Capital of Poland
POPULARITY
Question posée hier par Donald Trump à Vladimir Poutine. Question à la Une du site du Süddeutsche Zeitung à Munich. Question sans réponse nette…« Tout ça pour ça », soupire Libération à Paris. « C'était le troisième entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Objectif annoncé : “Mettre fin au bain de sang“ en Ukraine. Résultat : plus de deux heures d'une conversation jugée satisfaisante par les deux présidents. Une annonce tonitruante – et attendue – de négociations imminentes. Mais en réalité, déplore Libération, beaucoup de bruit pour rien, une fois de plus. »Certes, pointe Le Figaro, « Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler sur un mémorandum avec l'Ukraine. Une façon d'apaiser son homologue américain et de gagner du temps. Car le chef du Kremlin s'arc-boute toujours sur ses positions maximalistes. »En effet, souligne le Washington Post, « le problème le plus important est que Poutine n'a pas montré qu'il souhaitait la paix. Il veut toujours la victoire, en utilisant une fois de plus l'expression “éliminer les causes profondes de la crise“. Ce qui signifie que pour lui l'Ukraine ne peut pas être un pays européen, comme elle le souhaite, mais qu'elle doit rester sous l'hégémonie russe. »En fait, soupire Le Temps à Genève, « le premier (Trump) est pressé d'en finir et de passer à autre chose. Le second (Poutine) reste persuadé que le temps travaille pour lui. » La balle dans le camp des Européens ?Résultat, analyse Die Welt à Berlin : « Poutine peut considérer cette journée comme une victoire – et maintenant, c'est aux Européens de jouer. La pression s'accroît désormais sur eux. L'unité transatlantique récemment annoncée se termine plus vite qu'elle n'a commencé. Néanmoins, la menace européenne de durcir les sanctions demeure, même si elle aurait dû être mise à exécution lorsque Poutine a laissé expirer l'ultimatum pour un cessez-le-feu inconditionnel. Ce mardi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent à Bruxelles et doivent tenir leurs engagements. Mais sans pouvoir compter sur Donald Trump. »« Anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible… »L'Europe justement, confrontée à la montée des nationalismes… Certes, relève le Guardian à Londres, on a assisté dimanche en Roumanie, « à un retournement de situation spectaculaire : Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, a bénéficié du taux de participation le plus élevé depuis 30 ans pour remporter une large victoire à la présidentielle, face au candidat d'extrême-droite. » Certes, poursuit le quotidien britannique, « le centre a également tenu bon en Pologne, où le maire libéral de Varsovie, Rafał Trzaskowski, a remporté de justesse le premier tour d'une autre élection présidentielle cruciale, devant l'historien nationaliste Karol Nawrocki. »Mais, pointe le Guardian, « dans un contexte de crise persistante du coût de la vie et alors que les principaux partis se font l'écho des programmes d'extrême droite sur l'immigration, la politique européenne reste anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible. »La montée des extrêmes…Et l'extrême-droite reste en embuscade… Exemple, au Portugal, où « le populisme progresse », s'alarme El Pais à Madrid. L'extrême droite, Chega, a en effet franchi un cap en dépassant dimanche la barre des 20% aux élections législatives, et se retrouve désormais en position de diriger l'opposition au gouvernement de droite modérée de Luis Montenegro, reconduit sans majorité stable après une année au pouvoir. « André Ventura, le leader de Chega, prendrait ainsi pour la première fois ce rôle au leader du Parti socialiste, relève le quotidien espagnol. (…) Il appartient désormais aux progressistes, poursuit El Pais, de s'engager dans une autocritique et d'analyser les raisons pour lesquelles le discours d'extrême droite a pénétré si profondément, et en si peu de temps, dans un pays, le Portugal, qui a mis fin à une dictature il y a un demi-siècle. »La France submergée par le « tsunami blanc »Enfin, c'est une enquête à lire dans La Croix : une grande enquête, en cinq volets, sur le trafic de drogue en France. « Les chiffres donnent le tournis, s'exclame le journal. En 2023, plus d'un million de personnes en France, toujours plus jeunes, avaient consommé de la cocaïne au moins une fois. Le double, comparé à 2022. Quant aux autorités, elles ont saisi 23 tonnes de cette poudre blanche, 15 fois plus que les chiffres constatés dans les années 1990. La drogue est devenue, au fil du temps, un problème majeur de la société française : le “tsunami blanc“, l'appellent désormais les spécialistes. »Premier volet donc de cette enquête à lire dans La Croix qui nous emmène « de la Colombie à Dubaï, pour savoir qui sont ceux qui produisent, consomment, pâtissent et profitent de la vente de la drogue. »
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
La Pologne s'apprête à élire son président dans un contexte politique, social et géopolitique particulièrement chargé... Depuis plusieurs années, ce pays de 35 millions d'habitants joue un rôle-clé au sein de l'Union européenne, tant par sa position stratégique à l'est du continent que par ses choix politiques souvent clivants. La présidence sortante a été marquée par des tensions autour de l'État de droit, de l'indépendance de la justice et de la place des médias. À l'international, la guerre en Ukraine a renforcé le rôle de la Pologne comme acteur central du flanc oriental de l'OTAN, mais a aussi exacerbé certaines contradictions internes. Alors que le parti conservateur au pouvoir cherche à maintenir son influence et que l'opposition espère capitaliser sur les récentes mobilisations démocratiques, le scrutin s'annonce décisif pour l'avenir de la démocratie polonaise, son rôle en Europe et sa position sur l'échiquier mondial. L'enjeu de politique intérieure est fondamentalement lié à la trajectoire démocratique du pays, ce qui fait de ce scrutin un test crucial. Regard avec nos deux invités qui sont au téléphone depuis Varsovie. Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne de 2012 à 2016. Enseignant de Relations Internationales à Sciences Po. Dernier ouvrage « Pologne. Histoire d'une ambition », éd. Tallandier Jacques Rupnik, politologue, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po. Spécialiste des pays d'Europe Centrale et Orientale.
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
Alors que les négociations diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n'ont jamais été aussi intenses, les questions sur le conflit, les réfugiés et l'adhésion future du pays à l'Union européenne agitent la politique des pays voisins. Signe de cette fébrilité, la Hongrie. À moins d'un an des prochaines élections législatives, le Premier ministre hongrois, le pro-russe Viktor Orban consulte ses électeurs... sous la forme d'un questionnaire sans aucune valeur légale. Il demande aux Hongrois de répondre à cette simple question : «l'Union européenne a décidé d'accepter l'adhésion de l'Ukraine en procédure accélérée. Êtes-vous d'accord ?». Une façon d'instrumentaliser le conflit et les réfugiés ukrainiens. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La campagne présidentielle en Pologne et les réfugiés ukrainiens Et en Pologne, premier soutien de Kiev dans la guerre déclenchée par Moscou, le sentiment anti-ukrainien qui couve depuis deux ans refait surface. On vote le week-end prochain pour les présidentielles, et cette campagne est déjà placée sous le signe de la xénophobie vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. À Varsovie, Adrien Sarlat. Une mine de charbon transformée en lac en AllemagneAprès un court moratoire pour passer le cap de la crise énergétique, l'Allemagne a repris la fermeture de ses anciennes centrales électriques qui fonctionnent au charbon. En 2030, le pays ne devrait plus du tout utiliser de lignite dans son mix énergétique. Dans l'est du pays, les mines de charbon à ciel ouvert ferment les unes après les autres. Mais que faire de ces terrains désolés. À Cottbus, la ville a décidé de transformer la mine en lac... un projet bien accueilli par la population, mais dénoncé par les militants écologistes. C'est le reportage sur place de Salomé Hénon Cohin Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen Et alors que l'arrivée du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz relance l'espoir d'un renouveau du couple franco-allemand, qu'on appelle aussi le moteur de l'UE, un livre revient sur le parcours d'une figure centrale de l'UE. Jacques Delors a été aux commandes de la commission de 1985 à 1995 et a su fédérer alors les chefs d'État français, allemand et britannique autour du projet européen de l'acte unique, l'Europe sans frontières. C'est ce que Michel Mangenot, directeur de l'Institut d'études européennes de l'Université Paris 8 a expliqué àJuliette Gheerbrant. Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen, par Fabrice Larat et Michel Mangenot est publié aux éditions de la Documentation française.
Alors que les négociations diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n'ont jamais été aussi intenses, les questions sur le conflit, les réfugiés et l'adhésion future du pays à l'Union européenne agitent la politique des pays voisins. Signe de cette fébrilité, la Hongrie. À moins d'un an des prochaines élections législatives, le Premier ministre hongrois, le pro-russe Viktor Orban consulte ses électeurs... sous la forme d'un questionnaire sans aucune valeur légale. Il demande aux Hongrois de répondre à cette simple question : «l'Union européenne a décidé d'accepter l'adhésion de l'Ukraine en procédure accélérée. Êtes-vous d'accord ?». Une façon d'instrumentaliser le conflit et les réfugiés ukrainiens. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La campagne présidentielle en Pologne et les réfugiés ukrainiens Et en Pologne, premier soutien de Kiev dans la guerre déclenchée par Moscou, le sentiment anti-ukrainien qui couve depuis deux ans refait surface. On vote le week-end prochain pour les présidentielles, et cette campagne est déjà placée sous le signe de la xénophobie vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. À Varsovie, Adrien Sarlat. Une mine de charbon transformée en lac en AllemagneAprès un court moratoire pour passer le cap de la crise énergétique, l'Allemagne a repris la fermeture de ses anciennes centrales électriques qui fonctionnent au charbon. En 2030, le pays ne devrait plus du tout utiliser de lignite dans son mix énergétique. Dans l'est du pays, les mines de charbon à ciel ouvert ferment les unes après les autres. Mais que faire de ces terrains désolés. À Cottbus, la ville a décidé de transformer la mine en lac... un projet bien accueilli par la population, mais dénoncé par les militants écologistes. C'est le reportage sur place de Salomé Hénon Cohin Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen Et alors que l'arrivée du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz relance l'espoir d'un renouveau du couple franco-allemand, qu'on appelle aussi le moteur de l'UE, un livre revient sur le parcours d'une figure centrale de l'UE. Jacques Delors a été aux commandes de la commission de 1985 à 1995 et a su fédérer alors les chefs d'État français, allemand et britannique autour du projet européen de l'acte unique, l'Europe sans frontières. C'est ce que Michel Mangenot, directeur de l'Institut d'études européennes de l'Université Paris 8 a expliqué àJuliette Gheerbrant. Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen, par Fabrice Larat et Michel Mangenot est publié aux éditions de la Documentation française.
Ce vendredi 9 mai marque le Jour de l'Europe. Paris et Varsovie vont signé à Nancy le premier traité franco-polonais, près d'un an après son annonce par le gouvernement polonais. Le "bouclier oriental" commence ainsi a prendre forme le long de la frontière avec la Russie et la Biélorussie. Adrien Sarlat s'est rendu pour RTL à la lisière de l'enclave de Kaliningrad, où les premiers tronçons de travaux ont déjà été réalisés, avec l'ambition de faire de cette frontière la plus sécurisée d'Europe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est désormais le deuxième homme le plus puissant d'Allemagne, après le chancelier Friedrich Merz, élu dans la douleur mardi 6 mai. Lars Klingbeil est devenu cette semaine vice-chancelier et surtout ministre des Finances, un poste-clé. Il a réussi, à 47 ans seulement, à se hisser aux premiers rangs du pouvoir Le jour de ses 47 ans, le 23 février dernier, Lars Klingbeil assiste à la défaite cuisante de son parti. Le SPD (Parti social-démocrate), qu'il codirige, n'obtient que 16,4% des suffrages aux élections législatives en Allemagne. Pourtant, quelques semaines plus tard, Lars Klingbeil scelle un accord de coalition avec le conservateur Friedrich Merz, qui deviendra chancelier, et réussit le tour de force de s'imposer comme vice-chancelier et ministre des Finances, un poste stratégique.Lars Klingbeil est un animal politique. Ce géant de 1,96 m « peut être décrit comme un nounours, au visage rond et sympathique, qui s'exprime très bien, mais c'est quelqu'un qui a une volonté de puissance étonnante », résume Patrick Moreau, spécialiste de la droite et de l'extrême droite allemande.S'il a réussi à transformer la défaite électorale de février en une victoire personnelle, c'est qu'il est « un fin stratège », renchérit Étienne Dubslaff, maître de conférences à l'Université Paris-Nanterre et spécialiste du SPD. « Il a réussi à faire porter le chapeau à sa coprésidente Saskia Esken (…) et à s'imposer comme l'homme fort du parti au sortir des élections. Il a dirigé les négociations avec les chrétiens-démocrates [pour la future coalition, NDLR], et s'est rendu incontournable ».Il représente la nouvelle générationNé à Soltau, dans le bassin industriel de Basse-Saxe, Lars Klingbeil se présente dans sa biographie comme le « fils d'un soldat professionnel et d'une vendeuse ». Issu d'un milieu relativement modeste, cet amateur de football et de musique rock a fait des études de sciences politiques et de sociologie avant d'entrer en politique. Il fait ses armes auprès de l'ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, est élu pour la première fois député à 27 ans, et participe à la campagne qui propulse Olaf Scholz à la chancellerie en 2021, date à laquelle Lars Klingbeil prend la codirection du SPD.Depuis, il s'évertue à écarter la vieille garde. Il veut incarner une nouvelle génération. Peu expérimenté dans le domaine des finances, il aura fort à faire dans une Allemagne en pleine récession. Lors de sa première prise de parole mercredi, Lars Klingbeil a promis de remettre son pays sur le chemin de la croissance en attirant les investissements privés et de présenter un budget d'ici à l'été.Il pourra compter sur le fonds exceptionnel de 500 milliards d'euros, voté par les députés en mars, en s'affranchissant des contraintes de la dette, afin de rénover notamment les infrastructures. Quels que soient ses choix, c'est un homme « capable de faire des compromis », selon Étienne Dubslaff. « Avec Merz, les relations ne sont pas chaleureuses. Ce n'est pas l'amour fou, mais ils devraient s'entendre ».À lire aussiAllemagne: Friedrich Merz finalement élu chancelier après un second tour historiqueKlingbeil vise la chancellerieQuelle orientation Lars Klingbeil va-t-il donner à son parti ? Pour Patrick Moreau, Lars Klingbeil est « difficile à cerner ». « À l'origine classé à l'aile droite du SPD, il pourrait marquer l'identité du parti à gauche pour rénover la sociale-démocratie, car c'est aussi sa voie vers le pouvoir ». Étienne Dubslaff tempère. Selon lui, « Klingbeil consolidera sa position dominante au SPD en misant sur une ligne plus centriste, pariant que Merz aille plus à droite ».L'objectif est de préparer l'après. Lars Klingbeil vise la chancellerie. « Il est très ambitieux, assure Patrick Moreau. Il a besoin de temps pour refaire son image. Il a été très critiqué après la défaite du SPD aux législatives. Mais maintenant qu'il a éliminé la vieille garde, il va monter son équipe et préparer son parti à la grande confrontation qui aura lieu plus tôt qu'on ne l'imagine ».La prochaine élection doit avoir lieu théoriquement dans quatre ans, mais le nouveau chancelier Friedrich Merz, élu dans la douleur en début de semaine par les députés, est impopulaire, et Lars Klingbeil pourrait bien en profiter pour avancer ses pions. Rien ne semble lui faire peur. Dans une récente interview à Die Zeit, ce gros fumeur, en rémission d'un cancer de la langue, expliquait : « On regarde la vie d'une autre manière quand on a été proche du précipice (…) Cela donne beaucoup de force ».À lire aussiFragilisé par une élection chaotique, le chancelier allemand à Paris puis Varsovie
Dans le ghetto de Varsovie, les habitants sont raflés et entassés dans des trains direction les camps de concentration et d'extermination. Wladyslaw est sauvé in extremis par un garde. Seul, il doit se cacher… Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le ghetto de Varsovie, les habitants sont raflés et entassés dans des trains direction les camps de concentration et d'extermination. Wladyslaw est sauvé in extremis par un garde. Seul, il doit se cacher… Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le ghetto de Varsovie, les habitants sont raflés et entassés dans des trains direction les camps de concentration et d'extermination. Wladyslaw est sauvé in extremis par un garde. Seul, il doit se cacher… Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Wladyslaw a 18 ans en 1939. Il est pianiste à la radio polonaise et se retrouve enfermé avec sa famille dans le ghetto de Varsovie. Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Wladyslaw a 18 ans en 1939. Il est pianiste à la radio polonaise et se retrouve enfermé avec sa famille dans le ghetto de Varsovie. Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Wladyslaw a 18 ans en 1939. Il est pianiste à la radio polonaise et se retrouve enfermé avec sa famille dans le ghetto de Varsovie. Récit tiré du livre « Le pianiste » de Wladyslaw Szpilman (Editions Robert Laffont).Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet investissement de 10 milliards de zlotys (2,3 milliards d'euros) le long de la frontière avec la Russie et la Biélorussie doit servir à consolider la frontière est de l'Europe pour la rendre imperméable à toute tentative d'invasion venue de Moscou ou de Minsk. Près d'un an après son annonce par le gouvernement polonais, les premiers tronçons de travaux ont déjà été réalisés à la lisière de l'enclave de Kaliningrad, avec l'ambition de faire de cette frontière la plus sécurisée d'Europe. De notre correspondant de retour de Braniewo, Pour se rendre dans ce lieu hautement stratégique, l'armée nous a donné rendez-vous près de la frontière et nous fait monter dans un véhicule militaire. Encore quelques mètres sur un sentier boueux et voilà qu'apparaissent les impressionnantes installations qui bordent la clôture frontalière. Cette portion du « bouclier oriental » a été entièrement réalisée par la brigade d'ingénieurs militaires d'Iwona Misiarz. Elle repose principalement sur un alignement de dents de dragons, des blocs de pierre triangulaires qui doivent faire office de rempart face aux chars russes. « Sur la droite, on a creusé un fossé antichar, et sur la gauche, il y a la première rangée de dents de dragon, décrit-elle. Puis, vous avez une surface qui peut éventuellement devenir un champ de mines antichar, et enfin une nouvelle rangée de dents de dragon. »Un parcours d'obstacles qui ne prétend pas bloquer complètement la route aux Russes en cas d'invasion, mais qui vise à les ralentir. « Les barrages d'ingénierie ont pour but de forcer l'ennemi à abandonner le maximum de son équipement militaire ici, explique Iwona Misiarz. Histoire de lui montrer que s'il veut nous mordre, il y laissera des dents. Et c'est aussi pour la sécurité des habitants, car plus on a de temps pour procéder à des évacuations, mieux c'est. » À lire aussiPologne : devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplient Une initiative qui ne fait pas l'unanimitéDepuis son exploitation agricole, Sergiusz, le chef de la localité voisine, se réjouit de voir l'armée prendre les devants pour anticiper une éventuelle invasion russe. « On a vraiment besoin de ce bouclier, affirme-t-il. Et on est pour sa construction, c'est une très bonne chose. Il faut se protéger de ces bandits de Russes. » À peine a-t-il fini sa phrase qu'un véhicule des garde-frontières se gare devant sa ferme pour contrôler notre identité. Ils disent avoir repéré notre véhicule, inconnu sur leurs registres. « Ce sont des gens bien ! », réagit Sergiusz. « Ils sont aux aguets, ils surveillent pour qu'on soit en sécurité et pour s'assurer que personne ne traverse la frontière. » Mais quelques mètres plus loin, au milieu de ses ruches, Stefan est plus dubitatif quant à la nécessité de tout ce dispositif : « Aujourd'hui, ça va un peu mieux, même si on est toujours sur nos gardes. Je pense qu'on s'y est habitué et que le temps a passé, le pire est derrière nous. » Pour lui, la peur d'une agression russe s'est apaisée avec le temps.Dans le village voisin, Marta ose même parler d'une simple opération de communication de l'armée. Pour elle, l'hypothèse d'une invasion russe par Kaliningrad relève du fantasme. « Ça leur ferait plus de mal qu'autre chose d'envoyer des missiles dans notre région, soutient-elle. Peut-être sur Varsovie à la limite, mais je n'y crois pas vraiment... Parce qu'ici, il n'y a rien ! Ils vont lancer des missiles sur nos petites maisons et dans nos champs ? Des missiles à plusieurs millions ? Quel intérêt pour eux ? »Le bouclier oriental doit être terminé d'ici à trois ans, en 2028, mais le ministère de la Défense reconnaît déjà que les travaux colossaux se poursuivront probablement au-delà de ce délai. À lire aussiL'engagement militaire des jeunes polonais
Cet investissement de 10 milliards de zlotys (2,3 milliards d'euros) le long de la frontière avec la Russie et la Biélorussie doit servir à consolider la frontière est de l'Europe pour la rendre imperméable à toute tentative d'invasion venue de Moscou ou de Minsk. Près d'un an après son annonce par le gouvernement polonais, les premiers tronçons de travaux ont déjà été réalisés à la lisière de l'enclave de Kaliningrad, avec l'ambition de faire de cette frontière la plus sécurisée d'Europe. De notre correspondant de retour de Braniewo, Pour se rendre dans ce lieu hautement stratégique, l'armée nous a donné rendez-vous près de la frontière et nous fait monter dans un véhicule militaire. Encore quelques mètres sur un sentier boueux et voilà qu'apparaissent les impressionnantes installations qui bordent la clôture frontalière. Cette portion du « bouclier oriental » a été entièrement réalisée par la brigade d'ingénieurs militaires d'Iwona Misiarz. Elle repose principalement sur un alignement de dents de dragons, des blocs de pierre triangulaires qui doivent faire office de rempart face aux chars russes. « Sur la droite, on a creusé un fossé antichar, et sur la gauche, il y a la première rangée de dents de dragon, décrit-elle. Puis, vous avez une surface qui peut éventuellement devenir un champ de mines antichar, et enfin une nouvelle rangée de dents de dragon. »Un parcours d'obstacles qui ne prétend pas bloquer complètement la route aux Russes en cas d'invasion, mais qui vise à les ralentir. « Les barrages d'ingénierie ont pour but de forcer l'ennemi à abandonner le maximum de son équipement militaire ici, explique Iwona Misiarz. Histoire de lui montrer que s'il veut nous mordre, il y laissera des dents. Et c'est aussi pour la sécurité des habitants, car plus on a de temps pour procéder à des évacuations, mieux c'est. » À lire aussiPologne : devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplient Une initiative qui ne fait pas l'unanimitéDepuis son exploitation agricole, Sergiusz, le chef de la localité voisine, se réjouit de voir l'armée prendre les devants pour anticiper une éventuelle invasion russe. « On a vraiment besoin de ce bouclier, affirme-t-il. Et on est pour sa construction, c'est une très bonne chose. Il faut se protéger de ces bandits de Russes. » À peine a-t-il fini sa phrase qu'un véhicule des gardes frontières se gare devant sa ferme pour contrôler notre identité. Ils disent avoir repéré notre véhicule, inconnu sur leurs registres. « Ce sont des gens bien ! réagit Sergiusz. Ils sont aux aguets, ils surveillent pour qu'on soit en sécurité et pour s'assurer que personne ne traverse la frontière. » Mais quelques mètres plus loin, au milieu de ses ruches, Stefan est plus dubitatif quant à la nécessité de tout ce dispositif : « Aujourd'hui ça va un peu mieux, même si on est toujours sur nos gardes. Je pense qu'on s'y est habitué et que le temps a passé, le pire est derrière nous ». Pour lui, la peur d'une agression russe s'est apaisée avec le temps.Dans le village voisin, Marta ose même parler d'une simple opération de communication de l'armée. Pour elle, l'hypothèse d'une invasion russe par Kaliningrad relève du fantasme. « Ça leur ferait plus de mal qu'autre chose d'envoyer des missiles dans notre région, soutient-elle. Peut-être sur Varsovie à la limite, mais je n'y crois pas vraiment... Parce qu'ici, il n'y a rien ! Ils vont lancer des missiles sur nos petites maisons et dans nos champs ? Des missiles à plusieurs millions ? Quel intérêt pour eux ? »Le bouclier oriental doit être terminé d'ici trois ans, en 2028, mais le ministère de la Défense reconnaît déjà que les travaux colossaux se poursuivront probablement au-delà de ce délai. À lire aussiL'engagement militaire des jeunes polonais
Après un échec inédit au premier tour de scrutin au Parlement, Friedrich Merz a finalement été élu ce mardi. Cette journée témoigne de la fragilité de la coalition. Friedrich Merz, chancelier fragilisé ?Le chancelier prend ses fonctions avec une courte marge de manœuvre politique et des défis majeurs à relever : redresser l'économie allemande en récession depuis deux ans, accélérer le soutien à l'Ukraine et la construction de l'autonomie européenne, dans un monde en plein bouleversement géopolitique sous pression de l'administration Trump. Il est également très attendu sur la relance du tandem franco-allemand et sera à Paris mercredi, avant de se rendre à Varsovie.Invitée : Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri, Institut français des relations internationales.Reportage à Berlin où les investissements promis pour remettre les infrastructures en état sont très attendus par les habitants. Salomé Hénon Cohin.À lire aussiAllemagne : Friedrich Merz finalement élu chancelier après un second tour historiqueAlbanie : le Premier ministre Edi Rama, au pouvoir depuis 12 ans, vise un quatrième mandatLes législatives ont lieu dimanche 11 mai et l'actuelle majorité socialiste part favorite. Principale promesse de campagne d'Edi Rama : l'adhésion du pays à l'Union européenne. Mais le chef du gouvernement reste très critiqué par ses opposants qui l'accusent de corruption et de dérive mafieuse. Reportage à Tirana, Louis Seiller.Pays Baltes : Soviet Jeans une série venue de LettoniePrimée au festival Série Mania, elle sera visible sur la chaine Arte à partir du 8 mai. À la fin des années 1970, alors que la pérestroïka est encore loin, un fan de rock réussit à mettre en place une fabrique clandestine de jeans dans un hôpital psychiatrique. Marielle Vitureau a rencontré le scénariste et le réalisateur de Soviet Jeans.
Après un échec inédit au premier tour de scrutin au Parlement, Friedrich Merz a finalement été élu ce mardi. Cette journée témoigne de la fragilité de la coalition. Friedrich Merz, chancelier fragilisé ?Le chancelier prend ses fonctions avec une courte marge de manœuvre politique et des défis majeurs à relever : redresser l'économie allemande en récession depuis deux ans, accélérer le soutien à l'Ukraine et la construction de l'autonomie européenne, dans un monde en plein bouleversement géopolitique sous pression de l'administration Trump. Il est également très attendu sur la relance du tandem franco-allemand et sera à Paris mercredi, avant de se rendre à Varsovie.Invitée : Marie Krpata, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri, Institut français des relations internationales.Reportage à Berlin où les investissements promis pour remettre les infrastructures en état sont très attendus par les habitants. Salomé Hénon Cohin.À lire aussiAllemagne : Friedrich Merz finalement élu chancelier après un second tour historiqueAlbanie : le Premier ministre Edi Rama, au pouvoir depuis 12 ans, vise un quatrième mandatLes législatives ont lieu dimanche 11 mai et l'actuelle majorité socialiste part favorite. Principale promesse de campagne d'Edi Rama : l'adhésion du pays à l'Union européenne. Mais le chef du gouvernement reste très critiqué par ses opposants qui l'accusent de corruption et de dérive mafieuse. Reportage à Tirana, Louis Seiller.Pays Baltes : Soviet Jeans une série venue de LettoniePrimée au festival Série Mania, elle sera visible sur la chaine Arte à partir du 8 mai. À la fin des années 1970, alors que la pérestroïka est encore loin, un fan de rock réussit à mettre en place une fabrique clandestine de jeans dans un hôpital psychiatrique. Marielle Vitureau a rencontré le scénariste et le réalisateur de Soviet Jeans.
Comme toujours, nous parlerons de l'actualité dans la première partie de l'émission. Notre premier sujet de discussion sera celui qui est à la une de tous les médias : le décès du pape François. Notre deuxième sujet d'actualité sera le 82ème anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie. Dans notre section scientifique, nous nous intéresserons à une étude sur la découverte d'une activité biologique sur une planète lointaine. Enfin, nous conclurons la première partie de l'émission par une discussion sur le changement d'attitude des femmes britanniques âgées de 18 à 34 ans à l'égard du changement de nom de famille. Seul un tiers d'entre elles envisagent d'adopter le nom de famille de leur mari au moment du mariage. La suite de l'épisode d'aujourd'hui comportera deux dialogues et ils seront consacrés à la grammaire et à la culture françaises. Le premier dialogue contiendra de nombreux exemples de la leçon de grammaire d'aujourd'hui : The Future Simple. Part II: The Verbs of the Second Group. Et le deuxième présentera l'expression française « mettre les bouchées doubles ». - Le pape François laisse un héritage de compassion, d'ouverture et d'inclusion - Des jonquilles, symboles de résilience, pour commémorer le soulèvement du ghetto de Varsovie - Les rapports d'activité biologique sur une planète lointaine divisent la communauté scientifique - Les jeunes femmes britanniques préfèrent de plus en plus conserver leur nom de famille après le mariage - La chanteuse Louane représentera la France à l'Eurovision - La France pourra-t-elle combler son retard en matière d'intelligence artificielle?
“ Je souhaite que ce témoignage puisse se transmettre de générations en générations. Je souhaite que la barbarie et la haine ne puissent plus jamais gouverner le monde. Je souhaite que cette période tellement sombre de l'humanité ne tombe pas dans l'oubli. C'est pourquoi j'ai écrit ce livre. Transmettre, c'est pour moi un devoir. C'est le devoir d'un survivant.” Janusz Konorski nous livre ses “souvenirs d'un juif polonais qui se trouvait, enfant, à Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale. L'éclatement de sa famille, son incroyable errance au cœur d'une ville et d'un pays où le danger est partout, puis sa résilience après-guerre.” Un témoignage qu'il publie aux Editions Cherche Midi Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 1er janvier, la Pologne occupe la présidence tournante du Conseil de L'Union européenne. L'occasion pour Nourrir L'Europe de s'intéresser à son agriculture. Car le monde rural polonais a connu de profondes mutations depuis l'adhésion du pays à l'UE il y a 21 ans. Sous l'effet des aides et des standards de la politique agricole commune, la taille moyenne des exploitations agricoles a augmenté, les agriculteurs se sont spécialisés et leurs productions ont conquis les étals du marché commun. Résultat : en 2023, la Pologne était le cinquième plus gros contributeur au secteur agricole européen, derrière la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Dans le 53ème épisode du podcast dédié à l'agriculture, au monde rural et à l'alimentation, Jacek Zarzecki éleveur de bovins et expert auprès de la Commission européenne, nous parle de son secteur, de ses forces mais aussi de ses fragilités et de ses inquiétudes. Magdalena Nowicka, directrice-adjointe du département des paiements directs du ministère polonais de l'agriculture et du développement rural, évoque les mesures de simplification administrative mises en place par ses équipes. Le professeur Marek Wigier de l'Institut d'économie agricole et alimentaire basé à Varsovie explique la métamorphose du secteur agricole polonais et les opportunités à venir. Enfin, Arkadiusz Mazur, chargé de programme à la Direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne, revient sur les évolutions structurelles de l'agriculture de son pays au sein de l'Union européenne.
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
Cette émission est réalisée en partenariat avec le film "Voyage avec mon père" (sortie le 9 avril 2025), réalisé par Julia von Heinz avec Lena Dunham, Stephen Fry, nous a donné envie de partir avec vous à la découverte de la Pologne de 1930 à 1995 !"Petit" synopsis : le film "Voyage avec mon père" retrace l'histoire d'une journaliste new-yorkaise, en 1991 après la chute du mur de Berlin, qui propose à son père, rescapé des camps, un voyage en Pologne, son pays d'origine. Elle cherche à comprendre l'histoire de sa famille, tandis que lui n'a aucune envie de déterrer le passé. Un voyage qui s'annonce compliqué !Toutes les informations sur le film : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/ et pour choisir votre séance : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/showtimes/?starts_at=1744329600000.Pologne 1930 - 1995Dans les années 1930, la Pologne est une république autoritaire dirigée par le maréchal Józef Piłsudski jusqu'à sa mort en 1935. Son régime a mis en place une forte centralisation du pouvoir, limitant les partis d'opposition, tout en cherchant à maintenir une position indépendante entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Mais en 1939, la situation bascule brutalement : le 1er septembre, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l'invasion soviétique depuis l'est, conformément au pacte germano-soviétique. Le pays est alors démembré et occupé par les deux puissances.Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles immenses. Les nazis y organisent l'extermination des Juifs, notamment à Auschwitz, Treblinka et Majdanek, faisant de la Pologne le principal théâtre de la Shoah. Varsovie est détruite à plus de 80 %, notamment après l'insurrection de 1944. Malgré cela, une résistance intérieure intense se développe, tant contre les nazis que contre les Soviétiques. L'Armée de l'Intérieur (Armia Krajowa), fidèle au gouvernement polonais en exil à Londres, tente de libérer le pays avant l'arrivée de l'Armée rouge.À la fin de la guerre, en 1945, l'Union soviétique impose un régime communiste à la Pologne, malgré les engagements de Yalta. La République populaire de Pologne est proclamée, avec un gouvernement dominé par les communistes, sous le contrôle étroit de Moscou. Les décennies suivantes sont marquées par des tensions sociales, des pénuries économiques et une répression politique. En 1956, une première révolte éclate à Poznań, suivie d'un assouplissement temporaire sous Władysław Gomułka.Les années 1970 voient une modernisation économique financée par des emprunts occidentaux, sous la direction d'Edward Gierek, mais cette politique mène à une grave crise financière à la fin de la décennie. En 1980, une série de grèves dans les chantiers navals de Gdańsk donne naissance au syndicat indépendant Solidarność, dirigé par Lech Wałęsa. Ce mouvement de masse devient une force politique majeure, menaçant le pouvoir communiste.En décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski impose l'état de guerre pour réprimer Solidarność, mais le mouvement survit clandestinement. Après des années de pressions internes et internationales, le régime accepte d'ouvrir des négociations. En 1989, les accords de la Table ronde aboutissent à des élections partiellement libres : c'est la fin du régime communiste. Lech Wałęsa est élu président en 1990, symbolisant la transition pacifique vers la démocratie.Dans les années 1990, la Pologne amorce de profondes réformes économiques pour passer à l'économie de marché, non sans difficultés sociales. Elle entame également un rapprochement avec l'Europe occidentale et prépare son intégration future à l'Union européenne et à l'OTAN. Le pays tourne ainsi définitivement la page d'un demi-siècle de domination soviétique.En compagnie de l'historien Georges Mink, grand spécialiste de l'histoire de ce pays, et de Chochana Boukhobza, documentariste et spécialiste des camps de concentration, nous revenons sur toute cette période. Enfin, deux témoins, Chrystel et Jean, ayant fait le même type de voyage que le film, nous aident à vivre l'Histoire presque en direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette émission est réalisée en partenariat avec le film "Voyage avec mon père" (sortie le 9 avril 2025), réalisé par Julia von Heinz avec Lena Dunham, Stephen Fry, nous a donné envie de partir avec vous à la découverte de la Pologne de 1930 à 1995 !"Petit" synopsis : le film "Voyage avec mon père" retrace l'histoire d'une journaliste new-yorkaise, en 1991 après la chute du mur de Berlin, qui propose à son père, rescapé des camps, un voyage en Pologne, son pays d'origine. Elle cherche à comprendre l'histoire de sa famille, tandis que lui n'a aucune envie de déterrer le passé. Un voyage qui s'annonce compliqué !Toutes les informations sur le film : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/ et pour choisir votre séance : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/showtimes/?starts_at=1744329600000.Pologne 1930 - 1995Dans les années 1930, la Pologne est une république autoritaire dirigée par le maréchal Józef Piłsudski jusqu'à sa mort en 1935. Son régime a mis en place une forte centralisation du pouvoir, limitant les partis d'opposition, tout en cherchant à maintenir une position indépendante entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Mais en 1939, la situation bascule brutalement : le 1er septembre, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l'invasion soviétique depuis l'est, conformément au pacte germano-soviétique. Le pays est alors démembré et occupé par les deux puissances.Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles immenses. Les nazis y organisent l'extermination des Juifs, notamment à Auschwitz, Treblinka et Majdanek, faisant de la Pologne le principal théâtre de la Shoah. Varsovie est détruite à plus de 80 %, notamment après l'insurrection de 1944. Malgré cela, une résistance intérieure intense se développe, tant contre les nazis que contre les Soviétiques. L'Armée de l'Intérieur (Armia Krajowa), fidèle au gouvernement polonais en exil à Londres, tente de libérer le pays avant l'arrivée de l'Armée rouge.À la fin de la guerre, en 1945, l'Union soviétique impose un régime communiste à la Pologne, malgré les engagements de Yalta. La République populaire de Pologne est proclamée, avec un gouvernement dominé par les communistes, sous le contrôle étroit de Moscou. Les décennies suivantes sont marquées par des tensions sociales, des pénuries économiques et une répression politique. En 1956, une première révolte éclate à Poznań, suivie d'un assouplissement temporaire sous Władysław Gomułka.Les années 1970 voient une modernisation économique financée par des emprunts occidentaux, sous la direction d'Edward Gierek, mais cette politique mène à une grave crise financière à la fin de la décennie. En 1980, une série de grèves dans les chantiers navals de Gdańsk donne naissance au syndicat indépendant Solidarność, dirigé par Lech Wałęsa. Ce mouvement de masse devient une force politique majeure, menaçant le pouvoir communiste.En décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski impose l'état de guerre pour réprimer Solidarność, mais le mouvement survit clandestinement. Après des années de pressions internes et internationales, le régime accepte d'ouvrir des négociations. En 1989, les accords de la Table ronde aboutissent à des élections partiellement libres : c'est la fin du régime communiste. Lech Wałęsa est élu président en 1990, symbolisant la transition pacifique vers la démocratie.Dans les années 1990, la Pologne amorce de profondes réformes économiques pour passer à l'économie de marché, non sans difficultés sociales. Elle entame également un rapprochement avec l'Europe occidentale et prépare son intégration future à l'Union européenne et à l'OTAN. Le pays tourne ainsi définitivement la page d'un demi-siècle de domination soviétique.En compagnie de l'historien Georges Mink, grand spécialiste de l'histoire de ce pays, et de Chochana Boukhobza, documentariste et spécialiste des camps de concentration, nous revenons sur toute cette période. Enfin, deux témoins, Chrystel et Jean, ayant fait le même type de voyage que le film, nous aident à vivre l'Histoire presque en direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le géographe Denis Eckert nous emmène à la croisée des territoires et des mémoires pour présenter la réédition du roman Les Juifs de Belleville de Benjamin Schlevin (Éditions L'Échappée, 2025), co-traduit avec Batia Baum. Évènements à la MCY : 5 avril à 18h30 : Mayn yiddishe kabaretkele 10 avril à 19h30 : Le syndicalisme juif à travers le monde, conférence de Philippe Boukara 26 avril à 16h30 : 82e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie, animé par Yitskhok Niborksi et Karolina Szymaniak, qui présentera son ouvrage Rachel Auerbach (1899-1976), Écrits (Presses universitaires de Strasbourg, avril 2025). Titres passés : Mistinguett - C'est vrai Michel Dens - Dans l'cul (chant national des évadés de guerre) Dovid Cash - Dovid Cash in Pariz
L'hymne national de la Pologne, la "Marche de Dąbrowski" (Mazurek Dąbrowskiego en polonais), est un chant patriotique adopté officiellement en 1927. Il se distingue par un fait unique : il contient un hommage explicite à Napoléon Bonaparte, ce qui est exceptionnel pour un hymne national. Le contexte de la création de l'hymneLa Marche de Dąbrowski est composée en 1797 par Józef Wybicki, un écrivain et patriote polonais, pour soutenir les légions polonaises dirigées par Jan Henryk Dąbrowski. Ces légions étaient formées en Italie pour combattre aux côtés de Napoléon contre les Autrichiens, dans l'espoir de restaurer un État polonais indépendant.À cette époque, la Pologne avait été démantelée et partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche à la suite des partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). Il n'existait plus de nation polonaise souveraine, et l'armée polonaise était réduite à une force dispersée. Les patriotes polonais voyaient donc en Napoléon un libérateur potentiel qui pourrait restaurer leur pays.Le passage dédié à NapoléonL'un des couplets les plus marquants de l'hymne mentionne directement l'Empereur français :"Jak Czarniecki do Poznania""Po szwedzkim zaborze,""Dla ojczyzny ratowania""Wrócim się przez morze."Suivi d'une référence plus explicite :"Dał nam przykład Bonaparte,""Jak zwyciężać mamy."Ce qui se traduit en français par :"Bonaparte nous a donné l'exemple""De la manière dont nous devons vaincre."Cette phrase exprime la confiance des Polonais en Napoléon et leur espoir qu'il les aiderait à récupérer leur indépendance.L'espoir déçu, mais un héritage durableEn 1807, Napoléon crée le Duché de Varsovie, un État polonais semi-indépendant sous son influence, ce qui renforce encore son prestige parmi les patriotes polonais. Mais après la défaite de Napoléon en 1815, ce duché est absorbé par la Russie.Malgré cet échec, Napoléon reste une figure admirée en Pologne, et l'hymne national conserve cette référence, symbole d'un espoir inébranlable de liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1795, la Prusse, l'Autriche et la Russie se partagent la Pologne, totalement rayée de la carte de l'Europe. La disparition des frontières polonaises n'empêche pas l'essor d'un sentiment national en exil. Il faut attendre l'année 1918 pour voir renaître la Pologne, devenue un État indépendant. - réalisation : Thomas Beau - invités : Pierre Buhler diplomate de carrière, enseignant en relations internationales à Sciences Po, ancien ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016; Isabelle Davion historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université; Christine Lebeau historienne, professeure d'histoire moderne de l'Allemagne et de l'Europe centrale à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Investissements massifs dans les infrastructures et l'armement, formation civile et militaire à la défense, soutien renforcé à l'Ukraine : la Pologne, qui assure en ce moment la présidence semestrielle du Conseil de l'Union européenne, est, dans la crise actuelle, un acteur majeur au sein des 27. Face à la Russie, et en particulier depuis le désengagement des États-Unis, la priorité à Varsovie est à la sécurité du territoire national, mais aussi de l'Europe. Dans son dernier ouvrage, Pologne, histoire d'une ambition, publié aux éditions Tallandier, le diplomate Pierre Buhler, ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016, plonge dans l'histoire pour expliquer comment ce pays se retrouve aujourd'hui au centre du jeu européen. À écouter dans GéopolitiqueLa Pologne en position d'équilibriste
durée : 00:42:40 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Après que Donald Trump tourne le dos à l'Europe, humilie Zelensky dans le bureau ovale et reprend la rhétorique russe, la Pologne, d'abord tétanisé, prépare ses habitants à la guerre.
durée : 00:04:18 - Le Zoom de France Inter - Sur le flanc Est de l'Europe et de l'OTAN, la Pologne se prépare au scénario du pire : un conflit avec son voisin russe. Varsovie se barricade donc, comme on peut le constater sur place, à la frontière avec l'enclave russe de Kaliningrad.
durée : 00:42:40 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Après que Donald Trump tourne le dos à l'Europe, humilie Zelensky dans le bureau ovale et reprend la rhétorique russe, la Pologne, d'abord tétanisé, prépare ses habitants à la guerre.
Le camouflet essuyé par Zelensky à Washington, où il n'a pas obtenu les garanties de sécurité ni même le financement militaire espérés, met la Pologne dans une position délicate. Varsovie doit à la fois gérer son soutien à l'Ukraine et maintenir une relation forte avec les États-Unis, son principal allié jusqu'à présent en matière de sécurité. C'est à la Pologne que le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a réservé sa première visite bilatérale européenne. Les USA considèrent la Pologne comme un allié exemplaire sur le continent.Un statut que la Pologne doit à ses 4,7% de PIB consacrés à la défense en 2025, la part la plus élevée au sein de l'OTAN. Surtout, une grande partie de ces fonds sont destinés à l'achat d'équipements militaires américains, en attendant le juteux contrat de 96 hélicoptères AH-64E Apache, signé en Août 2024 pour plus de 10 milliards de dollars. L'attitude de Trump marquant un désengagement américain n'en a pas moins créé une onde de choc en Pologne. À l'heure où l'administration Trump refuse d'envoyer ses forces en Ukraine dans le cadre d'une éventuelle mission de maintien de la paix et annonce la suspension de son aide à Kiev, les pays d'Europe centrale et orientale comme la Pologne, les pays baltes et la Roumanie qui ont toujours vu les États-Unis comme leur principal garant de sécurité contre la Russie sont en perte de confiance dans le soutien inconditionnel américain. La boussole stratégique polonaise va-t-elle pour autant changer ?Notre invité est Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France à Varsovie. Professeur de Relations internationales à Sciences Po. « Pologne, histoire d'une ambition. Comprendre le moment polonais », aux éditions Tallandier.
L'Europe se serre les coudes. 2020, le COVID, on mutualise les dettes. 2022, Poutine envahi l'Ukraine, Berlin triple son budget militaire. 2024, Trump menace de lâcher l'OTAN, insulte l'Europe et taxe à tout va. Et, miracle, Paris, Berlin, Varsovie, Londres, Madrid, Rome commencent à parler le même langage, celui de la puissance. Merci Donald Trump de nous forcer à briser les tabous. Premier tabou : l'Europe ne peut pas avancer à 27. Très bien, avançons avec ceux qui en ont les moyens et la volonté. La réunion de Paris, ici en février, a montré la voie. Une alliance militaire européenne se dessine avec ou sans les grincheux. Merci Donald Trump de nous rappeler que défendre un continent, ça coûte 250 milliards d'euros par an pour être exact. C'est le prix de notre indépendance militaire. Merci Donald Trump de nous forcer à ouvrir les yeux sur notre propre puissance. Merci Donald Trump de fulminer contre notre excédent commercial de 150 milliards d'euros avec les Etats-Unis. Nos Airbus, nos voitures, notre industrie vous envahissent et ça vous rend fou. Mais si vous nous attaquez autant, c'est bien parce que nous sommes un adversaire de taille et que vos produits nous plaisent moins. Merci Donald Trump de nous bousculer, parce qu'au fond, l'Europe c'est un petit peu comme la Belgique en taille XXL. Brillante, inventive, prospère, mais toujours en train de douter d'elle même, toujours persuadée d'être petite alors qu'elle pèse plus lourd que n'importe quelle rivale. Et peut-être qu'avec vous, Donald Trump, l'europe va enfin s'en rendre compte et se tenir debout. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Et si l'Europe n'était plus qu'une simple filiale des Etats-Unis ? Trump est revenu au pouvoir mais cette fois avec un plan : plus grand, plus radical, plus impérial. Avec Musk comme bras armé, il veut faire de l'Occident un vassal docile et nous, on regarde sans réagir. Mondialisation heureuse ou vassalisation assumée ? Il est temps d'ouvrir les yeux. Avec le retour de Trump en 2025, ce n'est plus seulement un changement de président, mais un basculement géopolitique majeur qui se profile. Et si on n'y prend pas garde, on risque de se réveiller un matin en se demandant : depuis quand l'Europe est-elle devenue une simple filiale des États-Unis ? 2025, ce n'est pas 2017. Cette fois, Trump revient avec un plan. Et on le voit se dessiner un peu plus chaque jour. Il ne revient pas avec un programme improvisé, mais avec une stratégie claire, structurée et assumée. Son idée ? Finie l'Amérique isolationniste. Place à l'Amérique impériale. Un empire ? Oui. Mais pas à la romaine, avec des légions et des territoires conquis. Un empire technologique, militaire et idéologique. Et ça, ça change tout. L'OTAN version Trump : un pacte de Varsovie inversé ? Vous pensiez que l'OTAN était une alliance où tout le monde avait son mot à dire ? Erreur. Le retour du “techno césarisme”, le cœur du projet trumpiste, parce qu'en 2025, un empire ne se construit plus avec des armées, mais avec des monopoles technologiques. Un Occident sous tutelle américaine ? Cette domination ne passe même pas par la force. Elle s'impose en douceur, par un pacte faustien : vous, Européens, vous abandonnez votre souveraineté, et en échange, on vous offre une illusion de stabilité. L'Europe, dernier rempart ? On fait quoi ? On continue à regarder ça en spectateurs ? Ou on décide d'agir ? Mots-Clés : directoire, souveraineté, numérique, Washington, transition écologique, règles du jeu, alliés fidèles, Danemark, indépendance. Objectif, État souverain, planète, nerf de la guerre, dispositif milliardaire, ordre mondial, futur, SpaceX, Starlink, colonisation martienne, X, Twitter, outil de propagande, mission, Compagnie des Indes, épices, données, or noir, Alain Minc, ennuis, deal, loyer, cerveau, média, politiques, Russie, Poutine, contre-pouvoirs, failles, aiguillon, Amérique, modèle alternatif, hypnose collective, Histoire, Chine, DeepSeek, empire, éternel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA GAUCHE DÉCOMPOSÉE ? Les relations se sont tendues entre le Parti socialiste et La France insoumise, après le choix des députés socialistes de ne pas voter le 16 janvier la motion de censure défendue par le reste du Nouveau Front populaire. Selon le PS, les « concessions »programmatiques obtenues durant leurs longues tractations avec le Premier ministre justifiaient de ne pas le sanctionner immédiatement. Les socialistes ont notamment obtenu que les déremboursements prévus sur les médicaments et les consultations soient remis en question et que des crédits supplémentaires soient accordés aux hôpitaux, sans oublier le maintien de tous les postes dans l'Éducation nationale et le renforcement des dispositifs de justice fiscale, notamment pour les plus hauts patrimoines.L'initiative du PS, qui se définit toujours comme un « parti d'opposition », ouvre cependant une brèche à gauche et acte la confrontation avec Jean-Luc Mélenchon. Deux gauches coexistent, comme cela a toujours été. Elles sont de nouveau entrées en compétition. Tenant de la gauche réformiste, François Hollande observe que « les socialistes constituent désormais le pôle central au sein de l'Assemblée nationale puisque rien ne peut se faire sans eux ni contre eux. Ils ont la clef jusqu'en 2027 ». Il a enfoncé le clou en estimant qu'en 2027, il faudrait « deux offres à gauche », l'une réformiste et l'autre radicale. De quoi remettre de facto en cause la stratégie du premier secrétaire du parti, Olivier Faure, qui espère construire avec ses homologues écologistes et communistes une candidature unique alternative à celle de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a hurlé à la « trahison », mais s'est toutefois gardé de sceller la rupture définitive avec le PS qui, pour lui, n'est « plus un partenaire », mais un « allié de circonstance ». Rêvant de renverser de nouveau le gouvernement et de provoquer une présidentielle anticipée, l'ancien sénateur a plus que jamais besoin des voix de son ancien parti pour voter la censure, lors du vote sur le budget, le 3 février].Dimanche dernier, le second tour de l'élection législative partielle de la première circonscription de l'Isère a été une véritable déroute de LFI et, partant, du NFP. La candidate d'Ensemble, a remporté largement la circonscription détenue par LFI. L'ampleur de cette défaite fait de cette élection partielle un événement de portée nationale au moment où le NFP se décompose au niveau national.QUELLE PAIX POUR L'UKRAINE ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans le conflit en Ukraine, voire des pressions de Washington pour un accord au détriment de Kyiv. Le président américain qui se vantait d'obtenir la fin de la guerre en vingt-quatre heures, parle désormais de cent jours, sans jamais détailler son plan. Les contours d'un accord restent difficiles à imaginer. Le président ukrainien a récemment fait une ouverture en affirmant qu'il était prêt à renoncer à utiliser la force pour récupérer les territoires occupés par la Russie depuis 2014 (20 % de l'Ukraine) ; il a même envisagé un abandon de souveraineté temporaire sur la Crimée et une partie du Donbass, contrôlés par Moscou, en attendant une solution diplomatique. Cependant, Volodymyr Zelensky insiste pour que l'Ukraine soit invitée à adhérer à l'OTAN. De son côté, Vladimir Poutine s'est dit prêt à discuter d'un accord de cessez-le-feu avec Trump, mais exclut toute concession territoriale majeure et insiste pour que Kyiv abandonne ses ambitions de rejoindre l'OTAN.L'année 2024 aura été difficile pour Kyiv : l'armée russe a avancé en Ukraine de près de 4.000 km2 en 2024 face à des Ukrainiens en difficulté, soit sept fois plus qu'en 2023, et l'année à venir s'annonce incertaine notamment du fait d'interrogations sur la pérennité du soutien américain. En mai 2022, 10% des Ukrainiens se déclaraient prêts à céder des territoires pour parvenir à la paix lors que 82 % y étaient opposés. En décembre 2024, l'écart se resserre : 38 % des Ukrainiens se disent désormais disposés aux concessions territoriales, quand 51 % y restent opposés.À Varsovie mi-décembre, Emmanuel Macron et le premier polonais, Donald Tusk, ont évoqué la possibilité du déploiement d'un contingent militaire européen en Ukraine, le long de la ligne de front qui s'étend sur quelque 1.000 km. Cette hypothèse pourrait impliquer les armées de pays membres de l'OTAN, ou encore détenteurs de l'arme nucléaire, comme la France et le Royaume-Uni. Intervenant mardi au Forum économique mondial, le président ukrainien a affirmé qu'il faudrait une force de maintien de la paix européenne d'« au moins 200.000 hommes ». Mercredi, Donald Trump a sommé Moscou de trouver un accord pour clore la guerre en Ukraine, faute de quoi il lui imposerait de nouvelles sanctions. En saluant la volonté de Kyiv de chercher un compromis et en évoquant les « gros ennuis » notamment économiques de Poutine, le président américain semble mettre légèrement plus la pression sur le Kremlin, sans évoquer toutefois pour autant la possibilité d'armer l'Ukraine.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:40:31 - France Culture va plus loin le samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - « Si l'Europe veut survivre, elle doit s'armer », plaidait Donald Tusk cette semaine au Parlement européen. Cette Présidence de l'union européenne peut elle servir de porte voix à Varsovie pour faire entendre la position d'un pays d'Europe centrale, pour une Europe plus forte et plus unie ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Isabelle Davion Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à Sorbonne Université. Spécialiste de l'Europe centre-orientale.; Jérôme Heurtaux Politiste, ancien directeur du CEFRES à Prague, maître de conférences en science politique à l'Université Paris-Dauphine
Trump reprend le pouvoir, Musk secoue l'Europe, et nous ? Nous regardons, dociles. L'investiture de Trump marque plus qu'un retour : c'est l'affirmation brutale d'une Amérique qui ne veut plus d'alliés, mais des vassaux. Washington serre la laisse, Musk teste nos limites, et Bruxelles subit. Comme dans la fable de La Fontaine, l'Europe est face à un choix : porter le collier ou courir libre. Une chronique en forme de coup de fouet pour ceux qui refusent d'être dressés ! Nous avons assisté hier à une journée historique et c'est vrai que le contraste est brutal entre un Donald Trump qui veut planter le drapeau américain sur le sol de la planète Mars, et nous autres Européens qui regardons, apeurés ou en tout cas étonnés, cette étrange alliance entre un président et les géants de la tech. Alors le contraste est brutal. C'est vrai qu'à peine réinstallé à la Maison Blanche, Donald Trump impose un nouveau modèle, un nouveau paradigme l'Occident réorganisé autour d'une relation qu'il faut bien qualifier d asymétrique avec Washington. Et dans cette vision, les États-Unis ne cherchent plus des alliés mais des satellites disciplinés. Et les déclarations récentes de Trump sur une éventuelle annexion du Canada et du Groenland, et même l'idée d'une intervention militaire au Danemark si ce dernier, en tout cas, refusait de céder le Groenland. Tout ça ne sont pas des provocations gratuites. Elles sont un signal clair. L'otan n'est plus une alliance mais un outil de contrôle, à l'image du Pacte de Varsovie sous l'URSS. Et c'est vrai, l'Europe n'a plus droit au débat. Et dans ce contexte, Elon Musk joue un rôle de perturbateur stratégique… Mots-Clés : exécution, ordres, limites du pouvoir, Bruxelles, règles, humilier, institutions européennes, réseau social, sabote, réglementations, défis, décisions, modération des contenus, architecture géopolitique, influence, perdre du terrain, North Volt, espoir, batteries, gouffre, Lilium, fabricant allemand, taxi volant électrique, pépite, aéronautique, industries stratégiques, intelligence artificielle, spatiale, semi-conducteurs, biotech, dépenses militaires, finance, Otan, outil, slogan, sanctions économiques, intérêts, Washington, barrières douanières, automobile, technologies, réaction, décisions politiques, géopolitique, alliances mondiales, nomination, Commission, arrêt, guerre en Ukraine, révolution technologique, Afrique, Amérique latine, chiens, fable, Jean de La Fontaine, collier, vie confortable, loups faméliques, maître, faim, sécurité, servitude, carrefour, rôle d'acteur, souverain, risque, incertitude, forêt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins ! Dans cet épisode, Andréa Brusque vous raconte l'histoire d'un miraculé que tout destinait à mourir. Juif polonais, il a connu les bombardements, le ghetto de Varsovie, la clandestinité dans une ville en ruines occupée par l'armée nazie… Mais il a survécu. Et c'est sa musique qui l'a sauvé. Son nom : Władysław Szpilman, plus connu comme le Pianiste. Entre rafles et cavale, barbarie et courage, déflagration des bombes et Chopin, découvrez son fabuleux destin. Celui qui se destinait à mourir 23 septembre 1939. Varsovie est disputée par l'armée allemande à l'Ouest, soviétique à l'Est. Ce jour-là, le ciel est gris au-dessus de la capitale polonaise. Il pleut des cordes… et des bombes incendiaires. La ville est ravagée. Des nuages de poussière et de fumée remplissent les rues tandis que ses habitants courent se mettre à l'abri. Mais dans ce décor de guerre, un jeune homme a décidé de poursuivre son travail. Il a 27 ans, les traits fins, le regard doux. Ses cheveux bruns sont soigneusement peignés en arrière, et son élégant costume-cravate contraste avec le chaos alentour. Il marche, d'un pas résolu, vers le grand bâtiment carré de la Polskie Radio, la radio publique polonaise. Écoutez nos autres épisodes : Les plus grands braquages de l'histoire Un podcast Bababam Originals Voix : Andréa Brusque Ecriture : Elie Olivennes Montage : Matteo Benedetto, Antoine Berry Roger Première diffusion : 27 juin 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:12:48 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce mercredi, Kiev et Varsovie ont annoncé avoir trouvé un accord concernant une querelle mémorielle liée à la reconnaissance des massacres de Volhynie en 1943. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Buhler Ancien élève de l'ENA, diplomate de carrière, a enseigné les relations internationales à Sciences Po. Il est l'auteur d'Histoire de la Pologne communiste, autopsie d'une imposture (1997)
Pour la communauté LGBT+ de Pologne, c'est un moment historique. Le premier musée du pays qui lui est consacré a ouvert ses portes en décembre à Varsovie, dans l'avenue la plus animée de la capitale. Tout un symbole car ce musée est inauguré un an après la victoire de la coalition de partis démocrates, qui a succédé au pouvoir à la formation populiste Droit et Justice. Pendant plusieurs années, la stigmatisation des personnes LGBT+ était entretenue au plus haut niveau de l'Etat polonais, selon le Conseil de l'Europe. Mais cette nouvelle visibilité ne doit pas cacher les difficultés : cette communauté se bat toujours contre les discriminations et pour le droit à une union civile, dans ce pays à forte tradition catholique. Sur le Fil vous emmène à Varsovie pour l'inauguration de ce musée.Réalisation : Maxime Mamet et Emmanuelle BaillonSur le terrain : Magdalena Paciorek et Elizabeth Striy, du bureau de l'AFP à VarsovieSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'année commence sur une campagne politique intense en Allemagne ! Le 23 février prochain, les électeurs devront choisir leurs députés, au cours d'élections anticipées décidées par le chancelier Olaf Scholz. Mais l'heure est à la défiance, voire à la violence, dans l'ombre du parti d'extrême droite l'AfD, Alternative pour l'Allemagne. Des militants et plusieurs élus victimes de menaces et d'agressions physiques ont même préféré jeter l'éponge. C'est le reportage à Berlin de notre correspondante Delphine Nerbollier. La Pologne donne le « la » en EuropeC'est généralement un petit test d'influence à l'échelle européenne. La Pologne prend, à partir de ce mois de janvier et pour les six prochains mois, la tête du Conseil de l'Union européenne. L'occasion de donner les grandes orientations de la politique des 27… On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. La Pologne qui a fait de la sécurité européenne sa préoccupation numéro un.Les dernières rivières sauvages d'EuropeLes épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations en France ou en Espagne nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet organisé dans la capitale du Monténégro. Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés.Patrimoine gazaoui en périlC'est sous ce titre que le Musée d'art et d'histoire de Genève présente sa collection d'œuvres d'art palestiniennes qui ont échappé à la destruction… Bombardements et pillages mettent définitivement en péril ces objets archéologiques gazaouis qui sont à l'abri depuis 2007 en Suisse et qui ne sont pas prêts de repartir. Jérémie Lanche. Une exposition à voir jusqu'au 6 février prochain.
durée : 00:59:04 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - En cette année 2025, la guerre prendra-t-elle fin sur notre continent ? Quel serait notre rôle dans d'éventuelles négociations ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Thomas Gomart Historien des relations internationales, directeur de l'Institut français des relations internationales (IFRI).; Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po; Camille Grand Chercheur, spécialiste des questions de défense au Conseil Européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien Secrétaire général adjoint de l'OTAN. ; Maxime Audinet Chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) et cofondateur du collectif de recherche CORUSCANT, qui vise à repenser les études sur la Russie après l'invasion à grande-échelle de l'Ukraine; Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire sociopolitique "Kultura Liberalna", chercheur à l'université de Varsovie, chercheur associé à l'Institut d'histoire du temps présent du CNRS et senior fellow au Zentrum Liberale Moderne de Berlin
Ce jeudi 2 janvier, la présidence de la Pologne au Conseil de l'UE et les projets prioritaires à savoir le renforcement de la sécurité ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Khinkali, jiaozi, Xialongbao et autres wonton ou pierogis, le ravioli mystérieux cache dans ses plis de pâte une farce. Son goût ne se révèle qu'une fois dans la bouche, et alors l'esprit s'emballe et les sens cherchent : quel goût, quelles herbes, ciboule, coriandre, sarriette ? Quelles épices pour raconter les paysages, quel geste, quelles mains pour les façonner, dans quels souvenirs se nichent-ils ? Et la surprise du bouillon que l'on n'attendait pas, et l'on éclate de rire, de se laisser surprendre, des raviolis pour transmettre, raconter, partager ! Le journaliste Emmanuel Guillemain d'Echon est allé dans de nombreux pays, en commençant par les montagnes de Touchétie en Géorgie, là où les bergers façonnent les khinkalis – avant de se lancer à la recherche des raviolis du monde, d'est en ouest, du nord au sud. Il fit un long voyage, a-t-on envie de vous dire, des rencontres et des reportages est né le Raviolivre, enquête passionnante, drôle, tendre et sensible sur cette bouchée universelle, de transmission, de lien et de partage.Quête presque aboutie ! En effet, il manque encore – regrette Emmanuel Guillemain d'Echon – un ravioli d'Afrique ou un cousin américain. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à lui en faire part, idem si vous souhaitez partager le ravioli de chez vous ! L'adresse est celle du compte Instagram.Avec Emmanuel Guillemain d'Echon, journaliste, khinkalis et raviolis passionnés, auteur du Raviolivre, le tour du monde d'un fou de raviolis. Routes, recettes et tour de main, paru aux éditions Keribus.Pour aller plus loinÉpicerie géorgienne vente en ligne epiceriegeorgienne.frChez Magda, 5 avenue Jean Jaurès, Paris XXeÀ découvrir, les piegogis, des raviolis « monuments » savourés aux quatre coins de la Pologne et dans tous les foyers, ils sont emblématiques de la culture et de la gastronomie polonaise. Chaque saison a son pierogi, on s'en régale, de Cracovie à Varsovie, et même à Paris : souvenirs d'enfance du chef Piotr Korzen, le chef du restaurant Matka (78 rue Quincampoix, Paris IIIe). Mandoo bar, 7 rue d'Edimbourg, Paris VIIIe : mandoo, le nom des raviolis coréens, ici cuits-minute dans des paniers en bambou, délicats, addictifs, aux herbes, au kimchi, à la feuille de shiso. Un restaurant « mono produit » comme il en existe assez couramment en Corée.Dumplings and moreRefugee FoodProgrammation musicale : Gara de Songhoy Blues
C dans l'air du 12 décembre - Matignon : le ras-le-bol des patrons...et des Français !Le nom du nouveau Premier ministre sera-t-il connu ce soir ? Le président Emmanuel Macron écourte sa visite en Pologne pour "rentrer à Paris le plus tôt possible", a annoncé l'Elysée, ce jeudi 12 décembre. Le chef de l'Etat, qui devait visiter le musée de l'Insurrection de Varsovie à 16 heures, a finalement annulé ce dernier événement de son voyage éclair en Pologne pour être de retour en France en début de soirée. Une annonce qui alimente depuis ce matin les spéculations autour de la nomination imminente d'un successeur à Michel Barnier à Matignon. D'autant que le chef de l'Etat avait promis mardi au cours de la réunion à l'Elysée des forces politiques représentées à l'Assemblée nationale, hors RN et LFI, de le faire d'ici ce jeudi.Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'Économie et des Finances, était entendu ce matin par la commission des finances de l'Assemblée nationale au sujet du dérapage budgétaire enregistré en 2024. Une audition qui s'est avérée particulièrement musclée. L'ancien patron de Bercy refusant de porter sur ses "seules épaules la responsabilité de la dégradation des comptes publics en 2023 et en 2024. C'est facile mais faux ! La dégradation brutale des comptes publics tient avant tout à une erreur de prévision des recettes" a affirmé Bruno Le Maire avant de taxer les députés qui l'auditionnaient d'"hypocrisie" et de dénoncer une Assemblée qui "taxe, dépense, censure". "En sept jours avec la censure, vous avez fait dérailler à nouveau la France", a lancé l'ancien ministre aux députés de la commission chargée d'enquêter sur les dérapages budgétaires lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances.Cette instance a obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête (convocations avec obligation pour la personne de l'honorer, pouvoirs d'investigation, auditions sous serment...) afin d'enquêter sur "les causes de la variation et des écarts des prévisions fiscales et budgétaires" constatés pour les années 2023 et 2024. Plusieurs auditions doivent notamment permettre de faire la lumière sur le dérapage du déficit public, attendu à 6,1 % du PIB (Produit intérieur brut) cette année, un chiffre très éloigné des 4,4 % prévus à l'automne 2023 et des 5,1 % anticipés au printemps après réévaluation par l'exécutif précédent.Elle est également chargée d'examiner cet après-midi le projet de loi spéciale, destiné à permettre à la France de continuer à fonctionner en attendant l'adoption d'un budget 2025 en bonne et due forme l'année prochaine. Une situation politique qui inquiète de plus en plus le monde économique dans l'attente, avec des entreprises qui n'investissent plus et des Français qui épargnent.Une semaine après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, qui pour lui succéder à Matignon ? Pour mener quelle politique ? Qui est responsable du dérapage du déficit public enregistré cette année ?Les experts : - MARC LAZAR - Historien et sociologue, professeur à Sciences po et à l'université Luiss (Rome)- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- BRIGITTE BOUCHER - Journaliste politique - Franceinfo TV- MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point - SYLVIE MATELLY (en duplex) - Directrice de l'Institut Jacques DelorsSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/