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durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Jour J à New York avec cette déclaration très attendue d'Emmanuel Macron et d'une dizaine d'autres dirigeants. En Israël, on prépare la riposte. L'État hébreu veut rendre impossible sur le terrain l'existence d'un État palestinien.
durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Jour J à New York avec cette déclaration très attendue d'Emmanuel Macron et d'une dizaine d'autres dirigeants. En Israël, on prépare la riposte. L'État hébreu veut rendre impossible sur le terrain l'existence d'un État palestinien.
Syrië en Israël staan aan de vooravond van een veiligheidsakkoord. Terwijl er enkele dagen geleden nog Israëlische aanvallen waren in Syrië, lijken de twee landen op het punt te staan om een deal te sluiten. Daarover Midden-Oosten deskundige en collega Abdou Bouzerda. (09:44) Californië als bakermat van verzet In Los Angeles is er elke dag wel een demonstratie tegen de regering Trump. Dat is niet zomaar- De President richt zijn pijlen graag op de Democratische staat. Bewoners pikken het niet en komen op allerlei mogelijke manieren in opstand. Is Californië de bakermat van verzet? Te gast is correspondent Mari Meyer. Presentatie: Laila Frank.
De Egyptische president Abdel-Fattah al-Sisi noemde het optreden van Israël vorige maand voor het eerst openlijk ‘genocide'. Zijn minister van Buitenlandse Zaken sprak zich enkele dagen geleden fel uit tegen de verdrijving van Palestijnen uit Gaza-Stad. Maar in diezelfde periode sloot Egypte ook een gasdeal van 35 miljard dollar met Israël. Hoe kan dat samen gaan? En wat betekent dit voor Egypte's rol als bemiddelaar in de oorlog én voor de stemming onder de Egyptische bevolking? Jan bespreekt het met egypte-expert Omar Ghaly.
Maarten van Rossum is oud-diplomaat en toponderhandelaar. Hij was gestationeerd in Afghanistan en Amerika en werkte aan Mark Rutte’s zijde als onderhandelaar. Gijs Groenteman en Van Rossum analyseren Rutte's optredens als Navo-baas, hoe wereldleiders zich tot elkaar verhouden en praten over wat 'goed onderhandelen' behelst.Presentatie: Gijs GroentemanRedactie en montage: Julia van AlemEindredactie: Corinne van DuinSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Vandaag dient de Franse premier Bayrou zijn ontslag in. De vertrekkende premier is het ook niet gelukt om de hoge staatsschuld terug te dringen. De kans op een zware economische crisis leidt tot sociale woede onder de Franse burgers. Dat laten ze morgen in een landelijke protestactie met stakingen zien. We praten verder met politicoloog en Frankrijkkenner Koen Damhuis van de Universiteit Utrecht. (11:23) Turkije en Israël op ramkoers in Syrië Syrië maakt zich op voor de eerste verkiezingen sinds de val van Assad. Intussen nemen de spanningen toe tussen Turkije en Israël. Tel Aviv versterkt de greep op het zuiden van het land en ziet de Turkse steun aan de nieuwe machthebbers in Damascus als een bedreiging. Zo dreigt Syrië uit te groeien tot een frontlinie tussen twee regionale grootmachten. Daarover Midden-Oostenkenner Abdou Bouzerda en Turkijekenner Cevahir Varan. Presentatie: Sophie Derkzen.
durée : 00:04:46 - Le Grand reportage de France Inter - À partir de ce mardi, 60.000 réservistes vont recevoir leur ordre de mobilisation et rejoindre 70.000 autres soldats déjà engagés pour occuper la ville de Gaza. En Israël, la société est divisée sur la stratégie jusqu'au-boutiste du gouvernement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Israël, plus d’un demi-million d’élèves commenceront l’année scolaire dans la pauvreté. Près de 438 000 enfants souffrent d’insécurité alimentaire, selon le rapport annuel de Latet.Avec Gilles Darmon, président de Latet, nous parlerons du projet « Donnez un sac », qui distribue 10 000 cartables équipés, et de l’importance de la solidarité face à ces chiffres alarmants.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Le Journal en français facile du mardi 26 août 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BxJB.A
durée : 00:02:30 - France Inter sur le terrain - Après l'immense rassemblement pour la libération des otages et un cessez-le-feu à Gaza, les Israéliens seront une nouvelle fois dans la rue ce mardi. Des manifestations le jour où le Premier ministre réunit un cabinet de sécurité pour décider d'une éventuelle reprise des négociations avec le Hamas. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Un samedi comme un autre à Tel-Aviv, relève Libération à Paris. Des manifestations qui s'enchaînent et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la rue. Courant août, le mouvement social contre la guerre dans la bande de Gaza qui agite la capitale d'Israël depuis des mois a encore gagné du terrain, nourri par la nouvelle opération militaire dans la ville de Gaza annoncée par le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui menace d'aggraver encore le désastre humanitaire dans l'enclave palestinienne. Dimanche 17 août, rappelle le journal, une manifestation gigantesque avait rassemblé jusqu'à 500 000 personnes au niveau de la place des Otages, selon les organisateurs. Samedi, ils étaient encore près de 100 000 au même endroit. Et des milliers d'autres ailleurs ». Certes, pointe encore Libération, « ce mouvement social n'est pas unifié. Il est composé de plusieurs groupes avec leurs propres revendications ». Mais, « familles d'otages, réservistes, pacifistes de gauche dessinent la diversité, la multitude et parfois les contradictions d'un mouvement social qui ne cesse de prendre de l'ampleur ». Reste, constate le quotidien français, que « ce mouvement est minoritaire au sein de la société israélienne, en dépit de son expansion. Il peine toujours à mobiliser au-delà des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, quand les classes populaires, dans l'ensemble, restent fidèles au gouvernement. Il y a 8 jours, la grève générale convoquée par le Forum des familles d'otages n'a eu un qu'un effet limité. Trop peu pour faire flancher Benyamin Netanyahu qui les balaye du revers de la main, pour le moment ». Israël ébranlé par le rapport de l'ONU sur la famine à Gaza Netanyahu qui contre-attaque après le rapport de l'ONU confirmant l'état de famine avancé à Gaza. Son argumentaire est repris par le Jerusalem Post : « c'est le Hamas qui est responsable du manque de nourriture, affirme le quotidien proche du pouvoir. Le Hamas qui pille l'aide pour la revendre à des prix exorbitants et qui manipule la couverture médiatique ». Faux, rétorque Haaretz. « Israël s'est empressé de discréditer le rapport de l'ONU établissant que Gaza souffrait d'une famine sans précédent. Mais les mensonges et les victimisations ne changent rien à un fait fondamental, affirme le quotidien de gauche israélien : Israël a affamé les Gazaouis jusqu'à l'intervention de la communauté internationale. (…) Depuis des mois, des camions chargés de nourriture attendent en Égypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël, prêts à entrer à Gaza pour nourrir la population. Le gouvernement israélien, mus par la vengeance et la survie politique, a sciemment créé cette catastrophe. La faim à Gaza est une réalité, conclut Haaretz. Et c'est de notre faute. » Dans une tribune publiée par Le Monde à Paris, les juristes Julia Grignon et Alexandre Miliani affirment que « la déclaration de famine de l'ONU à Gaza constitue une injonction à agir pour tous les États du monde. Parce qu'ils ont tous signé les conventions de Genève de 1949, les pays ont l'obligation de faire respecter le droit international humanitaire. (…) S'indigner est indispensable, mais, affirment encore les deux auteurs, c'est uniquement en prenant des mesures concrètes que des vies humaines pourront être sauvées ». Seule la chute de Netanyahu… Justement, au-delà d'éventuelles sanctions internationales, pour le Times à Londres, « il n'y a aucun espoir pour Gaza tant que Netanyahu est au pouvoir. Israël est une démocratie. Seul son électorat peut renverser son gouvernement. Par conséquent, avec ou sans le soutien des États-Unis, nous devons dire aux Israéliens ce que nous savons être vrai, s'exclame le Times : leur gouvernement salit la réputation de leur nation ; Israël est en train de devenir un État paria. (…) Nous devons parler franchement au peuple israélien. Il doit comprendre que nous ne sommes pas ses ennemis et que nous voulons contribuer à le défendre contre les mouvements terroristes meurtriers (…). Mais pas avant qu'il n'ait débarrassé son pays de la coalition gouvernementale actuelle ». Alors peut-être un début de solution avec la proposition formulée avant-hier par l'un des principaux opposants à Benyamin Netanyahu, Benny Gantz : la formation d'un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza, un gouvernement de centre-droit qui écarterait l'extrême droite du pouvoir. Et on revient à Libération pour qui cela pourrait être « un tournant politique majeur en Israël ». Mais pour l'instant, aucune réaction des dirigeants israéliens.
(00:00:37) La population en Israël soutient-elle la décision de prendre le contrôle total de Gaza ? (00:09:05) Alpinisme, grimpe ou trail : de la surfréquentation à une pratique plus verte (00:15:29) Quand la musique classique raconte l'Histoire. Episode 2/5 : Chostakovitch
C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s'articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l'Autorité palestinienne. L'opération débuterait par la ville de Gaza, où près d'un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l'armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L'annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L'ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L'Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d'armes susceptibles d'être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l'appareil d'État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l'alerte : "Cette guerre a cessé d'être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s'être engagée, s'apprêtent à reconnaître officiellement l'État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.
durée : 00:14:57 - Journal de 18h - En Israël, les soutiens au gouvernement de Benyamin Netanyahou se font de moins en moins unanimes. À Tel Aviv, les familles des otages - 49 sont encore retenus à Gaza - ont manifesté leur colère ce soir sur la place des otages.
De zin en onzin van sancties De Tweede Kamer kwam deze week terug van haar reces voor een debat over Gaza. Sancties op Europees niveau laten op zich wachten, maar wat kan het kabinet doen om Israël tot een andere koers te bewegen? Te gast bij dr Kelder en Co is mr. Heleen over de Linden, advocaat en sanctierechtexpert. Is Nederland juridisch gezien verplicht om in te grijpen? Ook maken we de vergelijking met Rusland, waar inmiddels het achttiende sanctiepakket van kracht is. Hoe effectief zijn deze gebleken? Unilever verkocht haar Russische tak voor de helft van de waarde, Heineken deed de zijne weg voor 1 euro - wie heeft daar nu eigenlijk baat bij? Hebben wij de Russen kunnen raken waar het pijn doet? U hoort het in Dr Kelder en Co. Vliegen: het nieuwe tabak? Terwijl de technische universiteiten druk bezig zijn met groene brandstof en elektrische motoren, blijft de uitstoot harder groeien dan innovatie kan bijbenen, aldus jonge dr. Yannick van den Berg. De rechtsgeleerde promoveerde recent aan de Universiteit van Amsterdam en onderzocht hoe Europese regels ons vlieggedrag zouden kunnen inperken. Meer dan de helft van alle luchtvaartuitstoot komt van slechts 6% van de lange intercontinentale vluchten. Tegelijkertijd vliegt de helft van alle Nederlanders niet, terwijl 13% drie keer per jaar of vaker het vliegtuig pakt. Van den Berg vindt daarom dat we vliegen moeten gaan behandelen als tabak: niet verbieden maar wel de norm veranderen. Geen reclames in bushokjes voor all-inclusives en wat vaker met de trein op vakantie. Geen leuke boodschap, maar iemand moet het doen, en dus vertelt van den Berg erover in de uitzending. 25 individuele muizenlevens Ze helpen medicijnen en kennis voor mensen ontwikkelen en krijgen daar pijn, verveling en een vroegtijdige dood voor terug. Dat is het leven van een labmuis. Filosoof dr. Eva Meijer gaf 25 van deze voormalig werknemertjes een pensioen bij haar in huis, en leerde ze steeds beter kennen. Zo zag ze dat muizen niet graag over elkaars staart heen lopen, die leggen ze met hun handen eerst opzij. Ze houden zich bezig met de inrichting van hun huis, sluiten vriendschappen en zorgen voor elkaar. De ene muis meer dan de ander, want ‘De Muis' bestaat niet. En ze zag: zo lang we met de bril van de mens naar dieren kijken, zullen mensen dieren nooit écht begrijpen. In dr Kelder en Co vertelt Meijer over de bevindingen van haar onderzoek. Plus een belletje met VOLT-lijsttrekker Laurens Dassen, die werkt aan een initiatiefwet die Israël een andere koers moeten doen varen.
durée : 00:14:57 - Journal de 18h - En Israël, les soutiens au gouvernement de Benyamin Netanyahou se font de moins en moins unanimes. À Tel Aviv, les familles des otages - 49 sont encore retenus à Gaza - ont manifesté leur colère ce soir sur la place des otages.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Emission C dans l'air du 25 juillet 2025 : Palestine : pourquoi Macron fait polémique C'est une annonce majeure sur la scène diplomatique. La France va reconnaître officiellement l'État de Palestine. Le président Emmanuel Macron, qui s'était engagé en faveur de cette reconnaissance il y a plusieurs mois, a confirmé jeudi soir sur le réseau social X qu'il ferait "une annonce solennelle" devant l'ONU en septembre prochain. Il a invoqué "l'engagement historique de la France en faveur d'une paix juste et durable au Moyen-Orient".Dans le même message, le chef de l'État a souligné "l'urgence" aujourd'hui "que la guerre cesse et que la population civile soit secourue". "Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l'État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu'en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient" écrit le chef de l'Etat. Il a par ailleurs adressé une lettre au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui faire part de sa "détermination à aller de l'avant".La réponse palestinienne n'a pas tardé. Le vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Cheikh, a salué une "position qui reflète l'attachement de la France au droit international", selon des propos rapportés par la BBC. Mahmoud Abbas a, de son côté, qualifié la décision de "victoire pour la cause palestinienne".En Israël, la réaction a été immédiate et virulente. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a dénoncé "fermement" cette annonce. "Dans ces conditions, un État palestinien serait un tremplin pour anéantir Israël, et non pour vivre en paix à ses côtés", a-t-il écrit sur X. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a pour sa part qualifié la décision française de "honteuse" et de "capitulation face au terrorisme".Allié historique d'Israël, Washington a également rejeté l'initiative. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a dénoncé une décision "imprudente" et un "camouflet pour les victimes du 7 octobre". À l'inverse, plusieurs États arabes ont salué la décision française. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a notamment évoqué "une décision historique qui réaffirme le consensus de la communauté internationale sur le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement d'un État indépendant sur les frontières de 1967".Sur le territoire national, les réactions sont tout aussi divisées. Le Rassemblement national a dénoncé "une faute politique et morale", tandis qu'à gauche, plusieurs responsables ont salué une "victoire morale" et ont appelé à "des sanctions" contre le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou.Avec cette annonce, la France est le premier pays du G7 à avoir officialisé son intention de reconnaître l'État de Palestine. Pourtant, elle n'est pas seule. La Palestine est déjà reconnue officiellement par 147 États sur les 193 membres de l'ONU, soit près de 75 % des États membres. Depuis mai 2024, l'Espagne, l'Irlande, la Norvège, puis la Slovénie l'ont également fait.Alors, que va changer cette décision ? Pourquoi est-elle historique ? Quels sont les enjeux derrière cette reconnaissance de l'État de Palestine ?LES EXPERTS : - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Patricia ALLEMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - Anthony BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- Richard WERLY - Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.ch
En Israël, il y a un avant et un après 7 octobre 2023. L'armée israélienne est engagée depuis 18 mois dans une guerre intense, au prix de nombreuses victimes civiles palestiniennes, à Gaza. 57 000 morts au dernier décompte. Un bilan qui incite à s'interroger si Israël est encore une démocratie qui s'efforce de respecter la « morale de la guerre » ou un État qui la viole. Dans son nouvel ouvrage, Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre, publié aux éditions Flammarion, Samy Cohen revient sur l'histoire d'Israël, des années 1930 à aujourd'hui, à travers le prisme de la morale. Samy Cohen, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po, décrit un balancier entre période de brutalité et phase où la raison s'impose. À lire aussiCrimes de guerre à Gaza: la justice française mise au défi face à l'impunité israélienne
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cinquième jour de l'affrontement entre lsraël et l'Iran, l'armée israélienne dit avoir bombardé plusieurs sites de missiles dans l'ouest de l'Iran, frappant des "dizaines" de cibles. En Israël, des sirènes ont retenti dans l'après-midi. De son côté, Donald Trump, qui a quitté précipitamment le G7, appelle à une capitulation "sans conditions" de l'Iran, dans une série de messages sur son réseau "Truth Social".
durée : 00:04:02 - Le Zoom de France Inter - Au quatrième jour de guerre entre Israël et l'Iran, la vie quotidienne a d'ores et déjà changé à Tel Aviv. Depuis vendredi, les nuits se suivent et se ressemblent, les habitants dorment au rythme des passages de missiles, contraints de se mettre à l'abri régulièrement.
durée : 00:09:58 - Journal de 18h - Les dégâts sont majeurs. Tandis qu'en Iran le gouvernement prévoit des abris pour la population civile.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:04 - Le Reportage de la rédaction - Rencontre avec Roni Zehavi et Guy Poran, deux aviateurs reconnus pour leur courage et leur loyauté depuis des années. Au 613e jour de guerre à Gaza, c'est toujours la même interrogation qui tiraille les deux aviateurs : "Quel est l'objectif de ce conflit ?"