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Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 31 août pour la reprise sur Choses à Savoir Economie.D'ici là, pour découvir tous les podcasts Choses à Savoir: www.chosesasavoir.com----------------Musique:Creative Commons - Attribution 3.0 Unported - CC BY 3.0 Music promoted by Copyright Free Music - Background Music For Videos @podcastbackgroundmusic Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans un contexte où la taxation des plus fortunés alimente les débats, notamment en France, une mesure revient régulièrement sur la table : l'« exit tax ». Ce mécanisme vise à éviter que les contribuables très aisés ne quittent un pays simplement pour échapper à l'impôt, notamment sur les plus-values.Concrètement, une exit tax est une taxe prélevée lorsqu'un résident fiscal transfère son domicile à l'étranger tout en détenant des actifs importants, comme des actions ou des parts d'entreprise. Elle permet de taxer les plus-values latentes – c'est-à-dire les gains théoriques qu'un contribuable réaliserait s'il revendait immédiatement ses titres – même s'il ne les a pas encore vendus au moment de son départ.Le principe est simple : puisque les plus-values ont été générées pendant que le contribuable résidait dans le pays, l'État estime légitime d'en réclamer une part, même si la vente a lieu plus tard, dans un pays à fiscalité plus douce ou nulle.La France a mis en place sa propre exit tax en 2011, sous Nicolas Sarkozy. Elle concernait initialement les contribuables détenant plus de 1,3 million d'euros de titres. En 2019, le dispositif a été assoupli sous la présidence d'Emmanuel Macron, avec une application restreinte : elle ne concerne désormais que les plus-values latentes dépassant 800 000 euros, et celles réalisées dans un délai de 2 à 5 ans après le départ (selon les cas). Si l'expatrié ne vend pas ses titres dans ce délai, il n'a rien à payer.D'autres pays européens ont également mis en place des dispositifs similaires. L'Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Danemark imposent une exit tax parfois plus stricte, avec peu ou pas de délai de sursis. En Espagne, par exemple, la taxe s'applique dès que le contribuable possède plus de 4 millions d'euros de patrimoine ou plus d'un million en actions.L'objectif commun de ces dispositifs est double : préserver les recettes fiscales face à l'évasion et garantir une certaine équité fiscale. Les États cherchent ainsi à éviter un phénomène d'« optimisation par expatriation », où des fortunes générées localement échappent à toute imposition en changeant simplement d'adresse.Toutefois, l'exit tax reste sujette à controverse. Certains y voient une entrave à la libre circulation des personnes garantie par l'Union européenne. D'autres la jugent inefficace si les contribuables peuvent retarder la vente de leurs actifs au-delà des délais fixés.Mais dans un climat de défiance face aux inégalités fiscales, cette mesure revient régulièrement dans le débat public comme un outil de justice fiscale… et de dissuasion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si vos jours de vacances n'étaient plus "perdus" lorsque vous tombez malade pendant vos congés ? Une réforme du droit du travail pourrait bientôt bouleverser cette réalité bien connue des salariés français. En cause : une directive européenne que la France va devoir transposer, sous peine de sanctions. Et cette directive est très claire : un salarié qui tombe malade pendant ses congés a le droit de les récupérer.Actuellement, le Code du travail français n'offre cette possibilité qu'aux salariés bénéficiant d'un arrêt maladie professionnelle, c'est-à-dire liée à un accident du travail ou une maladie reconnue comme telle. En cas de maladie classique (grippe, gastro-entérite, etc.), les jours de congés sont considérés comme consommés, même si le salarié est alité et incapable d'en profiter.Mais cette situation va devoir évoluer. Plusieurs arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ont déjà précisé le droit : un salarié qui tombe malade pendant ses congés doit pouvoir les reporter à une date ultérieure. Le repos compensateur doit être réel et effectif. Et selon les règles européennes, les congés payés sont un droit fondamental à la santé et au repos.La directive européenne 2003/88/CE sur le temps de travail, combinée à la jurisprudence européenne, impose donc aux États membres de garantir que les congés payés ne soient pas "mangés" par une maladie imprévue. Une obligation que la France va devoir intégrer dans son droit national.Le ministère du Travail travaille déjà sur cette transposition. Selon plusieurs sources, une réforme pourrait voir le jour dès 2025. Elle permettrait aux salariés de faire valoir leur droit à report en cas de maladie, sous réserve de fournir un certificat médical et de prévenir rapidement l'employeur.Cette évolution est saluée par les syndicats, qui y voient une victoire du bon sens et du respect de la santé des salariés. « Être malade, ce n'est pas se reposer. Ce n'est pas des vacances », résume un représentant de la CFDT. Les employeurs, eux, redoutent une complexification des règles de gestion du personnel, notamment dans les petites entreprises.Reste à voir comment le gouvernement arbitrera. Mais une chose est certaine : la législation française devra évoluer pour se mettre en conformité avec le droit européen. Et pour les salariés, cette réforme pourrait bien transformer leur rapport aux congés… et à la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que les congés d'été débutent officiellement, la voiture reste de loin le moyen de transport préféré des Français. Près de 75 % des vacanciers utiliseront leur propre véhicule pour rejoindre leur lieu de villégiature. Pourtant, seulement 5 % d'entre eux rouleront en voiture 100 % électrique cet été. Un chiffre modeste, mais en progression de 3 points par rapport à 2023, selon une enquête OpinionWay pour Drivalia.La France accélère certes dans l'électrique – les bornes de recharge se multiplient sur les aires d'autoroutes – mais pour l'instant, l'adoption reste timide. La majorité des vacanciers privilégient encore le thermique (82 %) ou, dans une moindre mesure, l'hybride (12 %). Les freins sont bien connus : peur de la panne, autonomie insuffisante, temps de recharge, ou tout simplement méconnaissance du véhicule électrique.L'électrique en test… via la locationMais un chiffre retient l'attention : 27 % des Français déclarent vouloir profiter de leurs vacances pour essayer une voiture électrique via la location, soit une progression de 4 points en un an. Une tendance particulièrement marquée chez les jeunes adultes, soucieux de leur impact écologique. Chez les 18-34 ans, 80 % affirment rechercher des options de mobilité plus respectueuses de l'environnement.Louer une voiture pour une semaine reste une solution flexible et économique, surtout pour ceux qui voyagent en train ou en avion. D'ailleurs, 19 % des vacanciers prévoient un trajet initial en train, et 21 % en avion, avant de louer un véhicule une fois sur place. Bonne nouvelle pour le portefeuille : le budget moyen consacré à la location baisse nettement, passant de 365 euros en 2024 à 281 euros en 2025.Covoiturage et transition progressiveAutre enseignement du baromètre : le covoiturage progresse, notamment chez les jeunes. Chez les 18-24 ans, 19 % des vacanciers optent pour cette solution partagée, contre 3 à 5 % dans les tranches d'âge supérieures. Cette tendance pourrait s'installer durablement, dans un contexte où la voiture individuelle commence à perdre du terrain : elle est désormais choisie par 60 % des Français, contre 75 % en 2020.En résumé, la voiture électrique gagne du terrain, mais à petits pas. Elle reste pour l'instant un choix marginal pour les vacances, mais de plus en plus de Français envisagent de l'essayer, notamment grâce à la location courte durée. La route vers une mobilité plus verte est encore longue… mais elle est bel et bien engagée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On le connaît pour son élégance sur les courts, ses revers à une main et ses vingt titres du Grand Chelem. Mais aujourd'hui, Roger Federer s'illustre surtout dans un autre classement : celui des milliardaires. Selon l'indice Bloomberg, repris récemment par BFM, l'ancien numéro un mondial dispose désormais d'une fortune estimée à 1,1 milliard d'euros. Et fait remarquable : il a gagné bien plus en dehors des terrains que raquette en main.Car si ses gains sportifs ne sont pas négligeables – environ 111 millions d'euros cumulés en carrière, pour 103 titres remportés – cela ne représente qu'une petite portion de sa fortune totale. La clé de sa réussite ? Un savant mélange de contrats de sponsoring premium et d'investissements judicieux.Sponsoring de luxeFederer a toujours soigneusement cultivé son image. Sans scandale, sans déclaration controversée, il est devenu une valeur sûre pour les grandes marques. Rolex, Lindt, Mercedes-Benz : des noms qui font rêver, et qui sont restés fidèles bien après sa retraite en 2022. Mais c'est surtout son contrat avec Uniqlo qui marque les esprits : en 2018, il quitte Nike pour signer un contrat de 300 millions de dollars sur dix ans avec la marque japonaise. Une somme colossale, qui montre l'ampleur de son capital-marque.Un coup droit dans la techMais c'est aussi sur le terrain de la finance que Federer a frappé fort. En investissant dans On Holding AG, une marque suisse de chaussures de sport, il a vu son flair récompensé. Il détient 3 % du capital, et cette participation est désormais valorisée à 430 millions d'euros. L'entreprise, introduite en Bourse, affiche une capitalisation de 14,5 milliards d'euros. Ce pari gagnant représente à lui seul une bonne moitié de la fortune du champion.Une fortune à l'image du joueurAujourd'hui, Roger Federer rejoint le cercle très restreint des sportifs milliardaires, aux côtés de Tiger Woods ou Michael Jordan. Mais contrairement à ces figures flamboyantes, Federer incarne la sobriété, la rigueur, la constance. Un profil qui rassure les investisseurs comme les marques, et qui lui a permis de bâtir un empire tranquille, mais solide.Son secret ? Peut-être résumé par cette formule d'un analyste : « Il ne dit jamais de bêtises ». Et dans le monde de la communication et des affaires, cela vaut parfois de l'or. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La rupture est désormais publique entre Elon Musk et Donald Trump. Le milliardaire, patron de Tesla, critique ouvertement Trump. En cause : une décision budgétaire qui pourrait porter un coup sérieux au secteur des véhicules électriques.Le Sénat américain examine actuellement une loi budgétaire soutenue par Donald Trump, dont une disposition très controversée prévoit la suppression pure et simple des crédits d'impôts accordés aux acheteurs de véhicules électriques. Jusqu'à présent, ces aides pouvaient atteindre 7.500 dollars pour une voiture neuve et 4.000 dollars pour une occasion. Un levier essentiel pour encourager l'adoption de ces technologies encore coûteuses.La version initiale du texte prévoyait une suppression progressive sur six mois. Mais les sénateurs républicains souhaitent accélérer les choses : la fin des subventions pourrait intervenir dès le 30 septembre prochain. Une décision que Musk juge catastrophique pour l'industrie du futur. Sur X (ex-Twitter), il dénonce une loi qui « soutient des industries appartenant au passé et endommage des industries tournées vers l'avenir ». Pour lui, ce choix n'est rien de moins qu'un "suicide politique".Au-delà de Tesla, c'est l'ensemble de l'écosystème des véhicules propres qui se retrouve menacé. Ces aides fiscales ont été un moteur majeur de la transition énergétique dans le secteur automobile aux États-Unis. Leur disparition risque de freiner les investissements et de ralentir la dynamique de croissance verte enclenchée ces dernières années.L'hostilité de Trump ne s'arrête pas là. Il a récemment signé un décret annulant la décision de la Californie d'interdire les ventes de véhicules thermiques à partir de 2035. Une décision qui a suscité une levée de boucliers : onze États ont engagé des poursuites judiciaires contre le gouvernement fédéral, défendant leur droit à fixer leurs propres objectifs climatiques. Un tiers du pays avait déjà adopté des mesures similaires.Enfin, les Républicains souhaitent introduire une nouvelle incitation, jugée archaïque par certains : une exemption d'intérêts sur les prêts pour l'achat de véhicules… à condition qu'ils soient produits aux États-Unis, peu importe leur technologie. En clair, thermique ou électrique, peu importe, pourvu qu'ils soient américains.Pour Elon Musk, qui a bâti son empire sur l'innovation, ces décisions tournent le dos à l'avenir. Sa colère est d'autant plus forte qu'il voit dans ces choix politiques non seulement une erreur stratégique, mais un renoncement à la compétitivité des États-Unis dans l'économie du XXIe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'euro numérique est un projet de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) porté par la Banque centrale européenne. Il permettrait aux citoyens de la zone euro de disposer d'un moyen de paiement numérique, gratuit, sécurisé, instantané, et utilisable même hors ligne, tout en étant garanti par la BCE, comme les billets et pièces actuels.Ce projet vise à compléter les moyens de paiement privés, à préserver la souveraineté monétaire européenne face à la montée des cryptomonnaies et des stablecoins (notamment américains), et à offrir une forme publique de monnaie adaptée à l'ère numérique. Après une phase d'étude entre 2021 et 2023, la BCE est désormais dans une phase de préparation technique et réglementaire. La décision de lancer ou non l'euro numérique sera prise en octobre 2025, pour une mise en circulation possible à partir de 2027.Mais une étude publiée en juin 2025 par le cabinet PwC vient jeter une ombre sur ce calendrier. Commandée par trois grandes fédérations bancaires européennes, l'étude révèle que les coûts d'adaptation pour les banques seraient très élevés : environ 2 milliards d'euros pour un échantillon de 19 banques, et jusqu'à 30 milliards pour l'ensemble de la zone euro si certaines fonctionnalités ambitieuses sont mises en œuvre (paiement hors ligne, comptes multiples, interopérabilité avec les acteurs privés). La grande majorité des coûts (75 %) concernerait des adaptations techniques (nouvelles applis, interfaces, infrastructures).Plus inquiétant encore, près de 46 % des experts bancaires spécialisés seraient mobilisés chaque année sur ce projet, au détriment de la capacité d'innovation des établissements. Ce coût humain et organisationnel s'ajoute aux autres points de friction déjà identifiés : crainte d'une désintermédiation bancaire (si les citoyens transfèrent trop d'argent vers leur portefeuille numérique BCE), débats sur la protection de la vie privée, et incertitudes réglementaires au sein de l'Union européenne.Malgré ces obstacles, la BCE et la Commission européenne restent déterminées, notamment face aux ambitions américaines en matière de stablecoins. Elles voient dans l'euro numérique un outil stratégique pour préserver l'indépendance monétaire de la zone euro.Conclusion :Le lancement de l'euro numérique reste probable, mais pas encore assuré. Tout dépendra de l'équilibre politique trouvé d'ici octobre 2025 entre les ambitions institutionnelles européennes et les contraintes techniques et économiques des banques. À court terme, le projet reste fragile. À moyen terme, cependant, la digitalisation mondiale des paiements rend son adoption de plus en plus inévitable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le secteur du luxe, souvent considéré comme une valeur refuge, connaît aujourd'hui une phase d'incertitude rare, qui en fait un placement risqué à court terme. Selon une étude du cabinet Bain & Company, réalisée avec la Fondation Altagamma, l'année 2025 pourrait marquer l'une des pires turbulences que le secteur ait connues depuis la crise de 2008.1. Un contexte géopolitique et économique tenduL'étude souligne que les ventes de produits de luxe sont très sensibles aux incertitudes. Or, 2025 débute dans un climat tendu : conflits armés, tensions commerciales, instabilité des monnaies, et volatilité des marchés boursiers. Résultat : la confiance des consommateurs se fragilise. Les acheteurs fortunés, même s'ils ont les moyens, adoptent une attitude plus prudente face à l'incertitude, ce qui pèse directement sur les ventes.2. La Chine et les États-Unis en ralentissementLes deux marchés phares du luxe mondial — la Chine et les États-Unis — montrent des signes d'essoufflement. Aux États-Unis, ce sont surtout les fluctuations tarifaires et la crainte d'un ralentissement économique qui freinent les dépenses. En Chine, l'attitude attentiste de la classe moyenne supérieure, autrefois moteur de la croissance, est liée à un climat d'anxiété économique interne et au durcissement du contexte immobilier.3. Un retour à la normale après l'euphorie post-CovidJoëlle de Montgolfier, directrice du pôle luxe chez Bain, rappelle que la forte croissance observée après le Covid n'était pas durable. Le marché est aujourd'hui en phase de normalisation : après un chiffre record de 1.478 milliards d'euros en 2024, les ventes d'articles de luxe personnels (mode, maroquinerie, joaillerie…) pourraient reculer de 2 à 5 % en 2025. Dans le scénario le plus pessimiste, la baisse pourrait atteindre jusqu'à 9 %.4. Une perspective à long terme toujours solideMalgré tout, les experts ne parlent pas d'un effondrement, mais d'un recalibrage. Le marché reste globalement sain, et l'appétit pour le luxe demeure fort à l'échelle mondiale. Mais pour les investisseurs, cette période de transition est délicate. Les entreprises du secteur (comme LVMH, Kering ou Richemont) voient leur valorisation chahutée en bourse, du fait de perspectives de croissance temporairement dégradées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le flex office, ou bureau flexible, est une organisation du travail dans laquelle les salariés n'ont plus de poste de travail attitré. Concrètement, au lieu d'avoir un bureau fixe, chacun s'installe chaque jour dans l'espace de travail disponible selon ses besoins : open space, salle de réunion, espace calme, zone de coworking, etc. En 2024, 26 % des salariés sont en flex office.Voici les grandes caractéristiques du flex office :1. Suppression du bureau personnelLes salariés n'ont plus de bureau dédié. Ils rangent leurs affaires dans des casiers personnels ou les transportent au quotidien.2. Espaces partagés et modulablesLes bureaux sont organisés par zones d'usage (collaboration, concentration, réunions informelles…), souvent avec des outils numériques pour réserver un poste à l'avance.3. Objectif : optimisation de l'espaceLe flex office permet aux entreprises de réduire leurs coûts immobiliers, en adaptant les surfaces aux besoins réels. En moyenne, un poste de travail n'est occupé que 60 % du temps (télétravail, réunions, déplacements…), ce qui rend possible cette mutualisation.4. Encourager la mobilité et la collaborationEn changeant régulièrement de place, les salariés croisent plus de collègues, ce qui favorise les échanges transversaux et casse les silos hiérarchiques.5. Effets contrastés sur le bien-êtreLe flex office séduit certaines entreprises, mais il suscite aussi des critiques :Perte de repères ou de sentiment d'appartenance,Manque d'intimité ou de confort,Stress logistique (chercher un poste, gérer ses affaires personnelles…).Ces points ont été confirmés par plusieurs études, notamment une étude de 2021 menée par l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui souligne une baisse du sentiment d'appartenance et une augmentation du stress perçu chez les employés en flex office. En France, une enquête menée en 2022 par OpinionWay pour CD&B indique que 61 % des salariés en flex office regrettent de ne plus avoir de poste fixe, et 48 % disent que cela nuit à leur concentration.En résumé, le flex office est une forme d'organisation spatiale du travail pensée pour plus de souplesse, mais qui exige aussi autonomie, discipline et outils numériques adaptés. Il est souvent associé au télétravail et aux nouvelles méthodes de travail agiles, mais son impact dépend fortement de son mode de mise en œuvre et de l'accompagnement des équipes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les impôts sur la fortune — ces taxes qui frappent le patrimoine net d'un individu au-delà d'un certain seuil — ont connu un recul massif à travers le monde depuis les années 1990. Si dans les années 1980, une douzaine de pays de l'OCDE les appliquaient, ils ne sont plus qu'une poignée aujourd'hui (comme la Norvège ou l'Espagne). Pourquoi ce recul ?1. Un rendement fiscal jugé faibleL'un des arguments les plus fréquemment avancés est celui de la faible efficacité de l'impôt sur la fortune. En France, avant sa suppression en 2018, l'ISF ne représentait qu'environ 0,5 % des recettes fiscales de l'État. Dans d'autres pays, les coûts liés à la collecte (évaluation, contentieux, contrôles) étaient jugés disproportionnés par rapport aux sommes récoltées. Les patrimoines sont complexes à évaluer (immobilier, œuvres d'art, parts non cotées, etc.), ce qui rend leur taxation techniquement coûteuse.2. Un risque de fuite des capitauxUn autre argument majeur repose sur la fuite des contribuables fortunés. Les pays appliquant un impôt sur la fortune devenaient parfois moins attractifs fiscalement, ce qui incitait certains riches contribuables à délocaliser leur résidence fiscale. En France, par exemple, plusieurs études et rapports parlementaires ont documenté des départs de contribuables vers la Belgique, la Suisse ou le Royaume-Uni. Ce phénomène — réel ou anticipé — a joué un rôle important dans les décisions politiques de suppression.3. Des effets négatifs sur l'investissementCertains économistes et responsables politiques ont souligné que l'impôt sur la fortune pouvait dissuader l'investissement productif, notamment lorsqu'il concernait des actifs comme des entreprises familiales ou des biens professionnels. En frappant le capital, y compris non liquide, cet impôt pouvait forcer certains contribuables à vendre des actifs pour le payer, nuisant à la stabilité des entreprises.4. Une pression fiscale déjà élevée par ailleursDans plusieurs pays, les fortunes sont déjà indirectement taxées via d'autres dispositifs : impôt sur les plus-values, sur les successions, sur les revenus du capital, taxes foncières… Dès lors, les gouvernements ont estimé que rajouter une couche avec l'impôt sur la fortune relevait d'une forme de double imposition peu justifiable.5. Un tournant idéologique et politiqueDepuis les années 1980, le monde occidental a connu un tournant vers des politiques plus libérales, axées sur l'attractivité, la compétitivité fiscale et la limitation des charges sur le capital. L'impôt sur la fortune, souvent perçu comme symbolique mais peu efficace, est ainsi devenu politiquement impopulaire, même à gauche dans certains pays.En France, l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été supprimé en 2018 sous la présidence d'Emmanuel Macron, et remplacé par l'Impôt sur la fortune immobilière (IFI). L'ISF ne rapportait qu'environ 5 milliards d'euros par an, et ses détracteurs estimaient qu'il nuisait à l'investissement et encourageait l'exil fiscal. Le nouvel impôt (IFI) se concentre uniquement sur les actifs immobiliers, laissant de côté les capitaux financiers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis presque deux mois – le 6 mai 2025 –, Opella France est officiellement passée sous le contrôle du fonds américain CD&R. Sanofi, l'ancien propriétaire, a cédé 50 % de sa filiale santé grand public. Ce changement soulève une question : le Doliprane est-il vraiment devenu américain ?Un premier point important : la production du Doliprane reste française. Malgré le changement de propriétaire, toutes les boîtes vendues en France sont toujours fabriquées à Lisieux (Calvados) et à Compiègne (Oise). La nouvelle patronne d'Opella France, Ségolène de Marsac, a tenu à le rappeler clairement dans une interview à Franceinfo : « La fabrication du Doliprane continue en France, notamment à Lisieux et à Compiègne. »Elle insiste aussi sur l'importance du marché français pour Opella : « La France est notre deuxième plus grand marché », dit-elle. Pour elle, ce rachat est une opportunité de renforcer « notre rayonnement en France », en particulier grâce à des innovations à destination des patients et consommateurs. Et elle affirme que la France reste au cœur de la stratégie d'Opella, avec 1 700 collaborateurs mobilisés et deux sites industriels qui tournent à plein régime.Alors, faut-il s'inquiéter de ce changement de main ? Oui et non. Oui, parce que c'est bien un fonds d'investissement américain – CD&R – qui pilote désormais la société. Mais non, parce que les autorités françaises ont imposé certaines conditions : le maintien de la production sur le territoire et un droit de regard accru. L'État français détient même 2 % du capital et un siège au conseil d'administration. Le ministre de l'Industrie a d'ailleurs rappelé que la France resterait vigilante sur la question de la souveraineté sanitaire.Alors, le Doliprane est-il américain ? Si l'on parle du capital, la réponse est oui. Mais si l'on parle de la production, de l'emploi, ou de l'origine du médicament, la réponse est non. Le Doliprane reste fabriqué en France, par des ouvriers français, sur des lignes françaises. Il est donc, pour l'instant, bien plus français qu'américain.Ségolène de Marsac résume la position d'Opella : continuer à produire en France tout en se réinventant, grâce aux moyens apportés par le nouvel actionnaire. Reste à voir si cette promesse tiendra dans la durée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En France, le statut de locataire protégé désigne une situation particulière dans laquelle un locataire bénéficie d'une protection renforcée contre l'expulsion, en raison de son âge et de ses ressources modestes. Ce statut est prévu par la loi du 6 juillet 1989 qui encadre les rapports locatifs.Conditions pour être locataire protégé :Un locataire est considéré comme protégé si trois critères sont réunis au moment de la fin du bail :Âge minimum :Avoir plus de 65 ans à la date d'échéance du bail.Niveau de ressources :Avoir des revenus annuels inférieurs au plafond de ressources pour l'attribution d'un logement social (PLUS).Ces plafonds varient selon la zone géographique et la composition du foyer. Par exemple, en 2025, à Paris pour une personne seule, ce plafond est d'environ 25 000 euros par an.Aucune solution de relogement adaptée :Si le propriétaire souhaite donner congé, il doit proposer un relogement équivalent dans le même secteur, compatible avec les ressources et les besoins du locataire.Conséquences du statut :Le propriétaire ne peut pas donner congé librement à un locataire protégé, même à l'échéance du bail, sauf s'il propose un relogement adéquat.Cette protection s'applique que le congé soit donné pour reprise, vente ou motif légitime et sérieux.Exception importante :Le locataire n'est pas protégé si :Le propriétaire lui-même ou son conjoint est âgé de plus de 65 ans au moment du congé.Ou si le propriétaire a lui aussi des ressources modestes (au-dessous des mêmes plafonds).À retenir :Le statut de locataire protégé vise à préserver les personnes âgées et modestes contre les expulsions injustifiées. Il ne rend pas le bail éternel, mais oblige le propriétaire à respecter des conditions strictes de relogement. C'est une mesure de justice sociale, particulièrement importante dans les zones tendues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le fisc français n'assouplit pas ses contrôles : il les renforce.En 2024, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a notifié 16,7 milliards d'euros de droits et pénalités, un record selon son dernier rapport d'activité – soit un milliard de plus qu'en 2023.En parallèle, l'administration a réalisé un peu plus de 1,15 million de contrôles chez les particuliers (et 120 000 sur les entreprises), soit déjà +25 % par rapport à 2022. Et l'élan va se poursuivre : Bercy s'est donné pour objectif d'augmenter encore ce volume de 25 % d'ici 2027 dans le cadre du Cadre d'objectifs et de moyens 2023-2027.Des moyens technologiques sans précédentPour atteindre cet objectif, la DGFiP s'appuie sur l'intelligence artificielle : en 2024, l'IA a servi à programmer 56 % des contrôles professionnels et près de la moitié des contrôles des particuliers, en croisant bases fiscales, registres fonciers, réseaux sociaux ou images satellites. Ce ciblage, plus précis, augmente la probabilité qu'un dossier contrôlé débouche sur un redressement.Un renfort humain et judiciaireL'administration ne se repose pas uniquement sur les algorithmes. Le plan 2025-2027 prévoit le recrutement de 1 500 agents supplémentaires dédiés au contrôle et un budget de 18 millions d'euros pour les outils de data-mining. En parallèle, le Service d'enquêtes judiciaires des finances est devenu l'Office national antifraude aux finances publiques (ONAF), preuve que la judiciarisation des dossiers graves va s'intensifier.Quelles cibles ?Les hauts patrimoines, les montages fiscaux complexes et la fraude à la TVA (hôtellerie-restauration, immobilier, e-commerce) figurent en tête de liste. Le manque à gagner sur la seule TVA est estimé entre 6 et 10 milliards d'euros en 2024, ce qui justifie un contrôle renforcé de ces secteurs. Les déclarations de crypto-actifs, les comptes bancaires à l'étranger et les résidences secondaires sont également parmi les nouvelles priorités.Le regard des économistesSelon Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO France, la trajectoire de recouvrement pourrait encore atteindre 20 voire 25 milliards d'euros par an, mais pas davantage : l'essentiel des gains dépend désormais de la qualité du ciblage et de la coopération internationale, plus que du simple volume de contrôles.À retenirIntensification confirmée : +25 % de contrôles prévus d'ici 2027Montée en puissance de l'IA : plus d'un contrôle sur deux déjà programmé par algorithmeRenfort d'effectifs et d'outils juridiques : 1 500 agents et un ONAF doté de pouvoirs élargisCibles prioritaires : hauts revenus, TVA, immobilier, crypto-actifsEn résumé, loin de diminuer, les contrôles fiscaux deviennent plus nombreux, plus technologiques et plus sélectifs. Un signal fort envoyé à ceux qui seraient tentés par l'optimisation agressive ou la fraude. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour l'économie mondiale, si ce bras de mer de 40 kilomètres de large venait à être impraticable ce serait un vrai cauchemar.Un point de passage essentiel pour le pétroleLe détroit d'Ormuz, situé entre l'Iran et le sultanat d'Oman, est le couloir maritime par lequel transitent environ 20 % du pétrole mondial. Chaque jour, entre 17 et 20 millions de barils y circulent, principalement en provenance de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, de l'Irak et du Qatar. C'est aussi un passage crucial pour le gaz naturel liquéfié (GNL), notamment celui exporté par le Qatar.Une vulnérabilité géopolitique extrêmeLe conflit Israël-Iran ravive le spectre d'un affrontement régional. Si l'Iran décidait de bloquer le détroit – ou si une frappe venait à viser ses installations côtières – cela créerait un effet domino :Les tankers seraient immobilisés ou détournés sur des routes plus longues.Les primes d'assurance maritime exploseraient.Les cours du brut grimperaient en flèche.Selon JPMorgan, en cas de fermeture totale, le prix du baril pourrait dépasser les 130 dollars, contre environ 80 actuellement. Cette hausse aurait des répercussions immédiates sur les carburants, les transports, les denrées importées et donc l'inflation mondiale.Aucune vraie alternative à court termeLes oléoducs terrestres alternatifs (comme le East-West Pipeline saoudien) ne peuvent compenser qu'une part limitée des volumes. Le détournement logistique est possible mais insuffisant à grande échelle. Il n'existe tout simplement pas de solution de rechange immédiate pour assurer l'équivalent du flux énergétique d'Ormuz.Impact global sur les marchés et les économiesUne fermeture, même temporaire, provoquerait :Une panique sur les marchés financiers.Une hausse du coût du transport maritime.Une inflation énergétique dans tous les pays importateurs.Des tensions géopolitiques avec les États-Unis et leurs alliés, garants de la sécurité dans la région.En résuméOrmuz est l'artère énergétique de la planète. Sa fermeture serait comme bloquer la trachée de l'économie mondiale : une asphyxie rapide, brutale, avec des conséquences planétaires. C'est pourquoi les analystes et dirigeants qualifient ce scénario de cauchemar absolu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les règles peuvent varier selon les communes, mais en général, les horaires autorisés sont les suivants :En semaine (du lundi au vendredi) :De 8h30 à 12hEt de 14h30 à 19h30Le samedi :De 9h à 12hEt de 15h à 19hLe dimanche et les jours fériés :Uniquement de 10h à 12hEt parfois interdits selon les arrêtés municipauxIl est fortement recommandé de consulter le règlement de copropriété ou de se renseigner auprès de la mairie, car certaines villes ont des arrêtés préfectoraux plus stricts (notamment Paris, Lyon, Marseille…).Selon le Code de la santé publique (article R.1336-5), les bruits de voisinage peuvent être sanctionnés s'ils sont :IntensesDurablesOu répétitifsMême pendant les horaires autorisés, des travaux très bruyants (perforateur, marteau-piqueur, etc.) peuvent être considérés comme un trouble anormal de voisinage s'ils durent trop longtemps ou ne sont pas annoncés.Prévenez vos voisins à l'avance (par courrier ou affichage dans les parties communes).Respectez les jours autorisés par le règlement de copropriété, souvent plus stricts que la loi.Évitez les travaux bruyants pendant les heures de repos, notamment le midi et le soir.En cas de non-respect, vous risquez :Une amende pouvant aller jusqu'à 450 € (contravention de 3e classe)Une action en justice si un voisin saisit le tribunal pour nuisances anormalesTravaillez en semaine entre 8h30 et 19h30, le samedi après-midi avec modération, et évitez absolument les nuisances le dimanche. Le bon sens et le dialogue avec vos voisins restent les meilleurs outils pour éviter les conflits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question brûle les réservoirs : la frappe israélienne du 13 juin contre plusieurs sites militaires iraniens a propulsé le Brent jusqu'à 78,50 dollars dans la journée – un bond de 13 % – avant de clôturer à 74,23 dollars (+7 %), la plus forte envolée en une seule séance depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Cette hausse reflète surtout une « prime de risque » : les opérateurs paient l'assurance d'un baril qui, pour l'instant, n'a subi aucune interruption physique.Sur le plan des fondamentaux, les signaux restent rassurants. Selon Ben Hoff, directeur de la recherche matières premières à la Société Générale, les frappes « ont délibérément évité Kharg Island, d'où sort 90 % du brut iranien », limitant donc le choc d'offre immédiat. Goldman Sachs et Citi estiment qu'un embargo réel reste peu probable ; ils maintiennent leurs prévisions d'un Brent retombant autour de 59 dollars fin 2025, sauf si le détroit d'Ormuz venait à être bloqué. Commerzbank, de son côté, considère que le baril pourrait s'arrimer au-dessus de 70 dollars tant que l'escalade reste contenue.L'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne que le marché mondial « reste bien approvisionné » : la hausse de l'offre hors OPEP+ (1,3 million de barils par jour cette année) dépasse la croissance de la demande. De plus, les stocks des pays de l'OCDE frôlent les 2,7 milliards de barils. Autrement dit, des réserves existent pour amortir une éventuelle crise prolongée.Et à la pompe ? En France, le pétrole brut représente environ 50 centimes par litre, soit un tiers du prix total. Un saut de 10 dollars du baril se traduit par une hausse de 5 à 6 centimes, avant taxes et marges. En 2022, lors des précédents pics, la fiscalité française a amorti une partie du choc. Toutefois, l'ex-député Alexis Izard redoute un retour possible vers 2 euros le litre si le Brent dépassait durablement les 100 dollars. Pour l'heure, le litre de SP95 était retombé autour de 1,80 euro avant la frappe ; la hausse attendue reste donc limitée à quelques centimes.Le vrai risque ? Une fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial. JPMorgan envisage alors un Brent entre 120 et 130 dollars. Goldman Sachs évoque un seuil psychologique à 100 dollars. Mais Francis Perrin, spécialiste à l'IRIS, rappelle qu'un tel blocus nuirait d'abord à l'Iran lui-même, dont l'économie dépend des exportations maritimes.En résumé, les automobilistes peuvent s'attendre à une hausse modérée, sur une courte période. Tant que les infrastructures pétrolières restent intactes et Ormuz ouvert, aucune flambée prolongée n'est à craindre. La vigilance reste de mise, mais l'incendie n'est pas (encore) déclaré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le début de l'année, Anne Hidalgo s'est envolée au moins 11 ou 12 fois hors de France pour des destinations aussi variées que le Kenya, le Vietnam, les États-Unis ou encore la Suisse. Pour l'opposition, ce n'est pas simplement un agenda chargé : c'est une fuite en avant à l'international, perçue comme une distraction et un manque de transparence.Absence inquiétante, urgence localeCritiquée pour négliger les urgences parisiennes — gestion de la propreté, sécurité, circulation, situation sociale — Hidalgo aurait sacrifié les priorités municipales au profit de missions à l'étranger. Les dépenses soutenues par les contribuablesLe coût de ces missions ne passe pas inaperçu : selon une note interne, en 2023 seulement, les déplacements ont généré près de 500 000 € de dépenses, incluant billets d'avion, hôtels et même un forfait téléphonique à plus de 11 600 € lors d'un séjour en Polynésie. Face à ces chiffres, l'opposition demande des comptes : quel bilan concret ? Quels bénéfices pour Paris ?Bilan carbone et cohérence politiqueC'est le comble d'une critique déjà virulente : Hidalgo, fer de lance de la transition écologique à Paris, se déplace principalement en avion. Son empreinte carbone est redoutée incompatible avec ses priorités environnementales. Les réponses officielles évoquent une "coopérative carbone" à venir — mais l'opposition y voit surtout une tentative de diluer la contradiction, pas de la résoudre.Un agenda suspectéPlusieurs voix pointent un objectif moins municipal que personnel : courir après un poste prestigieux, notamment au sein du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés à Genève. Selon ces critiques, ces voyages seraient moins motivés par le rayonnement de Paris que par la construction d'une diplomatie personnelle.Bilan : les voyages d'Anne Hidalgo irritent parce qu'ils cristallisent l'opposition entre rôle international du maire et responsabilités locales, entre image écologique et billets d'avion, entre clarifications budgétaires et ambitions personnelles. Cette accumulation de distances géographiques trahit aux yeux de ses détracteurs une déconnexion inquiétante… pour une élue dont la crédibilité repose sur l'exemplarité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Observatoire des inégalités a publié un classement révélateur : les 20 communes de plus de 20 000 habitants où l'écart de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est le plus fort.Ce qui frappe, c'est que 15 de ces 20 communes se trouvent en Île-de-France — autrement dit, toute cette disparité est concentrée autour de Paris et dans ses Hauts-de-Seine. Derrière cette statistique glaçante, un constat s'impose : plutôt que la richesse, c'est l'inégalité qui y est la plus criante.La palme revient à Neuilly‑sur‑Seine, où les 10 % privilégiés gagnent jusqu'à 8 fois plus que les moins privilégiés, soit un rapport de 8:1 — contre seulement 3,4:1 en moyenne nationale. Paris arrive juste derrière, avec un ratio de 6,4:1 (revenus supérieurs à 6 000 €/mois pour les plus riches versus moins de 940 €/mois pour les plus pauvres).Parmi les territoires les plus concernés : Boulogne-Billancourt (4e), Saint‑Cloud (7e), Levallois-Perret (8e), Asnières (10e), Sèvres, Suresnes, Meudon… Autant de villes emblématiques d'un vestige du cloisonnement social en Île-de-France, où luxe et précarité s'imbriquent parfois dans un simple kilomètre.En dehors de la région parisienne, seules 5 communes figurent dans le classement : Annemasse (Haute‑Savoie), Thionville et Nancy (Lorraine), ainsi que Saint-Denis et Saint-Paul à La Réunion, deux exemples où les plus pauvres vivent dans des conditions très difficiles — leurs ressources plafonnant souvent autour de 760 € par mois.Cette géographie fragile révèle deux dynamiques opposées :1. Banlieues riches, où les gros salaires attirent des actifs fortunés, creusant l'écart avec les travailleurs modestes du coin.2. Territoires pauvres, souvent en recul économique, où la faiblesse généralisée des revenus commence à creuser une fracture, même sans la présence des super-riches.En Île-de-France, ces deux dynamiques cohabitent de manière brutale : d'un côté des rues bordées de maisons à plusieurs milliers d'euros le loyer, de l'autre des quartiers où le revenu mensuel moyen peine à atteindre 1 000 €. Ce contraste urbain est l'image même d'une République fracturée, embarrassée par un modèle territorial fondé sur une proximité démographique, mais marquée par une injustice sociale durable.Récapitulatif des chiffres clés :15 des 20 communes les plus inégalitaires sont en Île‑de‑FranceNeuilly‑sur‑Seine : ratio 10 % hauts/10 % bas = 8:1Paris : ratio 6,4:1 (≥ 6 000 €/mois vs ≤ 940 €/mois)Hors région parisienne : Annemasse, Thionville, Nancy, Saint‑Denis, Saint‑Paul (La Réunion)Ce classement met en lumière une réalité géographique : en France, les inégalités entre riches et pauvres sont non seulement fortes, mais très localisées, principalement autour de la métropole parisienne. Une fracture créant un territoire au sein duquel la mixité sociale peine à habiter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une très bonne question : est-il vrai que plus on s'enrichit, moins on dort ? La réponse est… nuancée. Il existe bien des études scientifiques qui montrent un lien entre statut socio-économique élevé et réduction du temps de sommeil, mais ce n'est pas systématique et les mécanismes en jeu sont complexes.Voici ce que dit la recherche :1. Les cadres supérieurs et les dirigeants dorment moinsDe nombreuses études ont constaté que les personnes occupant des postes à haute responsabilité dorment en moyenne moins que la population générale.Par exemple, une étude publiée dans Sleep Health en 2018 (Knutson & Lauderdale) a montré que chez les adultes américains, les personnes au revenu le plus élevé dormaient en moyenne 25 à 30 minutes de moins par nuit que celles des catégories de revenu moyen. Leurs horaires de travail plus intenses et l'hyper-connectivité en sont les principales causes.Une autre étude de l'université de Stanford (Synder & al., 2017), portant sur les CEO de grandes entreprises américaines, a montré que ces derniers dorment en moyenne 6 à 6,5 heures par nuit, bien en dessous des 7 à 9 heures recommandées par les experts du sommeil.2. Stress, charge mentale et sommeil fragmentéL'explication ne tient pas seulement au manque de temps. Le stress lié aux responsabilités, la charge mentale, et la pression de performance jouent aussi un rôle.Selon une recherche parue dans Journal of Occupational Health Psychology (2015), les cadres supérieurs et les entrepreneurs souffrent davantage de sommeil fragmenté et de troubles de l'endormissement, en lien direct avec le stress perçu.3. Les très riches et la logique de la “performance permanente”Une étude qualitative très intéressante publiée en 2021 par l'Université de Cambridge (Rachel Sherman) sur les pratiques des ultra-riches montre que dans les milieux fortunés, il existe souvent une culture implicite de la performance permanente. Le sommeil est parfois vu comme un “temps perdu” — ce qui conduit certains à le restreindre volontairement.4. Mais un paradoxe : les classes les plus pauvres dorment aussi malEnfin, il faut nuancer : d'autres études montrent que les personnes les plus pauvres dorment elles aussi moins bien, mais pour d'autres raisons (précarité, environnement bruyant, horaires décalés…).En France, le Baromètre Santé 2019 de Santé Publique France montrait ainsi que le manque de sommeil chronique touche plus de 35 % des personnes en situation de précarité.ConclusionIl est donc partiellement vrai que “plus on s'enrichit, moins on dort”, en particulier pour les cadres dirigeants et les ultra-riches, en raison de la charge mentale, du stress, et de normes sociales de surinvestissement professionnel.Mais les inégalités de sommeil concernent toutes les strates sociales : les plus pauvres dorment souvent mal, les plus riches dorment souvent moins — pour des raisons très différentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Diagnostic de performance énergétique, ou DPE, est devenu un incontournable de toute transaction immobilière en France. Que ce soit pour louer ou vendre un bien, ce document, qui évalue la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre du logement, est obligatoire depuis 2006. Mais avec l'essor du numérique, une question se pose : peut-on aujourd'hui réaliser ce diagnostic à distance ?À ce jour, la réponse est non, du moins pas pour un DPE officiel et réglementaire. La législation française impose que le DPE soit établi par un diagnostiqueur professionnel certifié, qui doit obligatoirement se rendre sur place pour effectuer des relevés précis. Pourquoi cette exigence ? Parce que le diagnostic repose sur l'observation directe de nombreux éléments : l'isolation, le système de chauffage, la ventilation, la surface des murs, des planchers, des fenêtres… Des données qu'il est difficile, voire impossible, de collecter de manière fiable à distance.Le diagnostic sur site permet aussi de prendre en compte certains défauts invisibles sur un simple plan ou une photo, comme des ponts thermiques, des défauts d'étanchéité à l'air, ou encore l'état réel des équipements. Le tout est consigné dans un rapport détaillé, transmis au propriétaire et à l'acheteur ou au locataire potentiel.Cela dit, le numérique n'est pas absent du processus. De nombreux outils logiciels permettent aujourd'hui d'aider les diagnostiqueurs à modéliser les performances énergétiques d'un logement. Certains proposent même des pré-DPE ou des estimations en ligne. Il suffit de remplir un questionnaire détaillé et de joindre des photos ou des plans. Ces services, souvent proposés gratuitement ou à bas coût, peuvent donner une première idée du classement énergétique d'un bien. Mais attention : ces évaluations n'ont aucune valeur juridique. Elles ne remplacent pas un DPE officiel, exigé par la loi pour conclure une transaction.Pourquoi une telle prudence ? Tout simplement parce que les enjeux sont importants. Le DPE influence désormais le prix de vente ou de location d'un bien. Un logement classé F ou G, considéré comme "passoire énergétique", peut voir sa valeur chuter. De plus, certaines restrictions légales pèsent sur la mise en location de ces logements mal notés. Il est donc essentiel que le diagnostic soit fiable et opposable.En résumé : si les outils numériques peuvent accompagner le processus et permettre des pré-évaluations, seul un diagnostic réalisé sur place par un professionnel certifié est reconnu par la loi. La technologie évoluera peut-être, mais pour l'instant, le DPE à distance reste un mirage… ou une simple aide pour se préparer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 31 mai 2025, le Journal officiel a publié le décret n° 2025-478, instaurant un nouveau régime de sanctions pour les demandeurs d'emploi, y compris les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA). Un dispositif de "suspension-remobilisation"Ce décret introduit le principe de "suspension-remobilisation". En cas de manquement aux obligations du "contrat d'engagement", tel qu'un défaut d'assiduité ou l'absence d'actes positifs répétés en vue de trouver un emploi, une suspension d'au moins 30 % des allocations est prévue pour une durée d'un à deux mois. En cas de récidive, la suspension ou la suppression partielle ou totale de l'allocation peut être étendue jusqu'à quatre mois. Si le demandeur d'emploi se conforme à ses obligations, la suspension prend fin.Une approche graduelle et individualiséeLe ministère du Travail souligne que ce dispositif vise à favoriser une remobilisation pour un retour rapide à l'emploi, plutôt qu'une suppression pure et simple des allocations. Les sanctions sont désormais proportionnées, graduelles, non automatiques et réversibles. La situation des bénéficiaires du RSA ayant à leur charge une famille reste prise en compte, avec un plafonnement à 50 % de la part de leur revenu pouvant être suspendue ou supprimée.Réactions et préoccupationsDes associations et syndicats ont exprimé des inquiétudes concernant ce décret. Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) a critiqué le projet, estimant qu'il pourrait impacter durement les parcours des allocataires du RSA et accentuer les inégalités de traitement.France Travail a indiqué que la nouvelle procédure de contrôle, expérimentée depuis juillet dans huit régions, n'entraîne pas de hausse du taux de sanction. Le système se concentre sur la recherche effective d'emploi plutôt que sur des absences à des rendez-vous, évitant ainsi des sanctions mécaniques.Mise en œuvre et perspectivesCe nouveau régime de sanctions est entré en vigueur le 1er juin 2025. Il s'inscrit dans le cadre de la loi plein emploi de 2023 et vise à renforcer l'accompagnement des demandeurs d'emploi tout en assurant le respect de leurs engagements.Pour consulter le texte complet du décret, vous pouvez visiter le site Légifrance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a récemment démenti avec véhémence les allégations de consommation de drogues formulées par le New York Times. Dans un rapport publié le 30 mai 2025, le journal affirme que Musk aurait consommé de manière intensive des substances telles que la kétamine, l'ecstasy, des champignons hallucinogènes et de l'Adderall, notamment pendant la campagne présidentielle américaine de 2024, où il soutenait activement Donald Trump .Le rapport, s'appuyant sur des témoignages anonymes, indique que Musk aurait utilisé la kétamine à des doses telles qu'elles auraient entraîné des problèmes urinaires. Il est également mentionné qu'il transportait une boîte contenant environ 20 médicaments différents et qu'il aurait manifesté un comportement erratique lors d'événements publics.En réponse, Musk a nié catégoriquement ces accusations sur sa plateforme X (anciennement Twitter), déclarant : « Je ne prends PAS de drogues ! Le New York Times mentait complètement. » Il a reconnu avoir utilisé de la kétamine prescrite médicalement il y a plusieurs années pour traiter des épisodes dépressifs, mais affirme ne plus en consommer actuellement .Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche marquant la fin de son rôle en tant que directeur du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE), Musk a évité les questions sur le sujet, critiquant la crédibilité du New York Times et détournant l'attention vers d'autres sujets .Cette controverse survient alors que Musk quitte son poste au sein de l'administration Trump, où il avait été nommé pour superviser des réductions budgétaires fédérales. Malgré son départ officiel, il a indiqué qu'il continuerait à conseiller le président de manière informelle .Les allégations du New York Times ont ravivé les discussions sur la santé mentale et le comportement de Musk, déjà sujet à controverse par le passé. En 2018, il avait suscité la polémique en apparaissant en train de fumer du cannabis lors d'une interview, ce qui avait entraîné des tests de dépistage de drogues pour les employés de SpaceX .Bien que Musk ait reconnu une utilisation passée de la kétamine à des fins thérapeutiques, il insiste sur le fait qu'il ne consomme actuellement aucune drogue. Cette affaire souligne les tensions persistantes entre Musk et certains médias, ainsi que les préoccupations concernant son influence croissante dans les sphères politique et technologique.Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'article du New York Times détaillant ces allégations . Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le Paris Saint-Germain (PSG) a remporté sa première Ligue des champions en battant l'Inter Milan 5-0 en finale à Munich, le 31 mai 2025. Ce triomphe historique s'accompagne d'un gain financier record pour le club parisien, qui va percevoir environ 149,5 millions d'euros de la part de l'UEFA pour cette campagne européenne . Ce n'est pas rien puisque le budget annuel du club était de 866 millions d'euros en 2024.Détail des revenus perçus par le PSGCette somme se décompose comme suit :18,62 millions d'euros : prime de participation à la phase de ligue.74 millions d'euros : gains liés aux performances sportives (victoires, qualifications aux différentes étapes).33,6 millions d'euros : droits télévisés et marketing.11 millions d'euros : bonus liés aux performances européennes passées.6,5 millions d'euros : prime pour la victoire en finale.4 millions d'euros : bonus pour la participation à la Supercoupe de l'UEFA.Comparaison avec les autres clubsAvec ces gains, le PSG devient le club le mieux rémunéré de la compétition, devant l'Inter Milan et les demi-finalistes Arsenal et Barcelone .Perspectives financières supplémentairesLe PSG pourrait également bénéficier d'autres opportunités financières, notamment en participant à la prochaine Coupe du monde des clubs, prévue du 14 juin au 13 juillet, qui promet un chèque de 115 millions d'euros au grand gagnant de la compétition .En résuméLe sacre du PSG en Ligue des champions 2025 ne représente pas seulement une consécration sportive, mais aussi une opération financière majeure, renforçant la position du club parmi les plus puissants d'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si la cantine de vos enfants pouvait alléger vos impôts ? Peu de parents le savent, mais une partie des frais de cantine scolaire ouvre droit à un crédit d'impôt, à condition que l'enfant ait moins de 6 ans et que certaines conditions soient remplies. Une économie qui peut atteindre plusieurs centaines d'euros par an… encore faut-il être bien informé.Le principe repose sur un dispositif fiscal bien connu des jeunes parents : le crédit d'impôt pour frais de garde à l'extérieur du domicile. Il s'applique aux dépenses engagées pour faire garder un enfant de moins de 6 ans, en crèche, chez une assistante maternelle, ou… pendant le temps périscolaire à la cantine.Car oui, le temps de surveillance autour du repas est assimilé à de la garde, et donc éligible au crédit d'impôt de 50 %, dans la limite de 3 500 euros de dépenses par enfant et par an, soit un maximum de 1 750 euros récupérables.Mais attention, ce dispositif ne couvre que les frais de garde, pas le coût du repas lui-même. C'est là que les choses se compliquent. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) est claire : seuls les frais liés à l'encadrement des enfants sont concernés. Les parents doivent donc pouvoir distinguer, sur leur facture, la part « garde » de la part « repas ». Or, dans la pratique, les factures de cantine sont rarement détaillées, ce qui complique l'application du crédit d'impôt.La solution ? Demander un justificatif à la mairie ou à l'organisme de gestion de la cantine scolaire. Il doit préciser le montant exact lié à la garde de l'enfant pendant la pause méridienne. Avec ce document, vous pouvez ensuite déclarer la somme sur votre feuille d'impôt, dans les cases prévues pour les frais de garde.Et si vous découvrez cette possibilité trop tard ? Pas de panique. Vous pouvez encore corriger une déclaration passée : la loi vous accorde jusqu'au 31 décembre de la deuxième année suivant l'émission de votre avis d'imposition pour déposer une réclamation. Par exemple, pour une déclaration faite en 2023 sur les revenus de 2022, vous avez jusqu'à fin 2025.Enfin, précisons que ce crédit d'impôt est versé même si vous n'êtes pas imposable : dans ce cas, l'État vous rembourse directement la somme. Une opportunité à ne pas négliger, surtout à une époque où chaque euro compte dans les budgets familiaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un petit événement économique qui mérite l'attention : selon les dernières estimations de la Commission européenne, le PIB par habitant en Italie est en passe de rejoindre celui de la France. Une première depuis plus de 15 ans, qui témoigne d'un rattrapage spectaculaire du pays transalpin après des décennies de stagnation. Mais derrière ce chiffre encourageant se cache une réalité bien plus nuancée.Commençons par les faits. En 2023, le PIB par habitant en Italie en parité de pouvoir d'achat atteindrait 98 % de celui de la France, selon les données de la Commission. Ce n'est pas encore l'égalité parfaite, mais l'écart se réduit nettement : en 2015, l'Italie ne représentait que 91 % du niveau français.Ce rebond s'explique en partie par la résilience de l'économie italienne face aux chocs récents. Après la pandémie de COVID-19, l'Italie a connu une reprise plus vigoureuse que prévu, tirée notamment par le Plan national de relance financé en grande partie par les fonds européens du plan NextGenerationEU. Les secteurs du tourisme, de l'industrie et des services ont rebondi fortement. L'investissement public et privé a été dopé par des subventions massives.Mais ce redressement conjoncturel ne doit pas faire oublier les faiblesses structurelles persistantes de l'économie italienne. La productivité reste l'un des talons d'Achille du pays : elle progresse très lentement depuis plus de vingt ans, bien en deçà de la moyenne de la zone euro. De plus, le marché du travail souffre d'un taux d'emploi inférieur à celui de la France, notamment chez les jeunes et les femmes.Et surtout, la démographie italienne s'effondre. En 2023, l'Italie a enregistré son plus faible nombre de naissances depuis l'unification du pays en 1861. Avec une population vieillissante et une natalité au plus bas, la main-d'œuvre disponible diminue, ce qui constitue une bombe à retardement économique. Le pays comptera près de 5 millions d'actifs en moins d'ici 2040 si la tendance se poursuit, selon les projections de l'ISTAT, l'Institut national de statistique italien.Enfin, la dette publique reste très élevée, autour de 140 % du PIB, ce qui pèse sur les marges de manœuvre du gouvernement pour investir durablement.En somme, le rattrapage italien en matière de PIB par habitant est une bonne nouvelle symbolique, mais elle ne suffit pas à effacer les vulnérabilités profondes de l'économie italienne. Derrière le chiffre, un défi colossal : faire rimer relance économique avec réformes structurelles et soutien à la natalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l'obligation de rendre l'argent, même si l'erreur vient de la machine.Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu'on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d'une erreur pour s'enrichir constitue ce qu'on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.Prenons un exemple concret : si vous retirez de l'argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l'erreur et restituer l'excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l'intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d'intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l'intention frauduleuse est démontrée.La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l'obligation morale et légale de corriger l'erreur, même si le ticket de retrait ou l'application bancaire n'indique pas d'anomalie. L'erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l'anomalie, l'homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d'autres retraits.Ce qu'il ignore, ou feint d'ignorer, c'est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l'erreur et remonte jusqu'à lui.Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l'intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l'intention frauduleuse.En résumé, même si l'argent ne sort pas de la poche d'un guichetier mais d'une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l'histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l'erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'après un très récent sondage Elabe concernant l'âge de départ à la retraite, 62% des Français disent vouloir revenir à 62 ans au lieu des 64 ans actuels.Alors forcément, la nouvelle dont je vais vous parler aujourd'hui va faire débat ! En effet le Parlement du Danemark a adopté Le 22 mai 2025 une mesure historique : le report progressif de l'âge de départ à la retraite de 67 à 70 ans d'ici à 2040. Une première en Europe.Concrètement, cette réforme s'appliquera aux travailleurs nés à partir du 1er janvier 1971, dans le cadre d'un système basé sur l'espérance de vie et révisé tous les cinq ans. Officiellement, cette évolution vise à maintenir l'équilibre financier du système danois face au vieillissement de la population.À ce jour, l'âge légal est fixé à 67 ans, mais dans les faits, les Danois partent en moyenne à 65 ans, notamment grâce à un système mixte, combinant répartition et capitalisation individuelle, ce qui leur laisse plus de flexibilité.Cette mesure ne fait pas l'unanimité dans le pays : selon un sondage, deux Danois sur trois y sont opposés. Elle suscite aussi des réactions en France, où Ségolène Royal, invitée à réagir le 23 mai, a dénoncé une forme de « propagande » autour du modèle danois. Elle rappelle que ce pays propose une retraite « à la carte », mieux adaptée aux métiers pénibles, contrairement à la situation française.Royal critique également le volet capitalisation du système danois, en mettant en garde contre les risques liés à la gestion privée de la retraite. En cas de crise financière, avertit-elle, les fonds de pension peuvent faire faillite, laissant certains retraités sans ressources.En résumé : le Danemark devient le premier pays européen à fixer l'âge légal de la retraite à 70 ans, une mesure emblématique, mais controversée. Ce choix relance un débat plus large : jusqu'où faut-il reculer l'âge de départ pour garantir la pérennité des retraites ? Et surtout, à quel prix social ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question qui peut sembler absurde, et pourtant elle a récemment fait débat à Paris : peut-on être verbalisé dans le métro à cause de son bagage ? La réponse est… oui, potentiellement. Et c'est ce qui est arrivé à une passagère qui transportait une grande plante. Elle s'est vue infliger une amende, finalement annulée, mais l'affaire a soulevé une question plus large : quelles sont les règles officielles concernant les bagages dans les transports franciliens ?Selon le règlement publié sur le site de la RATP, seuls les valises, sacs ou paquets dont la dimension maximale est inférieure à 75 centimètres sont autorisés dans le métro, le RER et même le funiculaire de Montmartre. Une règle méconnue, d'autant plus surprenante que les bagages de 90 cm sont acceptés dans les aéroports parisiens. Ce décalage a provoqué des réactions amusées – et critiques – en ligne : comment un touriste peut-il être autorisé à atterrir à Paris avec une grande valise, mais risquer une amende en prenant le métro ?La sanction en cas de non-respect ? Jusqu'à 150 euros d'amende, même si, dans les faits, les contrôleurs se montrent souvent tolérants, à condition que le bagage ne gêne pas la circulation des autres passagers.Face à la polémique, la RATP a clarifié sa position : elle n'impose en réalité aucune taille précise, mais demande simplement à ce que les objets transportés ne perturbent ni la sécurité, ni le confort des autres voyageurs. La fameuse règle des 75 cm devrait être supprimée ou reformulée sur leur site dans une prochaine mise à jour.Conclusion ? Si vous transportez un vélo, un meuble ou une plante verte de deux mètres, vous prenez un risque. Mais une grande valise rigide de 85 cm ? Tant qu'elle ne bloque pas les portes ni le passage, elle est tolérée.Cette affaire soulève une question plus large sur la cohérence réglementaire dans les transports urbains et l'adaptation des règles aux usages modernes : tourisme, télétravail, déménagements urbains. Peut-être faudra-t-il bientôt repenser nos transports non plus pour les flux idéaux… mais pour la vraie vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tibo InShape, de son vrai nom Thibaud Delapart, est l'un des YouTubeurs les plus influents de France, cumulant plus de 26 millions d'abonnés et plus de 20 milliards de vues sur sa chaîne. Son succès repose sur une stratégie de contenu intensif, notamment via les YouTube Shorts, qui lui permet de générer des revenus substantiels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les derniers chiffres publiés par l'Insee témoignent d'une dynamique inédite sur le marché du travail français. Au premier trimestre 2025, le taux d'emploi atteint 67,6 %, et le taux d'activité 74,2 %, des niveaux jamais observés depuis que l'institut national de la statistique a commencé à les mesurer en 1975. Ce record historique illustre la bonne santé de l'emploi en France, mais aussi l'impact tangible des réformes récentes, notamment sur l'activité des plus de 55 ans.Une embellie globale du marché du travailLe taux d'emploi, qui mesure la part des 15-64 ans occupant un emploi, est en progression constante depuis une dizaine d'années. En 2025, il dépasse pour la première fois les 67 %, porté par une croissance plus robuste que prévue, une hausse continue des créations d'emplois dans les services et l'industrie, ainsi que par l'amélioration de la formation et de l'insertion des jeunes.Le taux d'activité — qui inclut aussi les personnes à la recherche d'un emploi — atteint lui aussi un sommet à 74,2 %. Cela signifie que trois Français sur quatre en âge de travailler sont aujourd'hui sur le marché de l'emploi, qu'ils aient déjà un travail ou qu'ils en cherchent un activement.Les seniors de plus en plus actifsL'un des faits marquants de cette publication est la progression spectaculaire du taux d'emploi des 55-64 ans, qui atteint désormais 58 %, contre 50 % seulement il y a cinq ans. Cette hausse est en grande partie liée aux réformes successives des retraites, notamment celle de 2023 qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.Repoussant l'âge de sortie du marché du travail, ces réformes ont mécaniquement augmenté la proportion de seniors encore actifs. Mais l'évolution n'est pas uniquement structurelle : les entreprises semblent aussi mieux intégrer les salariés âgés, grâce à des politiques de maintien dans l'emploi, de formation continue, ou d'adaptation des conditions de travail.Des inégalités encore présentesSi ces résultats sont encourageants, ils masquent encore de fortes disparités selon les régions, les niveaux de diplôme et les catégories socio-professionnelles. Le taux d'emploi reste nettement plus faible dans les territoires d'outre-mer et chez les personnes peu qualifiées. De même, l'emploi des femmes progresse, mais reste en deçà de celui des hommes dans certaines tranches d'âge.Un signal fort à l'heure des défis économiquesCes chiffres records envoient un signal positif dans un contexte économique marqué par l'inflation, la transition énergétique et les incertitudes géopolitiques. Ils montrent que les réformes structurelles produisent des effets concrets et que le marché du travail français fait preuve d'une capacité de résilience remarquable.Pour le gouvernement, ces résultats renforcent la légitimité des politiques engagées, mais ils appellent aussi à renforcer les efforts en faveur de l'emploi des jeunes peu qualifiés et des seniors les plus fragiles, afin de pérenniser cette dynamique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon le rapport Adyen Index 2025, l'utilisation de l'IA pour les achats en ligne a connu une croissance significative en France, avec une augmentation de 46 % par rapport à l'année précédente... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Organiser un référendum en France n'a rien d'anodin, ni sur le plan politique, ni sur le plan budgétaire. C'est ce qu'a rappelé récemment le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, précisant que la tenue d'un référendum national coûte entre 100 et 200 millions d'euros, selon qu'il soit organisé de manière dématérialisée ou classique.200 millions pour un vote traditionnelLors de son intervention au Grand Jury RTL - Public Sénat - Le Figaro, Bruno Retailleau a estimé qu'un référendum non dématérialisé, c'est-à-dire se déroulant de manière traditionnelle avec bulletins papier, bureaux de vote, personnel électoral et matériel physique, coûtait environ 200 millions d'euros.Cette somme inclut :L'impression des bulletins de vote et des documents de propagande.La logistique nationale, avec des milliers de bureaux de vote à mettre en place partout sur le territoire.La rémunération du personnel mobilisé, notamment les agents municipaux.La sécurisation des opérations électorales.Le dépouillement et la transmission des résultats.Un tel dispositif nécessite la coopération de plus de 35 000 communes françaises, ce qui en fait une machine administrative lourde et coûteuse, d'autant plus si plusieurs questions sont posées simultanément.100 millions pour une version numérique... mais risquéeUne version entièrement dématérialisée du référendum, envisagée pour faire des économies, verrait son coût divisé par deux, soit environ 100 millions d'euros. Cette formule implique le développement d'une plateforme numérique sécurisée, l'hébergement des données, ainsi qu'une infrastructure technique garantissant la fiabilité du scrutin.Mais cette solution comporte des risques importants, comme l'a rappelé le ministre :Fracture numérique : des millions de Français, notamment les plus âgés ou vivant en zones rurales, pourraient se retrouver exclus ou en difficulté.Cyberattaques et contestation de la légitimité : la sécurité informatique et la transparence du vote seraient sous étroite surveillance.Un calendrier serré, des règles strictesRetailleau a aussi rappelé qu'un référendum ne s'improvise pas. Il faut prévoir une campagne officielle, la mise au point de la propagande électorale, la logistique, et le contrôle de la sincérité du scrutin. Résultat : aucun vote ne pourrait avoir lieu avant l'été, mais une organisation à l'automne est envisageable, y compris avec deux ou trois questions, à condition qu'elles soient formulées clairement et juridiquement solides. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après des années d'inflation galopante, les prix se stabilisent enfin. Une bonne nouvelle pour les consommateurs... mais une mauvaise pour les épargnants. Car à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A devrait encore baisser significativement, passant probablement de 2,4 % à 1,7 %, selon les projections publiées par Capital.Deux facteurs-clés : inflation et taux interbancairesLe taux du Livret A est calculé deux fois par an, en janvier et en juillet (pour application en février et août), à partir d'une formule reposant sur deux éléments :1. L'inflation moyenne sur les six derniers mois, hors tabac.2. Le taux interbancaire à court terme, qui reflète le niveau des taux de la Banque centrale européenne (BCE).Chacun de ces deux critères compte pour moitié dans la formule officielle.Or, sur le premier semestre 2025, l'inflation moyenne est en chute libre, tombant sous la barre des 1 %. En parallèle, la BCE a déjà procédé à trois baisses consécutives de ses taux directeurs (en février, mars et avril), entraînant dans leur sillage les taux interbancaires à la baisse. Une quatrième baisse est attendue le 6 juin.Ces deux mouvements conjoints indiquent que la formule mathématique donnera un taux autour de 1,7 % au 1er août. Une rémunération divisée par deux en six moisEn février, le Livret A avait déjà vu son taux passer de 3 % à 2,4 %, après 18 mois de gel. Avec une nouvelle baisse de 0,7 point attendue, la rémunération de ce produit d'épargne préféré des Français aura été quasiment divisée par deux en six mois seulement.Ce recul est d'autant plus marquant que le Livret A reste le placement de précaution par excellence, largement utilisé par les ménages modestes pour sécuriser leur épargne.Une intervention politique possible ?Seule lueur d'espoir pour les épargnants : le gouvernement ou le gouverneur de la Banque de France peut, à titre exceptionnel, s'écarter de la formule si les circonstances le justifient. Ce fut le cas récemment pour le Livret d'épargne populaire (LEP), maintenu à 3,5 % en février malgré la baisse des taux théoriques.Rien n'indique pour l'instant que ce levier sera activé pour le Livret A. Si ce n'est pas le cas, les 56 millions de détenteurs de ce produit devront s'habituer à une rémunération bien plus modeste dès cet été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous souhaitez écouter mes autres épisodes:1/ Pourquoi Asterix et Obélix s'appellent-ils ainsi ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-ast%C3%A9rix-et-ob%C3%A9lix-sappellent-ils-ainsi/id1048372492?i=1000707334142Spotify:https://open.spotify.com/episode/5s7QVslB8HBXpHDfcZSwsz?si=ca388850b2c1465f2/ Pourquoi dit-on que nous sommes entrés dans l'ère de la post-vérité ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-dit-on-que-nous-sommes-dans-l%C3%A8re-de-la-post-v%C3%A9rit%C3%A9/id1048372492?i=1000706920818Spotify:https://open.spotify.com/episode/1877PbDOMl7D5x2Yl0Erqw?si=de16fd765c364fe53/ Pourquoi les Américains utilisent-ils "xoxo" pour dire "bisous" ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-am%C3%A9ricains-utilisent-ils-xoxo-pour-dire/id1048372492?i=1000706794990Spotify:https://open.spotify.com/episode/05Ns6S1cI7gYUew7tgfnrU?si=4c572130bd0440f64/ Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l'épée ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-vikings-pr%C3%A9f%C3%A9raient-ils-la-hache-%C3%A0-l%C3%A9p%C3%A9e/id1048372492?i=1000706755846Spotify:https://open.spotify.com/episode/7nRO3puLnnZhGqVutQ8hZQ?si=6caa84778c7b46f0--------------------------------------Depuis le début du mois d'avril, les consommateurs américains commencent à sentir les effets concrets de la guerre commerciale relancée par Donald Trump. En ciblant massivement les importations chinoises, le président américain a provoqué une hausse rapide des prix sur certains produits du quotidien, confirmant ainsi les craintes d'une inflation accélérée.Une surtaxe douanière sans précédentLe 2 avril dernier, l'administration Trump a instauré une surtaxe douanière de 145 % sur les produits en provenance de Chine, une mesure exceptionnelle par son ampleur. Cette décision intervient dans un contexte où la plupart des droits de douane étaient pourtant suspendus jusqu'au 9 juillet. Résultat : les marchandises issues du principal atelier du monde, omniprésentes dans les rayons américains, sont devenues soudainement plus chères à importer… et à vendre... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En l'absence de testament, la voiture d'un défunt fait partie de sa succession légale. Elle revient donc à ses héritiers légaux, selon l'ordre établi par le Code civil. Voici les cas principaux en France :1. La voiture fait partie de l'actif successoralComme tout bien mobilier (au même titre que des meubles ou un compte bancaire), la voiture entre dans l'actif de la succession. Elle est donc transmise avec les autres biens, et doit être partagée ou attribuée selon les règles de dévolution légale.2. Ordre des héritiers (en l'absence de testament)Voici l'ordre prévu par la loi :Cas 1 : Le défunt avait un conjoint et des enfantsLe conjoint survivant a le choix :soit 1/4 en pleine propriété,soit l'usufruit de la totalité des biens (les enfants recevant la nue-propriété).Les enfants (du couple ou non) se partagent le reste à parts égales.Exemple : si la voiture valait 12 000 € et qu'elle est intégrée au partage, elle peut être attribuée à l'un des enfants (avec compensation aux autres) ou vendue pour diviser la somme.Cas 2 : Pas d'enfant mais un conjoint survivantLe conjoint hérite de tout en pleine propriété, sauf si les parents du défunt sont encore vivants (ils peuvent avoir droit à une part).Cas 3 : Pas de conjoint, mais des enfantsLes enfants héritent à parts égales.Cas 4 : Pas de conjoint ni d'enfantCe sont les ascendants (parents), puis les frères et sœurs, neveux et nièces, etc., qui héritent selon l'ordre légal.3. Attribution et carte grisePour obtenir la voiture :Les héritiers doivent accepter la succession.Ils peuvent se mettre d'accord pour attribuer la voiture à un seul héritier, avec ou sans soulte (compensation financière pour les autres).Carte grise :L'héritier qui reçoit la voiture doit faire changer le certificat d'immatriculation (ex-carte grise) à son nom sous un mois, via l'ANTS.Un certificat de décès, un certificat d'hérédité ou acte notarié et l'accord écrit des cohéritiers seront nécessaires.À savoirSi personne ne souhaite la voiture, elle peut être vendue ou mise à la casse, après accord entre les héritiers.Si un héritier utilise la voiture avant le partage officiel, cela peut entraîner des conflits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous l'avez certainement entendu, Donald Trump veut réouvrir la célèbre prison d'Alcatraz pour y enfermer les pires criminels. Mais est-ce possible ? Raisonnable ?Coûts de réhabilitation de l'îleLa prison d'Alcatraz a fermé en 1963 en grande partie pour des raisons économiques : son fonctionnement coûtait alors trois fois plus cher que celui d'une prison classique. Aujourd'hui, ces coûts seraient encore plus astronomiques. Travaux de réhabilitation : exposée aux embruns salins depuis plus de 60 ans, l'île a vu ses structures se détériorer. Les bâtiments sont en ruines, les installations sanitaires et électriques obsolètes. Selon des estimations non officielles relayées par des experts du patrimoine et de l'ingénierie, il faudrait plusieurs centaines de millions de dollars – voire plus d'un milliard – pour restaurer et mettre aux normes l'ensemble du site. Infrastructure manquante : Alcatraz n'a ni eau potable propre ni réseau électrique stable. Il faudrait tout reconstruire : alimentation en eau, traitement des déchets, sécurité incendie, accessibilité. Sécurité modernisée : Toute prison moderne nécessite un arsenal technologique : systèmes biométriques, vidéosurveillance, protection contre les drones. L'adapter à Alcatraz serait extrêmement coûteux. Logistique quotidienne très chère Transport maritime : L'île est située à 2 kilomètres de San Francisco. Chaque jour, il faudrait acheminer personnel, nourriture, soins médicaux, matériel... en bateau. Cela représente des millions de dollars annuels en frais de fonctionnement, rien qu'en carburant, salaires, et entretien de la flotte maritime.Rentabilité : mission impossible Aujourd'hui, Alcatraz accueille 1,5 million de visiteurs par an, générant des revenus importants pour le parc national et l'économie locale. Rouvrir la prison signifierait sacrifier cette manne touristique, estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars par an, sans certitude que la prison serait plus rentable.Une aberration politique et sociale Les États-Unis cherchent à réduire la population carcérale et à humaniser la détention. Rouvrir Alcatraz, une prison mythique connue pour ses conditions extrêmes, irait à rebours de cette évolution. Sans compter les controverses liées aux droits humains. Une idée folle... sauf pour le divertissement ?Certains ont imaginé des idées plus loufoques, mais peut-être plus rentables : Un hôtel de luxe carcéral thématique. Une expérience immersive de “journée en prison”, façon escape game géant. Une prison VIP ultra-sécurisée pour milliardaires, sorte de “Club Fed” en mer.Rouvrir Alcatraz, c'est un peu comme vouloir rénover le Titanic : c'est possible sur le papier, mais ni rentable, ni raisonnable. Les coûts de réhabilitation dépasseraient probablement le milliard de dollars, l'exploitation coûterait une fortune, et on y perdrait un site touristique iconique. Bref : une prison que le mythe a rendue éternelle… mais que l'économie a enterrée pour de bon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En l'espace de quinze ans, le fer à repasser — jadis indispensable dans tous les foyers français — a perdu de sa superbe. De 3 millions d'unités vendues par an à la fin des années 2000, le marché est tombé à 1,6 million en 2024, selon les données de NielsenIQ-GFK. Les ventes reculent régulièrement, année après année : -8,7 % pour les fers à repasser, -7,2 % pour les centrales vapeur en 2024. Mais cette désaffection ne rime pas forcément avec un laisser-aller vestimentaire.La première explication de ce phénomène tient au changement d'habitudes vestimentaires. Depuis les années 2010, les entreprises ont progressivement assoupli leur code vestimentaire. Les tailleurs et chemises rigides ont été remplacés par des tenues plus décontractées. Avec l'essor du télétravail, ces changements se sont accélérés. Moins de présence au bureau, moins de pression sociale à « être tiré à quatre épingles » : les Français ont donc moins besoin de repasser.En parallèle, les matières textiles ont évolué. Les vêtements d'aujourd'hui sont souvent conçus pour limiter les plis. De plus, les appareils électroménagers intègrent de nouvelles fonctions, comme le défroissage dans les lave-linge ou sèche-linge, qui permettent d'obtenir un linge plus souple sans effort.Autre tendance forte : l'arrivée des défroisseurs vapeur portables, qui connaissent un succès croissant. En 2024, leurs ventes ont encore progressé de 5,2 %. Moins encombrants, plus rapides à utiliser, ils séduisent particulièrement les jeunes générations. L'usage d'un fer à lisser les cheveux pour défroisser un vêtement devient même une solution de secours populaire, comme le confie Mathilde, 32 ans : « Quand j'ai vraiment besoin d'enlever un faux pli, j'utilise mon fer à lisser. »Le ralentissement des ventes est également dû à la plus grande longévité des appareils. En repassant moins souvent, les Français usent moins vite leurs fers, d'autant que les innovations comme les systèmes anticalcaire allongent leur durée de vie.Enfin, la place même du fer à repasser dans les rayons des magasins s'est réduite. Dans certaines enseignes comme Boulanger, les rayons sont désormais envahis de friteuses sans huile, d'aspirateurs-balais ou de robots culinaires — tandis que les fers deviennent presque des produits de niche.Pour autant, le repassage n'a pas disparu des foyers français. Avec 1 million de fers et 500 000 centrales vapeur vendus en 2024, le marché reste bien présent. Il s'adapte simplement à de nouvelles attentes, plus pratiques, plus rapides, et à une vie où l'élégance ne passe plus nécessairement par une chemise impeccable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 30 avril 2025, les États-Unis et l'Ukraine ont signé un accord économique majeur, établissant un Fonds d'investissement pour la reconstruction et accordant aux entreprises américaines un accès privilégié aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord vise à soutenir la reconstruction post-conflit de l'Ukraine tout en renforçant les liens économiques bilatéraux.Principaux éléments de l'accordCréation d'un fonds conjoint : Le "United States–Ukraine Reconstruction Investment Fund" sera géré à parts égales par les deux pays. Il financera des projets dans les secteurs des minerais, du pétrole, du gaz et des infrastructures.Accès aux ressources naturelles : Les entreprises américaines obtiennent un droit prioritaire d'investissement dans l'exploitation des ressources ukrainiennes, notamment le lithium, le titane, le graphite, les terres rares, le pétrole et le gaz. L'Ukraine conserve cependant la pleine propriété et le contrôle de ses ressources.Partage des revenus : L'Ukraine s'engage à verser 50 % des revenus futurs provenant des ressources naturelles publiques dans le fonds. Les bénéfices seront réinvestis dans l'économie ukrainienne pendant les dix premières années.Soutien militaire : Bien que l'accord ne contienne pas de garanties de sécurité explicites, il prévoit la possibilité d'une assistance militaire américaine future, notamment en matière de systèmes de défense aérienne.Exclusion des entités pro-russes : Les entreprises ou pays ayant soutenu l'effort de guerre russe sont exclus de toute participation à la reconstruction de l'Ukraine.Contexte et implicationsCet accord marque un tournant dans les relations entre les deux pays, après des négociations tendues et un précédent échec de signature en février 2025. Il symbolise un engagement renforcé des États-Unis envers la souveraineté et la reconstruction de l'Ukraine, tout en offrant des opportunités économiques significatives aux entreprises américaines.Le Parlement ukrainien doit encore ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur. S'il est approuvé, cet accord pourrait jouer un rôle crucial dans la stabilisation économique de l'Ukraine et dans son intégration future au sein de l'Union européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.