Podcasts about rassemblement

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Du grain à moudre
Commission d'enquête : l'audiovisuel public fait-il l'objet d'un procès politique ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 38:45


durée : 00:38:45 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Mardi 25 novembre 2025 a démarré la Commission d'enquête parlementaire portant sur l'audiovisuel public. Voulue par le groupe “UDR” allié du Rassemblement national, il est promis de faire la lumière sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et de questionner sa neutralité. - invités : Roselyne Bachelot Éditorialiste, ancienne ministre; Brice Couturier Collaborateur à l'hebdomadaire Le Point; Alexis Lévrier Historien des médias, maître de conférence à l'université de Reims

La Loupe
Philippe Aghion : les leçons d'un Prix Nobel

La Loupe

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 49:31


Dans cette deuxième édition des Grands entretiens d'Anne Rosencher, la directrice déléguée de la rédaction de L'Express reçoit un Nobel monté sur ressorts. Philippe Aghion, Prix Nobel d'économie 2025 est notre invité. L'occasion de parler d'innovation, du décrochage européen face à la Chine et aux Etats-Unis, mais aussi de la réforme des retraites et du Rassemblement national.Ces grands entretiens sont à écouter tous les quinze jours, sur toutes les plateformes de podcasts mais aussi disponibles en vidéo sur YouTube et Dailymotion. Réalisation audio : Jules KrotRéalisation vidéo : Renaud Toffier, Simon Barrau Montage vidéo : Loredane Binet Visuel : Alice Lagarde Photo : Matthieu Landry Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 du 02/12/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 7:29


Dans cette édition :À Béziers, la Ligue des droits de l'homme s'oppose à l'installation d'une crèche de Noël dans la cour de l'hôtel de ville, considérant cela comme une atteinte à la laïcité, tandis que la mairie et de nombreux habitants y voient le respect d'une tradition séculaire.À Paris, deux mineurs ont été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes, soupçonnés de préparer un projet d'attaque antisémite.Dans la Drôme, une jeune femme de 19 ans a été tuée de manière collatérale dans un règlement de comptes lié au trafic de drogue, dans une ville de 3000 habitants où ce phénomène gagne du terrain.En Meurthe-et-Moselle, un incendie volontaire a causé la mort de 5 personnes dans 9 maisons.À Marseille, la candidate LR soutenue par Renaissance, Martine Vassal, fait polémique après avoir évoqué une possible alliance avec le Rassemblement national au second tour des élections municipales.Selon le ministère de l'Intérieur, une voiture est volée toutes les 4 minutes en France, les voleurs utilisant de plus en plus des techniques de piratage électronique pour s'emparer des véhicules.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
Jordan Bardella agressé : "S'il avait eu un revolver, le résultat n'aurait pas été le même", réagit sur RTL le maire de Perpignan Louis Aliot (RN)

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 9:54


Il est le maire de la plus grosse ville tenue par le Rassemblement national, dont le président Jordan Bardella a dénoncé après son agression une "brutalisation du débat démocratique". Louis Aliot, vice-président du RN et maire de Perpignan, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 02 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La question info
Agression de Jordan Bardella: quel est le profil de l'homme qui lui a écrasé un œuf sur la tête?

La question info

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 2:28


Un homme interpellé ce samedi 29 novembre pour avoir jeté un œuf sur la tête de Jordan Bardella à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. L'agresseur présumé n'en était pas à son coup d'essai… Quel est le profil de l'homme qui a jeté un œuf sur la tête du président du Rassemblement national? On pose la question à Vincent Vantighem, grand reporter police-justice à BFMTV.

Et maintenant !
Audiovisuel public : commission d'enquête ou procès politique ?

Et maintenant !

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 56:14


Au programme de ce nouveau numéro de "Et Maintenant !", retour sur cette nouvelle folle semaine budgétaire : qui comprend encore quelque chose aux débats ? Entre un calendrier très serré, des séances de nuit qui s'enchaînent, des impôts votés en un mois à l'Aseemblée nationale, puis détricoté d'un trait de plume au Sénat, et un Premier ministre qui propose chaque jour une nouvelle méthode...  Au programme également : le retour du service militaire annoncé par Emmanuel Macron, celui-ci concernera les plus jeunes, il durera 10 mois et se fera sur la base du volontariat. Aussi, France Télévisions et Radio France dans le viseur d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. Cette semaine à l'initiative du groupe UDR, le groupe d'Eric Ciotti allié au Rassemblement national, une série d'audition a été lancée.  Objectif : questionner la neutralité et le financement de l'audiovisuel public, pendant treize semaines des personnalités vont être passées sur le grill. Enfin, on reviendra également sur ce chiffre alarmant : 149 femmes tuées par leur conjoint depuis le début de l'année. Que faut-il faire pour que les hommes cessent d'être violents ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Politique, le choix de la semaine
France: Jordan Bardella se prépare-t-il déjà à remplacer Marine Le Pen en 2027?

Politique, le choix de la semaine

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 3:22


Le Rassemblement national, toujours en tête des sondages pour les prochaines élections, traverse une période d'incertitudes autour de sa candidature à la présidentielle de 2027. Condamnée à cinq ans d'inéligibilité en mars 2024, Marine Le Pen voit planer le doute sur sa capacité à se présenter. De plus en plus d'indices laissent penser que Jordan Bardella est en train de se mettre en ordre de marche pour prendre le relais. Le signe le plus marquant ? Une série de sondages récents, très favorables au RN dans son ensemble, mais particulièrement flatteurs pour le président du parti. Le trentenaire arriverait en tête du premier tour, quel que soit son adversaire, et remporterait même le second tour dans la plupart des cas si l'élection avait lieu demain. Bien sûr, à deux ans de l'échéance, ces chiffres sont à prendre avec précaution. Ce qui frappe davantage, c'est que désormais dans les instituts de sondage, seul Jordan Bardella est testé comme candidat RN. Marine Le Pen, elle, a quasiment disparu des hypothèses. La principale intéressée a d'ailleurs esquissé ces dernières semaines un calendrier de retrait. Interrogée sur une radio nationale, la cheffe de file des députés RN a déclaré que si sa condamnation était confirmée en appel – décision attendue à l'été 2026 – elle passerait immédiatement le flambeau sans attendre un éventuel pourvoi en cassation qui, même s'il aboutissait avant 2027, interviendrait trop tard pour mener une campagne sereine. Jordan Bardella en campagne... pour son livre Pendant ce temps, Jordan Bardella sillonne la France pour promouvoir son deuxième livre, Ce que veulent les Français (plus de 40 000 exemplaires vendus). L'ouvrage ressemble à s'y méprendre à un programme présidentiel. Il parle beaucoup à la première personne, développe une vision et ne cite Marine Le Pen qu'une seule fois – un hommage court mais chaleureux à son « mentor ». À chaque dédicace, la foule est au rendez-vous : files d'attente interminables, selfies à la chaîne… et même un enfarinage, un rite de passage presque obligé pour tout prétendant sérieux à l'Élysée. À lire aussiFrance: Marine Le Pen a «demandé» à Jordan Bardella «de se préparer» pour la prochaine présidentielle Ne pas enterrer Marine Le Pen  Au sein du parti, pourtant, personne n'ose encore briser publiquement le tabou. « La période qui nous sépare de l'été prochain ne pose aucun problème », assure un proche de Marine Le Pen, qui continue d'afficher son « grand espoir » d'être relaxée en appel. Publiquement, la double finaliste de la présidentielle répète qu'elle n'a « absolument pas renoncé ». Le RN prend d'ailleurs soin, dans ses communications sur les bons sondages, d'afficher côte à côte les photos de Marine Le Pen et de Jordan Bardella. En privé, l'ambiance est différente. Plusieurs cadres et interlocuteurs récents décrivent une forme de résignation chez la présidente d'honneur du parti. « On a parfois l'impression qu'elle fait un peu semblant d'être suspendue au verdict et d'y croire encore », confie l'un d'eux – tout en reconnaissant que sa combativité reste intacte, notamment lors des débats budgétaires à l'Assemblée nationale. Chez les alliés ciottistes de Reconquête comme au Palais-Bourbon, on est plus direct. On se prépare ouvertement à une campagne Bardella. Les adversaires du RN, eux, ont bien compris la séquence. Ils attaquent déjà durement le jeune président du parti sur son manque d'expérience et mettent en doute sa capacité à tenir une campagne présidentielle de longue haleine. Pour le Rassemblement national, l'exercice consiste donc, pour l'instant, à marcher sur un fil : maintenir l'unité derrière Marine Le Pen tant que l'espoir juridique existe, tout en laissant Jordan Bardella monter doucement en première ligne. Un numéro d'équilibriste qui pourrait durer encore de longs mois.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 13h du 27/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 13:18


Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé le retour du service national sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un objectif de 50 000 volontaires d'ici 2035.Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Dijon en sciant leurs barreaux, mettant en lumière les problèmes de sécurité dans les prisons françaises.Des chirurgiens français ont réalisé une première mondiale en opérant à distance un patient en Chine depuis le CHU de Bordeaux, grâce à un robot téléguidé.Le pape Léon XIV effectue son premier voyage à l'étranger en Turquie et au Liban, avec pour priorités l'unité des chrétiens et le dialogue interreligieux.À l'Assemblée nationale, le débat sur la nationalisation d'ArcelorMittal est agité par la mobilisation des ouvriers et l'obstruction parlementaire du Rassemblement national.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 13h du 27/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 13:18


Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé le retour du service national sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un objectif de 50 000 volontaires d'ici 2035.Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Dijon en sciant leurs barreaux, mettant en lumière les problèmes de sécurité dans les prisons françaises.Des chirurgiens français ont réalisé une première mondiale en opérant à distance un patient en Chine depuis le CHU de Bordeaux, grâce à un robot téléguidé.Le pape Léon XIV effectue son premier voyage à l'étranger en Turquie et au Liban, avec pour priorités l'unité des chrétiens et le dialogue interreligieux.À l'Assemblée nationale, le débat sur la nationalisation d'ArcelorMittal est agité par la mobilisation des ouvriers et l'obstruction parlementaire du Rassemblement national.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le vrai du faux
Shein : que sont les "quotas textiles" évoqués par le Rassemblement national ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:01


durée : 00:02:01 - Le vrai ou faux - Le vice-président du RN Sébastien Chenu veut créer des "quotas textiles" pour limiter la concurrence de l'ultra fast-fashion en provenance d'Asie, notamment pour lutter contre la plateforme Shein. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Alain Minc - Budget: les "cyniques" et les "arnaqueurs"

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 11:08


C dans l'air l'invité du 24 novembre 2025 avec Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de Somme toute, aux éditions Grasset.Pour conjurer la perspective d'un rejet du budget à la fin de l'année et tenter de dégager des "compromis", Sébastien Lecornu veut changer de méthode en réunissant les partis sur des "priorités absolues" comme la sécurité, l'agriculture et l'énergie et en soumettant ensuite ces discussions à des votes thématiques au Parlement. Soulignant "l'alerte" constituée par le rejet quasi-unanime du volet "recettes" du budget de l'Etat par les députés ce week-end, ce qui les a empêchés d'examiner la partie "dépenses", le Premier ministre a annoncé un changement de méthode d'ici la reprise des débats budgétaires à l'Assemblée mi-décembre.À cette fin, il va recevoir l'ensemble des formations politiques ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l'Etat, l'énergie, l'agriculture, ainsi que la sécurité intérieure et extérieure. Le résultat de ces discussions pourrait donner lieu dans la foulée à des votes par thématique afin de créer "un cadre de compromis" ensuite sur le budget, a précisé Matignon. Parallèlement à ces discussions, les projets de budget de l'Etat et de la Sécurité sociale vont poursuivre leur route au Sénat.Il a réaffirmé que le budget 2026 devra "garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB", dénonçant "une forme de cynisme", s'en prenant aux "comportements de La France insoumise et même parfois du Rassemblement national" .Alain Minc, économiste et essayiste, auteur de "Somme toute", aux éditions Grasset, est notre invité. Il reviendra avec nous sur le rejet à la quasi-unanimité du volet recettes du budget à l'Assemblée nationale, et sur les différents scénarios à prévoir. Un budget sera-t-il voté avant la fin de l'année ? Et quelles leçons politiques peut-on tirer de cette séquence ? Un compromis sur le budget 2026, tel que souhaité par le Premier ministre, est-il possible ?

Le sept neuf
Budget : "La culture du compromis de Sébastien Lecornu se heurte à la réalité des convictions", tacle Sébastien Chenu

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 22:51


durée : 00:22:51 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Budget, nouveau service national, culture, audiovisuel public : entretien avec le député du Nord et vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Budget : "La culture du compromis de Sébastien Lecornu se heurte à la réalité des convictions", tacle Sébastien Chenu

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 22:51


durée : 00:22:51 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Budget, nouveau service national, culture, audiovisuel public : entretien avec le député du Nord et vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Énergie, commerces, taxes... Cet hiver qui va nous coûter cher - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 63:31


C dans l'air du 21 novembre 2025 - Énergie, commerces, taxes... Cet hiver qui va nous coûter cherUne première mesure pour stopper l'afflux de produits provenant de Chine. L'Assemblée nationale a approuvé mercredi la mise en place d'une taxe de deux euros ciblant les "petits colis" d'une valeur inférieure à 150 euros d'origine extra-européenne. L'argent servira à financer les dispositifs pour contrôler ces produits. La mesure a suscité de vifs débats, le Rassemblement national dénonçant une « taxe sur la consommation populaire et les classes moyennes », quand la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a défendu une "redevance" destinée à contrôler des produits souvent "dangereux".Ces discussions interviennent alors que la plateforme de commerce en ligne d'origine chinoise Shein est sous le feu des critiques, accusée de vendre de nombreux produits non-conformes et illicites.Douze fédérations du commerce et de l'industrie française se sont unies "pour une action en justice contre Shein" pour dénoncer une "concurrence déloyale". Ces "pratiques massives mettent en danger la sécurité des consommateurs, fragilisent nos entreprises, détruisent des emplois, et menacent la vitalité des territoires", assurent-elles.Un exemple : créée en 2020 pendant le confinement, l'entreprise l'Atelier Textile Jurassien, située à Lons-le-Saunier (Jura), se retrouve aujourd'hui en grande difficulté financière. Pour tenter de redresser la barre, son président Matthieu Grosset avait lancé en juillet dernier un appel sur les réseaux sociaux. L'objectif : déclencher une prise de conscience. Consommer français, dit-il, c'est aussi favoriser l'emploi et les territoires. Mais comment lutter contre la concurrence chinoise alors que nos industries sont dépendantes des terres rares ? Ces métaux possèdent aujourd'hui une importance stratégique au motif qu'elles entrent dans la fabrication d'aimants utiles pour la transition énergétique, l'industrie automobile ou encore l'industrie de l'armement. Une entreprise à Grenoble tente de résister en misant sur le recyclage. Elle compte sur le soutien de l'Etat et de l'Europe pour la soutenir dans cette initiative. Quels outils pour réguler un géant du textile comme Shein ? Comment nos entreprises françaises peuvent résister face à la concurrence chinoise ? Quelles conséquences sur l'industrie française ? Nos experts : - Bruno Jeudy - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Emmanuel Duteil - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Sophie Fay - Journaliste - Le Monde- Anne-Sophie Alsif - Cheffe économiste - BDO France

C dans l'air
Taxe foncière : une hausse qui tombe mal - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 64:42


C dans l'air du 20 novembre 2025 - Taxe foncière : une hausse qui tombe malUne mesure qui fait l'unanimité contre elle. Le ministère de l'Économie a annoncé une hausse de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements en 2026. "C'est une question d'efficacité et d'équité de l'impôt : que chacun paie selon le type de logement qu'il détient", justifie la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. C'est autant de propriétaires qui pourraient voir leur impôt augmenter.Le calcul de cette taxe dépend de la taille du logement, mais aussi de six "éléments de conforts" listés par l'administration, comme l'eau courante ou la présence d'une baignoire ou d'une douche. Cette annonce a suscité un tollé politique général, du Rassemblement national (RN) au Parti socialiste. "C'est un coup dans le dos porté aux propriétaires français", a dénoncé Jordan Bardella. De vives critiques émergent également au sein du camp gouvernemental, Prisca Thevenot, députée LREM des Hauts-de-Seine, se disant "opposée" à cette hausse.Face à la levée de boucliers, le gouvernement a ouvert mercredi la porte à un possible abandon de la mesure. "On se réserve le droit d'interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois lors d'un point d'étape", a déclaré Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement. Pour rappel, en dix ans, de 2014 à 2024, la taxe foncière a augmenté de 37,3%. C'est deux fois plus que l'inflation.Face à une dégradation financière sans précédent, les départements français multiplient les coupes budgétaires. François Sauvadet, président de l'association Départements de France (ADF), a réclamé à l'État un fonds de soutien de 600 millions d'euros. "54 départements sont en situation de quasi-faillite", a-t-il alerté, avant d'ajouter : "la situation financière des départements continue de se dégrader à vitesse grand V. Cette situation est intenable".Pour les associations, la crise économique profonde se fait également ressentir. En octobre dernier, elles s'étaient mobilisées dans 70 villes en France pour tirer la sonnette d'alarme et réclamer aux pouvoirs publics de les préserver des coupes budgétaires. Selon la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), 25% des associations risquent de disparaître en 2025.Une nouvelle hausse de la taxe foncière, à quel prix ? Comment 54 départements se sont-ils retrouvés en situation de "quasi-faillite" ? Pourquoi de nombreuses associations françaises sont-elles aujourd'hui en grande difficulté financière ?Nos experts : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - "Franc-Tireur"- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef - "La Tribune Dimanche"- Dominique SEUX - Éditorialiste - "Les Echos" et France Inter

Le journal de 18h00
La France doit-elle "accepter de perdre ses enfants à la guerre", comme le dit le chef d'état-major Fabien Mandon ?

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 25:17


durée : 00:25:17 - Journal de 18h - Le discours du général Mandon devant les maires de France provoque une vive polémique : Les Insoumis, les communistes et le Rassemblement national dénoncent des propos jugés irresponsables, tandis que le gouvernement défend la "légitimité du général Mandon à alerter sur les menaces".

Les journaux de France Culture
La France doit-elle "accepter de perdre ses enfants à la guerre", comme le dit le chef d'état-major Fabien Mandon ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 25:17


durée : 00:25:17 - Journal de 18h - Le discours du général Mandon devant les maires de France provoque une vive polémique : Les Insoumis, les communistes et le Rassemblement national dénoncent des propos jugés irresponsables, tandis que le gouvernement défend la "légitimité du général Mandon à alerter sur les menaces".

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs D'Éric Ciotti à Sarah Knafo, en passant par le Rassemblement national, l'extrême droite multiplie les propositions ultrafavorables à un écosystème libertarien de plus en plus bruyant, pourtant peu enclin à participer au jeu politique traditionnel. Un article d'Alexandre Berteau et Youmni Kezzouf, publié sur Mediapart le 19 novembre 2025, lu par Jeremy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rothen s'enflamme
Le meilleur de Rothen s'enflamme - Mbappé à Dubaï en plein rassemblement, est-ce que ça vous choque ?

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 23:06


Chaque matin, retrouvez le meilleur débat de l'émission d'hier. Aujourd'hui, Mbappé à Dubaï en plein rassemblement, est-ce que ça vous choque ? Avec autour de la table Jérôme Rothen, Jean-Miche Larqué, Jean-Pierre Papin et Benoit Boutron.

Les Grandes Gueules
Les artistes doivent-ils dire leurs convictions politiques ? - 19/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 10:19


A 10h, ce mercredi 19 novembre 2025, les GG : Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent du sujet du jour : "Pierre Arditi en soutien de Souchon dans la controverse l'opposant au Rassemblement national"

Les Grandes Gueules
Les Grandes Gueules du 19 novembre : Laura Warton Martinez, Abel Boyi et Antoine Diers - 10h/11h

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 43:22


Au menu de la deuxième heure des GG du mercredi 19 novembre 2025 : "La taxe foncière augmente encore,du racket fiscal ?", "Pédocriminalité dans les centres agréés de Paris, l'Omerta ?" et "Pierre Arditi en soutien de Souchon dans la controverse l'opposant au Rassemblement national", avec Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Budget : «Le RN ne veut pas que les gens honnêtes paient», assure Jean-Philippe Tanguy

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 6:59


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Dire que je suis socialiste est totalement grotesque», souligne Jean-Philippe Tanguy

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 17:33


Invité : Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme et président délégué du groupe RN à l'Assemblée Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

8.30 franceinfo:
Budget 2026 : "Nous avons obtenu des victoires", estime le député Rassemblement national Yoann Gillet

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 18:44


durée : 00:18:44 - 8h30 franceinfo - Le député du Gard et porte-parole du Rassemblement national était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 16 novembre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Grand Jury
"Le bloc central sabote le budget", estime le vice-président du Rassemblement Sébastien Chenu

Le Grand Jury

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 1:51


Le vice-président de l'Assemblée nationale, député du Nord et vice-président du Rassemblement National était interrogé par Olivier Bost (RTL), Perrine Tarneaud (Public Sénat) et Jim Jarrassé (Le Figaro).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le zoom de la rédaction
Le Cantal, territoire de conquête du Rassemblement national

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 4:34


durée : 00:04:34 - Le Grand reportage de France Inter - Le Rassemblement national fait une percée dans le Cantal, département rural habitué à la droite traditionnelle. Après des résultats records aux dernières législatives, le parti d'extrême droite présente pour la première fois des candidats aux municipales. La gauche tente d'organiser la riposte. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 du 13/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 7:33


Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant près d'un an en Algérie, a été gracié et transféré en Allemagne pour y être soigné d'un cancer de la prostate, après des efforts diplomatiques de la France et de l'Allemagne.La France commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec des cérémonies et hommages aux victimes, aux forces de l'ordre et aux secouristes intervenus ce soir-là.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine au Parc des Princes, avec une forte émotion liée aux attentats de 2015, dans un match décisif pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.Le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale a abouti à une suspension du projet, fruit d'une alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national.Le budget de la sécurité sociale a été transmis au Sénat sans vote à l'Assemblée nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h30 du 13/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 7:33


Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu pendant près d'un an en Algérie, a été gracié et transféré en Allemagne pour y être soigné d'un cancer de la prostate, après des efforts diplomatiques de la France et de l'Allemagne.La France commémore les 10 ans des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, avec des cérémonies et hommages aux victimes, aux forces de l'ordre et aux secouristes intervenus ce soir-là.L'équipe de France de football affronte l'Ukraine au Parc des Princes, avec une forte émotion liée aux attentats de 2015, dans un match décisif pour la qualification à la prochaine Coupe du Monde.Le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale a abouti à une suspension du projet, fruit d'une alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national.Le budget de la sécurité sociale a été transmis au Sénat sans vote à l'Assemblée nationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 64:47


C dans l'air du 12 novembre 2025 : Réforme des retraites: la suspension passe...à quel prix?C'est le grand jour pour la réforme des retraites. Sa suspension a été débattue ce mercredi à l'Assemblée nationale, lors de la réouverture des discussions sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mesure clé, elle conditionne la non-censure du gouvernement Lecornu par les socialistes, qui proposent de financer cette suspension par une hausse de la CSG sur les revenus du capital. Les échanges s'annonçaient houleux à gauche, et certains s'attendaient à un scrutin bien plus serré que prévu.Les députés du Rassemblement national ont approuvé la suspension. Leurs représentants avaient déjà voté en ce sens lors du débat en commission des affaires sociales, où la mesure a été adoptée par 22 voix contre 12. Le groupe socialiste a également voter pour, tout comme le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), considéré comme l'électron libre du Parlement. « Liot était l'auteur de la motion de censure contre la réforme Borne en 2023 », a rappelé Harold Huwart, député d'Eure-et-Loir. Une motion rejetée à l'époque à neuf voix près.Les députés de La France insoumise, eux, ont voté contre l'article 45 bis. Selon eux, la suspension de la réforme ne vaut pas abrogation. Les écologistes et les communistes, longtemps indécis entre un vote contre et l'abstention, se sont réunis en fin de matinée et en début d'après-midi pour trancher.Les Républicains, qui avaient soutenu la réforme d'Élisabeth Borne et prévu dans leur programme présidentiel un recul de l'âge légal de départ à la retraite, ont voté contre la suspension.Même position du côté d'Horizons, malgré la présence de plusieurs ministres du parti au sein du gouvernement Lecornu.Le MoDem de François Bayrou a annoncé qu'il s'orientait « majoritairement vers l'abstention », tout comme les députés Renaissance.Le chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, a d'ailleurs appelé ses troupes à s'abstenir, afin de ne pas compromettre le compromis avec le Parti socialiste.Dans le même temps, il plaide pour une « révolution » d'ici 2027, proposant de verser 1 000 euros à chaque enfant dès sa naissance pour anticiper sa retraite — une mesure dont le coût est estimé à 660 millions d'euros par an.« Très concrètement, on veut développer la capitalisation en France. Cela passe par un développement des plans d'épargne retraite, par un fléchage de l'intéressement et de la participation des entreprises vers ces plans, et par cette nouvelle mesure », a expliqué l'ancien Premier ministre. Il nous a accordé une longue interview diffusée dans le #danslair du jour.Pendant ce temps, outre-Atlantique, Donald Trump a de nouveau provoqué la polémique. Lors d'un échange houleux avec une journaliste de Fox News, lundi 10 novembre, l'ancien président américain a critiqué la France, estimant qu'elle « ne vaut pas mieux » que la Chine.« On a eu beaucoup de problèmes avec les Français. Nos technologies ont été taxées de manière très injuste. Ils ont mis 25 % de taxes sur les produits américains », a-t-il insisté, en référence au doublement de la taxe Gafam voté en octobre dernier par les députés de l'Assemblée nationale.Nos experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Pauline DE SAINT-REMY - Directrice adjointe de la rédaction de Politico- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions des Echos

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 12/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:54


Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est libéré de prison en Algérie après un an d'emprisonnement, grâce à l'intervention du président allemand Steinmeier auprès du président algérien.Le comité de soutien à Boualem Sansal se réunit à l'École supérieure de journalisme de Paris pour célébrer sa libération, avec des témoignages de sa fille et des membres du comité.L'Assemblée nationale adopte la suspension de la réforme des retraites jusqu'en 2027, avec le soutien du Parti socialiste et du Rassemblement national, malgré les critiques du camp présidentiel.Un jeune de 16 ans meurt dans un accident à Tourcoing après avoir refusé un contrôle de police, illustrant le phénomène récurrent des refus d'obtempérer dans la région.Les marchés financiers poursuivent leur hausse, avec le CAC 40 qui se rapproche de ses sommets historiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 12/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:54


Dans cette édition :L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est libéré de prison en Algérie après un an d'emprisonnement, grâce à l'intervention du président allemand Steinmeier auprès du président algérien.Le comité de soutien à Boualem Sansal se réunit à l'École supérieure de journalisme de Paris pour célébrer sa libération, avec des témoignages de sa fille et des membres du comité.L'Assemblée nationale adopte la suspension de la réforme des retraites jusqu'en 2027, avec le soutien du Parti socialiste et du Rassemblement national, malgré les critiques du camp présidentiel.Un jeune de 16 ans meurt dans un accident à Tourcoing après avoir refusé un contrôle de police, illustrant le phénomène récurrent des refus d'obtempérer dans la région.Les marchés financiers poursuivent leur hausse, avec le CAC 40 qui se rapproche de ses sommets historiques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Faut-il taxer ou interdire les boissons énergisantes alcoolisées ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:09


Le 7 novembre, l'Assemblée nationale a voté l'instauration d'une taxe sur les boissons énergisantes alcoolisées, un texte inséré dans le cadre du projet de budget de la sécurité sociale. L'objectif : contrer l'essor de produits hybrides mêlant alcool fort, stimulants et sucres aromatisés, jugés particulièrement préoccupants pour les jeunes.Les députés ont adopté un amendement qui étend le champ d'une taxe déjà envisageable pour les « premix » — ces mélanges alcoolisés sucrés — au cas où ces boissons contiennent également des substances actives à effet stimulant, telles que la caféine, la taurine ou la guaranine. Un décret viendra fixer précisément la liste de ces ingrédients, afin de suivre l'évolution rapide des formules commerciales et éviter que les fabricants ne contournent la taxe.Pour l'un des rapporteurs du budget, la mesure lutte contre « un vrai fléau pour la jeunesse », selon ses propres mots. L'amendement a été porté par le président de la commission des Affaires sociales et recueilli grâce aux voix des députés de gauche, des Modem, des indépendants proches de l'aile Liot, ainsi que d'une large part de la majorité (Renaissance et Horizons). En revanche, les groupes des Républicains, du Rassemblement national et ses alliés ont exprimé leur refus. Marine Le Pen l'a qualifié de « moralement condamnable » : pour elle, soit ces boissons sont nocives et il faut les interdire, soit elles ne le sont pas et il n'y a aucune raison de les taxer.De son côté, la ministre de la Santé a observé la mesure avec prudence : bien qu'elle reconnaisse que ces produits visent en priorité les jeunes, elle a rappelé que l'alcool est déjà interdit aux moins de 18 ans et souligné que « la fiscalité comportementale ne fait pas une politique de prévention ». Selon elle, taxer ces boissons n'est pas à proprement parler une mesure de prévention mais un outil fiscal — dont l'efficacité sur la consommation reste incertaine, certaines taxes rapportant bien mais ne réduisant pas nécessairement l'usage.En résumé : le gouvernement et le Parlement adoptent un nouveau levier fiscal pour ce segment particulier de boissons — mélange alcool + stimulant + sucre — afin de prévenir un usage jugé dangereux chez les jeunes. Mais la tension reste vivace entre l'approche punitive/fiscale et l'approche éducative/contrôle. L'amendement met en place un cadre adaptable — via décret — pour suivre l'innovation des produits, tandis qu'une partie de l'opposition questionne la logique même de « taxer plutôt qu'interdire ». Le débat illustre à nouveau la difficulté à équilibrer « ramener de l'argent » et « protéger la santé publique ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Dette: Bruno Le Maire règle ses comptes...l'opposition s'indigne - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 64:27


C dans l'air du 10 novembre 2025 « Secret ». La mention est tamponnée en haut à gauche de la missive, datée du 6 avril 2024. Sur France 5, hier soir, #Cdanslair a dévoilé en exclusivité, dans le cadre du documentaire intitulé Dette, un scandale français ?, la lettre d'alerte sur la dérive des comptes publics envoyée par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Économie et des Finances, au président de la République, Emmanuel Macron. Et son contenu est explosif.Pointant une chute des recettes fiscales, le patron de Bercy y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9 % en 2024. Ses recommandations n'avaient pas été suivies par le chef de l'État à l'époque. Le déficit public avait atteint 5,8 % du PIB cette année-là. Adressée deux mois avant les élections européennes, qui ont été suivies de la dissolution, Bruno Le Maire affirmait que, sans loi de finances rectificative, le gouvernement pourrait être accusé d'« insincérité ».« Nous risquons de nous faire accuser de cacher notre copie et des économies douloureuses pour le lendemain des élections européennes. »« Nous ouvrirons immédiatement un contentieux avec toutes les oppositions », avait-il écrit, prévenant Emmanuel Macron que « toute stratégie d'évitement est vouée à l'échec ».Questionné ce lundi sur franceinfo, l'actuel ministre de l'Économie, Roland Lescure, a déclaré qu'il n'avait jusque-là pas connaissance de cette lettre d'alerte de son prédécesseur.« Je me sens aussi responsable que lui et que tous les autres de la situation dans laquelle on est », a-t-il dit.« Il y a une omission d'État », a fustigé, le même jour, Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, interrogé sur BFMTV.« Rétrospectivement, ça veut dire que le budget qui était présenté était insincère », a-t-il ajouté.De son côté, le Rassemblement national dénonce « un scandale d'État ».Ces révélations interviennent alors que le marathon budgétaire se poursuit à l'Assemblée nationale. Les députés examinent le projet de loi de financement de la Sécurité sociale : après avoir adopté samedi la partie recettes à une courte majorité, ils débattent désormais du volet dépenses, qui comprend l'article suspendant la réforme des retraites.Sur le terrain, la grogne monte. Après les manifestations de la semaine dernière pour défendre le pouvoir d'achat des retraités, la Fédération nationale des médecins radiologues estime qu'environ 70 à 80 % de la profession est en grève ce lundi, pour protester contre les baisses tarifaires imposées par la CPAM.Le secteur associatif tire lui aussi la sonnette d'alarme. Invité récemment de #Cdanslair, Benoît Hamon a alerté sur les coupes budgétaires massives que pourrait subir le monde associatif dans le projet de budget 2026.Nos experts : - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de "Métamorphoses françaises"- Thierry BRETON - Ancien ministre des Finances et ancien commissaire européen

Le vrai du faux
Vrai ou faux. La gauche ne veut pas interdire le vin, contrairement à ce que laisse penser une intox largement relayée sur les réseaux sociaux

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 2:19


durée : 00:02:19 - Le vrai ou faux - Une affiche diffusée par plusieurs élus du Rassemblement national affirme que la gauche veut interdire le vin. En réalité, il s'agit d'une proposition bien plus limitée : un député du groupe écologiste Emmanuel Duplessy souhaite bannir l'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale, au nom de l'exemplarité des élus. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet politique
Le RN est-il libéral ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 3:58


durée : 00:03:58 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Jordan Bardella en candidat "pro-business" ? Le président du Rassemblement national s'affiche dans l'hebdomadaire libéral "The Economist".

Allô 213

Allô 213

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 33:13 Transcription Available


Eh oui, après un an de pause, Allô 213 est de retour. Et j'ai très hâte de vous montrer ce qu'on a en réserve pour cette cinquième saison! Qu'on se le dise avec ce gouvernement et cette Assemblée nationale, ce ne sont pas les sujets sur l'Algérie qui manquent. À ce niveau, chaque semaine est accompagnée de son débat sur l'Algérie dans l'hémicycle. Le dernier en date? Le 30 octobre dernier, et pour la première fois de son histoire, une proposition de loi portée par le Rassemblement national a été votée d'une voix. Celle-ci dénonce l'accord franco-algérien de 1968, obsession de la droite et de l'extrême droite française depuis des décennies. Sauf que lorsque l'on creuse, on se rend vite compte que les premiers détracteurs n'ont aucune idée de ce que renferme cet accord.Est-ce que l'accord de 1968 favorise les Algériens? Est-il vraiment ce que la droite appelle “droit automatique à l'immigration” ”? Pourquoi une telle obsession?Pour répondre à ces questions, j'ai rencontré Maître Magda El Haitem, avocate au barreau de Paris travaillant aux questions du droit des étrangers.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 8h du 06/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 8:33


Dans cette édition :Une attaque a eu lieu sur l'île d'Oléron, faisant 5 blessés dont 2 graves, après qu'un conducteur a délibérément foncé sur des cyclistes et des piétons pendant 35 minutes avant d'être arrêté par les gendarmes.Le parquet antiterroriste n'a pas saisi l'affaire pour le moment, malgré des signes de radicalisation chez le suspect, qui aurait confié avoir reçu une mission.À l'Assemblée nationale, le Rassemblement national s'indigne de la présence de fillettes voilées dans les tribunes, jugeant cela "inacceptable" pour la République.À l'occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, une association mène des ateliers de prévention dans les établissements, permettant aux élèves de s'exprimer sur ce sujet.La Transat Café L'Or a vu l'arrivée du vainqueur, le trimaran SVR Lazartig, piloté par Tom Laperche et Franck Cammas.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le petit parti allié au Rassemblement national vante ses débauchages locaux d'élus Les Républicains à l'approche des municipales. Son pari de l'« union des droites » n'a toutefois pas encore convaincu de poids lourds du mouvement présidé par Bruno Retailleau. Un article d'Alexandre Berteau et Youmni Kezzouf, publié le 5 novembre 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Budget: des taxes...et beaucoup de confusion - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 65:24


C dans l'air du 3 novembre 2025 : Le temps file à l'Assemblée nationale. Après des débats houleux la semaine dernière sur la justice fiscale, les députés ont repris l'examen du projet de loi de finances ce lundi matin. La journée sera entièrement consacrée, dans l'hémicycle, au budget 2026, alors qu'il reste encore 2 400 amendements à étudier d'ici demain. Ils devront ensuite mettre les débats sur pause pour se consacrer à l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La première partie de ce texte doit, en théorie, être votée le 12 novembre… Il restera ensuite onze jours avant que la copie budgétaire ne soit transmise au Sénat, le 23 novembre à minuit au plus tard.Mais les délais d'examen de ce budget de l'État seront-ils tenus ? À la demande du Premier ministre, l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée sont conviés ce lundi, à la mi-journée, au ministère des Relations avec le Parlement, autour des ministres concernés, pour « essayer de se mettre d'accord sur les grands principes de l'atterrissage d'un texte pour la Sécurité sociale et pour le projet de loi de finances ».Ce matin, Olivier Faure a estimé, au micro de France Inter, que si la voie est « étroite » vers une adoption du budget par l'Assemblée nationale, un « chemin » lui semblait encore « possible » pour obtenir la disparition des « horreurs » encore contenues dans le texte. « Ce que nous cherchons, dans la première partie de la loi de finances, c'est à trouver des recettes qui se substitueront aux économies demandées à des gens qui ont déjà tant de mal à finir leurs fins de mois », a poursuivi le socialiste.Quelques heures plus tard, les groupes PS, écologiste, communiste et insoumis ont indiqué qu'ils ne se rendraient pas à la réunion de négociation avec le gouvernement.Alors, le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Pourquoi ces retards dans l'examen du texte ? Quelles sont les mesures adoptées par les députés avant l'examen du Sénat ? Si la taxe Zucman a été rejetée, l'impôt « sur la fortune improductive » a, lui, été approuvé ce week-end par les députés PS, MoDem et RN. De quoi s'agit-il ? Et quelle est la stratégie du Rassemblement national sur le budget ?Enfin, quel sera l'impact du projet de loi de finances sur l'apprentissage ? Le gouvernement envisage la fin de l'exonération des cotisations sociales sur les contrats d'apprentissage. Les apprentis bénéficiaient auparavant d'une exonération de cotisations sur la part de leur salaire n'excédant pas 78 % du SMIC — déjà ramenée à 50 % pour les contrats conclus à partir de mars 2025. Le budget 2026 prévoit d'y mettre fin à compter du 1er janvier, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs de la filière.LES EXPERTS :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, co-auteur avec Mathieu Aron Le grand détournement - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tanzanie : comment le pays a basculé dans le chaos ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une opération anti-drogue meurtrière au Brésil, une résolution du RN votée pour la première fois et les essais nucléaires américains. Tanzanie : comment le pays a basculé dans le chaos ?  Selon le principal parti d'opposition Chadema, au moins 800 personnes ont été tuées lors des violences qui ont suivi l'élection présidentielle de mercredi dernier (29 octobre 2025). Pourquoi ce scrutin est-il autant contesté ? Comment les autorités justifient-elles une telle répression ?   Avec Elodie Goulesque, correspondante de RFI à Dar es Salam.       Brésil : l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire du pays    Au moins 121 personnes ont été tuées lors d'une vaste opération anti-drogue menée par plus de 2 500 policiers dans deux favelas de Rio de Janeiro. Comment expliquer ce bilan humain si élevé ? Pourquoi le gouverneur de l'État de Rio a-t-il ordonné une telle opération ?   Avec Elcio Ramalho, chef du service en langue brésilienne de RFI.       France : les députés votent une résolution de l'extrême-droite  Pour la première fois, l'Assemblée nationale a adopté un texte porté par le Rassemblement national. Cette résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968 est passée à une voix près (185 pour, 184 contre). Pourquoi la droite traditionnelle s'est-elle rangée du côté de l'extrême-droite sur ce texte ?     Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI.      États-Unis : comment comprendre la reprise des essais nucléaires ?  Donald Trump a créé la surprise en annonçant avoir ordonné la relance immédiate des tests d'armes nucléaires, pourtant suspendus depuis plus de trente ans. Cette décision est-elle le signe d'une reprise de la course nucléaire ou une réponse provocatrice aux derniers essais nucléaires de la Russie ?  Avec Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en sciences et technologies nucléaires au Cnam. 

Les Experts
Les Experts : Budget 2026, la position floue du RN - 03/11

Les Experts

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 27:13


Ce lundi 3 novembre, la position et la stratégie du Rassemblement national lors de l'examen de la première partie du budget et l'adoption d'un impôt sur la fortune improductive ont été abordées par Markus Kerber, avocat et professeur de finances publiques à Berlin, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation & Arguments, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Présidentielle 2027 : le RN en tête des intentions de vote

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 7:04


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du Rassemblement national.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Punchline - Présidentielle 2027 : le RN en tête des intentions de vote

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 7:04


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du Rassemblement national.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 64:16


C dans l'air du 31 octobre 2025 : Budget: faire payer les riches...et taxer l'héritage? C'est une journée cruciale dans l'examen du projet de loi de finances pour 2026. Après une « niche parlementaire » réservée au Rassemblement national, les débats sur la partie « recettes » du budget 2026 ont repris ce vendredi à l'Assemblée nationale, avec au cœur des discussions la proposition, soutenue par la gauche, de taxe Zucman, du nom de l'économiste et directeur de l'Observatoire européen de la fiscalité, Gabriel Zucman.Si les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste) défendent l'instauration de cette taxe au nom de la « justice fiscale », le gouvernement et le reste de l'hémicycle y sont, jusqu'à présent, opposés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui peut faire tomber le gouvernement à tout moment, a d'ailleurs à nouveau menacé le Premier ministre Sébastien Lecornu de censure s'il n'évoluait pas sur la question. Il estimait, ce vendredi matin, que la taxe ne serait « vraisemblablement pas votée », mais demandait des « outils » alternatifs sur l'imposition des plus riches, par un retour de l'ISF ou sur l'héritage.Un rejet d'un « impôt plancher » de 2 % sur le patrimoine des personnes disposant de plus de 100 millions d'euros par l'Assemblée nationale « serait incompréhensible » et « irresponsable », a estimé de son côté, ce vendredi sur franceinfo, Gabriel Zucman « parce que cela reviendrait à accepter que les milliardaires aient le droit de payer zéro » a-t-il ajouté.Mais la « taxe Zucman » est critiquée au centre, à droite, à l'extrême droite et dans le monde patronal, notamment en raison de l'inclusion des biens professionnels (actions, parts de sociétés, outils de travail). Pour eux, taxer ces biens ou leurs dividendes reviendrait à toucher à l'outil de travail, à décourager l'investissement et à menacer l'emploi. Sous le regard du Premier ministre Sébastien Lecornu, venu au banc à partir de la mi-journée, les députés ont adopté ce midi un amendement qui restreint le champ de la taxe prévue sur les holdings, proposée au budget afin de lutter contre certaines formes d'optimisation fiscale des plus fortunés.Une fois l'examen de l'article 3 terminé, « les débats reprendront sur l'article 5 », a expliqué l'entourage du ministre de l'Économie à France Télévisions. L'article 5 propose la suppression de 23 niches fiscales jugées « obsolètes ou inefficaces » parmi les 474 existantes. À la recherche de lignes d'économies tous azimuts, le prochain budget de l'État envisage notamment de lever l'avantage fiscal sur les biocarburants français d'origine agricole, dont le superéthanol E85.Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers, de la filière agricole aux fédérations de transporteurs, en passant par une partie des députés qui s'inquiètent d'un coup d'arrêt pour la décarbonation des véhicules thermiques. Nos journalistes sont allés à la rencontre de transporteurs routiers particulièrement impactés par cette mesure, si elle se confirmait.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- CÉLINE BRACQ - Directrice générale - Institut de sondages Odoxa- ERWAN BENEZET - Journaliste au service Economie - Le Parisien – Aujourd'hui en France - BRUNO JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche

C dans l'air
Blanche Leridon: Budget: la grande fracture

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 10:08


C dans l'air l'invitée du 30 octobre 2025 avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste.Selon le baromètre publié par le Figaro Magazine aujourd'hui, la cote de confiance d'Emmanuel Macron a chuté à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début du quinquennat. En un mois, le président perd 5 points, notamment chez les seniors et les retraités. Un président qui chute en popularité, dans une France qui doute. Selon l'enquête "Fractures françaises 2025" (Ipsos BVA), les Français sont en proie à un pessimisme record, et à la défiance politique. Pouvoir d'achat, déclassement social, déclin national : le diagnostic dressé par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l'Institut Montaigne est sans appel. 36 % des Français citent le pouvoir d'achat comme leur principale préoccupation, loin devant la délinquance, l'immigration ou l'environnement.Cette inquiétude nourrit un sentiment plus large de déclin. Neuf Français sur dix considèrent que le pays est en déclin, dont un tiers juge cette évolution irréversible. Jamais, depuis le lancement de l'enquête en 2014, le pessimisme n'avait atteint un tel niveau. La défiance politique est à l'unisson. Plus de huit Français sur dix estiment que les responsables politiques agissent pour leurs intérêts personnels. Et àpeine 20 % font confiance aux députés ou à l'Assemblée nationale.Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne et essayiste, est notre invitée. Elle analysera les résultats de l'enquête "Fractures françaises 2025", dont les résultats montrent également que 47 % des Français estiment que le Rassemblement national de Marine Le Pen est désormais « capable de gouverner le pays ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.

Les journaux de France Culture
L'Assemblée adopte une résolution du Rassemblement national, une première

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 20:42


durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Coup de théâtre à l'Assemblée : pour la première fois, le Rassemblement national a réussi à faire voter un de ses textes présentés dans le cadre de la niche parlementaire du RN.

C dans l'air
Budget : premiers votes, premiers revers - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 64:01


C dans l'air du 25 octobre 2025 : Budget : premiers votes, premiers reversUn premier ministre en sursis. Alors que l'agence de notation Moody's a maintenu vendredi sa note concernant la dette française, Sébastien Lecornu inaugurait dans le même temps à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de budget pour 2026. Celui qui a entériné la suspension de la réforme des retraites pour éviter une censure de la part des socialistes s'est dit "prêt à un débat transparent, y compris en modifiant en séance notre propre texte". Les socialistes se sont réjouis que "le Parlement retrouve ses pouvoirs", mais leur patron Olivier Faure menace toujours de censure si la majorité n'adopte pas plus de mesures de justice fiscale d'ici lundi. À l'occasion des débats sur la partie recette du budget, ils ont proposé une "taxe Zucman light" qui exonérerait les propriétaires de start-up et d'entreprises familiales. "Nous voulons montrer que nous ne sommes pas dogmatiques", a ainsi défendu le député PS Philippe Brun. Levée de bouclier chez LFI qui accuse les socialistes de pactiser avec le gouvernement. "L'expérience historique et internationale montre que dès qu'on introduit des exonérations, on relance la machine à optimisation fiscale", a de son côté dénoncé l'économiste Gabriel Zucman, à l'origine de la proposition.Si les socialistes sont indéniablement revenus au centre du jeu politique depuis quelques semaines, ils se sont aussi mis une partie de leurs électeurs à dos en acceptant de négocier avec Sébastien Lecornu. En Haute-Garonne, le député PS de la 8e circonscription, Joël Aviragnet, n'a pas voté la dernière motion de censure contre le gouvernement, ce que lui reprochent déjà certains habitants. "Tu sens un peu la tendance là ? Comment sont les gens ? Toujours inquiets ? C'est assez déstabilisant comme situation", constate-t-il alors qu'une équipe de C dans l'air l'a suivi en circonscription. Alors pour maintenir le lien avec les acteurs économiques du territoire, le député tente de les réunir, une fois par an. Une façon aussi, d'occuper le terrain face au Rassemblement national qui a fortement progressé lors des dernières législatives. Joël Aviragnet alerte sur les dangers selon lui d'une dissolution, ou d'une destitution du président de la République.Dans ce contexte politique dégradé, les retraités sont particulièrement inquiets. Avec la suspension de la réforme des retraites, leur pension, qui doit déjà être gelée l'année prochaine puis sous-revalorisée jusqu'en 2030, pourrait faire l'objet d'un nouveau coup de rabot. Ceux qui ont pu mettre de l'argent de côté craignent maintenant d'être mis à contribution pour venir au secours d'un État mauvais gestionnaire. Une de nos équipes est partie à leur rencontre.Les députés vont-ils parvenir à se mettre d'accord d'ici lundi sur de nouvelles mesures de justice fiscale ? Comment les députés socialistes défendent-ils leur position délicate auprès de leurs électeurs ? Et combien va coûter la suspension de la réforme des retraites pour les retraités ?LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- Élisa BERTHOLOMEY - Cheffe adjointe du service politique - Politico- Éric HEYER - Économiste, directeur du Département Analyse et Prévision - OFCE

C dans l'air
Retraites, impôts, santé : avis de tempête - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 64:24


C dans l'air du 22 octobre 2025 : Retraites, impôts, santé : avis de tempêteAlors que les discussions sur le projet de budget 2026 ont débuté lundi en commission des Finances de l'Assemblée nationale et qu'une menace de censure du gouvernement plane, Emmanuel Macron est remonté au front sur la réforme des retraites, expliquant mardi depuis la Slovénie que le Premier ministre « a fait un choix pour apaiser le débat actuel » : celui de proposer le « décalage d'une échéance », celle « des 63 ans au 1er janvier 2027, qu'il a décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies ».« Ce n'est ni l'abrogation, ni la suspension, c'est un décalage », a-t-il souligné, semant le doute sur les intentions du gouvernement.La déclaration a d'ailleurs valu à Sébastien Lecornu une clarification, quelques heures plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement. Interrogé successivement par les présidents de groupe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, et Boris Vallaud, pour le Parti socialiste (PS), le Premier ministre a rappelé avoir bien annoncé la « suspension » tant du décalage de l'âge que de l'augmentation du nombre de trimestres de cotisation, sans laquelle la première mesure ne « serait rien ». Il a également indiqué qu'un Conseil des ministres serait réuni jeudi 23 octobre pour ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécurité sociale, via une « lettre rectificative ». Une procédure visant à rassurer les socialistes. Car le gouvernement de Sébastien Lecornu ne doit sa survie qu'à la non-censure du Parti socialiste la semaine dernière... mais cela ne durera peut-être pas.Au lendemain du rejet de la taxe Zucman en commission des Finances de l'Assemblée nationale, le premier secrétaire du PS a mis en garde l'exécutif : « Si la copie n'est pas corrigée pour protéger les Français de ce qui est en train de se produire — le choix des milliardaires contre les gens ordinaires — nous serions amenés à avoir un jugement extrêmement sévère », a affirmé Olivier Faure sur RTL. « La censure, elle est possible à tout moment », a-t-il prévenu.Au grand dam de la gauche, la taxe Zucman, sur le patrimoine des ultra-riches, a été rejetée lundi soir. Le camp gouvernemental et le RN ont voté contre. Elle n'est toutefois pas définitivement abandonnée, car, comme toutes les autres mesures examinées cette semaine en commission, elle sera rediscutée à partir de vendredi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, où les députés repartiront de la copie initiale du texte du gouvernement.La bataille budgétaire s'annonce rude, sur la question fiscale mais également sur celle du budget alloué à la Sécurité sociale. Le texte, marqué par une rigueur budgétaire inédite, prévoit un gel des prestations sociales et des retraites, la suspension promise de la réforme des retraites, et 7 milliards d'euros d'économies en santé.Un sujet qui est devenu, au fil des ans, prioritaire pour les Français. Ainsi, 88 % des Français interrogés par l'Ifop pour le baromètre de l'action sociale placent la santé en tête de leurs préoccupations. Éloignement, temps d'attente, offre de soins incomplète… 87 % du territoire est désormais classé en désert médical et 6 millions de Français n'ont pas de médecin traitant.Les maires tentent, à leur niveau, d'y remédier en créant des maisons de santé pour attirer des médecins. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au Nouvel Obs, autrice du livre Le grand détournement co-écrit avec Matthieu Aron est publié aux Allary Editions- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges - Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés