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Ils sont détenus en Iran depuis plus de 1 200 jours, soit plus de trois ans : Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris. Deux ressortissants français, arrêtés en mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique, et accusés d'espionnage pour le compte de l'État israélien. Détenus dans la prison d'Evin, à Téhéran, ils risquent la peine de mort. C'est sans doute, actuellement, l'un des cas les plus emblématiques de la stratégie de l'Iran : détenir des ressortissants étrangers pour faire pression sur certains gouvernements. Une diplomatie des otages pratiquée depuis des dizaines d'années par Téhéran… mais aussi, désormais, par d'autres États, comme le Venezuela. Alors comment cette stratégie s'est-elle construite ? Est-elle efficace ? Que peuvent faire les pays qui en sont victimes ? Invités : Gilles Ferragu, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Nanterre. Auteur du livre Otages, une histoire (Gallimard) Raoul Delcorde, ambassadeur honoraire de Belgique (ancien ambassadeur de Belgique en Suède, Pologne, Canada), professeur invité à l'Université catholique de Louvain, auteur de plusieurs ouvrages sur la diplomatie Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul-Valéry de Montpellier, auteur de Téhéran – Washington 1979-2025 (Hémisphères), et de l'ouvrage Idées reçues sur l'Iran. Un pouvoir à bout de souffle ? (Le cavalier bleu) À lire aussiVenezuela: l'inquiétude monte pour un Français détenu «sans motif» depuis près de deux mois
Des manifestations massives ont eu lieu aujourd’hui à travers le pays pour exiger un accord de libération des otages encore détenus à Gaza.
« Un samedi comme un autre à Tel-Aviv, relève Libération à Paris. Des manifestations qui s'enchaînent et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la rue. Courant août, le mouvement social contre la guerre dans la bande de Gaza qui agite la capitale d'Israël depuis des mois a encore gagné du terrain, nourri par la nouvelle opération militaire dans la ville de Gaza annoncée par le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui menace d'aggraver encore le désastre humanitaire dans l'enclave palestinienne. Dimanche 17 août, rappelle le journal, une manifestation gigantesque avait rassemblé jusqu'à 500 000 personnes au niveau de la place des Otages, selon les organisateurs. Samedi, ils étaient encore près de 100 000 au même endroit. Et des milliers d'autres ailleurs ». Certes, pointe encore Libération, « ce mouvement social n'est pas unifié. Il est composé de plusieurs groupes avec leurs propres revendications ». Mais, « familles d'otages, réservistes, pacifistes de gauche dessinent la diversité, la multitude et parfois les contradictions d'un mouvement social qui ne cesse de prendre de l'ampleur ». Reste, constate le quotidien français, que « ce mouvement est minoritaire au sein de la société israélienne, en dépit de son expansion. Il peine toujours à mobiliser au-delà des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, quand les classes populaires, dans l'ensemble, restent fidèles au gouvernement. Il y a 8 jours, la grève générale convoquée par le Forum des familles d'otages n'a eu un qu'un effet limité. Trop peu pour faire flancher Benyamin Netanyahu qui les balaye du revers de la main, pour le moment ». Israël ébranlé par le rapport de l'ONU sur la famine à Gaza Netanyahu qui contre-attaque après le rapport de l'ONU confirmant l'état de famine avancé à Gaza. Son argumentaire est repris par le Jerusalem Post : « c'est le Hamas qui est responsable du manque de nourriture, affirme le quotidien proche du pouvoir. Le Hamas qui pille l'aide pour la revendre à des prix exorbitants et qui manipule la couverture médiatique ». Faux, rétorque Haaretz. « Israël s'est empressé de discréditer le rapport de l'ONU établissant que Gaza souffrait d'une famine sans précédent. Mais les mensonges et les victimisations ne changent rien à un fait fondamental, affirme le quotidien de gauche israélien : Israël a affamé les Gazaouis jusqu'à l'intervention de la communauté internationale. (…) Depuis des mois, des camions chargés de nourriture attendent en Égypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël, prêts à entrer à Gaza pour nourrir la population. Le gouvernement israélien, mus par la vengeance et la survie politique, a sciemment créé cette catastrophe. La faim à Gaza est une réalité, conclut Haaretz. Et c'est de notre faute. » Dans une tribune publiée par Le Monde à Paris, les juristes Julia Grignon et Alexandre Miliani affirment que « la déclaration de famine de l'ONU à Gaza constitue une injonction à agir pour tous les États du monde. Parce qu'ils ont tous signé les conventions de Genève de 1949, les pays ont l'obligation de faire respecter le droit international humanitaire. (…) S'indigner est indispensable, mais, affirment encore les deux auteurs, c'est uniquement en prenant des mesures concrètes que des vies humaines pourront être sauvées ». Seule la chute de Netanyahu… Justement, au-delà d'éventuelles sanctions internationales, pour le Times à Londres, « il n'y a aucun espoir pour Gaza tant que Netanyahu est au pouvoir. Israël est une démocratie. Seul son électorat peut renverser son gouvernement. Par conséquent, avec ou sans le soutien des États-Unis, nous devons dire aux Israéliens ce que nous savons être vrai, s'exclame le Times : leur gouvernement salit la réputation de leur nation ; Israël est en train de devenir un État paria. (…) Nous devons parler franchement au peuple israélien. Il doit comprendre que nous ne sommes pas ses ennemis et que nous voulons contribuer à le défendre contre les mouvements terroristes meurtriers (…). Mais pas avant qu'il n'ait débarrassé son pays de la coalition gouvernementale actuelle ». Alors peut-être un début de solution avec la proposition formulée avant-hier par l'un des principaux opposants à Benyamin Netanyahu, Benny Gantz : la formation d'un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza, un gouvernement de centre-droit qui écarterait l'extrême droite du pouvoir. Et on revient à Libération pour qui cela pourrait être « un tournant politique majeur en Israël ». Mais pour l'instant, aucune réaction des dirigeants israéliens.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Vaincre le Hamas et libérer les otages vont de pair, déclaration de Benyamin Nétanyahou. Dans une vidéo adressée au peuple israélien, le Premier ministre accélère et finalise son plan de contrôle de Gaza.
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Israël est confronté à un choix cornélien : céder à une offre partielle du Hamas pour la libération d’otages, ou maintenir la ligne dure d’un accord global.
Gilles Kepel, politologue et spécialiste du monde arabe, analyse la situation complexe de Benyamin Netanyahu face à la guerre à Gaza : entre la volonté et la pression pour libérer les otages, les manifestations qui se multiplient en Israël, et le cessez-le-feu accepté par le Hamas. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur la place des Otages, une foule impressionnante s’est levée : près de 300 000 personnes mobilisées.Parmi elles, Marco Sarrabia, membre du kibboutz Tsuba et de l’assemblée des délégués du parti Hadémocratim.Il raconte l’ambiance électrique de la journée, les raisons de sa présence et décrypte les enjeux politiques d’une mobilisation qui place le sort des otages au centre du débat israélien.
Des manifestations se tiennent ce dimanche 17 août dans plusieurs villes d'Israël. Objectif : pousser le Premier ministre Benyamin Netanyahu à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et à conclure un accord pour la libération des otages.Pour parler de ce mouvement de contestation, nous recevons Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l'université ouverte d'Israël, spécialiste de la société israélienne. À lire aussiIsraël: jour de grève et de blocage pour le retour des otages et la fin de la guerre à Gaza
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Le plan proposé par Benyamin Netanyahu pour en finir avec le Hamas et contrôler Gaza provoque l'indignation dans le monde entier, sans compter les critiques émanant de la société israélienne. Ce mécontentement généralisé peut-il modifier l'orientation du Premier ministre ? Notre invité Dominique Vidal, ancien rédacteur en chef au Monde diplomatique, désormais à Historia et auteur de Palestine Israël, une histoire visuelle aux éditions du Seuil, nous répond. RFI : Est-ce que le mouvement de contestation en Israël peut permettre de défaire ce plan de contrôle de Gaza et d'aboutir au retour des otages retenus par le Hamas ? Dominique Vidal : De la manière dont Netanyahu manipule, l'avenir de Gaza n'est absolument pas de nature à libérer les otages. C'est d'ailleurs pourquoi je pense, contrairement à ce qui a été le cas jusqu'ici, une majorité d'Israéliens exige maintenant l'arrêt de la guerre et la libération des otages grâce à un cessez-le-feu. Les grandes manifestations sont récurrentes en Israël, mais est-ce que cela réussit à faire changer la politique du gouvernement ? La politique de Netanyahu répond à deux soucis principaux. Évidemment d'avancer dans la voie d'un nouvel exode des Palestiniens, ceux de Gaza, mais aussi et surtout, se sauver du procès qui l'attend et dans lequel il risque d'être très lourdement condamné. Mais ce qui se passe en Israël n'est pas le seul aspect de difficulté pour Netanyahu. Il y a aussi cette vague de reconnaissance annoncée de l'État de Palestine, depuis que le président Macron a lui-même annoncé cette décision pour le mois de septembre. On a une quinzaine d'États qui, d'une manière ou d'une autre, ont pris le même chemin. On risque d'arriver donc à la rentrée, à New York, en assemblée générale à l'ONU, à une majorité écrasante de pays reconnaissant l'État de Palestine. Il y en avait 148 avant l'annonce du président Macron. Il y en a une quinzaine de plus aujourd'hui. À lire aussiIsraël: rassemblées à Tel-Aviv, les familles d'otages dénoncent le «sacrifice» de leurs proches L'opposition israélienne se rend bien compte de cette indignation internationale. Mais est-ce que ça la motive encore plus ? Oui, visiblement, il s'est passé quelque chose dans le mois écoulé, puisqu'on a aujourd'hui 600 responsables de l'armée ou des services de renseignement qui en appellent au président Trump pour qu'il enjoigne Netanyahu à cesser le feu. Ce dimanche à 13 h 30 TU, le Premier ministre israélien tient une conférence de presse à destination des journalistes internationaux, Que peut-on en attendre ? Pas grand-chose. On sait ce que Netanyahu a comme projet, et il aura obtenu de son cabinet de sécurité et de son gouvernement un appui pour ce projet. Mais encore une fois, l'horreur du génocide infligé aux Gazaouis est telle qu'il y a tous les éléments pour cette espèce de bascule, à la fois en Israël et sur le plan international. Si le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu va jusqu'au bout de son plan de contrôle de Gaza, si on suit sa logique, que vont devenir les deux millions de personnes qui y habitent ? Est-ce qu'on se dirige vers un contrôle avec des check-points comme en Cisjordanie occupée et pourquoi pas, à terme, des installations de colons à Gaza ? C'est ce dont rêve l'extrême droite à laquelle Netanyahu s'est allié depuis 2022. Mais aujourd'hui, on imagine mal comment le projet de « nouvelle Nakba », comme disent les Palestiniens, de nouvelle catastrophe, c'est-à-dire d'expulsions massives de Palestiniens depuis leurs foyers, peut aboutir. Parce qu'il faudrait avoir un pays ou des pays arabes prêts à accueillir ces réfugiés palestiniens. Et jusqu'ici, en tout cas, aussi bien l'Égypte que la Jordanie, qui ont été approchés par les États-Unis, ont dit qu'ils n'accepteraient aucun réfugié, que l'avenir des Palestiniens était en Palestine et qu'il fallait donc reconnaître l'État de Palestine. En Israël, l'armée est un pouvoir fort et est-ce que l'opposition au Premier ministre et au gouvernement peut venir de cette armée ? On voit que des réservistes sont déjà plus que réticents. Alors est-ce qu'il peut y avoir un un mouvement général ? Oui, il y a beaucoup de signes de malaise de l'armée. On a aussi, il faut le dire, des suicides en grand nombre de soldats qui sont partis faire la guerre. Cette guerre qu'on appelle guerre, mais qui est un génocide, encore une fois, et qui ne supportent pas ce qu'on aura, ce qu'on leur a fait faire là-bas. À lire aussi«Des ordres criminels»: en Israël, le malaise grandit chez les réservistes vis-à-vis de la guerre à Gaza
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:57 - Journal de 18h - En Israël, les soutiens au gouvernement de Benyamin Netanyahou se font de moins en moins unanimes. À Tel Aviv, les familles des otages - 49 sont encore retenus à Gaza - ont manifesté leur colère ce soir sur la place des otages.
durée : 00:14:57 - Journal de 18h - En Israël, les soutiens au gouvernement de Benyamin Netanyahou se font de moins en moins unanimes. À Tel Aviv, les familles des otages - 49 sont encore retenus à Gaza - ont manifesté leur colère ce soir sur la place des otages.
Israël veut prendre le contrôle de la bande de Gaza, considérée comme le bastion du Hamas. Le plan de Benjamin Netanyahu a été validé dans la nuit par le cabinet de sécurité israélien contre l'avis même de l'armée et des familles d'otages. 49 sont toujours retenus à Gaza, dont une vingtaine qui sont toujours en vie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, Judith Waintraub, grand reporter au Figaro Magazine, livre son édito sur le temps fort de l'actualité politique.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Hamas et un autre groupe armé à Gaza ont publié ces derniers jours des vidéos de deux otages en captivité ce qui ravive l'urgence d'un accord pour les libérer. Plus qu'un levier de négociation, ces images sont utilisées comme des armes de guerre par le groupe terroriste. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Chaque jour, retrouvez le journal de 7h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 20 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:14:35 - Journal de 12h30 - Après la diffusion, ces derniers jours, de trois vidéos publiées par le Hamas montrant les derniers otages détenus dans la bande de Gaza, l'émotion est immense. Les images, insoutenables, montrent des otages extrêmement affaiblis.
durée : 00:14:35 - Journal de 12h30 - Après la diffusion, ces derniers jours, de trois vidéos publiées par le Hamas montrant les derniers otages détenus dans la bande de Gaza, l'émotion est immense. Les images, insoutenables, montrent des otages extrêmement affaiblis.
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Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris sont en voyage en Iran lorsqu'ils sont pris en otages par les autorités iraniennes, au printemps 2022. Le 7 mai, la famille de Cécile perd brutalement le contact avec elle, et n'a pas de nouvelles durant 200 jours. Depuis ils reçoivent quelques appels inopinés et très surveillés.Incarcérés avec les autres prisonniers politiques à la prison d'Evin, à Téhéran, Cécile et Jacques sont accusés d'espionnage au profit des services de renseignement israéliens. Ils risquent la peine de mort. Depuis que le gouvernement israélien a décidé de bombarder l'Iran, au moins de juin, les proches de ce couple redoutent le pire.Noémie Kohler témoigne au micro de Barbara Gouy de sa bataille depuis trois ans pour la libération de sa sœur. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France TV, BFMTV, Sénat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 04 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - Les deux Français sont retenus en Iran depuis plus de trois ans. Les nouvelles accusations à leur encontre sont passibles de la peine de mort par le régime des mollahs.
C dans l'air du 3 juillet 2025 - Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?Le sort des otages français en Iran continue de susciter une vive inquiétude. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés à la fin d'un voyage touristique en mai 2022, ont été inculpés hier par la justice iranienne pour "espionnage au profit du Mossad", "complot contre le régime" et "corruption sur terre", des chefs d'accusation passibles de la peine de mort. Des accusations chacune passible de la peine de mort. Une "diplomatie des otages", selon les termes utilisés par la diplomatie française, a son paroxysme, quelques jours après les frappes américaines et israéliennes en Iran. La République islamique, profondément affaiblie et humiliée militairement depuis la "guerre des douze jours", mène actuellement une vague de répression sévère, notamment contre des ressortissants étrangers, arrêtés dans différentes provinces du pays, au motif qu'ils coopéraient avec l'Etat hébreu.Le 23 juin dernier, un bombardement israélien a visé la prison d'Evin, à Téhéran, où étaient détenus les deux Français. Le raid a fait 79 morts. Après dix jours d'inquiétude, une visite consulaire a permis hier d'obtenir la preuve que Cécile Kohler et Jacques Paris sont toujours en vie. Un soulagement de courte durée pour leurs proches avant l'annonce officielle des charges. Jean-Noël Barrot, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, a exigé, ce jeudi, "la libération immédiate et inconditionnelle" du couple.Le Quai d'Orsay a également affirmé son engagement en faveur de la libération d'un autre ressortissant français détenu à l'étranger : le journaliste Christophe Gleizes, arrêté en 2024 et condamné dimanche dernier à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Cette condamnation intervient dans un contexte diplomatique extrêmement tendu entre Paris et Alger. Mardi, la France a appelé les autorités algériennes à faire preuve de « responsabilité et d'humanité » après la confirmation en appel de la condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison. La diplomatie française espère une grâce présidentielle qui permettrait la libération de l'écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans et souffrant de problèmes de santé.Face à cette escalade — renvoi de diplomates, refus d'expulser des ressortissants algériens visés par des OQTF — certains s'interrogent : l'Algérie a-t-elle adopté une forme de diplomatie des otages, à l'image de celle pratiquée par l'Iran ? Et quelles sont les conditions de détention de Cécile Kohler et Jacques Paris ? Pourquoi ces accusations maintenant ?Enfin, dans #cdanslair nous reviendrons sur un angle encore largement ignoré des crimes russes en Ukraine : les violences sexuelles infligées à des hommes, civils ou prisonniers dans les zones occupées. Un sujet encore tabou, autant pour la communauté internationale que pour la société ukrainienne. Notre journaliste Théo Maneval a recueilli un témoignage rare et bouleversant.LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU et auteur de D'un monde à l'autre - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d'Iran en crise systémique- Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran
C dans l'air du 3 juillet 2025 - Iran, Algérie… comment faire libérer nos otages ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU et auteur de D'un monde à l'autre - Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques , auteur de La République islamique d'Iran en crise systémique- Noémie KOHLER (en duplex) - Soeur de Cécile Kohler détenue en Iran
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - Les deux Français sont retenus en Iran depuis plus de trois ans. Les nouvelles accusations à leur encontre sont passibles de la peine de mort par le régime des mollahs.
A 10h, ce jeudi 3 juillet 2025, les GG : Abel Boyi, éducateur et président de l'association Tous uniques tous unis, Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de : Iran, 2 otages français inculpés et menacés de morts.
Invités : - Eric Naulleau, journaliste et écrivain - Gauthier Le Bret, journaliste politique à CNews - Catherine Nay, éditorialiste politique d'Europe 1 - Louis de Raguenel, journaliste politique d'Europe 1 - Jean-Sébastien Ferjou, journaliste - Michel Aubouin, ancien préfet - Nicolas Baverez, historien et essayiste Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux ressortissants français détenus en Iran, ont été inculpés hier pour espionnage pour le compte d'Israël.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - Les deux Français sont retenus en Iran depuis plus de trois ans. Les nouvelles accusations à leur encontre sont passibles de la peine de mort par le régime des mollahs.
Le ministre des Affaires Étrangères Jean-Noël Barrot exige la libération immédiate des deux otages français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis plus de trois ans en Iran, et désormais passibles de la peine de mort. Ils sont inculpés pour "espionnage au profit du Mossad", le service de renseignement israélien, C'est en tout cas ce qu'ils ont dit à leur proches. Écoutez Chirinne Ardakani, l'avocate de Cécile Kohler. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 03 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:31 - 8h30 franceinfo - Le garde des Sceaux et ministre de la Justice était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 3 juillet 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:00 - Journal de 12h30 - Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux ressortissants français détenus en Iran, ont été inculpés hier pour espionnage pour le compte d'Israël.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Emmanuel de Villier débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Pascal Praud et ses invités débattent du verdict concernant Boualem Sansal par le régime algérien.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe Barbier et Cécile Cornudet se prononcent sur la condamnation à sept ans de prison ferme du journaliste sportif français Christophe Gleizes pour « apologie du terrorisme » en Algérie, alors qu'il enquêtait sur le club de football la Jeunesse Sportive de Kabylie. Cette affaire s'ajoute à celle de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré pour « atteinte à l'intégrité nationale ». Ces événements tendent davantage les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie, déjà fragiles. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Journal en français facile du vendredi 27 juin 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BnTC.A
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:57 - Journal de 18h - Dans un communiqué, le Hamas affirme avoir transmis sa réponse à une proposition américaine de cessez-le-feu avec Israël présentée aux médiateurs par l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff. Ce n'est pas l'accord de paix attendu même si les choses semblent évoluer.