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Débat du jour
Tech : l'Union européenne est-elle condamnée à courir après les États-Unis et la Chine ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 29:30


Une conférence sur la souveraineté technologique en Europe se tiendra ce mardi (18 novembre 2025) à Berlin, en présence du chancelier allemand Friedrich Merz et du président français Emmanuel Macron. En matière d'innovation, l'Union européenne est aujourd'hui largement devancée par les États-Unis et la Chine, alors qu'a lieu actuellement le virage de l'intelligence artificielle. L'UE peut-elle rattraper son retard ? Comment innover tout en préservant la spécificité culturelle européenne ? La souveraineté numérique est-elle un objectif ? Pour en débattre - Philippe Latombe, député Modem de Vendée, auteur et rapporteur en 2021 du rapport «Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne»  - Julien Pillot, économiste, enseignant-chercheur à l'Inseec Grande École, spécialiste de l'économie et de la régulation du numérique   - Nathalie Devillier, experte en droit de l'intelligence artificielle à l'Unesco et à la Commission européenne.

Atelier des médias
«L'envers de la tech»: Mathilde Saliou observe «ce que le numérique fait au monde»

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 41:32


Alors que la COP30 se déroule à Belém, au Brésil, la journaliste Mathilde Saliou, auteure de L'envers de la tech, expose le coût réel de l'industrie numérique. Le secteur épuise nos ressources et pollue l'écosystème informationnel. L'industrie technologique a réussi à faire accepter, dans l'esprit commun, l'idée que ses services sont dématérialisés, explique la journaliste Mathilde Saliou qui déconstruit ce « mythe complet » dans son livre L'envers de la tech – ce que le numérique fait au monde (éditions Les Pérégrines, octobre 2025). « En fait, l'endroit où l'on envoie nos données, c'est un agrégat de choses très concrètes », rappelle-t-elle en citant data centers, câbles et autres équipements. L'extraction des métaux nécessaires à ces équipements engendre des drames humains. En République démocratique du Congo (RDC) par exemple, la quête du coltan participe à une économie militarisée. La journaliste alerte : « Miner, c'est à la fois, déjà, obliger des populations à travailler dans des conditions déplorables – quelquefois proche de l'esclavage – mais c'est aussi, dans le cas spécifique de la République démocratique du Congo, alimenter les conflits sur place. » Au-delà des mines, les infrastructures comme les centres de données participent à l'artificialisation des sols et aux conflits d'usage pour l'accès à l'eau et à l'énergie. Course à l'IA et pollution de l'information La frénésie pour l'intelligence articielle (IA) générative accélère cette consommation. Mathilde Saliou rappelle qu'une requête à un robot conversationnel « consommerait jusqu'à 10 fois plus d'électricité qu'une recherche par un moteur de recherche classique ». Cette course a rendu caduques les promesses de neutralité carbone des géants du numérique. Sur le plan de l'information, l'IA a donné naissance au phénomène de « boue d'IA » (AI slop), car « c'est aussi un outil qui permet de fabriquer énormément de contenus de faible valeur voir très médiocre, sans intérêt », rendant la recherche en ligne d'information de qualité plus difficile. De plus, Mathilde Saliou estime que le journalisme spécialisé dans ce secteur « manque d'esprit critique », masquant souvent les impacts au profit d'une lecture purement économique du progrès. Face aux velléités des dirigeants de la Silicon Valley, qui adoptent des logiques impériales et autoritaires, la régulation est essentielle, estime la journaliste. Pour elle, l'Europe ne doit pas plier aux pressions venues des États-Unis. L'espoir dans le care Pour reprendre la main face à cette situation, Mathilde Saliou invite à pratiquer une « éthique du soin », préférant la robustesse et la souplesse à la performance. Cela passe par le soin des outils existants (garder plus longtemps son smartphone, réparer son ordinateur au lieu de le remplacer) et le soin des liens sociaux dans le monde réel. Elle conclut en insistant sur la possibilité de débattre et de remettre en question les mythes de l'industrie : « On a vraiment le droit de questionner tous les discours liés à ces notions de progrès ». En construisant des « petites poches de numérique plus égalitaires », chacun peut contribuer à remettre la technologie à sa place d'outil et à œuvrer pour des sociétés plus démocratiques.

Aujourd'hui l'économie
Comment Meta gagne des milliards grâce aux publicités frauduleuses

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 3:07


Selon des révélations de l'agence Reuters, Meta tirerait une part considérable de ses revenus de publicités frauduleuses – arnaques financières, casinos illégaux ou produits interdits. Des documents internes montrent que le groupe assume ce modèle économique et anticipe même le coût des sanctions qui en découle. Selon nos confrères de Reuters, Meta - le groupe qui détient les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp - gagnerait chaque année des milliards de dollars grâce aux publicités frauduleuses. Arnaques, casinos illégaux, produits interdits, ces annonces, dont les utilisateurs sont régulièrement exposés, font partie d'une économie bien réelle. En vous connectant récemment sur votre compte Facebook, vous êtes sans doute tombés sur des publicités promettant un enrichissement rapide, de fausses interviews de célébrités ou des produits miracles pour maigrir. Ces contenus sont payés par ceux qui les conçoivent pour apparaître sur les écrans des utilisateurs. Selon Reuters, 10 % du chiffre d'affaires 2024 de Meta, soit près de 16 milliards de dollars, proviendraient de ces publicités douteuses. Et ce qui surprend, c'est que cela fait pleinement partie du business model (« modèle d'entreprise », en anglais) du groupe. Meta assume le risque et fait payer davantage les annonceurs suspects Les documents internes montrent que Meta a parfaitement conscience de ce modèle. L'entreprise anticipe même le risque judiciaire. Elle s'attend à un milliard de dollars d'amendes, un montant qu'elle juge acceptable au regard des revenus générés. Autrement dit, mieux vaut payer pour les sanctions que perdre des parts de marché. Et malgré l'existence d'un système de modération, celui-ci atteint vite ses limites. Un annonceur n'est bloqué que si les algorithmes estiment à 95 % qu'il commet une fraude. En dessous de ce seuil, Meta ne suspend pas le compte. Elle lui fait payer plus cher ses publicités. C'est ce que le groupe décrit comme une « pénalité économique ». Les annonceurs suspects paient davantage, mais leurs messages continuent de circuler. Les algorithmes, eux, aggravent encore le phénomène. Les publicités étant personnalisées, un seul clic sur une annonce douteuse suffit à en générer d'autres dans les heures et jours suivants. L'algorithme amplifie donc la fraude… et chaque clic reste rentable pour Meta. Victimes, annonceurs et confiance fragilisés D'abord pour les victimes, qui perdent parfois des sommes importantes. Pour les annonceurs honnêtes, qui subissent une concurrence déloyale dans les enchères publicitaires. Et surtout pour les utilisateurs, dont la confiance s'érode : à force de croiser de fausses publicités, beaucoup finissent par se méfier même des marques légitimes. Au-delà de Meta, cette affaire pose une question de fond : comment réguler un marché publicitaire mondial où les plateformes sont juges et parties ? Elles hébergent, diffusent et profitent parfois des fraudes qu'elles prétendent combattre. Avec plus de trois milliards d'utilisateurs, 120 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un pouvoir colossal sur la publicité mondiale, Meta occupe une place centrale dans cet écosystème. En réalité, cette affaire interroge la soutenabilité du modèle publicitaire numérique : tant que la fraude rapportera plus qu'elle ne coûte, les géants du numérique auront peu d'intérêt à l'éradiquer. Et dans cette équation, la régulation mondiale semble encore loin derrière l'innovation. À lire aussiLe groupe Meta met fin aux publicités politiques dans l'Union européenne

Au Poste
IA: Si nous sommes le bruit, qui sera la fureur ? - S10E31 - Mercredi 12 Novembre 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 75:01


La semaine dernière, Olivier Ertzscheid a publié un article dont il a (seul) le secret: «Le web pourrissant et l'IA florissante. Si nous sommes le bruit, qui sera la fureur?». Maître de conférences en sciences de l'information, bien connu de nos services, Olivier a derechef accepté une nouvelle convocation. Avec lui, on fera le tour de la question IA, Web, Algo, que faire face au big bang ? On vous le garantit, ça va être passionnant.

Aujourd'hui l'économie
La Chine a-t-elle déjà gagné la bataille mondiale de l'intelligence artificielle?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 3:08


Le patron de Nvidia, géant américain des puces électroniques, prévient : la Chine pourrait bien remporter la course mondiale à l'intelligence artificielle. Avec une stratégie d'État, des investissements massifs et une capacité d'adaptation impressionnante, Pékin avance vite — pendant que l'Europe cherche encore sa place. En 2017, Pékin a publié une feuille de route très claire : devenir la première puissance mondiale de l'intelligence artificielle d'ici à 2030. Depuis, les investissements se chiffrent en dizaines de milliards de dollars. Selon plusieurs estimations, près de 100 milliards ont été consacrés à l'IA pour la seule année 2025. L'État chinois mobilise tout son écosystème : universités, laboratoires publics, géants du numérique comme Alibaba, Tencent ou Huawei. Et même sur le plan énergétique, Pékin met la main à la pâte. Au début du mois, les autorités ont divisé par deux les factures d'électricité des centres de données utilisant des puces chinoises. Un coup de pouce décisif pour encourager l'adoption nationale. Autre atout, le marché intérieur. Avec plus d'un milliard d'internautes, la Chine dispose d'un réservoir inépuisable de données — le carburant essentiel de l'intelligence artificielle. Chaque nouveau produit d'IA peut être testé à grande échelle, sur des millions d'utilisateurs, en quelques semaines seulement. Et le paradoxe est là. Les sanctions américaines censées freiner Pékin ont en réalité accéléré son autonomie technologique. Privés des puces Nvidia les plus avancées, les ingénieurs chinois ont appris à « faire mieux avec moins » — une IA plus ingénieuse, plus économe et souvent plus efficace. À lire aussiL'intelligence artificielle, une bulle qui gonfle artificiellement la croissance américaine? Une victoire symbolique sur le terrain : l'IA chinoise performe dans le trading Cette puissance ne reste pas théorique. Il y a quelques semaines, une compétition internationale de trading automatisé a opposé plusieurs modèles d'intelligence artificielle du monde entier. Chaque modèle devait investir un capital initial, faire tourner ses algorithmes sur un marché en temps réel et générer du profit. C'est un robot chinois qui a remporté la compétition haut la main. Une victoire symbolique, mais hautement significative. La Chine ne se contente plus de s'inspirer ou de copier les grands modèles américains. Elle les dépasse désormais dans leur mise en application concrète. C'est le signe d'une maturité technologique qui ne cesse de surprendre les observateurs occidentaux. L'Europe cherche sa voie entre régulation et innovation Et pendant que les États-Unis et la Chine s'affrontent, l'Europe peine à suivre le rythme. Alors que se déroule en ce moment le Web Summit de Lisbonne, la commissaire européenne au numérique, Henna Virkkunen, le reconnaît : « Les 27 sont encore trop dépendants des géants américains et chinois ». Pour l'instant, l'Union européenne mise davantage sur la régulation que sur l'investissement. Le AI Act encadre les usages de l'intelligence artificielle, mais aucun grand acteur industriel européen n'émerge encore face à Nvidia, OpenAI ou Alibaba. L'Europe n'est donc pas un concurrent dangereux à court terme. Mais la course est loin d'être terminée. Comme le souligne Jensen Huang, le patron de Nvidia, la Chine a peut-être remporté une bataille, mais pas encore la guerre de l'intelligence artificielle. À lire aussiChute brutale du Nasdaq: va-t-on vers un éclatement de la bulle de l'IA?

Objectif TECH
Écoutons le futur : Mobilité durable : la voiture électrique en plein paradoxe ?​

Objectif TECH

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 41:05


Pendant plus d'un siècle, l'automobile a incarné la liberté, le progrès. Aujourd'hui, elle est indispensable à nos déplacements, omniprésente dans nos vies, mais symbolise aussi notre dépendance aux énergies fossiles. Si la voiture électrique est souvent présentée comme la solution, elle soulève aussi des questions en termes de coûts, d'empreinte environnementale et de ressources critiques pour sa fabrication. Peut-on imaginer des véhicules électriques sobres, accessibles, pensés dès leur conception pour minimiser leur impact écologique ? Alors que le secteur des transports représente 34 % des émissions nationales de CO₂ en France, et que seulement 3 % du parc automobile est électrique, la transition vers une mobilité décarbonée s'impose comme un enjeu majeur.Dans cet épisode d'Écoutons le Futur, quatre experts décryptent les paradoxes de la voiture électrique et partagent des pistes concrètes pour accélérer la transition : le concept de voiture légère adaptée aux trajets quotidiens, les leviers réglementaires comme la fin des ventes de véhicules thermiques prévue en 2035, et le passeport numérique des batteries pour garantir traçabilité, recyclage et transparence. Face aux défis industriels et environnementaux, cet échange interroge sur les conditions d'une mobilité plus sobre et mieux adaptée aux usages.Présents sur notre plateau :- Bruno Bourdon, Directeur contenu et impact ​chez Movin'On- Virginie Sauvet-Goichon, Directrice Stratégie Climat chez Renault Group- Jacques Portalier, Chef de projet Industrie Automobile au Shift Project- Emmanuelle Bischoff-Cluzel, Directrice du Développement durable pour l'Industrie automobile chez CapgeminiUne émission animée par Valère Corréard

Autour de la question
Hommage à Gilles Dowek, informaticien engagé

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 48:30


Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.

Autour de la question
Hommage à Gilles Dowek, informaticien engagé

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 48:30


Disparu cet été à l'âge de 58 ans, Gilles Dowek était un chercheur en informatique de renommée mondiale, qui osait interroger la dimension éthique de sa discipline. À la fois philosophe et visionnaire, nous tenons à lui rendre hommage. (Rediffusion) Comment vivre, travailler, aimer et voter à l'ère numérique? Comment, par petites touches, nous métamorphosons-nous en homo-sapiens numéricus ? Et pourquoi cela change tout ? Avec Gilles Dowek, chercheur à Inria au LSV, dans l'équipe Deducteam et professeur attaché à l'ENS Paris-Saclay. Ses recherches s'intéressaient à la formalisation des mathématiques (la théorie des types, la théorie des ensembles, etc.), aux systèmes de traitement des démonstrations (vérification de démonstration, démonstration automatique, etc.), à la physique du calcul et à la sûreté des systèmes aéronautiques et spatiaux... → Son ouvrage Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques est paru aux Éditions du Pommier.

C'est dans ta nature
Des champignons et des hommes

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 2:41


Depuis des millénaires, les humains utilisent les vertus et les propriétés des champignons de mille façons. Il est le champignon le plus cher au monde, bien plus cher que la truffe. Il ne pousse que sur les plateaux de l'Himalaya, à 4 000 mètres d'altitude. Il est rare et aurait des vertus aphrodisiaques. « Il est réputé comme "le viagra de l'Himalaya", souligne Hubert Voiry, mycologue (spécialiste des champignons). Je suis allé au Népal ce printemps et on en a trouvé à 35 euros les deux grammes. » Plus de 17 000 euros le kilo : c'est l'amour à tout prix. On l'appelle le champignon chenille parce qu'il pousse en parasitant une chenille. « Le champignon est à l'intérieur de la chenille et se nourrit à ses dépens. À la fin de vie de la chenille, le champignon l'oblige à se rapprocher du niveau du sol. La chenille meurt et le champignon en sort en formant une sorte de petit clou qui apparaît parmi l'herbe », décrit Hubert Voiry. Pour se droguer ou se soigner Dans le livre qu'il vient d'écrire, Dix champignons qui ont changé la vie des hommes (éditions Actes Sud), Hubert Voiry raconte ainsi comment l'humanité utilise les champignons depuis la préhistoire pour se nourrir, fabriquer de l'alcool, allumer du feu, se droguer ou se soigner. « Beaucoup de champignons ont des propriétés médicinales qui renforcent le système immunitaire. Les champignons renferment des polysaccharides, des sucres complexes, qui réduisent les radicaux libres, et participent donc à la défense de l'organisme. Mais il ne faut pas occulter le fait que bien des espèces de champignons sont mortelles. Donc, on peut imaginer qu'il y a eu des essais non concluants ! » Les propriétés des champignons sont multiples. Ils permettent de fabriquer du similicuir, des matériaux de construction... À l'avenir, on pourrait même fabriquer des puces électroniques grâce au mycélium, le réseau de filaments sous-terrain des champignons. « Le mycélium du champignon envoie des messages chimiques et électriques et il y a des recherches en cours pour utiliser le mycélium comme une puce électronique, explique Hubert Voiry. On est loin d'avoir approfondi le monde des champignons. On est loin aussi d'avoir découvert tous les champignons. » Plus de 150 000 espèces de champignons sont connues dans le monde et on en découvre chaque année 1 500. Les champignons, ça pousse comme des champignons. À lire aussiJusqu'où nous entraineront les terrifiants champignons parasites? La question de la semaine

Les dessous de l'infox, la chronique
Sora 2: le générateur de vidéos par IA qui a tout pour devenir une usine à infox

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:32


Les vidéos de Sora 2, le nouveau générateur de vidéos artificielles développé par Open AI, la start-up derrière Chat GPT, sont partout sur les réseaux sociaux. Tout comme Veo 3 de Google, cet outil permet de transformer un simple texte en un clip ultra-réaliste. Lancée en septembre, l'application est à ce jour uniquement disponible aux États-Unis et au Canada, sur invitation. La cellule Info Vérif de RFI a tout de même pu l'essayer, et le constat est assez inquiétant. La conclusion de notre essai est sans appel, il n'a jamais été aussi simple de produire des deepfakes, des hypertrucages ultra-réalistes. En seulement quelques clics, nous avons pu générer des dizaines de vidéos artificielles sur des sujets humoristiques, un crocodile faisant ses courses par exemple, mais aussi sur des sujets d'actualité beaucoup plus sensibles. Le résultat est bluffant à l'image, mais aussi au niveau du son. Contrairement à la première version, Sora 2 propose un rendu fidèle des gestes, des visages, des mouvements. Pour Marc Faddoul, chercheur en intelligence artificielle, directeur d'AI Forensics, « c'est une des premières fois qu'on arrive à avoir vraiment des vidéos qui font illusion pour la majorité des utilisateurs, donc il est vrai qu'on assiste encore à une nouvelle étape ». Un potentiel énorme de désinformation Ce tournant inquiète les experts de la lutte contre la désinformation. À juste titre puisque ce type d'outil peut rapidement devenir une arme de désinformation massive. Des chercheurs de la société NewsGuard ont ainsi mis Sora à l'épreuve en lui demandant explicitement de générer des infox. Résultat, l'outil accepte dans 80 % des cas de produire du faux sans le moindre message d'avertissement. L'un des seuls garde-fous mis en place par Open AI, c'est la présence d'un petit logo Sora, apposé sur les images qu'il génère. C'est ce que l'on appelle un watermark, une sorte de marque de fabrique. Mais dans les faits, certains parviennent à le supprimer ou à le dissimuler. Cette semaine, une fausse vidéo d'un coup d'État en Espagne a fait des millions de vues sur les réseaux sociaux. Le logo de Sora avait été dissimulé derrière un smiley. Distinguer le vrai du faux Avec le perfectionnement de ce type d'outil, il est de plus en plus difficile, voire parfois impossible, de distinguer visuellement une vraie vidéo d'une vidéo artificielle. Les IA génératives ne commettent presque plus d'erreurs grossières, comme des mains à six doigts ou des yeux perdus dans le vide. Le meilleur conseil, c'est d'abord de faire attention à la durée de la vidéo. Aujourd'hui, Sora permet de générer des vidéos de dix secondes maximum. La qualité visuelle est également limitée, les images sont donc souvent légèrement floues. En cas de doute, analysez bien le contexte, demandez-vous qui partage cette vidéo et cherchez à croiser l'information avec des sources fiables. La guerre des modèles Un autre processus de vérification consiste à utiliser des outils de détection d'IA. Le problème majeur, c'est que les résultats ne sont jamais fiables à 100 %. Marc Faddoul, rappelle que les modèles de vérification progressent toujours moins vite que les modèles de génération : « À partir du moment où vous avez un modèle qui est capable de détecter votre modèle, il suffit d'entraîner votre modèle existant face à ce modèle de détection pour lui apprendre à ne plus se faire détecter. Il y a vraiment un jeu de chat et de la souris qui est inéluctable. C'est donc difficile de penser qu'à terme, on aura une solution de vérification qui sera systématiquement fonctionnelle ».

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Cette émission est une rediffusion du 11 septembre 2025. Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

Aujourd'hui l'économie
Comment Donald Trump a gagné un milliard de dollars grâce aux cryptomonnaies?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:16


Un an seulement après s'être déclaré presque ruiné, le président américain a vu sa fortune exploser grâce aux cryptomonnaies. Une enquête du quotidien britannique Financial Times révèle comment Donald Trump a profité de la dérégulation qu'il a lui-même mise en place. Il y a encore un an, Donald Trump se présentait comme un homme en difficulté financière, empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et menacé de faillite. Aujourd'hui, selon une enquête du Financial Times, les entreprises liées de près ou de loin au président américain auraient généré plus d'un milliard de dollars de revenus grâce aux cryptomonnaies. Un retournement spectaculaire, alors même que l'ancien président réélu se moquait autrefois ouvertement du bitcoin et des monnaies virtuelles. Mais tout a changé pendant sa campagne présidentielle, lorsqu'il s'est retrouvé exclu du système bancaire traditionnel. En quête de financement, il a trouvé une alternative dans la finance numérique. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies, un pari gagnant? Un empire bâti sur la blockchain Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de mener une politique favorable à l'essor des cryptomonnaies. Une promesse qu'il a tenue une fois revenu à la Maison Blanche. Sa stratégie repose sur plusieurs entreprises clés, qui ont lancé divers jetons numériques. La maison mère de son réseau social Truth Media s'est, elle aussi, reconvertie dans la crypto, tandis que le couple présidentiel a créé des « meme coins » à son effigie, les fameux Melania Coin et Trump Coin. Ces jetons, vendus comme des produits de collection, ont rencontré un succès fulgurant. Selon le Financial Times, au moins 3,5 milliards de dollars de liquidités ont été levés, dont plus de la moitié pourrait revenir directement à Donald Trump. Cette réussite est étroitement liée à la politique menée par le président. Il a dérégulé massivement le secteur, gracié plusieurs acteurs de la crypto condamnés par la justice et fait voter une loi légalisant les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar. Il a même autorisé les Américains à placer une partie de leur épargne dans ces monnaies numériques. Résultat : un marché dopé et des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux à miser sur les projets estampillés Trump. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique Entre pouvoir et conflits d'intérêts Mais cet enrichissement spectaculaire soulève de sérieuses interrogations. Les décisions politiques de Donald Trump peuvent directement influencer la valeur de ses propres investissements. De quoi alimenter les accusations de conflit d'intérêts. Au-delà des questions éthiques, les risques économiques sont réels, comme une dépendance accrue du système financier à la spéculation et une dérégulation qui pourrait fragiliser l'ensemble du marché. Reste que ce « Trump Empire 2.0 » marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme américain : la fusion entre pouvoir politique, marque personnelle et finance numérique. Jour après jour, les cryptomonnaies deviennent un instrument central du pouvoir économique et politique des États-Unis — un symbole fort de la nouvelle ère financière inaugurée par Donald Trump.

Aujourd'hui l'économie
L'intelligence artificielle, une bulle qui gonfle artificiellement la croissance américaine?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 3:19


Portée par des investissements colossaux, l'intelligence artificielle (IA) fait aujourd'hui tourner la machine économique américaine. Mais cette frénésie, comparable à une bulle spéculative, pourrait bien n'être qu'un souffle artificiel sur la croissance des États-Unis. L'intelligence artificielle, dont on parle presque chaque jour, attire des investissements absolument colossaux et des valorisations d'entreprises hors normes. Mais le revers de la médaille, c'est que cette effervescence fait planer le spectre d'une bulle spéculative sur l'économie américaine. Même les géants du secteur s'en inquiètent. Sam Altman, patron d'OpenAI, et Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, reconnaissent tous deux que le marché de l'IA est probablement entré dans une phase d'excès. Selon la banque Morgan Stanley, 3 000 milliards de dollars seront investis dans des centres de données d'ici à 2029. Et la dynamique est déjà bien lancée. Les « Sept Magnifiques » – Microsoft, Amazon, Google, Meta, Apple, Nvidia et Tesla – ont dépensé plus de 350 milliards de dollars cette année pour des projets liés à l'IA sur le sol américain. Ces sommes gigantesques soutiennent clairement la croissance du pays. D'après la Deutsche Bank, sans ces investissements technologiques, les États-Unis seraient déjà en récession. En clair, ce sont aujourd'hui les chantiers d'infrastructures de l'IA – data centers, réseaux et serveurs – qui maintiennent la croissance américaine à flot. À lire aussiL'intelligence artificielle, moteur ou frein de l'activité boursière? Des promesses de productivité encore très théoriques Mais une fois ces gigantesques sites sortis de terre, une question se pose : d'où viendra la croissance ? Les économistes et les grands patrons comptent sur les gains de productivité promis par les outils d'IA comme ChatGPT, Copilot ou Perplexity. L'idée est simple : un salarié aidé par l'intelligence artificielle serait plus efficace, accomplirait davantage de tâches et, finalement, générerait plus de valeur pour son entreprise – donc pour l'économie. Mais pour l'heure, cela reste largement théorique. Une étude récente du MIT menée sur 300 entreprises ayant intégré des outils d'IA montre que 95 % d'entre elles n'ont observé aucun retour sur investissement. Oui, il y a des gains de productivité individuelle, mais aucun effet réel sur les bénéfices. Les entreprises veulent croire à un effet différé, sur le long terme, mais l'attente crée de l'incertitude – et donc de la fragilité pour la croissance américaine. À lire aussiL'intelligence artificielle, nouvel atout caché des salariés Une économie sous perfusion technologique Car aujourd'hui, l'économie américaine repose largement sur l'investissement technologique. Les marchés boursiers sont dopés par la promesse de l'IA, tandis que la dette des entreprises gonfle pour suivre la cadence. Et la question demeure : jusqu'à quand ce rythme peut-il tenir ? Si le cycle d'investissement venait à s'interrompre, c'est tout l'édifice bâti autour de l'intelligence artificielle qui risquerait de vaciller. Pour l'instant, beaucoup d'argent est dépensé sans retour immédiat, et l'IA n'a pas encore prouvé qu'elle pouvait devenir un moteur durable de croissance. Reste donc à savoir si l'intelligence artificielle sera le nouvel élan économique des États-Unis ou simplement une bulle technologique de plus. Une chose est sûre : avec une technologie fondée sur la rapidité et l'immédiateté, il faudra paradoxalement faire preuve de patience.

Géopolitique, le débat
Intelligence artificielle et défense : révolution ou évolution stratégique ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 48:28


L'intelligence artificielle pourrait devenir la force nucléaire du XXIè siècle, émergeant comme la rupture technologique qui va transformer la guerre de demain. Son intégration progressive au cœur des nouvelles technologies militaires est déjà en train de modifier la nature du combat moderne. Sur les terrains actuels – que ce soit dans le conflit russo-ukrainien ou dans la confrontation israélo-palestinienne- l'utilisation massive de drones et de capteurs génèrent un tel flot de données qu'il ne peut plus être géré par l'humain seul. L'intelligence artificielle devient dès lors indispensable pour analyser les données et répondre aux besoins tactiques en temps réel. Les algorithmes de l'IA jouent un rôle éminent dans les systèmes d'armement et au-delà dans les processus de décision, particulièrement dans un contexte où les acteurs privés prennent une part croissante dans le développement technologique. États et industries de défense sont-ils préparés pour la rupture technologique qui les attend ? Quels risques pour notre autonomie stratégique ?  Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS.   Invités L'Amiral Pascal Ausseur, directeur général de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques Frédéric Coste, maître de recherches à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Christophe Charles, ancien officier dans la Marine nationale française. A travaillé 15 années dans l'industrie de défense innovante. Chercheur associé à la FMES.  

Objectif TECH
Écoutons le futur : L'aviation face à son futur, vers un âge d'or décarboné ?

Objectif TECH

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 46:01


L'aviation mondiale se trouve à la croisée des chemins. Face aux 3 % d'émissions carbone qu'elle représente à l'échelle planétaire, l'industrie aéronautique doit orchestrer une transformation radicale d'ici 2050. Les Sustainable Aviation Fuels (SAF) promettent une réduction de 65 à 90 % des émissions, mais leur production devra être grandement démultipliée. L'électrification et l'hydrogène ouvrent de nouvelles perspectives, tandis que des architectures aéronautiques innovantes voient le jour. Alors que l'Europe et les États-Unis se partagent 50 % du marché mondial, quels leviers l'industrie aéronautique peut-elle activer pour orienter l'avenir du transport aérien ? Dans cet épisode d'Écoutons le Futur, quatre experts du secteur décryptent les enjeux de cette mutation industrielle. Ils échangent sur les innovations de rupture : des moteurs hybrides aux carburants de synthèse, en passant par la propulsion distribuée. L'épisode révèle aussi l'évolution des comportements avec la baisse des voyages d'affaires et une conscience écologique croissante. Une analyse complète des défis technologiques, réglementaires et sociétaux qui façonnent l'aviation de demain. Présents sur notre plateau :- Jean-Christophe Lambert, CEO d'Ascendance - François-Xavier Chopin, adjoint au sous-directeur du développement durable à la Direction du Transport aérien de la DGAC- Baptiste Voillequin, directeur des affaires R&D, espace et environnement au Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS)- Sébastien Kahn, Directeur associé chez Capgemini Invent en charge du Développement durable pour le secteur aérospatial & défenseDécouvrez notre collaboration avec Ascendance 

Dutrizac de 6 à 9
Nouvelles technologies: une boîte montréalaise s'associe à un gros joueur français!

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 6:28


Une très belle alliance pour garder des contrats au Québec. White Birch veut de l’argent pour sauver une usine du Bas-Saint-Laurent. Affaires et société avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Géopolitique, le débat
L'intelligence artificielle au cœur de la guerre : une vertigineuse course aux armements

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 48:29


L'intelligence artificielle s'impose aujourd'hui comme une rupture technologique majeure. Des voitures autonomes aux assistants numériques, elle transforme nos sociétés. Mais elle révolutionne aussi la guerre. Car l'usage de l'IA aux fins de défense progresse à une cadence qui s'accélère, de l'analyse de données en masse à l'IA «embarquée» dans les systèmes d'armes, de la détection et l'identification de cibles à la gestion des ressources humaines en passant par les drones ou la cyberdéfense. Sur les champs de bataille, les conflits en Ukraine et à Gaza témoignent d'une intensification des usages. Intégrée dans les arsenaux, l'IA bouleverse la manière de concevoir, de planifier et de conduire les opérations militaires. Elle est au cœur d'une nouvelle course aux armements, qu'on qualifie parfois d'«hyperguerre», où la vitesse, l'autonomie et la dimension cognitive prennent une place centrale. Dans ce domaine, le civil et le militaire connaissent un rapprochement sans précédent, particulièrement aux USA. Les acteurs les plus puissants de l'IA sont des entreprises privées civiles et les développements de ces dernières années rebattent les cartes de l'industrie de défense. Exemple parmi d'autres, Google qui s'était engagé en 2018 à ce que ses technologies d'IA ne soient pas utilisées à des fins militaires ou de surveillance a supprimé, début 2025, cette promesse de sa charte publique. Quels enjeux stratégiques, politiques et éthiques ? Quels acteurs dominent ce champ ? Quelles régulations internationales sont possibles ? Et jusqu'où cette révolution peut-elle aller ?  Invités : Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l'IFRI où elle dirige le Centre Géopolitique des Technologies, et chercheuse associée au CERI de Sciences Po. «La guerre à l'ère de l'Intelligence Artificielle», aux Presses Universitaires de France Jean-Michel Valantin, spécialiste en études stratégiques et chercheur en géopolitique. «Hyperguerre comme l'IA révolutionne la guerre», éditions Nouveau Monde.

Revue de presse internationale
À la Une: l'interview du Premier ministre français Sébastien Lecornu au Parisien

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 4:11


Premier ministre depuis maintenant plus de deux semaines, Sébastien Lecornu n'a toujours pas formé son gouvernement. « Vous n'êtes pas pressé ? » lui demande le Parisien. « Je suis au travail », répond le Premier ministre, qui promet tout de même un gouvernement pour la semaine prochaine. « Y aura-t-il des personnalités issues du Parti Socialiste » ? demande encore le Parisien. « Je ne veux pas de débauchage de personnalité issue d'une formation politique qui ne soutiendrait pas le gouvernement, » assure Sébastien Lecornu. Quant aux projets, sur le fond, le Premier ministre les égraine les uns après les autres. D'abord la réduction des dépenses : le premier ministre va « proposer une diminution de six milliards d'euros sur l'État et son train de vie ». La Taxe Zucman ?  Sébastien Lecornu est visiblement opposé à ce prélèvement de 2 % sur les plus riches. La réforme des retraites ? le Premier ministre n'envisage pas de la suspendre. Une interview qui a laissé le Parti Socialiste sur sa faim. « Aucun effort n'a été réalisé », a estimé Olivier Faure, le patron du PS sur TF1.  Israël, un nouveau pays paria À la Une également, Benyamin Netanyahu à la tribune des Nations Unies. « Netanyahu promet de « finir le travail » à Gaza lors de son discours à l'ONU, alors que les délégations quittent le siège des Nations unies », titre le Guardian. Le quotidien britannique reprend une par une les déclarations du Premier ministre israélien, qui a donc « promis de finir le travail à Gaza » mais qui a aussi jugé « insensée » la reconnaissance d'un État palestinien, « quelques jours seulement après que le Royaume-Uni, la France, le Canada, l'Australie et d'autres pays ont rompu avec les États-Unis, pour reconnaître un État palestinien indépendant ». La presse américaine, elle aussi, revient sur le discours du Premier ministre israélien. C'est le cas du New York Times. Le quotidien américain parle« d'un Netanyahu provocateur » qui « dénonce la reconnaissance de la Palestine devant une salle de l'ONU presque vide », les délégués ayant ainsi montré leur réprobation. « L'image du Premier ministre israélien s'adressant à une salle où les applaudissements venaient en grande partie de sa propre délégation, semblait souligner les craintes exprimées par certains Israéliens de voir leur pays devenir un paria », ajoute le New York Times. Selon le Times of Israël, le cabinet du Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé « que l'armée israélienne avait pris le contrôle des téléphones des Palestiniens de Gaza pour diffuser en direct son discours à l'ONU. Les habitants de Gaza auraient reçu des SMS contenant un lien vers le discours de Netanyahu, mais aucune confirmation de cette prise de contrôle n'a pu être obtenue » précise toutefois le Times of Israël. Robots à tout faire Les « camps d'entraînement de robots » en Chine est à la Une du South China Morning Post, quotidien anglophone de Hong Kong, qui nous explique que « ces camps d'entraînement de robots doivent servir à former des humanoïdes de renommée mondiale ». « La Chine met tout en œuvre pour devancer les États-Unis dans la course au développement de robots humanoïdes perfectionnés », explique le journal, qui précise : « Partout dans le pays, des villes ouvrent d'immenses bases de formation en robotique humanoïde, qui mettent les robots à l'épreuve dans différents scénarios, et collectent ensuite des données pour aider les fabricants à accélérer le développement de leurs produits ».   Parmi les scénarios proposés à ces robots destinés à remplacer les êtres humains, on trouve notamment « le travail dans une usine, dans un point de vente au détail, dans un centre de soins pour personnes âgées, ou encore dans une maison intelligente ». « Ces derniers mois, rappelle le South China Morning Post, « la Chine a organisé une série d'événements de grande envergure pour présenter ses progrès en robotique, avec des humanoïdes participant à un semi-marathon, un match de kickboxing ou encore un spectacle de danse ». On croise les doigts pour que des robots humanoïdes ne s'installent pas derrière les micros de RFI.

Décryptage
Les drones dans la guerre du XXIè siècle

Décryptage

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 19:30


Depuis deux semaines, des drones sont régulièrement repérés, parfois interceptés dans l'espace aérien de l'OTAN. Ils sont quotidiennement utilisés en Ukraine et en Russie, au Yémen et en Israël. Ces engins parfois artisanaux, parfois ultra-technologiques sont la partie visible d'une nouvelle façon d'affronter l'ennemi. Avec :  -Victor Masson, chargé de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique   -Vincent Tourret, doctorant à l'Université du Québec à Montréal sur la culture stratégique russe, auteur de l'article : «Désigne, détruit, domine : la dronisation massive des opérations comme potentielle révolution militaire». 

RMC Running
La carte postale des mondiaux de Tokyo : quotidien des athlètes, nouvelles technologies de chaussures... Avec la légende Ladji Doucouré !

RMC Running

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 17:13


La carte postale du mardi 16 septembre avec une légende de l'athlétisme français : Ladji Doucouré. La champion du monde du 110m haies, aujourd'hui coach de Sacha Zhoya, nous raconte son quotidien au Japon, entre galères de l'hotel Shinagawa Prince hotel où sont présentes toutes les délégations, le stade d'échauffement à 30mn du Stade National de Tokyo, les navettes... Et nous donne son avis sur les chances des français sur le 110m haies. L'occasion pour Aurélien et Ladji de se poser la question : pourquoi les nouvelles pointes et les semelles carbone ne font pas exploser les chronos en sprint ?

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 48:30


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

7 milliards de voisins
L'IA en version africaine, pour quoi faire et pour quand ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 48:30


L'intelligence artificielle (IA) ne se contente pas de bousculer les technologies. Pour beaucoup d'États africains, cette technologie devrait redessiner le futur du continent africain. L'IA pourrait permettre de répondre efficacement à certains des maux les plus pressants, en compensant les lacunes des systèmes éducatifs et de santé, en améliorant les rendements agricoles ou en facilitant l'accès aux services financiers pour une population encore largement exclue du système bancaire. Pour autant, plusieurs questions demeurent, le continent peut-il prendre part à la révolution en cours, tout en partant avec un certain temps de retard ? L'IA peut-elle devenir un facteur de développement pour l'Afrique ou, au contraire, représente-t-elle un obstacle à son indépendance économique ?  Avec : • Thomas Melonio, chef économiste, directeur exécutif de l'Innovation, de la stratégie et de la recherche, Agence française de développement (AFD) • Paulin Melatagia Yonta, enseignant-chercheur en Informatique à l'Université de Yaoundé 1 • Ismaïla Seck, ingénieur et docteur en informatique. Enseignant chercheur en Intelligence artificielle à Dakar American University of Science & Technology et entrepreneur. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, Thibault tâchera de comprendre comment l'IA peut nous aider à bien nous organiser ?   Programmation musicale :  ► No.1 - Tyla Ft. Tems ► Katam - Diamond Platnumz.

Oxytude
Jeu de l’été 2025 – Interview – Les nouvelles technologies et l’enseignement du braille

Oxytude

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 53:47


En ce mois d'août 2025, et comme chaque année, nous faisons une pause avec les Hebdoxytudes, nos podcasts hebdomadaires sur l'actualité des nouvelles technologies et de l'accessibilité. Et pour vous faire patienter jusqu'à notre rentrée début septembre, nous vous proposons un jeu concours qui se déroule sur les 5 vendredis de ce mois d'août. Nous vous proposons des interviews chacun des vendredi d'août en remplacement de nos Hebdoxytudes. Pour chacune de ces interviews, nous posons une question en rapport avec son contenu. Interview 2 - Les nouvelles technologies et l'enseignement du braille Christelle et Éri, deux enseignants braille, abordent dans ce podcast l'apport des nouvelles technologies dans l'enseignement du braille. Les sponsors et les lots en jeu Les sponsors suivantes ont répondu favorablement à notre sollicitation pour vous offrir des lots qui vous seront utiles. Nous les remercions pour leur première ou pour leur énième participations ! Accessolutions - Accessoires et matériel pour malvoyant et aveugle Accessolutions offre : Un lecteur et enregistreur d'étiquettes vocal pour personnes aveugles PennyTalks, valeur : 175 €. Une montre parlante et en gros caractères à deux boutons pour personnes mal et non-voyantes, valeur 59,90 €. Une montre uniquement parlante à trois boutons pour personnes non-voyantes, valeur 59,90 €. Le site de Accessolutions. Didactiweb - Les formations adaptées aux déficients visuels Didactiweb offre un an d'accès à l'ensemble de ses formations en ligne, valeur : 125 €. Pour le cas où le gagnant serait déjà abonné, il pourra en faire cadeau à quelqu'un de son entourage. Le site de Didactiweb. JM Services - Matériels pour personnes âgées et déficientes visuelles JM Service offre une montre Porte clef parlant blanc avec date et heure, valeur : 19,50 €. Le site de JM Service Okeenea - Leader de l'accessibilité Okeenea, spécialiste des balises sonores et de la mobilité offre 5 exemplaires de sa télécommande de dernière génération pour feux et balises sonores, valeur 25 € chacune. Le site de Okeenea. Sonar Vision - Application de guidage conçue pour les personnes déficientes visuelles Sonar Vision offre 3 abonnements annuels “découverte”, valeur 150 € chacun. Le site de Sonar Vision. Notre podcast Interview : SonarVision, une application de guidage piéton précise à 1 mètre. Voxiweb - L'Internet accessible à tous Voxiweb offre un an d'abonnement à ses services en ligne, valeur : 99 €. Le site de Voxiweb. L'équipe d'Oxytude L'équipe d'Oxytude offre : Un SSK SSD Externe 250Go, valeur : 40 €. Un Détecteur de Portefeuille,Carte AirTag avec Blocage RFID,Rechargeable par USB,étanche IP67,Fonctionne avec Apple Find My., valeur : 25 €. Le jeu Chaque vendredi du mois d'août 2025, une question en rapport avec l'interview publiée en podcast ce jour-là vous sera posée sur la page de celui-ci sur le site Oxytude.org.. Pour soumettre une réponse, il faut remplir le formulaire ci-après avec nom ou pseudonyme, adresse email et la réponse à la question de la page. A noter qu'une seule réponse par adresse email et par question sera prise en compte. Il sera possible de répondre aux différentes questions jusqu'au 3 septembre 2025 inclus. A la fin des 5 semaines, pour attribuer les lots, un tirage au sort sera effectuer parmi les personnes qui auront répondu correctement au plus de questions. Ce tirage au sort sera réalisé lors de l'enregistrement de l'Hebdoxytude du 4 septembre 2025, publication le vendredi 5 septembre 2025. Question 2 Quel est le nom de l'outil d'apprentissage du braille, développé par Éric et utilisé dans leur enseignements par Christelle et Éric, imprimé en 3D, qui combine relief et contraste élevé en blanc et noir, adapté aux aveugles et aux malvoyants ? cliquable texte

Grand reportage
E-sport, l'heure des pros

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 19:30


League of Legends, Valorant, Counter Strike… Peut-être avez-vous déjà joué à ces jeux vidéo, ou même regardé en ligne d'autres joueurs s'affronter. Sur les plateformes de streaming spécialisées, ces parties diffusées en direct sont suivies par des millions de fans à travers le monde. (Rediffusion) En France, l'e-sport, c'est-à-dire « la pratique compétitive des jeux vidéo » compte 12 millions de fans, mais aussi son lot de professionnels. La discipline cherche toujours plus à se rapprocher du sport de haut niveau. Avec ses limites.«E-sport, l'heure des pros», un Grand reportage de Nicolas Feldmann.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi les géants de l'intelligence artificielle s'arrachent les talents à prix d'or?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 2:58


Face à l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle, les géants de la tech se livrent une bataille acharnée pour attirer les meilleurs talents. Entre salaires mirobolants, pression intense et transformation du marché du travail, cette course effrénée à l'innovation soulève autant de promesses que de tensions. Depuis le début de l'année 2024, Apple, Google, Meta, OpenAI et Microsoft s'arrachent les plus brillants chercheurs en intelligence artificielle. Objectif : prendre une longueur d'avance dans la course technologique. Et les montants en jeu donnent le vertige. Salaires dépassant les 10 millions de dollars par an, primes allant jusqu'à 100 millions. L'IA est devenue le théâtre d'un véritable mercato, où les talents sont courtisés comme des stars du football. L'enjeu est simple. Disposer des meilleurs modèles d'IA générative pour imposer ses propres outils et écraser la concurrence. Celui qui rafle les cerveaux s'offre potentiellement une position de quasi-monopole sur le marché de demain. À lire aussiIntelligence artificielle: la concurrence entre les géants du web s'intensifie Meta en pointe avec une stratégie offensive Un exemple frappant, celui de Meta, la maison mère de Facebook. En juin dernier, Mark Zuckerberg a lancé une unité spéciale baptisée « SuperIntelligence Labs ». À sa tête, Alexandr Wang, 28 ans, fondateur d'une start-up innovante dans l'IA. Meta a acheté la moitié de cette entreprise et recruté Wang, entraînant avec lui ses équipes. Une manœuvre pour empêcher la concurrence de bénéficier de ce savoir-faire et pour accélérer la montée en puissance de Meta dans le domaine. Ce type de stratégie montre à quel point les grands groupes sont prêts à tout pour sécuriser leurs positions. À lire aussiIntelligence artificielle : les enjeux d'une compétition mondiale Pression, salaires en hausse et marché du travail bouleversé L'afflux d'argent dans ce secteur n'est pas sans conséquences. Pour les investisseurs, il s'agit de miser sur les entreprises les plus performantes. Résultat : une pression considérable s'exerce sur les équipes et les dirigeants pour produire rapidement des résultats. Cette guerre des talents provoque aussi une inflation salariale, les rémunérations dans l'IA dépassant largement celles des ingénieurs classiques. Ce déséquilibre modifie en profondeur le marché du travail. Pour les entreprises, la difficulté réside désormais dans l'équilibre fragile entre innovation, attractivité et santé financière. Une tension permanente qui illustre les risques d'un modèle basé sur l'excellence à tout prix.

Reportage International
Avoir 25 ans à Bangalore: Brian, marié à son job dans la Silicon Valley indienne

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:44


Le pays le plus peuplé du monde, où près de 700 millions d'Indiens ont d'ailleurs moins de 25 ans. Nous sommes à Bangalore, la capitale technologique de l'Inde qui attire des jeunes talents de tout le pays comme Brian Britto, 25 ans. De notre correspondant à Bangalore, Brian est arrivé il y a deux mois, et il a commencé son travail il y a deux semaines. Un job dans la robotique. Un secteur crucial pour l'Inde, juge le jeune homme : « J'ai toujours été bon en bricolage, alors j'ai passé un diplôme d'ingénieur mécanicien. Nous sommes dans l'ère de l'intelligence artificielle et il faut s'adapter ! Bangalore vit des services, mais ces emplois risquent d'être remplacés. Pour que l'Inde reste dans la course, il faut miser sur l'industrie en utilisant la robotique. » Sur le sujet, Brian est inarrêtable. C'est pour suivre sa passion et trouver un emploi qu'il a quitté sa ville natale, à 350 kilomètres de là. « Je viens de Mangalore, avec un M ! C'est dans cette ville côtière que j'ai grandi, passionné de surf et de natation. L'endroit est relax, les gens doux, la cuisine délicieuse. Mais c'est une petite ville : y faire carrière est presque impossible. Alors, j'ai quitté Mangalore pour Bangalore. » À lire aussiBangalore, moteur de la révolution de l'IA en Inde L'ambition d'un rêve professionnel hors d'Inde L'entreprise de Brian forme des étudiants à la robotique. Depuis ses bureaux, on aperçoit le métro aérien qui surplombe les embouteillages légendaires de cette ville de 14 millions d'habitants. « On est à Rajajinagar, dans le vieux Bangalore. C'est un quartier qui déborde d'activités et de constructions. Venir au travail, c'est un défi quotidien avec cette circulation ! C'est pour ça que j'ai pris un studio à deux ou trois kilomètres d'ici. À Bangalore, il faut absolument vivre près de son boulot ! » Brian travaille dur, comme beaucoup de jeunes décidés à percer dans cette cité pleine d'opportunités, mais aussi de compétition : « Ma génération est ambitieuse, elle vise haut. C'est dur, mais si l'on se donne à 100 %, on peut réussir. C'est une époque de mutations : on tente de comprendre un monde instable, de se définir face aux traditions de nos parents comme le mariage. Moi, pour l'instant, je suis marié à mon travail ! » L'avenir, Brian le voit hors d'Inde, un pays qui fait face à la fuite de ses cerveaux : « J'ai envie de travailler ailleurs. Ma sœur est en Norvège et elle attend que je la rejoigne ! Avec mes compétences, je pourrais y entrer dans la construction navale ou l'industrie pétrolière. En tout cas, je veux explorer le monde, et peut-être revenir en Inde riche de ces expériences.  »

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 26 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, direction l'Inde pour suivre la Kumbh Mela, pèlerinage qui pourrait être le plus grand rassemblement religieux de l'humanité, entre démesure et défi organisationnel pour son plus fervent promoteur, Narendra Modi. Puis, en deuxième partie, nous allons au Brésil voguer avec les derniers transporteurs de marchandises en voiliers traditionnels, moyen de transport qui tend à disparaître... (Rediffusion) La Kumbh Mela, grand-messe mystique, grands jeux politiques C'est un festival attendu depuis 144 ans. Ce sont les astres qui définissent le calendrier. Nous sommes en Inde et, depuis le 13 janvier, la Maha Kumbh Mela se poursuit sur les berges du Gange. Pour les fidèles hindous, durant 45 jours, se baigner dans le fleuve sacré, c'est l'assurance de sortir du cycle maudit des réincarnations. Il s'agirait du plus grand rassemblement de l'humanité. En tout cas, si on en croit Narendra Modi qui, depuis 2014, se pose en grand promoteur de l'hindouisme. Le Premier ministre indien a voulu en faire le plus démesuré, mais également le plus propre et le plus technologique des pèlerinages. Il y a la foi… mais cette Kumbh Mela, c'est aussi une gigantesque vitrine idéologique. ► « La Kumbh Mela, grand-messe mystique, grands jeux politiques », un Grand Reportage de Côme Bastin. Brésil : le transport de marchandises en voilier traditionnel, à bout de souffle Ils sont les derniers survivants d'une époque révolue. Dans la baie de Salvador de Bahia au Brésil, les Saveiros voguent toujours. Mais ils sont les derniers voiliers traditionnels en bois, à acheminer des matériaux de construction vers des rives difficilement accessibles. Ils ne sont plus qu'une dizaine à convoyer pierres, graviers et sable, à la force du vent. Ils étaient plus d'une centaine, il y a environ 60 ans, approvisionnant Salvador, la capitale régionale en produits agricoles. Routes et ponts ont eu raison de ce trafic. Et, au désintérêt général, s'ajoute l'impossibilité pour les charpentiers de marine de trouver les arbres nécessaires à l'entretien des bateaux. ► « Brésil : le transport de marchandises en voilier traditionnel, à bout de souffle », un Grand Reportage de Quentin Bleuzen. 

Accents d'Europe
IA : une révolution pour le diagnostic du cancer du sein

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 19:30


Si l'intelligence artificielle suscite autant d'espoir que de craintes, il y a un domaine dans lequel elle fait largement consensus, c'est celui de la santé. En particulier en radiologie. Reportage en Suède.  Cette émission est une réédition estivale de nos programmes   IA et santé En Suède, chaque année, environ 8 000 femmes sont touchées par le cancer du sein. Il est crucial pour leur survie que la maladie soit prise de vitesse et détectée le plus tôt possible. À Stockholm, l'Hôpital Capio St Göran a acquis une grande popularité : il est le tout premier au monde à avoir utilisé l'intelligence artificielle pour le dépistage du cancer du sein, et les résultats sont probants. Reportage, Ottilia Ferey. Les métiers de l'interprétariat et de la traduction sont-ils menacés par l'intelligence artificielle ? Les logiciels de traitement du langage existent depuis de nombreuses années, mais ils ont atteint un niveau de performance qui peut inquiéter les professionnels. À Genève dans les agences de l'ONU, les interprètes de conférence se demandent s'ils et elles seront un jour remplacé-es par des machines. Jérémie Lanche.   Le choix musical de Vincent Théval : Deriya Yildirim et Group Cimcek, Achiyor.   À Tirana, la nouvelle vie de la villa du dictateur L'Albanie, bientôt membre de l'Union européenne ? Le rapprochement se poursuit en tout cas avec ce pays profondément marqué par la dictature d'Enver Hoxha. Un sinistre demi-siècle dont l'exploration n'est pas terminée ; mais, signe que les choses évoluent, la villa du dictateur stalinien est aujourd'hui une résidence d'artistes. À Tirana, le reportage de Louis Seiller.  

Accents d'Europe
IA : une révolution pour le diagnostic du cancer du sein

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 19:30


Si l'intelligence artificielle suscite autant d'espoir que de craintes, il y a un domaine dans lequel elle fait largement consensus, c'est celui de la santé. En particulier en radiologie. Reportage en Suède.  Cette émission est une réédition estivale de nos programmes   IA et santé En Suède, chaque année, environ 8 000 femmes sont touchées par le cancer du sein. Il est crucial pour leur survie que la maladie soit prise de vitesse et détectée le plus tôt possible. À Stockholm, l'Hôpital Capio St Göran a acquis une grande popularité : il est le tout premier au monde à avoir utilisé l'intelligence artificielle pour le dépistage du cancer du sein, et les résultats sont probants. Reportage, Ottilia Ferey. Les métiers de l'interprétariat et de la traduction sont-ils menacés par l'intelligence artificielle ? Les logiciels de traitement du langage existent depuis de nombreuses années, mais ils ont atteint un niveau de performance qui peut inquiéter les professionnels. À Genève dans les agences de l'ONU, les interprètes de conférence se demandent s'ils et elles seront un jour remplacé-es par des machines. Jérémie Lanche.   Le choix musical de Vincent Théval : Deriya Yildirim et Group Cimcek, Achiyor.   À Tirana, la nouvelle vie de la villa du dictateur L'Albanie, bientôt membre de l'Union européenne ? Le rapprochement se poursuit en tout cas avec ce pays profondément marqué par la dictature d'Enver Hoxha. Un sinistre demi-siècle dont l'exploration n'est pas terminée ; mais, signe que les choses évoluent, la villa du dictateur stalinien est aujourd'hui une résidence d'artistes. À Tirana, le reportage de Louis Seiller.  

Atelier des médias
Éric Scherer, 40 ans de journalisme et de r/évolutions des médias

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 69:26


Éric Scherer a longtemps eu des positions de vigie de l'écosystème médiatique et de ses évolutions. Il a notamment été directeur de la stratégie à l'Agence France-Presse (AFP) puis directeur du MédiaLab, chargé de l'innovation et de la prospective à France Télévisions. Il prend sa retraite et a accepté de revenir, au micro de L'atelier des médias, sur les révolutions des médias à l'ère numérique... et aux temps nouveaux de l'intelligence artificielle. Au début de cet entretien de plus d'une heure, Éric Scherer exprime son attachement à la profession de journaliste. « Je suis très très fier d'avoir cette carte de presse et de l'avoir eue sans discontinuité depuis depuis 40 ans, depuis juin 1985, quand je suis entré stagiaire à l'Agence France-Presse. » Puis il reprend la célèbre formule de Jacques Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Pour lui, ce fut un « sentiment assez pénible » de voir ses collègues et supérieurs ne pas vouloir anticiper les bouleversements du secteur des médias. Il décrit la situation actuelle avec le développement rapide de l'intelligence artificielle qui bouleverse tout. « ​​​​​​​Le numérique était finalement peu de choses à côté de ce qui est en train de se passer », assure-t-il. Éric a été le témoin privilégié de tournants majeurs, de l'échec du Japon à saisir la vague dématérialisée – malgré son avance électronique – ou encore l'explosion du web 2.0 aux États-Unis au milieu des années 2000. En France, Éric Scherer a lancé en 2007 le blog AFP Media Watch sur lequel il alertait les patrons de presse de la révolution en cours. Ils « ​​​​​​​disaient une chose : "Ça tiendra bien jusqu'à ma retraite." Je trouvais ça fondamentalement criminel, égoïste », se souvient-il. Il rapporte aussi l'arrogance d'un dirigeant de Google venu dire aux patrons de journaux français : « ​​​​​​​Vos contenus ne valent rien. Ils ne valent rien et ce sont des atomes dans un univers. Donc ne demandez pas d'argent. » Pour Éric Scherer, le journaliste est « ​​​​​​​extraordinaire[ment] conservateur », souvent trop la tête dans le guidon pour s'intéresser à l'économie de son secteur. Il illustre ce déni en donnant l'exemple de l'échec de la télévision à comprendre la transition vers le streaming. Il se désole que les réseaux sociaux, initialement perçus comme une « ​​​​​​​démocratisation » des outils de production, soient devenus des « ​​​​​​​déversoires de haine, des déversoires de complotisme, des déversoires de fake news, sans contrôle ». Aujourd'hui, l'heure est à l'intelligence artificielle. « ​​​​​​​Le numérique était une blague à côté de ce qui est en train d'arriver », avertit Éric Scherer. Face au « ​​​​​​​pillage » des contenus par les entreprises d'IA – souvent sans compensation –, l'UER (Union européenne de radio-télévision, ou EBU), dont il a présidé le comité News, a formulé cinq grandes demandes aux plateformes : la permission (demander l'accord pour utiliser les contenus), la compensation (rémunération), l'intégrité (protection de la source et de la marque), le pluralisme (diversité des informations traitées) et l'aide à la lutte contre la désinformation. Il reste optimiste sur le rôle des journalistes, même si les défis sont immenses. « ​​​​​​​Pour le coup, je suis assez convaincu que l'IA ne va pas remplacer les journalistes. En revanche, un journaliste qui sait utiliser l'IA, qui en est familier, va remplacer un journaliste qui ne le sait pas et celui qui ne veut pas s'y mettre est cuit, à mon sens. » Fraîchement retraité, Éric Scherer poursuit une vie d'« ​​​​​​​explorateur », souhaitant voyager – à Taïwan, notamment – et mettre derrière lui la veille effrénée du secteur des médias.

7 milliards de voisins
Le délit d'obsolescence programmée a 10 ans en France

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:30


Il y a 10 ans, la France est devenue le premier pays à reconnaitre l'obsolescence programmée comme un délit. Les stratégies des fabricants pour réduire la durée de vie ou l'utilisation d'un téléphone ou d'une imprimante en vue de favoriser un nouvel achat sont désormais passibles de 2 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. Depuis 2015, une amende record a été imposée au géant Apple, accusé de ralentir ses Iphones via la mise à jour des logiciels à la sortie de ses nouveaux modèles mais seulement pour «pratiques commerciales trompeuses par omission». Le délit d'obsolescence programmée n'a donc jamais vraiment appliqué. En 10 ans, d'autres dispositifs ont néanmoins été mis en place pour lutter contre la production de déchets électriques et électroniques. Par exemple, l'indice de durabilité vise à informer les consommateurs sur la fiabilité des produits et leur réparabilité. Éco-conception, réparation, seconde main sont-ils suffisants pour ralentir la production de biens de consommation ? Faut-il aller plus loin sur les sanctions et contraintes imposées aux industriels ? Et quelles responsabilités des consommateurs face à leurs achats ? Avec : • Emmanuelle Le Nagard, professeure de marketing à l'ESSEC Business School et directrice académique du programme Grande École. Elle est co-fondatrice du programme CPI (Création de produits innovants) en partenariat avec SchooLab • Laeticia Vasseur, déléguée générale et co-fondatrice de l'association HOP (halte à l'obsolescence programmée)  • Nathan Hubert, co-fondateur avec Mano Silberzahn de Nobsolète, start-up à mission qui produit de petits électroménagers durables. Co-auteur de Vaincre l'obsolescence, mode d'emploi (Tana éditions, 2024). Programmation musicale : ► Ya baba - Dystinct & French Montana ► Tutti frutti - Dj Pïmp & Bejo.

7 milliards de voisins
Le délit d'obsolescence programmée a 10 ans en France

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 48:30


Il y a 10 ans, la France est devenue le premier pays à reconnaitre l'obsolescence programmée comme un délit. Les stratégies des fabricants pour réduire la durée de vie ou l'utilisation d'un téléphone ou d'une imprimante en vue de favoriser un nouvel achat sont désormais passibles de 2 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. Depuis 2015, une amende record a été imposée au géant Apple, accusé de ralentir ses Iphones via la mise à jour des logiciels à la sortie de ses nouveaux modèles mais seulement pour «pratiques commerciales trompeuses par omission». Le délit d'obsolescence programmée n'a donc jamais vraiment appliqué. En 10 ans, d'autres dispositifs ont néanmoins été mis en place pour lutter contre la production de déchets électriques et électroniques. Par exemple, l'indice de durabilité vise à informer les consommateurs sur la fiabilité des produits et leur réparabilité. Éco-conception, réparation, seconde main sont-ils suffisants pour ralentir la production de biens de consommation ? Faut-il aller plus loin sur les sanctions et contraintes imposées aux industriels ? Et quelles responsabilités des consommateurs face à leurs achats ? Avec : • Emmanuelle Le Nagard, professeure de marketing à l'ESSEC Business School et directrice académique du programme Grande École. Elle est co-fondatrice du programme CPI (Création de produits innovants) en partenariat avec SchooLab • Laeticia Vasseur, déléguée générale et co-fondatrice de l'association HOP (halte à l'obsolescence programmée)  • Nathan Hubert, co-fondateur avec Mano Silberzahn de Nobsolète, start-up à mission qui produit de petits électroménagers durables. Co-auteur de Vaincre l'obsolescence, mode d'emploi (Tana éditions, 2024). Programmation musicale : ► Ya baba - Dystinct & French Montana ► Tutti frutti - Dj Pïmp & Bejo.

Les chemins de la philosophie
La science et ses mauvaises consciences 2/4 : Quelle éthique pour les nouvelles technologies ?

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 58:04


durée : 00:58:04 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - On croit savoir ce que sont les nouvelles technologies NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, sciences de l'Information et de la Cognition). On entend là-dedans des progrès possibles, pour la médecine par exemple, mais on se doute aussi qu'il y a des risques. Se posent donc des enjeux éthiques. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Vanessa Nurock Philosophe, maître de conférences en théorie politique et éthique à l'université Paris 8; François Berger Neuroscientifique, directeur de l'unité INSERM BrainTech Lab, qui développe les technologies innovantes pour comprendre et traiter les pathologies cérébrales.

Livre international
La contre-révolution californienne, de Sylvie Laurent

Livre international

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 12:38


Direction la Californie pour parler d'un livre qui explore les liens entre l'extrême droite et le monde de la tech aux États-Unis. L'historienne et américaniste Sylvie Laurent s'est intéressée à la genèse de l'industrie numérique dans la Silicon Valley. Dans ce petit livre passionnant intitulé La contre-révolution californienne, publié aux éditions du Seuil, on y découvre que la Silicon Valley, souvent perçue comme progressiste, ne l'est peut-être pas tant que cela.   À lire aussiUne cour fédérale valide l'envoi par Donald Trump de la Garde nationale à Los Angeles

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Nvidia - Mistral: l'Europe face à ses dépendances technologiques

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 56:52


Il a été la star de VivaTech 2025, le premier événement européen dédié à la tech : Jensen Huang, président de Nvidia, numéro 1 mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle. Son annonce d'un partenariat stratégique avec le français Mistral pour la création d'un cloud IA baptisé « Mistral Compute » a déclenché beaucoup de réactions et d'interrogations. Quel intérêt pour Mistral et pour Nvidia ? Quelles conséquences pour le marché mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle ? Est-ce une étape vers la souveraineté numérique de l'Europe ou, au contraire, un renforcement de sa dépendance ?  NOTRE INVITÉ :  - Nicolas Guyon, cofondateur de Myconnecting IA et animateur du podcast Comptoir IA 

Éco d'ici éco d'ailleurs
Nvidia - Mistral: l'Europe face à ses dépendances technologiques

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 56:52


Il a été la star de VivaTech 2025, le premier événement européen dédié à la tech : Jensen Huang, président de Nvidia, numéro 1 mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle. Son annonce d'un partenariat stratégique avec le français Mistral pour la création d'un cloud IA baptisé « Mistral Compute » a déclenché beaucoup de réactions et d'interrogations. Quel intérêt pour Mistral et pour Nvidia ? Quelles conséquences pour le marché mondial des semi-conducteurs et de l'intelligence artificielle ? Est-ce une étape vers la souveraineté numérique de l'Europe ou, au contraire, un renforcement de sa dépendance ?  NOTRE INVITÉ :  - Nicolas Guyon, cofondateur de Myconnecting IA et animateur du podcast Comptoir IA 

Décryptage
Intelligence artificielle : sommes-nous tous devenus dépendants ?

Décryptage

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


10h. C'est le temps qu'a duré une panne planétaire de ChatGPT, mardi (10 juin 2025). Dix heures durant lesquelles l'intelligence artificielle est devenue... bête. Réponses absurdes. Messages d'erreur. Incapacité soudaine à reconnaître des visages, à lire une image. Dix heures durant lesquelles ChatGPT était mort. Sur les réseaux, la peine s'est exprimée, parfois avec humour, parfois avec vertige : «Plus moyen de coder une ligne sans halluciner. J'ai oublié comment on fait une boucle.» «J'allais corriger 42 copies avec l'IA. Résultat : semaine foutue.» Cette panne, c'est l'occasion d'interroger notre lien à l'intelligence artificielle. Les générateurs de texte sont-ils devenus des organes vitaux ? ChatGPT nous accompagne-t-il comme un collègue ? Un complice ? Un double ? Et si la panne durait un jour, une semaine, un mois… serions-nous vraiment démunis ? On en parle avec :  - Dr Laurent Alexandre, médecin et auteur de «La guerre des intelligences», éditions J.-C. Lattès  - Bertrand Hassani, docteur en mathématiques appliquées, directeur général du groupe Quant AI Lab. 

Culture en direct
Blanca Li, chorégraphe : "Avec les nouvelles technologies, une porte s'ouvre pour nous, créateurs de spectacle vivant"

Culture en direct

Play Episode Listen Later May 30, 2025 28:49


durée : 00:28:49 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Blanca Li est chorégraphe, danseuse, réalisatrice, depuis peu présidente de la Grande Halle de la Villette, mais aussi grande curieuse des nouvelles technologies qu'elle injecte dans ses créations, à l'image de "L'Ombre" une version 2.0 du conte d'Andersen présentée à l'Ircam - Centre Pompidou. - réalisation : Laurence Malonda, Anna Holveck - invités : Blanca Li Chorégraphe

7 milliards de voisins
Intelligence artificielle et surveillance policière: comment concilier liberté et sécurité?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 26, 2025 48:30


Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément à la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin.

7 milliards de voisins
Intelligence artificielle et surveillance policière: comment concilier liberté et sécurité?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 26, 2025 48:30


Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément à la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin.

DECODEUR
#125 L'IA dans l'architecture : menace ou opportunité ?

DECODEUR

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:27


Décoration, design, création, savoir-faire, ces mots vous parlent ? Alors vous êtes au bon endroit ! Aujourd'hui on va plonger dans un sujet aussi flou que fascinant, mais dont tout le monde parle : l'IA.L'Intelligence Artificielle remplace petit à petit certaines capacités humaines comme comprendre, apprendre, raisonner, créer. Vous l'utilisez peut-être déjà dans vos vies pro ou perso, mais qu'est-ce que l'IA change - et va changer - dans le monde de l'architecture et du design, c'est la grande question.Je n'ai clairement aucune réponse, je dois bien vous avouer que c'est un sujet que je ne maitrise pas du tout et qui m'attire autant qu'il m'effraie ! Mais j'imagine qu'il y a énormément de personnes comme moi donc j'avais envie de creuser et d'y consacrer un épisode pour décortiquer toutes les notions autour de l'IA. L'idée n'est ni de vulgariser, ni d'aller trop loin mais d'explorer le sujet avec Nathalie Rozencwajg, une architecte visionnaire, fondatrice de NAME Architecture, passionnée des enjeux liés à l'IA dans la création. Elle a d'ailleurs crée un podcast sur le sujet « Designing Futures ».Ensemble on parle deCe qu'est l'IA (déjà la base !) et comment elle fonctionneA quel point l'IA nourrit son travailEt comment elle l'utiliseCe que l'IA apporte au monde de l'architecture et du designLa différence entre une IA qui assiste et une IA qui conçoitDes exemples de projets et d'outilsDe la dimension humaine dans ce cadre techDe métiers en danger... ou en devenirDe créativité et de stéréotypesDes opportunités et des forcesDes limites et des dangersD'éthique, de responsabilité et de propriété intellectuelleD'avenir, etc.Alors si vous vous posez des questions sur le sujet, je vous dis à tout de suite !Si ce podcast vous plait n'hésitez pas 

Aujourd'hui l'économie
Google mise tout sur l'intelligence artificielle pour assurer son avenir

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 22, 2025 3:33


Le géant américain de la tech a dévoilé sa nouvelle stratégie, largement axée sur l'IA. Entre acquisitions spectaculaires, transformation des recherches en ligne et adaptation de ses services phares comme Gmail ou YouTube, Google joue une partie décisive. Décryptage. Google n'a pas attendu pour prendre le virage de l'intelligence artificielle (IA). Dès 2014, l'entreprise posait les bases de sa domination future en rachetant DeepMind pour 400 millions de dollars. Un pari gagnant : DeepMind est aujourd'hui à l'origine de Gemini, le robot conversationnel maison. Plus récemment, en mars dernier, Google a également déboursé 32 milliards de dollars pour acquérir Wiz, une entreprise spécialisée en cybersécurité, afin de sécuriser ses infrastructures IA.À lire aussiPourquoi les géants de la tech investissent dans l'intelligence artificielleVers une transformation profonde de l'expérience utilisateurSundar Pichai, le PDG de Google, veut transformer la façon dont nous utilisons internet. L'objectif est ainsi de faire des recherches classiques une interaction directe avec l'IA. Par exemple, au lieu d'afficher une liste de résultats, le moteur pourrait bientôt fournir directement une réponse détaillée, synthétisant le contenu recherché. Cette révolution s'étend à tout l'écosystème Google. Dans Gmail, des réponses pertinentes seront proposées automatiquement. Sur YouTube, l'IA pourra analyser les vidéos. Et sur Google Meet, un système de traduction en direct est en cours de développement.Des investissements massifs pour un modèle économique en mutationGoogle met les bouchées doubles : 75 milliards de dollars seront investis cette année, contre 52 milliards l'an passé. Cette transformation est cruciale car la recherche sur internet représente encore plus de la moitié du chiffre d'affaires du groupe, avec près de 200 milliards de dollars générés l'an dernier. Or, cette activité repose largement sur la publicité. Google envisage donc de lancer des abonnements payants pour compenser d'éventuelles pertes, tout en faisant face à une concurrence croissante (Bing, Qwant, Yahoo…) et à une pression réglementaire, notamment aux États-Unis, où des voix s'élèvent pour demander la vente de Chrome. Une chose est sûre, ces innovations vont profondément changer nos habitudes numériques.À lire aussiL'intelligence artificielle, nouvel atout caché des salariés

Aujourd'hui l'économie
Le secteur de la visioconférence promis à un avenir radieux

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 12, 2025 3:15


Omniprésente dans nos usages professionnels comme personnels, la visioconférence continue de transformer le paysage numérique. Un secteur ultraconcurrentiel qui pèse lourd et qui a même entraîné la disparition de Skype, pionnier du genre. Décryptage. Elle est aujourd'hui pratiquement omniprésente, aussi bien dans le monde professionnel que dans notre quotidien, la visioconférence.Vous vous souvenez sans doute de la fameuse sonnerie Skype, qui ne retentira plus. Si l'application née en 2003 était une vraie révolution, elle a depuis été reléguée au second plan, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Son monopole a pris fin avec l'arrivée de FaceTime d'Apple, puis plus récemment avec Zoom, Google Meet ou encore Microsoft Teams. Ironie du sort : Microsoft possédait Skype, mais a préféré miser sur son autre outil, et a fini par l'abandonner. À écouter aussi8 milliards de voisins: Télétravail, fin de partie ?Un marché boosté par la pandémie et le télétravail hybride C'est pendant la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, que le marché de la visioconférence a connu un véritable bond. Avant 2019, les logiciels Zoom et Teams étaient encore très peu utilisés par le grand public. Aujourd'hui, ces applications sont entrées dans le vocabulaire courant et le quotidien de centaines de millions de salariés.Le marché de la visioconférence est valorisé à 33 milliards de dollars. D'ici à 2033, ce chiffre pourrait doubler selon plusieurs projections. Chaque année, la croissance du secteur est estimée entre 7 % et 10 %, soutenue par l'essor du télétravail hybride, ce mélange entre présentiel et travail à domicile. Difficile, voire impossible pour les grandes entreprises de passer à côté de cette dynamique. À lire aussiTélétravail: un acquis de plus en plus remis en cause dans les entreprisesDes investissements massifs… mais aussi des limites Au-delà de l'apparente simplicité de la visioconférence, les entreprises investissent massivement, notamment en recherche et développement. L'intelligence artificielle est au cœur de ces efforts. Depuis 2023, Microsoft a investi plus de 2 milliards de dollars dans l'IA collaborative. Zoom, de son côté, rachète des start-ups spécialisées dans le traitement du langage, pour créer des assistants capables de résumer automatiquement les réunions. Certains vont encore plus loin et travaillent sur des solutions holographiques pour remplacer les écrans.La visioconférence devient ainsi un véritable outil de travail, un soutien à la productivité. Mais elle a aussi ses limites. Selon l'agence X2O Media, 9 entreprises sur 10 utilisent cet outil. Mais elle serait aussi responsable de 34 milliards de dollars de pertes par an, en raison de réunions mal gérées. Pour les salariés, cette pratique généralisée peut entraîner une certaine fatigue, voire une forme de dépendance, avec des conséquences négatives sur la productivité. Et ce n'est que le début : selon le cabinet Straits Research, d'ici à 2030 – autrement dit, demain – 60 % des interactions professionnelles pourraient être totalement dématérialisées. 

7 milliards de voisins
Intelligence artificielle et surveillance policière: comment concilier liberté et sécurité?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 48:30


Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin

Idées
L'intelligence artificielle est-elle en passe de remplacer l'esprit humain?

Idées

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 39:20


Dans ce nouveau numéro du magazine qui interroge celles et ceux qui pensent le monde, nous nous posons la question de la place de l'IA générative aujourd'hui, avec Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue Esprit (www.esprit.presse.fr) notre partenaire que nous retrouvons chaque mois. Dans son numéro d'avril, la revue lui consacre un dossier sous le titre : « L'IA aux frontières de l'esprit ». Comme elle fait avec succès pour chacun de ses dossiers, la revue Esprit propose une série d'articles qui sont autant de regards différents posés sur les questions essentielles que posent l'IA.Dans leur introduction, Nicolas Léger et Adrien Tallent donnent le ton : « Nous faisons ici l'hypothèse que se joue cette fois une mise en concurrence de la technologie avec ce que nous avions jusqu'ici coutume de définir comme propre à l'humain : son esprit » écrivent-ils.Dans son article intitulé La bataille de l'esprit, le philosophe Marc Hunyadi, grand spécialiste de ces questions, que le magazine Idées a invité en 2015, souligne que l'IA est le prolongement d'un mouvement né il y a quelques décennies : « Désormais, pour réaliser une action et atteindre leur but, les humains doivent d'abord obéir à des machines : fait anthropologique majeur ». Ce que souligne Anne-Lorraine Bujon dans l'émission.D'autres articles nous éclairent sur le sujet.À lire par exemple un entretien passionnant avec Alain Damasio, l'écrivain de science-fiction.Faut-il le croire quand il dit : « N'en doutons-pas : l'IA va amener avec elle des choses terribles » ?Sur le même thème, on lira aussi la revue « Grand continent » qui consacre son dernier numéro à « L'empire de l'ombre, guerre et terre au temps de l'IA ».► Programmation musicale : PARTIE 1 : Jean-Michel Jarre/ Brian Eno - Epica extension PARTIE 2 : Jean-Michel Jarre/ Pierre Henry - Synthy Sisters take 2

Géopolitique, le débat
L'espace en tension

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 48:28


Le domaine spatial connaît d'importantes transformations, quantitatives et qualitatives. On n'a jamais eu autant de satellites en orbite et les lancements spatiaux connaissent une accélération sans précédent. Au-delà, on assiste à des changements profonds, politiques et technologiques. De nouveaux industriels ont investi le secteur spatial - et y ont investi - et certains d'entre eux prennent aujourd'hui un véritable rôle politique. Le phénomène est également plus profond avec cette nouvelle manière qu'ont les principales puissances spatiales « d'habiter » l'espace. C'est le cas pour les gigantesques infrastructures satellitaires que des acteurs privés surpuissants commencent à déployer et qui témoignent d'une tendance grandissante à l'industrialisation. Il y a aussi des programmes d'exploration habitée de retour sur la Lune ou sur Mars qui visent une expansion durable et ajoutent à l'effervescence d'un tissu industriel en pleine recomposition. L'activité militaire n'est pas en reste et connait une forte intensification. On y voit les États dominants transformer leurs manières d'agir et contribuer à modifier la donne. Quelles conséquences sur les règles du jeu spatial ? En quoi les équilibres mondiaux sont-ils bouleversés ?► Invité : Xavier Pasco, Directeur de la Fondation pour la Recherche Stratégique. Spécialiste mondial des questions spatiales civiles et militaires. Membre élu de l'Académie internationale d'astronautique.  La ruée vers l'espace. Nouveaux enjeux géopolitiques aux éditions Tallandier. 

Parlons-Nous
Handicap : Zahra est malvoyante et rencontre des difficultés avec les nouvelles technologies

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 14:41


Zahra est malvoyante et rencontre des difficultés avec les technologies modernes, notamment Internet. Malgré cela, elle reste active, indépendante et engagée dans le bénévolat. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Le secret défense est-il menacé ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 29:30


Avez-vous entendu parler du « Signalgate » ? Du nom de cette application, Signal, sur laquelle on s'échange des messages privés… on crée des groupes de discussion, on partage des photos… bref c'est comme whatsapp. Avec la particularité d'être extrêmement bien caché, crypté. Alors elle est prisée cette application par tout un tas de personnes qui veulent du chiffrement et de la confidentialité. Des anonymes bien sûr, comme vous et moi, soucieux de la protection de leurs données. Des militants, des terroristes aussi qui s'échangent leur plan. Mais plus original et inquiétant, elle est aussi prisée aux plus hauts sommets étatsuniens, on y partage allègrement secrets d'État, plans d'action militaire, critiques en tout genre.Pourquoi pas, me direz-vous ? Tout est crypté ? Oui sauf quand on ajoute par erreur un journaliste dans une discussion classée secret défense, bienvenue dans le Signalgate…Alors justement le secret défense est-il menacé ? C'est notre débat du jour. Pour en débattre :- Rayna Stamboliyska, experte en cybersécurité fondatrice et fondatrice de RS Strategy et autrice de La face cachée d'internet, éditions Larousse - Didier Danet, consultant en cyberdéfense, chercheur associé au centre Géode à l'université Paris 8- Maud Quessard, directrice du domaine «Europe Espace Euratlantique» à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (Irsem), maître de conférences et spécialiste de politique étrangère américaine. Autrice du livre Les guerres de l'information à l'ère numérique, éditions PUF. 

Reportage International
Taïwan: TSMC investit 100 milliards de dollars aux États-Unis, pour éviter la colère de Trump ?

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 2:33


L'entreprise taïwanaise TSMC a annoncé début mars la construction de cinq usines de dernière génération aux États-Unis. Mais sur l'île qui produit 90 % des semi-conducteurs de pointe de la planète, certains voient cette industrie comme l'assurance-vie de l'île. « Le bouclier de silicium » comme elle est souvent surnommée. Car sans ces puces électroniques, le commerce mondial ne peut fonctionner. Ce qui garantit selon certains le soutien militaire américain contre la Chine. Mais est-ce que ce nouvel investissement, une concession à Donald Trump qui menaçait l'île de représailles douanières, a mis en danger la sécurité de Taïwan ? Au Lifayuan, l'Assemblée taïwanaise, les débats autour des 100 milliards de dollars d'investissements de TSMC aux États-Unis sont houleux. Depuis l'annonce, effectuée début mars à la Maison Blanche, par le président taïwanais Laï Ching-te et celui de l'entreprise, l'opposition est vent debout. « La plupart des taïwanais sont inquiets que cet investissement puisse nous priver de l'avantage dont on dispose dans le domaine des semi-conducteurs de dernière génération et que ce genre d'investissement porte atteinte à la sécurité nationale » explique Chance Hsu, directeur adjoint des affaires internationales du Kuomintang.Si Donald Trump, qui a longtemps accusé Taïwan de voler le marché des semi-conducteurs, n'a plus besoin des puces taïwanaises, pourquoi défendrait-il l'île ? Réponse, dans les couloirs de l'assemblée, de Robert Tsao, milliardaire créateur d'UMC, une autre entreprise de semi-conducteurs : « L'investissement de TSMC a été fait à l'invitation de Donald Trump, c'est un signe très positif pour consolider la relation entre Taïwan et les États-Unis. » Quant au risque de voir les dernières générations de puce quitter Taïwan et partir aux États-Unis, l'homme d'affaires se veut rassurant. « Non, cela va rester dans l'entreprise. N'importe quel développement aux États-Unis peut être utilisé à Taïwan. Tout cela va rester à Taïwan, c'est du n'importe quoi ».Au cœur des débats, les dernières générations de puces. Le gouvernement taïwanais a assuré qu'elles ne seraient pas produites aux États-Unis. Pour l'instant, elles sont manufacturées en grande partie au parc industriel de Xinzhu, à une heure au sud de Taipei. C'est là qu'est né le géant des semi-conducteurs, TSMC. Les puces – qui permettent à nos téléphones, ordinateurs et voitures de fonctionner – sont fabriquées dans d'immenses usines, frappée du logo rouge de l'entreprise taïwanaise. Un chantier permanent : à chaque nouvelle génération de puces, une nouvelle usine voit le jour.L'entreprise a accepté de nous accueillir dans son musée, mais interdit tout enregistrement sonore à l'intérieur. Alors, pour briser le culte du secret, il faut se tourner vers les anciens employés. « Ces puces vont être très proches technologiquement de celles produites à Taïwan. Taïwan commencera sûrement la production avant, mais cela prendra peu de temps de transférer aux États-Unis », estime Konrad Young, universitaire ayant longtemps été directeur de la recherche et du développement à TSMC. « En un sens, cela réduit l'effet de protection du "bouclier". Mais est-ce que TSMC veut être un bouclier ? Je ne sais pas. »Avec 40 000 emplois bientôt créés aux États-Unis, TSMC a au moins offert au camp Trump un argument pour défendre Taïwan à ses électeurs.À lire aussiChine vs États-Unis : avec le retour de Donald Trump, un grand clash aux effets planétaires