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cheikh

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Invité Afrique
M23 en RDC: le fait que la France «condamne» publiquement le Rwanda «doit entraîner des conséquences»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 21, 2022 11:42


Dans un communiqué diffusé lundi, la France « condamne » le soutien que le Rwanda apporte aux rebelles du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo. Pour la RDC, c'est un succès diplomatique. Mais le président Félix Tshisekedi veut encore pousser son avantage. Patrick Muyaya, ministre congolais de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement de Kinshasa, est l'invité de RFI.   RFI : Patrick Muyaya, quelle est votre réaction à la décision de la France de condamner formellement le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 ? Patrick Muyaya: Nous saluons évidemment cette décision de la France. Nous aurions voulu que cela arrive plus tôt. Cela aurait peut-être permis d'éviter certaines situations malheureuses sur le terrain, mais maintenant nous espérons que la France ira plus loin, pour que finalement le Rwanda respecte sa part de responsabilité pour le retour de la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo. Vous auriez aimé que cela arrive plus tôt. Depuis l'accord entre Emmanuel Macron et Paul Kagame en 2018 pour la désignation de la ministre rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de la francophonie, il y avait, c'est vrai, une vraie complicité franco-rwandaise. Est-ce que le communiqué français de ce 19 décembre est un tournant pour vous ? Peut-être que la France, qui était aussi dans une forme de médiation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, ne pouvait pas, diplomatiquement, prendre une décision aussi ouverte. Mais je crois que le fait que la France le dise publiquement aujourd'hui doit entraîner forcément des conséquences, à commencer par le retrait du M23 de tous les territoires occupés en République démocratique du Congo. Il est établi que le Rwanda est un pays qui agresse la République démocratique du Congo. Cela devrait être aussi pris en compte dans les relations franco-rwandaises. Alors par ailleurs, c'était hier à l'ONU, le Conseil de sécurité vient de lever tous les obstacles administratifs à la vente d'armes à votre pays, notamment cette obligation pour les vendeurs d'armes de s'identifier auprès des Nations unies. Quelle est votre réaction ? Pour nous, c'est une injustice réparée, c'est une bataille gagnée, parce que ces régimes de notification paraissaient, à nos yeux, aux yeux des Congolais, comme un mécanisme qui ne pouvait pas nous permettre d'avoir tous les moyens pour assurer la défense de notre territoire. Et donc nous considérons que c'est un pas significatif, qui nous permettra de défendre notre territoire, principalement dans sa partie est. Est-ce que vous sentez, depuis quelques jours, un déclic international en votre faveur ? Évidemment, ce déclic aurait pu arriver plus tôt, parce que, comme vous le savez, nous avons sorti, publié un livre blanc qui répertorie tous les crimes commis en République démocratique du Congo, et tous les services de sécurité étrangers étaient au courant, notamment, vous avez suivi les rapports du groupe d'experts qui a fuité il y a quelques mois. Ça veut dire que tout le monde savait que le mal se produisait à l'est, mais que personne n'en parlait. Donc aujourd'hui, que tout le monde en parle publiquement, ça nous réjouit. La prochaine étape pour nous en tout cas : condamnation, sanction, justice, réparation. Parce que nous pensons, cette fois-ci, que la composante judiciaire est une garantie qui pourra nous permettre de ne plus voir se répéter ces cycles de violences dans l'est de la République démocratique du Congo. Voilà six mois, Monsieur le ministre, que le M23 opère sur votre territoire. Ce n'est que maintenant, en effet, que la communauté internationale commence à se mobiliser. Mais pourquoi tant de passivité, est-ce qu'il y a des causes externes à la sous-région ? Écoutez, comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Nous espérons que, cette fois-ci, au-delà des mots, il y a des actes qui seront posés pour mettre plus de pression sur le Rwanda pour que la paix puisse revenir dans cette partie du pays. C'est cela le plus important. Est-ce que la guerre en Ukraine n'a pas occulté la guerre au Congo ? Sans doute, mais la situation en République démocratique du Congo, elle est même comme un conflit oublié. Au-delà du nombre de morts, qui rivalise aujourd'hui avec le nombre de morts de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, notre plaidoyer consiste simplement à ce que les populations congolaises qui sont victimes, vous avez suivi le massacre de Kishishe, de ces horreurs, méritent aussi la solidarité de la communauté internationale. Toutes, que ce soient les Ukrainiens ou les Congolais, toutes sont des vies humaines, qui méritent une compassion, qui méritent une action plus grande pour être sûr que les populations déplacées rejoignent leurs familles, et pour éviter tout risque d'épidémie et autres conséquences désastreuses. À Luanda au mois de juillet, à New York au mois de septembre, le président Tshisekedi a accepté de serrer la main du président Kagame devant les photographes, et ce n'est que le mois dernier, au sommet de la francophonie, à Djerba, que les autorités congolaises ont dit stop, fini les photos avec le président rwandais. Est-ce que vous-même, gouvernement congolais, vous n'avez pas manqué d'un peu de fermeté ces derniers mois ? Écoutez, il faut regarder le président Tshisekedi depuis son arrivée à la tête de la République démocratique du Congo, il avait fait le choix clair de construire la paix. Nous n'avons pas oublié le passé, qui est pourtant difficile avec les pays limitrophes, mais on a pensé qu'on pouvait ouvrir un chapitre nouveau. Vous avez vu l'éruption du Nyiragongo en mai 2021 nous rappeler que nous sommes voisins et que nous devons continuer à collaborer. Mais l'attitude du président Kagame aujourd'hui ne nous permet plus d'entretenir le même rapport, parce qu'on ne peut pas s'imaginer une telle insensibilité face à un tel torrent de pleurs, de violences commises sur des populations innocentes. Je reviens encore sur le massacre de Kishishe qui a été commis dans des conditions horribles. Je ne pense pas que nous pourrons continuer à nous serrer la main lorsque nous avons en face de nous quelqu'un qui ne veut pas que vous puissiez vivre en paix finalement, y compris avec les voisins rwandais. Vous parlez du massacre de Kishishe. Fin novembre à Kishishe, dans cette localité du Nord-Kivu, les rebelles du M23 sont accusés d'avoir massacré au moins 131 civils. Est-ce que c'est cela, le déclic, sur la scène internationale ? Ça serait dommage que le déclic vienne après un tel massacre horrible, et pourtant, il y a des signaux d'alerte qui ont déjà été donnés. Mais comme dit tout à l'heure : à quelque chose, malheur est bon. Nous, aujourd'hui ce que nous voulons, c'est la justice pour les âmes qui ont été perdues. Nous voulons que les enquêteurs puissent avoir accès à Kishishe, pour savoir véritablement ce qu'il s'est passé. Nous voulons travailler pour donner des sépultures à ces compatriotes qui ont perdu la vie injustement dans l'est de la République démocratique du Congo. Alors, le M23 commet des crimes, dans votre pays, mais les FDLR également. Le président Kagame n'a-t-il pas raison de souligner que la présence de ces Hutus rwandais FDLR sur votre territoire reste une vraie menace pour le Rwanda ? Écoutez, il est évident que les FDLR constituent d'abord un problème de sécurité pour nos compatriotes. Les FDLR tuent des Congolais, rançonnent des Congolais. Deuxièmement, les forces négatives, toutes, doivent être éradiquées. Les FDLR, ce sont des forces étrangères, qui doivent être éradiquées. Je dois rappeler que, dans le livre blanc que nous avons publié, nous sommes revenus sur toutes les fois où nous les avons combattus. Aujourd'hui, il existe des résidus des forces FDLR que nous devons tous combattre, mais cela ne devrait justifier en rien l'attitude naturellement belliciste du Rwanda qui va aujourd'hui commettre des massacres sous prétexte de combattre les FDLR. Les motivations sont économiques, nous le savons. Il n'y a aucune raison qui justifie l'attitude belliqueuse du président Kagame dès lors qu'à Nairobi, nous avions convenu d'un schéma qui devait permettre de combattre nos groupes armés à la fois locaux et étrangers, y compris les FDLR. Alors, on l'a dit : depuis ce lundi, la France condamne le soutien rwandais au M23, mais elle affirme en même temps vouloir parler à tout le monde, y compris avec le Rwanda, pour trouver une solution. « On ne bâtira pas une paix durable sans le Rwanda », précise à Kinshasa la secrétaire d'État française Chrysoula Zacharopoulou, qui est en visite dans votre pays. Est-ce que vous êtes d'accord avec elle ? Évidemment, nous sommes d'accord. Parce que, quoiqu'il arrive, le Rwanda restera toujours voisin de la République démocratique du Congo. Aujourd'hui, nous avons répondu à tous les rendez-vous pour la paix : à New York, à Luanda, à Nairobi, à Washington, à Charm el-Cheikh. Partout, nous y allons, il faut que le Rwanda commence par respecter ses engagements, parce que c'est le Rwanda qui est responsable du M23. Nous espérons que, cette fois-ci, ils pourront agir, et agir vite pour éviter d'autres drames. Donc, vous attendez beaucoup peut-être d'une prochaine réunion du processus de Luanda. On parle d'un sommet à Bujumbura avant la fin de l'année ? Aujourd'hui, ce que nous attendons, c'est le retrait du M23. Les rencontres, il y en aura sûrement en janvier au niveau des chefs d'État. Aujourd'hui, nous attendons de voir le processus de retrait commencer, parce qu'il ne sert à rien de se rencontrer s'il n'y a pas d'évolution concrète sur le terrain. Donc, d'abord le retrait, et ensuite la rencontre ? Nous ne conditionnons pas la rencontre des chefs d'État par le retrait, sinon nous n'en aurions pas eu. Depuis juillet, nous sommes engagés dans différentes discussions avec le Rwanda, mais il n'y a pas eu de respect de ce qui avait été convenu. Donc aujourd'hui, nous voulons être sûrs que tous les acteurs qui soient impliqués dans la paix, nous voulons qu'ils jouent le rôle qui est le leur dans le cadre des mécanismes qui ont été clairement définis. Et pas de rencontre entre chefs d'État avant le 31 décembre ? Pas à ma connaissance, non. Depuis près de deux mois, Monsieur le ministre, un contingent kényan est arrivé à Goma dans le cadre d'une force est-africaine. Qu'est-ce que vous répondez à vos opposants congolais, comme Martin Fayulu, qui dit que cette force n'a rien à faire à Goma, car le Congo n'est pas un pays de l'Afrique de l'Est, et à l'opposant Moïse Katumbi, qui dit que les Congolais n'ont pas confiance dans des forces étrangères ? Bon écoutez, il y a ceux qui font de la politique-politicienne. Il y a nous qui avons la boussole, la gestion quotidienne du pays. Aujourd'hui, les questions sécuritaires sont des questions qui se gèrent avec les autres, s'il faut parler, par exemple, du cas des ADF. Aujourd'hui, si la République démocratique du Congo a adhéré à la Communauté de l'Afrique de l'Est, c'est parce que la RDC a un rôle central qu'elle doit jouer dans la région, il ne faut pas oublier que notre adhésion à la Communauté de l'Afrique de l'Est a relancé le processus politique. Aujourd'hui, au moment où nous faisons cette interview, les groupes armés de la République démocratique du Congo, qui étaient à Nairobi sous les auspices du président Kenyatta, se sont engagés pour la paix, et j'ai entendu que vous aviez parlé des candidats – de toute façon, des candidats, on en aura beaucoup – aujourd'hui, la principale question, c'est d'être en mesure de pointer le Rwanda, et je n'ai pas entendu cela de Moïse Katumbi. Alors, en effet, nous sommes déjà en pré-campagne électorale - la présidentielle est dans un an – et que répondez-vous à l'opposition qui dit qu'on n'arrivera pas à tenir les délais du 20 décembre 2023, car on ne pourra jamais enrôler toute la population congolaise en 3 mois ? D'abord, la commission électorale nationale indépendante a publié un calendrier en même temps qu'elle a fait part de certaines contraintes. Il y a, évidemment, des contraintes financières pour lesquelles le gouvernement va faire sa part, et nous faisons notre part. Il y a, d'autre part, des contraintes sécuritaires, nous travaillons, y compris diplomatiquement et nous pensons pouvoir y arriver. Et pour ce qui concerne en tout cas le gouvernement, nous tiendrons nos engagements pour que ces élections se tiennent dans les délais, parce que nous avons eu déjà des exemples de glissement. Nous ne pensons pas que le glissement serait une bonne chose, alors que nous, nous voulons consolider notre processus électoral. Et c'est cela, aujourd'hui, l'interpellation qui doit être faite à toute la classe politique : d'accompagner le processus d'enrôlement, qui commence déjà ce 24 décembre. Je pense que le président de la République procédera au lancement à partir de la province de l'Équateur. Et cela va aller dans toutes les aires opérationnelles. On dit que ça ne sera pas possible d'enrôler, mais aujourd'hui, Monsieur Boisbouvier, vous savez qu'il y a des moyens technologiques qui permettent de faire un peu plus vite certaines choses. Nous, nous sommes optimistes, nous ferons notre part pour que ces élections se tiennent dans les délais. C'est ici aussi le lieu de rappeler encore au Rwanda de cesser le soutien aux M23, pour nous permettre, contrairement à eux, de faire des élections libres et transparentes avec des compatriotes de ce pays, qui pourront aussi voter. Des élections « libres et transparentes », contrairement au Rwanda, dites-vous ? Évidemment.

Xam Sa Dine
La mauvaise parole - Khéwétou wakh lou Niaaw - Cheikh Ibrahima Khalil LO

Xam Sa Dine

Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 14:58


La mauvaise parole - Khéwétou wakh lou Niaaw - Cheikh Ibrahima Khalil LO by XamSaDine

Xam Sa Dine
La constance sur la vérité | Sakh ak Wèy thi Deuggueu - Cheikh Ibrahima Khalil LO

Xam Sa Dine

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 19:35


La constance sur la vérité | Sakh ak Wèy thi Deuggueu - Cheikh Ibrahima Khalil LO by XamSaDine

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ – BERTRAND PICCARD – 23/11/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 23, 2022 10:58


COP 27 : ET MAINTENANT ? BERTRAND PICCARD PDG de Solar Impulse La COP 27 à Charm el-Cheikh est parevnue à trouver des négociations. Parmi elles, la compensation par les pays riches des dégâts causés par le changement climatique dans les pays les plus pauvres. Plusieurs ONG ont déjà salué un accord "historique". Aussi, un texte a été adopté sur les réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Le texte négocié appelle à une réduction "rapide" des émissions et réaffirme l'objectif de l'accord de Paris de contenir le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Pourtant, nombreuses ont été les réactions à trouver ces textes peu significatifs. D'abord, le chef de l'ONU a regretté un manque d'ambition pour "drastiquement réduire" les émissions de gaz à effet de serre, pour Frans Timmermans, la vice-président de la Commission européenne, "c'est un pas en avant trop court pour les habitants de la planète. Il ne fournit pas assez d'efforts supplémentaires de la part des principaux émetteurs pour augmenter et accélérer leurs réductions d'émissions", et Agnès Pannier-Runacher a regretté ce dimanche que "l'accord de la COP27 n'est pas aussi ambitieux que nous, Français et Européens, l'aurions souhaité”. De son côté, Bertrand Piccard affirme que “les projections nous conduisent actuellement à une surchauffe de 2,8°C” et déplore que “la COP 27 n'a clairement rien fait pour nous en protéger”. Emmanuel Macron se rend aujourd'hui au congrès des maires de France, qui sont plus que jamais soumis à l'inflation à la réponse aux enjeux climatiques. Bertrand Piccard fera le point sur les accords trouvés lors de la COP 27 et sur l'initiative “Pret à Vôter” qu'il lance afin de proposer une démarche novatrice et fédératrice pour accélérer la transition écologique en France

La Terre au carré
COP27 : pourquoi ce n'est toujours pas à la hauteur

La Terre au carré

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 5:15


durée : 00:05:15 - Camille passe au vert - par : Camille Crosnier - La COP27 s'est terminée avec deux jours de retard à Charm el-Cheikh en Egypte, car les dernières négociations ont été tendues. Malgré une avancée historique, avec l'inscription des "pertes et dommages", il reste de grosses lacunes, à commencer par l'absence de sortie des fossiles dans le texte.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les deux semaines de pourparlers à Charm el-Cheikh en Égypte ont accouché d'un accord final minimaliste qui scelle la création d'un fonds pour les dégâts irréversibles causés par le réchauffement. Mais la sortie des énergies fossiles n'est pas mentionnée dans le texte. Un article de Mickaël Correia publié dimanche 20 novembre 2022, lu par Jeremy Zylberberg.

Les journaux de France Culture
La COP27 de Charm el-Cheikh en Egypte se termine sur un bilan contrasté

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 20, 2022 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 9h - Un accord au forceps après des jours de pessimisme : la COP27 aboutit ce dimanche sur une déclaration finale jugée mitigée par les observateurs.

Une semaine en France
Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue

Une semaine en France

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 41:36


durée : 00:41:36 - Une semaine en France - A la veille de la clôture de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, Une semaine en France accueille Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue et co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC.

Du grain à moudre
Les termes du débat 52/53 : COP

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 38:21


durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Alors que se termine la COP27, organisée cette année à Charm el-Cheikh en Egypte. Instituée lors de l'adoption de la Convention-Cadre de l'ONU sur les Changements Climatiques en 1992, la COP, organe suprême de la convention, réunit annuellement Etats, ONG et acteurs issus des sociétés civiles. - invités : Laurence Tubiana Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia; Elise Naccarato Responsable de campagne climat et sécurité alimentaire chez Oxfam

Les interviews d'Inter
Fanny Petitbon : à la COP27, "la course contre la montre est enclenchée"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 8:19


durée : 00:08:19 - L'invité de 6h20 - Fanny Petitbon, responsable du plaidoyer pour l'ONG Care, est l'invitée du 6h20 à l'occasion des derniers jours de la COP27 qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh.

France Culture physique
Les termes du débat 52/54 : COP

France Culture physique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 38:21


durée : 00:38:21 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Alors que se termine la COP27, organisée cette année à Charm el-Cheikh en Egypte. Instituée lors de l'adoption de la Convention-Cadre de l'ONU sur les Changements Climatiques en 1992, la COP, organe suprême de la convention, réunit annuellement Etats, ONG et acteurs issus des sociétés civiles. - invités : Laurence Tubiana Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia; Elise Naccarato Responsable de campagne climat et sécurité alimentaire chez Oxfam

Accents d'Europe
Dérèglement du climat et dérèglement de l'économie en Europe

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 19:30


Alors que la conférence internationale sur le climat boucle ses travaux à Charm el-Cheikh en Égypte, on n'a pas fini de documenter l'ampleur du désastre écologique. Au sud de la planète, beaucoup, mais aussi en Europe. En Italie, après une année marquée par des évènements climatiques extrêmes, l'impact sur l'économie s'annonce lourd. La Banque d'Italie a voulu mesurer précisément les conséquences d'un réchauffement à 1 degré et demi. Les retombées s'annoncent terribles.... Avec Blandine Hugonnet. La biodiversité marine en danger en Albanie Et désordre climatique veut dire aussi perte de biodiversité. Malgré des paysages à couper le souffle, l'Albanie est un des pays les plus touchés du continent. Et la faune marine n'est pas épargnée. La surpêche, la pollution et l'absence de données fiables fragilisent encore plus les différentes espèces menacées. À Vlora, dans le sud de pays, Louis Seiller a suivi un spécialiste des requins qui tente de sensibiliser les pêcheurs locaux.    Le féminicide dans le droit pénal belge Voilà une modification du droit pénal belge qui ne passera pas inaperçue. Suite au meurtre d'une jeune Espagnole par son ex-compagnon, à Bruxelles, fin octobre 2022, le gouvernement belge a décidé de reconnaître le féminicide comme un crime spécifique. Il faut dire que les statistiques plaident en ce sens, chaque semaine, vous pouvez aussi retrouver une initiative vertueuse en Europe, sur les réseaux sociaux en vidéo avec ENTR. Avec Clémence Pénard.  ►À écouter aussi sur RFI: Tunisie : nouvelle marche contre un féminicide à Kef Belgique: une femme sur cinq victime de viol, dit Amnesty international  Le Brexit, une histoire de nostalgie...  Le Royaume-Uni en récession, avec un produit intérieur brut qui devrait chuter de 1,4 pour cent en 2023... la conjoncture mondiale, l'instabilité politique, mais aussi le Brexit ne sont pas étrangers à l'affaire. La sortie de l'Union européenne, sujet inépuisable d'études. Une jeune historienne a voulu comprendre pourquoi les Britanniques s'étaient engouffrés dans cette porte de sortie… Marie Billon, notre correspondante à Londres, a lu pour nous «Rule Nostalgia», de Hannah Rose Wood.    La chronique musique de Vincent Théval  La Femme Tren de la vida (France).

Le monde est à nous
Lula triomphe à la COP27... et après ?

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 3:11


durée : 00:03:11 - Le monde est à nous - Il a donné un vrai coup de fouet mercredi 16 novembre à la conférence de l'ONU sur le climat – la COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte. Lula, président élu mais pas encore en fonctions, annonce que le Brésil va reprendre toute sa place dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Flash info
Toujours pas d'accord à la COP27

Flash info

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 2:37


Les énergies fossiles au coeur des discussions à Charm el-Cheikh. La prison à vie pour trois hommes liés à la catastrophe du vol MH17. Le gouvernement Trudeau sera-t-il représenté à la Coupe du monde? | Joane Prince (journaliste-présentatrice)

Accents d'Europe
L'Otan se renforce sur son flanc Est

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 16, 2022 19:30


L'est de la Pologne frappé par un missile, à quelques kilomètres de la frontière ukrainienne, remet l'Otan au centre du jeu. Contexte hautement inflammable, alors que l'Alliance politique et militaire consolide déjà son flanc Est… au plus près de la frontière russe. C'est le cas sur la base militaire de Tapa en Estonie. Les militaires français, partie prenante du bataillon multinational, auraient dû repartir en février 2022... mais les combats en Ukraine en ont décidé autrement. Leur présence est désormais permanente. 300 soldats qui se relaient tous les 4 mois. Marielle Vitureau, notre correspondante dans la région, est allée à leur rencontre pour nous raconter à quoi ressemble leur mission.   Et s'il est un pays qui clame haut et fort son appartenance à l'Otan, c'est la Pologne. Le pays craint plus que toute la puissance de feu russe. Le parti Droit et Justice au pouvoir a annoncé le doublement de son budget défense et entend bien devenir un maillon central de l'alliance. À Varsovie, les explications de Martin Chabal.     Et la Turquie, allié incontournable au sein de l'Otan, deuxième puissance militaire, mais un allié difficile dont les positions ambiguës ont régulièrement semé le malaise. Salué pour ses efforts de médiation entre la Russie et l'Ukraine, Ankara est critiqué pour son manque de solidarité, Anne Andlauer.     La Chronique en un mot: «Rewilding» Alors que la COP27 poursuit ses travaux jusqu'à la fin de la semaine à Charm el-Cheikh, un mot a fait son apparition dans le débat. Au Royaume-Uni, on parle de «Rewilding», en français «réensauvagement». On retrouve notre correspondante à Londres, Marie Billon.     Les violences obstétricales Dans le sillon du mouvement MeToo, la question des violences obstétricales. Elle revient régulièrement dans les plaintes mises en avant par les femmes sur leur corps maltraité. Ainsi, en Espagne, près de 28% des accouchements sont réalisés par césarienne. Beaucoup plus que le seuil limite de 15% recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé. De plus en plus de femmes espagnoles optent donc pour une stratégie de contournement, avec l'accouchement à domicile. C'est le reportage à Madrid de Diane Cambon. 

Le Média
Instant Porcher | Crise énergétique : comment l'Europe s'appauvrit, pourquoi les États-Unis gagnent

Le Média

Play Episode Listen Later Nov 16, 2022 22:40


Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L'Instant Porcher c'est un petit moment qu'on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l'actualité. Au programme aujourd'hui, La zone euro va entrer en récession en fin d'année, prévient la Commission européenne, titre La Tribune. Bruxelles a également revu en forte hausse sa prévision d'inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% anticipé jusqu'ici. En conséquence, il existe un risque « de désindustrialisation » sur le Vieux continent, écrit La Tribune. « Nous avons des mois difficiles devant nous » affirme le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni. C'est le choc de la guerre qui est avancé comme explication. Je cite toujours le commissaire : « L'inflation continue de dépasser nos prévisions, la forte érosion du pouvoir d'achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d'approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ». On va essayer de comprendre concrètement ce que tout cela veut dire. Nous sommes en plein dans la COP 27! Il est possible que vous ne l'ayez pas vu passer, ça ne fait pas la une des médias en ce moment. Les cop ce sont ces conférences internationales de l'ONU sur les changements climatiques pour trouver des accords mondiaux pour tenter de ralentir la catastrophe climatique en cours et à venir. Cette année c'est en Égypte et ça ne se passe pas tout à fait comme prévu pour les défenseurs et défenseuses de l'environnement. Et ce n'est pas la première fois. Le nombre de lobbyistes des industries pétrolières et gazières a augmenté de 25 % par rapport à l'année dernière. « Le rapport de force est complètement déséquilibré », alerte Aurore Mathieu, responsable politiques internationales au sein du Réseau Action Climat, peut-on lire dans Reporterre. Il y avait aussi Patrick Pouyanné, PDG de Total, qui a d'ailleurs été interpellé par des militants. La marche pour le climat, de coutume, a été interdite dans les rues de Charm el-Cheikh, mais autorisée dans l'enceinte de la conférence. Pour l'instant, on ne note aucune avancée concrète lors de cette COP. Pour l'Afrique et plus généralement les pays en développement les plus vulnérables au changement climatique, le bilan de la première semaine est mitigé et beaucoup de questions restent en suspens pour la deuxième semaine, écrit RFI. « Lors de cette deuxième semaine, les ministres viendront discuter des points sensibles, notamment la question de l'aide financière des pays occidentaux aux pays plus vulnérables au changement climatique. Une aide jugée trop faible et mal adaptée. Les engagements déjà pris ne sont en effet pas forcément tenus », fin de citation. On va décrypter ça avec Thomas. ▶ Soutenez Le Média :

Invité Afrique
Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement (Congo-B): «Pour aller vers une transition avec des énergies propres, il nous faut des financements»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 15, 2022 5:06


Notre invitée Afrique est aujourd'hui la ministre de l'Environnement du Congo-Brazzaville, Arlette Soudan-Nonault. Elle a décidé de quitter la COP avant la fin des négociations. Elle répond à Claire Fages, envoyée spéciale à Charm el-Cheikh. RFI : Vous avez décidé de claquer la porte de la COP avant la fin de la semaine. Selon votre post sur Facebook, le scénario de la COP, dite africaine de Charm el-Cheikh est en passe de virer au cauchemar pour l'Afrique. Qu'est-ce qui motive votre mécontentement ? Arlette Soudan-Nonault : Pourquoi ce coup de poing un peu sur la table ? Parce que ce n'est pas normal, la spécificité déjà de l'Afrique, qui n'émet que 4% des émissions mondiales, n'a pas été prise en compte. Là, nous venons pour parler d'adaptation, nous venons pour parler d'atténuation, nous sommes de bons élèves de l'atténuation, mais en tant que personnes responsables, il nous faut continuer à concilier atténuation et développement, il nous faut donc aller vers une transition énergétique avec des énergies propres, donc il nous faut des financements. Il nous faut également, dans le cadre de tout ce qui est inondation, érosion, impact du changement climatique sur nos vies, avoir ce qu'on appelle un financement des pertes et dommages, mais là également, c'est un os en plus : on nous donne l'impression d'avoir créé un nouvel instrument, non ! Il faut simplement mettre en place les deux conventions qui existent depuis toujours, mais jamais mises en pratique. Donc, il s'agit principalement d'un problème de financement, ce sont les financements qui bloquent ? Comment voulez-vous que nous, on aille à une transition énergétique ? Puisque Glasgow a donné l'illusion qu'on prenait en compte le bassin du Congo, vous avez entendu ce chiffre d'un milliard et demi mobilisé, mais je ne sais pas ce qu'on en a fait du milliard et demi ! Moi, je suis la coordinatrice des seize pays du bassin du Congo, nous avons un plan d'investissement, un fonds fiduciaire, qui est le fonds bleu pour le bassin du Congo, et une banque multilatérale de développement qui va gérer les finances, la ligne budgétaire, et ensuite rendre éligible certains projets déjà identifiés, il y en a près de 254 dans le plan d'investissement. Mais finalement, on nous reproche d'être de bons élèves de l'atténuation ? Les plans climat, nous les avons, les plans d'adaptation, nous les avons, et chaque fois que nous avançons on nous ouvre une porte et on en ferme une autre, et ensuite, j'entends l'Union européenne prendre la parole, Monsieur Timmermans, pour dire tout simplement, en chuchotant pratiquement, que le charbon n'est pas cette énergie que l'on veut polluante ! Mais attendez, on se moque de qui là ?! Donc, vous vous estimez, un petit peu, victime du fait qu'on a mis toutes les énergies fossiles au même rang ? La majorité des pays européens maintiennent ces centrales à charbon, qui polluent énormément, et d'un côté, on veut nous donner des leçons, sans nous donner une contrepartie, une économie alternative pour nos populations. Vous comprenez que j'ai beaucoup d'inquiétude, je suis venue très optimiste ici, mais vous m'entendez très déçue. Qu'est-ce que vous attendiez de cette COP ? Vous dites que vous étiez très optimiste, en quoi ? Parce qu'il y a des démarches déclaratives : vous avez Kerry qui vous dit que c'est de l'injustice climatique, vous avez Biden qui est arrivé qui dit qu'il faut prendre en compte les forêts et les tourbières du bassin du Congo, vous avez le président de l'Union africaine, Macky Sall, qui dit qu'il faut prendre en compte aujourd'hui l'Afrique, les promesses n'engagent que ceux qui y croient, nous ne sommes pas des naïfs. Mais que nous ayons l'honnêteté de nous laisser aller clairement vers ce qu'on appelle le marché du carbone souverain. Est-ce que vous savez que tout à l'heure, dans le cadre de l'atténuation, la problématique du bassin du Congo n'a même pas été évoquée ? Et celle de l'Afrique n'a pas été évoquée du tout, donc je crains qu'on ne veuille nous étouffer. Il faut nous citer pour reconnaitre que nous sommes le régulateur, ils ne le disent pas ! Parce que reconnaitre que nous sommes un bon élève de l'atténuation, derrière, qu'y a-t-il ? Mais derrière, il y a les services écosystémiques que nous réclamons et qui nous sont dus ! Mais nous ne venons pas quémander, pourquoi on veut nous faire passer pour des mendiants ? Alors bon élève, on peut aussi le discuter, c'est vrai que c'est difficile à comprendre que les pays africains producteurs d'hydrocarbure demandent des financements alors qu'ils vont continuer à produire des hydrocarbures… D'abord, le fait que nous exploitons nos hydrocarbures, vous avez bien vu que nous n'émettons qu'à 4%, donc ce n'est pas nous qui provoquons les plus gros dégâts, ça, c'est le un. De deux, si vous voulez que nous ayons un moratoire, au même titre que la décarbonisation de façon générale avec les pays du Nord, mais il faut qu'on en discute, ça ne doit pas être quelque chose vers quoi on veut nous obliger, à aller dans cette impasse, sans nous donner une alternative économique, nous avons droit également à une vie décente, à un développement, vous n'allez pas nous demander à nous, pays africains, de nous serrer la ceinture pour que le monde riche respire. Les populations riveraines de ces gisements d'hydrocarbure disent qu'elles n'ont toujours pas l'électricité, donc est-ce que c'est vraiment un vecteur de développement les hydrocarbures ? Bien sûr, prenez le cas de mon pays : ça a permis déjà de mettre de grandes infrastructures, d'accessibilité, sur le plan sanitaire, sur le plan scolaire, et on a commencé déjà, dans le cadre d'une décentralisation, d'une déconcentration, à développer les collectivités locales, ça ne se fait pas d'un claquement de doigts. Est-ce que le développement des énergies renouvelables n'est pas plus à même finalement d'électrifier un pays, même le Congo ? On est dessus, on y est, mais comme on nous demande aussi d'un autre côté de commencer ce désengagement et que nous sommes des personnes responsables, mais donc pour aller vers ces énergies moins polluantes, ces énergies propres, il nous faut beaucoup d'argent pour justement changer ces différentes centrales.

Débat du jour
La compensation carbone s'apparente-t-elle à du greenwashing?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 29:30


La compensation carbone est l'un des grands dossiers de la COP27 qui se déroule actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte. Il s'agit pour une entreprise de financer tout projet environnemental (plantation d'arbres par exemple) pour contrebalancer l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.  Faut-il miser sur la compensation carbone ? Ou bien y a-t-il le risque de « déplacer le problème » du changement climatique ? Comment contraindre les entreprises à rendre des comptes ? Pour en débattre :  - Antoine Laurent, responsable plaidoyer France au sein de l'ONG Reclaim Finance  - Alain Karsenty, économiste et chercheur au CIRAD au sein du département «Environnements et Sociétés»  - Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l'environnement et professeur associé à Paris 1.  

Aujourd'hui l'économie
Énergies renouvelables en Afrique: un potentiel encore peu exploité

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 3:37


La COP27 entre dans sa seconde semaine à Charm el-Cheikh en Égypte. À l'occasion de cette Conférence pour le climat, le cabinet BloombergNef a publié un rapport qui pointe la faiblesse des investissements dans les énergies renouvelables en Afrique. Le niveau de ces investissements en énergies renouvelables en Afrique est même considéré comme « alarmant » par BloombergNef. L'an dernier, ils sont descendus à leur plus bas niveau en onze ans. Ils ont même accusé une chute de 35% en 2021 par rapport à 2020 alors que pendant ce temps, ils ont augmenté de 9% au niveau mondial. Sur les 434 milliards de dollars investis dans les renouvelables à travers la planète, seulement 2,6 milliards l'ont été en Afrique pour tout type de renouvelable solaire, éolien ou encore géothermie, soit 0,6% du total mondial. Un énorme potentiel pour l'Afrique En particulier en ce qui concerne le solaire. L'Agence internationale de l'énergie a calculé que 60% des meilleurs emplacements pour produire de l'énergie solaire se trouvait sur le continent. Mais, pour l'instant, il n'abrite que 1,3% des capacités solaires installées dans le monde. Des capacités concentrées dans un petit nombre de pays. L'Égypte, le Maroc et l'Afrique du Sud en accueillent les deux tiers. ► À lire aussi : Africa Energy Forum: comment l'Afrique pourrait être couverte par les énergies renouvelables Le Kenya dispose aussi d'un mix électrique assez largement orienté vers les énergies renouvelables – la géothermie et l'hydraulique principalement – et s'ajoute à la liste des pays qui concentrent les investissements. Qu'est-ce qui limite ces investissements ? Certes, 86% des pays africains se sont fixés des objectifs de long terme sur les énergies dites propres contre 57% en 2019. Mais le rapport estime que les mécanismes de mise en œuvre sont restés faibles. Parmi les points qui devraient être améliorés selon les auteurs : la planification pour favoriser l'expansion des réseaux électriques ou les conditions d'achats et de ventes. BloombergNef suggère un recours plus fréquent aux systèmes d'enchères ou d'appels d'offre. Une meilleure connaissance des opportunités liées aux renouvelables par les investisseurs pourraient également contribuer à lever des barrières. Et les investisseurs privés ne sont pas les seuls à avoir un rôle à jouer. Le financement, l'une des clefs pour une économie décarbonée Or, les pays développés, qui ont, eux, largement bâti leur richesse avec les énergies fossiles, ne respectent toujours pas leur promesse de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide destinée à la réduction des émissions et à l'adaptation aux impacts. La question de l'offre « d'alternatives technologiques et financières conséquentes » pour la transition écologique était au cœur des discours des autorités congolaises lors de la pré-Cop le mois dernier à Kinshasa. En attendant, la RDC, tout comme le Sénégal, clame son droit à exploiter ses ressources en hydrocarbures récemment découvertes. À la tribune de la COP27, Macky Sall, le président sénégalais a appelé à « une transition verte juste et équitable en lieu et place de décisions qui portent préjudice au processus de développement » de son pays. Un point de vue qui n'est pas partagé par tous. À Charm el-Cheikh, des militants pour le climat s'inquiètent de la ruée sur le gaz des Européens. Thuli Makama, d'Oil Change International, estime que la soif des Européens provoquée par la guerre en Ukraine sera « de très court terme ». L'avocate et militante d'Eswatini craint donc que les pays africains qui auront investi dans de nouvelles capacités resteront avec « des actifs échoués », c'est-à-dire des produits qui perdent leur valeur, « des frais de dépollution et toute la dévastation qui accompagne cette industrie. » ► À lire aussi : L'Afrique du Sud a du mal à abandonner le charbon face à la hausse de la demande Un danger pointé par un rapport que Carbon Tracker vient de publier aujourd'hui. Les auteurs prédisent un affaiblissement des investissements occidentaux et conseillent de parier sur le solaire. Selon Carbon Tracker, l'Afrique pourrait bondir des 14 gigawatts de capacités solaires actuelles à plus de 400 gigawatts d'ici à 2050. ► À lire aussi : tous nos articles sur la COP27

Sur le fil
COP 27 : un climat sous haute tension

Sur le fil

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 6:29


La COP 27 se tient jusqu'à la fin de semaine en Egypte, à Charm el-Cheikh. Le contexte géopolitique est tendu, avec la guerre en Ukraine qui a provoqué une crise énergétique et alimentaire… Un contexte qui risque d'impacter les négociations, selon le membre du GIEC, le groupe d'experts de l'ONU sur le climat, François Gemenne. L'auteur de “L'écologie n'est pas un consensus” (aux éditions Fayard) nous éclaire sur les enjeux d'une COP, sous tensions. Au micro : Camille Kauffmann.  Vous avez des commentaires ? Des idées de sujets ? Envie de témoigner ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles.    Si vous aimez Sur le fil, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  

Choses à Savoir NATURE
A quoi sert la COP 27 ?

Choses à Savoir NATURE

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 2:29


La 27e conférence de l'Organisation des Nations Unies sur le climat se tient à Charm el-Cheikh, en Égypte, jusqu'au 18 novembre. A quoi sert ce nouveau grand sommet pour le climat ? Quels sont les enjeux ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Débat du jour
La compensation carbone s'apparente-t-elle à du greenwashing?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 29:30


La compensation carbone est l'un des grands dossiers de la COP27 qui se déroule actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte. Il s'agit pour une entreprise de financer tout projet environnemental (plantation d'arbres par exemple) pour contrebalancer l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.  Faut-il miser sur la compensation carbone ? Ou bien y a-t-il le risque de « déplacer le problème » du changement climatique ? Comment contraindre les entreprises à rendre des comptes ? Pour en débattre :  - Antoine Laurent, responsable plaidoyer France au sein de l'ONG Reclaim Finance  - Alain Karsenty, économiste et chercheur au CIRAD au sein du département «Environnements et Sociétés»  - Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l'environnement et professeur associé à Paris 1.  

Midi info
Le port masque en Ontario, et le pouvoir des infirmières praticiennes spécialisées au Québec

Midi info

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 78:28


Étienne Leblanc fait le point sur la deuxième semaine de la COP27, qui se déroule à Charm el-Cheikh, en Égypte; Mirna Djukic aborde la question de la recommandation du port du masque en Ontario par la santé publique de la province; et Christine Laliberté, infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne et présidente de l'Association des infirmières praticiennes spécialisées du Québec (AIPSQ), parle de ce que peuvent faire ou pas les infirmières praticiennes au Québec.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] COP27: l'Afrique fait entendre sa voix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 10, 2022 20:00


Alors que la COP27 se tient à Charm el-Cheikh, les dirigeants africains interpellent les pays pollueurs sur la vulnérabilité de leur continent face au dérèglement climatique. Ils appellent les pays riches à tenir leurs promesses financières. L'Afrique sera-t-elle entendue ? Qu'attendez-vous de la COP ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Les histoires de 28 Minutes
Émission spéciale internationale avec Tiken Jah Fakoly

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 10, 2022 45:31


L'émission 28 minutes du 10 novembre 2022 Au programme de l'émission du 8 novembre 2021 ⬇ Tiken Jah Fakoly, de son vrai nom Moussa Doumbia, est l'une des principales figures du reggae et l'une des plus connues en Afrique. Né en Côte d'Ivoire, le chanteur a été contraint à l'exil en 2002, après avoir dénoncé le pouvoir en place et s'être opposé au concept xénophobe d'ivoirité. Pour autant, son engagement n'a pas cessé. Tiken Jah Fakoly continue de pointer du doigt la corruption des dirigeants africains, le néocolonialisme des pays occidentaux ou encore l'intégrisme religieux. Ses valeurs se retrouvent dans les textes de ses chansons, comme en témoigne son onzième album, "Braquage de pouvoir", sorti vendredi dernier. Sandrine Le Calvez dresse le portrait de notre invité.  Aysegul Sert et Anna Bonalume le rejoindront sur le plateau pour revenir sur deux actualités de ces derniers jours : Immigration. Des centaines de migrants sont toujours bloqués en Méditerranée : Amnesty International dénonce une violation du droit international. Certains bateaux ont été autorisés à accoster sur les côtes italiennes, mais seule une petite partie des rescapés a eu le droit d'entrer sur le territoire. Giorgia Meloni, la nouvelle dirigeante italienne d'extrême droite, a adopté une ligne dure sur le sujet. Les hommes, les femmes et les enfants sont triés en fonction de leur âge ou de leur état de santé, une situation pointée du doigt par les associations. L'Italie est l'une des principales voies d'entrée dans l'Union européenne, et Rome dénonce un manque de soutien de la part de ses voisins. Comment repenser la solidarité européenne sur les questions migratoires ? COP 27. Le sujet est brûlant à Charm el-Cheikh, où se tient la COP 27 : qui doit payer pour réparer les dégâts causés par le changement climatique ? Les pays les plus pauvres sont les plus touchés, tandis que les pays les plus riches en sont les premiers responsables. António Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a appelé à repenser le système financier international afin de mieux aider les pays victimes. Une autre solution serait d'annuler la dette des pays les plus fragilisés plutôt que de leur accorder une compensation financière sous forme de prêts. Y a-t-il un devoir de solidarité des pays riches à l'égard des pays pauvres, pour les aider à surmonter le changement climatique ? Notre “Une internationale” est celle du quotidien américain "The New York Times" du mardi 8 novembre, qui titre : “Rendez leurs corps”. Le journal revient sur la recherche des soldats russes disparus en Ukraine.  Dans la “Télé des autres”, on regarde avec Nadia Daam ‘'Jamie's £1 Wonders''.  Il est le chef cuisinier le plus populaire en Grande-Bretagne, et propose désormais des recettes à petits prix sur Channel 4, sa façon d'aider en cette période d'inflation.  Dans la vie secrète des mots vedettes, Thibaut Nolte nous emmène dans le "Métavers", ce monde virtuel où tout semble possible, aussi bien le meilleur que le pire.   Retrouvez enfin nos deux chroniqueurs, Xavier Mauduit et Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.   Enregistrement : 10 novembre 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

C'est pas du vent
COP27: tout comprendre avec Laurence Tubiana

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 10, 2022 48:30


La guerre en Ukraine, les tensions entre la Chine et les États-Unis, les impacts du changement climatique qui se multiplient... La COP27 qui se déroule à Charm el-Cheikh en Égypte, du 7 au 18 novembre 2022, a lieu dans un contexte géopolitique tendu. Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et architecte de l'accord de Paris décrypte les enjeux de ce rendez-vous international. 

Débat du jour
Les COP sont-elles utiles?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 29:30


Elle est considérée comme la grand-messe du climat : la COP27 se déroule actuellement à Charm el-Cheikh en Égypte, en présence de 40 000 personnes venues de 196 pays. Évènement incontournable dans la lutte contre le changement climatique, les COP –issues de Nations unies- ont lieu chaque année, depuis 1995, dans une ville différente. Mais, face au réchauffement climatique qui s'accélère toujours plus, quelle est l'action des COP ? Y a t-il un décalage entre les ambitions affichées et la réalité ? Faut-il revoir le format des COP ? Pour en débattre : - Amy Dahan, historienne des Sciences, mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS, co-auteure avec Stefan C. Aykut de « Gouverner le Climat ? 20 ans de négociations climatiques ».Coauteure avec Stefan C. Aykut de Gouverner le Climat ? 20 ans de négociations climatiques, aux éditions Presses Sciences Po - Lola Vallejo, directrice du Programme climat de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales, spécialiste des négociations climatiques (Iddri) - Guillaume Compain, chargé de campagne Climat et énergie à Oxfam France.

Murid Life
#63 - Kan Moy Cheikh Ahmadou Bamba | Serigne Sam Mbaye

Murid Life

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 172:49


Waxtaanu Serigne Sam Mbaye ci kan moy Cheikh Ahmadou Bamba Khadimu Rassul.

Débat du jour
Les COP sont-elles utiles?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 29:30


Elle est considérée comme la grand-messe du climat : la COP27 se déroule actuellement à Charm el-Cheikh en Égypte, en présence de 40 000 personnes venues de 196 pays. Évènement incontournable dans la lutte contre le changement climatique, les COP –issues de Nations unies- ont lieu chaque année, depuis 1995, dans une ville différente. Mais, face au réchauffement climatique qui s'accélère toujours plus, quelle est l'action des COP ? Y a t-il un décalage entre les ambitions affichées et la réalité ? Faut-il revoir le format des COP ? Pour en débattre : - Amy Dahan, historienne des Sciences, mathématicienne, directrice de recherche émérite au CNRS, co-auteure avec Stefan C. Aykut de « Gouverner le Climat ? 20 ans de négociations climatiques ».Coauteure avec Stefan C. Aykut de Gouverner le Climat ? 20 ans de négociations climatiques, aux éditions Presses Sciences Po - Lola Vallejo, directrice du Programme climat de l'Institut du Développement durable et des Relations internationales, spécialiste des négociations climatiques (Iddri) - Guillaume Compain, chargé de campagne Climat et énergie à Oxfam France.

Ça s'explique
Changements climatiques : les COP sont-elles incontournables?

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 23:53


Environ 40 000 personnes issues de 196 pays sont réunies à Charm el-Cheikh, en Égypte, dans le contexte de la COP27. Ce forum international est-il toujours la voie à privilégier pour affronter les défis climatiques de notre époque? Avant de s'y rendre, le journaliste spécialisé en environnement Étienne Leblanc nous fait part de ses réflexions.

Reportage International
Le Pakistan sur la ligne de front du réchauffement climatique

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 2:48


Le Pakistan n'est responsable que de moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais il figure parmi les pays les plus touchés par les événements météorologiques extrêmes dus au dérèglement climatique. Après des épisodes de canicule en mai dernier, ce sont des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays lors d'une mousson exceptionnelle l'été dernier.  En quelques semaines, un tiers du Pakistan s'est retrouvé sous les eaux, deux millions d'habitations ont été détruites, 1 700 personnes ont été tuées, 33 millions de personnes ont été affectées, soit un habitant sur sept. Autre conséquence : le taux de pauvreté pourrait quasiment doubler. Le Pakistan n'est pas étranger aux catastrophes climatiques. En 2010, le pays avait déjà dû faire face à des inondations monstres. Les autorités pakistanaises, accusées de ne pas avoir été prévoyantes, reconnaissent être dépassées par l'ampleur des catastrophes climatiques qui s'abattent sur le pays plongé dans une grave crise économique. Islamabad demande des comptes aux pays riches. Le sujet des « pertes et dommages » sera justement au centre des discussions lors de la COP27 qui se tient jusqu'au 18 novembre 2022 à Charm-el-Cheikh, en Égypte.

La Story
Cop 27 : l'Egypte et le défi du réchauffement climatique

La Story

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 20:41


La conférence des parties organisée par l'ONU ouvre dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh en Egypte après un été marqué par les épisodes de chaleur extrême. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Muryel Jacque reviennent sur les enjeux de la conférence dans un pays déjà au défi de l'eau.Vous souhaitez prendre la parole et nous aider à poursuivre le développement de nos podcasts et plus largement des services « Les Echos » ? Nous vous invitons à rejoindre notre panel de lecteurs pour partager très prochainement votre opinion sur nos podcasts en suivant ce lien.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en novembre 2022. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Muryel Jacque (journaliste spécialiste Environnement aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : ASHRAF SHAZLY/AFP. Sons : Africanews, Egypt Made Easy, Fadi Badarni « Best of Amr Diab », AC/DC « Highway to Hell », Egyptian Project « Soufi » et « Besharis », RFI, Derek & Brandon Fichter « Scepter of Egypt ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Les Européens au défi du changement climatique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 19:30


Les tensions internationales, la flambée des prix de l'énergie en raison de la guerre en Ukraine auront-ils raison de la conférence internationale sur le climat qui a ouvert ses portes à Charm el-Cheikh en Égypte. Plusieurs pays européens se demandent déjà comment ils vont régler leur facture énergétique cet hiver (2022). Multipliée par trois en Pologne, par exemple. Qui cherche toutefois à développer des alternatives au charbon dont elle dépend encore à 70%. Avec l'éolien, Varsovie se tourne maintenant vers le nucléaire Martin Chabal.   Le Monténégro dépendant du charbon Le charbon très polluant, qui revient en force en Europe en raison des prix qui flambent et de la rareté des ressources. Ses émissions polluantes sont pourtant responsables de dizaines de milliers de morts prématurées sur le continent. Mais au Monténegro, l'unique centrale de Pljevlja qui assure la moitié de l'électricité du pays n'est pas près de fermer... Reportage sur place de Louis Seiller.   L'œil européen de Franceline Beretti : les COP servent-elles à quelque chose ? Et la COP27 de Charm el-Cheikh va-t-elle vraiment permettre de prendre des décisions qui vont limiter le réchauffement climatique sous la barre d'un degré et demi d'ici la fin du siècle... Hélas, le sentiment s'installe que rien ne change vraiment sous un soleil de plus en plus chaud... les COP s'enchaînent et se ressemblent.   Destination Earth L'Europe qui s'est engagée à la neutralité carbone d'ici 2050... Mais, les circonstances internationales entraînent des aménagements temporaires, nous dit-on, le charbon, on l'a vu, mais aussi des terminaux pour le gaz naturel liquéfié. Dans ce contexte, il faut plus que jamais prévoir l'avenir… L'UE a donc lancé un projet digne de la science fiction : créer un jumeau numérique de la planète Terre pour prévoir les évolutions du climat. 150 millions d'euros ont déjà été investis. À Bruxelles, les explications de Jean-Jacques Hery.   « Z comme Zombie » Et le contexte international pèse de tout son poids sur ces enjeux climatiques... En pleine guerre déclenchée par Moscou en Ukraine, que dire de l'opinion publique russe. De « C'est la guerre de Poutine », où le peuple russe était présenté comme un otage de son dirigeant, on est passé à « c'est la guerre des Russes », avec l'idée de responsabilité collective. Cette posture, l'écrivain Iegor Gran n'en a jamais dévié… au fil de ses chroniques dans Charlie Hebdo, et dans «Z comme Zombie», son dernier livre paru en septembre 2022. Leo Vidal Giraud l'a rencontré.

Midi info
La démission de Dominique Anglade, et des pilotes canadiens coincés en République dominicaine

Midi info

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 78:28


Carlos Leitao, ex-ministre des Finances et député du Parti libéral du Québec (PLQ), parle de la démission de Dominique Anglade de la chefferie du PLQ et de son siège de députée de Saint-Henri–Sainte-Anne; Eddy Pérez, directeur de la diplomatie climatique internationale pour le Réseau action climat Canada, s'intéresse à la COP 27, qui se déroule à Charm el-Cheikh, en Égypte; et Louis-Éric Mongrain, pilote et représentant de l'Association des pilotes de ligne du Canada, se penche sur la détention arbitraire d'un équipage canadien en République dominicaine.

Les histoires de 28 Minutes
Eddy Mitchell / COP27

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 43:26


L'émission 28 Minutes du 07/11/2022 Au programme de l'émission du 7 novembre 2022 ⬇ Eddy Mitchell raconte en BD son adolescence de « titi parisien » Il fut un temps où les rues du 20e arrondissement de Paris se vivaient comme des plaines du far west. C'est en tout cas comme cela P'tit Claude, âgé de 14 ans dans les années 1950, voit son quartier. Un Paris populaire entre Belleville et Place des fêtes, dans lequel il déambule et observe la population, diverse et pittoresque. Il s'y forgera une passion pour le cinéma américain, à raison de deux films par jour, plus intéressé par le grand écran que par les devoirs d'école. Claude Moine, devenu Eddy Mitchell, deviendra le chanteur et comédien que l'on connaît, et raconte quatre jours marquants de cette jeunesse dans “Des Lilas à Belleville”, un récit illustré par Ralph Meyer et publié chez Dargaud. Il est sur le plateau de 28 Minutes pour parler, entre autres, musique country et “dernière séance”.COP27 : celui qui doit faire le plus d'efforts… “c'est l'autre” ? “Les Européens payent mais on est les seuls à payer.” Avant de prononcer un discours à la COP27, qui s'est ouvert le dimanche 6 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron a échangé ce lundi 7 avec des jeunes engagés sur le climat. Il a notamment été questionné sur le fonds qui permettrait d'indemniser les pays ayant subi des dommages liés au réchauffement climatique. Si nous ne sommes pas tous égaux devant les conséquences dramatiques des dérèglements du climat, certains pays sont aussi de bien plus gros pollueurs que d'autres. En effet, selon l'organisation “Global Carbon Project”, en 2020, la France représenterait 0,3 milliard de tonnes des émissions mondiales de CO2, quand la Chine en aurait émis 10,7 milliards de tonnes, les USA 4,7 milliards et l'Inde 2,4 milliards. Mais doit-on vraiment adapter les actions de chacun ? Le devoir d'exemplarité ne doit-il pas primer ? Et que ressortira-t-il de la COP27, que certains activistes jugent d'ores et déjà inefficace ?Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 7 novembre 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Le Reportage de la rédaction
COP en Égypte : un pays hôte tout sauf exemplaire

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 4:54


durée : 00:04:54 - Le Reportage de la Rédaction - Cette année, c'est l'Égypte qui accueille la COP, dans la ville de Charm-el-Cheikh. Un choix qui questionne, car le régime du président Abdel Fattah al-Sissi réprime actuellement très durement la société civile... et sa politique est loin d'être exemplaire en matière environnementale.

Revue de presse Afrique
À la Une: la COP27, l'Afrique sera-t-elle entendue?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 4:04


Le constat est simple, s'exclame WalfQuotidien au Sénégal : « l'Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique, alors qu'elle ne contribue qu'à hauteur de 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C'est l'injustice qu'elle va encore tenter de faire réparer. » Une injustice dénoncée par le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne, dans Le Monde Afrique : « l'urgence climatique est une réalité, affirme-t-il. Le continent souffre et cela va s'accentuer. Nous voilà revenus à cette grande ligne d'injustice entre le Nord et le Sud que décrivait Léopold Sedar Senghor, observe le philosophe. Mais il ne faudrait pas que l'inégalité s'ajoute à l'inégalité et que le Nord s'arroge le droit de dicter au Sud ce qu'il doit faire dans une nouvelle définition du développement compatible avec la préservation de la planète. Le moment est venu d'en finir avec cela. Il n'y a pas de grands et de petits pays dans cette crise à nulle autre pareille, poursuit Souleymane Bachir Diagne. L'Afrique ne doit pas se laisser imposer des choix, mais elle ne doit pas non plus se soustraire à la responsabilité de se sentir concernée par l'avenir de la planète. Le dérèglement climatique nous donne l'opportunité de faire humanité ensemble pour sauver notre maison commune, veut espérer le philosophe. Pour cela, le monde doit dépasser ses divisions tribales. » C'est en effet l'un des grands enjeux de cette COP27 en Égypte, pointe L'Intelligent à Abidjan : « l'Afrique est-elle, aujourd'hui, suffisamment unie pour parler d'une seule voix, tenir un discours direct et se faire entendre, face à l'égoïsme des puissances planétaires et des pays riches qui, eux, défendront leurs propres intérêts ? Une chose est certaine, l'Afrique, qui paie déjà très cher les conséquences du réchauffement climatique, dont elle n'est pas responsable, ne veut pas sacrifier son développement. » Pour le président de la COP 15, l'Ivoirien Alain-Richard Donwahi, cité par L'Intelligent, « "la fragilité des économies africaines ne leur permettra pas, financièrement, d'assurer en même temps le développement économique du continent et de mettre en œuvre les stratégies d'adaptation à l'urgence climatique." Le paradoxe, poursuit le quotidien ivoirien, est que les pays africains les plus pauvres devront s'endetter pour assurer leur développement et répondre à l'urgence climatique, ce qui est économiquement insoutenable et moralement inacceptable. » Des aides « 5 à 10 fois inférieures aux besoins estimés » Alors, « la voix de l'Afrique sera-t-elle entendue ? », s'interroge en écho Le Pays au Burkina Faso. « On se souvient que l'Accord de Paris avait souligné la nécessité d'investissements à grande échelle pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, de manière significative. Et de façon plus précise, que les pays développés devaient prendre l'initiative d'apporter une aide financière aux pays moins bien dotés et plus vulnérables aux conséquences du changement climatique. (…) Au bilan, on se rend compte que les flux financiers internationaux pour l'adaptation au climat vers les pays en développement ont été 5 à 10 fois inférieurs aux besoins estimés. Donc des promesses à la pelle d'hier, on n'en a récolté que du vent ; l'éléphant est arrivé aujourd'hui avec un pied cassé. Si fait que l'on est en droit de se demander si ces conférences sur le climat se suivent et se ressemblent. » En tout cas, pointe encore Le Pays, « le continent a posé sur la table de la COP 27 sa feuille de route en guise de piqûre de rappel. En juillet dernier, la Fondation Mo-Ibrahim faisait le plaidoyer pour positionner l'Afrique dans le débat global sur le climat en trois axes : prendre en compte la vulnérabilité spécifique de l'Afrique ; répondre au droit des populations africaines à l'accès à l'énergie ; mettre en évidence le potentiel de l'Afrique pour le développement d'une économie verte à l'échelle mondiale. Encore une fois, s'interroge Le Pays, la voix de l'Afrique sera-t-elle entendue à Charm-el-Cheikh ? (…) Une certitude se dégage : si ceux qui exploitent l'énorme potentiel de l'Afrique, pensent que le sort de ce continent n'est pas leur "affaire", ils ont tout faux. Car, ils ne vont pas échapper, eux non plus, au "carnage climatique" auquel ils exposent, consciemment et de manière égoïste, le continent noir. » ► À lire aussi : Ouverture de la COP27 en Égypte, les «pertes et dommages» mis à l'agenda des négociations Climat: comprendre les pertes et dommages, grande attente du Sud à la COP27 (1/2) Pertes et dommages dus au changement climatique: que faut-il attendre de la COP27? (2/2)

Invité du matin
COP27: «Aujourd'hui, on a besoin que les petits gestes individuels soient massifiés»

Invité du matin

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 8:51


La 27ᵉ Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, COP27, s'est ouverte dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte pour étudier les réponses à apporter au réchauffement climatique. Comment ces grandes réunions internationales peuvent-elles faire avancer les choses en matière de lutte contre le changement climatique ? Cyril Dion, écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, est notre invité. ► À lire aussi : Ouverture de la COP27 en Égypte, les «pertes et dommages» mis à l'agenda des négociations COP27: les bonnes intentions d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'Afrique

Décryptage
COP27: la Communauté internationale au chevet de la planète

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 19:30


Les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées sur la planète, selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale, publié à l'ouverture de la COP27.  Près de 40 000 personnes venues de 196 pays se réunissent, cette semaine, à Charm el-Cheikh en Égypte pour cette 27è conférence des Nations unies sur le climat. L'objectif de ce rendez-vous incontournable : accélérer la lutte contre le réchauffement, mais aussi venir en aide aux pays les plus sévèrement touchés par les conséquences de cette hausse des températures. Pour la première fois, cette année, la question de l'impact de la crise climatique sera centrale dans les discussions. Inondations dévastatrices, canicules, sécheresses, les dégâts causés affectent en priorité les pays les moins responsables du réchauffement, et ils réclament réparation.  Décryptage avec :  David Levaï, chercheur associé à la Fondation des Nations unies à Washington et à l'Iddri (Institut du Développement durable et des Relations internationales). 

Grand reportage
L'Égypte, hôte de la COP27

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 19:30


La COP27 débute aujourd'hui (7 novembre 2022). La station balnéaire de Charm el- Cheikh, en Égypte, voit arriver depuis hier soir (6 novembre 2022) des délégations du monde entier. Emmanuel Macron, Joe Biden, Giorgia Meloni… Les pays riches sont attendus au tournant, lors de cette COP africaine. Lors des accords de Paris, ils avaient promis 100 milliards de dollars par an aux pays les plus vulnérables. Mais, l'Occident rechigne. En attendant, l'Égypte ne boude pas son plaisir. Mais, les ONG craignent ne pas pouvoir s'exprimer dans cette dictature où les manifestations sont interdites. «L'Égypte, hôte de la COP27», un Grand reportage d'Édouard Dropsy.

C dans l'air
COP 27 : LES REGARDS TOURNÉS VERS LA CHINE – 05/11/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 5, 2022 64:49


EXPERTS FRANÇOISE VIMEUX Climatologue – Directrice de recherche à l'IRD NICOLAS BOUZOU Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès FRÉDÉRIC DENHEZ Journaliste – Spécialiste des questions environnementales AUDREY GARRIC Journaliste au service Planète – « Le Monde » La 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27) s'ouvre demain, et jusqu'au 18 novembre, à Charm el-Cheikh, en Egypte. Les représentants de près de 200 pays doivent y renforcer leurs engagements et cesser les promesses non tenues pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle d'ici la fin du siècle. Mais cet objectif, fixé par les accords de Paris en 2015, apparaît de plus en plus illusoire. Publication après publication, les rapports du GIEC se ressemblent et démontrent que cela semble désormais quasiment impossible. Alors que la moyenne des températures planétaires est d'ores et déjà de +1,2 °C, les conséquences du réchauffement climatique sont là. Et elles sont dramatiques. Inondations gigantesques, incendies, élévation rapide du niveau des mers et des océans... Les cataclysmes se multiplient. D'après les scénarios les plus optimistes, nous devrons affronter une augmentation de +2,4 °C. La situation actuelle est d'autant plus inquiétante que le chinois Xi Jinping, dirigeant du premier pays pollueur de la planète, ne se rendra pas en Egypte. La jeune génération, elle, ne croit pas du tout à ces promesses. Sa figure la plus médiatique, l'activiste suédoise Greta Thunberg, estime que toutes ces conférences ne sont que du green washing, de la communication visant à se donner bonne consience. De plus en plus de jeunes se tournent vers l'action radicale pour essayer d'enrayer la catastrophe annoncée. Dans les Alpes, les conséquences du réchauffement climatiques sont déjà visibles. Dans les stations de ski, la neige maque de plus en plus. Et la situation ne devrait pas aller en s'arrangeant dans les années à venir. C'est ce que pointe du doigt l'étude Climsnow, réalisée en collaboration entre Météo France, l'Inrae et Dianeige. Son objectif est de quantifier "la fiabilité de l'enneigement, sa variabilité et la capacité de chacune des stations à maintenir son exploitation". 106 stations françaises ont été étudiées. Les résultats ont été présentés en janvier aux professionnels du secteur et aux élus. Le constat est clair : entre un et quatre degrés supplémentaires d'ici 50 ans et jusqu'à 40% de neige en moins dans certaines stations. Si ces projections sont pessimistes, certains élus veulent positiver et misent sur la neige artificielle. Mais tout le monde ne partage pas cet avis. Pour d'autres, l'adaptation ne rime pas forcément avec la neige de culture. Il vaudrait mieux selon certains abandonner l'activité de sport de glisse et opérer une transition totale permettant à une activité économique de continuer malgré la fonte des glaces. Entre élus et écologistes, le débat est parfois tendu. L'Inde, en plus du réchauffement climatique, est frappé par un autre fléau : le plastique. Le pays génère environ 4 millions de tonnes de plastique par an, dont un tiers n'est pas recyclé et finit dans divers cours d'eau ou décharges, parfois consommé par des animaux sauvages. La moitié de ces détritus provient d'articles à usage unique. Une réalité que l'exécutif espère endiguer. Le gouvernement indien a en effet interdit depuis le 1er juillet plusieurs plastiques à usage unique pour lutter contre les déchets qui asphyxient les rivières et empoisonnent la faune et la flore. La mesure couvre la production, l'importation et la vente d'objets tels que les pailles et les gobelets en plastique, ainsi que les emballages des paquets de cigarettes. Mais les entreprises de l'industrie du plastique, qui emploient des millions de personnes dans le pays, objectent que les alternatives sont coûteuses. De plus, le pays importe également massivement ce matériau de l'étranger. Il est devenu l'une des décharges du monde, engendrant de nombreux problème de santé pour la population. La COP27 qui démarre demain en Egypte permettra-t-elle de limiter le chaos climatique et ses conséquences funestes pour l'humanité ? Avec la fonte des glaces, quel avenir pour nos stations de sport d'hiver ? Comment lutter contre les déchets plastiques ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

La Terre au carré
Climat : Ca sert encore à quelque chose une COP ?

La Terre au carré

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 2:52


durée : 00:02:52 - La chronique environnement - par : Sandy DAUPHIN - La 27e COP s'ouvre lundi à Charm el-Cheikh en Egypte. On peut critiquer ces grand-messes du climat, les trouver désespérantes, mais pour l'instant la communauté internationale n'a pas trouvé de meilleur système.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Tosi Mpanu-Mpanu, négociateur climat pour la RDC: «reconnaître la vulnérabilité de l'Afrique»

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 48:30


Alors que la COP27 se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh (Égypte), Tosi Mpanu-Mpanu (négociateur de la République Démocratique du Congo) est le Grand Invité de l'Économie RFI / Jeune Afrique. Cet économiste de formation, fils du patron de presse et homme d'affaires Raphaël Mpanu-Mpanu, est passé par la Banque Mondiale puis par les cabinets ministériels congolais avant de s'engager dans les questions climatiques. D'abord au sein du groupe des négociateurs africains, puis en tant qu'administrateur au Fonds vert de l'Onu pour le climat et aujourd'hui à la tête de l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique. Cet organisme international est chargé de fournir des informations et des avis en rapport avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, le protocole de Kyoto et l'Accord de Paris de 2015. Lors de la COP27, celui qui est également conseiller au ministère des Hydrocarbures a pour mission de défendre les intérêts de son immense pays touché par la pauvreté et les conflits armés, mais par ailleurs riche en ressources naturelles : pétrole, gaz, gisements miniers, forêts, etc. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), Tosi Mpanu-Mpanu répond à toutes les questions cruciales dans ce monde menacé par la montée des températures. Le continent africain en est le moins responsable, mais le plus vulnérable. Tour à tour, notre invité dresse le bilan de l'action climatique internationale, aborde l'enjeu essentiel du financement de l'atténuation et de l'adaptation, le débat autour de l'exploitation pétrolière dans le bassin du Congo et ses tourbières, la déforestation, l'importance de l'agriculture, du secteur minier, et l'implication de la jeunesse dans le combat pour l'environnement.  Nos autres intervenants : - Patient Muamba est le chargé de campagne forêts chez Greenpeace Afrique. Il réagit au lancement par le gouvernement congolais.  RFI : Quel danger représente selon vous la vente des blocs pétroliers et gaziers dans le bassin du Congo ?   Patient Muamba : Vendre le bloc pétrolier et gazier est un danger au vu de conséquences qui vont arriver lors de cette exploitation. Vous savez que la plupart de ces blocs sont situés dans la forêt et dans les tourbières et même dans des aires protégées. Il y aura des conséquences pour les communautés locales qui vivent et dépendent des forêts. Exploiter le pétrole dans un endroit où l'on n'a pas suffisamment d'hôpitaux et d'infrastructures de base constituent clairement un danger pour ces communautés. Il y aura aussi des conséquences pour la biodiversité, pour toutes les espèces fauniques et floristiques. Et aussi des conséquences plus générales pour le climat, avec les réserves de CO2 que contiennent ces zones. Nous pensons que l'attitude du gouvernement congolais est motivée par des raisons financières. C'est une attitude carrément écocide et qui n'a pas pour intérêt le bien-être des communautés. Cela va créer beaucoup de situations incontrôlables.   Pourquoi dites-vous que le processus a été précipité ?   Nous disons que ce processus a été précipité parce que lorsqu'il a commencé, le conseil des ministres a juste validé 16 blocs pétroliers. Mais curieusement, vous avez vu que lors du lancement des appels d'offres, nous sommes passés à 27 blocs pétroliers et 3 gaziers sans avoir la décision du conseil des ministres. Vous comprenez que cela rend déjà presque illégal les autres blocs pétroliers et que cela va avoir sûrement des conséquences par rapport à tous ceux qui vont devoir acheter ces blocs. Ils devront se conformer à la loi. Après, le ministre (des hydrocarbures) a promis que le gouvernement allait signer avant la fin du mois d'octobre le premier contrat de partage de production, ce qui est  impossible au vu de toutes les étapes que ce processus doit suivre. C'est quelque chose qui est inquiétant et qui nous pousse à dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce processus. Voilà pourquoi Greenpeace continue à insister sur l'annulation de ce projet, au vu des conséquences environnementales, sociales et même en termes de biodiversité.  - Saadio Momegni Joachim, étudiant-ingénieur en énergies renouvelables à Maroua (Cameroun), a inventé un kit mobile de production de biogaz et de biofertilisants imaginé pour pour limiter la coupe du bois, source de destruction de l'environnement. Il vient de remporter le 1er prix du concours « 60 secondes pour convaincre » dédié aux jeunes entrepreneurs francophones organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). RFI : Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu ce prix ?   Saadio Momegni Joachim : C'était un ouf de soulagement. Je me suis dit que les efforts que j'avais consenti au cours des années pour bâtir ce projet devenu enfin réalité commencent à être valorisés. Pour moi, c'est le début d'un long chemin, d'un long parcours.   Expliquez-nous le principe de votre projet.  Il s'agit d'un kit mobile de production du biogaz et de biofertilisants. Nous recyclons du matériel local pour produire ce système que nous mettons à la disposition de la population. À leur tour, au lieu d'abattre les arbres pour cuisiner, les ménages vont juste recycler les déchets qu'ils produisent eux-mêmes ou grâce aux activités comme le petit élevage. On recycle ses déchets qu'on mélange à de l'eau pour mettre dans ce système et ça produit le gaz pour la cuisine. À la fin de la production, on revalorise encore les déchets pour produire des biofertilisants ou des engrais qu'on valorisera en agriculture pour produire du bio et manger bio, comme cela est recommandé sur le plan sanitaire actuellement.   Et c'est aussi un projet utile au vu des problèmes actuels d'approvisionnement énergétique.   Oui, le problème du gaz est vraiment d'actualité, que ce soit dans les pays développés comme sous-développés. Dans les pays sous-développés, les ruptures sont quotidiennes. Notre projet est très écologique. Il répond justement à ce besoin que la population a exprimé : le manque de sources d'énergies de cuisson. Nous voulons autonomiser chaque famille, que chacun puisse produire lui-même son énergie pour cuisiner. Nous restons ouverts au monde entier, aux grands investisseurs et à ceux qui expriment de l'amour pour cet environnement qui nous tient à cœur. On voit de nos jours des grandes sécheresses par-ci, de grandes inondations ici et-là. Nous tous par nos actions quotidiennes nous impactons d'une manière ou d'une autre l'environnement. En valorisant tel ou tel projet, nous protégeons cet environnement qui nous est cher pour les générations actuelles comme les générations futures.  

Commune Planète
COP27 : quels sont les enjeux ?

Commune Planète

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 12:00


La COP27 s'ouvre ce dimanche 6 novembre à Charm el-Cheikh en Égypte. Tous les pays de la planète se retrouvent pour 15 jours de débat pour trouver des solutions au réchauffement climatique. Quels sont les principaux enjeux cette COP ? Peut-on faire confiance à ce rendez-vous annuel ? Pour en parler, Anne Henry reçoit Antoine Bonduelle, membre de l'association Réseau action climat (RAC).

L'heure du monde
La COP 27, et des milliers de syndiqués ontariens en grève

L'heure du monde

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 59:14


Étienne Leblanc s'entretient avec David Levaï pour comprendre l'importance et l'impact de la COP 27, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui commence dimanche dans la ville de Charm el-Cheikh en Égypte; Julie-Anne Lamoureux fait le point sur la grève des 55 000 employés de soutien en éducation de l'Ontario; et Karine Mateu commente la décision d'Ottawa d'imposer des sanctions contre deux politiciens haïtiens soupçonnés de protéger des groupes criminels.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Tosi Mpanu-Mpanu, négociateur climat pour la RDC: «reconnaître la vulnérabilité de l'Afrique»

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 48:30


Alors que la COP27 se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh (Égypte), Tosi Mpanu-Mpanu (négociateur de la République Démocratique du Congo) est le Grand Invité de l'Économie RFI / Jeune Afrique. Cet économiste de formation, fils du patron de presse et homme d'affaires Raphaël Mpanu-Mpanu, est passé par la Banque Mondiale puis par les cabinets ministériels congolais avant de s'engager dans les questions climatiques. D'abord au sein du groupe des négociateurs africains, puis en tant qu'administrateur au Fonds vert de l'Onu pour le climat et aujourd'hui à la tête de l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique. Cet organisme international est chargé de fournir des informations et des avis en rapport avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, le protocole de Kyoto et l'Accord de Paris de 2015. Lors de la COP27, celui qui est également conseiller au ministère des Hydrocarbures a pour mission de défendre les intérêts de son immense pays touché par la pauvreté et les conflits armés, mais par ailleurs riche en ressources naturelles : pétrole, gaz, gisements miniers, forêts, etc. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), Tosi Mpanu-Mpanu répond à toutes les questions cruciales dans ce monde menacé par la montée des températures. Le continent africain en est le moins responsable, mais le plus vulnérable. Tour à tour, notre invité dresse le bilan de l'action climatique internationale, aborde l'enjeu essentiel du financement de l'atténuation et de l'adaptation, le débat autour de l'exploitation pétrolière dans le bassin du Congo et ses tourbières, la déforestation, l'importance de l'agriculture, du secteur minier, et l'implication de la jeunesse dans le combat pour l'environnement.  Nos autres intervenants : - Patient Muamba est le chargé de campagne forêts chez Greenpeace Afrique. Il réagit au lancement par le gouvernement congolais.  RFI : Quel danger représente selon vous la vente des blocs pétroliers et gaziers dans le bassin du Congo ?   Patient Muamba : Vendre le bloc pétrolier et gazier est un danger au vu de conséquences qui vont arriver lors de cette exploitation. Vous savez que la plupart de ces blocs sont situés dans la forêt et dans les tourbières et même dans des aires protégées. Il y aura des conséquences pour les communautés locales qui vivent et dépendent des forêts. Exploiter le pétrole dans un endroit où l'on n'a pas suffisamment d'hôpitaux et d'infrastructures de base constituent clairement un danger pour ces communautés. Il y aura aussi des conséquences pour la biodiversité, pour toutes les espèces fauniques et floristiques. Et aussi des conséquences plus générales pour le climat, avec les réserves de CO2 que contiennent ces zones. Nous pensons que l'attitude du gouvernement congolais est motivée par des raisons financières. C'est une attitude carrément écocide et qui n'a pas pour intérêt le bien-être des communautés. Cela va créer beaucoup de situations incontrôlables.   Pourquoi dites-vous que le processus a été précipité ?   Nous disons que ce processus a été précipité parce que lorsqu'il a commencé, le conseil des ministres a juste validé 16 blocs pétroliers. Mais curieusement, vous avez vu que lors du lancement des appels d'offres, nous sommes passés à 27 blocs pétroliers et 3 gaziers sans avoir la décision du conseil des ministres. Vous comprenez que cela rend déjà presque illégal les autres blocs pétroliers et que cela va avoir sûrement des conséquences par rapport à tous ceux qui vont devoir acheter ces blocs. Ils devront se conformer à la loi. Après, le ministre (des hydrocarbures) a promis que le gouvernement allait signer avant la fin du mois d'octobre le premier contrat de partage de production, ce qui est  impossible au vu de toutes les étapes que ce processus doit suivre. C'est quelque chose qui est inquiétant et qui nous pousse à dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce processus. Voilà pourquoi Greenpeace continue à insister sur l'annulation de ce projet, au vu des conséquences environnementales, sociales et même en termes de biodiversité.  - Saadio Momegni Joachim, étudiant-ingénieur en énergies renouvelables à Maroua (Cameroun), a inventé un kit mobile de production de biogaz et de biofertilisants imaginé pour pour limiter la coupe du bois, source de destruction de l'environnement. Il vient de remporter le 1er prix du concours « 60 secondes pour convaincre » dédié aux jeunes entrepreneurs francophones organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). RFI : Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu ce prix ?   Saadio Momegni Joachim : C'était un ouf de soulagement. Je me suis dit que les efforts que j'avais consenti au cours des années pour bâtir ce projet devenu enfin réalité commencent à être valorisés. Pour moi, c'est le début d'un long chemin, d'un long parcours.   Expliquez-nous le principe de votre projet.  Il s'agit d'un kit mobile de production du biogaz et de biofertilisants. Nous recyclons du matériel local pour produire ce système que nous mettons à la disposition de la population. À leur tour, au lieu d'abattre les arbres pour cuisiner, les ménages vont juste recycler les déchets qu'ils produisent eux-mêmes ou grâce aux activités comme le petit élevage. On recycle ses déchets qu'on mélange à de l'eau pour mettre dans ce système et ça produit le gaz pour la cuisine. À la fin de la production, on revalorise encore les déchets pour produire des biofertilisants ou des engrais qu'on valorisera en agriculture pour produire du bio et manger bio, comme cela est recommandé sur le plan sanitaire actuellement.   Et c'est aussi un projet utile au vu des problèmes actuels d'approvisionnement énergétique.   Oui, le problème du gaz est vraiment d'actualité, que ce soit dans les pays développés comme sous-développés. Dans les pays sous-développés, les ruptures sont quotidiennes. Notre projet est très écologique. Il répond justement à ce besoin que la population a exprimé : le manque de sources d'énergies de cuisson. Nous voulons autonomiser chaque famille, que chacun puisse produire lui-même son énergie pour cuisiner. Nous restons ouverts au monde entier, aux grands investisseurs et à ceux qui expriment de l'amour pour cet environnement qui nous tient à cœur. On voit de nos jours des grandes sécheresses par-ci, de grandes inondations ici et-là. Nous tous par nos actions quotidiennes nous impactons d'une manière ou d'une autre l'environnement. En valorisant tel ou tel projet, nous protégeons cet environnement qui nous est cher pour les générations actuelles comme les générations futures.  

Religions du monde
Écologie - Environnement: que nous disent les religions du livre?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 48:30


À la veille du lancement de la COP27 sur les changements climatiques qui se tient à Charm el-Cheikh en Égypte, et à l'heure où il s'agit de mettre en pratique des stratégies qui engagent collectivement les femmes et les hommes sur la planète, nous avons recueilli la parole de représentants de différentes religions : que nous disent les textes et comment les religions s'engagent sur les questions écologiques de notre temps. Participants : Pascal Balmand, délégué à la Conférence des Évêques de France pour l'écologie intégrale Dieudonné Mushipu Mbombo, prêtre catholique de RDC, docteur en Théologie résidant en Suisse, auteur de « Les Églises d'Afrique, entre fidélité et invention » (Éditions Karthala) Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France Martin Kopp, théologien écologique protestant, président de la Commission écologie, justice climatique de la Fédération protestante de France, a dirigé l'ouvrage « S'engager pour la justice climatique » (édité par Scriptura et la Fédération protestante de France) Haïm Korsia, Grand Rabbin de France Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l'Islam de France.

MedinaCheikh Tidjani
Nuit Mawlaya Cheikh 2022

MedinaCheikh Tidjani

Play Episode Listen Later Oct 12, 2022 79:36


Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh, le 07 Octobre 2022

Kleri-TEA the PMU Podcast
PMU Trends ft. Frida El Cheikh Ali

Kleri-TEA the PMU Podcast

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 57:25


Our conversation with Frida was so amazing and super fun!Here are some things that Inna and I talked about:-What is trending in the PMU industry?-Predicting possible future trends!

Couleurs tropicales
La Famille avec Yann Orion Taty, Jerry Katanga, Cheikh Coka, Charlayn et Ishiaka Adegboye

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 48:30


Nos correspondants présentent leurs choix musicaux et annoncent les évènements culturels qui auront lieu dans les semaines à venir dans leurs pays. Avec Yann Orion Taty (Congo), Jerry Katanga (Togo), Cheikh Coka (Sénégal), Charlayn (Gabon) et Ishiaka Adegboye (Nigeria). Le choix de Yann Liz Babindamana La discrétion Le choix de Charlayn L'Oiseau rare J'allume mon speed Le choix d'Ishiaka Fireboy DML et Asake Bandana Le choix de Cheikh Coka Chadia Tengadeh Le choix de Jerry Laura Prince Flying until O'Roskop Poison