POPULARITY
Malgré la pause de 90 jours, le monde reste suspendu à la politique douanière de Donald Trump. Le président américain a-t-il un plan derrière ses menaces ? Et pourquoi a-t-il réellement fait marche arrière ? Baptiste Lambert, journaliste de Trends-Tendances, reçoit aujourd'hui, Philippe Ledent, senior economist chez ING Belgique. Selon lui, le trou d'air dans le marché obligataire américain pourrait être qu'un avant-goût, si Donald Trump maintenait ses droits de douane. Il commence en donnant son avis sur le plan du président américain.
durée : 00:16:00 - 8h30 franceinfo - Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris, était l'invité du "8h30 franceinfo", samedi 19 avril 2025.
Notre débat cette semaine est consacré aux tensions commerciales entre les États-Unis et l'Union européenne, après la hausse des droits de douane décidée par le président américain Donald Trump début avril, finalement suspendue pour trois mois par le locataire de la Maison Blanche. L'acier, l'aluminium et le secteur automobile européens continuent de faire les frais de droits de douane américains de 25 %.
Regardez BFM Story Week-end tous les week-ends sur BFMTV
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:04 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Souvent perçue comme éloignée du quotidien, la Bourse continue pourtant d'influencer l'économie, les entreprises, les politiques publiques. Est-ce un monde à part, fondamentalement incompatible avec les citoyens, ou mériterait-elle d'être mieux comprise pour éclairer les crises d'aujourd'hui ? - réalisation : François Richer - invités : Anne-Sophie Alsif Cheffe économiste au BDO France (cabinet d'audit et de conseil), docteure en sciences économiques, professeure d'économie à Paris-1 Panthéon-Sorbonne.; Christian Chavagneux Economiste, éditorialiste à Alternatives économiques.fr ; Natacha Valla Doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne.
durée : 00:03:14 - Géopolitique - par : Franck MATHEVON - La Chine a demandé hier aux États-Unis d'« annuler complètement » ses droits de douane. Donald Trump ne fera pas plier Pékin…
Les revirements sur les droits de douane ont créé un curieux climat sur les marchés actions, qui ont fortement rebondi aux Etats-Unis et continuent à le faire ce matin. Mais certaines classes d'actifs comme les obligations et l'or, racontent une autre histoire qu'il va falloir surveiller de près.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:04 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Souvent perçue comme éloignée du quotidien, la Bourse continue pourtant d'influencer l'économie, les entreprises, les politiques publiques. Est-ce un monde à part, fondamentalement incompatible avec les citoyens, ou mériterait-elle d'être mieux comprise pour éclairer les crises d'aujourd'hui ? - réalisation : François Richer - invités : Anne-Sophie Alsif Cheffe économiste au BDO France (cabinet d'audit et de conseil), docteure en sciences économiques, professeure d'économie à Paris-1 Panthéon-Sorbonne.; Christian Chavagneux Economiste, éditorialiste à Alternatives économiques.fr ; Natacha Valla Doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone
durée : 00:48:21 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce samedi 12 avril autour de Victor Matet.
Semaine plutôt folle sur le terrain des barrières douanières. Après l'annonce par Donald Trump d'un gel de 90 jours des taxes à l'importation qu'il venait d'imposer à une soixantaine de pays et partenaires, mais du maintien de celles imposées à la Chine, qu'il a au passage relevées à 125%, Pékin a appelé au compromis, ouvrant la porte à des négociations. Un revirement inattendu du président américain. La Chine de son côté annonce vouloir se battre jusqu'au bout tout en souhaitant un dialogue mené sur un « pied d'égalité et basé sur le respect mutuel ». C'est essentiellement sur le terrain de Xi Jinping que la bataille planétaire engagée par Donald Trump se joue. Les leviers de Pékin ne manquent pas, à commencer par les terres rares sur lesquelles la Chine s'est assurée une mainmise de la production. La Chine est entrée dans le nouvel âge de « MAGA », « Make America Great Again », en étant plus forte que lors du premier mandat de Donald Trump. Le rapport de force est à un niveau élevé.Invités : Mathieu Duchatel, directeur des Études internationales de l'Institut Montaigne, spécialiste de la sécurité économique et des questions stratégiques en Asie orientale. Jean-François Huchet, président de l'Inalco, professeur des universités.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La semaine folle que nous venons de vivre grâce -ou à cause- de Donald Trump est riche d'enseignements. D'abord que le président des États-Unis n'est pas invulnérable, que la Chine est son objectif ultime, et qu'il a ruiné en quelques semaines le capital de confiance dont disposaient les États-Unis.
Le 2 avril, Donald Trump célébrait son « Liberation Day », jour de libération, qui n'était rien d'autre qu'une nouvelle déclaration de guerre commerciale au reste du monde. Le 47e président des Etats-Unis annonçait depuis la Maison Blanche une hausse spectaculaire des droits de douane pour les marchandises entrant sur le sol américain. 20 % de taxes pour l'Union Européenne, 34 % pour la Chine, 46 % pour le Vietnam… De quoi renverser la doctrine du libre-échange en vigueur depuis des décennies. « On se fait avoir depuis 50 ans », justifiait alors le milliardaire souhaitant rééquilibrer la balance commerciale des Etats-Unis, c'est-à-dire réduire les importations du pays. Ce bras de fer commercial vise, selon lui, à protéger les consommateurs et l'industrie américaine, et à générer des recettes suffisantes pour réduire la dette américaine. Il a finalement fait volte-face une semaine plus tard, après la violente chute des marchés boursiers, suspendant temporairement les surtaxes, tout juste entrées en application. Vincent Pialat, correspondant aux Etats-Unis pour le Parisien, revient dans cet épisode de Code Source sur la stratégie protectionniste de Donald Trump.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Bloomberg TV, France 24, NBC News. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 11 avril 2025 - Droits de Douane : peut-on encore se fier à Trump ?Les experts :- Élie COHEN - Économiste - Chercheur au CNRS- Anne-Elisabeth MOUTET - Éditorialiste - The New York Post- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI)- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle
C dans l'air du 11 avril 2025 - Droits de Douane : peut-on encore se fier à Trump ?Depuis quelques jours, ce sont les bourses qui donnent le tempo des relations internationales. Après un net rebond hier, les bourses européennes ont de nouveau dégringolé à leur ouverture, après l'annonce de Pékin d'une hausse à 125 % de ses droits de douane sur les produits américains. S'il a suspendu pour 90 jours les droits de douane pour 75 pays, Donald Trump compte bien poursuivre sa guerre commerciale initiée avec la Chine, sous l'impulsion de son conseiller commercial Peter Navarro. Dans cette optique, les Européens observent avec consternation leur allié s'éloigner, chaque jour, un peu plus d'eux. Symbole d'une défiance grandissante, les conservateurs allemands réfléchissent à rapatrier leur or stocké Etats-Unis. Pire, le marché de la dette américaine, considéré comme l'actif le plus sûr, connaît depuis peu un retrait des investisseurs. Pendant que l'économie mondiale vacille, l'administration Trump poursuit sa guerre contre les immigrés en situation d'illégalité. Il y a quelques jours, la Cour suprême des Etats-Unis a autorisé l'expulsion vers le Salvador de plus de 200 personnes présentées comme des membres présumés du gang Tren de Aragua, déclaré "organisation terroriste" par le gouvernement américain. Si la justice a déjà reconnu avoir expulsé par erreur un de ces hommes, nombreux sont les descendants d'immigrés à valider cette méthode brutale. À Brownsville, au Texas, 94% de la population est d'origine latino, et certains considèrent que l'immigration est incontrôlée et appauvrit le pays. Près de 55 % d'entre eux avaient voté Trump au scrutin présidentiel de novembre.En France, la question de la souveraineté vis-à-vis des Etats-Unis se joue aussi au niveau local. À Glomel, en Bretagne, la mine d'Andalousite, concentre depuis quelques mois d'intenses débats entre les écologistes et la multinationale Imerys qui souhaite étendre l'exploitation. Seule carrière d'Andalousite d'Europe, la mine fournit un matériau connu pour sa résistance aux chocs thermiques et utilisé dans la sidérurgie, la fonderie ou encore la cimenterie. Mais les habitants locaux l'accusent aussi d'impacts négatif sur l'eau, l'air, et la biodiversité, sans compter les désagréments sonores. Côté Imerys, on assure que l'arrêt de la mine entraînerait notamment la suppression de 120 emplois locaux. Peut-on encore faire confiance à Donald Trump ? Comment le Texas est-il devenu une ville symbole des expulsions de migrants américaines ? Et la France doit-elle continuer à exploiter ses minerais rares ?Les experts :- Élie COHEN - Économiste - Chercheur au CNRS- Anne-Elisabeth MOUTET - Éditorialiste - The New York Post- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI)- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle
Il fallait avoir le coeur bien accroché cette semaine pour naviguer sur les marchés. Donald Trump continue de donner le tempo. La Chine a décidé de rendre chaque coup. Le président américain s'est également emparé d'un autre dossier délicat : celui du nucléaire iranien. Les discussions directes reprennent avec beaucoup d'incertitude. La mobilisation populaire en faveur du maire d'Istanbul se poursuit. Ekrem Imamoglu est emprisonné depuis 3 semaines. Son procès a été reporté au 16 juin.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La semaine folle que nous venons de vivre grâce -ou à cause- de Donald Trump est riche d'enseignements. D'abord que le président des États-Unis n'est pas invulnérable, que la Chine est son objectif ultime, et qu'il a ruiné en quelques semaines le capital de confiance dont disposaient les États-Unis.
Ce vendredi 11 avril, la décision de Donald Trump de revenir sur sa décision concernant les droits de douane a été abordée par Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques de Crédit-Agricole SA, Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos, et Philippe Manière, président de Vae Solis Communications, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le Journal en français facile du jeudi 10 avril, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BZbW.A
Donald Trump fait volte-face et annonce une pause de 90 jours sur les droits de douane. L'UE suspend sa riposte et va se lancer dans des négociations avec Washington.
Un expert nous l'avait prédit et c'est confirmé. Le monde économique vit au rythme des montagnes russes provoquées par les annonces du président américain Donald Trump sur les droits de douane et les menaces de guerre commerciale. Mercredi 9 avril au petit matin c'était l'entrée en vigueur de surtaxes douanières sur les produits de 60 pays dont ceux venant de l'Union Européenne, à hauteur de 20% et une hausse encore plus brutale, de 104% pour la Chine. Mais vers la fin de journée en Europe, il a opéré une spectaculaire volte-face en annonçant une pause de 90 jours pour négocier avec les pays qui en avaient manifesté le souhait, dont ceux de l'Union européenne. Et proposant juste une hausse réciproque de 10%. Vous en perdez votre latin ?Respirez. Je vous propose de faire le point sur le fond avec Ali Bekhtaoui, chargé de la macroéconomie internationale à l'AFP.Réalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:13:09 - L'invité d'un jour dans le monde - Donald Trump a annoncé la suspension pour 90 jours des droits de douane imposés au reste du monde, à l'exception de la Chine, avec qui l'affrontement commercial s'intensifie. Décryptage avec Renaud Lassus, ancien chef du service économique de l'Ambassade de France aux États-Unis.
durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans un revirement spectaculaire, le président américain a annoncé la suspension des nouveaux droits de douane imposés au reste du monde... à l'exception de la Chine, désormais taxée à 125 %. Un premier revers pour Donald Trump ? - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Dans un revirement spectaculaire, le président américain a annoncé la suspension des nouveaux droits de douane imposés au reste du monde... à l'exception de la Chine, désormais taxée à 125 %. Un premier revers pour Donald Trump ? - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:02:27 - Le vrai ou faux - Le président américain Donald Trump a encore augmenté mercredi les droits de douanes imposés à la Chine pour les porter à 125%. Nombre de consommateurs européens s'inquiètent : cela peut-il avoir un impact sur le prix des produits américains fabriqués en Chine et que l'on s'achète en France et en Europe ?
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du revirement de Donald Trump sur les droits de douane.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:20 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, était l'invité de Sonia Devillers ce jeudi, après l'annonce de la suspension des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump aux partenaires commerciaux des États-Unis. - invités : François VILLEROY DE GALHAU - François Villeroy de Galhau : Gouverneur de la Banque de France
Entre les États-Unis et la Chine, est-ce la grande rupture ? La volte-face de Donald Trump pour une pause de 90 jours sur les droits de douane a concerné le monde entier, sauf la Chine.
C'est le jour J pour la mise en application des tarifs douaniers de Donald Trump. L'impact, c'est une nouvelle journée de turbulences sur les places financières. Le New York Times a mis ces droits de douane punitifs en Une : 104% sur la Chine, 24% sur le Canada et le Mexique, 20% sur l'Union européenne. Face à une telle brutalité, la Chine riposte sur les produits américains avec des droits de douane à hauteur de 84%. L'Europe prépare une réponse graduée : des droits de douane sur les produits américains qui vont de 10 à 25% commenceront à être perçus le 15 avril, en réplique aux droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Face à la brutalité de Trump, quelle est la meilleure réponse ? Comment l'Europe riposte-t-elle ? Quelle est la place pour des négociations ?
Les droits de douane réciproques de Donald Trump n'auront été en vigueur que quinze heures. Quinze heures de panique sur les marchés boursiers du monde entier. Mais le président américain a finalement changé d'avis hier. C'est un rétropédalage que le monde n'attendait plus. Mais Donald Trump l'a fait en décidant de faire une pause de 90 jours dans l'application des mesures commerciales à l'encontre des pays du monde, qui restent taxés à hauteur de 10%. À une exception près, sur les importations chinoises qui vont être taxées à 125%. C'est donc la Chine qui paie le prix fort de la guerre commerciale voulue par le président américain. Cela parce qu'hier, on a assisté à une véritable escalade. Après l'entrée en vigueur des mesures américaines, Pékin a annoncé une surtaxe de 84% sur les importations de biens produits aux États-Unis avec application quasi immédiate. Les marchés boursiers se sont affolés, l'Europe a vu rouge, tout comme les indices américains, surtout ! À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Panique à bord L'une des explications, c'est lorsque Donald Trump a vu le cours de Wall Street dégringoler encore une fois. Pour autant, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, le réfute et estime que cela fait partie de la stratégie initiale du locataire de la Maison Blanche. Et les résultats sont là. Après avoir annoncé la suspension des droits de douane réciproques pour le monde entier et de s'en prendre encore plus violemment à la Chine, les indices américains ont bondi hier. Le S&P 500, l'indice des 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 9,5% et le Nasdaq, qui lui répertorie les valeurs technologiques, a pris 12%. Craintes sur le marché obligataire Et si le président américain a changé d'avis, c'est parce que l'économie de son pays est liée aux marchés financiers. La véritable explication là. Donald Trump lui-même l'a écrit hier soir sur son réseau social Truth. « Je regardais le marché obligataire et certaines personnes commençaient à se sentir un peu fébriles », affirmait-il. Le marché obligataire, c'est grossièrement là où les États se financent via notamment des bons du Trésor. Sauf que les bons du Trésor américain qui étaient considérés comme des valeurs refuges ont connu une hausse très importante de leurs taux ces derniers jours. Comme si, finalement, les États-Unis avaient perdu du crédit auprès des investisseurs, ce qui est risqué pour la première économie mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeDes impacts concrets sur l'économie américaine Et même si Donald Trump et son équipe s'en défendent, on sent tous cas qu'il y a eu panique à bord. Cette instabilité dans cette valeur considérée comme l'une des plus sûres au monde a tout bouleversé. La conséquence directe pour le gouvernement américain, c'est que s'il veut emprunter, le coût de son crédit va augmenter.C'est une très mauvaise nouvelle pour un pays dont la dette fédérale est estimée à 36 000 milliards de dollars. Cela engendrera une hausse des taux d'intérêts, ce qui serait une catastrophe pour Donald Trump, car sur le long terme, ça pourrait contribuer au ralentissement économique américain. Puisque au-delà de la dette, cela va avoir un impact sur d'autres secteurs de l'économie du pays comme l'immobilier. C'est donc cela qui a fait réagir Donald Trump. Il l'expliquait hier, « il faut savoir faire preuve de souplesse » pour inciter les marchés à suivre ses mesures. Visiblement, il s'est appliqué son conseil à lui-même.
Après le revirement spectaculaire de Donald Trump sur les droits de douane, à l'exception de ceux imposés à la Chine, les bourses mondiales, même en Asie, reprennent leur souffle. Et les commentateurs se demandent : tout ça pour ça ? Selon le Washington Post, la pause tarifaire de Donald Trump reflète la puissance des marchés et le besoin d'alliés. « La semaine suivant l'annonce de ses nombreux droits de douane, le président Donald Trump s'est comporté comme le roi Canut qui, selon la légende, installait son trône sur la plage et ordonnait à la marée de s'arrêter. Une semaine plus tard, les jambes trempées et l'eau continuant de monter, le président a attrapé une bouée de sauvetage. » Pour le Washington Post, il n'y a pas de doute : les marchés obligataires ont forcé le président à renverser la vapeur. En retirant leurs capitaux du dollar et en vendant des bons du Trésor américain, les investisseurs ont dit à Donald Trump ce que ses plus proches conseillers n'osaient pas lui dire : on ne déclenche pas une guerre commerciale contre tout le monde en même temps.Donald Trump face à la pression des marchés et des entreprisesAlors, justement, ce problème de communication interne est aussi pointé par une ancienne conseillère de Donald Trump, Alyssa Farah Griffin. « J'ai le sentiment que beaucoup des décisions majeures de ces derniers jours ont été prises dans un cercle très restreint, et que bon nombre des membres de l'équipe de communication – ceux qui vont à la télévision pour expliquer ce qui se passe – sont souvent en décalage par rapport aux décisions du président. On nous a répété à plusieurs reprises que les droits de douane n'étaient pas une affaire de négociation, alors que Donald Trump, lui, dit que c'en est une. » Selon la conseillère qui s'est exprimée sur CNN, « la Maison Blanche écoute ce que disent les dirigeants étrangers, mais plus encore, elle écoute les chefs d'entreprise – des chefs d'entreprise qui, pour beaucoup, avaient misé gros sur Donald Trump. Ils pensaient qu'il serait bon pour l'économie, qu'on allait avoir un second mandat semblable au premier. Et puis ils ont vu les marchés s'effondrer. Donc, je pense que Donald Trump n'a pas vraiment eu le choix. »« Il faut licencier Peter Navarro »Certains médias conserveurs ne sont pas tendres non plus à l'égard de Donald Trump et de son attitude erratique sur les droits de douane. The National Review s'interroge : pourquoi cette pause tarifaire, alors que Donald Trump ne cesse de marteler que le déficit commercial représente une « urgence nationale » ? Une suspension des droits de douane, selon cette logique, n'a aucun sens. Le déficit ne changera pas en 90 jours, pas plus que l'état de l'industrie ou les principes économiques. Et ce n'est certainement pas cette administration, incapable de se mettre d'accord sur sa propre politique, qui va restructurer le commerce mondial en trois mois, le temps de cette suspension. Alors que faire ? The National Review propose quelques solutions radicales : limoger le conseiller au commerce Peter Navarro, interdire au secrétaire au commerce Howard Lutnick d'apparaître à la télévision pendant quelques mois, et surtout, faire en sorte que le Congrès reprenne le pouvoir tarifaire qui lui revient, selon ce petit document trop souvent ignoré : la Constitution.Le Canada finance des pubs anti-taxe aux États-UnisDans cette guerre commerciale, tous les coups ou presque sont permis. Le Canada a décidé de sensibiliser les Américains sur les conséquences des droits de douane par un moyen très original. C'est à la Une du journal La Presse qui reprend un article du New York Times. Depuis plusieurs semaines, des panneaux d'affichage financés par le gouvernement canadien sont apparus à Pittsburgh et dans d'autres villes américaines. Sur ces panneaux électroniques, on peut lire des messages comme : « Les droits de douane sont une taxe sur l'épicerie », ou encore : « Les droits de douane sont une taxe sur l'essence ». En utilisant des slogans simples et percutants, Ottawa cherche à alerter l'opinion publique américaine sur les conséquences concrètes de la politique commerciale de Donald Trump. Et comme on dirait dans le hockey – ce sport populaire au Canada, mais aussi à Pittsburgh – « le Canada entre dans ce match les coudes levés ».En Haïti, trois policiers tués dans l'affrontement avec les gangsAvec Frantz Duval, rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, nous passons en revue l'actualité haïtienne, à commencer par la police nationale, la PNH, qui a perdu trois agents hier mercredi, lors d'affrontements avec les gangs. Dans ce contexte sécuritaire catastrophique, une députée d'origine haïtienne aux États-Unis travaille à l'élaboration d'une loi sur la collusion criminelle, les liens entre les gangs et les cartels de drogue. Selon un communiqué de Sheila Cherfilus-McCormick, cité par Le Nouvelliste, « la loi sur la transparence de la collusion criminelle en Haïti jettera une lumière nécessaire sur l'élite économique et politique haïtienne qui utilise régulièrement les gangs comme leviers de pouvoir ». Le journal rappelle que les « liens entre les cartels et les gangs ont été documentés par l'ONUDC et le président colombien Gustavo Petro a mis en avant le rôle des cartels de son pays dans la déstabilisation d'Haïti ».Comment adapter un port au dérèglement climatique ? L'exemple du ChiliL'heure est aux grands travaux dans le port de San Antonio au Chili et cela dure déjà depuis plusieurs années. En fait, le site est particulièrement soumis aux effets du dérèglement climatique, notamment aux vagues de plus en plus importantes. Pendant les travaux, les activités du port se trouvent fréquemment interrompues, comme nous dit Marion Bellal dans son reportage.Journal de la 1èreComment inciter au dépistage du cancer à la Martinique ?
Dans ce nouvel épisode d' "Une Lettre d'Amérique", Arnaud Tousch nous raconte comment Donald Trump capitalise sur un effet à long terme de ses annonces pour pouvoir renforcer la suprématie économique de l'Amérique. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 09 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des droits de douane de 104 %... La porte-parole de la Maison Blanche a annoncé mardi 8 avril cette hausse de taxes sur les importations chinoises, qui sont entrées en vigueur ce mercredi. C'est le dernier épisode de l'escalade de la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le monde entier. Ces taxes pourraient se répercuter sur les consommateurs américains avec une hausse des prix, alors que les biens importés sont omniprésents dans le quotidien des Américains. Placard après placard, tiroir après tiroir, Richard retourne les assiettes, verres et tout autre ustensile qu'il trouve dans sa cuisine pour savoir où ils ont été fabriqués à commencer par les tasses. « Celles-ci ont été fabriquées en Angleterre. En dessous j'ai des bols qui viennent d'Italie, et en dessous : des assiettes fabriquées en Chine. Dans le placard d'à côté, je pense que ça vient de Thaïlande », dit-il.Un appartement rempli de produits venus d'ailleursEn ce qui concerne les récents droits de douane annoncés, 10% pour les tasses d'Angleterre, l'Italie comme l'Union européenne 20% et la Thaïlande 36%. Mais la cuisine de Richard ne serait pas la seule touchée... Dans le salon se trouvent quatre vélos. « Je crois que les quatre ont été faits en Chine, mais je ne suis pas sûr. Mais bien sûr, tous les accessoires, que ce soit la sacoche, le porte-bagage, les lumières, le porte-gourde, j'imagine que très peu sont fabriqués ici », indique-t-il.Autour de son cou, Richard porte une paire d'écouteurs sans fil et comme tous ses appareils électroniques, fabriqués à l'étranger. « Mon téléphone Google a été fait au Vietnam, mais en fait, la vraie question c'est de savoir dans quel pays sud-asiatique ils ont été fabriqués ».« Made in USA », un souvenir d'une autre époqueMais le retraité parvient facilement à trouver des produits fabriqués aux États-Unis, comme des meubles en bois, des appareils électroménagers ou sa boîte à outil. « Elle vient de la maison où j'ai grandi. Et tous les outils ont tous écrits "fabriqué aux États-Unis" car c'était l'époque d'avant. Mais parmi tous les outils que j'ai acheté moi-même, je pense qu'aucun n'a été fabriqué ici ». raconte-t-il.Des taxes dont l'utilité interrogeL'ancien avocat ne comprend pas la stratégie de Donald Trump. « Même avec toutes les recherches que je fais, je n'ai rien trouvé qui montre que cela va m'être bénéfique. Et si ça va l'être pour le pays dans le long terme, je ne sais pas comment et quand ça le serait. Et je doute fortement que Donald Trump lui-même le sache ».Et s'il n'y avait que des produits américains dans son appartement ? Richard plaisante la pièce serait plus spacieuse et moins encombrée.À lire aussiDroits de douane: l'administration Trump persiste et signe malgré de premières dissensions en interne
La panique a gagné Wall Street et les marchés mondiaux après l'annonce des droits de douane voulus par Trump. Certains de ses soutiens commencent à douter de sa politique protectioniste. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Philippe Waechter décryptent ses conséquences attendues sur l'économie.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Philippe Waechter (directeur de la Recherche Economique chez Ostrum Asset Management). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON/AFP. Sons : @KitMaherCNN, Saturday Night Live, « Astérix et la Surprise de César » (1985), @austinnasso, « La vérité si je mens ! 2 » (2001). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:33 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Les nouveaux droits de douane imposés par Washington sont entrés en vigueur jeudi 9 avril. Nouvelle journée agitée sur les marchés. Les Etats-Unis semblent ouverts à des négociations mais que faire si ça ne marche pas ? Donald Trump et ses conseillers n'envisagent jamais cette hypothèse.
Pour débuter l'émission de ce mercredi 9 avril 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Etienne Liebig, éducateur, et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent du sujet du jour : Douane, "Ils me lèchent le cul", Trump trop sûr de lui ?
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur ""Enfermer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon", lunaire ?" et "Douane, "Ils me lèchent le cul", Trump trop sûr de lui ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
(00:00:34) "Le ciel ne va pas s'écrouler" rétorque Pékin face aux droits de douane américains (00:05:14) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 3): la maîtrise de la technologie au quotidien (00:13:57) Comment les écoles espagnoles enseignent le franquisme 50 ans après la mort de Franco
Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la capacité financière de l'Europe à répliquer face à la hausse de droits de douane des Etats-Unis.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
PODCAST - Dans ce nouvel épisode d' "Une Lettre d'Amérique", Arnaud Tousch nous raconte comment Donald Trump capitalise sur un effet à long terme de ses annonces pour pouvoir renforcer la suprématie économique de l'Amérique. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a menacé hier d'imposer 50% de droits de douane supplémentaires à la Chine si Pékin ne supprime pas ses représailles d'ici demain. Il est peu probable que la Chine, qui joue gros, cède à l'injonction du président américain, au risque d'une escalade vertigineuse.
La crise des droits de douane a des répercussions jusqu'au Gondwana !
Ce mardi 8 avril, François Sorel a reçu Salim Hassad, associé chez Newfund, Didier Sanz, journaliste, et Claudia Cohen, journaliste chez Bloomberg. Ils se sont penchés sur la stratégie d'Apple pour minimiser l'impact des taxes douanières sur leurs prix, les contraintes des droits de douane sur le lancement de la Switch 2 aux États-Unis, et l'éventualité d'une taxation des GAFAM américains par l'Europe, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.