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Le phénomène n'est pas nouveau, mais depuis une vingtaine d'années, il est en plein essor : certains groupes en Afrique subsaharienne assurent être des descendants des Tribus perdues d'Israël, exilées vers Koush (la terre des Hébreux en Afrique) ; d'autres se sont identifiés au judaïsme par conviction, parfois par conversion personnelle, s'estimant plus proches de cette religion que du christianisme imposé par la force par le colonisateur. Certains ne recherchent pas la reconnaissance par Israël, d'autres au contraire la souhaitent et ne veulent plus être ignorés par les communautés juives. Malgré des cultures et traditions ancestrales riches liées aux ancêtres, certains de ces groupes revendiquent leur appartenance au judaïsme et parfois leur filiation au peuple juif. Un essor étonnant qui ne semble pas fléchir ni subir les conséquences de la situation à Gaza et la guerre menée par Israël. Reportages d'illustrations en Côte d'Ivoire, au Kenya, en France, entretiens et décryptages avec les chercheurs Edith Bruder et Daniel Dossou. Intervenants : - Daniel Dossou, docteur en Histoire internationale, Graduate Institute – Institut de hautes Études internationales et du développement (IHEID), il vient de terminer sa thèse en Histoire internationale au Geneva Graduate Institute (IHEID), intitulée : «Being Black and Jewish in Côte d'Ivoire and Kenya : Histories, Communities, and Life Stories» (Être noir et juif en Côte d'Ivoire et au Kenya : histoires, communautés et vies) - Edith Bruder, chercheuse associée à la prestigieuse School of Oriental and African Studies de l'Université de Londres. Elle a publié en 2014 chez Albin Michel «Black Jews. Les Juifs noirs d'Afrique et le mythe des Tribus perdues», ainsi qu'un ouvrage collectif sur les diasporas juives méconnues ou oubliées (Juifs d'ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières, Albin Michel, 2020 ; voir Études, n° 4277, décembre 2020, pp. 127-128 - Reportage en Côte d'Ivoire / Benoît Almeras - Entretien au Kenya avec le Dr Silverstein (cardiologue, ex-chef de la synagogue de Nairobi, il a joué un grand rôle dans l'intégration des Noirs convertis dans la Nairobi Hebrew Congregation. / Gaëlle Laleix - Entretien en France avec Hortense Bilé, présidente de l'association Am Israël Farafina (association multiculturelle juive de France, qui regroupe notamment des juifs noirs d'origine africaine et antillaise).
Le phénomène n'est pas nouveau, mais depuis une vingtaine d'années, il est en plein essor : certains groupes en Afrique subsaharienne assurent être des descendants des Tribus perdues d'Israël, exilées vers Koush (la terre des Hébreux en Afrique) ; d'autres se sont identifiés au judaïsme par conviction, parfois par conversion personnelle, s'estimant plus proches de cette religion que du christianisme imposé par la force par le colonisateur. Certains ne recherchent pas la reconnaissance par Israël, d'autres au contraire la souhaitent et ne veulent plus être ignorés par les communautés juives. Malgré des cultures et traditions ancestrales riches liées aux ancêtres, certains de ces groupes revendiquent leur appartenance au judaïsme et parfois leur filiation au peuple juif. Un essor étonnant qui ne semble pas fléchir ni subir les conséquences de la situation à Gaza et la guerre menée par Israël. Reportages d'illustrations en Côte d'Ivoire, au Kenya, en France, entretiens et décryptages avec les chercheurs Edith Bruder et Daniel Dossou. Intervenants : - Dr Edith Bruder, anthropologue et historienne, chercheuse associée à la School of Oriental and African Studies (University of London) au CNRS (France), à UNISA (University of South Africa) et Senior Research Fellow à ISGAP, New York. Elle est la présidente-fondatrice de The International Society for the Study of African Jewry- ISSAJ.Elle est l'auteure de divers articles scientifiques et ouvrages tels que The Black Jews of Africa, History, Identity, Religion (Oxford University Press, 2008 et 2012) ; Black Jews, Les Juifs noirs d'Afrique et le mythe des Tribus perdues (Albin Michel 2014) ; Juifs d'ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières (Albin Michel 2020 ; Jews from Elsewhere, Forgotten Diasporas, Singular Jewish Identities (Oxford University Press, 2026), ainsi que de Histoire des relations entre les Juifs et les Noirs- De la Bible à Black Lives Matter (Albin Michel 2023). - Daniel Dossou, docteur en Histoire internationale, Graduate Institute – Institut de Hautes Études internationales et du développement (IHEID), il vient de terminer sa thèse en Histoire internationale au Geneva Graduate Institute (IHEID), intitulée : «Being Black and Jewish in Côte d'Ivoire and Kenya : Histories, Communities, and Life Stories» (Être noir et juif en Côte d'Ivoire et au Kenya : histoires, communautés et vies). Reportage en Côte d'Ivoire / Benoît Almeras Entretien au Kenya avec le Dr Silverstein (cardiologue, ex-chef de la synagogue de Nairobi, il a joué un grand rôle dans l'intégration des Noirs convertis dans la Nairobi Hebrew Congregation. / Gaëlle Laleix Entretien en France avec Hortense Bilé, présidente de l'association Am Israël Farafina (association multiculturelle juive de France, qui regroupe notamment des juifs noirs d'origine africaine et antillaise).
durée : 00:51:55 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Comment s'est construite, en France, la perception des Juifs ? Bruno Karsenti et Denis Olivennes analysent la longue histoire d'un rapport complexe, entre intégration républicaine, naissance du franco-judaïsme et résurgences contemporaines de l'antisémitisme. - réalisation : François Caunac - invités : Bruno Karsenti Philosophe, directeur d'études à l'EHESS; Denis Olivennes Chef d'entreprise et essayiste
Mamdani Bon pour les juifs? by Rav David Touitou
Les juifs d'Espagne de l'inquisition à aujourd'hui by Rav David Touitou
Invité : -Robert Ejnès, directeur exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Débatteurs du jour : -Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles -Éric Revel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Jn 2, 13-22 Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit : L'amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Voici l'Évangile du dimanche 9 novembre 2025 : « Il parlait du sanctuaire de son corps » (Jn 2, 13-22) Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit : L'amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Invités : - Yonathan Arfi, Président du CRIF et présent à la Philharmonie de Paris hier soir - Gauthier Le Bret, journaliste. - Fabien Onteniente, réalisateur. - Sarah Saldmann, avocate. - Georges Fenech, ex magistrat. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Yonathan Arfi, Président du CRIF et présent à la Philharmonie de Paris hier soir - Gauthier Le Bret, journaliste. - Fabien Onteniente, réalisateur. - Sarah Saldmann, avocate. - Georges Fenech, ex magistrat. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un combat politique explosif oppose Andrew Cuomo, vétéran démocrate en quête de rédemption, à Zohran Mamdani, étoile montante de la gauche décoloniale et férocement anti-israélienne.
__________________________INSTA : @lefilsdepersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les juifs doivent mettre leur tefilines (Pelé Yoets) by Rav David Touitou
Chroniqueurs : - Jules Torres, journaliste au service politique du JDD - Sébastien Lignier, chef du service politique à Valeurs actuelles Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Après les discours et les promesses, les actes se font attendre. Même Washington s’indigne du silence français, tandis que Benyamin Netanyahou dénonce une nouvelle fois la mollesse de Paris.
Pourquoi les juifs n'ont qu'une seule terre by Rav David Touitou
Agressions, menaces, peur du quotidien…La France traverse une vague d’antisémitisme sans précédent.Comment en est-on arrivé là ? Que vivent les Juifs de France aujourd’hui ? Et que fait la République ?Isaac Barchichat, président du Mizrachi France et élu de la Nation, décrypte une crise qui touche à l’identité même d’une communauté.Un échange sans filtre, à ne pas manquer.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Aujourd'hui, je reçois l'écrivain Jonas Pardo, militant anti-raciste, formateur et auteur du fabuleux petit manuel de lutte contre l'antisémitisme. On a parlé de son enfance, de son amour de la prépa puis de la déception en école d'ingé… De nos origines, de nos colos d'adolescence puis de notre évolution à la vingtaine, chacun dans des milieux très différents, mais décidant de rendre public notre judéité. La discussion nous mène vers l'humour, comment rire avec les juifs? Bonne écoute! Retrouvez moi "Dédoublée" au Festival d'Avignon au Théâtre des Béliers !Puis, on se revoit après mon congé-mat':Luxembourg, le 3/12Charleroi, le 4/12Tours, le 10/12Bruxelles, le 17/12Liège, le 18/12Paris, le 20/01/26 au Paradis Latin!
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
Dans la France défaite de 1940, le clergé accueille le maréchal Pétain en sauveur. Mais quand les grandes rafles commencent à l'été 1942, des pasteurs protestants et des prélats catholiques s'insurgent contre les déportations. Leurs mots viennent briser le silence des institutions et alimenter la flamme de la Résistance, tandis que des écoles et des couvents ouvrent leurs portes aux réfugiés juifs.
Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d'être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens.Une prescription bibliqueLe fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit :« Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. »Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu'il est interdit de raser à l'aide d'une lame métallique.Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants.Une marque d'humilité et de respectAu-delà de l'interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c'est accepter le corps tel que Dieu l'a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d'humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction.La kabbale et la barbe sacréeDans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d'une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d'abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l'Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde.Une identité visuelleEnfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d'identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d'affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s'inscrit souvent aux côtés d'autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels.ConclusionLaisser pousser sa barbe n'est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C'est un geste de fidélité à la Loi, un signe d'humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il revient sur la visite de Jordan Bardella en Israël et sur l'engagement du Rassemblement national contre l'antisémitisme. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour débuter l'émission de ce lundi 24 mars 2025, les GG : Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, débattent du sujet du jour : Rabbin agressé, la France dangereuse pour les Juifs ?
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Mémoire de la Ve République, Alain Duhamel apporte son expérience et se confronte dans BFM Story à une duelliste de choc différente chaque soir.
Vincent Trémolet de Villers analyse la montée de l'antisémitisme en France et la façon dont l'extrême gauche l'utilise à des fins politiques. Il dénonce l'instrumentalisation de l'antiracisme pour justifier des actes antisémites et la dialectique criminelle qui en résulte, mettant les Français juifs en première ligne. Une réflexion approfondie sur les dérives de certains discours politiques et leurs conséquences dévastatrices pour la société.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Gauthier Le Bret et ses invités débattent de la tenue de la manifestation prévue demain à Paris, organisée par l'extrême-gauche LFI et où le PS sera présent. Ils reviennent également sur la condamnation de La France Insoumise par après la création et diffusion d'une affiche représentant une caricature de Cyril Hanouna considérée comme antisémite.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les juifs peuvent me faire une maison (selon le Rabbi) by Rav David Touitou
La kippa, ce petit couvre-chef porté par de nombreux hommes juifs (et parfois des femmes dans certains courants progressistes), est un symbole religieux et culturel profondément ancré dans le judaïsme. Son port n'est pas explicitement mentionné dans la Torah, mais il est issu d'une longue tradition qui remonte à l'Antiquité. Voici les principales raisons qui expliquent son usage.1. Un signe d'humilité devant DieuL'une des explications les plus courantes du port de la kippa est qu'elle symbolise la soumission et le respect envers Dieu. En couvrant leur tête, les fidèles rappellent qu'il existe une puissance supérieure au-dessus d'eux. Ce concept s'inscrit dans la tradition juive où l'homme doit rester humble face à la divinité.Dans le Talmud (traité Kidoushin 31a), il est rapporté qu'un sage, Rav Nahman bar Yitzhak, expliquait qu'il couvrait sa tête pour se rappeler constamment la présence divine et éviter le péché. Ainsi, la kippa est un rappel permanent de la spiritualité et de la moralité.2. Une coutume devenue une obligation religieuseBien que la Torah ne mentionne pas directement la kippa, la tradition rabbinique l'a progressivement imposée comme une marque de piété. À l'origine, elle était principalement portée par les prêtres du Temple de Jérusalem et par les érudits. Mais à partir du Moyen Âge, sous l'influence des rabbins, son usage s'est généralisé parmi les Juifs pratiquants.Aujourd'hui, selon la halakha (loi juive), les hommes doivent couvrir leur tête lorsqu'ils prient, étudient la Torah ou entrent dans une synagogue. Dans les courants orthodoxes, il est recommandé de la porter en permanence, tandis que dans les courants réformés et libéraux, son usage est plus flexible.3. Un marqueur identitaireLa kippa est aussi devenue un symbole d'appartenance au peuple juif. Elle distingue ceux qui la portent en tant que membres de la communauté et témoigne de leur engagement religieux. De plus, différentes formes et couleurs de kippa peuvent indiquer l'affiliation à un courant particulier du judaïsme (orthodoxe, sioniste-religieux, séfarade, etc.).ConclusionLe port de la kippa est donc à la fois un acte de foi, un symbole d'humilité devant Dieu et un marqueur identitaire. Si elle n'était qu'une coutume à l'origine, elle est aujourd'hui un élément central du judaïsme pratiquant, incarnant le lien entre tradition et spiritualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La viande de porc est la plus consommée au monde ! C'est d'autant plus incroyable qu'elle fait l'objet d'un interdit alimentaire dans plusieurs religions, notamment l'islam, le judaïsme et trois églises chrétiennes. Pourquoi ? La réponse est à découvrir dans cet épisode. Bonne écoute
durée : 00:12:22 - L'invité de 7h50 du week-end - Le sociologue Guillaume Erner, animateur depuis dix ans des Matins de France Culture, est l'auteur de “Judéobsessions” aux éditions Flammarion.
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment.
Les attentats de l'Hyper Cacher se sont déroulés il y a désormais dix ans. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi on parle de "casher" pour l'alimentation autorisée pour les Juifs. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Le Shabbat est un jour de repos et de sanctification observé par les Juifs chaque semaine, du vendredi soir au samedi soir, marquant la fin de la semaine de travail et le début d'un temps sacré. Il commence au coucher du soleil le vendredi et se termine par la cérémonie de la Havdalah le samedi soir. Shabbat est l'un des commandements les plus importants du judaïsme et puise ses racines dans les textes sacrés de la Torah, en particulier dans le récit de la Création. La célébration du Shabbat honore deux thèmes principaux : la Création et la liberté. Dans le Livre de la Genèse, on raconte que Dieu a créé le monde en six jours et s'est reposé le septième jour. Le Shabbat rappelle donc ce repos divin, invitant les fidèles à suspendre leur travail et à se recentrer sur la spiritualité, la famille et la communauté. Ce repos sacré n'est pas seulement physique ; il est aussi destiné à créer un espace de tranquillité pour réfléchir, méditer et se connecter à des valeurs plus élevées. En s'abstenant de toute activité créative, les Juifs honorent l'œuvre créatrice de Dieu et marquent ce jour comme une imitation de son repos. Le second thème, la liberté, est lié à la sortie d'Égypte. Dans le livre de l'Exode, Dieu rappelle aux Israélites qu'ils doivent observer le Shabbat pour se souvenir de leur libération de l'esclavage égyptien. Le Shabbat devient ainsi un symbole de liberté et de libération, un rappel hebdomadaire que la vie humaine ne doit pas être uniquement centrée sur le travail, mais aussi sur la liberté spirituelle et la dignité humaine. Le Shabbat appelle à une rupture avec les contraintes de la société matérielle pour vivre un moment de communion avec des valeurs spirituelles et familiales. La célébration du Shabbat est marquée par plusieurs rituels et prières spécifiques. Il débute par l'allumage des bougies, généralement effectué par les femmes, pour symboliser la lumière et la paix du Shabbat. Ensuite, le Kiddush est récité sur un verre de vin pour sanctifier le jour. Deux pains, appelés hallot, sont également placés sur la table pour rappeler la manne céleste qui nourrissait les Israélites dans le désert. Les repas de Shabbat, généralement festifs, sont des moments de convivialité, de chants et de partage. Enfin, le Shabbat se termine par la cérémonie de la Havdalah, qui marque la séparation entre le jour sacré et les jours ordinaires de la semaine. Les bénédictions sont récitées sur du vin, des épices et une bougie tressée, symbolisant la lumière et la douceur que l'on emporte du Shabbat vers la semaine à venir. Ainsi, Shabbat est un moment de ressourcement, de réflexion et de retrouvailles avec ce qui est essentiel, loin du tumulte quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty, et Jean-Loup Bonnamy, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour débuter l'émission de ce lundi 26 août 2024, les GG : Flora Ghebali, entrepreneure écologique, Charles Consigny, avocat, et Didier Giraud, éleveur de bovin débattent du sujet du jour : "Grande-Motte : les juifs sont-ils en sécurité en France ?"
Le 25 août 1944, Paris est libéré après quatre années d'occupation allemande. Code source vous propose une série en quatre épisodes pour vous faire revivre cette période historique, à travers le parcours d'un homme qui a eu un rôle décisif lors de la libération de la ville, le colonel Henri Rol-Tanguy. Au lendemain de la libération de Paris, le désir de vengeance des Parisiens contre les Allemands ou ceux qui ont collaboré avec eux plonge la capitale dans le chaos. Au même moment, Paris fête également cette victoire autour de plusieurs rassemblements, comme les bals populaires. Quant au colonel Henri Rol-Tanguy, il joue un rôle central dans la guerre qui continue à l'est, notamment dans l'intégration des Forces françaises de l'intérieur dans l'armée régulière.Cet épisode est raconté par trois historiens, Sylvie Zaidman, historienne et directrice du musée de la libération de Paris, du général Leclerc et de Jean Moulin, Denis Peschanski, historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et Renée Poznanski, historienne spécialiste des Juifs en France durant la Seconde Guerre mondiale, au micro de Raphaël Pueyo. Pour aller plus loin :Renée Poznanski, Les Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Éditions CNRS, 2018Denis Peschanski avec Astrig Atamian et Claire Mouradian, Manouchian, Éditions Textuel, 2023Sylvie Zaidman, avec Joël Clesse, La Résistance en Seine Saint-Denis, 1940-1944., Éditions Syros, 1994Et puis pour poursuivre votre aventure sonore, n'hésitez pas à vous rendre au musée de la Libération de Paris, du général Leclerc et de Jean Moulin, situé place Denfert-Rochereau dans le 14ème arrondissement. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Conception, écriture et voix : Raphaël Pueyo - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier Amouroux et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : Audio Network - Identité graphique : Eric Azara - Archives : INA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:36 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Le préjugé selon lequel les Juifs seraient solidaires exclusivement entre eux remonte à l'Antiquité. Au fil des siècles, cette idée fausse se transforme et s'amalgame à d'autres préjugés antisémites pour s'adapter aux attentes du moment.
durée : 00:03:36 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Le préjugé selon lequel les Juifs seraient solidaires exclusivement entre eux remonte à l'Antiquité. Au fil des siècles, cette idée fausse se transforme et s'amalgame à d'autres préjugés antisémites pour s'adapter aux attentes du moment.
durée : 00:58:16 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Michel Spinosa - De 1923 au printemps 1941, une question obsède Hitler et ses affidés : « Où mettre les Juifs ? » Dès leur arrivée au pouvoir, les nazis multiplient les exactions et les plans d'expulsion. Mais qu'entendent-ils exactement par « solution finale » ?