ancrage et d'élévation. En ce sens, elle dépeint un autre outil libérateur qu'elle a découvert : le chant. Une autre manière de se libérer du regard de l'Autre notamment que l'on retrouve sur la palette d'outil artistique de Sara !Un épisode simple et doux sur la maternité de Sara et riche en réflexions sur les photos de nos bébés et de celles que l'on voit sur la toile où le bébé est parfois objetisé...Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !Pour retrouver Sara sur Instagram : @sara.ami.photographePour retrouver MAM'ELLES sur Instagram : @mamelles_lepodcastSur YOUTUBE et Facebook : MAM'ELLESMon site internet : mamelles.frMa boutique en ligne : Boutique - MAM'ELLES (mamelles.fr)MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU. Vous pouvez retrouver tous les épisodes sur votre plateforme d'écoute préférée ainsi que sur YouTube. On se retrouve chaque vendredi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Mathilde PARQUET, alias Photilde, photographe spécialisée dans l'avancée en âge. Après une reconversion il y a 4 ans, elle s'est donné une mission : changer les représentations de la vieillesse à travers l'image.Inspirée par le livre La tyrannie du bien-vieillir de Michel Billé et nourrie de son expérience personnelle, elle propose des projets photographiques dans les établissements qui redonnent vie, voix et fierté aux résidents… Et aux professionnels.Mathilde intervient en mode "petite souris" pour capter les gestes du soin, les liens discrets, les sourires, la tendresse. Elle propose aussi des séances de portraits individuels pour booster l'estime de soi des résidents, avec une restitution concrète : expositions, livres photos, calendriers... parfois drôles, souvent touchants, toujours authentiques.Mais au-delà des images, ce sont les effets profonds qui marquent :→ Une meilleure communication avec les familles→ Une valorisation forte des équipes→ Une image plus vraie, plus humaine, de l'EHPAD→ Des vocations chez des jeunes qui découvrent le secteur autrementMathilde raconte des projets portés avec les résidents (et non pour eux), comme ce calendrier participatif, ces portraits en ski ou en maillot, ou encore ces expositions dans les écoles. Elle montre que même dans les unités protégées, la photographie peut être un outil d'expression, de lien et de fierté.Elle partage aussi sa méthodologie : consentement, adaptation, travail sur l'existant, alliance texte-image… Et insiste sur un principe essentiel : laisser la main aux personnes accompagnées, pour qu'elles deviennent actrices de leur propre représentation.Vous pouvez contacter Mathilde sur LinkedIn ou via son site internet : https://photilde.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poursuivre l'exploration de l'art de l'attention avec Reza : « l'attention fait partie intégrale du travail de photographe » La photographie est une histoire d'attention. Une manière de capter l'instant, de saisir la lumière, de révéler l'invisible. Reza Deghati -il signe ses œuvres de son nom d'artiste Reza-, photo-reporter de renom, parcourt le monde depuis des décennies, armé de son objectif et d'un regard habité par l'humanité. Ses images racontent des vies, des résistances, des espoirs, et nous invitent à voir autrement. J'ai été extrêmement émue, et honorée, de recevoir ce grand homme à mon micro. Le regard qu'il porte sur le monde est singulier, comme son parcours et son travail. Son rapport à l'attention est essentiel, engagé et il le partage avec nous avec beaucoup de grâce. J'espère que cette conversation vous touchera autant que moi.Après des études d'architecture, il se spécialise en parallèle pour la photo, discipline pour laquelle il se fait remarquer, et arrêter, très tôt, vers 16 ans et bien avant la révolution islamique Iranienne. Il doit quitter l'Iran dès 1981 car ses photographies gênent, et ne peut pas, depuis, remettre les pieds dans son pays. Mais il parcourt le monde avec son objectif, et ses photographies montrent le chaos de la guerre de ses ravages et du désarroi des êtres humains pris dans la tourmente. L'année 1991 marque le début pour Reza d'une longue et étroite collaboration avec la revue National Geographic. Ses photographies ont fait l'objet de 25 couvertures du magazine. "Je ne suis pas photographe de guerre, je suis correspondant de paix " Dans cet épisode de L'Art de l'Attention, nous parlons de ce que signifie vraiment « regarder » : comment prêter attention au monde, comment raconter une histoire en une seule image, comment témoigner sans trahir. Avec Reza, l'attention devient un engagement, une éthique, une poésie. Quelques citations extraites de notre conversation avec Reza :« L'attention fait partie intégrale du travail de photographe »« J'écris l'histoire des autres, j'essaie de mettre ma photographie au service de l'histoire des autres, qui n'ont pas de voix »,« On va défendre qqchose qu'on aime »,« La photographie est comme une peinture, elle a ses règles aussi.»Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:48 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - A partir de 1912, Albert Kahn envisage de documenter le monde, au travers de photographies, aujourd'hui archivées dans la collection des Archives de la planète. La collection Fléchette des éditions Sun Sun s'empare de ces images-autochromes qui deviennent sources de récit, roman, poésie... - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Maylis de Kerangal Écrivaine.; Adrien Genoudet Directeur de collection, auteur.
Pour la première fois depuis 20 ans, le musée Maillol à Paris présente plus de 350 clichés de Robert Doisneau, un maître de la photographie. Intitulée "Robert Doisneau. Instants Donnés", cette rétrospective couvre 50 ans de son travail, incluant photos, objets et archives. L'exposition met en lumière la capacité du photographe à capturer l'extraordinaire dans le quotidien, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la première fois depuis 20 ans, le musée Maillol à Paris présente plus de 350 clichés de Robert Doisneau, un maître de la photographie. Intitulée "Robert Doisneau. Instants Donnés", cette rétrospective couvre 50 ans de son travail, incluant photos, objets et archives. L'exposition met en lumière la capacité du photographe à capturer l'extraordinaire dans le quotidien, pour le plus grand plaisir des visiteurs. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'artiste et photographe malgache Rijasolo expose pour la première fois à Paris à la Fondation H ses photos artistiques. Loin du photojournalisme qu'il pratique depuis 25 ans, le lauréat du concours World Press Photo 2022 de la région Afrique, (avec son reportage « La guerre du Zébu »), nous propose un autre aspect de son travail, plus personnel et plus subjectif. Dans « La nuit porte la lumière », titre de son exposition, Rijasolo explore l'invisible, la nuit vibrante de vie et les contradictions des Malgaches. À lire aussi«La nuit porte la lumière»: le photographe malgache Rijasolo expose à la Fondation H, à ParisÀ lire aussiRijasolo, un oeil insulaire
Dimanche 13 avril, le président-candidat à sa réélection Daniel Noboa affronte Luisa Gonzalez, candidate du parti de gauche Revolucion Ciudadana. L'Équateur, qui était l'an dernier le deuxième pays le plus violent d'Amérique du Sud, a vu de nouveau la violence flamber en début d'année. Le tout, sur fond de crise économique. D'un côté, le président sortant Daniel Noboa, au pouvoir depuis un an et demi, terminant le mandat de son prédécesseur. De l'autre, la candidate de gauche Luisa Gonzalez, héritière du parti de l'ancien dirigeant Rafael Correa.« Daniel Noboa, fils d'un milliardaire, a resserré les liens avec les États-Unis depuis son élection. Il a tout pour plaire à Donald Trump et vient d'inviter Erik Prince, le fondateur de la sulfureuse compagnie américaine de sécurité Blackwater, pour aider à la lutte contre les cartels. Le président sortant veut notamment réformer la Constitution pour que puissent revenir les bases militaires étrangères », résume notre correspondant en Équateur, Eric Samson. « En cas d'élection de Luisa González, l'Équateur devrait effectuer un retour à gauche vers une posture socialiste et anti-impérialiste. La candidate a déjà indiqué qu'elle reconnaîtrait le régime de Nicolas Maduro au Venezuela », précise notre reporter. À lire aussiÉlections en Équateur: des scrutins sous le signe de la violencePérou : manifestation des transporteurs contre l'extorsionHier, à Lima, les chauffeurs de bus ont protesté et demandé aux autorités de mieux les protéger contre les extorsions et violences de plus en plus fréquentes de la part des groupes criminels. Reportage de notre correspondant Martin Chabal. Haïti : Clarens Siffroy, lauréat du prestigieux World Press Photo pour l'Amérique du NordIl est de plus en plus difficile de raconter le quotidien d'Haïti. Les journalistes sont pris pour cible, attaqués par les gangs, mais certains parviennent à continuer d'informer. Le photojournaliste de l'Agence France Presse, Clarens Siffroy, témoigne à notre micro depuis Haïti : « Ce prix me donne l'opportunité de faire connaître la réalité de mon pays à travers le monde. »En République dominicaine, le bilan grimpe à 221 morts après l'effondrement du toit d'une boite de nuitCertaines personnes sont toujours portées disparues et les secours ont annoncé mettre fin aux recherches. Ce jeudi, les proches et fans du chanteur Rubby Perez, mort alors qu'il se produisait dans la boite de nuit, se sont réunis pour lui rendre hommage lors de ses funérailles.Le président a décidé hier de prolonger le deuil national de trois jours, jusqu'à dimanche, et le drame fait toujours la Une de la presse. Un « émouvant hommage » entre « larmes et musique » titre le Nuevo Diario. « Rubby Perez n'était pas qu'un symbole du merengue dominicain, c'était aussi un homme aimé, à la voix puissante, qui remplissait les scènes et le cœur », conclut le journal.Du côté du Diario Libre, « des hypothèses émergent » sur les raisons du drame. Le Nuevo Diario s'inquiète : et si le prochain effondrement concernait le pont de la 17, emprunté par 80 000 voitures par jour et dont plusieurs rapports pointent le délabrement ?À lire aussiLa République dominicaine met fin aux recherches de survivants de l'effondrement du toit d'une discothèqueHaïti : l'initiative de la France sur la double dette haïtienneCette somme considérable, 150 millions de francs de l'époque, exigée par l'ancien pays colonisateur, la France, en échange d'une reconnaissance de la jeune république d'Haïti.Le président français Emmanuel Macron fera des annonces jeudi 17 avril. 200 ans plus tôt, la France « extorquait une rançon à Haïti pour dédommager les propriétaires d'esclaves de la colonie de Saint-Domingue », écrit l'éditorialiste Frantz Duval.Depuis 2004, tous les présidents haïtiens avaient éludé la question, pour ne pas froisser la France, en espoir d'un soutien, explique Le Nouvelliste, qui rappelle que la crise traversée par le pays et les changements politiques en France ont réduit au minimum le soutien français.« Entre Haïti et la France, les promesses ne se transforment pas toujours en projet et les projets ne sont pas toujours menés à terme », prévient l'éditorialiste. Avant de conclure : « Pour le moment, plus que des milliards ou des promesses, le pays a besoin d'un coup de pouce sécuritaire. La France peut-elle s'occuper de cela ? »
durée : 01:02:17 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Au programme de ce second volet de "Profils perdus" consacré à Robert Capa : la création de Magnum et l'empreinte qu'il laisse sur le photojournalisme. Ses amis et compagnons de route racontent l'homme, son talent de photographe et de patron d'agence. - réalisation : Louise Devillard - invités : Henri Cartier-Bresson Photographe, co-fondateur de l'agence Magnum (1908-2004); Pierre Gassmann; Cornell Capa; Michel Guerrin Rédacteur en chef au Monde
durée : 01:01:19 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, "Profils perdus" sur France Culture consacre deux émissions à Robert Capa. Dorothée Noblet retrace le parcours de ce témoin majeur des conflits du XXe siècle. À travers la voix de ses proches, se dessinent la vie, l'œuvre et le regard du photographe de légende. - réalisation : Louise Devillard - invités : Marc Riboud; Cornell Capa; Pierre Gassmann
Above Photograph © Claudio Edinger When it comes to photography, Claudio Edinger has a Midas touch. Equally celebrated for his immersive photo series, the intimacy of his portraits, and his aerial views that conjure a sense of the eternal through selective focus, his compulsion for research drives adjustments to his photographic strategy from one project to the next. In today's show, we unpack the many facets of Claudio's storied career, from his arrival in New York and early documentation of Brooklyn's Hasidic community in the late 1970s to the environmental portraits he made inside Manhattan's infamous Chelsea Hotel, and beyond. Learn the backstory to his fortuitous connection with master portraitist Philippe Halsman, and the influence this had on his photographic vocabulary. We also discuss Claudio's aerial imagery made from helicopters and drones, and debate the slippery slope between noteworthy content, image quality, and resolution. As a longtime disciple of meditation, Claudio's approach to photography is equally influenced by the underlying flow of energy essential to life on this planet, which led him to state, “I'm open to whatever the universe brings my way. But the universe has to conspire in your favor. My whole life has been like that. I've been guided. My intuition brings me to places, and the place drags me into it.” Guest: Claudio Edinger Episode Timeline: 3:03: Claudio's beginnings in photography while studying economics in Sao Paulo, and his first exhibit at the Sao Paulo Museum of Art. 4:55: A move to New York in 1976 and a two-year project on Brooklyn's Hasidic community. 8:42: Connecting with master portrait photographer Philippe Halsman, and how this expanded Claudio's vocabulary as a photographer. 15:35: A move to the Chelsea Hotel and a new photographic strategy to make environmental portraits of the building and its residents. 19:52: The influence of August Sander's work, and Claudio's pursuit of intimacy to create images with universal meaning. 25:22: The organic path of Claudio's photographic approach, and how he developed his selective focus technique. 28:15: Episode Break 29:06: The predictable visual effect of a Hasselblad's square frame, combined with a tripod and flash for portraits of patients in a Brazilian insane asylum. 33:06: Using the same techniques to capture the insanity inside an institution, as well as to photograph the institutionalized insanity of Brazilian Carnival. 37:51: Claudio's assignment work, plus his time as a New York paparazzo and the lessons this taught him. 39:28: Claudio's experience as a war photographer in El Salvador, and the urgency of living connected to war. 43:42: Shifting to a 4x5 Toyo camera to further explore the tilt-shift look of selective focus. 48:57: The shortcomings of large format that forced Claudio to shift to digital and then discover aerial photography. 54:17: Comparing aerial photos from a helicopter with those made from a drone, plus Claudio's thoughts on viewing the world from the point of view of eternity. Guest Bio: Claudio Edinger is one of Brazil's preeminent photographers. After studying economics at Mackenzie University in São Paulo in the early 70s, he turned his attention to photography, and he hasn't stopped since. Edinger moved to New York City in 1976, and during the 20 years he spent in the US, he completed immersive photo essays about the Hasidic community of Brooklyn, the denizens of Manhattan's Chelsea Hotel, and habitués of LA's Venice Beach. He also freelanced for Brazilian and North American publications such as Veja, Time, Life, Rolling Stone, and The New York Times Magazine, among many others. The author of more than twenty books, Edinger's photographs have been collected worldwide and exhibited by institutions such as New York's International Center of Photography, the Los Angeles County Museum of Art, the Maison Europeénne de la Photographie in Paris, and the São Paulo Museum of Art, to name but a few. Edinger has received many honors for his work, including the Ernst Haas Award, the Hasselblad Award, the Higashikawa Award, and the Leica Medal of Excellence, which he received twice. Always seeking new approaches to his work, Edinger has explored a wide range of camera formats and photographic techniques over the course of his career. In 2000, he began working with a large format camera, using selective focus to approximate human vision, and in 2015, he started an exploration of aerial photography—a theme that continues to this day. Stay Connected: Claudio Edinger Website: https://www.claudioedinger.com/ Claudio Edinger Instagram: https://www.instagram.com/claudioedinger/ Claudio Edinger Facebook: https://www.facebook.com/claudio.edinger/ Claudio Edinger Wikipedia page: https://en.wikipedia.org/wiki/Claudio_Edinger Claudio Edinger Chelsea Hotel book: https://www.abbeville.com/collections/just-released/products/the-chelsea-hotel End Credits: Host: Derek Fahsbender Senior Creative Producer: Jill Waterman Senior Technical Producer: Mike Weinstein Executive Producer: Richard Stevens