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durée : 00:06:12 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La justice vient ce mardi 24 juin de retoquer l'interdiction du magazine d'extrême droite Compact lancée par le gouvernement en raisons d'écrits racistes, antisémites et complotistes. Au nom de la liberté d'expression.
Olivier Marchais et Fabien Roussel sont toujours aussi proches ! Mais les deux hommes politiques ne comptent pas participer à la primaire pour désigner un candidat commun de gauche en 2027. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Faut-il réduire le nombre de partis politiques en durcissant les critères de création ? Quelles seront les conséquences sur le paysage politique ?
Olivier Marchais et Fabien Roussel sont toujours aussi proches ! Mais les deux hommes politiques ne comptent pas participer à la primaire pour désigner un candidat commun de gauche en 2027. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La guerre en Iran s'invite dans le débat français. « La gauche qui défend le régime iranien et son arsenal nucléaire, je ne m'y attendais pas », confie Ruth Elkrief. Pourtant, récemment, Marine Tondelier a dénoncé la logique de la force israélienne déployée depuis un an. On est bien d'accord que le régime iranien opprime les femmes, les homosexuels, et tous les opposants. Défendre la population iranienne contre ce régime devrait être une évidence pour la gauche, souligne-t-elle. Ce lundi 16 juin, le baril de pétrole s'échange à 71,5 dollars, en baisse de 5 % par rapport à la semaine dernière. Malgré les tensions au Moyen-Orient, François Lenglet rappelle : on est très loin d'une flambée des prix. » La production pétrolière iranienne a fortement diminué, modifiant la géoéconomie du pétrole au détriment du Moyen-Orient. Cette baisse de production et la diversification des approvisionnements expliquent le calme relatif sur le marché. Le Minnesota fait face à une grave crise sécuritaire. Une élue démocrate assassinée, son mari tué, une autre élue et un couple blessés : un homme blanc de 57 ans, Vance Boelther, fervent partisan de Trump et opposant farouche à l'avortement, est suspecté. « Il aurait visité les domiciles de quatre élus démocrates », précise Isabelle Lasserre. Dans sa voiture, un carnet recensait 70 cibles parmi des élus démocrates et des soignants pratiquant l'avortement. Ce climat exacerbé alimente les craintes d'un embrasement politique aux États-Unis. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Rassemblement national a fait part d'une réflexion interne sur une règle d'or budgétaire visant à atteindre les 3 % de déficit public. Ruth Elkrief évoque une forme de volonté de poursuivre la dédiabolisation du parti. Le RN engage un revirement stratégique, mais en même temps, il a du mal à en assumer les conséquences. Pour Ruth, il reste encore un effort à faire. Avec un salaire de base annuel de 1,8 million de dollars, le salaire du nouveau patron de Stellantis, Antonio Filosa, génère des controverses. Pascal Perri soutient qu'il mérite son salaire. D'après lui, le chiffre d'affaires à 157 milliards d'euros et la profitabilité de Stellantis sont largement élevés. L'ancienne présidente de l'Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, 72 ans, a été condamnée à six ans de prison et à l'inéligibilité à vie. Abnousse Shalmani se réjouit de la fin du Péronisme, qui a fait tant de mal à l'Argentine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Doukhan apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs influenceurs, désignés comme problématiques par une convention citoyenne de 30 000 personnes, ont été auditionnés, dont des lycéens. Dirigée par le député socialiste Arthur de La Porte, la commission parlementaire vise à encadrer une profession de plus en plus influente. Ruth Elkrief rappelle qu'une loi existe pour réguler l'activité des créateurs de contenu, principalement afin de prévenir les dérives commerciales ou sanitaires. Elle insiste sur la nécessité d'éviter les comportements à risque : addictions, violences, sexisme ou virilisme. Un accord commercial a été trouvé entre les États-Unis et la Chine, annoncé avec enthousiasme par Donald Trump. Selon Pascal Perri, si le président américain peut se réjouir publiquement, le fond de l'accord révèle une réalité préoccupante : la dépendance stratégique des États-Unis aux terres rares et métaux précieux, dont la Chine détient un quasi-monopole. Pékin contrôle l'essentiel du raffinage et fixe les prix, illustrant sa domination sur ce marché vital. Abnousse Shalmani commente la neutralisation de Mohamed Sinouar, frère de Yahya Sinouar, retrouvé caché dans les tunnels sous l'hôpital européen de Gaza. Une frappe ciblée l'a éliminé sans endommager l'établissement. Elle déplore le silence de l'Union européenne, qui ne s'est pas exprimée sur cette révélation pourtant majeure concernant l'utilisation d'un hôpital à des fins militaires. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une surveillante de 31 ans, mère d'un garçon de quatre ans, a été tuée d'un coup de couteau par un collégien de 14 ans ce mardi 10 juin dans la ville de Nogent, en Haute-Marne. Après ce drame, les questions sur les violences répétitives, sur la sécurité en général, ont ravivé les débats. Ruth Elkrief estime que les mots sont désormais vains, qu'il faut des actes pour répondre à cette violence des mineurs, qu'il est temps, qu'il est peut-être trop tard. "Des actes, mais quels actes ?", se demande-t-elle ? Des premières décisions se dévoilent pour remplir un peu les caisses de l'État, et il est question des services à la personne. François Lenglet rappelle les propos de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, ce mardi matin sur RTL, pour expliquer que ce crédit d'impôt assez important était probablement à la veille d'être raboté. Mais elle promet que si le gouvernement envisage de s'attaquer à certaines niches fiscales, le crédit d'impôt pour la garde d'enfants et pour l'accompagnement des personnes âgées ne devrait pas être modifié. François Lenglet estime que si on supprime ce crédit d'impôt aujourd'hui, on fait le chemin inverse, risque de noircir ces services et cela ne fait que baisser les recettes de l'État. Depuis le début du mois de juin 2025, au moins dix-huit villes iraniennes ont interdit de promener les chiens dans les lieux publics pour des raisons d'hygiène, de sécurité et d'ordre public. Abnousse Shalmani rappelle que c'était déjà le cas à Téhéran depuis 2019. En 2017, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait dit que "posséder des chiens pour des raisons autres que la garde de troupeaux, la chasse et la protection est considéré comme répréhensible et potentiellement interdit si cela promeut la culture non-musulmane", donc, occidentale, selon Abnousse Shalmani. Les Iraniens ont de plus en plus de chiens, et pour elle, c'est une manière d'afficher leur mécontentement contre le régime en place. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Investissement massif en défense: une bouée pour François Legault? Grève à la STM : combien de temps va-t-on tolérer ça? La rencontre Abdelfadel-Dumont avec Yasmine Abdelfadel et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La Gay Pride est un rendez-vous joyeux, revendicatif pour les droits des LGBT. Et comme chaque année, une affiche appelle à la marche des fiertés. Pour Ruth Elkrief, c'est l'affiche de la discorde, qui choque. Elle pense que les militants de l'extrême gauche intersectionnelle sont arrivés un peu au bout de leur logique, au maximum de leur contradiction. "Et ça suscite heureusement de nombreuses réactions", dit-elle. Selon une étude réalisée par Capgemini, qui prend en compte les zones géographiques, le nombre des particuliers fortunés progresse aux États-Unis tandis qu'il recule en Europe. Il s'agit des individus qui disposent d'un million de dollars en plus de leur résidence principale. Cette étude montre qu'il n'y a jamais eu autant de millionnaires dans le monde en 2024. Ce qui représente 23,4 millions de "riches", soit +2,6% par rapport en 2023. François Lenglet souligne que les millionnaires se tournent vers l'Italie où il y a un régime fiscal très intéressant pour les fortunés. Abnousse Shalmani s'est intéressée à la diminution du nombre de naissances au Japon et au Vietnam. En 2024, le pays du Soleil-Levant a enregistré un recul de la natalité de -5% par rapport à l'année précédente. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba parle d'une"urgence silencieuse" et prend des mesures correspondantes. C'est le cas aussi au Vietnam où le taux de fécondité est en chute libre. Abnousse Shalmani parle alors d'inexorable petite mort de ces deux pays d'Asie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis quelques jours, une accélération des échanges se fait sentir au sein du bloc central, évoquant un véritable western politique, analyse Ruth Elkrief. « C'est le début de la bataille », précise-t-elle. Emmanuel Macron, « le shérif », est toujours en place, mais tous cherchent désormais à décrocher son étoile. Malgré ses dénégations, l'après-macronisme semble déjà amorcé et se manifeste au quotidien. Pascal Perri souligne une nouvelle ruée vers l'or, tant pour les États que pour les ménages, phénomène classique en période de crise. L'or sert aussi d'outil dans la gestion des conflits géopolitiques. En Russie, le stock d'or véritable reste mystérieux, « on ne le connaît pas », affirme-t-il. La Russie achète de l'or pour se dédollariser. La Suisse détient le plus grand stock mondial, suivie du Liban. La France se classe neuvième, derrière l'Allemagne, le Qatar et Singapour. Abnousse Shalmani revient sur l'élection de Lee Jae-myung, 60 ans, nouveau président de Corée du Sud avec 51,7 % des voix et une participation de 79,4 %. « Dès sa naissance, c'est un battant, un phénix », dit-elle. Issu d'une famille modeste, il a quitté l'école à 11 ans pour travailler en usine, puis a repris ses études tout en travaillant. Après avoir été maire puis gouverneur, il a perdu de justesse l'élection présidentielle de 2022 avant ce succès. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alexis Brézet analyse les rumeurs d'un possible remaniement gouvernemental et d'une grande coalition sous Macron. Il explique pourquoi cette hypothèse est peu crédible, malgré les souhaits du président. L'épisode explore également le rôle et l'avenir incertain du Premier ministre François Bayrou, dans un contexte politique morose.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le meurtre d'Aboubakar Cissé dans une mosquée à la fin du mois d'avril, Christophe B., 53 ans, a abattu Hichem Miraoui, son voisin Tunisien, le 31 mai dernier. Un débat est né sur un racisme d'atmosphère, en l'occurrence une partie de la gauche qui reproche à Bruno Retailleau. Ruth Elkrief reconnaît l'existence d'un racisme anti-musulman en France, mais elle doute du bien-fondé d'un racisme d'atmosphère. Elle rejette l'idée que dénoncer l'infiltration des Frères musulmans ou les visées séparatistes de certains imams seraient à l'origine de ces actes. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a décrit les nouvelles règles qui régissent l'attribution et les sanctions du RSA depuis le 1er juin. Les allocataires du RSA doivent une contrepartie sous peine d'une sanction. Marylise Léon y voit une entrave à la cohésion nationale. Pascal Perri conteste ses propos. Geert Wilders, chef néerlandais du parti de la liberté, claque la porte de la coalition entraînant la chute du gouvernement. Les Pays-Bas devraient bientôt organiser de nouvelles élections législatives. Selon Abnousse Shalmani, ce retrait lui convient, car Geert Wilders est en train de perdre dans les sondages. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Émirat finance depuis quatorze ans le Paris Saint-Germain, mais pourquoi Emmanuel Macron n'a pas remercié seulement le président du club ? Pourquoi insister pour remercier le pays et son émir ? Les phrases prononcées depuis le palais de l'Élysée ont fait mal à Ruth Elkrief, comme Française. La France, ce grand pays, Paris sa capitale, doit remercier le Qatar pour sa victoire. Monsieur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle polonaise. C'est le candidat de la droite populiste, antieuropéen, pro-Trump, ancien hooligan et ancien boxeur. François trouve cela intrigant, parce que c'est la victoire de ce qu'on appelle “les populistes en Europe” dans le pays qui est la star de la croissance. Il va y avoir un axe Varsovie-Washington encore plus serré. Mike Huckabee, l'ambassadeur des États-Unis en Israël et qui est aussi un pasteur baptiste de l'Arkansas, suggère à la France de : “Détacher un morceau de la Côte d'Azur et créer un État Palestinien”. Cette phrase, il n'avait pas besoin de la dire, selon Abnousse Shalmani. Pour aboutir à une véritable paix à Gaza, il faut éviter de balancer de telles énormités. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Mali, la justice civile rejette la plainte de plusieurs requérants, dont des hommes politiques qui contestent la décision prise le 13 mai dernier de dissoudre tous les 300 partis politiques que compte le pays. Les requérants affirment vouloir poursuivre le combat pour l'annulation de la décision de la junte de dissoudre les formations politiques .
Pour Ruth Elkrief, il y a toujours l'énigme Édouard Philippe. Elle rappelle qu'il est, selon des sondages, au troisième rang en termes de popularité ou d'intentions de vote après Marine Le Pen et Jordan Bardella. Et au sein du bloc central, il s'agit de la personnalité jugée la plus apte à la fonction présidentielle devant Bruno Retailleau et Gabriel Attal. Pourtant, à chacune de ses rares interventions, il n'y a aucune idée qui vient frapper les esprits, qui suscite un débat ou qui soulève les passions. Ruth Elkrief estime que c'est peut-être son secret pour rester haut dans les sondages. À l'Assemblée nationale, les députés ont adopté hier un amendement supprimant les ZFE dans les centres-villes. Ces zones restreignent la circulation de certains véhicules thermiques jugés polluants. L'objectif était d'améliorer la qualité de l'air dans les villes où les seuils tolérés sont dépassés. Pour Pascal Perri, les adversaires des ZFE ont gagné une bataille mais non pas la guerre. Il propose que l'on offre des alternatives sérieuses dans le domaine des transports publics et généraliser un leasing social de véhicules propres et français. Après avoir été déterrés en 1875 pour des raisons scientifiques, les crânes de deux membres de la minorité samie ont été réinhumés à la mi-mai en Laponie suédoise. Le déterrement de ces deux crânes s'inscrivent dans le cadre d'une étude en biologie raciale. Abnousse Shalmani pense que ces idées ou actes de restitution, que ce soient des reliques humaines ou des œuvres culturelles sont une manière de réintégrer l'histoire et elle les trouve légitimes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les socialistes ont voté ce mardi pour désigner leur nouveau Premier secrétaire. Tombé au premier tour, Boris Vallaud va jouer l'arbitre du duel Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol qui seront ensuite départagés le 5 juin. Ruth Elkrief estime que cette compétition était passée inaperçue. Elle souligne la baisse des adhésions au Parti Socialiste. Et elle rappelle que si plus de 120 000 électeurs sont allés aux urnes pour la présidence des Républicains, il n'y en avait eu que 23 000 pour élire le premier secrétaire du PS. Pour Ruth Elkrief, il s'agissait d'une forme de théâtre désertée par les spectateurs citoyens et les acteurs eux-mêmes adhérents. Les travaux de l'autoroute A69 reliant Castres à Toulouse vont reprendre après la décision de la cour administrative d'appel ce mercredi 28 mai. Le chantier avait été contesté par des collectifs écologistes et stoppé depuis la fin du mois de février. Le tribunal administratif de Toulouse avait annulé l'autorisation préfectorale de construction au motif que "celle-ci ne répondait pas à une raison impérative d'intérêt public majeur". Pascal Perri se demande alors qui est légitime pour dire ce qui est du ressort de l'intérêt général, les juges administratifs, les élus, les défenseurs de l'environnement ? Il estime que dans tous les cas, l'Etat s'en sortira mal dans cette affaire qui est loin d'être finie. En Arabie saoudite, depuis l'arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane en 2017, on a l'impression qu'il y a deux mondes parallèles. Abnousse Shalmani trouve que deux Arabie saoudite cohabitent, mais selon elle, l'un est beaucoup plus tenace que l'autre. Elle parle, d'un côté, des "prisons" secrètes de réhabilitation des femmes désobéissantes et les conditions difficiles dans lesquelles elles sont traitées, et de l'autre, de la vitrine bien aménagée du sol au plafond par MBS depuis 2018, concernant notamment les droits des femmes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Assemblée nationale a voté le projet de loi sur l'aide à mourir. Pour Ruth Elkrief, le pire n'est jamais sûr, parce qu'elle salue la tenue des débats. Elle admet qu'elle est doublement émue par l'unanimité du vote pour la loi sur les soins palliatifs et la clarté du vote en faveur du droit à l'aide à mourir. Il s'agit d'un moment historique dans l'histoire de la société française, estime-t-elle. Sur RMC, François Bayrou se dit favorable à la TVA sociale, qui permettrait de basculer sur la TVA une partie du financement de la protection sociale. En réalité, c'est un argument qui n'a aucun sens, souligne François Lenglet. Pour lui, c'est un argument d'il y a 30 ans. À l'époque, la protection sociale est financée à 90 % par les salaires. La Cour des comptes chiffre à 40 le nombre d'impôts différents qui sont mobilisés pour financer notre protection sociale aujourd'hui. Pour lui, la bonne solution n'est pas de trouver de nouvelles ressources, mais de contrôler mieux les dépenses. Abnousse Shalmani évoque le coup de communication du président argentin Javier Milei visant à rouvrir la chasse aux nazis. Elle se dit exaspérée par l'utilisation de Javier Milei de cette fausse information alors qu'il y a une vraie chasse à la mémoire et à la compréhension des victimes de la dictature en Argentine. l'autre objectif est de détruire Juan Peron. Elle est exaspérée de voir qu'on passe à côté de ce qui devrait occuper l'Argentine aujourd'hui et qui intéresserait tous les historiens du monde. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chez Les Républicains, un frisson de plaisir accompagne le résultat de l'élection partielle en Saône-et-Loire. Le candidat de la droite proche de Xavier Bertrand a remporté l'élection avec 58,6 % des voix face à 41,4 % pour le candidat du Rassemblement National. C'est la troisième victoire partielle pour LR depuis février, un frémissement qui, selon Ruth Elkrief, peut être intéressant. Elle souligne cependant qu'en face du RN, la non-mobilisation de ses électeurs reste un facteur clé à prendre en compte. Les chiffres d'Eurostat, rapportés par François Lenglet, révèlent une évolution notable : le PIB par tête italien a rattrapé celui de la France, alors qu'il était inférieur de 10 % il y a cinq ans. Concernant l'Allemagne, l'écart se réduit également, passant de 24 % à 14 % de retard. Cette mesure, fondée sur la parité de pouvoir d'achat, intègre revenus et prix des biens et services, offrant une image précise du niveau de vie. Jafar Panahi, palme d'or à Cannes, a été accueilli en héros à Téhéran par une poignée de courageux. Sa longue lutte contre la répression iranienne, les interdictions et les emprisonnements témoigne d'un courage hors norme. Selon Abnousse Shalmani, présenter clandestinement un film interdit à Cannes et remporter la récompense suprême est un acte de bravoure exceptionnelle face à une monarchie répressive. Ce combat pour la liberté résonne aussi en Iran avec la récente grève des camionneurs, un autre signe de défiance et de résistance sociale contre le pouvoir en place. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On parle beaucoup de la droite, mais il se passe également quelque chose à gauche, peut-être en vue de la présidentielle. Même en solo, François Ruffin continue d'avancer ses pions pour 2027. Le député de la Somme a choisi le mot "geyser" comme métaphore pour imager et encourager à faire surgir l'énergie à gauche. Il souhaite une "primaire geyser" à gauche, de Philippe Poutou à François Hollande, qu'il compte remporter. Mais Ruth Elkrief estime qu'il est difficile de mettre le feu lorsque l'ambiance est glaciale. "Pour le moment, cette initiative fait pschitt", a-t-elle dit. En Allemagne, on doit penser à la retraite dès l'âge de six ans. Il faut la préparer dès la jeunesse. Le nouveau chancelier Friedrich Merz propose un système d'épargne qui mobiliserait l'argent public sous une forme inédite. Pour tous les enfants de six à dix-huit ans qui sont scolarisés dans une école publique ou privée, l'État verserait dix euros par mois sur un compte personnel géré par une entreprise privée. Pascal Perri trouve qu'il s'agit d'une forme de retraite par capitalisation et d'une préparation anticipée de la retraite. Mais pour lui, c'est une mesure plus symbolique que budgétaire, ayant un caractère éducatif. Selon la presse américaine, Israël semble avoir la tentation de la force en Iran, sans le soutien éventuel des États-Unis. Le renseignement américain, qui a observé à la fois des mouvements militaires dans le pays, des exercices aériens et des déplacements des munitions, a fait part de cette inquiétude à CNN. Il a aussi intercepté des conversations entre des responsables iraniens. Et cela arrive au moment où Donald Trump a repris les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire. Isabelle Lasserre estime que pour Israël, il y a maintenant une fenêtre d'opportunité. Et elle se demande si l'Etat hébreu peut se permettre, diplomatiquement et politiquement, d'ouvrir un nouveau front alors que les excès de l'intervention militaire à Gaza sont dénoncés partout, si une attaque contre des installations nucléaires iraniennes ne risque pas d'être contreproductive. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a neuf mois, personne n'imaginait que Bruno Retailleau deviendrait une figure majeure du gouvernement. Élu à 75 % des voix à la tête de LR, son style rigoureux, presque ascétique, tranche avec celui des politiques récentes. Ruth Elkrief souligne que ce rigorisme, perçu d'abord comme une faiblesse, s'est révélé une force, reconnue par les premiers ministres et Emmanuel Macron. Le sommet “Choose France” annonce 37 milliards d'euros d'investissements étrangers pour l'an prochain, un bond important. François Lenglet rappelle que cette bataille est vitale, portée par les besoins technologiques et la géopolitique. La sécurisation des chaînes d'approvisionnement en pays alliés redessine la géographie industrielle. La France doit profiter de ce tournant stratégique. L'annonce du cancer de la prostate de Joe Biden dans Original Sin provoque un scandale d'État, selon Abnousse Shalmani. Ce livre révèle un déclin caché et un choix risqué de se représenter. Sa campagne de 2020, préparée dans la douleur et masquée par la pandémie, a retardé la prise de conscience publique. Cette tactique émotionnelle vise à préparer l'opinion aux difficultés à venir. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le vote décisif pour la présidence des Républicains est organisé ce week-end. Et dans le duel qui l'oppose à Bruno Retailleau dans cette course, Laurent Wauquiez franchit un seuil dans la stratégie politique. Il plaide pour l'union des droites. D'une façon un peu subreptice, un tabou est finalement, selon Ruth Elkrief, en train de sauter, celui d'un appel, d'une forme assez décomplexée, jusqu'à l'extrême droite. Le Danemark avait renoncé au nucléaire en 1985, il y a donc 40 ans. Mais après des semaines de débats internes, le pays de l'éolien, via son gouvernement, lance une réflexion sur la levée de son interdiction historique du nucléaire civil. Dominique Seux estime qu'il s'agit d'une volte-face. Pour lui, c'est un tournant parce que le Danemark cherche à sécuriser son approvisionnement en énergie face aux limites du tout-renouvelable. Il rappelle aussi que la liste des pays qui regardent à nouveau le nucléaire avec des yeux plus ouverts s'allonge sensiblement. Au Royaume-Uni, Keir Starmer a annoncé un durcissement inédit de la politique d'immigration. Le Premier ministre britannique a dit vouloir reprendre enfin le contrôle sur ce sujet. Ce qui était le slogan phare du Brexit. Keir Starmer accuse les gouvernements précédents d'avoir mené une politique d'ouverture des frontières qui aurait échoué. De l'autre côté de l'Atlantique, le gouverneur démocrate de la Californie Gavin Newsom, lui aussi, prévoit de réduire d'une manière significative l'aide médicale des immigrés en situation irrégulière. Pour Abnousse Shalmani, il est très facile de tenir des grands discours, la main sur le cœur, avant d'arriver au pouvoir. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
François Bayrou, souvent mis en cause dans l'affaire Bétharram, était entendu par la commission d'enquête à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a-t-il été convaincant ? Ruth Elkrief estime qu'il s'agissait d'une audition hors norme car elle mêlait le père, l'intime et le politique. Elle constate qu'il y a eu des moments très forts, très tendus et électriques, mais aussi des moments un peu lunaires, des moments confus dans les explications et des moments d'affrontements politiques. Mardi soir, lors de l'intervention télévisée du président de la République, la question sur la nationalisation des entreprises en difficulté a été évoquée. Marc Touati souligne qu'il y a parfois de bonnes mais souvent de mauvaises nationalisations. "Nationaliser, ce n'est pas sérieux", a-t-il précisé. Pour lui, c'est un peu un retour vers le futur. Le Québec interdit le tutoiement à l'école et instaure le vouvoiement. C'est comme une tradition dans le pays, le tutoiement est beaucoup plus facile qu'en France. Mais d'ici au mois de janvier 2026, une directive du gouvernement québécois va imposer le vouvoiement aux élèves et aux professeurs pour "renforcer le civisme". Abnousse Shalmani estime que le fait de réinstaurer le vouvoiement permet de dépassionner et de défamiliariser l'école. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les militaires au pouvoir au Mali a annoncé la dissolution "des partis politiques et des organisations à caractère politique" dans un décret présidentiel lu à la télévision nationale, une décision redoutée depuis plusieurs semaines par les partis d'opposition. Kadida Fofana, ancienne conseillère municipale et militante est notre invitée.
Emmanuel Macron évoque un éventuel recours au référendum depuis son élection en 2017. Un vieux serpent de mer que le président de la République n'a encore jamais mis à exécution. Ruth Elkrief admet être favorable au référendum sur le mode de consultation régulière, en se basant sur le modèle suisse. Ce système de votation permet aussi d'échapper à la logique plébiscitaire. Si les référendums avaient lieu, Ruth souhaiterait qu'ils soient à la hauteur de la situation. Il ne faut pas qu'il risque d'apparaître comme des gadgets, parce que les Français ne se mobiliseraient pas. Marc Touati a évoqué des faillites d'entreprises extrêmement élevées en ce début d'année. Record historique avec 66 379 faillites d'entreprises, soit +3,8 % au-dessus du sommet d'avril 2015. En excluant les micro-entreprises, il y a eu 5 520 défaillances d'entreprise, ce qui représente 14,4 % au-dessus du sommet de septembre 2009. La France est en danger, alerte-t-il. Activités immobilières, hébergements, restauration, construction et commerce sont les secteurs les plus concernés par les faillites. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est à cause des dirigeants français, depuis des années, qui ont pris les mauvaises décisions. Depuis le second mandat de Donald Trump, l'Afrique du Sud cherche à confisquer les terres des fermiers blancs. Le président américain parle même d'un génocide. Une douzaine de familles d'Afrikaners, 49 personnes, ont accepté l'asile politique offert par l'administration Trump. Pour Abnousse Shalmani, c'est la rengaine de Donald Trump et Elon Musk, d'origine sud-africaine. Elle soutient avec certitude qu'il n'existe pas de génocide blanc en Afrique du Sud. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, Marie Chantrait apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le « point Godwin » est devenu un réflexe fréquent dans les débats politiques, dénonce Ruth Elkrief. Cet argument, qui consiste à discréditer l'interlocuteur en le comparant au nazisme ou à Hitler, est souvent utilisé pour clore un débat sans réelle discussion. Selon elle, cette méthode est non seulement implacable mais aussi nuisible, car elle empêche toute progression constructive. Ruth Elkrief appelle à stopper ces comparaisons odieuses, qui n'ont pour effet que de faire taire le dialogue. Dominique Seux souligne la récente rencontre entre les États-Unis et la Chine à Genève. Après deux jours de négociations, un accord inattendu est sorti de ces échanges : les droits de douane ont été abaissés de 115 points pour les États-Unis, passant de 145 % à 30 %, et de 125 % à 10 % pour la Chine. Cette trêve douanière de 90 jours, qualifiée de « retour à la case départ », laisse entrevoir une nouvelle série de négociations. Pour Dominique Seux, cet accord fragile reste néanmoins un signal positif dans des relations tendues. Abnousse Shalmani analyse le tournant américain dans le conflit israélo-palestinien. Alors que Donald Trump entame une tournée au Moyen-Orient, visitant l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, il choisit de ne pas passer par Israël, signe d'un repositionnement stratégique. Par ailleurs, la libération d'Edan Alexander, un soldat israélo-américain retenu par le Hamas depuis octobre 2023, intervient à un moment clé. Selon Shalmani, cette libération, issue d'une négociation unilatérale américaine sans contrepartie directe, semble isoler Israël dans ce dossier délicat. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(Premier épisode) Lundi 4 août 1952, un couple de vacanciers britanniques, Jack et Anne Drummond, et leur fille Elizabeth, 10 ans, campent à la belle étoile à Lurs, un petit village des Alpes-de-Haute-Provence. Partis d'Angleterre dix jours plus tôt, ils traversent la France en direction de la Côte d'Azur. Ils sont retrouvés morts au petit matin le lendemain par Gustave Dominici, un agriculteur vivant à quelques dizaines de mètres dans la ferme familiale. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Raphaël Pueyo, Pénélope Gualchierotti et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans les journaux du Monde, du Figaro, de Marianne, et de L'Humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième et dernier épisode) Lundi 4 août 1952, un couple de vacanciers britanniques, Jack et Anne Drummond, et leur fille Elizabeth, 10 ans, campent à la belle étoile à Lurs, un petit village des Alpes-de-Haute-Provence. Partis d'Angleterre dix jours plus tôt, ils traversent la France en direction de la Côte d'Azur. Ils sont retrouvés morts au petit matin le lendemain par Gustave Dominici, un agriculteur vivant à quelques dizaines de mètres dans la ferme familiale. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette enquête avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Raphaël Pueyo, Pénélope Gualchierotti et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes, ainsi que dans les journaux du Monde, du Figaro, de Marianne, et de L'Humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Stéphane Ricoul dresse un portrait comparatif des politiques numériques des six grands partis fédéraux. Tous s'entendent sur l'importance de l'Internet haute vitesse, de la protection des données, de la cybersécurité et de l'économie numérique. Un tour d'horizon utile pour saisir les visions numériques qui façonneront l'avenir du pays.
Les filles sont meilleures en Mathématiques que les garçons au lycée. Mais elles choisissent très peu la filière scientifique. Alors, la ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne propose, via le plan "filles et maths", de leur réserver des quotas dans les prépas scientifiques. L'objectif est d'inciter les filles à se tourner davantage vers les filières scientifiques. Mais Géraldine Woessner estime que cette proposition est une absurdité. La grève à la SNCF est un échec relatif car "90 % des trains vont rouler ce week-end", tient à rassurer le PDG de l'entreprise Jean-Pierre Farandou. Les organisations syndicales dénoncent la mobilisation des cadres et la "réserve opérationnelle" pour remplacer les grévistes. Pour Pascal Perri, c'est un coup gagnant pour la direction. Le procès de P. Diddy s'est ouvert ce lundi 5 mai à New York, aux États-Unis. Le célèbre rappeur américain de 55 ans, a été incarcéré depuis le mois de septembre 2024 et placé sous surveillance anti-suicide. Toutes ses demandes de libération sous caution étaient refusées. S'il est reconnu coupable, Sean Combs alias Diddy risque la réclusion à perpétuité. Abnousse Shalmani rappelle qu'il fait partie de l'un des plus grands mécènes du parti Démocrate. "Et c'est ahurissant," dit-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de deux semaines après la mort du pape François, les 133 cardinaux-électeurs vont entrer en conclave, mercredi 7 mai, pour élire son successeur. Et Thomas Legrand s'interroge "Et si le pape était une femme ?". Il souligne pourtant que ce sera un homme et un cardinal, tout en martelant que rien ne les y oblige, et en rappelant qu'il avait des femmes qui se sont révoltées contre cette idée dans l'église. En Allemagne, après un premier revers historique dans la matinée, le conservateur Friedrich Merz a été élu chancelier mardi au deuxième tour par les députés du Bundestag. Pour beaucoup, c'est le signe d'un renouveau allemand et donc européen, que ce soit dans le domaine politique, économique et militaire. Mais François Lenglet, lui, se montre sceptique. Pour lui, c'est une illusion. Il ne croit pas au retour d'un couple franco-allemand fort. Ahmad Al-Chareh sera reçu ce mercredi 7 mai à l'Élysée par Emmanuel Macron. Ce sera sa première visite officielle dans un pays européen. Abnousse Shalmani pense que le président par intérim syrien fait de ce voyage à Paris pour montrer au monde qu'il a sa place sur la scène internationale, mais surtout de faire revenir l'argent en Syrie. "Méfions-nous d'Al Chareh", précise-t-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin affirme qu'il n'y a plus de zone "safe” en France, pointant une insécurité devenue omniprésente. Il évoque une violence “métastasée”, présente “partout et tout le temps”. Mais Thomas Legrand nuance fortement ce constat. Selon lui, l'insécurité varie selon les critères choisis. Il reconnaît une hausse marquée du trafic de drogue et de sa répartition territoriale, mais rejette l'idée d'une insécurité généralisée. Le retrait d'un génie de la finance. Warren Buffett annonce quitter Berkshire Hathaway, géant de l'investissement qu'il a fondé en 1964, valorisé aujourd'hui à 1 100 milliards d'euros. François Lenglet souligne son parcours exceptionnel, sa sagesse constante, et même sa capacité visionnaire. Il le qualifie d'homme dans le bon sens, salué par le Wall Street Journal comme une “forme humaine d'intelligence artificielle”. Le prochain “Mission Impossible”, tourné loin d'Hollywood, relance le débat sur la mondialisation du cinéma. Comme “Le Seigneur des Anneaux”, il a été produit à l'étranger. Abnousse Shalmani alerte : Donald Trump veut imposer des droits de douane de 100 % sur ces films. Elle y voit un nouveau front, celui d'une guerre commerciale et culturelle contre le cinéma international. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le débat du jour avec Thomas Sotto et Céline Landreau du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le débat du jour avec Thomas Sotto et Céline Landreau du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Mali, ce jeudi est un 1er-Mai pas comme les autres, car depuis mardi, on sait que le régime militaire du général Assimi Goïta envisage publiquement de se maintenir au pouvoir sans élections pendant au moins 5 ans et qu'il projette de dissoudre tous les partis politiques. Comment vont réagir ces partis ? Et en ce 1er-Mai, vont-ils pouvoir compter sur la solidarité des grands syndicats du pays ? Le sociologue malien Mohamed Amara a publié Marchands d'angoisse, le Mali tel qu'il est et tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mohamed Amara, bonjour,Mohamed Amara : bonjour.La concertation nationale qui propose de dissoudre tous les partis politiques et qui recommande que le général Assimi Goïta soit nommé président pour cinq ans, est-ce que c'est un tournant ?Bien sûr que c'est un tournant. C'est une nouvelle épreuve pour le Mali de voir, après 30 ans de démocratie, qu'une autorité de transition décide de dissoudre les partis politiques d'une part, et d'autre part de proposer de nommer le président de transition en tant que président de la République. C'est une première dans l'histoire du Mali contemporain.Et vous pensez que beaucoup de Maliens vont faire le parallèle entre aujourd'hui et l'époque du régime militaire du général Moussa Traoré, de 1968 à 1991 ?Je pense que le parallèle est quasiment fait, du fait de tous les mouvements de résistance qui commencent à se mettre en branle, qui dénoncent ces recommandations et du fait de l'ensemble des partis politiques. J'espère qu'ils vont se mobiliser parce que, s'ils ne se mobilisent pas d'une façon ou d'une autre, ils participent à leur propre enterrement, ce qui n'est bon ni pour la démocratie malienne ni pour l'héritage de ce qui a été légué par les Modibo Keïta, par les Alpha Oumar Konaré et j'en passe. Donc, j'espère qu'ils vont se mobiliser pour dénoncer cette confiscation du pouvoir.Et c'est tout l'enjeu des mobilisations à venir, s'il y en a, ou des stratégies de rejet de cette dissolution des partis politiques, qui sont inscrits dans la Constitution. Même dans la Constitution qui a été votée en 2023, où on a dit que le multipartisme, comme les mandats du président, sont des points qui ne sont pas modifiables, ne sont pas révisables.À lire aussiMali: vers une pérennisation de la Transition sans électionsAlors aujourd'hui, c'est le 1er mai, donc le jour des syndicats dans le monde entier. Au Mali, on sait qu'ils ont joué un grand rôle, notamment lors de la révolution de 1991 qui a mis fin au régime militaire de Moussa Traoré. Mais à présent, est-ce qu'ils ont encore une influence sur le cours politique des choses au Mali ?Évidemment, les syndicats sont un rempart important contre les dérives autoritaires du régime, qu'il s'agisse d'un régime militaire ou démocratique. Et vous avez parfaitement raison que dans les années 1990, l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a été un des acteurs principaux de la lutte contre les dérives du régime dictatorial de Moussa Traoré. Et ce rôle-là, cette place-là, il me semble que les syndicats l'ont toujours.La seule différence entre les années 1990 et aujourd'hui, c'est que le responsable principal de la centrale syndicale UNTM est aujourd'hui le président du Conseil économique et social, une des institutions importantes de la République du Mali. Et ça, c'est une faiblesse, une fragilité aujourd'hui pour le monde syndical au Mali.Donc la double casquette de Yacouba Katilé, qui est à la fois le secrétaire général du syndicat majoritaire et le président du Conseil économique, social et culturel, brouille son image et affaiblit peut-être le poids de l'UNTM face au pouvoir politique ?Cela brouille son image et impacte effectivement la capacité de mobilisation du monde syndical pour tout mouvement de résistance, malheureusement. Toujours est-il que je crois à la force du monde syndical. Parce que rappelez-vous, par exemple, que le Syndicat national des banques, assurances, microfinance (Synabef), etc. a réussi à obtenir la libération de deux de ses membres de la banque Ecobank. C'était à la mi-avril. Et si demain, il y a une convergence des luttes, ça ne peut venir que des liens entre le monde syndical et le monde politique, comme ce qu'on a connu dans les années 1990.En Pologne, il y a 45 ans, c'est le syndicat Solidarnosc de Lech Wałęsa qui a lancé le mouvement de protestation contre le régime du général Jaruzelski. Dans le Mali d'aujourd'hui, est-ce que l'UNTM de Yacouba Katilé pourrait jouer un rôle similaire ou non ?Tout dépendra de comment les rapports de force évolueront. Effectivement, il y a le syndicat que vous rappelez, celui de Lech Wałęsa en Pologne dans les années 1980. Mais rappelez-vous déjà que, en 1990, l'UNTM à la Bourse du travail était aux premières loges et mobilisait. Et je pense que cela est possible aujourd'hui, au Mali, s'il y a un vrai conflit socio-politique qui s'ouvre entre le pouvoir actuel et les mouvements syndicaux, politiques et associatifs.Mohamed Amara, merci.À lire aussiAu Mali, les partis politiques craignent pour leur survie
Selon le sondage Harris Interactive pour le magazine Regards, publié ce mercredi 30 avril, la gauche pourrait rêver d'une possible accession au deuxième tour de la présidentielle 2027. Jusqu'à présent, cette possibilité n'était pas évidente. Ruth Elkrief est revenue sur les principaux scénarios testés lors de cette étude. Mais à deux ans du scrutin, elle estime qu'il faudrait quand même tempérer l'optimisme à gauche. La Commission de régulation de l'énergie parle de risque de surproduction d'électricité. La (CRE) propose alors d'ajuster à la baisse la production des énergies renouvelables (solaire et éolien), et mobiliser pleinement le potentiel pilotable (nucléaire). Pascal Perri souligne que la problématique est autant politique que technique. Il rappelle que cette commission n'avance que des suggestions, mais c'est le pouvoir politique qui finira par arbitrer. Il s'agit d'un sujet majeur pour l'économie française, pourtant, il a été débattu devant une Assemblée quasiment vide. Pascal Perri craint un grand risque d'appréciation en matière de programmation énergétique dans notre pays. On parle beaucoup des tentations identitaires en Occident. Mais la Côte d'Ivoire qui s'apprête à choisir son président cette année est aussi en plein dans ce débat, en particulier à travers le cas de Tidjane Thiam, franco-ivoirien, ancien directeur général du Crédit Suisse, président du parti démocratique et principal opposant dans le pays. Il a été éliminé de la course à la présidentielle par la justice ivoirienne. La loi impose que l'on soit exclusivement ivoirien pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle ivoirienne. Isabelle Lasserre estime que cette affaire fait resurgir les vieux démons de la Côte d'Ivoire et notamment le concept d'ivoirité qui a entraîné des poussées de xénophobie dans les années 90. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ça bouge au Rassemblement National puisque Marine Le Pen semblait ouvrir la porte à l'idée qu'elle ne pourrait pas forcément être candidate à la présidentielle de 2027. Jordan Bardella, lui, s'est avancé, mais rien n'est simple. Ruth Elkrief estime que c'est un ballet auquel on a commencé à assister et qui, à son avis, va durer. "Il s'agit d'une pièce en quatre actes", évoque-t-elle. La France commence à s'interroger sur l'usage et la dépendance aux écrans. Pour Pascal Perri, il ne s'agit pas seulement d'une question de santé publique puisque le temps d'écran vaut aussi de l'or. Les économistes, eux, parlent de l'économie de l'attention qui vise à l'arrêter et à la fixer sur une chose. "Capter l'attention du public représente une valeur", explique-t-il. Pascal Perri trouve également alarmant l'évolution du temps d'écran quotidien par catégories d'âges. Il a peur qu'on soit en train de fabriquer aujourd'hui des générations des gens qui seront décérébrés. La prochaine guerre aura-t-elle lieu en Asie ? C'est la question que tout le monde se pose depuis l'attentat meurtrier du 21 avril au Cachemire indien, revendiqué par un groupe pakistanais. L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, sont à nouveau au bord de la guerre. Les forces armées des deux pays se sont déjà livré trois guerres depuis 1947 pour avoir la main et le contrôle de ce territoire de Cachemire. Et la tension atteint aujourd'hui un niveau jamais vu. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Ruth Elkrief s'est intéressée sur la petite effervescence dans le monde politique autour de l'hypothétique candidature de Cyril Hanouna à la présidentielle de 2027, publiée par Valeurs Actuelles dans un dossier de douze pages. Elle estime que Cyril Hanouna a lancé un ballon d'essai, tout en décortiquant certains points de son programme. Mais l'animateur a expliqué, lui-même, le coup de pub qu'il a plus ou moins monté. Il met fin aux rumeurs et dément vouloir se présenter à cette course à la magistrature suprême. François Lenglet, lui, est revenu sur la parabole du champignon. Auparavant, les champignons étaient cultivés dans des carrières, sous la terre. Désormais, et c'est le cas de l'entreprise Renaud, on construit des champignonnières. Pourtant, il est très difficile de recruter localement alors qu'on a besoin de nombreuses mains-d'oeuvre. La société embauche donc des travailleurs étrangers. Au moment où le chômage progresse en France, cette situation illustre bien les difficultés du pays vis-à-vis du travail, selon François Lenglet. Quant à Isabelle Lasserre, elle s'est penchée sur la poussée de l'extrême droite qui continue. À 38 ans, George Simion est parmi le favori des sondages pour le premier tour de la nouvelle élection présidentielle, dimanche 4 mai. Elle rappelle que la Cour constitutionnelle a annulé le premier tour du scrutin présidentiel du 24 novembre 2024, car elle soupçonne une ingérence russe qui a faussé les résultats. Mais Isabelle Lasserre estime que cette annulation est contre-productive car elle a provoqué un séisme dans la société schisme dans la société sans avoir érodé les intentions de vote pour l'extrême droite. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aboubakar Cissé, ce jeune Malien musulman tué à la mosquée de la Grand-Combe. Pour Ruth Elkrief, ceux qui pensent vraiment à Aboubakar sont sa famille, ses proches et les habitants de la Grand-Combe, qui ont sincèrement et modestement défilé dans le silence pour lui rendre hommage. "On ne choisit pas ses morts et on condamne tous ensemble toutes les haines religieuses", ajoute-t-elle. Des années après la suppression de la taxe d'habitation, il est question de rétablir une forme de taxe modeste qui remplacerait peu à peu cette taxe d'habitation disparue. François Lenglet affirme que, comme d'habitude, cette idée fiscale d'Emmanuel Macron n'a été ni réfléchie dans sa définition, ni travaillée dans sa mise en œuvre, ni financée. L'incendie continue, une immense et étrange explosion sur le principal port commercial de l'Iran, mais qui abritait sans doute un autre type de marchandises. Évidemment, tous les regards se tournent vers Israël. D'après Isabelle Lasserre, les Israéliens soupçonnent Donald Trump de s'être résigné à signer un accord au rabais avec l'Iran. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine sur le podcast, on reçoit de nouveau le professeur Olivier Jacques pour faire un survol des plateformes des principaux partis politiques sur les enjeux importants de cette élection. Au programme: - Où sont les cadres financiers des partis? - À quand le retour à l'équilibre budgétaire? - Les investissements en santé - Le droit à l'avortement - L'annulation de la taxe carbone - La place de l'environnement dans les programmes électorales - L'accès au logement et la hausse du coût de la vie Pour commanditer le podcast, pour louer un de nos studios ou pour toutes autres demande, écrivez-nous au: info@studiosf.ca Pour nous suivre: https://www.instagram.com/sansfiltrepodcast Pour nous suivre: https://www.instagram.com/phcantin/ https://www.instagram.com/doumplante/ https://www.facebook.com/Sans-Filtre-Podcast
Partis à la recherche d'El Dorado à l'Est des Andes, les conquistadors Pizarro et Orellana pénètrent dans une forêt peuplée et inhospitalière. L'un d'eux atteindra l'Atlantique. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca qui a enquêté à Taiwan et avec Maria Casadebaig qui nous parlera de ces réfugiés ukrainiens qui se sont regroupés à Saint-Nazaire, le plus grand centre de construction navale d'Europe. Avant la guerre déclenchée par la Russie contre l'Ukraine, des Ukrainiens y travaillaient déjà et des réfugiés sont venus renforcer cette communauté soudée face à l'adversité. Taiwan secoué par les infiltrations chinoises « Personne ne peut empêcher la réunification ». Par ces mots, Xi Jinping le dirigeant chinois (à l'occasion du Nouvel an) insiste à nouveau sur ses ambitions pour l'île de Taiwan. Indépendante, de fait, depuis la fin de la guerre civile, Taiwan est devenue démocratique à la fin des années 80.Et elle n'a de cesse de lutter contre la volonté de la grande Chine communiste de réunir les 2 rives du détroit. D'autant que cette dynamique s'est renforcée sous ce règne Xi Jinping.Incursions d'avions de chasse et de navires, infiltration de l'armée, influence du monde politique et culturel et de la société taïwanaise, Taipeh essaie de faire face à cette guerre hybride, menée par une « force étrangère hostile » selon les mots du président de la petite île.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix. Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiensPlus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité.Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.Un Grand reportage de Marie Casadebaig qui s'entretient avec Jacques Allix.
Plus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité. Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.«Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiens», un Grand reportage de Marie Casadebaig.