POPULARITY
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Joëlle Dago-Serry et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cours vidéo de 1h10 donné par Rav Ariel GAY.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - A Londres, Marianne revoit Willoughby à une réception au cours de laquelle il l'ignore. Elle reçoit le lendemain une lettre où il lui écrit qu'il ne l'a jamais aimée, que c'est une méprise et qu'il est fiancé depuis longtemps à une autre. - réalisation : Juliette Heymann
David García Castelló va ser objecte d'una estafa amb criptomonedes. Després d'haver obert un compte a una plataforma d'inversions amb monedes virtuals (Trade Republic), i haver-la abandonat en adonar-se de la dificultat de gestionar-la, al cap d'un temps va ser alertat que havien aparegut molts diners al seu compte, i que si els volia retirar eren seus. Però per fer-ho havia d'utilitzar una altra plataforma, en la que per motius de seguretat havia d'anar fent ingressos. Confiat per les estratègies de manipulació psicològica dels estafadors, va començar a fer aquests ingressos, i fins i tot va demanar un prèstec personal, sense que el seu banc, el BBVA, posés cap fre a les transferències continuades, que van pujar fins a 46.000€, malgrat tenir reconegut un transtorn mental. Finalment, va denunciar el cas als mossos, i va rebre el suport dels departaments de consum de l'Ajuntament de Sitges i la Diputació de Barcelona. Ara està pendent de saber si amb un advocat d'ofici pot tirar endavant la denúncia del cas, tant contra els estafadors, com contra l'entitat financera que va negligir en el control de les seves operacions. Va enviar una carta a l'Eco de Sitges, i avui ens ho ha explicat. L'entrada David García Castelló, estafat amb criptomonedes i incomprés pel BBVA ha aparegut primer a Radio Maricel.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il revient sur le meurtrier d'Alban Gervaise qui a été déclaré irresponsable pénalement de ses actes. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Mourad Boudjellal et Fatima Aït Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Philippe Vigier, député "Les Démocrates" d'Eure-et-Loir, répond aux questions d'Alexandre Le Mer. Ensemble, ils reviennent sur les débordements en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions et sur l'explosion des actes antisémites en France en lien avec ce qu'il se passe à Gaza. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:50 - L'info d'ici, ici Gascogne - Un adolescent de 17 ans est décédé après avoir reçu plusieurs coups de couteau, samedi soir, dans le centre-ville de Dax, lors des célébrations de la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions de football. Sur place, les habitants sont bouleversés par un tel drame.
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Inutiles. Incontournables. Incompréhensibles. Alors, vous en pensez quoi des aires marines protégées ? Alors que l'UNOC, la Conférence des Nations unies sur l'Océan se déroule en 2025 à Nice, les aires marines protégées méritent bien un épisode de Plongeon, le podcast immersif de l'océan ! Un épisode pour tout comprendre. Notre guide : Victor Brun, chercheur en sciences de l'environnement, spécialiste de la conservation marine et aujourd'hui coordinateur scientifique de la plateforme Océan et Climat. Direction les Philippines ! À quoi ressemblent les aires marines protégées là-bas ? Sont-elles plus efficaces que par chez nous ? Comment sont-elles perçues par la population locale ? Pour le découvrir, écoutez cet épisode de Plongeon, le podcast immersif de l'océan disponible sur toutes les plateformes d'écoutes ! Plongeon est un podcast : ↪ produit et réalisé par Renée Prod. ↪ mis en musique par le pianiste et compositeur Guillaume Poncelt ↪ développé en son 3D avec la technologie Dolby Atmos ↪ enregistré dans les locaux de l'école Gobelins Paris ↪soutenu par 1Ocean ↪ en partenariat avec le lycée polyvalent Darius Milhaud au Kremlin-Bicêtre Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui, Charles Consigny, Zohra Bitan et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jean-Loup Bonnamy et Fatima Aït-Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Annick Billon, sénatrice UDI, répond aux questions de Jacques Serais. Ensemble, ils s'interrogent sur l'interprétation de la loi concernant l'autorisation de travailler le 1er mai. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Charles Consigny, Jean-Loup Bonnamy et Éléonore Lemaire débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Bruno Poncet, Barbara Lefebvre et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:40:04 - Le debrief de l'Aviron Bayonnais, du Biarritz Olympique et toute l'actualité du TOP 14 et de la Pro D2 - Le Biarritz Olympique s'est une nouvelle fois incliné, cette fois face à la lanterne rouge du championnat. Retour sur cette rencontre et sur la 26ème journée de ProD2. On fait également un point sur les chances des clubs français en Coupe d'Europe, avec une finale garantie dans les deux compétitions
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés.Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation.Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenneInitié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place.« Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. »Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara.Des contrats miniers toujours secretsD'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines.La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. »À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de SimandouMême du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. »Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ».Un train pour le minerai et pour les passagers ?La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI.Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry.À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Frédéric Farah, et Barbara Lefebvre, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:07:18 - L'invité de 8h15 de "ici Gascogne" - Fabien Chevalier, le président du Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à foie gras était l'invité de "ici Gascogne". Il confirme la préoccupation des professionnels après l'annonce par le gouvernement de la baisse du remboursement sur les vaccins contre la grippe aviaire
Mis en examen mercredi soir, Owen L. a avoué le meurtre de la jeune Louise. Cinq jours après les faits, il indique avoir tenté de "racketter" la petite fille. À Epinay-sur-Orge, les habitants sont plongés dans l'incompréhension et la stupeur.
Mis en examen mercredi soir, Owen L. a avoué le meurtre de la jeune Louise. Cinq jours après les faits, il indique avoir tenté de "racketter" la petite fille. À Epinay-sur-Orge, les habitants sont plongés dans l'incompréhension et la stupeur.
Sujets traités : Les contrôles à la frontière allemande prolongés jusqu'en septembre. L'annonce a été faite hier par le chancelier Olaf Scholz. Cette mesure, installée de manière provisoire en septembre 2024, devait initialement s'achever à la fin du mois de mars. Entre l'Alsace et le Bade-Wurtemberg voisin, plus de 1.200 entrées illégales ont déjà été stoppées.Le Noël numérique de l'APEI Centre-Alsace, suite et fin de cette série ! Divers outils et nouvelles technologies ont été distribués il y a un peu plus d'un mois à certains services de cette association pour contribuer au bien-être et à l'inclusion des personnes en situation de handicap. Après le Pôle Santé Accompagnement Médicalisé et le Camsp de Châtenois, focus sur l'Esat L'Evasion de Sélestat. Lors des dernières fêtes de fin d'année, l'établissement s'est vu offrir deux machines de personnalisation pour renforcer les propositions de son atelier arts plastiques. Les précisions d'Aurélien Imhoff, chef de service de L'Evasion. Caroline et Thomas, tous deux infographistes à l'Esat L'Evasion, nous en disent plus sur l'utilisation de ces nouveaux outils. Pour mener à bien ce projet de Noël numérique, au total près de 40 000 euros ont été posés sur la table, à l'échelle de l'ensemble de l'APEI Centre Alsace. Une somme récoltée intégralement sous la forme de dons. Retrouvez ce reportage dans son intégralité, mais aussi les autres témoignages venant du Pôle Santé Accompagnement Médicalisé et du Camsp de Châtenois, sur notre site internet azur-fm.com.Incompréhension dans le Nord-Alsace. Usagers de la gare de Haguenau et habitants du quartier viennent de lancer une pétition pour protester contre la fermeture de la “Place des services”, située à la gare. Ouvert en 2021, ce service qui proposait notamment dépôt et retrait de colis et quelques achats, est fermé depuis ce début de semaine à cause d'une décision de la communauté d'agglomération de Haguenau, propriétaire du lieu. Une fréquentation trop restreinte justifie cette fermeture.Et aujourd'hui à 13h, AZUR FM vous propose de découvrir une émission réalisée par les jeunes participants de l'atelier radio de ces vacances scolaires, sur le thème des 80 ans de la libération. Écoutez un extrait des témoignages récoltés lors d'un micro-trottoir. Rendez-vous toute à l'heure à 13h pour écouter cette émission que vous pourrez retrouver en podcast juste après sa diffusion.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - A Londres, Marianne revoit Willoughby à une réception au cours de laquelle il l'ignore. Elle reçoit le lendemain une lettre où il lui écrit qu'il ne l'a jamais aimée, que c'est une méprise et qu'il est fiancé depuis longtemps à une autre.
Une actu sportive, un débat, et deux camps : c'est le bras de fer des GG ! Nos "Grands Gueules du Sport" s'affrontent à coup d'arguments... Mais à la fin, c'est vous les auditeurs, qui choisissez l'équipe victorieuse !
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Bruno Pomart débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - A Londres, Marianne revoit Willoughby à une réception au cours de laquelle il l'ignore. Elle reçoit le lendemain une lettre où il lui écrit qu'il ne l'a jamais aimée, que c'est une méprise et qu'il est fiancé depuis longtemps à une autre.
« La première prise de parole publique du président de la RDC se faisait attendre », pointe Le Monde Afrique, depuis l'offensive sur Goma du M23, au côté de troupes rwandaises. « Après avoir annulé une réunion de crise avec le président rwandais Paul Kagame, le chef de l'État congolais s'est enfin exprimé, hier, dans une allocution retransmise en direct à la télévision. “Une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours“, a affirmé Félix Tshisekedi. “L'est de notre pays, en particulier les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri, fait face à une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire“, a-t-il ajouté. Selon lui, les violences risquent de conduire “tout droit à une escalade“ dans la région des Grands-Lacs ».Et de fait, les rebelles du M23 ne semblent pas se contenter de Goma. Ils se dirigeraient maintenant vers le Sud-Kivu et sa capitale Bukavu.En fait, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé militairement et diplomatiquement, Félix Tshisekedi essaie de ne pas perdre la main politiquement, et de gagner les cœurs des Congolais. Le président a essentiellement surfé sur la fibre patriotique et de l'unité nationale. “Unissons nos efforts, a-t-dit (…) Mobilisons-nous (…) Nous gagnerons cette guerre par notre unité (…) Je ne vous abandonnerai jamais, j'en fais le serment“ ».« Loin d'être rassurant… »Toutefois, c'est un peu tard… s'exclame WakatSéra au Burkina Faso : « le ver est déjà bien dans le fruit. (…) Incompréhensible et inquiétant : c'est seulement maintenant que Félix Tshisekedi dénonce la torpeur de la communauté internationale et appelle son peuple à la résistance ! »« Tshisekedi loin d'être rassurant », renchérit Ledjely. « Le plus étonnant dans ce discours à la Nation, pointe le site d'information guinéen, c'est l'invitation qu'il lance en faveur de la réduction du niveau de vie des institutions pour soutenir l'effort de guerre. Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? », s'interroge Ledjely. « N'est-ce pas là une des causes de la défaite d'aujourd'hui ? En effet, l'autre mal de la RDC, ce sont des institutions et une élite qui dévorent le budget sur le dos des populations pauvres. Si les troupes congolaises, mal équipées et pas du tout motivées, ont capitulé devant l'ennemi, c'est aussi l'explication. Mais curieusement, conclut le site guinéen, le président congolais ne s'en est souvenu qu'au lendemain de la défaite de son camp. Hélas ! »Et on revient à Afrikarabia qui donne des chiffres : « sur un budget de 16 milliards de dollars, le train de vie des institutions congolaises en consomme, en effet, plus de 67%. Une hérésie dans un pays qui manque de tout. Il aura donc fallu attendre la généralisation de la guerre à l'Est et la perte d'un quart du Nord-Kivu pour rendre l'État plus sobre… dans le cas où cette mesure serait réellement appliquée ».Kagame : des visions expansionnistes ?Quant au président rwandais, Paul Kagame, il montre son vrai visage, pointe L'Observateur Paalga. « Après avoir nié pendant longtemps, c'est à visage découvert que les Rwandais agissent désormais. La preuve : la déclaration de l'ambassadeur (rwandais) itinérant pour la région des Grands Lacs, Vincent Karega, qui a affirmé que la progression du M23 continuerait vers le Sud-Kivu. Les choses sont désormais claires. Est-ce Kagame qui a parlé par la bouche de Karega ? On doute fort qu'il prenne certaines libertés sans l'accord tacite du filiforme homme de Kigali ». Et L'Observateur Paalga de s'interroger : « le Rwanda, qui avait aidé les rebelles de Laurent Désiré Kabila à marcher sur Kinshasa pour chasser Mobutu Sese Seko, le Rwanda ambitionne-t-il d'entreprendre la même action avec toujours comme cheval de Troie une rébellion qu'il soutient à bout de bras ? »Le départ des mercenaires occidentauxEnfin, Jeune Afrique nous révèle les coulisses de l'évacuation des mercenaires roumains qui combattaient à Goma aux côtés des Forces armées congolaises… « Ces mercenaires de la société Congo protection avaient d'abord assuré des missions de formation et d'aide à l'artillerie, avant de participer eux-mêmes à des combats sur le terrain ». Notamment« pour repousser le M23 lors de sa première offensive sur Saké, en mars 2023. (…) Lundi, alors que le M23 pénétrait dans Goma, les hommes de Congo Protection avaient rapidement abandonné le combat, affirme Jeune Afrique. Des négociations ont été ouvertes avec les rebelles afin de négocier leur reddition et leur évacuation vers la Roumanie, via Kigali ».Quant aux mercenaires français de la société Agemira, qui combattaient également aux côtés des Forces armées congolaises, on ne connait pas leur sort…
« La première prise de parole publique du président de la RDC se faisait attendre », pointe Le Monde Afrique, depuis l'offensive sur Goma du M23, au côté de troupes rwandaises. « Après avoir annulé une réunion de crise avec le président rwandais Paul Kagame, le chef de l'État congolais s'est enfin exprimé, hier, dans une allocution retransmise en direct à la télévision. “Une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours“, a affirmé Félix Tshisekedi. “L'est de notre pays, en particulier les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri, fait face à une aggravation sans précédent de la situation sécuritaire“, a-t-il ajouté. Selon lui, les violences risquent de conduire “tout droit à une escalade“ dans la région des Grands-Lacs ».Et de fait, les rebelles du M23 ne semblent pas se contenter de Goma. Ils se dirigeraient maintenant vers le Sud-Kivu et sa capitale Bukavu.En fait, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « acculé militairement et diplomatiquement, Félix Tshisekedi essaie de ne pas perdre la main politiquement, et de gagner les cœurs des Congolais. Le président a essentiellement surfé sur la fibre patriotique et de l'unité nationale. “Unissons nos efforts, a-t-dit (…) Mobilisons-nous (…) Nous gagnerons cette guerre par notre unité (…) Je ne vous abandonnerai jamais, j'en fais le serment“ ».« Loin d'être rassurant… »Toutefois, c'est un peu tard… s'exclame WakatSéra au Burkina Faso : « le ver est déjà bien dans le fruit. (…) Incompréhensible et inquiétant : c'est seulement maintenant que Félix Tshisekedi dénonce la torpeur de la communauté internationale et appelle son peuple à la résistance ! »« Tshisekedi loin d'être rassurant », renchérit Ledjely. « Le plus étonnant dans ce discours à la Nation, pointe le site d'information guinéen, c'est l'invitation qu'il lance en faveur de la réduction du niveau de vie des institutions pour soutenir l'effort de guerre. Pourquoi n'y a-t-il pas pensé plus tôt ? », s'interroge Ledjely. « N'est-ce pas là une des causes de la défaite d'aujourd'hui ? En effet, l'autre mal de la RDC, ce sont des institutions et une élite qui dévorent le budget sur le dos des populations pauvres. Si les troupes congolaises, mal équipées et pas du tout motivées, ont capitulé devant l'ennemi, c'est aussi l'explication. Mais curieusement, conclut le site guinéen, le président congolais ne s'en est souvenu qu'au lendemain de la défaite de son camp. Hélas ! »Et on revient à Afrikarabia qui donne des chiffres : « sur un budget de 16 milliards de dollars, le train de vie des institutions congolaises en consomme, en effet, plus de 67%. Une hérésie dans un pays qui manque de tout. Il aura donc fallu attendre la généralisation de la guerre à l'Est et la perte d'un quart du Nord-Kivu pour rendre l'État plus sobre… dans le cas où cette mesure serait réellement appliquée ».Kagame : des visions expansionnistes ?Quant au président rwandais, Paul Kagame, il montre son vrai visage, pointe L'Observateur Paalga. « Après avoir nié pendant longtemps, c'est à visage découvert que les Rwandais agissent désormais. La preuve : la déclaration de l'ambassadeur (rwandais) itinérant pour la région des Grands Lacs, Vincent Karega, qui a affirmé que la progression du M23 continuerait vers le Sud-Kivu. Les choses sont désormais claires. Est-ce Kagame qui a parlé par la bouche de Karega ? On doute fort qu'il prenne certaines libertés sans l'accord tacite du filiforme homme de Kigali ». Et L'Observateur Paalga de s'interroger : « le Rwanda, qui avait aidé les rebelles de Laurent Désiré Kabila à marcher sur Kinshasa pour chasser Mobutu Sese Seko, le Rwanda ambitionne-t-il d'entreprendre la même action avec toujours comme cheval de Troie une rébellion qu'il soutient à bout de bras ? »Le départ des mercenaires occidentauxEnfin, Jeune Afrique nous révèle les coulisses de l'évacuation des mercenaires roumains qui combattaient à Goma aux côtés des Forces armées congolaises… « Ces mercenaires de la société Congo protection avaient d'abord assuré des missions de formation et d'aide à l'artillerie, avant de participer eux-mêmes à des combats sur le terrain ». Notamment« pour repousser le M23 lors de sa première offensive sur Saké, en mars 2023. (…) Lundi, alors que le M23 pénétrait dans Goma, les hommes de Congo Protection avaient rapidement abandonné le combat, affirme Jeune Afrique. Des négociations ont été ouvertes avec les rebelles afin de négocier leur reddition et leur évacuation vers la Roumanie, via Kigali ».Quant aux mercenaires français de la société Agemira, qui combattaient également aux côtés des Forces armées congolaises, on ne connait pas leur sort…
Pas de répis pour nos Grandes Gueules du Sport, ils passent la seconde ! L'une des grosses actus sportives décryptée par nos GG.
durée : 00:28:51 - Le Feuilleton - " C'est le propre de l'être humain que de s'attacher à décrire les évidences lorsqu'il n'ose pas interroger sur l'essence, êtes-vous triste, les enfants sont-ils vivants, Ásta vous manque-t-elle affreusement ? "
durée : 00:28:51 - Le Feuilleton - " C'est le propre de l'être humain que de s'attacher à décrire les évidences lorsqu'il n'ose pas interroger sur l'essence, êtes-vous triste, les enfants sont-ils vivants, Ásta vous manque-t-elle affreusement ? "
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport ! L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 19 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Florent Gautreau avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs RMC.
Ecoutez RTL Soir avec Antoine Cavaillé-Roux du 13 octobre 2024.
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Ce sont plus de 5000 hommes et femmes, enfants, rassemblés autour de Jésus pour entendre son enseignement. Autant de bouches à nourrir avec... seulement 5 pains et 2 poissons qu'un petit garçon possède. Comment donc les disciples de Jésus parviendront-ils à donner à manger à temps de ventres vides ? Comprendront-ils ce que Jésus souhaitent leur révéler ?
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon du lundi au jeudi et de Sana Blanger du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Aujourd'hui Joëlle Dago-Serry, Etienne Liébig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Camille en est à la saison 4 de Monk sans comprendre pourquoi.Pour écouter le 5ème Quart d'Heure, abonnez-vous à Acast+ comme ceci :Téléchargez une application de podcasts (Apple Podcasts, Podcast Addict, Castbox...) : elles sont toutes gratuites ! (l'abonnement ne fonctionne pas sur les applications de streaming : Spotify, Deezer, Amazon Music). Cliquez sur le lien suivant : https://plus.acast.com/s/4-quarts-dheureAttention, les formules d'abonnement proposées sont hors TVA.Abonnez-vous à 4 Quarts d'Heure sur :Apple PodcastsSpotifyDeezerPodcast AddictSuivez-nous sur Instagram :Louise : @petrouchka_Kalindi : @kalramphulAlix : @alixmrtnCamille : @camille.lorente Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:24 - Le Biais d'Esther Duflo - par : Esther Duflo - Le projet de réforme de l'audiovisuel public de Rachida Dati a, selon ses dires, pour but de le renforcer. Pourtant, celui-ci est déjà très fort avec de bonnes audiences, notamment radio. De plus, une fusion aurait un impact potentiel sur l'indépendance et la diversité des médias.
// REDIFFUSION //Dans cet épisode qui signe la fin de la 1ère saison, retrouvez les réponses à vos questions posées sur le compte @ontheverge_podcast concernant la sexualité et santé masculine.Entourée du Medecin Sexologue Gilbert Bou Jaoudé (@dr_gfaitlepoint), du coach Sélim Niederhoffer et de Simon Burellier co-fondateur de la plateforme dédiée à la santé masculine charles.co, nous avons répondu à vos questions ! Le détail ici ⬇️3:06 : Comment aider un homme à s'enlever la pression de la performance ?5:39 : Peut-on aider son partenaire à moins stresser au lit ? 5:53 : Pourquoi les femmes simulent ? 9:50 : Performance versus intimité10:52 : L'âge du 1er rapport (moyen en France)11:52 : La moyenne du nbre de rapports sexuels dans un couple dit « stable »12:43 : Qu'est-ce que la satisfaction sexuelle ?13:00 : La moyenne du nbre de partenaires sexuels homme/femme 14:19 : La libido : Comment réguler / comment gérer la différence de libido dans le couple / Comment donner envie à son partenaire14:49 : Les hommes qui ont moins de libdo que leur femme existent !16:03 : Comment réguler l'envie de "trop de sexe"? 17:04 : Comment distinguer "j'ai une libido forte" avec "j'ai un problème de libido"?19:30 : Qu'est-ce qui stimule (vraiment) un homme?21:56 : Incompréhension du désir féminin 23:00 : Comment je peux donner envie à l'autre?23:20 : Stimuler le désir féminin24:18 : Comment fonctionne la libido féminine25:00 : Libido dans le couple26:00 : Comment rallumer la flamme?27:36 : Astuce pour redonner envie28:40 : La Méthode RDV de Sélim 30:00 : Est-ce qu'on peut avoir envie de coucher femme alors qu'on est amoureuxavec un autre partenaire?30:14 : Ca veut dire quoi être amoureux? 32:16 : Comment choisir le/la bon.ne partenaire ?34:55 : Le couple libre 35:39 : Pourquoi être fidèle ?37:30 : Génétiquement chez l'homme qu'est ce qui est programmé quant à la fidélité? 39:00 : Les hommes & la fidélité40:16 : L'infidélité quand est-ce qu'elle commence?42:45 : Être en couple heureux et désirer un.e autre? 46:10 : Le couple doit-il subvenir à tous nos besoins? 47:00 : Depuis les réseaux sociaux, le taux d'insatisfaction dans les couple a augmenté ! 48:00 : Génération « à la carte »49:27 : Est-ce que mes stimuli visuels d'excitation reflètent mes envies / fantasmes? 50:44 : Qu'est-ce qui empêche un homme de se faire pénétrer ? 51:32 : L'orgasme prostatique 53:00 : Un homme vrai ne serait il pas celui qui se fait prendre par une femme?53:40 : Qu'est ce qui plait vraiment aux hommes?56:30 : L'attractibilité57:28 : A partir de quel âge les troubles de l'érection arrivent ils de manière régulière? 58:00 : 20 à 30% des hommes de - 30 ans ont des problèmes d'érection58:15 : Qu'est-ce que le trouble de l'érection ?58:54 : L'enquête des causes des problématiques d'érection 50:30 : Être auto sexuel? 1:00:00 : Problème d'érections, comment les éviter.1:06:00 : Comment ne pas vieillir sexuellement1:12:30 : Comment retarde t-on l'éjaculation précoce? 1:16:00 : Peut-on éjaculer sans orgasme?1:16:30 : Ejaculation rétrograde et éjaculation sèche1:19:00 : Rupture du frein 1:20:00 : Les coliques du fiancé1:22:45 : Les pratiques « hors cadres » 1:28:00 : Pourquoi continuer à se masturber même en couple ?1:33:00 : Les moyens de contraception masculin1:40:00 : La taille compte ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Incroyable rebondissement à Barcelone ! Xavi, qui avait pourtant annoncé il y a quelques mois qu'il quitterait le FC Barcelone à la fin de la saison, devrait rester sur le banc du Barça jusqu'à la fin de son contrat. Est-ce une décision compréhensible ? Le Barça avait-il le choix ? Quelle perspective pour le club ? En Angleterre, Liverpool a perdu dans le derby hier face à Everton (2-0). Est-ce la fin des espoirs de titre pour les Reds ? Est-ce logique au vu de l'effectif global de Liverpool ?
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Mourad Boudjellal et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.