La voix des lettres vous invite a découvrir toutes les deux semaines une œuvre littéraire. Roman ou poésie, auteur classique ou méconnu, il y en a pour tous les goûts. Que vous vouliez vous rafraîchir la mémoire, trouver votre prochain coup de cœur ou mettre des mots sur ce livre dont tout le monde parle et que vous n’avez jamais lu, vous êtes au bon endroit !
Proust, suite et fin. Tu vois Marcel, c'est quand même pas compliqué de faire court. Les gens aujourd'hui, ils ont plus le temps pour tes phrases de 7 pages, ça s'entend ça, non ? Non ? Parce que t'es mort ? Ouais cent ans Marcel, je sais, tu radotes. Et même 101 maintenant, 13 épisodes plus tard... Je vais faire comme toi Marcel, je vais prendre un peu de repos (mic drop et rideau).
Faut-il présenter Balzac ? Si oui, peut on être Honoré de le rencontrer ? Si non, qui répondra présent à sa place ? Et, surtout, est-ce bien raisonnable de faire pousser des ananas dans la banlieue parisienne ? Autant de questions qui n'auront pas de réponse dans l'épisode d'aujourd'hui, et autant de personnes qui ne pourront pas dire qu'elles n'en valent pas deux.
Albertine, excédée par l'attitude de Marcel, encore plus insupportable que son prénom ou que l'odeur de ses pieds, disparaît un beau matin après avoir fait ses malles (c'est un jeu de mots). Comment Marcel va-t-il réagir ? l'être aimé va-t-il revenir ? Albertine a-t-elle couché avec Andrée ? des questions dignes d'un univers impitoyable (vous l'avez ?).
Claudine à l'école c'est plein de charme désuet, de paysages provinciaux, de vie de village calme et paisible. C'est aussi l'histoire d'une jeune institutrice qui balance entre embrasser une de ses élèves et sa directrice, un recueil d'astuces pour tricher en classe et une critique acerbe de la société. Trois raisons de l'emmener cet été à la place de vos cahiers de vacances...
Avec la Prisonnière on attaque les volumes de la Recherche publiés après la mort de Proust. À force de passer ses nuits à écrire, alimenté aux croissants et au café au lait, le mec avait noirci tellement de cahiers que les éditeurs arrivaient pas à suivre de son vivant. À partir de 1922, ils ont tout le temps qu'ils veulent pour terminer ça tranquille, au soleil, avec un petit pastis...
Des milliers de kilomètres à parcourir, des tentes, des caravanes et de quoi manger pour plusieurs jours : vous n'êtes pas au salon du camping-car mais bien dans un conte des Milles et Une Nuits. Ajoutez une pincée de suspense, quelques djinns toniques, un sultan remonté contre la gente féminine, sa soif infini d'histoires et, pour les contenter, Shéhérazade.
Si un homme inverti en vaut deux, et en supposant qu'Albertine préfère croire que deux et deux font cinq plutôt que de passer l'après-midi à Tourville et Féterne, combien d'années faudrait-il, dans un espace euclidien, pour qu'un gros bourdon féconde une orchidée solitaire en plein Paris ?Voilà le genre de question qui devrait vous hanter, sans oublier bien sûr : Dieu est-il vraiment trotskiste ?
Bienvenue dans une époque où "meuf, faut qu'on s'appelle" se disait "mandez-moi, ma bonne", où le roi soleil s'adonnait à la poésie plutôt qu'au 49.3, où on était tous cousins même en dehors de Picardie. Dans ce monde où messenger et telegram n'existent pas, Marie de Rabutin-Chantal entame la correspondance la plus followed de tout Versailles et ouvre ainsi la voie des lettres.
"vous offrez à votre derrière une chauffeuse Directoire pour une bergère Louis XIV" voilà le genre d'erreur que vous ne ferez plus après avoir appris la vie de salon chez les Guermantes. Cela vous évitera aussi d'imaginer une scène exhibitionno-obsène à la campagne quand vous lirez "Mme de Guermantes m'aperçut sur ma bergère".
En 1600 et des brouettes, un Baron, plumé comme ses cigognes, se tourne les pouces dans un manoir qui tombe en ruine. 1600 et des brouettes, c'est vraiment une époque de merde. Pour vous donner une idée, on n'a pas encore inventé le rugby, ni même le PMU, alors dur dur d'occuper ses journées. Pas plus gascon qu'un autre, Sigognac part à l'aventure avec la belle Isabelle qui bleus les yeux a.
Certains adolescents rêvent d'un springbreak à Miami, d'autres d'une virée à Ibiza, d'autres encore de plonger à Honolulu. Le narrateur de la Recherche, lui, rêve pour ses 15 ans de voir l'église de Balbec, près de la côte bretonne... C'est facile ensuite de broder 15 pages sur l'inadéquation entre imagination déçue et réalité alors qu'en vrai, Marcel, tes rêves ils sont peut-être juste un peu pourris.
Connaissez-vous la différence entre un hippie à Woodstock et le narrateur de À la recherche du temps perdu ? Aucune, ils sont tous les deux accrocs au Champi...Je vous laisse avec ce chef d'œuvre de George Sand qui, soit dit en passant, fait toujours George, alors que George Sang ferait Eore, ce qui est un peu naze comme prénom.
Une madeleine, le centième anniversaire de sa mort, un nom illustre qui fait rire les enfants, autant de bonnes raisons de s'attaquer à Proust. Parait qu'il est parti À la recherche du temps perdu, et qu'il a pas fait dans la synthèse : 7 tomes aussi épais qu'un parpaing berlinois. Et comme c'est au pied du mur qu'on voit le maçon, je vous propose d'inspecter le premier tome.
Viktor Frankenstein et sa créature hantent l'imaginaire collectif depuis plus de deux cents ans. Revenons à la genèse de cette légende signée Mary Shelley, jeune anglaise de 19 ans qui inaugure le genre de la science fiction.
Qu'ont en commun RRRrrrr et Crime et Châtiment ? Un crimeur bien sûr, mais pas seulement... Que vient faire le nom d'Alain Chabat dans l'exégèse dostoïevskienne ? Et, surtout, y a-t-il un trésor caché dans les rues de Saint-Pétersbourg ? Ouvrez votre esprit et préparez vous à éclaircir les plus grands secrets russes : un lecteur sachant sachoir est un bon sacheur.
Aujourd'hui tonton Jeannot nous parle de start'up nation, de bitcoins, de la cote Clermont – PSG, le tout en vers et avec une morale pas piquée des hannetons, comme il sait si bien faire. Et si pour vous la taille compte, pas d'inquiétude, la fable est à peine plus longue que son titre.
Aujourd'hui la voix des lettres vous propose un épisode intergénérationnel combinant Stéphane Bern, Breaking Bad et un dessin animé pour enfants. On y parlera de feuilleton et de nos ennemis les anglais, le tout en costume de cape et d'épée, bien évidemment. Et, surtout, on rappellera tant de fois le nom des trois mousquetaires que vous les connaîtrez par cœur, ce sont bien sûr Gaspard, Melchior et Balthazar.
C'est la rencontre improbable entre une ado punk et un fils de bourges. Vivant à Nancy dans deux milieux complètement opposés, le seul endroit où ils pouvaient se rencontrer est l'hôpital psychiatrique. Elle pour s'être défendue quand son père l'a cognée, lui pour ne plus savoir où il habite après un bad trip. Que peuvent-ils bien avoir en commun et, surtout, que compte faire Éric après avoir ressurgi dans sa vie, 20 ans après avoir disparu ?
Elle a demandé à la luneEt le cadastre ne le sait pasElle leur a montré les brûluresEt ils l'ont pointée du doigtEt comme ses terres, n'avaient pas fière allureEt que le riz ne poussait pasElle s'est dit quelle infortuneIls se sont bien moqués de moi
Quel est le point commun entre Montesquieu, un chaton et Francis Ngannou ? L'épisode du jour.
À quoi ressemble la vie d'un homme qui se fait voler sa maison en pleine nuit, dont la femme se fait écraser par un train alors qu'il dort avec elle, qui oublie qu'on marche sur le plancher et se retrouve au plafond, qui mange un serpent tombé d'un régime d'un banane ? À la rencontre entre une nouvelle de Poe et un film de Chaplin, le tout remixé par Kafka. Et marquise sur le bateau, ça se vend en petites doses avec décollage immédiat...
Une nuit de janvier 2015, deux étudiants sont témoins d'un viol sur le campus de Stanford. Le déroulement du procès, le verdict et les différents témoignages font alors trembler la société américaine. Les choses humaines, publié en 2019, adapté au cinéma et actuellement en salles, s'inspire de ces faits réels. Dans un récit factuel et poignant, l'autrice nous plonge dans la vie de la victime, de l'agresseur et de leurs proches, depuis les faits jusqu'à l'issue du procès.
Combien de bains est-il humainement possible de prendre par jour ? Mangeclous mange-t-il des clous ? Combien font huit mille francs suisses en francs français ? Il vous faudra lire Belle du Seigneur pour avoir la réponse à ces questions. Mais il vous suffit d'écouter cet épisode pour entendre Solal XIV, Ariane d'Auble et Adrien Deume et, plus important encore, pour savoir combien il y a de WC à la Sociétés des Nations.
C'est l'histoire d'un Schtroumpf qui court, qui court, qui tombe et qui se fait un bleu. Euh, non c'est l'histoire d'un nain qui court sur pattes. Non plus. C'est l'histoire de trois roumains qui courent courent courent... stache stache. Ah non, je sais, c'est l'histoire d'un lapin qui ne court pas, enfin si mais trop tard et du coup son steak de tortue est à point... ou quelque chose dans ce goût là !
Coincé entre une église et une école maternelle, caché aux yeux de tous dans un quartier de Berlin, il existait il n'y a pas si longtemps un lieu où l'argent pouvait être transformé en plaisir, où les hommes entraient, comble assumé d'une maison close, et où des femmes travaillaient. C'est leurs histoires, et celle de la Maison, qu'Emma Becker a entrepris de raconter.
Pour vous changer les idées en ces temps de pandémie mondiale, je vous propose l'histoire d'un médecin qui diagnostique une nouvelle maladie, un nombre de malade qui explose, une ville qui ferme ses portes et coupe tout contact avec l'extérieur, des morts si nombreux qu'on ne sait plus où les mettre et, bien sûr, une population confinée devant respecter le couvre-feu. Ça vous rappelle quelque chose ? Ah bon ? Vous l'avez déjà lu ?
Si George était un homme, elle serait capitaineD'une édition vert et blancD'une élégance rare et plus forte que VerlainePour les trop mauvais tempsElle nous emmenerait en voyageVoir le Berry et son beau monde Nous conterait l'amour à chaque pageEt les rivalités qui grondentÀ coups de plume de Nohant à PanameTraversant le dix-neuvième en roiMais elle est femme et quand on est femmeOn ne reçoit pas ces honneurs là
C'est l'histoire d'un homme et d'une couleuvre. L'homme dit "t'es trop méchante", la couleuvre répond "c'est celui qui dit qui est", un partout balle au centre. La vache dit "+1 pour le serpent", le bœuf ajoute "ouais grave" et l'arbre "j'aurais pas dit mieux, mieux (ah si en fait je l'ai dit)". Mais comme dit le proverbe chinois : quand tout foutu tout casser. Alors le gonz prend le reptile en 1 vs 1 et l'éclate. Tant pis pour l'happy ending.
Dune c'est un peu Paris-plage mais sans Paris et avec des tempêtes qui soufflent à 700 km/h, rasant tout sur leur passage. Si vous êtes encore vivant après ça, il reste l'embarras du choix pour mourir avec notamment la déshydratation ou l'engloutissement par un ver des sables de 400 mètres de long et aux dents littéralement affûtées comme des couteaux (les krys, tabernacle !). Drôle de destination pour un voyage en famille...
Je suis un poète incompris, je suis un dandy bohème, je suis né au début du XXe siècle, je suis un ami de Jean-Paul Sartre avec qui j'écluse tous les bars de Paname, je suis un trompettiste jazz chevronné, j'aime l'humour, je pratique à un niveau professionnel le calembours et les calemrbedaines, j'écris des obscenités sous pseudonyme, je suis connu pour le Déserteur, pour Fais moi mal Johnny ou pour l'Écume des jours, je suis, je suis, je suis ...
Cette rentrée signe le début de la deuxième saison de la voix des lettres. Alors pour attaquer en beauté, je vous propose une œuvre caustique et décapante à ne pas manipuler sans une bonne dose d'humour noir. Americanah est l'histoire d'Ifemelu, une nigériane qui a émigré aux États-Unis pour terminer ses études et qui n'a ni froid aux yeux ni sa langue dans sa poche !
Comment mieux terminer cette première saison que sur un chef d'oeuvre de La Fontaine, une construction digne de la bibliothèque d'Alexandrie, du palais du Reichstag et de Notre-Dame de Paris, bref une fable qui vous met la fièvre ! Alors avant d'aller joyeusement vous faire emballer par les canicules ne ratez pas ce dernier épisode, tout en finesse comme sa description vous l'indique déjà. À écouter sereinement (à base de sérénade).
« J'ignore son nom, son âge, son quotidien. Elle ressemble à une montagne qui se détache d'un ciel nuageux pour mieux se fondre dans le brouillard. Des bourdonnements interrompent ma rêverie. Nos avions, bombes fixées sous leurs ailes d'acier, passent par-delà nos têtes. Du coin de l'œil, j'observe mon adversaire. Elle garde les yeux baissés. Il est plus facile pour mes camarades de survoler la Chine que pour moi de pénétrer la pensée de la joueuse de go. »
En direct de la Révolution Française (avec un petit décalage de 224 ans), je vous demande d'accueillir l'aristo la plus deter de Navarre, la révoltée la plus classe de France, celle qui à chaque repas de famille clashe le tonton sexiste en alexandrins, la seule, l'unique : Constance de Théis o/
Joseph K. est arrêté de bon matin sans savoir pourquoi. Il est libre d'aller et de travailler. À son premier interrogatoire, dans un grenier sombre au beau milieu d'habitations, personne ne l'interroge. Son avocat lui explique qu'il faut soigner sa première requête, que personne ne lira. Si toi aussi tu aimes les effets de la drogue dure à moindre coût, va lire du Franz Kafka.
Pour fêter la réouverture des terrasses et le vingtième épisode de la première saison, quoi de mieux qu'une petite fable sur un incorrigible soiffard. Je tiens vous à assruer qu'aucune bouteille de bière n'a tété maltraité durant la prérapation de cet éspiode, et vous enjnoit à consmmoer avec mdéoration... hip
C'est une histoire qui nous ramène plus de deux siècles en arrière dans la campagne anglaise, en des temps où le bal remplaçait Tinder, où les jeunes filles n'aspiraient qu'à bien se marier, où la fortune se comptait en milliers de livres de rente plutôt qu'en bitcoins. Sortez vos redingotes et vos crinolines et laissez vous emporter pour un voyage dans le temps.
Il était un petit navire, il était un petit navire, qui avait trop, trop, bien trop picolé, qui avait trop, trop bien trop picolé ohééohéééé. Big up à Sylvester Stallone et à Fabrice Luchini pour m'avoir aidé à préparer cet épisode. Je vous souhaite une bonne écoutille (ha ha ha).
Comme promis, on s'attaque aujourd'hui au livre proposé par la grande gagnante du jeu des 1000 téléchargement (quelle émotion !), une aventure New Yorkaise que je découvre en même temps que vous - enfin pas littéralement parce que fallait quand même que je fasse l'épisode, mais je ne connaissais pas avant, enfin t'as compris - bref, ACTION ! (enfin pas littéralement parce que je ne réalise pas un film, j'enregistre un podcast, mais bon t'as compris...)
Les trois blagues n'ayant pas été nominées pour ce seizième épisode sont :- Marlène chasseur (les droits étaient trop chers)- Chasse, pêche et biture (idem)- Est-ce que bander son arc c'est tromperVous trouverez en revanche des clins d'oeil à Brel, au rugby et aux Nuls (et oui, encore ! si vous en avez marre envoyez moi des carambars pour que je renouvelle mon humour).
La Sicile ce n'est pas seulement les sardines grillées, les arancine, l'huile d'olive, les cannoli, les citronniers, les fruits en pâte d'amande, les spaghetti à l'encre de seiche (ca y est j'ai faim) mais c'est aussi la terre de Modesta, l'héroîne de l'épisode d'aujourd'hui.
C'est l'histoire d'un mec qui fait des podcasts, un jour il a pas d'inspi pour faire son intro alors il raconte une de ses blagues préférées, il brode en faisant des jeux de mots, et TADAAAAM, ça fait un épisode. Mes excuses à toute la famille Chedid et big up à Andrée qui n'écrit pas avec ses pieds !
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas, si le loup y était il nous dénoncerait à la police secrète qui nous torturerait avant de nous exécuter. SUPER AMBIANCE, MERCI MARGARET o/
Mesdames, messieurs, chers téléspectateurs, c'est incroyable ce qui se passe ici, c'est sûrement le plus grand commentateur français, il nous fait l'honneur de commenter le loup et le renard de La Fontaine, tenez-vous bien parce que nous accueillons aujourd'hui Thierry Roland lui-même ! Après avoir vu ça on peut mourir tranquille, enfin le plus tard possible mais on peut. Ah c'est super. Quel pied, ah quel pied !
Aujourd'hui les amis, en direct de Paris sous les nuages et la pluie, depuis un rayon Monoprix éclairé au néon blanc, nous recevons l'antipathique le plus drôle de sa génération, déprimant comme un lundi de confinement, l'homme qui polémique sa mère au nom aussi tapageur qu'inorthographiable, le seul, l'unique, Michel Houellebecq !
Anna de Noailles fait des tutos (archive 1901) :1. Quitte ton boulot2. Sors de chez oit3. On est pas bien là ?
C'est chéper Virginia Woolf, t'es tranquille à lire sur ton canap et d'un coup t'as un flash à l'acide. Attaque pas par de la trop forte sinon tu pars en vrille direct. Si t'as jamais rien pris commence par Orlando, c'est de la bonne tout en douceur. Et à 7 boules les 400 pages c'est la came la moins rush du tierquar.
Tu veux devenir riche mais tu ne sais pas comment faire ? Grâce à la nouvelle méthode La Fontaine, la question elle est vite répondue. Allez viens, clique, on est bien ...
De l'humour et des nazis, c'est une formule qui marche. Bien avant que le Burger Quiz en fasse sa marque de fabrique, Lydie Salvayre l'avait déjà mise au point. Élu par moi-même livre le plus drôle de l'année, je vous demande d'accueillir La compagnie des spectres !
On s'attaque aujourd'hui à un poids lourd de la poésie, au maître incontesté de la déprime, au prince du spleen, Charles Baudelaire. Et ça tombe bien car c'est à nous, lecteurs, qu'est adressé le poème du jour.
Âmes sensibles s'abstenir, nous nous attaquons au maître de l'horreur et son célèbre mythe de Cthulhu, dont on n'ose à peine lire les histoires et encore moins prononcer le nom. Si la nouvelle est son genre de prédilection, c'est aujourd'hui un court roman qui nous intéresse. C'est en Antarctique que ce récit nous mène, au delà de montagnes qu'on se serait bien gardé de franchir...