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Pour l'économie mondiale, si ce bras de mer de 40 kilomètres de large venait à être impraticable ce serait un vrai cauchemar.Un point de passage essentiel pour le pétroleLe détroit d'Ormuz, situé entre l'Iran et le sultanat d'Oman, est le couloir maritime par lequel transitent environ 20 % du pétrole mondial. Chaque jour, entre 17 et 20 millions de barils y circulent, principalement en provenance de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, de l'Irak et du Qatar. C'est aussi un passage crucial pour le gaz naturel liquéfié (GNL), notamment celui exporté par le Qatar.Une vulnérabilité géopolitique extrêmeLe conflit Israël-Iran ravive le spectre d'un affrontement régional. Si l'Iran décidait de bloquer le détroit – ou si une frappe venait à viser ses installations côtières – cela créerait un effet domino :Les tankers seraient immobilisés ou détournés sur des routes plus longues.Les primes d'assurance maritime exploseraient.Les cours du brut grimperaient en flèche.Selon JPMorgan, en cas de fermeture totale, le prix du baril pourrait dépasser les 130 dollars, contre environ 80 actuellement. Cette hausse aurait des répercussions immédiates sur les carburants, les transports, les denrées importées et donc l'inflation mondiale.Aucune vraie alternative à court termeLes oléoducs terrestres alternatifs (comme le East-West Pipeline saoudien) ne peuvent compenser qu'une part limitée des volumes. Le détournement logistique est possible mais insuffisant à grande échelle. Il n'existe tout simplement pas de solution de rechange immédiate pour assurer l'équivalent du flux énergétique d'Ormuz.Impact global sur les marchés et les économiesUne fermeture, même temporaire, provoquerait :Une panique sur les marchés financiers.Une hausse du coût du transport maritime.Une inflation énergétique dans tous les pays importateurs.Des tensions géopolitiques avec les États-Unis et leurs alliés, garants de la sécurité dans la région.En résuméOrmuz est l'artère énergétique de la planète. Sa fermeture serait comme bloquer la trachée de l'économie mondiale : une asphyxie rapide, brutale, avec des conséquences planétaires. C'est pourquoi les analystes et dirigeants qualifient ce scénario de cauchemar absolu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les règles peuvent varier selon les communes, mais en général, les horaires autorisés sont les suivants :En semaine (du lundi au vendredi) :De 8h30 à 12hEt de 14h30 à 19h30Le samedi :De 9h à 12hEt de 15h à 19hLe dimanche et les jours fériés :Uniquement de 10h à 12hEt parfois interdits selon les arrêtés municipauxIl est fortement recommandé de consulter le règlement de copropriété ou de se renseigner auprès de la mairie, car certaines villes ont des arrêtés préfectoraux plus stricts (notamment Paris, Lyon, Marseille…).Selon le Code de la santé publique (article R.1336-5), les bruits de voisinage peuvent être sanctionnés s'ils sont :IntensesDurablesOu répétitifsMême pendant les horaires autorisés, des travaux très bruyants (perforateur, marteau-piqueur, etc.) peuvent être considérés comme un trouble anormal de voisinage s'ils durent trop longtemps ou ne sont pas annoncés.Prévenez vos voisins à l'avance (par courrier ou affichage dans les parties communes).Respectez les jours autorisés par le règlement de copropriété, souvent plus stricts que la loi.Évitez les travaux bruyants pendant les heures de repos, notamment le midi et le soir.En cas de non-respect, vous risquez :Une amende pouvant aller jusqu'à 450 € (contravention de 3e classe)Une action en justice si un voisin saisit le tribunal pour nuisances anormalesTravaillez en semaine entre 8h30 et 19h30, le samedi après-midi avec modération, et évitez absolument les nuisances le dimanche. Le bon sens et le dialogue avec vos voisins restent les meilleurs outils pour éviter les conflits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question brûle les réservoirs : la frappe israélienne du 13 juin contre plusieurs sites militaires iraniens a propulsé le Brent jusqu'à 78,50 dollars dans la journée – un bond de 13 % – avant de clôturer à 74,23 dollars (+7 %), la plus forte envolée en une seule séance depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Cette hausse reflète surtout une « prime de risque » : les opérateurs paient l'assurance d'un baril qui, pour l'instant, n'a subi aucune interruption physique.Sur le plan des fondamentaux, les signaux restent rassurants. Selon Ben Hoff, directeur de la recherche matières premières à la Société Générale, les frappes « ont délibérément évité Kharg Island, d'où sort 90 % du brut iranien », limitant donc le choc d'offre immédiat. Goldman Sachs et Citi estiment qu'un embargo réel reste peu probable ; ils maintiennent leurs prévisions d'un Brent retombant autour de 59 dollars fin 2025, sauf si le détroit d'Ormuz venait à être bloqué. Commerzbank, de son côté, considère que le baril pourrait s'arrimer au-dessus de 70 dollars tant que l'escalade reste contenue.L'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne que le marché mondial « reste bien approvisionné » : la hausse de l'offre hors OPEP+ (1,3 million de barils par jour cette année) dépasse la croissance de la demande. De plus, les stocks des pays de l'OCDE frôlent les 2,7 milliards de barils. Autrement dit, des réserves existent pour amortir une éventuelle crise prolongée.Et à la pompe ? En France, le pétrole brut représente environ 50 centimes par litre, soit un tiers du prix total. Un saut de 10 dollars du baril se traduit par une hausse de 5 à 6 centimes, avant taxes et marges. En 2022, lors des précédents pics, la fiscalité française a amorti une partie du choc. Toutefois, l'ex-député Alexis Izard redoute un retour possible vers 2 euros le litre si le Brent dépassait durablement les 100 dollars. Pour l'heure, le litre de SP95 était retombé autour de 1,80 euro avant la frappe ; la hausse attendue reste donc limitée à quelques centimes.Le vrai risque ? Une fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial. JPMorgan envisage alors un Brent entre 120 et 130 dollars. Goldman Sachs évoque un seuil psychologique à 100 dollars. Mais Francis Perrin, spécialiste à l'IRIS, rappelle qu'un tel blocus nuirait d'abord à l'Iran lui-même, dont l'économie dépend des exportations maritimes.En résumé, les automobilistes peuvent s'attendre à une hausse modérée, sur une courte période. Tant que les infrastructures pétrolières restent intactes et Ormuz ouvert, aucune flambée prolongée n'est à craindre. La vigilance reste de mise, mais l'incendie n'est pas (encore) déclaré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis le début de l'année, Anne Hidalgo s'est envolée au moins 11 ou 12 fois hors de France pour des destinations aussi variées que le Kenya, le Vietnam, les États-Unis ou encore la Suisse. Pour l'opposition, ce n'est pas simplement un agenda chargé : c'est une fuite en avant à l'international, perçue comme une distraction et un manque de transparence.Absence inquiétante, urgence localeCritiquée pour négliger les urgences parisiennes — gestion de la propreté, sécurité, circulation, situation sociale — Hidalgo aurait sacrifié les priorités municipales au profit de missions à l'étranger. Les dépenses soutenues par les contribuablesLe coût de ces missions ne passe pas inaperçu : selon une note interne, en 2023 seulement, les déplacements ont généré près de 500 000 € de dépenses, incluant billets d'avion, hôtels et même un forfait téléphonique à plus de 11 600 € lors d'un séjour en Polynésie. Face à ces chiffres, l'opposition demande des comptes : quel bilan concret ? Quels bénéfices pour Paris ?Bilan carbone et cohérence politiqueC'est le comble d'une critique déjà virulente : Hidalgo, fer de lance de la transition écologique à Paris, se déplace principalement en avion. Son empreinte carbone est redoutée incompatible avec ses priorités environnementales. Les réponses officielles évoquent une "coopérative carbone" à venir — mais l'opposition y voit surtout une tentative de diluer la contradiction, pas de la résoudre.Un agenda suspectéPlusieurs voix pointent un objectif moins municipal que personnel : courir après un poste prestigieux, notamment au sein du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés à Genève. Selon ces critiques, ces voyages seraient moins motivés par le rayonnement de Paris que par la construction d'une diplomatie personnelle.Bilan : les voyages d'Anne Hidalgo irritent parce qu'ils cristallisent l'opposition entre rôle international du maire et responsabilités locales, entre image écologique et billets d'avion, entre clarifications budgétaires et ambitions personnelles. Cette accumulation de distances géographiques trahit aux yeux de ses détracteurs une déconnexion inquiétante… pour une élue dont la crédibilité repose sur l'exemplarité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Observatoire des inégalités a publié un classement révélateur : les 20 communes de plus de 20 000 habitants où l'écart de revenus entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est le plus fort.Ce qui frappe, c'est que 15 de ces 20 communes se trouvent en Île-de-France — autrement dit, toute cette disparité est concentrée autour de Paris et dans ses Hauts-de-Seine. Derrière cette statistique glaçante, un constat s'impose : plutôt que la richesse, c'est l'inégalité qui y est la plus criante.La palme revient à Neuilly‑sur‑Seine, où les 10 % privilégiés gagnent jusqu'à 8 fois plus que les moins privilégiés, soit un rapport de 8:1 — contre seulement 3,4:1 en moyenne nationale. Paris arrive juste derrière, avec un ratio de 6,4:1 (revenus supérieurs à 6 000 €/mois pour les plus riches versus moins de 940 €/mois pour les plus pauvres).Parmi les territoires les plus concernés : Boulogne-Billancourt (4e), Saint‑Cloud (7e), Levallois-Perret (8e), Asnières (10e), Sèvres, Suresnes, Meudon… Autant de villes emblématiques d'un vestige du cloisonnement social en Île-de-France, où luxe et précarité s'imbriquent parfois dans un simple kilomètre.En dehors de la région parisienne, seules 5 communes figurent dans le classement : Annemasse (Haute‑Savoie), Thionville et Nancy (Lorraine), ainsi que Saint-Denis et Saint-Paul à La Réunion, deux exemples où les plus pauvres vivent dans des conditions très difficiles — leurs ressources plafonnant souvent autour de 760 € par mois.Cette géographie fragile révèle deux dynamiques opposées :1. Banlieues riches, où les gros salaires attirent des actifs fortunés, creusant l'écart avec les travailleurs modestes du coin.2. Territoires pauvres, souvent en recul économique, où la faiblesse généralisée des revenus commence à creuser une fracture, même sans la présence des super-riches.En Île-de-France, ces deux dynamiques cohabitent de manière brutale : d'un côté des rues bordées de maisons à plusieurs milliers d'euros le loyer, de l'autre des quartiers où le revenu mensuel moyen peine à atteindre 1 000 €. Ce contraste urbain est l'image même d'une République fracturée, embarrassée par un modèle territorial fondé sur une proximité démographique, mais marquée par une injustice sociale durable.Récapitulatif des chiffres clés :15 des 20 communes les plus inégalitaires sont en Île‑de‑FranceNeuilly‑sur‑Seine : ratio 10 % hauts/10 % bas = 8:1Paris : ratio 6,4:1 (≥ 6 000 €/mois vs ≤ 940 €/mois)Hors région parisienne : Annemasse, Thionville, Nancy, Saint‑Denis, Saint‑Paul (La Réunion)Ce classement met en lumière une réalité géographique : en France, les inégalités entre riches et pauvres sont non seulement fortes, mais très localisées, principalement autour de la métropole parisienne. Une fracture créant un territoire au sein duquel la mixité sociale peine à habiter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une très bonne question : est-il vrai que plus on s'enrichit, moins on dort ? La réponse est… nuancée. Il existe bien des études scientifiques qui montrent un lien entre statut socio-économique élevé et réduction du temps de sommeil, mais ce n'est pas systématique et les mécanismes en jeu sont complexes.Voici ce que dit la recherche :1. Les cadres supérieurs et les dirigeants dorment moinsDe nombreuses études ont constaté que les personnes occupant des postes à haute responsabilité dorment en moyenne moins que la population générale.Par exemple, une étude publiée dans Sleep Health en 2018 (Knutson & Lauderdale) a montré que chez les adultes américains, les personnes au revenu le plus élevé dormaient en moyenne 25 à 30 minutes de moins par nuit que celles des catégories de revenu moyen. Leurs horaires de travail plus intenses et l'hyper-connectivité en sont les principales causes.Une autre étude de l'université de Stanford (Synder & al., 2017), portant sur les CEO de grandes entreprises américaines, a montré que ces derniers dorment en moyenne 6 à 6,5 heures par nuit, bien en dessous des 7 à 9 heures recommandées par les experts du sommeil.2. Stress, charge mentale et sommeil fragmentéL'explication ne tient pas seulement au manque de temps. Le stress lié aux responsabilités, la charge mentale, et la pression de performance jouent aussi un rôle.Selon une recherche parue dans Journal of Occupational Health Psychology (2015), les cadres supérieurs et les entrepreneurs souffrent davantage de sommeil fragmenté et de troubles de l'endormissement, en lien direct avec le stress perçu.3. Les très riches et la logique de la “performance permanente”Une étude qualitative très intéressante publiée en 2021 par l'Université de Cambridge (Rachel Sherman) sur les pratiques des ultra-riches montre que dans les milieux fortunés, il existe souvent une culture implicite de la performance permanente. Le sommeil est parfois vu comme un “temps perdu” — ce qui conduit certains à le restreindre volontairement.4. Mais un paradoxe : les classes les plus pauvres dorment aussi malEnfin, il faut nuancer : d'autres études montrent que les personnes les plus pauvres dorment elles aussi moins bien, mais pour d'autres raisons (précarité, environnement bruyant, horaires décalés…).En France, le Baromètre Santé 2019 de Santé Publique France montrait ainsi que le manque de sommeil chronique touche plus de 35 % des personnes en situation de précarité.ConclusionIl est donc partiellement vrai que “plus on s'enrichit, moins on dort”, en particulier pour les cadres dirigeants et les ultra-riches, en raison de la charge mentale, du stress, et de normes sociales de surinvestissement professionnel.Mais les inégalités de sommeil concernent toutes les strates sociales : les plus pauvres dorment souvent mal, les plus riches dorment souvent moins — pour des raisons très différentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Diagnostic de performance énergétique, ou DPE, est devenu un incontournable de toute transaction immobilière en France. Que ce soit pour louer ou vendre un bien, ce document, qui évalue la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre du logement, est obligatoire depuis 2006. Mais avec l'essor du numérique, une question se pose : peut-on aujourd'hui réaliser ce diagnostic à distance ?À ce jour, la réponse est non, du moins pas pour un DPE officiel et réglementaire. La législation française impose que le DPE soit établi par un diagnostiqueur professionnel certifié, qui doit obligatoirement se rendre sur place pour effectuer des relevés précis. Pourquoi cette exigence ? Parce que le diagnostic repose sur l'observation directe de nombreux éléments : l'isolation, le système de chauffage, la ventilation, la surface des murs, des planchers, des fenêtres… Des données qu'il est difficile, voire impossible, de collecter de manière fiable à distance.Le diagnostic sur site permet aussi de prendre en compte certains défauts invisibles sur un simple plan ou une photo, comme des ponts thermiques, des défauts d'étanchéité à l'air, ou encore l'état réel des équipements. Le tout est consigné dans un rapport détaillé, transmis au propriétaire et à l'acheteur ou au locataire potentiel.Cela dit, le numérique n'est pas absent du processus. De nombreux outils logiciels permettent aujourd'hui d'aider les diagnostiqueurs à modéliser les performances énergétiques d'un logement. Certains proposent même des pré-DPE ou des estimations en ligne. Il suffit de remplir un questionnaire détaillé et de joindre des photos ou des plans. Ces services, souvent proposés gratuitement ou à bas coût, peuvent donner une première idée du classement énergétique d'un bien. Mais attention : ces évaluations n'ont aucune valeur juridique. Elles ne remplacent pas un DPE officiel, exigé par la loi pour conclure une transaction.Pourquoi une telle prudence ? Tout simplement parce que les enjeux sont importants. Le DPE influence désormais le prix de vente ou de location d'un bien. Un logement classé F ou G, considéré comme "passoire énergétique", peut voir sa valeur chuter. De plus, certaines restrictions légales pèsent sur la mise en location de ces logements mal notés. Il est donc essentiel que le diagnostic soit fiable et opposable.En résumé : si les outils numériques peuvent accompagner le processus et permettre des pré-évaluations, seul un diagnostic réalisé sur place par un professionnel certifié est reconnu par la loi. La technologie évoluera peut-être, mais pour l'instant, le DPE à distance reste un mirage… ou une simple aide pour se préparer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 31 mai 2025, le Journal officiel a publié le décret n° 2025-478, instaurant un nouveau régime de sanctions pour les demandeurs d'emploi, y compris les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA). Un dispositif de "suspension-remobilisation"Ce décret introduit le principe de "suspension-remobilisation". En cas de manquement aux obligations du "contrat d'engagement", tel qu'un défaut d'assiduité ou l'absence d'actes positifs répétés en vue de trouver un emploi, une suspension d'au moins 30 % des allocations est prévue pour une durée d'un à deux mois. En cas de récidive, la suspension ou la suppression partielle ou totale de l'allocation peut être étendue jusqu'à quatre mois. Si le demandeur d'emploi se conforme à ses obligations, la suspension prend fin.Une approche graduelle et individualiséeLe ministère du Travail souligne que ce dispositif vise à favoriser une remobilisation pour un retour rapide à l'emploi, plutôt qu'une suppression pure et simple des allocations. Les sanctions sont désormais proportionnées, graduelles, non automatiques et réversibles. La situation des bénéficiaires du RSA ayant à leur charge une famille reste prise en compte, avec un plafonnement à 50 % de la part de leur revenu pouvant être suspendue ou supprimée.Réactions et préoccupationsDes associations et syndicats ont exprimé des inquiétudes concernant ce décret. Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) a critiqué le projet, estimant qu'il pourrait impacter durement les parcours des allocataires du RSA et accentuer les inégalités de traitement.France Travail a indiqué que la nouvelle procédure de contrôle, expérimentée depuis juillet dans huit régions, n'entraîne pas de hausse du taux de sanction. Le système se concentre sur la recherche effective d'emploi plutôt que sur des absences à des rendez-vous, évitant ainsi des sanctions mécaniques.Mise en œuvre et perspectivesCe nouveau régime de sanctions est entré en vigueur le 1er juin 2025. Il s'inscrit dans le cadre de la loi plein emploi de 2023 et vise à renforcer l'accompagnement des demandeurs d'emploi tout en assurant le respect de leurs engagements.Pour consulter le texte complet du décret, vous pouvez visiter le site Légifrance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a récemment démenti avec véhémence les allégations de consommation de drogues formulées par le New York Times. Dans un rapport publié le 30 mai 2025, le journal affirme que Musk aurait consommé de manière intensive des substances telles que la kétamine, l'ecstasy, des champignons hallucinogènes et de l'Adderall, notamment pendant la campagne présidentielle américaine de 2024, où il soutenait activement Donald Trump .Le rapport, s'appuyant sur des témoignages anonymes, indique que Musk aurait utilisé la kétamine à des doses telles qu'elles auraient entraîné des problèmes urinaires. Il est également mentionné qu'il transportait une boîte contenant environ 20 médicaments différents et qu'il aurait manifesté un comportement erratique lors d'événements publics.En réponse, Musk a nié catégoriquement ces accusations sur sa plateforme X (anciennement Twitter), déclarant : « Je ne prends PAS de drogues ! Le New York Times mentait complètement. » Il a reconnu avoir utilisé de la kétamine prescrite médicalement il y a plusieurs années pour traiter des épisodes dépressifs, mais affirme ne plus en consommer actuellement .Lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche marquant la fin de son rôle en tant que directeur du Département de l'Efficacité Gouvernementale (DOGE), Musk a évité les questions sur le sujet, critiquant la crédibilité du New York Times et détournant l'attention vers d'autres sujets .Cette controverse survient alors que Musk quitte son poste au sein de l'administration Trump, où il avait été nommé pour superviser des réductions budgétaires fédérales. Malgré son départ officiel, il a indiqué qu'il continuerait à conseiller le président de manière informelle .Les allégations du New York Times ont ravivé les discussions sur la santé mentale et le comportement de Musk, déjà sujet à controverse par le passé. En 2018, il avait suscité la polémique en apparaissant en train de fumer du cannabis lors d'une interview, ce qui avait entraîné des tests de dépistage de drogues pour les employés de SpaceX .Bien que Musk ait reconnu une utilisation passée de la kétamine à des fins thérapeutiques, il insiste sur le fait qu'il ne consomme actuellement aucune drogue. Cette affaire souligne les tensions persistantes entre Musk et certains médias, ainsi que les préoccupations concernant son influence croissante dans les sphères politique et technologique.Pour plus d'informations, vous pouvez consulter l'article du New York Times détaillant ces allégations . Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le Paris Saint-Germain (PSG) a remporté sa première Ligue des champions en battant l'Inter Milan 5-0 en finale à Munich, le 31 mai 2025. Ce triomphe historique s'accompagne d'un gain financier record pour le club parisien, qui va percevoir environ 149,5 millions d'euros de la part de l'UEFA pour cette campagne européenne . Ce n'est pas rien puisque le budget annuel du club était de 866 millions d'euros en 2024.Détail des revenus perçus par le PSGCette somme se décompose comme suit :18,62 millions d'euros : prime de participation à la phase de ligue.74 millions d'euros : gains liés aux performances sportives (victoires, qualifications aux différentes étapes).33,6 millions d'euros : droits télévisés et marketing.11 millions d'euros : bonus liés aux performances européennes passées.6,5 millions d'euros : prime pour la victoire en finale.4 millions d'euros : bonus pour la participation à la Supercoupe de l'UEFA.Comparaison avec les autres clubsAvec ces gains, le PSG devient le club le mieux rémunéré de la compétition, devant l'Inter Milan et les demi-finalistes Arsenal et Barcelone .Perspectives financières supplémentairesLe PSG pourrait également bénéficier d'autres opportunités financières, notamment en participant à la prochaine Coupe du monde des clubs, prévue du 14 juin au 13 juillet, qui promet un chèque de 115 millions d'euros au grand gagnant de la compétition .En résuméLe sacre du PSG en Ligue des champions 2025 ne représente pas seulement une consécration sportive, mais aussi une opération financière majeure, renforçant la position du club parmi les plus puissants d'Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et si la cantine de vos enfants pouvait alléger vos impôts ? Peu de parents le savent, mais une partie des frais de cantine scolaire ouvre droit à un crédit d'impôt, à condition que l'enfant ait moins de 6 ans et que certaines conditions soient remplies. Une économie qui peut atteindre plusieurs centaines d'euros par an… encore faut-il être bien informé.Le principe repose sur un dispositif fiscal bien connu des jeunes parents : le crédit d'impôt pour frais de garde à l'extérieur du domicile. Il s'applique aux dépenses engagées pour faire garder un enfant de moins de 6 ans, en crèche, chez une assistante maternelle, ou… pendant le temps périscolaire à la cantine.Car oui, le temps de surveillance autour du repas est assimilé à de la garde, et donc éligible au crédit d'impôt de 50 %, dans la limite de 3 500 euros de dépenses par enfant et par an, soit un maximum de 1 750 euros récupérables.Mais attention, ce dispositif ne couvre que les frais de garde, pas le coût du repas lui-même. C'est là que les choses se compliquent. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) est claire : seuls les frais liés à l'encadrement des enfants sont concernés. Les parents doivent donc pouvoir distinguer, sur leur facture, la part « garde » de la part « repas ». Or, dans la pratique, les factures de cantine sont rarement détaillées, ce qui complique l'application du crédit d'impôt.La solution ? Demander un justificatif à la mairie ou à l'organisme de gestion de la cantine scolaire. Il doit préciser le montant exact lié à la garde de l'enfant pendant la pause méridienne. Avec ce document, vous pouvez ensuite déclarer la somme sur votre feuille d'impôt, dans les cases prévues pour les frais de garde.Et si vous découvrez cette possibilité trop tard ? Pas de panique. Vous pouvez encore corriger une déclaration passée : la loi vous accorde jusqu'au 31 décembre de la deuxième année suivant l'émission de votre avis d'imposition pour déposer une réclamation. Par exemple, pour une déclaration faite en 2023 sur les revenus de 2022, vous avez jusqu'à fin 2025.Enfin, précisons que ce crédit d'impôt est versé même si vous n'êtes pas imposable : dans ce cas, l'État vous rembourse directement la somme. Une opportunité à ne pas négliger, surtout à une époque où chaque euro compte dans les budgets familiaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un petit événement économique qui mérite l'attention : selon les dernières estimations de la Commission européenne, le PIB par habitant en Italie est en passe de rejoindre celui de la France. Une première depuis plus de 15 ans, qui témoigne d'un rattrapage spectaculaire du pays transalpin après des décennies de stagnation. Mais derrière ce chiffre encourageant se cache une réalité bien plus nuancée.Commençons par les faits. En 2023, le PIB par habitant en Italie en parité de pouvoir d'achat atteindrait 98 % de celui de la France, selon les données de la Commission. Ce n'est pas encore l'égalité parfaite, mais l'écart se réduit nettement : en 2015, l'Italie ne représentait que 91 % du niveau français.Ce rebond s'explique en partie par la résilience de l'économie italienne face aux chocs récents. Après la pandémie de COVID-19, l'Italie a connu une reprise plus vigoureuse que prévu, tirée notamment par le Plan national de relance financé en grande partie par les fonds européens du plan NextGenerationEU. Les secteurs du tourisme, de l'industrie et des services ont rebondi fortement. L'investissement public et privé a été dopé par des subventions massives.Mais ce redressement conjoncturel ne doit pas faire oublier les faiblesses structurelles persistantes de l'économie italienne. La productivité reste l'un des talons d'Achille du pays : elle progresse très lentement depuis plus de vingt ans, bien en deçà de la moyenne de la zone euro. De plus, le marché du travail souffre d'un taux d'emploi inférieur à celui de la France, notamment chez les jeunes et les femmes.Et surtout, la démographie italienne s'effondre. En 2023, l'Italie a enregistré son plus faible nombre de naissances depuis l'unification du pays en 1861. Avec une population vieillissante et une natalité au plus bas, la main-d'œuvre disponible diminue, ce qui constitue une bombe à retardement économique. Le pays comptera près de 5 millions d'actifs en moins d'ici 2040 si la tendance se poursuit, selon les projections de l'ISTAT, l'Institut national de statistique italien.Enfin, la dette publique reste très élevée, autour de 140 % du PIB, ce qui pèse sur les marges de manœuvre du gouvernement pour investir durablement.En somme, le rattrapage italien en matière de PIB par habitant est une bonne nouvelle symbolique, mais elle ne suffit pas à effacer les vulnérabilités profondes de l'économie italienne. Derrière le chiffre, un défi colossal : faire rimer relance économique avec réformes structurelles et soutien à la natalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l'obligation de rendre l'argent, même si l'erreur vient de la machine.Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu'on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d'une erreur pour s'enrichir constitue ce qu'on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.Prenons un exemple concret : si vous retirez de l'argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l'erreur et restituer l'excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l'intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d'intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l'intention frauduleuse est démontrée.La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l'obligation morale et légale de corriger l'erreur, même si le ticket de retrait ou l'application bancaire n'indique pas d'anomalie. L'erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l'anomalie, l'homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d'autres retraits.Ce qu'il ignore, ou feint d'ignorer, c'est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l'erreur et remonte jusqu'à lui.Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l'intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l'intention frauduleuse.En résumé, même si l'argent ne sort pas de la poche d'un guichetier mais d'une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l'histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l'erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'après un très récent sondage Elabe concernant l'âge de départ à la retraite, 62% des Français disent vouloir revenir à 62 ans au lieu des 64 ans actuels.Alors forcément, la nouvelle dont je vais vous parler aujourd'hui va faire débat ! En effet le Parlement du Danemark a adopté Le 22 mai 2025 une mesure historique : le report progressif de l'âge de départ à la retraite de 67 à 70 ans d'ici à 2040. Une première en Europe.Concrètement, cette réforme s'appliquera aux travailleurs nés à partir du 1er janvier 1971, dans le cadre d'un système basé sur l'espérance de vie et révisé tous les cinq ans. Officiellement, cette évolution vise à maintenir l'équilibre financier du système danois face au vieillissement de la population.À ce jour, l'âge légal est fixé à 67 ans, mais dans les faits, les Danois partent en moyenne à 65 ans, notamment grâce à un système mixte, combinant répartition et capitalisation individuelle, ce qui leur laisse plus de flexibilité.Cette mesure ne fait pas l'unanimité dans le pays : selon un sondage, deux Danois sur trois y sont opposés. Elle suscite aussi des réactions en France, où Ségolène Royal, invitée à réagir le 23 mai, a dénoncé une forme de « propagande » autour du modèle danois. Elle rappelle que ce pays propose une retraite « à la carte », mieux adaptée aux métiers pénibles, contrairement à la situation française.Royal critique également le volet capitalisation du système danois, en mettant en garde contre les risques liés à la gestion privée de la retraite. En cas de crise financière, avertit-elle, les fonds de pension peuvent faire faillite, laissant certains retraités sans ressources.En résumé : le Danemark devient le premier pays européen à fixer l'âge légal de la retraite à 70 ans, une mesure emblématique, mais controversée. Ce choix relance un débat plus large : jusqu'où faut-il reculer l'âge de départ pour garantir la pérennité des retraites ? Et surtout, à quel prix social ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question qui peut sembler absurde, et pourtant elle a récemment fait débat à Paris : peut-on être verbalisé dans le métro à cause de son bagage ? La réponse est… oui, potentiellement. Et c'est ce qui est arrivé à une passagère qui transportait une grande plante. Elle s'est vue infliger une amende, finalement annulée, mais l'affaire a soulevé une question plus large : quelles sont les règles officielles concernant les bagages dans les transports franciliens ?Selon le règlement publié sur le site de la RATP, seuls les valises, sacs ou paquets dont la dimension maximale est inférieure à 75 centimètres sont autorisés dans le métro, le RER et même le funiculaire de Montmartre. Une règle méconnue, d'autant plus surprenante que les bagages de 90 cm sont acceptés dans les aéroports parisiens. Ce décalage a provoqué des réactions amusées – et critiques – en ligne : comment un touriste peut-il être autorisé à atterrir à Paris avec une grande valise, mais risquer une amende en prenant le métro ?La sanction en cas de non-respect ? Jusqu'à 150 euros d'amende, même si, dans les faits, les contrôleurs se montrent souvent tolérants, à condition que le bagage ne gêne pas la circulation des autres passagers.Face à la polémique, la RATP a clarifié sa position : elle n'impose en réalité aucune taille précise, mais demande simplement à ce que les objets transportés ne perturbent ni la sécurité, ni le confort des autres voyageurs. La fameuse règle des 75 cm devrait être supprimée ou reformulée sur leur site dans une prochaine mise à jour.Conclusion ? Si vous transportez un vélo, un meuble ou une plante verte de deux mètres, vous prenez un risque. Mais une grande valise rigide de 85 cm ? Tant qu'elle ne bloque pas les portes ni le passage, elle est tolérée.Cette affaire soulève une question plus large sur la cohérence réglementaire dans les transports urbains et l'adaptation des règles aux usages modernes : tourisme, télétravail, déménagements urbains. Peut-être faudra-t-il bientôt repenser nos transports non plus pour les flux idéaux… mais pour la vraie vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tibo InShape, de son vrai nom Thibaud Delapart, est l'un des YouTubeurs les plus influents de France, cumulant plus de 26 millions d'abonnés et plus de 20 milliards de vues sur sa chaîne. Son succès repose sur une stratégie de contenu intensif, notamment via les YouTube Shorts, qui lui permet de générer des revenus substantiels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les derniers chiffres publiés par l'Insee témoignent d'une dynamique inédite sur le marché du travail français. Au premier trimestre 2025, le taux d'emploi atteint 67,6 %, et le taux d'activité 74,2 %, des niveaux jamais observés depuis que l'institut national de la statistique a commencé à les mesurer en 1975. Ce record historique illustre la bonne santé de l'emploi en France, mais aussi l'impact tangible des réformes récentes, notamment sur l'activité des plus de 55 ans.Une embellie globale du marché du travailLe taux d'emploi, qui mesure la part des 15-64 ans occupant un emploi, est en progression constante depuis une dizaine d'années. En 2025, il dépasse pour la première fois les 67 %, porté par une croissance plus robuste que prévue, une hausse continue des créations d'emplois dans les services et l'industrie, ainsi que par l'amélioration de la formation et de l'insertion des jeunes.Le taux d'activité — qui inclut aussi les personnes à la recherche d'un emploi — atteint lui aussi un sommet à 74,2 %. Cela signifie que trois Français sur quatre en âge de travailler sont aujourd'hui sur le marché de l'emploi, qu'ils aient déjà un travail ou qu'ils en cherchent un activement.Les seniors de plus en plus actifsL'un des faits marquants de cette publication est la progression spectaculaire du taux d'emploi des 55-64 ans, qui atteint désormais 58 %, contre 50 % seulement il y a cinq ans. Cette hausse est en grande partie liée aux réformes successives des retraites, notamment celle de 2023 qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.Repoussant l'âge de sortie du marché du travail, ces réformes ont mécaniquement augmenté la proportion de seniors encore actifs. Mais l'évolution n'est pas uniquement structurelle : les entreprises semblent aussi mieux intégrer les salariés âgés, grâce à des politiques de maintien dans l'emploi, de formation continue, ou d'adaptation des conditions de travail.Des inégalités encore présentesSi ces résultats sont encourageants, ils masquent encore de fortes disparités selon les régions, les niveaux de diplôme et les catégories socio-professionnelles. Le taux d'emploi reste nettement plus faible dans les territoires d'outre-mer et chez les personnes peu qualifiées. De même, l'emploi des femmes progresse, mais reste en deçà de celui des hommes dans certaines tranches d'âge.Un signal fort à l'heure des défis économiquesCes chiffres records envoient un signal positif dans un contexte économique marqué par l'inflation, la transition énergétique et les incertitudes géopolitiques. Ils montrent que les réformes structurelles produisent des effets concrets et que le marché du travail français fait preuve d'une capacité de résilience remarquable.Pour le gouvernement, ces résultats renforcent la légitimité des politiques engagées, mais ils appellent aussi à renforcer les efforts en faveur de l'emploi des jeunes peu qualifiés et des seniors les plus fragiles, afin de pérenniser cette dynamique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon le rapport Adyen Index 2025, l'utilisation de l'IA pour les achats en ligne a connu une croissance significative en France, avec une augmentation de 46 % par rapport à l'année précédente... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Organiser un référendum en France n'a rien d'anodin, ni sur le plan politique, ni sur le plan budgétaire. C'est ce qu'a rappelé récemment le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, précisant que la tenue d'un référendum national coûte entre 100 et 200 millions d'euros, selon qu'il soit organisé de manière dématérialisée ou classique.200 millions pour un vote traditionnelLors de son intervention au Grand Jury RTL - Public Sénat - Le Figaro, Bruno Retailleau a estimé qu'un référendum non dématérialisé, c'est-à-dire se déroulant de manière traditionnelle avec bulletins papier, bureaux de vote, personnel électoral et matériel physique, coûtait environ 200 millions d'euros.Cette somme inclut :L'impression des bulletins de vote et des documents de propagande.La logistique nationale, avec des milliers de bureaux de vote à mettre en place partout sur le territoire.La rémunération du personnel mobilisé, notamment les agents municipaux.La sécurisation des opérations électorales.Le dépouillement et la transmission des résultats.Un tel dispositif nécessite la coopération de plus de 35 000 communes françaises, ce qui en fait une machine administrative lourde et coûteuse, d'autant plus si plusieurs questions sont posées simultanément.100 millions pour une version numérique... mais risquéeUne version entièrement dématérialisée du référendum, envisagée pour faire des économies, verrait son coût divisé par deux, soit environ 100 millions d'euros. Cette formule implique le développement d'une plateforme numérique sécurisée, l'hébergement des données, ainsi qu'une infrastructure technique garantissant la fiabilité du scrutin.Mais cette solution comporte des risques importants, comme l'a rappelé le ministre :Fracture numérique : des millions de Français, notamment les plus âgés ou vivant en zones rurales, pourraient se retrouver exclus ou en difficulté.Cyberattaques et contestation de la légitimité : la sécurité informatique et la transparence du vote seraient sous étroite surveillance.Un calendrier serré, des règles strictesRetailleau a aussi rappelé qu'un référendum ne s'improvise pas. Il faut prévoir une campagne officielle, la mise au point de la propagande électorale, la logistique, et le contrôle de la sincérité du scrutin. Résultat : aucun vote ne pourrait avoir lieu avant l'été, mais une organisation à l'automne est envisageable, y compris avec deux ou trois questions, à condition qu'elles soient formulées clairement et juridiquement solides. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après des années d'inflation galopante, les prix se stabilisent enfin. Une bonne nouvelle pour les consommateurs... mais une mauvaise pour les épargnants. Car à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A devrait encore baisser significativement, passant probablement de 2,4 % à 1,7 %, selon les projections publiées par Capital.Deux facteurs-clés : inflation et taux interbancairesLe taux du Livret A est calculé deux fois par an, en janvier et en juillet (pour application en février et août), à partir d'une formule reposant sur deux éléments :1. L'inflation moyenne sur les six derniers mois, hors tabac.2. Le taux interbancaire à court terme, qui reflète le niveau des taux de la Banque centrale européenne (BCE).Chacun de ces deux critères compte pour moitié dans la formule officielle.Or, sur le premier semestre 2025, l'inflation moyenne est en chute libre, tombant sous la barre des 1 %. En parallèle, la BCE a déjà procédé à trois baisses consécutives de ses taux directeurs (en février, mars et avril), entraînant dans leur sillage les taux interbancaires à la baisse. Une quatrième baisse est attendue le 6 juin.Ces deux mouvements conjoints indiquent que la formule mathématique donnera un taux autour de 1,7 % au 1er août. Une rémunération divisée par deux en six moisEn février, le Livret A avait déjà vu son taux passer de 3 % à 2,4 %, après 18 mois de gel. Avec une nouvelle baisse de 0,7 point attendue, la rémunération de ce produit d'épargne préféré des Français aura été quasiment divisée par deux en six mois seulement.Ce recul est d'autant plus marquant que le Livret A reste le placement de précaution par excellence, largement utilisé par les ménages modestes pour sécuriser leur épargne.Une intervention politique possible ?Seule lueur d'espoir pour les épargnants : le gouvernement ou le gouverneur de la Banque de France peut, à titre exceptionnel, s'écarter de la formule si les circonstances le justifient. Ce fut le cas récemment pour le Livret d'épargne populaire (LEP), maintenu à 3,5 % en février malgré la baisse des taux théoriques.Rien n'indique pour l'instant que ce levier sera activé pour le Livret A. Si ce n'est pas le cas, les 56 millions de détenteurs de ce produit devront s'habituer à une rémunération bien plus modeste dès cet été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous souhaitez écouter mes autres épisodes:1/ Pourquoi Asterix et Obélix s'appellent-ils ainsi ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-ast%C3%A9rix-et-ob%C3%A9lix-sappellent-ils-ainsi/id1048372492?i=1000707334142Spotify:https://open.spotify.com/episode/5s7QVslB8HBXpHDfcZSwsz?si=ca388850b2c1465f2/ Pourquoi dit-on que nous sommes entrés dans l'ère de la post-vérité ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-dit-on-que-nous-sommes-dans-l%C3%A8re-de-la-post-v%C3%A9rit%C3%A9/id1048372492?i=1000706920818Spotify:https://open.spotify.com/episode/1877PbDOMl7D5x2Yl0Erqw?si=de16fd765c364fe53/ Pourquoi les Américains utilisent-ils "xoxo" pour dire "bisous" ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-am%C3%A9ricains-utilisent-ils-xoxo-pour-dire/id1048372492?i=1000706794990Spotify:https://open.spotify.com/episode/05Ns6S1cI7gYUew7tgfnrU?si=4c572130bd0440f64/ Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l'épée ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-vikings-pr%C3%A9f%C3%A9raient-ils-la-hache-%C3%A0-l%C3%A9p%C3%A9e/id1048372492?i=1000706755846Spotify:https://open.spotify.com/episode/7nRO3puLnnZhGqVutQ8hZQ?si=6caa84778c7b46f0--------------------------------------Depuis le début du mois d'avril, les consommateurs américains commencent à sentir les effets concrets de la guerre commerciale relancée par Donald Trump. En ciblant massivement les importations chinoises, le président américain a provoqué une hausse rapide des prix sur certains produits du quotidien, confirmant ainsi les craintes d'une inflation accélérée.Une surtaxe douanière sans précédentLe 2 avril dernier, l'administration Trump a instauré une surtaxe douanière de 145 % sur les produits en provenance de Chine, une mesure exceptionnelle par son ampleur. Cette décision intervient dans un contexte où la plupart des droits de douane étaient pourtant suspendus jusqu'au 9 juillet. Résultat : les marchandises issues du principal atelier du monde, omniprésentes dans les rayons américains, sont devenues soudainement plus chères à importer… et à vendre... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En l'absence de testament, la voiture d'un défunt fait partie de sa succession légale. Elle revient donc à ses héritiers légaux, selon l'ordre établi par le Code civil. Voici les cas principaux en France :1. La voiture fait partie de l'actif successoralComme tout bien mobilier (au même titre que des meubles ou un compte bancaire), la voiture entre dans l'actif de la succession. Elle est donc transmise avec les autres biens, et doit être partagée ou attribuée selon les règles de dévolution légale.2. Ordre des héritiers (en l'absence de testament)Voici l'ordre prévu par la loi :Cas 1 : Le défunt avait un conjoint et des enfantsLe conjoint survivant a le choix :soit 1/4 en pleine propriété,soit l'usufruit de la totalité des biens (les enfants recevant la nue-propriété).Les enfants (du couple ou non) se partagent le reste à parts égales.Exemple : si la voiture valait 12 000 € et qu'elle est intégrée au partage, elle peut être attribuée à l'un des enfants (avec compensation aux autres) ou vendue pour diviser la somme.Cas 2 : Pas d'enfant mais un conjoint survivantLe conjoint hérite de tout en pleine propriété, sauf si les parents du défunt sont encore vivants (ils peuvent avoir droit à une part).Cas 3 : Pas de conjoint, mais des enfantsLes enfants héritent à parts égales.Cas 4 : Pas de conjoint ni d'enfantCe sont les ascendants (parents), puis les frères et sœurs, neveux et nièces, etc., qui héritent selon l'ordre légal.3. Attribution et carte grisePour obtenir la voiture :Les héritiers doivent accepter la succession.Ils peuvent se mettre d'accord pour attribuer la voiture à un seul héritier, avec ou sans soulte (compensation financière pour les autres).Carte grise :L'héritier qui reçoit la voiture doit faire changer le certificat d'immatriculation (ex-carte grise) à son nom sous un mois, via l'ANTS.Un certificat de décès, un certificat d'hérédité ou acte notarié et l'accord écrit des cohéritiers seront nécessaires.À savoirSi personne ne souhaite la voiture, elle peut être vendue ou mise à la casse, après accord entre les héritiers.Si un héritier utilise la voiture avant le partage officiel, cela peut entraîner des conflits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous l'avez certainement entendu, Donald Trump veut réouvrir la célèbre prison d'Alcatraz pour y enfermer les pires criminels. Mais est-ce possible ? Raisonnable ?Coûts de réhabilitation de l'îleLa prison d'Alcatraz a fermé en 1963 en grande partie pour des raisons économiques : son fonctionnement coûtait alors trois fois plus cher que celui d'une prison classique. Aujourd'hui, ces coûts seraient encore plus astronomiques. Travaux de réhabilitation : exposée aux embruns salins depuis plus de 60 ans, l'île a vu ses structures se détériorer. Les bâtiments sont en ruines, les installations sanitaires et électriques obsolètes. Selon des estimations non officielles relayées par des experts du patrimoine et de l'ingénierie, il faudrait plusieurs centaines de millions de dollars – voire plus d'un milliard – pour restaurer et mettre aux normes l'ensemble du site. Infrastructure manquante : Alcatraz n'a ni eau potable propre ni réseau électrique stable. Il faudrait tout reconstruire : alimentation en eau, traitement des déchets, sécurité incendie, accessibilité. Sécurité modernisée : Toute prison moderne nécessite un arsenal technologique : systèmes biométriques, vidéosurveillance, protection contre les drones. L'adapter à Alcatraz serait extrêmement coûteux. Logistique quotidienne très chère Transport maritime : L'île est située à 2 kilomètres de San Francisco. Chaque jour, il faudrait acheminer personnel, nourriture, soins médicaux, matériel... en bateau. Cela représente des millions de dollars annuels en frais de fonctionnement, rien qu'en carburant, salaires, et entretien de la flotte maritime.Rentabilité : mission impossible Aujourd'hui, Alcatraz accueille 1,5 million de visiteurs par an, générant des revenus importants pour le parc national et l'économie locale. Rouvrir la prison signifierait sacrifier cette manne touristique, estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars par an, sans certitude que la prison serait plus rentable.Une aberration politique et sociale Les États-Unis cherchent à réduire la population carcérale et à humaniser la détention. Rouvrir Alcatraz, une prison mythique connue pour ses conditions extrêmes, irait à rebours de cette évolution. Sans compter les controverses liées aux droits humains. Une idée folle... sauf pour le divertissement ?Certains ont imaginé des idées plus loufoques, mais peut-être plus rentables : Un hôtel de luxe carcéral thématique. Une expérience immersive de “journée en prison”, façon escape game géant. Une prison VIP ultra-sécurisée pour milliardaires, sorte de “Club Fed” en mer.Rouvrir Alcatraz, c'est un peu comme vouloir rénover le Titanic : c'est possible sur le papier, mais ni rentable, ni raisonnable. Les coûts de réhabilitation dépasseraient probablement le milliard de dollars, l'exploitation coûterait une fortune, et on y perdrait un site touristique iconique. Bref : une prison que le mythe a rendue éternelle… mais que l'économie a enterrée pour de bon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En l'espace de quinze ans, le fer à repasser — jadis indispensable dans tous les foyers français — a perdu de sa superbe. De 3 millions d'unités vendues par an à la fin des années 2000, le marché est tombé à 1,6 million en 2024, selon les données de NielsenIQ-GFK. Les ventes reculent régulièrement, année après année : -8,7 % pour les fers à repasser, -7,2 % pour les centrales vapeur en 2024. Mais cette désaffection ne rime pas forcément avec un laisser-aller vestimentaire.La première explication de ce phénomène tient au changement d'habitudes vestimentaires. Depuis les années 2010, les entreprises ont progressivement assoupli leur code vestimentaire. Les tailleurs et chemises rigides ont été remplacés par des tenues plus décontractées. Avec l'essor du télétravail, ces changements se sont accélérés. Moins de présence au bureau, moins de pression sociale à « être tiré à quatre épingles » : les Français ont donc moins besoin de repasser.En parallèle, les matières textiles ont évolué. Les vêtements d'aujourd'hui sont souvent conçus pour limiter les plis. De plus, les appareils électroménagers intègrent de nouvelles fonctions, comme le défroissage dans les lave-linge ou sèche-linge, qui permettent d'obtenir un linge plus souple sans effort.Autre tendance forte : l'arrivée des défroisseurs vapeur portables, qui connaissent un succès croissant. En 2024, leurs ventes ont encore progressé de 5,2 %. Moins encombrants, plus rapides à utiliser, ils séduisent particulièrement les jeunes générations. L'usage d'un fer à lisser les cheveux pour défroisser un vêtement devient même une solution de secours populaire, comme le confie Mathilde, 32 ans : « Quand j'ai vraiment besoin d'enlever un faux pli, j'utilise mon fer à lisser. »Le ralentissement des ventes est également dû à la plus grande longévité des appareils. En repassant moins souvent, les Français usent moins vite leurs fers, d'autant que les innovations comme les systèmes anticalcaire allongent leur durée de vie.Enfin, la place même du fer à repasser dans les rayons des magasins s'est réduite. Dans certaines enseignes comme Boulanger, les rayons sont désormais envahis de friteuses sans huile, d'aspirateurs-balais ou de robots culinaires — tandis que les fers deviennent presque des produits de niche.Pour autant, le repassage n'a pas disparu des foyers français. Avec 1 million de fers et 500 000 centrales vapeur vendus en 2024, le marché reste bien présent. Il s'adapte simplement à de nouvelles attentes, plus pratiques, plus rapides, et à une vie où l'élégance ne passe plus nécessairement par une chemise impeccable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 30 avril 2025, les États-Unis et l'Ukraine ont signé un accord économique majeur, établissant un Fonds d'investissement pour la reconstruction et accordant aux entreprises américaines un accès privilégié aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord vise à soutenir la reconstruction post-conflit de l'Ukraine tout en renforçant les liens économiques bilatéraux.Principaux éléments de l'accordCréation d'un fonds conjoint : Le "United States–Ukraine Reconstruction Investment Fund" sera géré à parts égales par les deux pays. Il financera des projets dans les secteurs des minerais, du pétrole, du gaz et des infrastructures.Accès aux ressources naturelles : Les entreprises américaines obtiennent un droit prioritaire d'investissement dans l'exploitation des ressources ukrainiennes, notamment le lithium, le titane, le graphite, les terres rares, le pétrole et le gaz. L'Ukraine conserve cependant la pleine propriété et le contrôle de ses ressources.Partage des revenus : L'Ukraine s'engage à verser 50 % des revenus futurs provenant des ressources naturelles publiques dans le fonds. Les bénéfices seront réinvestis dans l'économie ukrainienne pendant les dix premières années.Soutien militaire : Bien que l'accord ne contienne pas de garanties de sécurité explicites, il prévoit la possibilité d'une assistance militaire américaine future, notamment en matière de systèmes de défense aérienne.Exclusion des entités pro-russes : Les entreprises ou pays ayant soutenu l'effort de guerre russe sont exclus de toute participation à la reconstruction de l'Ukraine.Contexte et implicationsCet accord marque un tournant dans les relations entre les deux pays, après des négociations tendues et un précédent échec de signature en février 2025. Il symbolise un engagement renforcé des États-Unis envers la souveraineté et la reconstruction de l'Ukraine, tout en offrant des opportunités économiques significatives aux entreprises américaines.Le Parlement ukrainien doit encore ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur. S'il est approuvé, cet accord pourrait jouer un rôle crucial dans la stabilisation économique de l'Ukraine et dans son intégration future au sein de l'Union européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sa propre ville au Texas. Voila le nouveau projet de Musk. Et elle déjà en construction. Nommée Snailbrook il s'agit de créer une communauté destinée principalement aux employés de ses entreprises, telles que SpaceX, Tesla et X.Un projet de ville-entrepriseSituée dans le comté de Bastrop, à environ 50 kilomètres à l'est d'Austin, Snailbrook est conçue comme une ville-entreprise, un concept où une entreprise fournit non seulement des emplois mais aussi des logements et des services à ses employés. Elon Musk a acquis des milliers d'hectares de terres dans cette région pour y construire des infrastructures destinées à ses sociétés. Le nom "Snailbrook" fait référence à la mascotte de The Boring Company, un escargot, symbolisant l'objectif de construire des foreuses plus rapides qu'un escargot .Infrastructures et servicesLe projet prévoit la construction de plus de 100 logements abordables, avec des loyers estimés à environ 800 dollars par mois, bien en dessous du marché local. Cependant, ces logements sont conditionnés à l'emploi : en cas de licenciement ou de démission, les résidents disposent de 30 jours pour quitter les lieux. En plus des habitations, Snailbrook comprendra des installations telles qu'une piscine, des terrains de sport et une école Montessori pour les enfants des employés .Objectifs et motivationsL'objectif principal de Musk est de créer un environnement intégré où ses employés peuvent vivre à proximité de leur lieu de travail, réduisant ainsi les temps de trajet et favorisant une meilleure qualité de vie. Ce modèle rappelle les villes-entreprises du passé, où les employeurs fournissaient des services complets à leurs travailleurs. Musk envisage également d'incorporer la ville sous une forme officielle, ce qui lui permettrait d'exercer un contrôle accru sur les réglementations locales et les infrastructures .Réactions et préoccupationsLe projet suscite des réactions mitigées. Certains y voient une opportunité de développement économique pour la région, tandis que d'autres expriment des inquiétudes concernant la concentration du pouvoir entre les mains d'une seule entreprise. Des questions se posent également sur la dépendance des employés vis-à-vis de leur employeur pour leur logement et leurs services essentiels, ainsi que sur les implications en matière de droits des travailleurs et de gouvernance locale.ConclusionSnailbrook représente une initiative unique, reflétant la vision d'Elon Musk pour une intégration plus étroite entre vie professionnelle et personnelle. Alors que le projet continue de se développer, il soulève des questions importantes sur l'avenir des villes-entreprises et le rôle des grandes entreprises dans la structuration des communautés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En France, plus d'un salarié sur quatre travaille le week-end, selon les dernières données d'Eurostat. Avec 25,6 % des employés concernés en 2023, l'Hexagone se classe au cinquième rang des pays de l'Union européenne où le travail le samedi et/ou le dimanche est le plus fréquent, juste derrière la Grèce (32,3 %), l'Italie (30,9 %), Chypre (26,4 %) et Malte (26,2 %). Bien que cette proportion ait diminué de 1,6 point en dix ans, elle reste nettement supérieure à la moyenne européenne de 19,2 %.Ce phénomène touche d'abord certains secteurs : la vente, les services à la personne, la santé, la sécurité, les transports ou encore la restauration. Mais il s'étend aussi aux professions indépendantes. 65,2 % des travailleurs indépendants employeurs travaillent le week-end, soit la deuxième plus forte proportion d'Europe après la Grèce. Parmi ceux qui n'ont pas de salariés, la moitié (50,2 %) sont également actifs le samedi ou le dimanche.Les professions agricoles et halieutiques arrivent en tête des secteurs les plus concernés à l'échelle européenne (49,5 %), suivies de près par les services et la vente (48,9 %). Ces chiffres traduisent une réalité : pour de nombreux Français, le week-end n'est pas synonyme de repos.Le cas spécifique du 1er maiLe débat autour du travail le week-end revient avec force à l'approche du 1er mai, seul jour férié obligatoirement chômé pour tous, sauf exceptions. Une proposition de loi soutenue par le gouvernement prévoit d'autoriser les commerces déjà ouverts le dimanche à exercer également lors de cette fête du Travail. Boulangers et fleuristes sont favorables, mais la CGT s'y oppose farouchement, y voyant une remise en cause symbolique et sociale.La secrétaire générale Sophie Binet alerte : « Cette proposition de loi permettrait d'étendre à la quasi-totalité des secteurs le travail le 1er mai. » Elle craint un glissement comparable à celui du travail dominical, où le volontariat et les majorations initialement promises ont progressivement disparu dans certains cas.Des compensations inégalesContrairement à une idée reçue, travailler le dimanche ne garantit pas une rémunération doublée. Aucune majoration n'est prévue par la loi. Seules les conventions collectives ou les contrats peuvent offrir un supplément, souvent sous forme de prime ou de repos compensateur.Selon la Dares, un dimanche travaillé sur une période de quatre semaines donne lieu à une majoration nette moyenne de 10,6 % pour les cadres, contre 5,4 % pour les ouvriers, 4,6 % pour les employés et 4,2 % pour les professions intermédiaires. En revanche, le travail du samedi n'offre généralement aucune compensation et peut même, paradoxalement, être moins bien rémunéré.Le travail le week-end, loin d'être marginal, constitue ainsi une réalité durable, souvent mal reconnue et inégalement compensée dans le paysage professionnel français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
DoorDash, le géant américain de la livraison de repas, multiplie les manœuvres pour consolider sa position internationale. Dernier coup en date : une proposition de 3,1 milliards d'euros pour racheter Deliveroo, l'entreprise britannique bien implantée en Europe. Cette opération, révélée dimanche par Les Échos, permettrait à DoorDash d'accroître significativement sa présence sur le Vieux Continent.Fondée en 2012 à San Francisco par Tony Xu et trois associés, DoorDash est aujourd'hui le leader incontesté du secteur aux États-Unis avec 67 % de part de marché, loin devant ses concurrents Uber Eats et Grubhub. Cotée au Nasdaq depuis décembre 2020, l'entreprise a généré 10,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2024, en hausse de 24 % sur un an.Mais DoorDash ne se contente plus de livrer des repas. La plateforme californienne a élargi son champ d'action à la livraison de courses alimentaires, boissons alcoolisées et produits de grande consommation. Cette diversification, entamée il y a plusieurs années, s'est accélérée avec le rachat en 2021 de la start-up finlandaise Wolt pour 7 milliards d'euros, ce qui a permis à DoorDash d'étendre sa couverture à plus de 30 pays, notamment en Europe du Nord et de l'Est.La tentative d'absorption de Deliveroo s'inscrit pleinement dans cette stratégie. Déjà, en 2024, DoorDash avait exprimé son intérêt, mais les négociations avaient échoué sur des désaccords d'évaluation. Cette fois, Deliveroo reste prudent. Dans un communiqué, la société indique qu'« il n'y a aucune certitude qu'une offre ferme soit faite » et recommande à ses actionnaires de ne prendre « aucune mesure à ce stade ». DoorDash a jusqu'au 23 mai pour formaliser sa proposition.L'acquisition permettrait à DoorDash de se renforcer dans des marchés stratégiques, comme le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou encore les Pays-Bas, où Deliveroo dispose d'une implantation solide.Toutefois, cette expansion ne se fait pas sans heurts. En 2025, Uber a déposé plainte contre DoorDash pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'imposer des clauses d'exclusivité à certains restaurants pour empêcher toute concurrence. DoorDash a rejeté ces accusations, affirmant que ses relations avec les restaurateurs reposent sur la qualité de ses services et leur propre préférence.L'avenir dira si cette offensive sur Deliveroo se concrétisera, mais une chose est sûre : DoorDash compte bien devenir un acteur incontournable du commerce local, bien au-delà des repas livrés à domicile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), souvent appelée « minimum vieillesse », est une prestation versée aux retraités disposant de faibles ressources. Elle vise à leur garantir un revenu minimum, afin qu'ils puissent vivre dignement... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Amazon recule. Alors que le géant du commerce en ligne envisageait de rendre plus transparent le prix de certains produits importés aux États-Unis en détaillant l'impact des droits de douane, il a finalement renoncé à ce projet. La décision intervient après une vive critique formulée par la Maison Blanche, qui a qualifié cette initiative d'« acte politique et hostile ».Selon un article de Punchbowl News, Amazon aurait prévu d'ajouter, à côté du prix de vente de certains articles, la part exacte liée aux droits de douane, notamment ceux imposés sous l'administration Trump à plusieurs partenaires commerciaux, dont la Chine. Une idée rapidement dénoncée par Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, lors d'un point de presse officiel. « Ce n'est pas une surprise, car Amazon a signé un partenariat avec une entité de propagande chinoise », a-t-elle déclaré, en brandissant un article de Reuters datant de 2021. Ce document évoque la création par Amazon d'un portail dédié à des livres officiels du gouvernement chinois, notamment ceux du président Xi Jinping.Le projet de transparence tarifaire provenait de l'équipe Amazon Haul, en charge des produits à bas prix. Selon un porte-parole de l'entreprise, l'initiative avait été évoquée en interne mais n'a jamais été approuvée et ne sera pas mise en œuvre. Le groupe insiste sur le fait qu'aucune modification de la présentation des prix n'aura lieu.La réaction de la Maison Blanche s'explique par le contexte tendu autour du commerce international, alors que l'ancien président Donald Trump, candidat à la prochaine élection, pourrait renforcer les taxes sur les importations s'il revient au pouvoir. La publication des droits de douane directement sur la plateforme aurait pu mettre en lumière les effets concrets de cette politique sur les consommateurs américains, en les confrontant à la hausse des prix qu'elle provoque. Un geste perçu comme une attaque politique déguisée, selon l'administration actuelle.De nombreuses entreprises tierces utilisant Amazon comme canal de vente ont d'ores et déjà ajusté leurs tarifs en prévision des nouveaux droits de douane. Les économistes anticipent un impact sévère, notamment sur les produits finis et les composants venus de Chine, qui subissent des surtaxes allant jusqu'à 145 %.En reculant, Amazon cherche à désamorcer la polémique sans provoquer davantage la sphère politique américaine. Mais cet épisode révèle combien les grandes entreprises technologiques évoluent sur un fil tendu entre intérêts économiques, exigences de transparence et tensions géopolitiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis son lancement le 17 décembre 2024, ChatGPT Search, le moteur de recherche d'OpenAI , connaît une croissance spectaculaire. En quelques mois seulement, cet outil gratuit est devenu un acteur majeur dans l'écosystème numérique européen... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le salaire d'un cardinal de l'Église catholique n'est pas officiellement publié, mais certaines informations fiables permettent d'avoir une estimation assez précise.Mais avant de voir combien, qu'est-ce exactement qu'un cardinal ? C'est un haut dignitaire de l'Église catholique nommé par le pape dont le rôle principal est de le conseilleret, en cas de vacance du siège pontifical, de participer à l'élection d'un nouveau pape si ag'es de moins de 80 ans.En avril 2025, il y a environ :239 cardinaux au totalLes cardinaux sont nommés directement par le pape.Il y a des cardinaux sur tous les continents, avec une présence de plus en plus forte en Afrique, Asie et Amérique latine, notamment sous les pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François.Montant du salaireUn cardinal vivant à Rome, notamment ceux qui travaillent au Vatican (la Curie romaine), touche environ 5 000 à 6 000 euros par mois. Cela correspond à un revenu brut mensuel.Précisions importantes :- Ce salaire est versé par le Vatican, et non par un diocèse.- Les cardinaux vivant hors de Rome, comme les archevêques ou cardinaux d'un grand diocèse (ex : Paris, New York), ne perçoivent pas ce salaire vatican, mais sont généralement rémunérés par leur diocèse. Dans ces cas, les montants peuvent varier (souvent autour de 3 000 à 4 000 euros par mois pour un archevêque en France, par exemple).- Ils bénéficient aussi de logement gratuit, souvent dans des résidences ecclésiastiques prestigieuses, ainsi que de frais de déplacement pris en charge pour leurs missions officielles.Autres avantages :- Aucun impôt à payer au Vatican (état indépendant), et généralement exonérés de certaines charges.- Accès à des soins médicaux financés par l'État du Vatican.- Accès à un personnel de service dans certains cas (cuisiniers, chauffeurs, secrétaires).Le pape François et la modération des salaires :Depuis le début de son pontificat, le pape François a demandé une réduction des salaires des hauts responsables, notamment après les pertes économiques dues à la pandémie. En 2021, il a baissé de 10 % le salaire des cardinaux du Vatican, ce qui les a amenés d'environ 6 000 € à 5 400 € mensuels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Français sont de véritables papillonneurs lorsqu'il s'agit de faire leurs courses. Selon une récente étude de l'institut Kantar, un foyer type fréquente aujourd'hui près de neuf enseignes de supermarché différentes. Un chiffre en hausse constante (il n'était que de 7,8 en 2019), qui illustre une infidélité croissante envers les marques de grande distribution. Mais pourquoi ce phénomène ?Une quête prioritaire : les petits prixLa principale motivation de cette infidélité est économique. La crise inflationniste de 2022 et 2023 a profondément bouleversé les habitudes de consommation. Dans un contexte de hausse continue des prix alimentaires, les consommateurs sont devenus plus vigilants et mobiles. Leur objectif : trouver les meilleurs prix, quitte à changer régulièrement d'enseigne. Cette chasse aux bonnes affaires concerne aussi bien les produits du quotidien que les articles d'hygiène ou de beauté, désormais souvent achetés dans des discounters comme Action ou Normal, au détriment des grandes surfaces traditionnelles.La diversification des attentesOutre les prix, les Français recherchent également la qualité des produits, notamment dans les rayons bio, frais ou locaux. Aucune enseigne ne répond totalement à l'ensemble de ces critères pour tous les consommateurs. Résultat : chacun compose son propre parcours d'achat, en fonction des promotions ponctuelles, des offres ciblées, ou des programmes de fidélité personnalisés.Des enseignes à l'assaut de la fidélitéFace à cette versatilité, les distributeurs redoublent d'ingéniosité pour retenir leurs clients. Ils multiplient les initiatives : réductions ciblées à certaines heures, remises sur les produits bio, ou encore programmes adaptés aux foyers modestes. Les cartes de fidélité évoluent également, intégrant désormais des partenariats avec des services annexes (assurance, énergie…) ou des jeux à tirage type loto.Leclerc, champion de la fidélisationDans cette bataille, certaines enseignes tirent leur épingle du jeu. C'est le cas d'E.Leclerc, qui affiche le plus haut taux de fidélité : 29,1 % de ses clients y effectuent plus de 70 % de leurs dépenses. Les coopératives comme Hyper U/Super U (20,3 %) ou Intermarché (17,6 %) suivent, tandis que les enseignes comme Lidl, bien que très populaires, séduisent surtout une clientèle occasionnelle.En somme, les Français ne sont pas volages par caprice, mais bien par nécessité. Leur infidélité est un choix stratégique de consommation, dicté par le contexte économique et l'exigence croissante envers la qualité et les prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le verbomètre en entreprise est un outil de sensibilisation conçu pour mesurer et prévenir la violence verbale sur le lieu de travail. Inspiré du violentomètre – un dispositif utilisé dans le cadre des violences conjugales – il s'agit d'une réglette colorée, allant du vert au rouge, permettant de classer des propos entendus selon leur degré de violence, de la simple maladresse à l'agression verbale manifeste.L'idée est née d'un constat préoccupant dressé par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans un rapport publié le 12 avril : la violence verbale est largement banalisée dans les environnements professionnels. Qu'il s'agisse d'un commentaire sur l'apparence physique, de remarques sexistes ou racistes, ou encore d'insinuations méprisantes, ces micro-agressions peuvent être perçues comme anodines, mais elles ont un impact psychologique réel et profond.Ainsi, une phrase comme « Les femmes sont trop sensibles pour diriger » relève d'une violence symbolique subtile, mais nocive. Le verbomètre permettrait de rendre visibles ces propos en les contextualisant : vert pour les phrases sans danger, orange pour les remarques douteuses ou ambigües, rouge pour les propos clairement discriminants ou humiliants. L'objectif est double : aider les victimes à identifier ce qu'elles subissent, et sensibiliser les auteurs à la portée de leurs mots.Selon Samuel Laurent, psychologue du travail, l'incertitude est fréquente chez les victimes : dans certains milieux, la violence verbale est perçue comme normale, surtout quand elle est enveloppée d'humour ou de familiarité. Résultat : des troubles psychosomatiques, du stress chronique, de l'isolement voire des troubles anxieux ou dépressifs peuvent émerger, avec des conséquences graves sur la santé.Cette violence touche majoritairement les groupes déjà discriminés : femmes, minorités ethniques, personnes LGBTQ+, etc. Elle est souvent liée à un rapport de pouvoir, où celui qui parle se sent légitime de dominer l'autre par ses mots. Le verbomètre peut ainsi être un outil d'éducation collective, visant à instaurer une culture du respect dans l'entreprise.Mais sa mise en œuvre soulève des défis : le ton, le contexte, les différences culturelles compliquent l'évaluation des propos. Une réglette trop rigide pourrait rater sa cible. Pour être efficace, l'outil devra être accompagné de formations et d'un dialogue constant entre salariés, encadrants et spécialistes de la communication non violente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aux États-Unis, les "pink tariffs", ou droits de douane roses, désignent des taxes à l'importation plus élevées sur les vêtements féminins que sur ceux destinés aux hommes. Cette inégalité tarifaire, bien que peu connue du grand public, est bien réelle et repose davantage sur des fondements historiques que sur une volonté manifeste de discrimination. Pourtant, ses effets concrets sont très actuels : chaque année, elle coûterait plus de deux milliards de dollars aux consommatrices américaines, selon le Progressive Policy Institute.Une classification genrée héritée du passéLes États-Unis utilisent un système de classification douanière appelé US Harmonized Tariff Schedule, qui distingue les produits en fonction de leur genre. Par exemple, les droits de douane moyens en 2022 étaient de 16,7 % pour les vêtements féminins, contre 13,6 % pour les vêtements masculins. Les écarts sont encore plus marqués dans certaines catégories, comme la lingerie ou les chaussures.Cette différence remonte à une époque où l'industrie textile masculine dominait largement l'économie. Durant les XIXe et début XXe siècles, les vêtements pour hommes étaient produits à grande échelle par des industries puissantes, qui disposaient de lobbyings influents. À l'inverse, la production de vêtements féminins était plus artisanale et moins représentée politiquement. Résultat : les protections tarifaires favorisaient les produits masculins, en maintenant les concurrents étrangers à distance, tout en imposant peu de protections aux vêtements féminins.Une inertie politiqueMalgré les évolutions sociales et économiques, ces règles obsolètes perdurent. Sous l'administration Trump, qui a pourtant procédé à une refonte massive des droits de douane pour protéger l'industrie américaine, aucune initiative n'a été prise pour corriger ces déséquilibres. Bien au contraire, la hausse globale des droits à l'importation a parfois aggravé ces écarts, touchant davantage les produits déjà surtaxés, donc les vêtements féminins.Deux élues démocrates, Brittany Pettersen et Lizzie Fletcher, ont tenté de relancer le débat en introduisant le Pink Tariffs Study Act, un projet de loi visant à analyser ces écarts dans un cadre plus large, incluant les rasoirs, produits d'hygiène et autres biens genrés. Leur initiative souligne que cette taxation inégale pénalise surtout les familles à faibles revenus, qui consacrent une part plus importante de leur budget aux vêtements.Une réforme encore attendueEn l'absence de volonté politique affirmée, les pink tariffs restent un exemple de discrimination économique genrée intégrée dans la législation commerciale. Ce sujet pourrait pourtant devenir central à mesure que les questions de justice économique et d'égalité hommes-femmes s'imposent dans les débats publics aux États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis quelques mois, le prix des pistaches connaît une envolée spectaculaire, avec une hausse de près de 35 % en un an. Cette flambée est directement liée à un phénomène viral : l'immense succès du « chocolat Dubaï », une tablette fourrée à la crème de pistache et aux cheveux d'ange, popularisée sur les réseaux sociaux.Créé en 2021 par une chocolaterie aux Émirats arabes unis, le chocolat Dubaï est resté confidentiel jusqu'à la fin de l'année 2023. C'est alors qu'une influenceuse culinaire, Maria Vehera, publie une vidéo de dégustation sur TikTok. Très vite, la vidéo dépasse les 120 millions de vues. La recette inédite du chocolat, associant la douceur de la crème de pistache au croustillant du kadaïf, suscite un engouement mondial. Les consommateurs veulent tous y goûter, malgré le fait que le produit ne soit disponible qu'aux Émirats.Face à cette demande soudaine, de nombreuses marques dans le monde cherchent à proposer leur propre version du chocolat Dubaï. Conséquence : la demande mondiale de pistaches explose, mettant à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement. Giles Hacking, négociant en fruits à coque chez CG Hacking, alerte : « Le monde de la pistache est pratiquement à sec. »Mais cette crise ne s'explique pas uniquement par la tendance TikTok. Avant même cette ruée, la récolte de pistaches aux États-Unis – principal producteur et exportateur mondial – avait été décevante en quantité. Paradoxalement, la qualité des fruits récoltés était meilleure que d'habitude, ce qui a entraîné une raréfaction des pistaches de seconde qualité, moins chères et sans coquille, habituellement utilisées dans l'industrie alimentaire.En parallèle, le succès de nouveaux produits à base de pistache comme le beurre, la pâte ou l'huile de pistache n'a fait qu'alourdir la pression sur l'offre disponible. Selon Behrooz Agah, membre du conseil d'administration de l'association iranienne de la pistache, le lancement de ces produits a coïncidé avec une période de forte demande qui dépasse aujourd'hui largement les capacités de production.Résultat : le prix des amandes de pistache est passé de 7,65 dollars la livre à 10,30 dollars en un an. Cette augmentation a des répercussions directes sur le prix des produits finis. Par exemple, en France, une tablette de chocolat Dubaï de 145 g de la marque Lindt est vendue près de 10 euros.Des producteurs californiens ont commencé à remplacer leurs amandiers par des pistachiers pour tenter de répondre à cette demande croissante. Toutefois, ces arbres ne commenceront à produire qu'à partir de l'année prochaine, ce qui ne permettra pas d'apaiser les tensions sur le marché avant un bon moment.En attendant, une question se pose : y aura-t-il de la glace à la pistache cet été ? Rien n'est moins sûr. La pénurie et les prix élevés pourraient bien rendre ce plaisir estival plus rare… et plus coûteux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thomas Fabius, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d'une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l'acquisition de l'« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d'euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l'une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d'investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l'immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis, émis par l'État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s'élevait alors à 3,5 millions de dollars. L'affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d'un train de vie excessif.D'autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l'achat d'un appartement à Paris pour plus de 7 millions d'euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l'acquisition de l'îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s'imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l'immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ces dossards connaissent une hausse significative ces dernières années. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance.1. Inflation des coûts d'organisationLes organisateurs font face à une augmentation générale des coûts liés à l'événementiel. Cela inclut les frais de sécurité, la logistique, les services médicaux, la location de matériel et les rémunérations du personnel. Par exemple, Thomas Delpeuch, directeur des épreuves grand public chez A.S.O., souligne que "les coûts de transport, de personnel, de location de matériel ont explosé" 2. Popularité croissante de la course à piedL'engouement pour la course à pied ne cesse de croître. En 2024, la France comptait 12,4 millions de coureurs, contre 7,8 millions en 2017. Cette demande accrue permet aux organisateurs d'augmenter les tarifs sans craindre une baisse de participation3. Tarification dynamiqueLes marathons adoptent une tarification progressive : plus l'inscription est tardive, plus le prix est élevé. Par exemple, pour le Marathon de Paris 2025, le tarif "First" était de 140 euros, tandis que le "Last Minute" atteignait 170 euros citeturn0search24. Rentabilité des événementsDes événements comme le Marathon de Paris sont devenus très rentables. En 2015, Amaury Sport Organisation (ASO) a généré 5,6 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont trois millions provenant des droits d'inscription, avec une marge brute de près de 30 % 5. Comparaison avec d'autres marathonsLe Marathon de Paris reste compétitif par rapport à d'autres grandes courses internationales. Par exemple, le Marathon de New York facture jusqu'à 358 dollars pour les non-américains En conclusion, la hausse des prix des dossards est le résultat d'une combinaison de facteurs économiques, logistiques et de marché. Malgré ces augmentations, la demande reste forte, témoignant de l'attrait persistant pour ces événements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.