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C dans l'air du 12 novembre 2025 : Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix?C'est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension a été débattue ce mercredi à l'Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s'annonçaient houleux à gauche, et certains s'attendaient à un scrutin bien plus serré que prévu.Les députés du Rassemblement national ont approuvé la suspension. Leurs représentants avaient déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. Le groupe socialiste a également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l'électron libre du Parlement. « Liot était l'auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d'Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l'époque à neuf voix près.Les députés de La France insoumise, eux, ont voté contre l'article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l'abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d'après-midi pour trancher.Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d'Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l'âge légal de départ à la retraite, ont voté contre la suspension.Même position du côté d'Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu'il s'orientait « majoritairement vers l'abstention », tout comme les députés Renaissance.Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d'ailleurs appelé ses troupes à s'abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d'ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d'euros par an.« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d'épargne retraite, par un fléchage de l'intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d'un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l'ancien président américain a critiqué la France, estimant qu'elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l'Assemblée nationale.Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Pauline DE SAINT-REMY - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions des Echos
C dans l'air du 10 novembre 2025 « Secret ». La mention est tamponnée en haut à gauche de la missive, datée du 6 avril 2024. Sur France 5, hier soir, #Cdanslair a dévoilé en exclusivité, dans le cadre du documentaire intitulé Dette, un scandale français ?, la lettre d'alerte sur la dérive des comptes publics envoyée par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Économie et des Finances, au président de la République, Emmanuel Macron. Et son contenu est explosif.Pointant une chute des recettes fiscales, le patron de Bercy y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9 % en 2024. Ses recommandations n'avaient pas été suivies par le chef de l'État à l'époque. Le déficit public avait atteint 5,8 % du PIB cette année-là. Adressée deux mois avant les élections européennes, qui ont été suivies de la dissolution, Bruno Le Maire affirmait que, sans loi de finances rectificative, le gouvernement pourrait être accusé d'« insincérité ».« Nous risquons de nous faire accuser de cacher notre copie et des économies douloureuses pour le lendemain des élections européennes. »« Nous ouvrirons immédiatement un contentieux avec toutes les oppositions », avait-il écrit, prévenant Emmanuel Macron que « toute stratégie d'évitement est vouée à l'échec ».Questionné ce lundi sur franceinfo, l'actuel ministre de l'Économie, Roland Lescure, a déclaré qu'il n'avait jusque-là pas connaissance de cette lettre d'alerte de son prédécesseur.« Je me sens aussi responsable que lui et que tous les autres de la situation dans laquelle on est », a-t-il dit.« Il y a une omission d'État », a fustigé, le même jour, Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, interrogé sur BFMTV.« Rétrospectivement, ça veut dire que le budget qui était présenté était insincère », a-t-il ajouté.De son côté, le Rassemblement national dénonce « un scandale d'État ».Ces révélations interviennent alors que le marathon budgétaire se poursuit à l'Assemblée nationale. Les députés examinent le projet de loi de financement de la Sécurité sociale : après avoir adopté samedi la partie recettes à une courte majorité, ils débattent désormais du volet dépenses, qui comprend l'article suspendant la réforme des retraites.Sur le terrain, la grogne monte. Après les manifestations de la semaine dernière pour défendre le pouvoir d'achat des retraités, la Fédération nationale des médecins radiologues estime qu'environ 70 à 80 % de la profession est en grève ce lundi, pour protester contre les baisses tarifaires imposées par la CPAM.Le secteur associatif tire lui aussi la sonnette d'alarme. Invité récemment de #Cdanslair, Benoît Hamon a alerté sur les coupes budgétaires massives que pourrait subir le monde associatif dans le projet de budget 2026.Nos experts : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"- Thierry BRETON - Ancien ministre des Finances et ancien commissaire européen
Partagez votre opinion avec la rédactionAlors que le Rassemblement national continue de progresser dans les urnes, le vote des expatriés en leur faveur reste, lui, en retrait. Jean-Lin Lacapelle, délégué national aux Français de l'étranger du RN, explique cette situation et détaille la stratégie du parti pour nos compatriotes établis hors de France. Entre fiscalité et impôt universel, services des consulats, et préparation des élections consulaires de 2026, il entend « structurer et renforcer » la présence du mouvement à l'international.La suite sur Lesfrancais.press Support the show
durée : 00:02:19 - Le vrai ou faux - Une affiche diffusée par plusieurs élus du Rassemblement national affirme que la gauche veut interdire le vin. En réalité, il s'agit d'une proposition bien plus limitée : un député du groupe écologiste Emmanuel Duplessy souhaite bannir l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale, au nom de l'exemplarité des élus. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:58 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Jordan Bardella en candidat "pro-business" ? Le président du Rassemblement national s'affiche dans l'hebdomadaire libéral "The Economist".
Eh oui, après un an de pause, Allô 213 est de retour. Et j'ai très hâte de vous montrer ce qu'on a en réserve pour cette cinquième saison! Qu'on se le dise avec ce gouvernement et cette Assemblée nationale, ce ne sont pas les sujets sur l'Algérie qui manquent. À ce niveau, chaque semaine est accompagnée de son débat sur l'Algérie dans l'hémicycle. Le dernier en date? Le 30 octobre dernier, et pour la première fois de son histoire, une proposition de loi portée par le Rassemblement national a été votée d'une voix. Celle-ci dénonce l'accord franco-algérien de 1968, obsession de la droite et de l'extrême droite française depuis des décennies. Sauf que lorsque l'on creuse, on se rend vite compte que les premiers détracteurs n'ont aucune idée de ce que renferme cet accord.Est-ce que l'accord de 1968 favorise les Algériens? Est-il vraiment ce que la droite appelle “droit automatique à l'immigration” ”? Pourquoi une telle obsession?Pour répondre à ces questions, j'ai rencontré Maître Magda El Haitem, avocate au barreau de Paris travaillant aux questions du droit des étrangers.
Dans cette édition :Une attaque a eu lieu sur l'île d'Oléron, faisant 5 blessés dont 2 graves, après qu'un conducteur a délibérément foncé sur des cyclistes et des piétons pendant 35 minutes avant d'être arrêté par les gendarmes.Le parquet antiterroriste n'a pas saisi l'affaire pour le moment, malgré des signes de radicalisation chez le suspect, qui aurait confié avoir reçu une mission.À l'Assemblée nationale, le Rassemblement national s'indigne de la présence de fillettes voilées dans les tribunes, jugeant cela "inacceptable" pour la République.À l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, une association mène des ateliers de prévention dans les établissements, permettant aux élèves de s'exprimer sur ce sujet.La Transat Café L'Or a vu l'arrivée du vainqueur, le trimaran SVR Lazartig, piloté par Tom Laperche et Franck Cammas.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le petit parti allié au Rassemblement national vante ses débauchages locaux d'élus Les Républicains à l'approche des municipales. Son pari de l'« union des droites » n'a toutefois pas encore convaincu de poids lourds du mouvement présidé par Bruno Retailleau. Un article d'Alexandre Berteau et Youmni Kezzouf, publié le 5 novembre 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une attaque a eu lieu sur l'île d'Oléron, faisant 5 blessés dont 2 graves, après qu'un conducteur a délibérément foncé sur des cyclistes et des piétons pendant 35 minutes avant d'être arrêté par les gendarmes.Le parquet antiterroriste n'a pas saisi l'affaire pour le moment, malgré des signes de radicalisation chez le suspect, qui aurait confié avoir reçu une mission.À l'Assemblée nationale, le Rassemblement national s'indigne de la présence de fillettes voilées dans les tribunes, jugeant cela "inacceptable" pour la République.À l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, une association mène des ateliers de prévention dans les établissements, permettant aux élèves de s'exprimer sur ce sujet.La Transat Café L'Or a vu l'arrivée du vainqueur, le trimaran SVR Lazartig, piloté par Tom Laperche et Franck Cammas.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse au Rassemblement nationale qui a voté 34 milliards de hausses d'impôts en 24 heures. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:29:18 - PuliticaMente, ici RCFM - Un nationaliste corse soutenu par le Rassemblement national. Nicolas Battini est l'invité de PuliticaMente sur RCFM, le président de Mossa Palatina qui a scellé un accord avec le RN pour les prochaines municipales, notamment à Ajaccio et Bastia où il conduira la liste. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une opération anti-drogue meurtrière au Brésil, une résolution du RN votée pour la première fois et les essais nucléaires américains. Tanzanie : comment le pays a basculé dans le chaos ? Selon le principal parti d'opposition Chadema, au moins 800 personnes ont été tuées lors des violences qui ont suivi l'élection présidentielle de mercredi dernier (29 octobre 2025). Pourquoi ce scrutin est-il autant contesté ? Comment les autorités justifient-elles une telle répression ? Avec Elodie Goulesque, correspondante de RFI à Dar es Salam. Brésil : l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire du pays Au moins 121 personnes ont été tuées lors d'une vaste opération anti-drogue menée par plus de 2 500 policiers dans deux favelas de Rio de Janeiro. Comment expliquer ce bilan humain si élevé ? Pourquoi le gouverneur de l'État de Rio a-t-il ordonné une telle opération ? Avec Elcio Ramalho, chef du service en langue brésilienne de RFI. France : les députés votent une résolution de l'extrême-droite Pour la première fois, l'Assemblée nationale a adopté un texte porté par le Rassemblement national. Cette résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968 est passée à une voix près (185 pour, 184 contre). Pourquoi la droite traditionnelle s'est-elle rangée du côté de l'extrême-droite sur ce texte ? Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI. États-Unis : comment comprendre la reprise des essais nucléaires ? Donald Trump a créé la surprise en annonçant avoir ordonné la relance immédiate des tests d'armes nucléaires, pourtant suspendus depuis plus de trente ans. Cette décision est-elle le signe d'une reprise de la course nucléaire ou une réponse provocatrice aux derniers essais nucléaires de la Russie ? Avec Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en sciences et technologies nucléaires au Cnam.
Ce lundi 3 novembre, la position et la stratégie du Rassemblement national lors de l'examen de la première partie du budget et l'adoption d'un impôt sur la fortune improductive ont été abordées par Markus Kerber, avocat et professeur de finances publiques à Berlin, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation & Arguments, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du Rassemblement national.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du Rassemblement national.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine dernière, le Rassemblement national est parvenu pour la première fois à faire adopter un texte à l'Assemblée nationale, avec le soutien de députés LR, de l'UDR et d'Horizons. La résolution vise à remettre en question l'accord franco-algérien de 1968, qui encadre depuis plus de cinquante ans les conditions d'immigration entre les deux pays. Ce vote ravive les tensions diplomatiques entre les deux pays. Pour comprendre les conséquences de ce vote, Pierre-Hugues Dubois reçoit Benjamin Stora, historien, spécialiste de l'Algérie, auteur avec Thomas Snégaroff de France – Algérie, anatomie d'une déchirure (éd. Les Arènes – France Inter).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:54:40 - Questions politiques - Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, est l'invité de Questions politiques ce dimanche 02 novembre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:54:40 - Questions politiques - Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord et vice-président de l'Assemblée nationale, est l'invité de Questions politiques ce dimanche 02 novembre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Selon les résultats du sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, publié ce samedi 1er novembre, le Rassemblement national pourrait tirer profit de l'instabilité politique. Si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche 9 novembre, le parti de Marine Le Pen serait largement en tête. Est-ce que l'instabilité politique profite au Rassemblement national ? On pose la question à Anthony Lebbos, journaliste au service politique de BFMTV.
Direction l'Assemblée nationale dans la chronique politique. L'Assemblée, où depuis la semaine dernière, les députés se retrouvent dans une situation inédite. Ils examinent le projet de budget 2026 — jusque-là, rien de bien nouveau ! — Sauf qu'ils ont en tête la promesse du Premier ministre : ne pas recourir à l'article 49.3. L'abandon du 49.3, un engagement pris « pour garantir que le débat vivra et ira jusqu'au vote » avait défendu Sébastien Lecornu lors de son Discours de politique générale. Un engagement pris aussi pour éviter la censure du Parti socialiste. Le pouvoir de retour au Parlement ? Le Premier ministre avait alors utilisé le mot « rupture ». Les débats ont commencé il y a plusieurs jours, est-ce que cela a vraiment transformé les échanges ? Ce qui est sûr, c'est qu'on n'avait pas vu autant de députés dans l'hémicycle pour un débat budgétaire depuis plusieurs années. Et il y a, ici ou là, un certain enthousiasme. Pour une élue du PS, « Cette situation rend les débats plus dynamiques et les masques tombent », chaque parti étant davantage amené à se positionner sur chaque sujet en votant. « L'abandon du 49.3 redonne du pouvoir au Parlement », reconnaît aussi un élu MoDem. On trouve également de l'enthousiasme du côté de l'Élysée. Un proche du président l'affirme : « Après des mois d'invectives, le sérieux est de retour dans l'hémicycle. » À lire aussiFrance: l'Assemblée nationale dit non à la taxe Zucman sur les hauts patrimoines « Des dérapages dans tous les sens » Mais toute la classe politique ne partage pas cette « positive attitude », comme la droite et le centre droit, par exemple. Il faut dire que, ces derniers jours, une taxe sur les multinationales, qui rapporterait 26 milliards d'euros, a été votée : un véritable cauchemar fiscal pour ce côté-là de l'hémicycle. « Les débats sont intéressants, mais il y a des dérapages dans tous les sens », résume un élu Horizons. « Cet abandon du 49.3 ne change pas fondamentalement les choses », m'explique, de son côté, un élu LR, qui voit surtout en ce moment une « mainmise du PS sur le budget ». Avant de conclure : « Si ça continue comme ça, je ne vois pas comment on peut adopter un projet de loi qui tienne la route. » Un propos qui donne du grain à moudre à La France insoumise et au Rassemblement national. Le parti de la gauche radicale et celui d'extrême droite attaquent en effet frontalement cette nouvelle configuration. « Cet examen va finir en budget Frankenstein », tacle LFI. « On assiste à une comédie parlementaire », dixit le Rassemblement national. En fait, les deux partis pensent que le budget ne sera pas voté et que le gouvernement finira par le faire passer par ordonnances. Un député du bloc central analyse : « Les forces politiques modérées débattent en responsabilité… et ça démonétise les extrêmes, qui veulent radicaliser les positions de chacun. » À ce stade des débats, en tout cas, le gouvernement se défend vivement de vouloir utiliser les ordonnances. À lire aussiBudget en France: l'Assemblée nationale approuve un amendement gouvernemental augmentant la surtaxe sur les entreprises
L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 31 octobre 2025 : Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? C'est une journée cruciale dans l'examen du projet de loi de finances pour 2026. Après une « niche parlementaire » réservée au Rassemblement national, les débats sur la partie « recettes » du budget 2026 ont repris ce vendredi à l'Assemblée nationale, avec au cœur des discussions la proposition, soutenue par la gauche, de taxe Zucman, du nom de l'économiste et directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité, Gabriel Zucman.Si les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) défendent l'instauration de cette taxe au nom de la « justice fiscale », le gouvernement et le reste de l'hémicycle y sont, jusqu'à présent, opposés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui peut faire tomber le gouvernement à tout moment, a d'ailleurs à nouveau menacé le Premier ministre Sébastien Lecornu de censure s'il n'évoluait pas sur la question. Il estimait, ce vendredi matin, que la taxe ne serait « vraisemblablement pas votée », mais demandait des « outils » alternatifs sur l'imposition des plus riches, par un retour de l'ISF ou sur l'héritage.Un rejet d'un « impôt plancher » de 2 % sur le patrimoine des personnes disposant de plus de 100 millions d'euros par l'Assemblée nationale « serait incompréhensible » et « irresponsable », a estimé de son côté, ce vendredi sur franceinfo, Gabriel Zucman « parce que cela reviendrait à accepter que les milliardaires aient le droit de payer zéro » a-t-il ajouté.Mais la « taxe Zucman » est critiquée au centre, à droite, à l'extrême droite et dans le monde patronal, notamment en raison de l'inclusion des biens professionnels (actions, parts de sociétés, outils de travail). Pour eux, taxer ces biens ou leurs dividendes reviendrait à toucher à l'outil de travail, à décourager l'investissement et à menacer l'emploi. Sous le regard du Premier ministre Sébastien Lecornu, venu au banc à partir de la mi-journée, les députés ont adopté ce midi un amendement qui restreint le champ de la taxe prévue sur les holdings, proposée au budget afin de lutter contre certaines formes d'optimisation fiscale des plus fortunés.Une fois l'examen de l'article 3 terminé, « les débats reprendront sur l'article 5 », a expliqué l'entourage du ministre de l'Économie à France Télévisions. L'article 5 propose la suppression de 23 niches fiscales jugées « obsolètes ou inefficaces » parmi les 474 existantes. À la recherche de lignes d'économies tous azimuts, le prochain budget de l'État envisage notamment de lever l'avantage fiscal sur les biocarburants français d'origine agricole, dont le superéthanol E85.Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers, de la filière agricole aux fédérations de transporteurs, en passant par une partie des députés qui s'inquiètent d'un coup d'arrêt pour la décarbonation des véhicules thermiques. Nos journalistes sont allés à la rencontre de transporteurs routiers particulièrement impactés par cette mesure, si elle se confirmait.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- CÉLINE BRACQ - Directrice générale - Institut de sondages Odoxa- ERWAN BENEZET - Journaliste au service Economie - Le Parisien – Aujourd'hui en France - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche
C dans l'air l'invitée du 30 octobre 2025 avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste.Selon le baromètre publié par le Figaro Magazine aujourd'hui, la cote de confiance d'Emmanuel Macron a chuté à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début du quinquennat. En un mois, le président perd 5 points, notamment chez les seniors et les retraités. Un président qui chute en popularité, dans une France qui doute. Selon l'enquête "Fractures françaises 2025" (Ipsos BVA), les Français sont en proie à un pessimisme record, et à la défiance politique. Pouvoir d'achat, déclassement social, déclin national : le diagnostic dressé par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l'Institut Montaigne est sans appel. 36 % des Français citent le pouvoir d'achat comme leur principale préoccupation, loin devant la délinquance, l'immigration ou l'environnement.Cette inquiétude nourrit un sentiment plus large de déclin. Neuf Français sur dix considèrent que le pays est en déclin, dont un tiers juge cette évolution irréversible. Jamais, depuis le lancement de l'enquête en 2014, le pessimisme n'avait atteint un tel niveau. La défiance politique est à l'unisson. Plus de huit Français sur dix estiment que les responsables politiques agissent pour leurs intérêts personnels. Et àpeine 20 % font confiance aux députés ou à l'Assemblée nationale.Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste, est notre invitée. Elle analysera les résultats de l'enquête "Fractures françaises 2025", dont les résultats montrent également que 47 % des Français estiment que le Rassemblement national de Marine Le Pen est désormais « capable de gouverner le pays ».
En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ». Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.
A 30 ans, il se dit prêt pour Matignon et publie son deuxième livre qu'il refuse de présenter comme un programme. Que veut vraiment Jordan Bardella ? Le président du Rassemblement national est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 31 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il s'intéresse à l'adoption d'un texte Rassemblement national à l'Assemblée nationale. L'UDR, les LR et le RN se sont associés pour voter une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Coup de théâtre à l'Assemblée : pour la première fois, le Rassemblement national a réussi à faire voter un de ses textes présentés dans le cadre de la niche parlementaire du RN.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Coup de théâtre à l'Assemblée : pour la première fois, le Rassemblement national a réussi à faire voter un de ses textes présentés dans le cadre de la niche parlementaire du RN.
C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE
C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteAlors que les discussions sur le projet de budget 2026 ont débuté lundi en commission des Finances de l'Assemblée nationale et qu'une menace de censure du gouvernement plane, Emmanuel Macron est remonté au front sur la réforme des retraites, expliquant mardi depuis la Slovénie que le Premier ministre « a fait un choix pour apaiser le débat actuel » : celui de proposer le « décalage d'une échéance », celle « des 63 ans au 1er janvier 2027, qu'il a décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies ».« Ce n'est ni l'abrogation, ni la suspension, c'est un décalage », a-t-il souligné, semant le doute sur les intentions du gouvernement.La déclaration a d'ailleurs valu à Sébastien Lecornu une clarification, quelques heures plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement. Interrogé successivement par les présidents de groupe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et Boris Vallaud, pour le Parti socialiste (PS), le Premier ministre a rappelé avoir bien annoncé la « suspension » tant du décalage de l'âge que de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne « serait rien ». Il a également indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi 23 octobre pour ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale, via une « lettre rectificative ». Une procédure visant à rassurer les socialistes. Car le gouvernement de Sébastien Lecornu ne doit sa survie qu'à la non-censure du Parti socialiste la semaine dernière... mais cela ne durera peut-être pas.Au lendemain du rejet de la taxe Zucman en commission des Finances de l'Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS a mis en garde l'exécutif : « Si la copie n'est pas corrigée pour protéger les Français de ce qui est en train de se produire — le choix des milliardaires contre les gens ordinaires — nous serions amenés à avoir un jugement extrêmement sévère », a affirmé Olivier Faure sur RTL. « La censure, elle est possible à tout moment », a-t-il prévenu.Au grand dam de la gauche, la taxe Zucman, sur le patrimoine des ultra-riches, a été rejetée lundi soir. Le camp gouvernemental et le RN ont voté contre. Elle n'est toutefois pas définitivement abandonnée, car, comme toutes les autres mesures examinées cette semaine en commission, elle sera rediscutée à partir de vendredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, où les députés repartiront de la copie initiale du texte du gouvernement.La bataille budgétaire s'annonce rude, sur la question fiscale mais également sur celle du budget alloué à la Sécurité sociale. Le texte, marqué par une rigueur budgétaire inédite, prévoit un gel des prestations sociales et des retraites, la suspension promise de la réforme des retraites, et 7 milliards d'euros d'économies en santé.Un sujet qui est devenu, au fil des ans, prioritaire pour les Français. Ainsi, 88 % des Français interrogés par l'Ifop pour le baromètre de l'action sociale placent la santé en tête de leurs préoccupations. Éloignement, temps d'attente, offre de soins incomplète… 87 % du territoire est désormais classé en désert médical et 6 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.Les maires tentent, à leur niveau, d'y remédier en créant des maisons de santé pour attirer des médecins. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés
Dans cette édition :Nicolas Sarkozy a passé sa première journée et nuit en détention à la prison de la Santé, suite à l'exécution provisoire de sa peine, malgré l'appel interjeté par ses avocats.Le débat sur la réforme des retraites se poursuit, avec des déclarations contradictoires du président Macron et du Premier ministre Borne, qui a annoncé la présentation d'une lettre rectificative en Conseil des ministres.Quatre cambrioleurs sont toujours recherchés après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne au Louvre, pour un butin estimé à 88 millions d'euros, la directrice du musée Laurence Descartes étant critiquée pour sa gestion.Des Français s'interrogent sur une justice qu'ils jugent politisée et partiale, notamment envers Nicolas Sarkozy, tandis que d'autres dénoncent un deux poids deux mesures dans le traitement des affaires.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a demandé au ministre de l'Intérieur Laurent Nunez de communiquer le nombre d'immigrés clandestins présents en France, un chiffre qui fait débat.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:23:57 - 8h30 franceinfo - Louis Aliot, maire de Perpignan, vice-président du Rassemblement national, est l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 21 octobre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tous les matins à 7h15, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
A 10h, ce lundi 20 octobre 2025, les GG : Didier Giraud, éleveur de bovins, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de : "Un rassemblement de soutien à Sarkozy : c'est trop ?".
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:39:58 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Dans cette crise politique, Marine Le Pen et Jordan Bardella trustent les sommets des sondages tandis que les figures de la droite traditionnelle s'effondrent. Grand gagnant de la crise politique actuelle, le Rassemblement National tient-il l'avenir des droites françaises entre ses mains ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Baptiste Roger-Lacan Historien; Emilien Houard-Vial Politiste, spécialiste de la droite française, enseignant à Sciences Po Paris et doctorant au Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po
durée : 00:24:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - Philippe Aghion, économiste, lauréat du prix Nobel d'économie 2025, est l'invité du Grand Entretien de France Inter. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Premier ministre a réalisé son discours de politique générale devant les députés et annoncé la suspension de la réforme des retraites "jusqu'à l'élection présidentielle" de 2027. Il a confirmé qu'il n'utilisera pas le 49.3 et évoqué une méthode de partage du pouvoir : "Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez." Les écologistes voteront la censure du gouvernement, alors que Laurent Wauquiez a appelé les LR à ne pas la voter. "La suspension de la réforme des retraites est une victoire", a lancé le chef des socialistes Boris Vallaud. Deux motions de censure ont été déposées par La France insoumise et le Rassemblement national. Quelles sont les réactions politiques ? Quelle est la probabilité que Sébastien Lecornu soit censuré ?
durée : 00:04:31 - Le Grand reportage de France Inter - Les 34 ministres du gouvernement Lecornu II ont été dévoilés dimanche soir. Mais l'exécutif pourrait tenir que quelques jours. Plusieurs partis ont déjà annoncé leur intention de le renverser, dont le Rassemblement national, qui pousse pour une dissolution de l'Assemblée nationale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invité du 11 octobre 2025 avec Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion.Hier, Sébastien Lecornu a été reconduit Premier ministre par Emmanuel Macron moins d'une semaine après sa démission, lundi. Après d'ultimes négociations dont il avait été chargé par le chef de l'Etat et au termes desquelles il avait estimé qu'un « chemin » était « possible », celui qui se définit comme « moine soldat » a accepté « par devoir » de tenter à nouveau de former un gouvernement, avec pour objectif de « tout faire pour donner un budget à la France pour la fin de l'année ».Constituer son équipe gouvernementale ne sera pas chose aisée, le socle commun ayant peu ou prou fait long feu - LR ne participera pas au gouvernement - et Sébastien Lecornu excluant toute personnalité ayant des ambitions présidentielles. Sa longévité n'est pas non plus acquise puisque le Parti communiste, La France insoumise et le Rassemblement national ont d'ores et déjà promis la censure. L'enjeu pour le Premier ministre sera donc de convaincre les socialistes et Les Ecologistes. Tout le débat se cristallise désormais autour de la question de la suspension de la réforme des retraites. Le PS assure qu'aucun accord de non-censure n'a été conclu. De son côté, Sébastien Lecornu affirme que « tous les dossiers évoqués pendant ses consultations avec les partis » seront « ouverts au débat parlementaire ». D'autant que le chef de l'Etat lui a donné « carte blanche ».Dominique de Villepin est ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Intérieur et ancien ministre des Affaires étrangères. Son livre "Le Pouvoir de dire non" est paru aux éditions Flammarion. Il réagira à la reconduction par Emmanuel Macron de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Il évoquera également l'accord de cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas, entré en vigueur hier.
C dans l'air du 11 octobre 2025 - Lecornu, jusqu'ici tout va malBis repetita. Au terme d'une semaine politique intense, Sébastien Lecornu, éphémère chef du gouvernement démissionnaire, a été reconduit hier soir dans ses fonctions de Premier ministre par Emmanuel Macron. Alors que les négociations se poursuivent aujourd'hui en vue de former à nouveau un gouvernement, les réactions sont nombreuses pour commenter cette situation politique inédite. L'opposition est vent debout. "Jamais un Président n'aura autant gouverné par le dégoût et la colère. Lecornu, démissionné lundi, est de nouveau nommé par Macron vendredi", a réagi sur X la présidente du groupe LFI de l'Assemblée nationale, Mathilde Panot. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a pour sa part dénoncé "un choix inacceptable". Ces deux mouvements ont d'ores et déjà annoncé qu'ils voteront la censure du nouveau gouvernement. Il en sera de même pour le Rassemblement national. "La censure s'impose et la dissolution est plus que jamais incontournable", a affirmé sa cheffe de file Marine Le Pen. Elle voit dans le choix présidentiel de renommer Sébastien Lecornu une "manœuvre".Le socle sur lequel repose le futur gouvernement s'est effrité. S'il doit pouvoir compter sur le parti Renaissance et sur le Modem, il ne pourra s'appuyer ni sur les LR ni sur le parti d'Edouard Philippe, Horizons, farouchement opposés à toute "suspension" de la réforme des retraites. Or c'est la condition première fixée par les socialistes pour ne pas censurer...Si la rupture semble consommée entre l'Elysée et l'opposition, elle l'est aussi avec les maires. Ces derniers sont lassés des leçons des responsables nationaux. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à dans le Gers, dans la commune rurale d'Éauze. A 700 kilomètres de la capitale, la municipalité a réussi là où les dirigeants nationaux échouent : réduire la dette en un temps record. Pour réaliser ce tour de force, le maire s'est résolu à reporter plusieurs investissements mais aussi à remplacer certains départs à la retraite d'employés communaux. Il a aussi réduit les subventions aux associations. Des mesures radicales qu'il souhaite aujourd'hui voir se produire à l'échelle du pays.Réduire les dépenses à des conséquences concrètes. L'une d'elle est la fermeture annoncée des lignes de trains de nuit entre Paris, Berlin et Vienne. Ces lignes, très plébiscitées par les usagers, avec un taux d'occupation de 70% en moyenne, sont condamnées suite au non-renouvellement en 2026 d'une subvention publique annuelle de 10 millions d'euros. Ministère des transports, opérateurs ferroviaires, chacun se renvoie la balle. Les usagers, eux, resteront à quai.LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRE - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de « Sens politique » - France Culture- Lou FRITEL - Journaliste politique - « Paris Match »- Richard WERLY - Journaliste, Correspondant France/Europe - « blick.fr »
C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?
C dans l'air du 7 octobre 2025 - Macron lâché par ses fidèles… avant la dissolution ?Comme si la crise politique ne suffisait pas. Emmanuel Macron est désormais lâché par ses anciens fidèles. Ce matin, Edouard Philippe a appelé sur RTL à nommer un Premier ministre technique pour mener les affaires courantes jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée. Quant à Gabriel Attal, il ne "comprend plus les décisions du président de la République" et regrette "l'acharnement [du président] à vouloir garder la main". Pendant ce temps à Matignon, les "ultimes négociations" ont commencé. Missionné par Emmanuel Macron pour mener "d'ultimes négociations" malgré sa démission hier, Sébastien Lecornu a reçu ce matin à Matignon les forces du socle commun. Le Premier ministre doit recevoir demain les Républicains et les socialistes, tandis que le Rassemblement national a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Marine Le Pen et Jordan Bardella estiment qu'Emmanuel Macron agit désormais dans son intérêt personnel plus que pour celui des Français. À gauche, la situation est toute aussi agitée. La France insoumise, qui appelle à une nouvelle élection présidentielle, a proposé une réunion aux partis de gauche, mais les socialistes s'y sont opposé, tout comme les communistes, signe que la rupture de la Nupes a laissé des traces.C'est dans cette atmosphère de fin de règne, que les anciens proches du président font leur autocritique. Parmi eux, l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui s'était engagé lors de la campagne de 2017 d'Emmanuel Macron, dit aujourd'hui sa colère sur les orientations prises par le président. "J'avais cru que le macronisme allait repousser les extrêmes [mais] son style de gouvernement et la nature des mesures qu'il a prises ou qu'il n'a pas prises, a eu pour effet de créer l'inverse et d'augmenter l'attrait du RN", dénonce aujourd'hui ce social-démocrate. Il cite notamment le mythe du ruissellement, le "caractère indécent de l'accumulation des fortunes" ou encore le refus de la taxe Zucman qui serait "une erreur politique".Dans les villes françaises, la colère monte contre le gouvernement. Comment les maires vivent-ils cet épisode, eux qui sont en première ligne face aux administrés ? Maire divers gauche de Barentin, Christophe Bouillon est également président de l'Association des petites villes de France (APVF). Selon lui, "l'exigence est toujours plus forte avec une impatience manifeste et une demande d'immédiateté que ce soit pour l'entretien des espaces verts ou pour un trou à reboucher. Nous sommes passés de l'enfant roi et du client roi à maintenant l'administré roi." Une équipe de C dans l'air est allée à sa rencontre.À quoi ressemblent les dernières négociations menées jusqu'à demain par Sébastien Lecornu ? Pourquoi les anciens proches d'Emmanuel Macron lâchent-ils le président ? Et à quoi ressemble le quotidien d'un maire pendant une crise politique ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.