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Bonjour à toutes, bonjour à tous, je suis Louise Lesparre du Podcast La Clé des Champs, le podcast qui donne la parole aux agriculteurs. Et en ce mois d'août, je vous propose de vous (re)donner cinq infos incontournables sur les lycées agricoles, en cinq minutes !Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook - Instagram - LinkedIn Musique : Lets get Happy - Upbeat Happy Indie Rock Fun Energetic - juqboxmusic
durée : 00:00:58 - Pour la Dordogne, des mécaniciens – techniciens machines agricoles, en CDI à temps plein sont recherchés - Pour ses sites de Ribérac et Savignac-Lédrier, les concessionnaires Vamat, recherchent un mécanicien – technicien machines agricoles, en CDI à temps plein. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À première vue, Mo Hailong n'avait rien du profil d'un espion agricole. Originaire du Sichuan, en Chine, docteur en génie mécanique de l'université du Kansas, il s'installe aux États-Unis à la fin des années 90. Après avoir enseigné en Floride, il rejoint DBN, un géant chinois des semences, comme directeur des affaires internationales. Sa mission officielle : développer le marché agricole chinois en acquérant des semences de pointe.Mais en 2011, une scène inattendue change tout. Dans l'Iowa, un agent de sécurité de DuPont Pioneer surprend Mo Hailong en train de creuser près d'un champ expérimental de maïs. L'homme prétend se rendre à une conférence. Sceptique, l'agent note sa plaque d'immatriculation. Quelques semaines plus tard, Mo est repéré près d'un autre champ… celui de Monsanto. Cette fois, le FBI s'en mêle. L'opération “Purple Maze” mobilisera pendant deux ans soixante agents, avec filatures au sol et en avion, GPS, écoutes, drones et analyses de données massives. Les enquêteurs découvrent un réseau d'espionnage économique orchestré depuis la Chine. Objectif : voler des semences hybrides ultraperformantes, fruits de décennies de recherche et d'investissements colossaux.Plus de 100 kilos de maïs, codés et emballés avec soin, sont retrouvés. Leur valeur est stratégique : résistance accrue, rendements exceptionnels… Des atouts qui auraient permis à la Chine de combler rapidement son retard technologique dans l'agriculture. Les graines devaient transiter par Hong Kong avant d'être reproduites à grande échelle. En décembre 2013, Mo Hailong est arrêté. Il sera condamné à trois ans de prison avant d'être expulsé. Pour le FBI, ce vol n'est pas un simple délit commercial : il menace directement la sécurité économique des États-Unis. Cette affaire illustre un fait souvent méconnu : les secrets agricoles peuvent être aussi précieux – et convoités – que les secrets militaires. Dans un monde où l'alimentation est un enjeu stratégique, la bataille pour la graine la plus performante se joue aussi dans l'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Agricultural Development Marketing Association (ADMA) a organisé une récolte de pommes de terre à Glen Park cette semaine. Lors de cette rencontre, plusieurs planteurs ont pris la parole pour évoquer, entre autres, les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment les effets du changement climatique et l'augmentation du coût des pesticides. Malgré ces obstacles, ils insistent sur l'importance de la transformation et de la conservation des produits agricoles afin de garantir la sécurité alimentaire du pays.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 1. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. Sur le continent africain, un jeune sur quatre n'est ni en emploi, ni en étude, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Une situation largement préoccupante puisque 73 millions de jeunes actifs supplémentaires sont attendus sur les marchés du travail d'ici 2050. Alors que l'Afrique peine à subvenir aux besoins alimentaires de sa population, le secteur agricole pourrait offrir de nombreuses opportunités à cette jeunesse en quête d'emploi. Mais l'agriculture ne séduit pas cette jeune main-d'œuvre qui préfère tenter sa chance en ville ou se lancer dans un parcours migratoire. Soumise aux aléas et au réchauffement climatique, l'agriculture sur le continent, est encore largement traditionnelle, peu mécanisée et donc peu productive et génératrice de faibles revenus pour les petits exploitants qui n'ont pas accès au financement. De nouveaux métiers et nouvelles méthodes de production plus respectueuses des sols sont néanmoins en train de se développer. La micro-irrigation, l'agroécologie, l'utilisation de drones pour pulvériser les intrants, le recours à des applications pour optimiser l'usage d'intrants ou vendre ses productions pourraient permettre de moderniser le secteur et offrir de meilleurs revenus. Cette «nouvelle» agriculture, plus axée sur les nouvelles technologies et l'environnement peut-elle attirer la jeunesse du continent ? Avec : • Jean-René Cuzon, responsable Équipe Projet au sein de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l'Agence française de développement (AFD) • Véronique Ancey, socio-économiste, chercheuse au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), au sein Unité de recherche ARDEV (acteur ressource territoire et développement). Elle travaille sur le pastoralisme • Assimiou Ayabawe, coordonnateur du Réseau des Jeunes Producteurs et Professionnels Agricoles du Togo. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, que pensent les jeunes des métiers agricoles en Afrique sur les réseaux sociaux ? Programmation musicale : ► Keep On Loving Me (biko biko) - Lady Donli ► Se Ve — Dandara, G. Zamora.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accompagner les exploitations agricoles viticoles dans leurs recherches de financements, y compris pour leur immobilier professionnel, c'est le métier que pratique Maxime Bossard, courtier en prêts immobiliers, professionnels et agricoles installé à Montaigu-Vendée sous l'enseigne Finance Conseil. Les spécificités du crédit aux exploitations agricoles viticoles, c'est avec Maxime Bossard, responsable de la région Loire-Atlantique Vendée chez Finance Conseil.Une émission animée par Anne-Sandrine Di Girolamo.
Et si la terre devenait l'un des meilleurs placements du futur ?On parle souvent d'immobilier, de private equity ou de cryptos…Mais il existe un actif tangible, résilient, porteur de sens et d'impact : la terre agricole.Dans cet épisode, Alexandre Toussaint vous emmène à la découverte d'un marché encore trop méconnu : celui de l'investissement foncier agricole.Un marché essentiel pour notre souveraineté alimentaire, notre transition écologique… et pourtant difficilement accessible aux particuliers.Paul Rodrigues, cofondateur d'Hectarea.io, a grandi dans une famille d'agriculteurs avant de passer par la banque d'affaires.Son idée ?Créer un pont entre deux mondes qui se croisent peu : les investisseurs urbains, et les agriculteurs de nos territoires.Avec Hectarea.io, il est désormais possible d'investir dès 500€ dans des parcelles agricoles, de percevoir des loyers, de viser une plus-value… et surtout, de contribuer concrètement à l'installation de jeunes agriculteurs et à la relocalisation de notre alimentation.Dans cette conversation riche et accessible, on parle de :• Pourquoi la terre est un actif à la fois refuge et rentable• Comment fonctionne un bail rural (et pourquoi c'est comme de l'immobilier)• Le modèle Hectarea : obligations adossées à une hypothèque de 1er rang• Les projets concrets financés : noisettes, pommes à cidre, pâturages à brebis…• Le besoin urgent de financer une nouvelle génération d'agriculteurs• Les critères de sélection des terrains et les garanties pour les investisseurs• La manière dont Hectarea recrée un lien entre agriculteurs et citoyens• Et bien sûr, les rendements (2 à 4 % en loyers + 3 à 4 % en valorisation long terme)
Cette semaine, Actuelles s'intéresse aux travailleuses agricoles égyptiennes. Elles représentent 45% de la main-d'oeuvre du secteur, et parfois la quasi totalité dans certaines régions. Elles abattent le même travail que les hommes, mais pour la moitié de leur salaire, et bien souvent sans contrat.
Gestion des terres agricoles by TOPFM MAURITIUS
Mario Pelchat présentera des spectacles à son vignoble malgré l’interdiction de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Entrevue avec Éric Duhaime, chef du Parti Conservateur du Québec et candidat dans Arthabaska. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] En Seine-Saint-Denis, Floriane et Brice ont créé un potager péri-urbain pour vendre leurs produits aux habitants du département. Ils ont quitté leur métier de sportive de haut niveau et d'ingénieur du son pour se reconvertir et apprendre le métier d'agriculteur urbain sur un terrain de 5 hectares. Pour cela, ils ont suivi une formation spécialisée pour exploiter des terrains urbains qui ne sont pas occupés. Leurs terres sont louées par le département qui leur impose un cahier des charges strict… Floriane et Brice ont accepté de confier leur histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Régis est producteur de lait, dans la ferme de sa famille qui existe depuis 4 générations. Il a dû faire face à de nombreux problèmes financiers. Il ne pouvait plus assurer les besoins de sa famille car il avait trop de dettes. Pendant 7 mois il n'a pas pu se verser un seul salaire. Régis ne pouvait plus payer son électricité et ne pouvait plus payer les courses pour nourrir sa famille. Emmanuelle, sa femme, a refusé qu'il abandonne son métier car il était trop passionné et allait dépérir s'il lâchait la ferme familiale. Alors pendant 18 mois il s'est battu avec d'autres agriculteurs pour que son lait soit acheté au prix juste par les centrales d'achat… Régis a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Estelle s'est mariée avec un agriculteur, spécialisé dans l'exploitation de vaches limousines. Mais elle n'a jamais été attirée par ce milieu. De son côté, elle est fonctionnaire à la direction départementale et territoriale de Nancy. Mais quand elle avait 50 ans, son mari décède suite à un accident de tracteur en se rendant sur ses terres. Elle ne pouvait pas laisser tomber la ferme et tout le travail de son défunt époux. Alors, du jour au lendemain elle a dû apprendre le métier d'agricultrice… Estelle a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Cathy et Vincent ont décidé de créer une exploitation agricole. Pour assurer un revenu stable, Cathy prend un poste de vendeuse. Vincent s'occupe de la ferme. Mais leur situation financière met une grande pression sur le père de famille. Il est accumulé de dettes et doit travailler de plus en plus dur. En 2020, les autorités sanitaires obligent Vincent à se débarrasser de son troupeau car elles étaient infectées par une bactérie. Cela fait basculer l'agriculteur dans une dépression profonde qui ne trouve plus d'autre solution que le suicide… Cathy a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Guillaume Canet, acteur et réalisateur, a incarné le rôle d'un agriculteur qui sombre jusqu'au suicide dans le film Au nom de la terre. Pour préparer le film, il a recueilli plusieurs témoignages qui l'ont profondément touchés car il ne se rendait pas compte qu'il y avait autant de tentatives de suicides et de passages à l'acte réussis dans le milieu agricole. Depuis ce tournage, le cinéaste s'est engagé dans les associations d'entraides des agriculteurs. Guillaume Canet a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aider les petits producteurs agricoles africains à mieux piloter et tracer leurs filières grâce à une technologie innovante, c'est le pari d'AgroSfer. Francis Dossou Sognon, son PDG, explique comment cette agritech booste revenus, durabilité et accès au marché pour les communautés rurales. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Aider les petits producteurs agricoles africains à mieux piloter et tracer leurs filières grâce à une technologie innovante, c'est le pari d'AgroSfer. Francis Dossou Sognon, son PDG, explique comment cette agritech booste revenus, durabilité et accès au marché pour les communautés rurales.-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
57 ans, c'est l'âge moyen des agriculteurs en Europe. Un chiffre d'autant plus alarmant selon les spécialistes du secteur qu'il ne cesse d'augmenter. Si rien ne change, cela signifie que dans 10 ans, plus de la moitié des agriculteurs de l'Union européenne seront partis à la retraite. Assurer la relève est aujourd'hui une priorité et la raison d'être du Youth Policy Dialogue lancé en décembre - une série de rencontres entre le Commissaire européen à l'agriculture et à l'alimentation, Christophe Hansen, et des représentants des jeunes agriculteurs et ruraux. Le 55ème épisode de Nourrir l'Europe revient sur les questions abordées lors de la deuxième session de ce dialogue, le 7 mai dernier à Bruxelles, et sur la conférence sur la Vision pour l'agriculture et l'alimentation européennes qui s'est tenue le lendemain. Le podcast vous emmène à la rencontre de deux jeunes agricultrices aux avis contrastés : Justine Poppe, qui travaille sur l'exploitation laitière de ses parents, et Anne Van Leeuwen, historienne de l'art reconvertie dans l'agriculture régénératrice. Martin Siemen, ingénieur dans la construction navale et vice-président de l'ONG Rural Youth Europe, nous parle de l'importance de désenclaver les campagnes pour enrayer l'exode rural et faciliter la vie des agriculteurs. Enfin, le Commissaire Hansen dresse le bilan de ses échanges avec les jeunes sur l'accès aux terres et aux financements, et évoque des pistes de solution.
durée : 00:34:17 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - À qui appartiennent les terres agricoles et qui en décide l'usage ? Avec 28 millions d'hectares de terres agricoles, notre pays a en théorie de quoi nourrir sa population. Mais en pratique, 43% de ces terres sont dévolues à l'exportation, empêchant notre souveraineté alimentaire. - invités : Coline Sovran - Coline Sovran : Chargée de plaidoyer pour l'association Terre de liens - réalisé par : Jérôme BOULET
Quand les déchets agricoles deviennent des matériaux de construction innovants et durables
Parlons cheval - Le podcast de l'Institut français du cheval et de l'équitation
La filière équine ne dispose d'aucune information précise sur la surface occupée par les équidés en France. De plus, les détenteurs d'équidés sont confrontés à de multiples contraintes externes : évolution des modes d'hébergements, changement climatique, concurrence sur l'accès au foncier. Il est, de ce fait, nécessaire de mieux connaitre la gestion de leur foncier pour mieux les accompagner.Quelle est la superficie actuellement valorisée par les équidés ? Pour quels usages ? Quels seront les besoins de demain ?D'après les résultats d'une étude menée en 2023 et 2024 par l'Observatoire Économique et Social du Cheval (OESC), Anne-Lise Pépin, ingénieure d'études en économie, présentera les détenteurs d'équidés en France, leur rapport au foncier et la surface valorisée actuellement par les équidés. Elle dressera ensuite une vision prospective de l'évolution des surfaces et de la place des équidés sur le territoire.Pour aller plus loin :• Article web - Présentation du rapport d'étude• Document PDF - Rapport d'étude complet• Webconférence - Foncier & filière équine : état des lieux et perspectiveSi vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, rendez-vous sur notre site internet equipedia.ifce.fr où vous trouverez tous les travaux de nos experts. Vous pouvez aussi nous rejoindre sur notre groupe Facebook équipédia, sciences et innovations équines pour plus de contenus. Pour ne manquer aucun épisode, abonnez-vous, partagez, commentez et n'hésitez pas à laisser 5 étoiles sur Apple Podcasts et Spotify.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:33:06 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Comment expliquer que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles soit toujours aussi dominante dans le monde agricole français ? Éléments de réponse avec Alexandre Hobeika, chercheur en sciences politiques. .... - réalisé par : Jérôme BOULET
Karine Le Marchand peut plaisanter sur tout, sauf sur les sujets agricoles. Quand il s'agit de chèvres et de tracteurs, là c'est du sérieux ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
À l'occasion du Salon international de l'agriculture 2025, découvrez une compilation des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à François Patriat, ancien ministre de l'agriculture, Paul Moujenot, céréalier, ou encore Pierrick Horrel, le président des jeunes agriculteurs.
À l'occasion du Salon international de l'agriculture 2025, découvrez une compilation des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face à François Patriat, ancien ministre de l'agriculture, Paul Moujenot, céréalier, ou encore Pierrick Horrel, le président des jeunes agriculteurs.
À l'occasion du Salon international de l'agriculture 2025, découvrez une compilation des meilleurs chroniques de Philippe Caverivière ! Dans ce best of, l'humoriste fait face au syndicaliste agricole Arnaud Rousseau, Marc Fesneau, l'ex Ministre de l'Agriculture ou encore un Arnaud Gaillot, un agriculteur du Doubs qui a reçu la visite d'Emmanuel Macron.
durée : 00:58:24 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Des années 1950 aux années 1980, le remembrement recompose radicalement le paysage agricole français pour agglomérer des parcelles et les agrandir, au profit d'une logique d'efficacité et de rentabilité. Le mode de vie des paysans en a été profondément bouleversé. - réalisation : Thomas Beau - invités : Inès Léraud Journaliste; Léandre Mandard Historien, doctorant au Centre d'histoire de Sciences Po
durée : 00:58:34 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans l'immédiat après-guerre, le gouvernement français cherche à relancer la production agricole pour nourrir le pays. En 1957, le traité de Rome fixe les objectifs de la politique agricole commune (PAC). Comment l'agriculture française a-t-elle progressivement intégré l'économie européenne ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Alain Chatriot Professeur des universités Centre d'histoire de Sciences Po; Laurent Warlouzet Professeur d'histoire à Paris Sorbonne Université
durée : 00:58:19 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En août 1866, le Second Empire lance une grande enquête agricole. Son objectif est double : étudier les pratiques et révéler les besoins des campagnes françaises, d'une part, et affirmer le pouvoir de contrôle de l'Empereur, de l'autre. - réalisation : Thomas Beau - invités : Nadine Vivier Professeure émérite d'histoire contemporaine à l'Université du Mans; Anthony Hamon Docteur en histoire contemporaine
durée : 00:58:38 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Et si l'étude du blé, sa production et son contrôle, permettait de relire l'histoire du monde ? Depuis le 17e siècle, entre enjeux politiques, militaires, environnementaux, économiques, géopolitiques, et coloniaux, le blé est un élément clé de la construction des États et des empires. - réalisation : Thomas Beau - invités : Alessandro Stanziani Historien, directeur d'études à l'EHESS, directeur de recherches au CNRS et membre du Centre de Recherches Historiques
durée : 00:06:57 - L'invité de 6h20 - Dans un rapport dévoilé ce jeudi sur France Inter, Greenpeace dénonce la manipulation de la gestion de l'eau par des "lobbies agro-industriels". Une mainmise qui se fait avec "la complicité de l'État", dénonce Suzanne Dalle, chargée de campagne Agriculture chez Greenpeace.
Tous les matins à 7h50, Hélène Terzian prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.
durée : 00:07:13 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de La Terre au carré, une Lutte enchantée par Stéphane Horel, journaliste au Monde, la Une des médias d'Olivier Monod, journalise à Libération et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET
durée : 00:21:53 - Journal de 12h30 - Le gouvernement s'inquiète des menaces de blocage brandies par la Coordination rurale qui maintient son appel à manifester en Ile-de-France dès dimanche.
durée : 00:21:53 - Journal de 12h30 - Le gouvernement s'inquiète des menaces de blocage brandies par la Coordination rurale qui maintient son appel à manifester en Ile-de-France dès dimanche.
durée : 00:55:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - La nouvelle fabrique de l'histoire - Histoire rurale : L'élevage et les concours agricoles (1ère diffusion : 09/03/2005) - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean-Marc Moriceau Historien, professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Caen Normandie, spécialiste d'histoire rurale; Jean-Luc Mayaud Spécialiste de l'histoire de la ruralité, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Lyon 2 et Directeur du Laboratoire d'Etudes Rurales, équipe de recherche consacrée aux sociétés rurales européennes contemporaines, rédacteur en
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Delivachoo, de l'info vachement fraîche livrée chez vous !Bonjour à tous, bonjour à tous, je suis Louise Lesparre du Podcast La Clé des Champs, le Podcast qui donne la parole aux agriculteurs.Avec Delivachoo, je vous propose d'apprendre cinq infos incontournables sur le monde agricole pour que vous deveniez incollable en agriculture !Allez, installez-vous confortablement, mettez les pieds sous la table et faites de la place, aujourd'hui on vous livre à domicile des lycées agricoles ! Et attention, ça prend de la place !Pour en savoir plus :Écouter l'épisode du podcast avec Sylvain Chanéac, chef d'exploitation de la ferme du lycée agricole de Oeyreluy près de Dax dans les Landes. Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook - Instagram - LinkedIn - TwitterSi cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note cinq étoiles. Ça m'aiderait énormément à faire connaître le podcast !Musique : Lets get Happy - Upbeat Happy Indie Rock Fun Energetic - juqboxmusic
durée : 00:37:49 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que les élections professionnelles auront lieu en janvier 2025, les agriculteurs manifestent avec les syndicats pour défendre leurs intérêts. Bruno Retailleau, quant à lui, prône la « tolérance zéro » en cas de blocage. Quel est le poids des syndicats dans les mobilisations agricoles ? - réalisation : François Richer - invités : Anne-Cécile Suzanne Agricultrice en polyculture-élevage dans l'Orne et consultante en stratégie chez Kéa ; Edouard Lynch Professeur d'histoire contemporaine à l'Université Lumière Lyon 2, membre du Laboratoire d'études rurales, spécialiste de l'histoire de la paysannerie française au XXe siècle; Sylvain Brunier Sociologue et historien, chargé de recherche au CNRS et au Centre de sociologie des organisations (CSO), à Sciences Po
durée : 00:37:49 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que les élections professionnelles auront lieu en janvier 2025, les agriculteurs manifestent avec les syndicats pour défendre leurs intérêts. Bruno Retailleau, quant à lui, prône la « tolérance zéro » en cas de blocage. Quel est le poids des syndicats dans les mobilisations agricoles ? - réalisation : François Richer - invités : Anne-Cécile Suzanne Agricultrice en polyculture-élevage dans l'Orne et consultante en stratégie chez Kéa ; Edouard Lynch Professeur d'histoire contemporaine à l'Université Lumière Lyon 2, membre du Laboratoire d'études rurales, spécialiste de l'histoire de la paysannerie française au XXe siècle; Sylvain Brunier Sociologue et historien, chargé de recherche au CNRS et au Centre de sociologie des organisations (CSO), à Sciences Po
durée : 00:05:51 - Le Journal de l'éco - Alors que le G20 se tient au Brésil, les syndicats agricoles manifestent contre l'accord Mercosur et lancent un mois de mobilisation. En toile de fond se joue un drame encore moins maitrisable : celui d'un changement climatique qui assèche, littéralement, les récoltes des agriculteurs.
durée : 00:06:47 - L'invité de 6h20 - Alors que s'ouvre la Cop 16, le biologiste Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, alerte sur les risques qui découlent du déclin de la biodiversité.
Promouvoir les cultures alternatives de contre-saison, parfois plus rentables, mais surtout qui permettent de créer des revenus complémentaires pour les petits agriculteurs, c'est l'un des objectifs du Sanoi, le Programme régional d'appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l'océan Indien, financé par l'Union européenne. Et dans la région Bongolava, sur les Hautes Terres centrales de Madagascar, où les taux de malnutrition chronique des enfants dépassent les 50 %, des champs-écoles et des champs de démonstration ont été créés pour présenter aux agriculteurs d'autres techniques et d'autres variétés de semence que celles que tous ont l'habitude de planter. Deux années après le démarrage du projet, des changements concrets sont visibles. De notre envoyée spéciale à Ambararatabe,Accroupie les pieds dans la terre, Anja Rivonirina, 28 ans, arrache un à un les bulbes d'oignons de sa parcelle. Ce jour-là, sa voisine, Bakoly Raholiarisoa, l'accompagne pour l'aider à récolter, mais aussi pour se former. Les bruits ont couru que les oignons d'Anja étaient particulièrement gros. La jeune agricultrice a utilisé des techniques agroécologiques nouvellement apprises et le résultat semble être au rendez-vous.« C'est la première fois que je fais du maraîchage sur cette parcelle, raconte Anja. Récemment, j'ai reçu plusieurs formations sur les techniques de culture des oignons. Et j'ai décidé de me lancer cette année. Avant, moi, je ne faisais que du paillage, je plantais de manière anarchique et j'épandais des engrais chimiques partout. Les récoltes étaient très moyennes. Là, j'ai fabriqué mon propre compost et mon propre engrais naturel, comme on me l'a appris, et regardez le résultat : ils sont gros ! »Sur son terrain, elle donne un conseil à sa voisine : « Quand tu sais que tes oignons sont prêts à être récoltés, tu arrêtes d'arroser une semaine avant. » Un conseil utile, puisque sa voisine pensait qu'elle devait attendre que les feuilles sèchent avant de déterrer les oignons.À lire aussi Madagascar : des programmes pour changer les habitudes alimentaires des populations ruralesDes pratiques qui assainissent la terreUne fois tous les deux mois, pendant deux ans, Anja est venue volontairement se former auprès de techniciens agricoles sur les parcelles de démonstrations installées non loin de son village par différentes ONG. Aujourd'hui, la jeune femme a décidé d'appliquer certains des conseils, « pas tous », confie-t-elle.Après quelques mois de mise en pratique sur ses propres parcelles, elle ne regrette rien des changements opérés. « Le compost que je fabrique pour mes oignons assainit ma terre qui était pleine de pesticides, témoigne Anja. Autre avantage de l'oignon, c'est que c'est une plante que je peux cultiver en alternance avec le riz sur cette parcelle. Et économiquement, c'est intéressant : le prix des bulbes ne fait que grimper depuis ces deux dernières années. » Si, pour certains agriculteurs, les techniques utilisées par Anja sont déroutantes ; pour d'autres, elles suscitent l'envie de lui emboîter le pas.Prendre des décisions éclairées pour essayer d'obtenir de meilleurs rendements et des revenus plus élevés : une des nombreuses stratégies inculquées à ces agriculteurs, pour leur permettre, en parallèle, d'accéder à une alimentation plus variée et plus nutritive.À lire aussi Madagascar : réduire la malnutrition chronique dans les villes grâce à la farine fortifiée
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !En Seine-Saint-Denis, Floriane et Brice ont créé un potager péri-urbain pour vendre leurs produits aux habitants du département. Ils ont quitté leur métier de sportive de haut niveau et d'ingénieur du son pour se reconvertir et apprendre le métier d'agriculteur urbain sur un terrain de 5 hectares. Pour cela, ils ont suivi une formation spécialisée pour exploiter des terrains urbains qui ne sont pas occupés. Leurs terres sont louées par le département qui leur impose un cahier des charges strict…Floriane et Brice ont accepté de confier leur histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion et distribution : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Régis est producteur de lait, dans la ferme de sa famille qui existe depuis 4 générations. Il a dû faire face à de nombreux problèmes financiers. Il ne pouvait plus assurer les besoins de sa famille car il avait trop de dettes. Pendant 7 mois il n'a pas pu se verser un seul salaire. Régis ne pouvait plus payer son électricité et ne pouvait plus payer les courses pour nourrir sa famille. Emmanuelle, sa femme, a refusé qu'il abandonne son métier car il était trop passionné et allait dépérir s'il lâchait la ferme familiale. Alors pendant 18 mois il s'est battu avec d'autres agriculteurs pour que son lait soit acheté au prix juste par les centrales d'achat… Régis a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion et distribution : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Estelle s'est mariée avec un agriculteur, spécialisé dans l'exploitation de vaches limousines. Mais elle n'a jamais été attirée par ce milieu. De son côté, elle est fonctionnaire à la direction départementale et territoriale de Nancy. Mais quand elle avait 50 ans, son mari décède suite à un accident de tracteur en se rendant sur ses terres. Elle ne pouvait pas laisser tomber la ferme et tout le travail de son défunt époux. Alors, du jour au lendemain elle a dû apprendre le métier d'agricultrice… Estelle a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1 Studio. Crédits : Présentation : Olivier DelacroixProduction et rédaction : Raphaëlle MariatteRéalisation : Christophe Daviaud Promotion et distribution : Marie Corpet Graphisme : Cosa Vostra
Comment l'intelligence artificielle, IA, peut-elle contribuer au développement de l'Afrique ? C'est l'une des questions-clé que se posent depuis hier (dimanche), à Dakar, les quelque 700 spécialistes qui participent au « Deep Learning Indaba » 2024, le forum annuel des développeurs africains de cette technologie révolutionnaire. Dans l'agriculture, l'éducation et la santé, l'intelligence artificielle peut permettre de grandes avancées sur le continent. Mais à certaines conditions. Le chercheur camerounais Paulin Melatagia enseigne à la faculté des sciences de l'université de Yaoundé 1. RFI : en quoi l'intelligence artificielle peut-elle permettre une agriculture de précision ?Paulin Melatagia : L'intelligence artificielle, avec tout l'ensemble des outils aujourd'hui qu'elle arrive à mobiliser, est très utilisée dans l'agriculture, notamment pour tout ce qui est prédiction des invasions, par exemple la prédiction des invasions des criquets à partir d'images satellitaires. On peut également utiliser l'intelligence artificielle pour la détection des maladies des plantes. Il suffit aujourd'hui, avec certaines applications qui sont déployées sur des téléphones portables, scanner des feuilles, et à partir de ces images-là, de détecter un certain nombre de maladies sur les plantes. On peut également, grâce à l'intelligence artificielle, prédire des inondations à partir d'images satellitaires ou même d'images qui sont connectées avec des drones. Je pourrais également ajouter, comme autre exemple, l'arrosage intelligent grâce à l'internet des objets qui permet de mesurer l'humidité, la température et la luminosité dans un champ et ensuite de déclencher, voilà, le système d'arrosage.Dans le domaine de la santé maintenant, en quoi l'intelligence artificielle peut-elle aider le médecin à détecter des maladies ?Oui, l'intelligence artificielle peut être utilisée, notamment à partir de tout ce qui est imagerie médicale, pour identifier ou prédire des pathologies. À ce moment, il s'agit d'une aide au médecin ou une aide à la décision du médecin qui, à partir des IRM et des images de radiographie ou d'échographie, va les passer à une intelligence artificielle et obtiendra des résultats qu'il pourra ou non confirmer grâce à son expertise. Dans le même temps, on peut avoir des intelligences artificielles qui sont utilisées par des patients, qui vont pouvoir faire des pré diagnostics sur la base d'une collecte d'informations personnelles, par exemple la température, une image de la peau, une image des yeux, du nez, et cetera, et donc obtenir un diagnostic, un pré diagnostic pardon qui va être confirmé plus tard par un médecin expérimenté.Dans le domaine de l'éducation, pour les apprenants et les élèves qui ne parlent ni français ni anglais, qui ne parlent que leur langue locale, qu'est-ce que l'intelligence artificielle apporte de nouveau ?Ce que l'intelligence artificielle apporte de nouveau, c'est que, aujourd'hui, nous avons beaucoup de langues qui sont dites peu dotées, notamment en Afrique, peu dotées parce qu'il n'y a pas suffisamment de matière. On n'a pas suffisamment de données numériques pour pouvoir générer des intelligences artificielles du même niveau que les IA que l'on a en français et en anglais. Et donc les intelligences artificielles qui sont développées sur les langues africaines, notamment, permettent ce qu'on appelle la reconnaissance de la parole. On a donc des apprenants qui peuvent s'exprimer dans leur langue maternelle et les IA sont capables de faire de la traduction automatique ou même de comprendre ce qu'a dit l'apprenant. Un exemple, un élève dans une salle de classe peut poser une question dans sa langue maternelle sur un sujet, l'IA va traduire, ou alors va comprendre ce qui a été dit, et aller chercher une réponse, ramener la réponse à l'apprenant, qui va donc améliorer sa compréhension sur le sujet.Alors pour développer l'intelligence artificielle en Afrique, il faut des centres de données, est-ce qu'il y a beaucoup de pays africains équipés de tels centres ?Non, les centres de données pour le moment, on en retrouve très peu en Afrique malheureusement, avec des moteurs de calcul qui sont basés en Afrique. Pour le moment, la grande majorité des intelligences artificielles qui sont conçues par les Africains ou même qui sont conçues sur les données africaines le sont dans des centres de données qui sont hébergés en dehors de l'Afrique.Et quels sont les pays où commence à se développer des centres de données sur le continent ?On a par exemple le Sénégal qui a des centres de données, mais qui en plus a acquis un supercalculateur il y a quelques années. En Afrique du Sud, au Kenya, au Maroc, on retrouve également de grands centres de données qui ont déjà été mis en place. Dans les pays comme le Cameroun, on a quelques centres de données qui appartiennent à des entreprises privées, aussi on a un centre de données qui appartient à une société d'État. Mais ces centres de données-là ne sont pas encore exploités pour produire de l'intelligence artificielle.Alors l'intelligence artificielle, ça ne marche évidemment que si on est équipé d'un téléphone mobile et que si on a accès à Internet, est ce qu'il n'y a pas blocage de ce côté-là ?Oui, effectivement, il y a des blocages. Si on s'en tient au dernier rapport de l'association interprofessionnelle GSMA sur l'Afrique, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de l'ordre de quatre-vingt-dix-sept pour 100, soit quasiment un téléphone par personne. Cependant, on a que 70% des téléphones qui sont des smartphones et on sait bien que, pour accéder à des solutions d'intelligence artificielle, le smartphone est l'outil le plus adapté. En tout cas, sur le continent africain, on a également la problématique de la connexion internet. Le même rapport indique que l'on est aujourd'hui à 30% de la population africaine qui utilise Internet. Ces chiffres-là sont très faibles, mais ils ont doublé en 10 ans, ce qui permet de penser que, dans les années à venir, ce nombre-là va encore augmenter considérablement.À lire aussiIntelligence artificielle en Afrique: l'IA change la donne chez les communicants [2/3]