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durée : 01:29:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Quand la photographie contemporaine revisite le Louvre
Le sujet : Et si la photographie d'art était votre nouvel investissement-plaisir ? Comme pour les tableaux, les voitures ou les montres, collectionner de belles photos permet d'allier art, passion et investissement. Mais, vous vous posez sûrement beaucoup de questions. Où acheter ? Pour quel budget ? Quel type de photo choisir ? Et quelles sont les erreurs à éviter ? L'invitée du jour : Samantha McCoy dirige la galerie Magnum Photos à Paris depuis 2019. Au micro de Matthieu Stefani, cofondateur de CosaVostra, elle nous dit tout au sujet de l'investissement dans la photographie d'art : Quels sont les photographes à suivre ? Combien coûte une photographie d'art ? Peut-on commencer à investir avec 100€ ? Quelles sont les bonnes pratiques pour bien investir ? Quels sont les facteurs qui impactent le prix d'une photo ? Galeries, sites Internet, enchères : où acheter ses photos ? Ils citent les références suivantes : La Fondation Photo4food Le site Artsper Raymond Depardon Ruth Stephenson David LaChapelle Vincent Peters Harry Gruyaert Eliott Hewitt Robert Capa Herbert List Chris Killip Alec Soth Ainsi que d'anciens épisodes de La Martingale : #52 - Paul Nyzam - Investir dans l'art sans se tromper #100 - Jean-Michel Pailhon - Tout comprendre des NFTs d'art On vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ici si vous préférez Google Podcast ou encore ici si vous préférez Spotify. Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici. La Martingale est un podcast produit par CosaVostra, du label Orso Media. Merci à Iroko d'avoir rendu possible cette treizième saison de La Martingale. Rendez-vous sur le site iroko.eu pour découvrir la SCPI Iroko ZEN. Créez votre compte et repartez avec une bouteille de champagne en entrant le code MARTINGALE.
À l'occasion de la réouverture du Musée départemental Albert Kahn à Boulogne-Billancourt, en région parisienne, on part sur la planète, haute en couleurs et en images, de ce banquier philanthrope iconoclaste et visionnaire du XIXè siècle. (Rediffusion du 10 avril 2022) Le voyage c'est « garder les yeux grands ouverts », disait celui qui, en 1898, une fois sa banque fondée, va créer sa première entreprise philanthropique : les bourses « Autour du monde ». Ces bourses de voyage de 15 mois, financés par Kahn, étaient alors destinées à des agrégés français, hommes d'abord, femmes et étrangers ensuite, dans l'idée de modifier le regard des élites, de les décentrer et les ouvrir au monde par l'expérience et l'immersion. Né en 1860 dans une famille juive alsacienne, Albert Kahn va orchestrer ensuite, au début du XXè siècle, une entreprise de collecte et d'inventaire de la beauté et de la réalité du monde, unique son genre : les Archives de la Planète. 72 000 autochromes,180 000 mètres de pellicules cinéma et 4 000 plaques stéréoscopiques noir et blanc vont être ramenés par une douzaine d'opérateurs, véritables aventuriers de l'image envoyés dans plus d'une cinquantaine de pays. Un siècle plus tard, ces images sont saisissantes par leur couleur et l'intimité qu'elles dégagent encore, l'autochrome étant le premier procédé photographique en couleur naturelle inventé en 1903 par les Frères Lumière. Les films, en noir et blanc, obtenus eux à l'aide du Cinématographe créé aussi par les Frères Lumière en 1895, offrent de fascinantes fenêtres sur l'état du monde au début du XXè siècle, entre progrès techniques, Première guerre mondiale et temps coloniaux. Aujourd'hui, dans le Musée départemental Albert Kahn qui a rouvert ses portes en avril 2022, ces images se dévoilent dans une nouvelle muséographie et des espaces entièrement repensés par l'architecte japonais Kengo Kuma, situés sur l'ancien domaine de 4 hectares du banquier. À l'époque de Kahn, les lieux, aux allures de campus, servaient de base arrière à son projet philanthropique tourné vers un idéal de paix et de progrès, de fondations en bourses de voyage, d'imprimerie en laboratoire de biologie ou de développement de films. Aujourd'hui, ces lieux servent d'écrin à de nouveaux espaces permanents et temporaires d'exposition, qui offrent une plongée inédite dans l'œuvre et la trajectoire hors-norme de cet homme. Un homme insaisissable en quête de lumières et d'harmonie qui finira ruiné par la crise de 1930, et qui aura finalement passé toute sa fortune et son temps à défendre une meilleure connaissance du monde et des peuples, afin de garantir la paix et l'entente, sa grande œuvre, son idéal envers et contre tout. Un reportage de Céline Develay-Mazurelle. En savoir plus : - Sur le Musée Départemental Albert Kahn situé dans les Hauts-de-Seine - Sur Les Archives de la Planète, disponibles ici en open data Diaporama
“Contre-culture dans la photographie contemporaine” de Michel Poivert Aux éditions textuelInterview de Michel Poivert, historien de la photographie, et auteur du livre « Contre-culture dans la photographie contemporaine » aux éditions textuel,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 janvier 2023, durée 36'07.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/01/07/130_livres_michel-poivert/Communiqué de presse En se reconnectant au tangible, la photographie entre dans une période de transition.Cet ouvrage révèle la vitalité d'un nouveau pan de la création photographique contemporaine. Depuis une génération, quantité de photographes nourrissent en effet des pratiques originales, soucieuses d'éthique et d'écologie. Loin d'incarner des expériences marginales, ces alternatives forment au contraire une puissante lame de fond.Certains artistes valorisent ainsi des procédés anciens, une temporalité lente et des formes de co-création. Beaucoup s'approprient des archives vernaculaires en hybridant la photographie avec les arts manuels comme le collage et la broderie. D'autres encore amplifient la photographie par le biais d'installations.Activisme et poésie se mêlent pour proposer des mondes où il est question de matérialité, de geste, de réconciliation et de résilience : c'est dans le corps de la photographie que les artistes cherchent à relire le monde et en inventer de nouveaux, par des utopies où l'imaginaire permet de dépasser le culte des images. En se reconnectant au tangible, la photographie entre dans une période de transition.Cet ouvrage présente 180 œuvres et 130 photographes, et il est publié avec le soutien du ministère de la Culture et de la Fondation Antoine de Galbert. Actualité exposition – Contre-culture dans la photographie contemporainegalerie Binome du 1er décembre 2022 au 14 janvier 2023Exposition collective – 25 artistes en collaboration avec les éditions à l'occasion de la parution du livre éponyme de Michel Poiverthttps://galeriebinome.com/contre-culture-dans-la-photographie-contemporaine/Archive / interview de Michel Poivert – en réécoute : “50 ans de photographie française de 1970 à nos jours” histoire de la photographie aux Éditions Textuelhttps://www.revue.francefineart.com/index.php/component/content/article/36-livres-videos-cinema/livres/3326-077-livres-michel-poivert Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Archive "50 ans de photographie française de 1970 à nos jours” histoire de la photographieaux Éditions TextuelInterview de Michel Poivert, historien de la photographie etauteur de 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 novembre 2019, durée 40'57". © FranceFineArt. www.revue.francefineart.com/index.php/component/content/article/36-livres-videos-cinema/livres/3326-077-livres-michel-poivertCommuniqué de presse Première synthèse sur la photographie française de ces 50 dernières années.Cet ouvrage vient combler un manque : aucune synthèse ne permettait jusqu'ici d'apprécier la nature et l'ampleur de la photographie française depuis la fin des Trente Glorieuses.Le pari est osé : comment inclure les différentes pratiques photographiques allant de l'information à l'art contemporain ? Par des approches thématiques, telles que le renouvellement du reportage, la passion pour le paysage ou bien le témoignage social, l'ouvrage permet de reconstituer la diversité d'une scène française. Du journal au musée, du récit de soi à l'ambition documentaire, du témoignage militant à l'expérimentation plastique, la photographie a fait sa révolution culturelle pour ne plus être qu'un métier ou une passion, mais bien un langage expressif.Au-delà des photographes humanistes qui ont caractérisé la photographie « française » jusqu'aux Trente Glorieuses, sont révélées ici près de trois générations qui constituent une scène française bien plus qu'une « école ». Remise dans son contexte institutionnel et intellectuel, l'idée d'une photographie « en France » apparaît comme un fait artistique et social majeur.Michel Poivert est professeur d'histoire de l'art à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne où il a fondé la chaire d'Histoire de la photographie. Historien de la photographie, il a notamment publié Les Peintres photographes (Mazenod, 2017), Brève histoire de la photographie, essai (Hazan, 2015), La Photographie contemporaine (Flammarion, 2010). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédits image : Sans-abri irlandais, East End, Londres, c. 1969 © Don McCullin (courtesy Contact Press Images)
François-Nicolas L'Hardy est le directeur de site de l'Hôtel Fontfreyde. Après 18 années au CAP (l'association de Brest du Centre Atlantique de la Photographie), il a rejoint le centre photographique de Clermont-Ferrand en 2016. Dans cet épisode, il nous explique ses apprentissages dans une structure associative et dans un lieu à régie municipale, mais aussi l'évolution de ses missions depuis la programmation d'exposition, la logistique et la régie jusqu'à la gestion d'une équipe de 5 personnes à Clermont-Ferrand. Nous avons aussi abordé la pratique photographique de son père en tant qu'ornithologue qui a été un déclencheur dans sa propre pratique photographie et qui l'accompagne dans sa propre pratique photographique. Nous sommes aussi revenus sur l'influence de l'intelligence artificielle sur les artistes, l'importance de s'entourer de personnes avec lesquelles on peut dialoguer sur ce qu'on aime même si l'on ne les voit pas souvent, car certaines relations peuvent mener à des projets d'expositions plusieurs années plus tard. Bonne écoute !01' - Sa formation universitaire en histoire de la photo, l'apprentissage de la technique argentique par le biais de son père zoologiste et ornithologue et son expérience de photographe06'40 – Son passage de la prise de la vue à l'organisation d'expositions (Artothèque d'Angers, les galeries de la Fiac) et son arrivée à l'association : Centre Atlantique de la Photographie en 1998.09'23 – Le CAP : son histoire, ses enjeux et fragilités14'30 – Son départ à Clermont-Ferrand en tant que directeur de l'hôtel Fontfreyde. L'histoire du centre photographique né en 2010 dans un bâtiment historique du 16e siècle du centre-ville. Le lieu est en régie municipale et l'équipe est constituée de 5 personnes.21'40 – L'évolution de l'organisation de ses missions : à son arrivée, il était très concentré sur la programmation, la régie et la logistique. Maintenant, il a une programmation à deux ans et il a plus de temps pour la gestion d'équipe.26'30 – Il n'a pas de contrainte de thématique concernant la programmation. Il souhaite montrer la diversité de la photographie et faire des collaborations comme celui avec le festival du court-métrage pour parler au plus de monde. Aussi, la ville de Clermont-Ferrand héberge un artiste par an et une exposition suit chaque résidence. Marcher dans l'histoire andré Kertez en 2022 en aujourd'hui Anne-Lise Broyer avec son journal de l'œil. 30' – Il garde un projet personnel en tête : faire une série en reprenant les archives des photographies scientifiques de son père et les retravailler pour leur donner une nouvelle forme.34'40 – L'intelligence artificielle influence et va influencer les artistes dans les prochaines années. La réalisation d'une exposition n'est jamais une évidence, il faut du temps pour articuler les choses entre elles. Je connais le travail d'Anne-Lise Broyer depuis longtemps et il m'a fallu 20 ans pour faire une exposition avec elle. 40'15 – La question du réseau : il est important de s'entourer de personnes avec lesquelles on peut dialoguer sur ce qu'on aime. Le site de l'Hôtel Fontfreyde : https://clermont-ferrand.fr/hotel-fontfreyde-centre-photographiqueLe LinkedIn de François-Nicolas l'Henry : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7ois-nicolas-l-hardy-65374216Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Décadrage colonial » est le titre d'une petite exposition de photos au Centre Pompidou mais qui explore une immense histoire de la représentation du corps noir. Les images viennent surtout de la collection du musée : des clichés pseudo-scientifiques, au fantasme exotique ou à l'érotisation du corps noir et le parcours commence avec l'exposition coloniale de 1931 et les réactions qu'elle déclenche.
« Décadrage colonial » est le titre d'une petite exposition de photos au Centre Pompidou mais qui explore une immense histoire de la représentation du corps noir. Les images viennent surtout de la collection du musée : des clichés pseudo-scientifiques, au fantasme exotique ou à l'érotisation du corps noir et le parcours commence avec l'exposition coloniale de 1931 et les réactions qu'elle déclenche.
Andy Scholz präsentiert Kommentare und Gedanken aus den vergangenen 100 Episoden zum Thema: Fotografische Bilder und Fotografie in der Schule und in der Bildung. Fotografische Bilder und Bilder, die nach Fotografie aussehen gehören schon lange zu unserem Alltag, sind aber noch nicht wirklich in der Bildung und in den Schulen angekommen. Warum ist das so? Und wie sehen das aktuell schaffende Künstler*innen, Theoretiker*innen, Museumsmacher*innen, Hochschulgründer*innen, Sammlungsleiter*innen, Pädagog*innen usw. Zitate aus dem Podcast: »Die Vermittlung von Inhalten über das Bild geschieht ja schon überall. Es ist eine gute Idee, das stärker in den Schulen stattfinden zu lassen.« Episode 005 Barbara Hofmann-Johnson (Jahrgang xxxx) Barbara Hofmann-Johnson studierte Theater-, Film- und Fernsehwissenschaften an der Universität Köln. Seit 2016 leitet sie das Museum für Photographie in Braunschweig. http://www.photomuseum.de/ - - - »Fotografie ist ein eigenes Medium. Fotografie funktioniert über das Bild. Sobald ich Worte für etwas finde, bin ich ja in einem anderen Bereich.« Episode 029 Stefan Ostermeier (Jahrgang xxx) Stefan Ostermeier wuchs in Pfaffenhofen auf, studierte Grafik Design an der Fachhochschule Aachen. Seit 2002 leitet er die Bildredaktion von brandeins. https://www.brandeins.de/brand-eins-redaktion - - - »Wir sind immer noch sinnliche Wesen. Wir sind erstmal analog.« Episode 057 Thomas Wrede Thomas Wrede wurde 1963 in Iserlohn geboren. Er studierte an der Kunstakademie in Münster. Seit 2015 ist er Professor für Fotografie und Medienkunst an der Hochschule der bildenden Künste in Essen. https://www.thomas-wrede.de/de/ - - - »Die Schule kann das nicht leisten. Und wenn es ein neues Fach gibt, dann wird ein anderes gestrichen.« Episode 034 Julia Steinigeweg Julia Steinigeweg wurde in Emden geboren und ist in Leer aufgewachsen. Sie arbeitet als frei schaffende Fotografin und Pädagogin. http://juliasteinigeweg.de/ - - - »Ich glaube, dass es immer wieder wichtig ist, das zu definieren – frei nach Harun Farocki: Was ist ein Bild, was ist ein Text.« Episode 096 Achim Mohné Achim Mohné wurde in Aachen geboren, studierte an der Folkwang Universität in Essen und an der Kunsthochschule für Medien in Köln. Er ist Vertretungs-Professur an der FH-Dortmund und Teil des Künstlerkollektifs »darktaxa-project« (Episode 061). https://www.achimmohné.net/ - - - »Ich glaube, das sondiert sich selber. Da haben wir keinen Einfluss drauf.« Episode 046 Jens Koch Jens Koch wurde in Leipzig geboren und fing mit 16 an zu fotografieren. Heute geben sich bei ihm prominente Schauspieler und Musiker die Klinke in die Hand. Unter anderem begleitet er seit 2019 die Band »Rammstein« auf ihrer Welttournee. http://www.kochfoto.de - - - »Ich glaube, es ist wichtig, dass auch die Eltern begreifen, dass es jetzt ganz neue Phänomene gibt.« Episode 071 Nils Pooker Nils Pooker wurde in Kiel geboren. Von 1988 bis 1991 machte er eine Ausbildung zum Gemälderestaurator und studierte anschließend Werbewirtschaft. In seinem Blog auf seiner Webseite äußert er sich immer wieder zu zeitgenössischen Themen rund um Fotografie und Kunst. https://www.nils-pooker.de/ - - - Episoden-Cover-Gestaltung: Andy Scholz Episoden-Cover-Foto: Privat In unseren Newsletter eintragen und regelmäßig gut informiert sein über das Festival, den deutschen Fotobuchpreis und den Podcast Fotografien Neu Denken. https://festival-fotografischer-bilder.de/newsletter/ Idee, Produktion, Redaktion, Moderation, Schnitt, Ton, Musik: Andy Scholz Der Podcast ist eine Produktion von STUDIO ANDY SCHOLZ 2022.
Nouvelle diffusion de la chronique "Inspiré de faits réels" de Franck Istasse : le film "La Soupe aux choux" de Jean Girault, sorti en 1981, avec Louis de Funès, Jean Carmet et Jacques Villeret. Jean-Dominique Burton pour son beau livre "50 Years of photography - Visions" (Prisme Éditions) Cinquante années de photographie sur quatre continents. Des milliers de regards, de chefs spirituels et de rois, d'artisans et d'artistes, d'inconnus innombrables. Des rives du Gange aux autels sacrés du Vodoun, et de Bruxelles, récurrente, à Ouidah, Hong Kong, Ouagadougou, Hanoi, Darjeeling, Vancouver ou Kinshasa. Il faut écouter Jean-Dominique Burton lorsqu'il parle de ses travaux photographiques. C'est toujours par la beauté des femmes et des hommes qui les peuplent, la richesse de leurs cultures, qu'il les aborde. De lui-même, il racontera son émerveillement, la magie d'une rencontre, le parcours qui l'y a mené. La cohérence de son travail est incontestablement à trouver là. Il y aura aussi une exposition à découvrir d'avril à septembre 2023 au Grand Hospice à Bruxelles. Nouvelle diffusion du "Le Classico" de Sébastien Ministru : "Les Hauts de Hurlevent" d'Emily Brontë. Zazie pour son nouvel album "AILE-P", sorti le 2 décembre dernier. Cet album est un moyen pour Zazie de prolonger le voyage aérien non sans tumultes, et de dézoomer encore un peu plus sur ce monde qu'elle dévisage avec autant d'audace que de mélancolie. Petite particularité sur sa nomenclature, Zazie a décidé de jouer avec les différents formats historiques de l'industrie phonographique (single/EP/LP). Aile-P, le long play (8 titres) succède donc au short play (4 titres) sorti préalablement et répondant au nom de « L'EP » dont la première pierre fut posée avec le single « Let it shine ». Feuilleton "Héros de fiction" de Gorian Delpâture . Vous les avez lus, vous les avez vus, ils vous ont fait rêver. Ce sont les héros de fiction ! Gorian Delpâture vous propose un feuilleton consacré aux plus grandes figures héroïques de la littérature, du cinéma ou de la bande dessinée… Épisode 14 : Thorgal Aegirsson, personnage principal de la série de bande dessinée Thorgal et de sa dérivée Les Mondes de Thorgal...
Ley Uwera et Kani Sissoko ont participé à l'exposition ‘'Quand les Femmes prennent la Paix en main'' inaugurée aux Nations Unies en 2022. Ainsi la contribution des femmes activistes à la construction de la paix dans le monde était documentée par des images prises par des femmes photographes.L'ONU s'est associée à des femmes photographes locales, qui ont documenté les histoires des femmes qui s'efforcent d'instaurer un climat de paix dans leurs communautés. Kani Sissoko (à gauche) est une photographe malienne diplômée de l'Institut National des Arts de Bamako. Son amour pour la photo ne date pas d'aujourd'hui. Cette passion la motive à vouloir représenter la réalité africaine allant de la science occulte aux questions de la condition de la femme dans la société.Ley Uwera (à droite) est photojournaliste indépendante et reporter de la BBC en la République démocratique du Congo. Elle partage les histoires des personnes qu'elle rencontre sur le terrain. Ses travaux capturent l'âme de son peuple et défend ainsi les droits des femmes congolaises. Interviews, réalisation et production : Florence Westergard
Il y a plus de quatre mille ans, une histoire – la plus ancienne qui nous soit parvenue – se racontait en Mésopotamie : celle du héros Gilgamesh. Cette légende fut ensuite transmise dans tout le monde oriental, durant plus de 2000 ans, avant de sombrer dans l'oubli. Redécouverte au milieu du XIXè siècle, cette épopée est au cœur d'un magnifique beau livre, aux éditions Diane de Selliers, dans une traduction d'Abed Azrié, illustré par l'art mésopotamien et les photographies de Jean-Christophe Ballot. « Seul on ne peut vaincre mais deux ensemble le peuvent l'amitié multiplie les forces. » L'Épopée de Gilgamesh "Comme tous les héros antiques, Gilgamesh relie le passé et le présent. Il connaît l'orgueil et la gloire, l'amitié et la tristesse, la confiance et le doute. Il est courageux et intrépide face au danger, anxieux et faible confronté à l'épreuve ultime de la vie. Après la mort de son ami Enkidou, son destin va basculer et ses rêves d'immortalité le ramèneront à son statut d'homme, mortel, un chemin de vie qui ne connaît ni temps ni frontière." (Présentation des éditions Diane de Selliers)
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Nounou noire, enfant blanche, 1985 © Marie-Laure de Decker
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Rue Saint-Jacques, Paris, 10 juin 1968, Collection MEP, acquis en 2011 © Fondation Gilles Caron / In-actua
Cet épisode avec le directeur de la Maison Européenne de la Photographie, Simon Baker est le premier épisode avec un focus sur le Japon. Avec Simon, nous avons abordé sa carrière d'historien et d'enseignant, puis ses années à la Tate Modern au département Photographies et Art International et son rôle à la MEP. Nous avons abordé les évolutions du milieu de la photographie : en particulier le fait que les artistes se définissent de moins en moins par le médium, mais plutôt par leurs engagements, mais aussi l'importance des institutions d'avoir une programmation et des collections représentatives des diversités. Il revient sur sa relation avec la photographie japonaise à travers sa rencontre avec les livres photos japonais via la collection de livres photo de Martin Parr, l'exposition Daido Moriyama et William Klein à la Tate Modern et le réseau qu'il s'est construit au Japon (la Galerie Taka Ishii, le galeriste et éditeur Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase)… Bonne écoute !01'30 – Sa formation universitaire avec une spécialisation dans le mouvement surréaliste, l'enseignement en histoire de l'art et conservateur puis responsable du département Photographies et Art international à la Tate Modern.6'30 – Ce qui est spécifique à la MEP : une des plus grandes collections photo après les années 50 en France (25 000 tirages) et c'est la première institution dédiée à la photographie en France.08'20 – L'ADN de la MEP a changé. On y montre encore des artistes vivants ou ceux qui n'ont pas été montrés à Paris, mais c'est aussi importance de montrer des identités différentes, des pays et approches différentes et d'être un lieu d'accueil pour une grande diversité. Aussi, maintenant les artistes se définissent moins par le médium que par leurs engagements. Un des enjeux de la MEP est de montrer comment la photographie reste au cœur des métiers même si les artistes utilisent la photo juste comme une manière d'exprimer leurs idées.13' – Le métier de directeur de musée est un rôle de coordination entre les différents services et la relation avec les mécènes et la ville.17'45 – Sa relation avec la photographie japonaise a commencé quand il est arrivé à la Tate en tant que spécialiste des années 20-30. Il a commencé à travailler sur l'acquisition de la bibliothèque de livres photo de Martin Parr et Martin Parr lui a dit que les photographes japonais ont été très influencés par William Klein. Il a travaillé sur une expo Daido Moriyama/William Klein à la Tate Modern. Il ne peut pas lire le japonais, mais son point de vue externe plait aux photographes japonais qui aiment avoir un regard différent sur leurs travaux. Il s'est construit un réseau au Japon : la galerie Taka Ishii, la maison d'édition Kobayashi, le galeriste et éditeur : Akio Nagasawa, Tomo Kosuga (Fondation Fukase).25'30 – Son conseil pour découvrir la photographie japonaise est de consulter des livres photos comme par exemple History of the photobook de Martin Parr ou Les mémoires d'un chien de Daido Moriyama chez Delpire and co. Avant c'était impossible, car les livres n'étaient pas traduits.34' - L'histoire de la photographie est très masculine, mais la photographie devient une activité féminine. Les étudiantes sont majoritairement des femmes, donc les jeunes artistes montrés sont aussi majoritairement des femmes. 45'15 – Une des grandes difficultés qu'il note est qu'il est difficile qu'un livre photo soit visible dans un contexte de surproduction de livres photo. Il faut donc être conscient qu'il y a beaucoup de production et avoir un point de vue différent. Le site de la MEP : https://www.mep-fr.org/Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cinéma du réel sur les traces du photographe animalier Vincent Munier et de l'écrivain Sylvain Tesson, à l'affût de l'insaisissable panthère des neiges... (Rediffusion du 14 décembre 2021). À l'affût aujourd'hui, pour partager une aventure extraordinaire sur grand écran et avec tous nos sens en éveil : sur les traces de l'insaisissable panthère des neiges, pistée sur les hauts plateaux tibétains par le photographe animalier Vincent Munier, qui a entraîné dans sa traque himalayenne, l'écrivain voyageur Sylvain Tesson. Un cinéma du réel, grandeur nature, sublimement filmé par Marie Amiguet, réalisatrice de ce film documentaire à nul autre pareil. Une expérience sensible à partager en avant-première, sur nos ondes. Pourquoi et comment pister la panthère des neiges ? Émission autour du film La Panthère des neiges avec le photographe animalier Vincent Munier et la réalisatrice du film Marie Amiguet.
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédit photo : Journée de la femme islamique, Téhéran, Iran, 1979. Collection MEP, acquis en 1988. © Christine Spengler
La MEP - Maison Européenne de la Photographie - vous propose de revenir sur 5 œuvres de photographes, issues des collections de la MEP, qui se sont engagés dans différentes crises et conflits mondiaux. Cette série « Photographier les crises » s'inscrit dans le cadre de l'exposition consacrée à Boris Mikhaïlov, présentée jusqu'au 15 Janvier à la MEP. Crédits image : Josef Koudelka, Prague, 1968. Collection MEP, acquis en 1994 © Josef Koudelka / Magnum Photos - Avec l'aimable autorisation de la Fondation Josef Koudelka.
durée : 00:55:22 - Affaires culturelles - par : Arnaud Laporte - Alors qu'il publie un nouveau livre de photographies prises entre 1979 et 2006, intitulé “Entre-temps”, Raymond Depardon évoque, au micro d'Arnaud Laporte, ce qui nourrit son travail, et la façon dont son regard empathique nous donne à voir autrement le monde dans lequel nous vivons. - invités : Raymond Depardon Photographe, réalisateur, producteur, scénariste, journaliste
Face à l'échec des pays européens pour enrayer le réchauffement climatique, de plus en plus de défenseurs de l'environnement changent de modes de contestation. Blocage du trafic en se collant au macadam, jet de ketchup sur des tableaux dans les musées, en Allemagne, depuis quelques semaines, plusieurs groupes de défense de la planète multiplient les actions spectaculaires pour alerter sur l'urgence climatique. Parmi eux, Jörg Alt, un activiste jésuite. Son portrait signé Delphine Nerbollier. En Espagne, la demande de la jeunesse que la protection de la planète soit un sujet central atteint même les Universités. À Barcelone, début novembre 2022, un groupe de jeunes activistes pour le climat a littéralement monté un campement nuit et jour dans le patio de l'Université de Barcelone, pour obtenir des engagements concrets de la part du Rectorat. Elise Gazengel. S'ils partagent la même inquiétude, jusqu'ici les scientifiques spécialistes du climat et les défenseurs de l'environnement ne se croisaient pas beaucoup. Mais là aussi, lenteur et inaction des États font bouger les lignes. Julia Steinberger est chercheuse à l'Université de Lausanne. Elle est également l'une des auteures du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Quand la science bat le pavé. Jérémie Lanche a rencontré la jeune chercheuse. En Norvège, la saison de ski vient de s'ouvrir avec de la neige artificielle et le coup de gueule du champion de ski de fond suédois, Emil Johansson Kringsdat. Le champion a profité d'une compétition de ski pour accuser l'entreprise pétrolière norvégienne, Equinor, d'être l'un des «principaux responsables» du réchauffement climatique, et donc du manque de neige qui affecte les sports d'hiver. L'athlète a ainsi brisé un tabou et s'est vu sanctionné car Equinor est l'un des principaux sponsors norvégiens. Correspondance régionale de Carlotta Morteo. L'Europe du Net de Clémence Pénard, consacré à un calendrier écologique réalisé par la photographe Mary-Lou Mauricio, et ça se passe sur le réseau social LinkedIn. Mary-Lou Mauricio - Photojournaliste - Studio Hans Lucas - Agence Hans Lucas | LinkedIn
« Aka Zidane », c'est le titre du dernier livre de Michaël Zumstein. Alors que s'ouvre une Coupe du monde très décriée au Qatar, le photo-reporter indépendant propose un regard décalé sur notre rapport au football. Depuis près de trois décennies, ce journaliste parcourt le continent africain : conflit en RCA, crise au Mali, au Niger ou encore en Côte d'Ivoire. La genèse de cet ouvrage est particulière : en reportage à Bangui, le journaliste est attiré par le maillot de foot porté par un combattant. Une réflexion s'ouvre, une quête débute, Michaël Zumstein va plonger dans ses archives, retourner sur le terrain et chercher ce lien entre le foot et la vie quotidienne sur le contient. RFI: Vous sortez un livre de photos qui s'appelle Aka Zidane, pourquoi ce titre ? Michaël Zumstein: AKA c'est l'acronyme en anglais de « also known as » Zidane, (aussi connu sous le nom de Zidane). Ce livre est né un petit peu par hasard. J 'étais en Centrafrique en 2014, je couvrais le conflit qui était naissant là-bas, j'ai fait une image qui a fait un petit peu le tour du monde et la une des journaux et, sur cette image, il y a un groupe d'anti-balaka dont un des membres, au milieu, porte un magnifique maillot rouge, un maillot rouge de l'équipe d'Espagne. Je me suis alors interrogé en me disant: « Mais qu'est-ce que c'est que ce maillot de foot au milieu de la guerre ? ». Dans son dos, il y avait le nom de l'attaquant espagnol Fernando Torres. À partir de là, je me suis dit: « Tiens, il se passe quelque chose dans certains pays d'Afrique où, maintenant, on ne fait plus la guerre en treillis et en bottes, on la fait avec un maillot de foot et des tongs ». Cette image de cet homme avec le maillot rouge de l'équipe d'Espagne percute et je vais chercher, dans mes archives photos, d'autres images. Je m'aperçois alors que j'ai beaucoup de photographies avec justement ces jeunes Africains et ces jeunes Africaines qui portent un maillot de foot dans tous les types de situation, pas seulement pendant la guerre en Centrafrique, mais aussi au Mali, en Côte d'Ivoire sur un chantier, au Niger dans un marché et je commence à créer une sorte d'équipe de foot imaginaire avec tous les noms de ces footballeurs connus. Je les collectionne, je les additionne et, à la fin même, je les cherche. Après coup, dans votre réflexion, est-ce qu'il y a un lien qui se crée, une idée qui se tisse entre le monde de la guerre, le monde de l'argent et le monde du football aussi ? Alors, en tant que photojournaliste, on a l'habitude d'être extrêmement précis dans nos légendes. On doit évidemment répondre à quelques questions qui sont: où, quand, comment, pourquoi ? Et j'ai remarqué que quand je mettais le nom d'un joueur de foot à la place du vrai nom de la personne qui était photographiée, l'impact et l'émotion que ça pouvait créer étaient différents. Et à ce moment-là, évidemment, le mélange se fait, la confusion se fait mais elle nous permet aussi de sortir du contexte parfois guerrier que les gens ne veulent plus voir. Là, je m'aperçois que c'est une façon de raconter une histoire qui est bien plus proche de nos émotions et je me mets à nommer les gens que je photographie par leur nom de footballeur. C'est ça que je recherchais : faire un pas de côté du photojournalisme classique et arriver vers une narration un peu plus documentaire et un peu plus personnalisée. Est-ce qu'on peut prendre quelques légendes qui justement expliquent ce que vous venez de raconter ? Donc la première photographie, c'est ce combattant anti-balaka, sur une route au nord de la Centrafrique. J'aurais pu en effet légender avec le vrai nom de la personne mais là, la légende est beaucoup plus simple et elle nous parle directement: « On est dans le village de Njoh en Centrafrique et Fernando Torres, l'attaquant espagnol, me fait face. C'est un rebelle anti-balaka. Lui et d'autres hommes tentent de reprendre un axe routier important dans le nord du pays. » Ça, c'est le début de ma réflexion sur les maillots de foot et c'est là que je vais aller chercher ensuite d'autres images, et j'en refais quelque temps après. Par exemple, je suis à l'hôpital de Bangui, on voit un homme qui porte un magnifique maillot jaune, le maillot jaune du Brésil que tout le monde reconnaîtra, avec les étoiles de vainqueurs de la Coupe du monde, mais autour de son cou, on perçoit comme un collier de sang. En fait, cet homme, que j'appelle Ronaldinho, vient d'apporter à l'hôpital général son ami qui vient de mourir à la suite d'une embuscade, qui vient de mourir dans ses bras. Et je continue comme ça cette litanie pour la guerre, mais je peux aussi tout à fait tomber sur une double-page du livre où je vois Zidane qui est sur une charrette tirée par un bœuf, dans un village du Niger, et qui rentre de son champ. Et en fait cet homme, il est tout seul, il a un champ beaucoup trop petit pour nourrir sa famille, et ses frères et sœurs sont partis en Algérie pour mendier. Voilà ce qui est écrit : « Il faut compter combien de cousins, de sœurs et de frères qui ont quitté la famille de Zidane, pour aller mendier en Algérie ou pour rejoindre la Libye ? » Évidemment, cette photo s'inscrit avec d'autres images de plusieurs reportages que j'avais faits au Niger, et dans ces reportages on peut y trouver Messi, Lampard, Ronaldo qui sont tous présents, et même Wayne Rooney qui est une femme agricultrice qui revient de son champ, après avoir travaillé toute la journée. Au final, vous avez fait une sorte de Seleção, comme disent les Brésiliens (de sélection). Combien de photos avez-vous gardées pour ce livre ? C'est en effet une sorte d'équipe de foot imaginaire que j'ai créée. Il n'y a pas forcément tous les postes de l'équipe. J'ai une cinquantaine d'images pour ce livre et en tout, je pense que j'en ai réalisées autour de 500. C'est devenu à un moment une quête ? Oui, c'est devenu une quête, on peut dire que c'est même devenu une obsession. On est vraiment dans une série documentaire, une série de photographies qui me permet d'exprimer un point de vue et de donner à voir autrement. Peut-être aussi, de donner à voir que d'autres matchs se jouent là-bas. Quels conseils, s'il y en a, pourriez-vous donner à de jeunes photoreporters africains ? C'est absolument nécessaire qu'il y ait des photojournalistes et des journalistes africains qui racontent l'histoire de leur pays, de leur propre continent. J'ai fait beaucoup pour former de jeunes journalistes. Évidemment qu'aujourd'hui, nos images sont noyées dans une masse, la masse des photographies faites avec des téléphones portables, mais je crois que si l'on commence d'abord par avoir une déontologie, à savoir légender et raconter des histoires le plus honnêtement possible, ensuite, évidemment, on peut se permettre de raconter un petit peu différemment d'autres histoires, une façon de voir son pays de façon un peu plus personnelle. C'est comme ça qu'on aura un portrait, j'espère, le plus complet. ►« Aka Zidane » le livre de Mickaël Zumstein est publié par les éditions « Images plurielles ».
Hosted by Andrew Keen, Keen On features conversations with some of the world's leading thinkers and writers about the economic, political, and technological issues being discussed in the news, right now. In this episode, Andrew is joined by Jessica Todd Harper, photographer and author of Here. Jessica Todd Harper uses portraiture to explore the subtle tensions within daily family interactions and the complexity of human relationships. Her work is grounded in art historical tradition, but with a psychological undercurrent that marks its modernity. A silver medalist in the Prix de la Photographie in Paris (2014), she was an Outwin Boochever Portrait Competition prizewinner (2016) and selected that same year for the Taylor Wessing Portrait competition at the National Portrait Gallery in London. Her work will be significantly represented in Kinship, opening at the Smithosonian's National Portrait Gallery in late 2022, and running until 2024. Harper has published two prize-winning books of photography, Interior Exposure (2008) and The Home Stage (2014) (both Damiani Editore). Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Classées dans des albums, affichées sur le réfrigérateur ou oubliées dans son smartphone, les photos de famille font partie de notre quotidien. Rare, chère et réservée aux professionnels à son invention, la photographie est aujourd'hui accessible à tous grâce aux évolutions technologiques. Il suffit désormais de sortir son téléphone de sa poche pour immortaliser chaque moment en famille. Visages flous, yeux fermés, selfies ont supplanté les poses guindées. Place à l'instantanéité. Que racontent nos photos de notre vie familiale d'aujourd'hui ? Ne passe-t-on pas plus de temps à prendre des photos qu'à les regarder ou encore à vivre l'instant présent ? Que deviendront-elles une fois notre smartphone hors service ? Avec : - André Gunthert, maître de conférences en Histoire visuelle à l'École des Hautes études en Sciences sociales, historien des cultures visuelles - Claudine Veuillet-Combier, professeure en Psychologie clinique et Psychopathologie, directrice adjointe de l'Unité de Recherche CliPsy à l'Université d'Angers, auteure de «Photographies de familles contemporaines. Quels regards ? Perspectives croisées entre sociologie et psychanalyse». Quelle place pour les mères sur les photos de famille ? Le débat a été lancé sur Twitter par Laura, bibliothécaire et blogueuse : après un tri de ses photos familiales, elle remarque qu'elle n'apparaît que sur 10% d'entre elles... 10% sur 450 photos de famille ! Elle poste alors sur Twitter un message en forme de question : «Mères de famille : on vous prend en photo, vous ?». Près de 400 femmes ont répondu, très vivement... Parmi elles, Caroline, 38 ans et mère de deux enfants âgés de 4 et 12 ans. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée en région parisienne... Programmation musicale : ► Love - Aloïse Sauvage ► Grow - Samm Henshaw.
Classées dans des albums, affichées sur le réfrigérateur ou oubliées dans son smartphone, les photos de famille font partie de notre quotidien. Rare, chère et réservée aux professionnels à son invention, la photographie est aujourd'hui accessible à tous grâce aux évolutions technologiques. Il suffit désormais de sortir son téléphone de sa poche pour immortaliser chaque moment en famille. Visages flous, yeux fermés, selfies ont supplanté les poses guindées. Place à l'instantanéité. Que racontent nos photos de notre vie familiale d'aujourd'hui ? Ne passe-t-on pas plus de temps à prendre des photos qu'à les regarder ou encore à vivre l'instant présent ? Que deviendront-elles une fois notre smartphone hors service ? Avec : - André Gunthert, maître de conférences en Histoire visuelle à l'École des Hautes études en Sciences sociales, historien des cultures visuelles - Claudine Veuillet-Combier, professeure en Psychologie clinique et Psychopathologie, directrice adjointe de l'Unité de Recherche CliPsy à l'Université d'Angers, auteure de «Photographies de familles contemporaines. Quels regards ? Perspectives croisées entre sociologie et psychanalyse». Quelle place pour les mères sur les photos de famille ? Le débat a été lancé sur Twitter par Laura, bibliothécaire et blogueuse : après un tri de ses photos familiales, elle remarque qu'elle n'apparaît que sur 10% d'entre elles... 10% sur 450 photos de famille ! Elle poste alors sur Twitter un message en forme de question : «Mères de famille : on vous prend en photo, vous ?». Près de 400 femmes ont répondu, très vivement... Parmi elles, Caroline, 38 ans et mère de deux enfants âgés de 4 et 12 ans. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée en région parisienne... Programmation musicale : ► Love - Aloïse Sauvage ► Grow - Samm Henshaw.
Depuis l'Antiquité, la civilisation pharaonique a exercé une véritable fascination sur l'Occident et a captivé les archéologues comme les conquérants. L'année 2022 marque le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion et le centenaire de la découverte de la célèbre tombe de Toutankhamon. A cette occasion, Histoire Vivante revient sur cette passion millénaire pour l'Egypte antique. Henri-Édouard Naville (1844-1926) est l'un des fondateurs de l'égyptologie en Suisse et figure parmi les pionniers de la discipline. Sa personnalité, comme celle de son épouse Marguerite, sont omniprésentes au sein des collections pharaoniques du Musée d'Art et d'Histoire de Genève, notamment à travers leurs archives. Pour mieux les connaître, nous ouvrons quelques cartons conservés aux archives du musée en compagnie de l'égyptologue Jean-Luc Chappaz, ex-conservateur en chef du département d'archéologie du Musée d'Art et d'Histoire de Genève, et Audrey Eller, égyptologue, maître assistante à l'Université de Genève. Ils sont au micro de Laurent Huguenin-Elie. Dimanche 6 novembre à 22h20 sur RTS Deux vous pourrez voir le documentaire "Egypte - Les temples sauvés du Nil". Disponible dès maintenant en cliquant ci-contre. Photographie (négatif) prise lors des fouilles du temple du roi Montouhotep Nebhépetrê à Deir el-Bahari en 1905. Edouard Naville et une femme (Marguerite Naville ?) posent derrière une des grandes parois du sarcophage de Kaouit, découvert à Deir el-Bahari.(© Orme/MAH Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève)
À l'occasion du Festival du documentaire et du livre « Le Grand Bivouac » qui vient de se tenir à Albertville, on part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude, invité du festival. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Pour sa 21ème édition qui vient de s'achever, le festival français d'Albertville a décidé de célébrer les « identités remarquables », mais aussi de « prendre le monde à témoin ». Témoin du monde et de ses coulisses, Jean-Yves Loude, en est un assurément, tant cet écrivain sillonne le monde -lusophone surtout- depuis plus de 30 ans pour le comprendre et surtout en témoigner à son retour. Depuis de nombreuses années, on le suit à Si loin si proche, avec sa compagne Viviane Lièvre, à travers des récits qui nous emmènent sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, des Açores à Lisbonne en passant par le continent africain, ou encore dans l'Hindou Kouch où ils ont tous les deux longuement séjourné en tant qu'ethnologues. Pour son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes », paru aux Éditions Chandeigne, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563. Leur voyage long de 14 stations, entre la France, le Portugal et l'Espagne, prend alors des allures de jeu de pistes, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits. En savoir plus : - Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne. - Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
Un livre, une exposition, une vente aux enchères : l'Agence France-Presse a entamé un judicieux travail de mise en valeur de son patrimoine photographique. Pour en discuter, L'atelier des médias reçoit Marielle Eudes, directrice des projets spéciaux photo de l'AFP. Plus vieille agence de presse au monde, l'AFP dispose d'un fonds d'archives de 6 millions de photos argentiques. Cet automne, l'agence met à l'honneur ce précieux patrimoine de plusieurs façons : le beau livre AFP, une épopée photo – Un journal sensible de l'histoire à travers 120 ans d'archives rassemble 300 photos argentiques en noir et blanc. l'exposition « De l'argentique à l'iconique » présente 200 images à la Ellia Art Gallery, dans le quartier du Marais, à Paris, du 26 octobre au 5 novembre une vente aux enchères de ces images exposées et de 3 NFT – une première – doit avoir lieu le 5 novembre 2022 dès 14 h dans cette même galerie L'atelier des médias en discute avec Marielle Eudes, directrice des projets spéciaux photo de l'AFP – et ancienne directrice de la photo de l'agence. Dans cet entretien, notre invitée explique la démarche de l'agence avec ce travail. L'idée est de montrer que l'AFP, agence de presse d'actualité, compte aussi des « auteurs photographiques ». Si la sélection compte des photos liées à des faits d'actualité majeurs, elle contient aussi des clichés de la vie quotidienne. Si bien que « cette exposition photo par photo est un puzzle de capsules temporelles qui dessine ce journal sensible de l'histoire », explique Marielle Eudes. « Avec le temps, les images prennent de la poésie, le regard change. » Marielle Eudes explique avoir fait des « carottages » dans le fonds d'archives pour choisir ces photos qui sont exposées. Elle raconte le travail de restauration des images, réalisé par un service spécialisé interne à l'agence, qui peut prendre une heure à plusieurs jours, avec l'impératif de respecter le travail du photographe. Elle revient sur l'épineuse question de la gestion du droit des images. Les fonds récoltés par la vente aux enchères permettront de faire vivre le fonds photographique de l'AFP. L'argentique appartient maintenant au passé, puisque depuis 1998, « la totalité des boîtiers des 450 photographes de l'agence à travers le monde est numérique », dit Marielle Eudes. Mondoblog audio fait entendre la blogueuse burkinabè Fatim Touré. Elle est musulmane, vit sa foi de façon intime, et ne ressent pas le besoin de l'afficher ni de le revendiquer.
Dans notre épisode de rentrée, nous rencontrons Michaël Houlette, directeur de deux structures à Gentilly : la Maison de la Photographie Robert Doisneau et le Lavoir Numérique. Historien de formation, il revient sur ses différentes expériences professionnelles auprès des fonds Nadar et Jacques Henri Lartigue, puis au Jeu de Paume pendant 9 ans. Il nous explique que les deux thèmes de la Maison de la Photographie Robert Doisneau et du Lavoir Numérique sont la photographie humaniste et l'audiovisuel et nous dévoile que plus de la moitié de leurs activités sont liées à des projets pédagogiques. Dans cet épisode vous apprendrait comment il conçoit une programmation ainsi que des conseils pour des photographes qui souhaiteraient faire une exposition. Bonne écoute !01'09 – Qui est Michael Houlette ?01'40 – Sa rencontre avec la photographie et sa formation universitaire auprès de Michel Frizot.Ses expériences aux archives de Nadar et Jacques henri Lartigue, puis directeur artistique du Patrimoine photographique. Il devient coordinateur et commissaire d'exposition au Jeu de Paume. L'institution est créée suite à un plan de sauvegarde de l'emploi.18'30 – Il a postulé au poste de directeur de la Maison de la photographie Robert Doisneau, car il rêvait de faire se propre programmation.21'50 – Qu'est-ce que la Maison de la Photographie Robert Doisneau ? Et qu'est-ce que la photographie humaniste ?27'55 – La création du Lavoir Numérique. Le lavoir numérique = lieu dédié à l'audiovisuel (photo, cinéma/vidéo et les arts sonores). La pédagogique représente 60% de l'activité avec trois entrées : qu'est-ce que la création ? Qu'est-ce que la diffusion ? Qu'est-ce que la réception ?45'55 – Il travaille avec deux administrations, le territoire Grand Orly Seine Bièvre et la ville de Gentilly qui lui permettent de rentrer en contact avec d'autres structures de la ville et du territoire. Un de ses enjeux est de transformer un programme politique en un programme culturel.51' – Les évolutions passées et futures dans le milieu de la photo et les conseils pour les photographes.Comment conçoit on une programmation ? Il défend un cahier des charges avec un budget et une équipe. Position d'historien avec une certaine vision. Ce ne sont pas des coups de cœur.Les évolutions : les parts données à la communication et à la médiation ont été amplifiées aussi. Sur une équipe de 13, 5 personnes sont dédiées à la médiation. La médiation est vraiment ce vers quoi on s'oriente. On peut se demander la place des structures culturelles dans le futur de la médiation?Les conseils pour des photographes : se former à réaliser des ateliers avec Diagonal et si on veut faire une exposition il faut absolument connaître comment fonctionne les structures (connaître les spécialités des structures, les budgets approximatifs et avoir un projet d'édition est un gros plus).Le LinkedIn de Michaël Houlette : https://www.linkedin.com/in/michael-houlette-3b418a231/Le site de la Maison de la Photographie Robert Doisneau : https://maisondoisneau.grandorlyseinebievre.fr/Le site du Lavoir Numérique : https://lavoirnumerique.grandorlyseinebievre.fr/Le podcast du Lavoir Numérique : https://lavoirnumerique.grandorlyseinebievre.fr/informations-transversales/en-coulisses/rencontres-du-lavoir-le-podcast-4841Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaph Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La créativité débridée des années Pop Art est un phare dans l'histoire de l'art et de la mode. Rares sont les artistes visuels qui sont parvenus à garder cette folie, cette joie, ce feu sans tabou dans les années qui ont suivi. Mais Jean-Paul Goude, lui, l'a fait. Cet homme de 84 ans, qui se définit encore comme un gamin, n'a jamais rien lâché de sa passion de l'image : ce créateur de rêves populaires a su jouer avec l'inconscient collectif pour susciter le désir et la joie. Son oeil affûté et son goût précis sont notamment à l'origine des icônissimes photos de Grace Jones, qui fut sa femme. Car oui, l'époque de la Factory de Warhol et du Palace est une grande familière de Jean-Paul Goude. Mais les grandioses campagnes des Galeries Lafayettes ainsi que celles de Chanel notamment le parfum "Egoïste" démontrent bien que l'existence débridée de l'artiste a résisté au temps et a marqué plus qu'une époque : elle a forgé un esprit. Aujourd'hui, pour Décousu, Jean-Paul Goude revient sur l'intégralité de sa carrière, avec une générosité de détails sans précédent, et une introspection personnelle sans fard. Alors sans plus tarder, bon épisode ! Rejoignez le podcast Décousu sur instagram @decousupodcast pour les visuels de l'épisode
Dans l'émission du mardi 11 octobre, l'équipe de "Ça peut vous arriver" a lancé un "spécial mariages" avec plusieurs auditeurs qui ont vu le plus beau jour de leur vie tourner au cauchemar. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Pour tenter de comprendre ce que dit la voix, sa musique, son émotion, l'évolution de sa pose, Laurent Huguenin-Elie reçoit Nelly Valsangiacomo, professeure d'histoire contemporaine à la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne, spécialiste entre autres des sources sonores et audiovisuelles en histoire, aux sonorités et aux voix. Photographie d'une répétition de "La Guerre des mondes" au théâtre Mercury, pour le réseau CBS. Orson Welles est à gauche les bras levés. La pièce, adaptée d'un roman de H.G. Wells, ne convainc pas la production. Le 29 octobre 1938, veille de sa première diffusion, Orson Welles décide de modifier le script pour situer l'action dans le présent. Le lendemain, des dizaines de milliers d'auditeurs croient qu'il s'agit d'un bulletin d'informations et qu'une attaque extraterrestre est vraiment en cours.
Elsa grandit dans le Pays Basque, Johanna en Bretagne. Elles découvrent toutes les deux Paris pour leurs études en art. Elles partagent les mêmes intérêts et elles sont presque voisines, mais elles ne se connaissent pas. C'est après avoir traversé l'Atlantique, au sein d'une classe de la School of Visual Arts de New York, que les deux jeunes femmes se rencontrent et deviennent amies. Rapidement, elles se mettent à créer ensemble; d'abord pour les cours, puis de plus en plus spontanément. Entre Brooklyn, Paris, Manhattan et Bayonne, un duo d'artistes naît. Les photographes-modèles se mettent en scènes l'une l'autre et se nourrissent mutuellement.Dans cet épisode tourné par la journaliste Capucine Rouault, le duo de photographes Elsa & Johanna se livre sur les débuts de leur collaboration. Une histoire d'amitié, de passion commune, et de complémentarité dans le travail.Le dernier projet d'Elsa & Johanna, The Timeless Story of Moormerland, est exposé jusqu'au 6 novembre au Studio de la Maison Européenne de la Photographie, dont Louie Media est partenaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si j'avais su au moment de la création de Vision(s), en 2019, que j'inviterais un jour à mon micro Harry Gruyaert, membre de l'agence Magnum, pionnier européen de la photographie couleur, je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant me voici face à lui, pour mon plus grand plaisir. « Tu sais, je ne suis pas très verbal… », c'est l'une des premières phrases qu'il a prononcée après avoir passé la porte de son studio situé en plein Marais, à Paris. Au premier abord, Harry semble un peu méfiant. Ne connaissant pas l'univers du podcast, le faire participer n'a pas été une mince affaire. À 81 ans, le photographe belge ne fait pas confiance à tout le monde. Je le comprends assez vite ; au bout du troisième ou quatrième rendez-vous, il commence déjà à se détendre. Finalement, je reste avec lui un peu plus de quatre heures. Il me montre son nouveau livre Between Worlds, publié chez EXB, certains tirages accrochés au mur ou empilés sur la table, ses films appelés A Sense of Place, imaginés avec sa galerie Fifty one. Il m'accorde beaucoup de temps, un temps pourtant précieux pour ce photographe compulsif. En repartant, j'ai le sourire aux lèvres. Je le vois passer à côté de moi à toute vitesse, en vélo. Un instant suspendu.
Il est considéré comme le père de la photographie moderne à Madagascar. Ramilijaona, véritable maître de la lumière, a acquis ses lettres de noblesse en tirant le portrait de la haute-bourgeoisie de l'île, dans des décors et des mises en scène exceptionnelles pour l'époque. Aujourd'hui, son patrimoine, riche de plus de 50 000 plaques de verre - pour la plupart, jamais tirées - a été confié par ses descendants au musée de la photographie de Madagascar. De notre correspondante à Antananarivo, Depuis trois mois, l'équipe du musée s'est lancée dans un travail titanesque pour numériser, consigner et sauvegarder ce patrimoine en péril : « Là, tu vois, j'enlève les champignons et délicatement, je décape, tout doucement. » À l'aide d'une lame de vitrier, Rindra Randriandimbimahazo, technicien de numérisation au Musée de la photographie, nettoie avec soin la plaque de verre nonagénaire qu'il s'apprête à référencer. « Parfois, on a des attaques de champignons. Du coup, il faut directement stopper la maladie. C'est un travail hyper délicat. Cette plaque, elle date de janvier 1932. C'est le photographe Ramilijaona lui-même qui a écrit cette date dessus », explique-t-il. La plaque de verre est ensuite conduite dans la chambre noire, pour être numérisée. « C'est une photo en noir et blanc, paysage, d'un plan pied, d'une jeune fille qui prend la pose d'une danseuse de ballet. Le processus de numérisation prend 20 minutes pour une plaque de verre. C'est un travail long, méticuleux, mais c'est très gratifiant d'être un acteur qui contribue à la valorisation du patrimoine photographique malgache. » Un photographe autodidacte Et chaque jour qui passe révèle de nouvelles informations sur la manière de travailler du photographe. Dès 1920, son studio éponyme à Antananarivo, devient une véritable institution. Sa renommée internationale, il la conquiert en 1931, lorsqu'il gagne la médaille d'or en photographie, lors de l'exposition coloniale universelle. Travailleur insatiable, l'autodidacte photographie jusqu'à la veille de sa mort, en 1948. « Une des découvertes qui m'a marqué, c'est les séries d'enfants. », souligne Rajo Randrianary, le second technicien de numérisation, lui-même photographe, qui s'émerveille des prouesses de Ramilijaona. « Il fait poser les enfants dans des mises en scène étonnantes. Il y a des poses un peu contorsionnistes. Ce qui est impressionnant, c'est la netteté des clichés. Rappelons-nous qu'à l'époque, le temps de pose était quand même entre 15 et 30 secondes ! précise le technicien. Ça veut dire qu'il demandait aux enfants de rester statiques tout ce temps. Et ça, c'est fou ! » Précurseur de la retouche Mais la découverte sans doute la plus étonnante reste celle-ci : Ramilijaona était un précurseur dans la retouche et le traitement de l'image. « On s'est rendu compte qu'il mettait des coups de crayon directement sur l'émulsion, c'est-à-dire sur la plaque de verre, pour effacer les rides, mais aussi pour blanchir la peau… et parfois même, il mettait des coups de crayon sur les attributs des sportifs, des boxeurs par exemple, pour mettre en valeur ces parties-là, je pense. Et ça on ne s'y attendait pas du tout ! » Ce travail de numérisation devrait durer encore deux ans. En revanche, plus de 260 clichés totalement inédits ont déjà été sélectionnés et seront à découvrir au musée dès le 19 octobre prochain à l'occasion de la grosse exposition dédiée à l'iconique portraitiste malgache.
durée : 00:03:40 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Savez-vous que pendant près d'un siècle, la photographie entretint des relations difficiles avec le monde des élites cultivées ?
Ce podcast a été publié pour la 1ère fois le 28 février 2022. ------- Pour cet épisode, je m'attaque à une thématique présente chez tous les photographes qui ont de l'ambition : se faire connaitre. Je vous présente une méthode puissante mais très peu utilisée dans le monde de la photo pour développer sa communauté. 1. Créer votre micro-entreprise dans la photographie Découvrez ma formation éligible au CPF, un programme complet de formation en 13 chapitres pour créer et faire vivre sa micro-entreprise. C'est ici : https://regismoscardini.photo/creer-sa-micro-entreprise-photo/ 2. Notez-moi ! Si mon podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le faire savoir (et c'est ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application Apple Podcast. Ça m'aide vraiment ! 3. Suivre mes aventures Sur Instagram : www.instagram.com/regis_moscardini
Aujourd'hui pour être visible, difficile de se passer d'une bonne photo!
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Aujourd'hui pour être visible, difficile de se passer d'une bonne photo!
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Si nous avons voulu dédier une saison du podcast Une Autre Histoire à cinq femmes photographes (Lee Miller, Gerda Taro, Francesca Woodman, Virginia de Castiglione et Berenice Abbott), c'est pour mettre en lumière le parcours de photographes influentes, qui ont parfois été oubliées de l'histoire, ou reléguées au second rang de muse. Dans cet épisode bonus, nous nous demandons, au-delà de ces figures, quelle est la place qui est réservée aux femmes dans les musées et dans l'histoire de la photographie. Pour y répondre, l'historienne Clara Bouveresse reçoit trois professionnelles de l'art qui se battent au quotidien pour que les femmes photographes aient la place qu'elles méritent : Gaëlle Morel, commissaire de l'exposition Lee Miller présentée au festival des Rencontres de la photographie d'Arles, Marie Robert, conservatrice en chef au Musée d'Orsay en charge de la photographie et du cinéma, et Yto Barrada, photographe, directrice de la cinémathèque de Tanger et commissaire de l'exposition Bettina Grossman avec Gregor Huber. Un Autre Regard est la deuxième saison du podcast Une Autre Histoire. Une série imaginée en collaboration avec #WomenInMotion, un programme de Kering pour mettre en lumière les femmes dans les arts et la culture. Abonnez-vous à Une Autre Histoire sur la plateforme de votre choix : https://linktr.ee/unautreregardpodcast. Vous pouvez aussi suivre Louie Media sur Twitter et Instagram et nous écrire à hello@louiemedia.com. Retrouvez toutes les références utilisées pour ce podcast sur notre site internet. Un Autre Regard est un podcast de Louie Media. Cette table ronde a été enregistrée à Arles, lors de la semaine d'ouverture du festival des Rencontres de la photographie. Cet épisode a été enregistré, réalisé et mixé par Franck Haderer. Les musiques sont de Raphaël Ankierman et Adrien Casalis. L'illustration est de Louise de Crozals. Louise Hemmerlé est chargée de la production d'Un Autre Regard, accompagnée d'Elsa Berthault. La supervision éditoriale était assurée par Maureen Wilson, la supervision de production par Mélissa Bounoua. Une Autre Histoire a reçu le soutien de l'association Mnémosyne. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui pour être visible, difficile de se passer d'une bonne photo!
durée : 01:01:38 - Les Masterclasses - par : Olivia Gesbert - Au micro d'Olivia Gesbert, Bruno Serralongue, photographe en lutte, se confie au sujet de son travail, animé par des causes qui lui tiennent à cœur...
Morte inconnue à l'âge de 22 ans, Francesca Woodman s'impose aujourd'hui comme une légende de la photographie. Bien que courte, sa carrière a été d'une intensité exceptionnelle. La jeune artiste laisse derrière elle plus de 800 clichés. Des images déroutantes, se jouant des canons de l'autoportrait et du nu, du surréalisme et du symbolisme. Dépassant complètement la notion d'autoportrait, son travail questionne l'intimité, la féminité, le mouvement et la disparition. Comment, si jeune et en moins de dix ans, Francesca Woodman a-t-elle pu créer une œuvre qui transcende son époque, et continue de faire échos à nos propres fragilités ? Un Autre Regard est la deuxième saison du podcast Une Autre Histoire. Une série imaginée en collaboration avec #WomenInMotion, un programme de Kering pour mettre en lumière les femmes dans les arts et la culture.Abonnez-vous à Une Autre Histoire sur la plateforme de votre choix : https://linktr.ee/unautreregardpodcast. Vous pouvez aussi suivre Louie Media sur Twitter et Instagram et nous écrire à hello@louiemedia.com. Retrouvez toutes les références utilisées pour ce podcast sur notre site internet.Un Autre Regard est un podcast de Louie Media. Cet épisode a été écrit par Lucie Thomas et Gabriel Ariñ Pillot, avec l'aide de l'historienne Clara Bouveresse. Il est joué par Julie Gayet (fil rouge), Manon Adolphe (Francesca Woodman) et Marine Galland (Sloan Rankin). Il a été réalisé et mixé par Théo Boulenger. Les enregistrements ont été faits au studio La Fugitive. Les musiques sont de Raphaël Ankierman et Adrien Casalis. L'illustration est de Louise de Crozals. Louise Hemmerlé est chargée de la production d'Un Autre Regard, accompagnée d'Elsa Berthault. La supervision éditoriale était assurée par Maureen Wilson, la supervision de production par Mélissa Bounoua. Une Autre Histoire a reçu le soutien de l'association Mnémosyne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.