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Reportage Afrique
Tunisie: le mausolée de la sainte Saïda Manoubia, un lieu d'accueil pour tous

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 2:32


En Tunisie, le mausolée de Saïda Manoubia, une sainte ayant vécu à Tunis au XIIᵉ siècle, attire de nombreux Tunisiens. Sa proximité avec l'hôpital Razi, un hôpital psychiatrique, en fait un lieu d'accueil et un refuge pour tous. Même si peu de Tunisiens connaissent l'histoire de cette sainte, révolutionnaire pour son époque, son aura et les rituels qui l'entourent la démarquent dans le monde du soufisme, à grande majorité masculine. De notre correspondante à Tunis,Chaque dimanche, le mausolée de Saïda Manoubia à la Manouba, en banlieue ouest de Tunis, prend vie. Les rituels et les chants autour de la sainte font partie du culte. Ses fidèles, de tous âges et issus de toutes les classes sociales, en majorité des femmes, viennent assister au spectacle. « Je viens chaque mois, pour me recueillir, mais aussi pour me défouler, confie Ahlem, 30 ans. Les chants et la danse m'apaisent beaucoup. »D'autres viennent pour demander à la sainte sa bénédiction et se recueillir sur sa tombe, comme Latifa, 65 ans : « On vient depuis qu'on est enfant ici, c'est une tradition ancienne. Il n'y a pas que des gens de la capitale, il y a aussi des gens qui viennent d'autres régions. Là, on met du henné sur nos mains, cela va avec le rituel, décrit-elle. C'est pour célébrer la sainte et aussi souhaiter la réussite aux jeunes femmes qui vont se marier. Les fidèles de Saïda Manoubia, les plus aisés, font ainsi don de nourriture et d'argent pour les plus pauvres qui viennent s'y recueillir. »À écouter dans Religions du mondeLe patrimoine spirituel féminin de l'islam« Saïda Manoubia représente l'exception au féminin »En Tunisie, la religion majoritaire est l'islam et le soufisme, un courant mystique, fait partie de la culture depuis des siècles. Plus d'un millier de mausolées existe dans le pays, mais rares sont ceux dédiés à des saintes. Saïda Manoubia est l'une des plus connues, car son hagiographie a été écrite par un imam avant d'être traduite par l'historienne Nelly Amri. « Saïda Manoubia représente l'exception au féminin, parce que c'est une fille qui s'est rebellée contre son environnement, on parle du Moyen Âge, qui n'a pas voulu se marier », indique Rym Lajmi, enseignante à l'université de la Manouba, qui a écrit plusieurs articles sur la sainteD'après son histoire, Saïda Manoubia aurait ainsi suivi des cours de jurisprudence islamique chez des disciples masculins et aurait même prié à la mosquée Zitouna, un acte révolutionnaire dans le monde musulman du 12ᵉ siècle. Son parcours, inédit pour une femme à l'époque, alimente beaucoup de légendes. « C'est une sainte qui tenait toujours une canne avec laquelle elle frappait le sol, pour représenter le pouvoir, poursuit Rym Lajmi, et qui commandait les hommes sur la terre et les esprits également. »Le mausolée a été incendié, comme une trentaine d'autres, après la révolution de 2011, par des extrémistes religieux. Aujourd'hui restauré, il reste un refuge pour tous et surtout les plus marginalisés sur le plan social.À lire aussiTunisie: archives des prisonniers nord-africains de la Première Guerre mondiale

IISMM
L'ANIMAL DANS LES TEXTES ARABES MÉDIÉVAUX / M. Ben Saâd et N. Payen

IISMM

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 88:54


Conférence publique de l'IISMM en partenariat avec la BULAC Cycle "Écologie en Islam, traditions séculaires et défis contemporains" Mardi 12 novembre 2024 L'ANIMAL DANS LES TEXTES ARABES MÉDIÉVAUX Meyssa Ben Saâd (Université de la Manouba, SPHERE) et Nicolas Payen (ENS Lyon) ont répondu au cours de cette conférence à une série de questions : (1) - De quels animaux est-il question dans les textes que vous étudiez, que ce soit dans le Coran, chez al-Jâhiz ou dans la zoologie islamique ? Comment ces animaux sont-ils décrits ? Ces textes et ces auteurs puisent-ils leurs informations dans des sources écrites connues (Aristote par exemple) ? Quelle est la part de l'observation (directe ou indirecte) dans ces descriptions ? (2) - Y a-t-il un traitement spécifique des animaux par les philosophes et autres savants musulmans médiévaux ? Spécifique par leurs classifications, descriptions ou illustrations, par rapport aux autres traditions philosophiques (grecques) et religieuses… (3) - A travers ces textes et ces approches, quel lien est-il établi ou imaginé entre les animaux et l'homme ? Y a-t-il une frontière épistémologique étanche entre l'animal et l'humain ? Trouve-t-on l'idée que certaines espèces sont intermédiaires ou frontalières entre le végétal et l'animal, entre l'animal et l'humain ? (4) - Peut-on trouver dans ces textes des conceptions écologiques ou biologiques « avant la lettre » ? Par exemple des réflexions sur l'influence du milieu naturel, l'adaptation du vivant à lui, mais aussi sur l'influence de l'activité humaine, la domestication ou l'exploitation humaine de certaines espèces, la disparition et la conservation des espèces, la biodiversité ? (5) - Quel impact les mentions de certains animaux dans le Coran et les sources religieuses ont-elles eu sur le traitement postérieur de ces animaux, que ce soit dans le droit ou dans les pratiques sociales ? Généralement, les prescriptions relatives au sacrifice, à la consommation de viande, à la domestication ou à la chasse (si de telles prescriptions existent) se fondent-elles sur des sources scripturaires comme le Coran, la Sîra ou le hadith ? Modération : Mathieu Terrier (CNRS, LEM), Directeur adjoint de l'IISMM.

Maghrib in Past & Present | Podcasts
Le cinéma Tunisien post-révolutionnaire : une vue d'ensemble, un regard intérieur

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later Apr 18, 2024 44:10


Episode 182: Le cinéma Tunisien post-révolutionnaire : une vue d'ensemble, un regard intérieur Dans ce podcast, Chiraz Latiri, ancienne Ministre des Affaires Culturelles en Tunisie, directrice du Centre National du Cinéma et de l'Image (CNCI) entre 2017 et 2019, et professeure-chercheure en Informatique à l'Université de la Manouba, fait le bilan de l'évolution de l'industrie du cinéma Tunisien depuis la révolution 2011.  Forte de son engagement dans le service public en faveur de l'enseignement, de l'art et de la culture en Tunisie, Latiri évoque les succès et obstacles qui marquent l'industrie, tant en termes de liberté d'expression, de reconnaissance aux festivals internationaux, de formation, de financement, de distribution, d'administration, de réforme, que de partenariats internationaux.  Elle nous transmet sa passion, ses aspirations et ses inquiétudes pour l'avenir de ce secteur et des nouvelles générations de cinéastes tunisiens. Cet episode a été enregistré via Zoom le 01 juin 2023 par le Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT). Posté par: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA). 

Reportage Afrique
Tunisie: l'inquiétude des étudiants palestiniens, coupés de leurs familles à Gaza

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2023 2:20


En Tunisie, 519 étudiants palestiniens font leurs études dans le pays qui octroie le plus gros quota de ses bourses internationales pour ces derniers. Beaucoup viennent de Gaza et sont envoyés après leur baccalauréat poursuivre leurs études en Tunisie. Les formations médicales, paramédicales, mais aussi le journalisme sont parmi les formations très demandées. Avec la guerre, les bombardements continus sur Gaza et les annonces quotidiennes des pertes humaines et du nombre de blessés qui augmentent, beaucoup vivent dans la peur permanente de perdre leurs proches.  De notre correspondante à Tunis,Mohamed Abu Jabal et Mohamed Shafi discutent autour d'une boisson gazeuse dans le café adjacent à leur foyer universitaire de la Manouba, à l'ouest de Tunis. Les deux jeunes hommes étudient le journalisme depuis trois ans à Tunis, mais leur quotidien a été bouleversé depuis les bombardements sur Gaza après l'attaque du Hamas.Mohamed Abu Jabal raconte le quotidien de sa famille sur place : « Ma famille est partie rejoindre ma sœur à une douzaine de kilomètres de chez nous, car nous habitons dans le nord, la partie la plus bombardée, mais leur quotidien reste très dur », explique-t-il. « Ils n'ont pas d'eau ni d'électricité. Dès qu'ils sortent dehors, ils sont face à la destruction de la ville et aux martyrs de ceux qui ont été tués lors des bombardements. Il y a également un début de famine, car les ressources pour trouver à manger se font de plus en plus rares. Certains membres de ma famille font la queue près de cinq heures durant la journée pour trouver du pain et de quoi manger. »À lire aussiGuerre Israël-Hamas: au Chili, la communauté palestinienne entre colère et inquiétudeMohamed Shafi, lui, se réveille chaque jour sans pouvoir se concentrer pour aller en cours, inquiet du sort de sa famille.« On dit toujours que nous, en tant que Palestiniens, dès que la nuit tombe, on dort en se sentant coupable, car on pense à nos familles qui sont là-bas. Personnellement, je n'arrive plus à dormir depuis le début des bombardements, je dors seulement deux à trois heures par jour maximum. Et dès que je me réveille, mon premier geste, c'est d'aller sur mon téléphone pour essayer d'appeler ma famille que j'ai souvent du mal à joindre », raconte Mohamed Shafi.Une assistance psychologique mise en placeFace à l'ampleur de la guerre, le ministère de l'Enseignement supérieur à Tunis a pris des mesures d'exception pour les étudiants palestiniens, comme l'explique Malek Kochlef, directeur de la coopération internationale« L'assistance psychologique fait partie des mesures phares prises par le ministère, en particulier parce que nous avons eu un retour d'information du terrain sur des situations réellement dramatiques. Nous avons des étudiants qui ont perdu des membres de leur famille, proche ou éloignée suite aux bombardements, et beaucoup parmi les non-boursiers ont et auront des difficultés financières. »Le ministère a ouvert les foyers universitaires gratuitement pour les étudiants de Gaza, ne pouvant plus payer leur loyer et une extension de bourse au niveau Master a été proposée, face à l'incertitude d'un retour à Gaza ou même la possibilité de revoir un jour leurs proches.

Un idioma sin fronteras
Un idioma sin fronteras - Hispanistas: Jean F. Botrel, Dulce María Zúñiga y Ridha Mami - 12/03/22

Un idioma sin fronteras

Play Episode Listen Later Mar 13, 2022 25:23


Un hispanista es, así lo define el diccionario de la RAE, un especialista en Lengua y Cultura Hispánica, esto es, la relativa a España o a los países de habla española. Pero detrás de cada hispanista hay una historia. Queremos conocer la de tres hispanistas procedentes de Francia, México y Túnez.  Hablamos con Jean Francois Botrel, catedrático emérito de Lengua y Cultura Hispánicas de la Universidad de Rennes, especialista en la Historia Cultural de la España Contemporánea, en Galdós y Clarín y presidente de honor de la Sociedad de Hispanistas Francesas y de la Asociación Internacional de Hispanistas; con Dulce María Zúñiga, doctora en Estudios Romances por la Universidad Paul Valery de Montpellier, traductora del francés, del italiano y del portugués, directora de la División de Estudios de la Cultura en la Universidad de Guadalajara, directora del premio FIL de Literatura y Lenguas Romances; y con Ridha Mami, traductor, ensayista y poeta, catedrático de Lengua y Literatura Española en la Universidad de la Manouba, de Túnez, y especialista en literatura aljamiado-morisca. Escuchar audio

Business Drive
Tunisia's Capital Reinstated Night Curfew

Business Drive

Play Episode Listen Later Oct 8, 2020 2:16


The mayor of Tunisia's capital, Tunis, has said a night-time curfew will be reinstated for two weeks in a series of restrictions intended to control the spread of coronavirus, which has significantly risen in recent weeks. The curfew will also be imposed in the neighbouring provinces of Manouba, Ariana, and Ben Arous. On his part, the governor of Tunis said the 15-day night curfew will start on Thursday. It will run from 21:00 to 05:00 local time on weekdays, and 19:00 to 05:00 local time on weekends. Weekly markets and Friday prayers have also been banned, and cafes and restaurants can no longer have seated areas. The mayors of four other Tunisian cities, which have also seen a significant rise in Covid-19 cases, have also recently imposed a night curfew. Since July there were only a few soft measures in place to control the rate of infection in Tunisia. But in the past month alone, more than 20,000 people have tested positive for Covid-19. The Tunisian government has so far ruled out a return to a nationwide lockdown that was imposed earlier this year, when it shut down its economy and borders, and imposed severe restrictions on movement. --- This episode is sponsored by · Afrolit Podcast: Hosted by Ekua PM, Afrolit shares the stories of multi-faceted Africans one episode at a time. https://open.spotify.com/show/2nJxiiYRyfMQlDEXXpzlZS?si=mmgODX3NQ-yfQvR0JRH-WA Support this podcast: https://anchor.fm/newscast-africa/support

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Le calvaire des travailleuses agricoles tunisiennes surexploitées

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 14, 2020 2:33


La Tunisie célébrait ce 13 août le 64e anniversaire des droits des femmes, consacrés dans le code du statut personnel promulgué en 1957. Mais sur la question des droits économiques, certaines femmes sont lésées notamment les femmes ouvrières agricoles qui représentent près de 80% de la main d’œuvre du secteur et qui ont très peu de droits sociaux et économiques. Notre correspondante est allée à la rencontre de certaines d’entre elles dans des champs proches de la capitale. Leurs conditions de travail ne s’améliorent pas. Dans un champ de la Manouba, une banlieue du nord-ouest de Tunis, Hadda, la soixantaine, a le dos courbé sous un soleil de plomb. Elle fauche vigoureusement les plants de céleris, un dur labeur qu’elle exécute depuis plus de vingt ans pour environ 5 euros par jour et une journée de repos par semaine. « Je travaille de 6h du matin à 14h. Je n’ai pas l’impression que je peux prétendre à des droits. Pour moi, c’est si tu travailles, tu es payée, si tu ne travailles pas tu n’es pas payée et c’est tout. » Hadda ne sait pas que le 13 août est un jour férié en Tunisie qui célèbre les droits des femmes. Elle est désabusée des politiques. « Il n’y a rien de bon avec ceux qui nous gouvernent, ils se bagarrent toute la journée, ils volent et mentent. Même quand vous allez voir les représentants locaux, ils ne s’occupent pas de vous. » Ces ouvrières ont un salaire moins élevé que celui des hommes, peu d’accès à la sécurité sociale sans compter les camions de la mort qui les emmènent au travail. Elles y sont souvent entassées à 15 ou 20. En cinq ans, 40 femmes sont mortes et 541 femmes ont été blessées dans des accidents de transport. Aida Fetnassi fait une pause et prépare un thé sur un feu de bois pour ses collègues qui récoltent des poireaux. « Personne ne nous as poussées à faire ce métier, et personne ne nous as mises dans ces camions de force. Mais nous faisons ce travail parce qu’il faut bien gagner son pain et nourrir sa famille. » Mettre en vigueur la loi 51 Beaucoup de ces femmes viennent de milieux modestes comme Nejma qui porte un masque plus pour se protéger de la poussière que du coronavirus. Elle frappe avec un bâton les plantes sèches de sésame pour en faire tomber les graines. « On les trie et ensuite on les tamise ». Elle semble trop âgée pour continuer ce travail difficile : « Je ne connais pas mon âge tu sais, je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité d’aller à l’école . » Pour la société civile, la priorité reste de mettre en vigueur la loi 51 qui garantit un meilleur mode de transport pour ces femmes. Sonia Ben Miled est chargée de communication à l’association Aswat Nissa. Avec d’autres ONGs, elles ont lancé une campagne choc, intitulée « pour que Selma vive. » Dans une mini-fiction, une miss météo parle des accidents de ces femmes devenus aussi banals que l’annonce du temps qu’il fait. « C’était pour rappeler que ça fait une année qu’une loi est entrée en vigueur. Après une année, aucun décret d’application n’a eu lieu. Il ne faut pas oublier que elles aussi étaient en première ligne lors de la pandémie du Covid. » A l’occasion de la Journée de la Femme, le gouvernement a promis de signer le décret d’application de cette loi et le président de la République Kais Saied, est allé rendre visite à ces femmes et rappelé dans son discours leurs conditions précaires.

DigiClub
Startup Story Ep98: Afkar + Africa Bootcamp à la technôpole Manouba

DigiClub

Play Episode Listen Later Jan 12, 2020 41:01


Dans cet épisode de Startup Story, nous avons interviewé Adel Beznine, Serial Entrepreneur et Coach à Afkar, et Walid Hached, Directeur de Afkar à propos de la nouvelle cohorte de Afkar et des critères de sélection. En deuxième partie de l'émission nous avons interviewé les organisateurs de l'Africa Bootcamp à la technopole Manouba : Mohamed Geueye Coach junior, cofondateur de LAFRICS (Leader Africains Conscients) et Daouda Niang, Co-fondateur de LAFRICS et activiste digital. Producteurs : Marwen Dhemayed et Walid Naffati Producteur exécutif : Walid Naffati Enregistrement dans les studios de Jawhara FM Production : StreamingHD

Podcast du College des Bernardins
Abderrazak Sayadi - Professeur de l'Université de la Manouba, Tunis

Podcast du College des Bernardins

Play Episode Listen Later Nov 16, 2018 32:55


Abderrazak Sayadi - Professeur de l'Université de la Manouba, Tunis by College des Bernardins

Invité Afrique soir
Invité Afrique soir - Municipales en Tunisie: pourquoi les indépendants ont-il séduit?

Invité Afrique soir

Play Episode Listen Later May 10, 2018 2:17


Pourquoi les indépendants ont-ils séduit les Tunisiens ? C'est la question que l'on pose ce soir à Larbi Chouikha, politologue à l'Université de la Manouba près de Tunis. Il répond à Marie-Pierre Olphand.

The Tunisian Revolution: Origins, Course and Aftermath
The Tunisian Media in Transition

The Tunisian Revolution: Origins, Course and Aftermath

Play Episode Listen Later Oct 27, 2014 13:54


Nabil Cherni (University of Manouba) gives the first second in Panel 4: Managing the Transition, part of The Tunisian Revolution: Origins, Course and Aftermath

Al-Mesbar Radio
Arab Women After The Arab Spring

Al-Mesbar Radio

Play Episode Listen Later Oct 22, 2013 10:53


Al-Mesbar Center has published a new study on the status of women in the Arab world following the revolutions of 2010-2011. It features research from female scholars barely known in the West who teach at the University of Benghazi in Libya, University of Manouba in southern Tunisia, and other academic venues of growing importance in the region today.