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Chaque année en Fédération Wallonie-Bruxelles, sur les 7000 enfants qui vivent éloignés de leur famille d'origine, seulement 4000 d'entre eux sont placés en famille d'accueil. Ces familles qui permettent d'offrir une situation stable aux enfants sont peu nombreuses, notamment parce qu'elles ne bénéficient pas des mêmes droits que les familles biologiques ou adoptives. Eva Risko du pôle Société revient sur ces inégalités et les conséquences de celles-ci.
durée : 00:59:05 - Plan large - par : Antoine Guillot - Aujourd'hui nous recevons les cinéastes Hélène Merlin et Mike Leigh pour leur films "Cassandre" et "Deux sœurs", et aussi Mathieu Macheret. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Mike Leigh Metteur en scène de théâtre et réalisateur; Hélène Merlin scénariste et réalisatrice; Mathieu Macheret Critique de cinéma, journaliste au Monde et aux Cahiers du Cinéma
durée : 00:59:05 - Plan large - par : Antoine Guillot - Aujourd'hui nous recevons les cinéastes Hélène Merlin et Mike Leigh pour leur films "Cassandre" et "Deux sœurs", et aussi Mathieu Macheret. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Mike Leigh Metteur en scène de théâtre et réalisateur; Hélène Merlin scénariste et réalisatrice; Mathieu Macheret Critique de cinéma, journaliste au Monde et aux Cahiers du Cinéma
Ce vendredi matin, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, s'est exprimée sur les emplois menacés par la fermeture de certains magasins ex-Casino et les annonces de Donald Trump.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque année, les soutiens du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) se réunissent au printemps pour fêter le Nouvel An kurde dans les montagnes du Kurdistan irakien, où la guérilla s'est réfugiée. Alors qu'un processus de paix est en cours entre le mouvement kurde insurgé et l'État turc, les familles des combattants ont profité de l'occasion pour prendre des nouvelles de leurs proches engagés au sein du PKK. Elles espèrent que le processus de paix leur permettra de retrouver la vie civile. De notre correspondant à Qandil,L'espace d'une nuit de danse, de musique et de discours, les partisans du PKK se réunissent pour célébrer Norouz, le Nouvel An kurde. Une fois par an, la guérilla leur ouvre ses portes dans son bastion des montagnes de Qandil, au nord de l'Irak. Pour les familles des insurgés, c'est aussi l'occasion d'un discret pèlerinage, à l'image de Shaya, dont la fille est morte au combat en 2006 : « Je suis venue fêter Norouz à Qandil pour sentir le parfum de ma fille, Zilan, et de tous ses camarades qui sont morts pour la liberté des Kurdes. »Protégée par des cimes escarpées qui s'élèvent à plus de 3 000 mètres, la plaine de Qandil est une forteresse naturelle. C'est ici que le PKK a installé ses quartiers généraux dans les années 1990, ainsi que les académies militaires et politiques au sein desquelles les aspirants combattants se forment à la guérilla. « Qandil est un endroit très spécial et on sait que nos enfants sont tous passés par ici, au cœur de la révolution. Zilan a vécu presque un an à Qandil. Ces arbres qui nous entourent nous rappellent nos enfants. Ils ont poussé sous leurs pieds et ont été arrosés par leur sang », poursuit Shaya.Espoir de retrouver des prochesDe nombreux combattants du PKK sont tombés à Qandil, constamment bombardé par les drones de la Turquie. Leurs portraits juvéniles sont exposés aux regards le long de la route qui serpente dans la montagne et devant lesquelles des familles viennent se recueillir. D'autres sont à la recherche d'informations : « La plupart des mamans viennent à Qandil pour Norouz avec l'espoir d'apercevoir leurs enfants. Or, c'est possible qu'ils soient déjà morts, mais qu'elles ne le sachent pas encore. »En marge des festivités, des femmes le visage recouvert d'un voile blanc arrêtent un homme à l'allure d'officier et font défiler des photos sur leurs téléphones. Trois enfants d'Amina sont déjà morts dans les rangs du PKK et deux de ses filles sont toujours mobilisées. La maman est inquiète : « Je n'ai pas de nouvelles de mes filles. Je ne les ai pas vues ici, je ne sais pas où elles sont. J'espère qu'elles sont vivantes. »Les règles du PKK sont particulièrement strictes et les contacts avec les familles prohibés. À l'abri dans sa tente battue par la pluie, Fatima a eu plus de chance et peut se réjouir : « Cette année, je suis venue à Qandil pour la première fois. Ça fait près de 20 ans que je n'avais pas vus certains membres de ma famille. J'ai une fille ainsi que deux oncles qui se battent ici, dans les montagnes. J'ai pu voir les voir aujourd'hui, c'était formidable de pouvoir leur parler, ils m'ont tellement manqué. Je leur souhaite d'être libres bientôt. »Sur la scène principale, les discours politiques s'enchaînent. Cette année, le Nouvel An kurde s'inscrit sous le signe des négociations de paix engagées entre la guérilla du PKK et la Turquie : « Je souhaite que les prisonniers soient libérés et que nous puissions rentrer chez nous parce que nous sommes des réfugiés ici au Kurdistan irakien. »C'est dans l'exil que les enfants de Fatima ont emprunté les sentiers de la guérilla, et c'est ici, dans les montagnes de Qandil, que seront discutés ces prochains mois les détails du processus de paix par les chefs du PKK.
Avec Marie-Christine Manuel
Chaque année, les soutiens du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) se réunissent au printemps pour fêter le Nouvel An kurde dans les montagnes du Kurdistan irakien, où la guérilla s'est réfugiée. Alors qu'un processus de paix est en cours entre le mouvement kurde insurgé et l'État turc, les familles des combattants ont profité de l'occasion pour prendre des nouvelles de leurs proches engagés au sein du PKK. Elles espèrent que le processus de paix leur permettra de retrouver la vie civile. De notre correspondant à Qandil,L'espace d'une nuit de danse, de musique et de discours, les partisans du PKK se réunissent pour célébrer Norouz, le Nouvel An kurde. Une fois par an, la guérilla leur ouvre ses portes dans son bastion des montagnes de Qandil, au nord de l'Irak. Pour les familles des insurgés, c'est aussi l'occasion d'un discret pèlerinage, à l'image de Shaya, dont la fille est morte au combat en 2006 : « Je suis venue fêter Norouz à Qandil pour sentir le parfum de ma fille, Zilan, et de tous ses camarades qui sont morts pour la liberté des Kurdes. »Protégée par des cimes escarpées qui s'élèvent à plus de 3 000 mètres, la plaine de Qandil est une forteresse naturelle. C'est ici que le PKK a installé ses quartiers généraux dans les années 1990, ainsi que les académies militaires et politiques au sein desquelles les aspirants combattants se forment à la guérilla. « Qandil est un endroit très spécial et on sait que nos enfants sont tous passés par ici, au cœur de la révolution. Zilan a vécu presque un an à Qandil. Ces arbres qui nous entourent nous rappellent nos enfants. Ils ont poussé sous leurs pieds et ont été arrosés par leur sang », poursuit Shaya.Espoir de retrouver des prochesDe nombreux combattants du PKK sont tombés à Qandil, constamment bombardé par les drones de la Turquie. Leurs portraits juvéniles sont exposés aux regards le long de la route qui serpente dans la montagne et devant lesquelles des familles viennent se recueillir. D'autres sont à la recherche d'informations : « La plupart des mamans viennent à Qandil pour Norouz avec l'espoir d'apercevoir leurs enfants. Or, c'est possible qu'ils soient déjà morts, mais qu'elles ne le sachent pas encore. »En marge des festivités, des femmes le visage recouvert d'un voile blanc arrêtent un homme à l'allure d'officier et font défiler des photos sur leurs téléphones. Trois enfants d'Amina sont déjà morts dans les rangs du PKK et deux de ses filles sont toujours mobilisées. La maman est inquiète : « Je n'ai pas de nouvelles de mes filles. Je ne les ai pas vues ici, je ne sais pas où elles sont. J'espère qu'elles sont vivantes. »Les règles du PKK sont particulièrement strictes et les contacts avec les familles prohibés. À l'abri dans sa tente battue par la pluie, Fatima a eu plus de chance et peut se réjouir : « Cette année, je suis venue à Qandil pour la première fois. Ça fait près de 20 ans que je n'avais pas vus certains membres de ma famille. J'ai une fille ainsi que deux oncles qui se battent ici, dans les montagnes. J'ai pu voir les voir aujourd'hui, c'était formidable de pouvoir leur parler, ils m'ont tellement manqué. Je leur souhaite d'être libres bientôt. »Sur la scène principale, les discours politiques s'enchaînent. Cette année, le Nouvel An kurde s'inscrit sous le signe des négociations de paix engagées entre la guérilla du PKK et la Turquie : « Je souhaite que les prisonniers soient libérés et que nous puissions rentrer chez nous parce que nous sommes des réfugiés ici au Kurdistan irakien. »C'est dans l'exil que les enfants de Fatima ont emprunté les sentiers de la guérilla, et c'est ici, dans les montagnes de Qandil, que seront discutés ces prochains mois les détails du processus de paix par les chefs du PKK.
Invitée : Gloria Repond Azinhaga,docteure en psychologie et auteure On connaît tous des familles recomposées. Mais elles ne représentent environ que 5% des ménages suisses. Cela fait quand même pas mal de pattes et dʹoreilles concernées au jeu de ces familles, car il y a, les nouveaux amoureux, les petits, les ex, les enfants de lʹautre... Le cocktail peut être délicieux sur fond de coparentalité harmonieuse. Gloria Repond Azinhaga, psychologue, a fait sa thèse sur le sujet et nous propose un chemin très concret pour établir cette fameuse harmonie coparentale. Gloria Repond Azinhaga : " Familles recomposées, du conte de féées à la réalité " Editions Favre
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 400 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Comment devient-on « Montagnard » et ami intime de Robespierre ? Comment une famille d'anciens protestants, menacée de déclassement après la révocation de l'édit de Nantes, trouve-t-elle les moyens de se réinventer tout au long du XVIIIe siècle ? Quels sont les outils et les stratégies qui permettent aux individus de s'approprier le virage révolutionnaire, de s'adapter, et de s'affirmer dans le nouvel ordre institutionnel ? Comment la Révolution est-elle vécue en coulisses, dans l'intimité de la cellule familiale et des relations sociales ? Comment, enfin, survivre au 9 thermidor et se recycler dans la société postrévolutionnaire lorsque l'on est marqué du sceau infamant de « robespierriste » et renvoyé à une identité « terroriste » lourdement condamnée ? C'est à toutes ces questions que se propose de répondre cet ouvrage en suivant la trajectoire de quatre générations de la famille Payan, originaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme, entre 1685 et 1852.L'auteur, Nicolas Soulas est notre invité par téléphoneDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le non aux 62 ans du Premier ministre, écoutez la première prise de parole de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le non aux 62 ans du Premier ministre, écoutez la première prise de parole de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alliance Maladies Rares & RARE à l'écoute Chaque mois, RARE à l'écoute et l'Alliance Maladies Rares s'associent pour mettre en lumière les défis, les avancées et les initiatives qui peuvent changer la vie des 3 millions de Français concernés par une maladie rare. Pour ce deuxième épisode, Pascal Clisson, bénévole à l'Alliance Maladies Rares, nous présente les rencontres régionales de l'Alliance Maladies Rares, un dispositif unique pour aller à la rencontre des patients, des familles et des associations, partout en France. Au programme de cet épisode : Présentation et enjeux des Rencontres Régionales de l'Alliance Maladies Rares. Les objectifs clés pour les patients, les familles et les professionnels de santé. Organisation et lieux de ces rencontres à travers les régions. La thématique phare des rencontres régionales en 2025. Bilan des éditions précédentes et perspectives pour 2025. Un épisode essentiel pour comprendre les réalités des maladies rares et les solutions qui existent. Invité : Pascal Clisson, bénévole à l'Alliance Maladie Rare. https://alliance-maladies-rares.org/rencontres-regionales/ L'équipe : Virginie Druenne - Programmation Cyril Cassard - Animation Hervé Guillot - Production Crédits : Sonacom ************************** Alliance maladies rares, association reconnue d'utilité publique, est un collectif qui rassemble 240 associations de personnes malades et de parents. Elle porte la voix de 3 millions de Français concernés par 7000 maladies rares. Ses missions principales sont de porter la voix des malades auprès des pouvoirs publics ; d'accompagner, de former et d'informer les associations de malades ; de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public aux maladies rares.
durée : 00:02:10 - Le grand format - Dix ans après le crash de l'Airbus A320 de Germanwings entre les communes du Vernet et de Prads-Haute-Bléone, dans les Alpes-de-Haute-Provence, provoqué par le suicide de son pilote, les habitants des villages et les familles des 150 victimes entretiennent toujours des liens forts.
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. 1. Les nouvelles conditions d'entrée en Angleterre 2. Courriels et formules de politesse, mode d'emploi 3. Guichet: les familles recomposées
Subvenir aux besoins alimentaires de ses proches, financer un véhicule pour aller travailler, accéder à des sorties culturelles ou à…
REDIFF - Le 25 novembre était la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Quelles sont les mesures du nouveau plan interministériel mis en place ? - Violences Info Service : 39 19 (anonyme, gratuit, 24h/7) - Association "M'endors pas" : www.mendorspas.org - Fédération nationale solidarité femmes : www.solidaritefemmes.org - Femmes Solidiares : www.femmes-solidaires.org - Fédération nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles : www.infofemmes.com Retrouvez toutes les associations sur le site national "Arrêtons les violences" : https://arretonslesviolences.gouv.fr/ Dans ce podcast, découvrez une partie des coulisses de l'émission "Parlons-Nous" du 25 novembre 2024. En compagnie de Caroline Dublanche, Paul Delair revient sur les témoignages et autres moments qui ont marqué le direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:14 - On manque d'assistants familiaux dans le 65 - Le département des Hautes-Pyrénées, en manque criant de familles d'accueil, lance une campagne de recrutement d'assistants familiaux ce mois de mars pour pouvoir répondre à la hausse du nombre d'enfants à placer ces dernières années.
ÉPISODE SPÉCIAL PODCASTHONDans cet épisode, nous plongeons au cœur de l'association L'Enfant @ l'Hôpital, qui œuvre depuis plus de 40 ans pour redonner l'envie d'apprendre aux enfants malades, hospitalisés ou en situation de handicap. Découvrez comment des voyageurs solidaires en famille partagent leurs aventures à travers le monde avec ces enfants, grâce à la plateforme Kolibri. Nous explorons : - Le fonctionnement des ateliers hebdomadaires, où les enfants découvrent des carnets de voyage, échangent avec les voyageurs et participent à des activités pédagogiques. - Les émouvantes "visites départ", où les familles voyageuses rencontrent les enfants avant leur grand départ. - L'impact profond de ces échanges sur les enfants, qui retrouvent le goût d'apprendre et s'ouvrent au monde. - Les motivations des voyageurs solidaires en famille, qui trouvent dans cette aventure une manière de donner du sens à leur voyage. Enfin, nous vous expliquons comment vous engager, que vous soyez une famille en voyage, un étudiant, un enseignant ou simplement une personne souhaitant soutenir l'association. Un épisode inspirant, rempli d'humanité et de solidarité, à ne pas manquer !
Quand la mort survient dans une famille, elle bouscule tout. Mais comment en parler ? C'est l'objet du dossier du Ligueur de cette semaine. On en parle avec Clémentine Rasquin, journaliste. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 80% des élèves en Corée du Sud suivent des cours particuliers, sont inscrits dans des "hagwon", ces écoles privées où l'on bachote dans l'espoir d'intégrer une université prestigieuse. Ce cercle vicieux de pression dès le plus jeune âge, d'endettement des familles, mine toute la Corée du Sud.
5 après, on a décidé de donner la parole à ces milliers de familles qui n'ont pas pu enterrer dignement leurs proches décédés du Covid. Hermine Le Clech a pu s'entretenir longuement avec l'une d'entre elles. Ecoutez RTL Evènement avec Hermine Le Clech du 17 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:16 - 5 ans après le début du confinement, quel impact a eu cette période de privation de liberté. On en parle avec Pascal Boucherie, le délégué Départemental l'UNAFAM, l'Union Nationale de Familles et Amis de Personnes Malades et/ou Handicapés Psychiques - C'était il y a 5 ans jour pour jour. Le 17 mars 2020 démarrait le premier confinement pour limiter la propagation du Covid-19. Finis l'école, les virées entre copains, les cinémas. Les adolescents de la Sarthe ont parfois très mal vécu cette soudaine privation de liberté.
durée : 00:09:51 - L'invité de 7h50 du week-end - Aujourd'hui, nous recevons le chargé de mission Parcoursup au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Jérôme Teillard.
Ce sont deux authentiques artistes qu'accueille Claire Chazal cette semaine sur le plateau d'e « Au bonheur des livres » : Denis Podalydès, l'extraordinaire comédien et metteur en scène que l'on connaît tous, et Bertrand Belin, le musicien, chanteur, auteur, compositeur, et lui-même acteur de cinéma à ses heures… L'un et l'autre ont aussi en commun d'avoir un rapport privilégié à l'écriture, et à la littérature en général : ils ont chacun publié divers ouvrages, et font paraître aujourd'hui deux livres, « L'ami de la famille » (Ed. Julliard) et « La figure » (Ed. P.O.L).Très différents dans la forme, ces deux livres se rapprochent dans le fait de raconter, avec brio, ce que l'on peut appeler une expérience sociale. Denis Podalydès explique ainsi comment il est devenu, dans sa jeunesse, un « ami de la famille » de Pierre Bourdieu, par l'intermédiaire de l'un des fils, Emmanuel. Son récit réussit à évoquer de façon originale une grande figure intellectuelle française, à travers les souvenirs intimes d'un jeune homme qui cherchait simplement un second foyer, plus lumineux que le sien.Cette expérience se retrouve d'une autre façon chez Bertrand Belin, qui suggère plutôt qu'il n'explique, dans la fable poétique de « La figure », le destin d'un enfant réussissant à échapper à son milieu pour accéder au monde de la culture… La confrontation de ces deux voix, exigeantes et sincères, sera à coup sûr l'occasion pour Claire Chazal d'animer une conversation passionnante sur les vertus de la littérature, et de l'art en général, comme remède aux blessures sociales ou familiales. Une belle invitation à lire, en somme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la suite de l'appel « historique » fin février d'Abdullah Ocalan, le fondateur de la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan, la Turquie et le groupe armé kurde s'engagent dans un processus de paix incertain, le second dans l'histoire de ce conflit qui dure depuis 40 ans. Si les combattants du PKK sont retranchés dans les montagnes du Kurdistan irakien, c'est en Irak également, dans le camp de Makhmour, que se sont réfugiés près de 8 000 civils, sympathisants de la guérilla et fuyant les persécutions en Turquie au mitan des années 1990. De notre envoyé spécial de retour de Makhmour,À Makhmour, où de nombreux jeunes ont rejoint le PKK, les mères des combattants espèrent que cette paix pourra faire revenir leurs enfants. Dans ce camp battu par les vents du désert irakien, la résistance à la Turquie rythme la vie des réfugiés kurdes et être mère, c'est se préparer à voir un jour partir ses enfants sur les sentiers de la guérilla. « Je me souviens bien quand il m'a annoncé son départ, se rappelle Saria, soixante ans, le visage creusé par les rides, incapable d'oublier le jour où son fils s'en est allé. Il m'a dit : "Maman, je vais rejoindre la résistance". Une maman n'oublie jamais un tel moment. J'avais une montre. Je la lui ai donnée. Je lui ai dit de la garder… C'était trop dur, mais j'étais obligée d'accepter son choix. » Le camp de Makhmour, qui compte 8 000 habitants, a donné plus de 500 de ses enfants à la cause kurde. Le dernier est mort au mois de février 2025 au cours de combats au Kurdistan irakien entre le PKK et la Turquie. Leur mémoire est célébrée dans la maison des martyrs, une pièce étouffante où les murs sont placardés de portraits. « C'est mon fils, Dyar, indique Saria, en désignant la photographie d'un homme aux traits juvéniles, ciblé par une frappe turque il y a deux ans. Personne ne souhaite apprendre la mort de ses enfants. Mais parfois, il faut accepter ce sacrifice. Le mal que nous fait la Turquie est intolérable. En tant que mamans kurdes, nous sommes obligées d'accepter que nos enfants puissent mourir pour la liberté des Kurdes. »Le deuxième fils de Saria, Baroz, a suivi les pas de son grand frère dans les montagnes du Kurdistan. Alors pour cette mère, le processus de paix fragile qui s'amorce entre la Turquie et la guérilla kurde suscite le vain espoir de voir rentrer son garçon : « Qui ne souhaiterait pas revoir son enfant ?, s'exclame-t-elle. Ocalan a appelé à la paix et je souhaite que ce processus réussisse, mais nous ne pouvons pas faire confiance à la Turquie. J'aimerais que Baroz puisse revenir, mais sans la liberté des Kurdes, ce sera trop difficile pour lui de rentrer… »À lire aussiTurquie: le chef kurde Abdullah Öcalan appelle à la dissolution du PKK« Le PKK, c'est devenu notre identité »Les enfants de Makhmour sont tous nés dans l'exil, en Irak, après que leurs parents ont abandonné leurs villages ravagés par l'armée turque dans les années 1990. Le soir, au coin du feu, ils discutent de politique… « L'appel à désarmer et dissoudre le PKK, ça ne m'a pas vraiment plu : le PKK, c'est devenu notre identité, alors c'est difficile à accepter, confie Dilan, 25 ans. Même si je pense qu'Ocalan a annoncé ça dans l'intérêt des Kurdes. »Le matin même, le camp de Makhmour était survolé par les drones turcs, de quoi susciter la méfiance de ces jeunes sympathisants du PKK : « Est-ce que la Turquie va répondre à l'appel d'Ocalan ? Le PKK a fait le premier pas, mais la Turquie souhaite-t-elle la paix ?, interroge Dilan. Parce que ça n'a pas toujours été le cas, nous attendons leur réaction. »Pour l'heure et en dépit d'un cessez-le-feu, le bruit des armes résonne toujours au Kurdistan irakien. Tous les mercredis, les mamans de Makhmour rendent hommage aux disparus en espérant que cette paix puisse aboutir et leur rendre leurs enfants. À écouter dans Grand reportageGénocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens
À la suite de l'appel « historique » fin février d'Abdullah Ocalan, le fondateur de la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan, la Turquie et le groupe armé kurde s'engagent dans un processus de paix incertain, le second dans l'histoire de ce conflit qui dure depuis 40 ans. Si les combattants du PKK sont retranchés dans les montagnes du Kurdistan irakien, c'est en Irak également, dans le camp de Makhmour, que se sont réfugiés près de 8 000 civils, sympathisants de la guérilla et fuyant les persécutions en Turquie au mitan des années 1990. De notre envoyé spécial de retour de Makhmour,À Makhmour, où de nombreux jeunes ont rejoint le PKK, les mères des combattants espèrent que cette paix pourra faire revenir leurs enfants. Dans ce camp battu par les vents du désert irakien, la résistance à la Turquie rythme la vie des réfugiés kurdes et être mère, c'est se préparer à voir un jour partir ses enfants sur les sentiers de la guérilla. « Je me souviens bien quand il m'a annoncé son départ, se rappelle Saria, soixante ans, le visage creusé par les rides, incapable d'oublier le jour où son fils s'en est allé. Il m'a dit : "Maman, je vais rejoindre la résistance". Une maman n'oublie jamais un tel moment. J'avais une montre. Je la lui ai donnée. Je lui ai dit de la garder… C'était trop dur, mais j'étais obligée d'accepter son choix. » Le camp de Makhmour, qui compte 8 000 habitants, a donné plus de 500 de ses enfants à la cause kurde. Le dernier est mort au mois de février 2025 au cours de combats au Kurdistan irakien entre le PKK et la Turquie. Leur mémoire est célébrée dans la maison des martyrs, une pièce étouffante où les murs sont placardés de portraits. « C'est mon fils, Dyar, indique Saria, en désignant la photographie d'un homme aux traits juvéniles, ciblé par une frappe turque il y a deux ans. Personne ne souhaite apprendre la mort de ses enfants. Mais parfois, il faut accepter ce sacrifice. Le mal que nous fait la Turquie est intolérable. En tant que mamans kurdes, nous sommes obligées d'accepter que nos enfants puissent mourir pour la liberté des Kurdes. »Le deuxième fils de Saria, Baroz, a suivi les pas de son grand frère dans les montagnes du Kurdistan. Alors pour cette mère, le processus de paix fragile qui s'amorce entre la Turquie et la guérilla kurde suscite le vain espoir de voir rentrer son garçon : « Qui ne souhaiterait pas revoir son enfant ?, s'exclame-t-elle. Ocalan a appelé à la paix et je souhaite que ce processus réussisse, mais nous ne pouvons pas faire confiance à la Turquie. J'aimerais que Baroz puisse revenir, mais sans la liberté des Kurdes, ce sera trop difficile pour lui de rentrer… »À lire aussiTurquie: le chef kurde Abdullah Öcalan appelle à la dissolution du PKK« Le PKK, c'est devenu notre identité »Les enfants de Makhmour sont tous nés dans l'exil, en Irak, après que leurs parents ont abandonné leurs villages ravagés par l'armée turque dans les années 1990. Le soir, au coin du feu, ils discutent de politique… « L'appel à désarmer et dissoudre le PKK, ça ne m'a pas vraiment plu : le PKK, c'est devenu notre identité, alors c'est difficile à accepter, confie Dilan, 25 ans. Même si je pense qu'Ocalan a annoncé ça dans l'intérêt des Kurdes. »Le matin même, le camp de Makhmour était survolé par les drones turcs, de quoi susciter la méfiance de ces jeunes sympathisants du PKK : « Est-ce que la Turquie va répondre à l'appel d'Ocalan ? Le PKK a fait le premier pas, mais la Turquie souhaite-t-elle la paix ?, interroge Dilan. Parce que ça n'a pas toujours été le cas, nous attendons leur réaction. »Pour l'heure et en dépit d'un cessez-le-feu, le bruit des armes résonne toujours au Kurdistan irakien. Tous les mercredis, les mamans de Makhmour rendent hommage aux disparus en espérant que cette paix puisse aboutir et leur rendre leurs enfants. À écouter dans Grand reportageGénocide d'Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens
Les violences ont été déclenchées par une offensive, apparemment bien préparée, menée le jeudi 6 mars par des Alaouites partisans de Bachar al-Assad contre les forces de sécurité du nouveau régime de Damas. En réponse, les ministères de l'Intérieur et de la Défense ont déployé des milliers d'hommes dans la zone afin d'en reprendre le contrôle Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une nouvelle analyse sur l'effet des jeux d'argent sur le budget des familles.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
Pour débuter l'émission de ce mardi 25 février, les GG : Élina Dumont, intervenante sociale, Jean-Loup Bonnamy, prof de philo, et Jérôme Marty, médecin généraliste débattent du sujet du jour : "Enseignants absents : des familles vont être indemnisées"
durée : 00:29:01 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Le 24 septembre dernier, près de 200 membres de la famille des Motte se réunissaient à l'occasion du 200e anniversaire du décès de leur ancêtre Jean-François Motte-Clarisse. Récit d'un jour particulier. - réalisation : Vanessa Nadjar
durée : 00:28:59 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Avec David Dhont et Guillaume Tiberghien, nous poursuivons notre plongée dans le Roubaix des familles riches qui ont fait, un temps, la réputation de la ville dans le monde entier. - réalisation : Yaël Mandelbaum
durée : 00:29:24 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Ghislain Prouvost est un des héritiers de la famille qui a fondé à Roubaix une usine de peignage de laine. Portrait d'un fils de grande famille. - réalisation : Jeanne Cherequefosse, Laure-Hélène Planchet
durée : 00:29:24 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Alain Lewkowicz - Ghislain Prouvost est un des héritiers de la famille qui a fondé à Roubaix une usine de peignage de laine. Portrait d'un fils de grande famille. - réalisation : Jeanne Cherequefosse, Laure-Hélène Planchet
Cet épisode a été enregistré en live le samedi 8 février, pour notre premier évènement, vous avez donc le son qui diffère un peu, vous avez l'ambiance, les interactions et questions réponses.C'était un moment privilégier et exceptionnel.J'espère que vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que l'on a pris de plaisir à le réaliser.On va parler des dynamiques des relations entre frères et sœurs. On parle des différentes configurations, mais aussi des enfants uniques, et de familles recomposées.Je vous souhaite une très bonne écoute.LIENS DE L'ÉPISODE :Frères et soeurs : Une histoire de complicité et de rivalité, Héloïse Junier
durée : 02:58:38 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Ce mardi, les invités de la Matinale de France sont : à 7h50, l'écrivain Maxime Rovere, à 8h20 Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, à 9h05 débat sur les polémiques autour du film "Emilia Perez" de Jacques Audiard.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, chaque jour, 191 enfants sont placés à l'hôpital sans raison médicale justifiée, faute de places en centres d'accueil d'urgence et de manque de familles d'accueil disponibles. Du 10 au 14 février 2025, dans le cadre du projet Parents-Secours, l'ASBL Assistance à l'Enfance organise une semaine de sensibilisation à son programme de prévention générale, d'aide et d'hébergement temporaire pour des enfants de 0 à 12 ans. Cette action a lieu cette année dans les communes de Flémalle et de Seraing. Cette initiative vise à renforcer la chaîne de solidarité familia Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Joëlle Dago-Serry et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans ce podcast, nous partons à la rencontre de deux jeunes leaders engagés pour la justice et l'inclusion, sélectionnés dans le cadre de l'initiative Changemakers de la Fondation Kofi Annan, qui promeut la paix, les droits humains et le développement durable.Sylvain Obedi Katindi, originaire de la République démocratique du Congo, milite pour les droits et l'inclusion des personnes en situation de handicap. Avec son organisation Enable the Disable Action, il forme les jeunes en situation de handicap aux technologies numériques, à l'entrepreneuriat et à la résilience face aux changements climatiques. Son engagement a même contribué à l'adoption de la toute première loi sur les droits des personnes handicapées en RDC.Cédric Bichano, lui aussi de la RDC, donne une voix aux réfugiés à travers le cinéma. Fondateur de la World Refuge Film Academy, il forme les réfugiés et les communautés d'accueil aux techniques du storytelling et du cinéma, leur permettant ainsi de raconter leur propre histoire et de déconstruire les préjugés.Cet entretien a été réalisé par Alexandre Carette, d'ONU Info Genève.
Avec Inès de Franclieu Association Com' je t'aime : https://www.comjetaime.com/
Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France, a annoncé son souhait de conserver le paiement d'une somme par les patients qui n'ont pas honoré leur rendez-vous. Mais comment mettre en place la "taxe lapin" ? Ecoutez Sophie Bauer, présidente du syndicat des médecins libéraux. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 03 février 2025.
En République démocratique du Congo (RDC), l'UNICEF indique avoir reçu des rapports signalant une hausse alarmante du nombre d'enfants séparés de leur famille ou non accompagnés, les exposant à un risque accru d'enlèvement, de recrutement forcé et de violences sexuelles.Selon l'agence onusienne, il s'agit d'allégations très sévères et très graves, qu'elle doit vérifier. Mais l'urgence est de savoir où sont ces enfants déplacés et dans quelles conditions ils vivent.Cette alerte intervient alors que les camps de déplacés se sont vidés extrêmement rapidement en raison de l'intensité des combats. Il y a beaucoup d'enfants qui ont été détachés de leurs familles ou de leurs proches, indique le Chef de la communication du Bureau régional de l'UNICEF en Afrique de l'Ouest et Centrale, Jean-Jacques Simon, dans un entretien accordé à Alpha Diallo, d'ONU Info Genève.Plus largement, l'UNICEF estime à près de 300.000 le nombre d'enfants qui ont un besoin urgent d'aide dans l'Est de la RDC, qu'il s'agisse d'eau potable, d'installations sanitaires adéquates, de médicaments, de vivres, mais aussi de traitements liés à la malnutrition sévère ainsi que de services de protection de l'enfant.
C dans l'air l'invité du 22 janvier avec Olivier Jaoui, membre de la famille d'Ofer Kalderon, otage franco-israélien détenu par le Hamas, et président de l'association "Vies Brisées - 7 octobre".Hier, on apprenait que quatre Israéliennes retenues à Gaza doivent être libérées par le Hamas ce samedi. Des libérations qui devraient faire suite à celles de trois jeunes femmes dimanche dernier, sorties en échange de la libération de 90 prisonniers palestiniens détenus par Israël, en vertu de l'accord de trêve. Les détails de cet accord n'ont pas été officiellement publiés. Mais ces séries d'échanges de prisonniers sont censées se dérouler à intervalles plus ou moins réguliers pendant six semaines, et concerner au total 33 otages israéliens et environ 1.900 prisonniers palestiniens. En tout, 91 personnes sont toujours otages à Gaza.Les deux otages français, Ofer Kalferon et Ohad Yahalomi font partie des 33 otages qui doivent être libérés, selon le chef de l'Etat Emmanuel Macron. Mais ils ne devraient donc pas être libérés cette semaine. Sur RMC lundi, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot , a assuré que la France n'avait "aucune nouvelle" sur l'état de santé des deux otages français ou sur leurs conditions de détention.Olivier Jaoui, membre de la famille d'Ofer Kalderon, otage franco-israélien détenu par le Hamas, et président l'association "Vies Brisées - 7 octobre", est notre invité. Il nous dira dans quel état d'esprit il est, et comment il vit ces libérations au compte-gouttes ? Comment supporte-t-il l'absence de nouvelles, et de date de libération potentielle ? La trêve à Gaza lui a-t-il redonné un espoir ? Les enfants d'Ofer Kalderon, Sahar et Erez, ont eux aussi été captifs du Hamas, et ont été libérés. Olivier Jaoui nous dira comment ils ont vécu leur libération, et comment ils vivent l'attente de celle de leur père. Des enfants qui on aussi vécu le drame d'avoir perdu leur grand-mère, Carmela, assassinée par le Hamas le 7 octobre, avec sa petite-fille Noya Dan.
Donald Trump prend officiellement ce lundi (20 janvier 2025) les rênes des États-Unis. Retour à la Maison Blanche, après quatre années dans l'opposition, pour le Républicain, plus puissant aujourd'hui que lors de son premier mandat. L'envoyé spécial de RFI à Washington, Vincent Souriau, revient sur l'ambiance à Washington, quelques heures avant la prestation de serment du président et de son vice-président, JD Vance : la ville est remplie de partisans de Donald Trump, des familles montées à Washington pour l'investiture. Mais la cérémonie ne se passera pas en plein air à cause du froid – des températures atteignant les -20° sont attendues dans la journée. Seules 600 personnes seront présentes dans la rotonde du Capitole, et 20 000 suivront l'évènement dans une salle de spectacle, sur des écrans.Dans les rues, les forces de sécurité sont très présentes – armée, voitures de police, contrôles. La police craint un « loup solitaire », après une campagne pendant laquelle Donald Trump a failli être assassiné. Mais explique Vincent Souriau, « cela se fait avec beaucoup de civilité, et on ne ressent pas de tension dans les rues de Washington ».Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey, note que beaucoup plus d'invités que d'habitude viennent du secteur privé – notamment des dirigeants des entreprises de la tech. Ont également été invités des représentants de pays étrangers, notamment de ceux que Donald Trump considère comme amis – Italie, Hongrie... Pour Haïti, la presse du pays note que c'est le chargé d'affaires de l'ambassade d'Haïti à Washington qui sera présent. L'investiture vue par la presse du continent américain«Hashtag Ere Trump : retour au pouvoir», titre aux États-Unis El Diario, le quotidien en espagnol, qui a rencontré « les latinos de New York, entre peur et espérance avant le nouveau gouvernement Trump ». Espérance, parce que selon un Colombien rencontré par le journal, « les démocrates n'ont rien fait pour les migrants ou les travailleurs ». Peur parce que, comme l'écrit au Brésil O Globo, Trump met entre autres l'accent sur les expulsions et le protectionnisme. Le Brésil cherche d'ailleurs des alliés pour résister aux assauts du nouveau gouvernement. De fait, titre au Mexique La Razon, « C'est le début de temps difficiles pour le Mexique et le reste du monde ». Tout le contraire des États-Unis, affirme le conservateur Washington Times, qui parle d'un « renouveau patriotique » et se félicite de la fin de la « catastrophe Biden ». Certains essaient de limiter les dégâts : « avec les rapports commerciaux dans la balance, les chefs d'entreprise du Canada se bousculent à Washington pour l'investiture », note le Toronto Star. Le fait est que cette fois, écrit le New York Times, « Trump rencontre de la déférence, et non de la défiance ». Ce qui n'empêche pas l'éditorialiste de La Prensa, au Panama dont Donald Trump menace de reprendre le contrôle du canal, de parler d'un « retour triomphale du maccarthysme aux États-Unis ». L'immigration, priorité affichéeSamedi dernier encore (18 janvier 2025), Donald Trump affirmait que la gigantesque opération d'expulsion de migrants dont il parle depuis sa campagne présidentielle commencerait très vite. C'est Chicago, grande ville démocrate qui serait visée en premier, explique Fanny Lauby. Par contre, on ne se sait pas si ce sont des criminels qui vont être expulsés, ou si l'administration va multiplier les raids sur les lieux de travail par exemple. En tous cas, le Sénat doit donner à Donald Trump sa première victoire sur le dossier de l'immigration lundi après-midi, en votant une loi qui permettrait l'expulsion des immigrés qui ont été accusés de crimes mineurs, sans avoir pour autant été jugés coupables.À la frontière, Donald Trump cherche à mettre en place un état d'urgence, explique l'enseignante : il peut le déclarer en invoquant une crise à la frontière, ce qui lui permettrait de débloquer certains fonds et de déployer l'armée. Autre possibilité : mettre en place un état d'urgence médicale, qui lui avait permis à l'époque de la pandémie de fermer la frontière. Mais, remarque Fanny Lauby, il n'y a pas d'urgence médicale en ce moment, et les arrestations à la frontière sont en baisse. Le coût des expulsionsL'envoyé spécial de RFI au Texas, Achim Lippold, a rencontré Joaquin Garcia, directeur de l'ONG Lupe, qui explique qu'une déportation massive serait très grave pour la région : « Beaucoup de familles qui vivent dans la vallée du Rio Grande comptent au moins un membre en situation irrégulière. Et souvent, ce sont les deux parents qui n'ont pas de papiers. » Et pour Fanny Lauby, on peut s'attendre à voir de nouveau des familles séparées, comme lors du premier mandat de Donald Trump, « pour décourager les familles de venir. Et bien qu'il y a eu pendant des années des enfants ‘perdus', que l'on n'a pas réussi à remettre dans leurs familles, ça n'a posé aucun problème aux républicains à l'époque ». L'enseignante estime que les conséquences seraient économiquement désastreuses pour de nombreux secteurs : agriculture, construction, services à la personne (garderies par exemple). Et beaucoup de ces promesses vont coûter très cher, alors que pendant la campagne Donald Trump a prévu des baisses d'impôts supplémentaires. D'où, explique Fanny Lauby, cette volonté du président de déclarer l'état d'urgence, « qui lui permettrait de débloquer des fonds alloués au budget militaire, et d'utiliser ces fonds pour ne pas avoir à passer par la case Congrès pour obtenir des fonds pour financer ses expulsions ».
À Gaza, un cessez-le-feu avec une libération d'otages semble en passe d'être signé, après 15 mois de guerre avec Israël. Les négociations en sont au stade final. C'est ce qu'affirme le Qatar qui organise les pourparlers entre le Hamas et Israël. À Tel Aviv, des milliers d'Israéliens se sont rassemblés le mardi 14 janvier.
Entre 1871 et 1873, la disparition mystérieuse de plusieurs voyageurs, commence à inquiéter dans le comté de Labette, au Kansas. Leur point commun ? Ils ont tous passé la nuit dans une auberge de la région, réputée pourtant pour l'amabilité de ses propriétaires, la famille Bender. Les Bender en bons et honnêtes pionniers, accueillaient les voyageurs fatigués avec des repas maison et un toit où passer la nuit. Toutefois, derrière cette façade de simplicité et de convivialité, se cachait quelque chose de bien plus sinistre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:14 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - La formation de la famille repose sur un principe de distinction. Cependant, cette démarcation se retrouve également en politique, aussi perçue comme une forme de famille. - réalisation : Gilles Blanchard
C dans l'air l'invitée du 25 décembre - Vanessa Schneider, grand reporter au Monde et co-auteure de "Successions : Secrets de famille" aux éditions Albin MichelRothschild, Dassault, Ricard… derrière ces noms prestigieux se cachent des histoires de famille où les pères sont impitoyables avec les fils et où les finances l'emportent sur l'affect. Deux ans après le premier volet, Vanessa Schneider et Raphaëlle Bacqué ont enquêté sur sept autres grandes familles qui dirigent l'économie française.Vanessa Schneider est notre invitée. Elle reviendra sur son travail sur les secrets des plus grands noms de l'industrie française.
Après 13 ans de guerre, la Syrie a aujourd'hui besoin d'aide humanitaire d'urgence. La Croix-Rouge a annoncé avoir besoin de 139 millions d'euros pour venir en aide à cinq millions de personnes. Certaines zones du pays sont également en ruines. C'est le cas du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk. Cette banlieue de Damas a été le théâtre d'affrontements du régime avec des groupes rebelles puis avec le groupe État islamique, avant d'être entièrement rasé. De nos envoyés spéciaux à Yarmouk,Dans le camp de Yarmouk, pas un immeuble n'est intact. Sur un amoncellement de gravats, Hani Hassan dirige la reconstruction d'une maison. Il commente :« Sur cette rue, avant, il y avait des agences d'assurances automobiles ! C'était très civilisé, mais en 2011 avec la révolution, tout a changé ! Le camp a été coupé du reste du monde par le régime. Les gens avaient faim, certains sont morts. Quand les forces rebelles sont parties de Yarmouk, le régime a forcé tout le monde à partir pour dix jours. L'aviation russe a frappé chaque bâtiment. Il ne reste pas un seul immeuble intact. »Comme presque tous ses anciens voisins, Hani Hassan est descendant de Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés lors de la création de l'État d'Israël en 1948 :« Je suis né en Syrie, mais je suis palestinien. Je n'ai pas de passeport. Je ne peux pas voyager. Ma sœur est en Jordanie, je ne peux pas la voir. J'ai trois frères et sœurs à Gaza. Tout le monde déteste les Palestiniens. On nous a massacré en Jordanie, au Liban, ici ! Les peuples arabes disent s'intéresser à notre sort, mais c'est faux, personne ne veut de nous dans son pays. Je vous le dis, nous sommes l'épine dans le pied du monde entier. » À lire aussiSyrie: malgré l'urgence humanitaire les combats continuent au sud de Damas Un espoir de reconstruction pour un retour des populationsDans une rue étroite aux immeubles sans façade, une jeune femme pousse la porte en métal d'un rez-de-chaussée. Les étages supérieurs ne sont plus que des pans de murs entassés. Dans la petite pièce isolée du froid et de la lumière, c'est la grand-mère Safane qui commande :« Nous habitions déjà ici avant la guerre avec mes quatre enfants. Moi, j'habitais au rez-de-chaussée et mes enfants dans les étages. Mais tout ce qui est au-dessus de notre tête a été détruit. Je suis revenue il y a deux ans, ma maison avait été brulée. Regardez le plafond, les murs ! Alors, nous reconstruisons tout petit à petit. Mais je préfère être ici. Ma maison, c'est ma dignité. »La jeune fille qui nous a ouvert la porte s'est assise discrètement dans la pénombre. Elle confie : « J'aimerais être psychologue pour aider les enfants d'ici. Ils souffrent énormément. Quand je suis arrivée ici, j'avais très peur. J'étais seule dans ce quartier, il n'y avait personne dans les rues. Et puis, finalement, d'autres familles sont revenues avec des filles de mon âge. On va ensemble au collège et j'ai accepté la réalité : je vais vivre ici. » Avec la chute du régime, les habitants du camp de Yarmouk espèrent bientôt recevoir de l'aide financière afin de les aider à reconstruire et d'encourager leurs voisins à revenir.À lire aussiIsraël vise à nouveau la Syrie, l'ONU demande l'arrêt des «frappes israéliennes», contraires au droit international