Podcasts about le talmud

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Best podcasts about le talmud

Latest podcast episodes about le talmud

En sol majeur
Esprit de famille avec Armand Abécassis

En sol majeur

Play Episode Listen Later Jun 18, 2023 48:30


Hier pour En Sol Majeur, nous écoutions à l'ombre d'un proverbe juif en forme de pommier la pensée du philosophe Armand Abécassis, auteur d'Il était une fois le Judaïsme. Sa manière de traverser le XXème siècle depuis son Maroc natal en s'appelant Amran, m'a transmis le désir de l'écouter transmettre à Ethan, Capucine et Elisheva ses petits-enfants. Le Talmud étant la matrice de leurs conversations philosophiques, leur causerie ne sera jamais très loin des lettres en hébreu trempées dans du miel, elle tournera autour de l'enfance de papy (ou comment être juif dans un pays arabe occupé par les Français), du colonialisme hier, de l'antisémitisme aujourd'hui. Un En Sol Majeur tendance Esprit de famille puisqu'on circulera entre le quartier juif de Casablanca et le XVIème arrondissement de Paris. Allez, on reprend la séquence photo avec Armand Abécassis, aussi armé que désarmant...

Rav Touitou
Notre torah sans le talmud ne veut rien dire (1/2)

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 25:09


Notre torah sans le talmud ne veut rien dire (1/2) by Rav David Touitou

Daf Yummy
Daf Yummy épisode 530. Yevamot 44 : Chéri. Pas de cougars dans le Talmud !

Daf Yummy

Play Episode Listen Later Apr 20, 2022 13:02


Daf Yummy épisode 530. Yevamot 44 : Chéri. Pas de cougars dans le Talmud ! by Myriam Ackermann Sommer

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Ta Shma le podcast !
Quaestio 1. Question de l'intelligence ou question rhétorique : Ma Nishtana

Ta Shma le podcast !

Play Episode Listen Later Apr 11, 2022 23:06


"Le Talmud est fondé sur la seule forme légitime de la question : la question médiale, celle qui, par sa teneur, est posée en permanence", disait Gershom Scholem. Ce premier épisode du podcast enquête sur les questions dans la littérature rabbinique : leur centralité, leurs fonctions diverses, politiques, intellectuelles, rhétoriques, religieuses ou mystiques. Ici, est affrontée LA question qui scande la soirée du Seder de Pessah : Ma Nishtana - "En quoi cette nuit est-elle différente des autres nuits ?" Au micro, Bitya Rozen-Goldberg et Noémie Benchimol.

Daf Yummy
Daf Yummy épisode 516. Yevamot 28 : Principes de la philosophie. Le doute dans le Talmud.

Daf Yummy

Play Episode Listen Later Apr 4, 2022 16:54


Daf Yummy épisode 516. Yevamot 28 : Principes de la philosophie. Le doute dans le Talmud. by Myriam Ackermann Sommer

philosophie yummy talmud principes doute yevamot le talmud myriam ackermann sommer
Les Contes d’Israël et du Monde
Conte yiddish populaire : qu'est-ce que le talmud ?

Les Contes d’Israël et du Monde

Play Episode Listen Later Jan 5, 2022


Talmudiques
Ouvertures du Commencement 2/2 Le Talmud et le premier mot

Talmudiques

Play Episode Listen Later Apr 11, 2021 32:44


durée : 00:32:44 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - .

premier mot commencement talmud le premier marc alain ouaknin le talmud
ERFM NON-OFFICIEL (plus mis à jour)
Les Dossiers de Monsieur K. – Second dossier: Le Talmud dévoilé

ERFM NON-OFFICIEL (plus mis à jour)

Play Episode Listen Later Jan 16, 2021 30:12


Les Dossiers de Monsieur K. est une nouvelle émission d'ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation. Aurez-vous le courage d'ouvrir Les Dossiers de Monsieur K. ? Ce second épisode se propose de dévoiler le Talmud qui est la compilation des commentaires et de la jurisprudence religieuse juive. Rempli d'interdictions et de prescriptions, le Talmud est plein d'euphémismes, d'acronymes, d'allusions pour dissimuler ses aspects les plus sinistres... Mais que dit-il au juste ? Le Talmud démasqué du Révérend Pranaitis lève le voile. Plongez dans l'histoire occulte avec ERFM. Source: https://bit.ly/3sv89yN

Jerusalem Podcast Club
#2 Talia Metzger - Realiser Ses Reves - La Zootherapie - Le Talmud pour les Femmes - Etre un Couple Malgre les Differences

Jerusalem Podcast Club

Play Episode Listen Later Oct 16, 2020 135:39


Talia, on ne peut pas la rater, comme propulsée des années 60 avec ses lunettes de John Lennon et sa passion inexpliquée pour les plumes. Talia, tout d'abord, c'est celle qui est toujours là en toute circonstance, celle qui te laisse jamais tomber. Talia, c'est la reine de l'hospitalité, sa porte est ouverte (littéralement) à toutes les heures du jour et de la nuit. Mais c'est pas tout, son quotidien, c'est d'aider des enfants en difficulté en les reconnectant avec leur intériorité. Elle fait partie des rares personnes dont la vie est consacrée à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Talia, ce n'est pas seulement une amie d'enfance, c'est que, sans elle, mon enfance n'aurait pas été la même. Tous les liens du JPC --> https://linktr.ee/yairh

Un monde de livres
Invités: Bernard-Henri Lévy et Philippe Sollers

Un monde de livres

Play Episode Listen Later Apr 27, 2016


Josyane SAVIGNEAU reçoit aujourd’hui Bernard-Henri LÉVY pour son essai L’esprit du judaïsme (Ed. Grasset, 2016) et Philippe SOLLERS pour son roman Mouvement (Ed. Gallimard, 2016). « Le seul vrai roman est le mouvement de l'Esprit, rien d'autre » note Philippe SOLLERS au cœur de son dernier ouvrage. Ce n’est pas un hasard si depuis quarante ans il y a ce compagnonnage d’intelligence entre ces deux grandes figures du monde littéraire français. Et c’est à un dialogue enthousiasmant auquel nous sommes conviés. Verbatim : Bernard-Henri LÉVY : « chacun des romans de Sollers est en rupture par rapport aux précédents. » « Dans Mouvement, beaucoup de drôlerie, de cohérence et d’imprévisibles nouveautés. » Philippe SOLLERS : « L’esprit du judaïsme est un livre majeur, c’est-à-dire en augmentation par rapport à tout ce qu’aura fait Bernard-Henri LÉVY dans son lent cheminement depuis Le testament de Dieu, publié en 1979 ». « On attaque Bernard-Henri LÉVY, mais au fond il y a toujours un relent d’antisémitisme. L’antisémitisme n’est pas mort. » Bernard-Henri LÉVY traite le sujet « d’une façon décapante ». « Le Talmud, c’est important car c’est tout simplement l’étude. L’écriture est fondamentale. Dieu n’est pas à croire, il est à comprendre. » Bernard-Henri LÉVY : « Le Talmud invente cette idée que plus on va vers la fin, plus on se rapproche du début. Il invente cette histoire que l’affaire de la sainteté, de la transcendance, ça se joue dans les mots, dans la lettre, dans le travail du signifiant » « Les Juifs sont venus au monde moins pour croire que pour étudier ». « Ce corps à corps avec le texte, qu’on appelle l’étude, est l’inverse de l’Évangile qui veut dire bonne Nouvelle et invite à la fusion et au martyr. » Philippe SOLLERS : « oui, c’est l’Évangile mal compris. Il y a des catholiques de confort comme il y a des juifs de confort. » Bernard-Henri LÉVY : « l’hypothèse de Dieu est sérieuse mais ne peut venir qu’après une vie d’étude. Là il y a une différence majeure avec le catholicisme qui, lui, aboutit au pari de Pascal, à cette façon d’aller très vite, de faire l’économie de la patience de l’exégèse. Il y a là quelque chose qui distingue jusqu’à aujourd’hui les deux rapports au texte, à la lettre. » Philippe SOLLERS : « pour ce qui concerne Pascal, il faut rappeler qu’il s’agit d’une illumination intérieure, ça peut être des visions, mais tout le monde peut s’engouffrer dans ce mensonge. » « Dans le livre de Bernard-Henri LÉVY il y a un chapitre consacré à Proust qui est tout à fait important. Proust est à la fois juif, catholique, homosexuel et il refait toute l’histoire de France dans ce grand chef d’œuvre de l’humanité qu’est La recherche du temps perdu ». « Le péril suprême pour le judaïsme, c’est l’ignorance, l’analphabétisme, l’illettrisme. » Bernard-Henri LÉVY : « Ce qui est impressionnant dans Mouvement c’est l’annonce de ce qui est en train de se passer. Seuls HOUELLEBECQ et SOLLERS le font, sur le djihadisme. » C’est sur une question que se termine cet entretien. D’une manière tout à fait étonnante, dans les deux ouvrages, Mouvement et L’esprit du judaïsme le personnage de Jonas tient un rôle important. Cette histoire insensée de Dieu qui dit à un homme : « tu vas aller prophétiser, te soucier d’un peuple qui n’est pas le tien, le peuple le plus hostile, celui dont il est écrit que s’il est sauvé il va se retourner contre les Juifs » Et à juste titre, Jonas se pose la question : « s’ils sont tellement corrompus et immondes, pourquoi ne pas les abandonner ? »

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

RESUME DU COURS : Nathan dit à David "puisque tu reconnais ta faute, tu ne mourras pas." Mais il faut aussi une réparation. Quand nous avons blessé quelqu’un, ou cassé quelque chose, même si la faute est pardonnée, il nous arrive des épreuves, des issourim. Car la faute, la parole ou l’action mauvaise, a fait entrer en nous des impuretés, a dégagé des énergies négatives et causé des destructions. Il faut nettoyer toutes les saletés qui ont été accumulées dans notre âme, réparer notre être, et ceux que nous avons abîmés autour de nous. Hachem a prévu cette purification : nous avons, enfouies en nous, des forces qui, si nous les déployons, sont purificatrices et vont nettoyer toutes les impuretés entrées en nous. Ces forces nouvelles que nous allons déployer seront, en nous, comme des eaux purificatrices. Nathan avait déjà annoncé à David quelle serait sa punition : "un mâle se lèvera de ta maison. Il prendra tes femmes devant tes yeux". Puis suivent 3 versets, et est ajouté : "sache que l’enfant de Bat Sheva va mourir." Hachem frappa le bébé de Bat Sheva, qui était dans un état désespéré. David pria pour sa guérison, et il jeûna. Il ne pouvait même plus se lever.... Au bout de 7 jours, l’enfant mourut... David se leva immédiatement, remit ses habits royaux, se rendit au Tabernacle pour se prosterner devant Hachem, puis rentra chez lui et demanda qu’on lui prépare un festin. "Tant que l’enfant était vivant, j’ai jeûné, j’ai pleuré, car je me disais : peut-être qu’Hachem va pardonner et l’enfant vivra. Maintenant qu’il est mort, à quoi cela servirait-il ? Après avoir mangé, il alla vers Bat Sheva, s’unit à elle et naquit un enfant qu’ils appelèrent Shlomo, que D. aima. Hachem envoya Nathan dire aux parents : cet enfant sera appelé "Yedida, l’amoureux de D., car c’est ce que D. veut." Pendant 9 mois, au Beit HaMidrash, tous avaient fait honte à David. Puis, quand l’enfant, à peine né, tomba malade et mourut, tout le peuple y vit la punition d’Hachem. Mais, si cette mort avait été une punition d’Hachem, David aurait dû être encore plus affligé après qu’avant, car cela aurait signifié qu’il n’était pas pardonné. Bat Sheva lui aurait été interdite. Et il n’aurait pas pu aller au Temple. Or, David fit tout le contraire ! Car Nathan avait déjà dit à David : tu es pardonné, et c’est seulement après qu’il ajouta : l’enfant mourra. Cette mort n’est donc pas une punition. David ne se sent pas coupable, et c’est pourquoi il va avec sa femme, car il sait qu'elle ne lui est pas interdite. Si D. avait voulu punir David, selon le principe "mida ké negued mida", ce n’est pas l’enfant qui serait mort, mais c’est David qui aurait été envoyé à la mort, comme il y avait envoyé Ouria. David ne se trompe jamais, dans l’interprétation de ce qui lui arrive. Il sait qu’il y a des épreuves qui sont une punition, onesh, et d’autres qui sont un tikoun, une réparation, et qui sont constructrices : Hachem veut permettre à l’homme de dévoiler des forces surhumaines, et d’atteindre un niveau qu’il n’aurait pu atteindre. Si l’épreuve qu’il subit l’abat et qu’il s’écroule, c’est qu’il s’agit d’une punition. Mais si c’est un tikoun, l’homme se lève immédiatement, et gagne. David sait qu’il n’a pas fauté. D. lui donne des tikounim, des épreuves, pour lui permettre d’atteindre le niveau d’être le père du Mashiah. Il mit au monde Shlomo, c’est-à-dire la lignée du Mashiah. Les épreuves de David sont toutes les douleurs de l’enfantement, pour mériter d’être les parents du Mashiah. Le Talmud dit même que la faute de David avec Bat Sheva a été voulue par Hachem. Hachem a envoyé dans David ce yetser hara de l’impatience, car il voulait qu’il faute, afin qu’il devienne, pour l’humanité entière, le modèle de la teshuva qui est toujours possible. David savait que, pour mériter d’être le père du Mashiah, il fallait s’élever à des niveaux surnaturels de compréhension des messages divins, et c’est pourquoi il devait traverser des situations inextricables. Dans un psaume, il dit "mon cœur est vide" (de yetser hara) et il comprend qu’il est entraîné dans un processus qui le dépasse et que c’est Hachem qui agit, en tout cela. En hébreu, le mot "nissayon", épreuve, signifie "élever". En effet, dans le Judaïsme, par l’épreuve, D. ne veut pas nous détruire et nous casser, mais nous élever, comme un père le fait pour son enfant. Tout le monde le comprit plus tard, quand Shlomo inaugura le Temple, et que les portes refusèrent de s’ouvrir. Shlomo dit "fais-le pour mon père David", et les portes s’ouvrirent. Tout Israël comprit que David n’avait jamais fauté. Et il est devenu pour tous "David mele’h Israël, ‘hai vékayam". Il est, pour l’éternité, le modèle unique de la perfection et du Mashiah, car il a tout traversé, dans le bien comme dans le mal, et il est toujours resté le guerrier d’Hachem.

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

RESUME DU COURS : Après avoir vaincu tous les ennemis, David put se consacrer à son peuple : "Il régna sur tout Israël, et il rendit mishpat (la justice) et tsedaka (la charité) à tout son peuple." Le Talmud fait remarquer que les 2 ne vont pas ensemble : "à l´endroit de la justice, il n´y a pas de place pour la charité", et inversement. Car la justice, c´est de condamner s´il le faut, et d´imposer à quelqu´un ce qu´il ne voudrait pas, et même de le punir ; la tsedaka, au contraire, est de lui donner ce qu´il ne mérite même pas de recevoir. Mishpat, c´est l´exercice de la loi, et tsedaka c´est faire le contraire (permis) de la loi. Comment David peut-il faire les deux, au même moment, avec les mêmes personnes ? Autrement dit, que fait-il, si c´est le riche qui a raison, et que le pauvre qu´il faudrait condamner risquerait de s´écrouler, avec sa famille ? Selon nos Maîtres, au tribunal, David disait au pauvre "tu as tort, et du dois payer." Ensuite, quand il avait bien intégré sa faute et assumé sa responsabilité, David envoyait quelqu´un afin de pourvoir à ce qu´il devait payer. Car on ne peut demander au riche de renoncer à ses droits. "Il y a des choses, ou tu les comprends toi-même, ou on ne te les dira jamais". Si le roi lui dit "donne", le riche le fait, mais contraint et, selon la hala´ha, le pauvre aurait volé cet argent. Le riche doit dire de lui-même : je renonce à mes droits. De plus, le pauvre doit comprendre qu´il a tort. Il est amoral de faire croire au misérable qu´il a raison, comme le monde d´aujourd´hui le fait. Ce n´est pas parce que quelqu´un est riche qu´il a forcément tort, et si quelqu´un est pauvre, qu´il est forcément innocent ! Il faut dire qui a tort et qui a raison. Et le coupable doit payer ce qu´il doit. David était le modèle parfait de la morale humaine adamique qui consiste à ne jamais laisser croire à celui qui a tort qu´il a raison, même s´il est opprimé, et à ne jamais contraindre celui qui a raison à renoncer à ses droits. Mais, tout en dirigeant le royaume, David savait être proche de son peuple et se souciait lui-même de celui qui n´avait pas de quoi payer son dû. Ainsi, grâce à ce que faisait David, la loi était entièrement acceptée par tout le monde : justice (et un sentiment de dignité) était rendue au riche, et on faisait tsedek (sentiment qu´il a été bien jugé) au pauvre, en lui apprenant à prendre ses responsabilités et reconnaître ses torts. L´un et l´autre retrouvaient donc la véritable valeur morale. "David se posa la question : reste-t-il encore quelqu´un de la famille de Shaül envers qui je pourrais être bon, en raison de ma promesse à Yonathan… Il restait le chef des serviteurs de la maison de Shaül…" David lui demanda "y a-t-il encore dans la maison de ton ancien maître un descendant avec lequel je pourrais appliquer "tsedek Elohim". Oui, il y a le fils de Yonathan, mais il est paralysé des jambes." ´Hessed Elohim" est la même notion que "mishpat et tsedaka", car Elohim évoque le din, la rigueur, contraire du ´Hessed, débordement de bonté. La famille de Shaül était le pire ennemi de David qui ne peut donc faire seulement ´Hessed. Il faut cette union des contraires. Mais, dès qu´il vit le fils de Yonathan, et qu´il était un géant de la Torah, David le prit pour maître. Il l´appela tout de suite "Méphiboshet", la bouche qui me fait honte, car il était plus grand que lui, le contredisant même en public quant à la Torah. Et il lui dit "je te fais du ´Hessed, et sache que toutes les propriétés que j´ai prises à Shaül, je te les donne. Et tu mangeras toute ta vie à ma table." Nos Maîtres expliquent que, selon la hala´ha, quand un homme se révolte injustement contre le roi légal, il perd tous ses biens. David avait donc confisqué tous les biens de Shaül. Mais, après avoir parlé de "´Hessed Elohim", qui était l´expression de l´équilibre, il semble qu´il ait été aveuglé par le fait que c´était le fils de Yonathan, et par sa grandeur dans la Torah. Shaül avait fauté à son égard, et ses biens avaient été confisqués. Les restituer pouvait faire peser des doutes sur la légitimité de la royauté de David. La Torah nous donne, ici, l´une des clés les plus sages de toute relation humaine authentique : il est dangereux de faire à quelqu´un un bien démesuré. Quand tu es bon, juste et responsable, tu dois faire attention à qui bénéficie de ta bonté, car tu te mets en danger. Et c´est une clé que l´occident devait comprendre, car elle explique son effondrement et sa mort future.

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

RESUME DU COURS : Depuis la faute, la vérité ne pénètre plus complètement notre essence, et c'est pourquoi nous ne pouvons plus la transmettre intégralement ; une partie du message est perdue. Le fait que David ait un fils qui soit roi après lui prouve que ce qu'il est a pénétré son essence, et il put en transmettre l'intégralité. C'est la condition pour que sa royauté soit vraiment le miroir de la royauté divine, et c'est aussi la condition pour que le Beit HaMikdash soit construit par sa famille. Car le Beit HaMikdash, c'est Hachem présent sur terre, et il faut que la vérité pénètre l'essence. David a transmis son essence, et elle ne disparaîtra plus. Elle a seulement été voilé, mais réapparaîtra, et ce sera la Délivrance. Nos Maîtres disent qu'il y a 3 couronnes, le Kéter Torah (Maîtres d'Israël), qui ne se transmet jamais de père en fils, le Kéter Kéouna (cohanim), qui se transmet totalement et visiblement, et le Kéter Mal'hout qui est intermédiaire : il se transmet, mais il peut être voilé. Le Kéter Mal'hout est le plus important, car il est le Kéter du Projet : "D. sera Roi sur toute la terre". La Royauté d'Hachem est tout le Projet, et c'est donc là que se situent toutes les forces contraires, qui s'acharnent pour détruire ce Kéter. C'est pourquoi D. l'a créée comme Kéter d'essence, pour qu'il soit indestructible : le Mashiah sortira de David, et sa Mal'hout est éternelle. David remercie Hachem, et demande "qui suis-je, Adonai Awayé, et qui est ma famille, pour que tu m'aies amené jusqu'à la royauté ?" Il appelle Hachem de Ses 2 Noms : celui que l'on prononce, et celui que l'on lit quand on prononce le 1er. En effet, nous ne prononçons pas le Nom tel qu'il s'écrit, pour montrer la distance entre D tel qu'Il est dans Son essence, et tel que nous Le percevons. Il nous échappe complètement. Le Talmud dit que "être capables de percevoir le Divin tel qu'il s'écrit, signifie que nous aurions une telle connexion avec Hachem que nous percevrions tout le mal comme un bien, comme un élément constructeur du Projet." Nous disons Adonai, le Maître, pour signifier que c'est Lui qui décide et, même si nous ne comprenons pas, nous savons que tout est pour le bien, et nous nous soumettons. Les Maîtres de la Kabbalah expliquent que les Noms divins correspondent chacun à une sephira, un type de dévoilement d'Hachem dans Son monde. Le Nom Adonai correspond à l'attribut de la Mal'hout, car un roi impose, et on Lui fait confiance ; on accepte car on sait qu'il a raison : je Te proclame Maître, et je l'accepte entièrement. C'est ce que doit être le véritable gouvernement juif : une royauté démocratique où il y a un décideur, mais il est fondé sur l'acceptation par le peuple. Et c'est ce qui se cache dans le Nom Adonai. C'est pourquoi David appelle D. "Adonai Awayé", en mettant Adonai en 1er, pour montrer que lui, en tant que roi, a l'intention de dévoiler cette dimension sur terre. Puis il ajoute Awayé, car le but véritable du roi d'Israël est d'amener Israël, puis l'humanité entière, à la connaissance du D. Awayé. On passe de la soumission au partenariat : je veux ce que Tu veux, car je comprends, et je n'ai plus besoin de me soumettre. C'est le monde de la Délivrance, où les hommes adhèrent complètement au Projet, et ils accomplissent par eux-mêmes. "Qui est ma maison pour que Tu m'aies amené jusque-là ?" David s'étonne : comment sa famille peut-elle dévoiler l'essence de la Royauté d'Hachem ? Du côté paternel, comme maternel, elle est une suite de problèmes, à la fois sur les plans biologique, moral et spirituel. "La seule chose que je peux comprendre, c'est la Torah de HaAdam, Adonai Awayé." Le Rav explique pourquoi David répète à nouveau les 2 Noms de D., et ce qu'est la Torah de HaAdam, Torah capable d'unir les 2 Noms Divins. Le secret extraordinaire de la vocation universelle de David, début de la réparation de l'humanité, est dans ces versets, ainsi que le secret de la dimension universelle des Psaumes. "Je prends conscience de Ta grandeur, Awayé Elokim. Et qui est comme Ton peuple Israël, un peuple unique sur terre ?" David change d'appellation de D., lorsqu'il commence à parler d'Israël, et de la grandeur d'Hachem par rapport à Israël. Mais on notera qu'il emploie les mêmes mots pour parler d'Hachem et d'Israël. Le Nom Awayé, cette fois-ci, est avant Elokim, pour montrer que, même ce que nous appelons la nature s'enracine dans des lois surnaturelles. Nous sommes seulement habitués à voir le fonctionnement de la nature, mais en réalité tout est Awayé, tout est miracle et merveilleux. C'est aussi une allusion à la manière dont Israël doit vivre : nous devons toujours avoir conscience que notre histoire est un véritable prodige, un miracle permanent. L'histoire d'Israël est le dévoilement le plus clair qu' "Awayé Hou HaElokim", qui rappelle au monde qu'il ne fonctionne pas seulement avec des lois naturelles, comme il le pense, mais qu'il y a Quelqu'un au-dessus des lois de la nature. L'existence-même d'Israël le prouve.

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

RESUME DU COURS : Connaître l’essence véritable de l’homme échappe, même au prophète, car elle se cache au plus profond de l’homme et il est complètement impossible, sauf un dévoilement prophétique, de déceler qui l’on a en face de soi, dans le bien comme dans le mal. C’est pourquoi les prophètes Shmuel et Nathan, bien qu’ils aient été connectés en permanence, n’ont pas été capables d’entendre la volonté d’Hachem, dans 2 décisions extrêmement importantes : le choix du roi, et qui va construire le Temple. Sur le personnage de David, tous deux se sont trompés. Ils devaient déceler si David, non seulement sera capable d’être un bon roi, par sa fonction, mais sera un roi par son essence ; c’est-à-dire que son âme est structurée par rapport à la sfira de la Mal’hout, de la royauté. Quand Shmuel fut envoyé par Hachem pour choisir un roi, il crut qu’il s’agissait d’Eliav, car il semblait le roi parfait ; certes, il aurait été excellent comme roi fonction, mais il n’était pas roi par son essence. Ensuite, en voyant David, il se trompa à nouveau, et vit en lui Esav, car il vit l’extériorité de David. De la même façon, concernant la construction du Temple, Nathan savait que, seul un roi essence peut construire le Temple, et il répondit positivement à David. Mais, même dans l’essence, il y a 2 niveaux, un niveau pour être roi, et un niveau pour construire le Temple. Cette 2ème partie de l’essence manquait à David. Hachem dit à David, par le prophète Nathan : "comment peux-tu croire que tu vas Me construire une maison ? Qu’ai-je fait pendant les 500 ans depuis la sortie d’Egypte ? Je me suis contenté d’une tente. Et M’avez-vous entendu Me plaindre et vous demander une maison ?" Hachem lui signifie : tu es comme tous les autres des générations passées. Certes, tu es roi, et roi d’essence, mais par rapport à mon Temple, il n'y a pas de différence, car il y a une autre étape à passer et, par rapport à cette étape, tu n'as pas encore commencé ! "Je t'ai pris dans ta bergerie. C'est Moi qui t'ai amené et t'ai placé à la tête de Mon peuple, d'Israël." David a déjà reçu d’Hachem ce cadeau d’être roi, et il aurait dû se demander s’il était digne, aussi, de construire Sa maison. Car c’est un honneur de faire quelque chose pour Hachem, et il faut en avoir le mérite. Nous pensons que nous Lui donnons quelque chose mais, en réalité, c’est Lui qui nous fait un cadeau, lorsqu’Il nous donne l’opportunité de faire quelque chose pour Lui. De la même façon, lorsqu’un donateur donne à un tsadik, ou quand nous donnons à un pauvre, c’est le tsadik et le pauvre qui nous font le véritable cadeau, et c’est nous qui recevons ! Le Talmud dit que plus grand est le bien que le pauvre fait au riche, que celui que le riche fait au pauvre. Car le pauvre donne au riche l'opportunité de faire une mitsva, et il donne au riche l'infini ! En réalité, avant d’aller demander au prophète, David aurait dû poser la question à Hachem, puis seulement s’adresser au prophète pour avoir la réponse. Certes, Hachem connaît déjà nos besoins, et tout ce que nous allons Lui dire. Par exemple, il sait que je suis malade et que je veux guérir. Mais l’utilité de la prière n'est pas pour Lui, elle est pour moi, pour que MOI je ne L'oublie pas. Et la prière est la manière de montrer à Hachem mon humilité. David a voulu bien faire. Mais il a commis l’erreur des Justes de la Torah : parfois, ils font mal le bien, car ils le font avec précipitation, ce qui aboutit à un mal. A chaque fois qu’un homme investit dans le bien, il doit se demander s’il a le mérite pour qu’Hachem le choisisse, afin de faire partie de Son Projet. Et, ensuite, il doit savoir qu’il doit seulement remercier d’avoir été choisi !

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

David, Goliath, Chaoul, Doeg, Avner, Schmouel, Ruth et Boaz sont les acteurs de la partie qui se jouent aujourd´hui! Au centre, une discussion plus qu´animée entre 2 hommes, 2 chefs, 2 sages et à travers eux, 2 niveaux de pensée! Passionnant et merveilleusement bien conté...comme d´habitude! Juste après la victoire de David contre Goliath, tous sont étonnés et se demandent : Mais d’où vient cet homme ? Qui est ce David ? Quel est son origine ? Nous allons à présent pénétrer l’univers du texte pour mieux approfondir un point très mystérieux de Rachi sur le secret de l’origine de l’âme de David et son application de nos jours! Rachi du 55ème verset du 17ème chapitre du premier Livre de Schmouel: Chaoul est stupéfait face à cette victoire et demande à Avner, son général d’armée et à Doeg son bras droit (plutôt gauche) : ‘Mais qui est cet enfant ? D’où vient-il ? Il a vu en lui un comportement royal et c’est la première fois qu’il découvre ce tempérament de roi chez David ! Chaoul savait que David venait de la tribu de Yéhouda mais il se demande à présent s’il est issu de Perets(caste des rois au sein de la tribu de Yéhouda) ! ‘Perets’ vient de ‘Lifrots’, faire tomber, faire exploser les limites et le roi vient de cette famille ! Perets(selon le Ari Hakaoch:Réincarnation de Yaacov) est celui qui a changé l’ordre des choses avec son frère Zérah (Selon le Ari Hakadoch: Réincarnation d’Essav) en sortant le premier du ventre de Tamar ! Chaoul, qui a refusé de défoncer les limites avec Amalek (il est resté enfermé à l’intérieur de sa propre compréhension) remarque ce jeune garçon qui fait exploser toutes les limites de la compréhension !! Le roi est celui qu’aucun obstacle ne peut venir à arrêter ! Chaoul est inquiet. Il se dit : Et si c’était lui le futur roi d’Israël ? Et la, commence un dialogue entre 2 maitres d’Israël même si nous allons voir qu’un des 2, malgré sa connaissance, est un personnage plutôt douteux ! Mais attachons nous dans un premier temps au dialogue entre 2 géants…Comme elle est grande notre Torah et combien ce peuple est magnifique ! Doeg, qui avait le souci de garder son poste(pour mieux manipuler la direction du pays), dit alors à Chaoul : Ne t’inquiètes pas, qui te dit qu’il est juif ? Ne vient il pas de Ruth la Moabite ? La bombe est lancée, il relance la vieille discussion qui animait nos sages à propos de la conversion des femmes de Moav !!!!! LA langue de serpent a parlé, le venin est lancé et le mal commence à se répandre ! Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre la Makhloket et son origine : Boaz, le grand de la génération, va épouser Ruth, bien plus jeune que lui, il se demandera cependant pourquoi elle ne se marie pas avec un homme de son age ! En fait, Ruth est une reine, elle a quitté une royauté pour donner une autre royauté ! Elle sait que Boaz vient de Perets…elle sent qu'elle a une haute mission, à savoir faire naitre la Royauté d’Israël, Boaz réalise qu’il n’a pas affaire à n’importe qui,...il en pleure même ! (Émouvant, nous vous invitons à la lecture du livre de Ruth) Cependant, une partie d’Israël a pensé que Boaz s’était trompé car Israel avait reçu l´interdiction de convertir Moav. Toute la discussion va porter sur l´interdiction de conversion : Concerne-t-elle aussi les femmes de Moav? Les gens ont commencé à parler derrière lui mais personne ne pouvait intervenir car il était le grand de la génération ! Ils se sont dits alors : Que le Maitre du monde décide ! Et effectivement, il épouse Ruth, il s’unit à elle et meurt ! Quel piège ! Boaz a vécu toute sa vie pour réaliser cette mission mais nul ne le sait, tous pensent que Boaz a été puni ! Le Maitre du monde a de nouveau, pour des raisons qui lui appartient, semé la pagaille en lançant une peau de banane sur laquelle tous (sauf les prudents) peuvent glisser ! Tout le monde se dit alors que la Providence est intervenue ! Effectivement, après la mort de Boaz, va se lever une école qui dominera Israël, elle sera celle des anti Moav hommes et femmes ! Doeg en sera le chef de file ! Revenons à l’intervention de Doeg auprès de Chaoul ! Avner, général d´armée de Chaoul est un homme bon, il pense même que toute cette discussion ne tient pas la route ! Il se repose sur Schmouel, le grand Schmouel Hanavi qui pense que les femmes Moabites peuvent se convertir ! Schmouel est le prophète...Comment peut on le contredire? La Torah a été donnée aux hommes et un prophète, ne peut dire : D. m’a dit, D. m´a révélé ! C’est sa compréhension qui le fait parler et il ne peut imposer son avis en tant que PROPHÈTE mais uniquement en tant que HAKHAM, sage ! C’est beau la Torah, combien elle nous protège ! D. a fait le monde ainsi pour nous préserver de tous les illuminés qui se prendraient pour les libérateurs du monde ! Celui qui dirait : D. s’est révélé à moi et proposerait un quelconque changement des lois de la Torah, même s’il est prophète, serait rejeté par les maitres d’Israël ! Avner dit : On nous a enseigné dans la maison de Schmouel : ´seulement les fils de Moav et non les filles de Moav´ ! La partie de ping pong de haut niveau est commencée ! Doeg lui cite alors le verset qui précède qui dit : ´Lo Yavo Mamzer Békaal Hachem´, le fruit d’un adultère n’a plus le statut d’un juif à 100% ! Et Doeg de rajouter que la Torah s’adresse au masculin mais s’adresse aussi aux femmes, la Torah a choisi le langage masculin car il est le concept qui donne et la Torah, nous la recevons, elle joue le ‘rôle’ de l’homme ! Doeg vient avec un argument fort puissant et dit : l’interdiction d’épouser un Mamzer(cité au masculin) touche les hommes et les femmes, ainsi, l’interdiction de Moav touche aussi les hommes et les femmes ! Non décontenancée, Avner lui répond (ils sont beaux nos maitres) : Pour Moav, l’interdiction de les convertir est sujet à une raison donnée par la Torah : Les gens de Moav sont les descendants de Loth, 2 fois sauvée par Avraham et pourtant, bien plus tard, ils refuseront d’abreuver le peuple d’Israël ! Quelle ingratitude ! Et Israël repousse ce défaut avec force ! Avner rajoute que ce n’est pas la manière de faire, les femmes ne vont pas à la rencontre des hommes, ce n’est pas ainsi qu’il faut agir, ce n’est pas la nature normale des femmes, dons il n’y a rien à leur reprocher. Doeg s’accroche et lui dit : Tu te trompes, Moav n’est pas notre peuple qui sait garder les distances minimales et notre camps était séparé. Il aurait suffit que les femmes de Moav aillent chez les femmes d’Israël ! Alors, pourquoi les femmes de Moav ne sont pas venues? Echec et Mat ? Avner se tait, il ne sait répondre et Doeg relève la tête ! Le Talmud rajoute qu’Avner s’est adjoint de 250 maitres d’Israël pour soutenir sa thèse mais Doeg les a tous fait taire ! Il faut le faire ! Doeg n’a pas raison mais nous voyons qu’au niveau de l’argumentation logique, Doeg semble avoir raison. Rachi s’est arrêté ici alors qu’il y a une suite au texte. Si Rachi se tait, c’est qu’il veut nous faire comprendre qu’au niveau de la logique, Doeg a raison !!! Rachi veut nous apprendre qu’il y a 2 niveaux au de la discussion entre les maitres, le niveau de la logique et un niveau encore plus élevé qui est au dessus de la logique ! Le Maarik Ara continue : Avner sait qu’il y a une réponse mais qu’elle appartient à un niveau très élevé ! Chaoul se tourne vers Avner, il sent qu’il a la réponse mais a du mal à l’accoucher ! Chaoul dit à Avner : va chez Schmouel et demandes lui de t’expliquer ce que tu devras dire à Doeg. Avner va chez Schmouel et lui raconte! Schmouel lui dit : je comprends à travers la réponse de Doeg que seul un homme tel que lui est capable de dire cela et je suis sur qu’il n’arrivera même pas à la moitié de sa vie ! Quel violence apparente (mais il y a une raison !) ! Il rajoute : Doeg est un ‘Mine’, est quelqu’un qui nie toute la Torah, une sorte de libre penseur, un hérétique ! Mais …il s’agit de Doeg qui est le Roch Sanhédrin, il est le plus Talmid Hakham de son époque, Doeg est un géant et Schmouel le traite de Mine !?!?!? Incompressible! Le prophète rajoute : quand tu parles de Torah ne prononces plus jamais son nom devant moi !!!! Waou ! Nous allons d’étonnement en étonnement ! Il appuie de nouveau ses propos et dit : il n’a rien à voir avec la Torah alors qu’il est le représentant officiel de la Torah ! Incroyable ! Il lui dit : va dire à Doeg (même s’il ne comprend rien) que l’homme est habitué à sortir au devant d’hommes alors que la femme, même pour aller devant d’autres femmes, n´a pas cette habitude ! David dira même : ‘Kol Kévouda Bat Mélékh Pénima’ La noblesse de la fille d’un roi, c’est l’intériorité ! L’absurde logique de la réponse de Schmouel est inacceptable : Arriver pour nous à comprendre et à vivre ce verset est déjà difficile mais essayer de l’appliquer aux filles de Moav, franchement… ???? Et c’est la seule réponse, le seul argument de Schmouel !?!? Cette réponse est un plus une question qu’une réponse et nous sommes encore plus dans la confusion ! Et pourtant, si Schmouel n’a trouvé que ca à dire, nous savons que c´est l’argument fatal ! Alors, pourquoi ? Patiente, suspense et à demain si D. veut !

Cours sur le Tanach par Rav Dynovisz

La Conclusion de cette Introduction est magnifique. Installez vous confortablement sur votre fauteuil mais ne vous laissez pas trop bercer au risque de passer à coté de l´essentiel. La Torah de Moshé est la dimension masculine de la Torah tandis que la dimension de Yéochoua est la dimension féminine de la Torah mais elles sont une.L’homme et la femme s’unissent pour donner un enfant qui sera l’âme de la délivrance. La génération qui engendre le Machiah est comparée à une matrice féminine, d’où les douleurs précédant sa venue.Le Machiah ne pourra se dévoiler parfaitement et complètement en dehors de la terre d’Israël car la dimension féminine est liée à la terre, elle incarne la Torah de Yéochoua.Le messie se dévoilera dans le nord d’Israël, descendra à Tibériade, y constituera le Sanhédrin et montera à Jérusalem, nous révèle Rabbi Chimone Bar Yokhai. Le porteur de graine peut venir de l’extérieur de nos frontières, le Talmud dit que le Machiah se dévoilera aux portes de Rome. Il n’y a pas de divergences malgré les apparences.Le Talmud parle du début de son dévoilement, naissance de la semence qui proviendra de l’extérieur du pays, le Messie ne naitra pas en Israël. Son dévoilement définitif se fera en terre d’Israël.La vocation du Machiah est UNIVERSELLE, il sera juif mais son message concernera l’humanité toute entière, il convaincra les nations de la nécessité de la Torah de Moise telle qu’elle a été transmise contrairement à une certaine imposture. A vos livres : Verset 2 chapitre 5 : A ce moment la, D. dit à Yéochoua, fais toi des milliers de scalpels et circoncis tous les enfants d’Israël non encore circoncis….(Il se créera alors une colline de prépuce)…et voila pourquoi Yéochoua a été obligé de circoncire Israël car seul ceux qui étaient sortis d’Egypte ont été circoncis (pour l’offrande de Pessah et mériter de sortir mais cette génération n’est pas celle qui est entrée en Israël)…ceux qui sont nés dans le désert n’étaient pas circoncis car leur situation était dangereuse dans le désert (une intervention chirurgicale étant très délicate dans ces conditions)…et c’est à eux qu’a été promis la Terre ou coule le lait et le miel. Le Talmud rajoute que c’est en raison du vent du nord qui ne souffle pas dans le Sinai qu’ils ne se sont pas circoncis. Incompréhensible !?!?!?On nage dans le brouillard, notre ouïe se trouble à l´annonce de toutes ces raisons!!!Comment est il possible que les juifs ne se sont pas circoncis durant 40 ans vu l’importance capitale de cette Mitsva d’autant que tout incirconcis voit son âme retranché, c’est l’identité du Juif, cette mitsva est répété 13 fois dans la Torah.Même Moshé a failli perdre son fils car il ne l´avait pas encore circoncis alors qu’il était en chemin et Tsipora l’a sauvé (encore une femme). Même pendant la Shoa et dans les pires conditions, les juifs ont circoncis leurs enfants et la génération de la sortie d´Égypte qui étaient protégés par les nuées de gloire n’a pas fait cette Mitsva capitale ?????? Le juifs qui sont sortis d’Egypte se sont circoncis au moment de leur sortie précipitée, essayons d’imaginer la situation???Il est encore plus difficile à admettre les arguments de la génération du désert. Heureusement, le rav, muni de ses sources, va nous éclairer.La racine de 40 est 4 et fait allusion à nos 4 exils et aux 4 lettres du nom Divin. L’histoire du désert représente l’exil. Si ce n’était la terre d’Israël la circoncision n’aurait jamais été donné aux juifs.En fait, la Torah veut nous montrer que notre vocation est de revenir en Erets Israël !!! D. voulait nous indiquer au moins une fois à quoi ressemble à un juif en dehors de sa terre, c’est un….Juif errant sans passeport, sans identité.Quelle Punition ! Le Talmud affirme que la circoncision est la seule Mitsva qui ne disparaitra jamais du peuple juif. Aucun juif n’est prêt à perdre son identité. Le 7ème verset et 8ème verset du 8ème chapitre fait la relation entre la contraction de l’alliance et la promesse de la Terre. Rachi explique que l’alliance est la promesse de ne jamias être abandonné par D. à condition que la bas (en Israël), je serais votre D. Et Rachi enchaine au singulier pour viser chacun d’entre nous pour dire qu’un juif qui vit en dehors de sa terre n’a pas de D.Qui aurait osé le dire sinon Rachi! Mais Rachi n’a-t-il pas vécu en dehors d’Israël? Et le rav de répondre que si Rachi avait vécu en Israël, son niveau aurait été multiplié au centuple et plus. Tout celui qui a fait l’expérience de vivre en Israël sait tout ce que cela veut dire. Il faut le vivre pour le comprendre. Cette TERRE a une telle puissance que seul celui qui vit cette expérience peut ressentir ce discours. Essayez et vous verrez comme c’est bon, dit le Psalmiste !Rabbi Nahman a réussi en marchant 2 mètres sur la Terre d’Israël à capter des forces phénoménales. Rachi qui ne joue pas avec la vérité est conscient de ce qu’il aurait pu être s’il avait vécu en Israël.Et pourtant, il l´écrit pour l´éternité!!! Il y a des décrets qui pèsent aussi sur les maitres d’Israël et nombres d’entre eux n’ont pu monter en Israël comme le Gaon de Vilna ou le Baal Chem tov pour ne citer qu’eux (n´oublions pas qu’ils sont respectivement à l’origine des premières Alyiotes religieuses !!!!!!). Quand Avraham s’est uni avec Agar, il n’était pas circoncis alors que D. l’obligea à se circoncire avant de s’unir avec Sarah. C’est la dimension féminine qui oblige à la circoncision. Moshé, l’essence du peuple dans le désert vivait sans femme, la Torah du désert est comme une homme sans femme et non circoncis. A propos du texte sur la circoncision d’Avraham, il s’appelait Av ram, le père de Ram (sa région) et il va devenir Av Raham, le père de tous les peuples. Rachi demande avec justesse (comme d´habitude)pourquoi le ´Rèche´ est il présent ? Il aurait du s’appeler Av Am, le père des peuples. Il faut savoir que toutes les lettres sont des canaux Divins qui permettent de passer dans ce monde. Or, le‘Rèche’ était présent et on ne peut y toucher. Mais Saraii a perdu pourtant son ‘Youde’ pour devenir Sarah. Ce ‘Youde’ ne s’est pas perdu, il sera rajouté à Yéochoua qui s’appellait à l´époque Hochéa.La matrice de toutes les mères juives est allée dans l’incarnation de la dimension féminine de Yéochoua. Sarah était la réincarnation de Hava qui avait fait chuter la Royauté mais Yéochoua avait aussi des étincelles de Sarah. La manne a cessé ce jour la de tomber et il ont enfin gouté les fruits de la terre d’Israel. Les uns vivent dans le ciel et les autres sur terre. Or, malgré la beauté et bonté de la manne, elle ne permet pas encore à la vérité de jaillir de la terre. Il y en a qui aspirent au Ciel et d’autres qui aspirent à la terre ! A méditer encore et encore et surtout à approfondir! Quelle introduction !!!!