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Les histoires de 28 Minutes
Victoire RN à l'Assemblée, escalade nucléaire ?, Noël… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 64:16


C dans l'air du 31 octobre 2025 : Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? C'est une journée cruciale dans l'examen du projet de loi de finances pour 2026. Après une « niche parlementaire » réservée au Rassemblement national, les débats sur la partie « recettes » du budget 2026 ont repris ce vendredi à l'Assemblée nationale, avec au cœur des discussions la proposition, soutenue par la gauche, de taxe Zucman, du nom de l'économiste et directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité, Gabriel Zucman.Si les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) défendent l'instauration de cette taxe au nom de la « justice fiscale », le gouvernement et le reste de l'hémicycle y sont, jusqu'à présent, opposés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui peut faire tomber le gouvernement à tout moment, a d'ailleurs à nouveau menacé le Premier ministre Sébastien Lecornu de censure s'il n'évoluait pas sur la question. Il estimait, ce vendredi matin, que la taxe ne serait « vraisemblablement pas votée », mais demandait des « outils » alternatifs sur l'imposition des plus riches, par un retour de l'ISF ou sur l'héritage.Un rejet d'un « impôt plancher » de 2 % sur le patrimoine des personnes disposant de plus de 100 millions d'euros par l'Assemblée nationale « serait incompréhensible » et « irresponsable », a estimé de son côté, ce vendredi sur franceinfo, Gabriel Zucman « parce que cela reviendrait à accepter que les milliardaires aient le droit de payer zéro » a-t-il ajouté.Mais la « taxe Zucman » est critiquée au centre, à droite, à l'extrême droite et dans le monde patronal, notamment en raison de l'inclusion des biens professionnels (actions, parts de sociétés, outils de travail). Pour eux, taxer ces biens ou leurs dividendes reviendrait à toucher à l'outil de travail, à décourager l'investissement et à menacer l'emploi. Sous le regard du Premier ministre Sébastien Lecornu, venu au banc à partir de la mi-journée, les députés ont adopté ce midi un amendement qui restreint le champ de la taxe prévue sur les holdings, proposée au budget afin de lutter contre certaines formes d'optimisation fiscale des plus fortunés.Une fois l'examen de l'article 3 terminé, « les débats reprendront sur l'article 5 », a expliqué l'entourage du ministre de l'Économie à France Télévisions. L'article 5 propose la suppression de 23 niches fiscales jugées « obsolètes ou inefficaces » parmi les 474 existantes. À la recherche de lignes d'économies tous azimuts, le prochain budget de l'État envisage notamment de lever l'avantage fiscal sur les biocarburants français d'origine agricole, dont le superéthanol E85.Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers, de la filière agricole aux fédérations de transporteurs, en passant par une partie des députés qui s'inquiètent d'un coup d'arrêt pour la décarbonation des véhicules thermiques. Nos journalistes sont allés à la rencontre de transporteurs routiers particulièrement impactés par cette mesure, si elle se confirmait.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- CÉLINE BRACQ - Directrice générale - Institut de sondages Odoxa- ERWAN BENEZET - Journaliste au service Economie - Le Parisien – Aujourd'hui en France - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche

C dans l'air
Blanche Leridon: Budget: la grande fracture

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 10:08


C dans l'air l'invitée du 30 octobre 2025 avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste.Selon le baromètre publié par le Figaro Magazine aujourd'hui, la cote de confiance d'Emmanuel Macron a chuté à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début du quinquennat. En un mois, le président perd 5 points, notamment chez les seniors et les retraités. Un président qui chute en popularité, dans une France qui doute. Selon l'enquête "Fractures françaises 2025" (Ipsos BVA), les Français sont en proie à un pessimisme record, et à la défiance politique. Pouvoir d'achat, déclassement social, déclin national : le diagnostic dressé par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l'Institut Montaigne est sans appel. 36 % des Français citent le pouvoir d'achat comme leur principale préoccupation, loin devant la délinquance, l'immigration ou l'environnement.Cette inquiétude nourrit un sentiment plus large de déclin. Neuf Français sur dix considèrent que le pays est en déclin, dont un tiers juge cette évolution irréversible. Jamais, depuis le lancement de l'enquête en 2014, le pessimisme n'avait atteint un tel niveau. La défiance politique est à l'unisson. Plus de huit Français sur dix estiment que les responsables politiques agissent pour leurs intérêts personnels. Et àpeine 20 % font confiance aux députés ou à l'Assemblée nationale.Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste, est notre invitée. Elle analysera les résultats de l'enquête "Fractures françaises 2025", dont les résultats montrent également que 47 % des Français estiment que le Rassemblement national de Marine Le Pen est désormais « capable de gouverner le pays ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.

L'invité de RTL
"Le rôle du ministre de la Justice, s'il est astreint à une sobriété sur le fond, doit vérifier les conditions de sécurité des détenus", dit Bardella sur RTL

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 11:50


A 30 ans, il se dit prêt pour Matignon et publie son deuxième livre qu'il refuse de présenter comme un programme. Que veut vraiment Jordan Bardella ? Le président du Rassemblement national est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 31 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Le Rassemblement national est pour défendre les honnêtes gens», assure Jean-Philippe Tanguy

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 16:01


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Adoption du texte RN à l'Assemblée sur les accords de 68 avec l'Algérie : «C'est une victoire historique», se réjouit Jean-Philippe Tanguy

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:04


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Édito Pascal Praud - Accords de 68 : «Pour une fois, l'Assemblée a épousé la volonté des Français»

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 2:28


Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Accords de 1968, le texte du RN adopté : L'Heure des Pros du 31/10/2025

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 48:36


Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'opinion de Nicolas Beytout
Algérie : quand l'immigration remet l'Assemblée à l'endroit

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:06


Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Remise en cause de l'accord France-Algérie: «Cela risque de dégrader les relations» bilatérales

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 6:09


Pour la première fois en France, les députés ont adopté jeudi 30 octobre une proposition du Rassemblement national. Ce texte vise à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968 signé six ans après la fin de la guerre d'Algérie. Une résolution qui n'a aucune valeur législative certes, mais la cheffe de file du RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen a néanmoins demandé au gouvernement de tenir compte de ce vote. Décryptage avec Emmanuel Alcaraz, professeur agrégé en histoire, chercheur au laboratoire de recherche Mesopolhis à Aix-en-Provence. Emmanuel Alcaraz est l'auteur du livre France-Algérie : de tragédies en espérance (éditions Golias 2024)

Revue de presse Afrique
À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.

Les journaux de France Culture
L'Assemblée adopte une résolution du Rassemblement national, une première

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 20:42


durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Coup de théâtre à l'Assemblée : pour la première fois, le Rassemblement national a réussi à faire voter un de ses textes présentés dans le cadre de la niche parlementaire du RN.

Le journal de 12h30
L'Assemblée adopte une résolution du Rassemblement national, une première

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 20:42


durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Coup de théâtre à l'Assemblée : pour la première fois, le Rassemblement national a réussi à faire voter un de ses textes présentés dans le cadre de la niche parlementaire du RN.

Politique, le choix de la semaine
Edouard Philippe - Horizons : friture sur la ligne

Politique, le choix de la semaine

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:42


L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle et  ses proches s'interrogent sur sa stratégie. D'ailleurs ces dernières semaines il y avait comme un parfum de cacophonie au sein du parti Horizons ? Tout d'abord, les faits. Début octobre en pleine crise politique, le fondateur d'Horizons demandait à Emmanuel Macron d'organiser une « élection présidentielle anticipée », seulement après l'adoption d'un budget, car une « démission immédiate et brutale aurait un impact terrible ». La formation des gouvernements Lecornu 1 et 2 arrive et la ligne du parti est la suivante : un soutien, mais sans participation. Mais quelques jours plus tard, le premier gouvernement Lecornu est annoncé et trois ministres Horizons sont nommées. Scénario identique pour Lecornu 2 : Naïma Moutchou, Charlotte Parmentier-Lecoq et Anne le Hénanff sont bien présentes. Au sein du parti, ça commence à tanguer. L'ancien Premier ministre aurait finalement donné son accord pour leur entrée, mais sans en avertir le Bureau politique. Le parti se défend en expliquant que c'est à titre personnel que les trois ministres Horizons ont accepté. Pour un proche d'Edouard Philippe, « le Premier ministre Sébastien Lecornu aurait offert des portefeuilles que les trois concernées ne pouvaient pas refuser avec des sujets qui leur tenaient à cœur ». Puis vient l'étape de la censure et, cette fois, c'est Christelle Morançais vice-présidente du parti et présidente de la région Pays de La Loire qui, dans une initiative personnelle, se prononce en faveur de la censure d'un gouvernement « qui brade l'avenir des français sur l'autel d'intérêts partisans ». Les députés Horizons quant à eux n'ont pas envisagé un seul instant de voter cette censure et ont très mal accueilli l'idée. Quelle est la stratégie d'Edouard Philippe et de son parti ? Pour le moment, elle est assez illisible. Soldat loyal et « droit dans ses bottes » comme il aime le dire, cette crise politique a marqué un tournant pour l'ancien Premier ministre mais aussi pour son parti. Pour la première fois, des désaccords se sont faits jour au sein même du groupe à l'Assemblée. Il faut ajouter à cela la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu qui a encore plus accentué les tensions au sein du parti d'Edouard Philippe. Il y a un an déjà, en septembre 2024, en pleine instabilité politique alors même que la France n'avait pas de Premier ministre, le maire du Havre faisait preuve d'un sens du timing hors du commun en annonçant sa candidature pour la présidentielle 2027. Le Havrais cultive le credo « loyal mais libre » mais cette fois il largue les amarres et se démarque bien de la Macronie et acte la rupture. À lire aussiÀ quoi joue Édouard Philippe? Est-ce que ça porte ses fruits ? Pour le moment pas vraiment. Dans un sondage publié il y a quelques jours, l'ancien Premier ministre est en recul face au Rassemblement national qui s'impose. Il souffre de la fragilisation du bloc central, mais aussi du manque de clarté de la ligne de son parti. Pour les sondeurs, Edouard Philippe paie aussi sans doute sa stratégie d'être parti très tôt dans la course pour 2027.

C dans l'air
Budget : premiers votes, premiers revers - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 64:01


C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

radio-immo.fr, l'information immobilière
Budget 2026 : le RN veut supprimer MaPrimeRenov' au profit d'un prêt à taux zéro "100% Rénov'" - A la Une des Quatre Colonnes

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 9:35


Supprimer MaPrimeRenov' principale aide à la rénovation énergétique des logements ouverte à tous depuis 2021 au profit d'un nouveau prêt à taux zéro : c'est la dernière piste dévoilée ce lundi 20 octobre 2025 par le groupe politique d'extrême droite, le Rassemblement National (RN) à l'Assemblée nationale. C'est Thomas Ménager, député du Loiret qui a présenté en présence du député de l'Aude Frédéric Falcon et Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN et élu de la Somme un nouveau dispositif baptisé « 100 % Renov' », qui consisterait en un nouveau prêt à taux zéro de longue durée destinée à financer les travaux de rénovation d'ampleur des logements. En se substituant à MaPrimeRénov', ce prêt « 100% Rénov' » permettrait alors de diviser par dix le coût actuel du dispositif avance le groupe RN. Ce sont des projections chiffrées qui restent très proches du coût actuel de l'éco-PTZ, projeté à 255 millions d'euros pour 2026 dans le projet de loi de finances pour 2026. En retour, ce nouveau dispositif rapporterait 1,5 milliard d'euros aux finances publiques dès la première année, grâce notamment aux rentrées fiscales de TVA. En attendant, Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN et élu de la Somme a d'ores-et-déjà annoncé que sa proposition sera déposée par voie d'amendement à l'occasion de l'examen du PLF 2026 qui vient justement de débuter à l'Assemblée nationale. De quoi alimenter certainement des premiers échanges musclés dès ce vendredi en séance publique. Ecoutons Frédéric Falcon, ancien consultant en investissement immobilier aujourd'hui, député de l'Aude et l'expert de l'immobilier et du logement au Rassemblement national.

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Budget 2026 : le RN veut supprimer MaPrimeRenov' au profit d'un prêt à taux zéro "100% Rénov'" - A la Une des Quatre Colonnes

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Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 9:35


Supprimer MaPrimeRenov' principale aide à la rénovation énergétique des logements ouverte à tous depuis 2021 au profit d'un nouveau prêt à taux zéro : c'est la dernière piste dévoilée ce lundi 20 octobre 2025 par le groupe politique d'extrême droite, le Rassemblement National (RN) à l'Assemblée nationale. C'est Thomas Ménager, député du Loiret qui a présenté en présence du député de l'Aude Frédéric Falcon et Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN et élu de la Somme un nouveau dispositif baptisé « 100 % Renov' », qui consisterait en un nouveau prêt à taux zéro de longue durée destinée à financer les travaux de rénovation d'ampleur des logements. En se substituant à MaPrimeRénov', ce prêt « 100% Rénov' » permettrait alors de diviser par dix le coût actuel du dispositif avance le groupe RN. Ce sont des projections chiffrées qui restent très proches du coût actuel de l'éco-PTZ, projeté à 255 millions d'euros pour 2026 dans le projet de loi de finances pour 2026. En retour, ce nouveau dispositif rapporterait 1,5 milliard d'euros aux finances publiques dès la première année, grâce notamment aux rentrées fiscales de TVA. En attendant, Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN et élu de la Somme a d'ores-et-déjà annoncé que sa proposition sera déposée par voie d'amendement à l'occasion de l'examen du PLF 2026 qui vient justement de débuter à l'Assemblée nationale. De quoi alimenter certainement des premiers échanges musclés dès ce vendredi en séance publique. Ecoutons Frédéric Falcon, ancien consultant en investissement immobilier aujourd'hui, député de l'Aude et l'expert de l'immobilier et du logement au Rassemblement national.

C dans l'air
Retraites, impôts, santé : avis de tempête - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 64:24


C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteAlors que les discussions sur le projet de budget 2026 ont débuté lundi en commission des Finances de l'Assemblée nationale et qu'une menace de censure du gouvernement plane, Emmanuel Macron est remonté au front sur la réforme des retraites, expliquant mardi depuis la Slovénie que le Premier ministre « a fait un choix pour apaiser le débat actuel » : celui de proposer le « décalage d'une échéance », celle « des 63 ans au 1er janvier 2027, qu'il a décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies ».« Ce n'est ni l'abrogation, ni la suspension, c'est un décalage », a-t-il souligné, semant le doute sur les intentions du gouvernement.La déclaration a d'ailleurs valu à Sébastien Lecornu une clarification, quelques heures plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement. Interrogé successivement par les présidents de groupe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et Boris Vallaud, pour le Parti socialiste (PS), le Premier ministre a rappelé avoir bien annoncé la « suspension » tant du décalage de l'âge que de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne « serait rien ». Il a également indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi 23 octobre pour ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale, via une « lettre rectificative ». Une procédure visant à rassurer les socialistes. Car le gouvernement de Sébastien Lecornu ne doit sa survie qu'à la non-censure du Parti socialiste la semaine dernière... mais cela ne durera peut-être pas.Au lendemain du rejet de la taxe Zucman en commission des Finances de l'Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS a mis en garde l'exécutif : « Si la copie n'est pas corrigée pour protéger les Français de ce qui est en train de se produire — le choix des milliardaires contre les gens ordinaires — nous serions amenés à avoir un jugement extrêmement sévère », a affirmé Olivier Faure sur RTL. « La censure, elle est possible à tout moment », a-t-il prévenu.Au grand dam de la gauche, la taxe Zucman, sur le patrimoine des ultra-riches, a été rejetée lundi soir. Le camp gouvernemental et le RN ont voté contre. Elle n'est toutefois pas définitivement abandonnée, car, comme toutes les autres mesures examinées cette semaine en commission, elle sera rediscutée à partir de vendredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, où les députés repartiront de la copie initiale du texte du gouvernement.La bataille budgétaire s'annonce rude, sur la question fiscale mais également sur celle du budget alloué à la Sécurité sociale. Le texte, marqué par une rigueur budgétaire inédite, prévoit un gel des prestations sociales et des retraites, la suspension promise de la réforme des retraites, et 7 milliards d'euros d'économies en santé.Un sujet qui est devenu, au fil des ans, prioritaire pour les Français. Ainsi, 88 % des Français interrogés par l'Ifop pour le baromètre de l'action sociale placent la santé en tête de leurs préoccupations. Éloignement, temps d'attente, offre de soins incomplète… 87 % du territoire est désormais classé en désert médical et 6 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.Les maires tentent, à leur niveau, d'y remédier en créant des maisons de santé pour attirer des médecins. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h30 du 22/10/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 6:59


Dans cette édition :Nicolas Sarkozy a passé sa première journée et nuit en détention à la prison de la Santé, suite à l'exécution provisoire de sa peine, malgré l'appel interjeté par ses avocats.Le débat sur la réforme des retraites se poursuit, avec des déclarations contradictoires du président Macron et du Premier ministre Borne, qui a annoncé la présentation d'une lettre rectificative en Conseil des ministres.Quatre cambrioleurs sont toujours recherchés après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne au Louvre, pour un butin estimé à 88 millions d'euros, la directrice du musée Laurence Descartes étant critiquée pour sa gestion.Des Français s'interrogent sur une justice qu'ils jugent politisée et partiale, notamment envers Nicolas Sarkozy, tandis que d'autres dénoncent un deux poids deux mesures dans le traitement des affaires.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a demandé au ministre de l'Intérieur Laurent Nunez de communiquer le nombre d'immigrés clandestins présents en France, un chiffre qui fait débat.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

8.30 franceinfo:
Incarcération de Nicolas Sarkozy : "Je trouve cela très inquiétant pour le système judiciaire", dit Louis Aliot vice-président du RN

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 23:57


durée : 00:23:57 - 8h30 franceinfo - Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, est l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 21 octobre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Apolline Matin
Le parti-pris : Un rassemblement de soutien à Nicolas Sarkozy ce mardi matin - 21/10

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 5:05


Tous les matins à 7h15, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.

Les Grandes Gueules
Un rassemblement de soutien à Sarkozy : c'est trop ? - 20/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 16:47


A 10h, ce lundi 20 octobre 2025, les GG : Didier Giraud, éleveur de bovins, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de : "Un rassemblement de soutien à Sarkozy : c'est trop ?".

Le Nouvel Esprit Public
Qu'attendent les Français des hommes politiques ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Si monsieur Macron voulait être digne de son mandat, il serait déjà parti», estime Jean-Philippe Tanguy

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 15:47


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Rejet des motions de censure : Jean-Philippe Tanguy dénonce «la lâcheté des LR»

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 15:47


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
"Union des droites" : “Le Rassemblement national n'est pas un parti de coalition” selon Baptiste Roger-Lacan (historien)

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 39:58


durée : 00:39:58 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Dans cette crise politique, Marine Le Pen et Jordan Bardella trustent les sommets des sondages tandis que les figures de la droite traditionnelle s'effondrent. Grand gagnant de la crise politique actuelle, le Rassemblement National tient-il l'avenir des droites françaises entre ses mains ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Baptiste Roger-Lacan Historien; Emilien Houard-Vial Politiste, spécialiste de la droite française, enseignant à Sciences Po Paris et doctorant au Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po

Pascal Praud et vous
Sébastien Lecornu face à deux motions de censure : L'Heure des Pros du 16/10/2025

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 49:00


Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, les motions de censure de La France insoumise et du Rassemblement national contre le gouvernement de Sébastien Lecornu étudiées ce matin à l'Assemblée nationale. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 22:24


L'émission 28 minutes du 16/10/2025 Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?Après l'annonce par Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites, la perspective d'une censure immédiate s'éloigne. Les motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national ont toutes deux été rejetées aujourd'hui. L'heure est maintenant à la discussion sur le budget de l'État et celui de la sécurité sociale. Les députés vont devoir l'étudier en commission avant d'en débattre dans l'hémicycle. Quelques pistes donnent déjà le ton. 30 milliards d'économies doivent être trouvées en augmentant les recettes de 14 milliards et en baissant les dépenses de 17 milliards. Concernant le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite ramener le déficit des régimes obligatoires de base à 17,4 milliards d'euros en 2026, contre 23 milliards cette année. Les retraités doivent participer “au rétablissement de l'équilibre des comptes publics, dans un contexte où la réforme des retraites de 2023 a fait peser l'ensemble des efforts sur les seuls actifs”, peut-on lire dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, présenté en Conseil des ministres. Il prévoit notamment de geler l'ensemble des retraites de base en 2026. À partir de 2027, les pensions devraient être sous-indexées par rapport à l'inflation de 0,4 point. La mesure fiscale la plus emblématique est le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % par un forfait de 2 000 euros. Alors, les retraités, et lesquels, sont-ils vraiment les plus ciblés pour faire des efforts dans le budget 2026 et dans le budget de la sécurité sociale ? On en débat Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction chez "Challenges", Erwann Tison, économiste, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadre Tech.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Patrick Modiano et Christian Mazzalai / Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 46:11


L'émission 28 minutes du 16/10/2025 70 bis, entrée des artistes : une plongée au cœur du quartier MontparnasseMais que se cache-t-il derrière l'entrée du 70 bis rue Notre-Dame-des-Champs, à Paris, quand on franchit le portail vert ? Alors que rien ne distingue ce numéro des autres dans cette rue en plein quartier Montparnasse, Christian Mazzalai, guitariste du groupe Phoenix, et Patrick Modiano, écrivain, font revivre ce lieu de passage célèbre dans “70 bis, entrée des artistes” (éditions Gallimard). L'adresse a vu défiler des artistes comme Picasso ou Apollinaire. Ainsi reprennent vie, sous la plume du prix Nobel de littérature, des Américaines venues apprendre la peinture à Paris qui devaient avoir des autorisations spéciales pour suivre des cours interdits aux femmes et s'habiller en homme pour y assister, mais aussi des couples mixtes qui venaient vivre à Paris un amour interdit aux États-Unis. D'autres personnages font leur apparition dans ces pages comme Camille Claudel ou Robert Louis Stevenson. Nous recevons les deux artistes qui nous content ce lieu empli d'histoire. Les retraités, grands perdants du budget 2026 ?Après l'annonce par Sébastien Lecornu de la suspension de la réforme des retraites, la perspective d'une censure immédiate s'éloigne. Les motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national ont toutes deux été rejetées aujourd'hui. L'heure est maintenant à la discussion sur le budget de l'État et celui de la sécurité sociale. Les députés vont devoir l'étudier en commission avant d'en débattre dans l'hémicycle. Quelques pistes donnent déjà le ton. 30 milliards d'économies doivent être trouvées en augmentant les recettes de 14 milliards et en baissant les dépenses de 17 milliards. Concernant le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite ramener le déficit des régimes obligatoires de base à 17,4 milliards d'euros en 2026, contre 23 milliards cette année. Les retraités doivent participer “au rétablissement de l'équilibre des comptes publics, dans un contexte où la réforme des retraites de 2023 a fait peser l'ensemble des efforts sur les seuls actifs”, peut-on lire dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, présenté en Conseil des ministres. Il prévoit notamment de geler l'ensemble des retraites de base en 2026. À partir de 2027, les pensions devraient être sous-indexées par rapport à l'inflation de 0,4 point. La mesure fiscale la plus emblématique est le remplacement de l'abattement forfaitaire de 10 % par un forfait de 2 000 euros. Alors, les retraités, et lesquels, sont-ils vraiment les plus ciblés pour faire des efforts dans le budget 2026 et dans le budget de la sécurité sociale ? On en débat Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction chez "Challenges", Erwann Tison, économiste, chargé d'enseignement à l'université de Strasbourg et Agathe Le Berder, secrétaire générale adjointe de la CGT Ingé Cadre Tech.Enfin, Xavier Mauduit se penche sur les médias américains qui refusent de céder aux restrictions du Pentagone qui souhaite contrôler, au préalable, les informations diffusées par les journalistes accrédités. Marie Bonnisseau s'intéresse à un projet de thalasso de luxe à Saint-Malo qui suscite l'opposition des riverains et d'associations écologistes, qui pourraient avoir gain de cause grâce à des… hirondelles. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Le sept neuf
Philippe Aghion : "Je ne veux pas l'arrivée du Rassemblement national en France"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 24:59


durée : 00:24:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Philippe Aghion, économiste, lauréat du prix Nobel d'économie 2025, est l'invité du Grand Entretien de France Inter. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le débat
Gouvernement Lecornu : censure ou pas ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 42:52


Le Premier ministre a réalisé son discours de politique générale devant les députés et annoncé la suspension de la réforme des retraites "jusqu'à l'élection présidentielle" de 2027. Il a confirmé qu'il n'utilisera pas le 49.3 et évoqué une méthode de partage du pouvoir : "Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez." Les écologistes voteront la censure du gouvernement, alors que Laurent Wauquiez a appelé les LR à ne pas la voter. "La suspension de la réforme des retraites est une victoire", a lancé le chef des socialistes Boris Vallaud. Deux motions de censure ont été déposées par La France insoumise et le Rassemblement national. Quelles sont les réactions politiques ? Quelle est la probabilité que Sébastien Lecornu soit censuré ?

Les interviews d'Inter
Philippe Aghion : "Je ne veux pas l'arrivée du Rassemblement national en France"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 24:59


durée : 00:24:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Philippe Aghion, économiste, lauréat du prix Nobel d'économie 2025, est l'invité du Grand Entretien de France Inter. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les histoires de 28 Minutes
Insectes du futur / Vers la fin du tabou de “l'union des droites” ? | 28 minutes | ARTE

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 45:53


L'émission 28 minutes du 14/10/2025 Scarabée titan, libellule criquet, mouche cerf : à quoi pourraient ressembler les insectes du futur ? Nous sommes en 2499, la Troisième Guerre mondiale et le dérèglement climatique ont tout dévasté ou presque : plus un reptile, un mammifère, mais des insectes géants mêlés à quelques survivalistes. Jean-Sébastien Steyer, paléontologue, imagine cette dystopie dans son roman “Les insectes du futur” (éditions Belin) accompagné des dessins d'Étienne Lucas. Une professeure d'entomologie et son étudiant thésard partent en road trip en voiture électrique de Paris à Monaco à la rencontre de ces insectes étonnants : fourmis aquatiques, criquets migrateurs de 60 centimètres avec des ailes durcies ou encore des scarabées géants de 10 mètres. Pour imaginer ces grosses “bébêtes”, Jean-Sébastien Steyer s'est inspiré de ses connaissances de paléontologue, d'insectes passés et actuels, mais aussi de sa culture geek comme le jeu de rôle Donjons et Dragons, ou encore l'univers de Tolkien. Crise chez Les Républicains : vers la fin du tabou de “l'union des droites” ?En quelques jours, la guerre des droites s'est rallumée. En acceptant de rejoindre le gouvernement “Lecornu II”, alors que Bruno Retailleau, le président des Républicains, avait acté leur non-participation, six ministres Les Républicains frondeurs vont être exclus du parti. Parmi eux, Rachida Dati, ministre de la Culture et candidate LR pour les prochaines municipales à Paris ou encore Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et présidente de la commission d'investiture du parti. Ses membres sont plus que jamais divisés : doivent-ils continuer à travailler avec l'ancien “socle commun” ou, au contraire, se rapprocher du Rassemblement national ? Aujourd'hui, 52 % des Français se disent favorables à une coalition entre LR, RN et Reconquête. La semaine dernière, Bruno Retailleau a exhorté ses électeurs à n'apporter aucune voix pour la gauche dans un duel entre le PS et l'UDR, soutenue par le RN, lors d'une élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne. Jordan Bardella, président du RN, s'est dit récemment prêt à tendre la main aux LR avec un “accord de gouvernement” en cas de dissolution. Bruno Retailleau a refusé, mais pour combien de temps ? Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l'ouverture d'un nouveau musée consacré à Frida Kahlo, au Mexique, dans l'ancienne demeure familiale de l'artiste iconique du 20e siècle dont il nous conte l'histoire. Marie Bonnisseau nous partage la nouvelle potion magique des sportifs de haut niveau : le jus de cornichon, apprécié pour soulager les crampes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Vers la fin du tabou de “l'union des droites” ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 23:21


L'émission 28 minutes du 14/10/2025 Crise chez Les Républicains : vers la fin du tabou de “l'union des droites” ?En quelques jours, la guerre des droites s'est rallumée. En acceptant de rejoindre le gouvernement “Lecornu II”, alors que Bruno Retailleau, le président des Républicains, avait acté leur non-participation, six ministres Les Républicains frondeurs vont être exclus du parti. Parmi eux, Rachida Dati, ministre de la Culture et candidate LR pour les prochaines municipales à Paris ou encore Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et présidente de la commission d'investiture du parti. Ses membres sont plus que jamais divisés : doivent-ils continuer à travailler avec l'ancien “socle commun” ou, au contraire, se rapprocher du Rassemblement national ? Aujourd'hui, 52 % des Français se disent favorables à une coalition entre LR, RN et Reconquête. La semaine dernière, Bruno Retailleau a exhorté ses électeurs à n'apporter aucune voix pour la gauche dans un duel entre le PS et l'UDR, soutenue par le RN, lors d'une élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne. Jordan Bardella, président du RN, s'est dit récemment prêt à tendre la main aux LR avec un “accord de gouvernement” en cas de dissolution. Bruno Retailleau a refusé, mais pour combien de temps ? On en débat Aurore Malval, grand reporter au service politique de “Marianne”, Jean Garrigues, historien, spécialiste des institutions françaises et Brigitte Gaïti, professeur de sciences politiques à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Le zoom de la rédaction
Le gouvernement Lecornu II est en place, mais les députés restent sous la menace constante d'une dissolution

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Grand reportage de France Inter - Les 34 ministres du gouvernement Lecornu II ont été dévoilés dimanche soir. Mais l'exécutif pourrait tenir que quelques jours. Plusieurs partis ont déjà annoncé leur intention de le renverser, dont le Rassemblement national, qui pousse pour une dissolution de l'Assemblée nationale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L’Heure du Monde
Lecornu II : un gouvernement, mais pour combien de temps ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 21:20


C'est l'histoire d'une crise politique qui se répète, inlassablement, sous les yeux consternés des Français. Quelques jours après avoir formé son premier gouvernement et démissionné, Sébastien Lecornu a de nouveau été nommé à Matigon par le chef de l'Etat, vendredi 10 octobre.Avec lui, le chef de l'exécutif a rapidement constitué un nouveau gouvernement, composé de personnalités de la société civile, de hauts fonctionnaires associés au pouvoir macroniste et d'anciens ministres. Sa durée de vie pourrait être une nouvelle fois très courte, si une majorité de députés décide de le censurer à l'issue du discours de politique générale que prononcera Sébastien Lecornu mardi dans l'Hémicycle. Du côté des oppositions, le Rassemblement national et La France insoumise ont déjà déposé des motions de censure, tandis que les députés socialistes ont posé leur condition : la suspension immédiate de la réforme des retraites.Pourquoi la liste des nouveaux ministres a-t-elle une nouvelle fois suscité l'ire de nombreux députés ? Sébastien Lecornu acceptera-t-il de répondre à la demande du Parti socialiste de suspendre la réforme des retraites pour éviter la censure ? Réponses avec Nathalie Ségaunes, journaliste chargée de l'exécutif au service Politique du Monde.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Quentin Tenaud. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait du journal télévisé de France 2, diffusé le 8 octobre 2025 ; d'une prise de parole de Sébastien Lecornu à l'hôtel de Matignon, le 13 octobre 2025.Cet épisode a été publié le 13 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Dominique de Villepin - Lercornu 2: la réaction de l'ancien premier ministre

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 13:51


C dans l'air l'invité du 11 octobre 2025 avec Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion.Hier, Sébastien Lecornu a été reconduit Premier ministre par Emmanuel Macron moins d'une semaine après sa démission, lundi. Après d'ultimes négociations dont il avait été chargé par le chef de l'Etat et au termes desquelles il avait estimé qu'un « chemin » était « possible », celui qui se définit comme « moine soldat » a accepté « par devoir » de tenter à nouveau de former un gouvernement, avec pour objectif de « tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l'année ».Constituer son équipe gouvernementale ne sera pas chose aisée, le socle commun ayant peu ou prou fait long feu - LR ne participera pas au gouvernement - et Sébastien Lecornu excluant toute personnalité ayant des ambitions présidentielles. Sa longévité n'est pas non plus acquise puisque le Parti communiste, La France insoumise et le Rassemblement national ont d'ores et déjà promis la censure. L'enjeu pour le Premier ministre sera donc de convaincre les socialistes et Les Ecologistes. Tout le débat se cristallise désormais autour de la question de la suspension de la réforme des retraites. Le PS assure qu'aucun accord de non-censure n'a été conclu. De son côté, Sébastien Lecornu affirme que « tous les dossiers évoqués pendant ses consultations avec les partis » seront « ouverts au débat parlementaire ». D'autant que le chef de l'Etat lui a donné « carte blanche ».Dominique de Villepin est ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion. Il réagira à la reconduction par Emmanuel Macron de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Il évoquera également l'accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, entré en vigueur hier.

C dans l'air
Lecornu, jusqu'ici tout va mal - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 60:37


C dans l'air du 11 octobre 2025 - Lecornu, jusqu'ici tout va malBis repetita. Au terme d'une semaine politique intense, Sébastien Lecornu, éphémère chef du gouvernement démissionnaire, a été reconduit hier soir dans ses fonctions de Premier ministre par Emmanuel Macron. Alors que les négociations se poursuivent aujourd'hui en vue de former à nouveau un gouvernement, les réactions sont nombreuses pour commenter cette situation politique inédite. L'opposition est vent debout. "Jamais un Président n'aura autant gouverné par le dégoût et la colère. Lecornu, démissionné lundi, est de nouveau nommé par Macron vendredi", a réagi sur X la présidente du groupe LFI de l'Assemblée nationale, Mathilde Panot. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a pour sa part dénoncé "un choix inacceptable". Ces deux mouvements ont d'ores et déjà annoncé qu'ils voteront la censure du nouveau gouvernement. Il en sera de même pour le Rassemblement national. "La censure s'impose et la dissolution est plus que jamais incontournable", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen. Elle voit dans le choix présidentiel de renommer Sébastien Lecornu une "manœuvre".Le socle sur lequel repose le futur gouvernement s'est effrité. S'il doit pouvoir compter sur le parti Renaissance et sur le Modem, il ne pourra s'appuyer ni sur les LR ni sur le parti d'Edouard Philippe, Horizons, farouchement opposés à toute "suspension" de la réforme des retraites. Or c'est la condition première fixée par les socialistes pour ne pas censurer...Si la rupture semble consommée entre l'Elysée et l'opposition, elle l'est aussi avec les maires. Ces derniers sont lassés des leçons des responsables nationaux. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à dans le Gers, dans la commune rurale d'Éauze. A 700 kilomètres de la capitale, la municipalité a réussi là où les dirigeants nationaux échouent : réduire la dette en un temps record. Pour réaliser ce tour de force, le maire s'est résolu à reporter plusieurs investissements mais aussi à remplacer certains départs à la retraite d'employés communaux. Il a aussi réduit les subventions aux associations. Des mesures radicales qu'il souhaite aujourd'hui voir se produire à l'échelle du pays.Réduire les dépenses à des conséquences concrètes. L'une d'elle est la fermeture annoncée des lignes de trains de nuit entre Paris, Berlin et Vienne. Ces lignes, très plébiscitées par les usagers, avec un taux d'occupation de 70% en moyenne, sont condamnées suite au non-renouvellement en 2026 d'une subvention publique annuelle de 10 millions d'euros. Ministère des transports, opérateurs ferroviaires, chacun se renvoie la balle. Les usagers, eux, resteront à quai.LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture- Lou FRITEL - Journaliste politique - « Paris Match »- Richard WERLY - Journaliste, Correspondant France/Europe - « blick.fr »

Pascal Praud et vous
Réunion à l'Élysée à 14h30 hors Rassemblement national et LFI : L'Heure des Pros du 10/10/2025

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 47:35


Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il revient sur la convocation des différents partis à l'Élysée à 14h30 hors Rassemblement national et LFI. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Soir
Laure Lavalette, porte-parole du RN, est l'invitée de Vincent Parizot

RTL Soir

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 7:19


Emmanuel Macron doit annoncer dans les heures à venir le nom de son nouveau Premier ministre. Le chef de l'Etat a reçu les chefs des partis à l'Elysée, entre 14h30 et 17 heures, sauf ceux de La France insoumise et du Rassemblement national. Laure Lavalette, porte-parole du RN, députée du Var est l'invitée de RTL Soir. Ecoutez RTL Soir avec Vincent Parizot du 10 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Le prix Nobel français... américain", "LR : entre deux feux" et "La Chine veut interdire le pessimisme"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 14:18


Bonne nouvelle, il y a un prix Nobel français. Il s'appelle Michel Devoret, un spécialiste de la physique quantique. Il est prix Nobel de physique, il a 72 ans. Mais il enseigne à Yale et travaille chez Google. Pascal Perri regrette que les Nobel français partent tous à l'étranger. On ne sait plus ce qui se passe dans le parti Les Républicains. Pour Ruth Elkrief, c'est un groupe qui ne fera pas d'alliance officielle avec le Rassemblement national. Par ailleurs, s'il sort du groupe central, il est ultra-minoritaire, ajoute-t-elle. La Chine a lancé il y a quelques jours une campagne nationale de deux mois qui vise à éliminer le pessimisme et la négativité sur les plateformes de médias sociaux. Selon Abnousse Shalmani, ce serait le gouvernement chinois qui est en dépression. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Dominique Rousseau - Lecornu démissionne....la stupeur et le chaos

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 10:44


C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?

C dans l'air
Macron lâché par ses fidèles… avant la dissolution ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 64:31


C dans l'air du 7 octobre 2025 - Macron lâché par ses fidèles… avant la dissolution ?Comme si la crise politique ne suffisait pas. Emmanuel Macron est désormais lâché par ses anciens fidèles. Ce matin, Edouard Philippe a appelé sur RTL à nommer un Premier ministre technique pour mener les affaires courantes jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée. Quant à Gabriel Attal, il ne "comprend plus les décisions du président de la République" et regrette "l'acharnement [du président] à vouloir garder la main". Pendant ce temps à Matignon, les "ultimes négociations" ont commencé. Missionné par Emmanuel Macron pour mener "d'ultimes négociations" malgré sa démission hier, Sébastien Lecornu a reçu ce matin à Matignon les forces du socle commun. Le Premier ministre doit recevoir demain les Républicains et les socialistes, tandis que le Rassemblement national a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Marine Le Pen et Jordan Bardella estiment qu'Emmanuel Macron agit désormais dans son intérêt personnel plus que pour celui des Français. À gauche, la situation est toute aussi agitée. La France insoumise, qui appelle à une nouvelle élection présidentielle, a proposé une réunion aux partis de gauche, mais les socialistes s'y sont opposé, tout comme les communistes, signe que la rupture de la Nupes a laissé des traces.C'est dans cette atmosphère de fin de règne, que les anciens proches du président font leur autocritique. Parmi eux, l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui s'était engagé lors de la campagne de 2017 d'Emmanuel Macron, dit aujourd'hui sa colère sur les orientations prises par le président. "J'avais cru que le macronisme allait repousser les extrêmes [mais] son style de gouvernement et la nature des mesures qu'il a prises ou qu'il n'a pas prises, a eu pour effet de créer l'inverse et d'augmenter l'attrait du RN", dénonce aujourd'hui ce social-démocrate. Il cite notamment le mythe du ruissellement, le "caractère indécent de l'accumulation des fortunes" ou encore le refus de la taxe Zucman qui serait "une erreur politique".Dans les villes françaises, la colère monte contre le gouvernement. Comment les maires vivent-ils cet épisode, eux qui sont en première ligne face aux administrés ? Maire divers gauche de Barentin, Christophe Bouillon est également président de l'Association des petites villes de France (APVF). Selon lui, "l'exigence est toujours plus forte avec une impatience manifeste et une demande d'immédiateté que ce soit pour l'entretien des espaces verts ou pour un trou à reboucher. Nous sommes passés de l'enfant roi et du client roi à maintenant l'administré roi." Une équipe de C dans l'air est allée à sa rencontre.À quoi ressemblent les dernières négociations menées jusqu'à demain par Sébastien Lecornu ? Pourquoi les anciens proches d'Emmanuel Macron lâchent-ils le président ? Et à quoi ressemble le quotidien d'un maire pendant une crise politique ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express

Le Nouvel Esprit Public
Le projet de budget de Lecornu / La sécurité européenne face aux menaces russes après Copenhague

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 64:14


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
La semaine cruciale de Lecornu - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 64:17


C dans l'air du 4 octobre 2025 - La semaine cruciale de LecornuIl renonce à utiliser le 49.3. Sébastien Lecornu a pris la parole ce vendredi depuis l'hôtel de Matignon pour tenter de convaincre les oppositions de ne pas le censurer à la suite de son discours de politique générale (prévu ce 7 octobre). Mais si Marine Le Pen salue « un geste respectueux », Jean-Luc Mélenchon met en doute sa sincérité, « On te croit pas . Tu n'as pas l'intention de gouverner sans nous forcer le moment venu » a déclaré le leader insoumis.Alors que le nouveau gouvernement n'a toujours pas été annoncé, et que le projet de budget 2026 reste « peu précis » pour le Rassemblement national, « insuffisant » pour les socialistes, le risque est réel que la gauche et le RN fasse tomber le Premier ministre dès la semaine prochaine. Pendant ce temps, la colère sociale s'intensifie, cette attente ne faisant qu'alimenter l'exaspération des Français.Le pouvoir d'achat, lui, est une des préoccupations principales des Français, qui sont de plus en plus nombreux à avoir des fins de mois difficiles. Un secteur en pâtit : l'immobilier. 30% du budget des ménages est consacré au logement et en un an, le nombre de ventes immobilières a baissé de 17 %. Si acheter est difficile, louer n'est pas plus aisé, avec de lourdes conséquences sur tout un secteur.Au moment des Gilets jaunes, la colère sociale avait été consignée dans 20.000 cahiers de doléances, regroupant plus de 200.000 contributions qui n'ont jamais été publiées dans leur intégralité. Leur contenu reste pourtant d'actualité. C dans l'air est allé à la rencontre d'une archiviste indignée par le « mépris » avec lequel ces cahiers ont été traités.Alors, Lecornu peut-il éviter la censure ? Pourquoi le secteur immobilier est-il en crise ? Que sont devenus les cahiers de doléances des Français ?LES EXPERTS :- Olivier BEAUMONT - Chef-adjoint au service politique du Parisien/Aujourd'hui en France - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - Béatrice MATHIEU - Grand reporter à L'Express - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa

Politique
Budget, consultations avec les partis... Sébastien Lecornu peut-il réussir ?

Politique

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 40:12


Sébastien Lecornu poursuit ses consultations pour tenter de décrocher un compromis. Trouvera-t-il un terrain d'entente avec les socialistes ? Peut-il réussir là où les autres ont échoué ? Un sondage bouscule le jeu, avec un Rassemblement national donné largement en tête et l'émergence de Raphaël Glucksmann.

On n'arrête pas l'éco
Budget 2026 : Dominique Schelcher participera au rassemblement organisé par le Medef "parce que trop, c'est trop"

On n'arrête pas l'éco

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 11:58


durée : 00:11:58 - L'Invité d'On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - Budget, pouvoir d'achat, climat social, concurrence... Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, est l'invité d'Alexandra Bensaid. - invités : Dominique Schelcher - Dominique Schelcher : PDG de Système U Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Jean-Philippe Tanguy - Nicolas sarkozy condamné à 5 ans de prison

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 10:41


C dans l'air l'invité du 25 septembre 2025 avec Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et président délégué du groupe RN à l'AssembléePour la première fois de l'histoire de la République, un ex-président derrière les barreaux : le tribunal de Paris a condamné jeudi Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison avec incarcération prochaine pour avoir "laissé ses proches" démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi, une lourde peine dont l'intéressé a dénoncé la "haine".A la sortie de la salle d'audience aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a redit son "innocence" et aussitôt annoncé son intention de faire appel. Cela n'empêchera cependant pas son incarcération au cours des prochaines semaines. "La haine n'a donc décidément aucune limite (...) J'assumerai mes responsabilités, je déférerai aux convocations de justice et s'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute", a déclaré Nicolas Sarkozy face aux caméras.La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine avec exécution provisoire au procès des assistants européens, a peu après le jugement dénoncé "la généralisation" de l'exécution provisoire, "un grand danger, au regard des grands principes de notre droit" selon elle.Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée, est notre invité. Il réagira à la condamnation de l'ancien président de la République, alors même que Marine Le Pen est condamnée à une peine avec exécution provisoire. Il reviendra aussi sur la situation politique française, alors que Sébastien Lecornu est nommé Premier ministre depuis quinze jours, et que la constitution du gouvernement n'a toujours pas été annoncée.

Programme B
Éric Ciotti | Ils ont tué la droite

Programme B

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 28:07


Longtemps resté dans l'ombre d'Estrosi, Eric Ciotti, a patiemment gravi tous les échelons en jouant des fidélités et des trahisons. Toujours plus à droite que ses concurrents, il a fini par précipiter l'implosion de sa propre famille politique en tentant l'alliance avec le Rassemblement national lors des législatives anticipées de 2024. Portrait du fossoyeur d'une droite déjà à l'agonie.Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette le 11 octobre ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.