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L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
It's more than six years since Joseph Kabila stepped down as President of the Democratic Republic of Congo…handing over power to Felix Tshisekedi. And yet Mr Kabila's presence still looms large over politics in the country. On Thursday the Senate in the DRC began to examine an indictment request against Mr Kabila. On today's episode, a senior member of Mr Kabila's party responds to the prospect of him losing immunity. And helps us get to the bottom of reports that he has returned to the country. Francine Muyumba is a member of Mr Kabila's People's Party for the Reconstruction and Democracy, a lawyer and former Senator herself.
« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad. Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… » Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».
« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad. Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… » Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».
En RDC, l'opposant Martin Fayulu ne réclame plus le départ du pouvoir de Félix Tshisekedi et se dit même d'accord pour faire équipe avec lui à certaines conditions. À la présidentielle de 2018, il avait crié au hold-up électoral après la victoire officielle de Félix Tshisekedi. Mais aujourd'hui, il change de stratégie. Le 1er mai dernier, avec les autres opposants Joseph Kabila, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, Martin Fayulu a signé une déclaration commune en faveur d'un dialogue national pour résoudre la guerre dans l'est du pays. De passage à Paris, le président du parti de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et de la plate-forme Lamuka répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda doivent finaliser d'ici à deux semaines un projet d'accord de paix. Puis, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame doivent se retrouver le mois prochain dans le bureau de Donald Trump à la Maison Blanche pour signer la paix. Est-ce que votre déclaration commune, ce n'est pas une façon de dire « ne nous oubliez pas, nous aussi, on existe ? »Martin Fayulu : Non, notre déclaration, c'est de dire qu'avant de signer cet accord, il faut que les Congolais se parlent et trouvent des solutions à la crise qui sévit au Congo. Tout accord, toute discussion tendant à aider le Congo à avoir la paix et la sécurité, nous sommes d'accord. Mais nous disons qu'on ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble dans ce que nous appelons la cohésion nationale.Mais si jamais les pourparlers avancent à Washington, si jamais il y a cet accord de paix le mois prochain à la Maison Blanche, qu'est-ce que vous allez faire ?Nous pensons que c'est quelque chose qui ne marchera pas. Tant que la plaie n'est pas soignée de fond en comble, on ne pourra pas avoir la paix. Et c'est pour cela que nous disons que nous ne sommes pas contre Washington. Nous ne sommes pas contre Doha, nous ne sommes pas contre l'Union africaine. Mais les solutions aux problèmes du Congo doivent d'abord venir du Congo.Alors, ce qui frappe dans votre déclaration commune du 1ᵉʳ mai, c'est de vous voir signer, Martin Fayulu, un document avec votre pire ennemi, Joseph Kabila, que vous accusez de vous avoir volé la victoire en 2018. Pourquoi cette volte-face ?Je l'ai accusé d'avoir fabriqué les résultats et d'avoir proclamé Tshisekedi parce qu'ils ont signé ce qu'on a appelé un compromis à l'africaine. Mais ce n'est pas mon ennemi. Moi, je n'ai pas d'ennemi. Et moi, j'ai signé avec Kabila comme demain je pourrais signer avec Tshisekedi pour sauver le Congo.Donc, ce que vous appelez le grand hold-up électoral de 2018, vous oubliez tout, vous pardonnez, c'est terminé ?Mais vous savez, on ne peut pas oublier. Ça existe. Mais maintenant, qu'est-ce que vous voulez que je continue à ressasser ça à longueur de journée, d'année en année ? Non, je dis que c'est une expérience. C'est pour cela que j'ai proposé cette réunion de vérité, réconciliation et cohésion nationale. On ne peut pas oublier ce qui s'est passé. Mais sur la base de ce qui s'est passé, nous pouvons construire l'avenir en toute sérénité.Dans votre déclaration commune, vous parlez de la guerre à l'est de votre pays, sans jamais citer le Rwanda. Pourquoi refusez-vous de nommer un pays que toute la communauté internationale désigne comme le principal soutien militaire des rebelles du M23 ?Oui, on ne le cite pas simplement parce que ce n'est pas l'objectif poursuivi. Cette déclaration avait pour objectif de dire aux amis de Washington et de Doha : « ce que vous faites, c'est bien, mais s'il vous plaît, faites attention, il y a des préalables ».Mais vous ne citez pas le Rwanda parce que Joseph Kabila a mis son veto ?Non, non, on n'a pas pensé à ça. On n'a pas pensé à citer un pays et nous savons ce que le Rwanda veut dans notre pays. On sait que le Rwanda veut les richesses du Congo et exploiter les ressources. Ça, on le dit et on le répétera.Depuis quelques semaines, le président Tshisekedi appelle l'opposition à rentrer dans un gouvernement d'union nationale. À quelles conditions pourriez-vous accepter un tel gouvernement ?On ne peut pas répondre à cette préoccupation de Félix Tshisekedi, parce que nous pensons que d'abord, il faut que les Congolais se mettent autour d'une table, autour des évêques catholiques et des pasteurs protestants, pour d'abord aller dans le fond sur les causes profondes de notre crise. Donc, on ne met pas la charrue avant les bœufs.Et si demain, il y a un dialogue national, et s'il aboutit... Est-ce que vous seriez prêts à faire équipe avec le président Tshisekedi ?Je suis Congolais, il est Congolais. J'accepterai les résolutions qui sortiront de ce dialogue parce que j'y contribuerai.Alors comme vous, les évêques de la CENCO et les pasteurs de l'ECC appellent à ce dialogue national, mais ils disent aussi vouloir respecter le mandat du président Tshisekedi jusqu'à la fin de celui-ci, c'est-à-dire jusqu'en 2028. Est-ce que vous êtes d'accord avec eux ou pas ?Écoutez, de fait, il est là ! Est-ce qu'il faudrait aller poser la condition qu'il doit partir avant de commencer la réunion ? Je ne pense pas. Je pense qu'il faut avoir des élections saines, crédibles en 2028. Il peut continuer à gérer le pouvoir.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu ce vendredi à Washington
”It has been a week and a half since we heard that Joseph Kabila was leaving South Africa for DRC. Since then, however, we haven't heard much more about whether he arrived in Goma” - Goma resident. Last week the news that former President Joseph Kabila had returned to the eastern Democratic Republic of Congo grabbed the attention of the world's media. But why has his presence in that part of the country been such a hot topic, even against the backdrop of a potential, imminent deal between the governments of the DRC and Rwanda? Today on the podcast, Alan Kasujja speaks to the BBC's Emery Makumeno in Kinshasa, Erik Kennes, a senior research fellow for the Africa Programme, while our reporter Ikaba Koyi gets opinions from residents in Goma.
Rais wa zamani wa DRC, Joseph Kabila, Aprili 18, aliripotiwa kurejea nchini na kufikia jijini Goma, linalodhibitiwa na waasi wa M 23. Hata hivyo, taarifa hizi hazijathibitishwa rasmi. Serikali jijini Kinshasa, nayo imesitisha shughuli zote za kisiasa za chama chake cha PPRD. Kabila anashtumiwa na serikali kwa kuunga vitendo vya waasi hao.
Lester Kiewit gets The Africa Report with Kiri Rupiah of The Continent. They discuss Joseph Kabila’s political party being banned in the DRC; the African cardinal who could be in the running to replace Pope Francis; Gout Gout’s comparisons to Usain Bolt. Good Morning Cape Town with Lester Kiewit is a podcast of the CapeTalk breakfast show. This programme is your authentic Cape Town wake-up call. Good Morning Cape Town with Lester Kiewit is informative, enlightening and accessible. The team’s ability to spot & share relevant and unusual stories make the programme inclusive and thought-provoking. Don’t miss the popular World View feature at 7:45am daily. Listen out for #LesterInYourLounge which is an outside broadcast – from the home of a listener in a different part of Cape Town - on the first Wednesday of every month. This show introduces you to interesting Capetonians as well as their favourite communities, habits, local personalities and neighbourhood news. Thank you for listening to a podcast from Good Morning Cape Town with Lester Kiewit. Listen live – Good Morning CapeTalk with Lester Kiewit is broadcast weekdays between 06:00 and 09:00 (SA Time) https://www.primediaplus.com/station/capetalk Find all the catch-up podcasts here https://www.primediaplus.com/capetalk/good-morning-cape-town-with-lester-kiewit/audio-podcasts/good-morning-cape-town-with-lester-kiewit/ Subscribe to the CapeTalk daily and weekly newsletters https://www.primediaplus.com/competitions/newsletter-subscription/ Follow us on social media: CapeTalk on Facebook: www.facebook.com/CapeTalk CapeTalk on TikTok: www.tiktok.com/@capetalk CapeTalk on Instagram: www.instagram.com/capetalkza CapeTalk on X: www.x.com/CapeTalk CapeTalk on YouTube: www.youtube.com/@CapeTalk567 See omnystudio.com/listener for privacy information.
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
Juma lililopita ripoti ambazo hazijathibitishwa rasmi zilieleza kuwa rais wa zamani wa DRC, Joseph Kabila alirejea nchini Mwake kupitia mji wa Goma unaokaliwa na waasi wa M23 wanaosaidiwa na Rwanda. Hata hivyo hatua yake imeifanya serikali ya Kinshasa, kusimamisha shughuli zote za chama chake cha PPRD, ikikituhumu kushurikiana na waasi hao.Unazungumziaje kurejea kwa rais Kabila?Ndilo swali tumekuuliza katika makala haya.Skiza maoni ya mskilizaji.
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
Juma lililopita ripoti ambazo hazijathibitishwa rasmi zilieleza kuwa rais wa zamani wa DRC, Joseph Kabila alirejea nchini Mwake kupitia mji wa Goma unaokaliwa na waasi wa M23 wanaosaidiwa na Rwanda. Hata hivyo hatua yake imeifanya serikali ya Kinshasa, kusimamisha shughuli zote za chama chake cha PPRD, ikikituhumu kushurikiana na waasi hao.Unazungumziaje kurejea kwa rais Kabila?Ndilo swali tumekuuliza katika makala haya.Skiza maoni ya mskilizaji.
A controversial return. Former Democratic Republic of Congo President Joseph Kabila is back home after a self-imposed exile. The government accuses Kabila of backing the M23 rebels who have seized large areas in eastern DRC. So, what does Kabila's return mean for the fragile security situation? In this episode: Fidel Amakye Owusu, Chief Executive, Def-SEC Analytics Africa. Andrew Mwenda, Editor, The Independent. Alex Vines, Director, Africa Programme, Chatham House. Host: Adrian Finighan Connect with us:@AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook
Kwenye makala haya utapata kufahamu mahakama hii ya Jadi nchini Kenya kutoka Kabila la Wameru ambayo inakubalika na serikali katika utatuzi wa mizozo mbalimbali kutoka jamii ya wameru. Utapa pia kufahamu historia ya msanii kutoka nchini Ufaransa Hiro le Coq.
Katika makala haya shaba yetu inalenga nchini DRC, ambapo Rais mustaafu wa DRC, Joseph Kabila, ametangaza kurejea nchini humo, kutoka nchini Afrika Kusini ambako amekuwa akiishi kwa zaidi ya mwaka moja , ili kuchangia kutafuta suluhu kwa mzozo wa usalama mashariki mwa nchi yake. Unazungumziaje hatua hii ya Kabila? Ndilo swali tulikuuliza, skiza makala haya kuskia maoni ya waskilizaji wetu.
Katika makala haya shaba yetu inalenga nchini DRC, ambapo Rais mustaafu wa DRC, Joseph Kabila, ametangaza kurejea nchini humo, kutoka nchini Afrika Kusini ambako amekuwa akiishi kwa zaidi ya mwaka moja , ili kuchangia kutafuta suluhu kwa mzozo wa usalama mashariki mwa nchi yake. Unazungumziaje hatua hii ya Kabila? Ndilo swali tulikuuliza, skiza makala haya kuskia maoni ya waskilizaji wetu.
Heyyyyy Cousins we're back with New Drink Partnas this week! What really goes down when beauty bosses Jess aka JAë LeGrande and Milan Moody get real about love, relationships, and all the messy, magical moments in between? In this episode, the duo pulls back the curtain on their personal journeys from hot girl seasons to soul-deep connections. We're talking late-night convos, self-reflection, and the kind of honesty that hits different when it's two besties with mics and mimosas. From hilarious “Kabila cousins” memories to the hustle of building their brands, Jay and Milan let us in on what it's like navigating friendship, femininity, and future goals—all while looking good doing it. It's giving laughs, lessons, and a few too many "remember when" moments. But let's not act like it's all cute captions and curated vibes. Who heals the healers? We go there unpacking the emotional labor that comes with always being the strong one, the time zone chaos of podcasting while booked and busy, and the little joys (like swimming with sea turtles or blowing the budget on retail therapy) that help keep us grounded. Healing looks different every day, and sometimes it's in a spa... and sometimes it's in a group chat at 2am. Say HI to kidz on Social: Rima IG| rimababyy_ Court IG| keepinitcourtt Pod IG| rccpod Rate, and Review on Apple Podcast Website: https://www.redcuppod.com Email: Redcuppod@gmail.com
"Le Classico" de Sébastien Ministru : "Congo. Une histoire" de David Van Reybrouck. De la préhistoire aux premiers chasseurs d'esclaves, du voyage de Stanley missionné par Léopold II à la décolonisation, de l'arrivée de Mobutu puis de Kabila à l'implantation industrielle d'une importante communauté chinoise, ce livre retrace, analyse, conte et raconte nonante mille ans d'histoire : l'histoire du Congo, cet immense territoire africain au destin violenté. Pour comprendre ce pays, un écrivain voyageur, historien et journaliste est allé à la rencontre du peuple du Congo. À travers de multiples séjours son regard s'est aiguisé, son empathie s'est affirmée, son incessante curiosité lui a permis de saisir, de consigner dans ses carnets souvenirs et propos inédits au rythme d'une enquête basée sur plus de cinq mille documents. Ainsi a-t-il composé ce livre événement traduit dans une demi-douzaine de langues, cet essai total devenu aux Pays-Bas un véritable best-seller de l'histoire contemporaine. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La música de las raíces de los pueblos, del pueblo, es de todos, de cualquiera, porque nace de las vivencias y sentimientos humanos, que son comunes, expresados en una infinita riqueza de matices y lenguajes. Por eso podemos disfrutar y emocionarnos con las músicas auténticas de las más variadas procedencias y culturas que siempre tratamos de mostrar en Mundofonías. En esta ocasión, nuevos discos nos llevan por sones húngaros, belgas, daneses, tártaros, finlandeses, noruegos, malteses, del África occidental con conexión australiana, del África oriental con conexión londinense y cubanos. The music rooted in the traditions of the peoples, of the people, belongs to everyone, to anyone, because it arises from human experiences and emotions, which are universal, expressed through an infinite wealth of nuances and languages. That’s why we can enjoy and be moved by the genuine music from the most diverse origins and cultures, which we always strive to highlight in Mundofonías. On this occasion, new albums take us through Hungarian, Belgian, Danish, Tatar, Finnish, Norwegian, Maltese, West African with Australian connection, East African with London connection, and Cuban tunes. - Tatros Együttes - Gajcsánai kezesek - Pillanat - The Ghent Folk Violin Project - Hypomnesia - Ogopogo - Dreamers Circus - Tretur - Handed on - Lӓysӓn Ensemble of Yafarovo Village - Estiplarda eget pechen chaba - Let's get together tonight: Mishar Tatar songs from Orenburg region - Anne-Mari Kivimäki - Halo - Kotiin - Egil Kalman / Hans Hulbækmo - Arythmetics - Unit of time - Benji Cachia - 10 beats later - Akshara - Mandeng Groove - Mamadou [+ Ba Cissoko] - Conakry - Fiston Lusambo - Beyo beyo - Kabila moja - Estrellas de Buena Vista - Son para mi abuelo - Live in Havana 📸 Tatros Efyüttes (Czentye Richárd)
In this episode, James loops in his friends Anastasia Simon, who is the Managing Director of the Techstars WaterTech and sustainability accelerator, and Mina Raver, founder of BetterCEO. Learn more and donate to the Kabila Founder Mental Health Fund here. Connect with James on LinkedIn and Bluesky and share your thoughts about the episode. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to your LinkedIn connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Here's the link to James' Kabila community for overlooked founders. Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please tell a friend. P.S., Check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it! P.P.S., You can book a 1:1 meeting with James here if you're a current or aspiring founder and need help.
In this episode, James talks about the importance of supporting founder mental wellness and announces his new Kabila Founder Mental Health Fund. He also loops in his friend, Peachi Williams, founder of the Freshman Fun Box, to share her thoughts about the benefits of mental therapy. Here's the Inc. article by Aaron Houghton about avoiding burnout. Please donate to the Kabila Founder Mental Health Fund here. Connect with James on LinkedIn and Bluesky and share your thoughts about the episode. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to your LinkedIn connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Here's the link to James' Kabila community for overlooked founders. Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please tell a friend. P.S., Check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it! P.P.S., You can book a 1:1 meeting with James here if you're a current or aspiring founder and need help.
« Le timing était presque parfait, relève Jeune Afrique. Le 21 février, l'opposant Jean-Marc Kabund, incarcéré depuis août 2022 et condamné à sept ans de réclusion pour “outrage au chef de l'État“ et “propagation de faux bruits“, a soudainement été libéré. Le jour suivant, Félix Tshisekedi réunissait les membres de l'Union sacrée, à Kinshasa, et leur annonçait son intention de former un gouvernement d'union nationale dans un contexte de crise sécuritaire dans l'est de la RDC. » Le 1ᵉʳ mars, « toujours à la surprise générale, deux nouveaux opposants bénéficiaient d'une libération “conditionnelle“. »Alors, s'interroge Jeune Afrique, « faut-il voir dans ces libérations une volonté de détendre le climat politique ? (…) Félix Tshisekedi espère-t-il s'épargner un dialogue national semé d'embûches pour passer directement à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ? » Peut-être, mais « peu nombreuses sont les formations d'opposition qui se disent disposées à accepter la main tendue du président congolais. Les camps de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon, Delly Sesanga et même de Jean-Marc Kabund se sont prononcés contre l'initiative, qu'ils jugent contre-productive, pointe le site panafricain. Martin Fayulu, qui avait été le premier à proposer un dialogue pour cimenter l'unité nationale, semble partant, à condition que les discussions préalables soient supervisées par les Églises catholique et protestante. (…) Dans ce contexte, la décrispation paraît illusoire, relève Jeune Afrique, d'autant que Félix Tshisekedi a déjà dit qu'il ne ferait pas un pas en direction de ceux qui, selon lui, “portent les intérêts étrangers“. Dans sa ligne de mire : l'ancien président Joseph Kabila, qu'il accuse d'être derrière le M23. »Kabila : la mémoire courte ?Justement, Kabila sort du bois… Comme nous l'évoquions hier, l'ex-président a apparemment l'intention « de revenir au premier plan, à un moment critique où la présidence Tshisekedi est clairement menacée par le M23. Mais ce qui interroge dans les sorties médiatiques de Joseph Kabila, relève le site spécialisé sur la RDC,Afrikarabia, c'est qu'il donne l'impression de ne pas avoir été au pouvoir pendant 17 ans, et fait comme si sa présidence avait été “normale ». Comme s'il n'avait pas prolongé son dernier mandat de deux ans pour tenter de s'accrocher à son fauteuil. Comme si la crise pré-électorale de 2015-2018 n'avait pas été réprimée dans le sang. Comme si Floribert Chebeya n'avait pas été assassiné. Comme si les élections de 2011 et 2018 n'avaient pas été dénuées de toute crédibilité et de toute transparence. (…) Comme si les enquêtes des ONG internationales n'avaient pas documenté les milliards de dollars évaporés par la corruption. Des accusations que Joseph Kabila formule aujourd'hui… à l'encontre de Félix Tshisekedi et de son régime. Un sacré culot, s'exclame Afrikarabia. Mais peut-être que l'ancien président pense que les Congolais ont la mémoire courte. »Kagame : le paria ?Côté rwandais, à présent, le président Kagame parait de plus en plus isolé… « Nouveau coup de massue pour le Rwanda », s'exclame le site congolais Objectif Infos. « Berlin a annoncé avant-hier la suspension de ses aides au développement, assortie d'un réexamen de sa coopération bilatérale avec Kigali. (…) Concrètement, le Rwanda se voit privé d'une enveloppe annuelle de 50 millions d'euros, destinée à des projets de développement économique, énergétique, climatique et vaccinal. »« L'Allemagne emboîte ainsi le pas au Royaume-Uni et au Canada, qui ont pris des décisions semblables », note Le Monde Afrique.Pour ce qui concerne l'Union européenne, relève L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « même si pour le moment, il n'y a pas de sanctions prises à l'encontre du Rwanda, le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant la suspension d'un accord sur les minerais rares avec le Rwanda en raison de son soutien aux rebelles. Mais, les choses ne semblent pas encore totalement actées. »En tout cas, conclut le site burkinabé, « jusqu'à présent, l'homme fort de Kigali ne semble pas s'émouvoir outre mesure de ces sanctions ; il reste sourd à toutes les voix qui le conjurent de lever le pied dans l'est du Congo et de donner une chance à la paix. »En janvier dernier, Paul Kagame lors d'une allocution au corps diplomatique avait traité Félix Tshisekedi d' « idiot ». Le New Times à Kigali reprend l'invective et affirme que « le régime de Tshisekedi est en train de creuser sa propre tombe », que « la RDC est une nation en chute libre. (…) Et tout ce que nous pouvons faire, nous, poursuit le quotidien rwandais, est de nous fortifier. Accrochons-nous ! »
« Le timing était presque parfait, relève Jeune Afrique. Le 21 février, l'opposant Jean-Marc Kabund, incarcéré depuis août 2022 et condamné à sept ans de réclusion pour “outrage au chef de l'État“ et “propagation de faux bruits“, a soudainement été libéré. Le jour suivant, Félix Tshisekedi réunissait les membres de l'Union sacrée, à Kinshasa, et leur annonçait son intention de former un gouvernement d'union nationale dans un contexte de crise sécuritaire dans l'est de la RDC. » Le 1ᵉʳ mars, « toujours à la surprise générale, deux nouveaux opposants bénéficiaient d'une libération “conditionnelle“. »Alors, s'interroge Jeune Afrique, « faut-il voir dans ces libérations une volonté de détendre le climat politique ? (…) Félix Tshisekedi espère-t-il s'épargner un dialogue national semé d'embûches pour passer directement à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ? » Peut-être, mais « peu nombreuses sont les formations d'opposition qui se disent disposées à accepter la main tendue du président congolais. Les camps de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon, Delly Sesanga et même de Jean-Marc Kabund se sont prononcés contre l'initiative, qu'ils jugent contre-productive, pointe le site panafricain. Martin Fayulu, qui avait été le premier à proposer un dialogue pour cimenter l'unité nationale, semble partant, à condition que les discussions préalables soient supervisées par les Églises catholique et protestante. (…) Dans ce contexte, la décrispation paraît illusoire, relève Jeune Afrique, d'autant que Félix Tshisekedi a déjà dit qu'il ne ferait pas un pas en direction de ceux qui, selon lui, “portent les intérêts étrangers“. Dans sa ligne de mire : l'ancien président Joseph Kabila, qu'il accuse d'être derrière le M23. »Kabila : la mémoire courte ?Justement, Kabila sort du bois… Comme nous l'évoquions hier, l'ex-président a apparemment l'intention « de revenir au premier plan, à un moment critique où la présidence Tshisekedi est clairement menacée par le M23. Mais ce qui interroge dans les sorties médiatiques de Joseph Kabila, relève le site spécialisé sur la RDC,Afrikarabia, c'est qu'il donne l'impression de ne pas avoir été au pouvoir pendant 17 ans, et fait comme si sa présidence avait été “normale ». Comme s'il n'avait pas prolongé son dernier mandat de deux ans pour tenter de s'accrocher à son fauteuil. Comme si la crise pré-électorale de 2015-2018 n'avait pas été réprimée dans le sang. Comme si Floribert Chebeya n'avait pas été assassiné. Comme si les élections de 2011 et 2018 n'avaient pas été dénuées de toute crédibilité et de toute transparence. (…) Comme si les enquêtes des ONG internationales n'avaient pas documenté les milliards de dollars évaporés par la corruption. Des accusations que Joseph Kabila formule aujourd'hui… à l'encontre de Félix Tshisekedi et de son régime. Un sacré culot, s'exclame Afrikarabia. Mais peut-être que l'ancien président pense que les Congolais ont la mémoire courte. »Kagame : le paria ?Côté rwandais, à présent, le président Kagame parait de plus en plus isolé… « Nouveau coup de massue pour le Rwanda », s'exclame le site congolais Objectif Infos. « Berlin a annoncé avant-hier la suspension de ses aides au développement, assortie d'un réexamen de sa coopération bilatérale avec Kigali. (…) Concrètement, le Rwanda se voit privé d'une enveloppe annuelle de 50 millions d'euros, destinée à des projets de développement économique, énergétique, climatique et vaccinal. »« L'Allemagne emboîte ainsi le pas au Royaume-Uni et au Canada, qui ont pris des décisions semblables », note Le Monde Afrique.Pour ce qui concerne l'Union européenne, relève L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « même si pour le moment, il n'y a pas de sanctions prises à l'encontre du Rwanda, le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant la suspension d'un accord sur les minerais rares avec le Rwanda en raison de son soutien aux rebelles. Mais, les choses ne semblent pas encore totalement actées. »En tout cas, conclut le site burkinabé, « jusqu'à présent, l'homme fort de Kigali ne semble pas s'émouvoir outre mesure de ces sanctions ; il reste sourd à toutes les voix qui le conjurent de lever le pied dans l'est du Congo et de donner une chance à la paix. »En janvier dernier, Paul Kagame lors d'une allocution au corps diplomatique avait traité Félix Tshisekedi d' « idiot ». Le New Times à Kigali reprend l'invective et affirme que « le régime de Tshisekedi est en train de creuser sa propre tombe », que « la RDC est une nation en chute libre. (…) Et tout ce que nous pouvons faire, nous, poursuit le quotidien rwandais, est de nous fortifier. Accrochons-nous ! »
Après six ans de silence, Joseph Kabila revient sur la scène médiatique congolaise. Il y a eu cette tribune publiée il y a 10 jours par le Sunday Times en Afrique du Sud et hier, l'ancien président a accordé une interview à la presse namibienne, dont un extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux. Extrait repris par le site d'information congolais 7 sur 7. Le voici : « notre intention est d'être très disponible pour servir notre pays et de continuer à servir notre peuple. »Au sujet de la guerre dans l'Est, rapporte encore 7 sur 7, « Joseph Kabila s'est montré favorable au départ de toutes les armées étrangères qui sont présentes en République démocratique du Congo. Pour lui, ça serait déjà un premier pas vers la solution. »Revenir dans le jeu politique…Pour Le Point Afrique, ce « retour médiatique n'a rien d'anodin. Selon ses proches, il s'inscrit dans une stratégie plus large : Kabila veut reprendre pied dans le jeu politique congolais et relancer son parti, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Sur le terrain, les tensions avec Félix Tshisekedi n'ont cessé de s'intensifier. La coalition FCC-CACH, issue de leur accord, a volé en éclats, laissant place à une défiance mutuelle. En 2023, Kabila avait même interdit à ses partisans de briguer un mandat sous l'administration Tshisekedi, signe d'une rupture assumée. »Récemment, poursuit Le Point Afrique, « dans sa tribune publiée dans la presse sud-africaine, Kabila se pose en observateur critique du régime actuel : “l'implosion est imminente, affirme-t-il. Si le problème congolais n'est pas traité en profondeur, la crise persistera bien au-delà du conflit avec le Rwanda“. Un message qui, pour certains, ressemble moins à une analyse qu'à un avertissement. (…) Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, toujours dans les colonnes du Point Afrique, Kabila cherche avant tout à rappeler à l'opinion nationale et internationale que la situation actuelle est le résultat de l'échec du pouvoir en place, notamment dans la gestion de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. »Des critiques à peine voilées en direction de Félix Tshisekedi.Fausse route pour Tshisekedi ?Le site d'information Afrik.com, sur un autre plan, n'épargne pas non plus le président congolais.« Depuis plusieurs mois, l'Est de la RDC est en proie à une offensive militaire menée par le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Cette guerre fait rage, tandis que le gouvernement de Félix Tshisekedi semble détourner son attention d'une menace grandissante pour se concentrer sur des problèmes internes qui semblent moins urgents », affirme Afrik.com. Afrik.com qui évoque la récente condamnation à mort de 55 soldats de l'armée congolaise à Butembo dans le Nord-Kivu, accusés de lâcheté devant l'ennemi. Commentaire du site panafricain : « plutôt que de renforcer ses troupes ou de rechercher des solutions diplomatiques, Tshisekedi semble préférer se concentrer sur des purges internes, punissant des soldats qui fuient la guerre plutôt que de renforcer les capacités de son armée face à une menace de plus en plus pressante. » Et « au-delà des problèmes militaires, poursuit Afrik.com, le gouvernement congolais semble mener une série de tentatives de contrôle sur des acteurs politiques et religieux, dans un contexte de tensions internes croissantes. »Poil à gratter…Référence à l'audition le week-end dernier par les autorités congolaises d'Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire général du PPRD, puis du secrétaire général de la CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N'Shole.Commentaire de L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « si l'interrogatoire de Ramazani Shadary (très proche de Kabila), peut se comprendre dans une certaine mesure, plus problématique est celle du secrétaire général de la CENCO. En réalité, Tshisekedi ne pardonne pas à la CENCO, qui a entrepris avec les pasteurs évangéliques une mission de bons offices qui les avait conduits à Goma, à Kigali et en Belgique, appelant à un dialogue entre toutes les parties, notamment entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, au grand dam des autorités congolaises qui ne veulent pas en entendre parler et avaient tout de suite désavoué ladite mission. »Et L'Observateur Paalga de rappeler que « l'Église catholique a toujours été le poil à gratter des dirigeants, tous régimes confondus, depuis le temps de Mobutu. Les prélats n'ayant jamais manqué la moindre occasion de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités. »
Après six ans de silence, Joseph Kabila revient sur la scène médiatique congolaise. Il y a eu cette tribune publiée il y a 10 jours par le Sunday Times en Afrique du Sud et hier, l'ancien président a accordé une interview à la presse namibienne, dont un extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux. Extrait repris par le site d'information congolais 7 sur 7. Le voici : « notre intention est d'être très disponible pour servir notre pays et de continuer à servir notre peuple. »Au sujet de la guerre dans l'Est, rapporte encore 7 sur 7, « Joseph Kabila s'est montré favorable au départ de toutes les armées étrangères qui sont présentes en République démocratique du Congo. Pour lui, ça serait déjà un premier pas vers la solution. »Revenir dans le jeu politique…Pour Le Point Afrique, ce « retour médiatique n'a rien d'anodin. Selon ses proches, il s'inscrit dans une stratégie plus large : Kabila veut reprendre pied dans le jeu politique congolais et relancer son parti, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Sur le terrain, les tensions avec Félix Tshisekedi n'ont cessé de s'intensifier. La coalition FCC-CACH, issue de leur accord, a volé en éclats, laissant place à une défiance mutuelle. En 2023, Kabila avait même interdit à ses partisans de briguer un mandat sous l'administration Tshisekedi, signe d'une rupture assumée. »Récemment, poursuit Le Point Afrique, « dans sa tribune publiée dans la presse sud-africaine, Kabila se pose en observateur critique du régime actuel : “l'implosion est imminente, affirme-t-il. Si le problème congolais n'est pas traité en profondeur, la crise persistera bien au-delà du conflit avec le Rwanda“. Un message qui, pour certains, ressemble moins à une analyse qu'à un avertissement. (…) Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, toujours dans les colonnes du Point Afrique, Kabila cherche avant tout à rappeler à l'opinion nationale et internationale que la situation actuelle est le résultat de l'échec du pouvoir en place, notamment dans la gestion de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. »Des critiques à peine voilées en direction de Félix Tshisekedi.Fausse route pour Tshisekedi ?Le site d'information Afrik.com, sur un autre plan, n'épargne pas non plus le président congolais.« Depuis plusieurs mois, l'Est de la RDC est en proie à une offensive militaire menée par le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Cette guerre fait rage, tandis que le gouvernement de Félix Tshisekedi semble détourner son attention d'une menace grandissante pour se concentrer sur des problèmes internes qui semblent moins urgents », affirme Afrik.com. Afrik.com qui évoque la récente condamnation à mort de 55 soldats de l'armée congolaise à Butembo dans le Nord-Kivu, accusés de lâcheté devant l'ennemi. Commentaire du site panafricain : « plutôt que de renforcer ses troupes ou de rechercher des solutions diplomatiques, Tshisekedi semble préférer se concentrer sur des purges internes, punissant des soldats qui fuient la guerre plutôt que de renforcer les capacités de son armée face à une menace de plus en plus pressante. » Et « au-delà des problèmes militaires, poursuit Afrik.com, le gouvernement congolais semble mener une série de tentatives de contrôle sur des acteurs politiques et religieux, dans un contexte de tensions internes croissantes. »Poil à gratter…Référence à l'audition le week-end dernier par les autorités congolaises d'Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire général du PPRD, puis du secrétaire général de la CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N'Shole.Commentaire de L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « si l'interrogatoire de Ramazani Shadary (très proche de Kabila), peut se comprendre dans une certaine mesure, plus problématique est celle du secrétaire général de la CENCO. En réalité, Tshisekedi ne pardonne pas à la CENCO, qui a entrepris avec les pasteurs évangéliques une mission de bons offices qui les avait conduits à Goma, à Kigali et en Belgique, appelant à un dialogue entre toutes les parties, notamment entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, au grand dam des autorités congolaises qui ne veulent pas en entendre parler et avaient tout de suite désavoué ladite mission. »Et L'Observateur Paalga de rappeler que « l'Église catholique a toujours été le poil à gratter des dirigeants, tous régimes confondus, depuis le temps de Mobutu. Les prélats n'ayant jamais manqué la moindre occasion de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités. »
Ledjely en Guinée s'interroge : « se dirige-t-on vers la fin de l'immunité dont jouissait jusqu'ici le président rwandais, malgré son implication avérée et documentée dans la guerre qui secoue l'est de la République démocratique du Congo ? Il est peut-être trop tôt pour se réjouir du réveil de la communauté internationale, pointe le site d'information guinéen. Mais au moins, on peut constater que les lignes commencent à bouger contre le parrain des rebelles du M23. En effet, après les États-Unis la semaine dernière, c'est l'Union européenne qui vient de s'accorder sur la nécessité de dire stop au Rwanda dans son soutien actif au mouvement rebelle et à son agression contre son voisin. Avec à la clé des menaces de sanctions. Décidément, le mythe Kagame est en train de tomber. »Même pas peur…Alors pour l'instant, les sanctions sont timides… « L'Union européenne suspend les consultations sur la défense avec le Rwanda et annonce le réexamen de ses accords sur les minerais stratégiques », relève le site congolais 7 sur 7. « Cette décision va donc (notamment) priver l'armée rwandaise de l'assistance militaire et sécuritaire de l'Union européenne. »« Alors que les combats entre l'armée congolaise et l'AFC/M23 se poursuivent, la position de l'Union européenne vise à renforcer la pression diplomatique sur Kigali, sans exclure d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation sur le terrain », remarque pour sa part le site Actualités CD.« Kigali et Paul Kagamé ont-ils peur de ces sanctions ? », s'interroge WakatSéra. Assurément non, répond le site burkinabé. « Les condamnations et les sanctions font comme monter l'adrénaline du côté de l'Alliance Fleuve Congo-M23 qui continue de marcher, dans le sang des Congolais, vers des objectifs qu'elle seule et son maître de Kigali se sont fixés. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne verraient pas d'un mauvais œil, la chute de Kinshasa, avec comme cerise sur le gâteau, celle de Félix Tshisekedi […]. »Kabila en embuscade ?Et c'est dans ce contexte tendu que Joseph Kabila est sorti du bois le week-end dernier… « Pour la première fois depuis son départ du pays en janvier 2024, pointe Le Forum des As à Kinshasa, Joseph Kabila a pris la parole sur plusieurs sujets brûlants, notamment la crise politique, sécuritaire et sociale qui secoue le pays. Dans une tribune publiée dans le journal sud-africain Sunday Times, l'ex-président a dénoncé un état de fait qu'il considère comme une menace pour la stabilité de la RDC et de la région. Joseph Kabila accuse l'actuel président congolais d'avoir instauré un régime de “terreur“, caractérisé par la répression des opposants politiques, les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également l'exil forcé des journalistes, des leaders d'opinion et même des responsables religieux. (…) Reste à savoir, pointe encore le quotidien congolais, si cette prise de parole marque le début d'un retour actif de Kabila sur la scène politique congolaise ou s'il s'agit simplement d'une critique ponctuelle contre le régime de Félix Tshisekedi. Quoi qu'il en soit, cette déclaration risque d'intensifier les tensions déjà vives au sein du paysage politique congolais. »Nouvelle épine au pied de Tshisekedi…« Kabila sort la sulfateuse », s'exclame Afrikarabia. Cette « volée de bois vert contre son successeur laisse songeur, relève le site spécialisé sur la RDC, lorsque l'on pense à la répression, à l'époque de Kabila, des manifestations dans le sang, à l'assassinat de Floribert Chebeya, à la centaine de morts et au verrouillage des médias pendant la crise pré-électorale de 2016. Pourtant, cette sortie médiatique de l'ancien président congolais signifie aujourd'hui qu'il est bien de retour sur le devant de la scène avec des ambitions de revanche à peine voilées. (…) Pour Félix Tshisekedi, il n'y a d'ailleurs pas de doute, relève encore Afrikarabia. Derrière le M23, il y a Joseph Kabila. Une nouvelle épine dans le pied qui risque d'être tenace pour le président congolais. »En effet, constate également L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « une décennie après, coucou, revoilà Kabila (…), qui renoue secrètement avec une certaine agitation politique. Mais sans la moindre compassion pour ces milliers de victimes civiles, pour ces centaines de milliers de déplacés, sans la moindre condamnation de la rébellion du M23, sans la moindre désapprobation des visées impérialistes de Paul Kagame sur les minerais stratégiques de l'Est de la RDC. »
Ledjely en Guinée s'interroge : « se dirige-t-on vers la fin de l'immunité dont jouissait jusqu'ici le président rwandais, malgré son implication avérée et documentée dans la guerre qui secoue l'est de la République démocratique du Congo ? Il est peut-être trop tôt pour se réjouir du réveil de la communauté internationale, pointe le site d'information guinéen. Mais au moins, on peut constater que les lignes commencent à bouger contre le parrain des rebelles du M23. En effet, après les États-Unis la semaine dernière, c'est l'Union européenne qui vient de s'accorder sur la nécessité de dire stop au Rwanda dans son soutien actif au mouvement rebelle et à son agression contre son voisin. Avec à la clé des menaces de sanctions. Décidément, le mythe Kagame est en train de tomber. »Même pas peur…Alors pour l'instant, les sanctions sont timides… « L'Union européenne suspend les consultations sur la défense avec le Rwanda et annonce le réexamen de ses accords sur les minerais stratégiques », relève le site congolais 7 sur 7. « Cette décision va donc (notamment) priver l'armée rwandaise de l'assistance militaire et sécuritaire de l'Union européenne. »« Alors que les combats entre l'armée congolaise et l'AFC/M23 se poursuivent, la position de l'Union européenne vise à renforcer la pression diplomatique sur Kigali, sans exclure d'autres mesures en cas d'aggravation de la situation sur le terrain », remarque pour sa part le site Actualités CD.« Kigali et Paul Kagamé ont-ils peur de ces sanctions ? », s'interroge WakatSéra. Assurément non, répond le site burkinabé. « Les condamnations et les sanctions font comme monter l'adrénaline du côté de l'Alliance Fleuve Congo-M23 qui continue de marcher, dans le sang des Congolais, vers des objectifs qu'elle seule et son maître de Kigali se sont fixés. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne verraient pas d'un mauvais œil, la chute de Kinshasa, avec comme cerise sur le gâteau, celle de Félix Tshisekedi […]. »Kabila en embuscade ?Et c'est dans ce contexte tendu que Joseph Kabila est sorti du bois le week-end dernier… « Pour la première fois depuis son départ du pays en janvier 2024, pointe Le Forum des As à Kinshasa, Joseph Kabila a pris la parole sur plusieurs sujets brûlants, notamment la crise politique, sécuritaire et sociale qui secoue le pays. Dans une tribune publiée dans le journal sud-africain Sunday Times, l'ex-président a dénoncé un état de fait qu'il considère comme une menace pour la stabilité de la RDC et de la région. Joseph Kabila accuse l'actuel président congolais d'avoir instauré un régime de “terreur“, caractérisé par la répression des opposants politiques, les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires. Il dénonce également l'exil forcé des journalistes, des leaders d'opinion et même des responsables religieux. (…) Reste à savoir, pointe encore le quotidien congolais, si cette prise de parole marque le début d'un retour actif de Kabila sur la scène politique congolaise ou s'il s'agit simplement d'une critique ponctuelle contre le régime de Félix Tshisekedi. Quoi qu'il en soit, cette déclaration risque d'intensifier les tensions déjà vives au sein du paysage politique congolais. »Nouvelle épine au pied de Tshisekedi…« Kabila sort la sulfateuse », s'exclame Afrikarabia. Cette « volée de bois vert contre son successeur laisse songeur, relève le site spécialisé sur la RDC, lorsque l'on pense à la répression, à l'époque de Kabila, des manifestations dans le sang, à l'assassinat de Floribert Chebeya, à la centaine de morts et au verrouillage des médias pendant la crise pré-électorale de 2016. Pourtant, cette sortie médiatique de l'ancien président congolais signifie aujourd'hui qu'il est bien de retour sur le devant de la scène avec des ambitions de revanche à peine voilées. (…) Pour Félix Tshisekedi, il n'y a d'ailleurs pas de doute, relève encore Afrikarabia. Derrière le M23, il y a Joseph Kabila. Une nouvelle épine dans le pied qui risque d'être tenace pour le président congolais. »En effet, constate également L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « une décennie après, coucou, revoilà Kabila (…), qui renoue secrètement avec une certaine agitation politique. Mais sans la moindre compassion pour ces milliers de victimes civiles, pour ces centaines de milliers de déplacés, sans la moindre condamnation de la rébellion du M23, sans la moindre désapprobation des visées impérialistes de Paul Kagame sur les minerais stratégiques de l'Est de la RDC. »
In this episode, James talks about when it's a problem to have a chip on your shoulder. James leans on the thoughts of VC, Mike Troiano, founder of Villie, Kim Jolasun, and VC Mark Suster. Here's the link to hilarious Tyrone, the Managing Director of the Startech decelerator program that James mentioned. Connect with James on LinkedIn and Bluesky and share your thoughts about the episode. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to your LinkedIn connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Here's the link to James' Kabila community for overlooked founders. Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please tell a friend. P.S., Check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
Au début de l'année 2000, le New York Times parlait de “guerre mondiale africaine” en évoquant le conflit en République démocratique du Congo. Six pays avaient alors leurs armées au sein du pays qui était dirigé par Laurent-Désiré Kabila, chacun jouant sa partition au prétexte de l'intérêt national ou du panafricanisme. Un quart de siècle plus tard, la guerre du Congo, ou plus sûrement la guerre au Congo, qui ne s'est jamais éteinte, redevient chaude avec la prise de Goma par un M23 derrière lequel l'ombre de l'armée rwandaise est de plus en plus évidente. Pendant ce temps, Kinshasa, la capitale, s'échauffe et des manifestants s'en prennent à certains intérêts étrangers, notamment à l'ambassade de France. Et la bataille de communication a repris entre les pouvoirs de Kinshasa et Kigali. Comme par le passé, et comme ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi pointe du doigt le Rwanda. De son côté, Paul Kagame ne se contente pas d'invectiver son homologue congolais, il s'en prend à Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, ce dernier ayant demandé aux troupes de son pays de quitter Goma. Rwanda, Afrique du Sud, Burundi, Kenya, Union africaine mais également France, États-Unis, Chine… Plus que jamais, la guerre en RDC n'est pas seulement congolaise, avec au cœur des enjeux les riches minerais d'un des pays les plus stratégiques du monde. Qui sont les acteurs du chaos et quelles sont leurs lignes de fracture ? ▶ Soutenez Le Média :
Hali ya usalama inavyo zidi kudorora katika Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo (DRC), ndivyo serikali ya Rais Tshisekedi inavyo zidi kuwa chini ya shinikizo kubwa.
C'est une caricature publiée sur le site d'information congolais Actualité CD : on y voit un journaliste brandissant un micro devant un parterre d'hommes politiques et de représentants de la société civile à Kinshasa. Le journaliste les interpelle : « leaders d'opinion ! Un petit commentaire sur la révision ou changement de la Constitution ? » Tous les officiels veulent répondre en s'arrachant le micro : « moi, moi, moi », crient-ils. Et puis question suivante : « un commentaire sur la guerre qui a atteint Goma ? ». Et là, plus personne… Les officiels sont partis en courant…Et en effet, c'est la retenue qui domine à Kinshasa face à l'avancée des rebelles du M23 dans le Kivu. Les termes sont choisis. Les médias congolais, à l'instar du site 7 sur 7, parlent d' « incursion rwandaise à Goma », ou encore de « guerre d'agression ».Il faut dire que la situation est délicate. Le risque d'une extension du conflit est bien présent. C'est ce que souligne notamment Le Pays à Ouagadougou : « après le secrétaire général des Nations unies ce week-end qui disait craindre un embrasement régional du conflit en cours dans le Kivu avec l'ouverture possible de nouveaux théâtres de confrontation, c'est au tour du président du Burundi d'affirmer que la propension à l'extension transfrontalière de cette guerre est particulièrement grande, du fait de la situation volatile et explosive enregistrée, la semaine dernière, dans les deux extrémités du Kivu ».En effet, résume Jeune Afrique, « le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a dit redouter que le conflit en RDC déclenche une guerre régionale. “Si ça continue comme ça, a-t-il déclaré, la guerre risque de se généraliser dans la région“. »Que veulent Makenga et Nanga ?La guerre dans quel but ? Quels sont les objectifs du M23 ?Le Monde Afrique brosse un long portrait du chef militaire de la rébellion, Sultani Makenga. C'est un « Tutsi dont une partie de la famille est originaire de la province du Masisi. (…) Ce “général“ discret a fait ses armes à l'ombre du président rwandais Paul Kagame et pris part à toutes les insurrections qui secouent l'est de la RDC depuis trente ans ».Dans une de ses rares interviews il y a deux ans, il déclarait, relève Le Monde Afrique : « nous avons choisi ce chemin parce que tout le reste a échoué. Nous avons au sommet de l'État des irresponsables, des bandits, des gens qui croient que le pays leur appartient ».Et Le Monde Afrique de s'interroger : « est-il un va-t-en-guerre piloté par Kigali et Kampala ? Un stratège militaire qui a su jouer un rôle dans toutes les rébellions congolaises ? Un opposant politique animé par la protection de sa communauté ? Peut-être un peu de tout cela à la fois ».Le quotidien Aujourd'hui au Burkina s'intéresse, lui, à Corneille Nanga, le président de l'AFC, l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23. « Personne n'aurait parié en 2015, lorsque Corneille Nanga, président de la CENI congolaise proclamait les résultats des élections générales qu'une dizaine d'années plus tard, il se transformerait en rebelle, pour fonder l'Alliance fleuve Congo ? On ne sait pas ce qui s'est passé entre lui et Félix Tshisekedi mais à l'évidence, une brouille devenue rancune tenace est née entre les deux hommes. En tout cas, allié au M23, Corneille Nanga ne fait pas mystère de vouloir faire tomber Félix Tshisekedi ».Kagame dans le sillage de Poutine ?Pour le chercheur Thierry Vircoulon, interrogé par Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « Paul Kagamé semble dans un moment poutinien… (…) Le but immédiat du M23 (piloté par Kigali) est de forcer le gouvernement congolais à négocier. Mais une négociation pour quoi ? Certainement pas pour que le M23 puisse réintégrer l'armée congolaise comme cela avait été le cas après la crise de 2008, affirme Thierry Vircoulon. Une négociation entre le gouvernement congolais et le M23 viserait à conférer à ce mouvement armé le contrôle territorial d'une partie du Nord-Kivu a minima. Cela permettrait, précise le chercheur, l'officialisation des gains territoriaux du M23 depuis 2022 et équivaudrait à une annexion officieuse par le Rwanda. Le Nord-Kivu (ou en tout cas une partie de cette province) deviendrait ainsi un Donbass rwandais ».Et, souligne encore Thierry Vircoulon, « le renversement de Félix Tshisekedi n'est pas exclu dans cette stratégie si celui-ci continue à s'opposer à cette volonté d'annexion. Pour ce faire, Kigali semble avoir ressorti des poubelles de l'histoire la vieille stratégie du paravent politique congolais : l'Alliance du Fleuve Congo est le nouvel avatar du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (le RCD qui avait pris les armes contre le président congolais Laurent-Désiré Kabila à la fin des années 90).
« La première prise de parole publique du président de la RDC se faisait attendre », pointe Le Monde Afrique, depuis l'offensive sur Goma du M23, au côté de troupes rwandaises. « Après avoir annulé une réunion de crise avec le président rwandais Paul Kagame, le chef de l'État congolais s'est enfin exprimé, hier, dans une allocution retransmise en direct à la télévision. “Une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours“, a affirmé Félix Tshisekedi. “L'est de notre pays, en particulier les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri, fait face à une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire“, a-t-il ajouté. Selon lui, les violences risquent de conduire “tout droit à une escalade“ dans la région des Grands-Lacs ».Et de fait, les rebelles du M23 ne semblent pas se contenter de Goma. Ils se dirigeraient maintenant vers le Sud-Kivu et sa capitale Bukavu.En fait, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé militairement et diplomatiquement, Félix Tshisekedi essaie de ne pas perdre la main politiquement, et de gagner les cœurs des Congolais. Le président a essentiellement surfé sur la fibre patriotique et de l'unité nationale. “Unissons nos efforts, a-t-dit (…) Mobilisons-nous (…) Nous gagnerons cette guerre par notre unité (…) Je ne vous abandonnerai jamais, j'en fais le serment“ ».« Loin d'être rassurant… »Toutefois, c'est un peu tard… s'exclame WakatSéra au Burkina Faso : « le ver est déjà bien dans le fruit. (…) Incompréhensible et inquiétant : c'est seulement maintenant que Félix Tshisekedi dénonce la torpeur de la communauté internationale et appelle son peuple à la résistance ! »« Tshisekedi loin d'être rassurant », renchérit Ledjely. « Le plus étonnant dans ce discours à la Nation, pointe le site d'information guinéen, c'est l'invitation qu'il lance en faveur de la réduction du niveau de vie des institutions pour soutenir l'effort de guerre. Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? », s'interroge Ledjely. « N'est-ce pas là une des causes de la défaite d'aujourd'hui ? En effet, l'autre mal de la RDC, ce sont des institutions et une élite qui dévorent le budget sur le dos des populations pauvres. Si les troupes congolaises, mal équipées et pas du tout motivées, ont capitulé devant l'ennemi, c'est aussi l'explication. Mais curieusement, conclut le site guinéen, le président congolais ne s'en est souvenu qu'au lendemain de la défaite de son camp. Hélas ! »Et on revient à Afrikarabia qui donne des chiffres : « sur un budget de 16 milliards de dollars, le train de vie des institutions congolaises en consomme, en effet, plus de 67%. Une hérésie dans un pays qui manque de tout. Il aura donc fallu attendre la généralisation de la guerre à l'Est et la perte d'un quart du Nord-Kivu pour rendre l'État plus sobre… dans le cas où cette mesure serait réellement appliquée ».Kagame : des visions expansionnistes ?Quant au président rwandais, Paul Kagame, il montre son vrai visage, pointe L'Observateur Paalga. « Après avoir nié pendant longtemps, c'est à visage découvert que les Rwandais agissent désormais. La preuve : la déclaration de l'ambassadeur (rwandais) itinérant pour la région des Grands Lacs, Vincent Karega, qui a affirmé que la progression du M23 continuerait vers le Sud-Kivu. Les choses sont désormais claires. Est-ce Kagame qui a parlé par la bouche de Karega ? On doute fort qu'il prenne certaines libertés sans l'accord tacite du filiforme homme de Kigali ». Et L'Observateur Paalga de s'interroger : « le Rwanda, qui avait aidé les rebelles de Laurent Désiré Kabila à marcher sur Kinshasa pour chasser Mobutu Sese Seko, le Rwanda ambitionne-t-il d'entreprendre la même action avec toujours comme cheval de Troie une rébellion qu'il soutient à bout de bras ? »Le départ des mercenaires occidentauxEnfin, Jeune Afrique nous révèle les coulisses de l'évacuation des mercenaires roumains qui combattaient à Goma aux côtés des Forces armées congolaises… « Ces mercenaires de la société Congo protection avaient d'abord assuré des missions de formation et d'aide à l'artillerie, avant de participer eux-mêmes à des combats sur le terrain ». Notamment« pour repousser le M23 lors de sa première offensive sur Saké, en mars 2023. (…) Lundi, alors que le M23 pénétrait dans Goma, les hommes de Congo Protection avaient rapidement abandonné le combat, affirme Jeune Afrique. Des négociations ont été ouvertes avec les rebelles afin de négocier leur reddition et leur évacuation vers la Roumanie, via Kigali ».Quant aux mercenaires français de la société Agemira, qui combattaient également aux côtés des Forces armées congolaises, on ne connait pas leur sort…
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In this episode, James talks with Shahab Kaviani of Founder Well about what founders can do to create mental wellness. Shahab is graciously offering the first three listeners a free 3-month pass on the Founder Well platform (a $1,500 gift!). To take advantage of this benefit go here. And check out Shahab's dad joke at the end! Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
Pourquoi le président congolais Félix Tshisekedi veut-il changer la Constitution de son pays ? Est-ce dans le but de pouvoir briguer un troisième mandat en 2028 ? La question se pose après le discours qu'il a prononcé ce mercredi soir à Kisangani. « Pour changer le nombre de mandats présidentiels, il faut que vous, le peuple, puissiez le décider », a-t-il notamment déclaré. Et comment vont réagir les Congolais à ce projet ? Fred Bauma est le directeur exécutif d'Ebuteli, l'Institut congolais de recherches sur la gouvernance, la politique et la violence. En ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle peut être la principale raison pour laquelle le président Tshisekedi veut changer la Constitution ?Fred Bauma : Alors la première raison, c'est le désir d'avoir plus de contrôle sur les institutionnels [NDLR : les juges de la Cour constitutionnelle, etc.], la deuxième raison qu'il n'a pas encore exprimée, c'est probablement la volonté d'avoir un nouveau mandat, un 3e mandat.Voilà plusieurs semaines que le parti au pouvoir UDPS plaide pour un changement de Constitution. Est-ce à dire qu'Augustin Kabuya, le secrétaire général de ce parti, est un chaud partisan d'un éventuel 3e mandat de Félix Tshisekedi ?Ça fait plusieurs mois d'ailleurs que les membres de l'UDPS (l'Union pour la démocratie et le progrès social) et plusieurs alliés du président de la République ne cessent de remettre en cause la durée du mandat. L'argument qui a déjà été présenté par Kabuya, c'est de dire qu'en réalité le président ne gouverne pas 5 ans, qu'il gouverne beaucoup moins et qu'il a besoin d'un long mandat. Et je pense que, si on s'en tient aux commentaires des leaders de l'UDPS, il y a clairement une volonté d'avoir un mandat qui va au-delà de 5 ans et d'avoir plusieurs mandats. Et le discours du président de la République ne semble pas contredire cela aujourd'hui.Alors du côté de l'opposition, comment va-t-on réagir à votre avis ?Du côté de l'opposition, il est clair que l'opposition n'est pas d'accord avec cette révision de la Constitution. Je pense que ça donne de nouveau des arguments à l'opposition pour se mobiliser autour de quelque chose. Et je pense qu'au-delà de l'opposition, et au-delà du pouvoir, le vrai danger de cette démarche, c'est d'éloigner davantage les questions qui touchent réellement à la vie de la population et d'offrir aux Congolais un nouveau sujet de distraction, qui prendra plusieurs mois et beaucoup d'énergie, et qui nous éloignera davantage des questions de sécurité, des questions de corruption, des questions économiques et sociales qui sont pourtant la priorité des Congolais.Du côté du parti ECIDE (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement) de Martin Fayulu, on déclare qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Qu'est-ce que cela veut dire ?Je pense que ça renvoie exactement aux manifestations publiques qui ont débuté avec la tentative similaire du président Kabila de modifier la Constitution. Il faut dire que le président Tshisekedi lui-même était contre cette position du régime passé. Et cette contestation a conduit à de grands troubles dans le pays et à plusieurs morts. On parle quand même de plusieurs centaines de morts entre 2015 et 2019, via la répression, en grande partie liée à la Constitution. C'est dommage que, juste quelques années plus tard, on veuille reprendre la même expérience.Et du côté de la société civile, l'ASADHO, l'Association africaine de défense des droits de l'homme, affirme que le risque est grand que le Congo revive l'agitation des dernières années de la présidence Kabila. Qu'est-ce que cela signifie ?Ça signifie exactement que la société civile, l'ASADHO, le mouvement citoyen – et je m'attends à ce que les églises catholiques et protestantes les rejoignent –, ça signifie que ces différentes composantes de la société civile vont s'y opposer. Cette mobilisation va certainement se heurter à la répression et ça ne sera pas sans conséquences sur la cohésion nationale, sur la stabilité des institutions et sur la vie sociale et politique du pays en général. Je pense que le président de la République ouvre la porte à une période d'instabilité dont il n'avait pas besoin.Du coté maintenant des alliés du Président de Tshisekedi, qui ont appelé l'an dernier à voter pour lui dans l'espoir qu'il partirait en 2029 et que leur propre tour arriverait, est-ce qu'il ne va pas y avoir des déçus ?Il va certainement y avoir de déçus. Je pense que c'est une décision qui divise au sein de l'Union sacrée. La grande question, c'est : est-ce que les déçus seront suffisamment courageux pour porter haut leur désaccord. On est quand même dans un régime politique et dans un système où il y a une sorte de capture de l'État par une élite qui est très bien rémunérée et qui bénéficie d'énormes avantages. Et je pense que, pour choisir la confrontation, certains devront mettre sur la balance les avantages économiques qu'ils perçoivent de ce régime, ici, tant l'opportunisme politique en RDC n'est pas quelque chose à sous-estimer.Depuis 6 ans, l'UNC de Vital Kamerhe est alliée à l'UDPS de Félix Tshisekedi, mais est ce que ce parti et son chef, qui préside actuellement l'Assemblée nationale, vont avoir intérêt à rester dans cette Union sacrée ?Je pense que ça dépendra de la réaction populaire. Vital Kamerhe, c'est un allié clé du président de la République pour l'instant, mais c'est aussi potentiellement un candidat sérieux aux prochaines élections présidentielles. Est ce qu'il voudra soutenir une réforme pareille qui pourra l'isoler, spécialement si la population est contre ? Je ne pense pas. Je crois que des personnalités politiques comme Vital Kamerhe, ou comme d'autres d'ailleurs, regardent ces débats aussi avec beaucoup d'opportunisme. Et ça pourrait être une occasion en or de s'émanciper de l'Union sacrée et de porter de nouveau un discours radical contre le régime.À lire aussiRDC: en déplacement à Kisangani, Félix Tshisekedi annonce une révision de la Constitution
In this episode, James inspires you to get out of your own head and get to work being great! James reached out to his friends, Damon Brown of Bring Your Worth TV, and Peachi Williams, founder of Freshman Fun Box to get their takes on the subject. Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
In this episode, James replays a live-stream pitch event from LinkedIn with Techstars CEO, David Cohen, giving three founders feedback on their pitches; he also shared the Techstars co-founder origin story. And finally, he and I talk about how to convert mentors to sponsors. Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you! Be sure to stick around to the end for the dad joke. If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
Usiku wa 13 Agosti 2004 takriban watu 166 wali uawa kikatili, na mamia kujeruhiwa ndani ya kambi ya wakimbizi ya Gatumba, Burundi.
« L'alliance fleuve Congo, c'est lui » : sur radio Top Congo hier, le président a pointé un doigt accusateur vers son prédécesseur. Il serait, selon lui, à l'origine de l'alliance politico-militaire principalement composée du M23 et de Corneille Nangaa. Jeune Afrique rappelle que cela fait « des mois » que les proches de Félix Tshisekedi sont « convaincus » de l'implication de Joseph Kabila au sein de l'AFC : « en avril dernier, se souvient le magazine, Augustin Kabuya, le secrétaire général du parti de Tshisekedi, (…) avait déjà accusé l'ancien chef de l'État ». Mais c'est la première fois que le président lui-même porte de telles accusations ce qui, selon L'Observateur Paalga, leur donne une nouvelle dimension : « tant que c'était les seconds couteaux, on pouvait encore penser que c'était (…) sans fondement », alors qu'« à présent, (…) on présume que [Félix Tshisekedi] dispose d'éléments concordants pour appuyer son assertion ». En RDC, Objectif Infos ne dit pas autre chose : « cette sortie médiatique du premier citoyen congolais va sans doute susciter une vague de réaction au sein de l'opinion ». Contexte toujours glacial entre la RDC et le RwandaDepuis des mois, Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23. Accuser Joseph Kabila d'être derrière l'alliance Fleuve Congo, c'est donc soupçonner des liens avec le Rwanda… Aujourd'hui au Faso, d'ailleurs, s'interroge : « si Tshisekedi accuse pour la énième fois le Rwanda » d'être proche du M23, « alors Kabila joue-t-il la carte Kagame ? » Dans une situation sécuritaire déjà dramatique, cette prise de parole de Félix Tshisekedi pourrait encore envenimer les choses. « À l'allure où vont les choses, frémit ainsi l'Observateur Paalga, il faut craindre que la moindre étincelle ne mette le feu aux poudres ». Et ce malgré le récent cessez-le-feu négocié par les États-Unis et l'Angola, puisque la BBC Afrique constate que « des affrontements sporadiques sont toujours enregistrés sur la ligne de front, les rebelles s'emparant de nouveaux villages ». Pas de réactions dans la presse congolaise, ni rwandaise, à ce stade, mais le reste du continent craint déjà de nouvelles tensions, à l'image d'Aujourd'hui au Faso qui prédit que cette sortie « va encore vicier une atmosphère congolaise tenaillée par la situation sécuritaire (…) et une économie qui ne se porte pas très bien ». Tensions au Sénégal autour du voile à l'école La semaine dernière, le Premier ministre Ousmane Sonko a dénoncé l'interdiction de porter le voile dans certaines écoles du pays. Et a du même coup, écrit Le Monde Afrique, « relancé le débat sur le voile islamique ». Tant et si bien que Jeune Afrique se demande « à quoi joue Ousmane Sonko ? » Car sa sortie a fait vivement réagir l'Église catholique, dans une lettre au ton « peu œcuménique », raconte le Monde. Et cet enchaînement a « enflammé les réseaux sociaux et engendré des réactions en cascade ». Une fébrilité liée à l'affaire de l'Institution Sainte-Jeanne-d'Arc, qui avait, en 2019, empêché 24 élèves de faire leur rentrée en raison de leur port du voile. Scandale, dans un pays où « les musulmans représentent près de 95% de la population ». Depuis, souligne Le Monde, « le mot d'ordre est à la tolérance du port du voile dans les églises catholiques ». Réactions dans la presse sénégalaise Cette polémique provoque la consternation de SenePlus, qui regrette cette « prise de position affichée dans un brutalisme qui vient s'agréger à tous ces bruits et fureurs qui polluent les sujets religieux ». Une autre éditorialiste, dans le même journal, s'inquiète d'un vivre ensemble « en train d'être très dangereusement menacé », par « une remise en question radicale de postures jusque-là plus ou moins efficaces dans l'espace social sénégalais ». Ousmane Sonko a-t-il franchi une ligne rouge, ou faut-il au contraire blâmer la réaction de l'Église ? Sur ce point, les avis divergent et on peut lire, dans SenePlus encore, que là où le Premier ministre s'est montré « apaisant et consensuel, » la missive de l'Église laissait transparaître un « esprit de confrontation religieuse » qui n'avait pas lieu d'être.Mais quel que soit leur avis, tous ces analystes s'accordent sur un point : la situation ne peut rester en l'état, car « la laïcité à la sénégalaise » est « un impératif vital ».
In this episode, James explores a Real Simple article, "10 "Microadventures" You Can Take When You Need a Quick Happiness Boost, By Amy Maclin. Try them this week! And we have a treat for you today, James invited his wife, Prudence, to join him on this episode. And she shared a dad joke! Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you. Be sure to stick around to the end for the dad joke, that James' wife told! If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
In this episode, James explores a Forbes article, "How To Thrive: 7 Ways To Create Happiness In The Future Of Work, by Tracy Brower, PhD Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you. Be sure to stick around to the end for the dad joke! If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
In this episode, James explores an Upworthy article, "A helpful chart to explain the difference between support and 'toxic positivity' Can positivity be “toxic”? "By Sarah Schuster Connect with James on LinkedIn and share your thoughts. Because I'm a LinkedIn snob, please add a note to the connection request to let me know you heard me on the podcast to ensure your connection request is accepted. Can't wait to hear from you. Be sure to stick around to the end for the dad joke! If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
In this episode, James explores the famous Teddy Roosevelt quote about the man in the arena, and what it means for you to show up in the arena of life for yourself, your family, and your business. James has his friends Damon Brown, entrepreneur and YouTuber, and Elle Cole, sickle cell advocate, share what it means to them. Check out Damon's YouTube show, Bring Your Worth, and Elle's shop. Be sure to stick around to the end for the dad joke! If you love the podcast, please subscribe to it on your fave podcast player, rate it, and leave a review. Also, please share it on social media. P.S., If you're a tech entrepreneur looking for a co-founder, visit James' startup, Kabila, to download the co-founder matching app. P.P.S., And check out James' book, The More You Hustle, The Luckier You Get: You CAN be a Successful ParentPreneur on Amazon, you will love it!
Content warning for discussion of genocide, torture, mutilation, rape, and slavery Hey, Hi, Hello, this is the History Wizard and welcome back for Day 11 of Have a Day w/ The History Wizard. Thank you to everyone who tuned in for Day 10 last week, and especially thank you to everyone who rated and/or reviewed the podcast. I hope you all learned something last week and I hope the same for this week. This week we're going to be talking about the currently ongoing humanitarian crisis in the Democratic Republic of the Congo, and the long history of capitalist exploitation, western imperialism, and systemic racism that led to it. But first, as is tradition, let's take a trip over to the Alchemists Table to see what potion we've got for today. Today's libation has a lot going on in it, it's called Underworld Vacation. It starts by adding some strawberries and blueberries to the bottom of your shaker with .75 of an ounce of rose simple syrup before muddling the fruit. Then add one ounce each of pomegranate and elderflower liquor followed by 2 oz of Hendricks Lunar gin, add ice to your shaker and then stir for about 30 seconds before straining into a highball glass and topping with about 4 oz of prosecco. With that out of the way it's time to talk, once again, about the most important part of history. The proverbial devil in the literal details, context. Because to understand what is happening in the DRC today you need to understand the Kivu Conflict, and to understand that you need to understand the Second Congo War, and to understand that you need to understand the First Congo War, and to understand that you need to understand the end of the Rwandan Genocide and the Congo Crisis of the 1960s, and to understand that you need to understand the Scramble for Africa, The Berlin Conference and King Leopold !! of Belgium. So, we've got a lot to cover, and we're going to be doing it in fairly broad strokes, but it might still take us a while, so let's get started with the Berlin Conference. Near the end of the 19th century there was very little European colonial and mercantile presence in Africa. There were some port towns, to be sure, and there was trade, but very little of the African continent was under the control of European powers at this time. But, European greed for gold and, especially, ivory wouldn't allow them to ignore African riches for much longer. The Berlin Conference was organized in 1885 at the request of King Leopold II of Belgium and was organized by Otto von Bismarck of Germany. Leopold had been using the explorations of Henry Morgan Stanley, and his own organization, the International African Association to quietly try and create his own private colony in central Africa that would be called the Congo Free State, but France found out and started making moves, and then Britain and Portugal found out and began trying to grab land which led Germany to do the same. War was brewing quickly as these various European powerhouses all sought as much land, wealth, and power as they could grab. This, ultimately, would be why the Berlin Conference was called and why it was so successful. These European powers decided, instead of going to war and killing each other over Africa they'd just all meet and carve it up like a pecan pie and settle it all peaceful like. There were 14 nations/empires in attendance at the Berlin Conference, Germany, Austria Hungary, the International Congo Society (this really means King Leopold II of Belgium), Spain, Denmark, the United States, France, the United Kingdom, Italy, the Netherlands, Portugal, Russia, Sweden-Norway, and the Ottoman Empire. And while all 14 of those countries were in attendance at the Berlin Conference and had a say in the final decisions that were made, only 7 countries were actually going to colonize Africa once it was over. Those countries were Belgium (really just King Leopold II, this would be his own private colony), Germany, Spain, France, Great Britain, Portugal, and Italy. At the time of the Berlin Conference less than 10% of the African continent was under European control, but by the time World War 1 broke out only Liberia and Ethiopia were still independent. Although, Liberia certainly only existed because of US colonial power, and so doesn't REALLY count as independent. This period of New Imperialism is what we tend to call The Scramble for Africa. Sof ar we've been talking about this all in fairly clinical terms, as if these European countries simply sat around a table and calmly decided who would get what land in the second largest continent on the planet and then it just happened, with no additional muss or fuss. Anyone who has studied even the barest amount of human history knows that nothing happens without muss or fuss. There were wars, and battles, and massacres that led to Europe gaining control of African territory, but that's not the topic of today's podcast. We now need to talk a bit about the Congo Free State, and how King Leopold of Belgium, a frail weakling (compared to the other European powers) managed to worm his way into the conference and into one of the most lucrative colonies in Africa. The Congo Free State was a truly massive colony that was owned personally by Leopold. It was NOT, at least between the years 1885 and 1908, part of the Belgian Empire, it was not owned by the Belgian government and was ruled entirely separately, it just happened to be ruled by the King of Belgium. Leopold was able to gain this massive colony by convincing the monarchs of Europe that he was engaged in humanitarian and philanthropic work, and that the Congo Free State would be an area of free trade in Africa. Leopold maintained a guise that he was not trying to use the Congo Basin to increase his own wealth and economic and political power. He maintained that his presence in the region was, as was a huge part of the ethos of New Imperialism, to civilize the savages of the Congo Basin and to bring them closer to God and good European cultural supremacy. Of course, all of that was a lie, and that lie would reveal itself over the intervening years. The Congo was home to something that would become one of the most important natural resources in the entire world, rubber. There are only two sources of natural rubber in the world. The sap of the Hevea brasiliensis, or rubber tree that grows in the Amazon River Basin, and the sap of Landolphia owariensis, a species of woody vines that grow in the Congo. I mean, technically there are 2500 species of plants that produce natural latex and rubber, but those two are the big ones. Today 99% of natural latex and rubber comes from the Amazon, but Leopold was able to make massive profit off of his colony. The economic system in the Congo Free State was known as the red rubber system. It was a slave economy that Leopold enforced through the use of his armed forces known as the Force Publique. Each slave in the Congo Free State was required to harvest a regular quota of rubber sap. What that quota was was often arbitrarily decided based purely on profit based concerns. Workers who refused to supply their labour were coerced with "constraint and repression". Dissenters were beaten or whipped with the chicotte, hostages were taken to ensure prompt collection and punitive expeditions were sent to destroy villages which refused. The policy led to a collapse of Congolese economic and cultural life, as well as farming in some areas. Failure to meet the rubber collection quotas was punishable by death. Meanwhile, the Force Publique were required to provide the hand of their victims as proof when they had shot and killed someone, as it was believed that they would otherwise use the munitions (imported from Europe at considerable cost) for hunting or to stockpile them for mutiny. As a consequence, the rubber quotas were in part paid off in cut-off hands. A Catholic priest quotes a man, Tswambe, speaking of the hated state official Léon Fiévez, who ran a district along the river 300 mi north of Stanley Pool: “All blacks saw this man as the devil of the Equator ... From all the bodies killed in the field, you had to cut off the hands. He wanted to see the number of hands cut off by each soldier, who had to bring them in baskets ... A village which refused to provide rubber would be completely swept clean. As a young man, I saw [Fiévez's] soldier Molili, then guarding the village of Boyeka, take a net, put ten arrested natives in it, attach big stones to the net, and make it tumble into the river ... Rubber causes these torments; that's why we no longer want to hear its name spoken. Soldiers made young men kill or rape their own mothers and sisters.” One junior officer in the Force Publique had this to say about the quota system: The baskets of severed hands, set down at the feet of the European post commanders, became the symbol of the Congo Free State. ... The collection of hands became an end in itself. Force Publique soldiers brought them to the stations in place of rubber; they even went out to harvest them instead of rubber ... They became a sort of currency. They came to be used to make up for shortfalls in rubber quotas, to replace ... the people who were demanded for the forced labour gangs; and the Force Publique soldiers were paid their bonuses on the basis of how many hands they collected. Within the Congo Free State there was also rampant famine and disease that killed hundreds of thousands of people, a type of residential school where children were sent to learn to be either workers or soldiers. About 50% of the children who entered these schools died. There were also several reputable reports of Congolese people turning to cannibalism in the face of their lack of food resources. With everyone being forced to harvest rubber there was no one to farm or gather or hunt for food. It is generally accepted that over the course of Leopold's rule in the Congo Free State, between 1885 and 1908 that at least 10 million Congolese people were killed. Eventually word got out of what was happening in the Congo Free State and a conclave of the European powers of the Berlin Conference was called as, even they, decided that Leopold was going too far. Leopold offered to reform his government and economic system in the Congo, but no one would give him the chance, but also, no one wanted to take on the responsibility of rebuilding the Congo. Eventually, after two years of debate, the Belgian Parliament took over control of the Congo. Leopold would die about a year later in 1909. The Congo would remain under under Belgian control for another 50+ years, and while the abuses and overwhelming violence of King Leopold's rule were curbed. They even added a clause to the new Colonial Charter to outlaw slavery. Article 3 of the new Colonial Charter of 18 October 1908 stated that: "Nobody can be forced to work on behalf of and for the profit of companies or privates", but this was not enforced, and the Belgian government continued to impose forced labour on the indigenous people of the area, albeit by less obvious methods. So, even without King Leopold, the Belgian Congo was still a European colony, which means it was still exploited for profit. African independence movements existed throughout the entirety of European colonialism and imperialism in Africa, excepting Liberia the first country in Africa to gain independence from direct European control would be South Africa which would nominally gain its independence in 1910 after the creation of the Union of South Africa and would formally gain official independence when the last vestiges of British parliamentary control would leave the country in 1931 with the Statute of Westminster, and while there would be other successful independence movements after World War 1, such as Egypt, most African decolonization would come after World War 2, including the Congo's. Nationalist movements popping up in various African nations and agitating for Independence is, generally speaking, what would eventually cause all of African independence, and this would be no different for the Congo. Though, something that is often also common in the case of independence movements that emerged between the end of World War 2 and the early 1990s is that they would become proxy wars for the US and the USSR during the Cold War. To make a long, complex story very short, the US came out on top in this war. The nationalist movements within the Congo largely emerged amongst a class of people called the évolués, which is a term that was used in French and Belgian colonies for “evolved ones”, people of African descent who had become somewhat Europanized through education. One of the deciding moments in Congolese independence came in the form of the Leopoldville Riots of 1959. Joseph Kasa-Vubu, who would become the first President of an independent Democratic Republic of the Congo, was the leader of the ABAKO political party, the Alliance of Bakongo. The riots began because many young folks and members or sympathizers of the ABAKO party felt that the government was forbidding them from organizing and protesting. The riots broke out on the 4th of January, 1959. The crowd began throwing rocks at police and attacking white motorists. The initial group of protesters were soon joined by 20,000 Congolese leaving a nearby soccer stadium. At the time press accounts estimated that 35,000 Africans were involved in the violence, which quickly spread as the rioters attempted to enter the European section of the capital. Rioters allegedly smashed and looted storefronts, burned Catholic missions and beat Catholic priests. Many demonstrators chanted "indépendance immédiate" The Belgian Parliament established a commission of inquiry to investigate the cause of the riots. The commission found the disturbances to be the culmination of discontent with racial discrimination, overcrowding, and unemployment. It also concluded that external political events, such as France's decision to grant self-governance to the neighboring French Congo, to be a contributing factor, and criticized the colonial administration's response to the riot. On 13 January the administration went forward with its scheduled announcement of reforms, including new local elections in December, the institution of a new civil service statue that made no racial distinctions, and the appointment of more Africans to advisory bodies. The Belgian King, Baudouin, also declared for the first time that independence would be granted to the Congo in the future. January 4th is still celebrated as an auspicious day in the DRC, it's the Day of the Martyrs and denotes a turning point in the independence movement. Congolese independence was officially declared, as planned, on the 30th of June, 1960, with Kasa-Vubu of the ABAKO elected as president and Patrice Lumumba of the Congolese National Movement appointed as the Prime Minister. Now, despite the DRC formally being declared as independent at this day, they still relied heavily on Belgian colonial institutions that had been in place previously, like the Force Publique and various white technical experts who couldn't be replaced in the face of a lack of ready replacements available amongst the Congolese people. The fact that this lack of available peoples being a result of European colonialism forbidding Congolese people from higher education wound up being somewhat irrelevant, but absolutely caused greater levels of resentment among the newly independent Congolese. In the face of this lack of change and in the face of an address given by Lieutenant General of the Force Publique Émile Janssens, many of the Congolese troops mutinied. The address went as follows: "Independence brings changes to politicians and to civilians. But for you, nothing will be changed ... none of your new masters can change the structure of an army which, throughout its history, has been the most organized, the most victorious in Africa. The politicians have lied to you." Instead of sending in Belgian troops to put down the mutiny, as Janssens wanted, Lumumba fired him and began to institute some reforms, including immediately remaining the Force Publique to the Armée Nationale Congolaise (ANC) and promoting all black soldier by at least one rank. While this had success in Leopoldville and Thysville, it failed in the rest of the country and the mutiny intensified. The government attempted to stop the revolt—Lumumba and Kasa-Vubu intervened personally at Léopoldville and Thysville and persuaded the mutineers to lay down their arms—but in most of the country the mutiny intensified. White officers and civilians were attacked, white-owned properties were looted and white women were raped. The Belgian government became deeply concerned by the situation, particularly when white civilians began entering neighbouring countries as refugees. The international press expressed shock at the apparent sudden collapse of order in the Congo, as the world view of the Congolese situation prior to independence—due largely to Belgian propaganda—was one of peace, stability, and strong control by the authorities. The Congo Crisis would run for 5 years and would end with the torture and assassination of Patrice Lumumba, with Joesph Kasa-Vubu dying while under house arrest, and with the military dictator Mobuto Sese Seko “elected” as the president of the Republic of Congo-Leopoldville. This would note just one in the long string of times that the US helped to install a military dictator in order to overthrow a democratically elected left wing government, just because they had support from the USSR and the US feared (and fears) any threat to their capitalist hegemony. Between 1965 and 1971 Mobutu consolidated his hold on power as much as he could, removing all provincial control over anything and bringing every scrap of infrastructure he could under the control of himself and his central government. In 1971, with his hold on power relatively secure and as part of his policy of Africanization of the Congo's culture and government Mobutu renamed the Republic of Congo Leopoldville to Zaire, a name that was derived from the Kikongo wore nzere, meaning “river that swallows all rivers”. Mobutu would remain as “president” of Zaire all the way until 1997, but his hold on power would begin to crumble with the First Congo War that began in 1993. Now comes the time for more context. What started the First Congo War? Honestly, to a certain extent we can view the First Congo War as an extension of the Rwandan Genocide. The Rwandan Genocide began in 1994 as a final culmination of ethnic tensions that were exacerbated by, first, German and the Belgian colonialism. See, Rwanda used to be a German colony, Rwanda was one of the nations that Germany got as part of the Scramble for Africa, but after World War 1, with the signing of the treaty of Versailles Germany was forced to give up all of its overseas colonies. Belgium gained control of Rwanda. Belgium maintained many of the systems of power and oppression that Germany had put into place, most notably the fact that they put the Tutsi ethnic group in positions of authority and disenfranchised the Hutu and Twa ethnic group. The Twa are the indigenous ethnic group of Rwanda, but by the time the Rwandan genocide occurred they were only about 1% of the population, about 85% were Hutu and the remaining 14% were Tutsi. Still, based on the indicators of European scientific racism and phrenology the Tutsi had more “European features” and so were considered superior to the Hutu ethnic group and placed, exclusively, in positions of authority. The sudden shift in power dynamics after Rwandan independence is what would lead to the Rwandan Genocide as Hutu supremacists decided to vent their fury on the Tutsi people. We won't go into any more detail than that for the Rwandan genocide. Suffice it to say that when it ended hundreds of thousands of ethnic Tutsi people had fled the nation of Rwanda to neighboring African countries, such as Zaire. Roughly 1.5 million ethnic Tutsi people wound up settling in Zaire. There were also about 1 million Hutu extremists in eastern Zaire who had fled the retaliation of the Rwandan Patriotic Front at the end of the Rwandan Civil War and the Rwandan Genocide. As mentioned previously, the First Congo War, also known as Africa's First World War can most simply be seen as an extension of the Rwandan Genocide. Zaire had been in decline since Mobutu gained power in 1965. He was a terrible leader and the average GDP of Zaire dropped by about 65% during his reign. Eastern Zaire was a region of massive instability that was only made worse by the number of Hutu extremists who fled to the region following the Rwandan Genocide. Rwanda, just fully, invaded Zaire in 1996 in order to put down various Hutu rebel groups that were extant in the region. These rebel groups were actively funded and supported by Mobutu's government leading to this war that lasted for some 6 months. It involved several African nations including Rwanda, Uganda, Angola, Burundi, Zambia, ZImbabwe, South Sudan, Tanzania, South Africa, Ethiopia, Chad, China, Israel, and Kuwait. Following the war Mobutu went into exile in the nation of Togo where he eventually died of prostate cancer in 1997. Zaire came under the rule of the communist aligned Laurent-Désiré Kabila. Kabila had heavy support from Rwandan, Burundian, and Ugandan forces during his rise to power in the form of the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire. Kabila also came to be seen as an instrument of the foreign regimes that put him in power. To counter this image and increase domestic support, he began to turn against his allies abroad. This culminated in the expulsion of all foreign forces from the DRC on 26 July 1998. The states with armed forces still in the DRC begrudgingly complied although some of them saw this as undermining their interests, particularly Rwanda, which had hoped to install a proxy-regime in Kinshasa. Several factors that led to the First Congo War remained in place after Kabila's accession to power. Prominent among these were ethnic tensions in eastern DRC, where the government still had little control. There the historical animosities remained and the opinion that Banyamulenge, as well as all Tutsi, were foreigners was reinforced by the foreign occupation in their defence. Furthermore, Rwanda had not been able to satisfactorily address its security concerns. By forcibly repatriating refugees, Rwanda had imported the conflict. This manifested itself in the form of a predominantly Hutu insurgency in Rwanda's western provinces that was supported by extremist elements in eastern DRC. Without troops in the DRC, Rwanda was unable to successfully combat the insurgents. In the first days of August 1998, two brigades of the new Congolese army rebelled against the government and formed rebel groups that worked closely with Kigali and Kampala. This marked the beginning of the Second Congo War. The Second Congo War is generally considered to be the deadliest war since World War 2. Over the course of this war some 5.4 million excess deaths took place. Now comes the time where I need to define what an excess death is. In epidemiology, the excess deaths or excess mortality is a measure of the increase in the number deaths during a time period and/or in a certain group, as compared to the expected value or statistical trend during a reference period (typically of five years) or in a reference population. It may typically be measured in percentage points, or in number of deaths per time unit. To put it more simply, disease, depravation, and starvation were so rampant during the Second Congo War that the overwhelming majority of deaths weren't caused directly by the fighting, but were caused by the residual damage of the fighting. The Second Congo War involved many of the same issues of the First Congo War. It would end with Laurent-Désiré Kabila assassinated in 2001 in his office by an 18 year old former child soldier. Laurent would be replaced as president by his son Joseph Kabila, who was elected unanimously by the Congolese parliament. To further highlight the complexity of the Congolese Wars, In April 2001, a UN panel of experts investigated the illegal exploitation of diamonds, cobalt, coltan, gold and other lucrative resources in the Congo. The report accused Rwanda, Uganda and Zimbabwe of systematically exploiting Congolese resources and recommended the Security Council impose sanctions. All conflicts within Congolese territory will ultimately go back to economic exploitation and capitalist overreach. The Congo Basin is full of some of the most valuable natural resources that exist on the planet, and people will always be fighting over them. This leads us into the Kivu conflict. The Kivu conflict is an umbrella term for a series of protracted armed conflicts in the North Kivu and South Kivu provinces in the eastern Democratic Republic of the Congo which have occurred since the end of the Second Congo War. This includes, but is not limited to Effacer le tableau, which was a genocidal extermination campaign against the Mbuti Pygmy ethnic group. The Bambuti were targeted specifically as the rebels considered them "subhuman", and it was believed by the rebels that the flesh of the Bambuti held "magical powers". There were also reports of cannibalism being widespread. It is estimated 60,000 to 70,000 Pygmy were killed in the campaign, and over 100,000 more were displaced. There are more than 120 distinct rebel groups involved in the Kivu Conflict, including the March 23 Movement, which a UN report indicates was created by the Rwandan government in order to potentially take over the Congolese government. Conflict began in 2004 in the eastern Congo as an armed conflict between the military of the Democratic Republic of the Congo (FARDC) and the Hutu Power group Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) in the Democratic Republic of the Congo. The United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) has played a large role in the conflict. With 21,000 soldiers in the force, the Kivu conflict constitutes the largest peacekeeping mission currently in operation. In total, 93 peacekeepers have died in the region, with 15 dying in a large-scale attack by the Allied Democratic Forces, in North Kivu in December 2017. The peacekeeping force seeks to prevent escalation of force in the conflict, and minimise human rights abuses like sexual assault and the use of child soldiers in the conflict. In 2007 and 2008, in several news and TV reports, the BBC published own evidence about Pakistani MONUC peacekeepers in Mongbwalu had entered in a gold-for-guns trading relationship with Nationalist and Integrationist Front (FNI) militia leaders, eventually drawing Congolese army officers and Indian traders from Kenya into the deal. Following its own investigations, the UN concluded that there was no involvement of Pakistani peacekeeper in any such trade relationship. Namely Human Rights Watch harshly criticized the UN for the way it handled the investigation, providing detailed information from several UN documents, arguing that serious allegations of wrongdoing by Pakistani peacekeepers in the Democratic Republic of Congo were ignored, minimized or shelved by the UN's Organization of Internal Oversight Services. MONUC officials say nothing of substance about mining in Congo, which proceeds in parallel with the bloodletting, arms trading and extortion. For example, Anvil Mining has been involved in massacres in DRC. Anvil directors include former U.S. Ambassador Kenneth Brown, who served at U.S. embassies in Brussels, Kinshasa, Congo-Brazzaville and South Africa. Brown was Deputy Assistant Secretary of State for Africa (1987–1989) under George Shultz and George H.W. Bush and Director of Central African Affairs (1980–1981). Interestingly, Brown succeeded William Lacy Swing—head of MONUC in DRC—as Ambassador to the Republic of Congo (Brazzaville). Meanwhile, the former top internal intelligence and security chief of the United Nations Observer's Mission in the Democratic Republic of Congo (MONUC) has been worked for Anvil mining in Katanga since 2006. There have been numerous cases of sexual misconduct by UN peacekeeping forces in the Congo. This has been acknowledged by the UN itself (such as the letter of 24 March 2005 from the Secretary-General to the President of the General Assembly). So, basically foreign powers both within Africa and outside of it are actively fighting within the Congo Basin in order to secure control of the vast amount of natural resources that exist within the nation. The DRC currently produces about 70% of the world's cobalt, and 80% of the cobalt mines in the DRC are owned by China. The leading use of cobalt in modern technology is in rechargeable batteries. So your cell phone battery, your laptop batteries, any kind of rechargeable battery you have is likely created using Congolese cobalt, which is a direct cause of the millions of deaths and displacements that are occuring in the DRC. The DRC is, effectively, the site of a capitalist proxy war as the region is fought over by foreign governments and local rebel groups for control over Congolese natural resources. No one in Europe or the US would even begin to care about an African country if it wasn't for the battery technology resources that are so abundant in the region. Between 1885 and today it is, very easy, to say that roughly 20 million people have been killed by capitalist excess and exploitation. We can, absolutely call what is happening in the DRC a genocide, though it can be difficult to always pinpoint who, exactly are the victims. Broadly speaking the victims are the Congolese people, all of them, who are being killed over a desire to control the cobalt mines. This has gone far beyond simple ethnic conflict between Hutu and Tutsi, though that conflict, which is still ongoing, definitely added to the fire. This is a genocide of the people of the DRC by capitalism itself. Capitalism has always been, and will always be an inherently genocidal institution. It craves the acquisition of individual wealth at the expense of the working class. You cannot have a system predicated on infinite growth within a closed system. Capitalism will always require that resources and wealth be stolen from people who need them. And when so much of our wealth is tied up in food, water, and housing, the theft of those resources from the working class will lead to our deaths. For the past century and a half the Congo Basin has been subjected to genocide after genocide in the name of capitalism. What is happening right now is only an extension of that, though made far more complicated by the literal hundreds of competing groups and the lack of any international will to see peace achieved. That's it for this week folks. No new reviews, so let's get right into the outro. Have a Day! w/ The History Wizard is brought to you by me, The History Wizard. If you want to see/hear more of me you can find me on Tiktok @thehistorywizard or on Instagram @the_history_wizard. Please remember to rate, review, and subscribe to Have a Day! On your pod catcher of choice. The more you do, the more people will be able to listen and learn along with you. Thank you for sticking around until the end and, as always, Have a Day, and Free Congo.
This week we talk about the Rwandan genocide, the First and Second Congo Wars, and M23.We also discuss civil wars, proxy conflicts, and resource curses.Recommended Book: Everyday Utopia by Kristen R. GhodseeTranscriptThe Democratic Republic of the Congo, or DRC, was previously known as Zaïre, a name derived from a Portuguese mistranscription of the regional word for "river."It wore that monicker from 1971 until 1997, and this region had a rich history of redesignations before that, having been owned by various local kingdoms, then having been colonized by Europeans, sold to the King of Belgium in 1885, who owned it personally, not as a part of Belgium, which was unusual, until 1908, renaming it for that period the Congo Free State, which was kind of a branding exercise to convince all the Europeans who held territory thereabouts that he was doing philanthropic work, though while he did go to war with local and Arab slavers in the region, he also caused an estimated millions of deaths due to all that conflict, due to starvation and disease and punishments levied against people who failed to produce sufficient volumes of rubber from plantations he built in the region.So all that effort and rebranding also almost bankrupted him, the King of Belgium, because of the difficulties operating in this area, even when you step into it with vast wealth, overwhelming technological and military advantages, and the full backing of a powerful, if distant, nation.After the King's deadly little adventure, the region he held was ceded to the nation of Belgium as a colony, which renamed it the Belgium Congo, and it eventually gained independence from Belgium, alongside many other European colonies around the world, post-WWII, in mid-1960.Almost immediately there was conflict, a bunch of secessionist movements turning into civil wars, and those civil wars were amplified by the meddling of the United States and the Soviet Union, which supported different sides, funding and arming them as they tended to do in proxy conflicts around the world during this portion of the Cold War.This period, which lasted for about 5 years after independence, became known as the Congo Crisis, because government leaders kept being assassinated, different groups kept rising up, being armed, killing off other groups, and then settling in to keep the government from unifying or operating with any sense of security or normalcy.Eventually a man named Mobutu Sese Seko, usually just called Mobutu, launched a real deal coup that succeeded, and he imposed a hardcore military dictatorship on the country—his second coup, actually, but the previous one didn't grant him power, so he tried again a few years later, in 1965, and that one worked—and though he claimed, as many coup-launching military dictators do, that he would stabilize things over the next five years, restoring democracy to the country in the process, that never happened, though claiming he would did earn him the support of the US and other Western governments for the duration, even as he wiped out any government structure that could oppose him, including the position of Prime Minister in 1966, and the institution of Parliament in 1967.In 1971, as I mentioned, he renamed the country Zaïre, nationalized all remaining foreign owned assets in the country, and it took another war, which is now called the First Congo War, to finally unseat him. And this conflict, which began in late-1996, spilled over into neighboring countries, including Sudan and Uganda, and a slew of other nations were involved, including but not limited to Chad, the Central African Republic, Rwanda, Burundi, Angola, Eritrea, South Africa, Zambia, Zimbabwe, Ethiopia, and Tanzania, alongside foreign assistance granted to various sides by France, China, Israel, and covertly, the United States.The conflict kicked off when Rwanda invaded Zaïre, more neighboring states joined in, all of them intending to take out a bunch of rebel groups that the Mobutu government was no longer keeping in line: Mobutu himself having long since fallen ill, and thus lacking the control he once had, but still profiting mightily from outside influences that kept him as a friendly toehold in the region.So these other nations sent military forces into Zaïre to handle these groups, which were causing untold troubles throughout the region, and the long and short of this conflict is that it only lasted a few months, from October 1996 to May 1997, but the destruction and carnage was vast, everyone on both sides partnering up to take out rebels, or in the case of those rebels, to join up against these government militaries, and all of them using the opportunity to also engage in violence against ethnic enemies with whom they had long-simmering beefs.This led to the collapse of Mobutu's government, the country was renamed the Democratic Republic of the Congo when a new government was installed, but very little changed in terms of the reality of how that government functioned, so all the same variables were still in place a year later, in 1998, when what's now called the Second Congo War kicked off, informed by basically the same problems but bringing even more African governments into the fighting, many of them pulled into things by alliances they had with involved neighbors.And just as before, a variety of groups who felt aggrieved by other groups throughout the region used this conflict as an excuse to slaughter and destroy people and towns they didn't like, including what's been called a genocide of a group of Pygmy people who lived in the area, around 70,000 of them killed in the waning days of the war.In mid-2003, a peace agreement was signed, most of the warring factions that had fought in Congolese territory were convinced to leave, and it was estimated that up to 5.4 million people had died during the conflict.What I'd like to talk about today is what's happening in the DRC, now, at a moment of heightening tensions throughout the region, and in the DRC in particular, amidst warnings from experts that another regional conflict might be brewing.—A transition government was set up in the DRC in 2003, following the official end of that Second Congo war, and this government, though somewhat weak and absolutely imperfect in many ways, did manage to get the country to the point, three years later, in 2006, that it could hold an actual multi-party election; the country's first ever, which is no small thing.Unfortunately, a dispute related to the election results led to violence between supporters of the two primary candidates, so a second election was held—and that one ended relatively peacefully and a new president, Joseph Kabila, was sworn in.Kabila was reelected in 2011, then in 2018 he said he wouldn't be running again, which helped bring about the country's first peaceful transition of power when the next president, from the opposing party, stepped into office.During his tenure in office, though, Kabila's DRC was at near-constant war with rebel groups that semi-regularly managed to capture territory, and which were often supported by neighboring countries, alongside smaller groups, so-called Mai-Mai militias, that were established in mostly rural areas to protect residents from roaming gangs and other militias, and which sometimes decided to take other people's stuff or territory, even facing off with government forces from time to time.Violence between ethnic groups has also continued to be a problem, including the use of sexual violence and wholesale attempted genocide, which has been difficult to stop because of the depth of some of the issues these groups have with each other, and in some cases the difficulty the government has just getting to the places where these conflicts are occurring, infrastructure in some parts of the country being not great, where it exists at all.That 2018 election, where power was given away by one president to another, peacefully, for the first time, was notable in that regard, but it was also a milestone in it marked the beginning of widespread anti-election conspiracy theories, in that case the Catholic Church saying that the official results were bunk, and other irregularities, like a delay of the vote in areas experiencing Ebola outbreaks, those areas in many cases filled with opposition voters, added to suspicions.The most recent election, at the tail-end of 2023, was even more awash with such concerns, the 2018 winner, President Tshisekedi, winning reelection with 73% of the vote, and a cadre of nine opposition candidates signing a declaration saying that the election was rigged and that they want another vote to be held.All of which establishes the context for what's happening in the DRC, today, which is in some ways a continuation of what's been happening in this country pretty much since it became a country, but in other ways is an escalation and evolution of the same.One of the big focal points here, though, is the role that neighboring Rwanda has played in a lot of what's gone down in the DRC, including the issues we're seeing in 2024.Back in 1994, during what became known as the Rwandan genocide, militias from the ruling majority Hutu ethnic group decided to basically wipe out anyone from the minority Tutsi ethnic group.Somewhere between a 500,000 and a million people are estimated to have been killed between April and July of that year, alone, and that conflict pushed a lot of Hutu refugees across the border into the eastern DRC, which at the time was still Zaïre.About 2 million of these refugees settled in camps in the North and South Kivu provinces of the DRC, and some of them were the same extremists who committed that genocide in Rwanda in 1994, and they started doing what they do in the DRC, as well, setting up militias, in this case mostly in order to defend themselves against the new Tutsi-run government that had taken over in Rwanda, following the genocide.This is what sparked that First Congo War, as the Tutsi-run Rwandan government, seeking justice and revenge against those who committed all those atrocities went on the hunt for any Hutu extremists they could find, and that meant invading a neighboring country in order to hit those refugee groups, and the militias within them, that had set up shop there.The Second Congo War was sparked when relations between the Congolese and Rwandan governments deteriorated, the DRC government pushing Rwandan troops out of the eastern part of their country, and Kabila, the leader of the DRC at the time, asking everyone else to leave, all foreign troops that were helping with those Hutu militias.Kabila then allowed the Hutus to reinforce their positions on the border with Rwanda, seemingly as a consequence of a burgeoning international consensus that the Rwandan government's actions following the genocide against the Tutsis had resulted in an overcompensatory counter-move against Hutus, many of whom were not involved in that genocide, and the Tutsis actions in this regard amounted to war crimes.One of the outcomes of this conflict, that second war, was the emergence of a mostly Tutsi rebel group called the March 23 Movement, or M23, which eventually became a huge force in the region in the early 20-teens, amidst accusations that the Congolese government was backing them.M23 became such an issue for the region that the UN Security Council actually sent troops into the area to work with the Congolese army to fend them off, after they made moves to start taking over chunks of the country, and evidence subsequently emerged that Rwanda was supporting the group and their effort to screw over the Congolese government, which certainly didn't help the two countries' relationship.Alongside M23, ADF, and CODECO, a slew of more than 100 other armed, rebel groups still plague portions of the DRC, and part of the issue here is that Rwanda and other neighboring countries that don't like the DRC want to hurt them to whatever degree they're able, but another aspect of this seemingly perpetual tumult is the DRC's staggering natural resource wealth.Based on some estimates, the DRC has something like $24 trillion worth of natural resource deposits, including the world's largest cobalt and coltan reserves, two metals that are fundamental to the creation of things like batteries and other aspects of the modern economy, and perhaps especially the modern electrified economy.So in some ways this is similar to having the world's largest oil deposits back in the early 20th century: it's great in a way, but it's also a resource curse in the sense that everyone wants to steal your land, and in the sense that setting up a functioning government that isn't a total kleptocracy, corrupt top to bottom, is difficult, because there's so much wealth just sitting there, and there's no real need to invest in a fully fleshed out, functioning economy—you can just take the money other countries offer you to exploit your people and resources, and pocket that.And while that's not 100% what's happened in the DRC, it's not far off.During the early 2000s and into the 20-teens, the DRC government sold essentially all its mining rights to China, which has put China in control of the lion's share of some of the world's most vital elements for modern technology.The scramble to strike these deals, and subsequent efforts to defend and stabilize on one hand, or to attack and destabilize these mining operations, on the other, have also contributed to instability in the region, because local groups have been paid and armed to defend or attack, soldiers and mercenaries from all over the world have been moved into the area to do the same, and the logic of Cold War-era proxy conflicts has enveloped this part of Africa to such a degree that rival nations like Uganda are buying drones and artillery from China to strike targets within the DRC, even as China arms DRC-based rebel groups to back up official military forces that are protecting their mining operations.It's a mess. And it's a mess because of all those historical conditions and beefs, because of conflicts in other, nearby countries and the machinations of internal and external leaders, and because of the amplification of all these things resulting from international players with interests in the DRC—including China, but also China's rivals, all of whom want what they have, and in some cases, don't want China to have what they have.In 2022, M23 resurfaced after laying low for years, and they took a huge chunk of North Kivu in 2023.For moment that same year, it looked like Rwanda and the DRC might go to war with each other over mining interests they control in the DRC, but a pact negotiated by the US led to a reduction in the military buildup in the area, and a reduction in their messing with each other's political systems.In December of 2023, though, the President of the DRC compared the President of Rwanda to Hitler and threatened to declare war against him, and UN troops, who have become incredibly unpopular in the region, in part because of various scandals and corruption within their ranks, began to withdraw—something that the US and UN have said could lead to a power vacuum in the area, sparking new conflicts in an already conflict-prone part of the country.As of March 2024, soldiers from South Africa, Burundi, and Tanzania are fighting soldiers from Rwanda who are supporting M23 militants in the eastern portion of the DRC, these militants already having taken several towns.Seven million Congolese citizens are internally displaced as a result of these conflicts, having had to flee their homes due to all the violence, most of them now living in camps or wandering from place to place, unable to settle down anywhere due to other violence, and a lack of sufficient resources to support them.Rwanda, for its part, denies supporting M23, and it says the Congolese government is trying to expel Tutsis who live in the DRC.Burundi, located just south of Rwanda, has closed its border with its neighbor, and has also accused Rwanda of supporting rebels within their borders with the intent of overthrowing the government.Most western governments have voiced criticisms of Rwanda for deploying troops within its neighbors' borders, and for reportedly supporting these militant groups, but they continue to send the Rwandan government money—Rwanda gets about a third of its total budget from other governments, and the US is at the top of that list of donors, but the EU also sends millions to Rwanda each year, mostly to fund military actions aimed at taking out militants that make it hard to do business in the region.So changes in political stances are contributing to this cycle of violence and instability, as are regular injections of outside resources like money and weapons and soldiers.And as this swirl of forces continues to make the DRC borderline ungovernable, everyday people continue to be butchered and displaced, experiencing all sorts of violence, food shortages, and a lack of basic necessities like water, and this ongoing and burgeoning humanitarian nightmare could go on to inform and spark future conflicts in the region.Show Noteshttps://archive.ph/lk0mNhttps://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kabilahttps://en.wikipedia.org/wiki/Rwandan_genocidehttps://gsphub.eu/country-info/Democratic%20Republic%20of%20Congohttps://en.wikipedia.org/wiki/Economy_of_the_Democratic_Republic_of_the_Congohttps://www.reuters.com/world/africa/why-fighting-is-flaring-eastern-congo-threatening-regional-stability-2024-02-19/https://archive.ph/lk0mNhttps://www.aljazeera.com/news/2024/2/21/a-guide-to-the-decades-long-conflict-in-dr-congohttps://www.cfr.org/global-conflict-tracker/conflict/violence-democratic-republic-congohttps://en.wikipedia.org/wiki/March_23_Movementhttps://en.wikipedia.org/wiki/Kivu_conflicthttps://en.wikipedia.org/wiki/Congo_Free_Statehttps://en.wikipedia.org/wiki/Mobutu_Sese_Sekohttps://en.wikipedia.org/wiki/Congo_Crisishttps://en.wikipedia.org/wiki/1965_Democratic_Republic_of_the_Congo_coup_d%27%C3%A9tathttps://en.wikipedia.org/wiki/First_Congo_Warhttps://en.wikipedia.org/wiki/Second_Congo_War This is a public episode. 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