Country in Southeast Asia
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Partir en vacances très loin de chez soi avec l'espoir, assumé ou non, de rencontrer quelqu'un pour la nuit ou pour la vie. Personne ne se reconnaît dans l'expression «touriste sexuel». Pourtant, en Thaïlande, à Cuba ou à Zanzibar, les Occidentales et Occidentaux augmentent leur pouvoir d'achat et leur statut social. Les relations nouées sur place avec des locaux mettent donc en lumière des inégalités de classe, de genre et d'origine. Que viennent chercher les hommes blancs dans ces relations «exotiques»? Peut-on comparer leurs relations avec celles qu'entretiennent les femmes blanches? Comment se nouent de vraies histoires d'amour malgré le gouffre culturel et social? Production : Laurence Difélix Réalisation : David Golan Les invitées: Juliette Roguet Socio-anthropologue,spécialiste de la sociologie des masculinités, des sexualités, du tourisme et des rapports sociaux imbriqués. Son livre « Jouir de l'exotisme. Enquête auprès des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » sortira à la rentrée aux éditions de La Découverte. & Marion Bottero Docteure en anthropologie. Ses recherches doctorales portaient sur les échanges économico-sexuels et affectifs entre Occidentaux et locaux en Malaisie et en Thaïlande. Elle a publié "Tourisme sexuel et relations conjugales en Thaïlande et en Malaisie", en 2015, aux éditions L'harmattan.
Terra Cultura vous fait découvrir les Grottes de Batu en Malaisie, un sanctuaire hindou unique : histoire, biodiversité, culture et spiritualité. Proxima. •
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, l'océan. Entre le sommet de demain (lundi 9 juin 2025) à Nice et les travaux préparatoires de ces derniers jours, la tâche est importante, l'océan recouvre 70% de la planète, il est victime du changement climatique et de toutes les pollutions. La haute mer demeure encore vierge de réelle réglementation et cet espace est pourtant un gros atout pour la planète Terre. Entre autres, bien des populations vivent de la pêche. Exemple : le Groenland autonome du Danemark et lié à l'Union européenne, le secteur de la pêche est essentiel pour la population... En seconde partie, une rébellion nationaliste et musulmane, une guérilla oubliée à l'ordre du jour aujourd'hui, nous serons dans le sud profond de la Thaïlande. La pêche, quel avenir pour la mer nourricière du Groenland?Grand reportage vous emmène aujourd'hui au Groenland... Le territoire est autonome du Danemark et lié à l'Union européenne par un statut spécial, mais géographiquement il fait partie de l'Amérique du Nord. Et il intéresse le président américain… « Nous l'aurons d'une manière ou d'une autre », a même déclaré Donald Trump, n'excluant pas la force.Ses minerais, sa position stratégique, ce carrefour des routes de l'Arctique font rêver la Maison Blanche.Mais loin des projecteurs et des tensions géopolitiques de premier plan, la grande richesse du Groenland, en réalité, c'est la pêche.Dans le contexte de la conférence internationale sur les océans qui se tient en France, nous plongeons dans un secteur qui fait vivre la majeure partie de cette gigantesque île du grand Nord.Un Grand Reportage de Justine Fontaine, avec la collaboration de Patrick Abrahamsen. Entretien avec Jacques Allix. Grand Sud thaïlandais: l'insurrection oubliéeC'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année.Un Grand reportage de notre correspondant à Bangkok, Valentin Cebron qui s'entretient avec Jacques Allix.
Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS :- Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2- Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI- Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin- Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam).
Entre forte croissance, ambitions d'intégration régionale et dépendances multiples, l'Asie du Sud-Est redéfinit ses priorités face aux rivalités sino-américaines et à la guerre commerciale. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un tour d'horizon des enjeux qui agitent cette région qui attise les convoitises du reste du monde. NOS INVITÉS : - Marc Lautier, professeur d'économie à l'Université de Rennes 2 - Nicolas Rocca, journaliste au service Asie de RFI - Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin - Doàn, directeur général et cofondateur de l'entreprise S-Life à Hòa Bình (Vietnam).
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
C'est une petite révolution qui s'opère discrètement, mais sûrement, sous le capot des voitures électriques. En 2024, le prix des batteries a chuté de 20 % en moyenne à l'échelle mondiale — du jamais vu depuis 2017. Un recul spectaculaire qui s'explique par la baisse des matières premières, une production accrue et une concurrence technologique de plus en plus féroce. Et sans surprise, c'est en Chine que la baisse est la plus marquée : -30 % contre deux fois moins aux États-Unis et en Europe.Il faut dire que l'Empire du Milieu n'a pas de rival en la matière : 4 batteries sur 5 y sont désormais fabriquées. Grâce à des volumes gigantesques, une main-d'œuvre qualifiée et une logistique ultra-optimisée, les industriels chinois cassent les prix tout en continuant d'innover. Les batteries LFP, autrefois perçues comme bon marché mais peu performantes, sont aujourd'hui au cœur de la moitié des modèles vendus dans le monde. Cette efficacité redessine aussi le marché automobile global. En Amérique latine, en Asie du Sud-Est ou en Afrique du Nord, les voitures électriques made in China raflent la mise : jusqu'à 85 % des ventes en Thaïlande ou au Mexique. Résultat : les prix fondent. En Thaïlande, les voitures électriques se vendent désormais au prix des thermiques. Au Brésil, l'écart a été divisé par quatre en un an.Mais ce succès n'est pas qu'une affaire de tarifs. Les constructeurs chinois jouent une carte stratégique : produire localement pour contourner les taxes. BYD, Geely ou GAC investissent massivement au Brésil, en Indonésie ou en Malaisie, adaptant leurs modèles aux besoins locaux, des matériaux aux moteurs. Face à cette avancée éclair, l'Europe marque le pas. Les États-Unis résistent à coups de crédits d'impôt, suspendus au bon vouloir politique. Pendant ce temps, la Chine vend où la demande explose… et produit ce que d'autres ne font encore qu'importer. Selon l'Agence internationale de l'énergie, un quart des voitures neuves vendues dans le monde seront électriques en 2025. Et dans de nombreuses régions, ce sont les modèles chinois qui électrisent la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episode 54 de notre podcast aéronautique. Direction la Malaisie a Langkawi pour le très célèbre LIMA. Anthony a pu s'y rendre et il nous debrief tout ça. Avant, quelques news de Air Force 1, la mise à jour des meetings 2025, les nouvelles livrées et pour finir les visiteurs exceptionnels. On finira par deux coups de coeur.
Direction l'Asie pour évoquer le sort d'un Français, Tom Félix, 34 ans. Il est incarcéré en Malaisie dans des conditions assez effroyables pour détention et trafic de stupéfiants. Ses parents vont tenter de rencontrer Emmanuel Macron, qui justement poursuit sa tournée en Asie du Sud-Est.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que le sommet de l'Asean s'est ouvert, ce lundi 26 mai, à Kuala Lumpur, les dix pays membres du bloc régional doivent faire face à des défis de taille. Pris en étau entre les menaces tarifaires des États-Unis et l'offensive diplomatique de la Chine, les pays d'Asie du Sud-Est cherchent à préserver leur modèle économique et leur neutralité stratégique. Décryptage. La question brûlante au cœur du sommet de Kuala Lumpur : les mesures commerciales que Donald Trump menace d'appliquer contre certains pays de l'Asean. Pour l'heure, ces hausses de tarifs douaniers sont suspendues, mais les avertissements sont clairs. Le Cambodge et le Vietnam sont notamment dans la ligne de mire, avec des menaces de droits de douane respectivement de 49% et 46%. Ces pressions ne sont pas sans conséquences : les économies de la région reposent fortement sur les exportations. Les États-Unis représentent à eux seuls 30% des ventes à l'étranger du Vietnam. Si les tarifs entraient en vigueur, ce seraient des millions d'emplois en péril. Des entreprises comme Nike, qui y fabrique la moitié de ses chaussures avec 500 000 salariés, ou Apple, qui emploie 200 000 Vietnamiens via des sous-traitants, seraient directement touchées.L'Asean entre consensus régional et nécessité de dialogueFace à cette incertitude, les pays de l'Asean misent sur leur principale force, le consensus. Pour éviter les sanctions, plusieurs membres ont engagé des discussions avec les États-Unis, aussi bien collectivement qu'au cas par cas. Car pour ces États, couper les liens avec Washington est tout simplement impossible. L'objectif est clair, maintenir un équilibre dans leurs relations internationales. Le modèle de développement de la région, qui a profité du retrait de nombreuses entreprises américaines de Chine sous le premier mandat de Donald Trump, pourrait être profondément remis en cause. D'où l'importance stratégique de ce sommet pour définir une position commune.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?La Chine avance ses pions et renforce ses liensPendant que Washington brandit la menace des sanctions, Pékin joue la carte de la séduction. Xi Jinping a récemment effectué des visites au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge. Il propose à l'Asean un partenariat renforcé, notamment par des investissements dans les infrastructures, avec l'idée de créer un grand bloc asiatique capable de faire contrepoids aux États-Unis. L'Indonésie et la Chine viennent d'ailleurs de réaffirmer leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales. Et les chiffres le prouvent. En avril, les exportations chinoises vers les pays de l'Asean ont bondi de 21%, compensant la baisse des échanges avec les États-Unis. Mais un sujet cristallise les tensions : le transbordement. Il s'agit pour Pékin de faire passer des produits par l'Asie du Sud-Est pour éviter les taxes américaines, sans qu'ils soient identifiés comme « made in China ». Une stratégie que Washington entend surveiller de près. Dans ce contexte tendu, l'Asean doit une nouvelle fois faire preuve de diplomatie et d'agilité. Son histoire le montre, elle excelle dans l'art du compromis. Le sommet de Kuala Lumpur en est une nouvelle démonstration.À lire aussiPourquoi l'essor des exportations chinoises est une mauvaise nouvelle pour Pékin
Dans cet extrait, on va sur l'île de Tioman. Une parenthèse reposante pour tout le monde. Plage, baignade, snorkeling… et des sandflies qui piquent Samuel et une des filles. S'ensuivent des démangeaisons insupportables.Pour écouter l'épisode en entier3 semaines entre Malaisie, Brunei et Singapour-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Pour célébrer ses 15 ans d'existence, le Rémi Panossian Trio a décidé d'enregistrer son 8ème album en Corée du Sud, un hommage à l'Asie que le trio apprécie tant et qui le lui rend si bien. En 15 ans, RP3 a effectué plus de 20 tournées sur le continent asiatique, Japon, Chine, Taïwan, Vietnam, Singapour, Malaisie, Corée tissant un lien fort d'inspiration et d'amitié que le trio souhaite célébrer. En décembre 2023, ils effectuent une grosse tournée d'un mois au Japon et en Chine. Quelques mois plus tard, c'est décidé, ils retrouvent la Corée et s'immergent afin d'enregistrer leur 8ème album, 88888888. Dans cet album, on retrouvera tout ce qui fait le succès du trio, son énergie, son lyrisme, son art de la surprise, ses grooves, son émotion. Et aussi quelques touches sonores héritées de leur environnement d'enregistrement à Séoul, des clins d'œil, des souvenirs musicaux de leurs voyages et rencontres asiatiques. Un nouvel Opus dans la discothèque de RP3 toujours en recherche de renouvellement pour notre plus grand plaisir. (texte site du Metronum) Rémi Panossian (piano) Maxime Delporte (basse) Frédéric Petitprez (batterie) ---- [NOUVEAUTÉ] La musique live, toutes les musiques lives ! " L!VE CAMPUS " est un programme commun qui place en son centre la découverte de nouveaux talents. Partout sur le territoire, dans les studios radios, dans les salles, festivals et cafés concerts, les radios Campus captent les instants où les artistes musicien.ne.s présentent sur scène, parfois pour la première fois, le fruit de leur travail. Des performances et des moments enregistrés parfois fragiles mais toujours uniques et sensibles. Enregistrés, produits et diffusés sur les ondes de près de 30 radios Campus en France, ce programme offre à des projets musicaux émergents un changement d'échelle, permettant à des projet locaux de se faire connaitre en dehors de leur territoire d'origine. Enfin en arrière scène, ce sont des équipes radios, personnes bénévoles ou en formation, qui, avec la complicité de nos partenaires, s'essayent et manipulent les enregistreurs, consoles sons, câbles, micros et logiciels pour rendre possible ces captations sonores qui vous seront ensuite retransmises. Des défis techniques formateurs pour celles et ceux qui souhaitent se confirmer aux métiers du son. L!VE Campus, les jeunes talents à découvrir et a ré-écouter en podcast c'est ici et en FM/DAB+ sur vos radios Campus préférées. Avec le soutien du Centre National de la Musique. crédits visuels : Alice Marmond | IG @aliicetakespicsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour célébrer ses 15 ans d'existence, le Rémi Panossian Trio a décidé d'enregistrer son 8ème album en Corée du Sud, un hommage à l'Asie que le trio apprécie tant et qui le lui rend si bien. En 15 ans, RP3 a effectué plus de 20 tournées sur le continent asiatique, Japon, Chine, Taïwan, Vietnam, Singapour, Malaisie, Corée tissant un lien fort d'inspiration et d'amitié que le trio souhaite célébrer. En décembre 2023, ils effectuent une grosse tournée d'un mois au Japon et en Chine. Quelques mois plus tard, c'est décidé, ils retrouvent la Corée et s'immergent afin d'enregistrer leur 8ème album, 88888888. Dans cet album, on retrouvera tout ce qui fait le succès du trio, son énergie, son lyrisme, son art de la surprise, ses grooves, son émotion. Et aussi quelques touches sonores héritées de leur environnement d'enregistrement à Séoul, des clins d'œil, des souvenirs musicaux de leurs voyages et rencontres asiatiques. Un nouvel Opus dans la discothèque de RP3 toujours en recherche de renouvellement pour notre plus grand plaisir. (texte site du Metronum) Rémi Panossian (piano) Maxime Delporte (basse) Frédéric Petitprez (batterie) ---- [NOUVEAUTÉ] La musique live, toutes les musiques lives ! " L!VE CAMPUS " est un programme commun qui place en son centre la découverte de nouveaux talents. Partout sur le territoire, dans les studios radios, dans les salles, festivals et cafés concerts, les radios Campus captent les instants où les artistes musicien.ne.s présentent sur scène, parfois pour la première fois, le fruit de leur travail. Des performances et des moments enregistrés parfois fragiles mais toujours uniques et sensibles. Enregistrés, produits et diffusés sur les ondes de près de 30 radios Campus en France, ce programme offre à des projets musicaux émergents un changement d'échelle, permettant à des projet locaux de se faire connaitre en dehors de leur territoire d'origine. Enfin en arrière scène, ce sont des équipes radios, personnes bénévoles ou en formation, qui, avec la complicité de nos partenaires, s'essayent et manipulent les enregistreurs, consoles sons, câbles, micros et logiciels pour rendre possible ces captations sonores qui vous seront ensuite retransmises. Des défis techniques formateurs pour celles et ceux qui souhaitent se confirmer aux métiers du son. L!VE Campus, les jeunes talents à découvrir et a ré-écouter en podcast c'est ici et en FM/DAB+ sur vos radios Campus préférées. Avec le soutien du Centre National de la Musique. crédits visuels : Alice Marmond | IG @aliicetakespics
Dans cet extrait, on quitte la jungle pour la ville ultra-moderne de Singapour. Au programme :Visite des jardins futuristes de Gardens by the BayDécouverte du quartier de Little India, très coloréPause gourmande dans les food courts climatisésPromenade dans les parcs urbains et espaces vertsPour écouter l'épisode en entier3 semaines entre Malaisie, Brunei et Singapour-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Vous rêvez de partir en Asie du Sud-Est avec vos enfants, mais vous ne savez pas par où commencer ? Dans cet épisode, Samuel partage tous ses conseils pratiques pour organiser un voyage en famille entre la Malaisie, Brunei et Singapour. De la durée du vol aux démarches administratives, en passant par le budget et les activités à ne pas manquer, tout y est.Au programme :Formalités Durée du vol, décalage horaire Vaccins, santé, sécuritéTransports sur placeBudget Activités à faire absolument avec des enfants....Un épisode pratique pour préparer votre prochain voyage en famille-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Cap sur Kuching, au sud de la Malaisie sur l'île de Bornéo. Une ville bien organisée, idéale pour rayonner autour sans changer de logement.Ce que la famille a adoré :Le parc national de Bako, coup de cœur absolu des enfantsLes balades dans la jungleLe spectacle de sons et lumières le soir au bord de la rivièreL'ambiance détendue et les petits temples à découvrir à pied Découvrez le gros coup de cœur de ce voyage !Pour écouter l'épisode en entier :3 semaines entre Malaisie, Brunei et Singapour-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
La demande en cobalt pourrait augmenter de plus de 10% cette année. C'est ce que prévoit l'Institut du Cobalt, une organisation qui regroupe l'ensemble des industriels du secteur. Une fois encore les besoins en cobalt sont essentiellement tirés par la fabrication des batteries contenues dans les véhicules électriques. La hausse annoncée de la demande en cobalt est directement liée aux bonnes ventes des véhicules électriques. Cette hausse s'observe au premier trimestre 2025 sur tous les grands marchés : +22% en Europe, +16% aux États-Unis et +36% en Chine, pays qui remporte la palme avec des ventes qui ont décollé au premier trimestre. Globalement, la demande mondiale en cobalt pourrait être de 227 000 tonnes cette année, selon l'Institut du Cobalt soit 11% de plus que l'année dernière. L'année 2024 avait connu une hausse de « seulement » 4% par rapport à l'année précédente.Un marché toujours amputé de la production congolaiseLe cobalt congolais est interdit d'exportation, depuis fin février, or il représente les deux tiers de l'approvisionnement mondial. La décision a été prise pour quatre mois, mais pourrait être rediscutée d'ici fin mai. Entre-temps, la possibilité de mettre en place des quotas d'exportation a été évoquée, ainsi que d'éventuelles concertations avec l'Indonésie, le deuxième producteur mondial de cobalt, l'idée étant de trouver une manière de gérer la suroffre et de mieux contrôler les prix. La décision de Kinshasa a permis de faire remonter les prix en flèche pendant un mois, ils ont depuis marqué une pause, dans l'attente peut-être de nouvelles annonces.À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prixForte baisse des stocks hors de RDC En Afrique, en dehors de la RDC, les stocks de cobalt sont entreposés en Zambie et en Afrique du Sud. Sinon, ils sont essentiellement situés en Chine et en Malaisie, selon le cabinet d'études Project Blue. Fin décembre, ces réserves étaient jugées suffisantes pour répondre à la demande du marché pendant quatre mois environ, mais pas pour faire face à une interdiction beaucoup plus longue.Le gel des exportations congolaises va inévitablement réduire les stocks hors de RDC mais n'empêchera pas une accumulation de cobalt dans le pays, ont relevé les experts de Project Blue dans une de leurs notes d'information. Seul un ralentissement de la production minière et une demande plus importante pourrait influer sur l'excédent mondial et sur les prix du cobalt.À lire aussiLes pays du Golfe, futur hub du raffinage de minerais critiques?
Peu de gens pensent à voyager en famille à Brunei. Et pourtant, c'est ce qui a séduit Samuel : un pays peu touristique, donc plus calme, plus accessible, presque reposant. Dans cet extrait, découvrez pourquoi il a bien fait de le mettre dans son itinéraire.Pour écouter l'épisode en entier :3 semaines entre Malaisie, Brunei et Singapour-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Dans cet extrait, découvrez l'itinéraire, les coups de cœur des enfants et leurs premières impressions à Kuala LumpurKuala Lumpur (Malaisie continentale) : 3 jours pour atterrir en douceurSultanat de Brunei (Bornéo) : 3 jours dans un pays hors des sentiers battusKuching (Bornéo malaisien) : 4 jours d'excursions dans la natureSingapour : 3 jours pour découvrir la ville avec les enfantsRemontée en voiture jusqu'à Tioman (Malaisie) : 5 jours de détenteRetour à Kuala Lumpur pour prendre l'avionPour écouter l'épisode en entier :3 semaines entre Malaisie, Brunei et Singapour-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Dans cet épisode de Famille & Voyages, Samuel nous emmène pour 3 semaines d'aventures en famille entre la Malaisie, le sultanat de Brunei et Singapour. Des jungles profondes de Bornéo aux marchés de nuit en passant par des îles paradisiaques et des villes modernes, il nous raconte son voyage pensé pour petits et grands.Points clésPourquoi intégrer Brunei dans un voyage en famille en Asie.Kuala Lumpur : une première étape pour s'acclimater et découvertes urbaines.Brunei : marchés flottants, jungle sauvage et calme étonnant.Bornéo : immersion nature et animaux rares.Singapour : entre modernité et escapades familialesEnvie d'allier nature, traditions et modernité pour votre prochain voyage en famille ? Plongez dans l'aventure de Samuel. Et restez à l'écoute : notre prochain épisode sera un guide pratique pour voyager avec des enfants en Asie du Sud-Est.-----------Idée originale et hôte : Stéphanie CordierMusique : Luk & Jo
Il y a 50 ans s'achevait l'un des conflits les plus meurtriers du XXe siècle : la guerre du Vietnam. Le 30 avril 1975, la ville de Saïgon, bastion occidental du sud, tombe aux mains de l'armée populaire vietnamienne. C'est une débâcle pour les États-Unis engagés dans le conflit et le début d'une nouvelle ère marquée par la réunification du pays, dirigé depuis cinq décennies par un régime communiste. De nombreux vietnamiens fuient ce nouveau régime par la mer à la fin des années 1970 : ce sont les « boat people ». Nombre d'entre eux trouvent refuge en France, notamment à Bussy-Saint-Georges, une ville située à l'est de Paris, où trois générations de Vietnamiens racontent leur rapport au conflit. « Le 30 avril 1975 est une journée que je n'oublierai jamais. » Anh Linh Tran, septuagénaire, est un ancien officier de l'armée du sud Vietnam. Ce 30 avril 1975, lui et la centaine d'hommes qu'il dirige, n'ont d'autres choix que de se rendre : « Nous n'avions plus assez de nourriture et de munitions pour résister, alors nous avons déposé les armes. Nous étions très tristes, mais on ne pouvait pas faire autrement. » Le nouveau régime communiste l'emprisonne durant trois ans.Puis, en 1979, il fuit son pays à contrecœur et embarque avec lui les traumatismes de la guerre. Il rejoint la Malaisie en bateau, puis la France où naissent et grandissent ses enfants. « Quand ils étaient jeunes, je leur promettais de les amener au Vietnam, là où je suis né. Je l'ai dit comme cela, sans trop réfléchir, mais mes enfants s'en sont souvenus et ils m'en ont à nouveau parlé quelques années plus tard, raconte Anh Linh Tran. Mais à l'approche du départ, je leur expliquais que je ne me sentais pas encore d'y retourner, car je ne supporte pas le régime communiste en place. »Le voyage aura finalement lieu en 2019. Un retour au pays pour l'ancien militaire, quarante ans après l'avoir quitté. Depuis, c'est dans un livre intitulé Good Bye Saïgon, adressé à ses enfants, qu'il a couché ses souvenirs. « Je relate mon passage à l'armée, la prison puis mon arrivée en France, je leur raconte presque tout. » Presque tout. Car une partie du récit est toujours douloureuse, alourdie par le tabou de la guerre et le déracinement.« Je ne raconte pas la tristesse que j'ai vécue, je ne leur impose pas, car ce n'est pas leur histoire », renchérit de son côté Tran Phung Vu Nguyen, la cinquantaine. Avec ses enfants, il fait aussi le choix de l'économie des mots. Lui a quitté le Vietnam à l'âge de neuf ans. « On est partis sur un petit bateau avec une vingtaine de personnes et on a rencontré un bateau pirate qui nous a coulés. » Ce sont finalement des marins malaisiens qui les récupèrent et les ramènent à terre. Tran Phung Vu Nguyen finit lui aussi par gagner la France.« J'essaye de ne pas me définir par mon passé »De cette histoire, ses enfants savent peu de choses. Ils ne posent pas beaucoup de questions. L'histoire, le passé, la mémoire les intéressent peu. « Ils sont nés en France donc ils ont une mentalité française. Pour eux, le Vietnam est un pays plus touristique qu'autre chose, explique le père de famille, président de l'amicale des Vietnamiens de Bussy-Saint-Georges. Quand je les emmène au Vietnam, c'est d'abord et avant tout pour les paysages. L'aspect mémoriel, on l'évoque ici, en France, entre nous. »À 18 ans, Minh Quan Vo, étudie le droit à Paris. Issu de la seconde génération de Vietnamiens nés en France, il le confirme : il pose peu de questions à ses aînés. Par crainte, dit-il, « de réveiller des blessures ». Par volonté aussi d'écrire sa propre histoire : « J'ai étudié la géopolitique au lycée, donc je connais l'importance de la mémoire et du devoir de mémoire, mais pour autant, j'essaye de ne pas me définir par mon passé et mes origines. J'essaye de me définir par mes propres actions, explique le jeune homme. Je pense que c'est important de savoir ce qu'il s'est passé, de savoir comment cela a affecté ma vie indirectement. C'est important d'en avoir conscience, pour autant, je n'ai pas envie que ça influence ce que je ferai et qui je serai à l'avenir. »Minh Quan Vo participera tout de même aux commémorations organisées à Bussy-Saint-Georges, ce dimanche 4 mai, où une petite stèle rend hommage aux immigrés vietnamiens.À lire aussiLa guerre du Vietnam: un conflit que les États-Unis souhaitent oublier
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le numéro un chinois a profité de sa tournée au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge pour vanter son pays comme pôle de stabilité face aux incertitudes économiques provoquées par son homologue états-unien. Si Donald Trump n'a jamais été nommé, il était dans tous les esprits. Un article de François Bougon et Romaric Godin publié jeudi 17 avril 2025, lu par Jeremy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Saviez-vous que c'est en Asie qu'il y a le plus de compagnies low cost, ces compagnies d'avions à bas prix ? Ou encore que Singapour est un port de marchandises presque entièrement robotisé ? Voici ce que l'on apprend dans le nouveau livre de Sophie Boisseau du Rocher. Spécialiste de l'Asie, elle publie : L'Asie-Pacifique, nouveau centre du monde, aux éditions Odile Jacob. (1ʳᵉ diffusion le 15/02/25)RFI : Vous sillonnez l'Asie depuis plus de trente ans. Les transports, dites-vous, en Asie du Sud-Est sont à la pointe de la modernité ?Sophie Boisseau du Rocher : Oui, ce qui frappe lorsque vous débarquez dans un aéroport de Taïwan, de Thaïlande, de Singapour, de Malaisie, c'est leur rapidité et l'efficacité. Par exemple, à l'arrivée, pour rejoindre la capitale ou les villes importantes de province, il y a des navettes rapides ou des trains. Facilitée grâce à une avance technologique, expliquez-vous, au sein même de l'aéroport.Parfaitement ! Pour les flux de passagers, tout va très vite. Les passeports sont biométriques, il y a des bornes pour accélérer les passages des bagages et les vérifications d'identité. Vous nous apprenez des mots nouveaux. Par exemple, au sujet des Routes de la soie chinoises, ces réseaux mondiaux (trains, avions, ports…), vous parlez des Routes asiatiques de la tech. Et il n'y a pas que la Chine, loin de là. Il faut sortir de ce préjugé de ne voir le secteur du transport que par le prisme de la Chine. En Asie du Sud-Est, la concurrence entre les pays est un élément important de compréhension de cette région du monde. Dans quel domaine ? Les conteneurs par exemple. Les trois premiers fabricants de conteneurs du monde sont asiatiques — chinois, japonais et sud-coréens. Vous êtes témoin de l'énorme développement du secteur maritime et du transport de marchandises par la mer ? L'Asie Pacifique est au cœur de la nouvelle géopolitique mondiale. 60% des bateaux transporteurs de marchandises du monde passent par l'Asie du Sud-Est. Avec un rôle important du port de Singapour ?Oui, aller à Singapour et voir le niveau de technologie du port est, pour des Européens, incroyable ! Pratiquement toutes les étapes sont robotisées — les grues, les transits pour relier les voies ferrées ou les routes pour continuer l'acheminement intérieur par camions ou trains. L'une des autres spécificités est l'aérien, avec la multiplication des compagnies low cost, les compagnies à bas prix. Là encore, une incroyable réussite, que ce soit en Indonésie, en Thaïlande, en Chine, aux Philippines, en Malaisie. En Malaisie, Air Asia propose des vols locaux, provinciaux qui permettent de relier les villes secondaires entre elles. Et ça fonctionne bien ? Parfaitement bien. Ce qui est intéressant, c'est de voir que ces compagnies sont très utilisées par les populations régionales qui n'ont pas les moyens de s'acheter des billets sur les compagnies nationales aériennes de leur pays ou sur les compagnies étrangères. En définitive, votre livre est un grand souffle d'espoir pour l'avenir de l'Asie du Sud-Est et de ses transports. Oui, ils ne sont pas du tout inquiets pour leur avenir ! Il faut veiller à ce que ce développement technologique et ces différentes solutions des transports fassent progresser le niveau de vie des habitants. Un mot de conclusion ? Juste un chiffre pour finir. Sur les 2,3 milliards d'habitants, qui n'intègrent ni l'Inde, ni l'Australie, 800 millions de jeunes se trouvent en Asie Pacifique ! À lire aussiNouvelles routes de la soie, 10 ans après
Après le Vietnam et la Malaisie, le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d'une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l'offensive douanière américaine.
Le président chinois a réagi aux droits de douane des États-Unis en imposant des taxes sur les produits américains, mais Xi Jingping veut aussi renforcer ses liens avec ses alliés du continent asiatique. Le président chinois fait une grande tournée en Asie du Sud-est : Vietnam, Malaisie et Cambodge. Pour lui, "une guerre commerciale ne produit aucun gagnant". Chine et Vietnam ont exprimé leur soutien à l'OMC. Les deux pays se sont également opposés à l'hégémonie, à la politique de puissance et à l'unilatéralisme, dans une déclaration commune.
Les restrictions chinoises à l'exportation de plusieurs terres rares, des minerais indispensables aux véhicules électriques, à l'électronique de pointe, ou encore aux aimants, ont fait grimper les actions de plusieurs compagnies minières australiennes qui comptent bien profiter des perturbations du commerce mondial de terres rares. Le pays se positionne depuis plus de dix ans comme un fournisseur clé de métaux, et notamment de terres rares. Il en est même devenu un producteur majeur. En 2022, le pays était classé sixième pour ses réserves, selon une note de la direction générale du Trésor.Cela n'a pas échappé aux investisseurs qui soutiennent les grands noms du pays qui exploitent déjà ces minerais, tels que Lynas Rare Earths, Northern Minerals et Arafura Rare Earths, comme l'explique le Financial Times. Les restrictions chinoises à l'exportation annoncées ces derniers jours ont ouvert une brèche dans ce marché très fermé. Les acteurs australiens du secteur entendent bien en profiter. Certains comme Lynas assurent même être idéalement positionnés.Le défi du raffinageLe traitement de certaines terres rares australiennes dites légères se développe à l'étranger. La principale compagnie du secteur, Lynas, a ainsi bénéficié de fonds japonais, pour investir en Malaisie et purifier sa production australienne. Cette même société est aussi soutenue par le ministère américain de la Défense et construit actuellement la première usine de raffinage de terres rares lourdes (dyprosium, terbium) en dehors de Chine. Sur le sol australien, un autre opérateur minier, Iluka Resources, pourrait raffiner des terres rares lourdes à l'horizon 2027.Raffiner cette famille de terres rares, hors de Chine, est plus que stratégique : ces minerais sont essentiels pour fabriquer des aimants capables de résister à de très hautes températures. Des aimants utilisés notamment dans le secteur de la défense. La Chine toujours en situation de quasi-monopoleSi la Chine produit environ 60% des terres rares de la planète, sa domination s'exerce surtout par le raffinage, puisque 90% des terres rares, toutes catégories confondues, sont traitées dans le pays.Les trois grammes de terres rares de votre smartphone, les deux ou trois kilos de votre véhicule électrique ou les centaines de kilos que l'on trouve dans une éolienne – selon des calculs du Bureau de recherche géologique et minière – ont en majorité transité à un moment par la Chine, même s'ils ont été extraits ailleurs.
La tournée asiatique de Xi Jinping était prévue depuis des mois, mais elle tombe à pic pour organiser la résistance face aux surtaxes douanières de Donald Trump. Même s'il est convaincu que le déplacement du président chinois au Vietnam a eu pour but "d'entuber" son pays, le président des États-Unis affirme qu'il est ouvert à des négociations avec la Chine à condition qu'elle fasse le premier pas.
Le président américain Donald Trump multiplie les annonces contradictoires sur les droits de douane. Pendant ce temps, le président chinois Xi Jinping entame une tournée en Asie du Sud-Est, qui est pour Pékin une priorité stratégique. Le Vietnam est la première étape avant la Malaisie, puis le Cambodge. Ces pays redoutent qu'une nouvelle vague de mesures protectionnistes ne vienne freiner leur développement, malgré la trêve actuelle de 90 jours. L'analyse des objectifs du président chinois, notamment, au Vietnam avec le géographe Emmanuel Véron, chercheur associé à l'école navale et à l'Institut national des langues et des civilisations orientales (Inalco) et membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (Ifrae).À lire aussiPékin décrète une nouvelle règle maritime pour accroître son contrôle sur la mer de Chine méridionale
durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les flammes sont montées jusqu'à 500 mètres de haut. 145 personnes ont été hospitalisées, de nombreux habitants de Puchong près de Kuala Lumpur célébraient l'Aïd dans les rues. Le gazoduc est géré par la compagnie nationale, Petronas.
Nora Quoirin avait quinze ans quand elle a disparu à l'été 2019, comme avalée en pleine nuit par la jungle de Malaisie. La Française était en vacances avec ses parents, sa petite sœur, son petit frère, dans un bungalow pour touristes. Son corps, déshabillé, va être découvert dix jours plus tard, gisant loin de là, en pleine nature. Un dramatique accident vont estimer les autorités face a des parents tout aussi brisés qu'incrédules, car Nora aurait bien été incapable de fuguer dans l'obscurité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Au lendemain du séisme en Birmanie, le bilan provisoire fait état de 1 000 morts. Aujourd'hui, l'aide internationale s'organise, la Chine, l'Inde et la Malaisie envoie des secouristes et du matériel. Une catastrophe dans un pays en guerre civile depuis le coup d'état de la junte militaire, en 2021.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Au lendemain du séisme en Birmanie, le bilan provisoire fait état de 1 000 morts. Aujourd'hui, l'aide internationale s'organise, la Chine, l'Inde et la Malaisie envoie des secouristes et du matériel. Une catastrophe dans un pays en guerre civile depuis le coup d'état de la junte militaire, en 2021.
Nora Quoirin avait quinze ans quand elle a disparu à l'été 2019, comme avalée en pleine nuit par la jungle de Malaisie. La Française était en vacances avec ses parents, sa petite sœur, son petit frère, dans un bungalow pour touristes. Son corps, déshabillé, va être découvert dix jours plus tard, gisant loin de là, en pleine nature. Un dramatique accident vont estimer les autorités face a des parents tout aussi brisés qu'incrédules, car Nora aurait bien été incapable de fuguer dans l'obscurité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pom Madendjian, la lauréate Alumni des Lycées français du Monde des 13ᵉ Trophées des Français de l'étranger, a été primée pour ses activités en faveur de la francophonie en Asie du Sud-Est. Dans cette région, elle a réussi, en seulement trois ans, à mettre en place et à pérenniser deux salons du livre francophone. Le premier au Vietnam, à Ho Chi Minh-Ville, en est à sa quatrième édition. Et le second se trouve en Malaisie, où se tient la deuxième édition en ce moment même à Kuala Lumpur. À lire aussiCérémonie de remise des 13ᵉ Trophées des Français de l'étranger à Paris
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'opposant ougandais Kizza Besigye, les tensions entre Zelensky et Trump sur les terres rares ukrainiennes et la reprise des recherches sur la disparition du vol MH370. Turquie : le PKK annonce une trêve après 40 ans de lutte armée En réponse à l'appel du chef historique kurde, le PKK a annoncé un cessez-le-feu avec la Turquie, mais sans parler de désarmement ou de dissolution. L'appel d'Abdullah Öcalan peut-il finir par être entendu ? Peut-il voir sa peine être allégée ? Est-ce le signe d'un apaisement entre les kurdes et la Turquie après plusieurs années de conflit ?Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Ouganda : l'opposant Kizza Besigye jugé par une cour civile À la suite de pressions nationales et internationales, l'opposant ougandais, d'abord jugé devant un tribunal militaire, a finalement comparu devant un tribunal civil. Son transfert devant la cour civile augmente-t-il ses chances de libération ? Qu'est-ce que cela change dans le cours de son procès ?Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : pas d'accord signé sur les terres rares ukrainiennes À la suite d'un échange tendu entre les présidents Zelensky et Trump, aucun accord n'a été conclu concernant les minerais ukrainiens. Pourquoi les deux partis n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord à ce sujet ? Pourquoi les États-Unis souhaitent-ils absolument accéder aux terres rares ukrainiennes ?Avec Emmanuel Hache, adjoint scientifique à IFP Énergies nouvelles et directeur de recherche à l'IRIS. Malaysia Airlines : pourquoi les recherches reprennent onze ans après sa disparition ? Onze ans après la disparition du vol MH370, des recherches ont repris dans l'océan Indien pour retrouver des potentiels débris du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Pourquoi reprendre les recherches tant d'années après le drame ? Comment vont-elles s'organiser ? Avec Gilles Diharce, contrôleur aérien et auteur du livre Le mystère du vol MH370 (éditions JPO).
11 ans après le crash du vol MH370 de la Malaysia Arlaines, les recherches ont repris. L'avion a disparu en mars 2014 entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à son bord. Depuis, ni l'épave, ni les victimes, ni les boîtes noires n'ont été retrouvées, malgré des premières recherches qui se sont achevées en 2018. La Malaisie a donc annoncé qu'un nouveau navire allait être envoyé dans l'océan indien pour tenter de retrouver la trace de ce Boeing 777. 11 ans après, que peut-on espérer de ces recherches ? Les boîtes noires sont elles toujours exploitables ? Écoutez l'analyse de Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire et spécialiste en aéronautique.
11 ans après le crash du vol MH370 de la Malaysia Arlaines, les recherches ont repris. L'avion a disparu en mars 2014 entre Kuala Lumpur et Pékin avec 239 personnes à son bord. Depuis, ni l'épave, ni les victimes, ni les boîtes noires n'ont été retrouvées, malgré des premières recherches qui se sont achevées en 2018. La Malaisie a donc annoncé qu'un nouveau navire allait être envoyé dans l'océan indien pour tenter de retrouver la trace de ce Boeing 777. 11 ans après, que peut-on espérer de ces recherches ? Les boîtes noires sont elles toujours exploitables ? Écoutez l'analyse de Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire et spécialiste en aéronautique.
L'Union européenne se montre à la manœuvre pour faire face à l'avalanche de décisions prises par Donald Trump. La présidente de la Commission entend répondre frontalement au président américain. Mais en parallèle, l'exécutif européen s'active pour sceller de nouveaux partenariats. Décryptage. C'est un invité de marque qui est arrivé à Bruxelles ce mercredi 12 février 2025, le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Son pays est dans le viseur de Donald Trump, en sursis pour encore trois semaines de droits de douanes de 25% notamment. Une visite dans l'intérêt et des Européens et des Canadiens, avec un objectif : resserrer leurs liens commerciaux déjà bien noués avec le Ceta.Parce qu'on le rappelle, Donald Trump veut s'en prendre à l'UE. L'une des mesures phare qu'il entend imposer, et pas qu'aux Européens d'ailleurs, c'est l'entrée en vigueur de nouveaux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium. Et si le président américain en a après l'UE, c'est parce que les États-Unis importent plus qu'ils n'exportent vers le continent européen. Ce déficit commercial au détriment de Washington est d'ailleurs estimé à environ 180 milliards d'euros.À lire aussiLe Canada et l'Union européenne se serrent les coudes face aux droits de douane américainsDes discussions tous azimuts C'est vrai que Bruxelles est déjà signataire de bon nombre d'accords commerciaux, une quarantaine couvrant plus de 70 pays. Mais le bloc européen, malgré les messages de fermeté, s'inquiète des conséquences que pourraient avoir les mesures de Donald Trump. Mi-décembre, la Commission européenne a scellé l'accord de libre-échange avec les pays d'Amérique latine membres du Mercosur. Et à la veille de l'investiture du président américain, c'est avec le Mexique qu'il y a eu entente. Les négociations n'avançaient pratiquement plus, l'actualité nord-américaine a donc eu l'effet d'un électrochoc. À lire aussiDroits de douane contre le Mexique et le Canada : les raisons du renoncement de Donald TrumpLe commissaire européen au Commerce, de son propre aveu, l'affirme, il y a « un énorme intérêt à accélérer les négociations de libre-échange avec l'UE ». L'exécutif européen a justement repris les discussions avec la Malaisie autour d'un accord de ce type alors qu'elles étaient à l'arrêt depuis dix ans. On peut retenir aussi l'intérêt croissant de Bruxelles pour l'Inde. Le pays sera d'ailleurs la destination du premier voyage officiel du second mandat de la présidente de la commission. Et puis en début de semaine, l'Afrique du Sud, cible également de Donald Trump, a émis le souhait de renforcer son partenariat avec les Européens. Encore faut-il s'entendre Si l'on veut conclure, tout pourrait bien se passer pour l'Union européenne. Mais il faut relativiser, tout n'est pas si simple. Déjà parce qu'en concluant des accords à la hâte, il y a de fortes chances qu'ils soient moins ambitieux que s'ils aient été minutieusement négociés. Ils pourraient donc être moins opportuns pour les Européens.Et puis surtout, c'est le grand sujet finalement. Il faut que les pays membres parlent d'une seule et même voix et on le constate, ce n'est pas le cas. Il y a de profondes divergences au sein du continent, notamment entre les deux leaders que sont la France et l'Allemagne. Quoi qu'il en soit, la politique commerciale de Donald Trump tend à faciliter les nouvelles alliances entre l'Union européenne et d'autres pays. L'enjeu maintenant, c'est que les Européens fassent front uni et s'intègrent dans cette dynamique !
Quel est le point commun entre un shampooing, un gâteau et une poudre de lait pour bébé ? Et bien, tous ces produits contiennent de l'huile de palme et comme nous allons vous l'expliquer dans un instant, c'est catastrophique pour l‘environnement. Pourtant historiquement, le palmier à huile est un arbre élégant originaire du golfe de Guinée. Des preuves archéologiques démontrent d'ailleurs que ses fruits et leur huile faisaient déjà partie de l'alimentation des Africains de l'Ouest il y a 5 000 ans. Et à l'exception des plantations « royales » de palmiers à huile, établies au XVIIIème siècle pour la production de vin de palme dans le royaume du Dahomey, tous les palmiers à huile d'Afrique de l'Ouest poussaient dans des bosquets sauvages ou semi-sauvages. Aujourd'hui encore, l'huile de palme est un ingrédient très consommé en Afrique de l'Ouest, mais elle est massivement importée de Malaisie et d'Indonésie, les deux géants du secteur. Très critiquée par les ONG pour son impact sur la déforestation, la culture de l'huile de palme industrielle s'impose petit à petit en Afrique. Nous vous emmènerons dans le sud du Cameroun où les populations de Campo se mobilisent contre l'entreprise Camvert. Car, comme nous l'expliquera dans un autre reportage, un agriculteur au Bénin « la terre n'est pas élastique » et la concurrence pour les ressources est féroce.Diffusion du reportage de Raphaël Kraft sur l'huile de palme au Cameroun.Éclairage de Audrey Morice de FoodWatch, organisation à but non lucratif qui se bat pour une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes. Musiques diffuséesJeanine N'taho - Café - cacaoMalakey - L'incomprisJupiter & Okwess - Les bons comptes.
Fabriquez en Amérique ou payez le prix fort ! La dernière menace de Donald Trump aux entreprises étrangères fait trembler l'Europe. Coup de bluff électoral ou véritable ultimatum ? Et surtout, comment l'Europe, compte-t-elle réagir ? Le Forum de Davos est terminé. Vendredi dernier, des milliers de chefs d'entreprise, de dirigeants politiques et de financiers s'étaient réunis dans les Alpes suisses pour parler du monde. Mais c'est un Américain, resté bien au chaud chez lui, qui a volé la vedette. Donald Trump en visioconférence, fidèle à lui-même, a lancé une nouvelle salve de menaces économiques. Son message est très simple venez produire aux États-Unis ou préparez-vous à payer des droits de douane. Dit autrement, vous êtes libres, mais si vous faites un autre choix, il sera douloureux. Face à ce genre de déclaration, que fait l'Europe ? Eh bien, elle adopte une stratégie en trois temps la carotte, le bâton et la négociation… Mots-Clés : idée, annexer, Canada, prétexte, pays, État vassal, Panama, canal, ambitions chinoises, Groenland, Danemark, shopping, géopolitique, dirigeant, chinois, russe, scandale, chancelleries, diplomatiques, éditorialistes, menace existentielle, résigné, enfant turbulent, Bruxelles, gaz naturel liquéfié, diplomatique, armes américaines, réarmement, détail, France, épargne européenne, financer, rafales, Dassaut, F35, Washington, droits de douane, Commission européenne, bras de fer, époque, Union européenne, Harley Davidson, Bourbon représailles, surtaxe, acier, négociation, accès, marché américain, signer, accords, Malaisie, Inde, diversifier, partenaires, message, réalité, tradition, seconde Guerre mondiale, menace soviétique, structurer, invasion, Ukraine, Poutine, défense commune, allié, statu quo, option. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après les premiers éléments donnés par la police locale, les réfugiés Rohingyas tentaient une traversée de plusieurs milliers de kilomètres en bateau entre le Bangladesh et la Malaisie. Les Rohingya, ethnie à majorité musulmane, sont persécutés en Birmanie, leur pays d'origine.
durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après les premiers éléments donnés par la police locale, les réfugiés Rohingyas tentaient une traversée de plusieurs milliers de kilomètres en bateau entre le Bangladesh et la Malaisie. Les Rohingya, ethnie à majorité musulmane, sont persécutés en Birmanie, leur pays d'origine.
Reprise des recherches 10 ans après en Malaisie dans le dossier sur la disparition du vol MH370. Écoutez Ghyslain Wattrelos, le père et le mari de disparus du vol MH370, auteur du livre "Vol MH370, une vie détournée", aux éditions Flammarion, et Benoît Bringer est le réalisateur de la série documentaire "MH370 la vérité disparue". Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 20 décembre 2024.
Explorez Singapour : une ville-État unique où modernité, culture et nature s'entremêlent. Découvrez les lieux à visiter et les expériences à ne pas manquer.
Découvrez la Malaisie ! Entre plages paradisiaques, forêts tropicales et villes animées, voici tout ce qu'il faut savoir pour un voyage inoubliable.
#120 Métissage : transmettre quand on est une « minorité dans la minorité » La quête d'identité peut être un processus introspectif à travers notre héritage familial et culturel et nos choix de transmission à nos enfants. Comment se construit-on quand on connaît mal l'un des pays dont nous sommes originaires, et cette partie de notre famille ? Qu'est-ce qui fait qu'on peut se sentir une minorité dans la minorité ? Comment cette quête, couplée avec la littérature, peut nous guider, nous soulager et nous réparer un tant soit peu sur notre chemin ?Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent l'auteur et journaliste Gurvan Kristanadjaja autour de son roman “Amok, mon père” paru aux éditions Philippe Rey en 2024, dans lequel il évoque son métissage, son parcours et le pays de son père, l'Indonésie.Références citées dans l'épisode : -Stéphane Zweig « Amok ou le fou de Malaisie » (1922)-François Héran, Collège de France https://www.college-de-france.fr/fr/chaire/francois-heran-migrations-et-societes-chaire-statutaire -Interview de Gurvan Kristanadjaja sur France 3 Régions (2024) https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/temoignage-mes-cousins-et-mon-oncle-sont-traites-comme-des-clandestins-sa-famille-indonesienne-n-obtient-pas-de-visa-pour-assister-a-son-mariage-3005741.htmlÉmission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ministre du Plan et de la Coopération internationale de la République de Guinée, Ismaël Nabé est notre Grand Invité de l'économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Quentin Velluet (Jeune Afrique), cet ingénieur télécom formé en Malaisie, entré au gouvernement au début de l'année 2024, défend une vision multilatéraliste de la politique économique de son pays dont la transition est dirigée par la junte militaire du Général Mamadi Doumbouya, président de la République. L'émission est à découvrir en vidéo en cliquant iciSon credo : conclure des contrats avec tous les partenaires possibles, qu'ils soient chinois, russes, américains ou européens. Au cœur du projet : le gigantesque gisement de fer Simandou (sud-est de la Guinée), promesse de revenus substantiels qui, selon le ministre, bénéficieront à l'ensemble de l'économie nationale. Simandou 2040, basé sur cinq piliers, se veut un programme de développement économique social et durable.Au cours de cet entretien enregistré dans les studios vidéo de RFI, Ismaël Nabé fait le tour des grandes thématiques du moment : financement de l'extraction minière, défi énergétique et climatique, transition politique en Guinée, relations avec le Sénégal et les pays de l'AES, réintégration dans la Cédéao et la francophonie, relations avec le FMI et la Banque mondiale, travaux de reconstruction après la catastrophe de décembre 2023 : l'explosion d'un dépôt de carburant à Conakry
Sylvie et Jean-Luc, un couple expatrié en Asie, mènent un combat acharné pour faire libérer leur fils Tom, accusé à tort de détention de drogue et emprisonné abusivement en Malaisie depuis août 2023... Si vous souhaitez partager votre histoire dans- "Héros", n'hésitez pas à écrire à l'adresse suivante : contact.redaction.heros@gmail.com Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 14 octobre 2024.
Aujourd'hui, j'accueille Jacques Martel dans La petite voix.Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d'attachement.Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l'entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s'accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j'ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.Dans cette deuxième partie, avec Jacques, nous allons parler du long travail - bien accompagné - qui l'a mené à écrire ses livres, de la notion d'attachement et de médiumnité… ou pas !Quelques notes sur cet épisode :le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des MaladiesJacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internetson conseil lecture : La vie des maitresRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 2/2 AVEC JACQUES MARTEL00:02:08Il y a quand même un morceau et pas des moindres qu'on a oublié dans ton parcours. Avant les ateliers, il y a eu cet ouvrage, le dictionnaire des maladies et des malaises. Ça a été comme la fondation de tout le travail qui est venu. Après ? Tu vois, quand j'étais en développement personnel, dans les débuts, les gens disaient « Ah, moi, quand j'ai un malaise ou une maladie, je vais dans un livre de Lis Bourbeau. » Ah, OK. Ou un autre disait « Mais moi, je vais plutôt dans le livre de Louise Hay. » Ah, bon, OK. « Je vais plutôt dans tel autre livre et tel autre livre. » Je me suis dit « Bon, moi, je vais sortir un livre. Il n'y aura pas besoin d'acheter quatre-cinq.00:02:46Ils vont en acheter juste un, ça va être le mien. Ils vont avoir leur réponse. » Alors, c'est là qu'en janvier, en janvier 91, j'ai commencé le manuscrit. Et pendant six des sept ans que le travail a duré, il s'appelait « Le dictionnaire de la médecine de l'âme ». Là, on parle de 97. Mes amis en haut m'ont dit « Oui, mais vois-tu un médecin qui aurait entre les mains un livre qui s'appelle « Le dictionnaire de la médecine de l'âme » ? » Ça fait qu'ils m'ont suggéré de mettre « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Ça passerait mieux. Plus accessible. Oui. Moins ésotérique. C'était ça le but, oui. OK. 98, donc ça fait 26 ans.00:03:23La conscience a changé à ce niveau-là. Sur YouTube, maintenant, il y a des gens qui font des expériences de mort imminente, des médiums, il y a toutes sortes de trucs. L'information, il y a toutes sortes de trucs qui existent maintenant. Vois-tu, là ? Tu as raison, mais de là à penser qu'un médecin, en tout cas, je te parle en France et de ce que je connais moi, que des médecins aient un livre sur leur table qui s'appellerait « La médecine de l'âme ». Il y a un peu de boulot, hein ? Non, il n'est pas sur la table, mais ils l'ont dans leur bureau. Dans le carbone bien caché. Oui, oui, mais non. Il y en a qui l'ont.00:03:54Et je suis content que les médecins utilisent ça, parce que, comme individu, des fois, la personne qu'on va voir, si on a une maladie, en premier temps, souvent, ça va être un médecin. Mais le médecin, on s'attendrait qu'il sache tout, mais il sait tout. Il risque d'étudier jusqu'à l'âge de 60 ans avant de commencer sa pratique. Ce sera trop tard après pour pratiquer. Voilà. Mais, tu sais, si une femme, par exemple, je ne sais pas moi, qui a une certaine maladie, je ne sais pas si on parle du cancer, du sein, c'est de s'en faire pour ses enfants ou ce qui représente ses enfants. Si la personne a ce type de maladie, mais si le médecin est capable de lui dire : « bien là, est-ce que vous en faites pour vos enfants ?00:04:35», tout ça, il faudrait remédier à ça ; vous pourriez aller voir quelqu'un pour vous aider, tout ça. Sinon, il peut donner les bons soins, les bons médicaments, ou s'il faut une chirurgie, faire la chirurgie, mais moi, ça ne me regarde pas, cela. Mais si le conflit n'est pas réglé, au bout de six mois, on peut vous donner, après une vérification. Ça se peut que le médecin dise, bien, madame, j'ai une mauvaise nouvelle, vous avez une récidive, parce que le conflit est toujours présent. Moi, là, un jour, quand je dis un jour, là, dans mon livre, « Le pouvoir de l'engagement », j'ai mis toutes les fois où j'ai dit un jour, puis c'est arrivé. Et là, je le dis un jour, je ferais des conférences à des médecins.00:05:08Je ne connais pas la médecine, c'est eux autres qui connaissent la médecine. Mais moi, là, chez les individus ou les compagnies, j'aide les gens à faire mieux dans ce qu'ils font déjà très bien. Puis, moi, quand je vais voir un médecin, je me la ferme sur mes trucs, mes trucs métaphysiques, parce que moi, ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas appris la médecine. Je prends l'information qu'ils me donnent, merci. Si j'ai des prises de sang, tout ça, ils vont me dire, si, ça, le cholestérol, ça va, le glycémie, bon, c'est un peu haut, bon. Ensuite, oui, bon. Alors, je tiens compte de cela. Et c'est pour ça que moi, j'ai mes prises de sang aux trois mois au lieu des six mois, parce qu'étant donné que le stress, tout changement, même positif, c'est un stress, ça peut jouer sur la santé physique.00:05:50Je veux me rendre compte tout de suite, il y a eu des changements qui se sont faits dans mon corps physique. Ça me ferait très, très, très, très grand plaisir qu'il y ait de plus en plus, de plus en plus de médecins qui utilisent le livre Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, parce qu'ils pourraient aider leurs clients. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de médicaments. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de traitements ou de chirurgie ou de quoi que ce soit. Mais est-ce que ça peut aider ? Pourquoi pas informer des gens ? Il y a un truc que j'ai envie de souligner, et c'est hyper important pour moi, et j'apprécie que tu insistes là-dessus dans ton discours.00:06:22Le dictionnaire, là, il n'est pas là pour remplacer la médecine, et tu n'es pas en train de rejeter l'approche conventionnelle. On est en train de dire que toi, tu ajoutes ce supplément d'âme, pour le coup, tu vois, pour revenir au nom régional. Et dans la nouvelle édition, maintenant, j'ai mis Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies en sous-titre Le Dictionnaire de la médecine de l'âme et des émotions. Tu lui as redonné. Oui, mais je ne l'ai pas mis en gros titre, parce que l'autre titre est connu depuis 25 ans. Puis, il y a une nouvelle édition qui vient de sortir, là, il y a quelques mois. Oui, depuis mars 2024. Deux fois plus d'énergie que la deuxième édition, 30 % plus d'informations, tous les textes ont été revisés, et tous les textes ont été revérifiés aussi, ce qui n'était pas le cas de la première à la deuxième édition.00:07:08Revérifiés par ? Par Lucie Bernier, surtout. C'est ta collaboratrice depuis 35 ans ? Disons qu'on se connaît depuis 35 ans. A commencé à travailler sur la première édition plutôt au niveau du français. Sur la deuxième édition, on a travaillé plus que 2 000 heures sur la deuxième édition, en 2007. Et là, on a travaillé pendant environ trois ans et demi à temps plein, presque. Moi, j'ai fait beaucoup de recherches dans la troisième édition. Par exemple, je ne sais pas moi, il y en avait dans la deuxième, mais par exemple, la maladie de Parkinson. Pourquoi c'est Parkinson ? Parkinson était soit médecin ou chimiste, je ne sais pas pourquoi, qui a découvert les symptômes qui ont rapport à la maladie telle ou telle. Je ne sais pas. Donc, ça a donné son nom à la maladie.00:07:53Tous ceux qui ont la maladie de Huntington, la maladie de, la maladie de, la maladie de, je suis tout allé chercher pourquoi on avait mis ce nom-là. Et souvent, merci à ces gens-là qui ont pu identifier la maladie. Parce que dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, qui est la connaissance, l'ouverture, le lâcher-prise, l'acceptation et l'action, la connaissance est importante. Alors, le fait de connaître la maladie, ça a permis par la suite aux médecins de développer soit des traitements, des médicaments, du traitement quelconque, que ce soit opération ou autre, je ne sais pas quoi. Cette connaissance-là a permis de faire avancer la médecine. Et moi, je trouvais ça important que les gens sachent la contribution de tous ces chimistes, biochimistes, médecins, spécialistes qui ont contribué au niveau médical.00:08:49Je t'écoute et je me dis, j'ai l'impression qu'on tisse comme un fil rouge par rapport à ton parcours, par rapport au dictionnaire qui est toujours de ramener le visible et l'invisible ensemble. On les réunit, ça fait du sens ensemble. Non, mais c'est bien que tu l'apportes parce que moi, depuis les premières heures que j'ai travaillé sur le grand dictionnaire des malaises et maladies, janvier 91, fin janvier 91, je savais que les maîtres ont décidé de prendre les malaises et maladies comme prétexte pour montrer à ce qui est invisible, les pensées, les sentiers, les sentiments et les émotions ont des répercussions physiques mesurables donc les malaises et les maladies. Si j'agis sur l'invisible, les pensées, les sentiments et les émotions, ça a des chances d'avoir des répercussions physiques positives, plus positives.00:09:35Donc, à la base, c'est comme si c'était un livre ésotérique. Moi, dans le travail que je faisais, j'avais toujours ça en tête. L'invisible manifeste le physique. Alors, toujours, toujours, toujours, toujours ça en tête. Oui, parce que, revenons-en à ce quels dictionnaire ? Dans le dictionnaire, vraiment, le principe, c'est l'ordre alphabétique, maladie, maladie, malaise, etc. Dans cette nouvelle édition, tu vas ajouter cette couche-là que tu évoques de « Qui est à l'origine de la découverte de ? » Et puis, toi, dans le texte du dictionnaire, tu as ajouté comme une couche énergétique, on peut le dire comme ça ? Ça te fait marrer quand je dis ça ? Pourquoi ? Vas-y. Je ne mets pas toujours le côté ésotérique de l'avant. Pour moi, c'est essentiellement un livre ésotérique. C'est surtout cette troisième édition.00:10:20Parce que tu sais, les gens peuvent le voir et mon but, ça n'a jamais été que ce soit subliminal. Sur chaque page, chacune des pages du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, il y a un grand H avec un U sur toutes les pages. On en revient à ce son originel que tu évoquais tout à l'heure. Alors, c'est le son « You », c'est un mantra spirituel. Et ce mantra-là, les caractéristiques, c'est la protection, l'ouverture de Conscience et la guérison. Alors, c'est pour ça que c'est là. Donc, les gens qui utilisent cette édition, lorsque ils rouvrent le livre, c'est comme une lumière qui les éclaire davantage et qui permet plus facilement une prise de conscience. Je l'ouvre là. Ces explications par maladie, tu prends une explication très scientifique.00:11:04Enfin, c'est quoi cette maladie et tout. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a ce petit texte à la fin que tu nous encourage à lire très lentement, c'est ça ? C'est tout le texte. Et c'est là depuis 1998 et beaucoup de gens ne l'ont pas vu. Pour faire la technique de prononciation monosyllabique qui est une technique de guérison émotionnelle. C'est une technique de guérison émotionnelle qui est très efficace. Donc, on voit bien que le dictionnaire des malaises et des maladies va bien au-delà des mots physiques et puis il nous emmène sur un autre terrain de guérison. Oui, bien sûr. La première édition, tu as mis quasiment sept années à l'écrire. Sept ans, pas à temps plein nécessairement, mais sur une période de sept ans. Et la deuxième édition a commencé en 2001.00:11:48En 2001. Elle est sortie en 2007. Et la troisième édition, on l'a commencé il y a un peu plus que trois ans et demi maintenant. On l'a gardé secret. Il y avait une raison qu'on l'a gardé secret, c'est parce qu'on ne savait pas combien de temps ça prendrait. Non seulement pas créer de fausses attentes, mais pas avoir la pression que, on a dit que c'était au mois de juin, telle année que ça sortirait, il faut le sortir. Pas de pression. Non, on met le temps qu'il faut à tout ça si ça sortit au mois de mars. Est-ce qu'à l'époque où toi, tu fais ce livre, tu nous l'as dit un peu plus tôt, la partie canalisée, est-ce que tu imagines déjà la résonance que ça va avoir ?00:12:25Il est passé entre combien de mains, ce dictionnaire ? Tu as une idée ? On dit que c'est deux millions de lecteurs. À travers le monde, en plus ? Oui. Deux millions de lecteurs. Parce que si toi, tu vis en couple, puis tu as deux enfants, puis c'est des ados, donc tu as un livre, mais tu as quatre personnes. Je veux toujours être honnête envers les gens. Si les gens disent : il y a deux millions de livres vendus, si quelqu'un est autour de moi, je dis non. J'ai dit : il y a deux millions de lecteurs. Je veux être juste là. Je ne veux pas mettre des chiffres juste pour que ça ait l'air de ce que ça a l'air.00:12:59Tu vois, moi, par exemple, je l'ai découvert la première fois avec un ostéopathe qui l'a utilisé dans une séance avec moi. Donc, tu vois, je fais partie de ces lectrices indirectes. Et donc, en fait, c'est le livre qui, après, t'a ouvert les portes de ces ateliers et de ces tournées que tu as faites en Europe et principalement en France. Après, j'en ai écrit d'autres. Après, cela a été les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est le complément théorique du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies. Les gens, ils devraient toujours acheter les deux livres en même temps. Parce que dans le Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, on parle des pensées, des sentiments, des émotions qui ont fait arriver le conflit qui a pu déclencher la maladie.00:13:35Mais on ne parle pas au niveau du stress, du surstress, comment ça fonctionne, comment le cerveau fonctionne. Ça, on le dit dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. On explique le fonctionnement de tout ça dans ce qui est dans le Dictionnaire, dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est ça. C'est la suite logique, en fait. Oui, oui. Dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, je veux dire, ça prend au moins minimum quatre des cinq étapes pour avoir une guérison. Qu'on aille à Lourdes ou à Medjugorje ou je ne sais pas trop où. J'ai beau avoir Marie qui est à côté de moi, la Vierge Marie, dans son énergie, ou l'archange Gabriel ou quoi. Mais si je ne suis pas dans l'ouverture, si je ne suis pas dans l'acceptation, ça ne guérira pas.00:14:15Il y a des gens, quand ils vont dans ces endroits-là, il y a au moins quatre des cinq étapes qu'il faut qu'ils soient présents à l'intérieur d'eux autres pour que la guérison émotionnelle puisse se faire. Alors, est-ce qu'on peut les citer, ces cinq étapes ? Le connaissant, l'ouverture, le lâcher prise, l'acceptation et l'action. Et le plus important de toutes ces cinq étapes, c'est l'acceptation, parce que je ne peux rien changer que je n'ai pas accepté. Et accepter, ça ne veut pas dire que je suis d'accord. Accepter, ça veut dire que j'accepte que j'ai une prise de conscience à faire. Et c'est ça le but. Et c'est un secret. Ça passe au travers du cœur. C'est pour ça que à chaque fois qu'il y a le mot « acceptation » ou « accepte » dans le grand scénario de Maladie de Maladie ou dans d'autres livres, il y a toujours une flèche vers le bas avec un cœur.00:14:58Parce que j'accepte ma tête vers mon cœur. Et la guérison émotionnelle, ça fait beaucoup au niveau du cœur. Il y a beaucoup de techniques que j'enseigne que c'est des techniques d'acceptation qui se font au niveau du cœur. La boule de lumière, la technique du merci, plein de trucs comme ça. C'est des guérisons émotionnelles au niveau du cœur. Si je reviens sur ton parcours, après le dictionnaire et ses ateliers, toi tu as complété ces papiers juratifs comme ta boîte à outils de thérapeute. Et donc, il y a eu toutes ces approches, toutes ces techniques que tu as amenées, je pense notamment au bonhomme allumette, qui est hyper connu. Est-ce que tout ça est né au fur et à mesure, après le dictionnaire, au fur et à mesure de tes rencontres, comme si ça venait ainsi ?00:15:40Oui, c'est de l'information que je recevais. À un moment donné, je partais de chez moi et j'allais en ville, en auto. « Ah, tu vas faire un livre, un prochain livre, ça va s'appeler « Le pouvoir de l'engagement ». » « Ah bon, voilà, ça va être facile. » Je donne déjà un atelier qui s'appelle « Le pouvoir de l'engagement ». C'est sûr que les notes de cours pour un livre, ce n'est pas la même chose. « Ça va être facile, je vais jusqu'au point de départ. » C'était un des livres les plus difficiles que j'ai eu à écrire. Pour quelles raisons, alors? Ça parlait du mental, du fonctionnement du mental, de cela et de ça. Et quand c'est un livre, il faut toujours s'imaginer que le lecteur, il n'est pas physiquement avec la personne.00:16:21Il faut s'assurer que dans ce qu'il va lire, il va comprendre ce qui est marqué. Ça m'a demandé beaucoup, beaucoup à faire ce livre-là. Tu sais la différence quand tu dis, quand tu es en conférence avec les personnes qui sont là devant toi, tu arrives à capter l'énergie, tu vois potentiellement même les questions qu'elles peuvent se poser, les devancer. Effectivement, quand tu es seul derrière ta page blanche. Je les entends. Non, parce que des fois, je vais mettre des choses dans les livres. À un moment donné, dans les livres, le pouvoir des mots qui me libère. Il m'est venu une information, à savoir qu'à chaque fois que je dis une expression ou un mot qui est négatif, c'est de la magie noire que je fais sur moi.00:16:57Ça m'est venu, je dis, c'est trop fort ça. Là, ils m'ont dit, c'est de la magie noire, t'écris ça comme ça. J'ai dit, ok, ok, ok, ok. Donc, il risquait d'avoir des réactions. Mais bon, la réalité, c'est ça aussi. Est-ce qu'il y en a eu des réactions ? Non, pas nécessairement. Pas sur ça. C'est comme si j'entends les gens, la réaction qu'ils vont avoir, puis des fois, ils ne sont pas d'accord sur un truc que je mets. Je dis, ok, merci de l'info, mais moi, je le fais pour ceux qui sont d'accord ou que ça va les aider. Si vous autres, ça ne vous aide pas, c'est correct aussi. On en a parlé d'ailleurs sur le dictionnaire à la sortie, puis même parfois bien après. Il y a eu parfois quelques polémiques.00:17:37Les gens peuvent dire, c'est de la foutaise, tout ce qui est écrit. C'est correct, c'est de la foutaise. Qu'est-ce que ça veut que je fasse, moi? Il y a des gens qui lisent ça, puis il y a des guérisons émotionnelles. Il y a quand même des guérisons physiques. Qu'est-ce que tu veux? On a beau dire, c'est de la foutaise. Les gens ont le droit de dire ce qu'ils veulent. C'est ça, en fait. C'est ce qu'on se disait en off avant l'enregistrement, que toi, tu n'es pas là pour faire du prosélytisme. Alors, tant mieux si les gens prennent. Moi, je n'ai rien à prouver, puis je n'ai personne à sauver. Donc, à partir de là, Jacques, c'est un fou, c'est un crétin. Merci beaucoup. Jacques est génial, il est extraordinaire. Merci beaucoup.00:18:09C'est pareil. Et de toute façon, les gens, je l'explique dans le pouvoir des mots qui me libèrent, là, les gens, ils parlent toujours d'eux-mêmes même. Si quelqu'un me dit, tu es un crétin, tu es un imbécile, tu es un imposteur, disons que je sais à qui j'ai affaire. Parce qu'on parle toujours de soi-même. On parle toujours de soi-même. Si quelqu'un me dit, tu es génial, tu es extraordinaire, tu es un gars d'un grand cœur, je sais à qui j'ai affaire aussi. On ne peut pas exprimer quelque chose qu'on n'a pas en nous. Parce que si ce n'est pas en nous, c'est comme si ça n'existe pas. Si quelqu'un me traite d'imbécile, bien, c'est sa part d'imbécile en lui qui projette chez moi. Quelque chose que tu veux que je fasse ?00:18:48Les autres sont comme un miroir, quoi. Toujours. Quelqu'un peut me parler d'une partie de hockey qu'il joue, là, et les commentaires qu'il va faire et tout, et tout, et tout, et tout. Je vais savoir des choses de sa vie privée juste par les commentaires qu'il fait sur un sport, un soccer ou quoi que ce soit. Parce que je ne peux pas exprimer quelque chose que je n'ai pas à l'intérieur de moi. Je peux ne pas être d'accord avec quelqu'un comme actuellement aux États-Unis. Au moins, on se parle des élections avec Trump. On peut ne pas être d'accord avec un ou avec l'autre. Je ne suis pas d'accord, mais je ne suis pas d'accord. C'est tout. C'est un jugement, en fait. C'est ça que tu dis.00:19:22Parce qu'il y a des gens, là, au niveau psychologique, il y a des gens que si tu n'es pas contre quelque chose, ça veut dire que tu es pour. Il y en a qui pensent comme ça. Oui, il faut que ce soit blanc ou noir, mais tu ne peux pas être dans cette forme de nuance que tu es en train de souligner. Voilà. Je comprends ce qu'il veut. Le grand scénario de Malades et maladies, troisième édition, c'est la première fois de ma vie que je peux dire que mon degré de satisfaction sur un ouvrage est à 100 %. Ce n'était pas le cas avant ? Non, mais j'étais content. J'étais content, puis c'était merveilleux aussi.00:19:53Mais là, cette fondation-là qui est sur place, les énergies qui ont été mises là-dessus, les maîtres qui ont été mis là-dessus, qui ont aidé, les répercussions qu'il va y avoir par rapport à ça, les guérisons émotionnelles, les commentaires qu'ils vont se faire éventuellement là-dessus, c'est extraordinaire ce qui a pu sortir. C'est comme un aboutissement, tu dirais ? Oui, c'est de ça qu'on m'a informé, mes amis en haut. Tu es dans cette phase-là. Tu peux te retourner sur le chemin parcouru et savourer. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien après, qu'il n'y a pas encore du boulot, mais juste là, c'est... J'ai un degré de satisfaction à 100 % sur le livre. Mais maintenant, il va faire son chemin. Oui, ça ne t'appartient plus, en fait.00:20:32On dit souvent, dans le livre, c'est comme un bébé, puis tu l'offres au monde, et après, est-ce qu'il vient comme un enfant ? Oui, c'est ça. Ça ne t'appartient plus, mais c'est OK. Oui, je suis surpris des fois que, d'une certaine façon, jusqu'à quel point j'en suis détaché. Là, on est actuellement au mois d'août 2024. En novembre, décembre, je fais trois salons en France en 2024. Biarritz, Bordeaux et Montpellier. Alors, c'est sûr, je vais faire une conférence sur le grand scénario de Malaisie et maladie pour faire connaître. C'est la continuité, en fait. Oui, c'est ça, pour faire connaître. C'est ça, en fait, ton parcours, il a toujours été dans la transmission, en fait. La transmission. La transmission, d'ouverture de conscience. Et c'est quoi la suite et les projets pour toi ?00:21:14Ça dépend comment ça va se présenter. Mes amis m'ont montré, ils m'ont dit que peut-être qu'il y a des choses qui se développeraient beaucoup en Inde, mais je ne cours pas après ça. S'il y a quelque chose qui se présente, je vais rester ouvert parce que j'ai déjà eu l'information que je pouvais faire quelque chose. C'est intéressant ce que tu dis. Tu as reçu une info, celle-ci, l'Inde. Alors, la difficulté, c'est de ne pas le provoquer artificiellement ? Oui, la difficulté, ce n'est pas de difficulté. J'ai l'info. Si ça arrive, je ne serais pas surpris, c'est tout. Ça va être plus facile pour moi d'embarquer dedans. OK. Dans le projet. C'est comme en 1985, j'ai su deux mois avant que mon meilleur ami deviendrait en couple avec mon épouse.00:21:54Quand c'est arrivé, je ne suis pas surpris. Non, mais je ne suis pas surpris. Tu ne leur avais pas dit que tu avais reçu l'info ? Oui, bien, j'ai dit au garçon, qui était un genre donjouant, j'ai dit : 'Je t'interdis d'aller voir mon épouse, mais si elle vient vers toi, tu es libre de faire ce que tu veux.' Un soir, elle l'a appelée ; elle est revenue le lendemain matin. Tu l'avais vue juste. Alors, j'ai été non fonctionnelle pendant deux, trois mois. Moi qui aime bien contrôler ma vie, parce que j'avais de l'attachement et pour l'un et pour l'autre. Alors, on m'avait dit ce qui se passerait, mais on ne m'avait pas dit : 'moi, comment je le vivrais.' Alors, c'est parce que j'avais de l'attachement. Là, on parle de 1985.00:22:29Aujourd'hui, il m'arriverait quelque chose, je le règle entre 5 et 7 minutes. Comment alors ? Les émotions qui vont avec. Une des façons qu'on peut faire toujours, c'est avec la technique des bonhommes à l'humide, mais j'ai une autre technique qui ressemble à ça, qui permet de, on va chercher même des vies passées du début du temps jusqu'à aujourd'hui, et on fait la coupure énergétique avec la personne. J'ai vécu une expérience il y a quelques années, puis je n'avais jamais vécu ça de ma vie. Avec mon thérapeute, j'en ai parlé, j'ai dit, « Se peut-il que j'ai vécu un coup de foudre ? » Il a dit oui, exactement. Mais quand j'en ai parlé à la personne, à ce moment-là, la personne a dit non.00:23:04J'ai exprimé mes sentiments, la personne a dit non, mais son nom, il venait de la tête, il n'a pas du cœur. Je comprends. Est-ce que j'étais pour me battre avec cette personne-là? J'ai laissé aller. Alors, bon, j'ai fait la coupure énergétique, c'est après cinq minutes, c'est fini. C'était comme, bon, parce que la personne, j'avais évalué qu'elle avait 90 % des attentes quand je m'attendais envers quelqu'un. Oh! C'est beaucoup, là. C'est pas mal, hein? Ah oui, non, mais c'était rare, ce qui s'est passé. Puis cette personne-là avait été avertie que dans les mois qui s'en venaient, il y aurait quelqu'un, genre médium, qui se présenterait à elle et tout. Mais qu'importe. La personne est allée dans sa tête. Mais l'avantage, c'est que j'ai pu couper. Ça devenait un événement que j'avais vécu comme ça.00:23:46J'ai pu, oh, j'aurais été quelqu'un. Ça m'aurait bien plu. Non, non, non, on oublie ça. C'est passé. C'est passé, c'est passé, c'est tout. Pourquoi s'en faire ? Je rigole. Je ne sais pas si je rigole ou si je pleure en t'écoutant, parce qu'à la fois, j'entends, mon mental comprend tout, puis mon cœur fait, c'est rude. Et en même temps, j'ai envie, en t'écoutant, de me dire, en vrai, ça doit être accessible. Mais la technique des bonhommes à lumettes, elle vient de mes vies passées comme moi, une bouddhiste. Parce que qu'est-ce qui est important dans le bouddhisme ? Une des facettes les plus importantes, c'est le détachement. Qu'est-ce qui arrive avec la technique des petits bonhommes à lumettes ? Moi, j'enseigne le bouddhisme sans parler du bouddhisme. Détachement. Détachement, on ne coupe pas l'amour.00:24:31On coupe l'attachement qui provient d'une blessure émotionnelle. Donc, on coupe ça. C'est ça qu'on coupe. Alors, après, soit que ça remet plus d'amour dans la situation personnellement, soit que ça nous rapproche de la personne ou la personne s'éloigne normalement, un ou l'autre, mais ça se fait en harmonie. Donc, ça me permet de me recentrer et de ne pas mettre mon attention sur la blessure, parce que je deviens ce sur quoi je porte mon attention. Si je mets mon attention sur la blessure, dans mon énergie, je vais manifester cette énergie de blessure-là. Et on en revient à cette histoire des vibrations, qu'en fait, on vibre enfin, on va emmener ce qu'on vibre. L'attachement, ce n'est pas de l'amour. Quelqu'un, des fois, des parents me disent « Oui, mais c'est normal d'être attaché à nos enfants.00:25:18» Non, c'est normal de les aimer. Et si on a de l'attachement, on risque par rapport à nos enfants d'exercer une forme de contrôle consciemment ou inconsciemment. Et ça, ce n'est pas de l'amour. En tant que parent, il faut que je m'occupe de mes enfants, il faut que je m'occupe de leur donner une certaine éducation, les nourrir, une certaine sécurité. C'est OK, ça. Mais d'être attaché, non. De vouloir ce qu'il y a de mieux pour eux. – Oui, parce que dans l'attachement que tu évoques qu'on peut avoir avec nos enfants, cela signifie par exemple avoir des grandes attentes sur leur vie professionnelle, etc. On voit les dégâts que cela peut faire après.00:25:53– Oui, mais moi, si je suis médecin et que j'ai un garçon, c'est un garçon, je voulais qu'il devienne médecin. Mais lui, il veut être mécanicien. C'est ça qui lui fait plaisir. Mais il y en a qui sont devenus, en fait, la profession de leur père, mais pas parce que c'est ça qu'ils voulaient faire, mais parce que c'est leur père, c'est ça qu'ils voulaient. – Et cela les a rendus malheureux. – Après, ça va mal dans le couple, ensuite ça va mal, ça développe des maladies, ensuite ça va. – C'est simple, en fait, quand je t'écoute, j'ai l'impression que c'est super simple. – Oui, mais il faut être à l'écoute. 90 % de notre fonctionnement est régi par le subconscient.00:26:24Et j'attire ou je deviens ce que j'ai pas accepté en 0 et 12 ans. Des blessures que j'ai eues en 0 et 12 ans. Toute la programmation que j'ai au point de départ, il faut faire le ménage là-dedans. Plus je fais le ménage là-dedans, plus la situation devient claire pour moi. Quand je dis « moi », c'est chacun d'entre nous. Et des fois, c'est pas évident parce que je peux faire un certain travail sur moi et j'ai l'impression que ça n'a pas fonctionné. Je suis bouleversé quand tel événement arrive. Bon, fais que là, je suis un atelier, par exemple, un atelier de développement personnel et tout, et je travaille le souci émotif qui a rapport à ça et tout, je me dégage et tout.00:27:00Puis là, je me dis « ah, c'est un beau travail que j'ai fait ce week-end, voit-tu là ? ». Et puis là, il arrive l'événement, l'événement semblable en question et là, je suis encore bouleversé. Il me semblait que j'avais travaillé ça, il me semblait que c'était fini. Et là, à un moment donné, quand ça m'est arrivé, j'ai demandé à voir l'image. C'est comme un iceberg. Si, supposons que c'était un événement qui avait rapport au rejet, l'iceberg, c'est marqué « rejet », mais il y a juste une pointe qui dépasse. Alors, je fais un travail sur moi, je fais un travail sur moi, j'enlève une partie sur le dessus de l'iceberg, mais il en reste une autre partie, il remonte. Peut-être qu'avant que je fasse l'atelier, quand il arrivait une situation comme ça, de rejet, j'en avais pour quatre jours à Marmette.00:27:39Après l'atelier, j'en ai pour trois jours à Marmette. Et je travaille sur moi, je travaille sur moi, j'en ai pour une journée à Marmette. Je travaille encore sur moi, je travaille encore sur moi, mais j'en ai une heure pour une heure à Marmette. C'est parce que le morceau de l'îceberg est diminué à chaque fois. Mais ce qui est marqué sur l'îceberg, le rejet, je le vis tout le temps comme si c'était la première fois. Vois-tu, là ? Du moment que je fais quelque chose pour moi, j'en ai un bénéfice, mais des fois, c'est pas évident. Je le vois pas, le bénéfice que j'ai. Merci, parce que ça donne confiance. Parce que, tu sais, on a l'impression de tourner en rond, mais en fait pas.00:28:08Il y a une autre image que je mets dans un livre, c'est comme un verre, un verre transparent, mais qui est rempli de glaçons. Les glaçons, c'est peut-être les blessures que j'ai vécues émotivement. Quand je travaille sur moi, les glaçons du dessus, parce que je regarde sur le dessus, c'est plein de glaçons. Quand je travaille encore sur moi, je fais fondre quelques glaçons sur le dessus, je regarde le dessus du verre, c'est encore plein de glaçons sur le dessus du verre. Mais je me dis, mon esprit scientifique, il faut qu'il y ait un changement quelque part. Parce que j'ai fait quelque chose. Le changement, il est où? C'est que là, au fond de mon verre, à mesure que je fais des changements sur moi, il y a de moins en moins de glaçons dans le fond du verre.00:28:44Mais il y en a toujours autant sur le dessus. Ça représente quoi, le fond du verre? Ça représente ma voix intérieure. C'est de plus en plus clair à l'intérieur de moi, à mesure que je travaille sur moi. Même si je regarde en surface, et ça a l'air d'avoir autant de glaçons qu'avant. Il n'y en a pas autant dans le verre au complet, parce que les glaçons, ils flottent. Mais la quantité d'eau, l'eau augmente, et donc ça devient plus clair en moi, ce qui se passe. C'est ça, l'avantage du travail qu'on fait sur soi. Merci, ça fait du bien d'entendre ça, de se dire qu'en fait, on ne travaille jamais à perte, là où parfois, on pourrait avoir l'impression de ramer, ramer. C'est pour montrer aussi que c'est possible.00:29:21C'est possible de faire des changements. Je suis obligée de rebondir sur deux trucs que tu as dit. Le premier, tout à l'heure, tu évoquais une situation personnelle où tu avais eu besoin d'en parler à un thérapeute. Toi, tu continues à te faire accompagner au-delà de tes présences, invités. C'est visible. Pourquoi, mon Dieu? Je fais un très, très grand travail sur moi. Encore maintenant? Constamment, constamment. Quel type de thérapeute tu vas voir? Moi, depuis un an, j'avais un thérapeute qui était un voyant clairvoyant clairaudien. Il était clair de tout. Il y a toujours moyen d'expansionner sa conscience, de devenir plus équilibré. La conscience grandit. On n'a envie qu'à travailler au niveau cosmique, des choses comme ça. Ce n'est pas toujours conscient dans le physique, mais c'est un peu comme ça.00:30:05Dans l'énergie, ça se passe quand même. Ce que tu veux dire, et je trouve ça génial, c'est que le chemin n'est jamais terminé. Il n'y a pas comme une destination. On va toujours continuer à expanser. Les maîtres que j'ai pu rencontrer en Inde, c'est intéressant. Ils font un travail très intéressant sur eux, mais souvent, ça ne va pas plus haut que le mental. C'est déjà bien, très, très bien, le mental. C'est à ce niveau vibratoire- là, mais dans la charte des plans, au-delà du mental, il y a le plan de l'âme, il y a les montres pures de Dieu. Moi, je pense que je suis rendu au bout du bout. Je ne chercherai pas plus loin, parce que je suis rendu au bout.00:30:40Mais quand certains maîtres nous montrent qu'il y a quelque chose de plus loin, de plus grand, parce que mon objectif, c'est la réalisation de soi, la réalisation de Dieu, mais ça passe d'abord et avant tout par la réalisation de soi. Ensuite, la réalisation de Dieu. Ces gens-là, ils ont fait un bon bout de chemin, mais il en reste un bout à faire. Des fois, les gens ne savent pas qu'il y en a un bout à faire. C'est comme des gens qui ont des expériences hors du corps, tout ça, et surtout sur le plan astral, ils sont certains qu'ils sont rendus au ciel. Mais tant mieux, c'est sûr que c'est beaucoup plus lumineux, les couleurs sont beaucoup plus belles, c'est beaucoup plus agréable, tous les paysages et tout, c'est tellement beau sur le plan astral.00:31:20Mais il y a le plan causal, il y a le plan mental, il y a le plan d'Éric, il y a le plan de l'an, mais il y en a qui pensent qu'ils sont rendus au ciel. C'est une partie du cheminement. J'en parle, j'ai fait une vidéo, si tu l'en pensais, qui s'appelle « La réalisation de soi ». Je peux être réalisé dans ma conscience la grandeur d'une boule de golf, je peux être réalisé la grandeur d'un ballon de foot, je peux être réalisé la grandeur d'un édifice. Je suis toujours réalisé, mais je peux être de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus réalisé, à un degré de plus en plus grand. C'est l'expansion que tu évoquais tout à l'heure. Voilà, c'est ça. Merci. Oui, c'est l'expansion.00:32:04Moi, je t'écoute, je me dis, mais pour moi, Jacques, en fait, il est médium. Tu nous parles de tes amis de là-haut qui viennent te parler, qui te soufflent pas mal de messages, qui te soufflent des idées de livres et tout ça, mais ce n'est pas comme ça que tu le vois, toi. J'ai appris beaucoup d'être en canalisation. Oui, en canalisation. Le chanling, c'est être en contact avec son moi supérieur ou un guide spirituel de haut niveau. Tandis que la médiumnité, ça peut vouloir dire aussi, être en contact avec une personne décidée ou des choses comme ça. Je ne fais pas ça. Si quelqu'un me demande, Jacques, qu'est-ce que tu vois pour moi dans six mois ? Peut-être que je ne verrai rien.00:32:43Je vais dire, trouve-toi un bon voyant, une bonne voyante, prends une consultation et il va peut-être t'aider plus que moi. Moi, je sais ce que j'ai besoin de savoir quand c'est utile de le savoir. Quand ce n'est pas utile de le savoir, des fois, il y a des gens autour de moi qui voient quelque chose que moi, je ne vois pas. Parce que c'est mieux que je ne le vois pas parce que j'aurais pris une décision qui n'était pas appropriée de le faire. Tu n'as pas besoin de cette info à l'instant T. Voilà. Alors, OK, tu n'es pas médium, mais tu es bien connecté. Oui, si les gens me demandent si je suis médium, je dis non, mais j'ai beaucoup d'intuition.00:33:15Tu sais, je rigole souvent parce que je me rends compte à quel point, et puis tu ne viens que confirmer ça, les thérapeutes que je rencontre grâce à la petite voix, ce que je comprends, c'est qu'au plus ils sont au contact des humains, de leur souffrance, au plus ils aiguisent comme un canal, mais, ils ont souvent beaucoup de mal à mettre ce mot-là de médiumnité, comme si c'était mal compris, tu l'as dit, tu vois, ce n'est pas de la vaillance, etc., mais parfois aussi mal perçu ou difficile à assumer. Moi, je me sens à l'aise de dire que j'ai beaucoup d'intuition. Ça fait des années, c'est comme ça. Mais si on me dit médium, je ne suis pas prêt à caisser et à mettre cette étiquette-là sur moi.00:33:53De toute façon, tu n'aimes pas les étiquettes. Non, ça ne colle pas sur moi. Eh bien, partons avec l'intuition, c'est pas mal. En conférence, à un moment donné, ma première conférence que j'ai faite devant un groupe de 500 personnes, 500 personnes au niveau spirituel en septembre 78, à un moment donné, en plein milieu de la conférence, la voix arrive encore et ça dit « Ce que tu dis, ce n'est pas ça qui est important. C'est ce qui se passe qui est important. Plus que ce que tu dis, tu pourrais rester le restant de la conférence en silence et ce qui est important continuera de passer. » Bon, j'ai arrêté de parler. Je me suis rempli de ma conférence, mais j'ai arrêté de parler.00:34:22Mais là, ça a duré juste quelques secondes. La voix a repris « Oui, mais les gens, ils s'attendent en face de toi à ce que tu leur dises quelque chose. » Là, j'ai continué, mais ça a paru que la salle c'est comme si j'avais eu un moment de réflexion. Alors, par après, j'ai su que ce n'était pas ce que je disais qui était important. Quoi que je ne dis pas n'importe quoi en conférence, mais ce n'est pas ça qui est important. C'était superficiel, en fait. Oui. J'évalue que ce que je dis, c'est 10 % de la conférence. Ce qui se passe dans la conférence, c'est l'autre 90 %.00:34:49Tu ne dirais pas que c'est ce qui se passe dans l'échange qu'on a depuis tout à l'heure, un peu? Bien sûr. Jacques, j'aime bien terminer mes entretiens avec quelques questions rituelles. La première me fait rire parce qu'elle est un peu ridicule, donc je vais te la formuler autrement. D'habitude, je demande à mes invités s'ils écoutent parfois leur petite voix. Là, on a la réponse. Ma question serait du coup plutôt, comment tu l'écoutes ? Comment tu te mets à l'écoute de cette petite voix ? C'est comme si je l'entends ou je la ressens. J'ai fait tellement de ménages sur moi que maintenant, quand une idée me vient, c'est rare que ça peut être pourvoyé par le mental. Ça fait que j'ai beaucoup plus de chances d'être à l'écoute.00:35:25Et tu n'as pas besoin de te mettre dans un état de trance ou quelque chose ? Oui, c'est ça. Tu es en train de faire de la cuisine, ça te vient. La connexion est ouverte tout le temps. Est-ce que tu as un rituel ? Tu vois, tu nous dis que cette connexion est tout le temps présente, mais est-ce que tu as un rituel quotidien qui t'aide à te recentrer ? Non. Il faut que ça arrive que je faisais des contemplations tous les jours, pendant certains jours. J'intégrais le corps énergétique de mon mentor spirituel à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un livre, en dehors de ceux que toi tu as écrits, un livre qui t'a profondément inspiré, éclairé sur ton chemin de vie ? Oui, oui. La vie des maîtres.00:36:07Je me suis retrouvé beaucoup là-dedans. La vie des maîtres. Ma toute dernière question, Jacques, très terrestre, mais est-ce que toi, Jacques, tu es heureux ? Je suis toujours à la recherche de ça pour plus de plénitude. J'ai vu le jour, on m'a montré l'image quand j'atteindrais ce point-là. On m'a montré l'image. Alors, à ce moment-là, tout ce que je vais avoir vécu auparavant, ça va être pratiquement effacé, ce ne sera plus important. Ça va être le point où je suis arrivé. OK, c'est ce à quoi tu aspires. C'est ça. Merci beaucoup, Jacques, pour ton temps, ta générosité, ta sagesse, enfin voilà, tout ce qu'on vient de partager. Merci beaucoup. C'est un plaisir. Une bonne continuation. Merci à tous ceux qui écouteront ces paroles. Ils peuvent percevoir aussi que je serai avec eux.00:36:59On était bien avec toi, là. Merci. ___________________________Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • jacques martel • bonhommes allumettes • thérapeute québecois • thérapie québec • thérapie alternative québec • médecine de l'âme • soin énergétique • attachement émotionnel • relations toxiques___________________________Vous aimerez cet épisode si vous aimez : podcast Intuition • Osez by Nico • Les Lueurs • Métamorphose • Sorcellerie blanche • Ces questions que tout le monde se pose................................................La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.