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durée : 00:01:03 - Un Forum de l'industrie va se dérouler demain à Périgueux - Le Forum de l'industrie se déroulera demain, mercredi 12 mars dans le salle de la filature à Périgueux
BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Ledjely en Guinée s'interroge : « se dirige-t-on vers la fin de l'immunité dont jouissait jusqu'ici le président rwandais, malgré son implication avérée et documentée dans la guerre qui secoue l'est de la République démocratique du Congo ? Il est peut-être trop tôt pour se réjouir du réveil de la communauté internationale, pointe le site d'information guinéen. Mais au moins, on peut constater que les lignes commencent à bouger contre le parrain des rebelles du M23. En effet, après les États-Unis la semaine dernière, c'est l'Union européenne qui vient de s'accorder sur la nécessité de dire stop au Rwanda dans son soutien actif au mouvement rebelle et à son agression contre son voisin. Avec à la clé des menaces de sanctions. Décidément, le mythe Kagame est en train de tomber. »Même pas peur…Alors pour l'instant, les sanctions sont timides… « L'Union européenne suspend les consultations sur la défense avec le Rwanda et annonce le réexamen de ses accords sur les minerais stratégiques », relève le site congolais 7 sur 7. « Cette décision va donc (notamment) priver l'armée rwandaise de l'assistance militaire et sécuritaire de l'Union européenne. »« Alors que les combats entre l'armée congolaise et l'AFC/M23 se poursuivent, la position de l'Union européenne vise à renforcer la pression diplomatique sur Kigali, sans exclure d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation sur le terrain », remarque pour sa part le site Actualités CD.« Kigali et Paul Kagamé ont-ils peur de ces sanctions ? », s'interroge WakatSéra. Assurément non, répond le site burkinabé. « Les condamnations et les sanctions font comme monter l'adrénaline du côté de l'Alliance Fleuve Congo-M23 qui continue de marcher, dans le sang des Congolais, vers des objectifs qu'elle seule et son maître de Kigali se sont fixés. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne verraient pas d'un mauvais œil, la chute de Kinshasa, avec comme cerise sur le gâteau, celle de Félix Tshisekedi […]. »Kabila en embuscade ?Et c'est dans ce contexte tendu que Joseph Kabila est sorti du bois le week-end dernier… « Pour la première fois depuis son départ du pays en janvier 2024, pointe Le Forum des As à Kinshasa, Joseph Kabila a pris la parole sur plusieurs sujets brûlants, notamment la crise politique, sécuritaire et sociale qui secoue le pays. Dans une tribune publiée dans le journal sud-africain Sunday Times, l'ex-président a dénoncé un état de fait qu'il considère comme une menace pour la stabilité de la RDC et de la région. Joseph Kabila accuse l'actuel président congolais d'avoir instauré un régime de “terreur“, caractérisé par la répression des opposants politiques, les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également l'exil forcé des journalistes, des leaders d'opinion et même des responsables religieux. (…) Reste à savoir, pointe encore le quotidien congolais, si cette prise de parole marque le début d'un retour actif de Kabila sur la scène politique congolaise ou s'il s'agit simplement d'une critique ponctuelle contre le régime de Félix Tshisekedi. Quoi qu'il en soit, cette déclaration risque d'intensifier les tensions déjà vives au sein du paysage politique congolais. »Nouvelle épine au pied de Tshisekedi…« Kabila sort la sulfateuse », s'exclame Afrikarabia. Cette « volée de bois vert contre son successeur laisse songeur, relève le site spécialisé sur la RDC, lorsque l'on pense à la répression, à l'époque de Kabila, des manifestations dans le sang, à l'assassinat de Floribert Chebeya, à la centaine de morts et au verrouillage des médias pendant la crise pré-électorale de 2016. Pourtant, cette sortie médiatique de l'ancien président congolais signifie aujourd'hui qu'il est bien de retour sur le devant de la scène avec des ambitions de revanche à peine voilées. (…) Pour Félix Tshisekedi, il n'y a d'ailleurs pas de doute, relève encore Afrikarabia. Derrière le M23, il y a Joseph Kabila. Une nouvelle épine dans le pied qui risque d'être tenace pour le président congolais. »En effet, constate également L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « une décennie après, coucou, revoilà Kabila (…), qui renoue secrètement avec une certaine agitation politique. Mais sans la moindre compassion pour ces milliers de victimes civiles, pour ces centaines de milliers de déplacés, sans la moindre condamnation de la rébellion du M23, sans la moindre désapprobation des visées impérialistes de Paul Kagame sur les minerais stratégiques de l'Est de la RDC. »
Ledjely en Guinée s'interroge : « se dirige-t-on vers la fin de l'immunité dont jouissait jusqu'ici le président rwandais, malgré son implication avérée et documentée dans la guerre qui secoue l'est de la République démocratique du Congo ? Il est peut-être trop tôt pour se réjouir du réveil de la communauté internationale, pointe le site d'information guinéen. Mais au moins, on peut constater que les lignes commencent à bouger contre le parrain des rebelles du M23. En effet, après les États-Unis la semaine dernière, c'est l'Union européenne qui vient de s'accorder sur la nécessité de dire stop au Rwanda dans son soutien actif au mouvement rebelle et à son agression contre son voisin. Avec à la clé des menaces de sanctions. Décidément, le mythe Kagame est en train de tomber. »Même pas peur…Alors pour l'instant, les sanctions sont timides… « L'Union européenne suspend les consultations sur la défense avec le Rwanda et annonce le réexamen de ses accords sur les minerais stratégiques », relève le site congolais 7 sur 7. « Cette décision va donc (notamment) priver l'armée rwandaise de l'assistance militaire et sécuritaire de l'Union européenne. »« Alors que les combats entre l'armée congolaise et l'AFC/M23 se poursuivent, la position de l'Union européenne vise à renforcer la pression diplomatique sur Kigali, sans exclure d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation sur le terrain », remarque pour sa part le site Actualités CD.« Kigali et Paul Kagamé ont-ils peur de ces sanctions ? », s'interroge WakatSéra. Assurément non, répond le site burkinabé. « Les condamnations et les sanctions font comme monter l'adrénaline du côté de l'Alliance Fleuve Congo-M23 qui continue de marcher, dans le sang des Congolais, vers des objectifs qu'elle seule et son maître de Kigali se sont fixés. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne verraient pas d'un mauvais œil, la chute de Kinshasa, avec comme cerise sur le gâteau, celle de Félix Tshisekedi […]. »Kabila en embuscade ?Et c'est dans ce contexte tendu que Joseph Kabila est sorti du bois le week-end dernier… « Pour la première fois depuis son départ du pays en janvier 2024, pointe Le Forum des As à Kinshasa, Joseph Kabila a pris la parole sur plusieurs sujets brûlants, notamment la crise politique, sécuritaire et sociale qui secoue le pays. Dans une tribune publiée dans le journal sud-africain Sunday Times, l'ex-président a dénoncé un état de fait qu'il considère comme une menace pour la stabilité de la RDC et de la région. Joseph Kabila accuse l'actuel président congolais d'avoir instauré un régime de “terreur“, caractérisé par la répression des opposants politiques, les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également l'exil forcé des journalistes, des leaders d'opinion et même des responsables religieux. (…) Reste à savoir, pointe encore le quotidien congolais, si cette prise de parole marque le début d'un retour actif de Kabila sur la scène politique congolaise ou s'il s'agit simplement d'une critique ponctuelle contre le régime de Félix Tshisekedi. Quoi qu'il en soit, cette déclaration risque d'intensifier les tensions déjà vives au sein du paysage politique congolais. »Nouvelle épine au pied de Tshisekedi…« Kabila sort la sulfateuse », s'exclame Afrikarabia. Cette « volée de bois vert contre son successeur laisse songeur, relève le site spécialisé sur la RDC, lorsque l'on pense à la répression, à l'époque de Kabila, des manifestations dans le sang, à l'assassinat de Floribert Chebeya, à la centaine de morts et au verrouillage des médias pendant la crise pré-électorale de 2016. Pourtant, cette sortie médiatique de l'ancien président congolais signifie aujourd'hui qu'il est bien de retour sur le devant de la scène avec des ambitions de revanche à peine voilées. (…) Pour Félix Tshisekedi, il n'y a d'ailleurs pas de doute, relève encore Afrikarabia. Derrière le M23, il y a Joseph Kabila. Une nouvelle épine dans le pied qui risque d'être tenace pour le président congolais. »En effet, constate également L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « une décennie après, coucou, revoilà Kabila (…), qui renoue secrètement avec une certaine agitation politique. Mais sans la moindre compassion pour ces milliers de victimes civiles, pour ces centaines de milliers de déplacés, sans la moindre condamnation de la rébellion du M23, sans la moindre désapprobation des visées impérialistes de Paul Kagame sur les minerais stratégiques de l'Est de la RDC. »
La nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel avait d'abord été très attaquée avant, mais les auditions avaient pu renverser les tendances. Finalement, on ne pensait pas que le résultat serait aussi serré. Il s'en est fallu d'une voix. Pour Ruth Elkrief, cette nomination n'est qu'une mauvaise affaire, parce que c'est un résultat qui a été obtenu à une voix près et avec l'abstention du Rassemblement national. Sur une période de deux ans, 2023-2024, 41,6 milliards de dollars ont été versés au budget de la Russie. Ces contributions viennent des grandes entreprises américaines, européennes, chinoises, indiennes, turques et qui sont toujours actives en Russie et qui financent donc l'effort de guerre russe en Ukraine. Il y a 350 groupes au total. Pascal Perri pense que c'est un véritable scandale que l'Occident contribue à alimenter l'ogre russe. Kifr Bibas, neuf mois et Ariel Bibas, quatre ans, le jour où ils ont été enlevés avec leur maman, Shiri, lors de l'attaque du 7 octobre en Israël. Le Hamas avait annoncé qu'ils étaient morts. Le forum des otages confirme ce mercredi qu'effectivement, ils vont être restitués en Israël, mais mort. C'est une preuve supplémentaire, selon Abnousse Shalmani, de la perversité, de la toxicité d'un mouvement terroriste comme celui du Hamas. Pris dans un guet-apens alors qu'il était en voiture avec son chauffeur le 15 février dernier, l'imam du Cap, Muhsin Hendricks, 58 ans, a été abattu. Il s'apprêtait à célébrer le mariage de deux femmes. Les associations de défense des droits homoséxuels et des organisations musulmanes ont dénoncé. Le ministère de la Justice a condamné, mais s'interroge encore à savoir si c'est un crime de haine. Abnousse Shalmani se demande s'il s'agit d'un acte d'amour ? Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Doukhan apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Fabriquez en Amérique ou payez le prix fort ! La dernière menace de Donald Trump aux entreprises étrangères fait trembler l'Europe. Coup de bluff électoral ou véritable ultimatum ? Et surtout, comment l'Europe, compte-t-elle réagir ? Le Forum de Davos est terminé. Vendredi dernier, des milliers de chefs d'entreprise, de dirigeants politiques et de financiers s'étaient réunis dans les Alpes suisses pour parler du monde. Mais c'est un Américain, resté bien au chaud chez lui, qui a volé la vedette. Donald Trump en visioconférence, fidèle à lui-même, a lancé une nouvelle salve de menaces économiques. Son message est très simple venez produire aux États-Unis ou préparez-vous à payer des droits de douane. Dit autrement, vous êtes libres, mais si vous faites un autre choix, il sera douloureux. Face à ce genre de déclaration, que fait l'Europe ? Eh bien, elle adopte une stratégie en trois temps la carotte, le bâton et la négociation… Mots-Clés : idée, annexer, Canada, prétexte, pays, État vassal, Panama, canal, ambitions chinoises, Groenland, Danemark, shopping, géopolitique, dirigeant, chinois, russe, scandale, chancelleries, diplomatiques, éditorialistes, menace existentielle, résigné, enfant turbulent, Bruxelles, gaz naturel liquéfié, diplomatique, armes américaines, réarmement, détail, France, épargne européenne, financer, rafales, Dassaut, F35, Washington, droits de douane, Commission européenne, bras de fer, époque, Union européenne, Harley Davidson, Bourbon représailles, surtaxe, acier, négociation, accès, marché américain, signer, accords, Malaisie, Inde, diversifier, partenaires, message, réalité, tradition, seconde Guerre mondiale, menace soviétique, structurer, invasion, Ukraine, Poutine, défense commune, allié, statu quo, option. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
"BFM STORY" du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
On est loin de la caricature des grands de ce monde qui se rencontreraient en secret pour exploiter les pauvres. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
endez-vous emblématique en Suisse, le forum de Davos a débuté lundi. L'occasion pour une élite mondiale de se rencontrer dans un décor de carte postale, mais quelle est l'utilité d'un tel rassemblement ? Pour nous aider à y répondre, Sébastian Santander, professeur de relations internationales à l'ULiège est avec Bruno Delaby.
Le Forum économique mondial se tiendra la semaine prochaine à Davos, la désormais célèbre station des Alpes suisses. Durant une semaine, chefs d'Etats et de gouvernement vont discuter de la situation économique avec des centaines de dirigeants d'entreprises du monde entier. Mais à la veille de ce sommet, l'organisation du Forum publie son rapport sur les plus grands risques et menaces qui pèsent sur la stabilité mondiale, et notamment économique. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Un problème embarrassant ? Un sujet de discussion qui fâche ? Des personnalités qui dérangent ? La solution, radicale : contourner l'obstacle en censurant, en muselant ou encore en excluant. L'actualité politique sur le continent nous offre quelques exemples récents… À commencer par le Niger où neuf proches du président déchu Mohammed Bazoum ont été déchus vendredi dernier de leur nationalité. L'information barre la Une du site Actu Niger : « déchéance provisoire de la nationalité : Rhissa Ag Boula, (ancien ministre et ex-figure des rébellions touarègues), et huit autres proches du Président déchu Mohamed Bazoum sanctionnés pour atteinte à la sécurité nationale. (…) Ces mesures interviennent dans un contexte où le gouvernement intensifie ses efforts pour protéger les intérêts stratégiques du pays et maintenir l'ordre public ». Pas d'autres commentaires…Le site L'Evénement Niger, pour sa part, se permet de rappeler l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui stipule que : « tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité ».En effet, précise Afrik.com, « des organisations de défense des droits de l'Homme ont rapidement dénoncé la mesure. Elles la qualifient de violation des engagements internationaux du Niger. Moussa Tchangari, secrétaire général d'Alternative Espaces Citoyens, juge cette décision “très grave“. Elle contrevient, selon lui, à la Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui interdit de rendre une personne apatride ».Mais « pour de nombreux observateurs, poursuit Afrik.com, cette décision dépasse le cadre juridique. Elle vise avant tout à affaiblir l'opposition. Cela envoie un message fort aux dissidents. Cette stratégie est déjà utilisée par d'autres régimes militaires dans la région, comme au Mali et au Burkina Faso. »Guinée : les ministres à la maison…En Guinée, à présent, les ministres n'ont plus le droit de voyager à l'étranger jusqu'à la fin de cette année… Officiellement, il s'agit de faire des économies : « le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a justifié cette décision par la “nécessité de rationaliser les dépenses publiques“ », relève Le Monde Afrique. Une mesure diversement appréciée… Pour le coordinateur national de la Maison des associations et ONG de Guinée, Mamadou Saliou Barry, cité par Guinée 360 : « bien que cette décision semble refléter une volonté d'accroître la transparence dans la gestion publique, je crains qu'elle n'entrave les relations internationales et l'efficacité de la diplomatie guinéenne. Une telle mesure pourrait être le signe de tensions internes au sein du gouvernement, poursuit-il, ou d'une perte de confiance dans la capacité des ministres à représenter efficacement l'État à l'étranger ».Le Forum des Forces Sociales de Guinée affirme pour sa part dans Guinée News que « cette situation met en lumière une gestion irrationnelle et abusive des deniers publics, alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux sans précédent ».Enfin, rapporte Ledjely, l'un des principaux partis d'opposition, l'UFDG se félicite de cette décision qui « limitera les dépenses inutiles » et espère également « que cette mesure, qui doit cesser le 31 décembre, marquera la fin de la transition en Guinée et que des élections seront enfin organisées ».L'état de santé de Paul Biya ? Motus !Et puis autre interdiction, cette fois au Cameroun : défense de parler de l'état de santé du président Biya…« Après avoir vigoureusement démenti des rumeurs alarmantes sur l'état de Paul Biya, les autorités du Cameroun ont “formellement interdit“ aux médias d'évoquer sa santé », rapporte Le Monde Afrique.« Taisez-vous, y'a rien à dire », commente L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui s'interroge « qu'arriverait-il si le président camerounais (91 ans) n'était plus en mesure d'assurer ses fonctions alors que son dauphin constitutionnel (le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, bientôt 90 ans) est lui aussi quelque peu impotent ? »Pour Le Pays, toujours au Burkina, « cette décision, contrairement à l'effet recherché, prouve que le président Paul Biya ne se porte pas bien. Malade ? Non, de source officielle. Mais malade du pouvoir ? Oui, certainement ».Enfin WakatSéra s'interroge : « comment éviter de spéculer, quand un flou opaque, artistiquement entretenu, entoure la santé de celui qui dirige son peuple depuis Mathusalem ? Comment, sans argument palpable, parler objectivement de la santé du plus vieux dirigeant élu en exercice au monde ? »