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Programa conducido por Darío Lavia y Chucho Fernández. Ilustraciones: Salvador Dalí, Mary Heber, Pino Daeni, Boris Dolgov, Joseph Hirsch, Joseph Krucher, Leslie Moffat Ward, Virgil Finlay. Acto I: "La vida es sueño" de Pedro Calderón de la Barca por Patricio Flores 0:02:14 "Alfa y Omega" de Manuel Machado por Natán Solans 0:03:20 La risa, remedio infalible: "El rey en Quilmes" por Chucho Fernández 0:10:08 Acto II: "Azrael" de Edward Lucas White por Darío Lavia 0:12:12 Páginas sueltas: Fiebre por el "El exorcista" por Darío Lavia 0:18:10 Acto III: "La música de Erich Zann" de H.P. Lovecraft por Chucho Fernández 0:20:55 Bonus: Feliz cumpleaños Chucho 0:33:22 Imdb https://www.imdb.com/title/tt33306457/ Web de Cineficción http://www.cinefania.com/cineficcion/ Fan Page de Cineficción https://www.facebook.com/revista.cineficcion/
Les circonstances Bookmakers #26 - L'autrice du mois : Constance DebréNée en 1972 à Paris, Constance Debré se décrit parfois comme « le baron de Charlus option Sid Vicious ». C'est-à-dire : un authentique noble proustien, raffiné et ambigu, qui aurait mis les doigts dans la prise du punk des Sex Pistols, avec le désir revendiqué de « dire la violence » et « l'obscénité » de nos « vies lamentables ». « C'est jubilatoire », confie-t-elle avec un léger chuintement dans la voix, qu'elle nomme avec humour son « accent snob ». Ex-avocate pénaliste, elle est surtout l'autrice, en seulement cinq ans, de quatre livres à succès principalement autofictionnels, épurés et nerveux, en rupture avec les conventions sociales ou familiales, de « Play boy » (Stock, 2018) à « Offenses » (Flammarion, 2023). Constance Debré (1/3) « La plupart des livres mentent. On est donc en droit de leur en vouloir. On devrait arriver à parler des livres normalement, arrêter de croire qu'ils nous surplombent, les jeter contre un mur quand on n'est pas d'accord. Les livres sont souvent bêtes. La plupart des livres publiés valent moins, moralement, politiquement, esthétiquement, qu'un McDo. » Il faut un certain aplomb pour annuler, en cinq phrases, la quasi-totalité de la production littéraire contemporaine. Quand Constance Debré surgit en librairies en 2018 avec « Play boy », brève autofiction qu'elle présente à 46 ans comme son premier roman, cette fougueuse avocate pénaliste s'apprête à ranger au placard sa longue robe noire à rabat blanc, pour « entrer en littérature comme dans les ordres, en plus fun quand même », selon la formule de Virginie Despentes – qui adore « cette écriture désinvolte, mais dévorée d'anxiété ». Elle apparaît à notre micro un cuir noir épais sur les épaules, chapeau mou marron posé sur son crâne rasé à blanc, pour partager, dans ce premier épisode, son enfance à la garçonne, ses lectures capitales de Blaise Pascal et Saint-Augustin ou ses premiers tafs dans les coulisses de l'Assemblée nationale et les contentieux boursiers. Elle en profite aussi pour clore le débat sur ses deux véritables premiers ouvrages parus aux éditions du Rocher, « Un peu là beaucoup ailleurs » (2004) et « Manuel pratique de l'idéal » (2007), aujourd'hui reniés… « parce qu'il manquait la volonté ». Constance Debré allait pourtant jusqu'à inscrire en ces pages sa propre épitaphe : « Ci-git (…), elle ne plaisantait pas. » Enregistrement : septembre 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Montage : Mathilde Guermonprez - Musiques originales : Samuel Hirsch - Piano : Vincent Erdeven - Lectures : Samuel Hirsch, Manon Prigent - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien, Joseph Hirsch, Lou Marcelet, Alicia Marie - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Play plaidoirie Bookmakers #26 - L'autrice du mois : Constance DebréNée en 1972 à Paris, Constance Debré se décrit parfois comme « le baron de Charlus option Sid Vicious ». C'est-à-dire : un authentique noble proustien, raffiné et ambigu, qui aurait mis les doigts dans la prise du punk des Sex Pistols, avec le désir revendiqué de « dire la violence » et « l'obscénité » de nos « vies lamentables ». « C'est jubilatoire », confie-t-elle avec un léger chuintement dans la voix, qu'elle nomme avec humour son « accent snob ». Ex-avocate pénaliste, elle est surtout l'autrice, en seulement cinq ans, de quatre livres à succès principalement autofictionnels, épurés et nerveux, en rupture avec les conventions sociales ou familiales, de « Play boy » (Stock, 2018) à « Offenses » (Flammarion, 2023). Constance Debré (2/3) Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les juré·e·s, les faits reprochés à Constance Debré sont accablants. Prenons la phrase suivante : « Écrire est un coup d'état, l'affirmation d'une autorité sans justification ni explication et qui se fout d'être légitime. C'est comme dans l'amour, quand on se penche et qu'on prend. » De loin comme de près, Constance décontenance : elle a rompu avec le couple, l'hétérosexualité, un travail stable, la possession et le confort d'un appartement douillet, pour écrire et ne faire que ça ; sauf, bien sûr, quand elle nage à la piscine deux kilomètres de crawl par jour, et enchaîne les conquêtes féminines tel un Don Juan androgyne aux cheveux de plus en plus courts, tatouée de toutes parts – avec les mots « plutôt crever » dans la chair de son cou. Tout ceci, Debré le raconte de façon frontale, impudique, dans « Play boy » et les deux romans suivants, à peine cachée derrière l'alter-ego qui porte son prénom, via des phrases courtes et des chapitres au rasoir, qui captivent son auditoire. Paru aux éditions Stock, « Play boy » se vendra tous formats confondus à trente mille exemplaires. Le geste impressionne, mais crispe aussi une partie de la critique, qui lui reproche la trop grande simplicité de son style ou la bourgeoisie teintée d'aristocratie de sa lignée, souvent sans savoir quelle est son histoire. « C'est important de déplaire et j'ai toujours trouvé infiniment sexy d'avoir des ennemis », dit-elle. « Il faut totalement assumer l'arrogance. » Dans ce deuxième épisode, examinons les fondations du casier littéraire de l'ex-avocate Constance Debré, son goût pour l'oralité, le « risque » et le sens de la « responsabilité » qui lui permettent de conjurer cette sensation permanente « d'étouffer sous le brouhaha », l'influence de Guillaume Dustan et de Christine Angot, ses antécédents au service de la justice, quand elle était « l'une des petites vedettes » du barreau de Paris, et les deux points communs essentiels qu'elle continue d'observer entre une plaidoirie et l'écriture d'un roman. « Toujours le moins de mots possible. Et : les choses graves doivent être dites. » Enregistrement : septembre 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Montage : Mathilde Guermonprez - Musiques originales : Samuel Hirsch - Piano : Vincent Erdeven - Lectures : Samuel Hirsch, Manon Prigent - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien, Joseph Hirsch, Lou Marcelet, Alicia Marie - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
La règle du je Bookmakers #26 - L'autrice du mois : Constance DebréNée en 1972 à Paris, Constance Debré se décrit parfois comme « le baron de Charlus option Sid Vicious ». C'est-à-dire : un authentique noble proustien, raffiné et ambigu, qui aurait mis les doigts dans la prise du punk des Sex Pistols, avec le désir revendiqué de « dire la violence » et « l'obscénité » de nos « vies lamentables ». « C'est jubilatoire », confie-t-elle avec un léger chuintement dans la voix, qu'elle nomme avec humour son « accent snob ». Ex-avocate pénaliste, elle est surtout l'autrice, en seulement cinq ans, de quatre livres à succès principalement autofictionnels, épurés et nerveux, en rupture avec les conventions sociales ou familiales, de « Play boy » (Stock, 2018) à « Offenses » (Flammarion, 2023). Constance Debré (3/3) « J'assume tout quand j'écris "je", j'écris démasquée. La vérité est la solution la plus simple. Et la plus excitante. » Publié en 2020 aux éditions Flammarion, « Love me tender » est le roman auto-fictif de l'affranchissement familial de Constance Debré, « d'une solitude assumée, fondamentale », le journal de bord d'une pré-quinquagénaire qui se confronte aux normes en vivant pleinement son coming-out. Ou encore, et surtout, les confessions cinglantes, un peu bouleversantes et sans un gramme de pathos d'une mère dépossédée de son fils, qui réinvente le lien et interroge l'amour filial. Il s'écoule quarante mille exemplaires de ces cent cinquante pages, traduites au Royaume-Uni, aux États-Unis ou dans les pays scandinaves. Sur le même principe, le livre d'après, « Nom » (2022), ausculte sa généalogie, son « origine », les malheurs et les vertus de son clan, et marche aussi très bien : trente-deux mille exemplaires vendus. En janvier 2023, « Offenses » amène Constance Debré à sortir du couloir de nage de l'autobiographie romancée. Sujet : l'histoire vraie d'un criminel de dix-neuf ans, déjà père et sérieusement dans la dèche, qui assassina une vieille voisine de dix coups de couteau pour lui voler 450 euros. Le meurtrier s'adresse à nous, Constance aussi, pour restituer le procès et les circonstances psycho-sociales de la tragédie, érigeant le tueur en « saint » qui serait « coupable à notre place ». La démarche ne convainc guère, mais le livre se vend à près de dix mille copies. En dernière instance de cette comparution immédiate dans les studios d'Arte Radio, Constance lira la traduction des paroles d'une chanson de Leonard Cohen, qui présente de troublantes similitudes avec son œuvre désenchantée. Enregistrement : septembre 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Montage : Mathilde Guermonprez - Musiques originales : Samuel Hirsch - Piano : Vincent Erdeven - Lectures : Samuel Hirsch, Manon Prigent - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien, Joseph Hirsch, Lou Marcelet, Alicia Marie - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
SUMMARY:On this episode, JD and Mordecai welcome special guest, Dr. Joseph Hirsch as they discuss his experience in the Orthodox community. The conversation touches on themes of self-acceptance, identity, and the relationship between religion and personal beliefs.
Juifs du monde arabe, pourquoi sont-ils partis? (2/7) - Michèle Baussant,Colette Zytnicki,Joseph Hirsch,Faedah Totah
Juifs du monde arabe, pourquoi sont-ils partis? (1/7) - Aomar Boum,Harvey Goldberg,Paul Salmona,Dominique Schnapper,Daniel-J. Schroeter,Claire Marynower,Joseph Hirsch
TRIBUTO: HISTORIAS QUE CONSTRUYEN MEMORIA DE LA SHOÁ, CON CECILIA LEVIT – Joseph Hirsch (Zwi) Carlebach nació el 30 de enero de 1883 en Lübeck, Alemania. Fue el último rabino principal de Hamburgo antes de la destrucción catastrófica de la comunidad. Fue un destacado líder espiritual, orador, escritor y educador, rabino principal primero de Altona y más tarde de Hamburgo, que se negó a abandonar su comunidad en su momento de necesidad. Fue deportado al campo de concentración Jungfernhof donde fue asesinado el 26 de marzo de 1942.
Airdate 9/18/21 Msgr. Joseph Hirsch talks about his upcoming trip and other updates.
Airdate 3/20/21 Msgr. Joseph Hirsch talks about Holy Week in Peru and more.
Station 10 - Jesus is Stripped of His Garments "All of us have known the very real pain of humiliation." Narrated by the Rev'd Dawn Reynolds, new Vicar at St. Andrews in Florence. In this episode: Art: The Naked Man by Joseph Hirsch, 1959–62 All art featured in this audio pilgrimage series is drawn from Stations of the Cross at SAAM. Music: Improvisations by Bruce Neswick, Canon for Cathedral Music at Trinity Poetry: "Garments" by Joseph Bathante For a version of this episode with closed-captioning, view it on our YouTube channel. --- This series of weekly audio reflections will help you learn to link the divine with your daily life. How might Jesus’ final hours feel different when juxtaposed with a walk in the neighborhood, or in a quiet corner at home, or while driving to pick up take-out? Pause a few times a week for scripture, prayers, and music led by Trinity clergy and priests from across the Diocese of Oregon. New Stations drop every Monday, Wednesday, and Friday morning, through Holy Week. Be sure to click subscribe! --- Follow us on Facebook, Instagram, and Twitter, and learn more about this open & welcoming community, including upcoming events, at trinity-episcopal.org. To support this podcast and all our work, which is supported in part by the generosity of our listeners, visit trinity-episcopal.org/give
Où l'on apprend comment poussa la capucine Bookmakers #9 - L'écrivaine du mois : Marie DesplechinNée en 1959 à Roubaix, Marie Desplechin vit et travaille à Paris. Elle écrit depuis près de trente ans des histoires tendres, drôles, inquiétantes ou magiques à destination de la jeunesse – parmi lesquelles, outre les incontournables « Verte » (1996) et « Le Journal d'Aurore » (2006-2009), on recommande avec force « Le Sac à dos d'Alphonse » (1993), « Babyfaces » (2010), « Sothik » (2016, avec Sothik Hok et les illustrations de Tian), « Enfances » (2018, avec les dessins de Claude Ponti) ou « La Capucine » (2020).Adaptée au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée, collaboratrice occasionnelle de Robert Guédiguian (« Le voyage en Arménie », 2006) ou de Sophie Calle (« Prenez soin de vous », 2007), elle écrit donc aussi parfois – mais, chut, ne le répétez pas – pour les adultes. En partenariat avec Babelio (1/3) Où l'on apprend comment poussa la capucineElle dit qu'elle écrit souvent « avec une gamine de 9 ans dans la tête » et qu'elle n'est pas « tout à fait adulte ». Depuis 1993 et la sortie du « Sac à dos d'Alphonse », Marie Desplechin s'est imposée tranquillement comme la patronne enchanteresse de la littérature jeunesse hexagonale, recevant en décembre dernier le prix de « La Grande Ourse » pour l'ensemble de son œuvre au Salon du Livre de Montreuil.Deux générations de lecteurs – et ce n'est pas fini – lui doivent leurs premières émotions littéraires, via plus d'une trentaine de romans, contes, fables ou albums, illustrés ou non, où pullulent des lutins facétieux, des phacochères bavards, des maisons-champignons, des fées effrayantes ou une future championne d'athlétisme de la banlieue d'Amiens entraînée par un vigile de supermarché. L'Ecole des Loisirs, qui édite la quasi-totalité de ses ouvrages pour enfants, estime avoir vendu à ce jour 2,3 millions de livres signés Marie Desplechin, dont deux succès maousse costauds traduits dans plus de douze langues : « Verte », écoulé à 860 000 exemplaires, ou sa série « Le Journal d'Aurore » acclamée par (au moins) 267 000 personnes, grandes et petites. Un jour, cette ex-journaliste, fan transie des « Malheurs de Sophie » devenue l'humble héritière des leçons de « vérité » de la comtesse de Ségur, a noté : « L'enfance est une forêt profonde. » Dans ce premier épisode, promenons-nous dans les bois tantôt ténébreux tantôt lumineux de sa prime jeunesse, à Roubaix, au creux des années 60-70, où s'enracine et bourgeonne encore la meilleure part de son imaginaire, marquée par des nuits « d'angoisse » et des peurs « extraordinaires ». On y trouve une plante exemplaire, la capucine, qui lui offrit en 2020 le titre d'un roman d'émancipation ainsi qu'un possible autoportrait. « Les capucines sont des plantes robustes. Il ne faut pas se faire trop de souci pour elles. Elles savent se débrouiller seules. » Enregistrement : janvier 2021 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Lectures : Jennifer Anyoh, Stella Defeyder, Richard Gaitet, Delphine Saltel - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Percussions : Johan Guidou - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements très spéciaux : Sofia Girard-Bresson, Vadim Girard-Bresson, Joseph Hirsch, Lou Marcelet - Production : ARTE Radio
Derrière la porte « Verte » Bookmakers #9 - L'écrivaine du mois : Marie DesplechinNée en 1959 à Roubaix, Marie Desplechin vit et travaille à Paris. Elle écrit depuis près de trente ans des histoires tendres, drôles, inquiétantes ou magiques à destination de la jeunesse – parmi lesquelles, outre les incontournables « Verte » (1996) et « Le Journal d'Aurore » (2006-2009), on recommande avec force « Le Sac à dos d'Alphonse » (1993), « Babyfaces » (2010), « Sothik » (2016, avec Sothik Hok et les illustrations de Tian), « Enfances » (2018, avec les dessins de Claude Ponti) ou « La Capucine » (2020).Adaptée au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée, collaboratrice occasionnelle de Robert Guédiguian (« Le voyage en Arménie », 2006) ou de Sophie Calle (« Prenez soin de vous », 2007), elle écrit donc aussi parfois – mais, chut, ne le répétez pas – pour les adultes. En partenariat avec Babelio (2/3) Derrière la porte « Verte »C'est l'histoire d'une jeune fille au prénom bizarre qui découvre, dans un accès de colère contre sa mère, qu'elle est une sorcière, issue d'une puissante lignée de femmes solitaires aux marmites centenaires. C'est aussi un best-seller intitulé « Verte », publié en 1996 à L'Ecole des Loisirs, qui ensorcela à 37 ans la vie de Marie Desplechin et connaîtra deux suites : « Pome » (2007) et « Mauve » (2014). Mais de quel chaudron est sortie cette potion, qui raconte si bien ce moment-clé où, d'un coup d'un seul et sans baguette magique, les enfants ne supportent plus leurs parents ? À partir de quels affects composa-t-elle, ensuite, les trois tomes du « Journal d'Aurore » (2006-2009), condensé intime des élans du cœur et des désespoirs d'une ado « jamais contente » et « révoltée partout », comique alter ego de son autrice ? « Être proche de son enfance pourrait paraître infantile, souligne-t-elle avec ferveur, mais c'est évidemment l'inverse. Cette fontaine de créativité, de joie, leur capacité d'adaptation… sont de super-outils pour les adultes. » Revenons alors à la source et grimpons, pour ce deuxième épisode, dans le « grenier d'images » de cette tendre et prolifique conteuse, qui confesse s'appuyer presque autant sur le rage d'Eminem que sur l'écriture dépouillée de « Jules et Jim ». Enregistrement : janvier 2021 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Lectures : Jennifer Anyoh, Stella Defeyder, Richard Gaitet, Delphine Saltel - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Percussions : Johan Guidou - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements très spéciaux : Sofia Girard-Bresson, Vadim Girard-Bresson, Joseph Hirsch, Lou Marcelet - Production : ARTE Radio
Sainte Marie, dormez pour nous Bookmakers #9 - L'écrivaine du mois : Marie DesplechinNée en 1959 à Roubaix, Marie Desplechin vit et travaille à Paris. Elle écrit depuis près de trente ans des histoires tendres, drôles, inquiétantes ou magiques à destination de la jeunesse – parmi lesquelles, outre les incontournables « Verte » (1996) et « Le Journal d'Aurore » (2006-2009), on recommande avec force « Le Sac à dos d'Alphonse » (1993), « Babyfaces » (2010), « Sothik » (2016, avec Sothik Hok et les illustrations de Tian), « Enfances » (2018, avec les dessins de Claude Ponti) ou « La Capucine » (2020).Adaptée au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée, collaboratrice occasionnelle de Robert Guédiguian (« Le voyage en Arménie », 2006) ou de Sophie Calle (« Prenez soin de vous », 2007), elle écrit donc aussi parfois – mais, chut, ne le répétez pas – pour les adultes.En partenariat avec Babelio (3/3) Sainte Marie, dormez pour nousPour écrire, il faut dormir, selon Marie Desplechin. Si, si. En cas de blocage sur une phrase, une intrigue ou un personnage, la romancière recommande de faire la sieste vingt minutes ou deux bonnes heures afin de « laisser le cerveau avancer » dans ce qu'elle nomme avec amour son « jardin », paradis fleuri de ses souvenirs, de ses sensations et de son imagination, que cette mère de trois enfants visite et parcourt à loisir, depuis son fauteuil ou le secret de sa cuisine – « angoissée » à l'idée d'avoir un bureau, malgré de nombreuses tentatives. Cependant, dans le parc naturel de ses rêveries paisibles, il existe une serre ombragée qui lui inspire des sentiments mitigés. Celle qui abrite… ses trois livres pour adultes publiés aux éditions de l'Olivier, parfois couronnés de succès : le recueil de nouvelles « Trop sensibles » (1995) ainsi que ses romans « Sans moi » (1998, traduit en quatorze langues, cité pour les prix Goncourt, Femina, Médicis et Flore) et « Dragons » (2003).Comme elle nous l'explique dans ce troisième et dernier épisode : on ne l'y reprendra plus. Mais que s'est-il passé ? Pourquoi Marie Desplechin a-t-elle choisi par la suite d'affronter la littérature pour adultes, non plus seule mais à deux, pour cosigner, comme avec l'attachée de presse Lydie Violet, l'émouvant « La vie sauve » (2005, lauréat du prix Médicis essai, éditions du Seuil) ou avec la boxeuse Aya Cissoko, le frappant « Danbé » (2011, Calmann-Lévy) ? Sainte Marie, dormez pour nous. Enregistrement : janvier 2021 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Lectures : Jennifer Anyoh, Stella Defeyder, Richard Gaitet, Delphine Saltel - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Percussions : Johan Guidou - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements très spéciaux : Sofia Girard-Bresson, Vadim Girard-Bresson, Joseph Hirsch, Lou Marcelet - Production : ARTE Radio
Airdate 7/25/20 Msgr. Joseph Hirsch talks about life at Casa Hogar in a pandemic.
Les matinales, émission présentée par Sandrine Sebbane. Festival des Cultures Juives - émission spéciale « Héritage musical et culinaire » 1/ « Fête de la Musique » avec par tél. Sofia Falkovitch, en direct de Berlin, parlera de son concert « Notes en bouche ! » le 21 juin en mairie du 4e, Par tél. Joseph Hirsch, chargé de projet au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, présentera le concert de la chanteuse israélienne MAGI le 21 juin au MAHJ. 2/ Spécial « Grandmas Project, les recettes de nos grands-mères en héritage » Avec Jonas Parienté, initiateur du Grandmas Project le 19 juin au Luminor et Laure Protat, réalisatrice du film « Couscous boulettes » qui sera projeté en avant-première le 19 juin au Luminor dans le cadre de Grandmas Project Grandmas Project, les recettes de nos grands-mères en héritage Un mot du créateur En 2005 j’ai commencé à filmer mes deux grands-mères : « Mémé », née en 1916 à Varsovie, et « Nano », née en 1933 au Caire. Toutes deux ont immigré à Paris dans les années 50, où je suis né trente ans après. Le film que je voulais faire devait questionner ce double héritage. Et tout naturellement, la majorité de ce que je filmais se déroulait dans la cuisine. Je ne me sens jamais aussi Polonais ou Égyptien que quand je plante mes dents dans du hareng mariné (souvent accompagné d’une vodka, je vous le concède) ou dans un boreka au fromage (devinez qui fait les meilleurs du monde). J’ai abandonné ce projet en partant vivre à l’étranger et parce que ma grand-mère Mémé nous a quitté. Jusqu’à début 2013 où, une nuit d’insomnie, je me suis rendu compte que cette histoire que je voulais raconter – mêlant recettes de cuisine, petits bouts d’histoire et grande Histoire – pouvait être écrite à plusieurs mains. Et que ça n’en serait que plus pertinent, plus fort. Grandmas Project est une proposition que je fais pour partager et célébrer collectivement ce que nos grands-mères nous ont transmis à travers la cuisine, ce que j’appelle « le plus délicieux patrimoine de l’humanité ». le concept Le cœur de Grandmas Project est une collection de films diffusés gratuitement sur internet, réalisés par des cinéastes du monde entier, suivant une simple règle de trois : 1. filmer sa propre grand-mère 2. en train de préparer une recette 3. dans un film de 8 minutes Intéressé(e) ? C’est ici. Vous n’êtes pas réalisateur ? Aucun problème. Nous invitions tout le monde à nous envoyer des contributions simples (photo et texte) ici. Nous organisons également des événements mêlant cuisine, films et musique où les grands-mères des invités sont nos VIPs. Pour plus d’infos retrouvez nous sur notre page Facebook. Dans un futur proche nous prévoyons aussi de lancer une application mobile et un livre de recettes et récits. Si vous avez d’autres idées pour nous, n’hésitez pas à nous écrire. l’équipe Créateur & Producteur – Jonas Parienté (Chaï Chaï Films). Diffusion & Partenariats – Sarah Sadki (Chaï Chaï Films). Design – Rachel Cazadamont & Lola Guisado (H5). Web design – Neuvième Page. Avocate – Maïa Kantor Assistants de production – Jules Redlich, Stéphanie Ribal. Si vous voulez rejoindre notre équipe ou filer un coup de main aux réalisateurs participants (notamment en postproduction) nous recherchons également des traducteurs et traductrices, n’hésitez pas à nous écrire aussi !
L'autofiction d'une rappeuse qui sort les poubelles Merry Royer grandit à Paris dans un bel immeuble de la rive gauche, entre une mère rédactrice en chef d'un magazine de mode et une gardienne d'immeuble portugaise. Devenue adulte, elle rompt avec un héritage familial compliqué pour devenir rappeuse. En guise de job d'été, elle remplace une gardienne d'immeuble dans le sixième arrondissement qui l'a vue grandir, et se met à faire le ménage chez les bourgeois. De la loge à la scène, itinéraire d'une enfant déchaînée. Première loge (3/4) : Entre quatre mursDans la solitude de la loge, entre la relève du courrier, la visite des propriétaires et le tri des poubelles, Merry revisite ses souvenirs et rappe sa vie. Rap (9'10) : Lago 2 Feu "LAGOFA$T" Texte et voix : Merry Royer - Adaptation radiophonique et réalisation : Sabine Zovighian - Bruitages : Elodie Fiat - Musique et réalisation : Samuel Hirsch - Avec : Catherine Hirsch (la mère), Teresa Ovidio (Fortuna), Samuel Glaumé (le voisin), Joseph Hirsch (l'enfant) - Chant lyrique : Mathilde Ortscheidt - Illustration : Valerian7000 - Rap : Lago 2 Feu
On this episode, we delve into research, and where to begin. Holly interviews Joseph Hirsch about his book 'The Dove and the Crow'. Includes a review of The Dove and the Crow at the end. For information on NaNoWriMo, click here: http://www.nanowrimo.org/To buy a copy of The Dove and the Crow, click here: https://www.amazon.com/Dove-Crow-Joseph-Hirsch-ebook/dp/B010MWCIL4/
On this episode, we delve into research, and where to begin. Holly interviews Joseph Hirsch about his book 'The Dove and the Crow'. Includes a review of The Dove and the Crow at the end. For information on NaNoWriMo, click here: http://www.nanowrimo.org/To buy a copy of The Dove and the Crow, click here: https://www.amazon.com/Dove-Crow-Joseph-Hirsch-ebook/dp/B010MWCIL4/
In the first episode of Writing And Other Blood Sports screenwriter Ryan Jackson and novelist Joseph Hirsch [https://www.amazon.com/Joseph-Hirsch/e/B00CJEECZY/ref=sr_ntt_srch_lnk_1?qid=1473982843&sr=8-1] sit down and talk about the writing process, being prolific, favorite writers, books, screenwriting, movies, mental hospitals, suicide, PTSD, and any other topic that came to mind that night.