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Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 3 septembre pour la reprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi certains italiens boycottent-ils les pâtes ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Face aux enjeux environnementaux liés notamment aux conséquences du réchauffement climatique, les pouvoirs publics réfléchissent aux moyens propres à favoriser la transition écologique. Le but est d'adopter un autre modèle de développement et d'inciter les Français à produire et à consommer autrement. Pour les encourager dans ce sens, le gouvernement a déjà pris des mesures spécifiques, et compte adopter d'autres dispositions à l'avenir. Il s'agit notamment d'aides destinées à faciliter la rénovation et l'isolation des logements ou à financer en partie l'achat de véhicules électriques. D'autres mesures, dont des réductions fiscales, doivent également permettre aux entreprises de s'adapter à cette nouvelle donne. Toutes ces mesures, on s'en doute, coûtent très cher. L'État est donc à la recherche du moyen le plus adéquat pour les financer. Le recours à l'emprunt ne ferait qu'alourdir le montant de la dette qui, en mars 2022, représentait déjà plus de 114 % du PIB. Reste donc l'impôt. Le chef de l'État ayant exclu une augmentation générale des impôts, il serait peut-être possible de se tourner vers certains contribuables, en l'occurrence les plus aisés. Un tel projet, que certains ont baptisé du nom d'"ISF vert", est sur la table de la Première ministre. Le rapport qui lui a été remis précise qu'il ne s'agirait en aucun cas d'un impôt durable. Il aurait donc un caractère exceptionnel. Il devrait concerner les 10 % des contribuables les plus riches et rapporter à l'État environ 5 milliards d'euros par an. Le document insiste sur l'impact positif d'un tel impôt auprès des ménages plus modestes. Il leur apparaîtrait comme une contribution équitable à l'effort commun, de la part de personnes bénéficiant de revenus élevés. Le rapport rappelle en effet que la contribution des ménages moins fortunés est tout aussi importante. Il estime en effet que l'achat d'une voiture électrique et la rénovation thermique du logement représentent pour eux plus de quatre années de revenus. L'adoption d'un tel impôt serait donc perçue comme le gage d'une égale participation à une entreprise devant reposer sur les efforts de tous. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aucune loi n'oblige une personne sollicitant un crédit immobilier à fournir un apport personnel à la banque. Celui-ci n'est donc pas obligatoire. Il est cependant peu probable que, sans cet apport, la banque vous accorde un emprunt. Cet argent, fourni par l'emprunteur, permettra en effet de subvenir aux frais liés au crédit. Ce qui représente, en soi, une garantie supplémentaire pour l'établissement prêteur. Et ces frais sont assez nombreux. Outre les droits de mutation, prélevés par les municipalités à l'occasion d'une transaction immobilière, il faut compter les frais de notaire et d'agence, ou encore les frais de dossier. Par ailleurs, cet argent prémunit en partie la banque des conséquences d'une éventuelle défaillance de l'emprunteur. Elle le rassure aussi sur son sérieux et sa capacité à épargner. Voilà encore quelques années, les spécialistes de l'immobilier estimaient que l'apport personnel devait se monter, en moyenne, à 10 % de l'emprunt sollicité. Mais, avec la récente augmentation des taux d'intérêt, les conditions de crédit se sont durcies. Dans un tel contexte, les banques demandent à leurs clients un apport personnel plus important. Ainsi, il représenterait plutôt, aujourd'hui, environ 20 % du montant du crédit. Un tel apport met d'ailleurs l'emprunteur en bonne position pour négocier un taux d'intérêt plus avantageux ou une assurance emprunteur plus intéressante. Cette proportion peut décourager plus d'un emprunteur. Pourtant, elle correspond à peu près à l'apport moyen fourni par les personnes sollicitant un prêt. En effet, les emprunteurs âgés de 30 à 39 ans ont fourni, en 2022, un apport personnel moyen de 65.000 euros, pour un bien de 300.000 euros, ce qui représente près de 22 % du montant du prêt. On peut d'ailleurs noter, à cet égard, une nette augmentation par rapport à 2019, où cet apport moyen, pour un bien de la même valeur, n'était que de 44.000 euros. De telles sommes peuvent être épargnées par les gens qui le peuvent. Mais, compte tenu de leur importance, elles peuvent aussi provenir d'un héritage ou de la vente d'une maison ou d'un appartement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains investisseurs, lassés par les placements classiques, sont à la recherche de solutions plus originales. Il en est qui investissent dans les tableaux, les grands crus ou...les sportifs ! Parfaitement légale, la pratique n'est pas nouvelle. Elle consiste à financer les débuts d'un sportif qu'on croit prometteur, et à récupérer, en échange, une partie de ses futurs revenus. Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'ouverture à tous de ce type d'investissement un peu particulier. Jusque là, en effet, il était réservé à des entreprises spécialisées dans ce type de placements. De plus en plus de sports concernés Du moins cette innovation est-elle devenue d'une pratique courante aux États-Unis. Une startup y propose par exemple des actions à un prix de 25 dollars, donc accessibles au plus grand nombre. Comme dans toute société par actions, le propriétaire de ce titre pourra toucher une part, proportionnelle à son investissement, des futurs revenus du sportif. Le succès est tel que l'entreprise ne peut satisfaire à la demande. Des milliers de candidats seraient donc en attente. C'est le monde du baseball, un sport typiquement américain, qui, le premier, a été touché par le phénomène. Mais des sociétés s'intéressent d'ores et déjà à d'autres sports, comme le tennis ou le golf. Ainsi, une entreprise américaine misant sur de jeunes golfeurs leur verse 75.000 dollars par an sur trois ans, en échange du versement, durant la même période, de 30 % de leurs revenus. Une proportion qui diminue ensuite. De telles pratiques ne manquent pas de susciter des réserves. Il peut d'abord paraître douteux, d'un point de vue éthique, d'assimiler un être humain à une vulgaire marchandise. Ensuite certains contrats, qui réclament au sportif jusqu'à la moitié de ses futurs gains, semblent clairement abusifs. D'où l'urgence de les faire contrôler par la SEC, le régulateur américain des marchés financiers. Enfin, un tel investissement se présente comme un pari, souvent risqué, sur la réussite sportive d'un athlète. Il est bien sûr à la merci des aléas de sa carrière. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, tous les Français n'ont pas un accès facile à la médecine. Plus de 10 % d'entre eux n'ont pas de médecin traitant, et certains secteurs sont considérés comme de véritables déserts médicaux. Par ailleurs, il faut souvent compter des mois pour pouvoir consulter un spécialiste. C'est dans un tel contexte que la télémédecine a fait son apparition, se développant encore avec la pandémie de Covid. Le recours à ces consultations à distance semble d'autant plus aisé que la majorité des patients a l'habitude de la navigation en ligne. Ce qui n'évite pas les polémiques. Ainsi, l'abonnement de télémédecine proposé par un groupe de cliniques privées suscite la controverse. Moyennant 11,90 euros par mois, les patients ont accès à un professionnel de santé, quels que soient le jour et l'heure. Ce qui évite les rendez-vous et les délais d'attente. Plus de 20 spécialités médicales, ainsi que des soins paramédicaux, sont proposés aux patients. Les médecins donnant les consultations en ligne sont diplômés en France et membres du Conseil de l'Ordre des médecins. Enfin, les services proposés ne s'adressent pas seulement à l'abonné, mais aussi aux membres de sa famille. Que reproche-t-on exactement à cet abonnement de télémédecine ? Tout d'abord d'être ce qu'il est, c'est-à-dire payant. En effet, d'autres plateformes de télémédecine offrent un accès gratuit à leurs patients, qui ne paient que les consultations. D'après certains professionnels de santé, le risque est alors de créer les conditions d'une médecine à deux vitesses. En l'occurrence, les abonnements à cette plateforme seraient une manière implicite de sélectionner des patients pour les cliniques à l'origine de ce site de télémédecine. Dès lors, l'abonnement leur garantirait une voie d'accès rapide aux soins qu'elles prodiguent. C'est l'égalité d'accès aux soins qui serait en quelque sorte remise en cause. Par ailleurs, il est indiqué que l'abonné ne s'expose à aucun surcoût. Or, en lisant l'offre de plus près, on s'aperçoit que cette garantie ne s'applique que dans la limite d'un nombre "raisonnable" de consultations, fixé à une vingtaine par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, en achetant certains produits, on ne paie pas seulement pour acquérir le bien lui-même. En effet, le prix comprend parfois un certain nombre de taxes et de redevances. C'est le cas pour le carburant. Mais c'est également vrai pour un billet d'avion. La majeure partie de la somme acquittée pour son achat ne revient pas à la compagnie. En premier lieu, une "taxe d'aéroport" et une "redevance passager" sont incluses dans le billet d'avion. Elles contribuent au financement d'une partie des services proposés par l'aéroport et au fonctionnement général de celui-ci. Ces redevances sont perçues par l'aéroport. C'est à l'État que revient le produit d'autres taxes. C'est le cas, en premier lieu, de la "taxe d'aviation civile". Elle sert au financement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui assure la sécurité du transport aérien au-dessus du territoire métropolitain. L'État perçoit également la "taxe sûreté, sécurité et environnement". Elle contribue au financement des services de sécurité de l'aéroport. Il s'agit notamment de ceux qui assurent le contrôle des bagages et des passagers, ainsi que tout ce qui concerne la sécurité incendie et celle des pistes. S'y ajoute, depuis 2020, une "écotaxe", dont le montant dépend du vol emprunté. Elle varie ainsi entre 1,50 euro et 18 euros. Elle devrait permettre au gouvernement de récolter environ 180 millions d'euros, destinés à financer des modes de déplacement plus écologiques, comme le train. Il existe également une taxe dont le produit est versé à divers organismes. Il s'agit de la "taxe de solidarité", dite aussi "taxe Chirac". Elle contribue au financement de certaines organisations, comme UNITAID, qui achète des médicaments destinés notamment aux pays en voie de développement. Le fonds de solidarité pour le développement (FSD) reçoit aussi une partie de cette taxe. Son montant est d'1,13 euro pour un billet en classe économique et de 11,27 euros pour un billet en classe affaires. Quant à la "taxe sur les nuisances sonores aériennes", elle est versée au profit des habitants qui souffrent de ce désagrément. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains automobilistes ont pris l'habitude de garer leur voiture au même endroit. Mais peuvent-ils l'y laisser aussi longtemps qu'ils le souhaitent ? À cette question, on doit répondre par la négative. En effet, une voiture ne peut pas stationner indéfiniment à la même place. Si c'est le cas, le conducteur peut se rendre coupable de stationnement "abusif". Mais que doit-on entendre par là ? Si l'on en croit le Code de la route, un stationnement devient "abusif" s'il dépasse sept jours. Ceci étant, rien n'empêche une municipalité de prendre un arrêté réduisant ou augmentant cette durée. C'était le cas à Paris, où une ordonnance de 1971 interdisait aux automobilistes de faire stationner leurs véhicules dans la ville plus de 24 heures. Par un arrêté pris en l'an 2000, la municipalité, soucieuse d'inciter les Parisiens à emprunter les transports en commun, est cependant revenue au régime commun. Il est à noter que, s'il est requis, le paiement du stationnement ne lui retire pas son caractère abusif. Dans ce cas, en effet, ce qui est sanctionné, ce n'est pas le défaut de paiement, mais le fait de laisser trop longtemps sa voiture au même endroit. Le Code de la route a prévu des sanctions pour les automobilistes ne respectant pas ces prescriptions. Ainsi, un conducteur laissant sa voiture au même endroit durant plus d'une semaine, ou pendant une durée supérieure à celle prévue dans sa commune, s'expose à une amende. Son montant est de 35 euros, majoré à 75 euros si le conducteur ne la paie pas dans les délais prévus. Mais la sanction peut être plus lourde. En effet, si la police ne peut joindre le propriétaire du véhicule, ou s'il refuse de le déplacer, la voiture peut être immobilisée et emmenée à la fourrière. Dans ce cas, le conducteur demeure assujetti à l'amende pour stationnement abusif, à laquelle s'ajouteront d'autres frais, liés notamment au transport du véhicule à la fourrière. Les dispositions relatives au stationnement abusif ne manquent pas de poser un problème à certains automobilistes, notamment à ceux qui partent en vacances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le paiement par carte bancaire est devenu le mode de règlement le plus répandu. D'autant que le seuil de paiement sans contact a été abaissé à 50 euros. Il n'en demeure pas moins que beaucoup de consommateurs restent attachés au paiement en espèces. On pourrait se demander, à cet égard, si les commerçants sont tenus d'accepter les pièces et les billets que vous leur remettez pour payer vos achats. De fait, ils ne peuvent pas les refuser. Ils doivent les prendre, quel que soit le jour choisi pour faire ses emplettes. S'ils n'acceptent pas le paiement en espèces, ils s'exposent à une amende de 150 euros. Aussi ne faut-il pas hésiter à prévenir le service compétent en cas de refus du commerçant. Les pouvoirs publics entendent d'ailleurs faire respecter les droits du consommateur en la matière. Ils ont ainsi rappelé à l'ordre des groupes de la grande distribution qui, le dimanche, ouvraient certains magasins sans faire appel à des caissières. Les clients devaient alors utiliser des caisses automatiques n'acceptant que les cartes de paiement. Dans quelques cas, cependant, le commerçant peut refuser le paiement en espèces. S'il est vigilant, il ne manquera pas d'examiner les billets que vous lui tendez. Certains sont même équipés de dispositifs spécifiques pour détecter les faux billets. Si l'on vous en a remis, il va de soi que le commerçant sera en droit de vous les refuser. Il en est de même si le billet est déchiré ou en mauvais état. Dans ce cas, le commerçant peut estimer que la Banque de France refusera la coupure. Il se peut aussi que le commerçant ne puisse pas vous rendre la monnaie. En effet, dans ce cas, c'est au client de faire l'appoint. Si, dans l'intention de payer vos achats, vous sortez de votre poche un sac rempli de menue monnaie, il peut encore vous opposer un refus. En effet, il n'est pas tenu d'accepter le paiement s'il se compose de plus de 50 pièces de monnaie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Que risquent les parents qui font rater l'école à leurs enfants ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comment la crise affecte-t-elle les vacances des Français ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Chine est désormais l'une des plus grandes puissances économiques de la planète. En termes de PIB, elle se situe juste derrière les États-Unis. De nombreux indicateurs illustrent cet irrésistible essor de l'économie chinoise. C'est le cas de l'exportation de voitures. Avec 1,07 million de véhicules assemblés en Chine et exportés, au premier trimestre 2023, la Chine devient le premier exportateur mondial de voitures. Avoir avoir déjà dépassé l'Allemagne en 2022, elle se place désormais devant le Japon. Au pays du soleil Levant, en effet, l'exportation de voitures n'a augmenté, en ce début d'année 2023, que de 6% par rapport à la même époque de l'an dernier. Au cours de la même période, l'exportation de voitures assemblées en Chine a progressé de plus de 58 % par rapport au premier trimestre 2022. Si la Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures, c'est d'abord en raison de l'essor remarquable des ventes de véhicules électriques. Or, la Chine occupe une place prépondérante sur ce marché. Pour ne prendre qu'un exemple de sa position dominante dans ce secteur, on rappellera que la Chine est le premier centre de production du véhicule électrique Tesla Model Y, la voiture la plus vendue au monde. Il est vrai que, à cet égard, la Chine subit une forte concurrence de la part de l'Allemagne. En effet, si, en 2022, 70 % des Model Y vendus en Europe venaient de Chine, cette proportion est descendue à 33 % au premier trimestre 2023. La Chine exporte non seulement des véhicules électriques de marques étrangères, assemblées sur place, comme Tesla, Volvo ou Citroën, mais aussi de marques nationales, comme BYD ou MG. Autre explication de ce rôle de leader en matière d'exportation de voitures : la Chine a remplacé, en Russie, des constructeurs européens et japonais qui, du fait de la guerre en Ukraine, ont délaissé cet important marché. En effet, en 2022, la Chine a exporté environ 140.000 voitures vers la Russie, ce qui représente un triplement par rapport à l'année précédente. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
S'il est un produit qu'apprécient les Français, à l'approche de l'été, ce sont bien les glaces. Et, de fait, le secteur se porte mieux que jamais. De 2014 à 2022, son chiffre d'affaires a progressé d'environ 400 millions d'euros. Et 2022 a été une année record. Avec la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid, les professionnels du secteur ont enregistré des ventes en hausse de 275 millions d'euros par rapport à 2021. Aussi les recettes pour 2022 plafonnent-elles à un chiffre jamais atteint : environ 1,4 milliard d'euros. Pour leur part, les surgelés sucrés vendus dans les moyennes et grandes surfaces enregistrent un chiffre d'affaires de 1,64 milliard d'euros en 2022, soit une augmentation d'environ 14 % en valeur et de près de 8 % en volume. Le secteur des glaces occupe donc une place notable parmi les produits de grande consommation, et notamment les surgelés. Les glaces individuelles viennent en tête des ventes. Dans ce palmarès des friandises glacées, les glaces et sorbets en vrac n'arrivent qu'en deuxième position. Plus que jamais, les produits glacés semblent donc avoir la faveur des Français. En effet, deux consommateurs français sur trois ont acheté des glaces en 2022. 27 millions de foyers en ont mis dans leurs caddies, soit 700.000 de plus qu'en 2021. Ce qui n'est guère étonnant, dans la mesure où plus de la moitié des Français déclarent en consommer toute l'année. Ces glaces, les Français les achètent plutôt dans les grandes surfaces. En effet, les hypermarchés représentent environ 70 % des ventes, contre un peu plus de 10 % pour les commerces de proximité. Certains points viennent cependant légèrement assombrir ce tableau idyllique. En effet, il est au moins un secteur qui ne tire pas son épingle du jeu : celui des glaces bio, dont le chiffre d'affaires recule, en 2022, pour la seconde année consécutive. Par ailleurs, l'offre semble avoir de la peine à se renouveler, les innovations ne représentant en effet que 2 % du chiffre d'affaires du secteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, il n'est guère facile de se loger à Paris. Mais l'entreprise sera encore moins aisée si vous recherchez un logement non meublé. En effet, de tels appartements sont devenus très difficiles à trouver. De fait, 60 % des biens loués dans la capitale sont des logements meublés. Ce chiffre, qui était de 53 % en 2018, est en constante augmentation. Mais cette proportion peut être bien plus importante dans certains endroits. Ainsi, les meublés représentent les trois quarts des biens mis en location par une agence du 14e arrondissement. Dans une agence du 10e arrondissement, ce chiffre monte même à 95 %. Pourquoi les meublés ont-ils envahi le marché parisien de la location ? Pour les professionnels du secteur, l'explication est surtout d'ordre fiscal. En effet, un particulier louant un logement meublé bénéficie du statut de loueur de meublés non professionnel, ou LMNP. Si ses revenus locatifs ne dépassent pas 72.600 euros par an, il a droit à une réduction de 50 % sur l'impôt à payer sur les loyers. En cas de dépassement de cette somme, le loueur peut tout de même bénéficier de diverses déductions sur les loyers perçus. Il peut aussi procéder à des amortissements, ce qui permet de déduire des recettes locatives une partie de la valeur du bien loué. En revanche, le particulier louant un logement vide n'a droit qu'à un abattement de 30 %. La location de ce type de biens, qui, en outre, comporte des charges propres, est donc moins intéressante. Si les loueurs de meublés sont avantagés, c'est en principe pour les aider à meubler le logement et à entretenir ces équipements. Mais c'est aussi pour compenser l'importante rotation des occupants qui caractérise ce type de biens. On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, le marché des logements vides en location ne réponde pas à une demande pourtant bien réelle. Pour inciter les propriétaires à louer davantage ce type de biens, certains professionnels demandent l'application du même régime fiscal pour tous les biens loués. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Chine souhaite limiter au maximum sa dépendance à ces deux géants de l'aviation que sont Boeing et Airbus. C'est dans ce but que Comac, une entreprise contrôlée par l'État, a conçu le premier avion court et moyen courrier chinois, le Comac C919. Cet appareil vient de faire, avec succès, son premier vol commercial. Ce vol inaugural, parti de Shangaï, a atterri à Pékin avec 40 minutes d'avance. Cet avion peut transporter, sur plus de 4.000 kilomètres, entre 158 et 174 passagers. Il devrait, dès le 29 mai 2023, desservir le sud du pays. Pour l'instant, Airbus, pas plus que Boeing, n'ont à redouter la concurrence de cet avion. En effet, il n'a pas reçu d'autorisation de vol de la part des autorités chargées de réguler le trafic aérien en Europe et aux États-Unis. Le Comac C909 ne peut donc pas voler ailleurs que dans le ciel chinois ou dans celui de quelques pays africains. S'il est cependant un endroit où cette rivalité commerciale peut se faire sentir, c'est la Chine elle-même, qui représente environ 20 % du trafic aérien mondial. Un chiffre qui ne cesse d'ailleurs de progresser. C'est donc un marché essentiel pour Airbus et Boeing, qui le dominent presque entièrement. En effet, en 2022 encore, deux compagnies chinoises ont commandé près de 300 avions à Airbus, pour la coquette somme de 37 milliards de dollars. Mais l'arrivée du Comac C919 pourrait bien changer la donne. En effet, en janvier 2023, Comac avait déjà enregistré plus de 1.200 commandes pour son avion. Un réflexe patriotique, en somme, de la part des compagnies aériennes chinoises. Il ne suffira pas, cependant, du moins dans un premier temps, à assurer l'indépendance de la Chine vis-à-vis des pays occidentaux. En effet, la majeure partie des composants du Comac C919, dont le moteur, en proviennent. C'est pourquoi l'entreprise chinoise prévoit de limiter cette dépendance. Elle a également l'intention d'augmenter progressivement sa capacité de production, pour la porter à 150 appareils d'ici 5 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Même si, en cette fin de printemps 2023, l'inflation semble un peu marquer le pas, elle accentue toujours les difficultés financières des Français. C'est en effet ce que révèle une récente enquête de l'Ifop. De fait, elle indique que, le 10 du mois, le tiers des Français se retrouve avec moins de 100 euros de reste à vivre. Une situation qui, depuis un an, a conduit près de 60 % des consommateurs à réduire leurs dépenses alimentaires. Soit deux fois plus qu'en 2007 où, d'après une précédente enquête de l'Ifop, ils n'étaient que 29 % à limiter ces dépenses. 51 % des Français sauteraient même des repas, contre 44 % en juin 2022. Mêmes restrictions du côté des dépenses de santé, que 41 % des Français ont reportées dans les 12 derniers mois. En 2007, ils n'étaient que 25 % à le faire. De même, plus du tiers des personnes interrogées se disent parfois incapables de payer les charges associées à leur logement, soit une hausse de 5 % par rapport à octobre 2021. Les dépenses moins vitales sont tout aussi concernées. Ainsi, près de 70 % des Français annulent parfois leur rendez-vous chez le coiffeur, faute de pouvoir le payer. De telles difficultés financières, encore accrues par l'inflation, ne détériorent pas seulement les conditions de vie matérielles des Français les plus modestes. Elles affectent aussi leur santé mentale. En effet, près d'une personne sur deux, parmi les Français n'ayant plus que 100 euros devant eux le 10 du mois, auraient des pensées suicidaires. Une telle détresse a bien sûr de nombreuses causes, Mais il n'en apparaît pas moins que les personnes se trouvant dans une situation de précarité matérielle éprouvent une plus grande fragilité psychologique. Malgré les différentes mesures qu'il a prises pour limiter les effets délétères de l'inflation, le gouvernement est sévèrement jugé. En effet, l'enquête de l'Ifop révèle que, pour près des trois quarts des Français, son action contre la hausse des prix est inefficace. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La guerre en Ukraine, avec la perspective d'un possible conflit majeur en Europe, et les effets de l'inflation se conjuguent pour rendre nécessaire l'augmentation du budget consacré à la défense nationale. Aussi la nouvelle loi de programmation militaire prévoit-elle, pour la période 2024-2030, une enveloppe de 413 milliards d'euros. Soit une hausse notable par rapport à la période précédente, 2019-2025, où le budget des armées avait été fixé à 295 milliards d'euros. La plupart des postes de dépense connaissent une augmentation. À elle seule, la dissuasion nucléaire, clef de voûte de la doctrine de défense française, devrait absorber 13 % des crédits militaires. 268 milliards d'euros seront consacrés à l'achat et à la rénovation du matériel. Ainsi, le budget consacré à l'entretien des avions, des blindés et d'autres armes, est en hausse de 40 %. Et 65 milliards d'euros devraient permettre d'améliorer l'entraînement des troupes. Enfin, la rémunération des quelque 275.000 personnes travaillant pour l'armée devrait représenter la somme de 98 milliards d'euros, contre 87 milliards lors de la précédente loi de programmation militaire. Même si le budget des armées augmente nettement, l'opposition, dans son ensemble, ne trouve pas le projet assez ambitieux. Elle remarque en effet que certains programmes emblématiques sont revus à la baisse. C'est notamment le cas du "programme Scorpion", qui prévoit de remplacer peu à peu les chars d'assaut actuels par des blindés connectés. Par ailleurs, environ 130 avions Rafale devraient être livrés, à l'horizon 2030, au lieu des 185 prévus. De même, la Marine devrait se contenter de trois frégates de défense et d'intervention, au lieu de cinq. Mais d'autres projets majeurs, comme le Système de combat aérien du futur (Scaf), qui doit préparer la livraison d'un nouvel avion de combat, le char franco-allemand, ou un nouveau porte-avion, sont maintenus en l'état. L'opposition dénonce aussi un trop grand étalement des dépenses, les plus importantes étant repoussées au-delà de 2027. Le Ministre rappelle, à ce sujet, que ces dépenses doivent rester dans les limites des capacités financières du pays et répondre aux besoins réels de la défense nationale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que le réseau social TikTok, accusé de servir les intérêts des autorités chinoises, est en fâcheuse posture dans certains pays. Et ce n'est pas le défi qu'ont lancé, sur ce réseau, certains de ses utilisateurs, qui arrangera ses affaires. Ce défi incitait ni plus ni moins les gens intéressés à voler des voitures des marques Hyundai et Kia. Une vidéo montrait même comment démarrer facilement les véhicules volés. Ce défi a pris le nom de "Kia challenge" et, de leur côté, les voleurs se sont fait appeler les "Kia boys". Cet appel a rencontré un très grand succès. En effet, les vols de voitures Hyundai et Kia, sorties entre 2011 et 2022, se sont multipliés. Environ 9 millions de personnes se sont ainsi vus priver de leur voiture. Et les conséquences de ces vols ne se sont pas fait attendre. En effet, les autorités routières ont enregistré 14 accidents, dans lesquels 8 personnes ont perdu la vie. Face à cette situation, la société Hyundai a décidé de réagir. Elle a d'abord fait installer, dans les voitures ne disposant pas d'un dispositif antidémarrage, d'un logiciel antivol spécifique. Elle a également l'intention de rembourser les propriétaires victimes de cet absurde défi, aux conséquences déjà tragiques. Elle devrait en effet débourser 200 millions de dollars, soit environ 185 millions d'euros. Les personnes concernées par ce dédommagement sont les automobilistes dont la voiture a été volée ou endommagée, suite à ce défi, et que leur assurance ne couvre pas, ou de manière partielle. Hyundai s'engage même à verser à ces conducteurs l'équivalent des franchises ou des hausses de cotisations que l'assurance leur a infligées, à la suite du vol ou de la détérioration de leur véhicule. TikTok est d'ailleurs épinglé pour admettre la mise en œuvre, sur la plateforme, d'autres "challenges" tout aussi dangereux, sinon davantage. L'un d'entre eux consiste ainsi à lancer en l'air un objet lourd et à rester le plus longtemps possible dans sa trajectoire, au risque de le recevoir sur la tête, et de se blesser gravement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'une des tendances concernant le marché du travail en France est la haussze de l'absentéisme. C'est du moins ce qui ressort de l'étude annuelle publiée par la compagnie d'assurance Axa, qui s'appuie sur les chiffres de l'Observatoire de l'absentéisme. Les conclusions de cette étude sont à relativiser, dans la mesure où elle ne prend en compte que les 3 millions de salariés assurés par Axa. Il s'agit tout de même d'une base assez large. D'après ce rapport, près de 45 % des employés se seraient arrêtés de travailler au moins une fois en 2022. L'absentéisme augmente ainsi pour la troisième année consécutive. Et la hausse est assez marquée, puisque en 2021 seul un tiers des salariés avait cessé le travail au moins une fois dans l'année. De son côté, le taux d'absentéisme est passé de 3,2 % en 2019 à 3,9 % en 2020 et 2021 et 4,5 % en 2022. Et ce taux a même progressé de plus de 50 % chez les salariés de moins de 30 ans. Même constatation pour les arrêts de travail, dont la fréquence, en 2022, s'est accrue de 54 % par rapport à 2019. Les raisons d'un tel phénomène sont diverses. Les conséquences du Covid seraient une première explication. Durant cette pandémie, en effet, il était plus difficile de trouver des médecins disponibles et de se rendre à leur cabinet. De ce fait, des maladies graves ont été décelées avec un certain retard, ce qui oblige les patients concernés à des arrêts maladie prolongés. L'étude révèle aussi que beaucoup de salariés ne bénéficient pas d'un suivi médical satisfaisant. Par ailleurs, l'inflation actuelle, qui rogne le pouvoir d'achat des salariés, en pousse certains à se mettre en arrêt maladie pour exercer des emplois supplémentaires. Ce n'est qu'ainsi, en effet, qu'ils parviennent à boucler leurs fins de mois. L'épuisement professionnel nourrit aussi cet absentéisme. Il représente en effet plus de 22 % des arrêts maladie de longue durée. En effet, nombre d'employés, qui avaient tenu bon durant le Covid, font aujourd'hui des "burn out". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Facebook vient d'être condamné à la plus lourde amende qui ait jamais été infligée à une entreprise par la justice européenne. Sur décision de l'organisme irlandais chargé de la protection des données, la société doit en effet payer 1,3 milliard de dollars, ce qui représente 1,2 milliard d'euros. Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, est en effet installée en Irlande, d'où l'intervention de cet organisme. Facebook est accusé d'avoir transféré, de manière illégale, des données personnelles d'utilisateurs européens vers les États-Unis. Conservées sur le territoire américain, elles n'auraient pas été suffisamment protégées des autorités du pays. Si Facebook se retrouve dans le collimateur de la justice européenne, c'est que les transferts de données auxquels il procède ne respectent pas le droit européen. De fait, il existe, à ce sujet, des différences sensibles entre la législation européenne et le droit américain. Des négociations sont en cours pour essayer de trouver un compromis, mais, pour l'heure, elles n'ont pas abouti. Or, un accord, sur ce sujet, serait d'autant plus appréciable que Facebook n'est pas la seule entreprise à opérer ce transfert de données vers les États-Unis. L'un des points délicats soulevés durant ces discussions concerne les mesures à prendre pour éviter que les services de renseignement américains ne puissent exploiter les données des utilisateurs européens. Pour cette société, en tous cas, un tel transfert serait essentiel à la bonne marche de l'entreprise. Il lui permettrait de centraliser les données, avant de les faire circuler vers ses différents centres. En attendant la conclusion d'un éventuel accord entre Européens et Américains, Facebook doit choisir l'une de ces deux solutions : continuer à transférer ces données, et s'exposer à de nouvelles amendes, ou se conformer à la législation européenne sur le transfert des données. Il est vrai que Facebook n'est pas pris à la gorge. L'entreprise a en effet jusqu'au mois d'octobre pour mettre fin à ses transferts ou se mettre en conformité avec le droit européen. En attendant, la société mère, Meta, compte faire appel de cette décision. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. En effet, elle met en œuvre des dispositifs de plus en plus utilisés dans la vie de tous les jours. C'est notamment le cas des "chatbots", des procédés d'intelligence artificielle qui simulent une conversation humaine. Certains modèles, comme le "ChatGPT", conçu par la société OpenAl, dominent ce marché en pleine expansion. En janvier 2023, soit deux mois seulement après sa création, "ChatGPT" dépassait en effet les 2 millions d'utilisateurs. Ces derniers peuvent aussi, par le biais d'une application spécifique, demander à ce robot de leur donner des explications sur telle ou telle notion ou de rédiger des messages pour eux. Mais il n'est pas sûr que les utilisateurs européens puissent avoir accès à "ChatGPT". En effet, le créateur et patron d'OpenAl, vient, lors d'une visite en Europe, d'exprimer des doutes sur la possibilité de mettre en place son dispositif sur le vieux continent. Il considère que la législation européenne sur l'intelligence artificielle, qui devrait être adoptée en juin prochain, pourrait être trop restrictive. Le patron de la startup OpenAl voit notamment d'un mauvais œil le classement en catégories des dispositifs d'IA. L'une d'elle comprendrait les systèmes à "haut risque". Or, le créateur d'OpenAl craint qu'un dispositif d'IA générative comme "ChatGPT", qui produit des contenus à partir d'un modèle fait d'algorithmes, puisse être intégré dans cette catégorie. Si c'était le cas, "ChatGPT" devrait se conformer à un ensemble de règles, concernant notamment la transparence et la gestion du système. L'industriel juge ces mesures trop contraignantes et invoque des "limites techniques" que, de son point de vue, il n'est pas possible de dépasser. La société a déjà annoncé que, si elle jugeait impossible le respect de cette règlementation, elle se retirerait du marché européen. Le patron de la startup dit pourtant comprendre et accepter un certain niveau de régulation de l'IA. Soucieux d'une meilleure protection des données, de nombreux pays souhaitent également l'encadrement de ces dispositifs d'IA par des règles plus précises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le pouvoir d'achat des Français dépend de leurs revenus et de l'évolution des prix, mais aussi de ce que l'on appelle les "dépenses contraintes". Comme leur nom le laisse supposer, il s'agit de dépenses obligatoires, que l'on ne peut éluder. On peut citer, entre autres, le paiement du loyer, des impôts ou des factures énergétiques. Or, ces dépenses ne cessent de progresser. D'après la dernière édition d'une enquête réalisée, en mars 2023, pour le compte d'un site spécialisé dans les assurances, elles auraient augmenté de 100 euros par rapport à octobre 2022. Ce qui représente une hausse de 9 %. Désormais, les Français consacrent, en moyenne, 1195 euros par mois à ces dépenses contraintes. Cette progression s'explique surtout par l'augmentation de trois postes de dépenses : les transports, l'énergie et les assurances. Le rapide redémarrage des économies mondiales, après la pandémie de Covid, et les conséquences de la guerre en Ukraine ont contribué, avec d'autres facteurs, à l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité. Ainsi, en octobre 2022, les Français dépensaient 97 euros par mois pour le gaz comme pour l'électricité. En mars 2023, cette facture était passée à 110 euros pour le premier et 103 euros pour la seconde. Et encore cette augmentation, fixée à 15 % pour le gaz, par exemple, a-t-elle été limitée par certaines mesures prises par les pouvoirs publics. Du côté des transports, l'augmentation des carburants se fait sentir, ainsi que celle des forfaits de transports en commun, qui passent, en moyenne, de 49 à 58 euros par mois. Enfin, l'alourdissement du tarif des assurances tend aussi à augmenter le poids des dépenses contraintes. Ainsi le prix moyen de l'assurance auto serait passé de 86 à 91 euros par mois durant la période considérée. Ces dépenses contraintes représentent jusqu'à 86 % des revenus des personnes les plus modestes, contre 80 % en octobre dernier. Elles ont aussi bondi pour les couples avec deux enfants, de 1595 euros en octobre 2022 à 1728 euros en mars dernier. Elles représentent désormais près de 45 % de leur budget mensuel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour découvrir le podcast Cosmique: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/cosmique/id1689358454 Spotify: https://open.spotify.com/show/2KSJ6py5tkxl8QrnluuvWJ?si=6a82a669342d412e Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/6083765 ---------------------------------- Pour écouter le podcast Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On sait que les sportifs de haut niveau gagnent bien leur vie. Le footballeur Antoine Griezmann ne fait pas exception à la règle. Et, comme certains de ses collègues, il cherche à diversifier ses placements. On apprend en effet qu'il a investi une partie de son argent dans une "marketplace" française, spécialisée dans la vente, en édition limitée, d'articles de "streetwear", un style vestimentaire décontracté, apparu vers la fin des années 1980. Cette plateforme, qui offre un espace de vente en ligne à des revendeurs indépendants, est notamment connue pour commercialiser des sneakers, ces chaussures de sport qui s'affichent aussi comme des articles de mode. La société détenant ce site de vente n'en est pas à son coup d'essai. Depuis la création du site, en 2018, elle a déjà fait appel à des investisseurs extérieurs. En 2021, elle avait ainsi récolté environ 10 millions d'euros. Cette fois-ci, elle a réuni le double. En plus d'Antoine Griezmann, elle a séduit des fonds d'investissement décidant de miser sur un site, qui, en 2022, quatre ans après son lancement, avait déjà dépassé les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. C'est dire que la plateforme est devenue une référence en matière de vente de sneakers et, plus largement, d'articles de "streetwear". Le site, qui emploie environ 120 personnes, compte profiter de cette nouvelle levée de fonds pour augmenter de manière notable le nombre d'articles proposés. Il ne s'agirait plus seulement de modèles rares, mais aussi de chaussures plus classiques. Ces ressources nouvelles permettraient aussi de mettre sur pied un service client plus étoffé et de perfectionner encore un outil informatique déjà très sophistiqué, capable de traiter des milliers de commandes par jour. Du fait de sa notoriété croissante, ce site tricolore, qui compte étendre ses activités en Europe, a réussi à s'assurer la collaboration de plus de 100.000 revendeurs, des professionnels comme des particuliers. On voit qu'Antoine Griezmann a choisi de placer une partie de ses confortables économies dans une entreprise d'avenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans leurs programmes, les hommes politiques affirment souvent leur intention de vouloir répondre aux attentes de la classe moyenne. Mais de quoi parle-t-on ? Il s'agit en effet d'une notion très floue, dont il est impossible de donner une définition précise. Si l'on en croit l'OCDE, les personnes appartenant à la classe moyenne auraient des ressources comprises entre 75 % et 200 % du revenu médian. Il s'agit du revenu permettant de diviser les personnes considérées en deux parts égales, la moitié d'entre elles gagnant moins que ce revenu médian, l'autre moitié touchant davantage. En 2018, le revenu médian net, en France, était estimé, pour le secteur privé, à 1.871 euros par mois. En France, le revenu médian est souvent pris comme référence pour tenter de préciser cette notion de classe moyenne. Ainsi, appartiendraient donc à cette catégorie, selon les calculs de l'OCDE, les Français dont les ressources seraient comprises entre les deux tiers et le double du revenu médian. Une autre mesure est prise en compte : les personnes faisant partie de la classe moyenne se situeraient entre les 30 % des Français les plus modestes et les 20 % les plus riches. Autrement dit, deux Français sur trois appartiendraient à cette insaisissable classe moyenne. Pour se faire une idée plus précise de ses contours, il faut aussi prendre en compte la composition du foyer, qui a bien sûr un impact sur le montant des ressources nécessaires à la satisfaction de ses besoins. Ainsi, selon l'Observatoire des inégalités, une personne seule gagnant entre 1.265 et 2.275 euros appartiendrait à la classe moyenne. Mais, selon le même organisme, un couple avec deux enfants en ferait partie s'il avait des ressources mensuelles comprises entre 3.302 et 5.743 euros. Ces chiffres révèlent à quel point la classe moyenne est une catégorie large, qui rassemble des personnes au profil très divers. Par ailleurs, les salariés, les fonctionnaires ou les indépendants qui en font partie n'y restent pas forcément très longtemps. C'est donc, par excellence, un secteur de "transit". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que l'agitation sociale autour d'une réforme des retraites contestée ne marque pas vraiment le pas, une récente enquête montre à quel point les Français se soucient de préparer ce moment de leur vie. Et, pour cela, ils ne font guère confiance à l'État. En effet, 32 % seulement des personnes interrogées comptent sur les pouvoirs publics. C'est donc par leurs propres moyens qu'ils entendent assurer leurs vieux jours. De fait, les résultats de ce sondage montrent que près de la moitié des Français épargnent en vue de leur retraite. Un résultat en nette augmentation par rapport à celui d'une précédente enquête, datant d'un an. Et certaines personnes commencent à économiser très tôt. En effet, près du tiers de ces épargnants ont entre 18 et 24 ans, 47 % d'entre eux étant âgés de 25 à 34 ans. Mais comment les Français comptent-ils épargner en vue de leur retraite ? Ils sont 47 % à vouloir se constituer un capital, dont il auront le bénéfice le moment venu, sous forme de rente viagère par exemple. C'est ainsi qu'un tiers des Français, environ, place une partie de ses économies dans un plan d'épargne retraite. De leur côté, 46 % des personnes interrogées préfèrent investir dans l'immobilier, l'accession à la propriété leur paraissant le meilleur moyen de préparer leur retraite. La pierre paraît donc toujours un investissement très sûr. Près du tiers des sondés indiquent avoir d'ores et déjà réduit leurs dépenses afin de pouvoir économiser davantage d'argent pour leur retraite. Mais, pour 47% des personnes interrogées, une telle épargne à long terme n'est pas à l'ordre du jour. Elles déclarent, dans leur majorité, ne pas avoir assez de moyens pour mettre de l'argent de côté. Dans un contexte marqué par une forte incertitude économique et une évolution démographique laissant envisager un recul progressif de l'âge de départ à la retraite, Les Français ressentent donc le besoin, cette enquête le montre, de préparer cette étape finale de leur vie. Et ils entendent le faire, pour l'essentiel, en mobilisant leurs propres capacités d'épargne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis l'invasion de l'Ukraine, en février 2022, les pays occidentaux ont pris de très nombreuses sanctions contre la Russie. Le Président du Conseil européen, qui s'exprimait à Hiroshima, au Japon, où se tient le G7, vient d'en annoncer de nouvelles. Elles porteront surtout sur le commerce des diamants, qui rapportent plusieurs milliards de dollars par an à Moscou. Ainsi, la Russie a vendu pour 5 milliards de dollars de diamants en 2021. Cette mesure fait suite à l'embargo sur ces pierres précieuses déjà décidé par le Royaume-Uni. Pour qu'elle soit efficace, il faudrait obtenir l'accord des principaux acheteurs de diamants russes, comme l'Inde. Ce qui est loin d'être acquis, dans la mesure où ce pays a refusé de condamner l'agression russe. Invité à Hiroshima, le Premier ministre indien aura l'occasion d'aborder cette délicate question avec ses homologues. De son côté, la Belgique, très active dans le négoce de diamants, s'est toujours opposée à cette restriction du commerce de pierres précieuses. Les discussions sur cette question, au sein de l'Union européenne, s'annoncent donc assez difficiles. Mais cet embargo contre les diamants n'est pas la seule mesure prise contre la Russie. En effet, les États-Unis ont annoncé plus de 300 nouvelles sanctions frappant, en Russie même ou ailleurs, de nombreuses personnes ou organisations. Il s'agit de limiter encore l'exportation de biens susceptibles d'alimenter la machine de guerre russe. Par ailleurs, les pays du G7, qui regroupe des pays industrialisés et démocratiques, voudraient se passer encore plus du gaz et du pétrole russes. D'autres décisions pourraient encore être prises par les membres du G7, les unes pour rendre impossible l'utilisation des fonds russes jusqu'à la fin de la guerre, les autres pour limiter encore l'accès de Moscou au système financier international. Il s'agirait aussi d'entraver, par tous les moyens possibles, la fourniture d'armes et de matériel militaire à Moscou. Ceci étant, les pays occidentaux savent que ces sanctions ne sont pas toujours efficaces. Il faut donc trouver des moyens d'empêcher la Russie de les contourner. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis que Twitter a été rachetée, en octobre dernier, par Elon Musk, qui a investi 44 milliards de dollars dans l'opération, les changements n'ont pas manqué. Et ils n'ont pas valu que des commentaires flatteurs au patron de Tesla. Il a en effet commencé par licencier environ 10 % de ses effectifs et par réactiver le compte de personnalités controversées, comme Donald Trump. Aujourd'hui, il annonce que le nombre des abonnés du réseau social va connaître une baisse. Elon Musk a en effet décidé de supprimer tous les comptes inactifs, ou très peu actifs, depuis des années. Ces comptes, sur lesquels aucun "tweet" n'est publié depuis très longtemps, seraient bien plus nombreux que les 250 millions de comptes utilisés chaque jour par leurs possesseurs. L'annonce de ces suppressions de comptes a été diversement reçue. Certains s'en félicitent, car ils pensent que cette mesure va libérer de la place sur le réseau social. Elle peut aussi leur permettre de récupérer l'usage de pseudonymes qui pourront être utilisés ailleurs. Mais d'autres utilisateurs contestent cette décision, qu'ils estiment contraire à la politique traditionnelle de Twitter. En 2019, en effet, la plateforme avait encore réaffirmé son intention de ne supprimer aucun compte. L'un des arguments invoqués, pour justifier le maintien de tous les comptes, est la forme d'hommage qu'ils représentent quand ils appartiennent à des personnes décédées. C'est aussi une manière de se souvenir d'eux. Mais certains soupçonnent Elon Musk de ne pas vouloir s'en prendre uniquement aux comptes inactifs, mais aussi à ceux qui témoignent d'une utilisation "sans regret" insuffisante. Il s'agit de personnes ne restant pas assez longtemps sur leur compte ou ne réagissant pas assez avec les autres utilisateurs, à coups de "like" et de commentaires divers. Et ces utilisateurs un peu frileux décourageraient les annonceurs publicitaires, qui représentent une manne indispensable pour les réseaux sociaux. Les revenus publicitaires devraient déjà baisser de près d'un tiers en 2023, les annonceurs se méfiant du patron de SpaceX. On peut donc penser qu'Elon Musk fera tout pour les rassurer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter le podcast La rumeur: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Mort en février 2019, le célèbre couturier Karl Lagerfeld laisse une fortune estimée à au moins 200 millions d'euros. Et on connaît le nom de ses héritiers. Le couturier, comme il est normal, à fait la part belle à son entourage. Parmi ses légataires, en effet, on trouve des amis très proches, mais aussi la directrice de ses collections ou la directrice artistique de Chanel. Mais Karl Lagerfeld n'a pas oublié non plus son homme de confiance, qui lui servait, à l'occasion, de chauffeur et de garde du corps. De son côté, la princesse Caroline de Monaco, qui entretenait d'excellentes relations avec le couturier, reçoit ses meubles. Et même si, en France, les animaux ne peuvent pas recevoir d'héritage, Karl Lagerfeld n'a eu garde d'oublier sa chatte Choupette, qu'il considérait comme son égérie. En effet, la gouvernante du couturier est chargée de gérer un fonds de 13 millions d'euros, destinés à assurer le bien-être de l'animal. Pour l'instant, les héritiers de Karl Lagerfeld n'ont pu toucher ce qui leur revient. En effet, sa succession est bloquée. De fait, le couturier, en délicatesse avec le fisc, s'était vu infliger des amendes et des pénalités diverses, d'un montant d'environ 20 millions d'euros. Tant que ces amendes ne sont pas payées, la procédure ne peut pas suivre son cours. Les héritiers ont bien demandé à être dispensés du paiement de ces pénalités, mais la justice les a déboutés. Et une nouvelle tentative en ce sens n'a pas connu plus de succès. En 2017, Karl Lagerfeld lui-même, qui se doutait que sa succession serait compliquée, avait essayé de trouver un accord sur cette question, mais il n'y était pas parvenu. Pour l'heure, la défense des héritiers, qui voulait s'appuyer sur un document que ne possède pas l'administration fiscale, semble dans une impasse. En attendant, un domaine appartenant au couturier, ainsi qu'un appartement, ont été vendus. Ses héritiers doivent se demander s'ils pourront jamais toucher le produit de la vente. À moins qu'ils ne finissent par trouver un accord avec le fisc. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon un récent rapport du Sénat, près de la moitié des amendes de circulation ne seraient pas recouvrées. On n'est guère surpris de la réticence des Français à ce sujet, mais cette attitude entraîne néanmoins un manque à gagner notable pour l'état. La récente décision prise par les pouvoirs publics devrait permettre de remédier en partie à cette situation. Désormais, en effet, les automobilistes pourront payer certaines amendes en plusieurs fois. Pour l'instant, seules les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) sont concernées. Ces amendes sanctionnent des délits, comme la conduite sans permis ou sous l'emprise de stupéfiants. En payant l'amende, le conducteur fautif reconnaît les faits et évite les poursuites, ce qui permet de désengorger les tribunaux. Ces amendes forfaitaires délictuelkes seront donc payables en 3, 4 ou même 5 fois. Une décision qui sera d'autant plus appréciée que leur montant est assez élevé. Ainsi, la conduite sous l'emprise de stupéfiants peut valoir une amende de 150 euros. Cette possibilité de payer en plusieurs fois, pour certaines amendes, est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Mais, même si le paiement en est fractionné, l'amende doit être payée en totalité. Et dans les délais impartis. L'exigence est donc la même, seules les modalités de paiement sont modifiées. Et celui-ci ne peut se faire qu'à distance, en ligne ou par téléphone. Pour accomplir la démarche, le conducteur devra se munir du numéro de télépaiement indiqué sur la contravention. Si ce paiement fractionné avantage les automobilistes, il n'est pas non plus sans intérêt pour les pouvoirs publics. En effet, la possibilité laissée aux conducteurs de payer en plusieurs fois ne peut qu'améliorer le recouvrement des amendes. Aussi le gouvernement entend-il étendre le paiement fractionné à d'autres types d'amendes, comme par exemple les amendes forfaitaires majorées (AFM). Elles sanctionnent les automobilistes qui n'ont pas payé leurs amendes à temps. Or, toujours d'après le Sénat, le recouvrement de ces amendes, au montant souvent élevé, est de plus en plus difficile. Ainsi, en 2017, seuls un peu plus de 28% de ces amendes auraient été recouvrés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les 11500 scénaristes d'Hollywood ont décidé de poser leurs stylos. Ils ont en effet cessé le travail depuis le 1er mai. C'est leur première grève depuis 2007-2008. Pour l'instant, en effet, l'accord qu'ils négocient tous les 3 ans avec le syndicat des producteurs, et qui arrive à échéance, ne semble pas devoir être renouvelé. Il faut rappeler que ce syndicat regroupe non seulement les producteurs, mais aussi les grands studios, les chaînes de télévision et les puissantes plateformes de streaming, comme Netflix, qui sont devenues l'un des principaux interlocuteurs des scénaristes. Comment expliquer ce mouvement de colère des scénaristes ? D'abord par des raisons financières. En effet, leurs salaires ont diminué d'environ 4% par rapport à 2013. Mais l'inflation, qui ne les épargne pas plus que les autres, a provoqué une perte de pouvoir d'achat encore plus notable, de l'ordre de 23%. Les revendications des scénaristes leur semblent d'autant plus justifiées que, dans le même temps, les profits des producteurs se seraient envolés. Si l'on en croit les scénaristes, l'introduction du streaming serait pour beaucoup dans la dévalorisation de leur métier. En effet , les séries visibles sur les plateformes sont plus courtes, avec moins de saisons. De ce fait, les scénaristes n'ont plus de travail assuré que pour environ 6 mois. La question des droits est également dans la balance. Avant l'introduction du streaming, ils étaient variables. Il suffisait donc qu'une série passe sur une autre chaîne ou soit vendue à l'étranger pour que les scénaristes touchent davantage d'argent. Aujourd'hui, la situation est différente. Ces droits résiduels sont fixes. La rémunération des scénaristes ne bougera pas, même si la série remporté un grand succès. Les scénaristes alertent également sur la concurrence des textes rédigés au moyen de l'intelligence artificielle et demandent un véritable quota d'embauches. Pour l'instant, la situation est dans l'impasse. Et si la grève devait s'installer dans la durée, c'est toute la chaîne de production qui risquerait d'être mise à l'arrêt. Les producteurs et les studios pourraient y perdre beaucoup d'argent, comme lors du précédent mouvement de grève, en 2007-2008. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En ce printemps 2023, la sécheresse se fait déjà durement sentir dans notre pays. De nombreux départements sont touchés, certains plus que d'autres. Ainsi le département des Alpes-Maritimes a été placé en alerte sécheresse renforcée. Ce qui signifie notamment que les habitants n'ont plus le droit de remplir leurs piscines, de laver leurs voitures ou d'arroser leurs jardins. Des restrictions qui ne semblent pas concerner certains propriétaires fortunés, dont la consommation d'eau atteint des sommets. Le maire de la commune de Châteauneuf-Grasse a ainsi révélé que certains résidents auraient dépensé jusqu'à 2.000 m3 d'eau en une semaine, alors que la consommation nationale ne dépasse pas, sur un an, une moyenne de 120 m3 ! Si ces habitants dépensent autant d'eau, c'est qu'ils ont de nombreuses piscines à remplir et de vastes domaines à arroser. De fait, ces propriétés dépassent souvent 10 hectares. On ne s'étonnera pas qu'une consommation d'eau aussi excessive suscite la controverse dans le département et au-delà. Le maire de la commune incriminée estime que les amendes prévues dans ce cas, 1.500 euros, et le double s'il y a récidive, ne sont pas dissuasives pour des gens assez riches pour posséder un héliport sur leur propriété. Certains des propriétaires en question ne sont d'ailleurs pas des quidams. On trouve notamment, parmi eux, l'ancien Roi des Belges, Albert II, et le Grand-Duc de Luxembourg. C'est pourquoi le maire, sans doute peu soucieux de provoquer une crise diplomatique, pense qu'en la matière la pédagogie peut s'avérer tout aussi efficace que la contrainte. Aussi, pour lui, faut-il tâcher de convaincre ces habitants de limiter d'eux-mêmes leur consommation d'eau. En tous cas, les mesures de restriction touchant ces gros consommateurs d'eau ont d'autant plus de poids que c'est dans les départements du sud-est de la France qu'on trouve le plus grand nombre de piscines. Il est vrai que les fabricants s'efforcent de relativiser leur rôle dans la consommation d'eau. D'après eux, en effet, le remplissage des piscines ne représenterait que 0,12 % de la consommation d'eau du pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On le sait, des Français toujours plus nombreux louent leurs logements sur la plateforme Airbnb, spécialisée dans la location saisonnière. Et certaines périodes, où les touristes affluent, semblent encore plus propices aux loueurs. C'est le cas des Jeux olympiques, qui se tiendront à Paris entre le 26 juillet et le 11 août 2024. De leur côté, les Jeux paralympiques auront lieu du 28 août au 8 septembre. Cette perspective est une véritable aubaine pour les Parisiens désireux de louer leurs logements. On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les prix aient tendance à s'envoler. Airbnb estime que, durant les Jeux, ces prix devraient s'établir, en moyenne, à 200 euros par nuit. Ce qui représente une augmentation d'environ 85 % par rapport aux prix pratiqués d'ordinaire. Mais, selon les quartiers, certains tarifs devraient grimper beaucoup plus haut. Ainsi, certains appartements, avec une chambre, pourraient se négocier autour de 2000 euros la nuit ! De son côté, la Mairie de Paris revient sur les règles en matière de location saisonnière. Elle rappelle que les propriétaires d'une résidence principale, ainsi que les locataires ayant obtenu l'autorisation de leurs bailleurs, peuvent louer leurs logements. À condition, toutefois, qu'ils ne le louent pas plus de 120 jours par an et qu'ils aient fait, auprès des autorités concernées, une déclaration spécifique. Quant à la plateforme Airbnb, elle rappelle que, plus les logements mis en location seront nombreux, plus le prix moyen aura tendance à baisser. Elle souligne également que cette offre de logements complète utilement celle des hôtels, souvent chers et pas assez nombreux pour répondre à la demande. Et les tarifs hôteliers, déjà élevés, pourraient atteindre des sommets durant la période des Jeux. Durant les JO de Londres, en 2012, ils avaient augmenté de 85 %, et même de près de 200 % durant ceux de Rio, en 2016 ! Mais les loueurs parisiens peuvent également se frotter les mains. D'après une étude récente, ils gagneraient 2.000 euros, en moyenne, durant la période des Jeux. Une estimation que certains estiment sous-évaluée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Certains documents font partie de la vie quotidienne des Français, comme la carte d'identité, la carte vitale...ou la "carte verte" d'assurance. Depuis près de 40 ans, vous devez l'afficher sur le coin droit de votre pare-brise. Mais ce document vit sans doute ses derniers mois. En effet, il devrait être supprimé en 2024, et remplacé par une version dématérialisée. La carte verte aurait dû être supprimée plus tôt, mais les discussions entre les ministères concernés durent plus longtemps que prévu. Une telle suppression semble pourtant s'imposer. D'abord parce qu'un tel document n'est plus guère en usage qu'en France. L'Allemagne, pour ne prendre que cet exemple, a dématérialisé le contrôle de l'assurance dès 2008. Ensuite parce qu'elle serait source d'économies. En effet, il en coûte environ 17 millions d'euros pour éditer les quelque 50 millions de cartes vertes fabriquées chaque année. Si les discussions patinent encore, c'est que les acteurs concernés veulent être sûrs de la fiabilité de l'outil informatique sur lequel on pourra vérifier que le conducteur est bien assuré. Il s'agit du "fichier des véhicules assurés" (FAV), que les compagnies d'assurance avaient mis au point dès 2016, et sur lequel l'assureur doit, dans un délai de trois jours, inscrire chaque automobiliste. En principe, il suffit d'entrer la plaque d'immatriculation pour avoir accès aux informations essentielles, à savoir le nom de l'assureur, le numéro du contrat et sa période de validité. D'après les assureurs, ce fichier serait fiable à 99 %. Il faudrait en convaincre les services de police, qui ont accès à ce fichier depuis 2019, et qui craignent que son utilisation ne prolonge les contrôles effectués sur la route. Par ailleurs, le dispositif devant être accessible aux automobilistes, qui pourraient ainsi vérifier qu'ils sont en règle, il faut en vérifier la simplicité d'utilisation. Pour ses défenseurs, cette dématérialisation de l'attestation d'assurance devrait à la fois simplifier la vie des conducteurs et faciliter la lutte contre la fraude. Désormais, en effet, il ne sera plus possible de falsifier les contrats d'assurance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le Forum économique mondial, qui, chaque année, en janvier, réunit des patrons venus des quatre coins de la planète à Davos, en Suisse, vient de publier un rapport qui ne devrait pas passer inaperçu. Il a été rédigé d'après les résultats d'un sondage réalisé auprès de plus de 800 entreprises, situées dans 45 pays et rassemblant plus de 11 millions de personnes. Ce document indique que, d'ici 2027, environ 69 millions d'emplois devraient être créés. Mais, comme dans le même temps, 83 millions devraient être détruits, la perte nette d'emplois pourrait être de 14 millions. Ce rapport ne se concentre pas seulement sur la destruction possible des emplois, mais aussi sur les modifications qui devraient les affecter. Si l'on en croit les auteurs de ce document, en effet, environ le quart des emplois devraient changer, toujours à l'horizon 2027. Comment expliquer cette double évolution ? Elle tient d'abord, d'après le rapport, à un certain affaiblissement de l'économie dans les années à venir, lié notamment à la résurgence de l'inflation. Mais elle s'explique aussi par le développement des nouvelles technologies. C'est d'ailleurs pour s'y préparer que, selon le sondage effectué par le Forum économique mondial, environ 40 % des entrepreneurs veulent prendre des mesures spécifiques pour mieux préparer leurs employés aux progrès de l'intelligence artificielle. C'est d'abord de là que proviendront les nouveaux emplois, les trois quarts des chefs d'entreprise interrogés se disant prêts à faire davantage appel aux nouvelles technologies. Il faudra donc embaucher des salariés capables de les concevoir et d'en assurer la maintenance. Mais les robots remplaçant parfois les humains, cette évolution devrait aussi se traduire par la disparition de nombreux postes. Ainsi, le Forum économique mondial estime qu'environ 26 millions d'emplois administratifs seraient perdus de cette façon. Pour l'instant, cependant, seul un tiers des tâches sont confiées à des machines. Il est probable qu'on trouve aussi ces nouveaux emplois dans des secteurs comme l'économie verte, la prise en compte des enjeux environnementaux créant de nouveaux besoins, dans le domaine des énergies renouvelables notamment, et, partant, de nouveaux emplois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon des chiffres de l'Insee, publiés en février 2022, plus de 67 % des Français partaient alors en vacances. Il est possible que, du fait de l'inflation, ce pourcentage soit plus faible en 2023. Il existe cependant des aides pour permette à davantage de personne de prendre des vacances. Ainsi, dans le cadre du dispositif d'aide aux projets vacances (APV), l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) propose des chèques-vacances, qui peuvent couvrir jusqu'à 80 % des frais de séjour. Il est à noter que si ce dispositif s'adresse en priorité aux ménages modestes, il concerne aussi les adultes isolés et les personnes en situation de handicap. De son côté, les Caisses des allocations familiales (CAF) ont conçu un programme vacances spécifique, qui porte le nom de "Vacaf". Il se présente sous la forme d'une aide, versée directement aux hébergements. Ce qui évite aux bénéficiaires d'avoir à avancer la somme en attendant d'être remboursés. Cette aide permet de financer une partie des frais de séjour, dans un camping, par exemple, ou dans un des 3.600 villages vacances qui participent au programme Vacaf. Cette aide, qui varie selon les revenus, le nombre d'enfants et le type de séjour choisi, est attribuée aux personnes touchant une prestation de la CAF pour au moins un enfant à charge de moins de 20 ans. Comme son nom l'indique, cette "aide aux vacances familiales" (AVF) est destinée aux familles. Mais les CAF, selon des modalités qui diffèrent en fonction des départements, proposent aussi une "aide aux vacances enfant" (AVE), qui couvre une partie des frais d'une colonie de vacances, et une "aide au temps libre" (ATL), qui permet aux jeunes de bénéficier d'un ensemble d'activités et d'animations. De son côté, la Bourse solidarité vacances (BSV) s'adresse à un public composé aussi bien de ménages aux ressources modestes ou de jeunes en situation précaire qu'à des personnes au chômage ou à des bénéficiaires du RSA. Ce dispositif propose, sur des séjours vacances, des réductions allant souvent de 50 à 70 % par rapport aux prix habituels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les agences de notation internationales sont des sociétés privées, qui apprécient, par une note, les performances économiques d'un État et sa capacité à rembourser sa dette. L'une d'elles, l'agence de notation Fitch, vient d'abaisser la note de la France, qui passe de AA à AA-. Il faut rappeler, à cet égard, que ces notes vont de AAA, la meilleure appréciation, à D, qui est la plus mauvaise. Plusieurs raisons ont incité l'agence à prendre cette décision. Elle estime d'abord que le déficit budgétaire, gonflé par les dépenses publiques destinées à lutter contre l'épidémie de Covid et l'inflation, est devenu trop important. Et ce d'autant que les efforts entrepris pour le réduire paraissent insuffisants à l'agence. Par ailleurs, l'agitation sociale développée autour d'une réforme des retraites massivement rejetée par l'opinion lui semble de nature à compromettre la mise en œuvre des autres réformes envisagées par le gouvernement. Pour autant cet abaissement de la note de la France par l'agence de notation Fitch ne place pas encore la France dans une trop mauvaise position. En effet, notre pays peut encore se prévaloir d'un double A, ce qui signifie, dans le langage des agences de notation, que sa dette est de "très bonne qualité". Une appréciation qui devrait toujours inciter les investisseurs à parier sur la France. Ceci étant, il ne faudrait pas que sa note soit encore dégradée. En effet, c'est la dernière étape avant un simple A, qui signalerait la dette française comme étant simplement de "bonne qualité". De leur côté, les autres agences attribuent à la France des notes très correctes. On peut se demander, à cet égard, si l'agence S&P, qui actualisera sa notation en juin prochain, suivra l'exemple de Fitch. L'impact de la décision de l'agence Fitch sur l'économie française doit être relativisé, dans la mesure où, si certains pays, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, sont mieux notés que la France, bien d'autres, à commencer par l'Italie ou l'Espagne, le sont moins bien. Et on se souvient que la perte de son triple A par la France, en 2012-2013, n'avait pas vraiment découragé les investisseurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les deux compagnies aériennes associées, Air France et KLM Royal Dutch Airlines, ont décidé de proposer à leurs passagers une nouvelle formule de classe affaires. Baptisée "Light", elle limite, comme son nom le laisse supposer, l'étendue de ses services. En effet, les voyageurs empruntant cette nouvelle classe affaires ne pourront plus mettre en soute gratuitement qu'un seul bagage, au poids limité. Toute valise supplémentaire entraînera désormais le paiement d'un supplément. Par ailleurs, il ne sera plus possible de modifier gratuitement la réservation. Et, dans ce cas, le surcoût est loin d'être négligeable, puisqu'il faudra débourser 300 euros pour apporter un changement à sa réservation. Quant aux voyageurs qui annuleraient leur vol, ils ne seront plus remboursés. Enfin, les passagers de cette classe affaires "Light" ne pourront plus accéder aux salons de l'aéroport. Cette nouvelle option est disponible sur les vols de ces compagnies à destination des pays européens et sur de nombreux vols internationaux. Elle ne permet au voyageur intéressé qu'un gain assez modeste, puisque l'écart de prix n'est que de 100 euros par rapport à une offre standard. En fait, cette nouvelle classe affaires est destinée aux passagers moins exigeants sur les services proposés par les compagnies avant le voyage, mais désireux de profiter de tout le confort possible durant le vol. De ce point de vue, cette classe"Light" leur propose des services de bord comparables à ceux d'une classe "business" classique. Sous ce rapport, ils n'y perdent donc rien. Par ailleurs, cette nouvelle formule n'est pas aussi restrictive qu'elle peut paraître au premier abord. En effet, les programmes de fidélité mis au point par les deux compagnies permettent à certains voyageurs de continuer à profiter de certaines prestations, comme l'accès gratuit aux salons de l'aéroport par exemple. Il faut d'ailleurs noter que le choix de cette classe "Light" n'empêche nullement le passager d'accumuler des points sur ces programmes de fidélité. Il pourrait cependant être tenté par les offres comparables de compagnies concurrentes, qui maintiennent certains avantages, comme l'accès gratuit aux salons. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Malgré quelques signes de tassement, l'inflation actuelle ne faiblit pas. Et elle se manifeste dans tous les domaines. Ainsi, les produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance accusent des hausses de prix très sensibles. Cette flambée des prix concerne aussi bien les couches ou le lait pour bébés que le dentifrice, les cosmétiques ou la crème solaire. Elle vient d'abord des demandes qu'ont formulées les fournisseurs à l'occasion des négociations menées avec les pharmaciens. Durant ces discussions, qui se sont terminées en mars dernier, les fournisseurs ont demandé des hausses de prix bien plus fortes que d'habitude. Ainsi, certains d'entre eux ont réclamé des augmentations de 18 % sur le prix d'une marque de lait infantile et de 30 % pour des couches pour bébé. Aussi les pharmaciens ont-ils eu le plus grand mal à contenir ces hausses dans des marges plus raisonnables, autour de 3 à 4 %. La hausse du prix de certains produits peut s'expliquer. Une première raison peut être recherchée dans l'augmentation du tarif des transports. On évoque aussi la hausse du prix de certains composants. C'est notamment le cas pour la poudre de lait et certaines huiles végétales, qui entrent dans la composition des laits infantiles. Par ailleurs, l'envolée du prix des matières premières ou des emballages n'est pas sans rapport avec les hausses qui marquent le secteur pharmaceutique. Mais de telles causes ne suffisent pas à expliquer le phénomène. En effet, les pharmaciens constatent des écarts de prix très sensibles pour un même produit. Dans ce cas, les hausses semblent plutôt le fait des groupes pharmaceutiques, désireux de profiter du contexte pour augmenter leurs marges. C'est du moins l'avis de certains professionnels. Ils remarquent d'ailleurs que certains laboratoires préfèrent vendre leurs produits à l'étranger, où ils se négocient à des tarifs plus élevés. Une pratique qui entraîne des ruptures de stock, et même une relative pénurie, pour certains produits. Pour compenser cette hausse des prix, certains pharmaciens rognent sur leurs marges et ont recours aux promotions où à la vente en lots. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Même si le groupe Tesla a connu quelques déboires en bourse, il continue de renforcer ses positions sur le marché européen. En effet, Tesla y a écoulé, durant le premier trimestre 2023, plus de 93.500 voitures. Soit une progression de plus de 58 %. Plus de la moitié des véhicules vendus sont entièrement électriques. Si ce marché connaît une telle hausse, pour Tesla comme pour d'autres marques, c'est en raison, notamment, d'une accumulation de commandes, qui, à cause de la pénurie de certaines pièces, n'ont pas pu être honorées plus tôt. Ce remarquable essor est dû notamment au succès d'une voiture électrique, le "Model Y" de Tesla. Il s'agit d'un véhicule au format SUV, donc surélevé par rapport à une voiture classique et d'un gabarit supérieur. Avec plus de 71.680 véhicules écoulés durant le premier trimestre de cette année, cette voiture devient la plus vendue en Europe. Ses ventes ont en effet bondi, durant cette période, de près de 180 % ! Comme les autres, les Français sont conquis par ce "Model Y". Au cours de ces trois premiers mois de l'année, ils en ont déjà acheté plus de 9.300 exemplaires. Mais le "Model Y" s'est encore mieux vendu en Allemagne, où environ 15.000 voitures se sont écoulées durant la même période. Cette position de leader est d'autant moins contestée que le "Model Y" surclasse ses concurrents haut la main. En effet, la voiture qui occupe la deuxième position dans ce palmarès est la Dacia Sandero, dont 60.200 exemplaires se sont vendus durant ce premier trimestre 2023, soit 10.000 voitures de moins que le véhicule de Tesla. Le patron de Tesla, Elon Musk, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il entend profiter de l'engouement manifesté à la fois pour les véhicules électriques et pour le format SUV pour faire de son "Model Y" la voiture la plus vendue au monde. Son succès s'explique sans doute par ses qualités propres, mais aussi par des prix qui, depuis janvier, ont accusé une certaine baisse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les agents du fisc ne manquent pas d'imagination pour traquer les irrégularités et faire renter de l'argent dans les caisses de l'État. Ainsi, le fisc utilise un logiciel à base d'intelligence artificielle pour repérer les piscines qui n'ont pas été déclarées par leurs propriétaires. De fait, en fonction de leur superficie, ces aménagements doivent faire l'objet d'une déclaration en mairie et auprès de l'administration fiscale. Ces déclarations servent à calculer la taxe foncière, et, s'il s'agit d'une résidence secondaire, une éventuelle taxe d'habitation. Appliqué dans 9 départements, le dispositif a permis de découvrir, en 2022, environ 20.000 piscines non déclarées, soit environ 6 % du total. Mais ce logiciel devrait être bientôt utilisé pour dénicher ces piscines sur l'ensemble du territoire. Pour cela, les services du fisc se servent des documents du cadastre, et les comparent à diverses vues aériennes, dont celles fournies par l'Institut géographique national (IGN). Les redressements opérés dans les départements où le dispositif était testé ont déjà permis au fisc d'engranger 10 millions d'euros. Son extension à l'ensemble de la France, prévue pour cette année, pourrait permettre à l'administration fiscale de repérer entre 80.000 et 100.000 piscines "illégales". Ce qui devrait permettre à l'État de récupérer, auprès des fraudeurs, entre 40 et 50 millions d'euros. Mais l'addition risque d'être encore plus salée pour les propriétaires de piscines défaillants. En effet, ils devront bien s'acquitter d'un supplément d'impôt pour l'année en cours. Mais certains pourraient aussi se voir réclamer un rappel d'impôt, qui pourra s'étaler, selon la date de construction de la piscine, sur les trois dernières années. On voit donc que, si le logiciel a coûté la bagatelle de 24 millions d'euros, il ne tardera pas à être rentabilisé. Non seulement l'État rentrera dans ses fonds, mais il fera de notables bénéfices. Aussi les pouvoirs publics entendent-ils utiliser l'intelligence artificielle pour repérer d'autres constructions non déclarées, comme les vérandas par exemple. Le dispositif est donc appelé à se développer dans l'avenir. Avis aux fraudeurs ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices