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Los neumáticos silban sobre el asfalto mojado. Los motores zumban y desaparecen en la distancia. Desde una pasarela cerca de Pease Pottage, esta escena sonora captura el flujo constante del tráfico en la M23 justo después de la lluvia. Sin dramatismo—solo el ritmo calmante del movimiento moderno.Ideal para dormir, concentrarse o dejarse llevar por el sonido.
On poursuit ce mercredi 16 juillet notre semaine consacrée aux effets des guerres et des conflits sur les matières premières. Aujourd'hui, on se penche sur les minerais de la discorde entre la RDC et le Rwanda. Pour Kinshasa, le conflit avec le Rwanda est avant tout lié aux minerais, une lecture contestée par Kigali et l'AFC/M23. Pourtant, pour de nombreux experts, ces ressources jouent aussi un rôle central dans la crise. Alors, de quels minerais parle-t-on ? On désigne principalement trois ressources très convoitées, appelées les « minerais 3T ». D'abord, il y a le coltan. C'est un mot formé à partir de colombite et de tantalite. Il contient du tantale, un métal rare utilisé pour fabriquer les condensateurs dans nos téléphones portables, nos ordinateurs et d'autres appareils électroniques. Ensuite, la cassitérite, à la base de la production de l'étain, utilisé dans les soudures et l'emballage. Et enfin, le tungstène, qui sert notamment à fabriquer certaines armes, des outils de forage et des pièces pour l'aéronautique. Ces minerais sont indispensables à l'industrie mondiale. Et comme ils se trouvent en abondance dans l'est de la RDC, leur exploitation artisanale attire des groupes armés et des réseaux de contrebande, souvent liés à des intérêts venus de l'étranger. On ne peut pas non plus oublier l'or, une vraie valeur refuge. Plus discret, plus facile à transporter, mais aussi plus difficile à tracer, il alimente aussi de nombreux circuits parallèles, parfois encore plus lucratifs. Et l'AFC/M23 dans tout ça ? Il faut dire que la zone contrôlée par l'AFC/M23 touche directement la frontière avec le Rwanda. Et ce n'est pas un détail anodin. Depuis plusieurs années, le Rwanda est une des principales voies de sortie pour certains minerais extraits dans l'est de la RDC. Prenons un exemple concret : la région de Rubaya, l'un des bastions miniers passés sous le contrôle de l'AFC/M23. D'après des estimations officielles, Rubaya à elle seule représenterait entre 15 et 30 % de la production mondiale de coltan. Rien que ça. Et selon le groupe d'experts de l'ONU, sur le terrain, les opérations minières sont étroitement surveillées par les combattants de l'AFC/M23. Le groupe encadre les activités d'extraction, supervise les sites de lavage des minerais, et garde la main sur plusieurs centres de négoce. Selon des sources onusiennes, l'AFC/M23 a transporté plusieurs centaines de tonnes de coltan, de cassitérite et de wolframite depuis des sites à Goma, Bukavu et Nyabibwe. Une fois au Rwanda, ces minerais ne restent pas tels quels. Ils sont mélangés à la production locale, ce qui permet de les faire passer pour des produits d'origine rwandaise. Résultat : ils entrent dans les circuits commerciaux classiques et perturbent le commerce légal, selon le Groupe d'experts de l'ONU. Le Rwanda, un hub régional ? Le Rwanda affirme posséder ses propres réserves de minerais dits « 3T » – le coltan, la cassitérite et le tungstène. Contrairement à l'est de la RDC, souvent associé à une exploitation artisanale désorganisée, marquée par l'ingérence de groupes armés et de certains fonctionnaires corrompus, le Rwanda se présente comme un modèle de bonne gouvernance minière. Le pays dit avoir mis en place un secteur réglementé, formalisé, avec des investissements dans des infrastructures modernes : usines de traitement, systèmes de traçabilité, et même certification internationale des minerais. Et ce n'est pas tout : Kigali affiche clairement son ambition de devenir le hub minier régional. Pour y parvenir, le pays s'est doté d'une fonderie d'étain, d'une raffinerie d'or et même d'une raffinerie de tantale. À lire aussiRDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?
Au Cameroun, les électeurs sont appelés aux urnes le 12 octobre 2025, pour élire leur président. Les candidats ont maintenant 10 jours pour déposer leur dossier de candidature à Élections Cameroon, l'organe en charge de l'organisation des élections. Le compte à rebours est donc enclenche pour un scrutin crucial et plein d'incertitudes pour l'avenir du pays. A ce jour, les candidatures des trois premiers du scrutin de 2018 suscitent encore des interrogations.
A recent US-brokered peace deal may have raised hopes of stability in eastern DRC. However, miners have told the BBC that M23's control of mineral-rich areas could keep the conflict going.US aid cuts are forcing HIV clinics across Africa to shut down, with South Africa hit hardest. Experts are also warning that this could stall vaccine research and reverse years of progress.And Uganda has overtaken Ethiopia as Africa's top coffee exporter, shipping 47,000 tonnes in just one month. How did they do it?Presenter: Audrey Brown Producers: Bella Hassan, Stefania Okereke and Nyasha Michelle Technical Producer: Pat Sissons Senior Journalist: Yvette Twagiramariya Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
Imigrantes e Daniel Chapo criticam "radicalismos" sobre o tema migração em Portugal. "Bernardino Rafael pode ser responsabilizado criminalmente", defende jurista moçambicano. Acordo de paz entre a República Democrática do Congo e o Ruanda recebido com ceticismo.
Ripoti ya siri ya watalaam wa Umoja wa Mataifa imeishtumu Rwanda kwa kutoa maagizo na kudhibiti shughuli za waasi wa M23.
L'occupation de Goma et de plusieurs localités dans les Kivus à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) par le M23 depuis la fin janvier a créé l'un des contextes opérationnels les plus complexes que la mission de paix de l'ONU, la MONUSCO, n'ait jamais eu à affronter.Certaines de ses bases se retrouvent aujourd'hui dans le territoire sous contrôle de facto de l'AFC-M23 et la Mission a dû s'adapter et innover pour continuer à remplir son mandat de protection des civils, en misant sur l'évaluation des risques, l'alerte précoce et le dialogue avec les communautés.Dans un entretien exclusif accordé récemment à ONU Info, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, évoque la complexité du terrain, les efforts de négociation pour garantir des évacuations sécurisées de civils et de militaires, mais aussi le rôle de la mission dans l'appui aux multiples processus de paix en cours.La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU revient sur le triple objectif de son déplacement récent à Goma, y compris les discussions directes et l'écoute des dirigeants du AFC-M23. Bintou Keita insiste : « Il faut accueillir toutes les initiatives et s'assurer qu'elles produisent des résultats concrets pour les populations ». Pour elle, l'enjeu reste clair : permettre aux Congolais de retrouver « une vie décente », avec un accès à la santé, à l'éducation, à l'eau, loin des violences et du déplacement forcé. « Donnons une chance à la paix et faisons en sorte que les initiatives qui sont en cours aboutissent à des résultats sur le terrain, pas seulement dans les capitales ».▶️ Écoutez l'intégralité de l'interview.(Interview : Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
A quatre mois de l'élection présidentielle, la collecte des parrainages citoyens a commencé en Côte d'Ivoire. A Goma, l'AFC/M23 s'est exprimé pour la première fois dans une conférence de presse depuis l'accord signé entre Kigali et Kinshasa : ils ont demandé l'abandon des poursuites judiciaires à leur encontre. Enfin, nous recevons dans ce journal la réalisatrice Yamina Benguigui pour son film "Rumba congolaise, les héroïnes", sur la trace des oubliées de ce genre musical iconique.
World news in 7 minutes. Friday 4th July 2025.Today: France Shein fine. Russian general hit. Greece, Turkiye fires. US Diddy trial. Colombia-US spat. Argentina, Lula Kirchner. Rwanda commands M23. Zambia elephant attack. Iran nuclear back. Indonesia ferry sinking. And emojis are good!
The conflict in the Democratic Republic of the Congo (DRC) involving a long history with neighboring Rwanda has created one of the largest humanitarian crises in the world. With a United States-brokered agreement between the DRC and Rwanda to end the war, will there be peace? In this episode: Kambale Musavuli (@kambale), Analyst, Center for Research on the Congo-Kinshasa Episode credits: This episode was produced by Amy Walters, Sonia Bhagat, and Chloe K. Li, with Phillip Lanos, Spencer Cline, Melanie Marich, Kisaa Zehra, Remas Alhawari, and our guest host, Manuel Rápalo. It was edited by Kylene Kiang. Our sound designer is Alex Roldan. Our video editor is Hisham Abu Salah. Alexandra Locke is the Take’s executive producer. Ney Alvarez is Al Jazeera’s head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on Instagram, X, Facebook, Threads and YouTube
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ? Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ? RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ? Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ? La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ? La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).
Och så har vi en rättelse, i en kortversion av inslaget om M23 som sändes i morse saknades uppgiften att gruppen har nära band till Rwanda, rätt version finns i vår APP Sveriges Radio Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.
Och så har vi en rättelse, i en kortversion av inslaget om M23 som sändes i morse saknades uppgiften att gruppen har nära band till Rwanda, rätt version finns i vår APP Sveriges Radio Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play.
Bongani Bingwa speaks to Crystal Orderson unpacking President Donald Trump’s claim of brokering peace between the DRC and Rwanda though doubts remain, especially with M23 excluded from the deal and vague language around troop withdrawals. She also looks at Spain’s new migration agreement with The Gambia, hailed by some as a lifeline for youth employment but criticised by others as a form of exploitation, with fraud allegations now surfacing around recruitment processes. Bongani makes sense of the news, interviews the key newsmakers of the day, and holds those in power to account on your behalf. The team bring you all you need to know to start your day Thank you for listening to a podcast from 702 Breakfast with Bongani Bingwa Listen live on Primedia+ weekdays from 06:00 and 09:00 (SA Time) to Breakfast with Bongani Bingwa broadcast on 702: https://buff.ly/gk3y0Kj For more from the show go to https://buff.ly/36edSLV or find all the catch-up podcasts here https://buff.ly/zEcM35T Subscribe to the 702 Daily and Weekly Newsletters https://buff.ly/v5mfetc Follow us on social media: 702 on Facebook: https://www.facebook.com/TalkRadio702 702 on TikTok: https://www.tiktok.com/@talkradio702 702 on Instagram: https://www.instagram.com/talkradio702/ 702 on X: https://x.com/Radio702 702 on YouTube: https://www.youtube.com/@radio702See omnystudio.com/listener for privacy information.
Bongani Bingwa speaks to Crystal Orderson unpacking President Donald Trump’s claim of brokering peace between the DRC and Rwanda though doubts remain, especially with M23 excluded from the deal and vague language around troop withdrawals. She also looks at Spain’s new migration agreement with The Gambia, hailed by some as a lifeline for youth employment but criticised by others as a form of exploitation, with fraud allegations now surfacing around recruitment processes. Bongani makes sense of the news, interviews the key newsmakers of the day, and holds those in power to account on your behalf. The team bring you all you need to know to start your day Thank you for listening to a podcast from 702 Breakfast with Bongani Bingwa Listen live on Primedia+ weekdays from 06:00 and 09:00 (SA Time) to Breakfast with Bongani Bingwa broadcast on 702: https://buff.ly/gk3y0Kj For more from the show go to https://buff.ly/36edSLV or find all the catch-up podcasts here https://buff.ly/zEcM35T Subscribe to the 702 Daily and Weekly Newsletters https://buff.ly/v5mfetc Follow us on social media: 702 on Facebook: https://www.facebook.com/TalkRadio702 702 on TikTok: https://www.tiktok.com/@talkradio702 702 on Instagram: https://www.instagram.com/talkradio702/ 702 on X: https://x.com/Radio702 702 on YouTube: https://www.youtube.com/@radio702See omnystudio.com/listener for privacy information.
Subscribe now for the full episode and access to all news specials. Derek welcomes back to the show Jason Stearns, associate professor at Simon Fraser University and author of The War That Doesn't Say Its Name: The Unending Conflict in the Congo, to talk about the state of play between the Rwandan-backed M23 armed group and the Democratic Republic of the Congo (DRC) as well as the ceasefire between the DRC and Rwanda. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
The US Senate has narrowly approved President Trump's major tax and spending bill. The chamber was evenly split between Republicans and Democrats, meaning the Vice President, JD Vance, cast the deciding vote. The legislation will now return to the House of Representatives.Also, will the M23 militia "disarm and disengage" in eastern Democratic Republic of Congo in line with the US brokered peace deal? We speak to Dr Massad Boulos, President Trump's Senior Advisor for Africa.And the remarkable story of how a father and young daughter miraculously survived falling off a cruise ship. (Photo: Alaska Senator Lisa Murkowski supported the passage of the bill after intense negotiations. Credit: Getty Images)
Um conflito que se arrasta há décadas já matou mais de 5 milhões de pessoas no coração do continente africano. No leste da República Democrática do Congo, milícias armadas se enfrentam numa guerra que é a mais mortal desde a 2ª Guerra Mundial. O gatilho para que conflitos étnicos escalassem para uma guerra brutal foi genocídio em Ruanda, em 1994. O governo ruandês é acusado de apoiar o grupo rebelde M23 para invadir e controlar territórios na República Democrática do Congo. Sobre a RDC, pesa a acusação de proteger milícias Hutus, herdeiras dos algozes do genocídio. Para além das batalhas entre etnias, há também uma disputa por riquezas minerais. Nos territórios conflagrados estão alguns dos materiais mais valiosos do mundo: caso do ouro, do cobre, do cobalto e do coltan, importante para a produção de computadores e smartphones – minérios e metais que têm como compradores as maiores empresas de tecnologia do mundo. Neste episódio, Natuza Nery recebe o jornalista Pedro Borges, da agência de notícias Alma Preta. Ele, que está há 40 dias na RDC testemunhando de perto a situação da região em guerra, conta o que viu em seus deslocamentos pelo país e como é um dos campos de refugiados que visitou. Pedro detalha ainda o que prevê a nova tentativa de acordo assinada entre a RDC e Ruanda na última sexta-feira (27), em Washington, sob a mediação do governo americano.
#cuttheclutter Democratic Republic of Congo and Rwanda on Friday signed a peace deal, marking the end of decades-long fighting in eastern DRC that upended millions of lives. In Episode 1689 of #CutTheClutter ThePrint Editor-in-Chief Shekhar Gupta traces DRC's roots, from being a Belgian colony till 1960 to Mobutu's rule and the 2009 pact that led to the birth of Rwanda-backed M23 rebel group; he also explains how large reserves of tantalum and cobalt have brought the ‘resource curse' tag upon DRC and Rwanda. --------------------------------------------------------------------------------------------- To visit ThePrint Store: https://store.theprint.in/ --------------------------------------------------------------------------------------------- Produced By: Mahira Khan
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
Moçambique celebrou 50 anos de independência, destacando a luta contra o colonialismo. O Presidente moçambicano, Daniel Chapo, saudou o homólogo português como “irmão”. Oscar Monteiro, da Frelimo, falou do impacto regional da independência e o investigador João Feijó alertou para a centralização do poder. Em Luanda, decorreu esta semana a 17.ª cimeira África–EUA. Na Guiné-Bissau, iniciou-se uma greve geral. Moçambique celebrou esta quarta-feira os 50 anos de independência com foco na vitória contra o colonialismo, reforçando a amizade com Portugal. O Presidente Daniel Chapo agradeceu a presença de Marcelo Rebelo de Sousa, chamando-o de “irmão”, numa cerimónia simbólica no agora renomeado Estádio da Independência. Oscar Monteiro, da Frelimo, destacou o impacto da independência na África Austral, embora reconheça o persistente regionalismo. Já o investigador João Feijó alertou para uma nova centralização do poder no país. Em paralelo, decorreu em Luanda a 17.ª cimeira África–Estados Unidos, marcada pelo regresso de Donald Trump à Casa Branca e o debate sobre o futuro das relações comerciais entre os blocos. Na Guiné-Bissau, a Frente Social iniciou uma greve geral de dez dias nos sectores da saúde e educação, exigindo o cumprimento de acordos salariais desde 2007. O sindicato denuncia repressão e promete endurecer o protesto se não houver diálogo. Por fim, Ruanda e a RDC assinaram em Washington um acordo de paz histórico, com mediação dos EUA e Catar, visando encerrar décadas de conflito no leste congolês, agravado pelos rebeldes M23.
Zohran Mamdani is jong, moslim, noemt zichzelf ‘democratische socialist' en maakt grote kans burgemeester van New York te worden namens de Democratische partij. Hij versloeg in de voorverkiezingen Andrew Cuomo, de favoriet van de partijtop, dankzij een sterk progressieve campagne. We spreken met Amerika-deskundige Bianca Pander over wat deze overwinning betekent voor de in crisis verkerende Democratische partij. (11:21) Brengt Trump vrede in Congo? President Trump kondigt trots aan dat de VS een vredesdeal tussen Rwanda en de Democratische Republiek Congo heeft bemiddeld, die vrijdag getekend wordt. Waarom krijgt hij de Nobelprijs voor de Vrede toch niet? Maar de belangrijkste strijdende partij – de door Rwanda gesteunde M23-rebellen – nemen niet deel aan de onderhandelingen. Hoe realistisch is vrede dan? Daarover Congokenner Sandrine Ekofo. Presentatie: Chris Kijne
En RD Congo, l'AFC/M23 - groupe armé soutenu par le Rwanda - est accusé d'avoir transféré de force plus de 1 500 personnes de l'est du pays vers le Rwanda. Le groupe armé affirme qu'il s'agissait de citoyens rwandais. Mais Human Rights Watch évoque des retours involontaires constituant une violation du droit international.
There is a glimmer of hope that three decades of conflict in the Democratic Republic of Congo could end after the government agreed a draft peace deal with Rwanda, a country accused of funding the M23, a group that has taken over some significant towns in the east of DRC. Representatives of the two countries will formally sign the agreement next week. But will this deal brokered by the United States work where others have failed?Also, Egypt scrambles for gas supplies after Israel's oil refineries are struck by Iranian strikes and we examine whether other countries in Africa have been affected too.And a bra-scandal: why female staff members at a university in Nigeria were touching the breasts of students before allowing them to take an exam.Presenter: Audrey Brown Producers: Yvette Twagiramariya, Bella Hassan and Blessing Aderogba Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Sunita Nahar Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
There is a glimmer of hope that three decades of conflict in the Democratic Republic of Congo could end after the government agreed a draft peace deal with Rwanda, a country accused of funding the M23, a group that has taken over some significant towns in the east of DRC. Representatives of the two countries will formally sign the agreement next week. But will this deal brokered by the United States work where others have failed?Also, Egypt scrambles for gas supplies after Israel's oil refineries are struck by Iranian strikes and we examine whether other countries in Africa have been affected too.And a bra-scandal: why female staff members at a university in Nigeria were touching the breasts of students before allowing them to take an exam?Presenter: Audrey Brown Producers: Yvette Twagiramariya, Bella Hassan and Blessing Aderogba Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Sunita Nahar Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »
Huko jimboni Kivu Kaskazini, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, juhudi za kidiplomasia zinaendelea kumaliza mapigano, huko nalo shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Maendeleo, UNDP likitoa wito wa msaada kwa watu waliofurushwa makwao kutokana na mashambulizi ya waasi wa M23, msaada ambao utawasaidia kujenga upya maisha yao na njia zao za kujipatia riziki. Sharon Jebichii na taarifa zaidi
Hii leo jaridani tunaangazia baa la njaa katika nchi 13 duniania amabzo hakuna uhakika wa chakula, na hali ya kibinadamu kwa wakimbizi wa DRC. Makala tunasalia hapa makao makuu na mashinani tunakwenda nchini Nepal, kulikoni?Ripoti mpya ya pamoja ya Umoja wa Mataifa iliyotolewa leo jijini Roma, Italia inatahadharisha kuwa watu katika nchi 5 kati ya nchi 13 zenye njaa duniani wako kwenye hatari kubwa ya kukumbwa na njaa kali, vifo na maafa ikiwa msaada wa kibinadamu hautatolewa haraka na juhudi za kimataifa hazitaelekezwa kukomesha migogoro, kupunguza ufurushwaji na kuongeza msaada wa haraka kwa kiwango kikubwa.Huko jimboni Kivu Kaskazini, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, juhudi za kidiplomasia zinaendelea kumaliza mapigano, huko nalo shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Maendeleo, UNDP likitoa wito wa msaada kwa watu waliofurushwa makwao kutokana na mashambulizi ya waasi wa M23, msaada ambao utawasaidia kujenga upya maisha yao na njia zao za kujipatia riziki. Katika makala leo Flora Nducha wa Idhaa hii amemuuliza Amon Anastaz Mpanju, Naibu Katibu Mkuu wizara ya Maendeleo ya jamii, jinsia, wanawake na makundi maalum nchini Tanzania aliyeshiriki mkutano wa 18 wa mkataba wa watu wenye ulemavu COSP18 uliokunja jamvi mwishoni mwa wiki nini kikubwa alichotoka nacho kwenye mkutano huo.Na katika mashinani leo ikiwa ni siku ya Kimataifa ya utumaji fedha kwa familia kutoka ughaibuni, fursa ni yake Bibha kutoka Chinnamastrial nchini Nepal, mnufaika wa utumaji fedha kutoka wanafamilia walioko ughaibuni akielezea jinsi ambavyo fedha hizo zinavyosaidia jamii zake kuondokana na umaskini.Mwenyeji wako ni Assumpta Massoi, karibu!
Hanna spyr nästan på Christopher. Lars Lerin med barn försvann ner i ett hål hos Hanna. Garplind ska in! Christopher blev räddad av Håkan Hellström på efterfest i Göteborg. Love Lyssarides om konflikten i östra Kongo och rebellgruppen M23. Lyssna på alla avsnitt i Sveriges Radio Play. Programledare: Christopher Garplind och Hanna Hellquist
Bintou Keïta, cheffe de la Monusco, s'est rendue à Goma — une première depuis que la ville est tombée aux mains des rebelles du M23. Un déplacement sous haute tension, alors que les initiatives diplomatiques se multiplient. Sur le plan politique les consultations pour un gouvernement d'union nationale peinent à réunir. Christian Moleka, analyste politique, coordonnateur national de la Dypol est notre invité pour décrypter la situation.
Kate Adie presents stories from the US, DRC, Hungary, Nigeria and Italy.There's been a heavy crackdown in Los Angeles after more than a week of protests over US immigration raids. Federal police had been targeting undocumented migrants in workplaces across the city. In a marked escalation, President Trump deployed the National Guard and the Marines, which drew sharp criticism from California's governor, Gavin Newsom. John Sudworth followed the story.Hugh Kinsella Cunningham visits a mental health clinic in South Kivu in Democratic Republic of Congo, where he hears from psychotherapists how they are helping people deal with trauma. Earlier this year, the Rwanda-backed M23 rebel group took control of Goma and Bukavu, in the latest chapter of a conflict that has blighted the lives of civilians for decades.Ellie House has visited Hungary's east where a vast Chinese-owned lithium-ion battery plan is under construction. She hears how China's forays into the European EV market are being welcomed by PM Victor Orban, but with trepidation by some locals.In Nigeria, a small town in Ogun state transforms into a vibrant cultural festival each year, drawing business leaders, traditional rulers and visitors from the diaspora. It celebrates the cultural identity of the Yoruba people. Nkechi Ogbonna went to watch the festivities which had a political undertone.And finally, Alice Gioia has been in Italy's north, to the town of Pavia, where the Pavese dialect is fast dying out. Across Italy, 90 per cent of the population using these dialects are over seventy. She reflects on what the loss of the Pavese dialect will mean for her.Series producer: Serena Tarling Editor: Penny Murphy Production coordinators: Sophie Hill & Gemma Ashman
The first group of South African soldiers deployed to the Democratic Republic of Congo, arrive back in the country today. South Africa sent around one thousand five hundred troops to the DRC as part of a wider peacekeeping mission. In February, at least fourteen soldiers were killed during heavy clashes with the M23, a group fighting against the national government led by President Felix Tishekedi. At home in South Africa there has been public debate about the need for this deployment. Richard discusses the delayed end of mission amid reports of low morale and poor conditions in DRC with the BBC's reporter, Nomsa Maseko. Also, Ghana makes significant progress in reducing child labourAnd does FIFA's expanded Club World Cup offer fresh opportunities to Africa's football clubs or not? Presenter: Richard Kagoe Producers: Bella Hassan and Yvette Twagiramariya in London and Charles Gitonga in Nairobi. Technical Producer: Pat Sissons Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard
En RD Congo, c'est la première visite officielle de la cheffe de la Monusco depuis la prise de contrôle de Goma fin janvier par l'AFC/M23, appuyé par le Rwanda. Bintou Keita est dans la capitale provinciale pour une visite de trois jours. Elle a rencontré les chefs du groupe armé.
Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée
Die Suid-Afrikaanse Nasionale Weermag sê die eerste groep soldate, wat na die Demokratiese Republiek van die Kongo ontplooi is, sal môre na die land terugkeer. Hulle was deel van die Suider-Afrikaanse Ontwikkelingsgemeenskap se sending in die DRK. Hul terugkeer volg op die repatriasie van die oorskot van 14 soldate vroeër die jaar, wat tydens botsings met M23-rebelle dood is. Prins Tshabalala van die SANW sê die troepe sal by die Bloemspruit-lugmagbasis in Bloemfontein aankom:
En République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi s'est entretenu avec l'opposant Martin Fayulu, 72 heures après que ce dernier a lancé un appel au dialogue. Martin Fayulu avait tendu la main au chef de l'État pour tenter de sortir de la crise politique et d'éviter un risque d'embrasement du pays. L'entretien s'est tenu au Palais de la Nation, à Kinshasa.
Chinese President Xi Jinping says dialogue and cooperation are the only correct choice for China and the U.S. during a phone call with U.S. President Donald Trump (1:03). UN Secretary-General Antonio Guterres urges the international community to keep alive the two-state solution amid the humanitarian crisis in Gaza (14:13). Political tensions flare in the Democratic Republic of the Congo as former President Joseph Kabila faces accusations of aiding the M23 rebel group (20:59).
durée : 00:06:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Dans une tribune au journal Le Monde, 75 Prix Nobel demandent à mettre fin à la tragédie congolaise. Trois décennies d'un conflit armé jamais résolu et qui connaît un regain depuis 4 ans. Guerre opposant les forces gouvernementales aux rebelles du mouvement du 23 mars, le M23, soutenu par le Rwanda.
Burundi goes to the polls this Thursday to elect MPs and local councillors. But the election has already been heavily criticised, with many candidates disqualified by the electoral commission – including longtime opposition figure Agathon Rwasa. Burundi is also affected by the conflict in neighbouring DR Congo. More than 71,000 Congolese nationals have fled the fighting between the Congolese army and the Rwanda-backed M23 rebels since January. Many have crossed into Burundi, making this the largest refugee influx the country has seen in decades. The chaos of war has torn families apart, as our regional correspondent reports.
Tras meses de negociaciones, el Gobierno de Uruguay reivindica que la responsabilidad de garantizar el retorno de los soldados de la misión de paz en República Democrática del Congo es de las Naciones Unidas. Los soldados llevan meses pidiendo el relevo y sus familiares están preocupados. RFI habló de este tema con la ministra de Defensa de Uruguay, Sandra Lazo. En enero, 13 miembros de la misión de paz de la ONU para apoyar al ejército congoleño murieron en combates con el grupo rebelde M23. El ataque, que tuvo lugar en los alrededores del aeropuerto de Goma, no solo acabó con la vida del soldado Rodolfo Álvarez, sino que dejó atrapados a los más de 700 militares uruguayos que estaban listos para ser relevados. Tras meses de negociaciones con las autoridades de República Democrática del Congo (RDC) y con su país limítrofe, Ruanda, Uruguay lo tiene claro: es la ONU quien tiene que garantizar la retirada de los soldados.“Es hora de que Naciones Unidas ejerza realmente esa conducción a la hora de que se produzca este retorno. Y después, en un paso siguiente, por supuesto, estaremos evaluando cómo hacemos ese relevo, porque aquí la gente está lista para hacer el relevo, pero también tenemos que tener la seguridad”, explica a RFI la ministra de Defensa de Uruguay, Sandra Lazo.Condiciones de seguridadLos soldados llevan desde enero pidiendo la retirada después de que su estancia en el país centroafricano excediera su acuerdo de un año. Tras meses de espera, la situación de algunos soldados es crítica, por lo que 20 de ellos decidieron regresar por sus propios medios.“El propio contrato con la misión expresa que, por la vía de excepción, quienes tengan problemas sanitarios, problemas que tienen que ver con afecciones de salud mental o con familiares en situación crítica, pueden retornar y se hace cargo Naciones Unidas. Quienes no están en condiciones de seguir, pero no aducen ninguna de estas excepciones, tienen que hacerse cargo de su regreso”, precisa Lazo.Tanto República Democrática del Congo como Uruguay dicen que traerlos lo antes posible es una prioridad. Pero por el momento, no hay ninguna fecha acordada. “Ojalá sea pronto. Yo entiendo que hay algunas cuestiones que tienen que ver fundamentalmente con las condiciones de seguridad que se establecen en un territorio donde las carreteras están destruidas, donde la población está muy afectada, y allí sacar a un contingente en forma segura de 200 personas no es una tarea sencilla. Por lo tanto, ni siquiera quisimos manejar plazos en la nota que mandamos”, indica la ministra.El conflicto, que empezó hace más de tres años, continúa agravando una crisis humanitaria crónica en la región. Según la ONU, 400.000 personas han sido desplazadas por los combates desde principios de enero.
Today, we're bringing you a bonus episode on DR Congo from Crisis Group's The Horn podcast.In this episode, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Au Mali, la justice civile rejette la plainte de plusieurs requérants, dont des hommes politiques qui contestent la décision prise le 13 mai dernier de dissoudre tous les 300 partis politiques que compte le pays. Les requérants affirment vouloir poursuivre le combat pour l'annulation de la décision de la junte de dissoudre les formations politiques .
In jedem Smartphone, Laptop oder Smartwach stecken wertvolle Rohstoffe, wie das Metall Tantal. Viele wertvolle Rohstoffe werden in der Demokratischen Republik Kongo abgebaut: Ein Milliardengeschäft, das seit Jahrzehnten Kämpfe im Ostkongo befeuert - und nicht nur Milizen, wie “M23”, wollen sich daran bereichern, sondern auch das Nachbarland Ruanda. Korrespondentin Antje Diekhans aus dem ARD-Studio Nairobi erzählt in dieser 11KM-Folge von Minen und Macht: Wer profitiert von den Bodenschätzen des Landes? Wie geht die kongolesische Regierung mit den M23-Milizen um, die auf dem Vormarsch sind und wie könnte dieser andauernde Konflikt enden? Hier findet ihr Antjes Radiofeature im Deutschlandfunk über die Herrschaft der M23-Miliz im Ostkongo: https://www.deutschlandfunk.de/konflikt-im-ostkongo-neue-machthaber-mit-besen-und-gewehren-100.html Die 11KM-Folge zur Lage in den Flüchtlingslagern in der DR Kongo findet ihr hier: https://1.ard.de/11KM_Ostkongo_Vergessener_Krieg Und alle aktuellen Entwicklungen in der DR Kongo gibt es auf tagesschau.de https://www.tagesschau.de/thema/kongo Hier geht's zu “Billig bis tödlich – Fälschern auf der Spur”, unserem Mediathek-Tipp: https://1.ard.de/billig-bis-toedlich?ndri An dieser Folge waren beteiligt: Folgenautor: Niklas Münch Mitarbeit: Sebastian Schwarzenböck Host: Victoria Koopmann Produktion: Jacqueline Brzeczek, Timo Lindemann, Marie-Noelle Svihla und Hanna Brünjes Planung: Nicole Dienemann, Christian Schepsmeier und Hardy Funk Distribution: Kerstin Ammermann Redaktionsleitung: Fumiko Lipp und Lena Gürtler 11KM: der tagesschau-Podcast wird produziert von BR24 und NDR Info. Die redaktionelle Verantwortung für diese Episode liegt beim NDR.
En RD Congo, le Sénat a voté, à la majorité, la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires. L'ancien président est accusé de trahison et de complicité avec l'AFC/M23..Ce vote des sénateurs a donné lieu à de nombreuses réactions..
In this episode of The Horn, Alan Boswell is joined by Richard Moncrieff, Crisis Group's Great Lakes project director, to discuss the state of the war in the eastern Democratic Republic of Congo. They discuss the extent of the Rwanda-backed M23's territorial gains in eastern Congo and why the group's military advances halted. They discuss Rwanda's motives and objectives, the state of Rwanda-Burundi relations, and Uganda's positioning inside Congo. They also delve into how the crisis has affected President Félix Tshisekedi's grip on power and the re-emergence of former President Joseph Kabila as an opposition figure. Finally, they discuss why the various African peace initiatives lost steam, the new Qatari and American peace efforts, and how to analyse this new era of peacemaking.For more, check out Richard's recent Analyst's Notebook entry “A New Great Lakes Peace Pledge Marks Progress but Questions Remain” and our DR Congo country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
ORIGINALLY RELEASED Feb 15, 2024 Passy and Maurice from Friends of the Congo join Breht to discuss the history and the present of the Congo. Together, they discuss their organization, Passy's on-the-ground organizing in the Democratic Republic of the Congo, the history of the Congo, Patrice Lumumba and his legacy, European and Belgian colonialism, King Leopold II, the brutal ongoing violence and displacement occuring in the Eastern DRC, US imperialism and the Kagame Regime in Rwanda, M23, Neo-Colonialism, Colbalt and rare-earth mineral mining, modern day slavery and the industries it serves, the so-called "green capitalist transition" and its rotting underbelly, and much more. Friends of the Congo (FOTC) is a Pan African solidarity organization raising global consciousness about the challenges and potential of the Congo. Become A Friend of the Congo: http://www.congoweek.org http://friendsofthecongo.org/https://twitter.com/congofriends https://www.facebook.com/congofriends ---------------------------------------------------- Support Rev Left and get access to bonus episodes: www.patreon.com/revleftradio Make a one-time donation to Rev Left at BuyMeACoffee.com/revleftradio Follow, Subscribe, & Learn more about Rev Left Radio HERE Outro Beat Prod. by flip da hood
On this Out of the Loop, Nathan Paul Southern and Lindsey Kennedy explain the consumer decisions and corporate interests fueling conflict in Rwanda.Welcome to what we're calling our "Out of the Loop" episodes, where we dig a little deeper into fascinating current events that may only register as a blip on the media's news cycle and have conversations with the people who find themselves immersed in them. Investigative journalists Nathan Paul Southern and Lindsey Kennedy are here to help us understand why we're hearing a lot about Rwanda in recent news.Full show notes and resources can be found here: jordanharbinger.com/1145On This Episode of Out of the Loop, We Discuss:The M23 militia has recently resurged in the Democratic Republic of Congo (DRC), taking over parts of North Kivu province and effectively controlling access to valuable mineral resources like cobalt, gold, and coltan — minerals critical for modern technology including electric vehicles and AI chips.There appears to be a connection between the UK's Rwanda refugee resettlement program (which sent hundreds of millions of pounds to Rwanda) and the reemergence of the M23, which had previously disappeared when international aid was threatened to be cut off. The timing suggests the UK money may have indirectly funded the militia.Rwanda is allegedly stealing minerals from the DRC, bringing them across the border, and claiming they were mined in Rwanda — creating the appearance of "conflict-free" minerals that major tech companies like Apple and Tesla can claim to use, even though they ultimately come from conflict zones.The conflict has become increasingly complicated with the involvement of private military contractors from various countries, Russian interests, and American billionaires like Elon Musk and Eric Prince potentially making deals to control mineral resources in the region.Understanding these complex global connections can empower us to make more ethical consumer choices. By researching which companies prioritize truly ethical sourcing and supporting organizations that monitor conflict minerals, we can use our purchasing power to encourage corporate responsibility and transparency in global supply chains for technologies we rely on daily.And much more!Connect with Jordan on Twitter, on Instagram, and on YouTube. If you have something you'd like us to tackle here on an Out of the Loop episode, drop Jordan a line at jordan@jordanharbinger.com and let him know!Connect with Nathan Paul Southern on Twitter.Connect with Lindsey Kennedy at her website and on Twitter.And if you're still game to support us, please leave a review here — even one sentence helps! Consider including your Twitter handle so we can thank you personally!This Episode Is Brought To You By Our Fine Sponsors: jordanharbinger.com/dealsSign up for Six-Minute Networking — our free networking and relationship development mini course — at jordanharbinger.com/course!Subscribe to our once-a-week Wee Bit Wiser newsletter today and start filling your Wednesdays with wisdom!Do you even Reddit, bro? Join us at r/JordanHarbinger!See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.