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La tendance s'affirme de plus en plus sur les réseaux sociaux : la diffusion de fausses images satellites. Le plus souvent, il s'agit de vues aériennes retouchées de manière à tromper le public. Parfois, des procédés plus complexes sont employés via l'intelligence artificielle (IA).Un phénomène problématique, car les images satellites, sont régulièrement employées par les fact checkers dans le cadre de leur travail de vérification. Les manipulateurs l'ont bien compris… Plusieurs images satellites falsifiées ont attiré votre attention ces derniers mois. Premier exemple lors des raids indiens sur le Pakistan en mai dernier. Il y a eu une très forte désinformation, autour de ces opérations aériennes. Nous vous en parlions ici. A la veille du déclenchement des hostilités, des comptes mettaient en ligne de prétendues photos satellites montrant des avions de combat Rafale prêts à entrer en action. Selon les commentaires, ces avions de chasse indiens avaient été surpris par les caméras d'un satellite sur une base non identifiée. Cette image était une infox. Cela n'avait pas échappé à certains utilisateurs. Rafale de désinformation Après vérification, il s'agissait d'un trucage. Pour schématiser, quatre petits avions gris, étaient copiés-collés sur une photo satellite pour faire croire à une preuve. Cette infox devait contribuer à préparer l'opinion à l'entrée en guerre de l'Inde avec ses Rafale. L'avion français fut dans les jours suivant l'objet d'une vaste campagne de désinformation orchestrés par le Pakistan et la Chine. Ailleurs dans le monde, les images satellites ont été largement utilisées pour documenter les résultats du spectaculaire raid ukrainien contre des bases stratégiques russes début juin. Ce fut aussi l'occasion de détecter de fausses vues aériennes destinée à amplifier les dégâts. Des images trop nettes pour être honnêtes. Autre exemple, les fameuses images de la frégate nord coréenne endommagé lors de la cérémonie de lancement devant le dictateur Kim Jong Un. Très vite des photos du chantier naval de Chongjin ou a eu lieu l'accident ont été diffusée. Pour masquer l'ampleur du désastre, des grandes bâches bleues avaient été disposées sur la coque du bateau. Suite à une défaillance du système de mise l'eau, le navire s'était couché, à moitié dans le port, à moitié sur le quai. Quelques heures plus tard, des photos, encore plus précises, ont été diffusées sur les réseaux. A priori, il s'agissait de la même scène : une vue verticale, même orientation, même angle, mais ces images avaient été améliorées par IA pour les faire passer pour des photos en HD. Résultat : l'IA avait oublié certains éléments, comme l'un des portiques du chantier tout simplement effacé, ou avait exagéré d'autres éléments afin de produire une image plus spectaculaire. Cette image a donc été altérée, et qui ne peut pas constituer une base de travail pour les fact-checker, ni un élément probant. Image qui ne portrait aucune mention annonçant l'utilisation d'un outil d'intelligence artificielle. Comment détecter les images satellites entièrement générés par IA ? Comme ces clichés récents, censés montrer un important déploiement de troupes russes dans la région de Briansk proche de l'Ukraine ou encore les dégâts causés par de récentes frappes de drones à Kiev. A première vue, ces images sont très réalistes, mais elles ne sont pas authentiques. Alors comment savoir ? Il existe bien des détecteurs d'IA, toutefois ils ne sont pas fiables à 100%. Comme à chaque fois en pareil cas, il convient d'effectuer une recherche par image inversée pour voir si les photos douteuses apparaissent t sur des publications sérieuses et dans quel contexte. Il faut aussi rechercher la source de ces images. Assez facile, car les fournisseurs d'images spatiales, (des agences publiques ou des entreprises privées), ne sont pas très nombreuses. Rfi travaille régulièrement avec Airbus Space, Planet-Labs et Maxar. Par ailleurs, ces entreprises sont très soucieuses de leur réputation compte tenu des enjeux commerciaux. Elles sont donc vigilantes et peuvent coopérer avec les modérateurs ou les médias afin d'améliorer la traçabilité des images. L'utilisateur pourra aussi comparer des images douteuses à des images fiables, même si elles sont plus anciennes, par exemple, en utilisant Google Earth. Enfin, il convient de rechercher les incohérences graphiques assez caractéristiques des images produites grâce à l'intelligence artificielle générative. Vérifier par exemple la symétrie des bâtiments, les proportions, ou encore les murs et les fenêtres d'un immeuble qui peuvent « pencher » et qui visuellement s'inscrive mal dans la géométrie de l'ensemble. Prudence donc, car à l'avenir, pour chaque image authentique, il pourrait y avoir plusieurs contrefaçons « convaincantes » et cela risque de réduire la confiance du public dans l'imagerie spatiale.
durée : 00:03:48 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Florian Louis nous explique pourquoi nous devrions regarder de plus près les bouleversements dont le Sahel est actuellement le théâtre.
durée : 00:39:48 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - En juin 2025, une canicule marine a encore frappé la mer Méditerranée et les records de température se sont multipliés à sa surface. Un mois plus tard, le thermomètre a baissé, mais les dégâts causés par ce type d'événement se font encore sentir, avec plusieurs espèces victimes d'hécatombes. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marina Lévy Océanographe, conseillère pour l'Océan auprès de la présidence de l'IRD; Thibault Guinaldo Chercheur au Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS); Joaquim Garrabou Océanographe, chercheur à l'institut des sciences de la mer à Barcelone
durée : 02:00:08 - Les Matins d'été - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marina Lévy Océanographe, conseillère pour l'Océan auprès de la présidence de l'IRD; Thibault Guinaldo Chercheur au Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS); Joaquim Garrabou Océanographe, chercheur à l'institut des sciences de la mer à Barcelone; Birds On A Wire Groupe de musique; Rosemary Standley Chanteuse; Dom La Nena Musicienne; Jean-François Corty Médecin, président de l'association Médecins du Monde
Site savoir faire – Les jeans Tuffery à Florac (Lozère) Emission depuis le salon du Made in France - Atelier ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h - www.ateliertuffery.com Hébergement : - La ferme de Salièges o A moins de 2km de Florac o Chambres simples avec une petite exploitation fruitière o www.lafermedesalieges.com Site patrimoine – La maison des Ailleurs à Charleville-Mézières (Ardennes) - Ouvert du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, et de 14 h à 17 h 30 le week-end - Tarif : 8€ pour le musée et la maison des Ailleurs - www.musear.fr/p-5-musee-rimbaud.html Hébergement : - Hôtel Le dormeur du Val o A Charleville-Mézières o A partir de 90€ la nuit o www.domaine-arthur-rimbaud.com Site plein air – Initiation au lancer de hache à Génos (Hautes-Pyrénées) - Tarif : A partir de 12 € / personne pour 1 heure - www.panaurama-saintlary.com/activites-montagne-lancer-de-haches-st-lary Restauration : - Restaurant La grange o A Saint Lary Soulan o Menu à partir de 36€ o www.restaurant-saint-lary.com Balade culinaire – Fabrice Mignot – Le kouglof Ingrédients : - 1kg de farine - 150g de sucre - 15 à 20g de sel - 300g de beurre - 3 ou 4 oeufs - 40cl de lait tiède - 45g de levure de boulanger - 150g de raisins de Malaga épépinés - 75g d'amandes entières - 1 petit verre de Kirsch (facultatif) - 50g de sucre glace pour le saupoudrage Préparation Tous les ingrédients doivent être tempérés. ● Préparer d'abord le levain en mélangeant la levure avec la moitié du lait tiède et la farine nécessaire pour obtenir une pâte de consistance moyenne et la laisser reposer dans un endroit tiède. ● Réunir dans une terrine, la farine restante avec le sel, le sucre, les œufs et le reste de lait tiède. Mélanger énergiquement. Battre pendant 15 minutes cette pâte en la soulevant à la main ou dans un robot avec le crochet. ● Ajouter le beurre ramolli et le levain qui aura doublé de volume. Battre encore 5 minutes cette pâte : il faut qu'elle se détache des parois. ● Couvrir d'un linge et laisser reposer dans un endroit tempéré pendant environ 1 heure. ● Dégazer la pâte et y ajouter les raisins préalablement trempés dans du kirsch ou de l'eau, puis ajouter le petit verre de kirsch ● Dans le moule à Kouglof bien beurré, déposer au fond, dans chaque cannelure, une amande (si possible pelée et essuyée) Déposer la pâte dans le moule et laisser reposer une seconde fois. Il faut que la pâte affleure à hauteur du moule. ● Faire cuire dans un four chauffé à 200-210°C (th.7) pendant 50 minutes. Si le Kouglof se colore de trop, le couvrir en cours de cuisson d'une feuille de papier aluminium ● Démouler et saupoudrer de sucre glace. Site insolite – Le muséobus consacré à la confiture à Ranrupt (Bas-Rhin) - Ouvert toute l'année du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h - Boutique en ligne - www.confituresduclimont.com Hébergement : - La ferme de la fontaine o A Fouchy (A 17 minutes du muséobus) o 3 gîtes rustiques et chaleureux o A partir de 120€ la nuit pour 4 personnes o www.la-ferme-de-la-fontaine.com Site savoir-faire – Porcelaine de Limoges Bernardaud (Haute-Vienne) - Visites sur rendez-vous du lundi au samedi - Tarif : 6€ / personne - www.bernardaud.com Restauration : - Chez Jean Burger o A Limoges o A partir de 15€ o www.jeanburger.fr Site patrimoine – Le musée de la Chartreuse de Douai (Nord) - Ouvert du mercredi au lundi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h - Entrée : 5€ - www.museedelachartreuse.fr Restauration : - Restaurant « Le Prévert » o A Douai o Spécialité du Nord, comme la carbonnade flamande, ou le lapin aux pruneaux o Tél. : 03 27 98 59 51 Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Site savoir faire – Les jeans Tuffery à Florac (Lozère) Emission depuis le salon du Made in France - Atelier ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h - www.ateliertuffery.com Hébergement : - La ferme de Salièges o A moins de 2km de Florac o Chambres simples avec une petite exploitation fruitière o www.lafermedesalieges.com Site patrimoine – La maison des Ailleurs à Charleville-Mézières (Ardennes) - Ouvert du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, et de 14 h à 17 h 30 le week-end - Tarif : 8€ pour le musée et la maison des Ailleurs - www.musear.fr/p-5-musee-rimbaud.html Hébergement : - Hôtel Le dormeur du Val o A Charleville-Mézières o A partir de 90€ la nuit o www.domaine-arthur-rimbaud.com Site plein air – Initiation au lancer de hache à Génos (Hautes-Pyrénées) - Tarif : A partir de 12 € / personne pour 1 heure - www.panaurama-saintlary.com/activites-montagne-lancer-de-haches-st-lary Restauration : - Restaurant La grange o A Saint Lary Soulan o Menu à partir de 36€ o www.restaurant-saint-lary.com Balade culinaire – Fabrice Mignot – Le kouglof Ingrédients : - 1kg de farine - 150g de sucre - 15 à 20g de sel - 300g de beurre - 3 ou 4 oeufs - 40cl de lait tiède - 45g de levure de boulanger - 150g de raisins de Malaga épépinés - 75g d'amandes entières - 1 petit verre de Kirsch (facultatif) - 50g de sucre glace pour le saupoudrage Préparation Tous les ingrédients doivent être tempérés. ● Préparer d'abord le levain en mélangeant la levure avec la moitié du lait tiède et la farine nécessaire pour obtenir une pâte de consistance moyenne et la laisser reposer dans un endroit tiède. ● Réunir dans une terrine, la farine restante avec le sel, le sucre, les œufs et le reste de lait tiède. Mélanger énergiquement. Battre pendant 15 minutes cette pâte en la soulevant à la main ou dans un robot avec le crochet. ● Ajouter le beurre ramolli et le levain qui aura doublé de volume. Battre encore 5 minutes cette pâte : il faut qu'elle se détache des parois. ● Couvrir d'un linge et laisser reposer dans un endroit tempéré pendant environ 1 heure. ● Dégazer la pâte et y ajouter les raisins préalablement trempés dans du kirsch ou de l'eau, puis ajouter le petit verre de kirsch ● Dans le moule à Kouglof bien beurré, déposer au fond, dans chaque cannelure, une amande (si possible pelée et essuyée) Déposer la pâte dans le moule et laisser reposer une seconde fois. Il faut que la pâte affleure à hauteur du moule. ● Faire cuire dans un four chauffé à 200-210°C (th.7) pendant 50 minutes. Si le Kouglof se colore de trop, le couvrir en cours de cuisson d'une feuille de papier aluminium ● Démouler et saupoudrer de sucre glace. Site insolite – Le muséobus consacré à la confiture à Ranrupt (Bas-Rhin) - Ouvert toute l'année du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h - Boutique en ligne - www.confituresduclimont.com Hébergement : - La ferme de la fontaine o A Fouchy (A 17 minutes du muséobus) o 3 gîtes rustiques et chaleureux o A partir de 120€ la nuit pour 4 personnes o www.la-ferme-de-la-fontaine.com Site savoir-faire – Porcelaine de Limoges Bernardaud (Haute-Vienne) - Visites sur rendez-vous du lundi au samedi - Tarif : 6€ / personne - www.bernardaud.com Restauration : - Chez Jean Burger o A Limoges o A partir de 15€ o www.jeanburger.fr Site patrimoine – Le musée de la Chartreuse de Douai (Nord) - Ouvert du mercredi au lundi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h - Entrée : 5€ - www.museedelachartreuse.fr Restauration : - Restaurant « Le Prévert » o A Douai o Spécialité du Nord, comme la carbonnade flamande, ou le lapin aux pruneaux o Tél. : 03 27 98 59 51 Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 31 janvier 2020, les cloches de Big Ben ont retenti, sonnant du même coup le glas de la participation du Royaume-Uni à l'Union européenne. 5 ans plus tard, certains Brexiters ont changé d'avis, et le bilan de cette sortie tonitruante reste mitigé, particulièrement dans le secteur agricole. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes Cinq ans après le Brexit, les agriculteurs britanniques font la moue Et si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié, il y a quelques mois, fin janvier : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands. Les Balkans ne font plus rêver leurs jeunes L'exode de la jeunesse est l'une des questions qui préoccupent le plus le sud de l'Europe. La région des Balkans est l'une des plus touchées au monde par la fuite des cerveaux. Au point de susciter des craintes pour l'avenir même de ses sociétés. Les explications de notre correspondant dans les Balkans, Louis Seiller. Chronique musicale Le choix de Vincent Théval : Vecchia Storia, d'Ada Oda (Pelle d'oca). Les glaciers suisses, bientôt une carte postale du passé ? 40% : c'est le volume total perdu par les glaciers suisses depuis l'an 2000. Les scientifiques l'ont constaté, en 2024, la chaleur à la surface de la planète n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche.
Le 31 janvier 2020, les cloches de Big Ben ont retenti, sonnant du même coup le glas de la participation du Royaume-Uni à l'Union européenne. 5 ans plus tard, certains Brexiters ont changé d'avis, et le bilan de cette sortie tonitruante reste mitigé, particulièrement dans le secteur agricole. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes Cinq ans après le Brexit, les agriculteurs britanniques font la moue Et si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié, il y a quelques mois, fin janvier : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands. Les Balkans ne font plus rêver leurs jeunes L'exode de la jeunesse est l'une des questions qui préoccupent le plus le sud de l'Europe. La région des Balkans est l'une des plus touchées au monde par la fuite des cerveaux. Au point de susciter des craintes pour l'avenir même de ses sociétés. Les explications de notre correspondant dans les Balkans, Louis Seiller. Chronique musicale Le choix de Vincent Théval : Vecchia Storia, d'Ada Oda (Pelle d'oca). Les glaciers suisses, bientôt une carte postale du passé ? 40% : c'est le volume total perdu par les glaciers suisses depuis l'an 2000. Les scientifiques l'ont constaté, en 2024, la chaleur à la surface de la planète n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche.
Marie Baro a grandi en Polynésie, dans un coin de paradis à des milliers de kilomètres de la métropole. Aujourd'hui, elle vit avec son oreiller dans les valises, comme elle dit.À 30 ans, elle a vécu dans trois pays, dont deux états américains, déménagé cinq fois, eu deux enfants à l'étranger, connu les joies d'un VIE par alliance, l'incertitude des visas, et même un licenciement en pleine pandémie.De Détroit à Denver, jusqu'au sud de l'Allemagne, Marie raconte une vie de déplacements assumés, de choix pragmatiques, de visas qui tombent et de repères qu'on transporte.« Vivre ailleurs, c'est un mode de pensée », dit-elle. Et avec elle, on comprend pourquoi.Dans cet épisode, elle partage son parcours sans chercher à le théoriser :Comment elle est passée d'un poste en RH dans l'automobile à un job à responsabilités chez Rolls-Royce.Pourquoi elle et son mari ont fait le choix de rester aux États-Unis après la naissance de leurs enfants.Ce que ça fait de devoir tout réorganiser quand un emploi s'arrête brutalement.Et ce qui les a finalement poussés à dire oui à une nouvelle vie… au bord d'un lac allemand.C'est un récit plein de mouvements, d'adaptations, de moments de doute aussi - mais toujours raconté avec recul et simplicité.À écouter si vous souhaitez découvrir le quotidien concret d'une vie à l'étranger. Une histoire vraie, sincère, et étonnamment apaisante.Et si la voix de Marie vous dit quelque chose, c'est parce qu'elle avait participé en 2019 à notre hors-série sur le bien-être des enfants expatriés : https://shows.acast.com/french-expat-le-podcast/episodes/s1e16-horsserie-lebien-etredesenfantsexpatriesFrench Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis près de dix ans, la galerie d'art Addis Fine Art expose les œuvres des artistes éthiopiens, mais aussi de toute l'Afrique de l'Est. Un véritable tremplin pour ces peintres, plasticiens ou encore sculpteurs qui, grâce à la galerie, bénéficient d'une visibilité internationale. Mesai Haileleul déambule dans la vaste salle de sa galerie d'art. Sur les murs immaculés sont accrochées les toiles de l'artiste éthiopien Dereje Demissie, l'exposition du moment. Durant près de 30 ans, c'est à Los Angeles que Mesai Haileleul exerçait son métier de galeriste. Et c'est aux États-Unis, aussi, qu'il a pris conscience du manque de représentativité des artistes éthiopiens à l'international. « La présence des artistes éthiopiens dans les foires artistiques ou les institutions était très très faible. Et on avait remarqué que les galeries locales, aussi bien qu'elles soient, ne permettaient pas vraiment de se faire connaître en dehors de l'Éthiopie. On a réalisé qu'il manquait un lien, alors qu'il y a des artistes de talent ici. Ailleurs sur le continent, beaucoup d'artistes ont des galeries qui travaillent avec l'étranger. Alors, on s'est dit "ce sera peut-être une première, mais on doit se lancer" », explique-t-il. « On croit beaucoup au potentiel des artistes éthiopiens » En 2016, Mesai Haileleul rentre en Éthiopie et fonde Addis Fine Art avec sa collaboratrice Rakeb Sile. « L'idée est de créer un pont entre ici et le marché international. Car on croit beaucoup au potentiel des artistes éthiopiens. Leur travail mérite d'être vu par le plus grand nombre. Nous voulons qu'ils prennent part à ce qu'il se passe dans le monde de l'art en dehors de l'Éthiopie. C'est ça qui est derrière Addis Fine Art Gallery », dit-il. Tizta Berhanu fait partie des artistes promues par la galerie. La jeune femme de 34 ans peint ses œuvres dans le sous-sol de sa maison, à Addis-Abeba. « J'ai toujours voulu être une artiste. C‘était mon rêve d'enfance. Pour moi ce n'est pas naturel d'exprimer mes pensées et mes émotions avec des mots. Je préfère le faire par la peinture », raconte-t-elle. Mettre en lumière des artistes de toute l'Afrique de l'Est Devant une toile plus grande qu'elle, représentant un petit groupe de femmes, Tizta Berhanu reconnaît que vivre de son art est quasiment impossible en Éthiopie. « Avant que je rencontre Addis Fine Art, je travaillais de manière indépendante. Pour être honnête, c'était difficile. Car je vendais mes œuvres ici en Éthiopie, à des particuliers. Mais je n'avais pas cette connexion avec le marché international. Les galeries d'art comme celles-ci sont très importantes, car la plupart des artistes ne savent faire que peindre, ils ne savent pas comment faire leur publicité et promouvoir leur travail ». Dès ses débuts, Addis Fine Art a également mis un point d'honneur à mettre en lumière des artistes de toute l'Afrique de l'Est, comme Amel Bashier. Originaire du Soudan, elle vit aujourd'hui en exil en France. « Au Soudan et ici, j'arrivais à vendre mes œuvres. Mais je sens que j'ai franchi une étape avec Addis Fine Art. J'ai plus de succès maintenant. Ils mettent en valeur les artistes et leur travail ». En dix ans, 50 artistes au total ont été exposés dans la galerie d'Addis Fine Art.
Depuis près de dix ans, la galerie d'art Addis Fine Art expose les œuvres des artistes éthiopiens, mais aussi de toute l'Afrique de l'Est. Un véritable tremplin pour ces peintres, plasticiens ou encore sculpteurs qui, grâce à la galerie, bénéficient d'une visibilité internationale. Mesai Haileleul déambule dans la vaste salle de sa galerie d'art. Sur les murs immaculés sont accrochées les toiles de l'artiste éthiopien Dereje Demissie, l'exposition du moment. Durant près de 30 ans, c'est à Los Angeles que Mesai Haileleul exerçait son métier de galeriste. Et c'est aux États-Unis, aussi, qu'il a pris conscience du manque de représentativité des artistes éthiopiens à l'international. « La présence des artistes éthiopiens dans les foires artistiques ou les institutions était très très faible. Et on avait remarqué que les galeries locales, aussi bien qu'elles soient, ne permettaient pas vraiment de se faire connaître en dehors de l'Éthiopie. On a réalisé qu'il manquait un lien, alors qu'il y a des artistes de talent ici. Ailleurs sur le continent, beaucoup d'artistes ont des galeries qui travaillent avec l'étranger. Alors, on s'est dit "ce sera peut-être une première, mais on doit se lancer" », explique-t-il. « On croit beaucoup au potentiel des artistes éthiopiens » En 2016, Mesai Haileleul rentre en Éthiopie et fonde Addis Fine Art avec sa collaboratrice Rakeb Sile. « L'idée est de créer un pont entre ici et le marché international. Car on croit beaucoup au potentiel des artistes éthiopiens. Leur travail mérite d'être vu par le plus grand nombre. Nous voulons qu'ils prennent part à ce qu'il se passe dans le monde de l'art en dehors de l'Éthiopie. C'est ça qui est derrière Addis Fine Art Gallery », dit-il. Tizta Berhanu fait partie des artistes promues par la galerie. La jeune femme de 34 ans peint ses œuvres dans le sous-sol de sa maison, à Addis-Abeba. « J'ai toujours voulu être une artiste. C‘était mon rêve d'enfance. Pour moi ce n'est pas naturel d'exprimer mes pensées et mes émotions avec des mots. Je préfère le faire par la peinture », raconte-t-elle. Mettre en lumière des artistes de toute l'Afrique de l'Est Devant une toile plus grande qu'elle, représentant un petit groupe de femmes, Tizta Berhanu reconnaît que vivre de son art est quasiment impossible en Éthiopie. « Avant que je rencontre Addis Fine Art, je travaillais de manière indépendante. Pour être honnête, c'était difficile. Car je vendais mes œuvres ici en Éthiopie, à des particuliers. Mais je n'avais pas cette connexion avec le marché international. Les galeries d'art comme celles-ci sont très importantes, car la plupart des artistes ne savent faire que peindre, ils ne savent pas comment faire leur publicité et promouvoir leur travail ». Dès ses débuts, Addis Fine Art a également mis un point d'honneur à mettre en lumière des artistes de toute l'Afrique de l'Est, comme Amel Bashier. Originaire du Soudan, elle vit aujourd'hui en exil en France. « Au Soudan et ici, j'arrivais à vendre mes œuvres. Mais je sens que j'ai franchi une étape avec Addis Fine Art. J'ai plus de succès maintenant. Ils mettent en valeur les artistes et leur travail ». En dix ans, 50 artistes au total ont été exposés dans la galerie d'Addis Fine Art.
Mi-juillet 2025, la France est déjà confrontée à une saison d'incendies d'une intensité rare. Plus de 2 000 hectares ont brûlé près de Narbonne, 750 autres aux portes de Marseille, où 90 bâtiments ont été détruits ou endommagés malgré des moyens aériens massifs. Ailleurs, les départs de feu se sont multipliés dans le Gard, en Provence, en Occitanie. À l'étranger, le Canada bat ses records historiques avec plus de 5 millions d'hectares partis en fumée, tandis que l'Europe du Sud, la Sibérie ou encore l'Amazonie sont également touchées. Si aucun décès n'est à déplorer en France, le coût humain, écologique et économique de ces feux s'annonce déjà lourd. Plus fréquents, plus précoces, plus violents, les incendies interrogent : sommes-nous toujours capables d'y faire face ? Peut-on encore les prévenir ? Ou devons-nous apprendre à vivre avec le feu ? Pour en débattre Françoise Vimeux, climatologue et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) Rémi Savazzi, chef du pôle national Défense des forêts contre les incendies (DFCI) à l'Office national des forêts (ONF) Lieutenant-colonel Harrault, porte-parole de la sécurité civile à la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC).
Mi-juillet 2025, la France est déjà confrontée à une saison d'incendies d'une intensité rare. Plus de 2 000 hectares ont brûlé près de Narbonne, 750 autres aux portes de Marseille, où 90 bâtiments ont été détruits ou endommagés malgré des moyens aériens massifs. Ailleurs, les départs de feu se sont multipliés dans le Gard, en Provence, en Occitanie. À l'étranger, le Canada bat ses records historiques avec plus de 5 millions d'hectares partis en fumée, tandis que l'Europe du Sud, la Sibérie ou encore l'Amazonie sont également touchées. Si aucun décès n'est à déplorer en France, le coût humain, écologique et économique de ces feux s'annonce déjà lourd. Plus fréquents, plus précoces, plus violents, les incendies interrogent : sommes-nous toujours capables d'y faire face ? Peut-on encore les prévenir ? Ou devons-nous apprendre à vivre avecle feu ? Pour en débattre Françoise Vimeux, climatologue et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) Rémi Savazzi, chef du pôle national Défense des forêts contre les incendies (DFCI) à l'office national des forêts (ONF) Lieutenant-colonel Harrault, porte-parole de la sécurité civile à la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC)
VIVES LES VACANCES! Chloé et Marie-Philippe rentrent de France et d'Italie bien reposées et motivées à intégrer toutes les réflexions générées par l'épisode sur les standards de beauté. Cet épisode prend la forme de récits de voyage et s'intéresse à la distance entre l'introspection et l'action, à la permission de changer d'idée souvent et à la nouveauté comme moteur créatif. On vous y invite dans les sentiers techniques des Adirondacks, dans les Alpes françaises et sur des îles volcaniques siciliennes.
C'est la première fois que la Coupe du Monde des clubs se disputait sur un mois avec 62 équipes. Le tournoi n'a pas soulevé les passions en Europe alors que les clubs européens ont dominé la concurrence. Ailleurs dans le monde, il a par contre été plutôt bien accueilli. Bilan de cette édition 2025 avec Julien Trachsel, l'entraîneur Raoul Savoy et l'ancien joueur Raphaël Nuzzolo.
Ludivine pensait vivre près de chez elle, entourée des siens. Pas partir. Pas changer de voie. Pas recommencer ailleurs.Et pourtant.Un premier départ vers l'Angleterre. Une reconversion dans les fleurs. Puis une vie qui s'installe aux États-Unis. Et un jour, le corps qui envoie des signaux. D'abord faibles, puis insistants. Grossesse suivie de très près. Douleurs chroniques. Un diagnostic. Puis un autre.Dans cet épisode, Ludivine raconte comment elle a appris à avancer autrement. À s'écouter. À poser un cadre. À créer, même quand les repères vacillent.Un récit de mouvement, de réinvention, de présence à soi.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce bestiaire écrit avec Pierre Avenas, la célèbre linguiste Henriette Walter nous raconte les anecdotes historiques et mythologies autour des mammifères. Pourquoi dit-on un spectacle «équestre» mais un «hippodrome» alors que tout vient du mot... cheval qui vient du latin «caballus» ? Pourquoi le «lièvre» a-t-il donné naissance à l'un des patronymes les plus répandus en France ? Connaissez-vous le point commun entre un chat et le dieu grec Eole ? L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas fourmille d'anecdotes passionnantes sur le nom de quelque trois cents animaux, et les origines des mots peuvent parfois se croiser ! Les naturalistes du XVIIIè siècle, ou les habitants du pays d'où vient l'animal, ont nommé les animaux, et les histoires d'étymologie sont parfois surprenantes ! Les mots que portent les animaux me plaisent beaucoup. Cela m'amuse beaucoup de circuler d'un animal à l'autre. Lorsqu'on travaille en linguistique, on peut remonter les diverses époques jusqu'à la naissance du mot. L'étymologie, c'est un peu comme l'archéologie ! Invitée : Henriette Walter, née en 1929 à Sfax en Tunisie, est une linguiste et phonologue française d'origine italienne. Elle a grandi dans un environnement polyglotte. Elle a commencé par apprendre l'anglais avant de devenir linguiste. Elle a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la phonologie, à la linguistique et aux mots. Elle a dirigé le Laboratoire de phonologie à l'École pratique des Hautes études. Présidente de la Société Internationale de la Linguistique Fonctionnelle. L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas, est publié aux éditions Robert Laffont en version poche. À lire également de Henriette Walter : L'aventure des langues en Occident L'aventure des mots français venus d'ailleurs. Et la chronique Ailleurs nous emmène cette semaine à Rome avec Sam Stourdzé, directeur de l'Académie de France à Rome : la villa Médicis ! un lieu pour les artistes depuis plus de trois siècles ! C'est dans cette magnifique villa que des artistes viennent s'installer pour une année pour développer leurs projets artistiques. Écrivains, vidéastes, compositeurs : ils sont seize chaque année à passer un an avec une bourse ! Et l'été venant, c'est la période où les visiteurs peuvent voir ce qui s'est imaginé, fabriqué dans les ateliers avec une exposition intitulée Changer la prose du monde, un titre magnifique extrait d'un vers de la poétesse italienne Amelia Rosseli disparue il y a peu ! Une exposition à voir jusqu'au 8 septembre ! Programmation musicale : L'artiste Vincent Delerme avec le titre Si beau.
Dans ce bestiaire écrit avec Pierre Avenas, la célèbre linguiste Henriette Walter nous raconte les anecdotes historiques et mythologies autour des mammifères. Pourquoi dit-on un spectacle «équestre» mais un «hippodrome» alors que tout vient du mot... cheval qui vient du latin «caballus» ? Pourquoi le «lièvre» a-t-il donné naissance à l'un des patronymes les plus répandus en France ? Connaissez-vous le point commun entre un chat et le dieu grec Eole ? L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas fourmille d'anecdotes passionnantes sur le nom de quelque trois cents animaux, et les origines des mots peuvent parfois se croiser ! Les naturalistes du XVIIIè siècle, ou les habitants du pays d'où vient l'animal, ont nommé les animaux, et les histoires d'étymologie sont parfois surprenantes ! Les mots que portent les animaux me plaisent beaucoup. Cela m'amuse beaucoup de circuler d'un animal à l'autre. Lorsqu'on travaille en linguistique, on peut remonter les diverses époques jusqu'à la naissance du mot. L'étymologie, c'est un peu comme l'archéologie ! Invitée : Henriette Walter, née en 1929 à Sfax en Tunisie, est une linguiste et phonologue française d'origine italienne. Elle a grandi dans un environnement polyglotte. Elle a commencé par apprendre l'anglais avant de devenir linguiste. Elle a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la phonologie, à la linguistique et aux mots. Elle a dirigé le Laboratoire de phonologie à l'École pratique des Hautes études. Présidente de la Société Internationale de la Linguistique Fonctionnelle. L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas, est publié aux éditions Robert Laffont en version poche. À lire également de Henriette Walter : L'aventure des langues en Occident L'aventure des mots français venus d'ailleurs. Et la chronique Ailleurs nous emmène cette semaine à Rome avec Sam Stourdzé, directeur de l'Académie de France à Rome : la villa Médicis ! un lieu pour les artistes depuis plus de trois siècles ! C'est dans cette magnifique villa que des artistes viennent s'installer pour une année pour développer leurs projets artistiques. Écrivains, vidéastes, compositeurs : ils sont seize chaque année à passer un an avec une bourse ! Et l'été venant, c'est la période où les visiteurs peuvent voir ce qui s'est imaginé, fabriqué dans les ateliers avec une exposition intitulée Changer la prose du monde, un titre magnifique extrait d'un vers de la poétesse italienne Amelia Rosseli disparue il y a peu ! Une exposition à voir jusqu'au 8 septembre ! Programmation musicale : L'artiste Vincent Delerme avec le titre Si beau.
Invité : - Bernard Carayon, élu du Tarn et maire de Lavaur (UDR). - Jules Torres, journaliste politique au JDD. - Sarah Saldmann, avocate et auteure de l'ouvrage "Le bon droit en toute saison" (Robert Laffont, avril 2025). Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui,Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Père de famille, entrepreneur autodidacte, Président de l'association Tchendukua Ici & Ailleurs durant dix ans, Jean-Pierre Chometon consacre aujourd'hui son temps au média Natives, à l'association "Les Amis de Natives" et à mettre en valeur des textes qui participent à la curiosité du monde et des mondes de l'esprit pour un mieux-vivre. Cet homme curieux de tout, atteint d'un handicap dès sa naissance, a converti cette difficulté en force de vie joyeuse et communicative. De nombreuses rencontres et évènements l'ont convaincu définitivement de la puissance de l'amour et de la joie au-delà des épreuves.Il nous présente son livre : La vie est un chemin sans fin et sans limite, préfacé par Véronique Jannot, dans lequel on chemine à la rencontre de douze femmes et hommes remarquables, qu'il a lui-même interviewés.Une rencontre chaleureuse et authentique : belle écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion des 60 ans d'Assitej International, Assitej France, en partenariat avec Assitej international et le Théâtre Massalia présentent Bright Generations, un rendez-vous international pour l'enfance et la jeunesse. Le 24 mars 2025 avait lieu une rencontre intitulée "écrire ici, lire ailleurs". Laurent Mülheisen et Matthieu Loos assuraient la modération. Avec Sonja Petrovic et Sonia Zarg Ayouna. Crédits : Production : Scènes d'enfance - ASSITEJ France et ARTCENA
Oser écrire, ça s'apprend ! Comment se jeter dans le bain et démarrer une pratique d'écriture régulière pour rencontrer l'auteur qui sommeille en nous ? C'est l'objectif de ce journal d'écriture créative qui invite à démarrer une pratique d'écriture régulière en partant de son histoire, de ses goûts littéraires, de ses auteurs de référence, pour s'encourager à jeter ses propres mots sur le papier. Un chemin pour découvrir, sous une forme ludique qui évoque celle du cahier de vacances, l'auteur qui sommeille en chacun. Invitées : - Valérie Blondel, enseignante de français Langue étrangère (FLE) à l'Université de Bâle, en Suisse et formatrice dans des ateliers d'écriture - Valérie de Swetschin, rédactrice et formatrice, elle anime des ateliers d'écriture auprès des étudiants des universités de Paris 2 Panthéon-Assas et d'Évry. Elles publient Mon journal d'écriture créative, aux éditions Eyrolles. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Prague en Tchéquie avec Lucie Nemečková, dramaturge pour la radio et le théâtre, journaliste, traductrice. Promotrice du théâtre francophone en République tchèque, initiatrice du festival l'Afrique en création qui s'étale sur plusieurs semaines / mois. Des rencontres autour des arts africains et caribéens. Avec cette semaine, du 25 au 28 juin 2025 : Si Václav Havel était Africain… Le festival se concentrera sur les inspirations afro-caribéennes à Prague et en République tchèque, en collaboration avec l'UNESCO – Prague, Ville de la littérature 2025… Il présentera la première mondiale de la pièce de Laura Sheilly Inangoma du Burundi sur Františka Plamínková, ainsi que la traduction et la lecture de la pièce du nouveau résident, Elemawusi Agbedjidji du Togo. Programmation musicale : Matrixée de Juste Shani.
Oser écrire, ça s'apprend ! Comment se jeter dans le bain et démarrer une pratique d'écriture régulière pour rencontrer l'auteur qui sommeille en nous ? C'est l'objectif de ce journal d'écriture créative qui invite à démarrer une pratique d'écriture régulière en partant de son histoire, de ses goûts littéraires, de ses auteurs de référence, pour s'encourager à jeter ses propres mots sur le papier. Un chemin pour découvrir, sous une forme ludique qui évoque celle du cahier de vacances, l'auteur qui sommeille en chacun. Invitées : - Valérie Blondel, enseignante de français Langue étrangère (FLE) à l'Université de Bâle, en Suisse et formatrice dans des ateliers d'écriture - Valérie de Swetschin, rédactrice et formatrice, elle anime des ateliers d'écriture auprès des étudiants des universités de Paris 2 Panthéon-Assas et d'Évry. Elles publient Mon journal d'écriture créative, aux éditions Eyrolles. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Prague en Tchéquie avec Lucie Nemečková, dramaturge pour la radio et le théâtre, journaliste, traductrice. Promotrice du théâtre francophone en République tchèque, initiatrice du festival l'Afrique en création qui s'étale sur plusieurs semaines / mois. Des rencontres autour des arts africains et caribéens. Avec cette semaine, du 25 au 28 juin 2025 : Si Václav Havel était Africain… Le festival se concentrera sur les inspirations afro-caribéennes à Prague et en République tchèque, en collaboration avec l'UNESCO – Prague, Ville de la littérature 2025… Il présentera la première mondiale de la pièce de Laura Sheilly Inangoma du Burundi sur Františka Plamínková, ainsi que la traduction et la lecture de la pièce du nouveau résident, Elemawusi Agbedjidji du Togo. Programmation musicale : Matrixée de Juste Shani.
Le Salon Vivatech vient de fermer ses portes à Paris. Cinq jours de rencontres autour des technologies du futur. Du président français Emmanuel Macron aux industriels du transport, tous ont salué le rôle de l'intelligence artificielle dans l'économie de demain. Routes, ports, aéroports, véhicules, le transport mondial a déjà commencé sa transformation. L'un des concepts évoqués entre professionnels est le jumeau numérique. Explications avec Clément David, directeur de l'entreprise Theodo Cloud. RFI : Qu'est-ce qu'un jumeau numérique dans le transport ? Clément David : Le jumeau numérique est en fait la copie conforme de votre infrastructure – bateau, voiture, aéroport, route, pont, rails – sur ordinateur qui permet de le dessiner ou d'en recréer l'image en toutes dimensions et de le faire vivre en situation réelle. Cela signifie le soumettre à la pression atmosphérique, aux sécheresses, aux hauteurs de vagues. La technique est déjà répandue chez les constructeurs et ingénieurs, un exemple emblématique ? Le port de Rotterdam aux Pays-Bas, le plus grand port d'Europe. Imaginez le nombre de grues qui déchargent les paquebots sur les quais. Là-bas, grâce aux jumeaux numériques de l'infrastructure du port et des outils, ils peuvent calculer les capacités des grues, mais également des paramètres ambiants comme le personnel. Et donc être en mesure d'évaluer les moments de risques ou de pénurie. C'est simple, si un jour, il y a une épidémie de grippe ou une grève, la simulation permet de gérer et de prévoir la quantité d'ouvriers ou d'autres personnels sur l'ensemble du port. Le jumeau numérique d'un port agit pour la prévention des risques et aussi la gestion des accidents survenus. On sait à quel moment une grue va bloquer sous les chargements ou combien il faut ajouter de personnes ou de grues en cas d'arrivages massifs de bateaux en même temps. La technique, dites-vous, a du succès en Europe. C'est l'une des réussites européennes qui sont à la pointe des simulations et des calculs numériques dans les transports. D'ailleurs, la SNCF va travailler à la construction et la rénovation de ses chemins ferrés en utilisant les jumeaux numériques. Ailleurs dans le monde, le transporteur de colis UPS, se sert du jumeau numérique de ses véhicules, dotés de capteurs et d'imageries des routes pour optimiser ses stockages et ses délais de livraison. C'est une technique qui reste coûteuse ? Mais comparés aux bénéfices qu'une entreprise fait en utilisant les jumeaux numériques, il n'y a pas de doute, c'est très rentable. Imaginez, si vous construisez un pont, cela vous évite le risque de tout détruire ce que vous aviez construit à cause de paramètres imprévus. Cela s'est vu et cela se voit encore dans l'histoire des constructions. Durant ce Salon Vivatech, comme dans tous les autres salons, ce sont principalement les avancées technologiques américaines ou bien chinoises qui ont été mises en avant. Mais l'Europe a-t-elle une carte à jouer dans le domaine du jumeau numérique ? C'est certain, en tout cas pour le moment. Et pourquoi est-ce que l'Europe n'a pas saisi le développement de la voiture autonome par exemple et a investi davantage dans le jumeau numérique que les États-Unis ou la Chine ? C'est parce qu'elle souffre de ses infrastructures vieillissantes. Chez nous, les chemins de fer, les chaînes de véhicules, etc. Tout est basé sur des modèles d'il y a 50 ou 100 ans. Ce que permet le jumeau numérique est de gagner du temps et de l'argent en prolongeant la durée de vie des modèles existants et vieillissants. Pour l'Afrique, ses constructeurs et ses ingénieurs, cela va permettre des bonds extraordinaires en sautant les étapes vers de constructions résistants aux sécheresses à venir ou aux aléas des déserts ou des métropoles ? Parfaitement. Pour un pays en développement, c'est un atout majeur pour l'avenir de ses infrastructures et de sa logistique de transport de marchandises et de passagers. Singapour en Asie avec ses aéroports est l'exemple d'un pays qui a su se servir des techniques numériques sur ordinateur pour construire ses villes. L'Asie est-elle adepte de ce concept de jumeau numérique ? Prenez une ville en Chine que je connais très bien : Shenzhen. Il y a 30 ans, c'était un petit port et village de pêcheurs. Aujourd'hui, le port est l'un des hubs – plateforme de routes et de connexions – les plus importants du monde. C'est incroyable, ils ont su construire en intelligence avec le port relié à des entrepôts proches des industries qui elles-mêmes sont reliées aux chemins de fers et aux routes vers l'intérieur du pays et les autres ports. Les axes se connectent sur l'ensemble de la Chine. À lire aussiBIM, le jumeau numérique
Voilà cinq jours que des bombardements se répètent et l'escalade des tensions continue entre Israël et l'Iran.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Des chercheurs du CNRS viennent de publier la deuxième édition du Dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel. Mille pages pour comprendre les nuances de ce vocabulaire évolutif et mobile pour comprendre comment on définit le patrimoine. Les conflits tuent les civils. On en parle moins, mais ils détruisent aussi les patrimoines culturels, des monuments parfois plurimillénaires. Mais comment définir le patrimoine culturel ? Quels sont les autres termes utilisés dans les autres pays ? Quelle est la différence entre bien culturel et patrimoine culturel ? Que veut dire «restitution». C'est en 1954 avec la signature de la Convention de la Haye qu'on a commencé à parler de protection des biens culturels en cas de conflit armé. En effet, de nombreux biens ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale. Avec ce dictionnaire, l'idée est de montrer que chaque mot pèse, que la précision du vocabulaire est essentielle. Les conceptions sont très différentes entre les États. On va observer des variations de vocabulaire qui vont dire des choses : la façon dont on conçoit le patrimoine. Les mots disent des choses : la façon de désigner va renseigner sur la conception développée. Marie Cornu Invitée : Marie Cornu, directrice de recherche CNRS, ISP (ENS Paris-Saclay, Université Paris Nanterre). Elle a codirigé le dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel (CNRS Éditions, 2025). Et Fabrice Virgili nous parlera du site Gaza Histoire qui répertorie le patrimoine de Gaza. Depuis un peu plus d'une année, un groupe de chercheuses et chercheurs en sciences humaines fait un inventaire du patrimoine bombardé de Gaza, car c'est une terre d'une richesse méconnue dont les sites témoignent de 4 000 ans d'histoire. Renseigner chacun de ces lieux est indispensable pour empêcher leur disparition et contribuer, le moment venu, à leur reconstruction. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Niamey, au Niger, où Bachir Gentil artiste, slameur, fondateur de l'association Arts et Racines nous présentera la troisième édition du Festival International Slam Ecolo (FISE) qui aura lieu dans la capitale nigérienne du 17 au 21 juin 2025. Cet événement allie art, slam et écologie et rassemble depuis trois ans des artistes et activistes de plusieurs pays autour des enjeux environnementaux. Le festival proposera trois grands concerts, deux compétitions : Slam Vert pour les artistes professionnels et un Kid Slam for Climate pour les enfants, mais aussi des conférences, un panel, quatre jours d'ateliers en techniques de récupération artistique. Les activités auront lieu à la Galerie Tawaydo, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi, à l'Université Abdou Moumouni, au Rônier, au CCN, et dans plusieurs quartiers de Niamey. Programmation musicale : L'artiste Krisy avec le titre Jolie Niar.
Des chercheurs du CNRS viennent de publier la deuxième édition du Dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel. Mille pages pour comprendre les nuances de ce vocabulaire évolutif et mobile pour comprendre comment on définit le patrimoine. Les conflits tuent les civils. On en parle moins, mais ils détruisent aussi les patrimoines culturels, des monuments parfois plurimillénaires. Mais comment définir le patrimoine culturel ? Quels sont les autres termes utilisés dans les autres pays ? Quelle est la différence entre bien culturel et patrimoine culturel ? Que veut dire «restitution». C'est en 1954 avec la signature de la Convention de la Haye qu'on a commencé à parler de protection des biens culturels en cas de conflit armé. En effet, de nombreux biens ont été détruits durant la Seconde Guerre mondiale. Avec ce dictionnaire, l'idée est de montrer que chaque mot pèse, que la précision du vocabulaire est essentielle. Les conceptions sont très différentes entre les États. On va observer des variations de vocabulaire qui vont dire des choses : la façon dont on conçoit le patrimoine. Les mots disent des choses : la façon de désigner va renseigner sur la conception développée. Marie Cornu Invitée : Marie Cornu, directrice de recherche CNRS, ISP (ENS Paris-Saclay, Université Paris Nanterre). Elle a codirigé le dictionnaire comparé du droit du patrimoine culturel (CNRS Éditions, 2025). Et Fabrice Virgili nous parlera du site Gaza Histoire qui répertorie le patrimoine de Gaza. Depuis un peu plus d'une année, un groupe de chercheuses et chercheurs en sciences humaines fait un inventaire du patrimoine bombardé de Gaza, car c'est une terre d'une richesse méconnue dont les sites témoignent de 4 000 ans d'histoire. Renseigner chacun de ces lieux est indispensable pour empêcher leur disparition et contribuer, le moment venu, à leur reconstruction. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Niamey, au Niger, où Bachir Gentil artiste, slameur, fondateur de l'association Arts et Racines nous présentera la troisième édition du Festival International Slam Ecolo (FISE) qui aura lieu dans la capitale nigérienne du 17 au 21 juin 2025. Cet événement allie art, slam et écologie et rassemble depuis trois ans des artistes et activistes de plusieurs pays autour des enjeux environnementaux. Le festival proposera trois grands concerts, deux compétitions : Slam Vert pour les artistes professionnels et un Kid Slam for Climate pour les enfants, mais aussi des conférences, un panel, quatre jours d'ateliers en techniques de récupération artistique. Les activités auront lieu à la Galerie Tawaydo, au Centre de Conférence Mahatma Gandhi, à l'Université Abdou Moumouni, au Rônier, au CCN, et dans plusieurs quartiers de Niamey. Programmation musicale : L'artiste Krisy avec le titre Jolie Niar.
Dans ce dictionnaire, le capitaine de vaisseau de la réserve militaire dans la Marine nationale et lexicographe Pascal-Raphaël Ambrogi nous raconte l'histoire du vocabulaire de la mer. Quelle est la différence entre « mer » et « océan ». Savez-vous ce qu'est une « larme » ou un « arbre » en langage maritime ?Alors qu'on ne connait qu'environ 3% de la microbiologie marine et environ 10% des espèces qui abritent l'océan, les mots peuvent-ils protéger les océans ? Transmettre ce vocabulaire peut-il aider à préserver cet environnement ? De Aak à Zugite en passant par guibre, l'ouvrage, composé de mille pages et de 16 000 entrées – soit près de 10% de la langue française ! – nous raconte aussi l'histoire culturelle, très riche de nos océans. L'auteur nous rappelle que la France est une grande puissance maritime par ses espaces et sa zone économique. Et c'est tout un monde que ce vocabulaire, une langue imagée et très riche, à l'image de la « langue des galères ». Pourtant, de nombreux termes ont été perdus ou oubliés alors que la situation des océans se dégrade avec la pollution. Les mots de la mer méritaient qu'on s'attarde dessus parce qu'il est très important de transmettre cet inventaire du patrimoine par les mots et la connaissance. La mer a ce pouvoir égalisateur : en perdant un lexique commun, on finira par affronter de plus en plus difficilement l'ensemble des dangers. Pascal-Raphaël AmbrogiInvités : Pascal-Raphaël Ambrogi, haut fonctionnaire, capitaine de vaisseau dans la Marine nationale et lexicographe, auteur du Dictionnaire culturel de la mer et de la marine publié aux éditions Honoré Champion, et Jean Pruvost, lexicographe, auteur de très nombreux ouvrages sur la langue française. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lisbonne, au Portugal, où Laurent Lefebvre nous parlera de la deuxième édition du Festival d'humour francophone Rir'à Lisbonne qui aura lieu le 14 juin. Programmation musicale : l'artiste Miira avec le titre Où vont les larmes.
Dans ce dictionnaire, le capitaine de vaisseau de la réserve militaire dans la Marine nationale et lexicographe Pascal-Raphaël Ambrogi nous raconte l'histoire du vocabulaire de la mer. Quelle est la différence entre « mer » et « océan ». Savez-vous ce qu'est une « larme » ou un « arbre » en langage maritime ?Alors qu'on ne connait qu'environ 3% de la microbiologie marine et environ 10% des espèces qui abritent l'océan, les mots peuvent-ils protéger les océans ? Transmettre ce vocabulaire peut-il aider à préserver cet environnement ? De Aak à Zugite en passant par guibre, l'ouvrage, composé de mille pages et de 16 000 entrées – soit près de 10% de la langue française ! – nous raconte aussi l'histoire culturelle, très riche de nos océans. L'auteur nous rappelle que la France est une grande puissance maritime par ses espaces et sa zone économique. Et c'est tout un monde que ce vocabulaire, une langue imagée et très riche, à l'image de la « langue des galères ». Pourtant, de nombreux termes ont été perdus ou oubliés alors que la situation des océans se dégrade avec la pollution. Les mots de la mer méritaient qu'on s'attarde dessus parce qu'il est très important de transmettre cet inventaire du patrimoine par les mots et la connaissance. La mer a ce pouvoir égalisateur : en perdant un lexique commun, on finira par affronter de plus en plus difficilement l'ensemble des dangers. Pascal-Raphaël AmbrogiInvités : Pascal-Raphaël Ambrogi, haut fonctionnaire, capitaine de vaisseau dans la Marine nationale et lexicographe, auteur du Dictionnaire culturel de la mer et de la marine publié aux éditions Honoré Champion, et Jean Pruvost, lexicographe, auteur de très nombreux ouvrages sur la langue française. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Lisbonne, au Portugal, où Laurent Lefebvre nous parlera de la deuxième édition du Festival d'humour francophone Rir'à Lisbonne qui aura lieu le 14 juin. Programmation musicale : l'artiste Miira avec le titre Où vont les larmes.
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
Dans cet ouvrage, édité pour la première fois en 2024, l'auteur Adrien Blouët raconte son expérience au Japon... En 2019, Adrien Blouët décide de s'envoler pour le Japon pour apprendre la langue, pour découvrir le pays, y travailler, mais aussi écrire. L'idée était de vivre une expérience immersive, de faire du tourisme autrement. Il est alors un gaijin 外人 un étranger. J'avais envie de résister à cette pulsion autobiographique !Adrien Blouet Il décide alors de s'installer loin de la capitale, Tokyo, sur l'île d'Okinawa, dans l'extrême sud de l'archipel nippon. Il raconte alors le quotidien : comment prendre un bis, trouver un appartement, aller au restaurant, travailler... Mais rien ne se passe comme prévu : peu de semaines après son arrivée, une pandémie mondiale éclate : celle de la COVID, qu'il renomme shingata et qui bouleversera ses plans et prolongera considérablement son séjour pendant lequel il finira son deuxième roman Les immeubles de fer. Invité : Adrien Blouët, auteur. Né en 1992, Adrien Blouët a étudié l'anthropologie à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il découvre le Japon à la faveur d'un voyage étudiant. Il publie son premier roman L'absence de ciel en 2019. Il est également traducteur. Son ouvrage Comment ne pas devenir un écrivain voyageur est publié aux éditions Payot. À lire : - Nicolas Bouvier - Chronique japonaise - Claude Levi-Strauss - L'autre face de la lune - écrits sur le Japon. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Ouidah, au Bénin, où Janvier Nougloi nous parlera de l'actualité culturelle du CCR John Smith.Programmation musicale : L'artiste Julien Clerc avec le titre Drôle d'oiseau issu de l'album Une vie.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
«Notre amour était comme un œuf ! Et tu as cassé le tien !» C'est ainsi que s'ouvre le roman-photo «Les amours de Machérie», scénarisé par l'autrice Marguerite Abouet et publié aux éditions du Seuil ! Drôle ? Décalé ? Kitch ? Ringard ? Beaucoup d'adjectifs sont utilisés pour parler du roman-photo ! Depuis deux ans, les éditions du Seuil remettent ce genre narratif au goût du jour avec une collection dédiée. Entre photo et cinéma, le roman-photo est né en Italie après la Seconde Guerre mondiale. Il apparait en France en 1949 grâce au magazine Festival. Le principe : des successions de photos avec le plus souvent des textes dans des bulles et des acteurs qui jouent… Ou surjouent ! Dans cette histoire, «Machérie» est une jeune femme ivoirienne vivant en France qui vit avec son amoureux à Paris. Malheureusement, ce dernier la quitte au bout de cinq ans ! Manque de chance, les parents de Machérie attendaient qu'elle le leur présente. Elle va alors trouver un fiancé de secours : un clochard nommé... Julio Iglasis que tout le monde croit riche et... qui va se faire kidnapper. Le Roman-photo est bourré de sentiments pour que le lecteur se reconnaisse et se sente happé. Il y a une forme d'intimité. Marguerite Abouet Marguerite Abouet a réalisé ce tome entre Paris et Abidjan. Elle a demandé au chanteur Albin de la Simone et à la chanteuse franco-ivoirienne Izabella Maya de participer à ce volume. Invitée : Marguerite Abouet. Écrivain et réalisatrice franco-ivoirienne. Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1971, elle passe 12 ans de sa vie à Yopougon, un quartier devenu populaire aujourd'hui. Elle connait son premier succès en bande dessinée avec son héroïne Aya de Yopougon en 2005. Cette série raconte avec beaucoup d'humour l'histoire d'un quartier d'Abidjan dans les années 70 avec ses personnages hauts en couleurs, inspirés de son enfance. Elle aborde des sujets de société comme les grossesses précoces, le rejet des personnes homosexuelles par leur famille, les problèmes de logements des étudiants ivoiriens, le harcèlement et les agressions sexuelles. Elle scénarise ensuite la série Akissi qui narre les aventures hilarantes de l'espiègle petite sœur d'Akissi ! Et la chronique Ailleurs nous emmène au Maroc pour parler de l'évènement «La Cigogne Volubile», un festival littéraire qui vise à promouvoir la lecture. Le thème retenu pour cette édition est le «vivant», Agnès Humruzian, conseillère de coopération et d'action culturelle et directrice générale de l'Institut français du Maroc nous en dit plus. Programmation musicale : L'artiste Albin de la Simone avec le titre Ma gueule.
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Stéphane Pauwels et François Manardo pour 1h30 de débat. Au sommaire ce 24 mai 2025 : - Finale CdF ? PSG : Campos prolongé, bonne nouvelle ? Inter : pas de titre de champion, incertitudes Lautaro et Pavard, inquiétant ? - le syndrome des clubs français en finales européennes : pourquoi un tel naufrage ? - Bleus : Cherki, le bon moment ? Une liste rassurante pour défier l'Espagne ? A 20h les débats flash avec Carine Galli : - soulier d'or pour Mbappé : un titre significatif ou anecdotique ? - Lens : rachat de stade et grand ménage. Inquiet pour l'avenir ? - Renard et Le Sommer écartées : bonne idée ? - Nice comme Lille en LdC ? Ecoutez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 24 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:03 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Marie, 23 ans, s'interroge sur la raison qui pousse les autorités à évacuer les camps de migrants. - invités : Adeline HAZAN - Adeline Hazan : Présidente de l'UNICEF France - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Aujourd'hui, Charles Consigny, Zohra Bitan et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
« Amours solitaires, ce sont des plongées dans des intimités très brutes mais qui résonnent entre elles, et qui font qu'on se sent moins seul.e.s. » En février 2017, Morgane Ortin fonde le compte Instagram Amours solitaires. Le projet prend rapidement de l'ampleur, recueillant des milliers de messages envoyés par des anonymes. En 2018, elle publie un premier livre éponyme, Amours solitaires, qui compile ces messages recueillis parmi des milliers de conversations d'anonyme et extraits de journaux intimes, et raconte une histoire d'amour à travers eux. Franchir la nuit se concentre sur l'expérience de la rupture et de la guérison. C'est un assemblage de nombreux messages reçus sur le compte instagram @amours_solitaires ainsi que des propres conversations de l'autrice. Ces moments épistolaires, qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, sont assemblés pour reconstituer une histoire, celle d'Ilia, devenant son propre journal intime, résolument universel. L'autrice « archiviste de l'amour » milite aussi pour la valorisation de l'écriture intime et épistolaire à l'ère numérique en considérant que, loin de la déshumanisation, les nouvelles technologies permettent une expression plus authentique des émotions. Les romans Amour solitaires : Tome 1 - Amours solitaires (2018)Tome 2 - Une petite éternité (2019)Tome 3 - Franchir la nuit (2025).Invitée : Morgane ORTIN, autrice, archiviste de l'amour. Son roman « Amours solitaires » est publié aux éditions Albin Michel.→ Où la suivre : Instagram : @amours_solitaires Site officiel : amours-solitaires.com Facebook :Amours solitaires Twitter : @MorganeOrtin. Programmation musicale : «Baddies », Aya Nakamura en featuring avec Joé Dwèt Filé.► Et la chronique Ailleurs nous emmène à Saint-Louis du Sénégal, où l'Institut français de Saint-Louis et l'Université Gaston Berger organisent le colloque Francophonies, divers(c)ités, polyphonies : comment habiter le monde en plusieurs langues ?Pour nous en parler, Khadimou Rassoul Thiam, linguiste à l'Université Gaston Berger. Le colloque se tiendra les 20, 21 et 23 mai 2025 à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
« Amours solitaires, ce sont des plongées dans des intimités très brutes mais qui résonnent entre elles, et qui font qu'on se sent moins seul.e.s. » En février 2017, Morgane Ortin fonde le compte Instagram Amours solitaires. Le projet prend rapidement de l'ampleur, recueillant des milliers de messages envoyés par des anonymes. En 2018, elle publie un premier livre éponyme, Amours solitaires, qui compile ces messages recueillis parmi des milliers de conversations d'anonyme et extraits de journaux intimes, et raconte une histoire d'amour à travers eux. Franchir la nuit se concentre sur l'expérience de la rupture et de la guérison. C'est un assemblage de nombreux messages reçus sur le compte instagram @amours_solitaires ainsi que des propres conversations de l'autrice. Ces moments épistolaires, qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, sont assemblés pour reconstituer une histoire, celle d'Ilia, devenant son propre journal intime, résolument universel. L'autrice « archiviste de l'amour » milite aussi pour la valorisation de l'écriture intime et épistolaire à l'ère numérique en considérant que, loin de la déshumanisation, les nouvelles technologies permettent une expression plus authentique des émotions. Les romans Amour solitaires : Tome 1 - Amours solitaires (2018)Tome 2 - Une petite éternité (2019)Tome 3 - Franchir la nuit (2025).Invitée : Morgane ORTIN, autrice, archiviste de l'amour. Son roman « Amours solitaires » est publié aux éditions Albin Michel.→ Où la suivre : Instagram : @amours_solitaires Site officiel : amours-solitaires.com Facebook :Amours solitaires Twitter : @MorganeOrtin. Programmation musicale : «Baddies », Aya Nakamura en featuring avec Joé Dwèt Filé.► Et la chronique Ailleurs nous emmène à Saint-Louis du Sénégal, où l'Institut français de Saint-Louis et l'Université Gaston Berger organisent le colloque Francophonies, divers(c)ités, polyphonies : comment habiter le monde en plusieurs langues ?Pour nous en parler, Khadimou Rassoul Thiam, linguiste à l'Université Gaston Berger. Le colloque se tiendra les 20, 21 et 23 mai 2025 à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Dans son ouvrage Les didascalies en question, Pierre Letessier explore l'histoire de cette pratique textuelle théâtrale de son invention à nos jours. Qu'est-ce qu'une didascalie ? Quand a-t-elle été inventée ? Comment a-t-elle évolué ? Le metteur en scène Mohamed El Khatib donne cette définition malicieuse de cette pratique textuelle qu'on trouve au théâtre : «Didascalie : note à caractère pédagogique désuète destinée à donner des indications superflues aux acteurs et metteurs en scène, leur assurant par là que c'est bien de théâtre qu'il s'agit».Les didascalies sont ces mots qui, au théâtre, organisent le dialogue, lui donnent sens et forme à l'aide d'indication scéniques : où, qui, quand, comment, quoi. Le théâtre s'écrit avec des didascalies depuis le Moyen-Age. Faire l'histoire des didascalies, c'est aussi faire l'histoire du théâtre. Pierre Letessier De nombreux spécialistes qui ont abordé la question font remonter les didascalies à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, selon l'auteur, les textes du théâtre grec n'en comportaient pas, du moins pas au sens qu'on entend aujourd'hui. Le mot «didascalie» en grec existait, mais il n'avait pas du tout la même définition puisqu'il indiquait le catalogue des «vainqueurs». Le théâtre était alors un concours donné en l'honneur du dieu Dionysos. Dans les manuscrits de théâtre, il n'y avait que le dialogue linéaire. Les textes de théâtre n'étaient, à l'époque, pas destinés à la lecture, du moins pas au grand public, mais uniquement aux praticiens. Des textes linéaires totalement illisibles pour notre époque. On commence à voir des didascalies dans les textes latins au IVè siècle après Jésus-Christ, c'est là qu'on voit apparaître les noms des personnages qui interviennent dans la scène. Elles se développent ensuite au Moyen-Âge ; les auteurs de théâtre vont écrire du dialogue et des didascalies. Au XVIIè siècle, grâce à l'essor de l'imprimerie, apparaissent les didascalies telles qu'on les connait aujourd'hui avec Racine, Corneille, Molière. Invité : Pierre Letessier, maître de conférences en Études théâtrales à La Sorbonne Nouvelle où il enseigne l'histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre antique romain. Ses récents travaux portent vers les écritures contemporaines. Auteurs de «Les Didascalies et question» publié aux éditions Actes Sud.La chronique Ailleurs nous emmène en Tchéquie, à Prague. Jovanka Šotolová, traductrice littéraire tchèque, enseignante en littérature à l'Université Charles à Prague nous présentera les ateliers de traduction du français qu'elle animera jeudi 15 mai 2025 dans le cadre du Salon du Livre 2025, un évènement organisé par l'Institut français de Prague.Programmation musicale : Les artistes Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, avec le titre Baby boum boum.
Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie. L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos... Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années. InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.
Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie. L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos... Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années. InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.
Depuis le lancement du collectif Goma Slam Session à Goma (Nord-Kivu, République démocratique du Congo) en 2017, le slam s'est imposé comme un genre majeur. Ce recueil de slams présente une anthologie de cette création verbale contemporaine au Nord-Kivu, écrite dans une langue française tressée de swahili, de lingala, ou d'anglais. C'est le projet de Goma slam session, un collectif de Goma, une ville située au nord Kivu en République Démocratique du Congo, une région en proie à une insécurité régulière depuis de nombreuses années. Le collectif est né concomitamment avec le mouvement de la Lucha pour «Lutte pour le changement», un mouvement citoyen non violent et non partisan qui lutte pour la dignité humaine et la justice sociale et qui propose depuis 2017 des activités de création, de diffusion et de sensibilisation grâce au slam.Certains des textes du Goma Slam session ont été rassemblés dans un recueil : «Slamer pour résister», une anthologie du slam à Goma et traitent beaucoup de la guerre, mais on trouve aussi des slams d'amour ou des slams religieux. Les textes sont écrits en français, en lingala, en swahili, mais aussi dans d'autres langues. Et c'est Maëline Le Lay qui en assure la direction. Cette chercheuse en littérature africaine passionnée par les arts engagés avait déjà réalisé sa thèse au Congo sur la question de la littérature populaire au Katanga. Entre 2018 et 2020, elle a découvert le slam sur la scène artistique de Goma. Cette poésie «mise en bouche» tient une place prépondérante dans la culture locale, un véritable «phénomène» qui est dû à une parole complètement libre. Si le slam a vocation à être diffusé à l'oral, c'est avant tout un art très écrit. Lors des sessions, les slameurs venaient avec leurs papiers et leurs crayons et renotaient, recorrigeaient leur slam au gré des remarques de leurs comparses. L'idée de publier ce recueil est aussi de donner une visibilité élargie à ces artistes. Maëline Le Lay Invitée : Maëline Le Lay est chargée de recherche CNRS au THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité). Elle publie Slamer pour résister, aux éditions Africae.La chronique Ailleurs nous emmène en Allemagne, à Berlin, où la Maison de France, un lieu ouvert à la culture française, et qui fête ses 75 ans. Et c'est Sophie Coumel, directrice de l'Institut français de Berlin qui nous parle de l'anniversaire de ce réseau qui a joué un grand rôle dans le rapprochement franco-allemand. Pour suivre tout l'agenda, rendez-vous ici. Programmation musicaleL'artiste Odezenne avec le titre Hey Joe.Et les slams de Ben Kamuntu Ici, nous on slame, de Henry Mubimbi dit le Grihaut-Parleur avec le texte Je ne suis pas maudite, un texte fort qui parle de la ville de Beni, de Yves Kalwira avec 20h07, ainsi que Héros dans l'ombre du slameur Elisha Abumba.
Depuis le lancement du collectif Goma Slam Session à Goma (Nord-Kivu, République démocratique du Congo) en 2017, le slam s'est imposé comme un genre majeur. Ce recueil de slams présente une anthologie de cette création verbale contemporaine au Nord-Kivu, écrite dans une langue française tressée de swahili, de lingala, ou d'anglais. C'est le projet de Goma slam session, un collectif de Goma, une ville située au nord Kivu en République Démocratique du Congo, une région en proie à une insécurité régulière depuis de nombreuses années. Le collectif est né concomitamment avec le mouvement de la Lucha pour «Lutte pour le changement», un mouvement citoyen non violent et non partisan qui lutte pour la dignité humaine et la justice sociale et qui propose depuis 2017 des activités de création, de diffusion et de sensibilisation grâce au slam.Certains des textes du Goma Slam session ont été rassemblés dans un recueil : «Slamer pour résister», une anthologie du slam à Goma et traitent beaucoup de la guerre, mais on trouve aussi des slams d'amour ou des slams religieux. Les textes sont écrits en français, en lingala, en swahili, mais aussi dans d'autres langues. Et c'est Maëline Le Lay qui en assure la direction. Cette chercheuse en littérature africaine passionnée par les arts engagés avait déjà réalisé sa thèse au Congo sur la question de la littérature populaire au Katanga. Entre 2018 et 2020, elle a découvert le slam sur la scène artistique de Goma. Cette poésie «mise en bouche» tient une place prépondérante dans la culture locale, un véritable «phénomène» qui est dû à une parole complètement libre. Si le slam a vocation à être diffusé à l'oral, c'est avant tout un art très écrit. Lors des sessions, les slameurs venaient avec leurs papiers et leurs crayons et renotaient, recorrigeaient leur slam au gré des remarques de leurs comparses. L'idée de publier ce recueil est aussi de donner une visibilité élargie à ces artistes. Maëline Le Lay Invitée : Maëline Le Lay est chargée de recherche CNRS au THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité). Elle publie Slamer pour résister, aux éditions Africae.La chronique Ailleurs nous emmène en Allemagne, à Berlin, où la Maison de France, un lieu ouvert à la culture française, et qui fête ses 75 ans. Et c'est Sophie Coumel, directrice de l'Institut français de Berlin qui nous parle de l'anniversaire de ce réseau qui a joué un grand rôle dans le rapprochement franco-allemand. Pour suivre tout l'agenda, rendez-vous ici. Programmation musicaleL'artiste Odezenne avec le titre Hey Joe.Et les slams de Ben Kamuntu Ici, nous on slame, de Henry Mubimbi dit le Grihaut-Parleur avec le texte Je ne suis pas maudite, un texte fort qui parle de la ville de Beni, de Yves Kalwira avec 20h07, ainsi que Héros dans l'ombre du slameur Elisha Abumba.
durée : 00:58:57 - Georges Delerue, un centenaire en grande forme (4/4) : A Hollywood et ailleurs... - par : Thierry Jousse - Pour la dernière de notre série dédiée à Georges Delerue, on suit les aventures de ce grand compositeur à Hollywood et à la télévision française…