Podcast appearances and mentions of Joseph Kabila

President of the Democratic Republic of the Congo

  • 98PODCASTS
  • 318EPISODES
  • 20mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Nov 12, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Joseph Kabila

Latest podcast episodes about Joseph Kabila

Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : 12 partis d'opposition dans le collimateur du pouvoir

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:00


En RDC, après avoir suspendu les activités de 12 formations politiques pour s'être ralliées à l'ex-président Joseph Kabila, les autorités ont saisi le Conseil d'État pour obtenir leur dissolution. Les partis visés dénoncent une dérive autoritaire. Nous lançons le débat.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nigeria : vers une intervention militaire américaine ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte du titre du prince Andrew et la suspension de plusieurs partis d'opposition en RDC.   Nigeria : vers une intervention militaire américaine ?   Ces derniers jours, Donald Trump a affirmé préparer une intervention militaire au Nigeria si les autorités ne mettaient pas fin aux «meurtres des chrétiens» par des «terroristes islamistes». Pourquoi cet intérêt du président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Peut-il mettre ses menaces à exécution ?    Avec Guillaume Naudin, présentateur de la chronique «La fabrique du monde». Royaume-Uni: pourquoi le prince Andrew a-t-il perdu son titre royal ?   Coup de théâtre au sein de la monarchie britannique. Déjà écarté de la vie publique après le scandale Epstein, Andrew vient de perdre son titre princier. Une sanction inédite prise par son frère, le roi Charles III. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise maintenant alors qu'Andrew est accusé d'agressions sexuelles depuis plus de 20 ans ? Concrètement, qu'est-ce que cela change de ne plus être «prince» ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24.   RDC : douze partis d'opposition menacés de dissolution   Après avoir interdit d'activités les partis d'opposition qui ont rejoint la plateforme «Sauvons la RDC» créée par Joseph Kabila, le gouvernement a saisi le Conseil d'État pour demander leur dissolution. Quelles sont les chances que la plus haute juridiction administrative ordonne leur dissolution ? Les formations politiques concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens   Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ?   Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.    Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad   Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ?    Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou.     RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition   Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ?   Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.

Wimbi la Siasa
DR Congo: Kabila akutana na wanasiasa wa upinzani jijini Nairobi

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 10:10


Rais wa zamani wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo Joseph Kabila, anakutana na wanasiasa wa upinzani jijini Nairobi, kuanzia Oktoba 14,  wiki mbili baada ya kuhukumiwa kifo na Mahakama ya kijeshi. Wanasiasa hao wanazungumza nini ? Tunachambua.

Wimbi la Siasa
Uchambuzi: Kwanini waasi wa AFC/M23 waendelea kujiimarisha zaidi mashariki mwa DRC ?

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 10:09


Wachambuzi wa mambo wanaona kuwa waasi wa AFC/M 23 wanaendelea kujiimarisha zaidi kisiasa na kiuchumi,  katika maeneo wanayodhibiti, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, licha ya kuwepo kwa mkataba wa Washington uliokubaliwa kati ya DRC na Rwanda kuhusu namna ya kupata mwafaka wa kudumu. Hatua hii inamaanisha nini ? Tunachambua. 

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Hukumu ya kifo dhidi ya rais mstaafu wa DRC, kampeni za uchaguzi nchini Uganda

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 20:01


Kumekuwa na hisia mseto kuhusu hukumu ya kifo iliyotolewa dhidi ya rais mstaafu wa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, Joseph Kabila, uzinduzi wa kampeni kuelekea uchaguzi mkuu wa mwakani nchini Uganda, hali ya nchini Tanzania wakati huu wananchi wakijiandaa kushiriki uchaguzi wa oktoba 29 mwaka huu, maandamano ya vijana Gen Z nchini Madagascar, na mashambulio ya mjini Manchester Uingereza.Ungana na mwandishi wetu Ruben Lukumbuka kusikiliza zaidi 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 3 octobre 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la paralysie budgétaire aux États-Unis, la présence d'un pétrolier russe au large des côtes françaises et la création d'une nouvelle force antigang pour Haïti. Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ?   L'ancien président de la RDC a été condamné à la peine de mort notamment pour «crimes de guerre», «trahison» et «organisation d'un mouvement insurrectionnel» pour ses liens présumés avec le mouvement politico-militaire AFC/M23. Sur quelles preuves la Haute cour militaire s'est-elle basée ? Comment expliquer un tel verdict alors que les parties civiles demandaient la réclusion à perpétuité ?    Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa.    États-Unis : le pays paralysé par un nouveau «shutdown»    Faute d'accord entre les Républicains et les Démocrates sur le vote du budget fédéral, les États-Unis sont entrés en situation de «shutdown» depuis mercredi (1er octobre 2025). Qu'est-ce que cela signifie ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi la première puissance mondiale se retrouve, une nouvelle fois, sans budget fédéral ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique «Aujourd'hui l'économie».    France : que faisait le navire fantôme russe au large de Saint-Nazaire ?   Suspecté d'avoir servi de plateforme de lancement aux drones qui ont survolé le Danemark, un pétrolier de la flotte fantôme russe a été intercepté au large de Saint-Nazaire, dans le sud de la Bretagne. Comment expliquer la présence de ce navire si près des côtes françaises ? Quels éléments permettent de penser qu'il est impliqué dans les récents survols de drones au Danemark ?   Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.   Haïti : la nouvelle force antigang sera-t-elle plus offensive ?   La mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti, menée par le Kenya, va céder la place à une nouvelle force chargée de lutter contre les gangs. Approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, cette nouvelle mission sera-t-elle si différente de l'ancienne ? De quels moyens disposera-t-elle ?  Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de Géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.

Le débat africain
Condamnation de Joseph Kabila et plan Trump pour Gaza. L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 38:59


Au sommaire : L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a été condamné à mort par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment la décision de la Haute Cour militaire est-elle comprise dans le pays ?  À l'international, retour sur les 20 propositions présentées dans le plan Trump pour une paix à Gaza. À qui profite ce dernier ? Pourquoi le plan ne présente-t-il pas de calendrier de retrait des troupes israéliennes ? Tous les regards se tournent désormais vers le Hamas. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Hanène Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone) Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50.

DW em Português para África | Deutsche Welle
2 de Outubro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 20:00


Em Moçambique, estudo alerta para impacto socioambiental da mineração de ouro. Em Angola, trabalhadores reformados da petrolífera Chevron exigem revisão da política de pensões. Na República Democrática do Congo, condenação à morte do ex-presidente, Joseph Kabila, gera preocupação quanto à estabilidade do país.

Journal de l'Afrique
Plus de 400 interpellations et près de 300 blessés au Maroc

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 13:48


Au Maroc, plus de 400 personnes ont été interpellées et près de 300 autres blessées, après des violences qui ont émaillé mardi soir des manifestations dans plusieurs villes réclamant des réformes des secteurs publics de la santé et de l'éducation, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Joseph Kabila écope de la peine capitale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
1 de Outubro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Governo de Moçambique diz que alegados envolvidos no pagamento a "funcionários fantasmas" serão responsabilizados, mas para analista é apenas "conversa para boi dormir". Moçambique vai contratar quatro mil polícias que deverão custar cerca de 500 mil euros mensais. Ex-presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à morte.

Habari RFI-Ki
Rais mstaafu wa DRC Joseph Kabila ahukumiwa kifo, maoni ya wasikilizaji

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 10:05


Mahakama ya kijeshi nchini Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo DRC imemhukumu rais mstaafu wa nchi hiyo Joseph Kabila Kabange adhabu ya kifo bila ya yeye mwenyewe kuwepo mahakamani, ikimtia hatiani kwa usaliti na uhalifu dhidi ya binadamu. Chama chake PPRD kimesema kesi hiyo ni ya kisiasa dhidi ya mpinzani mkubwa wa serikali. Mwandishi wetu Ruben Lukumbuka anaungana na wasikilizaji wa Idhaa kupata maoni yao kuhusu kesi hii, makinika kwa kusikiliza makala hii.-

Habari RFI-Ki
Rais mstaafu wa DRC Joseph Kabila ahukumiwa kifo, maoni ya wasikilizaji

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 10:05


Mahakama ya kijeshi nchini Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo DRC imemhukumu rais mstaafu wa nchi hiyo Joseph Kabila Kabange adhabu ya kifo bila ya yeye mwenyewe kuwepo mahakamani, ikimtia hatiani kwa usaliti na uhalifu dhidi ya binadamu. Chama chake PPRD kimesema kesi hiyo ni ya kisiasa dhidi ya mpinzani mkubwa wa serikali. Mwandishi wetu Ruben Lukumbuka anaungana na wasikilizaji wa Idhaa kupata maoni yao kuhusu kesi hii, makinika kwa kusikiliza makala hii.-

Convidado
Condenação de Kabila à pena de morte "vai agravar divisão na RDC”

Convidado

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 7:41


O antigo Presidente da República Democrática do Congo foi condenado, nesta terça-feira, 30 de Outubro, à pena de morte pelo Tribunal Militar do país. Joseph Kabila, que não compareceu ao julgamento, foi considerado culpado de crimes de guerra, traição e de ser o líder do grupo armado M23, apoiado pelo Ruanda e que tem estado em conflito desde 2022. O analista político angolano Albino Pakisi considera que esta condenação vai "agudizar" os problemas de um país profundamente dividido. Que acusações são feitas ao antigo Presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à pena de morte? As acusações que pesam sobre o antigo Presidente Joseph Kabila são de que ele, efectivamente, está a patrocinar o grupo M23, que está no leste da República Democrática do Congo. A segunda, dizem os advogados da acusação, é que ele não seria congolês, mas ruandês, com o nome verdadeiro de Hyppolite Kanambe, e que estaria ao serviço do Ruanda, por isso mesmo é condenado à pena de morte. Outra acusação é de que Kabila estaria a patrocinar outros grupos de insurreição. A RDC tem mais ou menos cerca de 100 grupos rebeldes. Portanto, não é apenas o M23, mas existem muitos grupos rebeldes dos quais se desconfia que o antigo Presidente seja também um dos patrocinadores. Joseph Kabila, enquanto esteve no poder, teve acesso às minas de diamantes e pedras preciosas, e, portanto, desconfia-se que terá retirado riqueza do país, que está agora a usar para patrocinar esses grupos rebeldes, com grande incidência para o grupo M23, com a acusação a afirmar que ele é o cabecilha político deste grupo. Face a um país extremamente dividido, o Presidente Félix Tshisekedi tem estado a apelar à união. Esta condenação não pode tornar essa união mais difícil? Torna-se muito complicada, e penso que nunca se chegará a essa união. A RDC é um território bastante vasto e, portanto, existem vários povos e várias etnias na República Democrática do Congo, à semelhança de Angola. Porém, em Angola somos vários povos, uma nação dentro de várias nações, mas entendemo-nos. Na República Democrática do Congo existem vários povos: ruandeses, ugandeses, tanzanianos, zambianos, centro-africano, mas não existe a capacidade política para unir essas várias sensibilidades e formar uma República Democrática do Congo una. Embora o Presidente apele à união do povo congolês, com esta condenação ele divide as águas, fazendo com que aqueles que apoiam Joseph Kabila continuem a apoiar o M23, enquanto Félix Tshisekedi ficará com os seus próprios apoiantes. Esta condenação mostra que a aliança que existia no passado entre Joseph Kabila e Félix Tshisekedi chegou ao fim? Inicialmente, o que se pretendia era que o Presidente Tshisekedi fosse uma espécie de “pau mandado” de Joseph Kabila, que, apesar das eleições, poderia continuar a ter poder sobre ele. Não é o que está a acontecer, porque, efectivamente, o grupo M23 está tão forte que ocupou províncias, com o apoio da população, precipitando esta ruptura. Joseph Kabila foi condenado, mas não está em Kinshasa; ele está em Goma, onde existem forças rebeldes. Isto provoca um problema não só de ruptura, mas também um problema em que o próprio Joseph Kabila pode contribuir para a divisão do Congo. Este é o grande receio de muitos analistas, que reconhecem que Kabila tem um poderio financeiro - está a ser financiado pelo Ruanda - podendo levar até mesmo à criação de dois Congos. Inicialmente era pedido prisão perpétua. Com a sentença de pena de morte, está-se aqui a tentar enviar também uma mensagem a outros dirigentes com ambições políticas? Vimos, quando foi a tentativa de golpe de Estado, que muitas figuras foram condenadas. É preciso lembrar que na RDC existe a “pena de morte”, mas Kabila pode recorrer da sentença. A meu ver, está a passar-se uma mensagem aos dirigentes, mas não podemos esquecer que as influências existem. Joseph Kabila foi presidente durante 18 anos e, para além das influências, existe também o problema da corrupção. A RDC é um país onde existe muita corrupção, portanto, mesmo que seja condenado, ele pode recorrer da decisão. (...) Na República Democrática do Congo, vários chefes de Estado que não são congoleses possuem minas de diamantes. Isto demonstra o nível de corrupção que existe no país, levando muitos analistas a afirmar que esta acusação não é para ser levada a sério. Joseph Kabila pode recorrer do veredito do Supremo Tribunal Militar, diante de um Tribunal de recurso, mas apenas para tentar alegar uma irregularidade no procedimento? Naturalmente. Porém, há quem diga que se trata de um processo político, ou seja, que é mais político do que factual. Dizem que ele não está, de facto, a apoiar estes grupos. Daí que ele possa recorrer dessa decisão. Até agora, Joseph Kabila não se pronunciou. Vamos esperar que os advogados se pronunciem efetivamente, e pronto. Depois, veremos como é que isso corre. Joseph Kabila foi ainda condenado a pagar 30 mil milhões de dólares por danos provocados ao Estado. O que representa esta condenação para a população? Bem, não nos podemos esquecer que ele foi Presidente durante 18 anos, com muita contestação. Aliás, é difícil e aqui, vale a pena fazer referência a isso, a República Democrática do Congo é um país extenso e, se olharmos para o mapa, 2 mil km separam Kinshasa, a capital, de Goma. As populações no interior, no centro e na zona Leste da República Democrática do Congo estão completamente empobrecidas e, muitas vezes, acabam por se juntar aos rebeldes, sem que a capital tenha qualquer tipo de controlo sobre o resto do território nacional. Este é um dos grandes problemas. Mais do que condenar o Presidente Joseph Kabila, o Presidente Félix Tshisekedi deveria apelar à união da República Democrática do Congo. Mas os factos demonstram que ele não está a conseguir fazê-lo, e esta condenação vai agudizar os problemas da República Democrática do Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

Al Jazeera - Your World
US Congress deadlock, DRC court finds Joseph Kabila guilty

Al Jazeera - Your World

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:52


Your daily news in under three minutes. At Al Jazeera Podcasts, we want to hear from you, our listeners. So, please head to https://www.aljazeera.com/survey and tell us your thoughts about this show and other Al Jazeera podcasts. It only takes a few minutes! Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube

Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ancien président Joseph Kabila condamné à mort pour "trahison" et "crimes de guerre"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 13:49


Joseph Kabila a été condamné à mort mardi à Kinshasa. L'ex-président de la République démocratique du Congo (RD Congo) a été condamné par contumace à l'issue d'un procès devant la justice militaire du pays. Il a été jugé coupable de "trahison" et de "crimes de guerre".

Invité Afrique
Chute de Vital Kamerhé en RDC: «Le silence présidentiel a pesé lourd», estime Trésor Kibangula

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:37


Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

Revue de presse Afrique
À la Une: trois ans de travaux forcés pour l'ancien ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:14


L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ».  Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une lettre de Jair Bolsonaro demandant l'asile politique à l'Argentine, la peine de mort requise contre Joseph Kabila et le blocage des négociations entre Téhéran et Washington sur le nucléaire. Nigeria : des cybercriminels chinois renvoyés dans leur pays   Les autorités nigérianes ont expulsé 51 étrangers, dont 50 ressortissants chinois, condamnés pour cyberterrorisme. De quoi sont-ils accusés exactement ? Pourquoi autant de ressortissants chinois sont impliqués dans cette affaire ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.   Brésil : Jair Bolsonaro envisageait de s'exiler en Argentine  La police fédérale brésilienne affirme avoir retrouvé sur le téléphone de Jair Bolsonaro une demande d'asile politique adressée au gouvernement argentin de Javier Milei. L'Argentine pourrait-elle accueillir l'ancien président brésilien ? Une telle demande pourrait-elle compromettre les relations diplomatiques entre Brasilia et Buenos Aires ? Avec Adriana Moysés, journaliste au service en langue brésilienne.   RDC : quelles sont les preuves contre Joseph Kabila ?   La justice militaire congolaise a requis la peine de mort contre l'ancien président Joseph Kabila, jugé par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment expliquer une réquisition aussi lourde ? Sur quels faits la justice militaire s'appuie-t-elle ? Ce procès peut-il avoir un impact sur les négociations diplomatiques entre les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et le gouvernement congolais ?  Avec Bob Kabamba, professeur de science politique à l'Université de Liège.  Nucléaire : l'Iran balaie toute négociation avec les États-Unis   Alors que l'Iran reprend les pourparlers sur son programme nucléaire avec les Européens, le guide suprême iranien Ali Khamenei a écarté toute perspective de négociation directe avec les États-Unis. Qu'est-ce qui bloque entre Téhéran et Washington ? L'Iran affirme également avoir fabriqué une nouvelle génération de missiles avancés. Que sait-on à leur sujet ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à sciences po Paris.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : vos réactions après la peine capitale requise contre Joseph Kabila

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 20:00


En RDC, la peine de mort a été requise contre Joseph Kabila. Jugé par contumace, l'ancien président est accusé de collusion avec la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda. Alors que son entourage dénonce une manœuvre politique, que vous inspire ce procès devant la Haute Cour militaire ? 

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:27


La peine de mort a été requise par la justice militaire, vendredi, à Kinshasa contre l'ancien président de la RDC. Joseph Kabila, qui vit en exil depuis deux ans était jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans les prochains jours. Depuis, les réactions se multiplient. « Les proches de Kabila montent au créneau, rapporte Le Journal de Kinshasa. Plusieurs membres de son entourage ont réagi. Néhémie Mwilanya, son dernier directeur de cabinet, dénonce un procès politique qu'il qualifie de “crime d'État”. José Makila, ancien ministre des Transports, estime que cette affaire sacrifie l'État de droit ». Pour sa part, pointe encore Le Journal de Kinshasa, « l'opposition dénonce une dérive dictatoriale. Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, dénonce une “instrumentalisation de la justice” par le régime Tshisekedi. Selon lui, la justice s'est transformée en “arme de répression massive” contre les opposants. Le parti avertit : “un tel procès peut semer la peur et diviser le peuple“ ». La tête pensante du M23 ? Qu'est-ce qui est précisément reproché à Joseph Kabila ? « Selon l'accusation, rapporte le site Afrik.com, « l'ex-Président, au pouvoir de 2001 à 2019, serait “l'auteur intellectuel“ (soit l'inspirateur) des exactions commises par les rebelles du M23/AFC dans l'est du pays : meurtres de civils, viols, exécutions sommaires, déportations forcées et destructions d'infrastructures. “C'est lui le boss [du M23/AFC]“, a martelé le procureur général. (…) Parmi les éléments à charge, l'accusation cite notamment : la présence de Kabila à Goma en mai dernier, via un passage par le Rwanda, alors que la ville était sous occupation rebelle ; ses déclarations qualifiant le M23 de mouvement porteur “des aspirations du peuple congolais“ ; ou encore des témoignages, dont celui d'Éric Nkuba, déjà condamné à mort, qui évoque un soutien logistique et politique de l'ex-Président à la rébellion ». L'essentiel de l'accusation repose en effet sur les déclarations d'Eric Nkuba, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Eric Nkuba, ce « membre de l'AFC/M23, interpellé en Tanzanie et condamné à mort. Selon ses aveux, Joseph Kabila était en “contact soutenu“ par téléphone avec Corneille Nangaa (le chef politique du mouvement rebelle). Au cours d'une conversation, il aurait même conseillé à l'ancien président de la Commission électorale de chasser Félix Tshisekedi du pouvoir par un coup d'État plutôt qu'en l'assassinant et en faire un héros national ». Stratégie risquée pour Tshisekedi En tout cas, analyse Afrikarabia, « politiquement, le bannissement de Joseph Kabila de la vie politique congolaise, permet à Kinshasa de couper l'herbe sous le pied à l'opposition qui réfléchit à une grande alliance qui pourrait aller de Moïse Katumbi à Matata Ponyo, en passant par Delly Sessanga, Franck Diongo… jusqu'à Joseph Kabila ». Mais cette « stratégie de diabolisation de Joseph Kabila n'est pas sans risques pour Félix Tshisekedi, tempère Afrikarabia. Personne n'est dupe du caractère éminemment politique du procès Kabila. Sa condamnation à mort peut transformer l'ancien président en victime de Félix Tshisekedi, et le remettre en selle politiquement. Elle risque également de polariser davantage une société congolaise au bord de l'implosion. Ce procès constitue enfin un mauvais signal alors que la RDC et l'AFC/M23 sont à la recherche d'un consensus pour finaliser un accord de paix au point mort ». Apaisement ou embrasement ? Ledjely en Guinée s'interroge également : « justice nécessaire ou bombe à retardement ? Que gagnera réellement la RDC dans une telle issue ? Le verdict attendu incarnera-t-il enfin la rupture que les Congolais appellent de leurs vœux pour responsabiliser leur classe politique ? Ou, au contraire, viendra-t-il attiser des braises encore fumantes dans un pays habitué à l'instabilité et aux affrontements aux relents à la fois communautaires, politiques et économiques ? Les deux scénarios restent plausibles ». Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou est tout aussi dubitatif : « est-il opportun de requérir la peine de mort contre Kabila à l'heure où l'on cherche un armistice et un consensus entre la rébellion et Kinshasa ? Des rebelles qui au demeurant sont présentés comme ses hommes ! Ce réquisitoire inhibe les trésors de diplomatie déployés actuellement (…). L'effet escompté pourrait être au contraire un raidissement de Kabila et de l'AFC-M23, si tant est que son véritable maitre soit Kabila ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : reprise du procès de l'ancien président Joseph Kabila

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des avions malgaches retrouvés en Iran, une loi russe sur le numérique et les sanctions américaines contre le flotte commerciale iranienne. RDC : reprise du procès de l'ancien président Joseph Kabila  Le procès de l'ancien président Joseph Kabila s'est rouvert. Est-ce que ces accusations sont sérieuses, ou est-ce surtout un règlement de compte politique ? Ce procès ne met-il pas en péril les négociations de paix entre la RDC et les rebelles de l'AFC/M23 ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.     Madagascar : le scandale des avions localisés en Iran  Des avions immatriculés par Madagascar ont été localisés en Iran malgré les sanctions internationales. Que s'est-il réellement passé et comment se défendent les autorités malgaches ? Que risque Madagascar dans cette affaire, notamment vis-à-vis des sanctions américaines sur le commerce aéronautique avec l'Iran ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo.     Russie : une loi sur le numérique suscite l'inquiétude  En Russie, une nouvelle loi condamne la consultation de sites internet jugés comme extrémistes. Quels critères permettent aux autorités russes de définir un contenu comme « extrémiste » ? Pourquoi cette loi est-elle critiquée même chez les partisans du Kremlin ? Avec Kévin Limonier, maître de conférences en Géographie et en Études slaves à l'Institut français de géopolitique (Paris 8), spécialiste en cyberespace russophone.     Iran : Washington impose des sanctions à la flotte commerciale Les États-Unis ont annoncé prendre des sanctions contre des navires iraniens. Quel rôle joue cette flotte de navires dans l'économie iranienne ? Y a-t-il un lien entre ces sanctions et les récentes frappes israéliennes et américaines en Iran ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris.

Revue de presse Afrique
À la Une: la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle et l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 3:58


« L'Afrique entre pragmatisme et malaise démocratique » : c'est le titre choisi par Afrik.com. « Deux jours après l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel, nous dit le site d'information, l'Afrique peine à masquer son embarras. Entre soutiens de façade des institutions continentales et critiques feutrées des chancelleries, la décision du président ivoirien révèle les contradictions d'un continent tiraillé entre ambitions démocratiques et réflexes autoritaires ». Afrik.com évoque ainsi le « silence gêné des capitales », alors que « dans les couloirs de l'Union africaine à Addis-Abeba », « les diplomates africains expriment en privé leurs réserves ». « Le continent, qui s'efforce de promouvoir la bonne gouvernance et l'alternance démocratique, se retrouve une nouvelle fois confronté à ses propres contradictions », remarque encore Afrik.com, qui pointe également les mots d'ordre lancés sur les réseaux sociaux, comme « #OuattaraDégage » ou « #ConstitutionRespectée ». Ces mots-clé, nous dit-on, « témoignent d'une jeunesse africaine de plus en plus allergique aux dérives autoritaires, qu'elles viennent de militaires ou de civils ». À lire aussi[Vos questions] Alassane Ouattara entre officiellement dans la course présidentielle Le procès de Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Le journal de Kinshasa a suivi l'audience de jeudi devant la Haute Cour militaire, une audience qu'il qualifie de « décisive », dans le procès intenté à l'ancien président pour « participation à un mouvement insurrectionnel et crimes contre la paix », entre autres. Cela alors que « trois parties civiles du Nord Kivu, du Sud Kivu et de l'Ituri, se sont constituées ». « Des preuves vidéo ont été dévoilées à l'audience », poursuit le Journal de Kinshasa, dont l'une montre Kibaya Bin Karubi, ex-conseiller de Joseph Kabila, déclarant que « les objectifs de la rébellion sont les mêmes que ceux du président Kabila ». Une autre vidéo montre Joseph Kabila lui-même affirmant « chacun doit jouer sa partition, je m'engage à faire la guerre ». « Le procès Joseph Kabila ne fait que commencer, souligne le Journal de Kinshasa. Mais les éléments versés au dossier pourraient peser lourd (…)  Les Congolais suivent de près cette affaire, qui pourrait redéfinir les rapports entre justice, pouvoir, et responsabilité. » À lire aussiRDC: projection par la Haute Cour militaire des éléments à charge contre l'ex-président Joseph Kabila Au Mali, l'ancien premier ministre Moussa Mara de nouveau auditionné C'est à la Une de Malijet qui précise que l'ancien chef du gouvernement a été auditionné « par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ». « Un long interrogatoire », au sujet « d'un message publié sur un réseau social, le 4 juillet dernier », dans lequel il déclarait notamment « vouloir se battre par tous les moyens ». Selon son avocat, « Moussa Mara a maintenu une ligne de défense invariable, répondant avec rigueur et calme aux diverses interrogations soulevées ». « Les enquêteurs auraient démontré civilité et compétence, ajoute Malijet. L'ancien chef du gouvernement a pu rentrer à son domicile en fin d'après-midi, sans qu'aucune accusation ne soit formulée à son égard ». À la mi-juillet, Moussa Mara avait déjà été auditionné avant de ressortir libre du tribunal. À lire aussiMali: l'ancien Premier ministre Moussa Mara à nouveau convoqué par la Justice L'Afrobasket féminin 2025 C'est à la Une de Sénégo : « le Sénégal élimine la Côte d'Ivoire et file en demi-finale ». Les Lionnes ont battu la Côte d'Ivoire, 66-60. « Menées pendant une bonne partie de la rencontre, dans un quart de finale disputée dans une ambiance électrique face au pays hôte, les Sénégalaises ont su renverser la situation dans un quatrième quart-temps très serré, raconte Sénégo. Grâce à une défense solide et à des choix offensifs mieux maîtrisés, elles ont pris l'avantage en fin de match. » « Les Lionnes du basket n'ont pas tremblé, estime de son côté le Soleil. Poussées dans leurs derniers retranchements par une sélection ivoirienne survoltée à domicile, Yacine Diop et ses coéquipières ont sorti le bleu de chauffe pour valider leur qualification en demi-finale. » À lire aussiAfrobasket féminin 2025: Abidjan déroule le tapis rouge aux reines du basket africain

Cinco continentes
Cinco Continentes - Continúan los combates entre Tailandia y Camboya

Cinco continentes

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 53:36


Aunque Tailandia y Camboya parecen tener la voluntad de poner fin a los enfrentamientos que han dejado cerca de una veintena de muertos en la frontera en tan solo dos días, de momento las cosas siguen estando muy tensas. Hoy hemos vuelto a ver disparos de artillería a ambos lados de la línea fronteriza.Vamos a estar en Hebrón con la corresponsal de Radio Nacional Laura Alonso, acompañando a un equipo de Médicos sin Fronteras que presta ayuda psicológica a los vecinos. Hablaremos también de Georges Abdallah, considerado el preso más antiguo en una cárcel francesa por delitos de terrorismo. Hoy ha llegado a su Líbano natal. Estaremos en República Democrática del Congo donde ha comenzado el juicio contra el expresidente Joseph Kabila y tendremos una entrevista sobre el conflicto entre India y Pakistan. Escuchar audio

Journal de l'Afrique
En RD Congo, le procès de l'ex-président Joseph Kabila renvoyé au 31 juillet

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 15:16


En République démocratique du Congo, le procès de Joseph Kabila a été renvoyé à la fin du mois de juillet. L'ancien président est inculpé de huit crimes graves, notamment de haute trahison et de participation à une insurrection armée.

Revue de presse Afrique
À la Une: un procès pour l'histoire en RDC, celui de l'ex-président et actuel opposant Joseph Kabila

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:01


RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza

Revue de presse Afrique
À la Une: peut-être un nouveau pas vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 4:01


C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ».  Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait  Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ».  Des turbulences pour le clan présidentiel  Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' »  À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».

Revue de presse Afrique
À la Une : la démission du ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:32


L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »

Revue de presse Afrique
À la Une, quatre millions de personnes ont fui le Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 4:06


C'est ce qu'ont annoncé hier les Nations unies après plus de deux ans de guerre civile. Et à ce triste chiffre, il faut en ajouter un autre, rappelle Al Jazeera : « Dix millions et demi de personnes environ sont des déplacés internes ». En deux ans, loin de s'être atténuée, « la violence s'est intensifiée » rappelle encore le titre, particulièrement « dans la région occidentale du Darfour (...) aggravant la faim dans la zone ». Et l'aide humanitaire ne suffit pas – d'autant que les convois sont parfois attaqués, comme lundi sur la route d'El-Fasher.  De nombreux autres fléauxDans tous les secteurs, la guerre entraîne son lot de catastrophes… Dans un autre article,Al Jazeera toujours, pointe l'épidémie de choléra qui frappe le pays. Dans la région de Khartoum, « de nombreux 'retournés' ont commencé à tomber malades ». Beaucoup d'entre eux s'étaient installés à Omdourman, en face de la capitale… « la ville est rapidement devenue surpeuplée » se désole Al Jazeera, « ce qui a entraîné une propagation accélérée du choléra » … Au point, raconte un témoin interrogé par le journal « que de nombreux corps se décomposent dans le Nil, ou dans ses environs » … Ce qui en retour aggrave encore la contagion, puisque le choléra se transmet en ingérant de l'eau contaminée. Les malades se précipitent ensuite dans des hôpitaux surchargés, aggravant encore le problème. Dans les médias aussi, « le paysage est sinistre », et c'est cette fois The Sudan Tribune qui le dit. « Autrefois épicentre du journalisme national, la capitale [Khartoum] abrite désormais des bureaux vidés de leur substance et des studios brisés » se désole le quotidien. À l'exception de la radio et de la télévision nationales, tous les médias ont été « réduits à des coquilles vides (…), où résonne l'effondrement de ce qui fut une presse vibrante ». Il y a bien sûr le coût financier des destructions et des pillages – les logiciels, le matériel perdu, les bibliothèques sonores. Mais il y a surtout une chose, inestimable : « notre voix, notre présence » se souvient le directeur d'une radio populaire… « maintenant, il n'y a plus que le silence ».  Du mieux entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, en RDC L'opposant Martin Fayulu a proposé lundi une rencontre avec le président Félix Tshiskedi; ce dernier a dit oui et est même allé plus loin, relate Actualite.cd, puisqu'il a « salué le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés » par son adversaire. C'est en tout cas, s'étonne Le Potentiel, un changement radical de posture pour un chef politique dont « l'intransigeance (…) envers le pouvoir de Félix Tshisekedi a longtemps été caractéristique ». Il est encore bien « trop tôt » pour parler d' « alliance » analyse de son côté le correspondant de la Deutsche Welle en RDC, mais tout de même : si cette rencontre a bien lieu, elle marquera un « signe de pardon » entre les deux hommes. Ce prélude au rabibochage montre-t-il, comme le pense Le Potentiel, « la volonté de faire des concessions » du président ? Aujourd'hui au Faso semble plutôt pencher pour le bon sens : si Félix Tshiskedi accepte de rencontrer Martin Fayulu, c'est bien que ce dernier « a dit des choses sensées » et « qu'il est sérieux » croit savoir le titre burkinabè… mais aussi, peut-être, qu'il joue sa survie politique « s'il ne saisit pas cette main de Fayulu dont il a besoin de nos jours ». Un perdant dans ce rapprochementUn perdant du nom de Joseph Kabila, qui a refait surface à Goma dans l'est il y a quelques jours. Le Potentiel estime en tout cas qu'il s'agit là d'un « coup dur » pour l'ancien chef d'État et sa « posture belliqueuse » - le journal estime que Fayulu fait, au contraire, preuve d'une « approche constructive ». Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu'il juge que l'opposant « se pose en médiateur » là où, analyse Le Point Afrique, Joseph Kabila « intrigue, inquiète, et divise ».Mais il ne faut pas trop se perdre en conjectures… pour l'heure, au-delà des déclarations politiques, rien n'a été décidé, fixé, organisé… or, conclut la Deutsche Welle, « ce n'est pas la première fois que Martin Fayulu tend la main au président Félix Thisekedi (…). Ce que la coalition attend donc, c'est la concrétisation de ce rendez-vous ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
4 de Junho de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 20:00


Após agressões a deputado, UNITA diz que está a "estudar" MPLA. Relatório sobre assalto ao quartel das Forças Armadas de São Tomé é "claro" quanto à responsabilização dos atos, diz analista. Viagem de Joseph Kabila ao leste da RDC agrava tensão política no país.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Hold Your Fire!
Bonus Episode: The New Scramble for Peace (and Minerals) in DR Congo

Hold Your Fire!

Play Episode Listen Later May 30, 2025 50:14


Today, we're bringing you a bonus episode on DR Congo from Crisis Group's The Horn podcast.In this episode, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Invité Afrique
Dans l'est de la RDC, «la pléthore d'initiatives (pour la paix) qui se succèdent peut créer une image de confusion»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 29, 2025 12:16


Un jour après la tenue à Kampala en Ouganda d'un sommet des chefs d'États du Mécanisme de suivi de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, qui a vu Yoweri Museveni prendre la tête de cette initiative, retour sur le bilan d'un énième mécanisme instauré pour tenter de ramener la paix dans l'Est du Congo, en proie à l'instabilité depuis des décennies. Un empilement qui peut semer la confusion auprès des populations victimes, selon Christoph Vogel. Il est le grand invité Afrique de Esdras Ndikumana.  RFI : Nous sommes au lendemain d'un sommet des chefs d'État du mécanisme de suivi de L'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Certaines voix critiques parlent d'un énième mécanisme qui n'est pratiquement d'aucune utilité. Qu'en pensez-vous ? Christoph Vogel : L'accord-cadre, ça fait longtemps qu'il a été créé. C'est un accord qui est sur le papier pas mauvais parce que justement, il est assez détaillé, il est assez compréhensif. Par contre, le souci avec cet accord se pose beaucoup plus sur le point de l'implémentation, parce qu'il y a de nombreuses provisions de cet accord qui n'ont pas été implémentées.Mais concrètement, est-ce qu'il y a certains éléments qui étaient prévus, qui ont été mis en œuvre ? Il y a pas mal d'aspects qui ont été mis en œuvre de manière embryonnaire, notamment lorsque cet accord était encore frais et jeune. Et c'est aujourd'hui que cet accord revient sur la table, mais il est accompagné aujourd'hui aussi de nombreuses autres initiatives de paix. Ce qui peut créer une friction, évidemment, entre des processus qui ont lieu en parallèle.Depuis la reprise de la guerre à l'est de la RDC en 2022, les initiatives de paix se succèdent, d'abord africaine avec le processus de Nairobi et celui de Luanda. Puis ces deux processus ont fusionné. Deux nouveaux processus sont apparus avec Doha et Washington, qui semblent plus prometteurs. Comment l'expliquez-vous ? C'est assez compliqué parce qu'évidemment, on ne sait pas tout de ce qui se dit derrière les coulisses. Ce qu'on sait, c'est que pour le cas de Doha, le Qatar a été derrière les coulisses, assez impliqué, aussi dans une optique de la politique étrangère qatarie pour le cadre des efforts américains. Évidemment, c'est fortement lié à cette envie du nouveau gouvernement américain de revendiquer sa place en tant que puissance globale qui cherche à maintenir ses intérêts dans différentes parties du monde, inclus la région des Grands Lacs.Est-ce que vous pensez que l'implication de la première puissance mondiale avec Trump, cette fois-ci, ça peut être la bonne ? Alors, c'est un couteau à double tranchant. D'un côté, le poids et la puissance américaine peut évidemment se traduire dans une force capable de rassembler les différentes parties au conflit actuel. De l'autre côté, il y a aussi certains observateurs qui se demandent justement quels sont les intérêts stratégiques américains qui vont au-delà de cette volonté de juste essayer de contribuer à une voie pour la paix.Depuis des décennies, on constate que lorsqu'une initiative ne marche pas dans la recherche de la paix à l'est de la RDC, la réponse est apparemment de créer une autre initiative tout en gardant la première. Est-ce que tout cela ne conduit pas à une certaine confusion et une certaine cacophonie ? Évidemment, cette pléthore d'initiatives et de tentatives qui se succèdent et qui d'ailleurs coexistent peut créer justement cette image de confusion. Il faut voir que si, par exemple, une initiative particulière n'aboutit pas, évidemment, dans ce cas-là, ça serait bien d'un côté de fusionner et harmoniser ces processus ou formellement mettre fin à certaines initiatives pour permettre plus de place à des processus alternatifs et ainsi, de diminuer ce sentiment de confusion qui peut évidemment être créé parmi les populations concernées. Entre temps, il y a une nouvelle donne qui vient d'apparaître à l'est de la RDC, l'ancien président Joseph Kabila. Est-ce que son entrée en jeu au grand jour est de nature à changer la nature du conflit auquel on assiste ? Alors, évidemment, le président Kabila, qui a été à la tête de la RDC pendant 17 ans, reste une figure de poids sur la scène politique, non seulement en RDC, mais aussi à travers toute la région. Et c'est ainsi que son entrée dans le jeu visible et tangible suite à quand même aussi plusieurs mois de rumeurs qui ont déjà un peu annoncé cela depuis peut être un élément qui réorganise certains processus et certaines coalitions entre les autres acteurs. Par contre, en l'absence d'une déclaration à Goma, ce n'est pas encore tout à fait clair, ni de savoir à quel niveau cela va changer les différentes initiatives qui sont déjà en cours, ni non plus comment sera le positionnement final du président Kabila ?À lire aussiEst de la RDC: «Faites taire les armes», lance le chef de l'ONU

Journal de l'Afrique
République démocratique du Congo : Joseph Kabila arrivé à Goma

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 12:44


En République démocratique du Congo, l'ancien président congolais Joseph Kabila, est arrivé à Goma dans l'est de la RDC. Une annonce faite par l'AFC/M23 et l'entourage de l'ancien président. Joseph Kabila n'était plus revenu au pays depuis fin 2023. Ce séjour intervient deux jours après son discours.

Journal de l'Afrique
RD Congo: la levée des immunités de Joseph Kabila suscite des réactions

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 13:34


En RD Congo, le Sénat a voté, à la majorité, la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires. L'ancien président est accusé de trahison et de complicité avec l'AFC/M23..Ce vote des sénateurs a donné lieu à de nombreuses réactions.. 

Le débat africain
Afrique du Sud, RDC, Gaza, Israël et Joe Biden… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 23, 2025 39:00


Au sommaire : Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est rendu cette semaine à la Maison Blanche pour tenter de raviver les relations diplomatiques entre les deux pays. Une rencontre qui s'est transformée pour beaucoup en embuscade, le président Trump ayant sermonné son homologue au sujet d'un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. En République démocratique du Congo, l'immunité parlementaire de l'ancien président de la République Joseph Kabila est levée. Quelles conséquences sur la stabilité politique et l'unité nationale ?Après l'intensification de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, l'Union européenne a finalement décidé de réexaminer l'accord d'association conclu avec Israël. La remise en cause de ce partenariat économique est-elle un vrai levier de pression ?Enfin, les démocrates ont-ils dissimulé l'état de santé du président américain Joe Biden ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de :  Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, président de l'Union nationale de la presse du Congo et directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 Ousseynou Nar Gueye, directeur général du périodique sénégalais Tract Hebdo.

Journal de l'Afrique
RDC : le Sénat lève l'immunité parlementaire de Joseph Kabila et ouvre la voie à des poursuites

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 22, 2025 12:52


Le Sénat de la République démocratique du Congo a levé l'immunité parlementaire de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre l'ancien président et sénateur à vie. Il est accusé par la justice militaire de "trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité", aux côtés de la rébellion AFC/M23. Son entourage dénonce une "manœuvre politique" du président Felix Tshisekedi.

Africa Today
Djibouti launches a crackdown on migrants

Africa Today

Play Episode Listen Later May 21, 2025 29:29


Why is Djibouti reportedly targeting Somalis and Ethiopians in a major anti-immigration crackdown?Can DR Congo's former President Joseph Kabila's immunity from prosecution be lifted by authorities?And what is driving the loss of Africa's tropical forests?Presenter: Richard Kagoe Producers: Bella Hassan, Yvette Twagiramariya and Blessing Aderogba Technical producer: Chris Kouzaris Senior Producer: Paul Bakibinga Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:00


En RDC, une commission spéciale du Sénat examine la levée d'immunité de Joseph Kabila. L'ancien président est accusé par la justice militaire de complicité avec la rébellion AFC/M23. Son entourage dénonce une manœuvre politique du président Felix Tshisekedi. 

The Horn
The New Scramble for Peace (and Minerals) in DR Congo

The Horn

Play Episode Listen Later May 20, 2025 49:32


In this episode of The Horn, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 20, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?  Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena.  RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ?  La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite  Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco.  Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ?  Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.

Africa Daily
Is Joseph Kabila about to lose his immunity from prosecution?

Africa Daily

Play Episode Listen Later May 16, 2025 17:47


It's more than six years since Joseph Kabila stepped down as President of the Democratic Republic of Congo…handing over power to Felix Tshisekedi. And yet Mr Kabila's presence still looms large over politics in the country. On Thursday the Senate in the DRC began to examine an indictment request against Mr Kabila. On today's episode, a senior member of Mr Kabila's party responds to the prospect of him losing immunity. And helps us get to the bottom of reports that he has returned to the country. Francine Muyumba is a member of Mr Kabila's People's Party for the Reconstruction and Democracy, a lawyer and former Senator herself.

Journal de l'Afrique
RD Congo : le Sénat se penche sur le sort de Joseph Kabila

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 12:02


En RD Congo, l'immunité sénatoriale de l'ancien président Joseph Kabila sera-t-elle bientôt levée ? Le Sénat a entamé l'examen de la demande de levée de son immunité. L'ancien président est accusé par les autorités congolaises d'être complice de l'AFC/M23.

Africa Daily
DRC: Why are people talking about Kabila's return?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 18:38


”It has been a week and a half since we heard that Joseph Kabila was leaving South Africa for DRC. Since then, however, we haven't heard much more about whether he arrived in Goma” - Goma resident. Last week the news that former President Joseph Kabila had returned to the eastern Democratic Republic of Congo grabbed the attention of the world's media. But why has his presence in that part of the country been such a hot topic, even against the backdrop of a potential, imminent deal between the governments of the DRC and Rwanda? Today on the podcast, Alan Kasujja speaks to the BBC's Emery Makumeno in Kinshasa, Erik Kennes, a senior research fellow for the Africa Programme, while our reporter Ikaba Koyi gets opinions from residents in Goma.

Africa Today
Sudan's rebel forces declare rival government

Africa Today

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 32:24


Sudan's paramilitary Rapid Support Forces (RSF) have declared the formation of a rival government in areas under their control, will that change the course of the civil war that is now entering its third year? Will former president of the Democratic Republic of the Congo, Joseph Kabila who is planning to return to country, help to find a solution to the conflict with M23 rebels? Why are Kenyan ants of interest to smugglers?Presenter: Audrey Brown Producers: Tom Kavanagh in London, and Blessing Aderogba in Lagos Senior Producer: Patricia Whitehorne Technical Producer: Francesca Dunne Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard