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Le Journal en français facile du vendredi 15 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BvWb.A
durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Une mer sans plastique, ça n'est pas pour tout de suite. Les 185 pays réunis à Genève ont échoué à trouver un consensus pour lutter contre la pollution plastique. Les pétro-États ont "caviardé" les négociations, dénoncent les ONG de défense de l'environnement.
durée : 00:15:10 - Journal de 18h - Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent en Alaska pour parler de l'avenir de l'Ukraine. Des discussions pour aboutir à un éventuel cessez-le-feu, auxquelles le président ukrainien et les représentants européens n'ont pas été conviés.
durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Une mer sans plastique, ça n'est pas pour tout de suite. Les 185 pays réunis à Genève ont échoué à trouver un consensus pour lutter contre la pollution plastique. Les pétro-États ont "caviardé" les négociations, dénoncent les ONG de défense de l'environnement.
durée : 00:03:00 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Au-delà des espoirs ou des inquiétudes que le sommet Trump - Poutine en Alaska suscite, Guillaume Auda nous dit ce matin que le choix de ce lieu-là, d'un point de vue historique et géographique, n'a rien d'anodin ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invités : -Martin Garagnon, porte-parole Ensemble pour la République -Arno Klarsfeld, avocat -Harold Hyman, journaliste international CNEWS -Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:20 - Journal de 8 h - Les discussions de paix qui doivent avoir lieu en Alaska, sans la participation de Kiev, pourraient être suivies d'une réunion en présence du président ukrainien.
durée : 00:15:20 - Journal de 8 h - Les discussions de paix qui doivent avoir lieu en Alaska, sans la participation de Kiev, pourraient être suivies d'une réunion en présence du président ukrainien.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Qu'attendent les Ukrainiens de ce sommet Trump-Poutine ? Et que peuvent les Européens, qui ne sont pas conviés à cette rencontre ?
Les syndicats font campagne pour une semaine de travail de quatre jours quelques jours avant un sommet économique clé d'une durée de trois jours en présence du Trésorier Jim Chalmers.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Qu'attendent les Ukrainiens de ce sommet Trump-Poutine ? Et que peuvent les Européens, qui ne sont pas conviés à cette rencontre ?
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Vendredi prochain, tous les yeux de la planète seront tournés vers l'Alaska où Donald Trump reçoit Vladimir Poutine. Retour triomphal du président russe sur la scène diplomatique pour un sommet aux petits oignons. Kiev et ses alliés européens sont très inquiets et ils ont des raisons de l'être ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Vendredi prochain, tous les yeux de la planète seront tournés vers l'Alaska où Donald Trump reçoit Vladimir Poutine. Retour triomphal du président russe sur la scène diplomatique pour un sommet aux petits oignons. Kiev et ses alliés européens sont très inquiets et ils ont des raisons de l'être ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine
C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l'invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu'il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l'immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d'une rancœur et d'une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n'a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l'avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine
durée : 00:10:00 - Journal de 9h - Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le 15 août prochain en Alaska.
durée : 00:10:00 - Journal de 9h - Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le 15 août prochain en Alaska.
Faute de pouvoir d'ores et déjà réunir Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky autour d'une même table, le président américain annonce qu'il rencontrera le président russe, dans moins d'une semaine, le 15 août, en Alaska. « Donald Trump a déclaré "qu'un accord entre la Russie et l'Ukraine inclurait un échange de territoires", pour le bien des deux pays », précise le Washington Post qui, toutefois, s'interroge : « Ce que le président américain entend par échange de territoires n'est pas clair », estime le quotidien américain. « L'Ukraine ne contrôle qu'environ 10 kilomètres carrés de territoire russe dans la région occidentale de Koursk, alors que la Russie contrôle environ un cinquième du territoire de l'Ukraine. » D'ailleurs, remarque le journal espagnol El País, « la perspective d'un échange de territoires paraît complexe, d'un point de vue juridique et militaire, et constitue un tabou absolu pour la population ukrainienne. La majorité des Ukrainiens sont favorables à un accord de paix, mais aussi opposés à la cession de territoire au pays qui les a attaqués ». Enfin, ajoute le Monde, il y a « un second sujet, tout aussi décisif, à savoir les garanties de sécurité de la part de l'Europe, des États-Unis ou de l'Otan, que pourrait obtenir l'Ukraine, pour empêcher la Russie d'interrompre, puis de reprendre, une guerre visant à s'emparer du reste du pays ». Mais « ce sujet semble être le parent pauvre des discussions russo-américaines », regrette le quotidien français. À lire aussiDonald Trump annonce une rencontre avec Vladimir Poutine le 15 août en Alaska Opération en deux temps Autre sujet tout aussi brûlant dans la presse internationale : la perspective d'une nouvelle offensive israélienne sur Gaza. C'est le journal l'Orient le Jour, qui se penche sur « le plan de prise de contrôle de la ville de Gaza, annoncé par le Cabinet de sécurité israélien, dans la nuit de jeudi à vendredi ». Selon le quotidien francophone libanais, « l'opération serait programmée en deux temps : une première phase qui devrait être achevée le 7 octobre prochain, et comprenant une invasion de la ville, simultanément à une évacuation de près de deux millions de civils vers des zones alternatives. La seconde phase serait consacrée à la prise de contrôle militaire de Gaza, débarrassée du Hamas ». Toutefois, ce projet rencontre des réticences, au sein de l'armée israélienne, mais aussi au sein de la communauté internationale. Le Temps souligne que le chancelier allemand, Friedrich Merz « a suspendu l'exportation des équipements militaires qui pourraient être utilisés par Israël dans sa nouvelle offensive à Gaza ». Le quotidien suisse ajoute qu'il y a « une exception », « au sein de ce concert de désapprobation » : « les États-Unis, indéfectible allié d'Israël, seul à même d'actionner le frein, n'ont pipé mot ». À lire aussiL'armée israélienne va «prendre le contrôle» de la ville de Gaza annonce le cabinet de sécurité israélien Incendie hors norme Enfin, en France, à l'approche d'un nouvel épisode de canicule, l'inquiétude reste de mise dans le sud du pays, frappé par un incendie historique. « L'incendie, qui s'est déclaré mardi après-midi dans le massif des Corbières, n'est pas encore totalement éteint », nous dit le Parisien. « Le feu a parcouru 17 000 hectares », précise la Croix, qui s'intéresse au « travail de fourmi des pompiers. Ils traquent flammes, braise et fumerolles ». « Il est encore trop tôt pour dire quand l'incendie sera déclaré « maîtrisé », explique le colonel Magny, qui dirige les opérations. « C'est un incendie hors norme, on a 90 kilomètres de lisière, c'est très conséquent ». Le Parisien, de son côté, met l'accent sur ce qui a permis la progression du feu : « l'arrachage des vignes et les mises en jachère de terres agricoles pour des raisons économiques, ont favorisé la propagation des flammes dans le massif des Corbières », explique le journal. « L'avantage des vignes », précise un pompier, « c'est qu'elles restent vertes, car ce sont des matières humidifiées, naturellement moins inflammables ». « Sans les vignes », ajoute un responsable de l'assistance feu de forêt pour Météo France, « il y a des herbacées qui créent une vraie continuité d'un massif à l'autre, ce qui facilite l'avancée des flammes ». Autant dire que l'inquiétude reste à l'ordre du jour, alors qu'aujourd'hui, le département de l'Aude est placé en vigilance orange à la canicule. À lire aussiIncendie dans l'Aude: la France face à un nouveau «méga-feu», mais de quoi s'agit-il?
(00:00:38) Vers un sommet Trump/Poutine mais sans l'Ukraine | Interview de Camille Grand (00:07:35) Menaces sur la pharma, la santé des Américains en jeu? (00:11:50) Hiroshima, Nagasaki, 80 ans après. Episode 5/5
Alors que la plus grande foule de l’année était rassemblée au Stade Percival-Molson pour le rendez-vous Alouettes-Roughriders, Montréal s’est véritablement fait piler. Aucun touché, limités à deux placements, les moineaux n’ont jamais été dedans. Déclassés dans toutes les sphères du jeu. Il faut dire que les hommes de Jason Maas n’affrontaient pas des deux de pique, Saskatchewan étant la meilleure équipe de la LCF. Bruno Heppell, spécialiste football au Réseau Cogeco, souligne qu’il serait capable d’excuser la défaite, mais n'excuse pas la façon. Heppell estime que les Alouettes se sont fait surprendre et que la prise de conscience sera importante et primordiale! Qu’ont en commun Porter Martone, Cole Reschny, Roger McQueen? Ils ont tous les trois décidé d’amener leurs talents chez nos voisins du nord, en NCAA, et donc de quitter la LCH. Nicola Riopel, ancien gardien de hockey, membre fondateur et président de l'agence de joueurs Propulsion, explique que cela enlève beaucoup de pression pour les agents de prendre une décision (trop ?) rapidement. Chez Propulsion, 24 des joueurs que Riopel gère jouent présentement en Europe. Riopel souligne que depuis quelques années, il trouve que le chemin pour aller en Europe est plus difficile que jamais, en raison du rajeunissement des ligues. À seulement 18 ans, Summer McIntosh est en train de réécrire les livres d'histoires. Ses performances impressionnantes et sa confiance inébranlable font d'elle une athlète hors norme. Lors des derniers mondiaux à Singapour, elle a remporté cinq médailles, dont quatre d’or. Elle est passée à un cheveu d’égaliser le record de cinq médailles d’or à un mondial, réalisé par Michael Phelps en 2007 à Melbourne. Simon Drouin, journaliste à La Presse, souligne son incroyable moteur, mais explique que McIntosh, étant super jeune, a encore énormément d’objectifs à atteindre. De plus, Drouin vient glisser un mot sur les excellentes courses d’Audrey Leduc lors des derniers championnats canadien d’athlétisme. Il souligne son bon état d’esprit lors de l’épreuve du 100m, elle qui est restée détendue tout au long de la course. Avec les récents succès des Blue Jays, l’engouement entourant la seule équipe de baseball canadienne dans la MLB est plus présent que jamais. Et donc, les Amateurs de Sports se devaient d’organiser une table ronde, spéciale Blue Jays! Nos deux invités : Jeremy Filosa et son compatriote, Gavino de Falco, les deux co-animent «Le podcast des Blue Jays». Au menu : Vlad Guerrero, la situation des joueurs blessés, rotation des partants et plus encore! Deux italiens passionnés, ça fait toujours un méchant bon show!Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Dans le cadre de son rôle au Conseil de l'Europe, Alain Berset abordera les valeurs européennes, en explorant autant leurs convergences que leurs divergences. En tant que Secrétaire général, il mettra en lumière l'importance du dialogue et de la coopération intergouvernementale pour renforcer ces valeurs au sein du continent. Cette conférence proposera aussi une réflexion sur l'avenir de l'Europe. Face aux défis majeurs auxquels elle est confrontée, il apparaît nécessaire de réaffirmer ces fondements pour garantir une Europe solidaire, cohérente et respectueuse de ses diversités. _ Alain Berset est devenu Secrétaire Général du Conseil de l'Europe le 18 septembre 2024. Auparavant, M. Berset a été ministre élu du Gouvernement suisse (Conseil fédéral) entre 2012 et 2023. Pendant cette période, il a dirigé le Département fédéral de l'Intérieur en tant que ministre suisse de la Santé, des affaires sociales, de la culture, de l'égalité et de la lutte contre les discriminations, et a été ministre de la Santé publique pendant toute la durée de la pandémie de covid-19. M. Berset a également été président de la Confédération suisse à deux reprises (2018 et 2023), mandats au cours desquels il a représenté la Suisse au Conseil de sécurité des Nations Unies et lors du 4e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Conseil de l'Europe, où il a signé la Déclaration de Reykjavík au nom de son pays. Avant de rejoindre le Conseil fédéral, M. Berset était membre du Conseil des États, la Chambre haute du Parlement suisse. Il a été élu plus jeune membre du Conseil des États en 2003 et en a été le président de 2008 à 2009. Il a également été vice-président du groupe socialiste au Parlement fédéral de 2005 à 2011. Avant de se lancer dans la politique, M. Berset a occupé des fonctions académiques en économie à l'Université de Neuchâtel et à l'Institut d'économie internationale de Hambourg. Il a également travaillé comme consultant indépendant en communication et en stratégie pour des associations, des entreprises et des organisations non gouvernementales. Alain Berset est né le 9 avril 1972 à Fribourg (Suisse). Il est titulaire d'une maîtrise en sciences politiques et d'un doctorat en économie, tous deux obtenus à l'Université de Neuchâtel. _ Enregistré à la Maison du Peuple dans le cadre de la programmation du Club 44 le 26.6.2025
Vous n'avez peut-être jamais entendu parler d'eux, ou au contraire, vous les suivez depuis plusieurs années... Cet été, Code Source vous propose une série de portraits de personnalités très connues au sein de leur bulle mais pas toujours identifiées par le grand public. Cinquième et dernier épisode : Inoxtag. Au printemps 2024, le youtubeur Inoxtag, 23 ans, se donne le défi de gravir l'Everest, l'un des plus hauts sommets de la planète. Il documente son entraînement et son ascension dans un documentaire intitulé « Kaizen », qui cumule plus de 44 millions de vues sur YouTube depuis sa sortie en septembre dernier. Le succès stratosphérique de ce film lui a fait passer un nouveau niveau de notoriété.Pourtant, Inoxtag, de son vrai nom Inès Benazzouz, a démarré sa chaîne YouTube à l'âge de onze ans, en postant des vidéos de lui en train de jouer aux jeux vidéos dans sa chambre. Au fil des années, il gagne en popularité et s'émancipe de la sphère du « gaming ». Il se met alors à proposer des vidéos long format, dans lesquelles il se lance des défis tels que « Survivre sept jours sur une île déserte ». Code source dresse le portrait de ce youtubeur avide de défis avec Kévin Boucher, journaliste au service culture du Parisien, spécialiste des médias.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Clémentine Spiler, Raphaël Pueyo et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Youtube @Inoxtag. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, je vous dévoile tout sur M le Sommet ! Cet événement unique en France et dans le monde francophone, est le seul sommet en ligne entièrement dédié à l'embodiment, au travail somatique et au corps en conscience.Cette deuxième édition, qui se déroule du 16 au 19 octobre, rassemble des spécialistes renommés – de la neuroscience au yoga somatique, en passant par les fascias, le Pilate exploration, et bien d'autres disciplines. Vous y découvrirez des experts, tels que Camille Allène (neurosciences et trauma), Marc Walsh (leader mondial de l'embodiment), ou encore Tom Duquesnoy (ancien combattant de MMA réorienté vers la relaxation profonde).Ils partageront des principes transversaux pour vous aider à mieux saisir les clés du bien-être dans tous les aspects de votre vie.Que vous soyez un pratiquant aguerri, un professionnel du mouvement, ou simplement curieux de mieux habiter votre corps et votre esprit, vous découvrirez des ressources précieuses et à une communauté d'experts et de passionnés.Si vous n'avez pas la disponibilité pour les lives, tout le contenu est accessible en replay ! Alors, rendez-vous sur m-sommet.com pour plus d'informations.Merci pour votre fidélité !Pour aller plus loin, vous pouvez :Me suivre au quotidien sur Instagram ;Regarder ce podcast en vidéo sur Youtube ;Et me rejoindre dans mes prochains stages ici ou là !Retrouver toutes les actualités de Somatic Mind ;Soutenir ma création de contenu sur Patreon.Prenez soin de vous et à la semaine prochaine !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 21 juillet 2025, plusieurs chefs d'États de gauche se sont réunis à Santiago au Chili au nom de la démocratie, face à une montée croissante de l'extrême droite partout dans le monde. Un reportage de Naïla Derroisné. Les chefs d'États du Chili, de la Colombie, de l'Uruguay, du Brésil et d'Espagne étaient présents à Santiago pour défendre la démocratie, renforcer le multilatéralisme, combattre la désinformation et pour plus de justice sociale. Chacun leur tour, ils ont fait une déclaration sur les ambitions de leurs pays et de ce groupe de travail pour sauver la démocratie. « Le chemin vers la conquête de la démocratie et de la liberté a été long », a rappelé le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Plusieurs solutions pour renforcer les institutions démocratiques ont été discutées. L'Église haïtienne hausse le ton face à la violence des gangs Frantz Duval, le rédacteur en chef du journal haïtien Le Nouvelliste était en direct sur RFI. Il est revenu sur la Une du jour. Le journal a choisi de parler de la prise de position de la conférence des évêques haïtiens qui dénoncent la barbarie des gangs et l'inaction de l'État. « L'Église catholique sort de son silence pour exprimer les préoccupations partagées par les Haïtiens », note le rédacteur en chef. Les affrontements armés sont très fréquents dans le pays, le 24 juillet trois policiers ont été tués par des gangs dans le pays, un schéma « qui se répète trop souvent », note Frantz Duval. Au Canada, des groupes de militants fascistes s'entraînent au combat Dans un article publié par le média anglophone CBC News, on découvre que dans des parcs publics, des gymnases ou des centres d'arts martiaux au Canada, des suprémacistes blancs se préparent à la violence, en toute discrétion. Le travail de la rédaction est précis et colossal. Pendant deux mois, les journalistes ont identifié les lieux dans lesquels les « groupes actifs », ces groupes secrets de combat, bien connus dans la communauté nationaliste, se réunissent et recrutent d'autres membres. CBC a épluché des centaines de comptes Instagram, Facebook, analysé des milliers de captures d'écran. Le but : trouver des indices à partir de publications anonymes de ces hommes. Recouper des informations pour identifier des lieux, des visages... Parmi eux, il y a par exemple celui qui se fait appeler Primo, qui s'entraîne dans une salle de jiujitsu, et qui publie des messages comme : « Rendre le Canada blanc à nouveau » sur son Twitter, le soir en rentrant chez lui. L'enquête a permis d'identifier Primo et d'autres suprémacistes blancs. Désormais, on sait où ils s'entraînent, où ils se réunissent. Mais le journal CBCNews précise que c'est un phénomène qui va au-delà des frontières du Canada : il y aurait aujourd'hui 187 clubs actifs dans 27 pays. Aux États-Unis, un accord financier de 221 millions de dollars a été signé entre Donald Trump et l'Université Columbia Cet accord, c'est un « deal historique », titre le quotidien très conservateur et pro-Trump, le New York Post. Sur la Une du journal, il y a une image de plusieurs étudiants cagoulés, et puis cette phrase : « une amende de 200 millions de dollars pour discrimination et non-protection des étudiants juifs ». 200 millions de dollars, c'est bien cette somme astronomique que l'établissement a accepté de verser, hier, à l'État fédéral américain. En échange, il promet un retour des subventions et la fin des pressions menées par l'administration Trump. Elles se sont multipliées depuis le début des manifestations contre les massacres à Gaza, sur le campus, que Donald Trump a taxé d'antisémites. Dans le pays, ce compromis à été vivement critiqué. Le journal étudiant de l'université, le Spectator, évoque les frustrations face à la capitulation de la directrice de l'établissement, Claire Shipman, et lui donne la parole. « Cet accord est conforme à nos valeurs et ne franchit pas les lignes rouges que nous avons définies », assure-t-elle. Dans un autre quotidien, le New York Times, Suresh Naidu, un professeur d'économie à Columbia, n'y croit pas. « Pensons-nous vraiment que cet arrangement destructeur empêchera l'administration Trump d'arrêter à nouveau de financer la recherche ? » questionne-t-il. L'enseignant évoque les fausses promesses de Donald Trump lors de son dernier mandat et son imprévisibilité. En Colombie, une condamnation historique Le service investigation du média colombien El Tiempo a suivi de très près ce procès contre d'anciens dirigeants de la multinationale Chiquita. Une grosse entreprise américaine spécialisée dans la production de bananes. Hier, sept anciens patrons ont été condamnés à onze ans de prison pour avoir financé, via l'entreprise, un groupe paramilitaire d'extrême droite, responsable de plusieurs crimes contre les guérillas de gauche en Colombie dans les années 90. L'une des périodes de la guerre civile dans le pays, qui a fait des millions de morts. La radio colombienne Caracol salue « une décision clé ». Et une vraie étape de franchie dans l'une des affaires les plus emblématiques de financement des groupes paramilitaires en Colombie. Journal de la 1re Des bandes de plus en plus épaisses de sargasses s'échouent sur les côtes de la Guadeloupe. Ce sont des algues brunes toxiques et dangereuses pour la santé. La population est contrainte de s'éloigner du littoral.
Tous les jours retrouvez le débrief de l'étape du jour de ce Tour de France 2025. Entouré de Jérôme Coppel, Jérôme Pineau et Pierre-Yves Leroux, Christophe Cessieux revient sur les moments forts de la journée. Les chutes, les attaques, les ascensions, les coups de bordure... Tout est décortiqué ! Sans oublier évidemment, le classement des favoris, des Bleus, et bien sûr, le profil de l'étape à venir !
durée : 00:28:08 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - L'Océan au sommet plus que jamais ! De sa mécanique à sa gouvernance, comment sauver notre bien commun ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Françoise Gaill Conseillère scientifique CNRS et vice-présidente de la Plateforme Océan & Climat.
Tous les jours retrouvez le débrief de l'étape du jour de ce Tour de France 2025. Entouré de Jérôme Coppel, Jérôme Pineau et Pierre-Yves Leroux, Christophe Cessieux revient sur les moments forts de la journée. Les chutes, les attaques, les ascensions, les coups de bordure... Tout est décortiqué ! Sans oublier évidemment, le classement des favoris, des Bleus, et bien sûr, le profil de l'étape à venir !
Le 24 juillet 2025 est prévu, à Pékin, un sommet entre la Chine et l'Union européenne, initialement planifié pour célébrer le 50è anniversaire des relations diplomatiques entre les deux blocs. Le climat est tendu. Alors que l'agressivité commerciale de Donald Trump aurait pu encourager un rapprochement prudent entre Pékin et Bruxelles, c'est le contraire qui se passe. Les points de convergence sont quasi-inexistants, mais les litiges foisonnent. Sur le plan commercial d'abord avec une relation économique gravement déséquilibrée en faveur de Pékin et un environnement des affaires en Chine qui s'est largement politisé au fil des ans. Récemment et tandis que l'UE fait face à un déficit commercial énorme de 357 milliards de dollars avec la Chine, la présidente de la Commission européenne a accusé Pékin d'inonder le marché mondial avec une surcapacité subventionnée et d'utiliser sa position dominante sur les terres rares comme une arme. Il y a aussi les tensions géopolitiques mondiales : l'alignement de Pékin sur les vues de la Russie en Ukraine, son soutien à l'Iran au Moyen-Orient, ses claires intentions à l'égard de Taiwan, ses prédations économiques en Europe et en Afrique, son expansion maritime en mer de Chine. Que peut-on attendre de ce sommet ? Jusqu'où peut aller l'escalade commerciale ? L'Europe est-elle en mesure d'imposer une ligne commune vis-à-vis de la Chine ? Et quelles sont les marges de manœuvre dans un monde de plus en plus polarisé ? Regard avec nos invités : Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman Laurent Malvezin, chercheur associé à l'Institut Thomas More en charge de la Chine Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales.
Un malaise s'installe-t-il entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ? Lors d'une réunion du Pastef, le Premier ministre Ousmane Sonko a publiquement exprimé son profond désaccord avec le président Bassirou Diomaye Faye. Le Premier ministre a critiqué la tolérance du président Bassirou Diomaye Faye face à certains comportements. Il estime que le pays souffre d'un « problème d'autorité ». Nous attendons vos réactions !
À l'occasion des 160 ans de l'Union internationale des télécommunications, Monika Gehner, cheffe de la communication institutionnelle, revient sur les grandes étapes de cette organisation pionnière et les défis qui l'attendent : inclusion numérique, durabilité, intelligence artificielle.Une conversation enregistrée par Alexandre Carette, d'ONU Info Genève, à la veille du Sommet mondial sur la société de l'information et de « AI for Good », un autre sommet sur l'intelligence artificielle.
A la fin de la République romaine, deux hautes figures s'affrontent au Sénat : le probe Cicéron, et le comploteur Catilina. Jusqu'au iras-tu, Catilina ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:22 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors que Rio accueille la réunion annuelle des BRICS, on peut se demander à quoi sert un sommet censé incarner le Sud global, quand ni la Chine ni la Russie ne sont vraiment au rendez-vous. Derrière les discours sur un monde multipolaire, les BRICS peinent encore à parler d'une seule voix. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:13 - La Revue de presse internationale - Les représentants des principales économies émergentes, réunis à Rio de Janeiro au Brésil, ont exprimé ensemble leurs "sérieuses préoccupations" face aux droits de douanes américains.
durée : 00:03:22 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors que Rio accueille la réunion annuelle des BRICS, on peut se demander à quoi sert un sommet censé incarner le Sud global, quand ni la Chine ni la Russie ne sont vraiment au rendez-vous. Derrière les discours sur un monde multipolaire, les BRICS peinent encore à parler d'une seule voix. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:04 - Journal de 9h - Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les BRICS, les grands pays émergents, se réunissent à partir d'aujourd'hui à Rio. Tous contestent l'hégémonie occidentale mais les crises diplomatiques créent des tensions.
durée : 02:00:29 - Les Matins d'été - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Leblic Anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences; Stéphane Robert Chef du service politique de la rédaction de France Culture; Mathis d'Aquino Chercheur en science politique; Léonie Pernet Musicienne et chanteuse française
durée : 00:38:49 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Sarah Masson, Stéphanie Villeneuve - Un an après les émeutes, Emmanuel Macron convoque "tous les acteurs du territoire" à un "Sommet pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie". Il s'est ouvert le 2 juillet pour une durée indéterminée. Objectif : redéfinir le statut politique et la gouvernance de l'archipel. Un compromis est-il possible ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Leblic Anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS; Stéphane Robert Chef du service politique de la rédaction de France Culture; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
durée : 00:14:25 - Journal de 18h - Le FLNKS n'a pas attendu le début des discussions politiques pour compromettre le sommet organisé par Emmanuel Macron. "Il n'y aura pas de signature, même si on reste une semaine, deux semaines, un mois", avertit l'un de ses dirigeants Mickaël Forrest.
durée : 00:14:25 - Journal de 18h - Le FLNKS n'a pas attendu le début des discussions politiques pour compromettre le sommet organisé par Emmanuel Macron. "Il n'y aura pas de signature, même si on reste une semaine, deux semaines, un mois", avertit l'un de ses dirigeants Mickaël Forrest.
« Il faut mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour le développement des pays du Sud », a déclaré, lundi 30 juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture de la Conférence de Séville, aux côtés du Français Emmanuel Macron, du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et de cinquante autres chefs d'État. Mais à quoi sert cette Conférence de l'ONU sur le financement du développement au moment où le monde est en crise ? L'économiste italien Mario Pezzini a été le directeur du Centre de développement de l'OCDE. Il est aujourd'hui conseiller spécial à l'Unesco. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette conférence sur le développement s'est ouverte lundi 30 juin à Séville, en l'absence des Américains, qui avaient déjà dit il y a quinze jours qu'ils ne viendraient pas. Est-ce que ce n'est pas mauvais signe ? Mario Pezzini : Oui, c'est un problème sérieux parce que la coopération multilatérale, à travers ce signe, on le voit très clairement, est mise à rude épreuve. Un autre signe, si vous voulez, c'est aussi la réduction progressive des financements au développement. On est tous au courant du fait que les États-Unis ont décidé donc de réduire à zéro l'instrument principal de la coopération qu'on appelait USAID. Mais ce ne sont pas les seuls, les États-Unis ne sont pas le seul pays. Le Royaume-Uni réduit de moitié sa contribution, au point que la ministre du Développement a démissionné. Et aussi plusieurs pays européens ont fait le même. Entre autres, la France aussi a réduit. À mon avis, le problème n'est pas que le financement, c'est aussi : qu'est-ce qu'il faut faire avec ? Quelles capacités on doit mettre en place pour y arriver ? Pour la FEPS, la Fondation pour les études progressistes en Europe, vous proposez justement à l'Union européenne une nouvelle stratégie à l'égard des pays du Sud. Vous écrivez notamment : « l'incitation aux investissements privés en Afrique, c'est bien, mais cela ne suffit pas ». Mais oui, vous savez, dans ce monde, on voit apparaître une voix des pays du Sud qui appelle à une réforme de la gouvernance mondiale et à une coopération qui soit plus alignée avec les priorités des pays du Sud, pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Ces pays demandent un financement équitable, mais ils demandent aussi une voix, une voix autour de la table où on décide et on discute de « l'ordre mondial », comme on aime dire. Alors, à ce propos, l'Europe, que doit-elle faire ? Moi, je suis persuadé qu'il faut redéfinir son rôle parce que le monde, vous l'avez dit, est plus fragmenté, parce que l'Europe doit avoir des partenaires dans son action. Et donc là-dessus, nous, on propose, j'ai écrit l'article avec Stefano Manservisi qui a été le directeur de la coopération à l'Union européenne à deux reprises… Donc, nous, on propose une nouvelle alliance avec les pays du Sud. Il s'agit pour l'Europe d'avoir des interlocuteurs, compte tenu de la fracture atlantique, compte tenu des difficultés avec la Russie et la Chine. Donc l'interlocuteur naturel pour l'Europe, ce sont les pays du Sud. Regardez la Commission européenne, elle s'est déplacée entièrement pour la première fois dans son histoire et c'était en Inde. Voilà, c'est dans cette direction qu'il faut aller. Mais alors l'Europe, qu'est-ce qu'elle peut faire ? L'Europe, ça fait un certain temps qu'elle a changé son approche et a pensé qu'il fallait renforcer ses interventions avec des ressources privées. Mais pour le faire, il faut donner des garanties aux capitaux privés afin que les résistances à investir soient réduites. Donc, il faut le faire en créant une gouvernance partagée avec les pays du Sud. Il faut qu'il y ait une plateforme derrière ce type d'intervention, dans laquelle, autour de la table, il y a le Nord, l'Europe, et il y a le Sud, ensemble. Avec un ordre du jour commun et une sorte de copropriété ? Oui, vous savez, l'aide aujourd'hui est discutée, dans ses règles et dans son architecture, dans des comités dans lesquels il n'y a aucun pays du Sud. Donc c'est évident que le Sud veut y être aussi. Les pays du Sud ont déjà obtenu le fait d'être un membre permanent du G20. Donc, il faut aller davantage dans cette direction. « L'un des freins aux investissements privés en Afrique », écrivez-vous, « c'est l'évaluation du risque par des entrepreneurs qui sont souvent frileux ». Qu'est-ce que vous proposez pour rassurer ces opérateurs économiques ? Aujourd'hui, les investissements privés s'orientent sur la base des agences de notation et de la notation que ces agences donnent aux pays en développement. Or, ces notations sont construites sur la base de critères qui ne sont pas transparents, qui la plupart des fois sont subjectifs et qui tendent à pénaliser les pays du Sud. Je vous donne un seul exemple : quand on était au milieu de la crise du Covid-19, les pays qui souffraient le plus, qui étaient le plus atteints, étaient les pays du Nord. N'empêche que les agences de notation ont pénalisé dans ce moment-là les pays du Sud, bien plus que les pays du Nord. Il y a toujours une sorte de pénalisation, et ça, il faut le revoir. Alors la vraie question est comment est-ce qu'on va le faire ? L'Union africaine, différents acteurs africains, proposent de créer des agences africaines de notation. D'accord. C'est une hypothèse. Il faut aussi faire en sorte que les investisseurs regardent les notations de ces agences-là et pas celles des quatre agences privées, Fitch et compagnie, qu'on regarde toujours.
Les Carmes Haut Brion, BordeauxBordeaux souffre, c'est indéniable. Dans les mois qui viennent, vous pourrez écouter les témoignages de plusieurs vignerons et vigneronnes que j'ai rencontrés en ce printemps 2025 et qui vivent des situations diverses. En parallèle de la découverte de leurs domaines respectifs, je les ai questionnés sur les déterminants de la crise actuelle pour essayer de comprendre ce qui se passe dans le bordelais. Dans cette période compliquée, j'ai tenais à rencontrer un domaine qui tire très bien son épingle du jeu, les Carmes Haut-Brion. Et si leur situation est si enviable, c'est pour de bonnes raisons. Il y a une vision, une ambition et la chance d'avoir les moyens de les concrétiser. Pour rentrer dans le détail, Florian et moi avons rencontré Guillaume Pouthier, directeur général du domaine depuis 2012, et Thibaut Richard, directeur commercial depuis 2024. Un tandem qui ne laisse rien au hasard.Réalisation : Romain BeckerEnregistrement : Romain Becker, Florian NunezPost-production : Emmanuel NappeyMusique originale : Emmanuel DoréGraphismes : Léna MaziluOn se retrouve très vite pour de nouvelles aventures viticoles. D'ici-là éclatez-vous et buvez bon !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quels sont les secrets d'un développement économique réussi, surtout lorsque l'on part de très loin ? Nous étudions le cas du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest à la recherche d'une croissance partagée via une politique d'industrialisation, de grands travaux, d'autonomisation et de diversification. Beaucoup de paramètres entrent en compte : coopération régionale, sécurité intérieure, démographie, main-d'œuvre étrangère, coût de la vie, financements extérieurs et poids de la dette.
Donald Trump a dominé l'actualité de la semaine, de la guerre éclair avec l'Iran au sommet de l'Otan. Dans un contexte géopolitique de plus en plus instable, la France et l'Europe semblent cantonnées au rôle de spectateur. A l'Assemblée nationale, l'opposition a vertement critiqué l'exécutif. Le groupe LFI lui reproche d'être "le laquais de Netanyahu et de Trump", tandis que le RN dénonce "l'absence de la voix de la France" sur la scène internationale.
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Sommet de l'OTAN va décider d'augmenter les dépenses de défense comme l'exige Donald Trump, mais la guerre à la porte de l'alliance, en Ukraine, n'est pas au centre de la rencontre pour ne pas froisser le président américain. L'Europe paye sa faiblesse structurelle.
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:50:37 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mercredi 25 juin autour de Paul Barcelonne et de Jean-Rémi Baudot.
durée : 00:23:44 - Otan : Trump salue un sommet "fantastique"
C dans l'air l'invité du 21 juin 2025 avec Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction « L'Usine Nouvelle ».Alors que le Salon du Bourget 2025, grand raout international consacré à l'aéronautique et à l'espace, s'apprête à fermer ses portes demain, il dressera un état des lieux de l'industrie française dans ces domaines. Fort de plus de 250 commandes, Airbus peut être satisfait de son bilan de la semaine. Il illustre l'excellence française et participe à placer le secteur aérospatial comme étant de loin le premier excédent commercial de la France.Ce secteur ne rayonne pas qu'à l'international, il attire également les jeunes ingénieurs français puisque les entreprises qu'ils convoitent ne sont autres que Thales, Airbus, Safran ou encore Dassault Aviation. Une aubaine à l'heure où l'aéronautique recrute, avec 25 000 postes à pourvoir cette année. La cadence est intense face au défi du réarmement. Les dépenses militaires mondiales se sont élevées à hauteur de 2343 milliards d'euros en 2024, en augmentation de 9,4% par rapport à 2023. La France se démarque comme étant le deuxième exportateur d'armes au monde (9,6%), loin derrière les Etats-Unis mais devant la Russie. Une place qu'elle doit notamment à son modèle phare : le Rafale, entièrement fabriqué en France.Emmanuel Duteil est directeur de la rédaction « L'Usine Nouvelle ». Il analysera l'excellence de l'industrie aéronautique française à la veille de la fermeture du Salon du Bourget 2025.Ce mois-ci le Une du magazine est consacrée au Salon du Bourget : « Les nouveaux conquérants du ciel »
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le départ prématuré de Donald Trump du Sommet du G7 a mis en évidence son mépris pour ce type de rencontres, mais il a eu aussi le mérite de pointer du doigt le fait que cette institution est devenue une coquille vide, incarnant un monde devenu obsolète. Mais par quoi la remplacer ?