Podcast appearances and mentions of Paul Kagame

Rwandan politician, 4th and current President of Rwanda

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Paul Kagame

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Best podcasts about Paul Kagame

Latest podcast episodes about Paul Kagame

Africa Today
DRC rebels take town despite Trump deal

Africa Today

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 22:58


Rwanda-backed M23 rebel group says it has captured Uvira town near DR Congo's southeastern border with Burundi. This comes after US President Donald Trump brokered a peace deal between DR Congolese leader Felix Tshisekedi and President Paul Kagame of Rwanda in Washington DC last week. We look at what the renewed fighting means for DR Congo and the peace agreement.Also, a housing deficit poses a threat to Africa's young people with increased difficulty in renting or acquiring homes. Where will Africa's youth live? Presenter : Nkechi Ogbonna Producers: Bella Twine, Keikantse Shumba, Dingindaba Jonah Buyoya and Madina Maishanu Technical Producer: Davis Mwasaru Senior Producer: Charles Gitonga Editors: Samuel Murunga and Maryam Abdalla

Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur 

The Long  Form with Sanny Ntayombya
Andrew Mwenda Breaks His Silence on Museveni, Kagame & The Lies That Brought Them to the Brink

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 103:27


Andrew Mwenda joins The Long Form to reveal the truth behind the Uganda–Rwanda standoff, Museveni's long-term strategy, Kagame's leadership style, and the lies that pushed two nations to the brink. We explore regional power, misinformation, elite diplomacy, and the future of East African politics. Essential listening for anyone interested in Uganda, Rwanda, elections, journalism, governance, and Pan-African leadership.Consider supporting this podcast via our Momo code 95462 or directly to our phone number: +250 795462739 Visit Sanny Ntayombya's Official Website: https://sannyntayombya.com

The Bottom Line
Kagame: ‘Never seen this much attention' to ending Africa war

The Bottom Line

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 24:06


US diplomacy under President Donald Trump has a bigger chance of success because it focuses on transactional deals that “translate into improvements of people's lives” instead of “theories about democracy, freedom and human rights”, argues Rwandan President Paul Kagame. Kagame, who has led Rwanda for more than 30 years, tells host Steve Clemons that he's “never seen the level of focus, attention, energy and pressure” that the US president brought to the conflict between the Democratic Republic of the Congo and Rwanda, which led to the signing of a tentative deal between the two sides in Washington on December 4.

Messi Ronaldo Neymar and Mbappe
Sportswashing the Sleeve? The Dark Truth Behind Arsenal's ‘Visit Rwanda' Deal

Messi Ronaldo Neymar and Mbappe

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 4:20


It's a £10-million-a-year badge on a legendary red shirt, but critics say it's a cover-up for a regime under fire. This episode rips the bandage off Arsenal's controversial partnership with Rwanda, investigating claims of "sportswashing" for a government accused of human rights abuses and fueling conflict in the DRC. We expose how this deal links North London to Stan Kroenke's American empire (LA Rams, LA Clippers) and ask the ultimate question: Is the club selling its soul for a spot on the global map, or is this a test of Arsenal's integrity? Arsenal FC Visit Rwanda sponsorship, football sportswashing examples, Stan Kroenke business empire, Paul Kagame human rights, Premier League ethical controversies.

Le débat africain
RDC et Rwanda, Cameroun, Venezuela… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 38:59


Au sommaire : Ce jeudi 4 décembre 2025, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont signé à Washington un accord de paix qui devrait mettre fin à trois décennies de guerre en République démocratique du Congo. Que contient cet accord ? Peut-on vraiment espérer l'arrêt des combats ? Côté américain, outre une victoire diplomatique, quels profits économiques pourraient en tirer Donald Trump ? Que s'est-il passé à Yaoundé ? Une onde de choc secoue le Cameroun depuis l'annonce du décès, après 37 jours de détention, de l'opposant Anicet Ekane, figure historique de la lutte pour la démocratie. Déploiement militaire américain dans les Caraïbes, blocage aérien, frappes contre de supposés narcotrafiquants, ultimatum au président Maduro… Les États-Unis vont-ils entrer en guerre contre le Venezuela ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Au sommaire : Avec la participation de :  Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen le Djely.com et rédacteur en chef de l'hebdomadaire «Le Punch»  Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 en République démocratique du Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:53


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ».  Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ».  L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «On est forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord de paix»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 6:35


Pas de poignée de main, hier, jeudi 4 décembre, à Washington entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, malgré la signature d'un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les deux chefs d'État ont remercié leur homologue américain Donald Trump pour ses efforts en faveur de la paix, mais ont tenu des discours d'une grande prudence sur les chances de succès de cet accord. Zobel Behalal est expert senior à la Global Initiative Against Transnational Organised Crime (GI-TOC), c'est-à-dire l'Initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous avez pensé de cette cérémonie hier soir à Washington ? Zobel Behalal : Écoutez, le président Trump a réussi un grand coup diplomatique. Il a réussi à amener à Washington deux chefs d'État qui ne se sont pas rencontrés depuis longtemps. Mais on se rend aussi compte qu'il était le seul à être content dans cette salle, parce que les présidents congolais et rwandais, à travers leur langage corporel, ont montré qu'ils n'étaient pas très engagés pour cette signature. Apparemment, en tout cas, il n'y a pas eu de poignée de main entre les deux chefs d'Etat du Congo et du Rwanda ? Ça illustre le très peu d'engagement de ces deux chefs d'État, le très peu d'entrain à venir signer ces accords. On sait, à partir des sources dans les différents pays, que le président Tshisekedi et le président rwandais n'ont pas pu résister à la pression exercée depuis plusieurs mois par l'administration Trump. Et voilà le résultat que ça a donné, ce sentiment de défiance dans la salle, l'absence de poignée de main qui fait douter de la portée de cet événement du 4 décembre. Et visiblement, les deux chefs d'État s'évitaient du regard pendant toute la cérémonie. Alors, pendant son discours, le Rwandais Paul Kagame a dit : « Il y aura des hauts et des bas ». Est-ce à dire qu'il ne suffit pas de signer un accord pour que la paix revienne ? Absolument. J'ai envie de dire qu'il y aura un peu plus de bas que de hauts d'ailleurs. Lorsqu'on regarde le terrain aujourd'hui, avec la poursuite des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise, on a de grosses inquiétudes. Et malheureusement, les populations à l'est de la RDC ne vont pas se réveiller demain, la semaine prochaine, avec un horizon un peu plus apaisé. Le Congolais Félix Tshisekedi, dans son discours, a eu ce mot : « Nous espérons que le Rwanda fera preuve du même sérieux que nous »... C'est la raison pour laquelle, même si on peut se réjouir du fait que, et ça, c'est à mettre au crédit de l'administration Trump, que l'économie soit revenue au centre du jeu… On est aussi forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord qui a été signé hier. Oui, parce que ce que sous-entendait le président congolais, c'était l'espoir que les Rwandais retirent leurs troupes du Congo ? Le président congolais ne cesse de le dire. Il a encore répété devant la diaspora congolaise lors d'une visite à Belgrade « Rien ne se fera tant que le Rwanda ne sera pas parti du Congo ». Et les Rwandais disent à leur tour que rien ne se fera tant que les Congolais n'auront pas combattu les FDLR. Et l'un des documents de cet accord dit clairement que le Cadre régional d'intégration économique ne sera pas mis en œuvre tant que ces mesures-là ne seront pas achevées. Donc, on est ici dans la satisfaction d'avoir eu les deux chefs d'État qui viennent à Washington pour le bonheur du président Trump, mais on est face aussi à l'inquiétude pour le quotidien des populations congolaises. Et quand le président burundais Evariste Ndayishimiye a déclaré « s'engager, c'est une chose, mettre en œuvre est une autre chose », est-ce qu'il n'a pas résumé l'opinion générale ?  Absolument. On parle ici d'un président qui connaît bien la région, qui connaît bien les différents protagonistes, qui est d'ailleurs en froid, le Burundi est d'ailleurs en froid avec le Rwanda. Donc, ils sont tous conscients des difficultés énormes, de l'Himalaya vers lequel on s'engage aujourd'hui en signant cet accord. Mais prenons l'exemple de la mine de Rubaya, qui produirait 15 % du coltan mondial et qui se trouve actuellement sous le contrôle du M23. Est-ce qu'avec les accords signés hier, on va pouvoir tracer le coltan qui part de cette mine de l'est du Congo vers le Rwanda et ensuite vers le marché occidental ? La mine de Rubaya, depuis plusieurs années, est une source du financement du conflit. Les minerais qui sont exploités à Rubaya, déjà, avant la présence du M23 qui l'occupe aujourd'hui, étaient blanchis et continuaient à être blanchis au Rwanda. Les processus de traçabilité existaient déjà, mais les acteurs sur le terrain avaient réussi à les contourner. C'est vrai que, dans les accords qui ont été signés à Washington, il y a une dimension de traçabilité de ces minerais. Mais, je pense que si cette traçabilité n'a pas été efficace à 100 % avant, il n'y a pas de raison qu'elle le soit demain sans un changement radical. Le point sur lequel on veut insister, c'est la présence des réseaux du crime transnational organisé, qui ont intérêt à ce que ce désordre continue, parce que, grâce à ce désordre, ils peuvent s'enrichir. Donc, tant qu'on n'aura pas adopté des mesures tangibles pour lutter contre ces réseaux du crime transnational organisé, toutes les autres mesures seront inefficaces. Et quand je regarde les accords qui ont été signés, je n'ai pas l'impression qu'on se soit engagé vers cette logique-là. À lire aussiRDC-Rwanda: sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix

DW em Português para África | Deutsche Welle
5 de Dezembro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 20:00


República Democrática do Congo e Ruanda prometem manter acordo de paz mediado por Donald Trump. Antigo primeiro-ministro guineense Aristides Gomes diz que é possível CNE divulgar resultados eleitorais. Guineenses residentes em Moçambique condenam "assalto ao poder" na Guiné-Bissau.

Journal de l'Afrique
À Washington, RD Congo et Rwanda signent un accord de paix dans une ambiance glaciale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 11:53


Donald Trump a présidé à Washington la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, qu'il a qualifié de "miracle", malgré la poursuite de violents combats dans l'est congolais. Paul Kagame a salué une médiation "pragmatique", tout en prévenant que la mise en œuvre de l'accord serait jalonnée de "hauts et des bas". Félix Tshisekedi a lui aussi remercié Donald Trump pour "le début d'un nouveau chemin", tout en avertissant qu'il serait "exigeant" et "difficile".

Appels sur l'actualité
[Vos réactions ] RDC-Rwanda : l'accord de Washington peut-il apporter une paix durable ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 20:00


Alors que les tensions sont vives entre la RDC et le Rwanda, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont attendus ce jeudi à Washington, aux côtés de Donald Trump, pour signer l'accord de paix conclu entre leurs pays en juin dernier. Après trois décennies d'insécurité dans l'est de la RDC, quel sera l'impact sur le terrain ? La paix est-elle à portée de main ? Vos réactions nous intéressent.

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

DW em Português para África | Deutsche Welle
4 de Dezembro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 20:00


Em Moçambique, Centro para Democracia e Desenvolvimento (CDD) pede foco no "peixe graúdo" no caso de corrupção que envolve funcionários do Tesouro. Medicamentos para o HIV podem estar a ser usados em frangos na província de Tete, denuncia ONG. Ruanda e República Democrática do Congo assinam hoje acordo de paz nos Estados Unidos.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ?   Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ?   Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ?    Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar.   Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ?   L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.    Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ?   À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. 

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 8:42


Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ?   Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise.   Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ?   Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine.   Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais…  Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense.   Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé…  Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa.   Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ?  Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois.   Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ?   C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense.   Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ?  Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera.   Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ?   Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions.    À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La signature d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda: un pas vers la paix?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 37:46


​Après un accord signé en juin dernier, le Rwanda et la RDC ont paraphé le vendredi 7 novembre à Washington un accord économique faisant partie de l'accord de paix déjà signé. Avec ses invités, Eric Topona analyse la viabilité de ce nouvel accord, alors que sur le terrain, les combats se poursuivent dans l'est de la RDC entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda.

Podcast Lepiej Teraz
PLT #402 Paul Kagame: Od Uchodźcy do Stoickiego Feniksa Afryki

Podcast Lepiej Teraz

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 37:34


Co robisz, gdy tracisz wszystko w wieku 2 lat? Gdy ojczyzna wyrzuca cię jak śmiecia? Gdy dorastasz w obozie dla uchodźców, gdzie nikt nie wierzy w twoją przyszłość?Większość się poddaje. Paul Kagame zdecydował się walczyć.Ta historia nie jest czarno-biała.To opowieść o człowieku, który zatrzymał jedno z największych ludobójstw w historii – i zbudował z popiołów kraj, który dzisiaj jest nazywany „singapurskim cudem Afryki”.Ale jaką zapłacił cenę? I czy cel usprawiedliwia środki?W tym odcinku odkryjesz:Jak stoicka dyscyplina może Cię podnieść z najgłębszego dnaMechanizm „zimnej kalkulacji”, który działa w kryzysie lepiej niż emocjeDlaczego prawdziwa siła to NIE agresja, ale kontrolaJak przekuć traumę w misję życiowąTo brutalna lekcja o tym, co możliwe, gdy odmówisz pogodzenia się z losem.Dla kogo ten odcinek?Dla wszystkich, którzy czują, że utknęli. Którzy wiedzą, że zasługują na więcej, ale nie wiedzą jak się odbudować po życiowym ciosie.

Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

Invité Afrique
Les racines africaines du maire de New York selon l'ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 11:43


Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Jeshi la Israeli kuondoka Gaza, rais wa DRC aitaka Rwanda kuchangia amani

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 20:07


Habari kuu wiki hii ni pamoja Israel kuanza kuwaondoa wanajeshi wake kwenye baadhi ya maeneo ya  Gaza, rais wa Ufaransa amteua tena Sebastien Lecornu kuwa waziri mkuu huku kukiwa na mvutano wa kisiasa, rais wa DRC, Félix Tshisekedi, amtaka mwenzake wa Rwanda, Paul Kagame, kuwaamuru waasi wa M23 kuacha vita mashariki mwa Congo, siasa za kikanda, yaliyojiri huko Morocco, mwanaharakati wa demokrasia nchini Venezuela, Maria Corina Machado, ndiye mshindi wa tuzo ya amani ya Nobeli ya mwaka wa 2025

Journal de l'Afrique
Félix Tshisekedi "tend la main" à Paul Kagame, qui dénonce une "comédie ridicule"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 12:26


Le président congolais Félix Tshisekedi a appelé jeudi son homologue rwandais Paul Kagame à avoir "le courage" de travailler avec lui pour faire "la paix des braves" dans l'est de la République démocratique du Congo, une invitation rejetée comme une "comédie politique ridicule" par Kigali.

DW em Português para África | Deutsche Welle
8 de Outubro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 19:40


Em Angola, pré-candidatura de Rafael Massanga Savimbi está a entusiasmar os membros da UNITA. Presidente da Associação dos Ruandeses Refugiados em Moçambique destaca o trabalho da comunidade em diminuir o medo de perseguições do regime de Paul Kagame. Analisamos ainda o impacto social da guerra do Médio Oriente na Alemanha. No futebol, pode ser um dia histórico para a lusofonia.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déboires judiciaires du fils de Macky Sall, l'échec d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda et l'ouverture des négociations en Egypte entre le Hamas et Israël. France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu  ?  Quatorze heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron. «Les conditions n'étaient plus remplies pour rester Premier ministre», a-t-il expliqué. Pourquoi ce gouvernement posait-il problème à la classe politique française ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI.      Sénégal : le fils de Macky Sall dans le viseur de la justice   Alors que plusieurs proches de l'ancien président Macky Sall font l'objet d'enquêtes judiciaires, c'est désormais son propre fils, Amadou, qui défraie la chronique. Que lui reproche la justice sénégalaise ? Alors qu'il ne vit plus au Sénégal depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye, pourquoi n'est-il pas visé par un mandat d'arrêt international ?     Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.       RDC/Rwanda : échec de la signature d'un accord économique   Prévue la semaine dernière à Washington, la signature d'un accord économique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a échoué ? Comment expliquer cet échec ? Les États-Unis, qui ont joué un rôle de médiateur, peuvent-ils exercer une pression significative pour débloquer la situation ?     Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Gaza : vers une libération des otages contre des prisonniers ?   Alors que le Hamas a accepté le plan de paix proposé par Donald Trump, une délégation israélienne et du mouvement palestinien sont en Égypte pour négocier, notamment la libération des otages. Comment leur libération pourrait-elle s'organiser alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza ? Benyamin Netanyahu acceptera-t-il de relâcher plus de 1 900 prisonniers palestiniens sans mettre en péril la stabilité de sa coalition ?   Gaza : quel rôle pour les pays médiateurs ?   Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas se tiennent depuis lundi soir en Égypte. Les médiateurs égyptiens et qatariens ont-ils suffisamment d'influence sur les deux camps pour garantir un accord durable ?   Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).

De Africast
107 - Van genocide tot glorie? Rwanda volgens Kagame (Afrikaanse leiders)

De Africast

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 29:20


Hoe werd Rwanda, een land verscheurd door genocide, het internationale voorbeeld van orde en vooruitgang? In deze aflevering duiken we in het leiderschap van Paul Kagame, de president die zijn land wist te transformeren, maar dat deed met een ijzeren hand.Kagame wordt geprezen om digitalisering, economische groei en stabiliteit, maar ook bekritiseerd vanwege repressie, het monddood maken van oppositie en zijn rol in de bloedige conflicten in buurland Congo. Een man die geen tegenspraak duldt, maar wiens invloed verder reikt dan de grenzen van Rwanda.Samen met correspondent Sophie van Leeuwen onderzoeken we de successen én de hoge prijs van Kagame's leiderschap.Volg onze LinkedIn: https://www.linkedin.com/showcase/africastpodcast?originalSubdomain=nlVoor mooie beelden, quizjes en 'behind the scenes', volg onze Instagram: https://www.instagram.com/africast_podcast/Link met Jos of Joeri via LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/jos-hummelen/ & https://www.linkedin.com/in/joerinortier/

Koerage podcast door Vera Koedooder
Koerage Koers met Vera & Eva! #48 W.K Rwanda

Koerage podcast door Vera Koedooder

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 51:48


Daar zijn ze weer! Na de Tour de France Femmes was er even een tijdje pauze in de afgelopen 1,5 maand. Maar met de Wereldkampioenschappen wielrennen in Kigali, Rwanda werd het weer tijd voor een nabeschouwing! Voormalig professioneel wielrensters Vera Koedooder en Eva Buurman troffen elkaar online op de avond na het W.K. Weg voor de vrouwen voor Koerage Koers #48! Genoeg om over na te praten want na een vreemde wedstrijd won de jonge Canadese Magdeleine Vallieres en werd Nederland 5e en 7e met Riejanne Markus en Demi Vollering. Wat vonden Vera en Eva ervan dat het W.K in Rwanda plaats vond? En wat vonden ze van de koers? Wat waren voor hun de Koerage momenten? Veel luisterplezier!De shownotes:- NOS - Hoe Rwanda mensenrechtenschendingen wegpoetst met sport- De Tijd - Rwanda's eeuwige leider Paul Kagame bestendigt macht met WK wielrennen- Uit de krant Trouw: WK wielrennen - Wielrenners zien in Rwanda alleen vrolijkheid. ‘Straatkinderen worden opgepakt en weggevoerd'- Uit de krant Trouw: Terwijl de wielrenners over de wegen van Rwanda razen, zit oppositieleider Victoire Ingabire nog steeds achter de tralies- Uitslag op Procyclingstats.com- Website W.K Kigali/ Rwanda 2025Sociale kanalen van Koerage:Website: www.koerage.ccInstagram: www.instagram.com/koerageFacebook: www.facebook.com/koeragecyclingconceptsTwitter: www.twitter.com/KoerageCCSociale kanalen van Vera:Website: www.verakoedooder.nlInstagram: www.instagram.com/verakoedooderFacebook: www.facebook.com/VeraKoedooderTwitter: www.twitter.com/VeraKoedooderLinkedIn: www.linkedin.com/in/vera-koedooder-oly-32704810Youtube: www.youtube.com/channel/UCS7BxSZXsgZ7VDO33Wwl5wSociale kanalen van Eva:Instagram: www.instagram.com/eva_buurmanFacebook: www.facebook.com/eva.buurmanTwitter: www.twitter.com/evabuurmanLinkedIn: www.linkedin.com/in/evabuurman

Hvis du vil vide mere
Thomas tryktester Rwandas succes: »De hvisker, når de taler om præsidenten«

Hvis du vil vide mere

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 24:45


Der findes to sider af enhver mønt – og sådan er det også med Rwanda. På den ene side bliver det lille østafrikanske land kaldt en klimadarling, økonomien buldrer afsted, landet sammenlignes med Singapore – og efter en ihærdig indsats er Rwanda lige nu vært for VM i cykling som det første afrikanske land nogensinde. Men der er en skyggeside. Rwandas præsident, Paul Kagame, bliver kritiseret for at holde landet i et jerngreb, og rwanderne hvisker, når de taler om ham. Jyllands-Postens korrespondent for det globale syd, Thomas Foght, er rejst til landet for at trykteste diktatorens glansbillede. Gæst: Thomas Foght, Jyllands-Postens korrespondent for det globale sydVært: Jacob Grosen Tilrettelæggelse og produktion: Mathias BondeFoto: Jean Bizimana / Reuters Der er lånt klip fra TV 2, Africanews, CGTN Africa, BBC og Rwanda TelevisionSee omnystudio.com/listener for privacy information.

À propos
Le Rwanda, eldorado du soft power par le sport - « À propos », le podcast du Soir

À propos

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 12:27


Une semaine entièrement dédiée à la petite reine. De l'épreuve contre la montre, remportée par Remco à la course en ligne, la ville de Kigali, au Rwanda, conjugue le vélo à toutes les sauces. C'est la première fois que les championnats du monde de cyclisme font escale en Afrique...Et ce n'est pas un hasard. Depuis plusieurs années, le Rwanda de Paul Kagame multiplie les partenariats avec les plus grands noms du sport mondial. On va voir pour quelles raisons et surtout pourquoi aujourd'hui, ce soft power vacille. On en parle avec Enola Richet, journaliste et ancienne correspondante au Rwanda.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be

Grand angle
Le Rwanda, eldorado du soft power par le sport

Grand angle

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 11:57


Une semaine entièrement dédiée à la petite reine. De l'épreuve contre la montre, remportée par Remco à la course en ligne, la ville de Kigali, au Rwanda, conjugue le vélo à toutes les sauces. C'est la première fois que les championnats du monde de cyclisme font escale en Afrique...Et ce n'est pas un hasard. Depuis plusieurs années, le Rwanda de Paul Kagame multiplie les partenariats avec les plus grands noms du sport mondial. On va voir pour quelles raisons et surtout pourquoi aujourd'hui, ce soft power vacille. On en parle avec Enola Richet, journaliste et ancienne correspondante a

DS Vandaag
Waar blijft de kritiek over het WK wielrennen in Rwanda?

DS Vandaag

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 24:06


Vanaf dit weekend vindt het WK wielrennen plaats in Rwanda. Het land van president Paul Kagame steunt echter ook de bloedige oorlog van M23 in Oost-Congo, een oorlog die onder meer door ons land scherp wordt veroordeeld. Hoe is Kagame erin geslaagd het WK naar zijn land te brengen? En waarom gaan het peloton en de rest van de wereld daar niet kritischer mee om? Journalist Koen Vidal | Presentatie Alexander Lippeveld | (Eind)redactie Sofie Steenhaut | Audioproductie en muziek Brecht Plasschaert | Chef podcast Alexander Lippeveld Correctie: in een eerdere versie van deze podcast werd in de intro vermeld dat "M23 al dertig jaar lang een erg bloedige oorlog voert". De beweging ontstond pas in 2012, de foute informatie werd uit de podcast geknipt.See omnystudio.com/listener for privacy information.

DW em Português para África | Deutsche Welle
29 de Agosto de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 19:59


Em Angola, o Bloco Democrático terá convenção nacional este fim-de-semana para votar e eleger novos órgãos sociais. Em Moçambique, novo episódio de tensão no partido. Nove membros da Assembleia Municipal alegam terem sido destituidos por contestarem Ossufo Momade. A UNICEF alerta que o conflito no Sudão está a provocar a desnutrição a 13 mil crianças. E este fim-de-semana há Bundesliga na sua DW.

Semana em África
A semana em que Moçambique e Ruanda estreitaram mais os laços

Semana em África

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 18:42


A actualidade desta semana em África ficou designadamente marcada pela visita de dois dias que o Presidente moçambicano, Daniel Chapo, efectuou ao Ruanda, país cujas tropas apoiam o exército moçambicano na luta contra o terrorismo em Cabo Delgado, no extremo norte do país. No âmbito desta deslocação, foi assinado em Kigali o Acordo sobre o Estatuto da Força que regula a presença das tropas ruandesas que lutam contra os grupos armados em Cabo Delgado, um documento apresentado como um instrumento padrão regido pelo direito internacional. Apesar de o Presidente moçambicano explicar que o acordo militar assinado com o Ruanda não prevê o aumento do contingente desse país em Cabo Delgado, os termos desse protocolo não deixaram de suscitar interrogações no seio da sociedade civil moçambicana. Noutro aspecto, no rescaldo das eleições gerais de 9 de Outubro de 2024, a Comissão Nacional de Eleições (CNE) notificou 12 dos 37 partidos políticos que participaram nas eleições gerais para corrigirem irregularidades na utilização dos fundos atribuídos durante a campanha eleitoral. Para o Presidente da Acção do Movimento Unido para a Salvação Integral (AMUSI), a ausência da Frelimo, partido governamental neste processo é questionável. Ainda na actualidade moçambicana, esta semana esteve eminentemente virada para questões económicas. Foi inaugurada segunda-feira e decorre ainda até este domingo em Marracuene a 60.ª edição da FACIM, Feira Internacional de Maputo, um evento que reúne mais de 3 mil expositores e cuja importância foi destacada pelo Presidente da República durante a cerimónia de abertura. Foi neste contexto que a fundição de alumínio Mozal suspendeu contratos com 20 empresas nacionais, deixando mais de mil pessoas em situação de desemprego. Esta informação foi avançada pelo Presidente da Confederação Económicas de Mocambique, CTA, Álvaro Massingue que apontou esta como sendo consequência directa do anúncio da suspensão das actividades pela fundição até Março do próximo ano, caso não se encontre uma solução para o fornecimento de energia eléctrica, após o término do contracto actual com a Eskom. Na Guiné-Bissau, os advogados da coligação eleitoral Plataforma Aliança Inclusiva - Terra Ranka afirmam que está em curso um plano para impedir a participação do seu líder, Domingos Simões Pereira, nas eleições presidenciais do próximo mês de Novembro, sendo que também denunciam alegadas irregularidades no processo eleitoral. Também esta semana, o Primeiro-Ministro guineense Braima Camará foi hospitalizado de urgência no Senegal após sentir-se mal durante a cerimónia de tomada de posse de novos membros do Conselho de Estado, na capital. Entretanto, a RFI apurou que pelo menos até esta sexta-feira, o chefe do governo guineense ainda se encontrava no Senegal, mas que estava a a recuperar e que tenciona regressar em breve à Guiné-Bissau. Noutra actualidade, aqui em França, o Presidente Emmanuel Macron recebeu esta semana no palácio do Eliseu o seu homólogo senegalês Diomaye Faye, ambos tendo manifestado a vontade de reforçar os elos entre os dois países, depois de meses de algum distanciamento, desde a chegada ao poder das novas autoridades no Senegal no ano passado. Um dos indícios mais flagrantes da nova tonalidade das relações bilaterais foi a saída no passado mês de Julho dos cerca de 300 militares franceses que ainda se encontravam no país, isto a pedido do poder do Senegal. Em Cabo Verde, a França tem estado a apoiar a ilha de São Vicente a se reerguer após a destruição causada pela tempestade Erin. Um navio da Marinha Francesa, com técnicos, mecânicos e engenheiros, chegou esta semana à ilha cabo-verdiana para apoiar a resposta às necessidades após a tempestade que provocou nove mortos e dois desaparecidos naquela ilha. Relativamente desta vez à actualidade de São Tomé e Príncipe, o antigo primeiro-ministro, Patrice Trovoada, manifestou a intenção de ocupar o seu lugar de deputado da Assembleia Nacional. Expedientes já foram feitos para que a sua reintegração seja efectivada. Em Angola, a equipa da casa tornou-se campeã africana de basquetebol após a sua vitória, na final, no domingo, face ao Mali por 70-43. O Presidente angolano, João Lourenço, saudou na segunda-feira a vitória da selecção angolana pela conquista deste que é o seu 12.º título de campeã africana da modalidade.

DW em Português para África | Deutsche Welle
28 de Agosto de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 20:00


Em Angola, o Presidente da CNE foi aprovado como juiz conselheiro do Tribunal Supremo. Analista levanta questões de ética e de Direito. Daniel Chapo está de visita ao Ruanda. Analista diz à DW que o PR de Moçambique foi renegociar divida referente à presença de tropas ruandesas em Cabo Delgado. Nos EUA, novo tiroteio em massa matou 2 crianças e feriu 17 pessoas numa escola católica em Minneapolis.

The Long  Form with Sanny Ntayombya
Why A US Developer Bet $26M on 'Brand Rwanda' | Andrew Feinstein on Kagame, Zaria Courts & Africa

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 66:53


What drives an American real estate developer from Denver to invest $26 million into Rwanda's sports infrastructure? In this episode of The Long Form, I sit down with Andrew Feinstein, the man behind Kigali's stunning Zaria Court project in the heart of Kigali Sports City. We explore his partnership with NBA executive Masai Ujiri, his insights into the man that is President Paul Kagame, and his bold vision to revitalize Africa's sports complexes—from BK Arena to Amahoro Stadium—without letting them become white elephants. We also discuss his long-term bet on Brand Rwanda, his take on African economic growth, and why he believes sports infrastructure can transform economies across the continent.If you're interested in Rwanda's development, African sports business, real estate, leadership, and Pan-African investment, this is a must-watch.Paid partnership with: Waka Fitness: Go to https://waka.fitbase.rw/thelongform and get 20% off your gym membership. Offer lasts until end of August 2025!Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Cosmopod
D. R. Congo after Mobutu to the present with Jeremy Rich

Cosmopod

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 116:09


Rudy joins Jeremy Rich for a discussion on the Democratic Republic of the Congo from the late 80s to the present. We cover the decay of Mobutu's regime, the changes in the 90s, how the Rwandan Civil War prompted an invasion and the first and second Congo Wars, the factions involved in these wars including the special role of Rwanda and Paul Kagame. We discuss the transitions of power, from Mobutu, to the Kabilas, and to the present president Tshisekedi; the role of the U.S. and China, the recent rise in "rebel" activity and the outlook for the future. References: Orgs - Friends of the Congo (www.friendsofthecongo.org). Twitter: Gaeten-Dauphin Nzowo (@GNzowo) and Benedicte Njdoko (@babisema) Readings on the 1990-2020s: Jason Stearns's The War That Doesn't Say Its Name; writings by Kristof Titeca and Judith Verweijen. Cold War in DRC: Georges Nzongola-Ntalaja, Patrice Lumumba; Piero Gleijses's books Visions of Freedom and Conflicting Missions; Pedro Monaville's Students of the World; James H. Smith's The Eyes of the World: Mining the Digital Age in the Eastern DR Congo

Revue de presse Afrique
À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “La tentation autoritaire”, “Éoliennes contre nucléaire : qui a raison ?” Et “Rwanda/Congo, Trump faiseur de paix”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 18:54


Il y a deux jours, les députés ont saisi une occasion rare pour proposer une loi visant à interdire et sanctionner les discours anti-Républicains. Initiée par Vincent Genbrain et cosignée par 25 députés, majoritairement des Républicains, cette proposition prévoit de punir ceux qui incitent publiquement à la haine ou à la violence contre des personnes ou institutions attachées aux valeurs républicaines, souligne Ruth Elkrief, qui alerte sur la montée de réglementations inquiétantes. Pascal Perri analyse la controverse entre nucléaire et éolien. Jusqu'ici, la stratégie combinait les deux, mais le débat s'oriente désormais vers une priorité exclusive au nucléaire, domaine où la France a une avance notable. Pascal Perri insiste cependant sur l'importance de ne pas négliger les énergies renouvelables (ENR). Cet après-midi, le président de la République a confirmé la volonté de subventionner à la fois le nucléaire et l'éolien, cherchant un équilibre entre ces sources. Abnousse Shalmani revient sur l'accord historique signé le 27 juin à Washington entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Ce rapprochement, soutenu par les États-Unis, fait suite à une série de rencontres, dont une au Qatar le 18 mars dernier entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Une réunion technique préparatoire s'est tenue le 18 juin à Washington, ouvrant la voie à cet accord rapide. Shalmani souligne la rapidité et la portée de cette avancée, qualifiée d'exploit en termes diplomatiques, avec Donald Trump perçu comme un faiseur de paix inattendu dans ce contexte complexe. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 7:05


C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

The Long  Form with Sanny Ntayombya
PLO Lumumba on Captain Ibrahim Traoré, Paul Kagame, M23 & Donald Trump's Disdain For African Leaders

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 98:25


Professor PLO Lumumba on the rise of Captain Ibrahim Traoré in Burkina Faso, whether Paul Kagame deserves to sit alongside Africa's greatest revolutionaries, the truth about the M23/AFC rebellion and Donald Trump's humiliation of Cyril Ramaphosa — and what it says about global views on African powerPaid partnership with:Ntare Louisenlund International School: Go to https://ntare-louisenlund.org/ to learn how you can give your child a world-class German STEM education in Rwanda.  Waka Fitness: Go to www.waka.fitbase.rw/thelongform and get 20% off your gym membership. Offer lasts until August 2025! Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Revue de presse Afrique
À la Une : la démission du ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:32


L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »

The Long  Form with Sanny Ntayombya
Charles Onyango-Obbo on Kagame, Post-Museveni Uganda & How Congo DESTROYED the NRM-RPF Alliance

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 123:57


In this episode of The Long Form, I sit down with legendary journalist and thinker Charles Onyango-Obbo, a pioneer of East African journalism and a man whose career has intersected with some of the region's most defining moments.We talk about his frontline coverage of the Rwandan Patriotic Front during the 1990s civil war, the political legacy of President Paul Kagame, the uncertain transition in Uganda after Museveni, and which war-torn states—Somalia, DRC, South Sudan, Burundi—might surprise us in the next 15 years.Charles also reflects on media, memory, and mortality: Can great journalism still thrive in the age of short attention spans? Would he change anything? And what gives him hope — or fear — about the future of East Africa?Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila à Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:09


Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »

Invité Afrique
L'opposant congolais Martin Fayulu: «On ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 8, 2025 15:47


En RDC, l'opposant Martin Fayulu ne réclame plus le départ du pouvoir de Félix Tshisekedi et se dit même d'accord pour faire équipe avec lui à certaines conditions. À la présidentielle de 2018, il avait crié au hold-up électoral après la victoire officielle de Félix Tshisekedi. Mais aujourd'hui, il change de stratégie. Le 1er mai dernier, avec les autres opposants Joseph Kabila, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, Martin Fayulu a signé une déclaration commune en faveur d'un dialogue national pour résoudre la guerre dans l'est du pays. De passage à Paris, le président du parti de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et de la plate-forme Lamuka répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda doivent finaliser d'ici à deux semaines un projet d'accord de paix. Puis, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame doivent se retrouver le mois prochain dans le bureau de Donald Trump à la Maison Blanche pour signer la paix. Est-ce que votre déclaration commune, ce n'est pas une façon de dire « ne nous oubliez pas, nous aussi, on existe ? »Martin Fayulu : Non, notre déclaration, c'est de dire qu'avant de signer cet accord, il faut que les Congolais se parlent et trouvent des solutions à la crise qui sévit au Congo. Tout accord, toute discussion tendant à aider le Congo à avoir la paix et la sécurité, nous sommes d'accord. Mais nous disons qu'on ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble dans ce que nous appelons la cohésion nationale.Mais si jamais les pourparlers avancent à Washington, si jamais il y a cet accord de paix le mois prochain à la Maison Blanche, qu'est-ce que vous allez faire ?Nous pensons que c'est quelque chose qui ne marchera pas. Tant que la plaie n'est pas soignée de fond en comble, on ne pourra pas avoir la paix. Et c'est pour cela que nous disons que nous ne sommes pas contre Washington. Nous ne sommes pas contre Doha, nous ne sommes pas contre l'Union africaine. Mais les solutions aux problèmes du Congo doivent d'abord venir du Congo.Alors, ce qui frappe dans votre déclaration commune du 1ᵉʳ mai, c'est de vous voir signer, Martin Fayulu, un document avec votre pire ennemi, Joseph Kabila, que vous accusez de vous avoir volé la victoire en 2018. Pourquoi cette volte-face ?Je l'ai accusé d'avoir fabriqué les résultats et d'avoir proclamé Tshisekedi parce qu'ils ont signé ce qu'on a appelé un compromis à l'africaine. Mais ce n'est pas mon ennemi. Moi, je n'ai pas d'ennemi. Et moi, j'ai signé avec Kabila comme demain je pourrais signer avec Tshisekedi pour sauver le Congo.Donc, ce que vous appelez le grand hold-up électoral de 2018, vous oubliez tout, vous pardonnez, c'est terminé ?Mais vous savez, on ne peut pas oublier. Ça existe. Mais maintenant, qu'est-ce que vous voulez que je continue à ressasser ça à longueur de journée, d'année en année ? Non, je dis que c'est une expérience. C'est pour cela que j'ai proposé cette réunion de vérité, réconciliation et cohésion nationale. On ne peut pas oublier ce qui s'est passé. Mais sur la base de ce qui s'est passé, nous pouvons construire l'avenir en toute sérénité.Dans votre déclaration commune, vous parlez de la guerre à l'est de votre pays, sans jamais citer le Rwanda. Pourquoi refusez-vous de nommer un pays que toute la communauté internationale désigne comme le principal soutien militaire des rebelles du M23 ?Oui, on ne le cite pas simplement parce que ce n'est pas l'objectif poursuivi. Cette déclaration avait pour objectif de dire aux amis de Washington et de Doha : « ce que vous faites, c'est bien, mais s'il vous plaît, faites attention, il y a des préalables ».Mais vous ne citez pas le Rwanda parce que Joseph Kabila a mis son veto ?Non, non, on n'a pas pensé à ça. On n'a pas pensé à citer un pays et nous savons ce que le Rwanda veut dans notre pays. On sait que le Rwanda veut les richesses du Congo et exploiter les ressources. Ça, on le dit et on le répétera.Depuis quelques semaines, le président Tshisekedi appelle l'opposition à rentrer dans un gouvernement d'union nationale. À quelles conditions pourriez-vous accepter un tel gouvernement ?On ne peut pas répondre à cette préoccupation de Félix Tshisekedi, parce que nous pensons que d'abord, il faut que les Congolais se mettent autour d'une table, autour des évêques catholiques et des pasteurs protestants, pour d'abord aller dans le fond sur les causes profondes de notre crise. Donc, on ne met pas la charrue avant les bœufs.Et si demain, il y a un dialogue national, et s'il aboutit... Est-ce que vous seriez prêts à faire équipe avec le président Tshisekedi ?Je suis Congolais, il est Congolais. J'accepterai les résolutions qui sortiront de ce dialogue parce que j'y contribuerai.Alors comme vous, les évêques de la CENCO et les pasteurs de l'ECC appellent à ce dialogue national, mais ils disent aussi vouloir respecter le mandat du président Tshisekedi jusqu'à la fin de celui-ci, c'est-à-dire jusqu'en 2028. Est-ce que vous êtes d'accord avec eux ou pas ?Écoutez, de fait, il est là ! Est-ce qu'il faudrait aller poser la condition qu'il doit partir avant de commencer la réunion ? Je ne pense pas. Je pense qu'il faut avoir des élections saines, crédibles en 2028. Il peut continuer à gérer le pouvoir.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu ce vendredi à Washington

Cinco continentes
Cinco continentes - ¿Hacia dónde van las negociaciones para poner fin a la guerra en República Democrática del Congo?

Cinco continentes

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 12:57


La semana pasada los gobiernos de la República Democrática del Congo y Ruanda firmaron en Washington un acuerdo para comenzar negociaciones que pongan fin al conflicto desatado en el este del país, donde la guerrilla del M23 lleva meses operando con el apoyo del ejecutivo ruandés que preside Paul Kagame. Mientras tanto, sobre el terreno, la situación humanitaria sigue siendo muy delicada. Hablamos con Julián Gómez Cambronero, autor del libro ¿A quién le importa el Congo? y responsable de la revista Congo Actual.Escuchar audio

Invité Afrique
Jeffrey Hawkins: «Se concentrer sur l'accès aux matières premières ne constitue pas une politique globale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 9:15


C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe

The Long  Form with Sanny Ntayombya
Fred Swaniker Talks Kagame, Breaking Ties with Belgium, and AI's Threat to Africa I THE LONG FORM

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 68:10


In this powerful episode of The Long Form Podcast, I sit down with Ghanaian entrepreneur Fred Swaniker — founder of African Leadership University (ALU), ALX, and Sand Technologies. We discuss his deep relationship with Rwanda and President Paul Kagame, the historic decision to cut ties with Belgium, and Africa's urgent need to adapt in the AI revolution. Fred shares insights on entrepreneurship, risks he faced after leaving McKinsey and his vision for African education. We also tackle audience questions on AI risks, ALU's rankings, youth unemployment, and Fred's personal hobbies. This is a must-watch for anyone interested in Rwanda, African politics, entrepreneurship, leadership, ICT, and the future of AI on the continent.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Invité Afrique
Conflit dans l'est de la RDC: «Le M23 a montré que son contrôle de la situation n'était pas total»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 9:48


Pour essayer de résoudre le conflit meurtrier dans l'est de la RDC, l'Union africaine va chercher aujourd'hui un médiateur qui vient d'un pays très éloigné du théâtre des opérations. Il s'agit de Faure Gnassingbé, le président du Togo. Pourquoi ce choix ? A-t-il plus de chances de réussir que son prédécesseur, l'Angolais Joao Lourenço ? Pour l'Institut Ebuteli, Pierre Boisselet est responsable des recherches sur les violences en République Démocratique du Congo. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.   RFI :  L'attaque des quartiers ouest de Goma le week-end dernier est-elle le signe que le M23 ne contrôle pas la totalité du territoire qu'il a conquis ces trois derniers mois dans l'est du Congo ?  Pierre Boisselet : Oui, en tout cas, c'est certainement le signe que leM23 n'est pas totalement en mesure d'assurer la paix et la sécurité dans le territoire sous son contrôle. Alors les événements du week-end dernier sont probablement les plus spectaculaires qui ont eu lieu, au moins depuis que le M23 a pris les villes de Goma et Bukavu, au début de l'année… Mais il y en a eu d'autres. On pense notamment aux explosions qui ont eu lieu à Bukavu peu après la conquête de cette ville, en marge d'un meeting de Corneille Nangaa. Il y a aussi eu ces derniers jours des incursions de miliciens wazalendo aux abords de la localité de Kavumu, au Sud-Kivu, où l'on trouve le principal aéroport de cette province du Sud-Kivu. Donc, on voit que, à plusieurs endroits et à plusieurs moments, le M23 a montré que son contrôle de la situation n'était pas total.Il y a un mois, le M23 s'est emparé aussi de la ville de Walikale, sur la route de Kisangani. Et puis, quelques jours plus tard, le mouvement rebelle s'est retiré de cette position importante. Est-ce un retrait stratégique ou politique ? Alors, c'est probablement un peu des deux. Ce qu'on peut dire, c'est qu'on a constaté que le M23 avait beaucoup de difficultés à maintenir ses lignes logistiques jusqu'à cette localité de Walikale qu'il venait de conquérir, notamment la route entre Masisi et Walikale n'était pas du tout sécurisée et les convois étaient à la merci d'attaques de harcèlement. Mais par ailleurs, ce retrait est aussi intervenu au moment où les discussions étaient relancées par le Qatar. Une des conséquences de la prise de Walikale, ça a été la fermeture de la mine d'Alphamin qui est contrôlée par des capitaux américains. Et donc voilà, le fait qu'il se soit retiré, ça a permis l'annonce au moins de la reprise de la production dans cette mine. Donc on peut imaginer qu'il y a pu aussi avoir des pressions politiques qui ont abouti à ce retrait.Et le retrait du M23 de Walikale a coïncidé avec la visite d'un émissaire américain à Kigali ?Tout à fait, Monsieur Boulos, qui d'ailleurs a lui-même annoncé la reprise des activités d'Alphamin dont je parlais à l'instant. Donc voilà, on peut imaginer qu'il y a eu un message de passé à cette occasion.Y a-t-il eu un deal entre messieurs Trump et Kagame ?Alors… Là, je ne saurais m'avancer jusque-là. Ce qu'on sait, c'est qu'il y a eu des discussions. Alors en réalité, surtout entre le gouvernement congolais et le gouvernement américain sur l'accès aux immenses ressources minérales congolaises. Alors est-ce qu'il y a eu d'autres négociations parallèles ? Ça, je ne le sais pas.Du côté des médiations internationales, le Qatar a réussi un joli coup, c'était le 18 mars dernier, quand il a réuni les présidents Tshisekedi et Kagame à Doha. Mais est-ce que cela n'a pas été un succès sans lendemain ? Alors c'est peut-être un tout petit peu tôt pour l'affirmer, mais c'est vrai que ça n'a pas forcément embrayé avec un processus très convaincant, je dirais. On sait que, depuis ce 18 mars, il y a eu des délégations du M23 et du gouvernement congolais qui devaient se rencontrer à Doha pour poursuivre sur la lancée du sommet. Mais à ce stade, il y a vraiment peu d'écho. Il semblerait qu'il y ait assez peu d'avancées dans ces discussions qui ont donc suivi le sommet.Dernière surprise, c'était le week-end dernier :  l'Union africaine a désigné le président togolais Faure Gnassingbé comme nouveau médiateur à la place de l'Angolais João Lourenço. Est-ce que João Lourenço se heurtait à la méfiance de Paul Kagame ? Ce qui n'est peut-être pas le cas du nouveau médiateur togolais ? Alors ce qui est certain, c'est que le Togo entretient de très bonnes relations avec le Rwanda. Ce qui était peut-être un peu moins le cas de João Lourenço. Donc ça, ça peut être un point positif.Faure Gnassingbé s'entend bien aussi avec Felix Tshisekedi ?Oui, il semblerait. Et donc, l'arrivée fracassante du Qatar dans cette médiation n'avait pas forcément été anticipée par l'Union africaine et l'a quelque peu marginalisée. Donc probablement qu'il s'agit aussi, au moins en partie, de replacer l'Union africaine dans cette médiation.En allant chercher un pays en Afrique de l'Ouest, très loin du théâtre des opérations ?Oui, notamment. Alors c'est vrai que, contrairement à João Lourenço d'ailleurs, le président togolais ne siège dans aucune de ces deux organisations que sont la SADEC et l'EAC, dont on connaît les tensions. Et donc ça pourrait lui donner un avantage en termes de neutralité. Mais peut-être que la difficulté, par contre, ça sera pour le président togolais d'arriver à convaincre les deux présidents d'arriver à un compromis. On ne voit pas forcément de quel moyen de pression, il dispose pour leur tordre le bras et y arriver.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: le président togolais désigné médiateur par l'Union africaine

The Long  Form with Sanny Ntayombya
Dr. Charles Murigande: Inside the Bizimungu Crisis, RPF Struggles & Running Against Paul Kagame

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 184:59


In this compelling episode of The Long Form podcast, we sit down with Dr. Charles Murigande, a key but often overlooked figure in post-genocide Rwandan politics, to unpack pivotal moments in Rwanda's history. A former Rwandan ambassador and cabinet minister, Murigande shares rare insights into the early struggles of the Rwandese Patriotic Front (RPF), the 1998 Kicukiro cadre revolt, the political crisis surrounding President Pasteur Bizimungu's fall, and standing for president against Paul Kagame in 2000. This exclusive interview offers a deep dive into the political dynamics of post-genocide Rwanda, the rebuilding of the state, and what lies ahead for the country and the Great Lakes region. A must-watch for anyone interested in the Tutsi Genocide aftermath, the evolution of the RPF, and the untold stories behind Rwanda's political transformation.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Journal de l'Afrique
Le président burundais affirme que le Rwanda a un plan pour l'attaquer, "regrettable" selon Kigali

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 14:20


Le président burundais Evariste Ndayishimiye a accusé son homologue rwandais Paul Kagame d'avoir "un plan pour attaquer" son pays, des propos que Kigali a aussitôt dénoncés et jugés "regrettables". Kigali soutient le groupe armé M23, qui s'est emparé avec l'appui de soldats rwandais de vastes régions de l'est du Congo au cours des derniers mois, notamment le long des frontières avec le Rwanda et le Burundi.

Africa Today
DR Congo and Rwanda call for ceasefire

Africa Today

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 28:58


The Democratic Republic of Congo's President Félix Tshisekedi and his Rwandan counterpart Paul Kagame have called for an "immediate ceasefire" in eastern DR Congo, following talks in Qatar. It's the first time the two leaders have met since Rwanda-backed M23 rebels stepped up an offensive in the region, where authorities say seven thousand people have been killed since January. Will the ceasefire be heeded?Also, there's a rapid increase of weaponised drones across the continentAnd why has Sudan suspended all imports from Kenya?Presenter: Audrey Brown Technical Producer: Chris Kouzaris Producers: Patricia Whitehorne and Sunita Nahar in London. Daniel Dadzie in Accra and Charles Gitonga in Nairobi. Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi