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Radio Maria France
2025-04-22 Interview sur le Congrès "Filles de Roi"

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 22:41


Avec Mélanie Giraud-Saniez https://fillesderoi.com/

Journal d'Haïti et des Amériques
Les universités américaines entrent en résistance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 30:00


Une dizaine d'établissements universitaires, dont de grandes signatures comme celle de Yale, Brown, Princeton ou Harvard, dénoncent une ingérence sans précédent de l'administration Trump dans les programmes d'enseignement. Au Texas, la peur s'installe dans l'enseignement supérieur. Il y a d'abord, rapporte notre envoyé spécial, Nathanaël Vitrant, les étudiants internationaux, qui craignent, comme c'est déjà arrivé à plusieurs centaines d'entre eux dans cet État, de voir leurs visas révoqués pour des raisons parfois obscures, comme une infraction au code de la route. Ou bien pour avoir exprimé une opinion qui déplaît à l'administration américaine. Sofia, une étudiante pakistanaise, rencontrée lors de manifestations anti-Donald Trump : « Les étudiants impliqués dans les mouvements pro-Palestiniens sont devenus une cible : les services migratoires les enlèvent et les font disparaître. Une de mes amies a vu son visa révoqué et a été condamnée à ce que je qualifierais d'exil politique. »Et comme le confirme Matthew Thompson, un avocat de Houston spécialisé dans le droit à l'immigration, même les enseignants sont pétrifiés : « Le monde académique est en panique. Des profs étrangers qui en théorie n'ont aucune raison d'être inquiets, qui ont le statut de résident permanent, n'osent plus voyager même pour assister à une conférence à l'étranger de peur qu'on ne les laisse pas revenir. »Quant aux citoyens américains dans le monde universitaire, depuis que l'administration Trump a interdit certains mots ou certains sujets, il y règne ce qu'il faut bien qualifier de censure, d'après Sofia Alvarado, une étudiante en journalisme à Austin. « J'écrivais un article sur les feux de forêt au Texas et je suis tombée sur une étude scientifique qui mentionnait le lien entre le réchauffement climatique et les feux de forêt. Mais quand j'ai contacté l'auteure, j'ai eu la surprise de l'entendre me répondre que, dans le contexte politique actuel, elle n'avait pas le droit d'en parler. »Une situation qui inquiète son professeur, John Schwartz : « Des sources qui refusent de parler, ça arrive tout le temps. Mais là ce ne sont pas des gens qui disent « je n'ai pas envie de vous parler », ce sont des gens qui disent « je ne PEUX PAS vous parler. J'ai PEUR de vous parler. George Orwell a écrit 1984 comme un avertissement, mais il y a des gens dans cette administration qui semblent s'en servir comme d'un manuel. Ils n'aiment pas le monde universitaire. Ils rêvent de le transformer en outil de propagande conservateur. On a vu beaucoup de gens et d'institutions mettre le genou à terre, mais heureusement il y a aussi un mouvement de résistance face à cette tentative de changer notre culture. J'espère que d'autres universités suivront l'exemple d'Harvard. » Disparation du pape François, hommage en Haïti et à MiamiL'annonce de la mort du chef de l'Église catholique a suscité de vives réactions sur le sol haïtien, prêtres et leaders religieux n'ont pas caché leur peine et vanté un homme présenté comme très attentif aux souffrances des plus faibles et au sort d'Haïti. Reportage de Peterson Luxama.Hommage aussi du Miami Herald, le grand quotidien pro-démocrate de Floride, dans un articlé signé de son comité éditorial. « Le pape François a touché du doigt deux thèmes majeurs qui résonnent à Miami, souligne le journal, il a d'abord placé le climat sur le devant de la scène catholique en soulignant que la dégradation de la planète touchait en premier lieu les plus pauvres ». Or, dans un endroit tel que la Floride, en première ligne face aux impacts de la crise climatique, aux inondations et aux ouragans, « son appel a pris tout son sens ». Il s'est aussi emparé de la défense des migrants, remarque l'archevêque de Miami Thomas Wenski, « ne s'est jamais lassé de plaider pour les marginaux ou les exclus, et ce message compte ici, dans un État où de très nombreuses familles se sont forgées à travers l'expérience de l'immigration ». François, conclut le Herald, « nous a montré que l'Église ne devait pas être une forteresse où l'on se cache, mais un hôpital de campagne où chacun doit se mettre au service de son prochain ». Les Haïtiens face à la crise alimentaire Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, en ligne de Port-au-Prince, retour sur une prédiction alarmante : plus de la moitié de la population, soit près de 6 millions de personnes, devraient se trouver en situation d'insécurité alimentaire aiguë au moins de juin 2025. C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (Cnsa). Dans une note publiée le jeudi 17 avril 2025, le Programme alimentaire mondial (Pam) signale de son côté combien la montée des actes de violences a entraîné des déplacements massifs de personnes et une aggravation de la faim. Aux États-Unis, les démocrates mobilisés sur le dossier migratoireQuatre élus démocrates de la Chambre des Représentants sont arrivés au Salvador hier (21 avril 2025), afin de mettre en exergue les failles des mesures d'urgence décrétées par le président américain. C'est toujours le cas d'un seul homme qui mobilise l'attention, Kilmar Abrego Garcia, expulsé le mois dernier malgré une décision de justice en sa faveur. L'opposition veut faire de son histoire un exemple des procédures bâclées par l'administration Trump et demande sa retour immédiat aux États-Unis. Dans le Washington Post, les démocrates parlent d'une « crise constitutionnelle » et d'une « opération de kidnapping financée par le gouvernement, à rebours de l'État de droit, et d'un président qui ignore sciemment l'injonction de la Cour Suprême ». La question-clé du moment : Kilmar Abrego Garcia a t-il été ou est-il encore membre du MS13, un gang ultra-violent actif aux États-Unis et en Amérique centrale ? D'après la Maison Blanche, c'est bien le cas et c'est ce CV criminel qui justifierait son éloignement vers le Salvador. Mais sur quels éléments repose cette affirmation ? À ce jour, aucun élément tangible n'a été rendu public, et le quotidien salvadorien La Prensa Grafica nous apprend qu'à la demande expresse des États-Unis, la procédure va rester confidentielle.Les professionnels du droit au Salvador, eux, veulent profiter de cette affaire pour plaider la cause de tous les prisonniers qui croupissent dans les geôles du pays. L'avocate pénaliste Roxana Cardona rappelle que depuis l'instauration de l'état d'urgence en 2022, plus de 85 000 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire et jetées en prison, sans accès à leur dossier, sans conseil juridique et sans contact avec leurs familles, au nom de la lutte contre les groupes criminels décrétée par le président salvadorien Nayib Bukele. Pérou : une loi « anti-ONG » alarme le milieu associatif Le Congrès péruvien vient d'adopter le texte qui vise à « limiter l'influence de l'étranger » au Pérou. Le gouvernement espère restreindre le travail des associations et des ONG internationales, pour éviter d'être poursuivi en justice pour certains de ses manquements au droit. Et cette évolution législative fait craindre une catastrophe dans le milieu associatif. Reportage de notre correspondant à Lima, Martin Chabal.Devant le ministère de la Santé à Lima, l'Asemblea verde, l'Assemblée verte, s'est réunie pour manifester sa colère. Ce collectif de femmes, lutte aujourd'hui pour le droit à l'avortement thérapeutique chez les mineures, car des groupes conservateurs tentent de limiter le recours à l'IVG à la maternité de Lima. Rocio Gutierrez s'inquiète de ces nouvelles mesures.« Nous, ce que nous voulons c'est que nos filles ne soient pas des mères. Au Pérou, chaque année au moins 1 000 enfants accouchent, et elles ont entre 10 et 14 ans. Et le Congrès remet en question le protocole pour ces filles, violées, et enceintes. »Aujourd'hui, à travers son association, Rocio Gutierrez peut se battre juridiquement, pour défendre le droit de ces jeunes filles à un avortement légal. Mais elle craint que ce ne soit bientôt plus possible, depuis que le congrès veut limiter « l'influence de l'étranger ».« L'une des conséquences de cette loi dite anti-ONG, c'est que par exemple, si une enfant se voit retirer le droit à l'accès à un avortement thérapeutique légal, nous en tant qu'organisation nous devons la défendre et dénoncer l'État. Mais ça, on ne pourra plus le faire. »Parce que le Congrès a voté pour la modification de la loi sur l'Agence péruvienne de coopération internationale. Les associations seront maintenant soumises à des amendes si elles poursuivent l'État en ayant reçu des fonds internationaux. Et au Pérou c'est le cas de nombreuses associations, comme celle de Rocio Gutierrez, qui a parfois besoin de l'aide internationale pour faire valoir le droit à l'avortement de ces jeunes filles.Pour les peuples originaires et isolés du Pérou, c'est aussi un coup dur.Antolin Huascar Flores défend les paysans des peuples autochtones à travers la Confédération nationale agraire :« Les communautés autochtones et agricoles du Pérou, on est vulnérables. Je parle des mines dans la partie andine, des entreprises pétrolières en Amazonie qui déforestent. Et quand on veut dénoncer tout cela, une organisation comme la nôtre n'a pas de fonds. On est obligé de recourir à la coopération internationale qui défend nos droits, le droit lié à notre terre, et oblige à l'État de respecter la Constitution. »Aujourd'hui, si ces associations ne se plient pas à la loi et veulent traîner l'État en justice, elles risqueront une amende de près de 700.000 euros. Autant dire que c'est impossible à payer pour ces petites communautés sans risquer la dissolution. Mais cette loi affecte aussi les poids lourds, prévient Marina Navarro, la directrice d'Amnesty International au Pérou, qui travaille notamment sur les victimes de violences policières lors des manifestations contre le pouvoir en 2023, où 49 Péruviens ont été tués.« Cette loi nous affecte beaucoup parce qu'on réalise des rapports sur les violences que l'on fournit à la justice, que l'on met à disposition des enquêteurs, mais avec cette loi ça pourrait être interdit. »Elle compare la situation du Pérou à d'autres pays autoritaires d'Amérique latine. Certains articles auraient été inspirés, voire totalement copiés de ce qui se fait au Nicaragua ou au Venezuela, des pays connus pour leurs atteintes à la démocratie et à l'État de droit. Ces associations protestent contre la manière dont cette loi a été votée, car elles n'ont jamais été consultées pour débattre, et la loi a été votée en une nuit, en une seule lecture, sans débat préalable. L'Agence péruvienne de coopération internationale devient un outil de censure à part entière, le projet d'un gouvernement péruvien de plus en plus autoritaire. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère9,4 pour 100 000 habitants : c'est le taux d'homicides en Guadeloupe, loin devant celui constaté en France métropolitaine.

Les informés de France Info
Visite de JD Vance en Italie, les États-Unis vont-il abandonner l'Ukraine, le congrès des écologistes et le duel Wauquiez-Retailleau à la tête de LR... Les informés de franceinfo du vendredi 18 avril 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 54:36


durée : 00:54:36 - franceinfo: Les informés - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Renaud Blanc.

Zoom de la Rédaction FB Pays d'Auvergne
Le congrès national de neurologie se déroule en ce moment à Clermont-Ferrand

Zoom de la Rédaction FB Pays d'Auvergne

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:06


durée : 00:04:06 - L'info d'ici, ici Pays d'Auvergne

Un Jour dans l'Histoire
Le congrès wallon de 1905

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 27:56


Nous sommes à l'automne 1905, à Liège. C'est là, à l'Université, qu'entre le 30 septembre et le 02 octobre, quelques dizaines d'intellectuels, membres, ou non, du monde associatif, se réunissent pour observer et évaluer la place de la Wallonie dans l'Histoire et ainsi la projeter dans l'avenir. Quelle est son identité ? Quel est le sentiment wallon dans la littérature, la musique, les arts en général ? Au-delà de ces questions, il s'agit aussi, pour les intervenants, de préparer un programme de « défense » contre ce qu'ils appellent « les exagérations flamingantes ». Initiateurs de l'événement, le libéral Julien Delaite et le professeur et écrivain, Oscar Colson, organisent, par exemple, un débat qui oppose Henri Pirenne, considéré comme l'inspirateur de l'école historique française dite École des Annales, proposant une histoire globale, et l'écrivain et militant wallon Hector Chainaye. Ce Congrès, qui se tient dans le cadre de l'Exposition universelle de Liège, organisée à l'occasion du 75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique, a-t-il porté ses fruits ? A-t-on assisté, par la suite, à ce que l'on pourrait appeler la légitimation culturelle de la Wallonie ? Tentons d'apporter quelques réponses … Invitée : Maud Gonne, chargée de recherches du FNRS en études de la traduction. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
SPÉCIAL Aigles 2/3 : Les célèbres fesses blanches du Pygargue

Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 12:07


Emblème des États-Unis, sacré dans les cultures amérindiennes, le Pygargue à tête blanche est l'un des rapaces les plus connus au monde, et le plus célèbre représentant des 10 espèces de Pygargues.Le Congrès en a fait le symbole national des États-Unis le 20 juin 1782… alors que Benjamin Franklin lui avait préféré le Dindon, plus respectable selon lui car moins roublard.Retrouve l'article de Marie-Laure Gobin sur les Pygargues sur le site de Baleine sous Gravillon_______

Les coulisses du pouvoir
Trump sous pression : Bourse, douches et dérapages diplomatiques

Les coulisses du pouvoir

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 5:00


Donald Trump publie un message incitant à acheter en Bourse, juste avant une envolée des marchés. Deux milliardaires en profitent, ce qui soulève des soupçons de manipulation de marché ou de délit d'initié. Aucune preuve pour l'instant, mais les démocrates demandent une enquête. Le même jour, Trump signe un décret pour supprimer les limiteurs de débit d'eau dans les douches, expliquant que ses cheveux nécessitent plus d'eau. Ce geste, en pleine crise économique, est vu comme une manœuvre de diversion. Trump multiplie aussi les propos vulgaires envers d'autres pays, révélant une vision des relations internationales fondée sur la domination. Le Congrès commence timidement à réagir. Les midterms à venir pourraient changer la donne. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un air d'amérique
DÉCOUVERTE - Donald Trump : ce que vous n'avez pas vu lors de son discours devant le Congrès

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 18:21


Lors de son long discours devant le Congrès, Donald Trump a exalté les républicains et provoqué les démocrates. Retour sur plusieurs moments passés plutôt inaperçus.

Une lettre d'Amérique
268. Donald Trump : ce que vous n'avez pas vu lors de son discours devant le Congrès

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 18:21


Lors de son long discours devant le Congrès, Donald Trump a exalté les républicains et provoqué les démocrates. Retour sur plusieurs moments passés plutôt inaperçus.

Aujourd'hui l'économie
Les opérateurs télécom européens face au défi de la régulation

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 3:42


Le Congrès international des opérateurs mobiles vient de s'achever à Barcelone. Grand-messe d'un secteur qui nous concerne tous. Mais ce qui y a notamment occupé les esprits, c'est le retard des opérateurs européens face à leurs homologues américains. Décryptage. Les opérateurs de télécommunications mobiles européens sont en retard par rapport à leurs concurrents américains. C'est un fait, d'autant que ce retard est visible ces dernières années, notamment en matière d'innovation, d'investissement et de déploiement de nouvelles technologies comme la fibre ou la 5G. La 5G est justement un bon exemple puisqu'elle a commencé à être déployée à l'automne 2018 aux États-Unis. Pour les Européens, il aura fallu attendre deux ans pour capter de la 5G, et aujourd'hui, le continent n'est pas encore entièrement couvert.  Deux marchés très différents C'est le visage du marché qui est l'une des premières explications de cette situation. Sur le continent européen, il est très éclaté, fragmenté, avec des dizaines d'opérateurs. On en compte à peu près 80, comme Orange, Vodafone ou encore Telefonica. La concurrence y est donc féroce et les prix sont en moyenne cinq fois moins élevés que les forfaits américains. Aux États-Unis, justement, le marché du réseau mobile est dominé par quelques grands acteurs internationaux. Ils se comptent sur les doigts d'une main. Citons par exemple T-Mobile, AT and T ou encore Verizon. D'après une étude publiée par le Cabinet Deloitte en février, au sein des membres de l'UE, le nombre moyen d'abonnés par opérateur est de 4,5 millions contre tenez-vous bien 95 millions aux États-Unis. C'est 21 fois plus. Les Européens limités On pourrait dès lors penser que les Européens puissent se regrouper pour faire face aux Américains. Les grands groupes l'ont d'ailleurs redemandé à la Commission européenne fin 2024. Mais il y a une subtilité, c'est d'ailleurs l'un des cœurs de leur problème, c'est que les fusions d'opérateurs mobiles sont très encadrées et régulées au sein de l'Union européenne. Il n'y a pas de champions européens à proprement parler mais des champions nationaux, sans aucun doute ! Pour faire simple, un petit opérateur national n'aura de facto pas les moyens d'investir tandis qu'un gros opérateur national lui pourrait manquer de fonds pour le faire, des fonds qu'il pourrait trouver dans sa fusion avec le petit. Un chiffre le prouve, depuis 2020, seulement deux fusions d'opérateurs ont eu lieu en Europe contre quatre en Amérique du Nord. S'ouvrir à d'autres marchés Pour faire face, les opérateurs européens ont leur stratégie pour exister, tout simplement en investissant sur d'autres marchés. Remarquant que leur taux de croissance sur le sol européen était atone voire négatif, ils vont voir ailleurs. Leurs revenus réels y ont diminué de 4,4% d'après l'agence Connect Europe. Illustration avec le Français Orange, leader européen sur le continent africain. Son activité au Moyen Orient et en Afrique constitue 16 % de son chiffre d'affaires. Une tendance toujours à la hausse parce qu'Orange est implanté dans 17 pays du continent mais aussi et surtout parce que le marché africain est l'un des plus dynamiques au monde.  À lire aussiL'entreprise de télécom Orange française affiche ses bons résultats financiers en AfriqueCar finalement, derrière cette situation, il est surtout question de souveraineté des États européens, chacun souhaitant héberger son champion. Mais ça pourrait changer. Plusieurs rapports dont le rapport Draghi sur la compétitivité de l'UE préconise de consolider le marché européen des télécoms avec des fusions de groupes. Car en fait, l'ambition est bien de trouver un savant équilibre entre compétitivité et règles de compétition ! 

Les journaux de France Culture
Retour sur le discours de Donald Trump devant le Congrès dans une ambiance électrique

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 13:51


durée : 00:13:51 - Journal de 7 h - Pour le reste, pas vraiment d'annonces nouvelles, les détails dans cette édition.

Journal d'Haïti et des Amériques
Devant le Congrès, Donald Trump vante les premières mesures de son second mandat

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 30:00


À l'occasion de son premier discours devant les élus américains depuis son retour au pouvoir, le président des États-Unis a déroulé le fil d'une Amérique en pleine « révolution du bon sens ». Il a commencé son intervention en expliquant que « l'Amérique est de retour », souligne le correspondant de RFI à Washington, Guillaume Naudin. Le président américain revendique le début de mandat le plus actif et le plus réussi de toute l'histoire américaine, avec 79 décrets signés et près de 400 décisions prises durant les 43 premiers jours. Une avalanche d'annonces et de décisions qui déborde à la fois la presse et ses adversaires politiques, qui sont pratiquement sans réaction. Mis à part le représentant du Texas, Al Green, qui a bruyamment contesté que Donald Trump ait un mandat clair du peuple américain et qui a d'ailleurs été escorté jusqu'à la sortie pour cela, ils n'étaient pas très bruyants et certains d'entre eux avaient boycotté ce discours. À part quelques panneaux assez discrets, les élus démocrates ont surtout fait la grève des applaudissements. Et d'ailleurs Donald Trump l'a bien remarqué et fait remarquer.« C'est mon 5è discours du genre au Congrès. Et une fois encore, je regarde les démocrates devant moi et je réalise qu'il n'y a absolument rien que je puisse dire pour les rendre heureux, ou les faire se lever, sourire ou applaudir. Il n'y a rien que je puisse faire. Alors les démocrates assis devant moi, pourquoi, juste pour un soir, ne pas vous joindre à nous pour célébrer tant d'incroyables victoires pour l'Amérique ? »Il n'a pas obtenu les applaudissements recherchés, mais, tradition oblige, il a eu droit au « rebuttal », la réponse fournie par la nouvelle sénatrice démocrate du Michigan, Elissa Slotkin, qui a fait carrière dans le renseignement. Elle est donc spécialiste des questions de sécurité. Mais elle est aussi capable de parler d'économie, comme l'a fait Donald Trump et voici ce qu'elle en dit :« Le président Trump essaie de faire un cadeau sans précédent à ses amis milliardaires. Il cherche des milliers de milliards de dollars à donner aux plus riches des Américains. Et pour faire ça, il va vous faire payer dans tous les domaines de votre vie. Les prix de l'alimentation et du logement augmentent. Ils ne baissent pas. Et il n'a pas proposé de plan pour régler l'un ou l'autre. Ses droits de douane contre des alliés comme le Canada vont faire monter les prix de l'énergie, du bois de construction et des voitures. Cela lance une guerre commerciale qui va toucher l'industrie et les agriculteurs. Le prix de vos traitements médicaux va augmenter parce qu'il n'a tout simplement pas l'argent nécessaire sans toucher à vos soins de santé. Et pendant ce temps, la dette augmente et s'il ne fait pas attention, il pourrait nous entraîner dans la récession » Enthousiasme des membres du Parti républicainMajoritaires à la Chambre et au Sénat, ils ont applaudi lorsque Donald Trump a dit que son prédécesseur Joe Biden avait été le pire président de l'Histoire. Ou quand il a salué Elon Musk et son travail avec le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) pour détecter la fraude, en prenant l'exemple des abus dans les comptes de la Sécurité sociale, la retraite des personnes âgées les plus fragiles économiquement. Il veut récupérer l'argent indûment versé selon lui pour faire baisser les prix, les taux d'emprunt immobilier et redonner de l'argent aux Américains.Sur l'économie, il a aussi été question des droits de douane qui, « malgré quelques perturbations » - la bourse a par exemple effacé tous ses gains depuis le 20 janvier en 2 jours -, malgré cela, c'est selon lui bon pour le pays. Il se félicite des investissements annoncés par plusieurs entreprises. Des investissements, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle et de la fabrication de puces électroniques, qui sont évidemment réfléchis depuis un moment par les entreprises concernées et qui sont mis en scène depuis le début de son mandat.Donald Trumpconfirme par ailleurs qu'il veut reprendre le canal de Panama, sans évoquer directement l'option militaire comme il l'a déjà fait. Pas plus que pour le Groenland, pour lequel il renouvelle son intérêt économique et de sécurité, mais en se disant favorable à l'autodétermination des habitants. Enfin surtout, quelques jours après l'invraisemblable incident diplomatique du Bureau ovale, il annonce avoir reçu une lettre du président ukrainien Volodymyr Zelensky lui annonçant qu'il veut faire la paix sous sa direction à lui, qui continue à négocier avec la Russie et que l'Ukraine souhaite signer l'accord qui donne accès à ses minerais et terres rares aux États-Unis. Inquiétudes pour l'économie américaine ?Le Wall Street Journal, publication conservatrice et libérale, passe ce discours au tamis avec six éditorialistes qui en ressortent plutôt satisfaits : « Expansion du forage pétrolier, chasse au gâchis dans l'administration fédérale, répression du crime dans les centres urbains, expulsion de sans-papiers… Les 4/5èmes de ce discours sont des mesures largement soutenues par les Américains ».Mais l'exercice se corse quand il s'agit des droits de douane. Sur ce point, « son discours sonnait comme au bon vieux temps du protectionnisme », tacle le Wall Street Journal. « Difficile d'entendre parler de victoire pour les consommateurs américains lorsque, par exemple, M. Trump rend les importations de fruits et légumes encore plus cher. Vu à quel point les électeurs en voulaient à Joe Biden pour la hausse des prix, Donald Trump a peut-être tendance à minimiser le risque politique quand il annonce une « légère perturbation » en matière commerciale. »Au passage, petite gifle pour les démocrates, les plumes du Wall Street Journal s'en donnent à cœur joie : « Avec leurs phrases toutes faites sur quelques pancartes, comme «Musk est un voleur» ou «Faux», les démocrates avaient l'air plutôt ridicules. Sans parler de ces élues habillées en rose pour protester contre les mesures de Donald Trump envers les femmes. Tout ce que les Démocrates ont mis en œuvre hier soir dans l'hémicycle nous confirme une fois de plus pourquoi ils ont perdu au mois de novembre ».Et les signatures du New York Times ne sont pas loin de penser la même chose, prenons Michelle Goldberg pour n'en citer qu'une : « les démocrates n'auraient tout simplement pas dû venir. Et quitte à y aller, pourquoi se munir de ces pancartes stupides. Si ce n'est pour servir de faire-valoir à un autocrate trop content de couper l'Amérique en petits morceaux ». Fin du TPS et recours en justiceParmi les dizaines de procédures judiciaires intentées contre l'administration Trump depuis le 20 janvier, il y a ces recours contre la fin programmée du TPS (Temporary Protected Status). Joe Biden avait étendu ce dispositif d'accueil jusqu'en février 2026 pour les ressortissants haïtiens, mais la nouvelle Maison Blanche ne veut plus en entendre parler et a choisi d'inverser cette décision, il y a quinze jours. Par conséquent, au-delà du 3 août 2025, tous les Haïtiens présents aux États-Unis par le biais du TPS risquent de se retrouver dans l'illégalité.Quatre d'entre eux, appuyés par trois organisations, viennent d'attaquer cette décision. NBC News cite l'un des leurs avocats : l'idée de supprimer le TPS pour Haïti et le Venezuela « répond à des préoccupations raciales et n'a aucune considération pour la réalité de ce que vivent ces communautés ». Son principal argument juridique : l'actuelle administration américaine n'a pas le pouvoir de revenir sur le délai déjà gravé dans le marbre par l'équipe Biden. L'agriculture en Haïti en dangerLes conséquences de la crise sécuritaire se font particulièrement sentir chez les agriculteurs haïtiens qui ne peuvent plus vendre leur production. Les routes sont trop dangereuses, contrôlées par les gangs qui rackettent les voyageurs et les cargaisons de fruits et de légumes ne parviennent pas jusqu'aux grandes villes. Conséquence : les producteurs perdent de l'argent et les chauffeurs de camions ne travaillent plus. C'est le cas notamment dans la commune de Fonds-Verrettes, à l'est de Port-au-Prince. Reportage de Peterson Luxama à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreEn Martinique, le roi du carnaval s'est embrasé à Fort-de-France avec 24 heures d'avance, accidentellement et à la grande stupéfaction des spectateurs présents lors du défilé du Mardi gras.

L'invité de RTL
TRUMP DEVANT LE CONGRÈS - Arnaud Tousch est l'invité de Jérôme Florin

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 6:19


Premier discours de Donald Trump face au Congrès américain. Arnaud Tousch, correspondant de RTL aux Etats-Unis, répond aux questions de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 05 mars 2025.

8.30 franceinfo:
Discours de Donald Trump devant le Congrès, relations avec la Russie, opposition démocrate... Le "8h30 franceinfo" de Corentin Sellin

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 24:39


durée : 00:24:39 - 8h30 franceinfo - Le professeur agrégé d'histoire et spécialiste des Etats-Unis était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 5 mars 2025.

Le journal de 7h00
Retour sur le discours de Donald Trump devant le Congrès dans une ambiance électrique

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 13:51


durée : 00:13:51 - Journal de 7 h - Pour le reste, pas vraiment d'annonces nouvelles, les détails dans cette édition.

Esprits Libres
Discours de Donald Trump devant le Congrès : « Il a un côté Javier Milei » selon Marc Lambron

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 13:50


Ruth Elkrief et Marc Lambron décryptent le discours plein de défi de Donald Trump de près de deux heures devant le Congrès américain. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les vraies voix
Les Vraies Voix - Allocution d'Emmanuel Macron // Discours de Donald Trump devant le Congrès américain

Les vraies voix

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025


Au programme : Soutien total à l'Ukraine, fermeté face aux États-Unis, dialogue avec Washington et Moscou... quelle stratégie doit adopter Macron ce soir ? // Discours devant le Congrès américain : pensez-vous que les États-Unis pourraient annexer le Groenland et le canal de Panama ?

L'Edito Politique
Les erreurs en série commises par Marine Tondelier avant le Congrès des Verts

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 3:01


Malgré son rôle clé dans la constitution du NFP, Marine Tondelier dresse un bilan qui n'est pas tout à fait à son avantage...Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les informés de France Info
Hommages à Alexei Navalny, le bilan de la Conférence de Munich, le Congrès du PS... Les informés de franceinfo du dimanche 16 février 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 55:56


durée : 00:55:56 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Renaud Blanc.

Revue de presse internationale
À la Une: Elon Musk tout-puissant

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 4:11


Scène surréaliste hier dans le bureau ovale de la Maison Blanche, une scène immortalisée par des photos et des vidéos à la Une des sites internet des grands quotidiens américains et reprise également par nombre de journaux internationaux. On y voit Elon Musk, tout habillé de noir, casquette MAGA sur la tête, debout, à côté de Donald Trump assis à son bureau.« Incroyable mise en scène », s'exclame le New York Times. « Répondant aux questions des médias pour la première fois depuis son arrivée à Washington pour diriger le DOGE, le soi-disant département de l'efficacité gouvernementale, Elon Musk a justifié pendant une trentaine de minutes la raison d'être de la refonte radicale de la bureaucratie fédérale. Il a affirmé que son travail était dans l'intérêt du public et de la démocratie et que son initiative de réduction des coûts du gouvernement était tout à fait transparente. Elon Musk a aussi tenu des propos à l'emporte-pièce, pointe le New York Times, comme quoi la bureaucratie fédérale avait été corrompue par des tricheurs qui avaient octroyé de l'argent à des “fraudeurs“. Tout cela, sans la moindre preuve. Et pendant ce temps, le président Trump, assis derrière le bureau, approuvait les propos de l'homme le plus riche du monde ».Le Congrès battu en brèche…Le Washington Post s'emporte : qui plus est, « Donald Trump a signé hier un (nouveau) décret qui exige que les agences fédérales travaillent avec le service des douanes américaines pour réduire leurs effectifs existants et limiter les embauches futures. Un décret qui donne au DOGE du milliardaire Elon Musk encore plus de pouvoir qu'il n'en a accumulé au cours des trois premières semaines de la nouvelle administration ».Le Washington Post enfonce le clou en publiant une tribune signée d'un ancien conseiller juridique de Reagan et Bush expliquant pourquoi le DOGE est inconstitutionnel… « Le DOGE se moque de deux principes fondamentaux de notre gouvernement, affirme-t-il : nous sommes une nation régie par des lois, pas par la volonté des uns ou des autres, et c'est le Congrès qui contrôle les dépenses et adopte les lois. Le président doit exécuter fidèlement les lois du Congrès et gérer les agences exécutives conformément à la Constitution et aux crédits alloués par le législateur - et non en vertu d'un droit divin ou d'un pouvoir absolu ».« Expérience utile… »Autre point de vue à lire dans le Wall Street Journal : « le DOGE est une expérience utile », affirme le quotidien économique proche du pouvoir.  « Le véritable cœur de ce projet est d'apporter un regard extérieur sur le bon emploi de l'argent public. Et qu'est-ce que l'équipe de Musk voit et rapportera ensuite ? » Deux exemples, pointe le journal : « l'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, n'est rien d'autre qu'une caisse noire pour la gauche activiste. Ou encore, la moitié des subventions de l'Institut national de la santé sont affectées non pas à la recherche médicale, mais au renforcement des privilèges et des salaires des administrateurs ».Musk et ses « Muskrats »Le Figaro à Paris explique comment les hommes de Musk ont pris le pouvoir… Ils sont surnommés les « Muskrats », les rats de Musk. « Une quarantaine d'individus, la plupart très jeunes, qui travaillent jour et nuit sous ses ordres et dorment même dans les ministères. Ils suivent une tactique bien rodée, s'emparant des ordinateurs, récupérant les fichiers informatiques sensibles (paiements, contrats, informations sur les employés) sans aucun contrôle ni respect des protocoles de sécurité. Puis, très vite, ils font le ménage et éliminent emplois, programmes et données sur les sites officiels, tout en bombardant les employés de messages menaçants. (…) Tout ceci se déroule dans la plus totale opacité, relève Le Figaro. Les noms des hommes de main de Musk restent dans l'ensemble secret, ils n'ont pas d'autorité légale claire et ne rendent de comptes qu'au milliardaire ».Résistances…Toutefois, poursuit Le Figaro, « la résistance commence à s'organiser. Outre les critiques virulentes des démocrates, 4000 employés ont adhéré début février au plus gros syndicat de fonctionnaires. Chaque jour, de nouvelles actions en justice sont lancées contre Musk et l'Administration par des syndicats, des États et des groupes divers. Certaines mesures ont déjà été temporairement bloquées ».Mais, constate encore Le Figaro, « Elon Musk continue à jouer les électrons libres avec la bénédiction du président Trump. “C'est un as en matière de réduction de coûts“, a-t-il dit, sans doute ravi de lui laisser faire le “sale boulot“. Le président a tout de même nuancé : “Elon ne peut pas faire et ne fera pas tout ce qu'il veut sans notre aval“. »

Invité de la mi-journée
Offensive de Musk contre les institutions américaines: «Le Congrès sera le petit doigt sur la couture du pantalon»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 7:37


Le milliardaire bras droit de Donald Trump a donné le coup de grâce à l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et ses collaborateurs ont mené une opération similaire en prenant le contrôle du système de paiement du Trésor américain, celui qui se charge de la distribution des fonds fédéraux. L'évolution rapide de la situation à l'USAID a suscité une vive controverse chez les démocrates, qui estiment qu'elle symbolise le pouvoir massif que Elon Musk exerce sur Washington. Les américains disposent-ils de contrepouvoirs suffisamment forts pour préserver l'État et la démocratie ? L'analyse d'Olivier Piton, avocat en droit public et essayiste. Auteur de « La Nouvelle Révolution américaine » et « Kamala Harris. La conquérante », éditions Plon.

Revue de presse internationale
À la Une: le bras-de-fer entre Trump et l'administration fédérale

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 3:43


« Il n'aura fallu qu'une semaine au président Donald Trump pour déclencher une crise constitutionnelle potentielle », soupire le Washington Post. Le président américain veut mettre au pas l'administration fédérale, la modeler à son image, contrôler ses dépenses, licencier les fonctionnaires récalcitrants.Pourtant, souligne le Post, « la Constitution, qui ne semble pas avoir beaucoup d'importance de nos jours, est on ne peut plus claire. Le Congrès possède le pouvoir du financement. Il est le seul à contrôler la quantité d'argent des contribuables à dépenser, et sur quoi. (…) Et le travail du président consiste à “veiller“ à ce que ces lois soient “fidèlement exécutées“ ».Rien de plus, et pourtant, pointe encore le Washington Post, « le Bureau de la gestion et du budget de Trump, dirigé par des zélotes qui ont une conception démesurée de l'autorité exécutive, semble ignorer le rôle du Congrès ».Le gel est gelé…« Si tout cela semble délirant, c'est parce que c'est le cas », s'exclame le New York Times. « Donald Trump mène une guerre contre le système gouvernemental américain. Lundi après-midi, son Bureau de la gestion et du budget a gelé la quasi-totalité des subventions, prêts et autres formes d'aide fédérale, affectant jusqu'à 3 000 milliards de dollars de fonds, notamment pour l'éducation, les secours en cas de catastrophe et les prêts aux petites entreprises, ainsi que des centaines de milliards de dollars de subventions aux gouvernements des États, des collectivités locales et des tribus. (…) Le lendemain, mardi, 23 procureurs généraux ont poursuivi l'administration Trump dans le but de bloquer ce gel, et un juge fédéral a émis un sursis administratif pour préserver le statu quo jusqu'à la semaine prochaine (…). Pour l'instant, (donc) le gel est, en fait, gelé, pointe le New York Times. Mais quelle que soit la manière dont cela va se terminer, il faut souligner que Trump a fait plus que déclencher une crise fiscale et politique ; il nous a précipités dans une autre crise constitutionnelle ».« Curer le marigot »Commentaire de Libération à Paris : ce sont les « grandes purges d'un Donald Trump vainqueur et tyrannique. (…) Revenu à la Maison Blanche il y a dix jours à peine, Donald Trump met à exécution ses menaces de remodeler l'administration, en conformité avec son idéologie et son programme. De “curer le marigot“, comme il promet de le faire depuis dix ans, et de décaper tout ce qu'il voit comme “woke“ ou déloyal. De neutraliser les contre-pouvoirs dans l'administration, et de mettre au pas les millions de fonctionnaires du pays ».Manque de clarté…Autre point de vue pour le Wall Street Journal à New York, plutôt complaisant envers Trump…Le Wall Street Journal qui affirme que le président américain « a tout à fait le droit de suspendre le versement de fonds discrétionnaires pour s'assurer qu'ils sont conformes à la loi et à ses priorités. Mais la Maison Blanche ne s'est pas aidée, reconnaît le quotidien économique, en manquant de clarté sur les détails, ce qui a permis aux démocrates de prédire l'apocalypse. (…) Gouverner par le chaos ne fonctionne pas, pointe encore le Wall Street Journal. Pour réussir, les actions de l'équipe Trump doivent être bien définies et soigneusement expliquées, faute de quoi elles seront mises en pièces par les tribunaux et les agents du statu quo ».La guerre dans l'est de la RDC : sanctionner le Rwanda ?À la Une également, la RDC et la guerre dans l'est du pays… Un conflit souvent ignoré par la presse internationale et qui revient sur le devant de la scène… Le Guardian à Londres lui consacre son éditorial. Pour le quotidien britannique, l'Occident a été trop complaisant à l'égard du président rwandais, Paul Kagame : « cette crise montre à quel point il est absurde de considérer Kigali comme un garant de la stabilité régionale, affirme le Guardian. L'Allemagne a envoyé un signal bienvenu en suspendant les négociations d'aide avec les responsables rwandais. D'autres pays européens et les États-Unis devraient suivre cet exemple. Des sanctions et des interdictions de voyager pourraient également être adoptées pour faire pression pour que s'achèvent les combats et créer des couloirs humanitaires. La communauté internationale interpelle enfin le Rwanda sur son rôle dans cette catastrophe. Mais, conclut le Guardian, avec autant de vies en jeu, il faut plus que des mots ».

Learn French with daily podcasts
Le retour en fanfare de Trump à la Maison-Blanche (Trump's grand comeback to the White House)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 4:08


Le Congrès américain certifie la victoire de Donald Trump, officialisant son retour à la présidence des États-Unis. Traduction: The U.S. Congress certifies Donald Trump's victory, confirming his return to the presidency. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Tiktok sera-t-il banni des États-Unis ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 2:22


L'avenir de TikTok aux États-Unis reste incertain, oscillant entre un possible bannissement et une éventuelle vente à une entreprise américaine. Les tensions entre ByteDance, l'entreprise chinoise propriétaire de TikTok, et le gouvernement américain s'intensifient, en raison de préoccupations croissantes concernant la sécurité nationale, la confidentialité des données et l'influence étrangère. Pourquoi TikTok est-il menacé ? TikTok est accusé par les autorités américaines, notamment le FBI et plusieurs sénateurs, de poser un risque pour la sécurité nationale. La principale crainte réside dans le potentiel accès du gouvernement chinois aux données personnelles des utilisateurs américains. Bien que ByteDance ait nié tout partage de données avec Pékin, l'influence de la loi chinoise sur les entreprises nationales nourrit les soupçons. Les États-Unis s'inquiètent également de l'utilisation de TikTok comme outil de propagande ou de manipulation de l'opinion publique. Les algorithmes de la plateforme, capables de promouvoir ou de cacher certains contenus, sont perçus comme une menace potentielle en cas d'ingérence étrangère. Les scénarios possibles 1. Bannissement pur et simple L'administration Biden, comme celle de Donald Trump avant elle, envisage la possibilité d'un bannissement complet de TikTok. Plusieurs États américains et agences fédérales ont déjà interdit l'application sur les appareils gouvernementaux. Un bannissement national serait un précédent, mais soulève des questions juridiques concernant la liberté d'expression et l'impact sur des millions d'utilisateurs et de créateurs de contenu. 2. Vente à une entreprise américaine Une autre option serait que ByteDance vende TikTok à une entreprise américaine, comme Microsoft ou Oracle, une solution déjà envisagée sous l'administration Trump. Cela permettrait de répondre aux préoccupations concernant le contrôle des données, tout en maintenant l'accès à l'application pour les utilisateurs. Cependant, ByteDance hésite à céder son bijou technologique et les autorités chinoises pourraient bloquer une telle vente. 3. Solutions techniques pour apaiser les tensions TikTok a proposé des initiatives comme le projet "Texas", consistant à stocker les données des utilisateurs américains sur des serveurs locaux contrôlés par Oracle. Bien que cela puisse réduire les risques perçus, les critiques estiment que cela n'éliminerait pas totalement l'influence potentielle de ByteDance. Un dénouement incertain Le Congrès américain examine actuellement des projets de loi visant à limiter ou interdire TikTok. La décision finale dépendra des négociations entre ByteDance, le gouvernement américain et d'autres acteurs internationaux. Si TikTok reste extrêmement populaire aux États-Unis, l'influence géopolitique et les enjeux économiques en font un symbole de la rivalité entre les États-Unis et la Chine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
PLC: le prochain chef ne sera PAS un Québécois, prédit Mario Dumont

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 15:29


Départ annoncé de Trudeau: quelle sera la suite? Les oppositions déjà en campagne? Trump réagit au départ de Trudeau. Le Congrès certifie les résultats de l’élection américaine. 7 janvier: jour de commémoration du drame Charlie Hebdo. Tour de l’actualité avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le retour de Mario Dumont
Résolution 2025: mieux… se chicaner?

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 10:38


Martin Desrosiers nous propose des idées de résolutions pour 2025! Jean-Marie Le Pen est décédé. Quel avenir pour le PLC? Charlie Hebdo: déjà 10 ans. Le Congrès certifie les résultats de l’élection. Le CH se taille une place en séries! Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Tout savoir en 24 minutes
PLC: le prochain chef ne sera PAS un Québécois, prédit Mario Dumont

Tout savoir en 24 minutes

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 15:29


Départ annoncé de Trudeau: quelle sera la suite? Les oppositions déjà en campagne? Trump réagit au départ de Trudeau. Le Congrès certifie les résultats de l’élection américaine. 7 janvier: jour de commémoration du drame Charlie Hebdo. Tour de l’actualité avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le retour de Mario Dumont
Décès de Julien Poulin: «Je l'ai reçu comme un bon choc», dit Fabien Cloutier

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 12:32


Julien Poulin est décédé à l’âge de 78 ans. Justin Trudeau et son avenir politique. Le Congrès va certifier la victoire de Trump. Tour d’horizon de la NFL. Tour de table avec Isabelle Perron, Alexandre Dubé, Mario Dumont et Fabien Cloutier, dramaturge. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Invité de la mi-journée
Attaque du Capitole: «La justice a été très lente avec Donald Trump»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 6:46


Le Congrès américain se réunit ce lundi 6 janvier pour officialiser les résultats de la présidentielle, ultime étape avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier. Une situation qui paraissait inimaginable il y a quatre ans, après l'assaut du Capitole par ses partisans. Entretien avec Françoise Coste, enseignante-chercheuse en études américaines à l'Université Toulouse-Jean-Jaurès. Françoise Coste est l'auteure de Reagan (éditions Perrin)

radio-immo.fr, l'information immobilière
Loic CANTIN, FNAIM - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 7:45


radio-immo.fr, l'information immobilière
Thibault GUILLAUME, VITRINEMEDIA & Kimel PROST, AGENCE DE VALLIERE - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 18:18


SITE INTERNET : https://www.vitrinemedia.com/fr/fr/ https://www.agencedevalliere.com/

radio-immo.fr, l'information immobilière
Anthony ARNOLD, BAZZILE - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 9:18


SITE INTERNET : https://www.bazzile.com/

radio-immo.fr, l'information immobilière
François JOLIVET, DÉPUTÉ DE L'INDRE - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 6:57


radio-immo.fr, l'information immobilière
Laurent L'EXACT, WE INVEST - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 10:00


SITE INTERNET : https://weinvest.fr/

radio-immo.fr, l'information immobilière
Table Ronde FICHIER AMEPI - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 20:55


SITE INTERNET : https://www.fichieramepi.fr/

radio-immo.fr, l'information immobilière
Yannick BORDE, PROCIVIS - Immo le congrès Immobilier FNAIM 2024

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 10:57


SITE INTERNET : https://procivis.fr/

Au cœur de l'histoire
Le congrès de Vienne, quand Talleyrand et le chef Carême mettent l'Europe à table

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 16:47


Virginie Girod raconte le congrès de Vienne, marqué par l'alliance entre un diplomate et un cuisinier entrés dans l'Histoire.En novembre 1814 s'ouvre à Vienne, en Autriche, un congrès réunissant les grandes puissances européennes afin de réorganiser l'Europe après la chute de Napoléon Bonaparte. Parmi les nombreux plénipotentiaires affluant dans la capitale des Habsbourg, se trouve Charles Maurice de Talleyrand Périgord (1754-1838), représentant de la France. Dans ses valises, il emmène Antonin Carême (1783-1833), le plus grand cuisinier de son temps. Sollicité par de nombreuses têtes couronnés, ce dernier fut surnommé "le roi des chef et le chef des rois".A Vienne, le diplomate et le chef subjuguent les officiels de tous bords, organisant des dîners de légende dans le palais de Kaunitz. Alors que les papilles se délectent, les langues se délient... Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Marie-Pierre Rey, Le premier des chefs. L'exceptionnel destin d'Antonin Carême, Flammarion, 2021 Ressources en ligne :Le Congrès de Vienne et le nouveau visage de l'Europe après Napoléon Ier - Site de la Fondation Napoléon Dans les pas d'Antonin Carême - Le blog Gallica Le Congrès de Vienne - Napoleonica® la chaîne, de la Fondation Napoléon Talleyrand au Congrès de Vienne - Revue des Deux Mondes Sources :La pâtissier royal parisien - Antonin Carême

Les histoires de 28 Minutes
Le mal-être des maires en France / Mercosur : libre-échange ou protectionnisme ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 46:07


L'émission 28 minutes du 19/11/2024 Menaces, surmenage… : un maire témoigne du malaise des élus locauxLe Congrès des maires de France s'ouvre ce mardi à Paris, pour trois jours. Florian Lecoultre, maire de Nouzonville depuis 2014, est notre invité. Et comme un grand nombre de ses confrères, son mal-être en tant qu'élu local ne cesse de grandir. Selon une enquête menée par l'Association des maires de France, 83 % des sondés estiment que leur mandat est usant pour leur santé et 86 % se disent sujets à des troubles du sommeil. Les maires font de plus en plus souvent face à des menaces physiques et des violences de la part de leurs administrés. L'annonce des coupes dans le budget 2025 par le gouvernement, notamment dans la partie réservée aux collectivités territoriales, risquent d'autant plus d'inquiéter les élus. Libre-échange ou protectionnisme : l'Europe et la France à la croisée des chemins ? Alors que l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays du Mercosur est discuté au Brésil, dans le cadre du G20, les agriculteurs français multiplient les actions pour s'opposer à ce traité, source de nombreuses colères. Dimanche 17 novembre, Emmanuel Macron a déclaré depuis Buenos Aires que la France ne le "signerait pas en l'état". L'Italie a, de son côté, appuyé cette position en disant s'opposer à l'accord. Mais les deux pays sont-ils en mesure de faire entendre leur voix, alors que la majorité des États membres de l'Union européenne y sont favorables ? L'Espagne et l'Allemagne y voient notamment de nombreux débouchés industriels. Alors que les États-Unis et la Chine se sont engagés dans une politique agressive avec des droits de douane et des subventions publiques à leurs économies, certains espèrent que l'Europe prenne un virage protectionniste. D'autres voient dans l'accord avec le Mercosur, qui abaisserait les droits de douane, de nombreuses possibilités. Enfin, Xavier Mauduit évoque la capitale indienne de New Delhi et son air pollué qui, il y a un siècle, ne subissait pas de pic de pollution d'une telle ampleur et Marie Bonnisseau nous parle du retour de l'émission phare Interville, où les vachettes manqueront à l'appel.  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 19 novembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio

RTL Matin
MAIRES - Michel Fournier, président de l'Association des maires ruraux de France, est l'invité de RTL Soir.

RTL Matin

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 7:28


Le Congrès des maires s'ouvre mardi à Paris dans un climat d'inquiétude sur les mesures prévues dans le projet de loi de finances. La contribution de 5 milliards d'euros qui leur est demandée par le gouvernement dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, afin de les faire participer au redressement des comptes publics, ne passe pas auprès des élus locaux. Michel Fournier, président de l'Association des maires ruraux de France, est l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi avec Yves Calvi du 18 novembre 2024.

L'invité de RTL
MAIRES - Michel Fournier, président de l'Association des maires ruraux de France, est l'invité de RTL Soir.

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 7:28


Le Congrès des maires s'ouvre mardi à Paris dans un climat d'inquiétude sur les mesures prévues dans le projet de loi de finances. La contribution de 5 milliards d'euros qui leur est demandée par le gouvernement dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, afin de les faire participer au redressement des comptes publics, ne passe pas auprès des élus locaux. Michel Fournier, président de l'Association des maires ruraux de France, est l'invité de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi avec Yves Calvi du 18 novembre 2024.

Le journal de 18h00
Le Congrès de Nouvelle-Calédonie demande à l'Etat un soutien de 4,2 milliards d'euros

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Le Congrès de Nouvelle-Calédonie demande à l'Etat une aide de 4,2 milliards d'euros pour reconstruire l'archipel. Les émeutes déclenchées le 13 mai dernier ont laissé le territoire ultra-marin exsangue.

Les journaux de France Culture
Le Congrès de Nouvelle-Calédonie demande à l'Etat un soutien de 4,2 milliards d'euros

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 28, 2024 19:59


durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Le Congrès de Nouvelle-Calédonie demande à l'Etat une aide de 4,2 milliards d'euros pour reconstruire l'archipel. Les émeutes déclenchées le 13 mai dernier ont laissé le territoire ultra-marin exsangue.

Journal d'Haïti et des Amériques
Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 30:00


Arrivé la veille à Washington, le Premier ministre israélien s'exprime devant les élus américains ce mercredi 24 juillet. Alors que la guerre à Gaza continue, une manifestation importante et sous haute sécurité est prévue aux abords du Capitole pour dénoncer l'action du Premier ministre israélien. L'adresse de Benyamin Netanyahu au Congrès a lieu sur l'invitation des élus républicains. Peut-être une manière de mettre en difficulté les démocrates divisés sur le sujet. Plusieurs, notamment ceux de l'aile gauche du parti, boycottent la venue de l'homme qui risque bientôt d'être placé sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour crime de guerre et crime contre l'humanité. Même Kamala Harris, la vice-présidente et potentielle candidate à la Maison Blanche, aurait refusé de présider la séance comme l'exige pourtant le protocole, selon le Washington Post. Quoi qu'il en soit, elle rencontrera en tête-à-tête le Premier ministre israélien jeudi. Joe Biden qui rencontrera le responsable israélien à la Maison Blanche, doit prendre la parole publiquement pour la première fois depuis son retrait de la course à la présidentielle ce mercredi. Une allocution solennelle qui sera très scrutée et où il va s'expliquer sur les raisons qui l'ont motivé à prendre cette décision.Siège vacant au SénatLui, n'aura plus que quelques jours à siéger au Sénat. Condamné la semaine dernière pour corruption, le sénateur démocrate du New Jersey Bob Menendez a démissionné de son poste sous la pression de son camp. Une rareté dans l'histoire, souligne le Washington Post. Mais « son passé criminel était devenu une distraction à la chambre haute », poursuit le quotidien. Le président de la puissante commission des Affaires étrangères aurait accepté des pots-de-vin pour agir au nom du gouvernement égyptien. Son parti se demande si l'élu qui a fait appel du verdict poursuivra sa campagne comme indépendant. Il risque alors de « menacer l'emprise des démocrates sur le siège du New Jersey, où le parti a la main depuis des décennies » souligne le New York Times.Amnesty appelle à protéger les enfants en HaïtiCela fait un mois que le premier contingent de la Mission multinationale d'appui à la sécurité est arrivé en Haïti. Aux 400 policiers kényans s'est joint la semaine dernière un deuxième contingent composé de 200 agents. Ils ont commencé à patrouiller dans la capitale aux-côtés des forces de l'ordre haïtiennes afin de combattre les gangs. Lors de précédentes opérations étrangères, de nombreux cas de violations de droits humains avaient été déplorées, rappelle Amnesty International. L'organisation a donc lancé un appel à tirer les leçons du passé et de protéger les Haïtiens, notamment les enfants. Pilar Sanmartin, la coordinatrice pour les Amériques d'Amnesty International, souligne qu'environ la moitié des membres de gangs est composée de mineurs. « En cas de conflits avec les gangs, les policiers doivent prendre en compte le fait qu'ils ont face à eux des enfants », prévient l'experte, au micro d'Achim Lippold.  Haïti regorge de talents. Le Nouvelliste en célèbre deux. Rutshelle Guillaume qui a reçu dimanche dernier le prix Nuits d'Afrique pour la Francophonie à Montréal. « Qu'on aime Rutshelle Guillaume ou pas, elle est une des plus grandes réussites du secteur musical haïtien de cette décennie », clame le journal. Autre talent, autre sourire en Une du journal, celui de Lynzee Brown, la première gymnaste féminine d'Haïti à participer aux Jeux olympiques. Les épreuves de gym sont à suivre à partir de dimanche à Paris.Le retour en force des baleines à bosse du BrésilElles étaient proches de l'extinction dans les années 1980 avec 500 spécimens, désormais le nombre de baleines à bosse du Brésil avoisineraient les 30 000. Au point d'inspirer l'émergence d'un nouveau tourisme, à l'instigation d'une ONG celui de l'observation des baleines qui de juin à août, se reproduisent au large des côtes brésiliennes, avant de prendre la direction de l'Antarctique. Reportage au large de Niteroi, près de Rio de Janeiro signé de notre correspondante Sarah Cozzolino.Morceau musical : Tropical Man de Menaham Street. 

Journal d'Haïti et des Amériques
Kamala Harris en pole position pour l'investiture du parti démocrate

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 23, 2024 29:59


À peine adoubée par Joe Biden, la vice-présidente des États-Unis réunit déjà plus de promesses de vote qu'il n'en faut pour devenir la candidate officielle de son camp face à Donald Trump.  Quarante-huit heures après le retrait-choc de Joe Biden, la machine Harris tourne déjà à plein régime. En déplacement ce mardi soir dans le Wisconsin, la nouvelle coqueluche des démocrates accumule les déclarations de soutien : de Nancy Pelosi, la vénérable et toujours très influente ancienne patronne de la Chambre des représentants, à un bouquet de gouverneurs qui pouvaient jusqu'ici être perçus comme de potentiels rivaux. Parmi eux, la n°1 démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer : « Avec Kamala Harris, les électeurs du Michigan ont une candidate présidentielle sur laquelle ils peuvent compter pour réduire nos coûts, protéger nos libertés et construire une économie qui fonctionne pour les travailleurs. C'est une ancienne procureure, une championne des droits reproductifs, et je sais qu'elle défend les intérêts du Michigan. C'est un contraste frappant avec Donald Trump, un criminel condamné qui a trempé dans la violence, renversé le droit à l'avortement et fait plonger notre économie la dernière fois qu'il a été à la Maison Blanche. »Plus de 2 500 délégués démocrates prêts à voter HarrisLa presse américaine tient les comptes et la vice-présidente de Joe Biden a déjà engrangé 2 668 promesses de vote, d'après l'agence Associated Press, soit beaucoup plus qu'il n'en faut pour l'emporter dès le premier tour, puisque la barre de la désignation est fixée à 1 976 délégués. Autrement dit, Kamala Harris a déjà 900 voix d'avance sur n'importe quel concurrent potentiel. Rien n'est figé dans le marbre, les votants peuvent encore changer d'avis jusqu'au jour de scrutin, mais à ce stade, rien ni personne ne semble en mesure d'empêcher sa nomination.Les démocrates veulent aller le plus vite possibleC'est une nouvelle campagne qui commence et il n'est plus question d'attendre la Convention démocrate, qui se tiendra du 19 au 22 août à Chicago. L'adoubement de Kamala Harris devrait intervenir beaucoup plus tôt, dans le cadre d'un roll call virtuel, un vote en ligne de tous les délégués démocrates, appelés à choisir un candidat dès la première semaine d'août, de sorte que la Convention ne soit plus qu'une formalité.Kimberly Cheatle sur le gril à la Chambre des ReprésentantsOn s'y attendait, elle aussi. Entendue hier, la patronne du Secret Service a passé un très mauvais moment, laminée par les élus des deux bords après la tentative d'assassinat qui a visé Donald Trump. En sait-on davantage après son audition ? Loin de là. Kimberly Cheatle s'est évertuée à esquiver les questions qui fâchent, renvoyant sans cesse à l'enquête en cours menée par le FBI. Et c'est tout le problème, estime le Washington Post dans son éditorial, pour qui « la première chose à offrir après une telle débâcle, c'est la transparence ». Or, jusqu'ici, les réponses de Kimberly Cheatle ont été « plus qu'insuffisantes, voire incohérentes. Personne ne dit que le boulot du Secret Service est facile, l'agence doit protéger le président, le vice-président, leur famille, les candidats à la présidentielle, les dirigeants étrangers en visite. Et si c'était trop ? » Pour réparer le Secret service, il faut qu'il admette les erreurs du 13 juillet. Mais est-ce qu'il ne serait pas temps d'une véritable remise à zéro ?Une nouvelle tranche d'aide humanitaire pour Haïti, à hauteur de 60 millions de dollars, promise hier par l'ambassadrice des États-Unis à l'ONUNotre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence haïtienne Alterpresse, revient sur cette annonce faite par Linda Thomas Greenfield à l'issue d'une visite de quelques heures en Haïti. Cette enveloppe devrait, dit-il, combler les lacunes en matière de nutrition, d'aide alimentaire et d'abri pour les déplacés. Améliorer aussi les services d'eau et d'assainissement et fournir un peu d'argent liquide à ceux qui en ont besoin.Washington va aussi faire plus pour la Mission multinationale d'appui à la sécurité, notamment une augmentation substantielle du nombre de véhicules blindés livrés par les États-Unis. Mais on sait toujours très peu de choses des opérations de cette force internationale. On observe, rappelle Gotson Pierre, que 200 policiers kényans supplémentaires sont arrivés en Haïti la semaine dernière, faisant passer à 400 le contingent présent sur le sol haïtien. Linda Thomas Greenfield leur a d'ailleurs rendu visite hier, sans pour autant être en mesure de préciser dans quel délai les effectifs de la MMAS seront au complet.Dans le Miami Herald, hommage à Maria Corina MachadoÀ cinq petits jours de l'élection présidentielle au Venezuela, le professeur Luis Emilio Bruni tire son chapeau à la patronne de l'opposition vénézuélienne. « Quel que soit le résultat de cette élection, écrit-il, Maria Corina Machado a déjà libéré l'esprit et le cœur d'une majorité de Vénézuéliens qui rêvent d'un changement de régime. » Machado, empêchée de se présenter, s'est mise au service de son remplaçant, qui fait la course en tête dans toutes les enquêtes d'opinion sérieuses. Machado, encore elle, transportée partout dans le pays à dos de cheval, de moto, de camion ou de canoë, « est parvenue à contourner les barrages mis sur sa route malgré l'arrestation de ses proches et les menaces pesant sur ses partisans ». Et pourtant, affirme Luis Emilio Bruni, « les autorités vénézuéliennes construisent déjà le récit d'une tentative de déstabilisation au cas où l'opposition dénoncerait des fraudes à l'issue de l'élection. La communauté internationale, conclut-il, doit se mobiliser et se coordonner pour protéger les droits des Vénézuéliens ».Le cinéma péruvien au bord de la censure ?Au Pérou, le secteur culturel ne décolère pas après le vote mi-juin d'une loi accusée de porter atteinte à la création cinématographique. Ce texte prévoit de nouvelles conditions pour l'octroi de fonds publics et provoque une levée de boucliers dans tous les métiers associés au grand écran : 70 associations l'ont dénoncée.Ses opposants l'ont surnommée « la loi anti-cinéma », car ce n'est plus le ministère de la Culture qui collectera les demandes d'aides publiques, mais une commission spécialisée rattachée à l'agence de promotion du Pérou. Le Congrès y aurait vu un moyen d'augmenter les coproductions et d'inciter les sociétés étrangères à tourner dans le pays, au détriment des œuvres régionales.Autre disposition particulièrement contestée : l'État refusera désormais de soutenir les œuvres contrevenant « à la défense nationale, la sécurité et l'ordre interne du pays ». Soit une censure qui ne dit pas son nom, selon la réalisatrice Melisa Leon. « Les projets portant atteinte à la sécurité nationale ne seront plus soutenus ? C'est un langage typiquement militaire. En réalité, ils veulent empêcher que l'on parle des crimes commis par les militaires, à commencer par la répression des manifestations avec, par exemple, les 50 morts qui ont eu lieu sous ce gouvernement. On sait aussi qu'ils sont contre le fait de parler de la communauté LGBT, des droits reproductifs des femmes et tout thème qui va contre le statu quo pourrait être touché par cette mesure, car cela a déjà été exprimé au Congrès et des enquêtes ont été lancées contre des films portant sur ces thèmes. »Le cinéma péruvien dans la peur de la censure, dossier complet de notre correspondante à Lima, Juliette Chaignon à écouter en replay.Cuba se dépeuple à très grande vitesseÀ lire sur le site d'El Pais, comment la population de Cuba a chuté en un an de 18% ! Exode dramatique qui remonte à 2021 démontré par le démographe cubain en exil Juan-Carlos Alibizu Campos à partir des listes électorales. Pourquoi et comment les Cubains s'échappent ? À découvrir dans cet article aussi passionnant qu'effrayant. L'ONU indique que si la tendance continue, la population de Cuba pourrait être inférieure à six millions de personnes d'ici à 2100, contre le chiffre officiel de 11 millions aujourd'hui.L'actualité des Outremers avec la 1èreÀ la Une, 16 200 000 euros pour la modernisation et le renouvellement de la flottille de pêche en Guadeloupe.

Journal de l'Afrique
L'ANC sous la barre des 50%, l'Afrique du Sud se dirige vers une coalition

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2024 16:30


Les résultats partiels des législatives en Afrique du Sud confirment donc les sondages. Un tiers du dépouillement indiquerait un net recul de l'ANC au pouvoir avec 42,31% des suffrages exprimés, soit bien en dessous de la majorité absolue qu'il détient actuellement au Parlement. Le Congrès national africain se trouve ainsi en mauvaise posture, après trente ans d'hégémonie. Mais les grandes villes, notamment Durban et Johannesburg, n'apparaissaient pas encore dans ce décompte qui doit se poursuivre vendredi.

C dans l'air
Nouvelle-Calédonie : Pourquoi Macron y va?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 21, 2024 63:33


C dans l'air du 21 mai 2024 : Nouvelle-Calédonie : Macron s'en mêle Après plus d'une semaine d'émeutes et six morts, dont deux gendarmes, en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a décidé de se rendre dès ce soir dans l'archipel pour y installer une "mission" dont les contours ne sont pas encore précisés. Hier lors d'un nouveau Conseil de défense, le chef de l'Etat avait salué "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre", tout en décidant de déployer des militaires devant les édifices publics pour soulager les policiers et les gendarmes de ce territoire du Pacifique sud toujours en proie à des blocages. L'Etat d'urgence qui a été déclaré mercredi pour une durée de douze jours, n'est pas prolongé, pour l'instant. "La situation est en voie de se normaliser" et "le sujet [d'une prolongation] n'a pas été adopté ce matin", a expliqué la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. La fermeture de l'aéroport a, en revanche, été prolongée jusqu'à jeudi, mais sans attendre l'Australie et la Nouvelle Zélande ont entrepris de rapatrier leurs ressortissants bloqués, en affrétant des vols aujourd'hui. Sur place, la situation reste très tendue et la maire de Nouméa Sonia Lagarde, soutien d'Emmanuel Macron, réclame une "pause" dans le projet constitutionnel de dégel du corps électoral. Dans un entretien au Monde, elle assure que ses mises en garde n'ont pas été écoutées et critique le manque de consultation en amont de cette réforme décriée par les indépendantistes qui revient sur le "gel" du corps électoral prévu par les accords de Nouméa en 1998. Le camp des loyalistes, à l'inverse, a appelé ce mardi à ce que la réforme électorale qui embrase l'archipel depuis une semaine aille à son terme. "Ce texte doit poursuivre sa route parlementaire. Le Congrès de Versailles (qui doit encore se réunir avant fin juin, NDLR) ne doit être ni suspendu, ni annulé", a exhorté le député non indépendantiste Renaissance de Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf. Le débat sur la réforme du corps électoral, soutenue par la droite et l'extrême droite, est également relancé en France dans la classe politique. Parallèlement, dans l'Hexagone, le Conseil d'Etat examine ce mardi le recours contre l'interdiction du réseau social chinois TikTok dans l'archipel. Cette décision prise le 15 mai dernier par l'exécutif a été notamment attaquée en justice par la Quadrature du Net et la LDH, qui l'estiment liberticide. Si le gouvernement avait dans un premier temps évoqué un lien avec l'état d'urgence, Matignon mentionne désormais des "circonstances exceptionnelles" pour justifier ce choix. Alors quelle est la situation à Nouméa ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé de se rendre dans l'archipel ? Comment sortir de la crise ? Quels sont les enjeux autour de l'interdiction de TikTok en Nouvelle-Calédonie ? Enfin pourquoi la fronde sociale gronde-t-elle dans les transports parisiens à l'approche des JO ? Nos experts : - Christophe BARBIER - Editorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Audrey GOUTARD - Grand reporter spécialisée dans les faits de société - France Télévision - Nathalie SCHUCK - Grand Reporter - Le Point - Jean GARRIGUES - Historien, président du Comité d'histoire parlementaire - Claude MALHURET (en duplex) - Sénateur, rapporteur de la Commission d'enquête du Sénat sur l'utilisation du réseau social DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Nouvel Esprit Public
La relation des Français à l'Union européenne / Le déblocage des milliards américains pour l'Ukraine

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 28, 2024 59:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnement Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2024. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. LA RELATION DES FRANÇAIS À L'UNION EUROPÉENNE Les sondages effectués par la Commission ou le Parlement européen auprès des citoyens européens montrent un intérêt réel des Français pour l'Europe conforté par une participation en nette hausse des Français aux dernières élections européennes de 2019 (50,12%), contre 40,6% en 2009 et 42,4% en 2014. D'après l'Eurobaromètre de la Commission européenne réalisé en février-mars 2021, 57% des Français se déclarent attachés à l'Union européenne, soit une hausse de 4 points par rapport à l'été 2020. De plus, selon l'Eurobaromètre du Parlement européen du printemps 2021 la grande majorité des Français estiment que la voix de la France compte dans l'UE (75%). L'étude de la Fondation Jean Jaurès et du Cevipof en partenariat avec Ipsos et Le Monde, baptisée « Fractures françaises », publiée en octobre 2022, montre néanmoins, que le niveau de confiance en l'institution européenne varie en fonction de l'affiliation politique de la personne interrogée et de sa catégorie socioprofessionnelle. Sans surprise, les sympathisants des partis ayant un discours et un programme pro-européens sont les plus enclins à se dire confiants en l'UE : ceux du Parti socialiste (68%), d'Europe Ecologie-Les Verts (73%) et de La République en marche (devenu Renaissance, 87%) figurent en tête. De surcroît, l'étude met en exergue une différence de perception en fonction de la catégorie socioprofessionnelle d'appartenance. Les ouvriers se disent beaucoup moins confiants en l'UE (36%) que les cadres (63%), et les professions intermédiaires, les employés et les retraités se situent à un niveau comparable à celui de la population générale. En mars 2023, 71% des Français se sont déclarés en faveur de l'euro (71% dans l'ensemble de l'Union), 69% en faveur d'une politique de défense et de sécurité commune (77% dans l'ensemble de l'Union), 64% déclarent être satisfaits de la réponse apportée par l'Union européenne en soutien à l'Ukraine (69% dans l'ensemble de l'Union) et 64% pensent que les actions de l'Union européenne ont un impact sur leur vie quotidienne (71% dans l'ensemble de l'Union). En revanche, 54% des Français ne sont pas satisfaits de la manière dont l'Union a géré les enjeux de migration et d'asile (50% dans l'ensemble de l'Union), 50% ne sont pas satisfaits du « Green Deal » de l'Union européenne (43% dans l'ensemble de l'Union). Pour l'instant, l'intérêt déclaré des citoyens pour les élections européennes est faible en France : 40% sont intéressés contre 56% dans l'ensemble de l'Union. Un niveau équivalent à celui de la Bulgarie (41%) très éloigné de celui de l'Allemagne (65%). Selon la dernière enquête Eurobaromètre publiée le 17 avril, 52% des Français interrogés se disent pessimistes sur l'avenir de cette Union que leur pays a œuvré à forger. Jeudi, à un mois et demi des élections européennes, Emmanuel Macron a prononcé à Paris un nouveau discours sur l'Europe. LE DÉBLOCAGE DES MILLIARDS AMÉRICAINS POUR L'UKRAINE Après de longues et difficiles tractations, le 20 avril, la Chambre américaine des représentants dans un vote bipartisan a adopté par 310 voix pour - dont 101 républicaines - contre 112, un grand plan d'aide à l' Ukraine, Israël et Taïwan. L'enveloppe de 95 milliards de dollars, dont 61 milliards pour l'Ukraine, était réclamée depuis des mois par le président Joe Biden. Quelques minutes après le vote, le président ukrainien a estimé que l'aide américaine « sauvera des milliers et des milliers de vies ». Le président Joe Biden a salué l'« aide cruciale » à Israël et l'Ukraine, comme étant au « rendez-vous de l'Histoire ». Le Kremlin a dénoncé l'aide américaine qui « tuera encore plus d'Ukrainiens à cause du régime de Kyiv ». Le Congrès américain n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis décembre 2022, principalement en raison de querelles partisanes. Le plan d'aide à l'Ukraine inclut 14 milliards de dollars pour les systèmes de défense américains, 13 milliards de dollars pour reconstituer aux États-Unis les stocks d'armes déjà données à l'Ukraine, 7 milliards de dollars pour les opérations militaires américaines dans la région et 9,5 milliards de dollars d'aide économique. Il autorise le président Biden à confisquer et à vendre des actifs russes, pour qu'ils servent à financer la reconstruction de l'Ukraine - une idée qui fait également son chemin auprès d'autres pays du G7. Après des mois de tergiversations, le chef républicain de la Chambre, Mike Johnson, a fini par apporter son soutien, sous les huées d'élus trumpistes, hostiles à une telle aide. « Pour le dire franchement : je préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer nos garçons se battre », a-t-il plaidé. Deux jours avant le vote, le directeur de la CIA, Bill Burns avait déclaré « sans aide supplémentaire, le risque est réel que les Ukrainiens perdent sur le champ de bataille d'ici à la fin de 2024 ». Depuis le début de l'année et le tarissement des crédits américains, l'armée ukrainienne s'est retrouvée de plus en plus en difficulté. Les forces russes grignotaient mois après mois du terrain. L'Europe ne parvenait pas à compenser les obus et les missiles manquant à l'Ukraine. Le 7 avril, le président Zelensky a, pour la première fois, affirmé que son pays « perdra[it] la guerre » si l'aide promise par les Etats-Unis restait bloquée au Congrès, expliquant que ses troupes pouvaient tirer un obus quand les Russes en envoyaient dix. Même tardif, le vote américain a été salué en Europe. La ministre des affaires étrangères allemande Annalena Baerbock a évoqué « un jour d'optimisme », son homologue italien parle d'un « tournant décisif ». Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est quant à lui réjoui de ce « message clair envoyé au Kremlin ». « Mieux vaut tard que trop tard », a commenté le premier ministre polonais Donald Tusk. Le retard de Washington pour débloquer cette aide a permis à la Russie de reprendre l'initiative sur le terrain. Mardi, le projet de loi a été adopté par le Sénat américain par 79 voix pour et 18 contre. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Aujourd'hui l'économie
La guerre en Ukraine relance la course à la production des isotopes

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 26, 2024 3:24


Le Congrès américain a profité du déblocage d'une enveloppe de 60 milliards de dollars à destination de l'Ukraine pour financer la relance de la production d'isotopes aux États-Unis. Ces produits de l'industrie nucléaire sont essentiels à de nombreux secteurs, de l'énergie à la recherche scientifique en passant par la production de médicaments et la médecine. Un marché aujourd'hui largement dominé par la Russie. Le vote, après plus d'un an et demi de tergiversations entre démocrates et républicains, d'un vaste plan d'aide des États-Unis à l'effort de guerre ukrainien a été beaucoup commenté cette semaine, mais une ligne du texte est largement passée inaperçue et a pourtant de quoi intriguer. Entre une dotation de 14 milliards pour fournir à l'Ukraine des armes et des munitions, et une autre de 9 milliards pour permettre le fonctionnement des institutions à Kiev, le texte voté successivement par la Chambre des représentants et le Sénat prévoit d'augmenter le budget du ministère de l'Énergie de 98 millions de dollars afin qu'il investisse « pour le développement de la production d'isotopes » sur le territoire américain. Le rapport avec l'Ukraine ne saute pas immédiatement aux yeux. Un premier indice : juste après cette ligne sur les isotopes, on trouve le déblocage de 150 millions de dollars pour préparer l'Ukraine à la perspective d'une attaque nucléaire sur son sol. Les isotopes ce sont des atomes avec des propriétés bien particulières, ils peuvent être stables ou radioactifs. Un exemple très connu : le carbone 14, utilisé en archéologie pour dater des objets ou des squelettes très anciens, est un isotope. Les isotopes existent à l'état naturel, mais ils peuvent aussi être créés de manière artificielle à l'aide d'accélérateurs de particules ou de centrales nucléaires. Ils servent dans l'industrie, dans l'énergie, pour la recherche scientifique, dans la production de médicaments, en médecine nucléaire. Ils sont notamment indispensables en imagerie médicale, pour diagnostiquer certains cancers par exemple. Il a même été question dans les années 1960 d'utiliser les isotopes pour relancer la production agricole en Afrique de l'Ouest.La Russie, acteur incontournable de la filière des isotopesMais pourquoi inclure cette disposition sur les isotopes dans le paquet d'aide à l'Ukraine ? En vérité, le Congrès américain n'a pas adopté une enveloppe de 60 milliards pour l'Ukraine, c'est un raccourci, mais une extension du budget des États-Unis « dans le contexte de la situation en Ukraine ». Ce qui ne veut pas dire que l'essentiel de cette somme ne servira pas à fournir directement ou indirectement à Kiev les munitions et les ressources dont elle a besoin, après tout le budget consacré aux isotopes représente à peine un millième de l'enveloppe totale.  À lire aussiGreenpeace accuse la France d'être «sous emprise» russe sur le dossier nucléaireMais la Russie domine aujourd'hui la chaîne de production des isotopes et des radioisotopes. Pour certains isotopes, elle est même le seul fournisseur au monde. L'invasion à grande échelle de l'Ukraine, deux ans après une première alerte liée à la pandémie de Covid-19, a fait prendre conscience aux Américains de leur dépendance vis-à-vis de Moscou sur ces produits sensibles et qui nécessitent d'être souvent remplacés. D'où cette ligne budgétaire au premier abord incongrue au milieu d'une liste de dépenses militaires.L'industrie nucléaire russe échappe encore aux sanctions occidentalesLa Russie, à travers Rosatom, le géant national du nucléaire, a continué – et continue encore – d'investir dans la production des isotopes, alors même que les vieux réacteurs européens, australien, sud-africain et canadien qui les produisaient déclinaient. Cette situation accentue encore la dépendance des Européens et des États-Unis vis-à-vis de Rosatom. Non seulement le géant nucléaire russe continue d'alimenter de 25 à 30% des centrales nucléaires européennes en uranium enrichi, mais Rosatom – et donc le gouvernement russe par extension – contrôle aussi les réacteurs de recherche qui produisent ces radio-isotopes.Cette double dépendance explique que Rosatom échappe encore aux sanctions occidentales décidées après février 2022. Pour les États-Unis, il s'agit d'un enjeu de sécurité nationale. Fort de ce soutien public, des entreprises privées ont déjà entrepris de relocaliser une partie de la production. Mais il faudra du temps, on ne relance pas un processus industriel nucléaire d'un claquement de doigts. Les spécialistes prédisent que cette dépendance pourrait durer au moins jusqu'à 2032.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Le Congrès américain au soutien d'Israël - 16/04

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 4:29


Ce mardi 16 avril, les éventuels soutiens financiers et militaires du Parlementaire américain en faveur d'Israël ont été abordés par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.