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Ancient nation and ethnoreligious group from the Levant

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juifs

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Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 20 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Pologne, sur le camp nazi d'extermination d'Auschwitz-Birkenau dont c'est le 80è anniversaire de la libération par l'armée russe en 1945... Des collégiens ou des familles de déportés font souvent le voyage pour un «travail» de mémoire et un hommage aux victimes de la Shoah. En seconde partie, direction le Pérou, où l'approvisionnement en eau potable demeure difficile notamment pour les personnes démunies. (Rediffusion) Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre ?  C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. Un Grand reportage de Baptiste Coulon qui s'entretient avec Jacques Allix. L'accès à l'eau dans la capitale péruvienne : avant tout le combat des pauvres À Lima, au Pérou, 1 million et demi de personnes n'ont pas accès à l'eau courante… Leur seul moyen d'approvisionnement est le passage d'un camion citerne, à la venue aléatoire et dont la qualité de l'eau est critique... ; et critiquée. Et si les pouvoirs publics ne s'emparent pas rapidement du sujet, de plus en plus de Péruviens risquent d'être concernés. Selon une étude d'Aquafondo, le Pérou ne disposera, en effet, d'ici 40 ans, que de 60% de ses ressources actuelles en eau. Un Grand reportage de Marion Bellal qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

SBS French - SBS en français
La Semaine Politique : Lutte contre l'antisémitisme - l'Envoyée Spéciale a remis son rapport à Anthony Albanese

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 4:56


L'année dernière, l'Australie créait un poste d'Envoyé Spécial pour la lutte contre l'antisémitisme. La mission a été confiée à Jillian Segal, responsable de l'association des Juifs australiens, qui a pour mission de consulter les groupes communautaires et d'en rendre compte au gouvernement.

Eglise la bonne nouvelle - Dijon
La bonne nouvelle pour tous - Actes 10. 24-48

Eglise la bonne nouvelle - Dijon

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 50:53


'Le jour suivant, il arriva à Césarée. Corneille les attendait ; il avait invité sa parenté et ses amis intimes. Au moment où Pierre allait entrer, Corneille s'avança vers lui, se jeta à ses pieds et se prosterna devant lui. Mais Pierre le releva. – Non, lui dit-il, lève-toi ! Je ne suis qu'un simple homme, moi aussi. Puis, tout en s'entretenant avec lui, il entra dans la maison et découvrit les nombreuses personnes qui s'y étaient réunies. Il leur dit : Vous savez que la Loi interdit à un Juif de fréquenter un étranger ou d'entrer chez lui. Mais Dieu m'a fait comprendre qu'il ne faut considérer aucun être humain comme souillé ou impur. Voilà pourquoi je n'ai fait aucune difficulté pour venir quand vous m'avez appelé. A présent, puis-je savoir pour quelle raison vous m'avez fait venir ? Corneille lui répondit : Il y a trois jours, à peu près à cette heure-ci, j'étais chez moi en train de faire la prière de trois heures de l'après-midi. Soudain, un homme aux habits resplendissants s'est présenté devant moi et m'a dit : « Corneille, ta prière a été entendue et Dieu a tenu compte des secours que tu as apportés aux pauvres. Envoie donc des hommes à Jaffa pour inviter Simon, que l'on surnomme Pierre, à venir ici. Il loge chez un autre Simon, un tanneur qui habite une maison près de la mer. » Par conséquent, je t'ai donc immédiatement envoyé chercher, et je te remercie d'avoir bien voulu venir. Nous voici donc maintenant tous ici devant Dieu, prêts à écouter tout ce que le Seigneur t'a chargé de nous dire. Alors Pierre prit la parole et dit : Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, parmi tous les peuples, tout homme qui le craint et qui fait ce qui est juste lui est agréable. Il a adressé sa parole aux Israélites pour leur annoncer la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous les hommes. Vous savez ce qui s'est passé, à commencer par la Galilée, puis dans toute la Judée, après que Jean a appelé les foules à se faire baptiser. Ensuite, Dieu a oint Jésus de Nazareth en répandant sur lui la puissance du Saint-Esprit. Celui-ci a parcouru le pays en faisant le bien et en guérissant tous ceux qui étaient tombés sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes les témoins de tout ce qu'il a fait, dans le pays des Juifs et à Jérusalem, où ils l'ont mis à mort en le clouant à la croix. Mais Dieu l'a ramené à la vie le troisième jour et lui a donné de se montrer vivant, non à tout le peuple, mais aux témoins que Dieu avait lui-même choisis d'avance, c'est-à-dire à nous. Et nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection. Jésus nous a donné l'ordre de prêcher au peuple juif et de proclamer que c'est lui que Dieu a désigné pour juger les vivants et les morts. Tous les prophètes ont parlé de lui en disant que tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés. Alors que Pierre prononçait ces mots, l'Esprit Saint descendit soudain sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Les croyants juifs qui étaient venus avec Pierre furent très étonnés de voir que l'Esprit Saint était aussi donné aux non-Juifs, et répandu sur eux. En effet, ils les entendaient parler en différentes langues et célébrer la grandeur de Dieu. Alors Pierre demanda : Peut-on refuser de baptiser dans l'eau ceux qui ont reçu l'Esprit Saint aussi bien que nous ? Et il donna ordre de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ensuite, ils le prièrent de rester encore quelques jours avec eux.' Actes 10:24-48

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French
La Semaine Politique : Lutte contre l'antisémitisme - l'Envoyée Spéciale a remis son rapport à Anthony Albanese

Reportages par SBS French - Reportages par SBS French

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 4:56


L'année dernière, l'Australie créait un poste d'Envoyé Spécial pour la lutte contre l'antisémitisme. La mission a été confiée à Jillian Segal, responsable de l'association des Juifs australiens, qui a pour mission de consulter les groupes communautaires et d'en rendre compte au gouvernement.

Les matinales
Baptiste Cogitore pour son livre « L'Enfant comète – Hanus Hachenburg – Prague, 1929 – Birkenau, 1944 »

Les matinales

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025


Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane Elle reçoit Baptiste Cogitore pour son livre « L'Enfant comète - Hanus Hachenburg - Prague, 1929 - Birkenau, 1944 » paru aux éditions Plon. À propos du livre : « L'Enfant comète - Hanus Hachenburg - Prague, 1929 - Birkenau, 1944 » paru aux éditions Plon L'incroyable histoire du " Rimbaud du ghetto de Theresienstadt ". Dans ce récit, Baptiste Cogitore raconte la courte vie du jeune poète juif Hanus Hachenburg (1929-1944) et explore son œuvre singulière. Né en 1929 dans une famille aisée de Prague, Hanus est placé dans un orphelinat par sa mère en 1938. À 13 ans, il est déporté au ghetto de Theresienstadt. Conçu par les nazis à des fins de propagande comme un " camp modèle ", des milliers de Juifs y sont enfermés, dont de nombreux artistes ou intellectuels. Dans l'une des baraques, une quarantaine de jeunes garçons décident de résister en créant un journal clandestin et une " république autonome " : la République de SKID. Au sein de ce groupe, Hanuš acquiert rapidement une place centrale : celle d'un poète et d'un éditorialiste extrêmement talentueux. Il devient l'un des auteurs essentiels du journal Vedem, " cœur vivant " de la chambrée. En décembre 1943, il est déporté à Birkenau, où il est assassiné en juillet 1944. Soigneusement documenté par plus de dix ans de recherche en archives et auprès de témoins clés, L'Enfant comète est un récit historique, personnel et littéraire ponctué d'extraits du magazine Vedem. Il donne aussi à lire pour la première fois des œuvres encore inédites du jeune Hanus Hachenburg. Une histoire délicate et poignante, qui embarque les lecteurs dans l'exploration d'une vie minuscule : celle d'un extraordinaire écrivain.

SOUVENIRS D'ENFANT
FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"

SOUVENIRS D'ENFANT

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 13:54 Transcription Available


voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici

Bike Café Bla Bla
En roue libre avec François-Guillaume Lorrain

Bike Café Bla Bla

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 37:08


François-Guillaume Lorrain est rédacteur en chef des pages Histoire au Point. Il a publié plusieurs livres inspirés par le sport, dont Le Garçon qui courait, récompensé par de multiples prix, des romans, dont Scarlett et des essais, dont le récent Il fallait bien les aider. Citons également, Quand des Justes sauvaient des Juifs en France, finaliste du Prix Renaudot.François-Guillaume Lorrain est aussi un fin observateur du monde du cyclisme dont il aime suivre les exploits et toute l'agitation humaine qui gravite autour de ce sport populaire. Il se met effectivement en “Roues libres” dans son nouvel ouvrage, pour nous entraîner au cœur du peloton des champions. En se plongeant dans une ambiance de bords de routes un peu chaude, l'auteur décortique le microcosme du cyclisme professionnel. Son livre est un recueil d'observations du monde du cyclisme professionnel. D'un œil exercé et précis, l'auteur nous présente une collection de nouvelles que j'ai lues avec plaisir. Après cette lecture, j'ai voulu échanger avec l'auteur pour savoir s'il n'avait pas trempé dans l'encre une plume qui serait un rayon de roue de vélo.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Podcast Torah-Box Entre Femmes
Histoire et 'Hizouk : La 7ème planche...

Podcast Torah-Box Entre Femmes

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 4:10


Juste avant la libération, deux Juifs se cachent sous le plancher de leur maison, priant pour survivre. Les nazis arrivent alors et soulèvent, une à une, six des sept planches… Mais ce qu’ils pensaient être une catastrophe sera en réalité, avec l'aide divine, le début de leur délivrance.

ENFANT DE LA SHOAH
ARLETTE - 8 ans - 1ère partie - "INTERDIT AUX JUIFS ET AUX CHIENS"

ENFANT DE LA SHOAH

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 15:54 Transcription Available


"J'étais plus un chien, j'étais plus rien" Arlette a 8 ans quand le gardien de square, qu'elle connait bien, la met face à la pancarte "interdit aux juifs et aux chiens" et l'empêche d'entrer dans le parc…Croyant profondément aux valeurs de sa terre d'accueil, pays des droits de l'homme, de Voltaire, Rousseau, de Zola.… Abraham n'a pas encore vingt ans quand il quitte la Pologne pour la FranceEn 1939, fidèle à ses convictions, il s'engage comme volontaire dans l'armée française.Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement de Paris. Elle grandit dans une famille aimante, bercée par cet amour paternel pour la France et ses idéaux. une enfance de douceur, de légèreté, l'enfance joyeuse d'une petite fille parisienne insouciante.Mais en mai 1941, tout bascule. Abraham, comme des milliers d'hommes juifs, reçoit un billet vert le convoquant au commissariat. Confiant, il s'y rend.Dans ce premier épisode, Arlette nous raconte cette enfance heureuse brutalement interrompue, l'arrivée de la guerre, et le traumatisme du port de l'étoile jaune qui vient marquer sa différence sur son petit manteau d'enfant. À huit ans, Arlette découvre que la France de son père peut aussi trahir ses plus belles promesses.Voici le premier épisode du témoignage d'Arlette, 8 ans, enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le Plan Madagascar du IIIe Reich ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 5:02


Lorsque l'on évoque la Shoah, on pense immédiatement aux camps de la mort comme Auschwitz ou Dachau, symboles glaçants de la "solution finale" : l'extermination systématique des Juifs d'Europe par le régime nazi.  Mais avant d'en arriver à cette barbarie industrielle, plusieurs pistes ont été explorées par les Nazis pour déplacer les juifs hors d'Europe. Parmi elles, un projet aussi absurde qu'effrayant : expulser tous les Juifs vers une île lointaine. Ce plan, c'est le projet Madagascar. Pourquoi avoir choisi Madagascar ? Quels événements ont fait émerger cette idée ? Pourquoi ce projet a-t-il été abandonné ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que changerait la reconnaissance de la Palestine ? D'où vient le mythe de la gauche antisémite ? Quel est le premier génocide du XXe siècle ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Rav Touitou
Juifs et arabes sont condamnés à se taper dessus- Question au Rav

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 3:35


Juifs et arabes sont condamnés à se taper dessus- Question au Rav by Rav David Touitou

RTSreligion - La 1ere
RTSreligion - Le Portugal veut mettre fin à la naturalisation des juifs séfarades

RTSreligion - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 2:23


Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire de l'Algérie #2 - 5/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 7:21


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

5.000 ans d’Histoire
Histoire de l'Algérie #2 - 5/5

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 7:21


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Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (4/5) : L'Etat prend parti contre les locataires

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 28:53


Si, dans les premiers temps après la Libération, le droit commun s'applique à tous dans les décisions du gouvernement provisoire et des administrations, cela ne va pas durer. Les nouveaux occupants, réputés sinistrés par les bombardements et relogés dans les appartements de Juifs de France, cachés, prisonniers ou déportés pendant la guerre, ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent être. C'est le cas dans l'affaire Gustave Cornu - Meyer Cohen. Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Un ancien occupant juif tente de récupérer son appartement, courrier de l'administration municipale à ce sujet (Copyright : Archives de Paris, 133W22).

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire de l'Algérie #2 - 4/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 10:43


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5.000 ans d’Histoire
Histoire de l'Algérie #2 - 4/5

5.000 ans d’Histoire

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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire de l'Algérie #2 - 3/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 12:33


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5.000 ans d’Histoire
Histoire de l'Algérie #2 - 3/5

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Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire de l'Algérie #2 - 2/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 9:58


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5.000 ans d’Histoire
Histoire de l'Algérie #2 - 2/5

5.000 ans d’Histoire

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 9:58


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Histoire de l'Algérie #2 - 1/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 9:54


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - comme la précédente - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard Fremder1830 ... L'Europe industrielle débarque à Sidi Ferruch sous les plis du drapeau tricolore. Derrière les canons, les promesses : pacifier, civiliser, moderniser. Mais dès les premières heures, la conquête se mue en guerre totale, en répression massive, en anéantissement systématique des résistances, à commencer par celle d'Abdelkader. Ce n'est pas une colonie qui naît, c'est une société fracturée, hiérarchisée, dominée.De 1830 à 1870, la violence fonde le droit. L'Algérie est conquise « par le glaive et la charrue » : les troupes massacrent, les colons défrichent, les tribus sont déplacées, affamées, regroupées. Les textes se succèdent, les Républiques changent, Napoléon III parle d'un « royaume arabe », mais la logique reste : dominer, soumettre, exploiter. Derrière les mots de progrès, une tempête démographique, un pillage organisé, une résistance enfouie.Puis vient le temps des certitudes. 1871 : la dernière grande insurrection kabyle est matée. Le décret Crémieux octroie la citoyenneté aux Juifs mais la refuse aux musulmans. On parle d'« Algérie française », mais il s'agit d'une colonie peuplée de citoyens et de sujets. Les Européens contrôlent les terres, les banques, les tribunaux. Les Algériens sont les indigènes d'un territoire dont ils ne possèdent rien. On leur apprend Molière, mais on leur interdit leur langue. Le tourisme devient l'expression ultime du mépris : on visite les « indigènes » comme des curiosités exotiques.1914-1918. Des dizaines de milliers d'Algériens meurent pour une République qui ne les reconnaît pas. En 1919, une idée nationale commence à germer. Avec Messali Hadj, l'Association des Oulémas ou l'Étoile nord-africaine, se construit un discours autonome, islamique ou laïc, anticolonial, national. Mais les espoirs du centenaire sont écrasés par le mépris, les promesses trahies, les réformes refusées. Les années 1930 sont celles de l'impasse : une société cloisonnée, racialisée, incapable de dialogue.Puis vient le choc. 1945 : Sétif, Guelma, Kherrata. Le drame, la censure, le silence. Le nationalisme algérien s'enflamme. En 1954, la guerre éclate. La Toussaint sanglante ouvre une décennie de violence, d'aveuglement, d'horreur partagée. Attentats, torture, regroupements, exécutions sommaires, propagande, contre-insurrection. Les femmes y prennent part, les artistes y trouvent un cri, les diplomates y cherchent une issue. Mais la République française s'effondre, minée par ses contradictions. En 1962, l'indépendance est proclamée, mais rien n'est résolu.Le chaos commence. D'un rêve d'unité surgit la lutte pour le pouvoir. Le FLN triomphant n'a pas de programme, les accords d'Évian divisent, les harkis sont abandonnés, les Pieds-noirs fuient, les coopérants arrivent. Le peuple algérien, épuisé par 132 ans de domination, doit se réinventer dans l'urgence. L'autogestion, le socialisme, l'islam, la francophonie, l'arabisation : tout est mis sur la table. Mais rien ne prend racine. Entre les coups d'État militaires, les espoirs révolutionnaires, la guerre des Sables contre le Maroc, l'Algérie indépendante cherche encore son visage.C'est cette période, de la dépossession à l'indépendance, que nous allons décrypter, toujours en compagnie de l'historien Michel Pierre, sans manichéisme.Il s'agira de revenir sur les différentes complexités si souvent caricaturées. C'est un demi-siècle de convulsions, de rêves brisés et d'horizons ouverts que nous allons explorer ensemble. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rav Touitou
10 juifs peuvent changer le monde

Rav Touitou

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 24:39


10 juifs peuvent changer le monde by Rav David Touitou

Un Jour dans l'Histoire
Yvonne Nèvejean, directrice de l'O.N.E et résistante

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:31


Nous sommes le 16 février 1965. Yvonne Nèvejean est déclarée « Juste parmi les Nations », un statut honorifique attribué à celles et ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah au péril de leur vie. Cette distinction, instaurée deux ans plus tôt, est un témoignage de la reconnaissance du peuple juif, comme le souligne la mention : « Quiconque sauve une vie, sauve l'univers tout entier ». Pourtant, à l'époque, l'événement est à peine médiatisé : pas un seul article dans la presse belge. Cette reconnaissance couronne pourtant des années d'engagement à la tête de l'Œuvre Nationale de l'Enfance (ONE), dont Yvonne Nèvejean fut la première directrice générale dès 1940. Ce qui l'amena, durant l'Occupation, à utiliser sa position pour organiser le sauvetage de milliers d'enfants juifs. Elle a également joué un rôle crucial dans la Résistance en cachant des archives de services de renseignement et des messages destinés au gouvernement de Londres. Elle sera d'ailleurs reconnue comme « Agent de renseignement et d'action » et décorée de la Croix de guerre ainsi que de celle de Chevalier de l'Ordre de Léopold Après la Libération, Yvonne Nèvejean continue de se mobiliser pour l'enfance, au niveau national et international jusqu'à sa retraite en 1968 et s'efforcera, avec obstination, jusqu'aux dernières années de sa vie, à délivrer un message de paix et de tolérance. Un engagement exemplaire dont il ne faut toutefois pas taire les zones d'ombres, revenons sur le parcours d'Yvonne Nèvejean… Avec nous : Romane Carmon, historienne, autrice deaux éditions Racine. Sujets traités : Yvonne Nèvejean, O.N.E, Shoah, Juste parmi les nations, Enfance, Ocupation, Résistance , Libération, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Podcast Torah-Box.com
Béhaalotékha - Vivre avec Hachem dans les bras d'Hachem

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 26:00


Les Nuées protectrices d'Hachem accompagnaient jour et nuit les Bné Israël dans le désert. Ils se déplaçaient d'un endroit à l'autre en fonction de la Nuée, c'est-à-dire en fonction de la volonté d'Hachem, en s'en remettant exclusivement à Lui, même si cela ne correspondait pas à leur propre volonté. De là, on en déduit que c'est uniquement avec l'aide de D.ieu que les Juifs peuvent entreprendre ce qu'ils doivent accomplir, et conformément à la volonté d'Hachem. Illustration avec une histoire du Midrach et Eliahou Hanavi.

PRIXM - Les Chauds de la Bible
L'olivier, symbole de l'unité entre Juifs et Chrétiens ?

PRIXM - Les Chauds de la Bible

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 14:22


Quelles sont les rapports entre judaïsme et christianisme ? D'où vient la "métaphore de l'olivier" ? Comment saint Paul développe-t-il cette image pour évoquer la relation entre Juifs et Chrétiens ? Réponse avec Dalida, Wallen, Notre-Dame de Paris, une sculpture géniale de Joshua Koffman et un propos lumineux de Walter Kasper !Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Hanus Hachenburg, un jeune poète juif assassiné

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 39:01


Le 24 octobre 1942, le jeune Hanus Hachenburg, né à Prague, est déporté, à une cinquantaine de kilomètres, dans ville-forteresse de Terezin, transformée en ghetto et en camp de transit et de concentration nazi. Conçue pour 6 000 habitants, elle abrite, à cette époque, plus de 50 000 Juifs. Hanus intègre la chambrée n° 1, en compagnie d'une quarantaine d'autres enfants. C'est là que naît la « République de ŠKID », une sorte de régime autogéré par ces enfants-adolescents. Une République doté d'un gouvernement, d'une Constitution et de comités. Le cœur de cette « création » est un journal dans lequel les contributeurs peuvent exprimer leur ressenti. Ils débattent, ils dessinent, ils se moquent dans tous les styles littéraires. Hanus y fait paraître ses poèmes mais aussi des essais philosophiques, des chroniques décrivant la vie quotidienne du ghetto. Et aussi une pièce de théâtre pour marionnettes. Le 18 décembre 1943, l'adolescent est transféré au camp d'Auschwitz-Birkenau. Deux jours après son anniversaire, le 12 juillet, Hanus Hachenburg est assassiné. Il venait d'avoir quinze ans. Souvenons-nous de ce jeune poète… Avec nous : Baptiste Cogitore. « L'Enfant comète - Hanus Hachenburg - Prague, 1929 - Birkenau, 1944 » ; Plon/Rodéo d'âme. + documentaire « Le fantôme de Theresienstadt ». Sujet traités : Hanus Hachenburg, juif, poète, Prague, Terezin, République, Auschwitz-Birkenau, camp Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'Équateur présente ses excuses aux victimes de Furukawa

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 30:00


En Équateur, l'État a fait acte de contrition, samedi dernier (31 mai 2025), auprès de 342 ouvriers agricoles exploités par la société japonaise Furukawa qui produisait la fibre de l'abaca. Ces travailleurs avaient été réduits en esclavage. «J'ai commencé à travailler à l'âge de 5 ans», a raconté Susana Quinonez au correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. «Il n'y avait pas d'écoles, mais j'ai appris à lire le matin et après j'allais travailler. On n'avait pas de salaire, pas de contrat, pas de treizième mois, pas de bénéfices. On n'avait pas l'eau courante ni l'électricité, rien de rien. On ne réalisait pas que notre situation était anormale car on n'était pas éduqués. Les portails des haciendas étaient cadenassés et les ministères ne contrôlaient rien». Il aura fallu sept années de bataille judiciaire pour établir publiquement que l'État avait laissé faire et qu'il présente ses excuses, lors d'une cérémonie en présence de cinq ministres à laquelle a assisté Éric Samson. Écoutez son reportage. Arrestations dans l'affaire des bébés volés chiliensPour la première fois, la justice chilienne ordonne des interpellations, notamment d'anciens magistrats, dans l'affaire des enfants adoptés illégalement pendant la dictature d'Augusto Pinochet. Pendant des décennies, environ 20 000 enfants ont été arrachés à leurs parents et remis à des familles à l'étranger. C'est le cas de Johanna Lamboley qui avait cinq ans quand on l'a emmenée en France pour y être adoptée. Aujourd'hui, elle est l'une des responsables de l'association Raif (Réseau des adoptés à l'international). Elle a confié à Natalia Olivares de la rédaction en espagnol de RFI, son émotion de voir la justice avancer enfin. Toujours des violences à Port-au-PrinceNotre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, revient sur les nouvelles attaques survenues ces derniers jours, dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne et ce malgré, des opérations policières. Alterpresse dresse aussi ce constat : cela fait quatre ans que le quartier de Martissant, au sud de Port-au-Prince, est un territoire perdu et les drones kamikazes utilisés depuis quelques mois par la police n'ont pas permis de faire changer les choses. Enfin, dans ce contexte, une personnalité habituée des résolutions de crises arrivera bientôt en Haïti : le diplomate Henry Wooster, nouveau chargé d'affaires des États-Unis à Port-au-Prince. Alterpresse revient sur le parcours de cet ancien officier de l'armée qui a déjà été en poste au Proche-Orient, en Russie et en Haïti. La presse américaine revient sur l'attaque de BoulderCette attaque antisémite s'ajoute à bien d'autres ces derniers mois, relève le New York Times. Le quotidien explique que si un sentiment anti-israélien s'est développé dans le pays, depuis le début de la guerre à Gaza, aujourd'hui, il est difficile de faire la différence entre ce qui relève d'une «opposition au gouvernement de Benyamin Netanyahu, ou même à l'État israélien lui-même», et ce qui est de «l'hostilité envers les Juifs».Conséquence : beaucoup de Juifs Américains ont peur de se montrer en public. D'autant que si Donald Trump a fait de la lutte contre l'antisémitisme l'une de ses priorités, ses actes disent le contraire, estime le New York Times qui donne un exemple : le gel du financement de l'Agence fédérale qui gère les secours d'urgence... a entraîné la fin d'un programme de sécurité dont bénéficiaient de nombreuses synagogues et institutions juives. «De nombreux détracteurs de Trump affirment que le président semble plus à l'aise dans la lutte contre l'antisémitisme lorsque cela s'inscrit dans ses objectifs politiques plus larges – cibler les universités d'élite, réprimer l'immigration ou lutter contre ses opposants politiques – que lorsqu'il s'agit de protéger physiquement les Juifs», insiste le New York Times. Cristina Kirchner en lice pour les législatives de la province de Buenos Aires de septembreÀ 72 ans, Cristina Kirchner est candidate à un simple siège de députée provinciale.  Selon le journal Clarin, elle le fait pour échapper à la justice. Si elle est élue, elle bénéficiera d'une immunité parlementaire. Elle qui a été condamnée à six ans de prison et à une inéligibilité fin 2022, dans une affaire d'attribution frauduleuse de marches publics. Une peine confirmée en appel mais qui, pour être effective, doit encore être validée par la Cour suprême dont la décision est attendue dans les prochains mois. Avant ou après l'élection de septembre ? De cela dépend la candidature de Cristina Kirchner, souligne Infobae. En attendant, Cristina Kirchner est en campagne dans une province acquise à la gauche. «De cette élection dépend le sort électoral du péronisme cette année», analyse La Nacion. En octobre, auront lieu les législatives nationales de mi-mandat, véritable test pour Javier Milei et pour Cristina Kirchner. Le CEISAL à ParisC'est un sujet crucial au cœur d'un congrès organisé en ce moment à Paris, le CEISAL. Des centaines de chercheurs et d'universitaires venus d'Europe et d'Amérique latine se retrouvent pour parler de justice sociale environnementale et réfléchir à de nouvelles manières de produire, d'habiter, de vivre. Achim Lippold a rencontré le président du congrès, le géographe Sébastien Velut. Le journal de la 1èreBenoît Ferrand nous parle de la brume de sable de retour aux Antilles.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Paris : Profanation de plusieurs lieux de cultes juifs à Paris, une enquête a été ouverte

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 31, 2025 1:27


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
EXTRAIT - Paris : Profanation de plusieurs lieux de cultes juifs à Paris, une enquête a été ouverte

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later May 31, 2025 1:27


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : la résistance d'un village face au retour de l'exploitation minière à Diamantina

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 28, 2025 30:00


Dans l'État du Minas Gerais, la région historique de Diamantina, bâtie sur les mines de diamant, est aujourd'hui menacée par un projet de mine de fer baptisé « Mosquito ». Reportage de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.  Porté par l'entreprise Etgran, ce projet de mine vise une zone située entre deux parcs naturels, à proximité du village de Pinheiro. Les habitants redoutent une dégradation de l'environnement, une aggravation de la crise hydrique, et un bouleversement profond de leur mode de vie. Enivaldo, descendant de mineurs artisanaux, dénonce une extraction destructrice : « On va respirer toute la poussière », alerte-t-il. Priscilla, jeune mère, craint les conséquences à long terme : « Le problème avec l'industrie minière, c'est l'après. » De son côté, le professeur Fred rappelle que Pinheiro est un réservoir d'eau pour le fleuve Jequitinhonha, menacé par les résidus de la future mine.Malgré la promesse d'emplois, la mobilisation locale s'intensifie. Tuliane Santos, enseignante engagée, redoute un effet domino : « Ce projet pourrait ouvrir la porte à d'autres exploitations minières. » Pour Julio Brabo, guide touristique, l'alternative est claire : le tourisme communautaire, bien plus durable et bénéfique pour la région. Pour l'heure, le projet a été suspendu par la justice. Mais les habitants le savent : cette bataille judiciaire pourrait durer des années.Les commerçants dominicains sous la menace de gangs haïtiens La situation à la frontière entre Haïti et la République dominicaine est de plus en plus tendue, selon Ivan Garcia, président de la Fédération dominicaine des commerçants. De passage à Paris, il a donné une interview à Marine de la Moissonnière. Les échanges commerciaux, autrefois très dynamiques (plus de 2 milliards de dollars par an il y a dix ans), ont drastiquement chuté à environ 400 millions, selon Ivan Garcia. Seuls les marchés binationaux organisés deux fois par semaine permettent encore une forme de commerce, malgré la fermeture officielle de la frontière. Les Haïtiens y accèdent sous contrôle strict, dans des zones définies, pour y acheter des biens essentiels comme des aliments et des matériaux de construction.Mais ces marchés sont désormais sous la coupe des gangs armés haïtiens, qui imposent leur loi. Les commerçants dominicains doivent verser jusqu'à 20 000 dollars par mois pour que les gangs laissent passer les acheteurs haïtiens. Ces derniers, à leur tour, doivent aussi payer pour pouvoir ramener les marchandises chez eux. Les plus gros commerçants, une douzaine par association, supportent l'essentiel de ces coûts. Cela entraîne une augmentation des prix côté haïtien, ce qui frappe encore plus durement une population déjà en grande détresse économique.Ivan Garcia alerte sur les conséquences à long terme de cette situation. Si les commerçants cessaient de payer les gangs, les Haïtiens ne pourraient plus accéder aux marchés, ce qui tuerait le commerce transfrontalier. Et bien que les groupes armés ne franchissent pas la frontière, ils exercent une pression constante. Ivan Garcia appelle la communauté internationale à intervenir en Haïti avec une force similaire à la MINUSTAH de 2004, sinon l'instabilité haïtienne risque d'atteindre gravement la République dominicaine.L'hôpital La Providence des Gonaïves reprend vieOui c'est à la Une du Nouvelliste. L'hôpital avait été construit dans le cadre des projets post-séisme, pour soulager les hôpitaux saturés de la capitale. Mais très vite, il est devenu un symbole de la mauvaise gouvernance qui gangrène le pays : mal géré, en déclin constant.Aujourd'hui, les choses semblent changer. Une nouvelle direction est en place, le personnel a été renforcé, les locaux sont nettoyés, entretenus, et surtout : les patients commencent à revenir. Un renouveau salué par Le Nouvelliste, qui parle d'une «renaissance». Et dans le contexte actuel – où les grands hôpitaux de Port-au-Prince sont fermés, vandalisés ou incendiés – les autorités sanitaires de l'Artibonite ambitionnent carrément de faire de La Providence un centre hospitalier de référence à l'échelle nationale.Mais attention, nuance le journal : tout n'est pas encore parfait. L'hôpital n'a pas d'électricité 24 heures sur 24, il n'y a ni ambulance ni véhicules adaptés pour le transport des malades. Et les grands appareils biomédicaux sont souvent à l'arrêt, faute de personnel qualifié pour les faire fonctionner, ou simplement parce qu'on ne trouve pas les pièces de rechange. Bref, beaucoup reste à faire.La PNH présente son bilan pour le mois de mai  C'est à la une de Gazette Haiti. Selon la police nationale, 91 armes à feu ont été saisies, en plus d'une importante quantité de munitions et divers équipements. Un bilan modeste alors que le ministre de la Défense Jean-Michel Moïse reconnait sans détour: « Les gangs sont mieux armés que notre armée ». Pour lutter contre les gangs, il se tourne aussi vers des sociétés privées américaines. Le New York Times révèle qu'Haïti a signé un contrat avec Erik Prince, le fondateur de la société militaire privée Blackwater – tristement célèbre pour le massacre de civils en Irak en 2007 – et proche de l'ancien président américain Donald Trump.Selon des responsables haïtiens et américains, Erik Prince aurait été mandaté pour mener des opérations létales contre les gangs armés en Haïti, à l'aide des drones. Problème : aucun résultat concret à ce jour. Aucun chef de gang capturé ni éliminé. En parallèle, Prince recrute des vétérans haïtiano-américains et prévoit d'envoyer jusqu'à 150 mercenaires à Port-au-Prince cet été. Deux experts cités par le New York Times confirment aussi qu'un important lot d'armes a été récemment expédié dans le pays. Ce recours à une force paramilitaire étrangère inquiète de nombreux observateurs, dans un pays où les institutions sont au bord de l'effondrement, et où le contrôle démocratique sur ce type d'intervention est inexistant.Aux États-Unis, l'initiative de Donald Trump visant à lutter contre l'antisémitisme sur les campus suscite de vives critiquesDans une tribune publiée par USA Today, le cardiologue Alex Zheutlin dénonce l'initiative de Donald Trump contre l'antisémitisme sur les campus, qu'il qualifie de manœuvre politique. Selon lui, l'objectif n'est pas de protéger les étudiants juifs, mais de réprimer les universitésjugées trop progressistes, comme Harvard, et de faire taire les critiques d'Israël. Cette démarche, dit-il, restreint la liberté académique et entretient une fausse équation entre militantisme pro-palestinien et haine antisémite, tout en ignorant l'antisémitisme de l'extrême droite.L'auteur alerte aussi sur les effets pervers d'une telle stratégie : en plaçant les Juifs au centre d'une campagne de censure, elle alimente à la fois les stéréotypes antisémites de droite (pouvoir supposé sur les institutions) et les soupçons de gauche (confusion entre soutien à Israël et identité juive). L'auteur rappelle aussi que l'université a été un vecteur d'intégration essentiel pour les Juifs américains. Instrumentaliser l'antisémitisme, conclut-il, ne les protège pas : cela les isole et affaiblit leur place dans la société.Journal de la 1ère Sera-t-il la solution, comme promis, ou le problème ? En Guadeloupe, le syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement est sévèrement épinglé par un rapport de la Chambre Régionale des comptes.

Podcast Torah-Box.com
Bamidbar : Fils unique… comme tout le monde !

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later May 28, 2025 32:40


La Paracha relate le décompte des Bné Israël dans le désert, à leur sortie d'Égypte et la spécificité de chacune des 12 Tribus. De nos jours, ces tribus n'existent plus mais les Juifs sont tous astreints aux mêmes Mitsvot. Néanmoins, chaque Juif a un rôle particulier, des aptitudes qui lui sont propres afin de mener à bien sa mission dans le monde. Chacun, en fonction de ses capacités, de ses Middot, va servir Hachem de son mieux, et d'une manière unique. Chaque Néchama est reliée au trône céleste et donc la Mitsva de chacun est attendue avec amour dans le ciel…. Nous sommes tous des « soldats d'Hachem » et devons accomplir Ses commandements, tout en faisant preuve de capacité d'adaptation car chaque situation requiert un tant soit peu de discernement pour savoir comment agir au mieux.

Les matins
Juifs d'Argentine /Comment lutter contre le démarchage téléphonique /Monique Lévi Strauss : le XXème siècle en héritage

Les matins

Play Episode Listen Later May 23, 2025 150:00


durée : 02:30:00 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sébastien Tank-Storper Directeur de recherche au CNRS, membre du laboratoire CéSor, sociologue et anthropologue du religieux, spécialiste du monde juif; Monique Lévi-Strauss Historienne et anthropologue française; Hélène Lebon Avocate spécialiste de la protection des données personnelles

Un pasteur vous répond (#1PVR)
Le Nouveau Testament est-il antisémite? (Épisode 461)

Un pasteur vous répond (#1PVR)

Play Episode Listen Later May 23, 2025 32:49


La question abordée dans cet épisode fait suite à l'épisode 416, dans lequel est évoquée l'idée d'une faute imputée au peuple juif dans la crucifixion du Christ. Reformulée de manière plus directe, un auditeur s'est demandé si cette idée ne serait pas elle-même inspirée par les écrits du Nouveau Testament, qu'il qualifie alors d'antisémites. Pour y répondre de manière appropriée, Florent invite à nouveau Josué, président de Juifs pour Jésus, qui s'est vu maintes fois questionné sur le sujet.

Un Jour dans l'Histoire
Annette Wieworka : parcours d'une historienne de la Shoah

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 22, 2025 38:40


Nous sommes le 30 août 1980. C'est ce jour-là, qu'Annette Wieviorka rend sa première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine, à Paris. Cette visite a lieu juste après son retour de New York où la jeune femme a suivi un stage accéléré de yiddish. Lors de cette première visite au CDJC, Annette Wieviorka remplit une fiche de lecture sur laquelle elle indique être « professeur d'histoire ». Elle y précise aussi le sujet de ses recherches : « Wolf Wieviorka, écrivain et journaliste yiddish (Girardow 1896-Auschwiz janvier 1945) ». Cette première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine est un moment fondateur qui marque le début d'un lien intime avec cette institution et avec la mémoire de la Shoah. Une mémoire sur laquelle, pendant plus de quarante années, jusqu'à aujourd'hui, Annette Wieviorka ne va cesser de s'interroger. Un travail centré sur l'expérience et la documentation des victimes. Une réflexion constante sur la mémoire et sa transmission à travers le temps, les lieux et les sources. Revenons sur l'itinéraire d'une historienne, celui d'Annette Wieviorka… Avec les Lumières de Annette Wieviorka.« Itinérances » ; A.Michel. Sujets traités : Annette Wieviorka, Shoah, yiddish, juifs, mémoire, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Love Story
NOS CRÉATIONS ORIGINALES | Klaus Barbie, l'une des plus grandes traques de l'histoire

Love Story

Play Episode Listen Later May 18, 2025 81:28


Vous aimez A la folie pas du tout, le podcast Bababam Originals qui vous plonge dans les histoires d'amour qui ont marqué des générations ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir la Traque, le podcast Bababam Originals qui raconte les plus grandes courses poursuites entre flics et voyous qui ont marqué l'Histoire. Bonne écoute ! Découvrez l'incroyable cavale de l'un des personnages les plus horribles de l'histoire : Klaus Barbie. Responsable en partie des massacres des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Barbie est l'une des figures les plus importantes de l'Allemagne Nazi. Après la fin de la guerre, il comprend que sa place n'est plus en Allemagne. Les autorités responsables des procès de Nuremberg engagent alors une poursuite sans relâche, à travers la planète entière, pour mettre la main sur ce criminel de guerre. Production : Bababam  Textes : Pierre Serisier  Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques En partenariat avec Upday Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
Présidentielle en Roumanie: les minorités menacées par les groupuscules d'extrême droite

Reportage International

Play Episode Listen Later May 14, 2025 2:33


En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Judaïca #1 Canaan - 5/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 13, 2025 6:07


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce premier épisode de Judaïca, plongez dans l'incroyable épopée des Hébreux à la conquête de la Terre promise, entre récit biblique et vérité archéologique. Guidés par Josué après la mort de Moïse, les anciens esclaves d'Égypte s'élancent dans une campagne militaire spectaculaire, marquée par des épisodes légendaires comme la chute de Jéricho ou le soleil stoppé dans sa course. Mais que nous révèle réellement l'archéologie ? À travers fouilles, textes anciens et découvertes étonnantes, l'émission interroge les fondements d'un des mythes fondateurs du peuple d'Israël. Une grande enquête historique qui vous invite à revisiter ce pan de l'Histoire sous un jour nouveau. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Judaïca #1 Canaan - 4/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 12, 2025 9:23


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce premier épisode de Judaïca, plongez dans l'incroyable épopée des Hébreux à la conquête de la Terre promise, entre récit biblique et vérité archéologique. Guidés par Josué après la mort de Moïse, les anciens esclaves d'Égypte s'élancent dans une campagne militaire spectaculaire, marquée par des épisodes légendaires comme la chute de Jéricho ou le soleil stoppé dans sa course. Mais que nous révèle réellement l'archéologie ? À travers fouilles, textes anciens et découvertes étonnantes, l'émission interroge les fondements d'un des mythes fondateurs du peuple d'Israël. Une grande enquête historique qui vous invite à revisiter ce pan de l'Histoire sous un jour nouveau. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Judaïca #1 Canaan - 3/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 11, 2025 10:31


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce premier épisode de Judaïca, plongez dans l'incroyable épopée des Hébreux à la conquête de la Terre promise, entre récit biblique et vérité archéologique. Guidés par Josué après la mort de Moïse, les anciens esclaves d'Égypte s'élancent dans une campagne militaire spectaculaire, marquée par des épisodes légendaires comme la chute de Jéricho ou le soleil stoppé dans sa course. Mais que nous révèle réellement l'archéologie ? À travers fouilles, textes anciens et découvertes étonnantes, l'émission interroge les fondements d'un des mythes fondateurs du peuple d'Israël. Une grande enquête historique qui vous invite à revisiter ce pan de l'Histoire sous un jour nouveau. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Quel avenir pour les Palestiniens ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:29


Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Judaïca #1 Canaan - 2/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 10, 2025 9:14


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Dans ce premier épisode de Judaïca, plongez dans l'incroyable épopée des Hébreux à la conquête de la Terre promise, entre récit biblique et vérité archéologique. Guidés par Josué après la mort de Moïse, les anciens esclaves d'Égypte s'élancent dans une campagne militaire spectaculaire, marquée par des épisodes légendaires comme la chute de Jéricho ou le soleil stoppé dans sa course. Mais que nous révèle réellement l'archéologie ? À travers fouilles, textes anciens et découvertes étonnantes, l'émission interroge les fondements d'un des mythes fondateurs du peuple d'Israël. Une grande enquête historique qui vous invite à revisiter ce pan de l'Histoire sous un jour nouveau. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Judaïca #1 Canaan - 1/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 9, 2025 9:36


Dans ce premier épisode de Judaïca, plongez dans l'incroyable épopée des Hébreux à la conquête de la Terre promise, entre récit biblique et vérité archéologique. Guidés par Josué après la mort de Moïse, les anciens esclaves d'Égypte s'élancent dans une campagne militaire spectaculaire, marquée par des épisodes légendaires comme la chute de Jéricho ou le soleil stoppé dans sa course. Mais que nous révèle réellement l'archéologie ? À travers fouilles, textes anciens et découvertes étonnantes, l'émission interroge les fondements d'un des mythes fondateurs du peuple d'Israël. Une grande enquête historique qui vous invite à revisiter ce pan de l'Histoire sous un jour nouveau.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La marche du monde
Hitler et les nazis : comment la haine est arrivée au pouvoir ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later May 3, 2025 48:29


Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale.Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard.Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin.Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée.C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard.« Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. »À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée

Choses à Savoir
Pourquoi les Juifs religieux portent-ils la barbe ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 2:02


Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d'être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens.Une prescription bibliqueLe fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit :« Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. »Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu'il est interdit de raser à l'aide d'une lame métallique.Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants.Une marque d'humilité et de respectAu-delà de l'interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c'est accepter le corps tel que Dieu l'a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d'humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction.La kabbale et la barbe sacréeDans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d'une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d'abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l'Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde.Une identité visuelleEnfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d'identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d'affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s'inscrit souvent aux côtés d'autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels.ConclusionLaisser pousser sa barbe n'est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C'est un geste de fidélité à la Loi, un signe d'humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Toute une vie
1945 : 75 ans après 5/8 : Aharon Appelfeld (1932-2018), des voix dans le silence

Toute une vie

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 58:59


durée : 00:58:59 - Toute une vie - par : Mariannick Bellot - Aharon Appelfeld, écrivain israélien, a marqué la littérature par la justesse et la densité de son œuvre. Cet « écrivain errant de fictions errantes », comme le qualifiait son ami Philip Roth, n'a eu de cesse de traduire son expérience d'enfant ayant survécu à la destruction des Juifs d'Europe. - réalisation : Lionel Quantin - invités : Valérie Zenatti Autrice, traductrice et scénariste pour le cinéma; Judith Appelfeld Épouse de Aharon Appelfeld; Yigal Schwartz Editeur, directeur des archives de littérature à HEKSHERIM; Michal Govrin Écrivaine; Olivier Cohen Editeur, romancier, fondateur des éditions de L'Olivier; Michel Spinosa Cinéaste

Un pasteur vous répond (#1PVR)
Comment Jésus peut-il être le Messie s'il n'a pas reçu l'onction? (Épisode 455)

Un pasteur vous répond (#1PVR)

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 25:29


Dans l'évangile, au chapitre 4, Luc nous rapporte la lecture de la Torah par Jésus dans la synagogue, où il cite Ésaïe : «Il m'a oint...» (l'Éternel) «...donné l'onction...» avant de s'identifier lui-même dans ces paroles. La question de l'onction du Christ soulève encore aujourd'hui une grande controverse parmi le peuple de Dieu. De ce fait et pour y répondre, Florent a l'honneur d'échanger une nouvelle fois avec son ami Josué, président de Juifs pour Jésus.