Ancient nation and ethnoreligious group from the Levant
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Histoire vivante poursuit sa série sur les conséquences du génocide des Arméniens en 1915. Dans les années qui suivent la Première guerre mondiale, les massacres de masse des Arméniens sont dilués dans un bilan global écrasant. On ne leur rend pas justice et ils perdent définitivement leur droit au retour après le Traité de Lausanne en 1923. Pourtant un évènement fait date dans ce début des années 1920, le procès de Soghomon Tehlirian. Ce jeune Arménien tue dʹune balle de revolver dans une rue de Berlin un certain Talaat Pacha, le 15 mars 1921. Son procès, deux mois plus tard, est lʹoccasion de raconter au grand public le génocide et lʹabsence de justice réelle rendue aux victimes. Au cours de ces journées de juin 1921 la responsabilité de la victime dans le génocide des Arméniens devient lʹobjet central de toutes les attentions. Cʹest Rafael Lemkin, qui invente le mot génocide et sa définition juridique un peu plus de vingt ans plus tard alors que lʹextermination des Juifs dʹEurope est en cours. Un mot forgé aussi à partir du procès Tehlirian quʹil avait suivi avec grand intérêt alors quʹil était étudiant en droit. Avec Sévane Garibian, directrice de lʹouvrage La mort du bourreau : réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse, Editions Petra, Vicken Cheterian, auteur du livre Open Wounds, Hurst and Oxford University Press, Anouche Kunth, autrice dʹAu bord de lʹeffacement. Sur les pas d'exilés arméniens dans l'entre-deux-guerres, La Découverte et Annette Becker " Raphael Lemkin, lʹextermination des Arméniens et lʹinvention du mot génocide ", in LʹExtermination des Arméniens de lʹEmpire ottoman. Une série dʹAnaïs Kien Retrouvez toutes les séries dʹHistoire Vivante sur rts.ch/audio Histoire Vivante cʹest aussi tous les vendredis dans les pages de La Liberté et sur RTS 2, le dimanche soir.
L'historienne Virginie Girod vous plonge « Au Cœur de l'Histoire » avec un récit consacré à René Bousquet. Après la guerre, il fait partie des 108 ministres et hauts fonctionnaires de Vichy jugés par la Haute cour de justice. Mais quel a été le rôle exact en tant que « premier flic du régime de Vichy » ? Puis Virginie Girod reçoit l'historien Laurent Joly pour décrypter la situation des Juifs en France pendant le régime de Vichy.
Sous l'Occupation, 74.150 juifs ont été déportés en France, y compris des juifs français. Pour en parler, Virginie Girod reçoit Laurent Joly, historien et directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'antisémitisme sous Vichy. Né d'une défaite, le régime autoritaire de Pétain veut redresser la France, en se débarrassant de ce qu'il juge responsable de la déroute du pays. Sont visés, entre autres, les institutions républicaines et les juifs. “On entend encore aujourd'hui que Vichy a fait de son mieux, a dû sacrifier les juifs étrangers pour sauver les juifs français. Cet argument-là, qui est un mensonge, naît directement des procès de la Haute cour”, martèle Laurent Joly. Créée par une ordonnance à la Libération, la Haute cour de justice est chargée de juger les principaux artisans du régime de Vichy, qui nient alors avoir persécutés des juifs français. “Ce sont des arguments de défense. Historiquement, ça ne repose sur rien”, rappelle l'historien. Au cœur de l'histoire' est un podcast Europe 1 Studio. - Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler avec Nathan Laporte- Direction artistique : Julien Tharaud- Réalisation : Pierre Cazalot - Musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix et Nathan Laporte- Visuel : Sidonie Mangin
En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 100 000 œuvres d'art ont été spoliées aux juifs par les nazis. Des tableaux, des sculptures, des objets d'art, parfois des instruments de musique… volés, pillés, et qu'il a fallu retrouver et rendre après la guerre. Près de 80 ans après la Libération, certaines œuvres n'ont toujours pas retrouvé leur propriétaire, ou plutôt les descendants de leur propriétaire. Des historiens consacrent leur carrière à la traque de ces œuvres qui, souvent, sont exposées, aux yeux de tous, dans les musées. Les identifier, prouver leur spoliation, puis les rendre, est un travail minutieux qui peut durer des années. (Rediffusion) Une odeur de tabac flotte dans le salon de May Monteux. La pièce n'est pas si petite, mais elle apparaît étriquée : elle est encombrée de meubles, les étagères débordent de livres, de sculptures, de bibelots. Chaque centimètre carré de mur est couvert de tableaux qui ont, pour certains, une histoire particulière : ils ont été volés par les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.Leur propriétaire était Marcel Monteux, le grand-père de May. Ce collectionneur d'art a été spolié, parce qu'il était juif. « Il a été arrêté, interné au camp de Drancy le 31 juillet 1944 et déporté vers Auschwitz, par le convoi n°77, raconte sa petite-fille, assise devant une tasse de café et de vieilles photographies. Il n'a pas eu de chance, car le lendemain, il y avait la grève des cheminots et les trains ne sont plus partis. Il est mort à peine arrivé, il a attrapé le typhus et n'a pas survécu. » Aujourd'hui, May, 90 ans, poursuit le combat de sa grand-mère, son « idole » qui, à la Libération, a réussi à se faire restituer de nombreuses œuvres d'art qui appartenaient à Marcel Monteux. Le collectionneur est d'ailleurs lui-même immortalisé sur une toile : un jeune homme élégant, en costume et nœud papillon, pose avec un cigare et un journal. Le tableau trône dans le salon de May, en face du canapé.Pour retrouver les œuvres spoliées qui ne sont pas revenues à sa famille, la retraitée est aidée par l'historienne Emmanuelle Polack, spécialiste du marché de l'art sous l'Occupation. Elles ont, pour cela, épluché les archives familiales, aidées notamment des notes : « Elle avait une liste assez vague, car mon grand-père, son mari, était très joueur, très flambeur, sourit malicieusement May. Par exemple, quand il empruntait de l'argent, il donnait en gage un tableau. Alors dans le doute, elle avait fait une liste. » Une sorte d'inventaire, donc, de la collection de Marcel Monteux.Grâce à ces notes griffonnées sur du papier jauni, May et Emmanuelle Polack ont pu trouver une preuve supplémentaire pour se faire restituer un tableau : Bord de rivière reflété dans l'eau de Camille Bombois. Ce tableau est accroché dans un musée de Passau, en Allemagne. L'historienne avait repéré, lors de ses travaux, cette toile dont la provenance était suspecte. Elle s'est alors rapprochée de la descendante du collectionneur. Un deuxième tableau, exposé dans le même musée allemand, a aussi été identifié comme appartenant à la famille Monteux, il représente d'ailleurs Jean-Paul Monteux, le père de May, peint par Maurice Denis. Ce sont donc deux œuvres qui ont été retrouvées et devraient être restituées dans les semaines à venir.« Une grande razzia »À son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler ne tarde pas à mettre en place des spoliations d'œuvres d'art ou d'autres biens, visant particulièrement les juifs. En France, dès l'été 1940, « il y a une grande razzia, explique Emmanuelle Polack, experte du sujet. Environ 450 caisses [remplies d'œuvres d'art, NDLR] vont aller au sein de l'ambassade d'Allemagne. Très vite, il n'y aura pas assez de place, le Louvre proposera trois salles, puis c'est finalement le musée du Jeu de paume qui deviendra le lieu de stockage des œuvres spoliées ».À la Libération, 60 000 objets culturels spoliés sont retournés en France, grâce au travail de la résistante Rose Valland. Une grande partie a pu être restituée, mais environ 2 000 tableaux, sculptures, objets d'art dont le propriétaire n'a pu être identifié ou retrouvé, ont été confiés à des musées français. « Ces œuvres n'appartiennent pas aux musées nationaux, précise Emmanuelle Polack. Ils n'en sont que les seuls protecteurs. À charge pour eux de poursuivre les recherches de provenance. »« Travail de mémoire »Depuis quelques années, l'historienne aide ainsi le musée du Louvre à restituer, dans ses collections, des œuvres identifiées comme spoliées, ou dont la provenance est suspecte. Elle accompagne les conservateurs des départements dans leurs recherches, les aiguille notamment vers des fonds d'archives qui pourraient fournir des preuves, par exemple un catalogue de vente aux enchères sous l'Occupation qui attesterait d'une vente forcée.Mais la recherche de provenance se complique d'année en année : les propriétaires des œuvres, ou leurs descendants, disparaissent, ou ignorent que leur famille a été victime de spoliation. Emmanuelle Polack en est consciente : « On ne pourra jamais restituer toutes les œuvres, mais ce qui est très important, c'est de faire ce travail de mémoire. Il me semble que nous le devons à la mémoire des victimes des exactions de la Seconde Guerre mondiale. »Aujourd'hui, en France, même quand une œuvre est identifiée comme spoliée dans un musée français, il est nécessaire de passer devant la justice pour la restituer, car les collections nationales sont inaliénables. Il faut donc créer une dérogation à la loi pour chaque œuvre. Mais cette situation pourrait bientôt changer : cette année, le Parlement pourrait adopter une loi-cadre facilitant les restitutions.
Ce 1er septembre entre en vigueur l'interdiction de toute « propagande LGBT ». La définition est large et comprend notamment « tout ce qui peut donner une perception positive des personnes qui entretiennent des relations LGBT » et « tout ce qui entretient l'idée que les relations sexuelles traditionnelles et non traditionnelles sont équivalentes ». La répression avait commencé dès l'annonce de l'offensive russe en Ukraine, mais le vote puis l'application de la loi rendent la vie des LGBT en Russie encore plus difficile. De notre correspondante à Moscou,C'est un des nouveaux tournants pour la communauté homosexuelle en Russie depuis le 24 février 2022. Le climat n'y a jamais été facile en Russie pour elle, il s'était même alourdi ces dernières années, mais pour de nombreux activistes il y a bien un avant et un après « opération spéciale ».Pour Varvara, psychologue et lesbienne de 29 ans, une des rares à avoir accepté de s'exprimer certes au téléphone, mais avec son vrai prénom, il y avait même jusque-là « une prise de conscience et une tolérance croissante de la société, et non seulement on n'avait pas l'impression que les choses empiraient, mais même que peut-être de nouvelles lois bonnes pour nous allaient arriver ».C'est désormais terminé, et ce n'est pas une surprise pour M*, drag-queen de 25 ans : « Ce n'est évidemment pas la première chose qui m'est venue à l'esprit le 24 février 2022, tant le choc était grand, mais je n'ai très vite eu absolument aucun doute », souligne M. « Tout conflit militaire entraîne avec lui l'idée de l'importance des valeurs traditionnelles, de la famille, de la protection de la maternité, de l'enfance et tout le reste. Peut-être que pour moi, c'est plus facile à comprendre parce que je me suis toujours beaucoup intéressé à l'histoire, et que dans l'histoire, c'est un leitmotiv dans ces situations : il faut toujours trouver un coupable. Comme Alla Borissovna Pougatcheva [une cantatrice immensément populaire en Russie qui ne fait pas mystère de son opposition à « l'opération spéciale », NDLR] l'a dit un jour “Qui est à blâmer sinon les artistes, les Juifs ou les pédérastes ?” En tout cas, ici, c'est comme ça que ça passe. Et tous les autres sont des saints à célébrer. Je ne vois même pas comment cela aurait pu se passer autrement. »Des conséquences très largesLe ton de la conversation avec ces artistes a beau être le plus souvent léger, le vécu de noirceur de ces derniers mois marque chaque confidence du sceau lourd de la peur. Personne n'est venu costumé, ni maquillé. « J'ai désormais le sentiment de vivre avec une guillotine perpétuelle au-dessus de la tête », dit N. L'entrée en application de la loi dite « anti-propagande LGBT » a pour elle des conséquences très larges.« Cette loi ouvre la possibilité de poursuites judiciaires », détaille N. « Imaginons que j'ai un podcast et que j'y dise “ha ha ha ha ha, être gay c'est génial, rendons le monde entier gay”. Si jamais un million de personnes entendent ça, qu'on se rend compte quelque part que je deviens un leader d'opinion ; alors désormais, on a un mécanisme pour m'arrêter et me faire taire. La deuxième conséquence est l'autocensure. J'ai peur. Je suis venu ici aujourd'hui avec des boucles d'oreilles, et en quittant la maison je me suis dit “peut-être que je n'aurais pas dû les mettre” ».Une expérience récente lui revient : « J'ai arrêté de me faire des manucures, car mon compagnon en fait. Nous sommes allés au marché hier, et les regards sur nous étaient lourds, vraiment inconfortables. Mais pour moi, il y a une troisième conséquence à cette loi, et c'est la plus dangereuse, car c'est comme si elle donnait la permission, une sorte de feu vert à toutes les personnes agressivement homophobes, transphobes, queerphobes d'agir comme elles le souhaitent ».« C'est dur pour les artistes »Assise à leur côté sur la banquette du restaurant, leur manager ajoute : « C'est particulièrement difficile pour les artistes. Peu importe ce qui leur arrive, ils doivent mettre un masque, sourire et divertir l'audience. Et quand on comprend ce qu'il y a derrière les paillettes et les plumes, alors on réalise à quel point c'est une tâche herculéenne, à quel point tout ça est dur pour eux ».Certains projets de développements se sont arrêtés, les listes noires d'artistes anti « opération spéciale » sont désormais une habitude, des bars à Saint-Pétersbourg ont été fermés. Pourtant, aujourd'hui dans la nuit moscovite, les cafés et les boîtes où se rassemblent les LGBT sont pleins, les files d'attente pour les spectacles de drag-queens s'allongent. Chacun l'a remarqué : à la condition – non dite, mais stricte – de faire profil bas sur leur existence, ces lieux sont devenus plus que le moyen de pouvoir être soi-même en toute sécurité le temps de quelques heures.« Plus l'empire s'effondre, plus sa loi devient absurde »Désormais on y parle facilement à un voisin de table, on va même – c'est rare en Russie – jusqu'à prendre des inconnus dans ses bras. La communauté tente dans cette période de répression de s'y réchauffer dans le partage et la fête, tentant d'éviter de penser à la question du départ. « Je ne dirais pas que je surveille sans cesse le climat, mais je regarde régulièrement, et j'ai toujours peur, j'ai toujours ce sentiment que quelque chose peut arriver », dit A.Pour N., pour qui cela est une « pensée quasi constante », les conditions matérielles ne sont aujourd'hui pas réunies. Et dans une allusion transparente au pouvoir et à sa décision d'envoyer des soldats russes en Ukraine, elle ajoute : « Je n'ai pas voté pour lui, je n'ai rien autorisé, personne ne m'a demandé mon avis. Mais je suis du pays agresseur. Et ce sont les Ukrainiens d'abord qui ont besoin d'être protégés et accueillis. »« Plus l'empire s'effondre, plus sa loi devient absurde », commente Varvara, qui n'envisage pas de partir pour l'instant. « Je ne travaille pas pour l'État, et je n'ai pas de patron qui puisse me punir ou me licencier en cas de quoi que ce soit. La seule chose qui me limite vraiment » dit-elle, « c'est que je ne peux pas me positionner en tant que psychologue LGBT et publiquement proposer mes services directement à cette catégorie de personnes. Oui, il y a de la censure, et c'est vraiment déprimant. Mais la Russie, c'est chez moi, et jusqu'à ce que quelque chose de vraiment grave se produise, comme une loi criminalisant l'homosexualité en elle-même, je n'irai nulle part ».*À leur demande et pour des raisons de sécurité, seules ces lettres sont utilisées pour les drag-queens et leur manager qui ont accepté de s'exprimer
Série : “Des voix qu'il faut entendre” - Episode 3/5A 98 ans, Ginette Kolinka est “heureuse”.“J'ai eu une période de malchance”, confie-t-elle, dans un euphémisme pour décrire sa déportation.Ginette Kolinka a survécu aux camps de la mort, contrairement à son père, son frère, déportés avec elle et qui font partie des près de six millions de Juifs assassinés par les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale. Et depuis des années, cette Parisienne sillonne la France pour raconter son histoire dans les collèges et les lycées, et faire des élèves des “passeurs de mémoire”.A l'occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, reportage dans un collège de Bagnolet, en banlieue parisienne, où Ginette Kolinka s'est rendue un matin de janvier.Ginette Kolinka vient aussi de publier, avec la journaliste Marion Ruggieri “Une vie heureuse” (éditions Grasset)Il n'existe pas de chiffres précis sur l'extermination des Roms par le régime nazi et ses alliés - entre 220.000 et 500.000 selon les historiens. Reportage : Antoine Boyer Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP.Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles. Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:54:31 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui, dans Affaires sensibles, les dessous d'un commerce immoral. - invités : Sonia Devillers - Sonia Devillers : Productrice - réalisé par : Helene Bizieau
durée : 01:29:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1990, Ruth Stegassy consacrait un numéro de la "Matinée des autres" aux Juifs de Constantine. Elle raconte un monde englouti dont, malgré tout, la riche culture, la mémoire et la musique se transmettent toujours.
En quoi l'apparition des Yéchivot et des Kollelim a-t-elle un marqué un tournant historique pour le peuple juif ? Comment Hachem a-t-Il agencé tous les évènements depuis Adam et 'Hava afin que les Juifs comprennent que le monde matériel doit rester secondaire alors que l'étude de la Torah doit être primordiale, quand bien même elle n'occuperait uniquement qu'une petite partie de la journée ? Pourquoi est-ce précisément lorsque l'homme parvient à se détacher du monde matériel qu'il devient capable de percevoir le spirituel au cœur même du matériel ? Ces bouleversements sont-ils orchestrés par Hachem pour préparer les Juifs à l'ère messianique et à l'arrivée du Machia'h ?
C'est une bande dessinée sur la mémoire et la transmission, sur les relations entre Juifs et Arabes et interroge la question des… Juifs arabes ! Son auteur, Asaf Hanuka, est un dessinateur israélien vivant à Tel Aviv. Et c'est une plongée dans sa propre histoire familiale qu'il nous propose, à partir du meurtre de son arrière-grand-père, avec ses non-dits et ses demi-secrets. Un récit qui, d'après l'auteur, montre comment la création de l'État d'Israël a détruit l'équilibre délicat de la coexistence des Juifs, Arabes ou non, et des arabes musulmans. + La revue de presse Israël/monde arabe : avec Michel Paul à Jérusalem et Alexandre Buccianti au Caire.
durée : 00:54:14 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, l'histoire de 743 hommes raflés, coupés de leur quotidien et de leurs proches au matin du 12 décembre 1941. Tous juifs et français, ils sont conduits au camp de Compiègne-Royallieu, d'où partira trois mois plus tard le premier convoi vers Auschwitz-Birkenau. Parmi les personnes arrêtées, il y a des cadres, des dirigeants d'entreprises, des médecins, des commerçants, des intellectuels, des avocats ou encore des magistrats. C'est pourquoi cette rafle est le plus souvent qualifiée de "rafle des notables". La liste a depuis disparu. À ce jour, leur identification fait encore l'objet d'un inventaire. Affamés, épuisés par le froid et la promiscuité, l'incertitude sur leur sort et les raisons de leurs arrestations sont une épreuve supplémentaire. Ils n'ont enfreint aucune loi. Eux, des Juifs français intégrés, assimilés. Pour certains, ils sont même médaillés de la Première guerre mondiale ou de la légion d'honneur. Les voici prisonniers de bourreaux nazis. L'humanité en berne, c'est le camp de la mort lente, comme l'écrira l'un des rescapés, le dramaturge Jean-Jacques Bernard. Dans une France occupée, ces hommes deviennent les cibles indifférenciées d'une répression aux attentats anti-allemands qui vise les Juifs et les communistes. Vichy réagit timidement. La distinction entre les Juifs français et étrangers devient chancelante. Comme dans une autre rafle en août 1941, ni la nationalité française ni leur patriotisme ne les protégeront. Un récit documentaire de Judith Chetrit Lectures par Aurélien Labruyère, Stéphane Méziani. Invitée : La journaliste Anne Sinclair. Elle a publié en 2020 chez Grasset : La rafle des notables Pour aller + loin : - Premier convoi, un film documentaire de Pierre-Oscar Levy (Ex-Nihilo Productions, 1992) - Témoignage de Raoul Swiecznik, déporté de France, rescapé, auprès du mémorial de la Shoah. Enregistrement datant de 2005 - "Journal d'un interné : Compiègne, Drancy, Pithiviers, 12 décembre 1941-23 septembre 1942 (2 volumes) de Benjamin Schatzman, Eds Le Manuscrit (2005) - Sans toi, je serais en route pour un grand voyage. Histoire d'un sauvetage, Compiègne, Drancy, 1941-1942 de Louis et Mariette Engelmann, Eds Le Manuscrit (2016) - Le camp de la mort lente : Compiègne 1941-1942 de Jean-Jacques Bernard, aux Eds Le Manuscrit (2006) Le camp juif de Royallieu-Compiègne, 1941-1943, livre d'un collectif d'auteurs, aux Eds Le Manuscrit (2007) - Vichy dans la Solution finale, de Laurent Joly, chez Grasset (2006) - Henri Lang, un dirigeant de la SNCF mort à Auschwitz, de Nathalie Bibas, Eds LBM (2012) - Convois. La déportation des Juifs de France, de Jean-Luc Pinol, aux éditions du Détour (2019) Discographie : JEAN FERRAT Nuit et brouillard (1963) LEONARD COHEN You want it darker (2016) ROBERT FINLEY Souled out on you (2022) - invités : Anne SINCLAIR - Anne Sinclair : journaliste - réalisé par : Helene Bizieau
Comment comprendre cette idée du Maharal qui explique que si les Juifs avaient gardé le tout premier Chabbath de la création, jusqu'à aujourd'hui le peuple juif aurait été intouchable et invincible ? De quelle manière le respect du Chabbath confère-t-il au Juif l'éternité ? En quoi la spiritualité du Chabbath est-elle inhérente à ce monde et passe précisément par la célébration des sens et de la vie ? Dans quelle mesure la beauté du monde est-elle en soi le témoignage de l'existence de D.ieu et la parole dont D.ieu a doté l'homme, le moyen de faire vibrer toute cette beauté ? En quoi les 3 prières spécifiques de Chabbath font-elles écho aux 3 dimensions que sont la Création, la Révélation et la Rédemption ? Et comment ces dernières s'érigent-elles en remparts contre les douleurs de l'avènement messianique, les souffrances du Guéhinam et la Guerre de Gog et Magog ?
Nous allons retrouver aujourd'hui un des grands centres du judaïsme médiéval en Provence, la ville d'Arles. Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson vous raconte un épisode différent de l'histoire des Juifs de France
La semaine dernière, nous avons parlé de la résistance juive face aux nazis et aux séïdes de Vichy. Ainsi que des rabbins résistants. Nous reprenons la suite de la saga. Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'histoire des Juifs de France.
Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'histoire des Juifs de France. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux rabbins français qui ont été résistants. Mais, avant de nous pencher sur leurs biographies respectives, il faut replacer leur action dans le cadre plus large de la résistance juive en France
INTERVIEW - La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, en a fait une de ses priorités pour l'année 2023 : rendre les œuvres spoliées par l'Allemagne nazie et le gouvernement de Vichy, entre 1933 et 1945. Mercredi 19 avril 2023, la ministre a présenté le projet de loi-cadre visant à faciliter la restitution de ces biens culturels, spoliés aux Juifs par les Nazis. Pour en parler, Virginie Girod reçoit Emmanuelle Polack, docteure en histoire de l'art et chargée de mission au musée de Louvre. “La spoliation est le fait de dépouiller légalement une population de ses biens. Elle laisse de nombreuses archives”. Terme à ne pas confondre avec le pillage, qui “contrevient aux lois internationales de la guerre. Il est sauvage”, explique Emmanuelle Polack. Le travail de documentation et d'inventaire des œuvres spoliées a été réalisé, durant la guerre, par la résistante Rose Valland : “Elle a un rôle d'espionne, et je dois vous le dire, nous travaillons encore et toujours sur les archives qu'elle a produites”, précise l'historienne. Sur environ 100 000 œuvres spoliées, 60 000 ont été retrouvées. Si 45 000 d'entre elles ont été remises à leurs propriétaires, toutes n'ont pas encore été récupérées. Restituer une œuvre est un moment “de grande émotion”, selon Emmanuelle Polack : “On ne rend pas simplement l'objet, on restitue la mémoire, le souvenir, et par ce geste, on reconnait les exactions dont les familles ont été victimes”.Sujets abordés : Allemagne nazie - Art - Seconde Guerre mondiale - Œuvres - Spoliation "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Europe 1 Studio- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Visuel : Sidonie Mangin
durée : 00:35:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2008, Victor Malka recevait, dans "Maison d'Études", Henri Minczeles et Yves Plasseraud pour "Litvaks", un ouvrage consacré à ce monde englouti des Juifs de Lituanie qu'ils cosignaient avec Suzanne Pourchier. La Lituanie fut autrefois un Grand Duché qui s'étendait sur une superficie infiniment plus vaste que celle qui est la sienne aujourd'hui. Dans cette Litvakie tardivement christianisée, qui réunissait une part de la Biélorussie, de l'Ukraine, de Pologne et de la Russie, aura vécu pendant des siècles une très importante population juive, longtemps dans une relative quiétude, longtemps aussi sous la menace de brimades. Dans un temps où Vilna - autrement dit Vilnius - pouvait être appelée "la Jérusalem du Nord", avant d'être effacée de la carte de l'Europe par l'Allemagne nazie, les Juifs "Litvaks" purent développer là une vie spirituelle, culturelle, artistique et politique, ouverte au monde et à la modernité, dont le rayonnement fut considérable. Beaucoup des héritiers et survivants de ce monde Litvak ont laissé leurs noms dans l'histoire du XXème siècle : parmi d'autres, Emmanuel Levinas, Chaïm Weizmann, Golda Meir, Marc Chagall, Soutine ou encore Mark Rothko et Romain Gary. En 2008, Victor Malka recevait, dans Maison d'Études, Henri Minczeles et Yves Plasseraud pour Litvaks, un ouvrage consacré à ce monde englouti des Juifs de Lituanie qu'ils cosignaient avec Suzanne Pourchier. Avec : Henri Minczeles (journaliste et historien) et Yves Plasseraud (spécialiste en droit des minorités), à l'occasion de la publication de leur livre "Les Litvaks", consacré à la communauté juive de Lituanie. Retrouvez l'ensemble de la Nuit : "Marc Chagall, du shtetl de Vitebesk au soleil de Provence" Production : Victor Malka Réalisation : Bruno Sourcis Maison d'études - L'héritage d'un monde juif disparu (1ère diffusion : 26/10/2008) Indexation web : Documentation Sonore de Radio France
“La population de la ville se divisa : les uns étaient du côté des Juifs, les autres du côté des apôtres.” Actes 14.4En Actes 14, nous lisons que les apôtres ont accompli des signes et des prodiges. Les gens ont été délivrés, libérés, guéris et sauvés. Cependant, nous voyons que la majeure partie de la ville était encore divisée.
Entre le 18ème et le 19ème siècle, la communauté juive de Nice a vécu sous plusieurs régimes. Et a payé cher son engouement pour la France des Droits de l'Homme. Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'histoire des Juifs de France
“Alors que les non-Juifs et les Juifs, avec leurs chefs, se préparaient à les maltraiter et à les lapider, Paul et Barnabas, avertis de la situation, se réfugièrent dans les villes de la Lycaonie, à Lystre, à Derbe et dans les environs.” Actes 14.5-6Imaginez ce moment de l'histoire. Paul prêchait la Parole et expliquait le ministère de Jésus, quand soudain les gens ramassèrent des pierres pour les jeter sur lui.
Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'Histoire des Juifs de France Aujourd'hui, nous allons parler aujourd'hui de famille et de meubles
Une traque entrée dans l'Histoire, entre l'Allemagne, la France, la Bolivie. Un long chemin pour retrouver et faire arrêter un criminel de guerre, Klaus Barbie, surnommé le boucher de Lyon, accusé de massacres, de persécutions de Juifs, d'exécutions de résistants parmi lesquels le plus célèbre d'entre eux, un jeune préfet, Jean Moulin. Il y a trente ans, en 1983, l'ancien commandant SS posait in-extremis, et après des mois de suspense, le pied sur le sol français. Appelé à être jugé pour crimes contre l'humanité, le premier procès filmé de la justice française. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 07 juin 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Une traque entrée dans l'Histoire, entre l'Allemagne, la France, la Bolivie. Un long chemin pour retrouver et faire arrêter un criminel de guerre, Klaus Barbie, surnommé le boucher de Lyon, accusé de massacres, de persécutions de Juifs, d'exécutions de résistants parmi lesquels le plus célèbre d'entre eux, un jeune préfet, Jean Moulin. Il y a trente ans, en 1983, l'ancien commandant SS posait in-extremis, et après des mois de suspense, le pied sur le sol français. Appelé à être jugé pour crimes contre l'humanité, le premier procès filmé de la justice française. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 07 juin 2023 avec Jean-Alphonse Richard.
Après avoir écrit les mémoires de vie de Jean Victor CARIO, dit "Nono", nous avons choisi de prolonger sa parole via une mini-série sonore. Chaque épisode suit un chapitre du livre avec, en plus, des anecdotes truculentes. Le premier du genre s'ouvre sur l'histoire des ancètres de Nono, des Juifs originaires de Turquie.
durée : 00:32:08 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - Après la Seconde Guerre mondiale, que sont devenus les orphelins juifs et les enfants qui avaient été cachés dans des familles d'accueil ? Dès 1945, la Commission Centrale de l'Eenfance s'est employée à les secourir et les aider à se reconstruire.
Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'Histoire des Juifs de France. Aujourd'hui nous allons à la rencontre des Juifs de Paris au Moyen âge.
Michèle Fitoussi "La famille de Pantin" (Stock) « Cet hier qui ne m'appartient pas me manque parfois comme s'il était le mien. Il est vrai que je suis une nostalgique de la nostalgie. C'est un spleen qui me vient depuis la nuit des temps, peut-être inscrit dans mes gènes. Ma gorge se noue et les larmes affleurent quand j'entends de la musique arabe, du flamenco, du fado, du rebetiko, du kletzmer. Je regrette les lieux où je n'ai pas vécu, les époques où je n'étais pas née, les pays que je ne verrais pas, ceux où je ne reviendrai plus, les bons moments qui s'enfuient, tous ces mondes révolus que je ne connais que par le cinéma, par mes lectures ou par les souvenirs que j'emprunte. Toutes ces villes aussi d'où les Juifs ont presque disparu, Alexandrie, Berlin, Istanbul, Cracovie, Odessa, Bagdad, Saint-Pétersbourg, Vienne... Et Tunis avant notre départ. » Dans ce récit puissant et mélancolique, Michèle Fitoussi dresse un portrait magnifique de ceux qu'elle appelle sa « famille de Pantin ». Oncle Pap, Tante Pim, Sarah, Albert et les autres, parents, cousins ou grands-parents de l'autrice, revivent leurs destins d'exilés sous sa plume tendre. À travers eux, c'est l'histoire de tous les Juifs de Tunisie qui est convoquée, afin que demeure, toujours, une trace de leur passage. Musique : "Je veux du soleil" Au petit bonheur et "Ya de la joie" Charles Trenet
La kippa, c'est un accessoire auquel les Juifs tiennent tout particulièrement, et ce depuis un bout de temps… Derrière ce petit bout de tissu se cache une grande histoire avec une symbolique très pieuse. D'où vient la kippa exactement ? Pourquoi il n'y a que les hommes qui la portent ? Et surtout, est-ce que c'est obligatoire ou pas ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Pierre-Édouard Deldique reçoit Edith Bruder, chercheuse au CNRS, à la School of Oriental and African Studies de Londres et à l'UNISA (Université d'Afrique du sud), spécialiste des communautés juives émigrantes d'Afrique noire. Auteure d'une « Histoire des relations entre Juifs et Noirs, de la Bible à Black Lives Matter », chez Albin Michel.
Pierre-Édouard Deldique reçoit Edith Bruder, chercheuse au CNRS, à la School of Oriental and African Studies de Londres et à l'UNISA (Université d'Afrique du sud), spécialiste des communautés juives émigrantes d'Afrique noire. Auteure d'une « Histoire des relations entre Juifs et Noirs, de la Bible à Black Lives Matter », chez Albin Michel.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Histoire de l'Ukraine / #3 Hitler ou Staline ? », qui dure 48 minutes environ. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce 3è épisode, nous allons voir ce qu'est devenue l'Ukraine dans l'entre-deux guerre, et son importance dans la géopolitique, notamment au moment de la rencontre de Munich. Nous verrons que l'Ukraine est le terrain des premiers affrontements de la Seconde guerre mondiale, qu'elle fut dévastée, tant par l'arrivée des nazis que par celle des soviétiques, et qu'elle fut finalement martyrisée, notamment par la faute de certains hommes qui auraient dû, normalement, oeuvrer pour son bien …
L'histoire et l'actualité le montrent: l'antisémitisme prospère en période de crise. Les théories complotistes se sont multipliées lors de la crise sanitaire et la guerre en Ukraine provoque aujourd'hui un déferlement de discours haineux. En Suisse romande, la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation (CICAD) a enregistré en 2022 une hausse importante de cas avec 562 actes antisémites. Comment agir contre ce fléau? Comment redoubler de vigilance à travers notamment l'enseignement de l'Histoire, face à une très préoccupante régression mémorielle? Laurent Huguenin-Elie accueille Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la CICAD. Photo: des groupes de suprémacistes blancs défilent avec des torches à Charlottesville, en Virginie (Etats-Unis), le 11 août 2017. "Jews won't replace us!" ("Les Juifs ne nous remplaceront pas!") est un des slogans qu'ils hurlent durant leur marche. Un an plus tard, à Pittsburgh (Pennsylvanie), un tireur entre dans une synagogue et ouvre le feu. Bilan: 11 morts et plusieurs blessés. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière perpétrée contre des Juifs dans l'histoire des États-Unis.
En 1963, soit un an après la fin de la guerre d'Algérie, il s'est passé un évènement curieux à Jérusalem: le « procès public des Juifs d'Algérie ». De quoi s'agit-il ? Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'histoire des Juifs de France
Les parents de Janka Kaempfer Louis ont fait partie des rares Polonais de confession juive rescapés de la Shoah. Elle ne savait presque rien de leur passé traumatique jusqu'au jour où elle décide de reconstituer le puzzle de leur vie. Dans son livre "Adieu Varsovie", Janka Kampfer Louis témoigne aussi de son départ forcé de Pologne, en mars 1968, alors que la communauté juive était la cible de purges organisées par le pouvoir. Laurent Huguenin-Elie accueille Janka Kaempfer Louis, journaliste, traductrice, qui signe "Adieu Varsovie" (Ed. Ampelos). Photo: des Juifs réquisitionnés pour les travaux forcés par des soldats allemands dans le ghetto de Varsovie (Pologne). C'est à Varsovie que les nazis établissent le plus grand ghetto d'Europe. À la veille de la guerre, la capitale polonaise abrite 375'000 Juifs, soit 30% environ de la population totale de la ville. Immédiatement après la reddition de la Pologne en septembre 1939, les Juifs de Varsovie sont brutalement raflés et astreints aux travaux forcés. (© Archives de Yad Vashem)
Pour vous abonner à nos 300 émissions hebdomadaires d'une heure sans publicité pour seulement 2€ par mois, avec une nouvelle émission chaque jeudi rien de plus simple, cliquez ici : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le destin de Wang Tifu a tout de la légende. La légende d'un Chinois du Nord, un Mandchou, qui affirme avoir sauvé 12 000 Juifs allemands pendant la Seconde Guerre mondiale en leur distribuant en secret des visas à Berlin. Ce diplomate polyglotte aurait rencontré Hitler, travaillé au service personnel de l'empereur Puyi, collaboré avec l'Armée rouge et le Japon impérial, fréquenté les cours royales d'Europe et valsé avec la reine Hélène de Grèce. Héros ou traître ? Son pragmatisme lui a coûté cher. Des années dans les pires colonies du Goulag en même temps qu'un certain Soljenitsyne, puis dans les camps de rééducation chinois en pleine Révolution culturelle. Dans un récit captivant, fondé sur des sources retrouvées en Chine, mais aussi en Russie et en Allemagne, Jean-Christophe Brisard sort des limbes de l'histoire ce témoin exceptionnel d'un siècle de guerres et de dictatures parmi les plus violentes de l'histoire. L'auteur, Jean-Christophe Brisard, nous raconte son histoire, pour Xpresso, à l'occasion du Salon du Livre d'Histoire de Versaille. Jean-Christophe est grand reporter et réalisateur de documentaires. Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages d'enquêtes historiques. Il a récemment publié chez Fayard La mort d'Hitler. Dans les archives secrètes du KGB (2018 ; Pluriel, 2019), traduit en 17 langues, ainsi que Le livre d'or d'Hitler (Fayard, 2020).
“J'en suis devenu le serviteur conformément au don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordé en raison de l'efficacité de sa puissance. Moi qui suis le plus petit de tous les saints, j'ai reçu la grâce d'annoncer parmi les non-Juifs les richesses infinies de Christ”. Éphésiens 3.7-8Le don de la grâce dans ces versets est l'onction du Saint-Esprit. Paul le décrit comme émanant de la puissance de Dieu. Son onction a permis à l'apôtre d'accomplir sa mission efficacement.
Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Gason nous raconte un épisode différent de l'Histoire des Juifs de France. Aujourd'hui, nous allons raconter l'histoire d'un des plus grands bijoutiers français: Van Cleef & Arpels.
Depuis le début de ces émissions, nous découvrons que les juifs ont vécu un peu partout en France depuis leur arrivée dans l'Hexagone jusqu'aux diverses expulsions du Moyen Âge. Aujourd'hui, nous partons pour l'Auvergne et sa capitale Clermont Ferrand.
“C'est par révélation qu'il m'a fait connaître ce mystère tel que je l'ai déjà décrit en quelques mots (…) Ce mystère, c'est que les non-Juifs sont cohéritiers des Juifs, qu'ils forment un corps avec eux et participent à la même promesse de Dieu en Jésus-Christ par l'Évangile.” Éphésiens 3.3 et 6Quel est le mystère qui a été révélé à Paul ? C'était : "Christ en vous, l'espérance de la gloire". Paul savait qu'une fois sauvés, l'important n'est plus de savoir qui nous étions, mais qui est maintenant en nous !
Bien que beaucoup ignore son nom, Moise Polydore Millaud va révolutionner la presse française au 19ème siècle. Mais, avant d'en parler, que peut-on dire du personnage ? Chaque semaine, sur Radio Shalom, Catherine Garson nous raconte un épisode différent de l'Histoire des Juifs de France
En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 100 000 œuvres d'art ont été spoliées aux juifs par les nazis. Des tableaux, des sculptures, des objets d'art, parfois des instruments de musique… volés, pillés, et qu'il a fallu retrouver et rendre après la guerre. Près de 80 ans après la Libération, certaines œuvres n'ont toujours pas retrouvé leur propriétaire, ou plutôt les descendants de leur propriétaire. Des historiens consacrent leur carrière à la traque de ces œuvres qui, souvent, sont exposées, aux yeux de tous, dans les musées. Les identifier, prouver leur spoliation, puis les rendre, est un travail minutieux qui peut durer des années. Une odeur de tabac flotte dans le salon de May Monteux. La pièce n'est pas si petite, mais elle apparaît étriquée : elle est encombrée de meubles, les étagères débordent de livres, de sculptures, de bibelots. Chaque centimètre carré de mur est couvert de tableaux qui ont, pour certains, une histoire particulière : ils ont été volés par les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Leur propriétaire était Marcel Monteux, le grand-père de May. Ce collectionneur d'art a été spolié, parce qu'il était juif. « Il a été arrêté, interné au camp de Drancy le 31 juillet 1944 et déporté vers Auschwitz, par le convoi n°77, raconte sa petite-fille, assise devant une tasse de café et de vieilles photographies. Il n'a pas eu de chance, car le lendemain, il y avait la grève des cheminots et les trains ne sont plus partis. Il est mort à peine arrivé, il a attrapé le typhus et n'a pas survécu. » Aujourd'hui, May, 90 ans, poursuit le combat de sa grand-mère, son « idole » qui, à la Libération, a réussi à se faire restituer de nombreuses œuvres d'art qui appartenaient à Marcel Monteux. Le collectionneur est d'ailleurs lui-même immortalisé sur une toile : un jeune homme élégant, en costume et nœud papillon, pose avec un cigare et un journal. Le tableau trône dans le salon de May, en face du canapé. Pour retrouver les œuvres spoliées qui ne sont pas revenues à sa famille, la retraitée est aidée par l'historienne Emmanuelle Polack, spécialiste du marché de l'art sous l'Occupation. Elles ont, pour cela, épluché les archives familiales, aidées notamment des notes : « Elle avait une liste assez vague, car mon grand-père, son mari, était très joueur, très flambeur, sourit malicieusement May. Par exemple, quand il empruntait de l'argent, il donnait en gage un tableau. Alors dans le doute, elle avait fait une liste. » Une sorte d'inventaire, donc, de la collection de Marcel Monteux. Grâce à ces notes griffonnées sur du papier jauni, May et Emmanuelle Polack ont pu trouver une preuve supplémentaire pour se faire restituer un tableau : Bord de rivière reflété dans l'eau de Camille Bombois. Ce tableau est accroché dans un musée de Passau, en Allemagne. L'historienne avait repéré, lors de ses travaux, cette toile dont la provenance était suspecte. Elle s'est alors rapprochée de la descendante du collectionneur. Un deuxième tableau, exposé dans le même musée allemand, a aussi été identifié comme appartenant à la famille Monteux, il représente d'ailleurs Jean-Paul Monteux, le père de May, peint par Maurice Denis. Ce sont donc deux œuvres qui ont été retrouvées et devraient être restituées dans les semaines à venir. « Une grande razzia » À son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler ne tarde pas à mettre en place des spoliations d'œuvres d'art ou d'autres biens, visant particulièrement les juifs. En France, dès l'été 1940, « il y a une grande razzia, explique Emmanuelle Polack, experte du sujet. Environ 450 caisses [remplies d'œuvres d'art, NDLR] vont aller au sein de l'ambassade d'Allemagne. Très vite, il n'y aura pas assez de place, le Louvre proposera trois salles, puis c'est finalement le musée du Jeu de paume qui deviendra le lieu de stockage des œuvres spoliées ». À la Libération, 60 000 objets culturels spoliés sont retournés en France, grâce au travail de la résistante Rose Valland. Une grande partie a pu être restituée, mais environ 2 000 tableaux, sculptures, objets d'art dont le propriétaire n'a pu être identifié ou retrouvé, ont été confiés à des musées français. « Ces œuvres n'appartiennent pas aux musées nationaux, précise Emmanuelle Polack. Ils n'en sont que les seuls protecteurs. À charge pour eux de poursuivre les recherches de provenance. » « Travail de mémoire » Depuis quelques années, l'historienne aide ainsi le musée du Louvre à restituer, dans ses collections, des œuvres identifiées comme spoliées, ou dont la provenance est suspecte. Elle accompagne les conservateurs des départements dans leurs recherches, les aiguille notamment vers des fonds d'archives qui pourraient fournir des preuves, par exemple un catalogue de vente aux enchères sous l'Occupation qui attesterait d'une vente forcée. Mais la recherche de provenance se complique d'année en année : les propriétaires des œuvres, ou leurs descendants, disparaissent, ou ignorent que leur famille a été victime de spoliation. Emmanuelle Polack en est consciente : « On ne pourra jamais restituer toutes les œuvres, mais ce qui est très important, c'est de faire ce travail de mémoire. Il me semble que nous le devons à la mémoire des victimes des exactions de la Seconde Guerre mondiale. » Aujourd'hui, en France, même quand une œuvre est identifiée comme spoliée dans un musée français, il est nécessaire de passer devant la justice pour la restituer, car les collections nationales sont inaliénables. Il faut donc créer une dérogation à la loi pour chaque œuvre. Mais cette situation pourrait bientôt changer : cette année, le Parlement pourrait adopter une loi-cadre facilitant les restitutions.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Les sorcières », qui dure 54 minutes environ. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il vous suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Bête à cornes ou ange déchu, le diable prend de multiples formes pour tenter les plus innocents d'entre nous. Mais qui est vraiment celui que l'on tient pour responsable de tous les vices ? Contrairement à l'idée que l'on peut s'en faire, le diable est loin d'être une création purement judéo-chrétienne, comme si les Juifs puis les Chrétiens avaient tout inventé. Ce serait bien trop réducteur de limiter son origine à la bible et à la Genèse. Et justement, on ne trouve dans les textes de l'Ancien Testament, aucune mention de « démon » à proprement parler. Ce nom, emprunté au grec « daïmôn », « le conseiller intime », est sans rapport avec la culture judaïque. Bien sûr, le diable est irrémédiablement lié à la bible, c'est impossible de dire le contraire, mais son histoire est bien plus complexe. Et il n'en fallait pas moins pour un tel personnage, ou devrais-je dire de tels personnages au pluriel ! Le diable est une créature bien singulière, il est loin d'être le seul à incarner le Mal. Pour comprendre ça, il faut et remonter près de 4000 ans avant notre ère, dans la mythologie orientale…
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Convivencia et Al-Andalus », qui dure 1 heure et 14 minutes. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il vous suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo En 1994, Ousama Ben Laden écrit au grand Mufti d'Arabie Saoudite, je cite ses mots « Nous demandons à Allah que l'Umma récupère son honneur et son prestige, et lève à nouveau l'étendard d'Allah sur toute la terre islamique qui nous a été volée, de la Palestine à Al Andalus » ! L'oumma, c'est la Communauté musulmane… Plus tard, en 2007, le bras droit de Ben Laden au sein d'Al-Qaïda, l'Égyptien Ayman al-Zawahiri, a déclaré dans un enregistrement diffusé : « Ô nation musulmane du Maghreb, zone de bataille et de djihad. Faire revenir Al-Andalus dans le giron de l'Islam est un devoir qui incombe à l'umma en général, et à vous en particulier. » En Espagne, lors des débats de 2015 sur le projet de loi accordant la nationalité espagnole aux descendants des juifs séfarades expulsés en 1492, des associations islamophiles ont demandé, « au nom de la justice historique » la concession de la nationalité espagnole à tous les descendants musulmans expulsés après 1609. Par la voix de leurs représentants, ces mouvements aiment à répéter qu'« il serait très beau de convertir Cordoue en la Mecque de l'Occident ». Enfin, le 3 février 2021, la députée espagnole Isabel Franco, membre du parti de gauche Podemos, a tenu des propos qui ont fait beaucoup réagir de l'autre côté des Pyrénées. La députée a expliqué que selon elle, à l'époque d'Al-Andalus (l'Espagne musulmane) trois cultures cohabitaient ensemble : la culture musulmane, la culture juive et la culture chrétienne. Mais la monarchie espagnole aurait perturbé cet équilibre en provoquant une invasion -ce sont les mots utilisés par la députée- un génocide et une dissimulation de la réalité de ce que fut cette cohabitation. Il apparait qu'Isabel Franco défend une vision très positive de la période de Convivencia, vision qui pourtant a été remise en question ces dernières années. Par ailleurs, les milieux académiques hispanophones ont toujours été très critiques vis-à-vis du terme « convivencia » en lui-même. En effet, le mot est sujet à de nombreuses acceptations de sens, qui varient selon l'agenda du chercheur ou du politicien qui l'utilise. L'autre difficulté est le fait que la Convivencia questionne également l'andalucismo, c'est-à-dire l'identité andalouse. L'histoire de l'Hispanie musulmane ou d'Al-Andalus est un enjeu archétypique. On veut nous faire croire qu'au Moyen Âge la péninsule Ibérique a connu une remarquable et inhabituelle cohabitation pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans. Une admirable symbiose culturelle qui aurait duré vaille que vaille du VIIIe siècle jusqu'à l'expulsion des juifs en 1492, voire, jusqu'à l'expulsion des Morisques en 1609. Mais la réalité est évidemment bien différente. C'est même le contraire...
Dans cette édition d'Escale nous allons parler de l'Holocauste et plus particulièrement de la négation et de la déformation de l'Holocauste sur les réseaux sociaux.En effet, l'entreprise d'extermination systématique menée par l'Allemagne nazie contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale continue d'être niée, déformée, glorifiée et moquée. Ces discours justifient l'antisémitisme, le racisme et les idéologies extrêmes. De nos jours, ces discours de haine sont amplifiés sur les réseaux sociaux.Un récent rapport de l'UNESCO a étudié l'étendue et la nature du négationnisme, de la déformation de l'Holocauste, sur les plateformes des réseaux sociaux.Karel Fracapane, Spécialiste de programme chargé de la citoyenneté mondiale et de l'éducation à la paix à l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), explique que ce sont les plateformes non modérées qui ont le plus de contenu à connotation antisémite.Il insiste sur un engagement des Etats membres à travailler sur des politiques d'éducation notamment l'éducation concernant l'histoire de la Shoah, mais aussi l'éducation aux médias.L'UNESCO travaille de manière étroite avec les plateformes de médias sociaux de façon à ce qu'elles deviennent plus responsables concernant ce type de contenus. Elle propose aussi des recommandations pour que les utilisateurs puissent naviguer avec plus de sécurité. Interview : Karel Fracapane, Spécialiste de programme chargé de la citoyenneté mondiale et de l'éducation à la paix à l'UNESCOExtraits sonores : Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations UniesCsaba Kőrösi, Président de l'Assemblée générale des Nations UniesInterview, présentation et mixage : Florence Westergard
À l'instar du thé, du café ou des épices, symboles des premiers échanges commerciaux, les ingrédients, les mets et les savoir-faire culinaires ont toujours voyagé. Pour rendre compte de cette mondialisation par les produits alimentaires, Céline Roduit retrouve Sylvain Venayre, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Grenoble-Alpes et co-directeur de l'ouvrage: "L'épicerie du Monde, la mondialisation par les produits alimentaires du 18e siècle à nos jours". Une série en collaboration avec le Festival Histoire et Cité (du 28 mars au 2 avril 2023 à Genève, Lausanne et Neuchâtel), sur le thème "Nourrir le monde". Illustration: Sinbad le marin par Ivan Bilibine, 1932. L'implication du monde islamique dans le commerce maritime oriental prend de l'ampleur sous les Abbassides (750-1258). Les Arabes ne font que prolonger les routes commerciales de l'océan Indien qui étaient auparavant aux mains des Perses sassanides et des Juifs de Mésopotamie. Les marchands du golfe Persique dominent les mers et, ce faisant, exportent l'islam aussi loin que le Mozambique et Canton (Chine). Le témoignage le plus célèbre de cette époque est la fable des aventures fantastiques de Sinbad le marin.
Historiquement Vôtre réunit 3 dames qui sont entrées dans les ordres : la princesse de Grèce Alice de Battenberg, ou le destin de la mère du Prince Philip, une femme à la vie tourmentée, jugée folle, pourtant seulement mystique, qui a secouru des Juifs pendant la guerre et fondé un ordre religieux à la fin de sa vie. Puis une sœur - au double sens du terme - au nom connu, mais au prénom qui l'est moins : Jacqueline Pascal. Si son frère est entré dans l'histoire, elle aurait pu être une grande poétesse si elle n'avait pas choisi, elle, d'entrer dans les ordres. Et la comédienne qui a revêtu la robe au cinéma pour incarner soeur Benedetta, et qui l'a tombée aussi pour le même rôle : Virginie Efira.
Conçus pour éliminer les opposants, les Juifs, dans le cadre de la "solution finale", les Tsiganes ou les homosexuels, les camps de concentration nazis se sont surtout implantés en Allemagne et dans la Pologne occupée. Mais il en exista également un en France. Il est construit en Alsace, que l'Allemagne annexe de facto en 1940. Ce camp, édifié en 1941, et situé près du village de Natzweiler, est appelé Natzweiler-Struthof ou, plus simplement, Struthof. Cet ensemble concentrationnaire se compose d'un camp principal et d'installations annexes. Fonctionnant jusqu'en 1945, ils accueilleront environ 52.000 prisonniers, appartenant à 32 nationalités. Le camp principal regroupe surtout des opposants politiques et des résistants. Dans les camps annexes sont surtout emprisonnés des travailleurs forcés venant des pays de l'Est occupés, dont 17 % sont Juifs. Les historiens estiment que 17 à 18.000 personnes ont trouvé la mort au Struthof. Il est le premier camp à être découvert par les Alliés, en novembre 1944. Tandis que le camp principal est évacué, les camps annexes continuent à fonctionner jusqu'à la fin de la guerre en Europe. Les détenus du Struthof travaillent, dans des conditions souvent inhumaines, pour la machine de guerre nazie. Mais des médecins se livreront aussi sur les prisonniers à des expérimentations médicales qui relèveront, après le conflit, des crimes de guerre. Une chambre à gaz fut également installée au camp du Struthof. Son but était de tester sur les détenus l'efficacité d'un traitement contre un gaz de combat dont pouvaient être victimes les soldats allemands. Avec un taux de mortalité de 40 %, le camp était considéré comme l'un des plus meurtriers de tout le système concentrationnaire nazi. Plus de 2.000 de ces prisonniers étaient des détenus "Nacht und nebel" ("Nuit et brouillard"), des opposants que les nazis faisaient disparaître dans le plus grand secret. Le camp du Struthof servit aussi de lieu d'exécution; environ 400 personnes y furent ainsi fusillées ou pendues. Plusieurs procès ont lieu, à la fin de la guerre, et l'un des chefs du camp est pendu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
"Jésus, comme Élie et Élisée, n'est pas envoyé qu'aux seuls Juifs"Méditation de l'évangile (Lc 4, 24-30) par lepasteur Jean Pierre SternbergerChant final: "Source de tout amour" par la chorale Laetare
Batman, Superman, Thor ou encore Captain America font partie de ces super héros qui occupent une place essentielle dans l'imaginaire et les loisirs du public contemporain, et notamment des jeunes spectateurs. Ils ont d'abord occupé, dès les années 1940, les pages des "comics", ces bandes dessinées populaires concoctées par le groupe Marvel. Puis ils sont devenus les habitués de séries télévisées très suivies et de films attendus avec impatience aux quatre coins de la planète. Parmi les créateurs de ces personnages, nombreux sont ceux qui viennent d'Europe. Et beaucoup d'entre eux sont juifs. C'est notamment le cas de celui qui est peut-être le plus célèbre d'entre eux, Stan Lee. Disparu récemment, en 2018, il est à l'origine, avec Jack Kirby, de beaucoup des super héros adulés aujourd'hui par tout un public d'aficionados éclairés. On doit à ces deux auteurs non seulement Captain America et les Quatre Fantastiques, mais aussi Hulk, Thor ou encore les X-Men. Or, Stan Lee et Jack Kirby sont nés tous deux dans des familles juives venues d'Europe. Pour exercer leurs activités, ils ont choisi des pseudonymes. Stan Lee s'appelle en réalité Stanley Lieber et Jack Kirby Jacob Kurtzberg. Cette origine juive n'est pas sans influence sur la création et le comportement de ces personnages. Ainsi, "La Chose", qui appartient aux "Quatre Fantastiques", est sans doute inspirée du "Golem", cette créature d'argile qui, dans la tradition juive, peut s'animer et prendre vie. De même, le sauvetage de Superman qui, tout enfant, est placé dans une fusée en partance pour la terre, n'est pas sans évoquer l'épisode où, dans la Bible, Moïse est installé dans un panier qui, dérivant sur le Nil, lui permet d'échapper aux persécutions du Pharaon. Stan Lee, sensible aux souffrances des Juifs, martyrisés par les nazis, montre également Captain America en train de donner à Hitler un coup de poing magistral. Bob Kane, l'un des créateurs de Batman, et Will Eisner, le père du "Spirit", un célèbre justicier masqué, sont eux aussi d'origine juive. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:54:31 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui, dans Affaires sensibles, les dessous d'un commerce immoral.