Capital of Poland
POPULARITY
Cette émission est réalisée en partenariat avec le film "Voyage avec mon père" (sortie le 9 avril 2025), réalisé par Julia von Heinz avec Lena Dunham, Stephen Fry, nous a donné envie de partir avec vous à la découverte de la Pologne de 1930 à 1995 !"Petit" synopsis : le film "Voyage avec mon père" retrace l'histoire d'une journaliste new-yorkaise, en 1991 après la chute du mur de Berlin, qui propose à son père, rescapé des camps, un voyage en Pologne, son pays d'origine. Elle cherche à comprendre l'histoire de sa famille, tandis que lui n'a aucune envie de déterrer le passé. Un voyage qui s'annonce compliqué !Toutes les informations sur le film : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/ et pour choisir votre séance : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/showtimes/?starts_at=1744329600000.Pologne 1930 - 1995Dans les années 1930, la Pologne est une république autoritaire dirigée par le maréchal Józef Piłsudski jusqu'à sa mort en 1935. Son régime a mis en place une forte centralisation du pouvoir, limitant les partis d'opposition, tout en cherchant à maintenir une position indépendante entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Mais en 1939, la situation bascule brutalement : le 1er septembre, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l'invasion soviétique depuis l'est, conformément au pacte germano-soviétique. Le pays est alors démembré et occupé par les deux puissances.Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles immenses. Les nazis y organisent l'extermination des Juifs, notamment à Auschwitz, Treblinka et Majdanek, faisant de la Pologne le principal théâtre de la Shoah. Varsovie est détruite à plus de 80 %, notamment après l'insurrection de 1944. Malgré cela, une résistance intérieure intense se développe, tant contre les nazis que contre les Soviétiques. L'Armée de l'Intérieur (Armia Krajowa), fidèle au gouvernement polonais en exil à Londres, tente de libérer le pays avant l'arrivée de l'Armée rouge.À la fin de la guerre, en 1945, l'Union soviétique impose un régime communiste à la Pologne, malgré les engagements de Yalta. La République populaire de Pologne est proclamée, avec un gouvernement dominé par les communistes, sous le contrôle étroit de Moscou. Les décennies suivantes sont marquées par des tensions sociales, des pénuries économiques et une répression politique. En 1956, une première révolte éclate à Poznań, suivie d'un assouplissement temporaire sous Władysław Gomułka.Les années 1970 voient une modernisation économique financée par des emprunts occidentaux, sous la direction d'Edward Gierek, mais cette politique mène à une grave crise financière à la fin de la décennie. En 1980, une série de grèves dans les chantiers navals de Gdańsk donne naissance au syndicat indépendant Solidarność, dirigé par Lech Wałęsa. Ce mouvement de masse devient une force politique majeure, menaçant le pouvoir communiste.En décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski impose l'état de guerre pour réprimer Solidarność, mais le mouvement survit clandestinement. Après des années de pressions internes et internationales, le régime accepte d'ouvrir des négociations. En 1989, les accords de la Table ronde aboutissent à des élections partiellement libres : c'est la fin du régime communiste. Lech Wałęsa est élu président en 1990, symbolisant la transition pacifique vers la démocratie.Dans les années 1990, la Pologne amorce de profondes réformes économiques pour passer à l'économie de marché, non sans difficultés sociales. Elle entame également un rapprochement avec l'Europe occidentale et prépare son intégration future à l'Union européenne et à l'OTAN. Le pays tourne ainsi définitivement la page d'un demi-siècle de domination soviétique.En compagnie de l'historien Georges Mink, grand spécialiste de l'histoire de ce pays, et de Chochana Boukhobza, documentariste et spécialiste des camps de concentration, nous revenons sur toute cette période. Enfin, deux témoins, Chrystel et Jean, ayant fait le même type de voyage que le film, nous aident à vivre l'Histoire presque en direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette émission est réalisée en partenariat avec le film "Voyage avec mon père" (sortie le 9 avril 2025), réalisé par Julia von Heinz avec Lena Dunham, Stephen Fry, nous a donné envie de partir avec vous à la découverte de la Pologne de 1930 à 1995 !"Petit" synopsis : le film "Voyage avec mon père" retrace l'histoire d'une journaliste new-yorkaise, en 1991 après la chute du mur de Berlin, qui propose à son père, rescapé des camps, un voyage en Pologne, son pays d'origine. Elle cherche à comprendre l'histoire de sa famille, tandis que lui n'a aucune envie de déterrer le passé. Un voyage qui s'annonce compliqué !Toutes les informations sur le film : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/ et pour choisir votre séance : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/showtimes/?starts_at=1744329600000.Pologne 1930 - 1995Dans les années 1930, la Pologne est une république autoritaire dirigée par le maréchal Józef Piłsudski jusqu'à sa mort en 1935. Son régime a mis en place une forte centralisation du pouvoir, limitant les partis d'opposition, tout en cherchant à maintenir une position indépendante entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Mais en 1939, la situation bascule brutalement : le 1er septembre, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l'invasion soviétique depuis l'est, conformément au pacte germano-soviétique. Le pays est alors démembré et occupé par les deux puissances.Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles immenses. Les nazis y organisent l'extermination des Juifs, notamment à Auschwitz, Treblinka et Majdanek, faisant de la Pologne le principal théâtre de la Shoah. Varsovie est détruite à plus de 80 %, notamment après l'insurrection de 1944. Malgré cela, une résistance intérieure intense se développe, tant contre les nazis que contre les Soviétiques. L'Armée de l'Intérieur (Armia Krajowa), fidèle au gouvernement polonais en exil à Londres, tente de libérer le pays avant l'arrivée de l'Armée rouge.À la fin de la guerre, en 1945, l'Union soviétique impose un régime communiste à la Pologne, malgré les engagements de Yalta. La République populaire de Pologne est proclamée, avec un gouvernement dominé par les communistes, sous le contrôle étroit de Moscou. Les décennies suivantes sont marquées par des tensions sociales, des pénuries économiques et une répression politique. En 1956, une première révolte éclate à Poznań, suivie d'un assouplissement temporaire sous Władysław Gomułka.Les années 1970 voient une modernisation économique financée par des emprunts occidentaux, sous la direction d'Edward Gierek, mais cette politique mène à une grave crise financière à la fin de la décennie. En 1980, une série de grèves dans les chantiers navals de Gdańsk donne naissance au syndicat indépendant Solidarność, dirigé par Lech Wałęsa. Ce mouvement de masse devient une force politique majeure, menaçant le pouvoir communiste.En décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski impose l'état de guerre pour réprimer Solidarność, mais le mouvement survit clandestinement. Après des années de pressions internes et internationales, le régime accepte d'ouvrir des négociations. En 1989, les accords de la Table ronde aboutissent à des élections partiellement libres : c'est la fin du régime communiste. Lech Wałęsa est élu président en 1990, symbolisant la transition pacifique vers la démocratie.Dans les années 1990, la Pologne amorce de profondes réformes économiques pour passer à l'économie de marché, non sans difficultés sociales. Elle entame également un rapprochement avec l'Europe occidentale et prépare son intégration future à l'Union européenne et à l'OTAN. Le pays tourne ainsi définitivement la page d'un demi-siècle de domination soviétique.En compagnie de l'historien Georges Mink, grand spécialiste de l'histoire de ce pays, et de Chochana Boukhobza, documentariste et spécialiste des camps de concentration, nous revenons sur toute cette période. Enfin, deux témoins, Chrystel et Jean, ayant fait le même type de voyage que le film, nous aident à vivre l'Histoire presque en direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le géographe Denis Eckert nous emmène à la croisée des territoires et des mémoires pour présenter la réédition du roman Les Juifs de Belleville de Benjamin Schlevin (Éditions L'Échappée, 2025), co-traduit avec Batia Baum. Évènements à la MCY : 5 avril à 18h30 : Mayn yiddishe kabaretkele 10 avril à 19h30 : Le syndicalisme juif à travers le monde, conférence de Philippe Boukara 26 avril à 16h30 : 82e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie, animé par Yitskhok Niborksi et Karolina Szymaniak, qui présentera son ouvrage Rachel Auerbach (1899-1976), Écrits (Presses universitaires de Strasbourg, avril 2025). Titres passés : Mistinguett - C'est vrai Michel Dens - Dans l'cul (chant national des évadés de guerre) Dovid Cash - Dovid Cash in Pariz
L'hymne national de la Pologne, la "Marche de Dąbrowski" (Mazurek Dąbrowskiego en polonais), est un chant patriotique adopté officiellement en 1927. Il se distingue par un fait unique : il contient un hommage explicite à Napoléon Bonaparte, ce qui est exceptionnel pour un hymne national. Le contexte de la création de l'hymneLa Marche de Dąbrowski est composée en 1797 par Józef Wybicki, un écrivain et patriote polonais, pour soutenir les légions polonaises dirigées par Jan Henryk Dąbrowski. Ces légions étaient formées en Italie pour combattre aux côtés de Napoléon contre les Autrichiens, dans l'espoir de restaurer un État polonais indépendant.À cette époque, la Pologne avait été démantelée et partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche à la suite des partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). Il n'existait plus de nation polonaise souveraine, et l'armée polonaise était réduite à une force dispersée. Les patriotes polonais voyaient donc en Napoléon un libérateur potentiel qui pourrait restaurer leur pays.Le passage dédié à NapoléonL'un des couplets les plus marquants de l'hymne mentionne directement l'Empereur français :"Jak Czarniecki do Poznania""Po szwedzkim zaborze,""Dla ojczyzny ratowania""Wrócim się przez morze."Suivi d'une référence plus explicite :"Dał nam przykład Bonaparte,""Jak zwyciężać mamy."Ce qui se traduit en français par :"Bonaparte nous a donné l'exemple""De la manière dont nous devons vaincre."Cette phrase exprime la confiance des Polonais en Napoléon et leur espoir qu'il les aiderait à récupérer leur indépendance.L'espoir déçu, mais un héritage durableEn 1807, Napoléon crée le Duché de Varsovie, un État polonais semi-indépendant sous son influence, ce qui renforce encore son prestige parmi les patriotes polonais. Mais après la défaite de Napoléon en 1815, ce duché est absorbé par la Russie.Malgré cet échec, Napoléon reste une figure admirée en Pologne, et l'hymne national conserve cette référence, symbole d'un espoir inébranlable de liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1795, la Prusse, l'Autriche et la Russie se partagent la Pologne, totalement rayée de la carte de l'Europe. La disparition des frontières polonaises n'empêche pas l'essor d'un sentiment national en exil. Il faut attendre l'année 1918 pour voir renaître la Pologne, devenue un État indépendant. - réalisation : Thomas Beau - invités : Pierre Buhler diplomate de carrière, enseignant en relations internationales à Sciences Po, ancien ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016; Isabelle Davion historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université; Christine Lebeau historienne, professeure d'histoire moderne de l'Allemagne et de l'Europe centrale à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, la Pologne a connu une remontée en puissance spectaculaire. Varsovie consacre désormais 4,7% de son PIB à son armée et consacre la moitié de son effort financier aux seuls achats d'équipement. D'ici 2030, le pays sera, sur le plan conventionnel, la première armée d'Europe. Au micro de Simon Desplanque et de Vincent Gabriel, Amélie Zima (IFRI) revient sur les origines de ce réarmement, sur les obstacles qu'il a dû surmonter ainsi que le contexte géopolitique dans lequel il s'inscrit et rient également sur les conséquences que celui-ci pourrait avoir sur l'équilibre des puissances au niveau européen.L'étude d'Amélie Zima et de Léo Péria-Peigné est disponible ici.Avec Simon Desplanque & Vincent GabrielInvitée : Amélie Zima (IFRI)Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Miniature : Sarah DargentoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Investissements massifs dans les infrastructures et l'armement, formation civile et militaire à la défense, soutien renforcé à l'Ukraine : la Pologne, qui assure en ce moment la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne, est, dans la crise actuelle, un acteur majeur au sein des 27. Face à la Russie, et en particulier depuis le désengagement des États-Unis, la priorité à Varsovie est à la sécurité du territoire national, mais aussi de l'Europe. Dans son dernier ouvrage, Pologne, histoire d'une ambition, publié aux éditions Tallandier, le diplomate Pierre Buhler, ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016, plonge dans l'histoire pour expliquer comment ce pays se retrouve aujourd'hui au centre du jeu européen. À écouter dans GéopolitiqueLa Pologne en position d'équilibriste
Investissements massifs dans les infrastructures et l'armement, formation civile et militaire à la défense, soutien renforcé à l'Ukraine : la Pologne, qui assure en ce moment la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne, est, dans la crise actuelle, un acteur majeur au sein des 27. Face à la Russie, et en particulier depuis le désengagement des États-Unis, la priorité à Varsovie est à la sécurité du territoire national, mais aussi de l'Europe. Dans son dernier ouvrage, Pologne, histoire d'une ambition, publié aux éditions Tallandier, le diplomate Pierre Buhler, ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016, plonge dans l'histoire pour expliquer comment ce pays se retrouve aujourd'hui au centre du jeu européen. À écouter dans GéopolitiqueLa Pologne en position d'équilibriste
Depuis l'invasion à grande échelle de l'Ukraine en février 2022, la Pologne a connu une remontée en puissance spectaculaire. Varsovie consacre désormais 4,7% de son PIB à son armée et consacre la moitié de son effort financier aux seuls achats d'équipement. D'ici 2030, le pays sera, sur le plan conventionnel, la première armée d'Europe. Au micro de Simon Desplanque et de Vincent Gabriel, Amélie Zima (IFRI) revient sur les origines de ce réarmement, sur les obstacles qu'il a dû surmonter ainsi que le contexte géopolitique dans lequel il s'inscrit et rient également sur les conséquences que celui-ci pourrait avoir sur l'équilibre des puissances au niveau européen.L'étude d'Amélie Zima et de Léo Péria-Peigné est disponible ici.Avec Simon Desplanque & Vincent GabrielInvitée : Amélie Zima (IFRI)Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Miniature : Sarah DargentoHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:42:40 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Après que Donald Trump tourne le dos à l'Europe, humilie Zelensky dans le bureau ovale et reprend la rhétorique russe, la Pologne, d'abord tétanisé, prépare ses habitants à la guerre.
durée : 00:04:18 - Le Zoom de France Inter - Sur le flanc Est de l'Europe et de l'OTAN, la Pologne se prépare au scénario du pire : un conflit avec son voisin russe. Varsovie se barricade donc, comme on peut le constater sur place, à la frontière avec l'enclave russe de Kaliningrad.
durée : 00:42:40 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Après que Donald Trump tourne le dos à l'Europe, humilie Zelensky dans le bureau ovale et reprend la rhétorique russe, la Pologne, d'abord tétanisé, prépare ses habitants à la guerre.
Le camouflet essuyé par Zelensky à Washington, où il n'a pas obtenu les garanties de sécurité ni même le financement militaire espérés, met la Pologne dans une position délicate. Varsovie doit à la fois gérer son soutien à l'Ukraine et maintenir une relation forte avec les États-Unis, son principal allié jusqu'à présent en matière de sécurité. C'est à la Pologne que le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a réservé sa première visite bilatérale européenne. Les USA considèrent la Pologne comme un allié exemplaire sur le continent.Un statut que la Pologne doit à ses 4,7% de PIB consacrés à la défense en 2025, la part la plus élevée au sein de l'OTAN. Surtout, une grande partie de ces fonds sont destinés à l'achat d'équipements militaires américains, en attendant le juteux contrat de 96 hélicoptères AH-64E Apache, signé en Août 2024 pour plus de 10 milliards de dollars. L'attitude de Trump marquant un désengagement américain n'en a pas moins créé une onde de choc en Pologne. À l'heure où l'administration Trump refuse d'envoyer ses forces en Ukraine dans le cadre d'une éventuelle mission de maintien de la paix et annonce la suspension de son aide à Kiev, les pays d'Europe centrale et orientale comme la Pologne, les pays baltes et la Roumanie qui ont toujours vu les États-Unis comme leur principal garant de sécurité contre la Russie sont en perte de confiance dans le soutien inconditionnel américain. La boussole stratégique polonaise va-t-elle pour autant changer ?Notre invité est Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France à Varsovie. Professeur de Relations internationales à Sciences Po. « Pologne, histoire d'une ambition. Comprendre le moment polonais », aux éditions Tallandier.
L'Europe se serre les coudes. 2020, le COVID, on mutualise les dettes. 2022, Poutine envahi l'Ukraine, Berlin triple son budget militaire. 2024, Trump menace de lâcher l'OTAN, insulte l'Europe et taxe à tout va. Et, miracle, Paris, Berlin, Varsovie, Londres, Madrid, Rome commencent à parler le même langage, celui de la puissance. Merci Donald Trump de nous forcer à briser les tabous. Premier tabou : l'Europe ne peut pas avancer à 27. Très bien, avançons avec ceux qui en ont les moyens et la volonté. La réunion de Paris, ici en février, a montré la voie. Une alliance militaire européenne se dessine avec ou sans les grincheux. Merci Donald Trump de nous rappeler que défendre un continent, ça coûte 250 milliards d'euros par an pour être exact. C'est le prix de notre indépendance militaire. Merci Donald Trump de nous forcer à ouvrir les yeux sur notre propre puissance. Merci Donald Trump de fulminer contre notre excédent commercial de 150 milliards d'euros avec les Etats-Unis. Nos Airbus, nos voitures, notre industrie vous envahissent et ça vous rend fou. Mais si vous nous attaquez autant, c'est bien parce que nous sommes un adversaire de taille et que vos produits nous plaisent moins. Merci Donald Trump de nous bousculer, parce qu'au fond, l'Europe c'est un petit peu comme la Belgique en taille XXL. Brillante, inventive, prospère, mais toujours en train de douter d'elle même, toujours persuadée d'être petite alors qu'elle pèse plus lourd que n'importe quelle rivale. Et peut-être qu'avec vous, Donald Trump, l'europe va enfin s'en rendre compte et se tenir debout. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Annette Wieviorka, pour son livre « Itinérances : Parcours d'historienne » aux éditions Albin Michel. À propos du livre : « Itinérances : Parcours d'historienne » paru aux éditions Albin Michel Retraçant l'itinéraire libre d'une grande historienne, cette sélection d'articles parus au cours des quarante dernières années, déclinée au fil de lieux qu'elle a qu'elle a fréquentés, étudiés, s'enrichit de longs textes inédits qui nous entraînent dans les coulisses de ses recherches. Un recueil d'un genre nouveau, dans lequel Annette Wieviorka se confronte à son propre travail et son propre passé, mettant en lumière les ressorts de son parcours, et rendant hommage aux historiens, écrivains, penseurs, artistes, acteurs historiques qu'elle a croisés et admirés. Au gré du flux de souvenirs, nous voyageons à Auschwitz, où les siens furent assassinés, dans la ville de New York, où elle apprit le yiddish sur les traces de son aïeul, nous poussons les portes de l'hôtel Lutetia à Paris, qui accueillit des survivants de la déportation, nous parcourons le Centre de documentation juive contemporaine du Mémorial de la Shoah, où elle fit ses premières armes, Varsovie, et son ghetto, qu'elle découvrit d'abord à travers ses lectures de jeunesse. Mais le livre nous emmène aussi à Ivry-sur-Seine, sur la trace des communistes juifs, notamment du couple Thorez. Et chez elle, dans ce dixième arrondissement qu'elle habite depuis les années 1970 et où elle rédige ses travaux, entourée des ouvrages qui font pour elle référence. Cette déambulation au côté d'Annette Wieviorka dans les méandres de sa mémoire nous offre alors une formidable feuille de route pour traverser toute l'histoire du XXe siècle. Directrice de recherche honoraire au CNRS et vice-présidente du Conseil supérieur des Archives, spécialiste de l'histoire des Juifs au XXe siècle, Annette Wieviorka est l'autrice de très nombreux ouvrages, dont, chez Albin Michel, Juifs et Polonais (avec Jean-Charles Szurek, 2009), L'Heure d'exactitude. Histoire, mémoire, témoignage (entretiens avec Séverine Nikel, 2011).
Caroline Gutmann qui reçoit Marianne Maury Kaufman pour "Maman se suicide vendredi" chez Maurice Nadeau. Et Sean James Rose pour "Écouter les eaux vives" d'Emmanuelle Favier aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Maman se suicide vendredi » paru aux éditions Maurice Nadeau « Maman se suicide vendredi » : c'est ce que Noémie annonce à sa sœur Katia, par téléphone. En entendant cette petite phrase terrible, Katia pense : une énième catastrophe ! Et si c'était le contraire ?... Dans la famille de Marianne Maury Kaufmann, on se suicide. Cinq cas, on peut parler d'une série. Mais est-ce que cette série constitue une biographie ? La réponse est non. Marianne Maury Kaufmann est connue comme illustratrice de presse avec la création, en 2005, du personnage de Gloria, présent chaque mois dans le magazine belge Gael et chaque semaine dans le magazine français Version Femina. Maman se suicide vendredi fait suite à Pas de chichis ! (nouvelles, 2013), Dédé, enfant de salaud, (roman, 2014), Varsovie-les Lilas (roman, 2019) et Ciment (roman, 2023). À propos du livre : « Écouter les eaux vives » paru aux éditions Albin Michel Première sélection du Prix Cazes 2025 Première sélection - Prix de la Closerie des Lilas 2025 Adrian Ramsay est «oreille d'or» à bord d'un sous-marin nucléaire de la Royal Navy. Isolée du reste du monde, la jeune femme est chargée d'écouter et d'identifier les bruits des profondeurs. Jusqu'au jour où, par l'un de ces hasards que sait faire surgir l'existence, elle rencontre Abel Lorca. Il est aveugle et vit dans une maison loin de tout, au bord de la mer, en Bretagne. Une intense passion amoureuse, dévastatrice, naît entre eux, une passion qui les mènera des rivages de l'Atlantique à ceux de la Méditerranée, là où tout a commencé. Emmanuelle Favier renoue, de sa plume magnifiquement ciselée, avec la veine romanesque du Courage qu'il faut aux rivières.
Et si l'Europe n'était plus qu'une simple filiale des Etats-Unis ? Trump est revenu au pouvoir mais cette fois avec un plan : plus grand, plus radical, plus impérial. Avec Musk comme bras armé, il veut faire de l'Occident un vassal docile et nous, on regarde sans réagir. Mondialisation heureuse ou vassalisation assumée ? Il est temps d'ouvrir les yeux. Avec le retour de Trump en 2025, ce n'est plus seulement un changement de président, mais un basculement géopolitique majeur qui se profile. Et si on n'y prend pas garde, on risque de se réveiller un matin en se demandant : depuis quand l'Europe est-elle devenue une simple filiale des États-Unis ? 2025, ce n'est pas 2017. Cette fois, Trump revient avec un plan. Et on le voit se dessiner un peu plus chaque jour. Il ne revient pas avec un programme improvisé, mais avec une stratégie claire, structurée et assumée. Son idée ? Finie l'Amérique isolationniste. Place à l'Amérique impériale. Un empire ? Oui. Mais pas à la romaine, avec des légions et des territoires conquis. Un empire technologique, militaire et idéologique. Et ça, ça change tout. L'OTAN version Trump : un pacte de Varsovie inversé ? Vous pensiez que l'OTAN était une alliance où tout le monde avait son mot à dire ? Erreur. Le retour du “techno césarisme”, le cœur du projet trumpiste, parce qu'en 2025, un empire ne se construit plus avec des armées, mais avec des monopoles technologiques. Un Occident sous tutelle américaine ? Cette domination ne passe même pas par la force. Elle s'impose en douceur, par un pacte faustien : vous, Européens, vous abandonnez votre souveraineté, et en échange, on vous offre une illusion de stabilité. L'Europe, dernier rempart ? On fait quoi ? On continue à regarder ça en spectateurs ? Ou on décide d'agir ? Mots-Clés : directoire, souveraineté, numérique, Washington, transition écologique, règles du jeu, alliés fidèles, Danemark, indépendance. Objectif, État souverain, planète, nerf de la guerre, dispositif milliardaire, ordre mondial, futur, SpaceX, Starlink, colonisation martienne, X, Twitter, outil de propagande, mission, Compagnie des Indes, épices, données, or noir, Alain Minc, ennuis, deal, loyer, cerveau, média, politiques, Russie, Poutine, contre-pouvoirs, failles, aiguillon, Amérique, modèle alternatif, hypnose collective, Histoire, Chine, DeepSeek, empire, éternel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Elle s'appelle Eva Szepesi. C'est une vieille dame de 92 ans. Le Süddeutsche Zeitung à Munich nous raconte son histoire. « En hiver, ses mains sont toujours froides. Elle a beau mettre des gants et se badigeonner les mains de crème, les gerçures de ses doigts ne cicatrisent pas. » Et pour cause, il y a des souvenirs que la chair et l'esprit n'oublient pas. « Il y a quatre-vingts ans, à la même époque, Eva se tenait nue devant des SS, la neige était tombée. Elle grelottait de peur et de froid. Elle avait 12 ans. Elle était seule, sans ses parents. (…) Environ 232.000 enfants et adolescents ont été déportés à Auschwitz, rappelle le quotidien allemand. Lorsque le camp a été libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945, il y avait moins de 500 enfants de moins de 15 ans. »Depuis ces dernières années, relate encore le Süddeutsche Zeitung, « Eva Szepesi parcourt le pays, s'exprime dans les écoles, dans les centres de formation, dans les médias. L'année dernière, elle a prononcé un discours au Bundestag à l'occasion de la Journée de la mémoire de l'Holocauste. Elle a (notamment) déclaré que la Shoah n'avait pas commencé avec Auschwitz, mais “avec le silence et le détournement des valeurs de la société (allemande)“. »« Nous comptons sur vous… »En France, elles s'appellent Ginette Kolinka, Esther Senot, Yvette Lévy et Judith Elkán-Hervé, elles font partie des derniers témoins de la Shoah. Et elles lancent cet appel dans Libération à Paris : « nous ne sommes plus qu'une poignée, nous comptons sur vous. Nous comptons sur vous, les jeunes, pour que vous puissiez témoigner en notre nom face aux négationnistes et autres faussaires de l'histoire. »Commentaire de Libération : « cette parole est plus que jamais vitale. L'indifférence quasi générale qui a accueilli la parole des rescapés de la Shoah en 1945 s'est progressivement dissipée au fil des décennies. Au moment où l'antisémitisme ne se cache à nouveau plus, cette indifférence ne doit pas se rétablir. »Rester lucideEn effet, rebondit Le Figaro, « en France, le pays de Bernard Lazare, de Simone Weil et de Marc Chagall, les actes antisémites ressurgissent : insultes dans la rue ou sur les réseaux sociaux, murs des synagogues et tombes tagués ; pour ne rien dire des événements odieux que furent l'attaque terroriste de Mohammed Merah contre l'école Ozar Hatorah (en 2012), l'assassinat d'Ilan Halimi par le “gang des barbares“ (en 2006), puis de Mireille Knoll par Yacine Mihoub (en 2018), où l'on découvrit, accablés, que la cruauté se parait encore une fois des oripeaux des préjugés les plus misérables. Des faits divers isolés ? Aussi isolés que les incidents qui survenaient à Berlin ou à Varsovie dans les années 30, soupire Le Figaro, et qui trouvèrent leur sinistre apothéose dans les camps de la mort. L'histoire ne se répète pas automatiquement, mais elle doit toujours être une leçon de lucidité. »Le retour des « aboiements haineux »Le Soir à Bruxelles insiste : « le récit historique le plus cauchemardesque ne suffit pas. Les survivants qui témoigneront ce lundi pour exprimer un énième “plus jamais ça“ réveilleront les consciences le temps d'une cérémonie. Mais que pèseront leurs avertissements face à la montée en puissance des extrêmes droites et de l'intolérance ? Pour éviter le pire aux générations à venir, s'exclame le quotidien belge, nous avons besoin de diplomatie préventive, d'institutions démocratiques fortes, de coopération internationale et de lutte contre les extrémismes. Et plus encore, de la capacité de chacun à prendre ses distances vis-à-vis des aboiements haineux. Ce n'est qu'ainsi que d'autres Auschwitz nous seront peut-être épargnés. »Et malheureusement, les « aboiements haineux » n'ont pas disparu, note le Guardian à Londres… « L'extrême droite est en hausse dans toute l'Europe, y compris en Allemagne. Lundi dernier, l'homme le plus riche du monde, Elon Musk, a fait ce qui a été largement considéré comme deux saluts nazis alors qu'il célébrait l'investiture présidentielle américaine. Plus tôt ce mois-ci, il avait accueilli Alice Weidel, la dirigeante de l'Afd, parti d'extrême-droite en Allemagne, pour une conversation sur X dans laquelle elle a suggéré qu'Hitler “était un communiste, un socialiste, et, avait-elle affirmé, nous sommes l'opposé“. Enfin, le président Trump lui-même, pointe encore le Guardian, a adopté une rhétorique fasciste en qualifiant les immigrés de “vermine“ et en les accusant d'“empoisonner le sang“ du pays. »
En 1925, pour fuir les pogroms et la misère qui rongent Varsovie, le père de Simon trouve refuge en France, terre de liberté. Il décroche un emploi de presseur dans un atelier de confection. Un an plus tard, sa mère le rejoint. Ensemble, ils s'installent dans un petit appartement de Belleville, fief de nombreux immigrés juifs d'Europe centrale, puis se marient. C'est à l'hôpital Rothschild, comme beaucoup d'enfants juifs à cette période, que Simon voit le jour en 1934. Il grandit au sein d'une famille modeste avec Robert, son frere de 13 ans son ainé et Edmond, qui naitra lui 6 ans tard, en 1940 au moment ou la guerre bouleversera leur quotidien.Simon n'a que 6 ans lorsque, comme des millions de Français, il prend part, à l'exode. La famille quitter Paris pour la Normandie, dans une tentative désespérée de fuir l'arrivée des troupes nazies. Cet exil ne durera que très peu de temps.Nous sommes en 1940. Simon a 6 ans..✨Alors que les derniers témoins de cette période tragique de notre histoire s'éteignent, il devient plus crucial que jamais de préserver et de transmettre leurs récits. Ces témoignages sont des trésors inestimables, des fragments de mémoire qui éclairent le présent et construisent l'avenir. Je vous invite à partager ces histoires avec vos proches : envoyez-leur les liens du podcast, encouragez-les à s'abonner pour ne manquer aucun épisode. Chaque écoute, chaque partage est une pierre supplémentaire à l'édifice de la mémoire collective.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA GAUCHE DÉCOMPOSÉE ? Les relations se sont tendues entre le Parti socialiste et La France insoumise, après le choix des députés socialistes de ne pas voter le 16 janvier la motion de censure défendue par le reste du Nouveau Front populaire. Selon le PS, les « concessions »programmatiques obtenues durant leurs longues tractations avec le Premier ministre justifiaient de ne pas le sanctionner immédiatement. Les socialistes ont notamment obtenu que les déremboursements prévus sur les médicaments et les consultations soient remis en question et que des crédits supplémentaires soient accordés aux hôpitaux, sans oublier le maintien de tous les postes dans l'Éducation nationale et le renforcement des dispositifs de justice fiscale, notamment pour les plus hauts patrimoines.L'initiative du PS, qui se définit toujours comme un « parti d'opposition », ouvre cependant une brèche à gauche et acte la confrontation avec Jean-Luc Mélenchon. Deux gauches coexistent, comme cela a toujours été. Elles sont de nouveau entrées en compétition. Tenant de la gauche réformiste, François Hollande observe que « les socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l'Assemblée nationale puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux. Ils ont la clef jusqu'en 2027 ». Il a enfoncé le clou en estimant qu'en 2027, il faudrait « deux offres à gauche », l'une réformiste et l'autre radicale. De quoi remettre de facto en cause la stratégie du premier secrétaire du parti, Olivier Faure, qui espère construire avec ses homologues écologistes et communistes une candidature unique alternative à celle de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a hurlé à la « trahison », mais s'est toutefois gardé de sceller la rupture définitive avec le PS qui, pour lui, n'est « plus un partenaire », mais un « allié de circonstance ». Rêvant de renverser de nouveau le gouvernement et de provoquer une présidentielle anticipée, l'ancien sénateur a plus que jamais besoin des voix de son ancien parti pour voter la censure, lors du vote sur le budget, le 3 février].Dimanche dernier, le second tour de l'élection législative partielle de la première circonscription de l'Isère a été une véritable déroute de LFI et, partant, du NFP. La candidate d'Ensemble, a remporté largement la circonscription détenue par LFI. L'ampleur de cette défaite fait de cette élection partielle un événement de portée nationale au moment où le NFP se décompose au niveau national.QUELLE PAIX POUR L'UKRAINE ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans le conflit en Ukraine, voire des pressions de Washington pour un accord au détriment de Kyiv. Le président américain qui se vantait d'obtenir la fin de la guerre en vingt-quatre heures, parle désormais de cent jours, sans jamais détailler son plan. Les contours d'un accord restent difficiles à imaginer. Le président ukrainien a récemment fait une ouverture en affirmant qu'il était prêt à renoncer à utiliser la force pour récupérer les territoires occupés par la Russie depuis 2014 (20 % de l'Ukraine) ; il a même envisagé un abandon de souveraineté temporaire sur la Crimée et une partie du Donbass, contrôlés par Moscou, en attendant une solution diplomatique. Cependant, Volodymyr Zelensky insiste pour que l'Ukraine soit invitée à adhérer à l'OTAN. De son côté, Vladimir Poutine s'est dit prêt à discuter d'un accord de cessez-le-feu avec Trump, mais exclut toute concession territoriale majeure et insiste pour que Kyiv abandonne ses ambitions de rejoindre l'OTAN.L'année 2024 aura été difficile pour Kyiv : l'armée russe a avancé en Ukraine de près de 4.000 km2 en 2024 face à des Ukrainiens en difficulté, soit sept fois plus qu'en 2023, et l'année à venir s'annonce incertaine notamment du fait d'interrogations sur la pérennité du soutien américain. En mai 2022, 10% des Ukrainiens se déclaraient prêts à céder des territoires pour parvenir à la paix lors que 82 % y étaient opposés. En décembre 2024, l'écart se resserre : 38 % des Ukrainiens se disent désormais disposés aux concessions territoriales, quand 51 % y restent opposés.À Varsovie mi-décembre, Emmanuel Macron et le premier polonais, Donald Tusk, ont évoqué la possibilité du déploiement d'un contingent militaire européen en Ukraine, le long de la ligne de front qui s'étend sur quelque 1.000 km. Cette hypothèse pourrait impliquer les armées de pays membres de l'OTAN, ou encore détenteurs de l'arme nucléaire, comme la France et le Royaume-Uni. Intervenant mardi au Forum économique mondial, le président ukrainien a affirmé qu'il faudrait une force de maintien de la paix européenne d'« au moins 200.000 hommes ». Mercredi, Donald Trump a sommé Moscou de trouver un accord pour clore la guerre en Ukraine, faute de quoi il lui imposerait de nouvelles sanctions. En saluant la volonté de Kyiv de chercher un compromis et en évoquant les « gros ennuis » notamment économiques de Poutine, le président américain semble mettre légèrement plus la pression sur le Kremlin, sans évoquer toutefois pour autant la possibilité d'armer l'Ukraine.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:40:31 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - « Si l'Europe veut survivre, elle doit s'armer », plaidait Donald Tusk cette semaine au Parlement européen. Cette Présidence de l'union européenne peut elle servir de porte voix à Varsovie pour faire entendre la position d'un pays d'Europe centrale, pour une Europe plus forte et plus unie ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Isabelle Davion Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Spécialiste de l'Europe centre-orientale.; Jérôme Heurtaux Politiste, ancien directeur du CEFRES à Prague, maître de conférences en science politique à l'Université Paris-Dauphine
Trump reprend le pouvoir, Musk secoue l'Europe, et nous ? Nous regardons, dociles. L'investiture de Trump marque plus qu'un retour : c'est l'affirmation brutale d'une Amérique qui ne veut plus d'alliés, mais des vassaux. Washington serre la laisse, Musk teste nos limites, et Bruxelles subit. Comme dans la fable de La Fontaine, l'Europe est face à un choix : porter le collier ou courir libre. Une chronique en forme de coup de fouet pour ceux qui refusent d'être dressés ! Nous avons assisté hier à une journée historique et c'est vrai que le contraste est brutal entre un Donald Trump qui veut planter le drapeau américain sur le sol de la planète Mars, et nous autres Européens qui regardons, apeurés ou en tout cas étonnés, cette étrange alliance entre un président et les géants de la tech. Alors le contraste est brutal. C'est vrai qu'à peine réinstallé à la Maison Blanche, Donald Trump impose un nouveau modèle, un nouveau paradigme l'Occident réorganisé autour d'une relation qu'il faut bien qualifier d asymétrique avec Washington. Et dans cette vision, les États-Unis ne cherchent plus des alliés mais des satellites disciplinés. Et les déclarations récentes de Trump sur une éventuelle annexion du Canada et du Groenland, et même l'idée d'une intervention militaire au Danemark si ce dernier, en tout cas, refusait de céder le Groenland. Tout ça ne sont pas des provocations gratuites. Elles sont un signal clair. L'otan n'est plus une alliance mais un outil de contrôle, à l'image du Pacte de Varsovie sous l'URSS. Et c'est vrai, l'Europe n'a plus droit au débat. Et dans ce contexte, Elon Musk joue un rôle de perturbateur stratégique… Mots-Clés : exécution, ordres, limites du pouvoir, Bruxelles, règles, humilier, institutions européennes, réseau social, sabote, réglementations, défis, décisions, modération des contenus, architecture géopolitique, influence, perdre du terrain, North Volt, espoir, batteries, gouffre, Lilium, fabricant allemand, taxi volant électrique, pépite, aéronautique, industries stratégiques, intelligence artificielle, spatiale, semi-conducteurs, biotech, dépenses militaires, finance, Otan, outil, slogan, sanctions économiques, intérêts, Washington, barrières douanières, automobile, technologies, réaction, décisions politiques, géopolitique, alliances mondiales, nomination, Commission, arrêt, guerre en Ukraine, révolution technologique, Afrique, Amérique latine, chiens, fable, Jean de La Fontaine, collier, vie confortable, loups faméliques, maître, faim, sécurité, servitude, carrefour, rôle d'acteur, souverain, risque, incertitude, forêt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins ! Dans cet épisode, Andréa Brusque vous raconte l'histoire d'un miraculé que tout destinait à mourir. Juif polonais, il a connu les bombardements, le ghetto de Varsovie, la clandestinité dans une ville en ruines occupée par l'armée nazie… Mais il a survécu. Et c'est sa musique qui l'a sauvé. Son nom : Władysław Szpilman, plus connu comme le Pianiste. Entre rafles et cavale, barbarie et courage, déflagration des bombes et Chopin, découvrez son fabuleux destin. Celui qui se destinait à mourir 23 septembre 1939. Varsovie est disputée par l'armée allemande à l'Ouest, soviétique à l'Est. Ce jour-là, le ciel est gris au-dessus de la capitale polonaise. Il pleut des cordes… et des bombes incendiaires. La ville est ravagée. Des nuages de poussière et de fumée remplissent les rues tandis que ses habitants courent se mettre à l'abri. Mais dans ce décor de guerre, un jeune homme a décidé de poursuivre son travail. Il a 27 ans, les traits fins, le regard doux. Ses cheveux bruns sont soigneusement peignés en arrière, et son élégant costume-cravate contraste avec le chaos alentour. Il marche, d'un pas résolu, vers le grand bâtiment carré de la Polskie Radio, la radio publique polonaise. Écoutez nos autres épisodes : Les plus grands braquages de l'histoire Un podcast Bababam Originals Voix : Andréa Brusque Ecriture : Elie Olivennes Montage : Matteo Benedetto, Antoine Berry Roger Première diffusion : 27 juin 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:12:48 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce mercredi, Kiev et Varsovie ont annoncé avoir trouvé un accord concernant une querelle mémorielle liée à la reconnaissance des massacres de Volhynie en 1943. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Buhler Ancien élève de l'ENA, diplomate de carrière, a enseigné les relations internationales à Sciences Po. Il est l'auteur d'Histoire de la Pologne communiste, autopsie d'une imposture (1997)
Pour la communauté LGBT+ de Pologne, c'est un moment historique. Le premier musée du pays qui lui est consacré a ouvert ses portes en décembre à Varsovie, dans l'avenue la plus animée de la capitale. Tout un symbole car ce musée est inauguré un an après la victoire de la coalition de partis démocrates, qui a succédé au pouvoir à la formation populiste Droit et Justice. Pendant plusieurs années, la stigmatisation des personnes LGBT+ était entretenue au plus haut niveau de l'Etat polonais, selon le Conseil de l'Europe. Mais cette nouvelle visibilité ne doit pas cacher les difficultés : cette communauté se bat toujours contre les discriminations et pour le droit à une union civile, dans ce pays à forte tradition catholique. Sur le Fil vous emmène à Varsovie pour l'inauguration de ce musée.Réalisation : Maxime Mamet et Emmanuelle BaillonSur le terrain : Magdalena Paciorek et Elizabeth Striy, du bureau de l'AFP à VarsovieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:28:33 - Artur Rodzinski, un très grand chef au caractère impérieux - par : Aurélie Moreau - Sa carrière débutée à Varsovie, Artur Rodziński rejoint les USA où il est assistant de Leopold Stokowksi à Philadelphie de 1926 à 1929. Puis il mène à un très haut niveau musical les grandes formations de Los Angeles, New York, Chicago et Cleveland.
L'année commence sur une campagne politique intense en Allemagne ! Le 23 février prochain, les électeurs devront choisir leurs députés, au cours d'élections anticipées décidées par le chancelier Olaf Scholz. Mais l'heure est à la défiance, voire à la violence, dans l'ombre du parti d'extrême droite l'AfD, Alternative pour l'Allemagne. Des militants et plusieurs élus victimes de menaces et d'agressions physiques ont même préféré jeter l'éponge. C'est le reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La Pologne donne le « la » en EuropeC'est généralement un petit test d'influence à l'échelle européenne. La Pologne prend, à partir de ce mois de janvier et pour les six prochains mois, la tête du Conseil de l'Union européenne. L'occasion de donner les grandes orientations de la politique des 27… On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. La Pologne qui a fait de la sécurité européenne sa préoccupation numéro un.Les dernières rivières sauvages d'EuropeLes épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations en France ou en Espagne nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet organisé dans la capitale du Monténégro. Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés.Patrimoine gazaoui en périlC'est sous ce titre que le Musée d'art et d'histoire de Genève présente sa collection d'œuvres d'art palestiniennes qui ont échappé à la destruction… Bombardements et pillages mettent définitivement en péril ces objets archéologiques gazaouis qui sont à l'abri depuis 2007 en Suisse et qui ne sont pas prêts de repartir. Jérémie Lanche. Une exposition à voir jusqu'au 6 février prochain.
L'année commence sur une campagne politique intense en Allemagne ! Le 23 février prochain, les électeurs devront choisir leurs députés, au cours d'élections anticipées décidées par le chancelier Olaf Scholz. Mais l'heure est à la défiance, voire à la violence, dans l'ombre du parti d'extrême droite l'AfD, Alternative pour l'Allemagne. Des militants et plusieurs élus victimes de menaces et d'agressions physiques ont même préféré jeter l'éponge. C'est le reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La Pologne donne le « la » en EuropeC'est généralement un petit test d'influence à l'échelle européenne. La Pologne prend, à partir de ce mois de janvier et pour les six prochains mois, la tête du Conseil de l'Union européenne. L'occasion de donner les grandes orientations de la politique des 27… On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. La Pologne qui a fait de la sécurité européenne sa préoccupation numéro un.Les dernières rivières sauvages d'EuropeLes épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations en France ou en Espagne nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet organisé dans la capitale du Monténégro. Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés.Patrimoine gazaoui en périlC'est sous ce titre que le Musée d'art et d'histoire de Genève présente sa collection d'œuvres d'art palestiniennes qui ont échappé à la destruction… Bombardements et pillages mettent définitivement en péril ces objets archéologiques gazaouis qui sont à l'abri depuis 2007 en Suisse et qui ne sont pas prêts de repartir. Jérémie Lanche. Une exposition à voir jusqu'au 6 février prochain.
durée : 00:59:04 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - En cette année 2025, la guerre prendra-t-elle fin sur notre continent ? Quel serait notre rôle dans d'éventuelles négociations ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI).; Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po; Camille Grand Chercheur, spécialiste des questions de défense au Conseil Européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien Secrétaire général adjoint de l'OTAN. ; Maxime Audinet Chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) et cofondateur du collectif de recherche CORUSCANT, qui vise à repenser les études sur la Russie après l'invasion à grande-échelle de l'Ukraine; Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire sociopolitique "Kultura Liberalna", chercheur à l'université de Varsovie, chercheur associé à l'Institut d'histoire du temps présent du CNRS et senior fellow au Zentrum Liberale Moderne de Berlin
Ce jeudi 2 janvier, la présidence de la Pologne au Conseil de l'UE et les projets prioritaires à savoir le renforcement de la sécurité ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Khinkali, jiaozi, Xialongbao et autres wonton ou pierogis, le ravioli mystérieux cache dans ses plis de pâte une farce. Son goût ne se révèle qu'une fois dans la bouche, et alors l'esprit s'emballe et les sens cherchent : quel goût, quelles herbes, ciboule, coriandre, sarriette ? Quelles épices pour raconter les paysages, quel geste, quelles mains pour les façonner, dans quels souvenirs se nichent-ils ? Et la surprise du bouillon que l'on n'attendait pas, et l'on éclate de rire, de se laisser surprendre, des raviolis pour transmettre, raconter, partager ! Le journaliste Emmanuel Guillemain d'Echon est allé dans de nombreux pays, en commençant par les montagnes de Touchétie en Géorgie, là où les bergers façonnent les khinkalis – avant de se lancer à la recherche des raviolis du monde, d'est en ouest, du nord au sud. Il fit un long voyage, a-t-on envie de vous dire, des rencontres et des reportages est né le Raviolivre, enquête passionnante, drôle, tendre et sensible sur cette bouchée universelle, de transmission, de lien et de partage.Quête presque aboutie ! En effet, il manque encore – regrette Emmanuel Guillemain d'Echon – un ravioli d'Afrique ou un cousin américain. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à lui en faire part, idem si vous souhaitez partager le ravioli de chez vous ! L'adresse est celle du compte Instagram.Avec Emmanuel Guillemain d'Echon, journaliste, khinkalis et raviolis passionnés, auteur du Raviolivre, le tour du monde d'un fou de raviolis. Routes, recettes et tour de main, paru aux éditions Keribus.Pour aller plus loinÉpicerie géorgienne vente en ligne epiceriegeorgienne.frChez Magda, 5 avenue Jean Jaurès, Paris XXeÀ découvrir, les piegogis, des raviolis « monuments » savourés aux quatre coins de la Pologne et dans tous les foyers, ils sont emblématiques de la culture et de la gastronomie polonaise. Chaque saison a son pierogi, on s'en régale, de Cracovie à Varsovie, et même à Paris : souvenirs d'enfance du chef Piotr Korzen, le chef du restaurant Matka (78 rue Quincampoix, Paris IIIe). Mandoo bar, 7 rue d'Edimbourg, Paris VIIIe : mandoo, le nom des raviolis coréens, ici cuits-minute dans des paniers en bambou, délicats, addictifs, aux herbes, au kimchi, à la feuille de shiso. Un restaurant « mono produit » comme il en existe assez couramment en Corée.Dumplings and moreRefugee FoodProgrammation musicale : Gara de Songhoy Blues
Voilà trois semaines que les Géorgiens descendent dans la rue pour protester contre des élections législatives qu'ils estiment truquées, et la suspension des négociations d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028. Le parti le Rêve géorgien refuse d'entendre les protestations et récidive, puisqu'il a mis la main, ce week-end, sur la dernière des institutions qui lui échappait : la présidence. Un président fantoche puisqu'aucun membre de l'opposition n'a pris part au vote. Mikhail Kavelachvili devrait prendre ses fonctions à la fin de l'année... Le portrait de cet homme d'extrême droite qui est aussi un ancien footballeur avec Carlotta Morteo.À écouter aussiComment la Géorgie peut-elle sortir de la crise politique ?Un tournant libéral en PologneEt en Pologne, c'est un libéral, Donald Tusk qui est arrivé au pouvoir il y a tout juste un an.Un an pour commencer à détricoter ce que les populistes du PiS ont mis dix ans à mettre en place, à savoir le noyautage de la justice, des médias et de la démocratie. Une société plus libérale, c'est une promesse de campagne. Et cela passe aussi par l'éducation. Désormais, les devoirs à la maison ne sont plus obligatoires et la place de la religion et du catéchisme ont été revues à la baisse. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat. De quoi sera fait 2025 ? Dès janvier, l'année sera marquée par l'investiture du président américain Donald Trump. La prospective politique, c'est tout l'objet du Laboratoire européen d'anticipation politique et de sa revue GEAB. Sa présidente Marie-Hélène Caillol est venue nous expliquer en quoi le programme de Trump est paradoxal à plus d'un titre, tout simplement en raison de la génération à laquelle il appartient et qui en fait « le dernier des boomers ». ► La revue GEAB à retrouver sur le site geab.euL'Irlande et le fléau de la cocaïne Conséquence directe de la baisse de consommation aux États-Unis, la cocaïne se déverse sur le continent européen, et plus particulièrement sur l'Irlande qui a bien du mal à surveiller ses côtes. La consommation a bondi de 600 % en six ans. Parmi les victimes, des femmes surtout. C'est le reportage à Dublin de Clémence Pénard.
Voilà trois semaines que les Géorgiens descendent dans la rue pour protester contre des élections législatives qu'ils estiment truquées, et la suspension des négociations d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028. Le parti le Rêve géorgien refuse d'entendre les protestations et récidive, puisqu'il a mis la main, ce week-end, sur la dernière des institutions qui lui échappait : la présidence. Un président fantoche puisqu'aucun membre de l'opposition n'a pris part au vote. Mikhail Kavelachvili devrait prendre ses fonctions à la fin de l'année... Le portrait de cet homme d'extrême droite qui est aussi un ancien footballeur avec Carlotta Morteo.À écouter aussiComment la Géorgie peut-elle sortir de la crise politique ?Un tournant libéral en PologneEt en Pologne, c'est un libéral, Donald Tusk qui est arrivé au pouvoir il y a tout juste un an.Un an pour commencer à détricoter ce que les populistes du PiS ont mis dix ans à mettre en place, à savoir le noyautage de la justice, des médias et de la démocratie. Une société plus libérale, c'est une promesse de campagne. Et cela passe aussi par l'éducation. Désormais, les devoirs à la maison ne sont plus obligatoires et la place de la religion et du catéchisme ont été revues à la baisse. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat. De quoi sera fait 2025 ? Dès janvier, l'année sera marquée par l'investiture du président américain Donald Trump. La prospective politique, c'est tout l'objet du Laboratoire européen d'anticipation politique et de sa revue GEAB. Sa présidente Marie-Hélène Caillol est venue nous expliquer en quoi le programme de Trump est paradoxal à plus d'un titre, tout simplement en raison de la génération à laquelle il appartient et qui en fait « le dernier des boomers ». ► La revue GEAB à retrouver sur le site geab.euL'Irlande et le fléau de la cocaïne Conséquence directe de la baisse de consommation aux États-Unis, la cocaïne se déverse sur le continent européen, et plus particulièrement sur l'Irlande qui a bien du mal à surveiller ses côtes. La consommation a bondi de 600 % en six ans. Parmi les victimes, des femmes surtout. C'est le reportage à Dublin de Clémence Pénard.
C dans l'air du 12 décembre - Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français !Le nom du nouveau Premier ministre sera-t-il connu ce soir ? Le président Emmanuel Macron écourte sa visite en Pologne pour "rentrer à Paris le plus tôt possible", a annoncé l'Elysée, ce jeudi 12 décembre. Le chef de l'Etat, qui devait visiter le musée de l'Insurrection de Varsovie à 16 heures, a finalement annulé ce dernier événement de son voyage éclair en Pologne pour être de retour en France en début de soirée. Une annonce qui alimente depuis ce matin les spéculations autour de la nomination imminente d'un successeur à Michel Barnier à Matignon. D'autant que le chef de l'Etat avait promis mardi au cours de la réunion à l'Elysée des forces politiques représentées à l'Assemblée nationale, hors RN et LFI, de le faire d'ici ce jeudi.Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'Économie et des Finances, était entendu ce matin par la commission des finances de l'Assemblée nationale au sujet du dérapage budgétaire enregistré en 2024. Une audition qui s'est avérée particulièrement musclée. L'ancien patron de Bercy refusant de porter sur ses "seules épaules la responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024. C'est facile mais faux ! La dégradation brutale des comptes publics tient avant tout à une erreur de prévision des recettes" a affirmé Bruno Le Maire avant de taxer les députés qui l'auditionnaient d'"hypocrisie" et de dénoncer une Assemblée qui "taxe, dépense, censure". "En sept jours avec la censure, vous avez fait dérailler à nouveau la France", a lancé l'ancien ministre aux députés de la commission chargée d'enquêter sur les dérapages budgétaires lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances.Cette instance a obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête (convocations avec obligation pour la personne de l'honorer, pouvoirs d'investigation, auditions sous serment...) afin d'enquêter sur "les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires" constatés pour les années 2023 et 2024. Plusieurs auditions doivent notamment permettre de faire la lumière sur le dérapage du déficit public, attendu à 6,1 % du PIB (Produit intérieur brut) cette année, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l'automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps après réévaluation par l'exécutif précédent.Elle est également chargée d'examiner cet après-midi le projet de loi spéciale, destiné à permettre à la France de continuer à fonctionner en attendant l'adoption d'un budget 2025 en bonne et due forme l'année prochaine. Une situation politique qui inquiète de plus en plus le monde économique dans l'attente, avec des entreprises qui n'investissent plus et des Français qui épargnent.Une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Pour mener quelle politique ? Qui est responsable du dérapage du déficit public enregistré cette année ?Les experts : - MARC LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV- MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point - SYLVIE MATELLY (en duplex) - Directrice de l'Institut Jacques DelorsSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.
C'est la fin de 50 années de dictature el-Assad, celle du père Hafez puis de son fils Bachar. Les Syriens espèrent que ce sera aussi la fin d'une guerre civile qui, depuis 2011, a fait près d'un demi-million de morts et des millions d'exilés. Réfugiés syriens : l'espoir du retourDepuis 2011, près de 5 millions de Syriens ont fui leur pays en guerre. Au sein de l'Union européenne, la Suède a été l'un des premiers pays à accorder aux réfugiés des permis de résidence permanents. Ils sont environ 250 000 aujourd'hui dans le pays. Si de nombreux enfants arrivés tout petits, ou nés en Europe, n'ont jamais connu leur pays, l'intégration des adultes n'a pas été simple et beaucoup aspirent au retour. Notre correspondante Ottilia Férey était, dimanche 8 décembre, dans les rues de Stockholm. À lire aussi« Le peuple a gagné » : dans toute l'Europe, les Syriens célèbrent la chute de Bachar el-AssadLa situation en UkraineL'Allemagne pourrait livrer à Kiev des missiles longue portée Taurus, c'est le favori des prochaines élections allemandes Friedrich Merz qui le réaffirme aujourd'hui après une rencontre avec le président Zelensky. L'Ukraine demande aussi davantage de systèmes de défense antiaérienne pour protéger ses infrastructures énergétiques alors que l'hiver s'installe. Entretien avec Emmanuelle Chaze, correspondante de RFI à Kiev, de passage à Paris.À lire aussiLe chef de l'opposition allemande en Ukraine après la visite de son rival Olaf ScholzMercosur : la fronde continueL'accord conclu par la Commission européenne avec les pays du Mercosur, vendredi 6 décembre, à Montevideo devrait ouvrir aux 27 un marché de 770 millions de consommateurs. Mais la France y reste opposée, elle juge le coût industriel et environnemental à payer inacceptable. Et rien n'est joué : une minorité de blocage est encore possible au Conseil européen. Varsovie est déjà du côté de Paris et Rome pourrait les rejoindre. En Italie aussi, les agriculteurs et les éleveurs sont inquiets, comme l'a constaté Cécile Debarge à Ripatransone, un bourg du cœur de la région des Marches, dans le centre du pays.Le texte suscite aussi beaucoup d'inquiétudes pour l'environnement. L'organisation Greenpeace évoque « un projet toxique, avec des impacts désastreux sur l'Amazonie, le climat et les droits de l'homme ». Et, bien sûr, sur la santé des Européens. Or, sur l'usage des pesticides, non seulement ces distorsions de concurrence et de normes existent déjà, mais elles vont bien au-delà de ce qu'on peut imaginer. Les explications de Frédérique Lebel. À lire aussiUrsula von der Leyen annonce la finalisation d'un accord commercial UE-Mercosur
C'est la fin de 50 années de dictature el-Assad, celle du père Hafez puis de son fils Bachar. Les Syriens espèrent que ce sera aussi la fin d'une guerre civile qui, depuis 2011, a fait près d'un demi-million de morts et des millions d'exilés. Réfugiés syriens : l'espoir du retourDepuis 2011, près de 5 millions de Syriens ont fui leur pays en guerre. Au sein de l'Union européenne, la Suède a été l'un des premiers pays à accorder aux réfugiés des permis de résidence permanents. Ils sont environ 250 000 aujourd'hui dans le pays. Si de nombreux enfants arrivés tout petits, ou nés en Europe, n'ont jamais connu leur pays, l'intégration des adultes n'a pas été simple et beaucoup aspirent au retour. Notre correspondante Ottilia Férey était, dimanche 8 décembre, dans les rues de Stockholm. À lire aussi« Le peuple a gagné » : dans toute l'Europe, les Syriens célèbrent la chute de Bachar el-AssadLa situation en UkraineL'Allemagne pourrait livrer à Kiev des missiles longue portée Taurus, c'est le favori des prochaines élections allemandes Friedrich Merz qui le réaffirme aujourd'hui après une rencontre avec le président Zelensky. L'Ukraine demande aussi davantage de systèmes de défense antiaérienne pour protéger ses infrastructures énergétiques alors que l'hiver s'installe. Entretien avec Emmanuelle Chaze, correspondante de RFI à Kiev, de passage à Paris.À lire aussiLe chef de l'opposition allemande en Ukraine après la visite de son rival Olaf ScholzMercosur : la fronde continueL'accord conclu par la Commission européenne avec les pays du Mercosur, vendredi 6 décembre, à Montevideo devrait ouvrir aux 27 un marché de 770 millions de consommateurs. Mais la France y reste opposée, elle juge le coût industriel et environnemental à payer inacceptable. Et rien n'est joué : une minorité de blocage est encore possible au Conseil européen. Varsovie est déjà du côté de Paris et Rome pourrait les rejoindre. En Italie aussi, les agriculteurs et les éleveurs sont inquiets, comme l'a constaté Cécile Debarge à Ripatransone, un bourg du cœur de la région des Marches, dans le centre du pays.Le texte suscite aussi beaucoup d'inquiétudes pour l'environnement. L'organisation Greenpeace évoque « un projet toxique, avec des impacts désastreux sur l'Amazonie, le climat et les droits de l'homme ». Et, bien sûr, sur la santé des Européens. Or, sur l'usage des pesticides, non seulement ces distorsions de concurrence et de normes existent déjà, mais elles vont bien au-delà de ce qu'on peut imaginer. Les explications de Frédérique Lebel. À lire aussiUrsula von der Leyen annonce la finalisation d'un accord commercial UE-Mercosur
durée : 00:01:52 - Le grand format - Les plus grands fonds américains conseillent Volodymyr Zelensky sur la question de la future reconstruction. Dans ce vaste marché, la France tente aussi de se faire une place : des entreprises participent aujourd'hui au forum "Reconstruire l'Ukraine", à Varsovie. Parmi elles, la société Grolleau.
Je suis aujourd'hui au musée de l'Insurrection de Varsovie qui commémore un des événements les plus importants de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et j'ai nommé l'insurrection de Varsovie de 1944 qui va voir la ville ici complètement rasée. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join NOTE: à 19:20 il faut entendre janvier 1945 bien sûr et non 1944, merci à @leonardo1er Et @talanis9919 Merci à l'Institut Polonais de Paris qui a permis cette rencontre, notamment à Thomas Merkez. Merci également à mon interprète et guide Pat Piechowski Et aussi à Thibault Bourdin de @lafollehistoire et Guilhem de @DHistoiresenHistoire Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Musée de l'insurrection de Varsovie. https://www.1944.pl/ Davies, Norman (2004). Rising '44. The Battle for Warsaw (1st U.S. ed.). New York: Viking. Ciechanowski, Jan M. (1974). The Warsaw Uprising of 1944. Cambridge University Press. Lukas, Richard C. (2012). The Forgotten Holocaust: The Poles Under German Occupation (3rd U.S. ed.). New York: Hippocrene. Alexandra Viatteau, Varsovie insurgée, Editions Complexe, 1984, Wikipedia, Warsaw Uprising https://en.wikipedia.org/wiki/Warsaw_Uprising Wikipédia, Insurrection de Varsovie https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_de_Varsovie Wikipedia, Powstanie warszawskie https://pl.wikipedia.org/wiki/Powstanie_warszawskie Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #varsovie #insurrectionvarsovie #pologne #poland #polska #warszawa
Il y a un an, les Polonais élisaient leur nouveau gouvernement après huit ans sous le règne des ultra-conservateurs et eurosceptiques du PiS. La coalition dite « du 15 octobre » emmenée par Donald Tusk promettait une révolution dans le domaine des droits humains et de rétablir l'état de droit dans le pays. Elle avait notamment fait campagne pour la dépénalisation de l'avortement, ou encore la possibilité de nouer des unions civiles pour les couples homosexuels. Mais où en est-on aujourd'hui ? Rencontre avec des activistes des droits humains qui avaient placé tous leurs espoirs dans l'élection de la coalition. De notre correspondant à Varsovie,Durant les huit ans de règne du PiS, Bart Staszewski, l'activiste LGBT+ le plus célèbre de Pologne, était devenue la cible préférée des médias publics. Alors que le PiS avait fait de la télévision un instrument de propagande, le nouveau gouvernement s'est empressé de la dépolitiser dès son arrivée au pouvoir. Une mesure encourageante pour les activistes des droits humains et pour Bart, invité sur l'antenne publique pour la première fois en huit ans. « Le présentateur de l'émission nous a présenté ses excuses en prime time en tant que représentant de la communauté qui a été attaquée, discriminée, déshumanisée de façon monstrueuse ces huit dernières années, surtout à la télévision. » « Sentiment d'êtres arnaqués » Un an après, l'activiste constate cependant que la situation n'a pas beaucoup avancé pour la communauté LGBT. « Malheureusement, rien n'a changé, car la modification du code pénal dont on parlait depuis plusieurs mois pour protéger les personnes LGBT+ des discours de haine, n'est pas entrée en vigueur. Et pour ce qui est de la promesse de l'Union civile pour tous, le Parlement ne s'est même pas encore penché dessus. » À lire aussiEn Pologne, la vie de paria des personnes LGBT+Pourtant, le nouveau gouvernement s'est doté pour la première fois d'un ministère de l'Égalité. Un simple effet d'annonce, selon Bart : « Outre les deux secrétaires, il n'y a que dix personnes qui travaillent pour la ministre. C'est l'équivalent d'une salle et ils appellent ça un ministère. Quand je parle avec des activistes pour les droits des femmes, on a tous le même sentiment, celui de s'être fait arnaquer. » Même si le ministère de la Santé a lancé un projet de pilotage, permettant à certaines pharmacies de délivrer la pilule du lendemain sans ordonnance, quatre propositions de loi sur l'accès à l'avortement dorment toujours dans les cartons du Parlement.Attendre encore Concernant la refonte du système judiciaire, que le gouvernement précédent avait mise au pas, la situation est encore au point mort. Le président issu du PiS oppose systématiquement son veto à toute tentative de démonter l'œuvre de son parti, comme l'explique un politologue : « Toutes les lois qui pouvaient aboutir à la révocation des nominations politiques dans les tribunaux sont bloquées, donc dans les faits, en attendant l'élection présidentielle et en supposant qu'un président d'un autre parti que le PiS soit élu, rien ne pourra être fait par la voie légale. » Certes, l'arrivée au pouvoir de Donald Tusk a permis à la Pologne de récupérer une partie des fonds européens dont elle était privée, mais aucune mesure législative n'a pourtant été prise pour restaurer concrètement l'État de droit. Aujourd'hui, un Polonais sur deux affirme avoir une mauvaise opinion du gouvernement. À lire aussiPologne: le parti d'opposition ultraconservateur PiS voit son financement drastiquement réduit
Ce lundi 14 octobre, la Pologne qui aimerait un "traitement spécial" de la part de l'Union européenne concernant son déficit, dont une grande partie ne serait pas de son propre fait selon Varsovie, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par David Delos, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Le 1er août 2024, j'ai eu l'occasion de recontrer Mme Agnès Szumanski, qui a participé aux débuts de l'insurrection de Varsovie en 1944 et qui après a fui en France. Voici son histoire. Enregistré en août 2024 à Varsovie en Pologne. Merci à l'Institut Polonais de Paris qui a permis cette rencontre, notamment à Thomas Merkez. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: insurrection de varsovie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Insurrection_de_Varsovie
À l'été 1945, peu après la capitulation allemande et alors que le partage de l'Europe s'organise, la médecin et lieutenante Madeleine Pauliac (1912-1946) est envoyée à Varsovie, en Pologne, où elle prend la tête de l'Escadron bleu, une unité composée d'infirmières et d'ambulancières venues de France. Ensemble, elles multiplient les missions de sauvetage de rescapés des camps polonais. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous emmène à la rencontre d'une femme engagée.Thèmes abordés : Seconde Guerre mondiale, Résistance, URSS Au cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1- Présentation : Virginie Girod- Auteure : Sandrine Brugot- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Philippe Maynial, Madeleine Pauliac, l'insoumise, Texto, 2019
Dans le ghetto de Varsovie, les habitants sont raflés et entassés dans des trains direction les camps de concentration et d'extermination. Wladyslaw est sauvé in extremis par un garde.
Wladyslaw a 18 ans en 1939. Il est pianiste à la radio polonaise et se retrouve enfermé avec sa famille dans le ghetto de Varsovie.
Radio Foot internationale revient à l'antenne pour une nouvelle saison ses compétitions et ses surprises ! Soyez au rendez-vous ! Au sommaire de l'émission ce lundi à 16h10 T.U. et 21h10 T.U. : - Retour sur la disparition d'Issa Hayatou ; - La nouvelle saison de Liga ; - Ligue 1 : l'OM prend la tête ! - Retour sur la disparition d'Issa Hayatou. L'ancien président de la CAF a toujours défendu les principes et la souveraineté du continent africain. Un mandat de près de 30 ans, un dirigeant novateur, qui s'est battu pour qu'un pays africain accueille le Mondial (Afrique du Sud en 2010), et que plus de nations africaines participent au tournoi. Le Camerounais a également fait passer la phase finale de la CAN à 24 équipes, et initié la création du CHAN. Quel héritage laisse le natif de Garoua qui a dédié toute sa vie au sport ?- La nouvelle saison de Liga. 4 jours après avoir soulevé la Super Coupe d'Europe à Varsovie aux dépens de l'Atalanta Bergame, le Real du néo-Merengue Mbappé a été tenu en échec 1-1 à Majorque, F. Mendy a vu rouge. Atouts offensifs et armada de stars, l'état de grâce des champions d'Espagne et d'Europe va-t-il continuer ? Quid de l'intégration de l'ex-Parisien ? Va-t-il arriver à se mettre au service du collectif madrilène ? Quelle concurrence pour la Casa Blanca ? L'Atlético s'est renforcé, le FC Barcelone d'Hansi Flick a déjà pris de l'avance, réussissant sa première en s'imposant à Valence, grâce à un doublé de Lewandowski.Ligue 1 : l'OM prend la tête ! Débuts en fanfare de la bande à De Zerbi. Les Phocéens ont écrasé les Pirates brestois 5-1, 3ès de la saison passée, faut-il s'en inquiéter ? Doublé de la nouvelle recrue Greenwood et de l'ailier brésilien Luis Henrique. Un effectif renouvelé côté olympien, un départ sur de nouvelles bases, un 11 ambitieux ? Paris vainqueur au Havre, l'OL loupe ses débuts ! Sans son « général » Lacazette, les Gones ont encaissé 3 buts à Rennes. Réaction attendue des hommes de Pierre Sage, samedi prochain face à Monaco !Autour d'Annie Gasnier aujourd'hui : Éric Rabesandratana, Salim Baungally et Nabil Djellit. - Technique/Réalisation : Matthieu Degueldre -- Pierre Guérin.
Depuis 2021, le dictateur biélorusse Alexandre Loukachenko tente de déstabiliser l'Union européenne et l'Otan en poussant des migrants à sa frontière avec la Pologne. En réaction, Varsovie a décidé au début de l'été de mettre en place une zone militarisée le long de sa frontière pour empêcher leur passage. Mais dans la région de la forêt vierge de Bialowieza, qui vit principalement du tourisme, la nouvelle est loin de rassurer, et les vacanciers boudent la région cet été. De quoi menacer la vie économique locale. De notre correspondant à Varsovie,L'une des régions d'Europe les plus prisées des amoureux de la nature, devenue un repoussoir pour les touristes.La bande de territoire militarisée, censée freiner les migrants venus de Biélorussie vers la Pologne, passe en plein cœur de la dernière forêt primaire d'Europe. Une zone tampon très efficace selon les autorités, mais qui effraie les clients de Slawomir. Dans son restaurant au village de Bialowieza, il n'a servi qu'une vingtaine de couverts ce soir, en plein cœur de la haute saison.Le restaurateur dénonce un emballement médiatique excessif autour de cette zone tampon.« Depuis que cette zone tampon a été annoncée, on a perdu quasiment tous nos touristes. En juillet, j'ai eu un tiers de clients par rapport à l'année dernière à la même période. Nous, on s'efforce d'expliquer aux clients qu'ici, on est en sécurité, on met en place des promotions pour les attirer, mais si à côté, on reçoit la visite d'un politique qui vient faire une photo près du mur à la frontière ou avec les soldats, ça ne contribue pas au développement du tourisme », déplore-t-il.Baisse du tourismePourtant, le tracé de la zone tampon, large de seulement 200 mètres, a été étudié pour n'englober aucun village, et ne pas freiner l'activité touristique. Mais Dorota, qui tient une chambre d'hôtes, à vu la moitié de ses réservations annulées dès son entrée en vigueur début juin.« Je dis à tout le monde que c'est tranquille ici, que c'est très calme, que personne ne tire, et que personne ne tue personne, explique-t-elle. J'ai réussi à convaincre certains clients de venir quand même, mais d'autres me répètent que les médias ont dit que la région était dangereuse, et qu'il était préférable de rester à distance. »Marek Czarny gère un hôtel dans le village, et avec des confrères, il a suggéré à l'État la création de bons touristiques. Une sorte de chèque vacances valable dans la région que l'État distribuerait aux familles pour sauver la saison touristique.« Ça permettrait de payer par exemple des nuitées à l'hôtel ou chez l'habitant, les repas au restaurant. L'État a l'obligation de nous aider, car on se prend les conséquences de cette situation dans la figure au nom de la sécurité de toute la Pologne », explique Marek Czarny.Un projet qui ne pourra cependant pas être voté avant la rentrée parlementaire. Après des étés marqués par le Covid et une menace migratoire grandissante depuis trois ans, les professionnels gardent espoir de revivre un jour une saison normale. À lire aussiAu moins 116 migrants morts en trois ans à la frontière entre l'Union européenne et la Biélorussie
L'aventure de Kylian Mbappé dans le club de ses rêves commence bien : 1er match, 1er but et 1er trophée ! Le Real Madrid, vainqueur 2 à 0, hier soir du 14 août 2024 à Varsovie contre l'Atalanta Bergame, a remporté sa 6è Supercoupe d'Europe. Comment jugez-vous la prestation de Kylian Mbappé ? L'avant-centre français a-t-il trouvé ses marques avec ses nouveaux partenaires ? On attend vos réactions.