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Moçambique: Divididos entre a esperança e o ceticismo é como estão os que dependem da Mozal para sobreviver. Governo angolano suspendeu ONG por alegada falta de legalização - suspensão surge dias depois de críticas à organização por expor crianças e famílias nas redes sociais. Retirada do M23 de Uvira sob pressão dos EUA pode alterar as dinâmicas no leste da RDC.
Rwanda-backed M23 rebel group says it will retreat from the captured town of Uvira in eastern Democratic Republic of Congo. Rebel leader Corneille Nangaa says his fighters will withdraw from Uvira at the request of the US. Earlier, US Secretary of State Marco Rubio had said the capture of Uvira by rebel forces violated the Rwanda-DR Congo peace deal signed in Washington on 4th December. And in Kenya, three siblings born deaf are challenging stereotypes by dominating the race track as they gear up towards winning medals on the global stage.Presenter : Nkechi Ogbonna Producers: Bella Twine and Daniel Dadzie Technical Producer: Jonathan Mwangi Senior Producer: Charles Gitonga Editors: Samuel Murunga and Maryam Abdalla
Ce mercredi soir, l'AFC/M23 a affirmé avoir entamé son retrait d'Uvira, dans l'est de la République démocratique du Congo. Cependant, pour le moment, les États-Unis estiment qu'il n'existe aucune "preuve crédible" de ce retrait. Par ailleurs, Washington accentue la pression sur Kigali pour qu'il cesse de soutenir le M23. "Le Rwanda est toujours en contact avec le médiateur américain pour trouver une solution à cette crise, et nous allons continuer à discuter avec la partie américaine", réagit Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, invité du Journal de l'Afrique.
A CEDEAO envia uma delegação à Guiné-Bissau para dialogar com as autoridades de transição. Porta-voz da Plataforma Republicana alerta para dificuldades. Em Moçambique, deslocados que fugiram dos ataques terroristas em Memba denunciam falta de assistência governamental e condições precárias. Donald Trump diz ter terminado oito guerras, mas a eficácia dos seus acordos de paz tem sido questionada.
durée : 00:05:56 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, annonce son retrait d'Uvira, ville de l'est de la République démocratique du Congo. Pression de Washington pour faire respecter l'accord de paix, alors que 500 000 civils ont été déplacés par les combats depuis début décembre.
Dans l'est de la République démocratique du Congo, les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda ont annoncé leur intention de se retirer de la ville d'Uvira, sous certaines conditions. "C'est un non-événement et c'est une diversion", estime notre invité Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo.
Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».
Kota Uvira di Republik Demokratik Kongo diliputi ketakutan setelah kelompok pemberontak M23 menguasai wilayah strategis tersebut. Bentrokan dengan tentara Kongo menyebabkan ratusan korban jiwa dan gelombang pengungsian besar, memicu kekhawatiran akan dampak regional yang lebih luas.
The US and UN warn violence in the Democratic Republic of Congo could escalate into a regional conflict. Hundreds of people killed as Rwandan-backed M23 rebels seize another city, just over a week after the US brokered a peace deal. How dangerous is the situation? In this episode: Kambale Musavuli - Analyst at the Center for Research on the Congo- Kinshasa Richard Moncrieff - Project Director for the Great Lakes region at the International Crisis Group Host: Adrian Finighan Connect with us: @AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook
DRC rebel forces THIS WEEK entered the last government-held city in the country's mineral-rich eastern province, in an offensive that has forced thousands to flee across the border into Burundi. The escalation in fighting and takeover of Uvira comes despite the peace deal brokered by US President Donald Trump last week between DRC's President Félix Tshisekedi and Rwanda's Paul Kagame to end the long-running conflict. On Thursday the M23 rebel group said it had "liberated" the city. Control of Uvira could open the way for the rebels to advance beyond South Kivu province. To help us understand the situation, Bongiwe Zwane spoke to Godber Tumushabe, Associate Director at the Great Lakes Institute for Strategic Studies, in Uganda.
Makala hii imeangazia kwa sehemu kubwa hali iliyojiri kwenye mji wa Uvira mkoani Kivu Kaskazini mashariki mwa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, maadhimisho ya miaka 62 ya uhuru wa Kenya kutoka kwa mkoloni wake Uingereza,nacho chama cha upinzani cha Chadema nchini Tanzania chasema watu zaidi ya elfu mbili waliuawa wakati wa machafuko ya wakati wa uchaguzi wa octoba 29, na mengine mengi
Subscribe now to skip the ads and get all of our episodes. Listen to our Chinese Prestige miniseries! Danny and Derek will sadly not be doing a CBS News town hall event. This week in the news: the Thailand–Cambodia conflict resumes (1:47); the DRC–M23 conflict also resumes as M23 makes new advances (7:05); in Gaza, questions remain over the “second phase” of the ceasefire as a winter storm hits (10:38); separatists in Yemen gain control of the country's south (17:18); the RSF takes Sudan's largest oilfield (21:02); an attempted coup is foiled in Benin (23:31); Trump gives NATO a 2027 ultimatum on defense spending (26:05); Ukraine responds to the U.S. peace plan while Trump expresses frustration (29:46); controversy erupts in Honduras over election ballot-counting snafus (35:56); and in these great United States, Congress removes “right to repair” from the NDAA after contractors lobby against it (38:53). Don't forget to join out our Discord.
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Al menos 10 muertos en Gaza, entre ellos tres niños, por las lluvias y el frío.La Asamblea General respalda la decisión de la CIJ que insta a Israel a permitir el trabajo de UNRWA."Acuerdo preliminar" para llevar ayuda a la asediada El Fahser.El Consejo de Seguridad analiza la nueva ofensiva del M23 en la RDC
C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ». Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »
Ce vendredi 12 décembre, Niagalé Bagayoko, politologue et enseignante à Sciences Poétait l'invitée d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Elles se sont penchées sur les regains de tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, notamment après que le M23 s'est emparé de la ville d'Uvira. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Na Guiné-Bissau, jurista contesta posição do PGR e defende validade das eleições. Em Moçambique, a Médicos Sem Fronteiras alerta para o agravamento da violência em Cabo Delgado e Nampula desde julho e denuncia a falta de atenção internacional. Analisamos ainda os avanços do grupo rebelde M23 na RDC e Burundi. No futebol, arranca logo à noite a 14ª jornada da Bundesliga.
Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère. Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré». La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes.
Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère. Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré». La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes.
Rwanda-backed M23 rebel group says it has captured Uvira town near DR Congo's southeastern border with Burundi. This comes after US President Donald Trump brokered a peace deal between DR Congolese leader Felix Tshisekedi and President Paul Kagame of Rwanda in Washington DC last week. We look at what the renewed fighting means for DR Congo and the peace agreement.Also, a housing deficit poses a threat to Africa's young people with increased difficulty in renting or acquiring homes. Where will Africa's youth live? Presenter : Nkechi Ogbonna Producers: Bella Twine, Keikantse Shumba, Dingindaba Jonah Buyoya and Madina Maishanu Technical Producer: Davis Mwasaru Senior Producer: Charles Gitonga Editors: Samuel Murunga and Maryam Abdalla
In this bonus episode, Ghost takes listeners on a rapid-fire tour of Africa's escalating conflicts and how they tie directly into Trump's newly released National Security Strategy. He breaks down the Thai–Cambodian border clashes happening in real time as he reads the document, then pivots to major developments across Africa, Burundi and Rwanda trading accusations after bombings, the M23 rebel advance in the DRC, and the strategic fight for rare earth minerals that underpin global power. Ghost walks through maps, troop movements, rebel-backed offensives, and the growing involvement of regional players including Burundi, Rwanda, Tanzania, Zambia, and the U.S. He also analyzes the attempted coup in Benin, Nigeria's controversial intervention, and the Sahel alliance's warning that their air defenses are now on high alert. Throughout the episode, Ghost connects each flashpoint to the broader global conflict playing out in Ukraine, Venezuela, and beyond, arguing that Africa has become a central front in the worldwide struggle between sovereign nations and globalist powers. A dense, immersive, high-signal briefing from start to finish.
A Uvira, cité de l'est de la République démocratique du Congo, ceux qui n'ont pas pu fuir attendent désormais avec angoisse de connaître leur sort entre les mains du groupe armé M23, soutenu par l'armée rwandaise, qui consolide jeudi son contrôle sur la ville. L'offensive du M23 sur l'agglomération de plusieurs centaines de milliers d'habitants a été lancée début décembre, peu avant la signature d'un accord "pour la paix" entre le Rwanda et la RDC, sous l'égide de Washington.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la prise d'Uvira par les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et les menaces de droits de douane d'Emmanuel Macron envers la Chine. Thaïlande-Cambodge : pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit ? Malgré un cessez-le-feu signé en octobre 2025 en présence de Donald Trump, les hostilités ont repris entre la Thaïlande et le Cambodge, le long de leur frontière commune. Depuis le début de la semaine, les affrontements meurtriers ont provoqué le déplacement de plus 500 000 personnes. Comment expliquer cette flambée de violence ? Quel est le différend frontalier qui oppose les deux pays depuis la colonisation française ? Avec Guillaume Naudin, chronique «La fabrique du monde» sur RFI. RDC-Rwanda : Donald Trump peut-il faire pression sur Paul Kagame ? Malgré l'accord de paix signé, il y a une semaine, à Washington par les présidents Felix Tshisekedi et Paul Kagame, les rebelles de l'AFC/M23, soutenus par le Rwanda, ont investi Uvira, la deuxième plus grande ville du sud-Kivu. Depuis deux jours, Congolais et Burundais demandent aux États-Unis de faire pression sur Kigali. De quels leviers dispose Donald Trump pour obliger son homologue rwandais à respecter l'accord de paix ? Alors que le Burundi est également sous la pression militaire du Rwanda, le conflit a-t-il un risque de s'étendre à la région ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet de recherche sur la violence à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo depuis 2017. Droits de douane : Emmanuel Macron réussira-t-il à taxer les produits chinois ? À peine rentré de son voyage officiel en Chine, Emmanuel Macron a mis en garde Pékin en évoquant la possibilité d'instaurer des droits de douane à l'échelle européenne sur certaines de ses exportations. Comment expliquer cette menace maintenant ? Quels secteurs pourraient être concernés ? Comment réagissent les autorités chinoises ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayotupeleka nchini Sudan Kusini kufuatilia mradi wa kilimo cha mpunga ulivyoleta ustawi kwa jamii ya katikati mwa Sudan unaofanikishwa kwa msaada wa mafunzo wa walinda amani wa UN kutoka Korea Kusini wanaohudumu katika UNMISS kupitia wanasayansi na wakulima wa eneo la Bor katika. Pia tunakuletea muhtasari wa habari na ufafanuzi wa methali.Mapigano makali mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo yamesababisha vifo vya zaidi ya raia 70, kuwafurusha watu zaidi ya 200,000, na kusitisha msaada wa chakula kwa maelfu. Umoja wa Mataifa unasema hali katika Kivu Kusini imezorota kwa kasi, huku msaada wa Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Chakula WFP ukisimama na shule zaidi ya 30 zikigeuzwa makazi ya dharura. Katika taarifa yake, Naibu Msemaji wa Umoja wa Mataifa, Farhan Haq, amesema hali imefikia kiwango cha hatari, akionya: “Familia zinazoishi kwa njaa sasa zinagawana chakula chao cha mwisho na watu waliokimbia makazi. Hii ni dharura inayovuka mipaka.” UN inazitaka pande zote kusitisha mapigano mara moja na kuruhusu misaada kufika kwa walio hatarini.Mkutano wa kikao cha 7 wa Baraza La Mazingira la Umoja wa Mataifa UNE-7 unaeelekea ukingoni jijini Nairobi Kenya na miongoni mwa washiriki ni kijana mwanaharakati wa mazingira kutoka asasi ya Umoja wa Mataifa YUNA nchini Tanzania Ally MwamzoraNa leo Umoja wa Mataifa unaadhimisha Siku ya Kimataifa ya Milima, ukisisitiza umuhimu wa milima kama “kitovu cha maji ya dunia.” Kwa mujibu wa shirika la Umoja wa Mataifa la chakula na kilimo FAO, takriban asilimia 70 ya maji safi ya Dunia yamehifadhiwa kama theluji au barafu, yakitoa mito inayosambaza maji ya kunywa, kilimo, viwanda, na umeme wa maji na takriban watu bilioni mbili, ikiwa ni pamoja na jamii nyingi za asili, wanategemea maji ya milima kwa mahitaji yao ya kila siku, maisha, na tamaduni zao. Wataalamu wanasisitiza kuwa kulinda mazingira ya milima ni muhimu ili kuhakikisha upatikanaji wa maji kwa vizazi vijavyo.Katika kujifunza lugha Kiswahili, leo mchambuzi wetu ni Dkt. Josephat Gitonga, ambaye ni Mhadhiri katika Chuo Kikuu cha Nairobi nchini Kenya, kwenye kitivo cha Tafsiri na Ukalimani anafafanua maana ya methali "“MWENDAWAZIMU HAPEWI UPANGA"Mwenyeji wako ni Leah Mushi, karibu!
durée : 00:03:35 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les rebelles armées sont en train de prendre Uvira, une ville peuplée de 600.000 habitants. La semaine dernière Donald Trump se félicitait d'un accord de paix entre le Rwanda et le Congo. Mais cette offensive rebat les cartes des négociations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Face à la nouvelle escalade de violence au Sud-Kivu et à l'occupation d'Uvira par l'AFC/M23, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs exhorte « le M23 et tous les acteurs armés concernés à cesser immédiatement les hostilités, à faire preuve de retenue et à donner la priorité à la désescalade ».Huang Xia a lancé une mobilisation diplomatique afin d'encourager l'apaisement des tensions et de « parvenir à une désescalade immédiate ».Selon lui, il est impératif de préserver les progrès accomplis et d'éviter l'effondrement des processus de paix. « C'est dans cet esprit que je réaffirme la pleine disponibilité des Nations Unies à soutenir les efforts diplomatiques internationaux et régionaux — notamment ceux des États-Unis, du Qatar et de l'Union africaine — en vue d'une solution politique globale », affirme-t-il.(Déclaration : Huang Xia, Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
durée : 00:03:35 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les rebelles armées sont en train de prendre Uvira, une ville peuplée de 600.000 habitants. La semaine dernière Donald Trump se félicitait d'un accord de paix entre le Rwanda et le Congo. Mais cette offensive rebat les cartes des négociations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »
President Trump announces the seizure of a large oil tanker off of Venezuela, Iran, China, and Saudi Arabia hold their third trilateral talks, while a China-Russia bomber patrol prompts a Japan and South Korea response, M23 makes advances in the DRC conflict, the EU approves a major migration overhaul, a judge blocks Trump's California National Guard deployment, a House Democrat files articles of impeachment against RFK Jr., a student is killed and another is injured after a shooting at Kentucky State University, a Canada-U.S. dispute over Machias Seal Island escalates over a U.S. tour company, and Berlin approves police powers to install home surveillance technologies. Sources: Verity.News
வெனிசுலா எண்ணெய் கப்பலை கைப்பற்றிய அமெரிக்கா; உக்ரைன் - ரஷ்யா போர் சூழல்; புயல் பாதிப்புகளில் சிக்கியுள்ள காசா; வங்கதேசத்தில் தேர்தல்; பல்கேரியாவில் மக்கள் போராட்டம்: பிரதமர் ராஜினாமா; DR காங்கோவில் புதிய நகரை கைப்பற்றிய M23 ஆயுதக்குழு: 400 பேர் உயிரிழப்பு; சூடானிய போர் குற்றவாளிக்கு தண்டனை உள்ளிட்ட உலகச்செய்திகளின் முன்வைக்கிறார் நமது தமிழக செய்தியாளர் தமிழ்ப் பிரபாகரன்.
After pressure from Washington, President Zelensky has said he will seek to change Ukrainian law so an election could take place within three months. He said this could only happen if the US and Europe guarantee security. Also: Russia's Vladimir Putin hosts "Heroes of the Fatherland Day"; Donald Trump lashes out at European allies; controversy over the UN's environment report; fighting between the Congolese army and M23 rebels continues in the DRC; the zoologist, Ian Douglas-Hamilton, dies; and a milestone moment for the Turner Prize. The Global News Podcast brings you the breaking news you need to hear, as it happens. Listen for the latest headlines and current affairs from around the world. Politics, economics, climate, business, technology, health – we cover it all with expert analysis and insight. Get the news that matters, delivered twice a day on weekdays and daily at weekends, plus special bonus episodes reacting to urgent breaking stories. Follow or subscribe now and never miss a moment. Get in touch: globalpodcast@bbc.co.uk
"Il y a des antécédents qui ont été prouvés de manière objective, par l'ONU et les Etats-Unis. L'implication directe du Rwanda aux côtés du M23 suscite évidemment chez nous une méfiance qui s'est accumulée au fil des années. Nous voulons des gestes qui nous réconfortent dans le fait que le Rwanda est aussi sérieux que la RD Congo" sur l'accord de paix signé à Washington, estimait le 5 décembre Thérèse Kayikwamba Wagner, la Ministre congolaise des Affaires étrangères, au micro de France 24.
Les habitants d'Uvira, dernière grande ville de l'est de la RDC faisant face à Bujumbura, se muraient mercredi dans l'incertitude et l'angoisse, au lendemain de l'entrée dans les faubourgs nord du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, poussant le Burundi voisin à fermer sa frontière. Les rues s'étaient déjà largement vidées mardi, soldats, policiers et fonctionnaires fuyant la progression du M23.
Les États-Unis et les grands pays européens appellent les rebelles du M23 et l'armée rwandaise à « cesser immédiatement » leur offensive sur Uvira, en République démocratique du Congo. Le Burundi, qui a dépêché des troupes au Congo pour défendre Uvira, est inquiet. « Ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura », affirme ce matin sur RFI Edouard Bizimana, le ministre burundais des Affaires étrangères, qui ajoute que son pays est « prêt à user de tous les moyens pour protéger ses frontières », et empêcher la chute de la grande cité congolaise. « Toutes les options sont sur la table », dit-il. En ligne de Bujumbura, le chef de la diplomatie burundaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Monsieur le ministre Édouard Bizimana est-ce que vous pensez que la ville d'Uvira est menacée ? Édouard Bizimana : oui, la ville d'Uvira est menacée depuis le 2 décembre quand ils ont intensifié les combats. Bien sûr, c'était avec le renfort venu du Rwanda. On a vu des camions remplis de militaires. La première fois 17 camions remplis, la deuxième fois 22 camions remplis qui traversaient Bugarama, une localité du Rwanda pour aller vers la frontière congolaise. Et ils ont aussi utilisé des armes lourdes, de l'artillerie et des drones kamikazes, des drones de fabrication turque. Mais du côté des FARDC et de votre task force, il n'y a pas de drones ? Ah ça, je ne sais pas, je ne suis pas sur le terrain. Donc, ce que vous nous dites, c'est que les assaillants ont une supériorité aérienne, c'est ça ? Bon, ce n'est pas ce que je veux dire, mais ce que nous regrettons, c'est que ce sont des armes qui tuent à l'aveuglette. Ils ont lancé les bombes sur les populations civiles, qui ont obligé les gens à fuir les localités. Donc nous avons maintenant beaucoup, beaucoup de réfugiés qui affluent vers le Burundi. Et pour ces réfugiés qui fuient vers le Burundi, est-ce que la frontière est ouverte ? Oui, la frontière est ouverte et nous avons déjà depuis trois jours enregistré plus de 30 mille réfugiés et demandeurs d'asile. Alors la ville congolaise d'Uvira est à quelque 20 kilomètres à peine de la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Si les rebelles et leurs alliés rwandais entrent dans Uvira, vous réagirez comment ? En tout cas, toutes les options sont sur la table. Parce que Uvira et Bujumbura, ce sont des villes côtières. Et ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura. Donc le Burundi est prêt à user de tous les moyens pour protéger sa population et ses frontières. Et pourquoi dites-vous que ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura ? Parce que les deux villes sont très proches, ce sont deux villes jumelles au bord du lac Tanganyika, c'est ça ? Oui, oui, c'est ça. C'est ça. De Bujumbura, vous voyez l'autre côté de la rive et Uvira est là, et d'Uvira, vous voyez Bujumbura. Et donc c'est à quelques minutes de conduite par la route, si vous voulez. Et dans cette hypothèse là, vous estimez que vos intérêts vitaux seraient menacés ? Oui, bien sûr, nous serions menacés. Dans cette hypothèse, la capitale économique sera menacée et les mouvements des biens et des personnes entre nos deux pays seront perturbés. Et le flux des réfugiés, bien sûr, avec la pression que cela exerce sur les ressources que nous avons. Donc là, c'est une menace directe sur le Burundi. Parce que vous craignez peut-être l'arrivée au Burundi de dizaines de milliers de civils fuyant la ville d'Uvira. C'est ça ? Oui, oui, ils sont déjà en train de fuir. Et puis quand les gens fuient, même si vous faites le contrôle, il peut y avoir des malfaiteurs qui se cachent dedans, ou même des combattants qui se cachent dedans, pour en fait servir d'éclaireurs sur le sol burundais. Donc les enregistrements s'accompagnent de vérification minutieuse pour justement éviter qu'il y ait des gens armés qui puissent se faufiler entre les réfugiés. Et vous dites que, en cas de prise d'Uvira, vous prendrez toutes les mesures nécessaires. Lesquelles ? Ici, je ne peux pas donner les détails, mais toutes les options sont sur la table. Option militaire ou option politique ? Le tout. Parce que déjà, sur le plan militaire, vous êtes sur le terrain congolais. Qu'est-ce que vous pouvez faire de plus ? On est sur le terrain congolais, mais toutes les ressources n'ont pas été déployées. Peut-être qu'il y aura des mesures supplémentaires. Vous avez des troupes en réserve ? Vous savez, toute l'armée burundaise n'est pas en RDC. Ça ne peut pas se faire. Mais s'il le faut, il y aura des renforts burundais qui traverseront la frontière vers le Congo. C'est ça que vous nous dites ? Oui, j'ai dit que toutes les options sont sur la table. S'il faut des renforts, s'il faut quoi que ce soit, tout est sur table. Et je pense que aussi, si le président Trump croit à l'accord signé le 4 décembre à Washington, et vous le savez, les Etats-Unis, c'est une grande puissance, quand les Etats-Unis parlent, je crois que c'est difficile de fermer les yeux ou de se boucher les oreilles. Donc, il suffirait que les Etats-Unis mettent un peu de pression sur Kagamé. Je pense que le reste va se résoudre parce que le M23 sans Kagamé, sans le Rwanda, ce n'est rien. Et pratiquement, le Rwanda est devenu un facteur de déstabilisation. Et concrètement, dans les deux ou trois jours qui viennent., qu'est-ce que vous attendez de Donald Trump ? Non, c'est à lui de décider. C'est à lui de décider comment le faire. Parce que si l'accord du 4 décembre est signé et qu'il n'est pas appliqué alors que c'est lui qui avait fait les efforts pour convaincre les deux chefs d'Etat à se rendre à Washington pour signer, si ça reste dans les tiroirs, donc, je pense que ça serait aussi une humiliation pour les Américains. Edouard Bizimana, je vous remercie. À lire aussiRDC: au Sud-Kivu, l'accord de paix de Washington reste un lointain mirage À lire aussiEst de la RDC: au Sud-Kivu, le front se déplace en direction de la deuxième ville de la province
À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »
Après Goma et Bukavu, c'est désormais Uvira, dans le Sud-Kivu, qui risque de tomber aux mains de l'AFC-M23. Selon l'AFP, les rebelles, soutenus par le Rwanda, seraient entrés dans la ville ce soir, mais la situation reste confuse. Les combats s'intensifient entre l'armée congolaise, appuyée par des forces burundaises, et des groupes armés locaux soutenant les rebelles, moins d'une semaine après l'accord de Washington. La ville d'Uvira se situe à la frontière avec le Burundi, à une trentaine de kilomètres de Bujumbura, l'ancienne capitale. Le Burundi dénonce des attaques sur son territoire et les "provocations" de Kigali.
Hace tan solo unos dias se anunciaba que Ruanda y el Congo habian alcanzado un acuerdo de paz, pero detras de dicha paz estan los intereses ocultos de Estados Unidos, que tienen por objeto hacerse con los minerales y tierras raras que se encuentran en las minas de la region de Kiwu, una de las zonas mineras mas importantes del mundo, que cuenta con cobalto, coltan y tierras raras. Gracias al acuerdo, Estados Unidos puede hacerse con el acceso a los productos mineros, muy necesarios para las fabricacion de elementos tecnologicos como telefonos u ordenadores. Sin esos minerales, dichos objetos no pueden fabricarse, pero esos minerales se encuentran, fundamentalmente, en esta region del Congo y China. La ultima fase de este conflicto -que arranco hace varias decadas- arranco cuando a comienzos de este ano, cuando la guerrilla ruandesa M23 empezo a atacar el Congo. Por diferentes asuntos, se sabe que detras de esta guerrilla podrian estar determinados financiadores extranjeros. Estaba Estados Unidos detras de esta guerrilla? Parta saber algo mas sobre este asunto hemos acudido a uno de los especialistas que mas sabe en Espana sobre Tierras Raras: Juan Manuel Chomon.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
In this snow-day edition of Geopolitics with Ghost, Gordon breaks down the fast-moving and deeply tangled situation unfolding in the Democratic Republic of Congo and Rwanda. He walks through the Trump-brokered peace signing with Presidents Kagame and Tshisekedi, the ongoing M23 rebel clashes, and why the mineral-rich Kivu region sits at the center of a decades-long geopolitical struggle. Ghost connects the dots on how rare earth metals, tech giants like Apple, Gulf-state investment, and the long shadow of the Israeli diamond cartel all converge in this conflict. From Mossad's covert interference to coup attempts, laundered minerals, and the collapse of legacy monopolies, Ghost exposes how global powers are reshaping Africa's future, and how Trump's strategy is forcing bad actors into the light. He also examines Apple's legal troubles, Al-Shabaab's sudden appearance in the region, and the broader implications for Russia, China, Venezuela, and the emerging sovereign-alliance realignment. A packed episode loaded with evidence, timelines, maps, and hard truths, all pointing to a world in rapid transition.
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Pas de poignée de main, hier, jeudi 4 décembre, à Washington entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, malgré la signature d'un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les deux chefs d'État ont remercié leur homologue américain Donald Trump pour ses efforts en faveur de la paix, mais ont tenu des discours d'une grande prudence sur les chances de succès de cet accord. Zobel Behalal est expert senior à la Global Initiative Against Transnational Organised Crime (GI-TOC), c'est-à-dire l'Initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous avez pensé de cette cérémonie hier soir à Washington ? Zobel Behalal : Écoutez, le président Trump a réussi un grand coup diplomatique. Il a réussi à amener à Washington deux chefs d'État qui ne se sont pas rencontrés depuis longtemps. Mais on se rend aussi compte qu'il était le seul à être content dans cette salle, parce que les présidents congolais et rwandais, à travers leur langage corporel, ont montré qu'ils n'étaient pas très engagés pour cette signature. Apparemment, en tout cas, il n'y a pas eu de poignée de main entre les deux chefs d'Etat du Congo et du Rwanda ? Ça illustre le très peu d'engagement de ces deux chefs d'État, le très peu d'entrain à venir signer ces accords. On sait, à partir des sources dans les différents pays, que le président Tshisekedi et le président rwandais n'ont pas pu résister à la pression exercée depuis plusieurs mois par l'administration Trump. Et voilà le résultat que ça a donné, ce sentiment de défiance dans la salle, l'absence de poignée de main qui fait douter de la portée de cet événement du 4 décembre. Et visiblement, les deux chefs d'État s'évitaient du regard pendant toute la cérémonie. Alors, pendant son discours, le Rwandais Paul Kagame a dit : « Il y aura des hauts et des bas ». Est-ce à dire qu'il ne suffit pas de signer un accord pour que la paix revienne ? Absolument. J'ai envie de dire qu'il y aura un peu plus de bas que de hauts d'ailleurs. Lorsqu'on regarde le terrain aujourd'hui, avec la poursuite des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise, on a de grosses inquiétudes. Et malheureusement, les populations à l'est de la RDC ne vont pas se réveiller demain, la semaine prochaine, avec un horizon un peu plus apaisé. Le Congolais Félix Tshisekedi, dans son discours, a eu ce mot : « Nous espérons que le Rwanda fera preuve du même sérieux que nous »... C'est la raison pour laquelle, même si on peut se réjouir du fait que, et ça, c'est à mettre au crédit de l'administration Trump, que l'économie soit revenue au centre du jeu… On est aussi forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord qui a été signé hier. Oui, parce que ce que sous-entendait le président congolais, c'était l'espoir que les Rwandais retirent leurs troupes du Congo ? Le président congolais ne cesse de le dire. Il a encore répété devant la diaspora congolaise lors d'une visite à Belgrade « Rien ne se fera tant que le Rwanda ne sera pas parti du Congo ». Et les Rwandais disent à leur tour que rien ne se fera tant que les Congolais n'auront pas combattu les FDLR. Et l'un des documents de cet accord dit clairement que le Cadre régional d'intégration économique ne sera pas mis en œuvre tant que ces mesures-là ne seront pas achevées. Donc, on est ici dans la satisfaction d'avoir eu les deux chefs d'État qui viennent à Washington pour le bonheur du président Trump, mais on est face aussi à l'inquiétude pour le quotidien des populations congolaises. Et quand le président burundais Evariste Ndayishimiye a déclaré « s'engager, c'est une chose, mettre en œuvre est une autre chose », est-ce qu'il n'a pas résumé l'opinion générale ? Absolument. On parle ici d'un président qui connaît bien la région, qui connaît bien les différents protagonistes, qui est d'ailleurs en froid, le Burundi est d'ailleurs en froid avec le Rwanda. Donc, ils sont tous conscients des difficultés énormes, de l'Himalaya vers lequel on s'engage aujourd'hui en signant cet accord. Mais prenons l'exemple de la mine de Rubaya, qui produirait 15 % du coltan mondial et qui se trouve actuellement sous le contrôle du M23. Est-ce qu'avec les accords signés hier, on va pouvoir tracer le coltan qui part de cette mine de l'est du Congo vers le Rwanda et ensuite vers le marché occidental ? La mine de Rubaya, depuis plusieurs années, est une source du financement du conflit. Les minerais qui sont exploités à Rubaya, déjà, avant la présence du M23 qui l'occupe aujourd'hui, étaient blanchis et continuaient à être blanchis au Rwanda. Les processus de traçabilité existaient déjà, mais les acteurs sur le terrain avaient réussi à les contourner. C'est vrai que, dans les accords qui ont été signés à Washington, il y a une dimension de traçabilité de ces minerais. Mais, je pense que si cette traçabilité n'a pas été efficace à 100 % avant, il n'y a pas de raison qu'elle le soit demain sans un changement radical. Le point sur lequel on veut insister, c'est la présence des réseaux du crime transnational organisé, qui ont intérêt à ce que ce désordre continue, parce que, grâce à ce désordre, ils peuvent s'enrichir. Donc, tant qu'on n'aura pas adopté des mesures tangibles pour lutter contre ces réseaux du crime transnational organisé, toutes les autres mesures seront inefficaces. Et quand je regarde les accords qui ont été signés, je n'ai pas l'impression qu'on se soit engagé vers cette logique-là. À lire aussiRDC-Rwanda: sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix
Onder koeienletters met “delivering peace” tekenden in Washington president Kagame van Rwanda en de Congolese president Tshishekedi gisteren een vredesakkoord. Volgens bemiddelaar Trump komt hiermee een einde aan de oorlog in het Oosten van Congo die al tientallen jaren duurt. Maar gisteren rukte het rebellenleger M23, dat gesteund wordt door Rwanda, juist nog verder op richting de stad Uvira. Wat is dan de waarde van dit akkoord? Bureau Buitenland vraagt het aan journalist en Congo-kenner Elien Spillebeen. (11:25) Jongeren Iran claimen vrijheid In Iran lijkt het straatbeeld een flinke omslag te maken. Waar voorheen niet zoveel mocht, worden nu openluchtconcerten georganiseerd, dansen mensen in het openbaar en gaan jonge vrouwen de straat op zonder hoofddoek. Vooral Iraanse jongeren maken volop gebruik van deze nieuwe vrijheid. Het Iraanse regime lijkt sinds kort meer toe te staan, maar waarom? Daarover publicist en documentairemaker Beri Shalmashi. Presentatie: Nadia Moussaid
Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».
C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine
Em Moçambique, Centro para Democracia e Desenvolvimento (CDD) pede foco no "peixe graúdo" no caso de corrupção que envolve funcionários do Tesouro. Medicamentos para o HIV podem estar a ser usados em frangos na província de Tete, denuncia ONG. Ruanda e República Democrática do Congo assinam hoje acordo de paz nos Estados Unidos.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ? Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ? Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ? L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ? À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.
President Donald Trump has vowed to attack drug trafficking across Latin America. But in promising to pardon a convicted trafficker from Honduras, he has swayed politics and unsettled policy. Also: today's stories, including how a fragile deal Washington brokered between the Democratic Republic of Congo and the rebel M23 group shows how economics might lead toward peace; how Boston is building apartments on top of libraries in an experiment with affordable housing; and how one science educator in Pakistan is getting marginalized children excited about learning. Join the Monitor's Kurt Shillinger for today's news.
Subscribe now to skip the ads and get all of our episodes. Danny and Derek are praying for Kim Kardashian to pass the bar. In this week's news: Mohammed bin Salman of Saudi Arabia visits the White House (1:56); the U.S. pushes a new Ukraine peace deal (8:58); Israel continues killing people in Gaza (12:30), Palestinians' shelters are failing in heavy rain (13:57), the UN votes on Trump's Gaza plan (15:22), and Palestinians seeking relief are put on flights to South Africa, raising ethnic cleansing concerns (18:11); Israel continues to bomb and move borders in Lebanon and Syria (21:50); the U.S. and South Korea agree on a nuclear submarine deal (25:21); an attack on a church in Nigeria draws international attention (27:46); the DRC and M23 sign a new peace framework (29:53); an elections update for Chile (31:17) and Ecuador (33:03); Trump reopens a backchannel to Venezuela (34:47); and an update on Operation Southern Spear (38:14).