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Ancient nation and ethnoreligious group from the Levant

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Choses à Savoir
Pourquoi le mot “antisémite” est-il lui-même antisémite ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 2:41


C'est un paradoxe rarement évoqué : le mot « antisémite » est, en lui-même, porteur d'une erreur historique et linguistique qui reflète… une certaine forme d'antisémitisme. Autrement dit, le terme qu'on utilise pour désigner la haine des Juifs naît, à l'origine, d'un raisonnement biaisé et idéologiquement chargé.Tout commence à la fin du XIXᵉ siècle, en Allemagne, avec un journaliste nommé Wilhelm Marr. En 1879, il publie un pamphlet intitulé La victoire du judaïsme sur la germanité, où il popularise pour la première fois le mot Antisemitismus. À cette époque, Marr cherche à donner une apparence scientifique à la haine des Juifs. Il remplace donc les expressions religieuses comme « haine des Juifs » par un terme pseudo-ethnique, plus « moderne », inspiré des classifications linguistiques de son temps.Le mot « sémite » désigne alors non pas un peuple, mais un groupe de langues : l'hébreu, l'arabe, l'araméen, l'amharique… En théorie, les « Sémites » engloberaient donc aussi bien les Arabes que les Juifs. Parler d'« antisémitisme » pour désigner la haine des Juifs revient donc à faire une confusion grossière : il n'existe pas, biologiquement ou culturellement, de « race sémite ». Le terme est donc faux sur le plan scientifique.Mais ce glissement n'est pas innocent. Marr et les penseurs racistes de son époque utilisent ce mot précisément pour détacher leur haine du domaine religieux et la faire passer pour une opposition « rationnelle », « ethnique » ou « sociale ». Le mot « antisémite » naît donc d'une volonté de dissimuler l'idéologie antisémite sous un vernis de science. C'est pourquoi certains historiens et linguistes estiment qu'il est, dans son essence même, « antisémite » : il perpétue une idée forgée pour légitimer la haine.Ce paradoxe persiste encore aujourd'hui. Par habitude, on continue d'utiliser le mot « antisémitisme », car il est entré dans le langage courant et dans les textes juridiques. Mais beaucoup de chercheurs rappellent que, d'un point de vue sémantique, il serait plus juste de parler de “judéophobie” — un terme plus précis, qui désigne clairement l'hostilité envers les Juifs sans reprendre la terminologie raciale du XIXᵉ siècle.Ainsi, le mot « antisémite » est doublement révélateur : il désigne la haine des Juifs, mais il en porte aussi l'empreinte idéologique originelle, forgée pour rendre cette haine socialement acceptable. Un mot piégé, né d'une falsification linguistique, et devenu malgré lui un symbole de la dérive qu'il décrit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matinales
Denis Olivennes pour son « Dictionnaire amoureux des juifs de France » aux éditions Plon

Les matinales

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025


Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Denis Olivennes pour son « Dictionnaire amoureux des juifs de France » aux éditions Plon. À propos du livre : « Dictionnaire amoureux des juifs de France » paru aux éditions Plon Un dictionnaire amoureux à rebours des idées reçues La France n'est pas antisémite. Elle est même une incroyable exception historique et mondiale dans le rapport des Nations avec les Juifs. Dans ce " Dictionnaire amoureux ", à l'encontre des idées complaisamment entretenues, Denis Olivennes révèle tout ce que la France a apporté aux Juifs de France et tout ce que ces Juifs ont apporté à notre histoire nationale. L'auteur montre comment les Juifs, présents sur le sol de France depuis deux mille ans, ont entretenu avec la Nation, et la Nation avec eux, des liens inouïs d'amitié réciproque. Mais il fait aussi le constat que ni les non-Juifs ni les Juifs ne se souviennent désormais de cet héritage fertile. Sont ici évoqués, à travers une panoplie de notices originales et souvent inattendues, les événements forts de l'Histoire (l'Affaire Dreyfus, la collaboration du régime de Vichy...) et les grandes figures qui furent juives, d'origine juives ou demi-juives : Nostradamus, Montaigne, Bergson, Proust, André Citroën... Et de grands personnages chrétiens qui les protégèrent : d'Abélard à Charles de Gaulle en passant par Bernard de Clairvaux ou Pascal, dans un pays qui a aussi admiré sans réserve Sarah Bernhardt, Barbara ou Gérard Oury, et confié le pouvoir à des hommes d'État comme Léon Blum, Georges Mandel ou Pierre Mendès France. À travers des artistes ou des penseurs comme André Maurois, Emmanuel Berl ou Raymond Aron par exemple, on voit comment s'est constitué le berceau de ce que les historiens ont nommé le franco-judaïsme. De (auteur) : Denis Olivennes Dessins de : Alain Bouldouyre

Génération Do It Yourself
#501 - Delphine Horvilleur - Rabbin, Écrivaine - Dialoguer quand tout nous divise

Génération Do It Yourself

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 164:09


Dans un monde où plus personne ne s'écoute, elle bâtit des ponts.Étudiante en médecine, journaliste au Proche-Orient, et finalement rabbin, Delphine Horvilleur multiplie les vies.Dans sa famille, c'est devenu une blague : "Alors, qu'est-ce que tu vas devenir ensuite ?"Mais derrière ce parcours atypique, Delphine travaille depuis plus de vingt ans à réintroduire le dialogue là où il n'y a plus que du bruit.Elle parle d'un judaïsme ouvert, "libéral", de la nécessité d'écouter l'autre, et de cette liberté intérieure qu'on ne trouve qu'en acceptant de ne pas tout comprendre.Dans cet épisode passionnant, rassurant, nous avons parlé sans détour de :Être l'une des seules femmes rabbins en FrancePourquoi nous n'arrivons plus à nous parler, même dans nos propres famillesComment accompagner la mort au quotidienL'antisémitisme aujourd'huiDelphine ne cherche pas à convaincre, mais à comprendre.Un épisode essentiel pour quiconque cherche à comprendre notre époque et retrouver le goût du discernement sans s'enfermer dans une lecture binaire du monde.TIMELINE:00:00:00 : Laisser la place au doute00:09:48 : Quand la nuance devient un risque00:20:13 : La vérité est-elle encore possible ?00:32:43 : Le pouvoir caché des mots00:43:12 : Dire merde à la mort00:50:53 : Faire son deuil, une expression qui ne veut rien dire01:01:18 : La religion avait-elle prédit l'intelligence artificielle ?01:15:20 : Ce que l'IA ne saura jamais faire : oublier01:23:00 : Les mots ont toujours un double fond01:31:33 : Nous aurons tous plusieurs vies01:40:56 : Juifs & Israéliens : pourquoi l'amalgame est-il si fréquent ?01:49:51 : La haine la plus vieille du monde02:08:54 : Quels leaders la jeunesse écoute-elle ?02:18:08 : Comprendre ce qui se trouve entre les lignes02:27:12 : La forme la plus rare d'intelligence02:36:20 : Le courage commence par le discernementLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #497 - Grégoire Gambatto - Ctrl+G - Dissoudre ses peurs, faire les choix difficiles et vivre son plein potentiel#476 - Yannick Alléno - Chef, Groupe Alléno - Du bistrot à l'empire gastronomique aux 17 étoiles#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025#261 - Caroline Vigneaux - Humoriste et réalisatrice - Changer de vie : passer de la plaidoirie au stand-up#181 - Olivier Goy - La vie, la maladie, le dépassement : memento moriNous avons parlé de :Sermon prononcé par Delphine Horvilleur le soir de Yom KippourLe TalmudL'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995Les accords d'OsloL'émouvant hommage de Luis Enrique à sa défunte filleAttentat devant une synagogue à ManchesterLes recommandations de lecture :Le TalmudVivre avec nos morts : Petit traité de consolation - Delphine HorvilleurBelle du Seigneur - Albert CohenÔ vous, frères humains - Albert CohenComment ça va pas ? - Delphine HorvilleurLa vie devant soi - Émile Ajar / Romain GaryUn grand MERCI à nos sponsors : SquareSpace : squarespace.com/doitQonto: https://qonto.com/r/2i7tk9 Brevo: brevo.com/doit eToro: https://bit.ly/3GTSh0k Payfit: payfit.com Club Med : clubmed.frCuure : https://cuure.com/product-onelyVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Babel - RTS
Les derniers crypto-juifs du Portugal

Babel - RTS

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 30:00


Invitée : Livia Parnes. En 1925, la parution dʹun ouvrage révèle la présence de crypto-juifs dans le nord du Portugal. Son auteur, Samuel Schwarz, est un ingénieur juif polonais venu prospecter des minerais. Comment ces communautés ont-elles réussi à préserver et transmettre leur foi depuis la fin du XVème siècle ? Quelle est la particularité de leurs rites et pratiques ? L'historienne Livia Parnes en parle au micro de Jessica Da Silva. Photo:  L'historienne Livia Parnes (DR) Réf. bibliographique : La découverte des Marranes, Samuel Schwarz, Éditions Chandeigne & Lima, 2023, 248p.

Question de croire
Doit-on aimer tous nos ennemis?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 27:53


Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé?   Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes.     Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission.           Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute.   Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit   [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! »   L'obligation d'aimer nos ennemis   [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables.   Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations?   [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus.   Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk   [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui.   L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur   [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête.   La difficulté de dialoguer avec ses ennemis   [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi.   Les ennemis comme miroir de notre personne   [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça?   La parabole du Bon Samaritain   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve.   Qu'est-ce qu'aimer une personne?   [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien.   La notion d'amour inconditionnel   [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça.   Humaniser l'autre   [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane?   Le message radical de Jésus   [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous.   Conclusion   [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!  

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi les lettres “INRI” figurent-elles au-dessus de la croix du Christ ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 1:57


Sur presque toutes les représentations de la crucifixion, au sommet de la croix du Christ, un petit écriteau porte quatre lettres : INRI. Ces initiales, gravées ou peintes, intriguent depuis des siècles. Elles renvoient à une inscription latine mentionnée dans les Évangiles : “Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum”, autrement dit « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».Selon le récit biblique, cette phrase aurait été ordonnée par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui présida le procès de Jésus. Après avoir cédé à la pression des autorités religieuses juives, Pilate aurait voulu marquer son autorité — ou son ironie. En affichant cette mention au-dessus du supplicié, il signifiait : voici le “roi” que vous avez livré à la mort. Une manière de tourner en dérision à la fois le condamné et ceux qui le réclamaient.Les Évangiles précisent aussi un détail important : l'inscription fut rédigée en trois langues — hébreu, grec et latin —, les trois grandes langues du monde méditerranéen d'alors. Ce trilinguisme n'est pas anodin. Il symbolise la diffusion universelle du message du Christ : son supplice, exposé à tous, n'était pas un drame local mais un événement à portée universelle.Au fil des siècles, l'acronyme INRI s'est imposé comme un symbole chrétien à part entière. Dans l'art médiéval, il apparaît sur les crucifix, les tableaux, les calvaires et les vitraux. Il résume en quatre lettres toute la tension du récit évangélique : un homme, proclamé “roi”, humilié comme un criminel, mais reconnu par les croyants comme le véritable souverain spirituel.Le sens théologique de l'inscription a évolué. Ce qui était au départ une moquerie politique est devenu une proclamation de foi : Jésus est bien “roi”, non d'un territoire terrestre, mais d'un royaume spirituel. Certaines traditions mystiques ont même donné à chaque lettre une signification symbolique — par exemple : Iesus Nazarenus Rex Iustitiae (“Jésus de Nazareth, roi de la justice”).Aujourd'hui encore, ces quatre lettres demeurent familières aux fidèles du monde entier. Elles rappellent la dimension historique du supplice, mais aussi la portée spirituelle du message chrétien : le triomphe du pardon sur la dérision, et de la foi sur le pouvoir. Derrière ce simple acronyme se cache donc une profession de foi millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Noé by night
La jeunesse en action : du Yom Lekoulam à la mobilisation des lycéens contre l'antisémitisme

Noé by night

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025


LE LUNCH BY NOÉ Émission proposée par la Direction de l'Action Jeunesse du FSJU et présentée par Ruben Thiar et des chroniqueurs. Pour ce nouveau numéro, ils feront le tour de l'actualité du Département Jeunesse du FSJU. Dans la deuxième partie, place à une jeunesse debout face aux défis de notre époque : l'Union des Lycéens Juifs de France (ULJF) prend la parole après le lancement de son appel à témoignages contre l'antisémitisme dans les établissements scolaires.

Choses à Savoir
Pourquoi les lettres “INRI” figurent-elles au-dessus de la croix du Christ ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 1:57


Sur presque toutes les représentations de la crucifixion, au sommet de la croix du Christ, un petit écriteau porte quatre lettres : INRI. Ces initiales, gravées ou peintes, intriguent depuis des siècles. Elles renvoient à une inscription latine mentionnée dans les Évangiles : “Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum”, autrement dit « Jésus de Nazareth, roi des Juifs ».Selon le récit biblique, cette phrase aurait été ordonnée par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui présida le procès de Jésus. Après avoir cédé à la pression des autorités religieuses juives, Pilate aurait voulu marquer son autorité — ou son ironie. En affichant cette mention au-dessus du supplicié, il signifiait : voici le “roi” que vous avez livré à la mort. Une manière de tourner en dérision à la fois le condamné et ceux qui le réclamaient.Les Évangiles précisent aussi un détail important : l'inscription fut rédigée en trois langues — hébreu, grec et latin —, les trois grandes langues du monde méditerranéen d'alors. Ce trilinguisme n'est pas anodin. Il symbolise la diffusion universelle du message du Christ : son supplice, exposé à tous, n'était pas un drame local mais un événement à portée universelle.Au fil des siècles, l'acronyme INRI s'est imposé comme un symbole chrétien à part entière. Dans l'art médiéval, il apparaît sur les crucifix, les tableaux, les calvaires et les vitraux. Il résume en quatre lettres toute la tension du récit évangélique : un homme, proclamé “roi”, humilié comme un criminel, mais reconnu par les croyants comme le véritable souverain spirituel.Le sens théologique de l'inscription a évolué. Ce qui était au départ une moquerie politique est devenu une proclamation de foi : Jésus est bien “roi”, non d'un territoire terrestre, mais d'un royaume spirituel. Certaines traditions mystiques ont même donné à chaque lettre une signification symbolique — par exemple : Iesus Nazarenus Rex Iustitiae (“Jésus de Nazareth, roi de la justice”).Aujourd'hui encore, ces quatre lettres demeurent familières aux fidèles du monde entier. Elles rappellent la dimension historique du supplice, mais aussi la portée spirituelle du message chrétien : le triomphe du pardon sur la dérision, et de la foi sur le pouvoir. Derrière ce simple acronyme se cache donc une profession de foi millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Babel - RTS
Mon grand-père a sauvé des juifs

Babel - RTS

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 29:55


Invité : Luc Zbinden Un enseignant vaudois découvre un jour par hasard que son grand-père a sauvé une famille juive pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais le grand-père, pasteur, est mort depuis longtemps. Son petit-fils se lance alors dans une enquête qui lʹemmènera à Paris, dans les Cévennes et à New York. Luc Zbinden raconte cette histoire rocambolesque au micro de Christine Mo Costabella. Une émission en rediffusion. Réf. bibliographique : "Un carnet vert", de Luc Zbinden, Ed. Favre, 2024, 225 p. Photo : Luc Zbinden (DR)

Invité de la mi-journée
À Gaza: les journalistes sont choisis par l'armée israélienne «dont les médias deviennent un instrument d'une propagande»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 6:20


Israël empêche toujours les journalistes étrangers d'entrer à Gaza. L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé ce jeudi 23 octobre sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté sa décision d'un mois supplémentaire, assurant que la situation sur place a changé. Depuis deux ans, les journalistes n'ont pu y entrer que sous escorte et donc sous contrôle de l'armée israélienne. La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire dévasté. Entretien avec la journaliste à Orient XXI, Sylvain Cypel, ancien directeur de la rédaction de Courrier international et rédacteur en chef au Monde. Auteur de « L'État d'Israël contre les Juifs », La Découverte. C'est toujours non. Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza, ne peuvent pas aller voir ce qui se passe et ne peuvent pas raconter au reste du monde. Ça fait plus de deux ans que ça dure, et Israël continuera de bloquer l'accès au territoire palestinien au moins pour un mois. La Cour suprême a reporté sa décision et nous en parlons avec Sylvain Cypel journaliste à Orient XXI, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, ancien rédacteur en chef au Monde. Vous avez aussi écrit le livre l'État d'Israël contre les Juifs, publié aux éditions La Découverte. Rfi :  Bonjour Sylvain Cypel. La Cour suprême a reconnu tout à l'heure en Israël que la situation avait changé. Est-ce que ça laisse entrevoir une ouverture selon vous ou pas du tout ? Sylvain Cypel : Comment dire, un tout petit peut-être ? Voilà, un tout petit peut-être… C'est-à -dire qu'il faut voir, il faut voir le background. Il faut voir dans quelles conditions ça se passe. Ça veut dire que ça fait deux ans que ça dure. Ce n'est pas la première fois qu'il y a un dépôt de plainte devant la Cour suprême. Il y en a eu sept. Il y a eu sept reports. À chaque fois, la Cour suprême s'est délestée de son devoir et, à chaque fois, l'État a expliqué des conditions de guerre, la sécurité... qu'il est impossible de laisser les journalistes entrer. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a des journalistes qui rentrent très peu. Ils sont quasi systématiquement Israéliens. Ils sont choisis par l'armée. Donc, la presse, les médias deviennent un instrument d'une propagande. Si vous voulez un instrument d'un récit où on ne voit rien, on ne vous dit pas, on voit juste ce qu'on autorise de voir. Et quelques personnes qui se disent journalistes et qui sont des affidés, sont prêts à répercuter ce que l'armée leur demande de faire. Vous nous disiez qu'à plusieurs reprises la justice s'était soustraite en quelque sorte à son rôle. Est-ce qu'elle pourrait contraindre le gouvernement israélien à autoriser l'accès des journalistes étrangers à Gaza ? Oui. Mais bien entendu, si elle donne raison à l'Association de la presse étrangère, qui est représentée par un avocat israélien qui est très connu, qui s'appelle Gilad Shaer qui a été en son temps un conseiller d'un Premier ministre qui s'appelait Barak. Et donc il suffit que la Cour suprême décrète, la requête est validée. Et là, en l'occurrence, ce qu'elle a dit, c'était qu'elle accordait un mois supplémentaire aux autorités israéliennes pour qu'elles préparent un plan d'accès à Gaza. Vous nous l'avez dit, elle l'a déjà fait à plusieurs reprises. Vous y croyez, là, pour cette fois-ci, dans le contexte un peu différent auquel on assiste avec le cessez-le-feu ? Alors, je vous dis, il y a un contexte un peu différent, vous avez raison. C'est-à-dire que ce n'est pas la paix, mais il y a une forme... On ne peut même pas dire que c'est un cessez-le-feu, parce qu'en réalité, tous les jours, il y a des Palestiniens qui sont assassinés. Donc, ce n'est pas vraiment une paix, mais ça n'est plus ce que c'était avant l'accord qui a été signé entre le Hamas et le gouvernement israélien. Et malgré ça, il n'y a toujours pas de journalistes étrangers qui rentrent. On entend assez peu de réactions internationales pourtant. Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'en parle pas sur le plan international ? Oui. D'abord, on en parle un peu. Il y a eu des papiers dans la presse américaine, il y a eu des papiers dans la presse française. Il y a eu des papiers, mais je veux dire des réactions de dirigeants, par exemple. Mais parce qu'il n'y a pas non plus de réactions de dirigeants sur la réalité de ce qui s'est passé à Gaza. C'est ça qu'il faut dire. Si vous voulez, il y a des gens qui ont commencé à bouger…. Les Européens ont commencé gentiment à dire que ça ne va pas, qu'on menace peut-être. Enfin,à ce jour, il y a 150 000 blessés, bientôt 70 000 morts et tous ceux qu'on découvrira le jour où on pourra les découvrir, si on les découvre sous les décombres. L'armée israélienne a tué à ce jour, les chiffres officiels, c'est 200 tués, dont 75% de Gazaouis et 25% de non-Gazaouis [parmi les journalistes, NDLR]. En général, ce sont des gens d'Al Jazeera, parce qu'ils étaient les seuls à être restés. Oui, c'est ça. Les derniers chiffres de Reporters sans frontières disent même plus de 210 journalistes tués. Les médias internationaux : 220. Même les médias internationaux ont beaucoup travaillé là depuis deux ans, avec des journalistes qui se trouvaient à Gaza. Mais donc beaucoup ont été tués, beaucoup sont partis. Comment est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore couvrir ce conflit ? Ben, on ne le peut pas. On le peut en ayant des correspondants. Moi, je suis à Orient XXI. Il y a quelqu'un qui, toutes les semaines, nous fait un papier que nous publions sur ce qui se passe à Gaza. C'est extrêmement intéressant. Rami Abou Jamous, je cite son nom parce qu'on l'a entendu à plusieurs reprises sur cette antenne et il faut le lire, en effet. Mais bien entendu. Et donc je vous dis, il a commencé chez nous et aujourd'hui c'est devenu, je dirais, entre guillemets, «une petite vedette». Et donc, si on dispose de gens à l'intérieur, on peut obtenir des choses. Les journalistes israéliens de Haaretz qui travaillent sur ce qui se passe... moi, je connais très bien, par exemple, Amira Hass, qui est une journaliste de Haaretz. Elle a un carnet d'adresses très important à Gaza et donc elle peut faire. Mais elle fait de l'information sur Gaza uniquement par téléphone. Elle ne peut pas y aller, c'est impossible. Or, ça, c'est tout à fait différent de faire un papier lorsqu'on vous parle d'un endroit et lorsque vous êtes sur le terrain, mais tous les journalistes connaissent ça par cœur. Et donc, évidemment, ça nuit considérablement. À la qualité de l'information et à la véracité de l'information. À lire aussiIsraël: la Cour suprême reporte l'examen d'un recours de la presse étrangère pour un accès à Gaza À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie

Politique – Annette Levy-Willard
Heureux comme des juifs et des juives en France

Politique – Annette Levy-Willard

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025


"Dictionnaire amoureux des Juifs de France" par Denis Olivennes (Plon)

Chez Kevin Razy
#130 CHEZ KEVIN RAZY : Sarkozy en prison, l'extrême droite condamnée, Praud & l'Algérie

Chez Kevin Razy

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 76:06


Bienvenue dans le 130ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine, on revient sur :

Les matinales
Arthur Essebag pour son livre « J'ai perdu un bédouin dans Paris » aux éditions Grasset

Les matinales

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025


ESSENTIEL, le rendez-vous culture Sandrine Sebbane reçoit l'animateur Arthur Essebag pour son livre « J'ai perdu un bédouin dans Paris » aux éditions Grasset. À propos du livre : « J'ai perdu un bédouin dans Paris » paru aux éditions Grasset Je m'appelle Arthur Essebag. Depuis toujours, je vous divertis à la télévision. Je ne vous ai jamais parlé d'autre chose, car j'ai toujours considéré que ce n'était pas mon rôle. Jusqu'à ce matin où l'impensable a surgi. Des milliers de terroristes. Des villages anéantis. En quelques heures : 1 200 vies sauvagement brisées. D'autres traînées dans des tunnels, en otages. Si le monde allait bien, il aurait pleuré. Comme moi j'ai souvent pleuré pour le monde. Mais ce jour-là, une partie de la planète s'est tue. C'était le 7 octobre 2023. Le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah. Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j'ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable. Je voyais dans leurs yeux ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance. Alors j'ai pensé à ma mère. À mes racines. À cette Histoire tatouée dans mon sang. Et mon ADN s'est mis à hurler : j'ai dit “Je” et j'ai dit “juif” . Presque malgré moi. Je suis devenu une voix, dans le vacarme et le mensonge. Et j'ai écrit. Parce que je n'avais plus d'air. Pour survivre. Pour transformer la douleur en action. De mes voyages en Israël, sous les missiles du Hamas, de mes amis perdus et de ceux retrouvés, entre les larmes et les rires, est né ce livre. Un cri qui traverse les frontières. De Tel Aviv à Gaza. Un cri qui nous demande : où est passée notre humanité ? J'ai perdu un Bédouin dans Paris est mon premier livre. Et ce Bédouin, finalement… c'est moi.

Nonobstant
Séfarades une histoire culinaire des juifs d'Espagne

Nonobstant

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:11


Récemment proposé par les Editions Le Rouergue le livre “Séfarade : Une Histoire Culinaire des Juifs d'Espagne et de la Diaspora” est une mine proposé par Hélène Jawhara Piñer.Historienne spécialisée en Moyen-Âge et en histoire de l'alimentation, elle rappelle que les Juifs Séfarades ont joué un rôle significatif dans la cuisine de la péninsule : leurs pratiques, leurs choix alimentaires, leur manière de préparer les repas étaient à la fois quotidiennes et identitaires. 
L'auteur démontre notamment que lors de l'Inquisition espagnole, les habitudes alimentaires — ce que l'on mange, comment on le cuisine — ont servi à identifier des Juifs convertis ou « cachés ».

C dans l'air
Arthur Essebag - Otages libérés: la fin du cauchemar?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 11:34


C dans l'air l'invité du 13 octobre 2025 avec Arthur Essebag, animateur de radio et télévision, homme d'affaires, et auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset.Dans ce livre, Arthur raconte comment sa vie a changé avec le drame des tueries du 7 Octobre et dénonce la montée de l'antisémitisme en France. Il décrit une descente aux enfers, et dénonce la solitude, le sentiment d'abandon et la peur ressentis par les Juifs français face à la montée de l'antisémitisme dans le contexte de la guerre à Gaza. « Je suis devenu une voix dans le vacarme et le mensonge », assure-t-il, "malgré moi".Dans ce "journal intime", il expose ses doutes, et se désole du manque de "nuance", et de l'injonction à choisir "un camp", alors-même qu'il dénonce à la fois le sort des victimes et des otages israéliens du 7 octobre, et les manoeuvres guerrières menées par le gouvernement israélien en Palestine pourraient susciter des réactions.Arthur Essebag, animateur et producteur de radio et de télévision, auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset est notre invité. Aujourd'hui, les 20 derniers otages vivants du Hamas ont été libérés de la bande de Gaza, et ont regagné Israël peu avant la libération en échange de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. C'est la première étape du plan de Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.Les libérations des otages après 738 jours de captivité ont été accueillies par des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv, où s'étaient massées des milliers de personnes. En lien avec plusieurs familles d'otages, Arthur Essebag réagira à ces 20 libérations tant attendues, alors que 4 corps sur les 28 encore détenus par le Hamas devaient être rendus à leurs familles aujourd'hui.

Le retour de Mario Dumont
Moyen-Orient: «Il y aura toujours un conflit entre Juifs et Palestiniens», dit Isabelle Maréchal

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 11:16


La paix à Gaza est fragile. Le manque d’eau est criant au Québec. La rencontre Maréchal-Dumont avec Isabelle Maréchal et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Lesfrancais.press's Podcast
Libération des otages - Le témoignage de Caroline Yadan - Députée des Français de l'étranger

Lesfrancais.press's Podcast

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 7:03


Partagez votre opinion avec la rédactionAlors que l'armée israélienne a confirmé sur X que les 13 otages vivants qui viennent d'être remis à la Croix-Rouge sont "en route vers les forces de Tsahal et du Shin Bet à Gaza" portant le nombre d'otages libérés à 20 comme le prévoyaient les accords de Paix.Nous sommes allés à la rencontre de Caroline Yadan, députée des Français de la VIII ème circonscription des Français de l'étranger, dont Israël. L'élue des Français de l'étranger était sur la place des Otages ce 13 octobre.Une journée historique à vivre avec nos compatriotes sur place et tous les Juifs de France. La suite sur Lesfrancais.pressSupport the show

Dutrizac de 6 à 9
Inégalités au sein de la justice: «Ça devient de plus en plus débile», lance Ben Mulroney

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 8:17


L’organisme Unapologetically Jewish a déposé une plainte en droits de la personne contre les services de police de Montréal et de Toronto, les accusant de ne pas avoir suffisamment protégé les Juifs canadiens face à la montée de l’antisémitisme. Ben Mulroney s’est entretenu avec le fondateur de l’organisation, Matthew Taub. La rencontre Mulroney-Dutrizac avec Ben Mulroney, animateur du Ben Mulroney show. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi accuse-t-on le pape Pie XII d'un lourd silence ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:15


Le rôle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale reste l'un des sujets les plus controversés de l'histoire contemporaine. Né Eugenio Pacelli, élu pape en 1939, il fut confronté dès le début de son pontificat à la montée des totalitarismes et, surtout, à l'extermination des Juifs d'Europe. Pourtant, beaucoup lui reprochent un « lourd silence » face à la Shoah.Dès les années 1930, Pacelli, alors nonce apostolique en Allemagne, avait négocié le concordat avec Hitler pour protéger les droits de l'Église catholique. Certains y voient un signe d'accommodement. Une fois pape, Pie XII exprima certes son hostilité envers les idéologies racistes et totalitaires, notamment dans son encyclique Summi Pontificatus en 1939, mais il ne cita jamais explicitement le nazisme ni le sort des Juifs.Pendant la guerre, les informations sur les massacres atteignent Rome : les déportations, les ghettos, les exécutions massives. En octobre 1943, quand les nazis arrêtent plus d'un millier de Juifs à Rome, sous les fenêtres du Vatican, Pie XII ne proteste pas publiquement. Il ordonne en revanche d'ouvrir des couvents et des institutions religieuses pour cacher des persécutés. Ces gestes humanitaires, bien réels, sauvèrent plusieurs milliers de vies. Mais la parole solennelle du pape, sa condamnation claire et publique du génocide, ne vinrent jamais.Pourquoi ce silence ? Les défenseurs de Pie XII avancent qu'il voulait rester « neutre » pour protéger les catholiques dans les pays occupés, éviter de provoquer des représailles encore plus terribles et préserver la diplomatie du Saint-Siège. Ils rappellent qu'une protestation trop directe, comme celle de l'évêque néerlandais face aux déportations, entraîna une répression accrue contre les Juifs baptisés. Le pape aurait donc choisi la prudence pour limiter les dégâts.Ses critiques, eux, estiment que cette prudence fut une faute morale. Dans un monde en feu, face à un génocide unique dans l'histoire, le silence du chef spirituel de millions de fidèles équivalait à une abdication. Son autorité morale aurait pu galvaniser la résistance des consciences. Au lieu de cela, l'absence de dénonciation claire fut perçue comme une forme d'indifférence, ou au minimum comme un calcul politique.Depuis l'ouverture progressive des archives du Vatican, les historiens continuent de débattre. Mais l'image d'un pape resté muet devant l'horreur reste gravée. « Le silence de Pie XII » est devenu un symbole : celui des dilemmes, des compromissions et des manques de courage qui entourèrent la plus grande tragédie du XXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Qu'en est-il du sentiment d'abandon des Français juifs ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 23:47


L'émission 28 minutes du 07/10/2025 Aujourd'hui, 2 ans après les massacres terroristes du 7 octobre en Israël, un hommage a été rendu au ministère français des Affaires étrangères aux 51 ressortissants français tués ce jour ou lors de leur captivité dans la bande de Gaza par le Hamas. En dehors d'Israël, la France est le pays qui compte le plus grand nombre de victimes de ces attaques, juste après les États-Unis. C'est aussi le pays d'Europe où vit la “communauté juive” la plus importante. Dans les premiers jours suivant le massacre, le soutien de la population française aux victimes était faible, plus de 182 000 Français ont manifesté en novembre 2023 pour dénoncer la montée de l'antisémitisme, marche à laquelle Emmanuel Macron n'a pas participé. Pourtant, depuis deux ans, l'antisémitisme déferle. 1 570 actes antisémites ont été recensés en 2024 par le Conseil représentatif des institutions juives de France, 1 676 en 2023 contre 436 en 2022. Au-delà de ces actes, certains évoquent un “antisémitisme d'atmosphère” soit une diffusion à bas bruit de clichés antisémites sous couvert de lutte antisioniste, dont les principaux acteurs seraient situés très à gauche, notamment au sein de La France insoumise. En mars dernier, des intellectuels, plutôt identitifés à gauche comme Annette Wieviorka ou encore Daniel Cohn-Bendit signaient une tribune dans “Le Monde” intitulée “Nous, Français juifs, nous n'avons rencontré que le silence, le déni ou l'indifférence de la gauche extrême face à l'antisémitisme”. La Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle dans un récent rapport que l'antisémitisme reste d'abord le terreau de l'extrême droite.  On en débat avec Magali Lafourcade, magistrate, secrétaire générale de la CNCDH, Denis Olivennes, essayiste et chef d'entreprise et Galina Elbaz, avocate et vice-présidente de la Licra.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

L'essentiel de Paul Arcand
Poids lourds sur les routes du Québec: «Ce sont des bombes ambulantes»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 22:41


À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand commente les nombreux accidents mortels impliquant des poids lourds sur les routes du Québec. Lundi, le Bloc Québécois a fait une sortie à Ottawa pour réclamer un coup de barre dans l'industrie du camionnage. Plusieurs acteurs du milieu ont présenté une liste de 10 demandes au fédéral pour rétablir la sécurité sur les routes et mettre fin au phénomène des chauffeurs à rabais. Paul Arcand aborde notamment les témoignages de camionneurs, dans La Presse, qui partagent les comportements téméraires dont ils sont témoins au quotidien: «Le nombre de personnes tuées par des mastodontes de la route a augmenté de 35% en l'espace d'un an au Québec. Pendant ce temps-là, vous avez des fous, des irresponsables, qui regardent un film en conduisant une main sur le volant, qui sont en train de texter, qui sont en train de jaser.» Autres sujets abordés: Un bébé naissant abandonné devant une maison à Longueuil: la mère introuvable; La moitié des Québécois sont à une facture de 200$ de se retrouver en difficultés financières; Le parc aquatique Marineland menace d'euthanasier 30 bélugas; Il y a deux ans, le Hamas assassinait 1 200 Juifs. Depuis, Israël a déclaré la guerre et détruit la bande de Gaza, tuant des dizaines de milliers de personnes. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

FranceFineArt

“Berthe Weill” Galeriste d'avant-gardeau Musée de l'Orangerie, Parisdu 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026Entretien avecMarianne Le Morvan,fondatrice et directrice des Archives Berthe Weill, commissaire d'expositioin et chercheuse indépendante, et co-commissaire de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 octobre 2025, durée 16'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/15/3650_berthe-weill_musee-de-l-orangerie/Communiqué de presse Commissariat :Sophie Eloy, Attachée de collection, chargée des contrepoints contemporains au musée de l'OrangerieAnne Grace, Conservatrice de l'art moderne au Musée des beaux-arts de MontréalLynn Gumpert, Directrice du Grey Art Museum, New York University, de 1997 à 2025Marianne Le Morvan, Fondatrice et directrice des archives Berthe Weill, commissaire d'expositions et chercheuse indépendanteEn 1901, Berthe Weill ouvre une galerie au 25, rue Victor-Massé, dans le quartier de Pigalle. Elle choisit alors de s'engager aux côtés des artistes de son temps, en contribuant à leur révélation puis à l'essor de leur carrière, malgré des moyens limités. Parmi eux se trouvent certains des plus grands noms des avant-gardes : comme d'autres aujourd'hui moins en vue. Avec un enthousiasme et une persévérance sans faille, elle a été leur porte-voix et les a soutenus pendant près de quarante ans, jusqu'à la fermeture de sa galerie en 1940, dans le contexte de la guerre et de la persécution des Juifs. Dès 1933, elle avait publié ses souvenirs de trois décennies d'activité sous le titre Pan! dans l'OEil!…, faisant oeuvre de pionnière de ce genre littéraire.Pourtant, la trajectoire de Berthe Weill, un temps presque effacée, n'est aujourd'hui pas encore inscrite au firmament des marchands d'art où figurent en bonne place Daniel-Henry Kahnweiler, Paul et Léonce Rosenberg, Ambroise Vollard ou encore Paul Guillaume. L'exposition, organisée par le Musée des beaux-arts de Montréal, le Grey Art Museum, New York University, et le musée de l'Orangerie à Paris, a pour ambition de mettre en lumière un pan encore méconnu de l'histoire de l'art moderne. Berthe Weill s'est engagée dès le début du siècle dans le soutien aux artistes sous le mot d'ordre de « Place aux jeunes » qui figurait sur sa carte publicitaire.De Picasso – qu'elle contribue à vendre avant même l'ouverture de sa galerie – à Modigliani – dont elle organise la seule exposition personnelle de son vivant en 1917 –, elle participe à la reconnaissance du fauvisme en présentant régulièrement des expositions du groupe d'élèves de Gustave Moreau réunis autour de Matisse. Elle s'engage, un peu plus tard, auprès des cubistes et des artistes de l'Ecole de Paris dans des batailles pour l'art, pour l'éclosion de ses nouvelles formes, mais aussi contre le conservatisme et la xénophobie. Malgré les vicissitudes, son intérêt pour les jeunes artistes n'a jamais faibli. C'est ainsi qu'elle a défendu farouchement des figures très différentes – dont certaines n'appartenant à aucun courant précis, – et leur a donné une chance en organisant une ou plusieurs expositions. Elle promeut, en outre, nombre d'artistes femmes, sans préjugés de sexe ou d'école, d'Émilie Charmy qu'elle expose régulièrement de 1905 à 1933 et qu'elle qualifie d' « amie d'une vie » à Jacqueline Marval, Hermine David ou encore Suzanne Valadon, alors très en vue. En 1951, à sa disparition, elle a présenté plus de trois cents artistes aux quatre adresses successives de sa galerie : 25, rue Victor-Massé ; 50, rue Taitbout à partir de 1917 ; 46, rue Laffitte de 1920 à 1934, et enfin 27, rue Saint-Dominique. Elle a organisé des centaines d'expositions jusqu'à la fermeture définitive de sa galerie en 1941.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Israël: «Les polarisations de la société qui existaient avant le 7-Octobre se sont accentuées depuis»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 6:58


Depuis l'attaque du 7-Octobre et le déclenchement de la guerre à Gaza, Israël fait face à une émigration accrue. Pour la première fois, le solde migratoire du pays est négatif à cause d'une désillusion politique interne et le paradoxe d'un État refuge en guerre. Une partie de la société israélienne dénonce les massacres commis dans la bande de Gaza, les dizaines de milliers de morts civils parmi les Palestiniens et la famine. Entretien avec Yann Scioldo-Zürcher-Levi, historien au CNRS et au Centre de recherches historiques, groupe des Études Juives. Auteur avec Marie-Antoinette Hily et William Berthomière de Partir pour Israël : une nouvelle migration de Juifs de France ? » publiés aux Presses universitaires François Rabelais. À lire aussiCe que le 7 octobre 2023 a changé

Voix d'O
Exposition "Berthe Weill. Galeriste d'avant-garde" - Entretien avec les commissaires

Voix d'O

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 42:17


Exposition « Berthe Weill. Galeriste d'avant-garde »Du 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026 au musée de l'OrangerieEn 1901, Berthe Weill ouvre une galerie au 25 rue Victor-Massé, dans le quartier de Pigalle. Elle choisit alors de s'engager aux côtés des artistes de son temps en contribuant à leur révélation puis à l'essor de leur carrière, malgré des moyens limités. Parmi eux, se trouvent certains des plus grands noms des avant-gardes, comme d'autres aujourd'hui moins en vue. Avec un enthousiasme et une persévérance sans faille, elle a été leur porte-voix et les a soutenus pendant près de quarante ans jusqu'à la fermeture de sa galerie en 1940, dans le contexte de la guerre et de la persécution des Juifs.Dès 1933, elle avait publié ses souvenirs de trois décennies d'activité sous le titre « Pan ! Dans l'œil… », faisant œuvre de pionnière de ce genre littéraire.Plus d'infos : https://bit.ly/Berthe-Weill Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage France
Deux ans après le 7-Octobre: le témoignage de deux Français juifs

Reportage France

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 3:37


Il y a deux ans, le Hamas attaquait Israël. Une attaque qui marque le début d'un conflit qui peine encore à trouver une issue. Pour de nombreux juifs à travers le monde, c'est un drame qui est venu les percuter et percuter un traumatisme. Mais aussi le début d'une vague d'antisémitisme, notamment en France avec une augmentation significative des agressions contre des personnes juives. Témoignage de deux Français juifs, pour qui le 7-Octobre a marqué un tournant dans leur vie. À lire aussiAntisémitisme en France : un fléau en nette progression

Revue de presse française
À la Une: Robert Badinter au Panthéon

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 5:12


L'avocat de l'abolition de la peine de mort va entrer au Panthéon. « Le dernier "saint de la République" », titre Le Nouvel Obs. Ministre de la Justice, président du Conseil constitutionnel, sénateur : le magazine explore ce qui fait de lui une « figure morale incontestable » en rappelant, au-delà de son combat contre la peine de mort, son « rôle décisif dans la dépénalisation de l'homosexualité » et son « souci constant des détenus dont il rappelait qu'ils demeuraient avant tout des citoyens ». « Robert Badinter n'est pas un personnage fade et consensuel, sans angles ni aspérités, qui ne suscitait aucun conflit », ajoute auprès du Nouvel Obs l'ancienne Garde des Sceaux, Christiane Taubira, figure de la gauche, tout comme l'était Robert Badinter, même si ses valeurs d'universalisme et d'humanisme sont parfois appréhendées, souligne le magazine, de différentes façons au sein de son propre camp. « Chacun projette en Badinter sa propre vision de la République », résume Le Nouvel Obs, qui est donc persuadé que « cette panthéonisation, l'une des dernières de la présidence Macron, ne divisera pas ». « Très rares sont ceux qui, en 2025, contestent » l'héritage de Robert Badinter. 5 objets symboliques au Panthéon Un an et demi après sa disparition, à 95 ans, cet avocat « nourri de l'esprit des Lumières et de Condorcet », rappelle Le Nouvel Obs, va donc rejoindre le Panthéon, jeudi 9 octobre. Plus précisément, indique L'Express, ce sont 5 objets symboliques qui seront déposés dans un cénotaphe, un tombeau élevé à la mémoire d'un mort, mais qui ne contient pas son corps. Une robe d'avocat, une copie du discours de Robert Badinter devant l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, au moment de l'abolition de la peine de mort, et trois livres dont un de Victor Hugo, les Choses vues, dans lequel est écrite cette résonnante phrase : « Heureux si l'on peut un jour dire de lui : En s'en allant, il emporta la peine de mort ». Cette panthéonisation est « une récompense magnifique », se réjouit sa femme, Elisabeth Badinter, dans les colonnes du Point. « Celle de la France à l'égard de ce petit Juif issu d'une famille très modeste. » Robert Badinter dont le père, Simon, a été arrêté à Lyon en 1943 par Klaus Barbie, pour être déporté puis gazé au camp de Sobibor, en Pologne. La résurgence de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ce fut donc « un choc » pour lui, témoigne sa femme dans Le Point, qui publie justement un extrait d'un livre de Robert Badinter qui vient de paraître, Sur l'épreuve de l'antisémitisme. Une société israélienne « traumatisée » Ces mots résonnent particulièrement à l'approche du 7 octobre, et des deux ans de guerre entre Israël et le Hamas. Dans le même magazine (imprimé avant la réponse du Hamas au plan de paix proposé par Donald Trump) : cet article d'une correspondante à Tel-Aviv qui écrit qu'une « grande partie de la société israélienne redoute qu'une nouvelle déception ne vienne à nouveau doucher ce début d'espoir ». « Une société traumatisée », rapporte Le Point, qui a rencontré plusieurs psychologues israéliens dont les cabinets ne désemplissent pas depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. « Plusieurs études estiment à environ 3 millions le nombre d'Israéliens souffrant de troubles plus ou moins importants. » « Le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale évoque une hausse de 25 % de la consommation de drogue. » Malaise perceptible, aussi, dans les pays étrangers, de la France aux États-Unis. Le Point cite d'abord cette Parisienne de 56 ans qui « demande à son gendre d'ôter sa kippa quand il sort », et qui ressent « une haine, une défiance s'installer » à son travail. Elle envisage de rejoindre Israël avec sa fille d'ici l'été. Plus de 2 000 Français sont partis en 2024, soit le double de l'année précédente. À New York, aussi, « la sérénité a disparu », témoigne un autre Français installé dans cette ville pourtant vue, depuis plus d'un siècle, rappelle Le Point, « comme un refuge pour la population juive persécutée ». La probable arrivée de Zohran Mamdani à la mairie de New York inquiète une partie de la communauté, braquée par certaines déclarations du candidat démocrate et musulman. Visite dans un mémorial du 7-Octobre Une société israélienne « qui se radicalise », aussi, observe Le Nouvel Obs, « et qui ne cesse de revivre l'attaque la plus meurtrière de son histoire ». En témoigne ce reportage à Réïm, à la frontière avec Gaza, sur le site de la fête techno Nova, où le Hamas a assassiné des centaines de jeunes, le 7 octobre 2023. Un mémorial a été installé, accueillant, chaque jour, « de nombreux cars » et « des groupes de visiteurs ». Ils se recueillent devant les photos des victimes, mais aussi face au « cimetière de voitures calcinées avec, à chaque véhicule, un QR code qui envoie sur le téléphone l'histoire tragique de ses occupants ». Non loin, dans le kibboutz Nahal Oz, une partie de la population revient. « Il y a des tractopelles un peu partout, décrit Le Nouvel Obs, ça construit, ça rénove. Les jardins sont luxuriants ; des familles avec des poussettes se promènent, imperturbables quand retentit le son des explosions. » « Les gens comprennent, dit une habitante, que c'est important que nous, Juifs, habitions cet endroit, près de la frontière. Pour la sécurité de notre pays. » « Évidemment, il y a d'abord eu le choc et le deuil après le 7-Octobre, se souvient la rabbin Delphine Horvilleur auprès du Nouvel Obs. Et puis, très vite, la sidération face au manque d'empathie pour les victimes israéliennes. Mais j'ai également senti ce moment où certains des miens ont aussi vrillé, où la radicalité à l'intérieur de ma communauté est allée croissant. La difficulté pour la rabbin que je suis, dit-elle, est que je dois accompagner mon peuple dans la consolation et la quête de sécurité auxquelles il a pleinement droit et, simultanément, que je dois l'accompagner dans son questionnement sur lui-même, dans sa possibilité de critiquer le gouvernement du seul Etat-refuge dont il dispose. Et par moments, je ne sais plus si je dois tendre un miroir ou tendre les bras aux miens. » Sébastien Lecornu coincé entre les socialistes et la droite À la Une, également : la fin du compte à rebours pour la composition du nouveau gouvernement français. Ce sera aujourd'hui, 5 octobre, selon La Tribune Dimanche ; dans les 48h, d'après le JDD. Le Journal du dimanche anticipe « 24 ministres grand max » et révèle déjà son casting : la présence de la droite « devrait être renforcée » autour de Bruno Retailleau, maintenu ministre de l'Intérieur, tout comme Gérald Darmanin à la Justice. Sur le flanc gauche, en revanche, « seul Manuel Valls conserverait les Outre-mer ». Il faut dire qu'avec les socialistes, le chef du gouvernement « semble toujours dans une situation très précaire », observe La Tribune Dimanche, qui se demande si le PS décidera, ou non, immédiatement de censurer Sébastien Lecornu à l'issue de sa déclaration de politique générale, mardi 7 octobre. Le Premier ministre a pourtant accédé à une revendication des socialistes en renonçant au 49.3, mais ils « insistent sur la suspension de la réforme des retraites », chose dont la droite « ne veut pas entendre parler »... Les Républicains qui, eux, avancent, d'après La Tribune Dimanche, « sans enthousiasme vers une participation gouvernementale ». Tout cela, résume le journal, permet à Sébastien Lecornu « d'appréhender un peu plus les limites du défi auquel il est confronté à une époque où seule la radicalité paie et le compromis est vu comme une faiblesse ».

Les 80'' de Nicolas Demorand
"Le Dictionnaire amoureux des Juifs de France" de Denis Olivennes

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 2:20


durée : 00:02:20 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Dans son nouveau "Dictionnaire amoureux des Juifs de France", Denis Olivennes propose un voyage littéraire et historique qui s'étend sur 700 pages, dans lequel il explore la relation entre la France et la communauté juive à travers les âges. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le sept neuf
"Pour la première fois, j'ai parlé avec mon cœur de ce que vivent les Français juifs", affirme l'animateur Arthur

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 9:51


durée : 00:09:51 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'animateur et producteur télé Arthur sort mercredi son premier livre, pour dire "la solitude", le "sentiment d'abandon" et la "peur" des Français juifs face à "la montée de l'antisémitisme", dans le contexte de la guerre à Gaza. - Arthur : Animateur et producteur Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
"Pour la première fois, j'ai parlé avec mon cœur de ce que vivent les Français juifs", affirme l'animateur Arthur

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 9:51


durée : 00:09:51 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'animateur et producteur télé Arthur sort mercredi son premier livre, pour dire "la solitude", le "sentiment d'abandon" et la "peur" des Français juifs face à "la montée de l'antisémitisme", dans le contexte de la guerre à Gaza. - Arthur : Animateur et producteur Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Nota Bene
NOTA BENE - Les Algériens égaux des Français quand l'Algérie était colonisée ?

Nota Bene

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 23:43


Mes chers camarades, bien le bonjour !Dans le vaste Empire colonial français, l'Algérie avait une place un peu à part. Et c'est justement ça que je vous propose de découvrir aujourd'hui : quand on dit “Algérie française”, concrètement, de quoi on parle ? Comment était organisée la colonie ? Qui y vivait ? Comment se déroulait la vie quotidienne ? Comment fonctionnait le système colonial sur place, et combien de temps il s'est maintenu ? Beaucoup de questions sur un sujet complexe, que je vais essayer de vous expliquer sans que ça soit trop scolaire. À mon sens, on peut comprendre ce qu'est l'Algérie française à travers trois grands points. D'abord la domination politique du pays : qui dirige, et comment. Ensuite, le façonnement du territoire : les villes, les campagnes, les villes nouvelles. Et enfin, la sociologie : est-ce que tout ça, ce mélange de populations et de croyances, donne naissance à une “culture algérienne” à part ? Un vaste programme, alors c'est parti !Bonne écoute !

Pascal Praud et vous
«Écouter Europe 1, c'est avoir une liberté d'expression et entendre la défense des Juifs et de la culture française, chose qui est occultée ailleurs» affirme Justine, auditrice d'Europe 1

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 13:29


Invités : - Eliot Deval, chroniqueur. - Gauthier le Bret, chroniqueur. - Georges Fenech, chroniqueur. - Christophe Bordet, chroniqueur. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 5h du 17/09/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 7:34


Dans cette édition :Le maire de Barcelone refuse d'accueillir l'équipe cycliste israélienne Israël Premier Tech pour le départ du Tour de France, suscitant des tensions avec les organisateurs.Des étudiants juifs de la Sorbonne sont victimes d'actes antisémites, avec leur exclusion d'un groupe de discussion et la diffusion d'un sondage choquant sur les Juifs.Le gouvernement français fait face à l'opposition de 78% des Français sur la reconnaissance d'un État palestinien, alors que l'offensive israélienne se poursuit à Gaza.Le président américain Donald Trump effectue une visite d'État au Royaume-Uni, dans un contexte de sécurité renforcée après un meurtre.La France se prépare à une journée de mobilisation sociale massive jeudi, avec la crainte de débordements de la part de groupes radicaux.Le Premier ministre envisage des hausses d'impôts ciblées sur les plus hauts revenus pour consolider son socle politique.Malgré leur défaite face au Real Madrid en Ligue des Champions, les joueurs de l'Olympique de Marseille ont livré une belle prestation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Esprits Libres
Antisémitisme à la Sorbonne : « Une confusion immonde entre le gouvernement Netanyahu et les Français juifs » déplore Ruth Elkrief

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 12:56


L'éditorialiste à LCI Ruth Elkrief et le président fondateur de L'Opinion Nicolas Beytout analysent la flambée de l'antisémitisme en France. Un étudiant de première année de l'université de la Sorbonne a créé un sondage WhatsApp réunissant plus de 200 camarades, avec cette question :« Pour ou contre les juifs » ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 5h du 17/09/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 7:34


Dans cette édition :Le maire de Barcelone refuse d'accueillir l'équipe cycliste israélienne Israël Premier Tech pour le départ du Tour de France, suscitant des tensions avec les organisateurs.Des étudiants juifs de la Sorbonne sont victimes d'actes antisémites, avec leur exclusion d'un groupe de discussion et la diffusion d'un sondage choquant sur les Juifs.Le gouvernement français fait face à l'opposition de 78% des Français sur la reconnaissance d'un État palestinien, alors que l'offensive israélienne se poursuit à Gaza.Le président américain Donald Trump effectue une visite d'État au Royaume-Uni, dans un contexte de sécurité renforcée après un meurtre.La France se prépare à une journée de mobilisation sociale massive jeudi, avec la crainte de débordements de la part de groupes radicaux.Le Premier ministre envisage des hausses d'impôts ciblées sur les plus hauts revenus pour consolider son socle politique.Malgré leur défaite face au Real Madrid en Ligue des Champions, les joueurs de l'Olympique de Marseille ont livré une belle prestation.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Appel d'Olivier Faure à hisser le drapeau palestinien le 22 septembre : «Il veut refaire des juifs des parias», estime Marine Le Pen

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 33:00


Invitée : Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée Nationale et députée RN du Pas-de-Calais  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
«Aujourd'hui, 500 000 Juifs en France ne se sentent plus en sécurité, et l'État n'assure plus leur protection» se désole Alexandre Malafaye fondateur du think thank Synopia

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 13:01


Invités : - Vincent Roy, journaliste et essayiste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think thank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Un colloque sur l'Histoire des juifs de France boycotté par des universitaires : pour Rachida Dati, « Trop, c'est trop ! »

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 6:17


Chroniqueurs : - Eliot Deval, journaliste - Gauthier le Bret, journaliste - Elisabeth Assayag, animatrice de télévision Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Podcast Torah-Box.com
Avons-nous été forcés d'être juifs ?

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 66:40


Le respect de la Torah serait-il la solution à tous nos problèmes ? Pourquoi ? Lors du don de la Torah, avons-nous vraiment accepté celle-ci de plein gré ? De nos jours, sommes-nous capables de supporter une trop grande sévérité ? Serait-ce efficace pour obtenir les résultats escomptés ? Et par le passé aussi, était-ce vraiment un bon moyen d'éduquer ? Pourquoi ?

Le 13/14
Eric Feldman et Raphaël Sigal

Le 13/14

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 16:53


durée : 00:16:53 - L'invité du 13/14 - Comment se transmet la mémoire de la Shoah, le génocide des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazi, 80 ans après la libération des camps ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Women on the Line
Early colonialism of Palestine: Arab-Jewish solidarities and their meaning for anti-genocide organising now

Women on the Line

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025


This week, we hear from researcher and activist Dr. Sadia Agsous-Bienstein, recorded at a teach-in hosted at the Institute of Postcolonial Studies in Naarm/Melbourne.Sadia speaks on the erased histories of Arab–Jewish solidarities and their meaning in the current moment of genocide in Gaza, perpetrated by Israel and its Zionist footsoldiers — including descendants of Jewish communities of North Africa and the Middle East.From anti-fascist resistance in colonial Algeria, to Arab solidarities against European antisemitism, to shared struggles against colonial rule in the Maghreb and Mashreq, Sadia traces how Western colonial divide-and-rule and Zionist settler-colonialism fractured and erased attempts at common life and joint struggle between Jews, Arab-Muslims, and Palestinians.In the second half of the show, Tasnim Sammak joins Sadia in conversation to reflect on what these histories mean in the current moment of genocide in Gaza — and how remembering solidarities is itself an act of resistance.Sadia mentions the following authors in her talk:Avi Shlaim, Three Worlds: Memoirs of an Arab-Jew. London: Oneworld Publications, 2019.Ella Shohat, On the Arab-Jew, Palestine, and Other Displacements. London: Pluto Press, 2017.Rashid Hussein, Selected Poems. Edited by Adina Hoffman, translated by Sasson Somekh. Jerusalem: Ibis Editions, 2002.Sadia Agsous, Le dialogue culturel entre Palestiniens et Israéliens dans les années 1950 : Rashed Hussein et Sasson Somekh, histoire d'un rendez-vous manqué, dossier spécial,  L'histoire culturelle des relations entre Juifs et Arabes en Palestine/Israël de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle, Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2021.Mahmoud Darwish, interview cited in Elia J. Ayoub, The Jewish and Arab Questions and European Fascism, eliaayoub.com, 22 May 2021. Please note the guest lecture was co-organised by Tasnim Sammak and this week's presenter, Scheherazade Bloul.

Rav Touitou
La vraie guerre des juifs (Ki Tetsé)

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 24:33


La vraie guerre des juifs (Ki Tetsé) by Rav David Touitou

Podcast Torah-Box.com
Un cœur juif, un impact éternel

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 10:04


Un jour, un Rav est décédé. Autour de lui, les gens ne pensaient pas qu'il s'occupait de rapprocher des Juifs de la Torah. Pourtant, pendant la semaine de deuil, un homme semblant être revenu depuis peu à la Torah raconta...

Le Média
"Gens du Voyage" : 80 ans après le génocide que la France refuse de reconnaitre pleinement

Le Média

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 22:05


Entre 200 000 et 500 000 Roms, Cintis et Tsiganes furent exterminés par les nazis, deuxième population après les Juifs. Ritchy Thibault (ZOR) milite pour que le 2 août 1944 devienne jour de commémoration nationale et mette fin à l'oubli.▶ Le Média lance le plan "Riposte"

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Haute-Savoie : des voitures de touristes juifs taguées «Free Palestine»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 14:29


Invités : - Elisabeth Lévy, journaliste - Julien Dray, ancien député - Eliott Mamane, chroniqueur politique - Grégory Joron, secrétaire général Un1té Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Edimbourg : deux comédiens juifs déprogrammés du festival «Fringe»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 8:59


Invités : - Elisabeth Lévy, journaliste - Julien Dray, ancien député - Eliott Mamane, chroniqueur politique - Grégory Joron, secrétaire général Un1té Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La marche du monde
Hitler et les nazis : comment la haine est arrivée au pouvoir ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 48:29


Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? (Rediffusion) Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale. Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard. Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin. Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée. C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard. « Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. » À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée      

Le 13/14
Les Pritchard's, artistes facétieux 3/5 : Les gitans, des personnages inspirants

Le 13/14

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 4:12


durée : 00:04:12 - Une semaine dans leurs vies - C'est dans le quartier Saint-Jacques de Perpignan que Les Pritchard's aiment passer du temps. Ici, plusieurs communautés se sont succédés : d'abord des Juifs, puis des gitans au XIXème siècle, puis des ouvriers et des maghrébins dans les années 60's. Le place Cassanyes est une source d'inspiration. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Franck Ferrand raconte...
Un agent du Vatican : Personnage haut en couleurs, Monseigneur O'Flaherty a sauvé des juifs et des résistants

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 23:17


Lors de la Seconde Guerre mondiale, Monseigneur O'Flaherty a sauvé de nombreux réfugiés : juifs, résistants ou combattants étrangers. Son imagination n'avait d'égale que son ardeur au service de la liberté. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

True Story
Irena Sendler, la résistante héroïne de milliers d'enfants : des idées contestataires (1/4)

True Story

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 12:51


Bienvenue dans les Fabuleux Destin. Cette semaine, plongez dans l'incroyable histoire d'Irena Sendler. Véritable héroïne de la résistance, cette Polonaise, dotée d'un courage hors du commun, a risqué sa vie pour sauver 2 500 enfants juifs de la barbarie nazie. Joignez-vous alors à nous pour découvrir son fabuleux destin.   Des idées contestataires  En 1927, Irena est admise à l'université de Varsovie. Son rêve… devenir avocate. Mais à cette époque… Le droit n'est pas un domaine pour les femmes. Après plusieurs mois de harcèlement de la part de ses professeurs, Irena en a assez. Elle change de formation. Déterminée à vouloir faire un métier utile à la société, elle décide de s'engager dans des études de sciences humaines et sociales. Mais alors qu'Irena semble avoir trouvé sa voie, les idées néfastes d'un voisin belliqueux commencent à se répandre. La montée de l'antisémitisme gagne du terrain, et les Juifs de l'université se voit discriminés. Pour Irena, c'est inadmissible, il faut se rebeller… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale⁠⁠⁠⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique⁠⁠⁠⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Amaury Breton) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices