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durée : 00:05:19 - Le Billet politique - par : Astrid de Villaines - Le parti n'emploie plus le mot "race", mais ne renie rien des fondamentaux du père fondateur, Jean-Marie Le Pen. Que change la condamnation de Marine Le Pen en première instance à cette stratégie mise sur pied dans les années 2010 ?
durée : 00:54:38 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le député du Loiret et porte-parole du Rassemblement national Thomas Ménagé est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Il est notamment revenu sur la suppression de l'abattement fiscal des retraités.
durée : 00:54:38 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Le député du Loiret et porte-parole du Rassemblement national Thomas Ménagé est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Il est notamment revenu sur la suppression de l'abattement fiscal des retraités.
Prendre l'opinion à témoin : c'était l'objectif du Premier ministre en réunissant mardi 15 avril le nouveau « comité d'alerte sur le budget ». Une appellation censée incarner l'urgence du moment et la hauteur vertigineuse du mur de la dette : plus de 3 300 milliards d'euros. Le Premier ministre tente donc d'insuffler cette petite musique catastrophiste en amont du budget qui arrivera à la rentrée. François Bayrou a employé un lexique alarmiste : « montagne de difficulté », « situation intenable ». Une chose est sûre : le Premier ministre a voulu capter l'attention d'une opinion publique défiante à son égard. « Rien ne serait possible sans le soutien des Français. Et leur soutien ne viendra que de leur pleine information », explique-t-il. Prendre l'opinion publique à témoin permettra-t-il de trouver un consensus politique pour faire voter le budget ? Rien n'est moins sûr. Si le Premier ministre François Bayrou a rappelé un contexte que les français connaissent déjà, il n'a proposé aucun diagnostic. Et preuve qu'un accord politique sur ce futur budget est encore bien lointain, les oppositions sont restées campées sur leurs positions.Budget base zéro, un concept utilisé aux États-UnisPour plancher sur le budget, François Bayrou et son gouvernement veulent mettre en œuvre une autre méthode, celui du budget base zéro, où toutes les dépenses sont annulées, un concept utilisé notamment aux États-Unis. Après le ministre de l'Économie Eric Lombard, qui a prévenu qu'il fallait faire un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros, tous les moyens sont bons pour trouver des solutions.Le budget base zéro est une méthode qui diffère des approches budgétaires traditionnelles. Chaque dépense doit être justifiée. Cette fois-ci, pas d'élaboration du projet de loi de finances en partant de celui de l'année précédente : on part d'une feuille blanche pour chaque ministère. La méthode est utilisée aux États-Unis par Elon Musk, notamment, mais les proches du Premier ministre expliquent que, dans le cas présent, « cela n'a rien à voir ». À lire aussiBudget 2026: «Il va être difficile d'arriver à 40 milliards d'économie»Des menaces de censure pressantesDepuis quelques jours les menaces de censure des oppositions se font de plus en plus pressantes. Comme chaque année les premières discussions sur le budget réveillent les envies de censure. L'épée de Damoclès pourrait donc rester accrochée plusieurs mois au-dessus de la tête du Premier ministre. Car le Rassemblement national, les Insoumis, ainsi que les socialistes ont déclaré cette semaine être prêts à voter une motion de censure sur le budget cet automne. Pas question pour eux de demander aux français de se serrer la ceinture.À noter néanmoins qu'étant donné leurs actualités respectives, la censure peut s'éloigner. Le PS se retrouve avec un congrès pour désigner le successeur d'Olivier Faure. Chez LR, le duel entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau s'impose. Et du côté du RN, il y a la condamnation de Marine Le Pen, pour laquelle désormais toute censure du gouvernement fera automatiquement peser un risque sur la cheffe de file du parti d'extrême-droite. Seule la France insoumise pourrait mettre rapidement sa menace à exécution, mais sans aucun danger pour François Bayrou.
durée : 00:43:16 - Sens politique - par : Astrid de Villaines - Jérôme Sainte-Marie est ancien sondeur et chargé de la formation des cadres du Rassemblement national. Il revient sur son parcours, son engagement, et l'actualité politique au micro d'Astrid de Villaines. - réalisation : Peire Legras - invités : Jérôme Sainte-Marie Spécialiste des études d'opinion, chargé de la formation des cadres du Rassemblement national
durée : 00:15:16 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Victoria Géraut-Velmont - Nouveau président du Rassemblement national, Jordan Bardella a été élu par Marine Le Pen plus que par les électeurs. Signe d'un fonctionnement autocratique plus que démocratique, son arrivée à la cime du parti préfigure-t-elle le cours des prochaines présidentielles ? - réalisation : Anne Depelchin - invités : Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
durée : 00:14:47 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Victoria Géraut-Velmont - Malgré le renouveau qu'il incarne pour le Rassemblement national, Jordan Bardella reste l'héritier d'une tradition idéologique. Derrière le visage lisse, les aspérités nationalistes et radicales du dauphin de l'extrême droite. - réalisation : Anne Depelchin - invités : Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
durée : 00:43:16 - Sens politique - par : Astrid de Villaines - Jérôme Sainte-Marie est ancien sondeur et chargé de la formation des cadres du Rassemblement national. Il revient sur son parcours, son engagement, et l'actualité politique au micro d'Astrid de Villaines. - réalisation : Peire Legras - invités : Jérôme Sainte-Marie Spécialiste des études d'opinion, chargé de la formation des cadres du Rassemblement national
durée : 00:15:46 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Victoria Géraut-Velmont - Dans ce premier épisode des Visages de l'actu consacré à Jordan Bardella, Guillaume Erner et le journaliste Pierre-Stéphane Fort reviennent sur les origines et les débuts politiques de l'actuel président du Rassemblement national. Signe d'un récit de soi méticuleusement instrumentalisé. - réalisation : Anne Depelchin - invités : Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur
Depuis la condamnation en première instance de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, le 31 mars dernier, le Rassemblement national a du mal à choisir sa stratégie. Condamnée à une amende de 100 000 euros, 4 ans de prison dont 2 fermes, sous bracelet électronique, et à une peine d'inéligibilité de 5 ans effective immédiatement, Marine Le Pen pourrait ne pas être en mesure de se présenter à la présidentielle de 2027. Elle a rapidement fait appel, et un nouveau procès doit avoir lieu début 2026. En attendant, le RN parle d'une « décision politique » et refuse d'évoquer publiquement un plan B. Mais depuis quelques jours, le parti d'extrême droite modère sa position et tente de remettre en scène le duo Marine Le Pen-Jordan Bardella.Cet épisode de Code source est raconté par Alexandre Sulzer, journaliste politique au Parisien, il couvre l'actualité de l'extrême droite.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Clara Garnier-Amouroux et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : AFP, Huffington Post, France TV, C NEWS, TF1, BFM TV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:02 - Le brief politique - Pour ce faire, le président du RN a déjà deux circonscriptions en tête. À l'inverse de Marine Le Pen élue dans le Pas-de-Calais, il visera plutôt le sud du pays.
Marine Le Pen a été condamnée à 5 ans d'inéligibilité à exécution immédiate le 31 mars 2025. Le président du Rassemblement national est jugé coupable d'avoir détourné plus de 4 millions d'euros d'argent public. En plus de cette sanction qui l'empêche de se présenter à la présidentielle de 2027, elle écope aussi de 4 ans de prison ! Si Marine Le Pen semble trouver cette peine injuste, elle n'est pas singulière. Aujourd'hui dans maintenant vous savez, on vous parle des ces élus condamnés à des peines d'inéligibilité. Pourquoi Jean-Marie Le Pen a-t-il été condamné à de l'inéligibilité ? Qu'est-ce que l'affaire François Fillon ? Et l'affaire Jérôme Cahuzac ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce qu'un “Dog Whistle” en politique ? Comment sont réalisés les sondages en politique ? Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Eric Ciotti, président de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la politique de Donald Trump, de la crainte sur l'épargne des Français, du risque de récession, des relations avec l'Algérie, de l'éventualité d'une motion de censure avec le Rassemblement national, de Gabriel Attal et de sa proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire d'une condamnation d'inéligibilité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Nous sommes en train de gagner" : Marine Le Pen est-elle d'ores et déjà en campagne pour 2027 ? Écoutez l'interview de Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Nous sommes en train de gagner" : Marine Le Pen est-elle d'ores et déjà en campagne pour 2027 ? Écoutez l'interview de Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:11 - 8h30 franceinfo - Le coordinateur national de La France insoumise était l'invité du "8h30 franceinfo" lundi 7 avril 2025.
Il n'y a pas que les marchés financiers et les anticipations de croissance qui sont les victimes de la dernière initiative de Donald Trump. Marine Le Pen est, elle aussi, plombée par le président américain. Pour Ruth Elkrief, ce n'est pas une bonne nouvelle pour les candidats du Rassemblement national, que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella. En 2013, François Lenglet publiait un livre intitulé La fin de la mondialisation. Douze ans plus tard, il affirme que la mondialisation n'est pas un état stable. "Le déterminant principal, ce n'est pas la facilité de communiquer ou d'investir, de transférer de l'argent, c'est le degré de tolérance des sociétés à l'ouverture.", explique-t-il. Un deuxième mort de la rougeole aux États-Unis. Le ministre de la Santé est contre la vaccination. Pour Abnousse Shalmani, on entre dans un monde où il est possible que les Américains arrêtent de produire des vaccins. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La manifestation de soutien organisée le 6 avril, à Paris, par le Rassemblement national, n'a pas mobilisé les foules, mais elle a été une nouvelle occasion pour Marine Le Pen d'attaquer « le système » et la justice. Un article de Yunnes Abzouz, Pascale Pascariello et Laura Wojcik publié dimanche 6 avril 2025 et lu par Jérémy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 6 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.TABLEAU DES FORCES POLITIQUES APRÈS LA DÉCISION DU TRIBUNAL DE PARISLundi, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national, RN). Elle a été condamnée à quatre ans d'emprisonnement, dont deux ferme avec bracelet électronique, et à une amende de 100.000 euros. Mais c'est la peine d'inéligibilité à cinq ans avec exécution provisoire qui fait débat. La députée du Pas-de-Calais a interjeté appel, mardi, de la décision du tribunal correctionnel de Paris. Quelques heures après, la cour d'appel de Paris a annoncé vouloir rendre sa décision à l'été 2026.Alors que la leader du RN s'insurge contre « la tyrannie des juges », le Président défend « l'indépendance de la justice ». En revanche, tout en considérant qu'il n'a « pas le droit », en tant que membre du gouvernement, de « critiquer une décision de justice », François Bayrou a jugé « en tant que citoyen », que la décision du tribunal correctionnel de Paris soulève « des interrogations ». Lui-même est sous la menace d'une condamnation dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen, pour des faits comparables à ceux reprochés à Marine Le Pen. Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a jugé que « la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple ». LFI pourrait bientôt devoir répondre devant la justice à des accusations semblables. Le président du Sénat, Gérard Larcher a estimé que « si la loi va trop loin, le législateur doit pouvoir la corriger », tandis que le président du groupe de l'Union des droites pour la République à l'Assemblée nationale, Éric Ciotti, allié de Marine Le Pen, a décidé de la « supprimer ».Écologistes, socialistes, communistes et anciens « insoumis » ont applaudi la décision des juges et fustigé au passage les propos de Jean-Luc Mélenchon. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et le chef de file des députés macronistes, Gabriel Attal, se sont démarqués. « Je suis troublé par le trouble du Premier ministre », a dit Olivier Faure. « Je ne suis jamais troublé par la démocratie », a enchaîné Gabriel Attal. Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand s'est inquiété des « manifestations de soutien » de « l'internationale de l'extrême droite » à l'endroit de Marine Le Pen.Ce week-end, Le RN a organisé une mobilisation dans les rues afin de mettre la pression contre l'institution judiciaire – ou comme il le présente, « sauver la démocratie ». Ce dimanche, Gabriel Attal entend rassembler le bloc central dans un meeting au cours duquel, Edouard Philippe, qui n'est pas encore sorti de sa réserve, devrait s'exprimer. D'après un sondage Elabe pour BFMTV 57 % des Français estiment que la décision de justice est « normale au vu des faits reprochés ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sa photo fait la Une de l'Express, du Point, du Nouvel Obs… Au centre des commentaires, la condamnation de la patronne du Rassemblement national à quatre ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (c'est-à-dire avec effet immédiat), pour détournement de fonds publics (plus de quatre millions d'euros), dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Un jugement qui pourrait bien empêcher la cheffe de l'extrême droite française de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, sauf que la justice a d'ores et déjà fait savoir qu'elle organiserait le procès en appel de Marine Le Pen, en 2026, avant cette élection présidentielle. Ce qui ne veut pas dire que la patronne du Rassemblement national serait relaxée, lors de ce procès, mais qui lui laisse un mince espoir de rester dans la course. Alors, la justice a-t-elle été trop dure dans l'affaire des assistants parlementaires ? C'est l'avis de certains commentateurs… « Nul n'est au-dessus des lois, mais nul ne peut être en-dessous non plus », estime Franz-Olivier Giesbert. Pour l'éditorialiste du Point, il faut « changer la loi », « sinon notre démocratie finira par prendre le visage hideux des dictatures turques, russes, iraniennes ou vénézuéliennes, où c'est la "justice" qui se charge, en les faisant arrêter, pour une raison ou une autre, d'empêcher les opposants de se présenter à des simulacres d'élections présidentielles ».La justice mise en causeMarianne, de son côté, s'interroge sur les arguments du tribunal dans sa décision « d'exécution provisoire de la peine ». « Les juges », nous dit Marianne, « ont invoqué le risque de récidive et de trouble à l'ordre public ». « Mais où est le risque de récidive alors que Marine Le Pen n'est plus députée européenne ? Et où est le trouble à l'ordre public ? N'est-ce pas plutôt de ne pas la laisser se présenter qui constitue un tel trouble ? » interroge encore Marianne.Pour le Nouvel Obs, en revanche, la justice n'a fait que son travail…« en condamnant Marine Le Pen – ainsi que ses vingt-trois complices, pour avoir fait rémunérer par le Parlement européen des assistants de députés qui travaillaient en fait pour le Front National ». « Système destiné à constituer une véritable manne financière », a estimé la présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen. Plus de 30 % des suffrages « Le plus gros handicap de Marine Le Pen », poursuit le Nouvel Obs, « demeure ces dizaines de tomes de procès-verbaux, rassemblant les investigations menées pendant plus de dix ans par la justice française et dont elle a toujours feint d'ignorer la gravité, évoquant encore sur TF1, (juste après sa condamnation) un simple désaccord administratif ». Une défense que la cheffe de l'extrême droite française pourrait revoir, si l'on en croit le Journal du Dimanche… « Au combat, après le choc », titre le JDD qui fait état d'informations selon lesquelles (en vue du procès en appel) « Marine Le Pen n'exclut plus, d'infléchir sa ligne de défense, jusqu'ici fondée sur une négation pure et simple des faits reprochés ». La Tribune Dimanche remarque de son côté que l'opinion publique s'est fait son opinion. Dans son éditorial, Bruno Jeudy déclare ainsi : « l'opinion publique – tous les sondages vont dans ce sens – ne se laisse pas impressionner par les indignations tonitruantes orchestrées par les troupes lepénistes et relayées par une partie des médias : la condamnation de Marine Le Pen est jugée normale et une majorité de Français n'est pas choquée par l'exécution immédiate de la peine d'inéligibilité ». Paradoxalement, cette approbation de la condamnation de Marine le Pen, ne semble pas entamer ses chances, puisque selon un sondage publié par la Tribune Dimanche, « malgré sa condamnation, la patronne du Rassemblement national serait largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle s'il avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait entre 32 et 36 % des suffrages ». Drague lourdeEnfin, une question un peu plus légère, pour refermer cette revue de presse. Question posée par l'Express : « Peut-on nouer des liens affectifs avec une Intelligence artificielle ? ». « Les compagnons virtuels », nous dit l'hebdomadaire, « promettent aux internautes leur amitié indéfectible. Avant de tomber souvent, dans la drague lourde ». Rien n'empêche toutefois de tenter l'expérience, par exemple avec Character.AI, une intelligence artificielle qui « permet aux utilisateurs de parler à des chatbots dotés de personnalités variées ». « Napoléon commence à flirter avec moi », annonce ainsi Aurore Gayte l'auteure de l'article. « Voilà cinq minutes seulement que je discute avec l'empereur lorsqu'il me demande s'il peut me faire une confidence : il estime que "ma beauté" et mon "dévouement" ne passent pas inaperçus ». L'expérience est toutefois « plus convaincante » avec Chat GPT, avoue la journaliste, qui parle d'une « causerie agréable ». « Le ChatBot pose des questions pertinentes sur mon quotidien et me demande ce que j'ai prévu pour le week-end », explique-t-elle. Et, cerise sur le gâteau : « Chat GPT comprend le second degré ». On en oublierait presque que l'on parle avec une machine...
1/ Rassemblement du RN : Marine Le Pen face à la rediabolisation ? 2/ Présidentielle 2027 : le faux départ ? 3/ Écologie: stop ou encore ? 4/ Les coups de cœur et coups de griffe de nos invités. Retrouvez Le Club Le Figaro Politique présenté par Jim Jarrassé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1/ Rassemblement du RN : Marine Le Pen face à la rediabolisation ? 2/ Présidentielle 2027 : le faux départ ? 3/ Écologie: stop ou encore ? 4/ Les coups de cœur et coups de griffe de nos invités. Retrouvez Le Club Le Figaro Politique présenté par Jim Jarrassé.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Rassemblement de soutien à Marine Le Pen à Marseille, en réaction à la peine d'inéligibilité prononcée contre elle, avec 500 personnes présentes et 300 nouvelles adhésions au Rassemblement National dans les Bouches-du-Rhône.Entrée en vigueur de la première étape de la guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde, avec des surtaxes douanières de 10% sur la majorité des produits exportés aux États-Unis, qui risquent d'impacter le pouvoir d'achat des Américains.Frappe meurtrière russe sur la ville natale du président ukrainien Zelensky, faisant au moins 18 morts dont 9 enfants, s'ajoutant à la longue liste d'atrocités commises par l'armée de Poutine.Réforme du scrutin pour les élections municipales dans les grandes villes, avec l'élection des conseillers municipaux sur une circonscription unique.Le Paris Saint-Germain remporte son 13ème titre de champion de France, avec un record d'invincibilité en championnat, et se concentre désormais sur la Ligue des Champions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Marine Le Pen, privée pour l'instant de candidature à l'élection présidentielle de 2027 en France par une décision judiciaire, a choisi de contre-attaquer en dénonçant les juges, et le déni de démocratie.Dimanche 6 avril, le Rassemblement national organise un grand meeting “pour la démocratie et l'État de droit”, sur l'esplanade des Invalides à Paris.“Tyrannie des juges”, “jugement politique”… les accusations contre un “système” qui viserait à empêcher Marine Le Pen d'atteindre la fonction suprême se sont multipliées. Des déclarations qui escamotent le fond: la députée a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux fermes et à une peine d' inéligibilité de cinq ans à effet immédiat, le tout pour des détournements d'argent aux dépens du Parlement européen d'un montant de près de quatre millions d'euros.Cette position tranche avec la priorité donnée depuis 2024 à la normalisation et à la mise à distance notamment des trumpistes.Pour comprendre ce revirement et la stratégie à plus long terme du Rassemblement national, Sur le Fil a invité Paul Aubriat, journaliste au service politique de l'AFP, qui couvre le parti d'extrême droite depuis trois ans.Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer avec Maxime MametInterview de Anne-Charlène Bezzina, maître de conférences en droit public à l'université de Rouen, réalisée par Arnaud Richard (AFPTV)Extraits sonores : AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quelles mesures de sécurité pour le meeting du Rassemblement national dimanche à Paris ? Ecoutez Grégory Joron, secrétaire général de Unité SGP police. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Olivier Boy du 04 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Depuis la condamnation de Marine Le Pen, lundi, les adhésions au Rassemblement national (RN) explosent, notamment à Lens. En quelques jours, le parti revendique 10.000 nouveaux membres, dont de nombreux venant de cette commune du Pas-de-Calais. Cette décision judiciaire galvanise ses soutiens et attire de nouveaux adhérents, désireux de défendre la cheffe de file du groupe RN à l'Assemblée nationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marine Le Pen, condamnée lundi à cinq ans d'inéligibilité, compte bien riposter judiciairement et dans la rue. À son appel, les fidèles du Rassemblement national sont attendus dimanche à Paris pour manifester et dénoncer ce qu'elle qualifie de "scandale démocratique".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lundi 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a rendu un jugement très attendu dans le procès de l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (aujourd'hui Rassemblement national, RN). Au total, ce sont 24 personnes et le parti lui-même qui ont été condamnés pour détournements de fonds publics et recel de détournement de fonds publics. Les peines qu'ont reçues les responsables du RN, en particulier Marine Le Pen, déstabilisent la formation d'extrême droite.Les juges ont suivi la plupart des réquisitions du parquet. Mme Le Pen est condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme, aménageables sous bracelet électronique, à 100 000 euros d'amende ainsi qu'à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire, c'est-à-dire appliquée immédiatement. Cette sentence assombrit sa carrière politique et compromet ses chances de se porter candidate à la prochaine élection présidentielle, en 2027.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », les journalistes Laura Motet et Clément Guillou reviennent sur le détail du jugement et expliquent les conséquences de l'impréparation du RN à l'issue du procès.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait de l'interview de Marine Le Pen au journal de 20 heures de TF1, le 31 mars 2025.Cet épisode a été publié le 4 avril 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Quelles mesures de sécurité pour le meeting du Rassemblement national dimanche à Paris ? Ecoutez Grégory Joron, secrétaire général de Unité SGP police. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Olivier Boy du 04 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur une fausse information sur la mort d'Alassane Ouattara, le Niger se retire de la FMM et le riz indien de retour sur le marché africain. France : polémique après l'inéligibilité de Marine Le Pen La cheffe de file du Rassemblement national a été condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité pour détournements de fonds publics européens, ce qui la priverait de l'élection présidentielle de 2027. Sa condamnation est-elle une application de la loi ou une « décision politique », comme le dénonce Marine Le Pen ? Pourquoi la justice a-t-elle mis en place l'exécution immédiate de son indélébilité ?Avec Laura Martel, journaliste au service France, spécialiste des questions de justice.Intox : une fausse publication de France 24 annonce la mort d'Alassane Ouattara Sur les réseaux sociaux, un faux compte attribué à France 24 a annoncé la mort du président ivoirien Alassane Ouattara. Dans la foulée, la chaîne de télévision a démenti être à l'origine de cette « fake news ». Comment s'assurer qu'une information qui circule avec le logo de France 24 est vraie ? Quelle disposition la chaîne a-t-elle prise à la suite de cette fausse information ?Avec Corentin Bainier, journaliste aux Observateurs de France 24.Niger : pourquoi Niamey claque la porte de la FMM ? Le Niger a annoncé son retrait de la Force multinationale mixte (FMM). Composée des armés du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, cette force lutte contre le jihadisme dans la région du lac Tchad. Comment Niamey justifie-t-elle cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences sur la situation sécuritaire ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.
La condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire a cloué l'ancienne présidente du Rassemblement national. Beaucoup dans la classe politique ont avoué leur trouble, à l'instar de François Bayrou qui a maintenu sa critique sur la sentence immédiate d'inéligibilité. Excepté le Parti socialiste, les politiques sont gênés aux entournures. François Bayrou a estimé qu'il fallait ouvrir "une réflexion" sur le sujet.
durée : 00:54:41 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi autour d'Agathe Lambret et Victor Matet.
durée : 00:27:08 - Le Rassemblement national s'est-il "trumpisé" ?
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, les éditorialistes réagissent au relèvement des droits de douane par Donald Trump, la collaboration Trump/Musk se complique, l'origine du Covid et la risposte du Rassemblement national. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 avril 2025 - Le Pen/ Bardella : ce qu'ils préparent...La cour d'appel de Paris va se dépêcher et Marine Le Pen va avoir droit à des délais plus courts que la moyenne pour être rejugée puisqu'elle envisage un nouveau procès dès l'an prochain avec "une décision à l'été 2026", soit bien avant la présidentielle de 2027. "C'est une très bonne nouvelle" a réagi la cheffe de file des députés RN au lendemain de sa condamnation pour détournement de fonds publics à 4 ans de prison, dont 2 ferme sous bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national).Un peu plus tôt, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice avait fait savoir qu'il souhaitait "personnellement" que le procès en appel de Marine Le Pen, soit organisé dans le délai "le plus raisonnable possible". "Il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante dans son organisation, de fixer la date de cet appel", avait ajouté Gérald Darmanin. De son côté le Premier ministre a fait part de ses "interrogations" quant à l'application immédiate de l'inéligibilité à laquelle Marine Le Pen a été condamnée. "Il se trouve que le seul point de l'exécution provisoire fait que des décisions lourdes et graves ne sont pas susceptibles de recours", a affirmé François Bayrou, disant toutefois ne "pas avoir le droit" de critiquer une décision de justice et soutenir, de manière "inconditionnelle", les magistrats. Il a aussi considéré qu'une "réflexion" devait "être conduite" par les parlementaires à propos de cette exécution provisoire de l'inéligibilité.S'engageant dans la même voie, le député Eric Ciotti (Union des droites), allié du Rassemblement national depuis les dernières législatives, a annoncé que son groupe présentera, lors de sa niche parlementaire de juin, une proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire des peines d'inéligibilité, qui installe, selon lui, une "peine de mort politique". "La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement" et "c'est le Parlement qui décidera si, oui ou non, il convient de toucher à l'écriture de la loi", lui a répondu François Bayrou. De son côté, Marine Le Pen a réagi à cette annonce dans un entretien accordé au Parisien, indiquant avoir un faible "espoir". "Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d'absents…", a-t-elle souligné annonçant dans le même temps qu'elle allait saisir en référé la Cour européenne des droits de l'homme. Parallèlement, le président du RN Jordan Bardella a appelé les militants et sympathisants à se rendre à Paris dimanche prochain pour manifester. Mais contre qui ? Contre quoi ? Après deux jours d'attaques contre la "tyrannie des juges" dans la foulée de la condamnation de Marine Le Pen et du RN, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce mercredi 2 avril. Se posant en "garant des institutions", il a notamment "rappelé", en Conseil des ministres, "que l'autorité judiciaire est indépendante" et "que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d'être respectés".Des magistrats qui s'inquiètent des attaques répétées contre la justice, et observent une dérive en France comme dans d'autres pays. Dans les colonnes du Monde, le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau soulignait il y a quelques jours la gravité de l'époque : "Nous sommes dans un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'Etat : l'Etat de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas ; l'Etat brutal, comme on le voit avec Trump, où l'élection est censée donner tous les droits". Et la France n'est pas à l'abri alertent des hauts magistrats du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation.Les déclarations les plus frappantes, ces derniers mois, sont notamment venues du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau : "L'Etat de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré", a déclaré l'ancien sénateur LR de Vendée, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), à l'automne 2024. "L'Etat de droit a été dévoyé au point que la règle de droit ne protège plus la société française mais désarme l'Etat régalien. Quand une règle ne protège plus les Français, il faut en changer", a insisté le ministre en février, toujours dans Le JDD. Une position partagée par Laurent Wauquiez qui avait dénoncé un "coup d'État de droit" après la large censure du Conseil constitutionnel de la loi immigration. Il a également indiqué lorsqu'il présidait la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'elle ne respecterait le dispositif de la loi "climat et résilience" sur la non-artificialisation des sols, avant finalement de faire machine arrière. Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale appelle par ailleurs depuis plusieurs semaines à dissoudre l' Office français de la biodiversité (OFB), après avoir décrit ses agents comme "une coalition d'idéologues". Lors d'une audition devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le directeur général de l'OFB, Olivier Thibault, avait rappelé en janvier dernier, que ses agents avaient pour mission (entre autres) d'assurer la police de l'environnement. "Il s'agit de faire appliquer la législation que vous avez vous-même validée, au nom de notre cadre de vie", a-t-il expliqué aux députés. "Des gens me disent que le droit de l'environnement n'est pas aussi important que le 'vrai droit'. C'est choquant !"Les experts :- Benjamin MOREL - constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point - Nathalie MAURET - reporter politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANèS - Politologue, président du cabinet d'études et de conseil Elabe
durée : 00:50:18 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mercredi autour d'Agathe Lambret.
durée : 00:03:36 - Le Zoom de France Inter - À Villers-Cotterêts (Aisne), ville de 10.000 habitants dirigée par le Rassemblement national depuis 2014, les nombreux soutiens de Marine Le Pen sont sous le choc après sa condamnation pour détournement de fonds publics à une peine d'inéligibilité de cinq ans.
durée : 00:04:18 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Appel à manifester dimanche prochain, pétition, diatribes contre la "tyrannie des juges"... Après les condamnations prononcées lundi, le Rassemblement national dénonce une "justice politique". Ses électeurs vont-ils le suivre ?
durée : 00:09:53 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l'invité de 7h50 deux jours après la condamnation de Marine Le Pen à une peine d'inéligibilité dans l'affaire des assistants parlementaires de son parti. - invités : Sébastien CHENU - Sébastien Chenu : Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national
C dans l'air du 1er avril 2025 - Marine Le Pen, l'inéligibilité et les jugesAprès l'annonce du verdict dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national (devenu Rassemblement national, RN), le parti d'extrême droite a lancé la contre-attaque politique et médiatique, à commencer par Marine Le Pen. Invitée du journal télévisé de TF1, la patronne des députés RN, qui a décidé de faire appel de sa condamnation pour détournement de fonds publics, a dénoncé hier soir une "décision politique" qui "viole l'État de droit". Puis lors d'une conférence de presse ce mardi, elle a critiqué "l'ingérence des magistrats", qu'elle qualifie de "trouble à l'ordre public". Nous ne laisserons pas les Français se faire voler l'élection présidentielle", a affirmé Marine Le Pen, fustigeant "le système".Jordan Bardella, Louis Aliot, Sébastien Chenu, Marion Maréchal…Les pontes du RN et soutiens de la cheffe de file défilent également en nombre sur les plateaux depuis hier soir et le parti appelle ses militants à se mobiliser ce week-end. Tracts, manifestation, mais aussi accusation de "décision politique" de la part de la justice ou encore l'idée que la démocratie serait en danger, le Rassemblement national martèle ses arguments pour occuper le terrain tout en évitant d'évoquer le fond du dossier des assistants parlementaires européens dans lequel Marine Le Pen et une vingtaine d'accusés ont été condamnés, ce lundi 31 mars. Alors qu'à l'étranger, les dirigeants d'extrême droite du monde entier lui apportent leur soutien : Viktor Orbán a tweeté "Je suis Marine !". Vladimir Poutine a parlé de "violation des normes démocratiques". Donald Trump a dit que cela lui rappelle ses propres affaires judicaires et Elon Musk a dénoncé "un abus du système judiciaire". Pourtant, cette condamnation est l'épilogue d'une enquête ouverte dix ans plus tôt et d'un procès de deux mois. Marine Le Pen et huit eurodéputés ont été reconnus coupables de détournement de 4,6 millions d'euros entre 2004 et 2016. L'argent du Parlement européen destiné aux assistants parlementaires a servi aux dépenses du parti d'extrême droite et des personnes qui y travaillent. "Personne n'est jugé pour avoir fait de la politique […] L'égalité devant la loi est un pilier de la démocratie. Les élus ne disposent pas d'un privilège", a martelé lors de l'énoncé du jugement la présidente du tribunal correctionnel de Paris comme pour anticiper les critiques d'une justice politisée. Dans ce dossier, a-t-elle expliqué, "la question était de savoir si le travail réalisé était bien "en lien avec le mandat" de leur eurodéputé et le tribunal n'a eu "aucun doute" sur le fait qu'il ne l'était pas. Les 12 assistants de neuf eurodéputés (dont Marine Le Pen) étaient bien "rémunérés" par le Parlement européen, alors qu'ils travaillaient "en réalité" pour le parti. La présidente Bénédicte de Perthuis a notamment évoqué le cas d'assistants parlementaires "passant d'un député à l'autre" ou à qui leur employeur ne confiait "aucune tâche". Comme, par exemple, Yann Le Pen, sœur de Marine le Pen, officiellement assistante parlementaire de Bruno Gollnisch alors qu'elle travaillait à l'organisation des grandes manifestations du parti ou encore Thierry Légier, garde du corps de Jean-Marie Le Pen puis de Marine Le Pen, une fonction qui "nécessitait une présence de tous les instants" et ne permettait pas d'être assistant parlementaire de quelqu'un d'autre. Ce mardi, le procureur général près la Cour de cassation Rémy Heitz a insisté sur le fait que la justice n'était "pas politique" : "cette décision n'est pas une décision politique mais judiciaire, rendue par trois juges indépendants, impartiaux". Le délibéré "a été rendu conformément à la loi, en application de textes votés par la représentation nationale".Fait rare, le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé dans un communiqué son "inquiétude" face aux attaques : "Ces réactions sont de nature à remettre en cause gravement l'indépendance de l'autorité judiciaire, fondement de l'Etat de droit", a déclaré l'institution lundi, rappelant que "les menaces visant personnellement les magistrats, tout comme les prises de parole de responsables politiques sur le bien-fondé des poursuites ou de la condamnation ne peuvent être acceptées dans une société démocratique". Dans la soirée, c'est le premier président de la cour d'appel de Paris, Jacques Boulard, qui a fait part dans un communiqué de sa "vive préoccupation" face aux "menaces" et "aux attaques personnelles", "en particulier sur les réseaux sociaux", contre les trois magistrats ayant rendu le jugement. "La critique d'une décision de justice ne peut en aucun cas s'exprimer par des menaces formulées à l'égard des magistrats", a-t-il déclaré.Des menaces également condamnées par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, les estimant "inacceptables dans une démocratie et préoccupantes pour l'indépendance de l'autorité judiciaire". Le Premier ministre François Bayrou a apporté son "soutien inconditionnel" aux magistrats menacés et ouvert la porte à une "réflexion" pour faire évoluer la loi sur l'exécution provisoire. Le Parti socialiste a de son côté annoncé l'ouverture d'une pétition "pour soutenir l'indépendance de la justice".Les experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions- ANNE-CHARLÈNE BEZZINA - Politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public- LAURENT VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne
C dans l'air l'invitée du 31 mars 2025 : Valérie Igounet historienne, spécialiste de l'extrême droite en France et directrice adjointe de Conspiracy Watch.Elle revient sur la condamnation de Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national) et ses conséquences politiques.
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a été condamnée en France à cinq ans d'inéligibilité immédiate, une peine l'empechant de se porter candidate pour la présidence de la République en 2027. Elle a annoncé qu'elle ferait appel de sa sanction, qui la condamne également à quatre ans de prison, dont deux ferme, et à 100 000 euros d'amende.
Il 31 marzo il tribunale di Parigi ha condannato Marine Le Pen a quattro anni di prigione per aver usato fondi del parlamento europeo per pagare alcuni politici e dipendenti del suo partito, il Rassemblement national. Con Filippo Ortona, giornalista, da Parigi. Il 28 marzo il vicepresidente degli Stati Uniti JD Vance ha fatto visita a una base americana in Groenlandia. Con Davide Del Monte, giornalista.Oggi parliamo anche di:Corpo e mente • “Una rete di genitori su cui contare” di Stephany H. Murrayhttps://www.internazionale.it/magazine/stephanie-h-murray/2025/03/27/una-rete-di-genitori-su-cui-contareDocumentario • Lumière - L'avventura del cinema di Therry FrémauxCi piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it o manda un vocale a +39 3347063050Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'avenir du Rassemblement national.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 31 mars 2025 - Marine Le Pen inéligible... 2027 c'est fini ?Le verdict était très attendu. Ce lundi, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national). Elle a été condamnée à 4 ans de prison dont 2 ans ferme, aménageables avec bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité avec application immédiate. Ce jugement est proche des réquisitions du parquet à l'issue du procès qui s'est tenu du 30 septembre au 27 novembre 2024. Les deux procureurs avaient avoir listé les éléments démontrant, selon eux, la stratégie d'"enrichissement" du parti, "qui a financé avec des emplois fictifs", "sur plus de dix années", "sa propagande et son développement à hauteur de plus de 4 millions d'euros au préjudice de la vie démocratique". Les magistrats avaient rappelé que les règles entourant le rôle de l'assistant parlementaire européen ont toujours été les mêmes, balayant la thèse de "l'acharnement politique". Une manière de répondre à la ligne de défense dictée, selon la partie civile, par Marine Le Pen à ses coprévenus, à savoir que la fonction d'un assistant est "politique" et sert ainsi au parti.Vingt-quatre autres prévenus étaient jugés aux côtés de la cheffe de file des députés du RN. Huit anciens députés européens, dont Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay et Bruno Gollnisch, ont été condamnés pour détournement de fonds publics. Douze autres personnes, soupçonnées d'avoir bénéficié d'emplois fictifs d'assistants parlementaires, ont pour leur part été déclarées coupables de recel de détournement de fonds publics. Le parti est par ailleurs condamné à 2 millions d'euros d'amende, dont 1 million ferme.Sans attendre le quantum de sa peine, Marine Le Pen a quitté ce matin le tribunal pour se rendre au siège du RN où elle a participé à une réunion de crise avec Jordan Bardella et d'autres élus. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle s'exprimera ce lundi soir dans le JT de TF1. Son avocat a déjà annoncé qu'elle allait faire appel. Alors quels sont les recours possibles pour l'ancienne candidate à l'élection présidentielle ? Que vont faire Marine Le Pen et le RN ? Qui pour la remplacer ? Après cette condamnation avec inéligibilité immédiate de Marine Le Pen, les regards se tournent vers le jeune président du Rassemblement national Jordan Bardella. Propulsé au tout premier rang de l'extrême droite française pourrait-il être un plan B pour le RN en 2027 ?Enfin nous reviendrons dans #cdanslair aujourd'hui sur le procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007. La semaine dernière le Parquet national financier a requis sept ans de prison et 300.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien président de la République, accusé d'avoir noué un "un pacte de corruption inconcevable, inouï, indécent" avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour satisfaire ses "ambitions politiques dévorantes". L'accusation a également réclamé une peine d'inéligibilité de cinq ans. Au terme de trois mois de procès et de 10 ans d'enquête, "c'est un tableau très sombre d'une partie de notre République qui s'est dessiné", a déclaré le procureur financier Sébastien de la Touanne.Les experts :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion de l'Institut de sondages IFOP- Dominique ROUSSEAU - Juriste et professeur de droit constitutionnel français - Pierre-Stéphane FORT - Journaliste réalisateur, auteur de "Le grand remplaçant, la face cachée de Jordan Bardella"
Marine Le Pen, Gesicht des rechtspopulistischen Rassemblement national in Frankreich, ist wegen Veruntreuung öffentlicher Gelder schuldig gesprochen worden. Das hat das Pariser Strafgericht am Montag verkündet. Das Gericht hat Marine Le Pen das passive Wahlrecht entzogen. Damit kann sie bei der nächsten Präsidentschaftswahl 2027 nicht antreten. Hélène Miard-Delacroix ist Politologin und Historikerin, sie hat eine Professur an der Uni Sorbonne in Paris. Im Tagesgespräch analysiert sie das Urteil und spricht über dessen Folgen für Frankreich. Sie ist zu Gast bei Simone Hulliger.
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - Condamnée pour détournement de fonds publics dans l'affaire des assistants parlementaires européens, Marine Le Pen fait appel, mais il semble improbable qu'elle puisse se présenter à la prochaine élection présidentielle.