Arabic and Islamic honorific title
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Little Cheikh was only 2 years old and a bundle of energy.
Ce passage décrit l'état spirituel et la rigueur morale du Cheikh dans sa quête de perfection et de proximité avec Allah. Sa vie était marquée par une vigilance constante, un repentir perpétuel et un amour intense pour le Prophète PSL. Il se dévouait entièrement à l'adoration, au savoir et à la purification intérieure, considérant chaque jour et chaque œuvre comme insuffisants face à la grandeur de Dieuwww.librairiemajalis.com
Le Cheikh enseigne à travers sa prière une voie spirituelle complète : Chercher la protection et la paixMarcher avec droiture et modérationDemander la guidance et l'ouverture du bienÉviter les fautes spirituellesReposer sa confiance totale en la miséricorde d'Allahwww.librairiemajalis.com
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
Après plus de vingt ans d'attente, le Grand Musée égyptien s'apprête enfin à ouvrir ses portes ce samedi 1ᵉʳ novembre. Bien plus qu'un événement national, l'inauguration du plus grand musée archéologique du monde, situé au pied des pyramides, rassemblera un parterre de chefs d'État venus des quatre coins du monde et des centaines de journalistes. À la tête de cette mise en scène pharaonique du prestige égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi compte faire briller l'image de son pays. De notre correspondant au Caire, Mohamed, la vingtaine, habite tout près des pyramides et du musée dont l'ouverture approche à grands pas. Un événement qui lui passe un peu au-dessus. « Hmm, ça ne m'intéresse pas vraiment. Peut-être que je regarderai la cérémonie avec les enfants à la télévision… et les feux d'artifice depuis le toit de l'immeuble », déclare Mohamed. À Kafr Nassar, ce quartier poussiéreux aux portes du désert, tout est prêt depuis une semaine. Les habitants s'organisent, comme ce tenancier de café coincé entre deux axes routiers. « La rocade va être fermée, toutes les routes qui mènent au musée aussi. Le président Al-Sissi attend des invités de marque », explique-t-il. Un événement mondial Soixante chefs d'État attendus, des centaines de journalistes… Les riverains, eux, regarderont ça de loin. Même si certains ne boudent pas leur plaisir : « C'est une aubaine ! Dans le quartier, tout le monde vit du tourisme. C'est une joie plus grande que la qualification de l'Égypte pour la Coupe du monde ! » Car avant d'être une fête égyptienne, cette inauguration se veut mondiale. Un message adressé à la planète, explique l'ancien ministre des Antiquités, Zahi Hawass : « Parce que nous croyons que les monuments égyptiens appartiennent à tout le monde, et pas seulement aux Égyptiens. Cinq cents chaînes de télévision vont retransmettre la cérémonie à travers le monde. » « Cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr » Depuis son bureau bardé de diplômes, l'archéologue vedette vante une opération de prestige au cœur d'une région marquée par les conflits : « C'est un message envoyé par le président de la République au monde entier : nous prenons soin de notre patrimoine. Ce musée va apporter beaucoup au pays. Des millions de touristes viendront, car cette inauguration montrera que l'Égypte est un pays sûr. » Un discours que tempère Khaled Azzab, professeur d'archéologie islamique, pour qui l'événement relève avant tout du soft power : « Celui qui coupe le ruban est celui qui récolte les honneurs de l'événement, qui attire la lumière sur lui et figure au premier plan sur la photo. » Derrière les paillettes, il y voit surtout un jeu diplomatique à grande échelle. « Ces rencontres ne sont jamais anodines : elles permettent d'échanger, d'apaiser des tensions, de régler certains différends. L'événement n'est pas une fin en soi », ajoute le professeur d'archéologie. À peine un mois après le sommet de Charm el-Cheikh et la signature du plan de paix pour Gaza, Le Caire saisit une nouvelle occasion de s'imposer comme pôle de stabilité au Moyen-Orient. Cette fois, à travers ses vestiges pharaoniques. À lire aussiÉgypte: le Grand Musée du Caire, un projet pharaonique, culturel et géopolitique
durée : 00:43:40 - 100% Rugby - L'arrière de l'Aviron Bayonnais, Cheikh Tiberghien et le 3e ligne du Biarritz Olympique, Aitor Hourcade, sont les invités de 100% Rugby pour revenir sur les succès contre Clermont et à Soyaux et les prochains matchs, à Bordeaux et contre Mont-de-Marsan. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Selon le plan de paix américain, le groupe palestinien Hamas devrait à terme « démanteler » ses armes et « ne plus jouer aucun rôle » dans la gouvernance de Gaza. On en est encore loin. « Le Hamas conserve la mainmise sur Gaza, constate Le Monde à Paris. Lundi, les hommes de la branche armée du Hamas étaient bien là. La tête cachée par une cagoule et une casquette noire, fusil pointé vers le ciel d'une main, l'autre occupée à canaliser la foule rassemblée à Khan Younès, ils ont encadré l'accueil des quelque 2 000 détenus palestiniens libérés par Israël dans la première phase du cessez-le-feu, qui doit mettre fin à 24 mois d'une offensive qui a transformé la bande de Gaza en champ de ruines. Longtemps restés invisibles, donnant l'impression d'un vide total du pouvoir à Gaza, les cadres du mouvement islamiste prouvent qu'ils sont toujours aux commandes, pointe encore Le Monde, et capables de coordonner le processus complexe d'échanges de prisonniers. » Règlements de comptes Qui plus est, souligne le Washington Post, « le Hamas a peut-être cessé de combattre Israël, mais il a lancé une nouvelle campagne violente pour reprendre le contrôle des familles et des milices locales qui avaient contesté son pouvoir durant les deux dernières années de guerre. Que ce soit en menant des raids armés à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ou en procédant à des exécutions publiques plus au nord, dans la ville de Gaza, le Hamas tente d'envoyer un message clair : après des mois passés à se cacher des tirs israéliens, le groupe militant est de retour comme la seule autorité visible dans la bande de Gaza. » Commentaire du Figaro à Paris : « alors qu'à Charm el-Cheikh, les gouvernements du monde entier tentent de dessiner un futur pour l'enclave sans le Hamas, le groupe armé donne sa réponse de la plus cruelle des manières : il règne sur Gaza. » Toujours le fracas des armes En fait, souligne La Repubblica à Rome, « les tirs à Gaza n'ont jamais vraiment cessé. Le Hamas fait usage de ses armes, les Israéliens aussi. Le groupe islamiste a (donc) engagé une confrontation sanglante avec des clans et des familles rivales, qui aurait déjà fait plus de 40 morts. Et de son côté, Tsahal cible non seulement des militants, mais aussi des civils, par des tirs d'artillerie et des frappes de drones. D'après les Nations-Unies, depuis le 10 octobre, au moins 15 Palestiniens ont été tués par balles dans des zones proches des troupes israéliennes, qui contrôlent encore plus de 50 % de la bande de Gaza. » Des corps d'otages introuvables Et le ton monte entre les autorités israéliennes et le mouvement islamiste à propos de la restitution des corps d'otages israéliens. C'est ce que constate notamment le Guardian à Londres : « le Hamas annonce que les restes de tous les otages israéliens décédés qu'il a pu récupérer ont été restitués et qu'il aurait besoin d'équipements spécialisé pour retrouver d'autres corps dans les ruines de Gaza. Et de son côté, Israël continue d'exiger la restitution de tous les corps et menace de reprendre les combats si les termes du cessez-le-feu ne sont pas respectés. » En effet, prévient le Jerusalem Post, « le cessez-le-feu prévoyait le rapatriement intégral des corps. Si le Hamas tergiverse, fait obstruction ou s'y conforme partiellement, Israël devra définir une politique claire alliant l'insistance sur la remise intégrale des corps aux conséquences d'un retard. Il ne s'agit pas d'une formalité. Il s'agit d'une question d'honneur national, liée à la promesse que “personne ne sera laissé pour compte“, même dans la mort. » Questions Et pendant ce temps, les Gazaouis attendent. « L'après de Gaza est insoutenable, soupire L'Orient-Le Jour à Beyrouth. On ne peut pas regarder l'ampleur de ce désastre sans avoir les larmes aux yeux. Par où commencer ? Comment vivre sans ceux qui sont partis. Comment dormir quand l'horreur attend le sommeil pour ressurgir (…) Même si les pétrodollars tombent en pluie sur la langue de terre assoiffée, combien de temps faudra-t-il pour la remettre sur pied, pour qu'une vie tant soit peu normale s'y développe ? Que fera la population entre-temps ? Ressasser sa souffrance ? Attendre la becquée des aides internationales ? Comment et à quelles conditions les Gazaouis pourront-ils reconstruire leurs villes perdues ? », s'interroge encore le quotidien libanais. « Leur donnera-t-on du béton et du fer ? Seront-ils autorisés à rebâtir sur les lopins démolis ? » Autant de questions toujours sans réponse.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Égypte revient au centre du jeu diplomatique en co-présidant, avec les États-Unis, un sommet pour la paix à Charm el-Cheikh. Le pays, frontalier d'Israël et de Gaza, doit jouer un rôle sécuritaire et humanitaire dans l'enclave palestinienne. Plus de 100 000 Gazaouis sont aussi exilés en Égypte.
durée : 00:38:27 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Cinq jours après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l'Égypte accueille une vingtaine de dirigeants internationaux, pour un sommet co-présidé par Donald Trump. Cette rencontre à Charm el-Cheikh parviendra-t-elle à sceller définitivement la paix à Gaza ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Alain Dieckhoff Sociologue français; Rami Abou Jamous Journaliste palestinien; Gideon Lévy Éditorialiste et membre du directoire du quotidien Haaretz.
durée : 02:30:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Cheikh Ibrahima Fall, mû par une intention pure, vint prêter allégeance à Cheikh Ahmadou Bamba pour chercher la vérité et servir Dieu sans rien attendre du monde. Le Cheikh accepta son engagement tout en l'avertissant qu'il ne lui offrirait aucun bien matériel. De même, Adama Guèye fit allégeance avec le même esprit de détachement, et Dieu lui accorda des dons spirituels et des miracles.Ces deux grands Mourides renoncèrent aux biens terrestres pour ne rechercher que Dieu, et furent comblés de Sa grâce. Le texte décrit ensuite la profonde observance du Cheikh Ahmadou Bamba envers la Sunna : il commençait toute action par la mention du Nom de Dieu (tasmiyya), refusait tout acte ou aliment sans cette invocation, et faisait toujours les gestes par la droite. Par son exemple, il formait ses disciples à une vigilance totale et à une fidélité parfaite à la voie prophétique.
durée : 00:12:18 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Au sommet de Charm el-Cheikh, Trump a salué le rôle d'Al-Sissi dans le cessez-le-feu à Gaza. Alors que l'Égypte a longtemps œuvré pour une normalisation avec Israël, son discours se durcit désormais, révélant des tensions politiques internes à l'approche des législatives. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Youssef El Chazli Maître de conférences en sociologie politique et directeur du département sciences sociales des Mondes méditerranéens à l'Université Paris 8
Les dirigeants des États-Unis, de l'Égypte, de la Turquie et du Qatar ont signé lundi à Charm el-Cheikh un accord mettant officiellement fin à la guerre à Gaza. Le texte, soutenu par le président américain Donald Trump, prévoit un cessez-le-feu immédiat et un échange d'otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas. Les signataires ont promis de soutenir la reconstruction de la bande de Gaza et d'ouvrir une nouvelle phase politique, consacrée à la gouvernance future de l'enclave.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Cheikh manifesta un repentir sincère (tawba nasûh) en rejetant tout attachement aux vanités terrestres pour s'attacher exclusivement à Dieu. Inspiré par la vision de la fragilité de la vie et la fin tragique des savants disputés, il adopta la sincérité totale dans l'obéissance, la vigilance intérieure et le renoncement aux choses douteuses. Ses écrits et poèmes témoignent de ce cheminement précoce vers l'ascèse, la science et la purification, confirmant son élévation spirituelle.
À 38 ans, le Cheikh se consacra pleinement au service du Prophète (PSL) par la prière et les éloges, refusant toute autre appartenance. Deux ans plus tard, il fut éprouvé par des malheurs qui confirmèrent les paroles coraniques sur l'épreuve des croyants. Comme les Prophètes avant lui, il affronta persécutions et épreuves spirituelles, qui révélèrent sa constance et la grandeur de sa servitude.
Abû Tâlib al-Makkî enseigne que le repentir (tawba) est un retour nécessaire vers Dieu après toute désobéissance. Il en distingue plusieurs degrés : 1. Le repentir du commun, qui consiste à abandonner le péché et revenir à Dieu. 2. Celui des sincères, qui purifient leurs intentions et évitent même les fautes légères. 3. Celui des rapprochés (muqarrabûn), qui se repentent du moindre attachement à autre que Dieu, jusqu'au souffle ou au regard.Le repentir devient ainsi une vigilance continue, fondée sur la crainte et la connaissance de Dieu.Cheikh Ahmadou Bamba illustre ce modèle : il commence tout acte avec une intention pure, vit dans le souvenir de Dieu, transforme chaque geste en adoration, et veille à ne gaspiller aucun instant hors de Sa présence.En somme, le repentir véritable est un état permanent de pureté intérieure et de présence à Dieu.
La libération des otages israéliens à Gaza est attendue dès ce lundi matin avant un « sommet de la paix » en Egypte qui rassemblera les dirigeants d'une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi. En échange, Israël doit libérer plus de 1 900 détenus palestiniens. Avec : Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). Aabla Jounaïdi, en direct de la place des otages à Tel-Aviv. Nicolas Falez, envoyé spéciale à Charm el-Cheikh. Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde. Lucas Lazo, correspondant de RFI à Ramallah.
La libération des otages israéliens à Gaza est attendue dès ce lundi matin avant un « sommet de la paix » en Egypte qui rassemblera les dirigeants d'une vingtaine de pays autour des présidents américain Donald Trump et égyptien Abdel Fattah al-Sissi. En échange, Israël doit libérer plus de 1 900 détenus palestiniens. Invités : Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). Aabla Jounaïdi, en direct de la place des otages à Tel-Aviv. Nicolas Falez, envoyé spéciale à Charm el-Cheikh. Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde. Lucas Lazo, correspondant de RFI à Ramallah.
durée : 00:36:28 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Ce soir à Tel Aviv, à la fin d'une journée très riche en émotions, d'abord avec le retour des otages. Mais riche aussi en promesses pour un après. C'est ce qu'on a entendu à la Knesset, mais aussi à Charm el-Cheikh. Se réjouir tout en mesurant le chemin qui reste à parcourir pour une paix durable. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:36:28 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Ce soir à Tel Aviv, à la fin d'une journée très riche en émotions, d'abord avec le retour des otages. Mais riche aussi en promesses pour un après. C'est ce qu'on a entendu à la Knesset, mais aussi à Charm el-Cheikh. Se réjouir tout en mesurant le chemin qui reste à parcourir pour une paix durable. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen-Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En cette journée qualifiée d'historique, les 20 derniers otages israéliens vivants détenus à Gaza par le Hamas ont été libérés ce lundi matin et ont retrouvé leurs familles en Israël. Cette libération a été négociée contre celle de près de 2000 prisonniers palestiniens arrivés à Gaza ou en Cisjordanie. À Charm el-Cheikh en Égypte, une vingtaine de pays se sont réunis en présence de Donald Trump : les pays arabes mais aussi la Turquie et plusieurs pays européens dont la France et le Royaume-Uni. Benjamin Netanyahu a quant à lui décliné l'invitation du président américain, qui s'est exprimé devant la Knesset plus tôt dans la journée en évoquant un "nouvel âge d'or au Moyen-Orient". La phase I du plan Trump est-elle achevée ? Est-ce la fin d'une "ère de terreur" à Gaza ?
O Hamas libertou esta segunda-feira, 13 de Outubro, todos os reféns israelitas vivos da Faixa de Gaza. Em contrapartida, Israel compromete-se a libertar cerca de 2 mil prisioneiros palestinianos. A operação resulta de um acordo que pretende acabar com dois anos de guerra na Faixa de Gaza e acontece no mesmo dia em que decorre, em Charm el-Cheikh, no Egipto, a cimeira internacional dedicada ao futuro de Gaza, co-presidida pelo chefe de Estado egípcio, Abdel Fattah al-Sissi, e o homólogo norte-americano, Donald Trump. Em entrevista à RFI, Vítor Gabriel Oliveira, analista político e secretário-geral da Associação para o Desenvolvimento Económico e Social da Europa, admite que se trata de um dia importante para ambos os lados, defendendo que a paz continua a ser um grande desafio. O que representa esta troca de reféns e prisioneiros para a paz entre Israel e Gaza? É enorme, porque era um dia esperado há bastante tempo. Neste momento, o que temos de perceber é o que será um Estado palestiniano nos próximos meses e, depois, nos próximos anos. Qual é a perspectiva que o Estado palestiniano quer realizar? E as relações que irá ter com Israel? Mas também perceber qual é a perspectiva e qual é a expectativa de Israel, nomeadamente em relação ao Hamas. Israel veio dizer que os prisioneiros palestinianos seriam libertados a partir do momento em que todos os reféns estivessem em território israelita. É quase como se a vida dos israelitas tivesse mais importância do que a vida dos palestinianos? Trata-se de uma questão de grau de confiabilidade. Aliás, o Hamas disse várias vezes que cumpriria o acordo e depois acabou por não libertar a totalidade dos reféns. E Israel continua a atacar Gaza… Sim, continua a atacar Gaza. Esta troca resulta de um plano de Donald Trump para Gaza. A seu ver, este plano tem condições para continuar? Temos de perceber aquilo que foram as pressões diplomáticas a nível internacional, nomeadamente no reconhecimento do Estado da Palestina. Uma das premissas era que o Hamas, reconhecido como um grupo terrorista, não faria parte do futuro do Estado da Palestina. Porém, o Hamas quer participar nesse futuro e não se conhece um calendário sobre a questão da entrega de armas, se isso acontecerá na totalidade ou não. Há também, dentro do Hamas, líderes que não vêem isso com bons olhos. O Hamas disse este fim-de-semana que está fora de questão depor as armas. O que isto implica concretamente? Numa negociação diplomática, tem de haver elementos de intercessão. Esses elementos de intercessão passam por haver mais fiabilidade de forma a permitir que um acordo favorável possa vir a ser respeitado. Se os Estados Unidos e os parceiros internacionais para o reconhecimento do Estado palestiniano puseram como condição que o Hamas não participe no futuro do Estado da Palestina, mas o Hamas não depõe as armas, então voltamos a Israel, que diz: "Nós só entregamos os reféns palestinianos quando nos entregarem a totalidade", ou seja, um grau de desconfiança de parte a parte. Primeiro, porque o Hamas, no dia 7 de Outubro, fez o atentado terrorista dentro de Israel. Depois, porque Israel defende-se, perante o direito internacional, numa primeira fase, e depois ultrapassa largamente as linhas vermelhas. Benjamin Netanyahu ultrapassou várias linhas vermelhas. Isso, claro, para todos. Talvez pela pressão que teve dentro do governo, apoiado por partidos de extrema-direita. Aqui, o elemento diferenciador é o Presidente dos EUA, Donald Trump, que é realmente a pessoa com mais proximidade de Netanyahu e com mais poder sobre o primeiro-ministro israelita. O Hamas diz que está fora de questão desarmar-se e Israel diz que, se isso não acontecer, voltará a atacar Gaza. É real a possibilidade de Israel voltar a atacar Gaza? Com aquilo que me está a dizer, acho que é fácil de prever que sim. Se me pergunta se é justa ou não, numa guerra perde-se o significado de parte a parte, quando se passam todas as linhas vermelhas, tanto de um lado como do outro. Se uma parte dos países que reconheceram o Estado da Palestina colocou como condição a não interferência do Hamas e a deposição das armas e o Hamas diz que não, o Estado de Israel não pode conviver ao lado de uma organização terrorista que o pode atacar a qualquer momento. Quando se fala da governação de Gaza, fala-se da Autoridade Palestiniana. Que legitimidade tem esta entidade para governar Gaza, quando se sabe que há muitos palestinianos que continuam do lado do Hamas? Temos de começar por algum lado. Isso é a primeira questão. Neste momento, fala-se de uma força de paz internacional, com alguns países da região e com outros fora do Médio Oriente, que possam ter forças de paz nessa região. Não se sabe ainda, está-se a construir a solução de governo, de liderança. Falava-se que essa força poderia contar com Tony Blair [antigo primeiro-ministro britânico]. Um nome que foi, desde logo, criticado… É preciso ir ajustando. A administração americana tem estado a fazer o trabalho possível. Não é fácil para quem defende Israel ou quem defende o lado palestiniano. Aqui são fundamentais as intercessões e as cedências de parte a parte. Só assim se poderá resolver uma questão destas. É impossível, e tem de haver bons intermediários. Sabemos que o Egipto, o Qatar e outros intermediários estão a fazer o seu trabalho. E a Turquia… E a Turquia também teve um grande papel. Mas é importante perceber que isso leva a um aumento da confiança. Se realmente Donald Trump conseguir a pacificação naquela região, leva a um aumento da confiança entre o mundo ocidental, liderado pelos Estados Unidos, e o mundo árabe. Isso é importante para a paz a nível mundial e para a paz naquela região. É isso que está em cima da mesa na cimeira internacional dedicada ao futuro de Gaza, que decorre em Charm el-Cheikh, no Egipto, e que conta com a presença de Donald Trump e com uma série de líderes mundiais. Acredita que a paz está hoje mais próxima? Neste momento existem várias desconfianças. O Hamas diz que não vai depor as armas e Israel garante que, nesse cenário, voltará a atacar Gaza. Isto é um choque directo e leva-nos a antever que, assim que os reféns israelitas forem entregues e depois forem cumpridas as entregas dos palestinianos, poderemos partir para um novo conflito. Nesta cimeira, Donald Trump terá que conseguir evitar esse cenário. Muitos dos países que estão à volta de Israel não reconhecem o Estado de Israel. E uma das condições do plano de Gaza passa também pelo reconhecimento, por parte desses países, e o Estado palestiniano tem que reconhecer o Estado de Israel. Mas para isso precisa de haver um Estado da Palestina… A Turquia não classifica o Hamas como um grupo terrorista. Este posicionamento pode trazer implicações para estas negociações? Numa negociação, quando há intermediários, tem de haver intermediários que estão mais próximos ou menos próximos. A Turquia, ao não classificar o Hamas como um grupo terrorista, consegue mais facilmente estar do lado do Hamas e criar condições para abrir canais comunicantes, conseguindo negociar com os líderes do Hamas. Alguns deles não estão sequer em Gaza. Estão nos outros países à volta, como o Qatar. A ausência de Israel e do Hamas nesta reunião pode ser visto como um sinal negativo para o sucesso desta cimeira? Não acredito que o Hamas e Israel não tenham, pelo menos, representantes indirectos. Não é possível ter a certeza de que o acordo vai resultar. Portanto, é preciso fazer um jogo de parte a parte até chegar ao caminho final de intercessão.
« Le jour longtemps imaginé, mais rarement cru possible, est enfin arrivé », souffle le Jerusalem Post. Mais « il a fallu, regrette le journal, tant de temps, tant de vies perdues ». Après plus de deux ans de guerre entre le Hamas et Israël, la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza a été suivie en direct, par de nombreux médias, sur les continents américain et européen, jusqu'en Australie. Et, bien évidemment, du côté des médias locaux, qui témoignent de l'état d'esprit des Israéliens. « Il y a de la joie, résume un billet publié par The Times of Israel. La vie retrouvée, les familles réunies, un souffle collectif que nous avons trop longtemps retenu. Et il y a des larmes : pour les longs mois de peur, pour ceux qui ne sont pas rentrés chez eux, pour les cicatrices que chacun porte en lui ». The Times of Israel qui partage les « préparatifs de dernière minute » de Roni et Alma, deux petites filles aux cheveux tressés qui viennent de boucler leur valise, prêtes à retrouver leur père, capturé par le Hamas, le 7 octobre 2023. D'autres, en revanche, attendent le rapatriement des dépouilles, comme Udi Goren qui espère retrouver le corps de son cousin. « Depuis deux ans, on nous annonce sa mort, précise-t-il auprès du quotidien britannique The Times. Mais nous n'avons aucune preuve. Beaucoup de familles d'otages assassinées ressentent une lueur d'espoir. Des familles ont vu des vidéos du meurtre de leur proche. Et elles n'y croient toujours pas. Il y a un besoin, un besoin humain, de certitude, de savoir que ça y est, maintenant il faut l'accepter ». « Pourquoi maintenant ? » Dans les colonnes du New York Times, l'ancienne administration américaine sous Joe Biden défend ses efforts, et assure que « beaucoup de choses » ont changé depuis la nouvelle mandature : la mort de Yahya Sinwar « a plongé le Hamas dans une crise de leadership » ; « la pression militaire israélienne s'est intensifiée à mesure que les réserves de munitions du Hamas s'épuisaient ». Et puis « la tentative israélienne, rappelle le New York Times, d'assassiner les négociateurs du Hamas au Qatar, a à la fois irrité Donald Trump et l'a réveillé ». « Il a compris ce que Netanyahu ignorait : la guerre infligeait d'immenses dommages diplomatiques et une "victoire totale" à Gaza était impossible sans tuer les otages, sacrifier des soldats et blesser les civils derrière lesquels se cache le Hamas. Il a bien mieux compris, poursuit le journal new-yorkais, l'opinion publique israélienne que le gouvernement : 80% des Israéliens étaient favorables au rapatriement des otages, même au prix de la fin de la guerre ». C'est la raison pour laquelle « les Israéliens célèbrent Trump comme une superstar », titre le Süddeutsche Zeitung en Allemagne. Le correspondant du journal à Tel-Aviv raconte comment l'équipe du président américain – son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner – a été acclamée samedi soir, sur la place des Otages, par un demi-million d'Israéliens. « Leur héros n'est pas Netanyahu, mais Trump, le négociateur, le pacificateur », présent en Israël ce lundi 13 octobre, avant de coprésider, en Egypte, un sommet pour la paix à Gaza. Une conférence de Charm el-Cheikh qui « ne devrait pas régler les questions politiques de fond autour de l'avenir de Gaza », selon L'Orient-Le Jour, mais qui « servira de test crucial pour mesurer la solidité du cessez-le-feu, et la viabilité du pari diplomatique de Donald Trump ». Il faut désormais se tourner vers la suite « Tout cela n'est qu'un show, les gens veulent être optimistes. En réalité, ils sont terrifiés », s'inquiète un Israélien cité par Le Figaro. « La libération des otages n'est que la première phase du plan Trump, rappelle le journal français. La seconde phase de l'accord s'annonce plus complexe à mettre en œuvre ». En attendant, « la bataille de Netanyahu autour du récit commence », grince Haaretz. Alors que s'ouvre une année électorale, le quotidien israélien, critique vis-à-vis du gouvernement, estime que le Premier ministre laissera entendre, ce lundi matin devant le parlement israélien, qu'il a « résisté héroïquement aux pressions intérieures et extérieures ». « Mais la pression américaine, souligne Haaretz, ne lui a laissé d'autre choix que de céder ».
La cérémonie officielle de l'accord de paix pour Gaza est prévue ce lundi dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh. L'événement a réuni le président américain Donald Trump, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que des représentants israéliens et palestiniens. Cet accord met officiellement fin à onze mois de conflit et prévoit la mise en place d'une autorité internationale chargée d'administrer la bande de Gaza pendant une période de transition.
durée : 00:03:56 - France Inter sur le terrain - Une foule dense s'est rassemblée jeudi sur la place des Otages de Tel-Aviv, pour célébrer l'accord conclu à Charm el-Cheikh, une première étape du plan Trump pour la paix à Gaza. Les Israéliens remercient le président américain. Ils le voient comme un possible le prix Nobel de la paix. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:14:35 - L'invité d'un jour dans le monde - Elle vient de publier « La surprise : une innocence renouvelée » aux éditions Autrement. Et avec elle nous allons regarder Israel, deux ans après le 07 octobre, alors que précisément ce mardi, ont commencé les négociations de Charm el-Cheikh qui doivent promettre la libération des otages Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Gabriel Attal et Édouard Philippe prennent leurs distances avec Emmanuel Macron, incarnant la rupture politique des héritiers du macronisme. Pour Ruth Elkrief, ce sont des adultes qui s'émancipent d'un ancien chef, mais avec une violence jamais vue. Cette semaine, Jared Kushner négocie en Égypte la libération d'otages israéliens aux côtés de Steve Witkoff. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a relancé sa carrière. Selon Forbes, relayé par François Lenglet, sa fortune est estimée à un milliard de dollars. La négociation entre le Hamas et Israël se déroule à Charm el-Cheikh, sur le bord de la mer Rouge, en Égypte, selon un protocole de diplomatie par navette. Abnousse Shalmani estime que la paix n'est pas possible mais seule une trêve peut l'être. Elle ajoute que l'existence du Hamas, c'est pour empêcher la paix et pour la destruction totale d'Israël. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après la réponse du Hamas au plan américain pour la paix à Gaza, des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens se tiendront avec la participation des négociateurs américains à Charm el-Cheikh à compter ce lundi 6 octobre. Les discussions devront porter sur le calendrier et les détails pratiques sur le terrain pour permettre la libération des prisonniers palestiniens et des otages israéliens. Qu'est-ce qu'on peut attendre de cette séquence diplomatique ? Pour en parler, David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyses stratégiques, est ce dimanche 5 octobre, l'invité international de la mi-journée RFI. À lire aussiFlottille humanitaire pour Gaza: plus de 400 militants arrêtés, des manifestations en Espagne et Italie À lire aussiItalie: des centaines de milliers de personnes manifestent en soutien à Gaza
Dès l'enfance, le Cheikh manifesta un amour sincère pour Dieu, priant la nuit et se repentant. En grandissant, il se détourna du monde, mémorisa le Coran, rechercha la science et renouvela son repentir à vingt ans. Son détachement des injustices et des vanités fit du repentir une constante de sa vie spirituelle.
Minanul Bâqil Qadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Qadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Légende de la musique en Afrique et bien au-delà, Cheikh Lô fête ce week-end ses 50 ans de carrière et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque son nouveau disque Maame sera publié le 26 septembre. Mais avant cette sortie, le chanteur, batteur et guitariste sénégalais a accepté de revenir sur des anecdotes de sa vie artistique. RFI : Vous célébrez 50 ans de carrière, 50 ans d'exploration musicale. Vous êtes un éternel optimiste. Quel est votre secret pour garder cette fraîcheur ? Cheikh Lô : Je vais fêter mes 70 ans ! Mais actuellement, j'ai 26 ans. Je me suis rendu compte que la musique nourrit l'âme. Ça te tient. Tu ne vieillis pas. C'est un environnement. Je ne sais pas comment l'expliquer. Va par exemple aux îles des Caraïbes ou Cuba, tu trouveras des vieux chanteurs qui jouent jusqu'à présent, parce que leur musique est positive, immortelle. Vous êtes né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais en 1955. Comment est-ce que la musique vous a attrapé ? Au moment où je suis né, ce n'était pas le Burkina Faso, c'était la Haute-Volta. Je suis né là-bas. J'ai grandi là-bas. J'avais la chance, car à l'époque mon grand frère avait un tourne-disque. Il avait pratiquement toutes les musiques d'Afrique de l'Ouest avec les bagages et les ressources du Congo. Et en même temps, il y avait la radio à la maison. Donc, on écoutait beaucoup de Volta Jazz, l'orchestre de renommée à Bobo-Dioulasso qui était le plus grand orchestre de l'époque. Vous y avez commencé votre carrière en tant que batteur... À l'âge de 20 ans, j'avais des amis dans le même quartier qui avaient des guitares. On passait des heures là-bas. Un jour, à ma grande surprise, le bassiste même du Volta Jazz est venu. Il grattait vraiment bien. Il a commencé à jouer et j'ai commencé à chanter. Dans la foulée, vous allez passer une audition et intégrer le groupe... Pour une soirée. Mais avant que la salle soit pleine, j'avais un peu le stress. Mes pieds tremblaient un peu. J'avais chanté un morceau de Laba Sosseh qui s'appelle « Seyni ». Après avoir fini de chanter, le chef d'orchestre et saxophoniste Mustapha Maïga me dit : « Petit, tu es intégré dans le groupe à partir d'aujourd'hui. » Vous aimez tellement cette chanson que vous l'avez enregistrée des années plus tard. Votre carrière est immense. Vous avez joué dans des clubs, dans des hôtels. Vous avez été batteur dans des studios d'enregistrement en France. Mais arrêtons-nous sur un moment important, la sortie de l'album Né La Thiass. Ce n'est qu'après, en 1995, que j'ai réalisé l'album Né La Thiass en collaboration avec Youssou N'Dour. Né La Thiass, c'est la destinée. Youssou N'Dour était amoureux de ce morceau. Tout de suite, j'ai fait une tournée pour la promotion de cet album avec le groupe Né La Thiass, parce que je n'avais pas encore fondé mon propre groupe. Avec le Super Étoile de Youssou N'Dour, on a fait les répétitions à Dakar et puis une tournée européenne un mois plus tard. Quand les nouvelles générations viennent vous voir, que leur répondez-vous ? Qu'il ne faut jamais rien lâcher dans la vie ? Si ce sont des jeunes qui viennent, je leur dis : « Allez faire une formation ». Dans tout métier, pour savoir où tu poses les pieds. Tout est possible. Impossible n'est pas français, mais tout est possible aujourd'hui. Il faut y croire pour y arriver. Dernière question : dans un monde en tension, à quoi sert la musique ? À quoi sert votre musique ? La musique rapproche et même les montagnes. C'est un médicament. Cela adoucit les mœurs. La musique, elle est sacrée pour moi. On pourrait même dire que c'est une religion aussi. Il n'y a pas de mensonge en musique. À l'au-delà, nul ne peut mentir. Tu ne peux pas tricher avec la musique parce qu'il y a des conventions. C'est divin. Cheikh Lô Maame (World Circuit Limited) 2025 Facebook / Instagram / YouTube
Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Minanul Bâqil Xadîm : Les Grâces de l'Éternel su la biographie de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Commentaire Abdou Khadre Mbacke Ba
Emission C dans l'air du 25 juillet 2025 : Palestine : pourquoi Macron fait polémique C'est une annonce majeure sur la scène diplomatique. La France va reconnaître officiellement l'État de Palestine. Le président Emmanuel Macron, qui s'était engagé en faveur de cette reconnaissance il y a plusieurs mois, a confirmé jeudi soir sur le réseau social X qu'il ferait "une annonce solennelle" devant l'ONU en septembre prochain. Il a invoqué "l'engagement historique de la France en faveur d'une paix juste et durable au Moyen-Orient".Dans le même message, le chef de l'État a souligné "l'urgence" aujourd'hui "que la guerre cesse et que la population civile soit secourue". "Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l'État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu'en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient" écrit le chef de l'Etat. Il a par ailleurs adressé une lettre au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui faire part de sa "détermination à aller de l'avant".La réponse palestinienne n'a pas tardé. Le vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué une "position qui reflète l'attachement de la France au droit international", selon des propos rapportés par la BBC. Mahmoud Abbas a, de son côté, qualifié la décision de "victoire pour la cause palestinienne".En Israël, la réaction a été immédiate et virulente. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a dénoncé "fermement" cette annonce. "Dans ces conditions, un État palestinien serait un tremplin pour anéantir Israël, et non pour vivre en paix à ses côtés", a-t-il écrit sur X. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part qualifié la décision française de "honteuse" et de "capitulation face au terrorisme".Allié historique d'Israël, Washington a également rejeté l'initiative. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a dénoncé une décision "imprudente" et un "camouflet pour les victimes du 7 octobre". À l'inverse, plusieurs États arabes ont salué la décision française. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a notamment évoqué "une décision historique qui réaffirme le consensus de la communauté internationale sur le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement d'un État indépendant sur les frontières de 1967".Sur le territoire national, les réactions sont tout aussi divisées. Le Rassemblement national a dénoncé "une faute politique et morale", tandis qu'à gauche, plusieurs responsables ont salué une "victoire morale" et ont appelé à "des sanctions" contre le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.Avec cette annonce, la France est le premier pays du G7 à avoir officialisé son intention de reconnaître l'État de Palestine. Pourtant, elle n'est pas seule. La Palestine est déjà reconnue officiellement par 147 États sur les 193 membres de l'ONU, soit près de 75 % des États membres. Depuis mai 2024, l'Espagne, l'Irlande, la Norvège, puis la Slovénie l'ont également fait.Alors, que va changer cette décision ? Pourquoi est-elle historique ? Quels sont les enjeux derrière cette reconnaissance de l'État de Palestine ?LES EXPERTS : - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - Anthony BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch
UNESCO 2025 : Serigne Fallou Mbacké : « Déclaration Universelle Cheikh A. Bamba pour la Paix»
UNESCO 2025 : Leçon inaugurale du Pr. Ibrahima Thioub sur Cheikh Ahmadou Bamba
UNESCO 2025 : Pr Galaye Ndiaye : « La Culture de la Paix dans la Doctrine de Cheikh A. Bamba »
UNESCO 2025 : S. Cheikh Fatma Mbacké : «La Paix en Héritage ou le modèle mouride de vivre-ensemble»
UNESCO 2025 : Pr Lamine Gueye : « Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) »
UNESCO 2025 : S. Cheikh Fatma Mbacké : « Programme YAATAL »