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Le Premier ministre par intérim Mark Carney, du Parti libéral, est candidat à sa succession et apparaît comme le favori des sondages. En face, Pierre Poilievre, du parti conservateur, perd du terrain. Ex-dirigeant de la Banque du Canada, le chef du Parti libéral Mark Carney met en avant une image d'homme « pragmatique » et « compétent », qui a fait pencher son parti vers le centre, explique notre reporter sur place Marine de La Moissonnière.En face, le conservateur Pierre Poilievre pâtit de sa proximité, dans le fond comme la forme, avec Donald Trump. Tout au long de la campagne électorale canadienne, les vives tensions avec les USA ont pesé. Les élections générales auront lieu lundi 28 avril 2025 au Canada et les résultats seront connus le lendemain. En Bolivie, les incendies ont laissé des traces dans l'Est du paysPlusieurs mois après des incendies sans précédent dans le département de Santa Cruz et la destruction de dix millions d'hectares de forêt, le quotidien est toujours très difficile pour certains habitants. Les communautés autochtones n'ont plus de quoi se nourrir, comme l'a constaté notre correspondant Nils Sabin. Inquiétude des organisations environnementales et des populations autochtones face aux annonces de Donald Trump sur l'exploitation minière des fonds marinsLes scientifiques consultés par le média américain Grist craignent des dangers irréversibles pour les fonds marins et l'ingestion de métal par les poissons, pêchés et consommés par les populations du Pacifique. Grist donne aussi la parole, oui, à un militant hawaiien, Solomon 0Kaho'ohalahala : « Ces extractions sont faites sans se préoccuper de préserver les ressources (…) il n'y a aucune vision de long terme ». Un militant inquiet aussi, rappelle Grist, de la volonté de Donald Trump d'accélérer la délivrance des permis de minage en eaux profondes durant les deux prochains mois.De son côté, l'entreprise canadienne The Metals Company voit d'un bon œil les annonces de Donald Trump. La compagnie minière avait déclaré le mois dernier, rappelle Business Intelligence in British Columbia, son intention de s'enregistrer auprès des autorités américaines pour contourner les règles de l'ONU et ainsi miner les fonds marins entre le Mexique et Hawaii. Ces explorations visent à récolter du nickel, du cuivre, du cobalt et de manganèse, coincés dans des roches à 4 kilomètres sous la surface. « Épines », un film haïtien pour « changer de regard » sur HaïtiL'acteur Mora Junior Étienne et le réalisateur Wil Edvard Germain collaborent tous les deux au film « The path to all evils », « Épines » en français, qui sera projeté le 14 juin en France, au cinéma Le Balzac à Paris. Le film a été tourné dans trois pays différents avec un très faible budget et cherche des financements pour accéder à une plus large diffusion. « Le film parle de couples d'Antillais, notamment Haïtiens, qui laissent leur pays d'origine à la recherche d'une vie meilleure », explique l'acteur Mora Junior Étienne au micro de notre journaliste Lila Olkinuora.Dans la presse haïtienne, le Nouvelliste dresse un bilan plus que négatif de la première année de gouvernance du Conseil présidentiel de transition (CPT) : « La population vit dans un désespoir inouï, les membres du CPT, le gouvernement et leurs alliés se la coulent douce… très douce (...) et sont incapables de reprendre le contrôle de la situation ». Des dizaines de Péruviens inscrits à leur insu comme adhérents de partis politiques700 Péruviens ont déposé une plainte pour avoir été affiliés à des partis politiques sans leur consentement, raconte Ojo Publico, un média indépendant péruvien.Les services de l'État traquent depuis toujours les fausses adhésions, une constante de la vie politique locale. D'après Ojo Publico, 238 000 fausses inscriptions ont été identifiées depuis novembre 2023.Ces usurpations d'identité permettent notamment de fournir les 25 000 signatures nécessaires à la création d'un parti. Pour se désaffilier, il fallait payer 10 euros mais les autorités péruviennes y ont finalement renoncé, indique le média public RPP qui s'inquiète, à un an des élections générales, du manque de transparence et de contrôle de la part des services chargés d'encadrer les élections au Pérou. À la Une du journal des Outre-mers, présenté par Benoît Ferrand, journaliste de la 1ère : la baisse des prix de la consommation de 8%, premier bilan après la mise en place du protocole contre la vie chère.
Retour sur la 3ème victoire consécutive du néerlandais dans l'enfer du nord avec Laurent Jalabert, le consultant cyclisme de RTL Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hemos vivido un momento histórico, a mi entender, con la victoria en la París-Roubaix Femmes de Pauline Ferrand-Prévot. Hago un extenso análisis de lo que fue la carrera intentando analizar todas los momentos críticos. Pero antes, ya sabéis que tendréis el repaso a toda la actualidad, comentaré el resto de carreras y la pre-previa de lo que viene esta semana. 00:00 - 02:37 ▶EDITORIAL 02:37 - 06:05 ▶ACTUALIDAD: repaso de las noticias relacionadas con el ciclismo femenino más importantes. 06:05 - 21:52 ▶PARÍS-ROUBIAX FEMMES: análisis de los sucedido en la carrera. 31:23 - 34:07 ▶OTRAS CARRERAS: repasamos otras carreras en formato más breve. 34:07 - 36:03 ▶PRÓXIMAS CARRERAS: repasamos las carreras más importantes que podremos disfrutar la siguiente semana. No te olvides de darle LIKE ❤️ y COMENTAR ✍️ A los mandos de las bicicletas: David Gómez ( https://x.com/davidesportista ) ¡Haz CLIC en el botón de APOYAR y conviértete en un FAN de Ciclismo de Ayer y de Hoy! ️ Ten acceso a los episodios EXCLUSIVOS para FANS, no tendrás publicidad y ayudas al mantenimiento del proyecto. ¿Quién puede dar más? ¿Nos acompañáis en esta ruta? ➡️Únete a nuestro canal de TELEGRAM. Comentamos las carreras, jugamos a intentar adivinar el ganador de las carreras, hacemos piña alrededor del ciclismo t.me/ciclismoayerhoy SUBSTRACK: https://open.substack.com/pub/ciclismoayerhoy Nuestro Twitter: https://twitter.com/ciclismoayerhoy Nuestro BlueSky: https://bsky.app/profile/ciclismoayerhoy.bsky.social Nuestro canal de Youtube: https://youtube.com/@ciclismoayerhoy Página de Facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=61568610367016 Nuestro Instagram: https://www.instagram.com/ciclismoayerhoy
C'est le coup de gueule de la semaine dans le monde du sport : décorticage et débat autour de cette sortie médiatique !
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Denis Ferrand, économiste et directeur général de Rexecode, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils reviennent sur le revirement de Donald Trump qui a finalement décicé de suspendre les droits de douane pour trois mois. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi noir sur les marchés : la Bourse de Hong Kong a clôturé en baisse de 13,22% lundi 7 avril, soit sa plus forte chute depuis la crise boursière asiatique de 1997, sur fond de hausses des droits de douane déclenchées par Donald Trump. La panique se poursuit sur les marchés mondiaux, le pétrole est au plus bas depuis quatre ans. Le Président américain est-il en train de déséquilibrer l'ordre économique mondial ? Écoutez l'analyse de Denis Ferrand, économiste et directeur général de Rexecode. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi noir sur les marchés : la Bourse de Hong Kong a clôturé en baisse de 13,22% lundi 7 avril, soit sa plus forte chute depuis la crise boursière asiatique de 1997, sur fond de hausses des droits de douane déclenchées par Donald Trump. La panique se poursuit sur les marchés mondiaux, le pétrole est au plus bas depuis quatre ans. Le Président américain est-il en train de déséquilibrer l'ordre économique mondial ? Écoutez l'analyse de Denis Ferrand, économiste et directeur général de Rexecode. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Erst Rumänien, nun Frankreich.Erst hat das rumänische Verfassungsgericht einen rechten Präsidentschaftskandidaten mit guten Siegeschancen von der Wahl ausgeschlossen, nun tut das französische dasselbe. Die Personalie des Vorsitzenden ist dabei besonders interessant und anrüchig.Ein Kommentar von Norbert Häring.Am 28. März urteilte der französische Verfassungsrat im Fall eines Lokalpolitikers, dass es verfassungsmäßig ist, einem verurteilten Politiker sofort nach einem ersten Urteil die Wählbarkeit für politische Ämter zu entziehen und nicht erst nach Erschöpfung des Rechtswegs und Rechtskräftigkeit des Urteils.Drei Tage später, am 31. März, verhängte ein Pariser Gericht diese Strafe gegen die aussichtsreiche Präsidentschaftskandidatin Marine Le Pen, weil sie der Veruntreuung von Geldern des EU-Parlaments für schuldig befunden wurde. Das ist ein Vergehen, das in Brüssel geradezu grassiert. Die Verfassungsmäßigkeit des bisher unüblichen sofortigen Vollzugs dieser Strafe, die Le Pen von den Präsidentschaftswahlen 2027 ausschließt, war also vom Verfassungsrat schon vorab festgestellt.Der Vorsitzende des Verfassungsrats ist erst seit 8. März ein gewisser Richard Ferrand. Seine Person und die Umstände seiner Ernennung sind ebenso interessant wie anrüchig – und auch ironisch. Denn der enge Vertraute von Präsident Emmanuel Macron kam nur in dieses Amt, weil sich die Abgeordneten von Le Pens Partei Rassemblement National (RN) im Nationalrat am 19. Februar der Stimme enthielten. Dadurch fehlte der Opposition eine Stimme um Macrons Nominierung des langjährigen Spitzenpolitikers seiner Partei La République En Marche (LREM) abzulehnen und Macron damit eine schwere Niederlage zuzufügen.In der übrigen Opposition wurde damals über eine geheime Absprache von RN mit der Regierung gemutmaßt, dahingehend, dass Le Pen versichert worden sein könnte, sie werde nicht von der Wahl ausgeschlossen. RN erklärte die eigene Stimmenthaltung demgegenüber damit, dass Ferrand der am wenigsten schlimme der zur Auswahl stehenden Kandidaten gewesen sei. Außerdem habe Ferrand erklärt, dass es „keine Regierung der Richter“ geben dürfe.Die anstehende Grundsatzentscheidung des Verfassungsrats darüber, ob die sofortige Vollstreckung der Aberkennung des passiven Wahlrechts verfassungsgemäß ist, war bei dieser Diskussion um Ferrands Nominierung bereits Thema...hier weiterlesen: https://apolut.net/hintergrunde-zum-wahlausschluss-von-marine-le-pen-von-norbert-haring/ Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Hiper-conectados no podemos lograr nada. Hiper-ansiosos o psicóticos mucho menos. El sistema se alimenta de nuestras necesidades y desesperaciones y a cambio nos ofrece un maquiavélico placebo. Lo que no sabemos es que la pastillita virtual, día a día, se va desvirtuando. Y estamos siendo usados por los poderosos y violentos para perpetuar el régimen establecido. De tanto que vemos muerte... somos muerte. De tanto que scrolleamos (subimos con el dedito) nos scrollean. Y de tanto que los perros ladran, se conflictúan y amenazan... nosotros también ladramos, nos conflictuámos y amenazamos. Y así se siente el mundo desde adentro: como un estallido que rompe en pedazos cientos de ciudades y, claro está, no va ni vuelve a ninguna parte. Me duelen los ojos de tanto mirar. Pero voy a mirar todo igual. Recuerdo cuando era una niña. Quiero decir: hace lejos. Y sacábamos los colchones a la vereda y contábamos, hasta cansarnos, las estrellas. Ahora cerramos todo con veinte vueltas de llave. Y vivimos atemorizados por atacar o ser atacados. ¿En qué nos convertimos? ¿Realmente somos ésto? ¿Somos la boludez y el boludeo? "Desenchufen el mundo que me está haciendo daño" o "Paren el mundo que me quiero bajar". Ambas son, en simultáneo, el mismo grito de ayuda que pedimos cuando nos sentimos empantanados. Porque, claro, uno puede soportar muchas cosas. ¿Pero que el país se convierta en una cacería? ¿Que tu vecino se convierta en tu enemigo? ¿Que ya no se pueda reír, confiar y cantar? Me duelen los ojos de tanto mirar. Pero voy a mirar todo igual. Quizá porque sólo así sepa respirar. O porque nomás me han inyectado un cerebro en los vasos sanguíneos. Entonces pienso con la sangre y me derramo. Y realmente quisiera no sufrir, pero "es parte de lo crudo la crudeza". Entonces cuando se avecina el golpe, a esta altura, sólo pido que ya no duela tanto. Desenchufen el mundo que me está haciendo daño. Pongan algodones en el piso. Abran las ventanas para que venga la lluvia. Salten de la foto al "beso artesanal". Y si aún así nos prohíben soñar... pongamos la pava y hagamos lo primitivo: mirarnos a los ojos, hablarnos, sonreírnos.
El juego siempre tuvo que ver con perder y con ganar. Quise ser soberana de mi luz y de mi sombra y escarbé a más no poder hasta llegar al final. En el final había un principio. Entonces quise reír. Entonces quise reír y también quise llorar. Mi mundo es todo mío por mucho que me lo quiten. Soy mi propia lupa trepando hasta la copa del árbol. Soy lo que veo desde ahí y soy lo que veo cuando bajo. Estoy sanando cosas qu
Emission : Office du Tourisme présenté par Enrico et Jérôme tous les vendredis 11h/12h et redif. le samedi 12h/13h. Cette semaine, Enrico & Jérôme reçoivent Emma […]
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C'est un procès très attendu qui s'ouvre ce mardi à Buenos Aires. Quatre ans après la mort de la légende du football argentin Diego Maradona, alors qu'il était en convalescence et était censé être surveillé 24h/24. Sept professionnels de santé sont jugés pour « homicide simple avec dol éventuel », caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort de quelqu'un. Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison.Un procès qui s'annonce d'ores et déjà hors norme, alors qu'il a été retardé par plusieurs renvois. Il devrait durer jusqu'à mi-juillet 2025, à raison de trois jours par semaine. Famille, experts, médecins : plus de 120 témoins vont se relayer à la barre pour tenter d'éclaircir les circonstances de la mort de l'idole argentine.À Buenos Aires, Théo Conscience nous relate cette affaire.Haïti : lynchage de deux présumés trafiquants d'armes et de munitions à MirebalaisGotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse revient sur le lynchage de deux des quatre occupants d'une fourgonnette voyageant des Gonaïves vers Port-au-Prince, par des riverains à Trianon, une localité dans la commune de Mirebalais dans le département du Plateau central. À bord de leur véhicule, trois armes à feu, dont un fusil d'assaut, et 10 517 munitions dissimulées dans des boîtes de vêtements usagés.Cette saisie d'armes s'inscrit dans une série d'opérations du même type, ces derniers jours. Une opération menée par la Direction générale des douanes (Dga) de la République dominicaine, avec le soutien d'autres agences, a permis de confisquer 23 armes à feu.Malgré ce contexte extrêmement dégradé, les autorités de transition maintiennent pour l'instant leur calendrier électoral et prévoient donc la tenue d'un référendum constitutionnel en mai 2025, et un premier tour d'élections générales en novembre. Et pour y parvenir, elles comptent sur le soutien des pays d'Amérique latine. Une délégation de haut niveau, dirigé par Frinel Joseph, membre du Conseil présidentiel de transition est en déplacement cette semaine au Pérou et au Mexique afin d'échanger avec les responsables d'institutions électorales de ces pays autour du processus référendaire et électoral enclenché en Haïti, peut-on lire également dans Alterpresse.États-Unis : quelles ambitions pour le vice-président J.D. Vance ?Qui se cache derrière le troisième homme de la Maison Blanche, le vice-président J.D. Vance ? Lors de la conférence sur la sécurité organisée à Munich en Allemagne, le 14 février 2025, il avait ouvertement courtisé les partis d'extrême-droite et asséné que la démocratie était menacée en Europe.Achim Lippolda enquêté pour RFI sur le rôle et la place de ce J.D. Vance au sein de l'administration américaine. Celui-ci est présenté comme le bulldog de Donald Trump. Ce qui frappe en premier lieu, c'est la visibilité dont il dispose à la Maison Blanche, très différente de ses prédécesseurs.Traditionnellement, les vice-présidents s'effacent derrière leur chef, évitent la lumière des projecteurs pour ne pas lui faire de l'ombre. Mais J.D. Vance fait exception. Pour l'historienne Ludovine Gilli, interrogée par Achim Lippold, « on peut penser à Richard Nixon, le vice-président d'Eisenhower qui avait un rôle de chien d'attaque qui poursuivait les opposants de manière assez basse, ce qui permettait au président d'être davantage au-dessus de la mêlée, mais dans le cas de Donald Trump et J.D. Vance, ce dernier renforce le type de rhétorique et de comportement du président, son rôle est donc différent ».J.D. Vance n'a pas toujours été un fervent soutien de Donald Trump, il l'a même qualifié d' « idiot » et comparé à un possible Hitler américain.C'était avant la première élection de Trump en 2016. À l'époque, J.D. Vance s'est fait connaître avec son roman autobiographique Hillbilly Elegy, devenu un best-seller. Il vient d'un milieu très modeste, a servi dans l'armée, étudié le droit, puis fait carrière dans la Silicon Valley. C'est là qu'il se lie d'amitié avec l'investisseur Peter Thiel qui financera sa campagne pour le Sénat en 2021. Certains estiment d'ailleurs que ce milliardaire n'est pas étranger au virage idéologique de J.D. Vance, devenu un fervent national-conservateur et un allié de Trump à partir de 2016.Un dossier à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.Témoignage d'une victime des cartels qui s'est vu refuser l'asile aux États-UnisÀ la Une du Washington Post ce mardi 11 mars 2025, ce récit poignant d'un homme qui a subi la violence des cartels au Mexique et dont la demande d'asile a été refusée aux États-Unis.Il a souhaité garder l'anonymat par peur des représailles et est arrivé à la frontière avec sa chemise bien repassée, et ses chaussures en cuir bien cirées. Dans son sac, les preuves de ce qu'il avait subi, l'enlèvement par les cartels, son enfermement dans un placard, les actes de sodomie… Avec ses cicatrices toujours visibles sur son visage, ses poignets et ses jambes, il s'est avancé sur le pont qui relie la ville de Ciudad Juárez au Mexique à la frontière américaine. Il a tenté de convaincre les officiers de l'immigration présents sur place que sa vie en dépendait, mais c'était quelques jours après l'arrivée de Donald Trump, et plus personne ne passait. Le droit d'asile et le droit de protéger ceux qui sont persécutés dans leur pays est inscrit dans l'ADN des États-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, rappelle le journal, qui craint que l'arrivée du milliardaire n'empêche ceux qui ont des raisons légitimes de venir dans le pays. Les tribunaux sont déjà débordés et cela peut prendre des années avant qu'ils ne rendent leurs décisions, en attendant, les persécutions se poursuivent.Mexique : l'affaire de l'entreprise Vulcan dans le Yucatan refait surfaceUne autre affaire qui pourrait bien se finir devant les tribunaux, celle d'une entreprise américaine de constructions installée au Mexique sur une aire protégée. Dans une lettre envoyée à la présidente mexicaine, 35 sénateurs américains réclament la reprise de ses activités dans le cadre des discussions engagées avec Donald Trump sur les droits de douanes.Il s'agit de l'entreprise Vulcan dont l'un des terminaux est installé dans le Yucatan, en 2024, l'ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador a décidé de suspendre ses activités et de déclarer le lieu une zone naturelle protégée, rappelle la Jornada. La présidente Claudia Sheinbaum a répondu que l'entreprise n'avait pas été expropriée, mais que la société exploitait des zones en dehors de celles légalement attribuées, causant de graves dommages à l'environnement.L'avocat et défenseur de l'environnement Quetzal Tzab témoigne de ces dommages constatés par les personnes vivant alentour au micro de Ubaldo Bravo, de la rédaction en espagnol de RFI.L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère revient sur le crash aérien sur l'île de la Dominique, 45 jours après, les corps des quatre victimes doivent être rapatriés en Martinique.
Ce soir, Matinale un peu spéciale, car on n'a pas une interview et un zoom, non, on a une interview et DEUX ZOOMS ! Programmation dense, donc, pour un max de plaisir ! Vous retrouverez Francesca à l'animation, pour nous guider dans cette drôle d'émission qu'est La Matinale de 19h ! Pour la grande interview, Lila revient sur l'élection de Richard Ferrand au conseil constitutionnel avec Véronique Champeil-Desplats (Professeure de droit public). Côté news, c'est Gaël qui nous fait un tour de l'info avec le flash-info du jour. Pour le premier Zoom, Gaël nous fait découvrir L2p Convention, rdv de hip-hop et street culture qui aura lieu du 13 au 15 mars à Paris. Pour en parler, c'est Antoine Riboulet, délégué à la direction en charge du développement artistique et culturel de LA PLACE, que reçoit Gaël. Pour le second Zoom, Alice reçoit Stéphane Massy, du groupe Tante Hortense, pour revenir sur les 20 ans du label Disques Bien et les festivités prévues à cette occasion. Côté chronique, Isnel nous propose une chronique humoristique, vous allez rire ;) Et tout du long, des pauses musicales pour vous (nous ;) laisser souffler un peu au milieu de tout ça, et pour vous faire découvrir nos derniers coups de coeurs ! Animation : Francesca // Interview : Lila // Zoom 1 : Gaël // Flash-info : Gaël // Chronique : Isnel // Zoom 2 : Alice Marmond // Réalisation : Joey // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
Kanto: “ Tiel la mondo iras” de la grupo Kaj Tiel Plu el la kompaktdisko Plaĉas al mi. Legado: Heather “ Hildegard von Bingen” . Franciska “ kion la virinoj inventis rilate aŭtomobilojn”. La informoj venas de Claŭde Ferrand. Mi esperantigis ilin Kanto: “ Juliette” de la grupo Kaj Tiel Plu el la kompaktdisko Plaĉas […]
En Haïti, la pression des gangs est toujours aussi grande, peut-être plus même après une intervention policière, le week-end dernier, qui fait débat. Dans son éditorial, Le Nouvelliste revient sur ce qu'il appelle une «task farce». Cette opération menée samedi dernier (1er mars 2025), à l'issue de laquelle des rumeurs ont donné pour mort le chef de gang Jimmy Chérizier, a été saluée par le Premier ministre. Or, c'était faux. Cette intervention ne visait pas le chef de gang mais elle était plutôt «un branle-bas de combat contre le directeur général de la police», peut-on lire dans le quotidien. «Le but était de prendre la main sur le directeur de la police et de montrer qu'on peut faire sans lui», explique Frantz Duval, le rédacteur en chef, sur l'antenne de RFI. Le Nouvelliste revient également sur l'inauguration hier (5 mars 2025), en grandes pompes, du nouvel aéroport des Cayes. «Après 10 jours de travaux, l'aéroport régional est devenu international, en tout cas sur le papier car si la piste a bien été allongée, pour l'instant, aucun avion en provenance de l'étranger n'a atterri», relève Frantz Duval.Haïti a désormais trois aéroports internationaux, dont celui de Port-au-Prince. Mais là aussi, la situation est bloquée. Le Miami Herald nous apprend que la compagnie Jet Blue Airways ne reprendra pas ses vols vers la capitale haïtienne au mois d'avril, comme prévu initialement. Les liaisons resteront suspendues au moins jusqu'au 11 juin 2025 à cause des troubles en cours, dit le porte-parole de l'entreprise qui est la seule à assurer des vols directs entre la capitale haïtienne et la Floride ou New-York. Un lobbyiste pour défendre les intérêts d'Haïti et du Guyana aux États-UnisHaïti cherche à s'attirer les bonnes grâces de Washington. Le gouvernement de transition vient d'embaucher un lobbyiste, révèle le Miami Herald. Carlos Trujillo est un «membre influent» de la dernière campagne électorale du président américain, ancien ambassadeur de Donald Trump auprès de l'OEA. Ce républicain a également été membre du Congrès de Floride. Il est à la tête d'un cabinet de lobbying et a, donc, signé un contrat d'un an avec Port-au-Prince. Objectif : plaider la cause haïtienne auprès de l'administration Trump et des élus du pays, afin notamment d'«accroître le commerce et les investissements américains». Voilà ce qu'on peut lire dans le contrat auquel le Miami Herald a eu accès. Coût de cette opération : 35.000 euros par mois.Le même jour qu'Haïti, le lobbyiste a signé un contrat avec le Guyana, petit État anglophone du nord de l'Amérique du Sud qui est en plein bras de fer avec le Venezuela. Au coeur de la dispute : l'Essequibo, région du Guyana riche en pétrole, que les deux pays se disputent. Un contrat que les autorités du Guyana ont justifié par le contexte actuel. «Depuis longtemps, nous bénéficions d'un traitement de faveur de la part des États-Unis et nous espérons que cela ne changera pas», a expliqué le vice-président lors d'une conférence de presse, rapporte le Miami Herald. Le Guyana cherche à s'assurer que les États-Unis continueront à le soutenir dans ce conflit. Et cela passe par la préservation de leurs échanges commerciaux. Le recours à un lobbyiste est clair, assumé, à l'opposé de l'attitude des autorités haïtiennes qui n'ont pas communiqué sur ce contrat, note le Miami Herald. Les États-Unis «en guerre» contre les cartels de la drogue mexicainsDonald Trump l'a affirmé mardi soir (4 mars 2025) lors de son discours devant le Congrès. JD Vance l'a redit hier, au cours d'un déplacement au Texas, à la frontière entre les deux pays. «Je pense que Donald Trump rend un immense service au peuple mexicain car, s'ils ne maîtrisent pas ces cartels, les Mexicains vont se réveiller dans un narco-État où les cartels auront plus de pouvoir que leur propre gouvernement», a expliqué le vice-président. Pour l'heure, pour endiguer les flux de drogue entrant aux États-Unis, Washington a décidé de lutter contre l'immigration illégale et de classer les cartels comme organisations terroristes. Mais une intervention militaire n'est pas à exclure, selon JD Vance. «Je ne vais pas annoncer d'invasion du Mexique ici, aujourd'hui. Le président parlera de ces questions quand il le jugera nécessaire. Bien entendu, il décidera de comment nous allons déployer nos forces militaires à la frontière. Mais ce que nous espérons vraiment, c'est que le gouvernement mexicain va faire son boulot sérieusement. Et si ce n'est pas le cas, alors nous agirons.»Les deux pays coopèrent déjà en matière de lutte anti-drogue. Un projet de prison ultra sécurisée réservée aux trafiquants les plus dangereux est à l'étude, comme l'explique le journal Milenio. Ce serait une première au Mexique. Pour couper les barons de la drogue du reste du monde, plusieurs dispositifs seraient installés : technologie dernier cri pour empêcher toute communication avec l'extérieur, en brouillant y compris les téléphones satellites ; un triple mur d'enceinte ; des gardiens masqués ; des tribunaux à l'intérieur de la prison pour limiter les risques de fugues ; et puis évidemment le recours à l'intelligence artificielle avec de la reconnaissance faciale et des détecteurs de mouvement... De plus en plus de véhicules électriques au ChiliNew-York a ses taxis jaunes, Londres a ses black cabs ou ses célèbres autobus rouges à deux étages et Santiago... ses bus électriques ! Véhicules devenus emblématiques dans les rues de la capitale chilienne. Il y en a 2 000 aujourd'hui et la tendance concerne aussi les voitures dont le nombre a presque triplé en un an. Reportage de la correspondante de RFI à Santiago, Marion Bellal. À la Une du Journal de la 1èreBenoît Ferrand revient sur la fin du carnaval en Martinique. Le roi Vaval est parti en cendres !
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durée : 00:02:08 - Le brief politique - La patronne des députés RN est sous la menace d'une peine d'inéligibilité qui l'empêcherait de se présenter à la prochaine présidentielle. Son avenir reste donc suspendu au Conseil constitutionnel qui confirme que Laurent Fabius ne sera plus aux commandes lors de l'examen de l'affaire.
Haïti vit « l'horreur enveloppé d'ordinaire », écrit le Nouvelliste. À Gressier, Fort national, Carrefour feuilles, Tabarre, et Delmas. Les 5 quartiers-communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs « tirent, brûlent, pillent, tuent depuis près d'un mois, ces derniers jours encore plus », témoigne notre confrère Frantz Duval, dans son éditorial, il ajoute : « tout est trop, tout est surréaliste, tout est au-dessus des mots. » ⇒ Le Nouvelliste : Des bandits tuent et brûlent à Delmas comme à Tabarre⇒ Le Nouvelliste : Des cris, du sang des larmes et beaucoup d'indifférence.L'emprise des gangs s'étend et la terreur avec elle : les criminels ont forcé des habitants de Delmas 30 à abandonner leur maison et la coalition de gangs « VIV Ansanm » a commis un nouveau massacre meurtrier à Tabarre. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama nous fait part de la situation dramatique pour des centaines de familles contraintes d'abandonner leur maison, laissant derrière elles des années de souvenirs réduits en cendres. Il a rencontré une mère en larmes qui découvre le cadavre de son fils, qui crie sa douleur et implore le ciel.Un reportage à retrouver en intégralité ici.Malgré cette situation catastrophique en Haïti à laquelle s'ajoute une crise humanitaire et économique, Le président américain veut expulser les immigrés haïtiens des États-Unis. Donald Trump a promis de mener la plus grande opération d'expulsions de l'histoire, il a aussi décidé de restreindre le TPS, le statut de protection temporaire accordé à des milliers d'Haïtiens. Celui-ci devait durer jusqu'en 2026, mais s'arrêtera finalement en août 2025. Notre correspondante à New York, Loubna Anaki s'est rendue à Little Haïti où elle a recueilli des témoignages d'Haïtiens qui vivent dans la peur de l'expulsion et n'osent pas emmener leurs enfants à l'école, aller au travail, faire des courses ou sortir la nuit. La majorité d'entre eux sont en situation régulière, beaucoup d'entre eux vivent et travaillent légalement aux États-Unis grâce au TPS, ce programme de protection temporaire dont l'avenir est incertain.Son reportage est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Nicaragua : « Un contrôle total de la population à travers des violations généralisées des droits de l'homme »Un groupe d'experts mandatés par les Nations unies publie ce mercredi (26 février 2025) un rapport accablant sur la dictature de facto désormais en place au Nicaragua, qui montre l'ampleur de la répression mise en place dans le pays.Reed Brody est un avocat américain, spécialisé dans la défense des victimes des régimes dictatoriaux et il est membre de cette équipe d'experts. Interrogé par Paula Estanol de la rédaction en espagnol de RFI, il explique « comment le régime de Daniel Ortega et de son épouse, la co-présidente Rosario Murillo a systématiquement démantelé les derniers freins à son pouvoir et consolidé un contrôle total à travers des violations généralisées des droits de l'homme. » « C'est une démonstration de comment l'État et le front sandiniste ont fusionné en un seul appareil de répression » poursuit-il, « et au cœur de ce système, il y a un vaste réseau de renseignement qui surveille la population et sélectionne les cibles à réprimer au Nicaragua et au-delà de ses frontières. »L'entretien est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Chili : une panne massive de courant paralyse le paysLa vie reprend au Chili après une panne de courant majeure qui a paralysé le pays ce mardi (25 février 2025). L'état d'urgence couvre-feu qui avait été décrété suite à cette panne massive a été levé.Ce « black-out » qui a paralysé le pays serait lié à un problème de distribution. La quasi-totalité du Chili a été affecté, de la région d'Arica au Nord, jusqu'à l'île de Chiloé dans le Sud, en passant par la capitale Santiago.Des millions d'habitants ont été privés de courant mais aussi d'internet. Selon les médias chiliens, des personnes ont été piégées dans des ascenseurs et des manèges avant d'être secourues.À Santiago, notre correspondante Naïla Derroisné témoigne d'une situation chaotique dans les rues alors que les feux de signalisation étaient complètement éteints et que le métro a cessé de fonctionner.Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Les déchets plastiques contaminent l'archipel des GalapagosIls se font appeler les «Gardiens des Galapagos». Leur objectif est de diminuer d'au moins 30% le nombre de déchets plastiques qui s'échoue sur l'archipel des îles Galapagos, qui est classé au patrimoine naturel de l'Humanité. Elles ont beau être isolées à plus de 1 000 kilomètres de l'Équateur continental, ces terres ne sont pas protégées de la contamination par le plastique.En Équateur, la compagnie Ichtyon a installé 4 systèmes de captation de plastiques sur les rivières et les fleuves du pays. Notre correspondant en Équateur Éric Samson en a visité un, sur la rivière San Pedro près de Quito.Son reportage est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand de la 1ère nous parle des métropolitains qui affluent en Guadeloupe car ils souhaitent changer de vie, ce qui n'est pas forcément très bien vécu par la population locale.
Après les vibes brésiliennes de notre résidente Rita Amoureux qui nous a envoyé son mix depuis Rio où elle passe quelques mois, et avant de retrouver tout à l'heure en direct Ultranoük et son invitée, la DJ Lux, une heure de nouveautés en direct dans Place des Fêtes et aussi, un anniversaire ! La Coopérative de Mai, la scène de musiques actuelles de Clermont-Ferrand fête ses 25 ans. Et oui, le 7 mars 2000, la salle a ouvert sur la place du 1er mai, place emblématique de la ville et trait d'union entre Clermont et Ferrand, en accueillant un concert des Rita Mitsouko. Cette année c'est l'Auvergnat The Doug, notamment, qui sera à l'affiche de cette soirée d'anniversaire où nous serons avec Tsugi Radio pour une émission spéciale avec aussi de Ditter, de Liv Oddman, et, clin d'œil à l'histoire de la coopé, Simone Ringer… Les 25 ans de la Coopé, on en parle tout à l'heure avec sa directrice, Sarah Schmitt. Plein de belles découvertes comme tous les jours sur Tsugi Radio, et aussi des nouveaux singles affolants comme Fun Times de la Canadienne Marie Davidson, Poté qui revient à la musique électronique et c'est fantastique ou encore la délicate pop électronique caribéenne de Dowdelin. Mais d'abord direction la Belgique avec mon coup de cœur du jour. Elle s'appelle Charles et elle sera en concert à FGO Barbara le 23 avril prochain. CHARLES "Silence" BEATRICE MELISSA "Days" THE DOUG "leader price" ACID ARAB "Atlas feat. Cim Yildiz" LÉONIE PERNET "Paris Brazzaville" DOWDELIN "Something's Going On" FONTAINES D.C. "It's Amazing To Be Young" DAVID SHAW AND THE BEAT "Snuff Romance" MARIE DAVIDSON "Fun Times" POTÉ "Somebody Loves You" ABSTRAXION "Don't Speak"
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Affaire Bétharam : où sont les bourreaux ? ", et "R. Ferrand au Conseil constitutionnel : à quoi joue le RN ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Pour débuter l'émission de ce jeudi 20 février, les GG : Charles Consigny, avocat, Frédéric Farah, économiste, et Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie débattent du sujet du jour : "R. Ferrand au Conseil constitutionnel : à quoi joue le RN ?"
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, un miracle à Pellevoisin, Ferrand élu à la tête du Conseil Constitutionnel pour une seule voix et grâce à l'abstention du RN et le retour de la question des retraites.
durée : 00:55:20 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mercredi autour de Jean-Rémi Baudot et Paul Barcelonne.
durée : 00:04:50 - Le Billet politique - par : Stéphane Robert - L'ancien président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, sera entendu, ce matin, par les commissions des lois des deux chambres du parlement. Elles décideront de confirmer ou d'invalider sa nomination à la présidence du Conseil Constitutionnel et le vote est très incertain.
L'ancien président brésilien d'extrême droite est inculpé pour avoir ourdi un complot en vue de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2022 au Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées, dont plusieurs responsables militaires. Selon le procureur, ils sont « accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l'État de droit démocratique ». À Rio de Janeiro, notre correspondante Sarah Cozzolino estime que « l'étau se resserre un peu plus autour de Jair Bolsonaro. » « Mais l'ancien président a déclaré ce mardi « ne pas être inquiet » , » ajoute-t-elle «Alors que la popularité de Lula est au plus bas, Jair Bolsonaro ne semble pas avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, en 2026. Lui et ses soutiens répondent aux accusations en deux mots « persécution politique ».La décision est désormais entre les mains de la Cour Suprême, qui pourra décider de l'ouverture d'un procès.Jair Bolsonaro prépare déjà la contre-attaque. O Globo dévoile que l'ancien président d'extrême droite va rencontrer des députés de l'opposition ce mercredi (19 février 2025) et d'autres députés acquis à sa cause. Lors de cette rencontre, croit savoir le journal, Jair Bolsonaro compte demander du soutien pour le projet d'amnistie des personnes reconnues coupables lors de l'insurrection du 8 Janvier 2023 à Brasilia. Les partisans de l'ex-président avaient envahi le siège des trois pouvoirs dans une tentative d'insurrection une semaine après la victoire de Lula, l'actuel président brésilien.Jair Bolsonaro compte aussi plaider pour modifier la loi dite Clean Record qui lui permettrait de devenir à nouveau éligible.Toute cette semaine, explique O Globo, l'ancien président multiplie les prises de contact. Lundi, à la veille de son inculpation, il a reçu toute l'après-midi des sénateurs et des députés qui le soutiennent. Il participera à un dîner mercredi soir avec des influenceurs d'extrême droite et doit aussi prendre part à plusieurs évènements politiques pour rallier sa base à sa cause.Pour Folha de Sao Paulo, Bolsonaro adope la « tactique Trump » pour revenir au pouvoir. Selon le journal, la croyance selon laquelle un ancien président sous le coup d'une condamnation ne peut pas se représenter n'est plus valable depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Haïti : l'annulation du Carnaval à Fort-LibertéFace à la polémique, le Conseil présidentiel de transition fait marche arrière. Dans un communiqué publié ce mardi soir (18 février 2025), le CPT annonce l'annulation du Carnaval National qui devait se tenir dans la ville de Fort-Liberté les 2, 3 et 4 mars 2025. Une décision justifiée selon les autorités par « une détérioration de la situation sécuritaire à travers le pays. Le CPT affirme également avoir pris en compte les « préoccupations exprimées par la population à travers les médias et les forums citoyens ».Si le carnaval national est annulé, les festivités régionales restent autorisées, selon le communiqué présidentiel.La presse haïtienne salue d'une seule voix cette décision d'annuler le carnaval national : Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste estime que le gouvernement a écouté la voix de la sagesse. «Tout le monde gagne et personne ne perd la face», ajoute notre confrère pour qui le gouvernement haïtien «propose pour une fois, une décision qui lui permet de faire croire qu'il est à l'écoute des critiques».Alterpresse de son côté revient sur la levée de boucliers qu'a provoquée l'annonce de la tenue du carnaval à Fort Liberté : «distractions honteuses, indécence, injustice, irresponsabilité, mépris des revendications de la population», les mots ne semblent pas assez forts pour décrire le sentiment des organisations de la société civile. L'agence en ligne rappelle le montant qui devait être accordé aux festivités : 300 millions de gourdes en tout, soit un peu plus de 2 millions d'euros alors que le pays manque de tout et que plusieurs milliers de personnes ont été déplacées en raison de la violence des gangs armés et vivent «dans des conditions infrahumaines». Des migrants expulsés des États-Unis enfermés dans un hôtel de Panama CityAprès la décision du président américain d'expulser massivement les migrants illégaux des États-Unis, le New York Times titre « des centaines de migrants piégés au Panama ».À la Une du journal, la photo d'un hôtel modeste la nuit et aux fenêtres, des dizaines de migrants qui se couvrent le visage. Aucun n'est originaire du Panama, ils viennent d'Afghanistan, d'Iran, de Chine : des pays où il est difficile de les renvoyer. Ils sont donc envoyés loin de tout, dans un pays inconnu et sont 170 enfermés dans cet hôtel où « un migrant a tenté de se suicider, un autre s'est cassé la jambe en tentant de s'enfuir », rapporte le journal. « On leur a enlevé leur passeport, et leur téléphone » et ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir. On leur a dit qu'ils seront peut-être envoyés dans un camp de fortune dans la jungle panaméenne. Le Panama en est maintenant responsable et est « sous une pression intense des autorités américaines, qui a menacé de reprendre le Canal de Panama ».La Estrella s'en fait aussi l'écho, parlant de 299 personnes enfermées dans un hôtel de Panama city. L'agence de presse EFE rapporte que des familles avec des bébés, des enfants et des personnes âgées ont demandé de l'aide. « Ils craignent pour leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays d'origine ». La fin d'USAID en Colombie remet en question l'aide aux migrants La Colombie était la principale bénéficiaire an Amérique Latine des fonds alloués par l'agence de coopération américaine USAID. Le pays, principale producteur mondial de cocaïne, a été victime d'un long conflit armé. L'aide venue de Washington représentait moins d1% du PIB mais elle finançait plus de 70% de l'aide humanitaire. La suspension des fonds de l'USAID a fait les gros titres des journaux.La coopération américaine finançait ici des programmes très divers, de la protection de la forêt amazonienne à la mise en œuvre de l'accord de 2016 signé avec la guérilla des FARC, en passant par le développement rural, l'éradication des cultures de coca ou encore l'aide aux migrants.La Colombie a reçu en moins de 10 ans plus de 3 millions de Vénézuéliens. Marie-Eve Detoeuf, notre correspondante à Bogota a rencontré Alba Pereira qui dirige une petite fondation qui offrait tous les jours 600 repas gratuits aux Vénézuéliens les plus démunis dans la ville de Bucaramanga : « Nous avons dû licencier les employés et la population dont nous nous occupions ne reçoit plus d'aide. La situation est terriblement critique, surtout qu'en ce moment la question des déplacés internes s'ajoute à celle des migrants. La ville de Bucaramanga reçoit en ce moment des déplacés qui arrivent de la région du Catatumbo ».Dans cette région du nord-est du pays, les combats entre des groupes armés ont provoqué depuis la mi-janvier 2025 le déplacement de quelque 50 000 personnes. La suspension de la coopération américaine a été décrétée pour 90 jours.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Mexique : 2 000 euros pour un AK47Depuis presque un demi-siècle, le Mexique souffre d'une criminalité importante notamment à cause de la puissance de feu des groupes criminels. Chaque année, il y a environ 30.000 homicides. La sécurité est depuis longtemps une priorité pour le gouvernement mexicain qui a tenté diverses stratégies pour endiguer la violence. En 2006, le président de l'époque, Felipe Calderon, avait déclenché une guerre contre les cartels qui n'a pas du tout résolu le problème, au contraire. Depuis, l'ex-président Andres Manuel Lopez Obrador tout comme l'actuelle cheffe de l'État Claudia Sheinbaum poursuivent une politique moins frontale qui cherche davantage à agir sur les causes de la violence.Les autorités ont mis en place un programme de désarmement volontaire. Pour Clara Burgada, la maire de Mexico, rencontrée par notre correspondante à Mexico, Gwendoline Duval, « Chaque arme récupérée représente un crime en moins dans ce pays. En 2019, il y avait 4 homicides par jour dans la capitale, mais grâce à cette politique, la moyenne en 2024 a baissé à 2,4. »Lancé par la présidente Claudia Sheinbaum lorsqu'elle était maire de Mexico, ce programme de désarmement va se déployer dans tout le pays. Avec le renforcement de la garde nationale, du renseignement et de la coordination des institutions mexicaines, c'est l'un des grands axes de la politique de sécurité du gouvernement.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-Mer Benoît Ferrand de la 1ère évoque cette déclaration du nouveau directeur territorial de la police nationale en Martinique qui se dit très surpris par le niveau de violence dans l'île.
La nomination de Richard Ferrand, candidat d'Emmanuel Macron, à la présidence du Conseil constitutionnel, a été validée de justesse par le Sénat et l'Assemblée nationale. Cette arrivée est sujette à polémique en raison de l'abstention du Rassemblement national. Est-ce une vraie victoire ? Ce mercredi 19 février 2025, Alain Duhamel, éditorialiste politique à BFMTV, a débattu avec Antoine Armand, député EPR de Haute-Savoie, ex-ministre de l'Économie, dans l'émission BFM Story présentée par Alain Marschall sur BFMTV.
Alexis Brézet analyse les enjeux autour de la nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel. Alors que le candidat désigné par Emmanuel Macron doit passer devant les commissions des lois de l'Assemblée et du Sénat, Brézet explore les différentes forces politiques qui s'opposent à cette nomination et les raisons qui pourraient conduire à son rejet. Une analyse approfondie des dynamiques politiques qui se jouent autour de cette désignation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La nomination de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel avait d'abord été très attaquée avant, mais les auditions avaient pu renverser les tendances. Finalement, on ne pensait pas que le résultat serait aussi serré. Il s'en est fallu d'une voix. Pour Ruth Elkrief, cette nomination n'est qu'une mauvaise affaire, parce que c'est un résultat qui a été obtenu à une voix près et avec l'abstention du Rassemblement national. Sur une période de deux ans, 2023-2024, 41,6 milliards de dollars ont été versés au budget de la Russie. Ces contributions viennent des grandes entreprises américaines, européennes, chinoises, indiennes, turques et qui sont toujours actives en Russie et qui financent donc l'effort de guerre russe en Ukraine. Il y a 350 groupes au total. Pascal Perri pense que c'est un véritable scandale que l'Occident contribue à alimenter l'ogre russe. Kifr Bibas, neuf mois et Ariel Bibas, quatre ans, le jour où ils ont été enlevés avec leur maman, Shiri, lors de l'attaque du 7 octobre en Israël. Le Hamas avait annoncé qu'ils étaient morts. Le forum des otages confirme ce mercredi qu'effectivement, ils vont être restitués en Israël, mais mort. C'est une preuve supplémentaire, selon Abnousse Shalmani, de la perversité, de la toxicité d'un mouvement terroriste comme celui du Hamas. Pris dans un guet-apens alors qu'il était en voiture avec son chauffeur le 15 février dernier, l'imam du Cap, Muhsin Hendricks, 58 ans, a été abattu. Il s'apprêtait à célébrer le mariage de deux femmes. Les associations de défense des droits homoséxuels et des organisations musulmanes ont dénoncé. Le ministère de la Justice a condamné, mais s'interroge encore à savoir si c'est un crime de haine. Abnousse Shalmani se demande s'il s'agit d'un acte d'amour ? Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Doukhan apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
La nomination de Richard Ferrand, candidat d'Emmanuel Macron, à la présidence du Conseil constitutionnel, a été validée de justesse par le Sénat et l'Assemblée nationale. Cette arrivée est sujette à polémique en raison de l'abstention du Rassemblement national. Est-ce une vraie victoire ? Ce mercredi 19 février 2025, Alain Duhamel, éditorialiste politique à BFMTV, a débattu avec Antoine Armand, député EPR de Haute-Savoie, ex-ministre de l'Économie, dans l'émission BFM Story présentée par Alain Marschall sur BFMTV.
C'est le Washington Post qui a révélé en premier l'existence de cet accord qui permettrait aux employés de DOGE d'accéder à des informations confidentielles de millions de contribuables américains, mais aussi d'entreprises, des informations extrêmement protégées « Cette demande inhabituelle » explique le journal « pourrait mettre des données sensibles entre les mains des personnes nommées par Trump » ce qui suscite une profonde inquiétude au sein de l'IRS, le fisc américain. Ce projet s'inscrit en effet « dans la perspective de réduction massive des effectifs de l'administration fiscale ». Selon le New-York Times, 9 000 employés de l'IRS pourraient être licenciés dès cette semaine.Argentine : le « crypto scandale » qui fait flancher MiléïLe président Argentin affronte un épisode potentiellement délicat de sa présidence, après avoir fait la promotion d'une cryptomonnaie qui s'est ensuite effondrée, suscitant des accusations "d'escroc", des appels à une commission d'enquête, voire un procès.Javier Milei tente d'étouffer la crise mais « les preuves s'accumulent » explique Pagina 12, plus de 100 plaintes ont été déposées, explique le journal, et « plusieurs demandes de destitution au Congrès ont été formulées ». L'implication des proches de Miléï est aussi évoquée, des témoins parlent de « pots-de-vin et d'un système de réseau d'affaires élaboré par les frères Milei et leurs associés », mais aussi du rôle de la sœur du président Karina Milei citée dans le journal Clarin. Celle-ci aurait œuvré en coulisses pour faire le lien entre les entrepreneurs du monde crypto et son frère lors de plusieurs réunions à l'Hôtel Libertador. Pour le journal conservateur la Nacion, cet épisode est un tremblement de terre qui laisse de nombreuses questions ouvertes. Seule certitude, conclut le journal, « la parole présidentielle a été démolie en un temps record ».Brésil : un « supplice thermique » qui dépasse les 50 degrés ressentis« Le chalumeau est allumé au Brésil » tire O Globo, « et la région métropolitaine de Rio de Janeiro, notamment la capitale, est en ébullition ». Le journal annonce 42 degrés attendus ce lundi 17 février, et pas de pluie prévue avant jeudi. Un supplice thermique, poursuit O Globo, qui est dû à plusieurs facteurs, la ville est un îlot urbain de chaleur fait d'asphalte, d'émissions de véhicules, d'industries et de bâtiments. L'anticyclone et les hautes pressions qui se trouvent au-dessus de la ville en ce moment sont piégés par la situation géographique de Rio qui est un espace en contrebas entouré de montagnes, quand tout cela se combine, cela devient horrible et la ville devient un chaudron, estime un expert cité par le journal. La température ressentie peut être supérieur à 50 degrés, et avec 80 % d'humidité, certaines répétitions pour le Carnaval ont dû être reportées ce dimanche.Venezuela : un « débat public » autour de la réforme constitutionnelleUn « état neuf » et « amélioré », c'est la promesse de Nicolás Maduro avec cette réforme constitutionnelle, explique notre correspondante à Caracas Alice Campaignolle. Le président vénézuélien a lancé le 15 février un « débat public » sur ce projet de réforme constitutionnelle alors que l'opposition et une grande partie de la communauté internationale ne reconnaissent pas sa victoire à la présidentielle de juillet.Pour Ali Daniels, avocat et directeur de l'ONG accès à la justice, rencontré par Alice Campaignolle : « On ne sait pas sur quels sujets va porter la réforme constitutionnelle. Mais il y a tout de même des indices qui nous laissent deviner de quoi il va retourner. Trois lois ont été modifiées cette année et l'année dernière, des lois sur l'État communal. Ce que l'on comprend, c'est qu'il y a une intention de transférer des pouvoirs à la commune qui exercerait donc la véritable souveraineté populaire. »La suite de son interview est à retrouver dans la version audio de ce podcast.L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand pour la 1ère nous parle des peuples premiers de la Caraïbe qui, bien avant les espagnols, auraient été confrontés à des envahisseurs venus de l'Amérique du Sud.
Nouvel épisode des Indiscrets, votre rendez-vous hebdomadaire sur Le Média, animé par Nils Wilcke. Un rendez-vous consacré à la politique française, à ce que disent ses acteurs et à ce qu'ils ne disent pas, à la scène et aux coulisses.Au sommaire :Alors que l'étoile d'Emmanuel Macron pâlit inexorablement, son premier cercle historique se raidit et se met systématiquement sur la défensive. Comment expliquer le refus d'Alexis Köhler, le secrétaire général de l'Élysée officiellement, mais officieusement le président bis, d'être entendu par la Commission des finances de l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'enquête sur les dérapages budgétaires de 2023-2024 ? Un Alexis Köhler, désormais cerné par la justice dans une affaire de prise illégale d'intérêts en relation avec ses liens familiaux avec les propriétaires de l'armateur MSC… Avis de grande panique à l'Élysée ?En apparence, le gouvernement et la Macronie font bloc autour de François Bayrou, pris dans la nasse de l'affaire Betharam. Mais en coulisses, les choses sont plus contrastées, et témoignent d'un fait : pas grand-monde au sein de l'ex-majorité n'est prêt à se sacrifier pour le soldat du Béarn. Et si finalement ce n'était pas lui ? Choisi par Emmanuel Macron pour siéger au Conseil constitutionnel, le très controversé Richard Ferrand, favorable à la non-limitation des mandats présidentiels, pourrait faire l'objet sinon d'un tir de barrage, du moins d'une fronde menée par une partie de la droite sénatoriale.▶ Soutenez Le Média :
1/ Présidence LR : vers une énième guerre des chefs ? 2/ Conseil constitutionnel : Ferrand victime de l'antimacronisme ? 3/Deux mois à Matignon : la méthode Bayrou a-t-elle fait ses preuves ? Retrouvez Le Club Le Figaro Politique présenté par Jim Jarrassé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:42 - Journal de 18h - Après Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez annonce sa candidature à la présidence des Républicains dans un entretien au Figaro. Il en a aussi profité pour évoquer la candidature problématique de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel.
durée : 00:20:42 - Journal de 18h - Après Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez annonce sa candidature à la présidence des Républicains dans un entretien au Figaro. Il en a aussi profité pour évoquer la candidature problématique de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel.
La Syrie vit une période de transition historique depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024. C'est un moment de grandes aspirations pour les différentes populations du pays, dont une communauté plutôt méconnue, installée au sud de la Syrie. La ville de Soueïda, à une centaine de kilomètres au sud de Damas, est surnommée « La Petite Venezuela ». RFI a pu s'y rendre pour un reportage exclusif. Notre envoyée spéciale Mélissa Barra a rencontré Carmelinda Rouslan qui fabrique des petits drapeaux syriens en macramé, ces drapeaux de la révolution ont trois étoiles et une bande verte et ils étaient interdits sous le régime de Bachar el-Assad : « Nous les avons tissés rapidement, il fallait faire vite. C'est une nouvelle vie qui commence, pleine d'espoir. Les gens ont besoin d'une vie meilleure. » Soueïda est le fief de la plus grosse communauté syrienne vénézuélienne. Cinq artisanes travaillent dans la boutique de Carmelinda. Elles confectionnent des sacs, des accessoires de décoration et même des poupées vêtues de costumes traditionnels vénézuéliens. « Ces femmes travaillent », explique Carmelinda, « ce n'est pas facile car l'économie est en récession et les prix sont élevés. Les femmes doivent faire vivre leurs familles. Comme au Venezuela, toute la famille travaille ».Carmelinda Rouslan est née à Caroca, au nord-est du Venezuela. Elle vit en Syrie, le pays de ses parents, depuis qu'elle a 14 ans. Dans un mélange d'espagnol et d'arabe, elle explique que de nombreux clients ont les mêmes origines. « La terre vénézuélienne est à jamais dans nos cœurs », ajoute-t-elle.Les habitants de Soueïda ont tous un cousin ou une tante en Amérique latine. Selon un historien local, une première vague de Syriens a émigré dans les années 50 au Venezuela pour travailler dans les champs et dans les mines d'or. Puis, après le coup d'État en 1970 de Hafez el-Assad, le père de Bachar, d'autres sont partis pour trouver un emploi dans les exploitations pétrolières. Certains enfants de ces générations sont rentrés en Syrie.Sawsan Almaaz en fait partie. Elle a ouvert dans le centre-ville un restaurant, où se retrouvent tous les mois les membres du groupe d'amitié Syrie Venezuela. « Quand les clients demandent des arepas vénézuéliennes - nos galettes de maïs traditionnelles – nous les préparons. » dit-elle. « On peut se procurer de la farine de maïs mais elle est chère. Elle est importée. L'ancien régime avait mis beaucoup d'impôts sur les produits d'importation. Ils coûtaient trois fois plus cher qu'un produit national. Le prix devrait baisser désormais. D'ailleurs, c'est déjà un peu le cas. »Durant les années 2000, le gouvernement vénézuélien a tissé des liens avec Bachar el-Assad. On dit qu'à ce moment-là, Soueïda a reçu le surnom de « Petite Venezuela ». « Quand Hugo Chavez était en vie, il est venu à Soueïda et a posé la première pierre du club vénézuélien de la ville. La moitié des habitants se sentent Vénézuéliens, par naissance ou par expatriation, ou bien parce que leurs enfants et petits-enfants le sont », explique Aida Hadefi, gérante d'une pharmacie et membre du club d'amitié. « Mon père et ma mère sont arrivés en bateau là-bas. Mes enfants sont nés au Venezuela. Ce pays est notre terre, notre mère. »2011 a marqué un moment décisif dans cette grande histoire de migrations. La guerre civile et la sanglante répression ont déclenché une nouvelle vague d'exil. « La Syrie est belle mais nous avons beaucoup souffert à cause de ce président. Qu'il brûle en enfer ! À cause de lui, nous avons été contraints à l'exil. Beaucoup de gens ont quitté le pays pour le Venezuela, la plupart depuis Soueïda. Maintenant nous sommes heureux. C'est la première fois que je peux en parler publiquement, car avant on pouvait vous couper la tête pour ça. Nous sommes âgés mais je pense au futur de nos enfants et de nos petits-enfants : j'espère que la Syrie va se relever et devenir meilleure qu'avant »La ville de Soueïda a manifesté au quotidien pour le départ de Bachar el-Assad. Elle a été relativement épargnée par la répression. Ses murs exhibent encore les slogans de la liberté et ces femmes vénézuéliennes ne cessent d'entonner l'hymne de la Syrie nouvelle - Lève la tête, tu es un Syrien libre. Les migrants expulsés des États-Unis arrivent au VenezuelaLe New York Times parle d'une victoire importante pour Donald Trump,Le président américain « avait promis pendant sa campagne d'expulser des millions de migrants sans papiers. Pour y parvenir,» poursuit le journal, « il a besoin que le président vénézuélien de plus en plus isolé par les autres dirigeants, accepte de les accueillir ». Le journal El Mundo publie une photo de Nicolás Maduro au Palais de Miraflores à Caracas serrant la main de Richard Grenell, l'envoyé de Donald Trump pour les missions spéciales. Celui-ci a supervisé l'envoi des premiers avions de migrants vénézuéliens. En échange de cette bonne entente, souligne le journal, «l'administration Trump n'a pas pris de sanctions internationales contre le pays, et n'a pas retiré les licences accordées à la compagnie pétrolière américaine Chevron pour produire 200 000 barils de pétrole par jour sur le sol vénézuélien.» Haïti : Tirs nourris à Pétion-villeEn Haïti, selon des témoignages recueillis par l'agence de presse AlterPresse, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la commune de Pétion-ville.D'importantes rafales ont été signalées, ce qui a créé l'inquiétude au sein de la population qui est terrée chez elle, rapporte AlterPresse, des tirs qui ont débuté dans la nuit de samedi et se sont intensifiés hier (10 février 2025) en début d'après-midi, perturbant les activités commerciales et scolaires. Il s'agirait de gangs armés selon l'article, la police ayant repoussé des tentatives du gang armé Kraze Baryé d'envahir plusieurs quartiers de Pétion-ville.Depuis le 7 Février, date charnière en Haïti marquant cette année les 39 ans de la chute de la dictature des Duvalier, la tension monte dans plusieurs communes. Le conseil exécutif intérimaire de Pétionville, Kenscoff et Tabarre ont alerté sur le climat de terreur lié à la menace des attaques de gangs, encore plus prégnants ces jours-ci.AlterPresse | Haïti-Criminalité : Plusieurs communes de Port-au-Prince en alerte face à des menaces d'attaques de gangs armésLes autorités ont, elles, fait paraître un communiqué réaffirmant leur engagement total à combattre l'insécurité et éradiquer les criminels.« La population doit respirer et la peur doit changer de camp », peut-on y lire. Au même moment, la police nationale a reçu de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince du matériel neuf ont des armes, des munitions et des véhicules blindés, selon un article à lire dans le Nouvelliste. La PNH reçoit armes, munitions tracteurs et véhicules, dons des USA.Le Nouvelliste revient sur un autre engagement de la présidence haïtienne : poursuivre les personnes sanctionnés par les États-Unis, le Canada et l'ONU.Leslie Voltaire veut des poursuites contre les Haïtiens sanctionnés par les États Unis, le Canada ou l'ONU.« Depuis décembre 2020, les États-Unis, le Canada, et le Conseil de sécurité des Nations unies adoptent des sanctions contre des chefs de gangs, des hommes d'affaires et des leaders politiques » haïtiens accusés de « menacer la paix, de financer les activités des gangs armés et de perpétuer des actes de corruption ». Ces personnes seront désormais susceptibles d'être poursuivies en Haïti, le président du Conseil présidentiel de transition a écrit sur son compte X vouloir agir « avec fermeté pour traduire en justice ceux qui sapent la sécurité et la stabilité d'Haïti. »La presse haïtienne se fait aussi l'écho d'un appel lancé par Martine Moïse, la veuve du président assassiné Jovenel Moïse : elle demande à Donald Trump de déclassifier tous les documents relatifs à la mort de son mari.Assassinat de Jovenel Moïse : Martine demande à Trump de « déclassifier » tous les documents y relatifs | Gazette HaitiElle espère que le président américain fera le même geste que celui qu'il a effectué après son investiture pour déclassifier les documents relatifs aux assassinats de l'ancien président John F. Kennedy, de son frère, l'ex-sénateur Robert F. Kennedy, et de Martin Luther King. Plusieurs enquêtes sont en cours suite à l'assassinat de Jovenel Moïse en Haïti et aux États-Unis mais « le processus judiciaire en Haïti progresse lentement », selon le Nouvelliste. S'adressant directement au président américain sur les réseaux sociaux, Martine Moïse fait un parallèle entre les réformes entreprises par son défunt mari et celles menées par le Donald Trump, insistant sur le fait que l'ancien président haïtien a voulu, comme lui, « mettre un terme aux milliards de dollars de corruption empochés par les oligarques». USAID : la bataille des employés de Mana NutritionDans le sud de la Géorgie à Fitzgerald, Mana Nutrition est une ONG qui fabrique des produits alimentaires pour combattre la faim. Depuis que Donald Trump a menacé de geler l'aide internationale américaine, ses employés sont sur la sellette.Allen Galbraith, le manager, rencontré par Edward Maille, témoigne : « Des enfants meurent s'ils n'ont pas accès à nos produits. Tout ce qu'on fait est pour eux, on mesure notre production quotidienne par rapport au nombre d'enfants qu'on peut nourrir. »Il estime que 98% de la production de nourriture est vendue à l'USAID qui a demandé à Mana Nutrition d'arrêter les contrats, avant de revenir sur cette décision. Malgré cette confusion, le manager doute que le gouvernement américain mette fin à ces dépenses. « Je n'imagine pas quelqu'un s'y opposer et dire « on n'a pas besoin de nourrir ces enfants»… je pense qu'ils vont continuer les financements d'une façon ou d'une autre. »Latranda Williams travaille dans l'odeur de cacahuètes grillées, et elle a effectué un séjour en Ouganda et en Éthiopie : « On est allé à l'hôpital… et certains des enfants pleuraient à cause de la faim… pas à cause d'une maladie… mais de la faim… ».Mana Nutrition estime avoir nourri en 2022 un million d'enfants grâce à ces produits. Les premières taxes douanières américaines autour de l'acier inquiètent l'Amérique latine et le CanadaL'imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux États-Unis est le nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.El Pais parle d'un véritable tsunami pour les économies des principaux exportateurs d'acier, que sont le Canada et le Mexique, ainsi que le Brésil, pays qui est devenu en 2024 le deuxième fournisseur de cet alliage souligne le journal.« La première bataille de la guerre économique avec les États-Unis portera sur l'aluminium et l'acier canadien», titre le journal québécois le Devoir.« Les industriels sont profondément préoccupés », poursuit le quotidien. Prenant l'exemple du premier round de taxes douanières lors du premier mandat de Donald Trump, le quotidien rappelle que dès 2018, « les exportations de produits canadiens en acier ont reculé de 37,8% » alors que « les exportations d'aluminium ont diminué de moitié ».Pour l'entrepreneur mexicain, Carlos Slim, il faut renforcer les échanges avec les autres pays et notamment la Chine. Le magnat des télécoms mexicains pense aussi que les tarifs douaniers ne sont pas faits pour durer. Ses propos sont à lire dans el Milenio. Colombie : l'incertitude après le départ de 4 ministresEn Colombie, une crise politique est ouverte depuis dimanche (9 février 2025) : le président Gustavo Petro a demandé à ses ministres et aux haut-fonctionnaires de démissionner.El Espectador Petro a quitté le gouvernement par intérim avec de l'incertitude sur trois fronts clés : les réformes et les élections | Nouvelles aujourd'hui | LE SPECTATEUR explique que dans « un tweet publié quelques heures avant d'atterrir à l'aéroport de Dubaï, où il entame une tournée au Moyen-Orient, le président Gustavo Petro a clairement indiqué qu'il ne voulait pas de divisions internes entre ses ministres». El Tiempo craint que le départ de ses ministres et notamment du ministre de l'Intérieur n'ait des conséquences sur l'avancement des réformes sociales et notamment celle de la justice. Le départ de Juan Fernando Cristo, poursuit le journal, est une perte car il était un homme rassembleur qui « en 7 mois est parvenu à tempérer les foudres du Congrès colombien touché par plusieurs scandales ». L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand de la 1ère nous parle du Grand Port Maritime de Fort-de-France qui veut devenir un hub incontournable dans les Caraïbes.
durée : 00:07:25 - L'invité de 6h20 - Le constitutionnaliste Benjamin Morel était l'invité de France Inter ce mardi, au lendemain de la proposition d'Emmanuel Macron de nommer Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel. "On a un contexte global où il y a besoin d'un sentiment d'impartialité", relève le politologue. - invités : Benjamin Morel - Benjamin Morel : Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
durée : 00:24:38 - 8h30 franceinfo - Le député Écologiste et Social de Seine-Saint-Denis était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 11 février 2025.
Avec : Jean-Jacques Urvoas, ancien garde des Sceaux et professeur de droit public à l'UBO. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
durée : 00:02:29 - Le brief politique - Pour prendre la suite de Laurent Fabius, le chef de l'État pense à l'ancien président de l'Assemblée nationale dont il est très proche. Un choix qui risque d'affaiblir l'institution d'après des constitutionnalistes.
Le président de transition haïtien poursuit sa visite en France, Leslie Voltaire rencontre aujourd'hui des responsables politiques après un entretien mercredi (5 février 2025) avec Emmanuel Macron. Le chef de l'État français a demandé à l'ONU d'envisager une mission de maintien de la paix en Haïti, face à la violence des gangs qui déstabilise le pays et a fait plus 5.000 morts l'an dernier (2024). Une mission internationale de soutien à la police haïtienne, dirigée par le Kenya, a commencé à se déployer mais ses capacités sont encore insuffisantes.Seulement quelque 800 policiers de six pays ont été déployés progressivement depuis l'été dernier (2024), sur les 2.500 espérés. Et les attaques des gangs, qui contrôlent déjà selon l'ONU 85% de la capitale, ne semblent pas avoir faibli depuis.Pour Ricardo Germain, consultant indépendant en sécurité et défense, « les Kenyans se sont beaucoup investis aux côtés de la police haïtienne dans cette mission, mais il n'y a pas de victoires stratégiques en raison du manque de financement. Il y a aussi une lecture trop conjoncturelle de ce qu'il se passe en Haïti : il faudrait parler de groupes armés criminels et non de gangs, de conflits, et non pas de criminalité. »« Le problème se trouve aussi dans le contexte régional de trafic d'armes, de munitions et de drogue. Il faudrait une réévaluation de la situation en Haïti, et élargir le cadre d'intervention dans la mesure où il s'agit d'un problème régional. « Le Premier ministre a révélé que le Conseil supérieur de la police nationale avait été informé du projet des gans d'attaquer Kenscoff. « Les forces de l'ordre se retrouvent sur plusieurs fronts et en raison du manque d'équipement et d'effectifs, et la question est de savoir si nous avions les moyens de faire face à ces organisations criminelles » estime Ricardo Germain.La population est parfois alliée à la police, le président du conseil de transition le disait sur RFI, parlant de légitime défense. Pour Ricardo Germain : « Le risque est que ces civils ne soient pas encadrés et cela pourrait exacerber la situation où ces groupes de défense deviennent des groupes criminels »Son interview est à retrouver en intégralité sur la version audio de cette page. Nicaragua : Ortega « assure sa dynastie » avec la réforme de la constitutionDaniel Ortega et sa femme Rosario Murillo ont consolidé leur pouvoir absolu au Nicaragua : en tant que président et coprésidente, ils ont désormais une emprise totale sur les organes de l'État et sur la société civile, selon une réforme constitutionnelle validée jeudi (30 janvier 2025) par le Parlement.Cette réforme prolonge le mandat d'Ortega jusqu'en 2028, soit un an de plus, détaille la Prensa : Ortega est un homme de 79 ans, il est au pouvoir depuis 2007, il veut «assurer sa dynastie et souhaite gagner du temps», estime le quotidien, pour pouvoir imposer sa femme comme sa seule successeure.Pour 100% Noticias, cette réforme constitutionnelle vivement critiquée par l'ONU, l'Organisation des États américains, les États-Unis et les opposants nicaraguayens, «élimine l'équilibre des pouvoirs» et «légalise l'apatridie» pour toute personne considérée comme traître à la Nation tout comme la pratique de la torture. Le journal d'opposition parle aussi de la création d'une «police volontaire» où des civils armés pourront participer au maintien de l'ordre, ce sont en réalité des «groupes paramilitaires», explique 100% Noticias, qui « agissent dans le cadre de la soi-disant « Opération Nettoyage » par laquelle le Gouvernement du Nicaragua a neutralisé les protestations contre lui. » États-Unis : le risque d'une guerre tarifaireLa hausse de 25% des droits de douane attendus ce 1er février 2025 au Canada et au Mexique aura des conséquences sur l'agriculture américaine, estime Politico.Le journal relate à quel point ces droits de douane pourraient décimer certains pans entiers de l'économie américaine et, en particulier, le secteur agricole. Le sénateur du Dakota du Sud John Thune qui est aussi le chef des Républicains au Sénat a récemment déclaré sans une certaine ironie: «Apparemment, le président donne une grande valeur à l'utilisation de ces droits de douane et je suis sûre que nous aurons beaucoup de discussions à ce sujet». Il faut dire que son État pourrait se retrouver dans les «tirs croisés» de cette guerre des tarifs, poursuit le journal, ce qui pourrait lui donner «des brûlures d'estomac sur la position qu'il devra adopter» face à un Donald Trump intraitable et incontrôlable. En 2018, lors du premier mandat de Donald Trump, « les agriculteurs du Dakota du Sud qui exportent pour plusieurs millions de dollars de soja, maïs et viande ont été fortement touchés par la riposte tarifaire du Mexique et du Canada, et ils en payent encore le prix ».Pour le Washington Post : Cette politique tarifaire touchera en premier lieu l'économie des pays dans le viseur de Donald Trump et notamment le Canada qui « envoie presque 80% de ses exportations aux États-Unis et des millions d'emplois sont concernés ». Les secteurs de l'énergie et de l'automobile seraient parmi les plus touchés. Si le Canada décide de répondre par une hausse de droits de douanes sur les biens américains, le dollar canadien pourrait plonger et les prix augmenter. C'est «la destruction mutuelle assurée», estime un spécialiste canadien cité dans le quotidien. Panama : « Nous gérons parfaitement le canal »Traditionnellement, tout nouveau secrétaire d'État américain se rend pour son premier déplacement à l'étranger auprès de grands pays alliés y réaffirmer la bonne entente. Pas Marco Rubio. Le nouveau chef de la diplomatie américaine ira à partir de samedi (1er février 2025) dans cinq pays d'Amérique centrale où il entend incarner «l'Amérique d'abord» de Donald Trump, à commencer par le Panama dont le canal suscite les convoitises de Donald Trump, qui a promis d'en «reprendre» le contrôle pour contrer l'influence de la Chine.Le canal de Panama est essentiel au commerce mondial : «Nos résultats prouvent que nous gérons parfaitement le canal. Tous les pays, y compris les États-Unis, l'ont reconnu au fil des ans. Nous utilisons simplement l'une de nos ressources naturelles, pour le bénéfice du Panama.» explique Boris Moreno, vice-président des opérations du canal rencontré par Grégoire Pourtier. Les navires commerciaux américains sont logés à la même enseigne que les autres pavillons, et les droits de passage font l'objet d'un processus concerté. «Quand un prix augmente, personne n'est content. Mais c'est un prix juste. », poursuit Boris Moreno, « Nous faisons des études de marchés pour connaître la valeur des cargos qui transitent, et à partir de là nous déterminons le droit de passage, quelle que soit l'origine du bateau. Nos grilles tarifaires sont publiques et s'appliquent à tout le monde.»Boris Moreno s'étonne aussi des accusations d'une ingérence de Pékin, alors que le canal est entièrement géré par le Panama, un pilote local prenant même les manettes des navires le traversant. Mais il est vrai que les Chinois exploitent deux ports dans la zone.«Il n'y en a que deux autour du Canal qui sont contrôlés par des sociétés basées en Chine, et leurs concessions ont été attribuées alors que nous étions encore dirigés par l'administration fédérale américaine, en 1997. Et je n'avais jamais entendu de plainte jusque-là.» conclut-il.Reportage sur le Canal du Panama, à retrouver dans son intégralité dans la version audio de cette page. Football : le retour de Neymar dans son club de SantosEn football, le Brésilien Neymar est présenté à Santos, son tout premier club, où il fait son retour 12 ans après. Le génial brésilien, passé entretemps par le Barça, le PSG puis Al-Hilal en Arabie Saoudite, se bat depuis plusieurs saisons avec les blessures et son meilleur niveau semble derrière lui, mais son retour suscite la joie parmi les supporters. Baptiste Leduc les a rencontrés. Parmi eux, Weslei Ribeiro qui n'avait que 6 ans quand Neymar a quitté le Brésil pour Barcelone : « Neymar est l'un des meilleurs joueurs du monde et je pense que ses performances à Santos seront excellentes », dit-il. Fernando Tavares lui n'est pas naïf, il connaît les critiques qui ont accompagné le Ney tout au long de sa carrière et sait que personne ne le changera : « Il est controversé, il l'a toujours été et le sera toujours. Il attire toujours l'attention, c'est Neymar ! » L'actualité des Outre-mer Benoît Ferrand de la 1ère nous parle des assises consacrées à la « violence des jeunes » qui se seront ouvertes ce mercredi sur l'île de Saint-Martin.
Le président du Conseil de transition à Haïti, Leslie Voltaire, invité de France 24 et RFI a annoncé que des élections générales devraient se tenir sur l'île caribéenne vers la mi-novembre 2025. Aucun scrutin n'a été organisé à Haïti depuis 2016, alors que la situation sécuritaire s'est nettement dégradée, avec la capitale Port-au-Prince passée sous le contrôle quasiment complet de groupes criminels armés. Les dirigeants de l'île ont souligné par le passé que l'ordre devait être rétabli avant de pouvoir organiser par la suite des élections libres et équitables.Pour Frantz Duval, éditorialiste au Nouvelliste : « le calendrier est optimiste et le président du Conseil de transition espère qu'il sera respecté même si sur la situation sur le terrain dit le contraire. Mais l'optimisme permettra peut-être de débloquer la situation »Leslie Voltaire a aussi affirmé que le président français Emmanuel Macron avait évoqué avec lui une «restitution» par Paris de l'indemnité d'indépendance versée par son pays à la France en 1825, d'un montant à l'époque très conséquent. Frantz Duval estime qu'il faudrait « qu'une commission soit mise en place et finisse par statuer. Il faut d'abord des discussions entre les autorités haïtiennes et françaises. Des échanges diplomatiques cordiaux ont déjà eu lieu, mais je ne pense pas que la question de la restitution de la double dette ait déjà été sur la table.»À écouter aussiLeslie Voltaire, président du CPT d'Haïti: «On espère des élections générales vers la mi-novembre» Crash aérien à Washington : « Probablement pas de survivants »28 corps ont été repêchés dans le fleuve Potomac, selon le chef des pompiers de Washington John Donnelly, et il n'y a « probablement pas de survivants » après la collision au-dessus de Washington entre un avion de ligne transportant 64 personnes, dont des patineurs américains et russes, et un hélicoptère militaire.Les 300 membres des secours d'urgence travaillent dans des «conditions extrêmement difficiles», de nuit et dans des eaux glaciales et boueuses selon le New York Times. Le Washington Post, de son côté, témoigne de températures avoisinant 0 degré dans l'eau, «ce qui peut créer une hypothermie en moins de 30 mn». Le New York Times a interrogé le célèbre pilote Chesley Sullenberg plus connu sous le nom de Sully, qui avait réussi à poser un avion dans la rivière Hudson en 2009. Il estime que cet accident intervient à « un moment de l'histoire de l'aviation où il n'a jamais été plus sûr de voler », « cela montre », ajoute-t-il « à quel point il faut toujours rester vigilant surtout de nuit ». Cela faisait 16 ans qu'il n'y avait pas eu un accident d'avion de ligne aux États-Unis, rappelle le quotidien.Des enregistrements de la tour de contrôle capturant les derniers échanges entre les contrôleurs et l'hélicoptère (nom de code PAT25), avant la collision avec l'avion (CRJ) ont été rendus publics sur le site liveatc.net.«PAT25, avez-vous un CRJ en vue ? PAT25, passez derrière le CRJ», déclare un contrôleur à 20h47 (01h47 GMT).Quelques secondes plus tard, un autre avion contacte la tour de contrôle en déclarant : «Tour de contrôle, avez-vous ça ?», semblant se référer à la collision, et un contrôleur enjoint à tous les appareils de retarder leur atterrissage. Pendant plusieurs heures, l'ensemble des vols sont arrêtés.«L'avion était sur une trajectoire d'approche parfaite vers l'aéroport», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social «Pourquoi la tour de contrôle n'a pas dit à l'hélicoptère quoi faire au lieu de demander s'ils avaient vu l'avion. C'est une situation terrible qui a priori aurait dû être évitée», a-t-il ajouté.À lire aussiCrash d'un avion de ligne à Washington: «pas de survivants» selon Trump, qui charge Biden et Obama Les actualités des Outre-MerBenoît Ferrand de la Première nous parle du Groupe Bernard Hayot, « montré du doigt » et traîné en justice, qui réagit et porte plainte à son tour.
En Colombie, le président Gustavo Petro a déclaré l'état d'urgence ce lundi (20 janvier 2025) face à la soudaine flambée de violence entre groupes armés qui a forcé 32.000 personnes à fuir. 5.000 soldats sont mobilisés dans le Nord-Est, où se trouve le fief des guérillas marxistes, pour tenter de rétablir l'autorité de l'État. En six jours, les affrontements pour le contrôle de territoires, de lucratives plantations de coca et de routes du trafic de drogue ont fait plus de 100 morts dans trois régions de Colombie. C'est dans la région montagneuse du Catatumbo, frontalière du Venezuela, qu'il y a le plus de victimes. Les familles déplacées, notamment des militants qui avaient signé l'accord de paix de 2016 ont peu de solutions de repli.« C'est inhumain, la manière dont sont logées ces personnes », témoigne Marli Acosta, est une activiste qui dirige la fondation Mujer Popular Catatumbo. Elle a déjà été menacée et séquestrée par un groupe armé l'année dernière (2024), et elle aide 50 familles qui ont dû être relogées : « Elles vivent à même le sol, et c'est le cas aussi pour les enfants qui n'ont pas de couvertures. Il y a des gens malades, qui ne bénéficient pas d'aide humanitaire. Le gouvernement national et les autorités locales n'aident pas ces personnes. Ils les laissent pratiquement à l'abandon. » Mathilde Allain : « La plupart des groupes armés en Colombie vivent avec le trafic de drogue »Mathilde Allain, maîtresse de conférences en Sciences politiques à l'Institut des Hautes études de l'Amérique latine et chercheuse au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques était l'invitée de RFI. Elle explique les dynamiques à l'intérieur des groupes armés qui s'affrontent pour contrôler les territoires liés au trafic de drogue : « La guérilla de l'ELN est l'une des plus anciennes depuis la démobilisation des FARC. Dans le Catatumbo, elle a mené une opération contre l'une des dissidences de la guérilla des FARC pour le contrôle des ressources. La plupart des groupes armés en Colombie vivent avec le trafic de drogue. C'est l'une des sources premières de financement de ces groupes armés. Depuis un certain temps, on voyait que les tensions montaient entre ces deux groupes. Les premières victimes de cette attaque sont les civils » Pour de nombreux Colombiens, les récents affrontements, les pires dans le pays depuis des années, rappellent la guerre civile qui a fait environ 450.000 morts en plus d'un demi-siècle.« Depuis la signature des accords de paix en 2016 entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC, il y a une fragmentation importante des groupes armés dans le pays », poursuit Mathilde Allain, « Il y a les groupes liés à des structures de guérilla, et d'autres issus d'anciens groupes paramilitaires qui sont des bandes armées criminelles qui se réunissent ponctuellement pour organiser le trafic de drogue. » « La plupart de ces armées non étatiques commettent des massacres, et cherchent à assoir leur pouvoir territorial, l'objectif premier étant de contrôler le trafic de drogue et notamment le trafic de coca qui est très important dans cette région du Catatumbo ».Dans ce contexte, le président colombien Gustavo Petro a décidé de suspendre les négociations de paix engagées avec l'ELN. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le président colombien peine à parvenir à de véritables accords de paix avec les guérillas, les gangs et les groupes de narcotrafiquants, ce qui lui vaut d'être taxé par ses détracteurs de mollesse à l'égard des insurgés. Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump : « Nous sommes dans une guerre de l'information »Aux États-Unis, le retour de Donald Trump au pouvoir ne s'est pas fait sans sa base MAGA, de son slogan Make America great again, porté par des centaines d'influenceurs, d'animateurs de podcasts qui lui sont entièrement dédiés et qui véhiculent la version mensongère de Donald Trump sur la présidentielle de 2020 perdue. Tous ces messages sont lus, vus, entendus par des dizaines de millions d'abonnés.Notre envoyé spécial à Washington DC, David Thomson a rencontré l'un des plus influents d'entre eux. L'ancien stratège de Donald Trump et militant d'extrême-droite Steve Bannon.The War Room, son podcast qui est diffusé en direct chaque jour est l'un des plus suivis par sa base. Il dure 4 heures et prend pour cible les médias traditionnels.« Nous sommes dans une guerre de l'information », dit Steve Bannon, « Si le War Room est aussi puissant c'est parce qu'on l'ouvre à la base. C'est une émission populaire. C'est un spectacle. C'est une émission populiste et nationaliste. C'est comme si le Front national chez vous avait une grande émission de quatre heures par jour, avec des personnes qui n'ont pas la possibilité de se faire entendre ailleurs. La raison pour laquelle l'émission est si puissante, c'est qu'elle s'adresse aux sans voix, c'est pour ça qu'elle marche aussi bien ». Le podcast a été lancé en 2019, 2 ans après le départ de Steve Bannon de la Maison Blanche. C'est durant la pandémie de Covid qu'il est devenu l'un des hommes les plus influents auprès des partisans de Donald Trump en dénonçant les restrictions sanitaires et les obligations vaccinales.« On a été les premiers à couvrir la pandémie », s'enorgueillit Steve Bannon, « les premiers sur le mouvement anti-vaccins, les premiers à dénoncer le vol de l'élection de 2020, les premiers aussi à demander l'arrêt de tout financement à l'Ukraine et l'arrêt de l'invasion migratoire de l'Amérique, mais aussi de l'invasion de l'Europe. En France, vous allez avoir une guerre civile dans quelques années ». L'actualité des Outre Mer avec la 1èreEn Martinique, deuxième journée de procès ce mercredi (22 janvier 2025) pour le leader du « R-Prak » Rodrigue Petitot avec Benoît Ferrand.
Le Venezuela se barricade en prévision de la cérémonie d'investiture de Nicolas Maduro, qui prête serment sans jamais avoir publié les preuves de sa réélection. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle témoigne d'un climat « extrêmement tendu, le déploiement des forces de l'ordre est impressionnant, surtout dans la capitale, les autorités sont sur les dents, elles craignent des attaques de l'opposition, ou tout simplement des manifestations, surtout après les évènements de la veille où l'on a cru à une arrestation de Maria Corina Machado ».La cheffe de l'opposition, qui vit dans la clandestinité depuis la présidentielle contestée de juillet, est réapparue ce jeudi au milieu de la foule qui s'était massée pour contester l'investiture pour un troisième mandat de Nicolas Maduro. « Quand les gens l'ont vu, c'était l'hystérie », rapporte Alice Campaignolle, « elle est toujours aussi populaire. Sa brève interpellation a fait très peur à ses partisans. Et elle ne cesse de promettre qu'elle ira jusqu'au bout, qu'elle parviendra avec Edmundo Gonzalez à prendre le pouvoir, mais cela parait très difficile. »L'opposition revendique la victoire d'Edmundo Gonzalez Urrutia à la présidentielle du 28 juillet. Elle assure que les procès-verbaux des bureaux de vote qu'elle a recueillis prouvent que l'ancien diplomate a remporté le scrutin haut la main – plus de 67 % des voix – face à « un régime qui se sait battu » et isolé sur le plan international. Edmundo Gonzalez Urrutia a d'ailleurs promis de rentrer de son exil espagnol, lui qui avait fui la répression très dure et qui s'est encore accentuée ces derniers jours. Alice Campaignolle témoigne d'une « opposition très affaiblie par des mois et des années de répression, d'arrestations arbitraires, de démantèlement des partis politiques ».À lire aussiVenezuela: Nicolas Maduro, l'indéboulonnablePourtant hier, dans la manifestation de Caracas, les supporters du candidat de l'opposition continuaient d'y croire. Pour Maria, rencontrée dans la manifestation et venue soutenir son candidat Edmundo Gonzalez : « Oui, il va venir, il va arriver avec une surprise pour tous les Vénézuéliens, parce que nous le méritons. On a affronté beaucoup de choses très difficiles et on s'est toujours relevé. Donc, on espère que d'ici demain, on soit libre ! »D'un point de vue diplomatique, si une grande partie de la communauté internationale ne reconnait pas la victoire de Nicolas Maduro, certains pays, notamment européens, veulent rester ouverts au dialogue. Pour Colette Capriles, sociologue du Foro Civico, si le Venezuela « ferme les relations diplomatiques, si [le pays] perd ces relations de coopération avec l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays de l'Amérique latine, il y a un grand danger humanitaire. Il y a encore sept, huit millions de personnes au Venezuela qui ont besoin d'une aide alimentaire, humanitaire. Qu'est-ce qu'on va faire avec ça ? »Incendies à Los Angeles : la désolation et la colère« C'est comme si une bombe atomique était tombée sur certaines zones. Je n'attends pas de bonnes nouvelles », déclare le shérif du comté de Los Angeles, Robert Luna. Notre correspondant Loïc Pialat a rencontré des habitants de Pacific Palisades, un quartier très durement touché par les incendies. Pour Jon Turtletaub, un réalisateur de cinéma qui marche sur les cendres de la crèche de ses enfants : « Beaucoup de gens disent que ça ressemble à un décor de cinéma, […] mais ce n'est pas comme un film, les films sont en deux dimensions. » Beaucoup de rescapés mettent en cause la gestion des autorités locales : « La sévérité de ces feux aurait pu être évitée de mon point de vue », dit Paul, un jeune homme qui a perdu sa maison. « Je ne comprends pas... Ils connaissaient les dangers de cet épisode venteux et personne n'avait de plan apparemment. Il y aura un prix politique à payer pour ça. » Les images à la Une de la presse américaine sont très impressionnantes : des quartiers entièrement dévastés et des centaines de maisons réduites en cendres, comme le montrent ces photos à voir dans le Washington Post : la skyline de Los Angeles engloutie sous la fumée des incendies et dont on distingue à peine le haut des immeubles, des rues où se sont engouffrées les flammes, qui dévastent tout sur leur passage. Des habitants qui aident les pompiers avec les moyens du bord, comme cet entrepreneur qui a pu protéger neuf maisons dans le quartier de Pacific Palisades avec son équipe d'ouvriers, en se servant d'un long tuyau de fortune… mais il raconte que les bouches d'incendie étaient très rapidement vides. Dans le Los Angeles Times, d'autres images montrent des amas de ferraille en bord de mer, où l'on devine les vestiges d'anciennes maisons à Malibu. Seul un escalier se dresse, témoin de l'ampleur de ces incendies titanesques. Les habitants, eux, marchent hagards au milieu des routes, bordées par des carcasses de voiture calcinées. Certains tombent dans les bras de leur voisin, après avoir perdu le rêve de toute une vie, leur maison dévorée par les flammes. Il y a aussi les pompiers à l'œuvre, épuisés, dont des centaines, comme le souligne Forbes sont des prisonniers : un programme de réhabilitation, vieux de plus de cent ans, leur permet d'intervenir durant de grands incendies tout en purgeant leur peine.À lire aussiIncendies de Los Angeles: au-delà des images, des dégâts d'ampleur colossaleHaïti : la fermeture du port de Port-au-PrinceLe Nouvelliste, nous apprend que le Caribbean Port Services, le principal opérateur du port de Port-au-Prince, a dû suspendre ses activités seulement un mois après sa ré-ouverture, sous pression du puissant chef de gang « qui contrôle la zone des plus grandes installations portuaires du pays » rappelle le quotidien. Celui-ci avait orchestré la tuerie collective d'une violence inouïe perpétuée il y a un mois dans le centre de Wharf Jeremie, tout près de Port-au-Prince : « Il a ordonné l'exécution de plus de 200 personnes habitant dans les parages du port », rappelle le Nouvelliste.Le journal Ayibopost, consacre également un article aux agents de la BSAP, la Brigade de la sécurité des aires protégées.L'actualité des Outre-MerBenoît Ferrand revient sur le protocole de lutte contre la vie chère.
Le 8 janvier 2023, plusieurs milliers d'émeutiers d'extrême droite dévastaient les principales institutions brésiliennes, situées sur la place des Trois-Pouvoirs, à Brasilia, une semaine après l'investiture du président élu, Luiz Inacio Lula da Silva. Des actes violents qui laissent encore des traces dans la société brésilienne. La question de l'amnistie est notamment toujours brûlante. Environ 1 500 personnes ont été arrêtées et une trentaine d'émeutiers ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 17 ans de prison pour tentative de coup d'État.Le journal Folha de Sao Paulo montre des images de l'évènement pour ne pas oublier ce qu'il s'est passé ce jour-là. On y voit des milliers de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro affluer vers le siège des trois pouvoirs à Brasilia et pénétrer dans le palais du Planalto, siège du pouvoir exécutif, mais aussi le bâtiment du Tribunal suprême fédéral.Une marée humaine, vêtue de vert et de jaune, les couleurs du Brésil, qui en quelques heures a détruit et vandalisé des œuvres d'art, dont un tableau du peintre brésilien Emiliano Augusto Cavalcanti, estimé à 8 millions de reais (plus de 12,6 millions d'euros), troué à six reprises. Le quotidien montre comment l'œuvre intitulée As Mulatas a été restaurée et a été rendue cette semaine au palais du Planalto. Lors d'une cérémonie de commémoration en présence du président Lula, le tableau a été présenté comme d'autres œuvres endommagées lors de l'invasion du bâtiment.À cette occasion, la première dame Rosangela da Silva a prononcé un discours dans lequel elle a déclaré que le palais du Planalto avait « été victime d'une haine qui continue d'encourager les actes antidémocratiques, ainsi que les discours fascistes et autoritaires » rapporte le Folha de Sao Paulo.Mais il n'y a pas que les œuvres d'art qui demandent réparation. Le journal El Globo publie une interview de la future présidente du tribunal militaire supérieur.Maria Elizabeth Rocha estime qu'il est trop tôt pour parler d'amnistie pour les personnes impliquées dans cette insurrection, car tous les inculpés n'ont pas encore été jugés, notamment les logisticiens qui ont permis le transport ou aidé l'installation des émeutiers lors du campement devant le quartier général de l'armée. « Il faut avoir une vision complète de ce qu'a été le 8 janvier, tout clarifier, et pouvoir en parler, car l'amnistie, c'est le pardon, pas l'oubli », précise celle qui aura la tâche de superviser l'enquête sur ces évènements, et pour qui la date du 8 janvier est toujours « une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser ».15 ans après le séisme en Haïti : « Une réponse internationale motivée par une certaine peur »16h53, le dimanche 12 janvier 2010. Une date et une heure qui resteront à jamais gravées dans la mémoire des Haïtiens. Ce jour-là, un séisme de magnitude 7 au large de Port-au-Prince engloutissait la capitale haïtienne, faisant plus de 280 000 morts et 300 000 blessés. Dimanche prochain, le pays commémorera les 15 ans de la catastrophe, dans le contexte d'insécurité que l'on connait. Une situation qui n'est pas étrangère à la gestion directe de l'après-séisme par la communauté internationale. C'est la thèse défendue par l'Américain Jake Johnston dans son livre paru l'an dernier Aid State : « La réponse internationale au tremblement de terre était motivée par une certaine peur », estime le chercheur au Center for Economic and Policy Research de Washington DC dans un entretien avec RFI. « C'est une peur qui a eu des conséquences fatales : définir comme priorité la sécurité, les ressources militaires dans une situation qui exigeait une réponse humanitaire, a de fait ralenti la délivrance de cette aide. » Jake Johnston estime que les objectifs capitalistes américains et européens de longue date ont piégé et ré-asservi Haïti, sous couvert de l'aider : « C'est de cette manière que fonctionne le système d'aide que nous avons créé et que les pays riches soutiennent. En grande partie, il est fait pour bénéficier aux pays qui développent cette aide, et pas à ceux qui en ont besoin. » Le chercheur donne l'exemple des agriculteurs haïtiens qui n'ont pas pu lutter contre l'arrivée massive de nourriture importée et distribuée gratuitement après le séisme.À Cap Haïtien, les appels à l'aide se multiplient après les pluies diluviennesDans une interview au Nouvelliste, l'ingénieur Raoul Lecompte, qui est aussi le directeur départemental Nord du ministère des Travaux publics, Transports et Communications, appelle à la mise en place d'une « urgence gouvernementale » et dénonce une administration paralysée par le manque de moyens et notamment « l'absence criante de matériel » pour faire face aux catastrophes naturelles. La plupart des véhicules sont soit en panne, soit insuffisants pour permettre d'intervenir après chaque pluie diluvienne. Mais la problématique est bien plus profonde, souligne Le Nouvelliste, qui évoque « un environnement devenu invivable » pour les habitants qui doivent évoluer parmi les immondices qui s'accumulent, et « amplifient les risques sanitaires » en raison d'une gestion inadaptée des déchets et d'un « mauvais drainage des eaux de pluies ».États-Unis : l'état d'urgence déclaré à Los Angeles pour « des incendies sans précédent »Le violent feu de forêt qui ravage le quartier huppé de Pacific Palisades qui surplombe Los Angeles, a forcé des milliers de personnes à fuir alors que des vents de la puissance d'un ouragan posent un « danger mortel », selon les autorités.La reporter du Washington Post Brianna Sacks témoigne sur place de vents violents qui attisent le feu et qui ont obligé des habitants paniqués à abandonner leurs véhicules sur l'une des seules routes entrant et sortant de la zone et à fuir à pied le feu qui a déjà ravagé près de 1 200 hectares.La journaliste relate des problèmes de circulation alors que des voitures sont en feu au bord de la route. Son père qui vit dans les environs a dû être évacué et elle témoigne de la difficulté pour elle de couvrir cet évènement d'un point de vue émotionnel. Environ 30 000 personnes sont sous le coup d'un ordre d'évacuation, selon les autorités qui ont déclaré l'état d'urgence, « plus de 1 400 pompiers ont été mobilisés pour combattre ces incendies sans précédent », explique le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.À lire aussiÉtats-Unis: un quartier luxueux de Los Angeles évacué à cause d'un intense incendieLa vente de voitures électriques encouragée par la politique climat de Joe BidenToujours aux États-Unis, la présidence de Donald Trump laisse craindre un recul sur les politiques environnementales. Le futur locataire de la Maison Banche a vivement défendu l'usage des énergies fossiles pendant sa campagne. Lors de son premier mandat, il a sorti son pays de l'Accord de Paris et il n'a eu de cesse de critiquer les dépenses engagées par Joe Biden pour une transition vers les énergies vertes. Le président démocrate Joe Biden se vante d'ailleurs d'avoir mené les politiques climatiques les plus ambitieuses de l'histoire américaine, à travers l'IRA, l'Inflation Reduction Act, un vaste plan d'aide qui permet notamment d'encourager la vente des véhicules électriques. Reportage Edward Maille.Journal de la 1èreNeuf agents EDF en poste en Martinique s'envolent ce mercredi pour Mayotte, dans le sud de l'océan Indien. Benoît Ferrand.
Pour ces fêtes de fin d'année, le service des sports vous propose les portraits de championnes et champions qui ont marqué l'année 2024 et que l'on attend aussi beaucoup en 2025. Après Léon Marchand, place à la championne olympique de VTT cross-country, Pauline Ferrand-Prévot.
Les musiques au Moyen Âge relèvent de la tradition orale et mémorielle. Elles sont créées, performées, et transmises oralement. Script: Gisèle Clément, CIMM. https://cemm.www.univ-montp3.fr/fr/annuaire_recherche/gisèle-clément et https://cimmducielauxmarges.org/photos-2018/4-gisele-clement/ Merci aux musiciens que l'on entend dans la vidéo : Damien Poisblaud, Brice Duisit et l'ensemble La Camera delle Lacrime, dirigée par Bruno Bonhoure et Khaï-dong Luong Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: -CIMM – Centre International de Musiques Médiévales https://cimmducielauxmarges.org -Troubadour https://en.wikipedia.org/wiki/Troubadour -Musique médiévale https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_médiévale -Poésie médiévale française https://fr.wikipedia.org/wiki/Poésie_médiévale_française -Société française d'ethnologie, Journées d'étude, 27 au 29 septembre 2024, La Ciutat-Pau https://ethnomusicologie.fr/wp-content/uploads/2024/07/JETUS-24-Resume-des-communications.pdf -Annie Dennery, Les notations musicales au Moyen Âge, dans la revue Médiévales, année 1982, p. 89 - 103 -Henry Derrick, The Listeners Guide to Medieval & Renaissance Music, New York, Facts on File, 1983 -Vincent Arlettaz, Musica Ficta : Une histoire des sensibles du xiiie au xvie siècle, Liège, Editions Mardaga, coll. « Musique-Musicologie », 2000 -Françoise Ferrand, Guide de la musique au Moyen Âge, Paris, Fayard, 1999 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #moyenage #musique #chantgregorien
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