Podcast appearances and mentions of Joseph Kabila

President of the Democratic Republic of the Congo

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Latest podcast episodes about Joseph Kabila

DW em Português para África | Deutsche Welle
2 de Outubro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 20:00


Em Moçambique, estudo alerta para impacto socioambiental da mineração de ouro. Em Angola, trabalhadores reformados da petrolífera Chevron exigem revisão da política de pensões. Na República Democrática do Congo, condenação à morte do ex-presidente, Joseph Kabila, gera preocupação quanto à estabilidade do país.

Journal de l'Afrique
Plus de 400 interpellations et près de 300 blessés au Maroc

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 13:48


Au Maroc, plus de 400 personnes ont été interpellées et près de 300 autres blessées, après des violences qui ont émaillé mardi soir des manifestations dans plusieurs villes réclamant des réformes des secteurs publics de la santé et de l'éducation, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Joseph Kabila écope de la peine capitale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
1 de Outubro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Governo de Moçambique diz que alegados envolvidos no pagamento a "funcionários fantasmas" serão responsabilizados, mas para analista é apenas "conversa para boi dormir". Moçambique vai contratar quatro mil polícias que deverão custar cerca de 500 mil euros mensais. Ex-presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à morte.

Convidado
Condenação de Kabila à pena de morte "vai agravar divisão na RDC”

Convidado

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 7:41


O antigo Presidente da República Democrática do Congo foi condenado, nesta terça-feira, 30 de Outubro, à pena de morte pelo Tribunal Militar do país. Joseph Kabila, que não compareceu ao julgamento, foi considerado culpado de crimes de guerra, traição e de ser o líder do grupo armado M23, apoiado pelo Ruanda e que tem estado em conflito desde 2022. O analista político angolano Albino Pakisi considera que esta condenação vai "agudizar" os problemas de um país profundamente dividido. Que acusações são feitas ao antigo Presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à pena de morte? As acusações que pesam sobre o antigo Presidente Joseph Kabila são de que ele, efectivamente, está a patrocinar o grupo M23, que está no leste da República Democrática do Congo. A segunda, dizem os advogados da acusação, é que ele não seria congolês, mas ruandês, com o nome verdadeiro de Hyppolite Kanambe, e que estaria ao serviço do Ruanda, por isso mesmo é condenado à pena de morte. Outra acusação é de que Kabila estaria a patrocinar outros grupos de insurreição. A RDC tem mais ou menos cerca de 100 grupos rebeldes. Portanto, não é apenas o M23, mas existem muitos grupos rebeldes dos quais se desconfia que o antigo Presidente seja também um dos patrocinadores. Joseph Kabila, enquanto esteve no poder, teve acesso às minas de diamantes e pedras preciosas, e, portanto, desconfia-se que terá retirado riqueza do país, que está agora a usar para patrocinar esses grupos rebeldes, com grande incidência para o grupo M23, com a acusação a afirmar que ele é o cabecilha político deste grupo. Face a um país extremamente dividido, o Presidente Félix Tshisekedi tem estado a apelar à união. Esta condenação não pode tornar essa união mais difícil? Torna-se muito complicada, e penso que nunca se chegará a essa união. A RDC é um território bastante vasto e, portanto, existem vários povos e várias etnias na República Democrática do Congo, à semelhança de Angola. Porém, em Angola somos vários povos, uma nação dentro de várias nações, mas entendemo-nos. Na República Democrática do Congo existem vários povos: ruandeses, ugandeses, tanzanianos, zambianos, centro-africano, mas não existe a capacidade política para unir essas várias sensibilidades e formar uma República Democrática do Congo una. Embora o Presidente apele à união do povo congolês, com esta condenação ele divide as águas, fazendo com que aqueles que apoiam Joseph Kabila continuem a apoiar o M23, enquanto Félix Tshisekedi ficará com os seus próprios apoiantes. Esta condenação mostra que a aliança que existia no passado entre Joseph Kabila e Félix Tshisekedi chegou ao fim? Inicialmente, o que se pretendia era que o Presidente Tshisekedi fosse uma espécie de “pau mandado” de Joseph Kabila, que, apesar das eleições, poderia continuar a ter poder sobre ele. Não é o que está a acontecer, porque, efectivamente, o grupo M23 está tão forte que ocupou províncias, com o apoio da população, precipitando esta ruptura. Joseph Kabila foi condenado, mas não está em Kinshasa; ele está em Goma, onde existem forças rebeldes. Isto provoca um problema não só de ruptura, mas também um problema em que o próprio Joseph Kabila pode contribuir para a divisão do Congo. Este é o grande receio de muitos analistas, que reconhecem que Kabila tem um poderio financeiro - está a ser financiado pelo Ruanda - podendo levar até mesmo à criação de dois Congos. Inicialmente era pedido prisão perpétua. Com a sentença de pena de morte, está-se aqui a tentar enviar também uma mensagem a outros dirigentes com ambições políticas? Vimos, quando foi a tentativa de golpe de Estado, que muitas figuras foram condenadas. É preciso lembrar que na RDC existe a “pena de morte”, mas Kabila pode recorrer da sentença. A meu ver, está a passar-se uma mensagem aos dirigentes, mas não podemos esquecer que as influências existem. Joseph Kabila foi presidente durante 18 anos e, para além das influências, existe também o problema da corrupção. A RDC é um país onde existe muita corrupção, portanto, mesmo que seja condenado, ele pode recorrer da decisão. (...) Na República Democrática do Congo, vários chefes de Estado que não são congoleses possuem minas de diamantes. Isto demonstra o nível de corrupção que existe no país, levando muitos analistas a afirmar que esta acusação não é para ser levada a sério. Joseph Kabila pode recorrer do veredito do Supremo Tribunal Militar, diante de um Tribunal de recurso, mas apenas para tentar alegar uma irregularidade no procedimento? Naturalmente. Porém, há quem diga que se trata de um processo político, ou seja, que é mais político do que factual. Dizem que ele não está, de facto, a apoiar estes grupos. Daí que ele possa recorrer dessa decisão. Até agora, Joseph Kabila não se pronunciou. Vamos esperar que os advogados se pronunciem efetivamente, e pronto. Depois, veremos como é que isso corre. Joseph Kabila foi ainda condenado a pagar 30 mil milhões de dólares por danos provocados ao Estado. O que representa esta condenação para a população? Bem, não nos podemos esquecer que ele foi Presidente durante 18 anos, com muita contestação. Aliás, é difícil e aqui, vale a pena fazer referência a isso, a República Democrática do Congo é um país extenso e, se olharmos para o mapa, 2 mil km separam Kinshasa, a capital, de Goma. As populações no interior, no centro e na zona Leste da República Democrática do Congo estão completamente empobrecidas e, muitas vezes, acabam por se juntar aos rebeldes, sem que a capital tenha qualquer tipo de controlo sobre o resto do território nacional. Este é um dos grandes problemas. Mais do que condenar o Presidente Joseph Kabila, o Presidente Félix Tshisekedi deveria apelar à união da República Democrática do Congo. Mas os factos demonstram que ele não está a conseguir fazê-lo, e esta condenação vai agudizar os problemas da República Democrática do Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

Al Jazeera - Your World
US Congress deadlock, DRC court finds Joseph Kabila guilty

Al Jazeera - Your World

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:52


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Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ancien président Joseph Kabila condamné à mort pour "trahison" et "crimes de guerre"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 13:49


Joseph Kabila a été condamné à mort mardi à Kinshasa. L'ex-président de la République démocratique du Congo (RD Congo) a été condamné par contumace à l'issue d'un procès devant la justice militaire du pays. Il a été jugé coupable de "trahison" et de "crimes de guerre".

Invité Afrique
Chute de Vital Kamerhé en RDC: «Le silence présidentiel a pesé lourd», estime Trésor Kibangula

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:37


Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

Revue de presse Afrique
À la Une: trois ans de travaux forcés pour l'ancien ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:14


L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ».  Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».

Revue de presse Afrique
À la Une: trois ans de travaux forcés pour l'ancien ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:14


L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ».  Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une lettre de Jair Bolsonaro demandant l'asile politique à l'Argentine, la peine de mort requise contre Joseph Kabila et le blocage des négociations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire. Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays   Les autorités nigérianes ont expulsé 51 étrangers, dont 50 ressortissants chinois, condamnés pour cyberterrorisme. De quoi sont-ils accusés exactement ? Pourquoi autant de ressortissants chinois sont impliqués dans cette affaire ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.   Brésil : Jair Bolsonaro envisageait de s'exiler en Argentine  La police fédérale brésilienne affirme avoir retrouvé sur le téléphone de Jair Bolsonaro une demande d'asile politique adressée au gouvernement argentin de Javier Milei. L'Argentine pourrait-elle accueillir l'ancien président brésilien ? Une telle demande pourrait-elle compromettre les relations diplomatiques entre Brasilia et Buenos Aires ? Avec Adriana Moysés, journaliste au service en langue brésilienne.   RDC : quelles sont les preuves contre Joseph Kabila ?   La justice militaire congolaise a requis la peine de mort contre l'ancien président Joseph Kabila, jugé par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment expliquer une réquisition aussi lourde ? Sur quels faits la justice militaire s'appuie-t-elle ? Ce procès peut-il avoir un impact sur les négociations diplomatiques entre les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et le gouvernement congolais ?  Avec Bob Kabamba, professeur de science politique à l'Université de Liège.  Nucléaire : l'Iran balaie toute négociation avec les États-Unis   Alors que l'Iran reprend les pourparlers sur son programme nucléaire avec les Européens, le guide suprême iranien Ali Khamenei a écarté toute perspective de négociation directe avec les États-Unis. Qu'est-ce qui bloque entre Téhéran et Washington ? L'Iran affirme également avoir fabriqué une nouvelle génération de missiles avancés. Que sait-on à leur sujet ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à sciences po Paris.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : vos réactions après la peine capitale requise contre Joseph Kabila

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 20:00


En RDC, la peine de mort a été requise contre Joseph Kabila. Jugé par contumace, l'ancien président est accusé de collusion avec la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda. Alors que son entourage dénonce une manœuvre politique, que vous inspire ce procès devant la Haute Cour militaire ? 

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:27


La peine de mort a été requise par la justice militaire, vendredi, à Kinshasa contre l'ancien président de la RDC. Joseph Kabila, qui vit en exil depuis deux ans était jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans les prochains jours. Depuis, les réactions se multiplient. « Les proches de Kabila montent au créneau, rapporte Le Journal de Kinshasa. Plusieurs membres de son entourage ont réagi. Néhémie Mwilanya, son dernier directeur de cabinet, dénonce un procès politique qu'il qualifie de “crime d'État”. José Makila, ancien ministre des Transports, estime que cette affaire sacrifie l'État de droit ». Pour sa part, pointe encore Le Journal de Kinshasa, « l'opposition dénonce une dérive dictatoriale. Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, dénonce une “instrumentalisation de la justice” par le régime Tshisekedi. Selon lui, la justice s'est transformée en “arme de répression massive” contre les opposants. Le parti avertit : “un tel procès peut semer la peur et diviser le peuple“ ». La tête pensante du M23 ? Qu'est-ce qui est précisément reproché à Joseph Kabila ? « Selon l'accusation, rapporte le site Afrik.com, « l'ex-Président, au pouvoir de 2001 à 2019, serait “l'auteur intellectuel“ (soit l'inspirateur) des exactions commises par les rebelles du M23/AFC dans l'est du pays : meurtres de civils, viols, exécutions sommaires, déportations forcées et destructions d'infrastructures. “C'est lui le boss [du M23/AFC]“, a martelé le procureur général. (…) Parmi les éléments à charge, l'accusation cite notamment : la présence de Kabila à Goma en mai dernier, via un passage par le Rwanda, alors que la ville était sous occupation rebelle ; ses déclarations qualifiant le M23 de mouvement porteur “des aspirations du peuple congolais“ ; ou encore des témoignages, dont celui d'Éric Nkuba, déjà condamné à mort, qui évoque un soutien logistique et politique de l'ex-Président à la rébellion ». L'essentiel de l'accusation repose en effet sur les déclarations d'Eric Nkuba, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Eric Nkuba, ce « membre de l'AFC/M23, interpellé en Tanzanie et condamné à mort. Selon ses aveux, Joseph Kabila était en “contact soutenu“ par téléphone avec Corneille Nangaa (le chef politique du mouvement rebelle). Au cours d'une conversation, il aurait même conseillé à l'ancien président de la Commission électorale de chasser Félix Tshisekedi du pouvoir par un coup d'État plutôt qu'en l'assassinant et en faire un héros national ». Stratégie risquée pour Tshisekedi En tout cas, analyse Afrikarabia, « politiquement, le bannissement de Joseph Kabila de la vie politique congolaise, permet à Kinshasa de couper l'herbe sous le pied à l'opposition qui réfléchit à une grande alliance qui pourrait aller de Moïse Katumbi à Matata Ponyo, en passant par Delly Sessanga, Franck Diongo… jusqu'à Joseph Kabila ». Mais cette « stratégie de diabolisation de Joseph Kabila n'est pas sans risques pour Félix Tshisekedi, tempère Afrikarabia. Personne n'est dupe du caractère éminemment politique du procès Kabila. Sa condamnation à mort peut transformer l'ancien président en victime de Félix Tshisekedi, et le remettre en selle politiquement. Elle risque également de polariser davantage une société congolaise au bord de l'implosion. Ce procès constitue enfin un mauvais signal alors que la RDC et l'AFC/M23 sont à la recherche d'un consensus pour finaliser un accord de paix au point mort ». Apaisement ou embrasement ? Ledjely en Guinée s'interroge également : « justice nécessaire ou bombe à retardement ? Que gagnera réellement la RDC dans une telle issue ? Le verdict attendu incarnera-t-il enfin la rupture que les Congolais appellent de leurs vœux pour responsabiliser leur classe politique ? Ou, au contraire, viendra-t-il attiser des braises encore fumantes dans un pays habitué à l'instabilité et aux affrontements aux relents à la fois communautaires, politiques et économiques ? Les deux scénarios restent plausibles ». Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou est tout aussi dubitatif : « est-il opportun de requérir la peine de mort contre Kabila à l'heure où l'on cherche un armistice et un consensus entre la rébellion et Kinshasa ? Des rebelles qui au demeurant sont présentés comme ses hommes ! Ce réquisitoire inhibe les trésors de diplomatie déployés actuellement (…). L'effet escompté pourrait être au contraire un raidissement de Kabila et de l'AFC-M23, si tant est que son véritable maitre soit Kabila ».

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:27


La peine de mort a été requise par la justice militaire, vendredi, à Kinshasa contre l'ancien président de la RDC. Joseph Kabila, qui vit en exil depuis deux ans était jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans les prochains jours. Depuis, les réactions se multiplient. « Les proches de Kabila montent au créneau, rapporte Le Journal de Kinshasa. Plusieurs membres de son entourage ont réagi. Néhémie Mwilanya, son dernier directeur de cabinet, dénonce un procès politique qu'il qualifie de “crime d'État”. José Makila, ancien ministre des Transports, estime que cette affaire sacrifie l'État de droit ». Pour sa part, pointe encore Le Journal de Kinshasa, « l'opposition dénonce une dérive dictatoriale. Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, dénonce une “instrumentalisation de la justice” par le régime Tshisekedi. Selon lui, la justice s'est transformée en “arme de répression massive” contre les opposants. Le parti avertit : “un tel procès peut semer la peur et diviser le peuple“ ». La tête pensante du M23 ? Qu'est-ce qui est précisément reproché à Joseph Kabila ? « Selon l'accusation, rapporte le site Afrik.com, « l'ex-Président, au pouvoir de 2001 à 2019, serait “l'auteur intellectuel“ (soit l'inspirateur) des exactions commises par les rebelles du M23/AFC dans l'est du pays : meurtres de civils, viols, exécutions sommaires, déportations forcées et destructions d'infrastructures. “C'est lui le boss [du M23/AFC]“, a martelé le procureur général. (…) Parmi les éléments à charge, l'accusation cite notamment : la présence de Kabila à Goma en mai dernier, via un passage par le Rwanda, alors que la ville était sous occupation rebelle ; ses déclarations qualifiant le M23 de mouvement porteur “des aspirations du peuple congolais“ ; ou encore des témoignages, dont celui d'Éric Nkuba, déjà condamné à mort, qui évoque un soutien logistique et politique de l'ex-Président à la rébellion ». L'essentiel de l'accusation repose en effet sur les déclarations d'Eric Nkuba, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Eric Nkuba, ce « membre de l'AFC/M23, interpellé en Tanzanie et condamné à mort. Selon ses aveux, Joseph Kabila était en “contact soutenu“ par téléphone avec Corneille Nangaa (le chef politique du mouvement rebelle). Au cours d'une conversation, il aurait même conseillé à l'ancien président de la Commission électorale de chasser Félix Tshisekedi du pouvoir par un coup d'État plutôt qu'en l'assassinant et en faire un héros national ». Stratégie risquée pour Tshisekedi En tout cas, analyse Afrikarabia, « politiquement, le bannissement de Joseph Kabila de la vie politique congolaise, permet à Kinshasa de couper l'herbe sous le pied à l'opposition qui réfléchit à une grande alliance qui pourrait aller de Moïse Katumbi à Matata Ponyo, en passant par Delly Sessanga, Franck Diongo… jusqu'à Joseph Kabila ». Mais cette « stratégie de diabolisation de Joseph Kabila n'est pas sans risques pour Félix Tshisekedi, tempère Afrikarabia. Personne n'est dupe du caractère éminemment politique du procès Kabila. Sa condamnation à mort peut transformer l'ancien président en victime de Félix Tshisekedi, et le remettre en selle politiquement. Elle risque également de polariser davantage une société congolaise au bord de l'implosion. Ce procès constitue enfin un mauvais signal alors que la RDC et l'AFC/M23 sont à la recherche d'un consensus pour finaliser un accord de paix au point mort ». Apaisement ou embrasement ? Ledjely en Guinée s'interroge également : « justice nécessaire ou bombe à retardement ? Que gagnera réellement la RDC dans une telle issue ? Le verdict attendu incarnera-t-il enfin la rupture que les Congolais appellent de leurs vœux pour responsabiliser leur classe politique ? Ou, au contraire, viendra-t-il attiser des braises encore fumantes dans un pays habitué à l'instabilité et aux affrontements aux relents à la fois communautaires, politiques et économiques ? Les deux scénarios restent plausibles ». Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou est tout aussi dubitatif : « est-il opportun de requérir la peine de mort contre Kabila à l'heure où l'on cherche un armistice et un consensus entre la rébellion et Kinshasa ? Des rebelles qui au demeurant sont présentés comme ses hommes ! Ce réquisitoire inhibe les trésors de diplomatie déployés actuellement (…). L'effet escompté pourrait être au contraire un raidissement de Kabila et de l'AFC-M23, si tant est que son véritable maitre soit Kabila ».

Revue de presse internationale
À la Une: l'ONU déclare l'état de famine à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 4:14


Dans la presse internationale, de nouveau, ces photos d'enfants et d'adultes qui tendent désespérément des bassines en fer, espérant recevoir de la nourriture. C'est à la Une du quotidien espagnol El Païs, qui titre : « La ville de Gaza officiellement en état de famine, à la veille de l'invasion israélienne ». Une famine « entièrement provoquée par l'homme », accuse le Guardian, citant les experts qui ont défini les critères sur lesquels l'ONU s'appuie pour décréter l'état de famine. « Une famine », précisent encore les experts, « qui est entièrement d'origine humaine et qui pourrait être stoppée ». La presse israélienne, elle, s'appuie sur les déclarations du premier ministre Benyamin Netanyahu, qui parle de « mensonge » et de « diffamation », comme le rappelle en une le Times of Israël, selon lequel « le département d'État américain rejette en grande partie le rapport de l'ONU ». Le Jerusalem Post, lui, préfère titrer sur les dernières déclarations de Donald Trump selon lequel « il reste probablement moins de 20 otages en vie à Gaza ». Quant au quotidien d'opposition Haaretz, il n'évoque pas la famine en Une, mais révèle que sur ordre du Shin Bet – les services de renseignement israéliens –, deux médecins étrangers bénévoles (une américaine et une française) se sont vu refuser « l'accès à la bande de Gaza ». Peine de mort requise contre Joseph Kabila Également dans la presse internationale, les réquisitions dans le procès de Joseph Kabila, en RDC. « Au Congo, le ministère public a requis la peine de mort pour l'ancien chef de l'État Joseph Kabila, accusé d'être l'instigateur du mouvement rebelle AFC/M23 », titre Le Soir. Une réquisition chaleureusement accueillie par l'assistance. « Pluie d'applaudissements dans la salle d'audience, aucunement surprise par la sévérité des réquisitions, au vu de la gravité des charges qui pèsent sur Joseph Kabila », poursuit le quotidien belge. L'ancien chef de l'État est notamment accusé « de participation à un mouvement insurrectionnel, trahison ou encore apologie de la rébellion ». Joseph Kabila n'assiste pas à son procès. L'un des avocats de l'accusation, rappelle Le Soir, ironise : « Monsieur Kabila, aujourd'hui, est gardé par les forces spéciales rwandaises. Quand il veut venir à Goma, il passe par le Rwanda ». Joseph Kabila est même accusé d'être, en fait, « un Rwandais du nom d'Hippolyte Kanambé », « ce qui met en doute son lien filial avec son prédécesseur Laurent-Désiré Kabila ». Du côté de la défense, poursuit Le Soir, on parle de « manipulation d'identité d'un héros national », alors que le parti politique de Joseph Kabila, le PPRD, évoque un « procès bidon ». « Qu'importe les critiques et les polémiques », conclut Le Soir, « le verdict de la Haute Cour militaire est attendu très prochainement dans la capitale kinoise ». Business de la maltraitance en ligne Enfin, en France, la presse continue de s'interroger sur la mort en direct d'un streamer, qui se faisait appeler Jean Pormanove. Il était le souffre-douleur de deux autres hommes, scènes diffusées en direct sur la plateforme vidéo australienne Kick. Mediapart décrit ainsi les jours qui ont précédé la mort du streamer qui était consentant, du moins au début des violences subies : « douze jours de sévices physiques et psychologiques, au cours desquels le streamer est frappé à plusieurs reprises au visage. Il est également étranglé, sorti brutalement du sommeil, rabaissé, moqué, insulté ». Mais selon l'autopsie, ce ne seraient pas les coups reçus qui ont provoqué la mort de Jean Pormanove. Il n'empêche, Mediapart parle d'un « véritable business de la maltraitance en ligne, encouragé par des fans prêts à payer pour ce sordide spectacle ». Des scènes diffusées donc par la plateforme australienne Kick, pas du tout effrayée par les réactions indignées, puisqu'elle « a remis en ligne, jeudi, les vidéos des sévices subis par le streamer avant sa mort », révèle Mediapart.  Images qui sont restées accessibles jusqu'à vendredi dans l'après-midi. Preuve que la régulation de telles vidéos est loin d'être acquise. À lire aussiBande de Gaza: «Il s'agit d'une politique qui consiste à affamer une population bloquée»

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Qui perd, qui gagne ? EP.10 : Dan Gertler, "un roi au Congo"

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 20:05


Depuis plus de 20 ans, la société civile dénonce les activités de l'homme d'affaires Dan Gertler dans le secteur minier congolais, en l'accusant de corruption. Dans un arbitrage en Israël conclu en 2024, il révèle lui-même, pour la première fois en ses propres mots, avoir effectué des paiements à un proche conseiller de l'ex-président Joseph Kabila.La question est au menu de ce numéro de notre podcast Qui perd, Qui gagne et qui profite véritablement des ressources minières du Congo. On va également parler du rôle clé, mais controversé, joué par Dan Gertler dans le secteur extractif du Congo pendant plusieurs dizaines d'années, et des conséquences financières de ses activités pour l'Etat congolais.Reportage : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : reprise du procès de l'ancien président Joseph Kabila

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des avions malgaches retrouvés en Iran, une loi russe sur le numérique et les sanctions américaines contre le flotte commerciale iranienne. RDC : reprise du procès de l'ancien président Joseph Kabila  Le procès de l'ancien président Joseph Kabila s'est rouvert. Est-ce que ces accusations sont sérieuses, ou est-ce surtout un règlement de compte politique ? Ce procès ne met-il pas en péril les négociations de paix entre la RDC et les rebelles de l'AFC/M23 ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.     Madagascar : le scandale des avions localisés en Iran  Des avions immatriculés par Madagascar ont été localisés en Iran malgré les sanctions internationales. Que s'est-il réellement passé et comment se défendent les autorités malgaches ? Que risque Madagascar dans cette affaire, notamment vis-à-vis des sanctions américaines sur le commerce aéronautique avec l'Iran ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo.     Russie : une loi sur le numérique suscite l'inquiétude  En Russie, une nouvelle loi condamne la consultation de sites internet jugés comme extrémistes. Quels critères permettent aux autorités russes de définir un contenu comme « extrémiste » ? Pourquoi cette loi est-elle critiquée même chez les partisans du Kremlin ? Avec Kévin Limonier, maître de conférences en Géographie et en Études slaves à l'Institut français de géopolitique (Paris 8), spécialiste en cyberespace russophone.     Iran : Washington impose des sanctions à la flotte commerciale Les États-Unis ont annoncé prendre des sanctions contre des navires iraniens. Quel rôle joue cette flotte de navires dans l'économie iranienne ? Y a-t-il un lien entre ces sanctions et les récentes frappes israéliennes et américaines en Iran ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris.

Revue de presse Afrique
À la Une: la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle et l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 3:58


« L'Afrique entre pragmatisme et malaise démocratique » : c'est le titre choisi par Afrik.com. « Deux jours après l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel, nous dit le site d'information, l'Afrique peine à masquer son embarras. Entre soutiens de façade des institutions continentales et critiques feutrées des chancelleries, la décision du président ivoirien révèle les contradictions d'un continent tiraillé entre ambitions démocratiques et réflexes autoritaires ». Afrik.com évoque ainsi le « silence gêné des capitales », alors que « dans les couloirs de l'Union africaine à Addis-Abeba », « les diplomates africains expriment en privé leurs réserves ». « Le continent, qui s'efforce de promouvoir la bonne gouvernance et l'alternance démocratique, se retrouve une nouvelle fois confronté à ses propres contradictions », remarque encore Afrik.com, qui pointe également les mots d'ordre lancés sur les réseaux sociaux, comme « #OuattaraDégage » ou « #ConstitutionRespectée ». Ces mots-clé, nous dit-on, « témoignent d'une jeunesse africaine de plus en plus allergique aux dérives autoritaires, qu'elles viennent de militaires ou de civils ». À lire aussi[Vos questions] Alassane Ouattara entre officiellement dans la course présidentielle Le procès de Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Le journal de Kinshasa a suivi l'audience de jeudi devant la Haute Cour militaire, une audience qu'il qualifie de « décisive », dans le procès intenté à l'ancien président pour « participation à un mouvement insurrectionnel et crimes contre la paix », entre autres. Cela alors que « trois parties civiles du Nord Kivu, du Sud Kivu et de l'Ituri, se sont constituées ». « Des preuves vidéo ont été dévoilées à l'audience », poursuit le Journal de Kinshasa, dont l'une montre Kibaya Bin Karubi, ex-conseiller de Joseph Kabila, déclarant que « les objectifs de la rébellion sont les mêmes que ceux du président Kabila ». Une autre vidéo montre Joseph Kabila lui-même affirmant « chacun doit jouer sa partition, je m'engage à faire la guerre ». « Le procès Joseph Kabila ne fait que commencer, souligne le Journal de Kinshasa. Mais les éléments versés au dossier pourraient peser lourd (…)  Les Congolais suivent de près cette affaire, qui pourrait redéfinir les rapports entre justice, pouvoir, et responsabilité. » À lire aussiRDC: projection par la Haute Cour militaire des éléments à charge contre l'ex-président Joseph Kabila Au Mali, l'ancien premier ministre Moussa Mara de nouveau auditionné C'est à la Une de Malijet qui précise que l'ancien chef du gouvernement a été auditionné « par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ». « Un long interrogatoire », au sujet « d'un message publié sur un réseau social, le 4 juillet dernier », dans lequel il déclarait notamment « vouloir se battre par tous les moyens ». Selon son avocat, « Moussa Mara a maintenu une ligne de défense invariable, répondant avec rigueur et calme aux diverses interrogations soulevées ». « Les enquêteurs auraient démontré civilité et compétence, ajoute Malijet. L'ancien chef du gouvernement a pu rentrer à son domicile en fin d'après-midi, sans qu'aucune accusation ne soit formulée à son égard ». À la mi-juillet, Moussa Mara avait déjà été auditionné avant de ressortir libre du tribunal. À lire aussiMali: l'ancien Premier ministre Moussa Mara à nouveau convoqué par la Justice L'Afrobasket féminin 2025 C'est à la Une de Sénégo : « le Sénégal élimine la Côte d'Ivoire et file en demi-finale ». Les Lionnes ont battu la Côte d'Ivoire, 66-60. « Menées pendant une bonne partie de la rencontre, dans un quart de finale disputée dans une ambiance électrique face au pays hôte, les Sénégalaises ont su renverser la situation dans un quatrième quart-temps très serré, raconte Sénégo. Grâce à une défense solide et à des choix offensifs mieux maîtrisés, elles ont pris l'avantage en fin de match. » « Les Lionnes du basket n'ont pas tremblé, estime de son côté le Soleil. Poussées dans leurs derniers retranchements par une sélection ivoirienne survoltée à domicile, Yacine Diop et ses coéquipières ont sorti le bleu de chauffe pour valider leur qualification en demi-finale. » À lire aussiAfrobasket féminin 2025: Abidjan déroule le tapis rouge aux reines du basket africain

Cinco continentes
Cinco Continentes - Continúan los combates entre Tailandia y Camboya

Cinco continentes

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 53:36


Aunque Tailandia y Camboya parecen tener la voluntad de poner fin a los enfrentamientos que han dejado cerca de una veintena de muertos en la frontera en tan solo dos días, de momento las cosas siguen estando muy tensas. Hoy hemos vuelto a ver disparos de artillería a ambos lados de la línea fronteriza.Vamos a estar en Hebrón con la corresponsal de Radio Nacional Laura Alonso, acompañando a un equipo de Médicos sin Fronteras que presta ayuda psicológica a los vecinos. Hablaremos también de Georges Abdallah, considerado el preso más antiguo en una cárcel francesa por delitos de terrorismo. Hoy ha llegado a su Líbano natal. Estaremos en República Democrática del Congo donde ha comenzado el juicio contra el expresidente Joseph Kabila y tendremos una entrevista sobre el conflicto entre India y Pakistan. Escuchar audio

Journal de l'Afrique
En RD Congo, le procès de l'ex-président Joseph Kabila renvoyé au 31 juillet

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 15:16


En République démocratique du Congo, le procès de Joseph Kabila a été renvoyé à la fin du mois de juillet. L'ancien président est inculpé de huit crimes graves, notamment de haute trahison et de participation à une insurrection armée.

Revue de presse Afrique
À la Une: un procès pour l'histoire en RDC, celui de l'ex-président et actuel opposant Joseph Kabila

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:01


RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza

Revue de presse Afrique
À la Une: peut-être un nouveau pas vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 4:01


C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ».  Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait  Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ».  Des turbulences pour le clan présidentiel  Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' »  À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».

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À la Une : la démission du ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:32


L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »

The Beijing Hour
Dialogue, cooperation only correct choice for China, U.S.: Xi

The Beijing Hour

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 59:45


Chinese President Xi Jinping says dialogue and cooperation are the only correct choice for China and the U.S. during a phone call with U.S. President Donald Trump (1:03). UN Secretary-General Antonio Guterres urges the international community to keep alive the two-state solution amid the humanitarian crisis in Gaza (14:13). Political tensions flare in the Democratic Republic of the Congo as former President Joseph Kabila faces accusations of aiding the M23 rebel group (20:59).

Revue de presse Afrique
À la Une, quatre millions de personnes ont fui le Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 4:06


C'est ce qu'ont annoncé hier les Nations unies après plus de deux ans de guerre civile. Et à ce triste chiffre, il faut en ajouter un autre, rappelle Al Jazeera : « Dix millions et demi de personnes environ sont des déplacés internes ». En deux ans, loin de s'être atténuée, « la violence s'est intensifiée » rappelle encore le titre, particulièrement « dans la région occidentale du Darfour (...) aggravant la faim dans la zone ». Et l'aide humanitaire ne suffit pas – d'autant que les convois sont parfois attaqués, comme lundi sur la route d'El-Fasher.  De nombreux autres fléauxDans tous les secteurs, la guerre entraîne son lot de catastrophes… Dans un autre article,Al Jazeera toujours, pointe l'épidémie de choléra qui frappe le pays. Dans la région de Khartoum, « de nombreux 'retournés' ont commencé à tomber malades ». Beaucoup d'entre eux s'étaient installés à Omdourman, en face de la capitale… « la ville est rapidement devenue surpeuplée » se désole Al Jazeera, « ce qui a entraîné une propagation accélérée du choléra » … Au point, raconte un témoin interrogé par le journal « que de nombreux corps se décomposent dans le Nil, ou dans ses environs » … Ce qui en retour aggrave encore la contagion, puisque le choléra se transmet en ingérant de l'eau contaminée. Les malades se précipitent ensuite dans des hôpitaux surchargés, aggravant encore le problème. Dans les médias aussi, « le paysage est sinistre », et c'est cette fois The Sudan Tribune qui le dit. « Autrefois épicentre du journalisme national, la capitale [Khartoum] abrite désormais des bureaux vidés de leur substance et des studios brisés » se désole le quotidien. À l'exception de la radio et de la télévision nationales, tous les médias ont été « réduits à des coquilles vides (…), où résonne l'effondrement de ce qui fut une presse vibrante ». Il y a bien sûr le coût financier des destructions et des pillages – les logiciels, le matériel perdu, les bibliothèques sonores. Mais il y a surtout une chose, inestimable : « notre voix, notre présence » se souvient le directeur d'une radio populaire… « maintenant, il n'y a plus que le silence ».  Du mieux entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, en RDC L'opposant Martin Fayulu a proposé lundi une rencontre avec le président Félix Tshiskedi; ce dernier a dit oui et est même allé plus loin, relate Actualite.cd, puisqu'il a « salué le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés » par son adversaire. C'est en tout cas, s'étonne Le Potentiel, un changement radical de posture pour un chef politique dont « l'intransigeance (…) envers le pouvoir de Félix Tshisekedi a longtemps été caractéristique ». Il est encore bien « trop tôt » pour parler d' « alliance » analyse de son côté le correspondant de la Deutsche Welle en RDC, mais tout de même : si cette rencontre a bien lieu, elle marquera un « signe de pardon » entre les deux hommes. Ce prélude au rabibochage montre-t-il, comme le pense Le Potentiel, « la volonté de faire des concessions » du président ? Aujourd'hui au Faso semble plutôt pencher pour le bon sens : si Félix Tshiskedi accepte de rencontrer Martin Fayulu, c'est bien que ce dernier « a dit des choses sensées » et « qu'il est sérieux » croit savoir le titre burkinabè… mais aussi, peut-être, qu'il joue sa survie politique « s'il ne saisit pas cette main de Fayulu dont il a besoin de nos jours ». Un perdant dans ce rapprochementUn perdant du nom de Joseph Kabila, qui a refait surface à Goma dans l'est il y a quelques jours. Le Potentiel estime en tout cas qu'il s'agit là d'un « coup dur » pour l'ancien chef d'État et sa « posture belliqueuse » - le journal estime que Fayulu fait, au contraire, preuve d'une « approche constructive ». Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu'il juge que l'opposant « se pose en médiateur » là où, analyse Le Point Afrique, Joseph Kabila « intrigue, inquiète, et divise ».Mais il ne faut pas trop se perdre en conjectures… pour l'heure, au-delà des déclarations politiques, rien n'a été décidé, fixé, organisé… or, conclut la Deutsche Welle, « ce n'est pas la première fois que Martin Fayulu tend la main au président Félix Thisekedi (…). Ce que la coalition attend donc, c'est la concrétisation de ce rendez-vous ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
4 de Junho de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 20:00


Após agressões a deputado, UNITA diz que está a "estudar" MPLA. Relatório sobre assalto ao quartel das Forças Armadas de São Tomé é "claro" quanto à responsabilização dos atos, diz analista. Viagem de Joseph Kabila ao leste da RDC agrava tensão política no país.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Hold Your Fire!
Bonus Episode: The New Scramble for Peace (and Minerals) in DR Congo

Hold Your Fire!

Play Episode Listen Later May 30, 2025 50:14


Today, we're bringing you a bonus episode on DR Congo from Crisis Group's The Horn podcast.In this episode, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Invité Afrique
Dans l'est de la RDC, «la pléthore d'initiatives (pour la paix) qui se succèdent peut créer une image de confusion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 29, 2025 12:16


Un jour après la tenue à Kampala en Ouganda d'un sommet des chefs d'États du Mécanisme de suivi de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, qui a vu Yoweri Museveni prendre la tête de cette initiative, retour sur le bilan d'un énième mécanisme instauré pour tenter de ramener la paix dans l'Est du Congo, en proie à l'instabilité depuis des décennies. Un empilement qui peut semer la confusion auprès des populations victimes, selon Christoph Vogel. Il est le grand invité Afrique de Esdras Ndikumana.  RFI : Nous sommes au lendemain d'un sommet des chefs d'État du mécanisme de suivi de L'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Certaines voix critiques parlent d'un énième mécanisme qui n'est pratiquement d'aucune utilité. Qu'en pensez-vous ? Christoph Vogel : L'accord-cadre, ça fait longtemps qu'il a été créé. C'est un accord qui est sur le papier pas mauvais parce que justement, il est assez détaillé, il est assez compréhensif. Par contre, le souci avec cet accord se pose beaucoup plus sur le point de l'implémentation, parce qu'il y a de nombreuses provisions de cet accord qui n'ont pas été implémentées.Mais concrètement, est-ce qu'il y a certains éléments qui étaient prévus, qui ont été mis en œuvre ? Il y a pas mal d'aspects qui ont été mis en œuvre de manière embryonnaire, notamment lorsque cet accord était encore frais et jeune. Et c'est aujourd'hui que cet accord revient sur la table, mais il est accompagné aujourd'hui aussi de nombreuses autres initiatives de paix. Ce qui peut créer une friction, évidemment, entre des processus qui ont lieu en parallèle.Depuis la reprise de la guerre à l'est de la RDC en 2022, les initiatives de paix se succèdent, d'abord africaine avec le processus de Nairobi et celui de Luanda. Puis ces deux processus ont fusionné. Deux nouveaux processus sont apparus avec Doha et Washington, qui semblent plus prometteurs. Comment l'expliquez-vous ? C'est assez compliqué parce qu'évidemment, on ne sait pas tout de ce qui se dit derrière les coulisses. Ce qu'on sait, c'est que pour le cas de Doha, le Qatar a été derrière les coulisses, assez impliqué, aussi dans une optique de la politique étrangère qatarie pour le cadre des efforts américains. Évidemment, c'est fortement lié à cette envie du nouveau gouvernement américain de revendiquer sa place en tant que puissance globale qui cherche à maintenir ses intérêts dans différentes parties du monde, inclus la région des Grands Lacs.Est-ce que vous pensez que l'implication de la première puissance mondiale avec Trump, cette fois-ci, ça peut être la bonne ? Alors, c'est un couteau à double tranchant. D'un côté, le poids et la puissance américaine peut évidemment se traduire dans une force capable de rassembler les différentes parties au conflit actuel. De l'autre côté, il y a aussi certains observateurs qui se demandent justement quels sont les intérêts stratégiques américains qui vont au-delà de cette volonté de juste essayer de contribuer à une voie pour la paix.Depuis des décennies, on constate que lorsqu'une initiative ne marche pas dans la recherche de la paix à l'est de la RDC, la réponse est apparemment de créer une autre initiative tout en gardant la première. Est-ce que tout cela ne conduit pas à une certaine confusion et une certaine cacophonie ? Évidemment, cette pléthore d'initiatives et de tentatives qui se succèdent et qui d'ailleurs coexistent peut créer justement cette image de confusion. Il faut voir que si, par exemple, une initiative particulière n'aboutit pas, évidemment, dans ce cas-là, ça serait bien d'un côté de fusionner et harmoniser ces processus ou formellement mettre fin à certaines initiatives pour permettre plus de place à des processus alternatifs et ainsi, de diminuer ce sentiment de confusion qui peut évidemment être créé parmi les populations concernées. Entre temps, il y a une nouvelle donne qui vient d'apparaître à l'est de la RDC, l'ancien président Joseph Kabila. Est-ce que son entrée en jeu au grand jour est de nature à changer la nature du conflit auquel on assiste ? Alors, évidemment, le président Kabila, qui a été à la tête de la RDC pendant 17 ans, reste une figure de poids sur la scène politique, non seulement en RDC, mais aussi à travers toute la région. Et c'est ainsi que son entrée dans le jeu visible et tangible suite à quand même aussi plusieurs mois de rumeurs qui ont déjà un peu annoncé cela depuis peut être un élément qui réorganise certains processus et certaines coalitions entre les autres acteurs. Par contre, en l'absence d'une déclaration à Goma, ce n'est pas encore tout à fait clair, ni de savoir à quel niveau cela va changer les différentes initiatives qui sont déjà en cours, ni non plus comment sera le positionnement final du président Kabila ?À lire aussiEst de la RDC: «Faites taire les armes», lance le chef de l'ONU

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila à Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:09


Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »

DW em Português para África | Deutsche Welle
27 de Maio de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later May 27, 2025 20:00


Médicos residentes do Hospital Central de Maputo anunciam paralização das horas extraordinárias. Será o pedido de desculpas de João Lourenço sobre os acontecimentos de 27 de Maio genuíno? Josehp Kabila está em Goma, depois do Senado ter lhe retirado a imunidade.

Journal de l'Afrique
République démocratique du Congo : Joseph Kabila arrivé à Goma

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 12:44


En République démocratique du Congo, l'ancien président congolais Joseph Kabila, est arrivé à Goma dans l'est de la RDC. Une annonce faite par l'AFC/M23 et l'entourage de l'ancien président. Joseph Kabila n'était plus revenu au pays depuis fin 2023. Ce séjour intervient deux jours après son discours.

Revue de presse Afrique
À la Une: Kabila contre-attaque

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:13


C'était vendredi soir, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, Joseph Kabila, ex-président de la RDC et sénateur à vie, rompt le silence. « Presque six ans après son départ du pouvoir, relate Le Point Afrique, il prend la parole dans une allocution télévisée de quarante-cinq minutes diffusée sur Internet. (…) Le ton est grave, le message frontal. L'ancien président accuse ouvertement le régime de Félix Tshisekedi d'avoir transformé le Parlement, "temple de la démocratie", en simple "chambre d'enregistrement de la volonté d'un seul homme". Le visage figé, mais le verbe acéré, Kabila, désormais âgé de 53 ans, se pose en victime d'un pouvoir qu'il estime autoritaire et revanchard ».« "Ivresse du pouvoir", "cynisme" et "tyrannie" : Joseph Kabila charge Félix Tshisekedi, pointe Jeune Afrique. (…) En filigrane, le raïs, qui n'est plus rentré en RDC depuis janvier 2024, tente de se poser en homme providentiel, sans pour autant expliciter le rôle qu'il pourrait jouer dans le cadre d'une sortie de crise ».Qui est de retour ?En effet que veut vraiment Kabila ? Pour Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « l'ancien président laisse peu de doutes sur sa volonté de revenir jouer un rôle de premier plan dans la crise congolaise. Mais lequel ? (…) Dans sa conclusion, Joseph Kabila affirme que dans la crise congolaise, "chacun doit jouer sa partition", et s'engage à jouer la sienne ».Mais quelle partition ?, s'interroge encore Afrikarabia. « Est-ce celle de l'ancien militaire qui "a juré de défendre la patrie jusqu'au sacrifice suprême", ou celle de l'ancien chef de l'État qui veut "restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d'un véritable État de droit". Qui est de retour ? L'ancien chef de guerre ou bien le démocrate qu'il se revendique ? Seul l'avenir nous dira quel costume Joseph Kabila aura finalement choisi de revêtir ».Difficile de sonder les intentions de l'ex-président congolais, relève également Afrik.com : « en appelant à un "pacte citoyen" pour "tirer le pays du gouffre", Joseph Kabila tente de se repositionner en homme d'État soucieux de l'intérêt général. Mais cette main tendue apparaît aussi comme un défi au pouvoir en place, une manière de contourner les institutions qu'il juge "illégitimes" et de s'adresser directement au peuple. La RDC entre ainsi dans une situation extrêmement délicate, soupire Afrik.com : un ancien président mis en accusation, un climat sécuritaire délétère, une opposition fragmentée mais en éveil, et une population de plus en plus méfiante face à ses élites. L'avenir politique de Joseph Kabila, comme celui de la RDC, est suspendu aux décisions des prochains jours. Mais une chose est sûre, conclut le site panafricain : en brisant le silence, l'ancien président a rouvert une page que le pouvoir espérait avoir définitivement tournée ».« Quel culot ! »La presse ouest-africaine ne ménage pas ses critiques à l'endroit de l'ancien président…« C'est l'hôpital qui se fout de la charité », s'exclame Le Pays au Burkina Faso. « S'il y a un dirigeant dont le nom reste associé aux pratiques autoritaires, à la répression, à la personnalisation du pouvoir et qui a incarné les verrouillages institutionnels et les violences étatiques qui ont marqué deux décennies de règne sans partage, c'est bien Joseph Kabila lui-même ».Et Le Pays de s'interroger : « par quelle étrange alchimie ou amnésie politique ose-t-il donc aujourd'hui s'ériger en chantre des libertés individuelles et collectives, alors qu'il avait réduit tous les espaces démocratiques et laissé s'enkyster les conflits dans le Nord et le Sud Kivu ? ».« Non à l'imposture de Joseph Kabila », renchérit Ledjely en Guinée. « Quel culot ! (…) Joseph Kabila ne peut en aucun cas faire partie de la solution. Il incarne, à bien des égards, le cœur même du problème de la RDC ». Et« il revient désormais au peuple congolais de barrer la route à cette imposture, estime le site d'information guinéen. De dire non à cette tentative cynique de manipulation. Car Joseph Kabila incarne l'un des visages du mal qui ronge le pays depuis l'indépendance. Le Congo souffre de l'irresponsabilité chronique de ses élites, qui n'ont jamais considéré le pays et ses habitants autrement que comme des variables d'échange au service de leurs intérêts ».

Journal de l'Afrique
RD Congo: la levée des immunités de Joseph Kabila suscite des réactions

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 13:34


En RD Congo, le Sénat a voté, à la majorité, la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires. L'ancien président est accusé de trahison et de complicité avec l'AFC/M23..Ce vote des sénateurs a donné lieu à de nombreuses réactions.. 

Le débat africain
Afrique du Sud, RDC, Gaza, Israël et Joe Biden… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 23, 2025 39:00


Au sommaire : Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est rendu cette semaine à la Maison Blanche pour tenter de raviver les relations diplomatiques entre les deux pays. Une rencontre qui s'est transformée pour beaucoup en embuscade, le président Trump ayant sermonné son homologue au sujet d'un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. En République démocratique du Congo, l'immunité parlementaire de l'ancien président de la République Joseph Kabila est levée. Quelles conséquences sur la stabilité politique et l'unité nationale ?Après l'intensification de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, l'Union européenne a finalement décidé de réexaminer l'accord d'association conclu avec Israël. La remise en cause de ce partenariat économique est-elle un vrai levier de pression ?Enfin, les démocrates ont-ils dissimulé l'état de santé du président américain Joe Biden ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de :  Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 Ousseynou Nar Gueye, directeur général du périodique sénégalais Tract Hebdo.

Revue de presse Afrique
À la Une: rencontre à Bamako entre la Cédéao et l'AES

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 4:11


Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».

Journal de l'Afrique
RDC : le Sénat lève l'immunité parlementaire de Joseph Kabila et ouvre la voie à des poursuites

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 22, 2025 12:52


Le Sénat de la République démocratique du Congo a levé l'immunité parlementaire de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre l'ancien président et sénateur à vie. Il est accusé par la justice militaire de "trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité", aux côtés de la rébellion AFC/M23. Son entourage dénonce une "manœuvre politique" du président Felix Tshisekedi.

Africa Today
Djibouti launches a crackdown on migrants

Africa Today

Play Episode Listen Later May 21, 2025 29:29


Why is Djibouti reportedly targeting Somalis and Ethiopians in a major anti-immigration crackdown?Can DR Congo's former President Joseph Kabila's immunity from prosecution be lifted by authorities?And what is driving the loss of Africa's tropical forests?Presenter: Richard Kagoe Producers: Bella Hassan, Yvette Twagiramariya and Blessing Aderogba Technical producer: Chris Kouzaris Senior Producer: Paul Bakibinga Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:00


En RDC, une commission spéciale du Sénat examine la levée d'immunité de Joseph Kabila. L'ancien président est accusé par la justice militaire de complicité avec la rébellion AFC/M23. Son entourage dénonce une manœuvre politique du président Felix Tshisekedi. 

Revue de presse Afrique
À la Une: dix ans de travaux forcés pour Matata Ponyo Mapon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 4:24


Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…

The Horn
The New Scramble for Peace (and Minerals) in DR Congo

The Horn

Play Episode Listen Later May 20, 2025 49:32


In this episode of The Horn, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 20, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?  Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena.  RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ?  La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite  Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco.  Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ?  Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.

Revue de presse Afrique
À la Une: Kabila sur la sellette…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2025 4:00


L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »

Africa Daily
Is Joseph Kabila about to lose his immunity from prosecution?

Africa Daily

Play Episode Listen Later May 16, 2025 17:47


It's more than six years since Joseph Kabila stepped down as President of the Democratic Republic of Congo…handing over power to Felix Tshisekedi. And yet Mr Kabila's presence still looms large over politics in the country. On Thursday the Senate in the DRC began to examine an indictment request against Mr Kabila. On today's episode, a senior member of Mr Kabila's party responds to the prospect of him losing immunity. And helps us get to the bottom of reports that he has returned to the country. Francine Muyumba is a member of Mr Kabila's People's Party for the Reconstruction and Democracy, a lawyer and former Senator herself.

Journal de l'Afrique
RD Congo : le Sénat se penche sur le sort de Joseph Kabila

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 12:02


En RD Congo, l'immunité sénatoriale de l'ancien président Joseph Kabila sera-t-elle bientôt levée ? Le Sénat a entamé l'examen de la demande de levée de son immunité. L'ancien président est accusé par les autorités congolaises d'être complice de l'AFC/M23.

Journal de l'Afrique
Martin Fayulu : "J'ai été sollicité pour le gouvernement d'union nationale, mais j'ai dit non"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 4, 2025 15:30


Quatre grandes figures de l'opposition congolaise, longtemps divisées, s'expriment d'une seule voix. Dans une déclaration commune, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dénoncent la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime de Félix Tshisekedi. Ils appellent à un dialogue national pour sortir la RDC de l'impasse, alors que la guerre dans l'Est continue de faire rage dans un silence assourdissant., Martin Fayulu était l'invité du journal de l'Afrique 

Africa Daily
DRC: Why are people talking about Kabila's return?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 18:38


”It has been a week and a half since we heard that Joseph Kabila was leaving South Africa for DRC. Since then, however, we haven't heard much more about whether he arrived in Goma” - Goma resident. Last week the news that former President Joseph Kabila had returned to the eastern Democratic Republic of Congo grabbed the attention of the world's media. But why has his presence in that part of the country been such a hot topic, even against the backdrop of a potential, imminent deal between the governments of the DRC and Rwanda? Today on the podcast, Alan Kasujja speaks to the BBC's Emery Makumeno in Kinshasa, Erik Kennes, a senior research fellow for the Africa Programme, while our reporter Ikaba Koyi gets opinions from residents in Goma.

Africa Today
Sudan's rebel forces declare rival government

Africa Today

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 32:24


Sudan's paramilitary Rapid Support Forces (RSF) have declared the formation of a rival government in areas under their control, will that change the course of the civil war that is now entering its third year? Will former president of the Democratic Republic of the Congo, Joseph Kabila who is planning to return to country, help to find a solution to the conflict with M23 rebels? Why are Kenyan ants of interest to smugglers?Presenter: Audrey Brown Producers: Tom Kavanagh in London, and Blessing Aderogba in Lagos Senior Producer: Patricia Whitehorne Technical Producer: Francesca Dunne Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard