1973 film
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Les groupes armés haïtiens s'acharnent sur cette ville du nord du pays, où les viols et les meurtres de civils sans défense sont devenus la norme. Notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, rapporte que les récentes attaques des gangs armés ont causé la mort d'au moins une dizaine d'habitants de Petite-Rivière et provoqué le déplacement d'environ 20 000 personnes. Le maire par intérim indique que plusieurs cadavres n'ont pas encore pu être récupérés ni identifiés, des victimes ayant été abattues à l'intérieur même de leurs domiciles. Il appelle à une intervention urgente de la Direction départementale de la santé publique pour prévenir les risques sanitaires liés aux corps non traités. Il souligne également la nécessité d'un soutien psychologique pour les familles endeuillées, « frappées dans leur âme ».Deux coalitions criminelles d'Haïti classées organisations terroristes par les États-UnisDans Le Nouvelliste, l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hanskins, décrypte la décision de placer Vivre Ensemble et le gang Gran Grif sur liste noire. L'idée reste de bloquer l'accès de ces entités aux livraisons d'armes, de munitions ou de liquidités et de donner beaucoup plus de marge de manœuvre aux agences comme le FBI. Car à partir de maintenant, les fournisseurs ou les complices de ces groupes criminels vont tomber sous le coup de sanctions anti-terroristes, y compris les citoyens américains qui se lanceraient dans des transactions suspectes. Manière polie de reconnaître que la majorité de l'armement des gangs provient des États-Unis. L'ambassadeur prévient d'ailleurs que la justice américaine va frapper fort dans les semaines qui viennent : plusieurs enquêtes majeures visent en ce moment-même des individus qui soutiennent les gangs haïtiens. Et qui risquent la révocation de leur statut de résidant sur le sol américain.À lire aussiGangs haïtiens classés «terroristes» par Washington: «Les effets négatifs risquent de dépasser largement les avantages»Aux États-Unis, le secteur touristique en souffranceChute libre des arrivées de visiteurs internationaux, qui grimpaient chaque année depuis la pandémie, mais qui s'écroulent depuis le 20 janvier. Dans POLITICO, les professionnels parlent d'un « effet domino » et parlent du tourisme comme d'une « victime collatérale des décisions de la Maison Blanche ». Les spécialistes prévoient une saison noire du côté des Canadiens, furieux de la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump et qui font de plus en plus l'impasse sur leurs voyages aux États-Unis. Donald Trump a beau prétendre que tout va bien dans le secteur, certaines entreprises enregistrent jusqu'à 50 % de réservations en moins. Et les clients s'inquiètent en particulier du passage des frontières, car l'anxiété est montée d'un coup après l'arrestation de plusieurs touristes européens, expulsés sans véritable explication.Revers judiciaire pour l'administration Trump en matière migratoireLe processus est loin d'être achevé, mais la ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, qui avait entrepris de révoquer ou de durcir les conditions d'accès au TPS, le statut de protection temporaire, essuie une défaite en justice. Elle qui voulait priver les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Cubains et les Nicaraguayens de ce statut, une mesure susceptible de toucher plusieurs centaines de milliers de personnes déjà présentes sur le sol américain, devra encore patienter. Comme en première instance, la Cour d'appel de Boston vient de donner raison aux plaignants défendus par plusieurs associations. Les magistrats estiment que le gouvernement doit jauger chaque dossier au cas par cas et récusent le principe d'une suspension globale du TPS. La mère des batailles va désormais se jouer devant la Cour suprême.Au Texas, le forage à tout prix ne fait pas l'unanimitéDonald Trump a fait campagne sur la promesse de relancer la production d'hydrocarbures aux États-Unis, reprenant à son compte le fameux slogan « drill baby drill », « fore, bébé fore », et tant pis pour l'environnement. Fin mars, son administration a ainsi réautorisé l'exploitation pétrolière et gazière des réserves naturelles de l'Arctique en Alaska. Mais même dans un État conservateur comme le Texas, source de plus de 40 % de la production pétrolière des États-Unis, cette politique du tout pétrole est loin de faire l'unanimité. Reportage de notre envoyé spécial Nathanaël Vittrant à réécouter dans l'édition du jour.Arrestation retentissante d'une magistrate bolivienne chargée de plusieurs dossiers politiquesLilian Moreno, encadrée par deux policiers. Photo-choc dans les pages de La Razon. Le ministère de la Justice lui reproche d'avoir tranché en faveur d'Evo Morales. Il y a quelques jours, elle avait annulé le mandat d'arrêt visant l'ancien président bolivien, poursuivi pour détournement de mineurs et traite d'êtres humains. Ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « désobéissance aux résolutions constitutionnelles » et « manquement à ses obligations ». Elle risque d'être radiée de la magistrature pour faute grave, même si son avocat dénonce une interpellation « illégale et arbitraire » et une « violation des droits de la défense ». Quant à Evo Morales, il tacle dans un message posté sur les réseaux sociaux « l'intimidation de tous ceux qui pensent contre l'actuel chef de l'État ».Qui rêve d'un pape américain ?À partir de demain mercredi, 133 cardinaux vont se réunir en conclave à Rome pour élire le successeur du pape François. C'est un conclave inédit : jamais autant de cardinaux n'avaient été appelés à voter, et jamais ils n'étaient venus d'autant de pays – 70 au total, sur les cinq continents. Ce sera donc le conclave le plus international de l'histoire… avec, parmi eux, 37 représentants des Amériques. Et certains commencent déjà à rêver d'un pape américain.Un nom revient avec insistance : celui du cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire de Chicago. Il occupe aujourd'hui un poste-clé au Vatican : il est préfet du dicastère pour les évêques. C'est lui qui supervise la nomination des évêques dans le monde entier. Un poids lourd, donc. Son atout : il passait beaucoup de temps en Amérique latine, en tant que missionnaire au Pérou, puis archevêque. Il préside en plus la Commission pontificale pour l'Amérique latine, ce qui l'a rapproché des réalités du terrain dans la région qui compte encore le plus grand nombre de catholiques.Mais ce qui pourrait jouer contre lui, c'est justement sa nationalité américaine — un passeport qui n'a jamais vraiment fait recette au Vatican — et aussi son âge : 69 ans. Certains cardinaux hésitent à élire un pape pour 20 ans.Chez les conservateurs américains, un autre nom circule : celui de Raymond Burke. C'est le préféré des catholiques MAGA et de Donald Trump. Raymond Burke, c'est l'icône du courant ultra-conservateur qui monte au sein du catholicisme américain. Ses fidèles reprochent à François d'avoir été trop libéral, trop ouvert, ils appellent à un retour à des valeurs traditionnelles.Même si c'est peu probable, le Brésil y croit aussi. Avec sept cardinaux présents au conclave, le pays espère secrètement un premier pape brésilien. Le nom qui revient le plus souvent, c'est celui du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus. Il est perçu comme un homme proche des idées de François et très engagé en Amazonie. Un autre profil intéressant : Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, très actif sur les réseaux sociaux – il a même un compte Instagram. Lui aussi s'inscrirait dans la continuité du pape François.Et puis, côté Uruguay, le nom de Daniel Sturla circule également. Un journaliste lui a demandé il y a quelques jours s'il se voyait en pape. Voici sa réponse : « Franchement, non. Je ne me pose même pas la question. Je pense que le choix se fera ailleurs, pour des raisons géographiques, de formation et de préparation. »Le conclave marquera aussi une grande première pour HaïtiPour la première fois, un cardinal haïtien participera à un conclave. Il s'agit de Chibly Langlois, évêque des Cayes. Il a été nommé cardinal par François – comme 80 % des électeurs de ce conclave. Il ne fait pas partie des favoris, certes, mais sa présence est très symbolique. C'est la reconnaissance d'une Église longtemps marginalisée, la mise en valeur de ces « voix des périphéries » que François a tant voulu faire entendre. D'ailleurs, selon le site haïtien Rezonodwes, la question est de savoir si cette diversité inédite du collège des cardinaux pèsera dans le choix du futur pontife. Et si le nouveau pape poursuivra cette politique d'ouverture aux périphéries.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreReprendra, reprendra pas ? En Martinique, la justice se prononcera ce mercredi sur l'interruption du transport maritime de voyageurs entre Les Trois-Îlets et Fort-de-France.
De son vrai nom Sean Combs, celui qui a régné pendant des années sur le hip-hop de la côte Est des États-Unis est le principal accusé d'un dossier qui mêle sexe, argent, drogue et manipulation. Sean Combs, c'est le rappeur et producteur à succès qui s'appelait autrefois Puff Daddy, un nom qui fait clairement référence au cannabis, puis plus tard P. Diddy. Sean Combs, c'est 3 Grammy Awards, un Oscar, des millions d'albums vendus, dont quatre certifiés disque de platine. Ce sont aussi des collaborations avec Mary J Blige, Notorious BIG, Jennifer Lopez, Jay Z, ou le pédophile condamné R. Kelly. Il a son étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Bref, c'est un homme qui pèse d'un poids énorme dans le milieu musical, rappelle notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.P. Diddy est inculpé de 5 chefs d'accusation, dont certains peuvent lui valoir la prison à vie, parmi lesquels trafic sexuel et racket ou encore transport en vue d'activités de prostitution. Les procureurs lui reprochent notamment l'organisation de ce que lui-même appelle des « freak offs », des événements au cours desquels des femmes à qui il faisait miroiter des opportunités de carrière étaient sommées, en étant droguées si nécessaire, de satisfaire ses désirs sexuels ou encore de s'engager dans des activités sexuelles avec des prostitués masculins, pendant plusieurs jours. Le tout filmé à la fois pour le plaisir de Sean Combs et aussi à des fins de faire chanter les victimes pas assez dociles. Plaider non-coupable ?P. Diddy a décidé de plaider non-coupable, alors que les accusations sont suffisamment graves pour que même une star comme lui attende son procès en prison, dans une section réservée tout de même à des célébrités, ou à des gens qui bénéficient d'un traitement privilégié. Il dément toutes les accusations, indiquant que toutes ces activités étaient consenties. Quatre femmes figurent parmi les accusatrices. L'acte d'accusation les désigne anonymement, mais on sait au moins que la victime dite N°1 est Casandra Ventura, Cassie pour la scène et ses activités de choriste, ex-petite amie de Sean Combs. Comme d'autres femmes, elle l'avait déjà poursuivi au civil dans une affaire qui s'était réglée à l'amiable, autrement dit moyennant finances.Ce procès doit durer 8 à 10 semaines et il commence aujourd'hui par la traditionnelle sélection du jury, on sait déjà qu'il sera très suivi dans l'industrie du spectacle, parce que Sean Combs connaissait beaucoup de monde et depuis longtemps. Des fêtes, il en a organisé beaucoup dans ses différentes maisons. Il est donc légitime de se demander qui savait quoi et qui participait à quoi. Il faut dire que ce genre de pratiques ne date apparemment pas d'hier dans l'industrie musicale. C'est assez courant depuis les années 70 de faire taire les victimes par la menace ou par des NDA, des « non-disclosure agreements », des accords de confidentialité moyennant finances, selon une enquête du Washington Post. Quelques femmes ont osé témoigner et elles ne sont évidemment plus dans le milieu musical. À Miami, où va Little Haïti ?Le quartier de Little Haïti à Miami a pris ce nom après l'arrivée de très nombreux Haïtiens dans les années 1960 et 1970, ceux qui fuyaient la dictature des Duvalier. De la vie de l'époque, il reste encore les peintures murales. Mais pour le reste, les magasins de produits haïtiens, les marchés, les restaurants, plus grand-chose ne subsiste. L'appétit des promoteurs immobiliers a fait partir les Haïtiens, comme l'a constaté notre envoyé spécial, Eric Solo. Reportage à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Les États-Unis désignent deux entités criminelles d'Haïti comme des organisations terroristesLa coalition Vivre Ensemble et le gang Gran Grif viennent d'être désignés « organisations terroristes transnationales ». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, les qualifie de « menace directe pour la sécurité nationale » et il estime dans un communiqué que ces deux entités sont « les deux principales sources d'instabilité et de violence en Haïti ».Conséquence concrète de cette décision : toute transaction avec Gran Grif ou Vivre Ensemble placera les auteurs de ces transactions sous la menace de sanctions anti-terroristes. On parle aussi bien de ressortissants haïtiens que de personnes résidant légalement aux États-Unis, et même de citoyens américains. Autrement dit, l'administration Trump tente d'asphyxier ces groupes criminels en coupant leurs sources de revenus. Réaction du Conseil président de transition sur le réseau social X : c'est « un pas dans la bonne direction », estime le CPT qui parle aussi de signal encourageant pour les magistrats d'Haïti qui souhaitent éradiquer la criminalité. Le CPT se dit « prêt à collaborer avec tous les pays soutenant la lutte contre le fléau du terrorisme ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreC'est une conséquence peu connue de l'éruption en 1902 de la Montagne Pelée : « l'exil » d'un certain nombre de Martiniquais… en Guyane. À écouter aussiSe souvenir de l'éruption de la montagne Pelée de 1902, avec Anne Terrier
En Centrafrique, la mosquée de Lakouanga est un exemple de cohésion sociale entre les communautés. Située dans le deuxième arrondissement de Bangui, ce lieu de culte avait été complètement détruit en 2014, au temps fort de la crise qui a secoué le pays. Réhabilitée, elle a de nouveau été pillée l'année d'après, en 2015. À l'époque, la capitale centrafricaine était déchirée par des violences interreligieuses entre miliciens Seleka majoritairement musulmans et anti-balaka en majorité chrétiens. En avril 2015, et malgré les tensions, les habitants de ce quartier, des chrétiens pour la plupart, ont décidé de lancer les travaux de réhabilitation de la mosquée. Dix ans après, elle est devenue l'emblème de la réconciliation. Sur le toit de la mosquée de Lakouanga de Bangui, en Centrafrique, le muezzin est confortablement installé dans une pièce décorée de versets coraniques. À ses côtés, une horloge affiche les heures des cinq prières, qui rythment la journée des fidèles. Aimé-Christian Ndotah est l'initiateur de la réhabilitation. Ce journaliste et artisan de paix habitait non loin de la mosquée. Aujourd'hui, il regarde fièrement les fidèles qui arrivent dans ce lieu sacré où les musulmans étaient indésirables entre 2014 et 2015. « En 2014, on a vu une foule converger vers la rue de la mosquée et on était là, impuissants. On a entendu les bruits de la destruction. Après, on a vu des gens répartir avec des tapis de prière, certains avec des tôles et des chaises. D'autres ont pris des appareils de sonorisation. En plus de la destruction, il y a eu le vol et le vandalisme », raconte-t-il.À quelques mètres de la mosquée, Mario, un jeune de confession chrétienne, enlève ses lunettes noires pour bien regarder le bâtiment réhabilité. Il fait partie de ceux qui avaient protégé la mosquée. « Le jour où ils avaient détruit la mosquée de Lakouanga, j'avais écrit sur internet. J'envoyais également des textos pour annoncer la nouvelle et sensibiliser les gens. On faisait des réunions. On mobilisait les jeunes pour leur dire qu'on est tous natifs de Lakouanga. On a vécu ensemble avec tous les musulmans, ce n'est pas à nous de détruire la mosquée, ce n'est pas à nous de venir les chasser de leur quartier. Respectons la religion de tout un chacun », affirme-t-il.Détruite en mai 2014, la mosquée de Lakouanga avait pourtant été réhabilitée avant d'être à nouveau détruite en 2015. Grâce à la mobilisation des habitants du secteur et de quelques bienfaiteurs, les travaux de réhabilitation ont été relancés le 24 avril 2015. « Dix ans après, cette mosquée est comme un symbole. Il faudrait que cela soit gravé dans la tête des Centrafricains. En bâtissant cette mosquée, c'est une manière de montrer à ceux qui n'aiment pas la paix que c'est véritablement un symbole de paix pour que la Centrafrique demeure définitivement dans le vivre ensemble et la réconciliation », estime Aimé-Christian Ndotah.À l'intérieur de la mosquée, plusieurs centaines de fidèles sont assis sur des nattes ou des tapis dans le respect de la tradition. Dans sa prédication, l'imam Salehou Ndiaye insiste sur le mot « pardon ». « La mosquée de Lakouanga est un lieu sacré. Lorsque tu détruis un lieu sacré, c'est comme si tu attisais la colère de Dieu sur toi. Il ne faut pas que les manipulations politiques nous poussent à diviser le peuple en faisant la guerre de religions », selon lui. Chaque semaine depuis dix ans, un comité de paix sensible les habitants de Lakouanga et des autres quartiers de la capitale sur la préservation des lieux sacrés et des édifices publics lors des mouvements de colère.À lire aussiCentrafrique: à Bangui, les musulmans prêts pour le début du mois de ramadan
Matthieu Dardaillon est entrepreneur social, fondateur de Ticket for Change – une structure qui a accompagné de nombreux projets à impact, dont l'application bien connue Yuka – et il est aussi l'auteur du livre Anti-Chaos. J'avais très envie d'inviter Matthieu, parce que son livre entre incroyablement en résonance avec ce que je cherche à faire avec Vlan! : donner du sens, créer du lien, aider chacun à retrouver de la clarté dans un monde de plus en plus complexe.Dans cet épisode, nous avons eu une conversation très ouverte, presque intime, sur nos peurs, nos contradictions, nos espoirs aussi. On vit une époque de bascule, où tout s'accélère, où les repères se brouillent, où l'impuissance peut nous paralyser. C'est précisément cela que Matthieu aborde dans son ouvrage et dans notre échange : comment vivre et surtout agir dans un monde chaotique ? Comment retrouver notre pouvoir d'agir dans un système qui semble parfois aller droit dans le mur ?Ce qui m'a frappé, c'est à quel point nos réflexions se croisent. On parle de polycrises, de fin de modèle, de croissance absurde, mais aussi de rêve, de joie d'agir, d'entrepreneuriat du quotidien. Matthieu partage des outils concrets, comme le modèle ABZ ou la règle des deux jours, pour passer de la réflexion à l'action. Il explique aussi pourquoi l'écoute – la vraie, l'écoute empathique et générative – est fondamentale pour co-construire le monde de demain.J'ai aussi osé parler de mes propres contradictions, comme cette tension entre l'envie d'un mode de vie communautaire et l'imaginaire individuel dans lequel j'ai grandi. Et Matthieu, avec beaucoup de bienveillance, m'a aidé à poser des mots là-dessus, à me questionner sur mes valeurs, mes besoins, et sur les petits pas concrets que je peux poser pour avancer vers ce futur désirable.Ce qui est beau dans la pensée de Matthieu, c'est qu'elle ne moralise jamais. Il ne cherche pas à convaincre, mais à inspirer. Il ne juge pas ceux qui n'en font pas assez, mais célèbre ceux qui essaient. Il croit profondément en la puissance de l'exemple, en la valeur de la recherche collective, et surtout en la capacité de chacun à contribuer, depuis là où il est.Cet épisode est un souffle. Un moment suspendu pour réfléchir, ressentir, rêver, mais aussi agir. J'espère qu'il vous parlera autant qu'il m'a nourri.Citations marquantes« On est chacun contributeur, là où on agit au quotidien. »« Ce qu'il faut, c'est donner envie, pas convaincre. »« Le rêve est une étoile polaire dans le brouillard. »« On a besoin d'imaginer de nouvelles boussoles collectives. »« L'entre-deux-mondes est un lieu d'inconfort, mais aussi de création. »10 questions structurées posées Pourquoi as-tu écrit le livre Anti-Chaos ?Est-il normal de se sentir submergé aujourd'hui ?Quelles sont les causes profondes de cette sensation d'impuissance ?À quoi pourrait ressembler le monde de demain ?Comment peut-on vivre dans l'entre-deux-mondes ?Est-ce que tout le monde peut être un entrepreneur du changement ?Comment bien s'entourer pour réussir un projet à impact ?Quelle est la place du rêve dans un monde en mutation ?Comment gères-tu tes contradictions personnelles ?C'est quoi, pour toi, un rapport sain à l'argent ?Timestamps clés pour YouTube00:00 – Introduction par Grégory Pouy02:00 – Pourquoi Matthieu a écrit Anti-Chaos05:00 – Comprendre le chaos systémique10:00 – Vivre dans l'entre-deux-mondes13:00 – Le nouveau paradigme est déjà en marche18:00 – Reprendre son pouvoir d'agir26:00 – La question de la croissance30:00 – Le rôle du rêve35:00 – Imaginaire collectif vs. réalités personnelles40:00 – Le modèle ABZ : de la vision à l'action47:00 – Le rapport à l'argent51:00 – Les quatre niveaux d'écoute55:00 – Les projets actuels de Matthieu Suggestion d'autres épisodes à écouter : #200 Comment j'envisage le monde aujourd'hui (https://audmns.com/XqycjtL) #335 Trouver du reconfort dans un monde en chaos avec Marie Robert (https://audmns.com/ICuFMra) #266 S'organiser pour affronter le chaos à venir avec Arthur Keller (https://audmns.com/OOxiCQp)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette année encore, j'ai la joie de participer à la très belle initiative qu'est le Podcasthon, portée avec brio par Yves Delnatte et Jérémie Mani, pour qui j'ai une immense affection et admiration. Pendant une semaine, des podcast du monde entier vont mettre en lumière des associations pour leur permettre, de récolter des fonds et de recruter des bénévoles. Cette année, j'ai eu la joie de rencontrer Houria Mounib et Sonia Moussay, toutes deux représentent l'association la Clé Lille qui propose des cours individuels et gratuits en lecture et écriture à destination des adultes illettrés ou analphabètes, des personnes étrangères et des scolaires du CP à la terminale rencontrant des difficultés. Au-delà, l'association La Clé Lille, c'est près de 18000 personnes qui ont été suivies et accueillies depuis 40 ans et en 2024 ce sont 780 apprenants accompagnés par 710 bénévoles. C'est surtout une grande famille, Sonia dit à un moment de notre conversation qu'à l'intérieur de la Clé, c'est le monde des bisounours et je crois profondément qu'il est essentiel de conserver des lieux où la bienveillance et la douceur ne sont pas que des mots mais des actions, menées avec le cœur. Avec Houria et Sonia, nous avons parlé de leurs parcours bien sûr, mais aussi du travail formidable des équipes de la Clé, des valeurs qui animent l'association, de l'importance de rêver en grand, de leurs besoins et de la manière dont vous, chers auditeurs du podcast, pouvez apporter votre contribution aux actions menées par l'association La Clé Lille. D'ailleurs, l'association va bientôt lancer sa première campagne de crowdfunding alors si vous souhaitez y participer ou si vous voulez simplement vous tenir informés des actualités de l'association, vous pouvez la suivre sur LinkedIn et Instagram. Vous retrouverez tous les liens dans la description de l'épisode. Je profite de cette introduction pour remercier Marianne Joly, cofondatrice de Corneille, qui a gentiment glissé à mon oreille le nom de l'Association la Clé Lille pour cette édition du Podcasthon ! Si vous avez aimé cette conversation et que vous avez envie de soutenir ce travail qu'est la création d'un podcast indépendant, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute, à le noter, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous, c'est par ces actions que le podcast sera visible alors merci à vous ! Maintenant je laisse la place à Houria et Sonia et à cette conversation lumineuse que nous avons eu la joie d'enregistrer ensemble. Bonne écoute ! Leurs recommandations :Jean Giono, RegainAlbert Camus, l'étranger Leurs recommandations d'invités :Raphaelle Cavalier, Responsable du Pôle adoptionAssociation L'Afev, Catherine KevOù retrouver l'association La Clé Lille :site web : https://lille.associationlacle.org/page insta : https://www.instagram.com/associationlacle/page LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-lacle/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un comité d'experts est mis en place pour déterminer si la loi 21 est bien appliquée. Entrevue avec Me Christiane Pelchat, avocate, ancienne députée libérale et ex-présidente du Conseil du statut de la femme.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L"épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 6 mars 2025.Dans cet extrait captivant de cette interview, Mouhamadou, enseignant et créateur de contenu (@balancepourlabalance) nous plonge au cœur de l'importance des différences dans l'éducation. Il partage sa vision enrichissante et nécessaire sur la manière dont les différences culturelles et identitaires peuvent être accueillies et célébrées au sein de l'école. Mouhamadou souligne que ces différences, loin d'être des obstacles, sont en fait des opportunités pour construire un environnement d'apprentissage inclusif et harmonieux.Mouhamadou insiste sur l'idée que le vivre ensemble ne se limite pas à partager un espace physique, mais implique aussi un véritable échange et une compréhension mutuelle.En valorisant les différences, il œuvre pour que chaque élève se sente vu, entendu et respecté, cultivant ainsi une atmosphère de fraternité et de respect mutuel. Cette approche, selon lui, est essentielle pour préparer les enfants à devenir des adultes empathiques et ouverts sur le monde. Un épisode qui résonne fortement et qui nous pousse à reconsidérer notre perspective sur l'éducation.---
Entrevue avec Marie Angeline Descadres pour notre 5e anniversaire et pour la saison 7, le balado #1 de la diversité, vous présente en ce Mois de l'Histoire des Noirs 2025, une grande entrevue! Aujourd'hui nous recevons Marie Angeline Descadres, Conseillère en innovation sociale - Ville de Repentigny -------------------------------------- Suivez-nous sur nos différentes plateformes: https://linktr.ee/coconutpodcast -------------------------------------- Réalisation & montage: Alain Joseph--------Caméra: Ishmael Mevs- -----Son: Alain Joseph -------------------------------------- Musique:KVNB Beats (Pour Coconut Podcast) Animation: Alain Jo
La laïcité est un sujet parfois délicat à aborder en classe, et beaucoup d'enseignants se questionnent sur la meilleure façon de la transmettre. Hanan partage son expérience et ses réflexions sur ce défi du quotidien : comment faire comprendre aux élèves ce principe fondamental, leur liberté d'expression et le respect de toutes les pensées ?À travers des échanges et des mises en situation, elle cherche à donner du sens à la laïcité pour que chacun puisse l'intégrer dans son apprentissage et dans sa manière de vivre ensemble. Un épisode pour mieux comprendre et enseigner ce sujet essentiel avec confiance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Périco Légasse, journaliste. Yaël Mellul, ancienne avocate et présidente de l'association "Femme et libre". Et Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Estelle Denis repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
La rumeur enfle depuis plusieurs jours : les groupes armés de la coalition Vivre Ensemble se prépareraient à fondre sur Pétion-Ville, banlieue cossue de Port-au-Prince qui abrite le siège du gouvernement, les ambassades et les organisations internationales. C'est un jour-clé, parce qu'en Haïti, cette date du 7 février renvoie à la chute de la dictature des Duvalier en 1986, poussés dehors par une insurrection populaire. Les gangs chercheraient à surfer sur ce symbole de l'histoire haïtienne et le Conseil présidentiel de transition à placer la capitale en état d'alerte maximale pour les trois prochains jours.Les Haïtiens entrevoient malgré tout une lueur d'espoir, car l'administration Trump a levé les doutes et affirmé qu'elle soutiendrait bel et bien la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS). Au terme d'une importante visite hier (6 février 2025) en République dominicaine, le nouveau patron de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis que les États-Unis ne quitteraient pas le navire : « La solution pour Haïti est aux mains d'Haïti, de son peuple, de ses élites. Mais nous allons les aider. Nous allons participer parce que nous ne pouvons pas ignorer les problèmes actuels. Le futur du pays doit être aux mains des Haïtiens. Malheureusement, aujourd'hui une grande partie du territoire est contrôlée par des gangs armés. Il faut faire face à ce danger. Le premier objectif est donc de pacifier cette situation. Et la seule option, c'est la mission qui existe. Nous allons continuer à la soutenir. Mais le cadre de cette mission doit être élargi pour pouvoir éliminer ces gangs. »En substance, c'est aussi le discours de Luis Abinader à la sortie de son tête-à-tête à Saint-Domingue avec Marco Rubio. On connaît la rhétorique au vitriol du président dominicain au sujet d'Haïti et les tensions politiques et migratoires entre les deux pays. Abinader estime depuis toujours que la crise sécuritaire haïtienne menace les Dominicains, et il s'est plaint hier que trop de gouvernements étrangers restent spectateurs du carnage : « Il n'y a pas de temps à perdre. La situation d'Haïti est une menace pour la sécurité de toute la région, et pour les États-Unis. Chaque jour, le pays est confronté à la barbarie. Haïti se noie. Et pendant ce temps-là, une partie de la communauté internationale observe la gravité de la situation depuis le rivage. Nous savons tous les deux que nos pays ne peuvent pas fuir la responsabilité de faire face à cette situation avec une grande détermination. Dans le cas d'Haïti, la participation des États-Unis est essentielle et irremplaçable ».Coïncidence : pendant qu'Abinader et Rubio échangeaient à Saint-Domingue, la MMAS accueillait à Port-au-Prince un nouveau contingent de policiers kenyans. 144 agents sont arrivés hier, dont 24 femmes, les premières policières kenyanes à être déployées en Haïti. La MMAS compte désormais environ un millier de membres. Elle récupère aussi trois hélicoptères militaires en provenance du Salvador, qui ont été livrés hier et qui vont servir à l'évacuation des blessés. Le Fort Saint-Joseph, incarnation d'un patrimoine haïtien en déshérence Notre consœur du média d'investigation en ligne Ayibopost, Lucnise Duquereste, signe un article consacré au Fort Saint-Joseph, qui surplombe la baie du Cap Haïtien, un symbole de la lutte et de la résistance face aux colons français. L'édifice, construit par la France entre 1748 et 1774, « a été repris par les esclaves pendant la période révolutionnaire […] avant de tomber définitivement sous le contrôle de l'armée indigène en 1803, après la bataille de Vertières », rappelle-t-elle.Ce bâtiment, pourtant classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 20 ans, se dégrade faute d'entretien et les travaux de restauration entamés en 2022 ont été interrompus par manque de moyens. L'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) ne peut intervenir, déplore son directeur général, Patrick Durandisse, qui souligne les contraintes financières et les obstacles logistiques liés à l'insécurité croissante. « Nous comptons aujourd'hui 176 sites et fortifications historiques en danger, voire en péril », alerte le responsable.Si aucune mesure n'est prise pour assurer la sauvegarde de parc national historique, comprenant la Citadelle Laferrière, le Palais Sans-Souci et le Palais des Ramiers, il risque le déclassement de la liste des patrimoines de l'humanité de l'UNESCO. Le canal de Panama mis en péril par la sécheresse et le changement climatiqueLe canal, qui permet de relier les océans Atlantique et Pacifique sans avoir à contourner le continent par le Sud, représente la première source de revenus du Panama. Il repose sur un système de grandes écluses qui nécessitent d'énormes quantités d'eau douce. Chaque transit consomme environ 200 millions de litres d'eau, en grande partie rejetés dans la mer. Pour l'alimenter, deux réservoirs artificiels : le lac Gatún et le lac Alajuela, qui se nourrissent des précipitations et assurent non seulement le fonctionnement des écluses, mais aussi l'approvisionnement en eau potable des riverains.En 2023, le phénomène météorologique El Niño a provoqué une sécheresse historique et sévère des bassins versants, ces zones qui collectent les eaux pluviales de ruissellement et qui garantissent l'approvisionnement en eau du canal. Le niveau d'eau s'établissait à 1,80 mètre sous la normale, causant ainsi un ralentissement du commerce maritime international et des embouteillages de cargos.Ces dérèglements se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique. Résultat, l'Autorité du canal plafonne le nombre de navires autorisés à traverser, ce qui représente une grosse perte en matière de chiffre d'affaires et entraîne d'importantes conséquences environnementales.Pour y remédier, le gouvernement panaméen envisage des solutions de court terme : obliger les compagnies à effectuer des réservations pour toute traversée, mettre en place une surveillance accrue des fuites d'eau, ou encore la technique du cross-filing, qui consiste à réutiliser l'eau d'une chambre à l'autre par un système de remplissage croisé, sauvant l'équivalent de la consommation de six transits journaliers (sur une trentaine en moyenne.À long terme, on parle aussi du projet de barrage Rio Indio, estimé à près d'1,6 milliard de dollars, 840 mètres de long et 80,5 mètres de haut. Il s'agit d'endiguer la rivière Indio toute proche et de relier ce nouveau réservoir au lac Gatún qui alimente le canal en eau, grâce à un tunnel de 8 kilomètre à creuser dans la montagne.Le président panaméen y semble favorable, mais la population locale rechigne et les experts sont dubitatifs, car ce projet implique des sacrifices. Les vallées fluviales d'El Zaino et de La Arenosa, riches en biodiversité et habitées par des communautés agricoles, seraient submergées. Près de 2 260 personnes devraient être relogées, et 2 000 autres seraient partiellement affectées. Le gouvernement a promis un budget de 400 millions de dollars pour indemniser les familles et les relocaliser, mais la méfiance est palpable.Une chose est sûre, la dégradation environnementale des bassins versants du Canal du Panama entraîne un ralentissement de l'activité économique déjà fragile du pays – une tendance mondiale, qui rappelle la permanence de l'enjeu de l'eau.Dossier signé Chloé Balta, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Russell Vought, une nomination polémique validée par le Sénat américainIl vient d'être confirmé à la tête d'une agence stratégique : le Bureau américain du budget. Les Démocrates ont tout fait pour saboter le processus, mais ils n'avaient pas les voix. Par 53 votes contre 47, cet idéologue conservateur revient dans le fauteuil qu'il occupait pendant le premier mandat Trump. Pourquoi tant de haine ? Parce que Russell Vought, c'est un partisan de terre brûlée, co-auteur du « Projet 2025 », un catalogue de mesures ultra-libérales et réactionnaires censé servir de référence au Parti républicain. Le New York Times rappelle l'un de ses discours à propos des fonctionnaires fédéraux, en 2023. « Nous voulons, disait-il, traumatiser les bureaucrates. Ce que nous voulons, lorsqu'ils se lèvent le matin, c'est qu'ils n'aient pas envie d'aller travailler parce qu'ils sentent qu'ils sont devenus des pestiférés ». Avec Russell Vought, on s'attend à un énorme plan d'économies, dont la revue Forbes liste les priorités : tailler dans les programmes d'éducation civique, réduire le périmètre du ministère du logement, dépouiller l'assurance-maladie pour les plus démunis et s'en prendre à l'Agence de protection de l'environnement. C'est aussi un défenseur acharné de la fonction présidentielle, qui doit, selon lui, pouvoir passer outre certaines lois votées par le Congrès américain. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRodrigue Petitot, le leader du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) dénonce une nouvelle fois les accords signés en octobre 2024 et réclame un nouveau protocole contre la vie chère en Martinique.
Christophe Jacquemart est l'auteur de la trilogie "Neurocombat", une série de livres sur la psychologie de la violence de rue et le combat rapproché.https://www.neurocombat.com/https://www.instagram.com/neurocombat/CHAPITRES : 0:00 Introduction3:29 Les livres et la psychologie de la violence6:14 La définition de la violence11:01 Les types de violence19:38 La dynamique agresseur-victime25:43 La confiance et la préparation physique28:47 La responsabilité personnelle face à la violence34:14 Les facteurs de vulnérabilité40:20 Le profil de la victime47:44 Portrait de l'agresseur56:25 Les influences culturelles sur la violence1:17:47 Vivre Ensemble et Violence1:33:02 Enfance et Violence1:36:52 Projet MKUltra et Contrôle Mental1:45:06 Armes et Responsabilité1:50:26 Confrontation à la Violence2:15:01 Choix de genre et responsabilité2:38:15 Préparation mentale et vigilance2:43:04 Intervenir face à la violenceÉPISODES RECOMMANDÉS :#116 Benoit Saint-Denis - Des forces spéciales à l'UFC, parcours d'un guerrier combattant#127 Nicolas Ott - L'Art du MMA#197 Jean-Charles Skarbowsky - La dure réalité du muay-thaï#212 Vincent Issartel - Comment devenir un vrai athlète#241 Thomas Loubersanes - Dans la tête d'un lutteur d'exception#251 Michael Gundill - Les nouvelles découvertes pour prendre de la masse et optimiser sa santé#260 Dr. Yvan Cam - La prochaine révolution de la performance et de la santé#262 Nicolas Ott - La dure réalité du MMALIENS & SITE :Instagram : https://www.instagram.com/biomecaniquepodcast/Facebook : https://www.facebook.com/BiomecaniquePodcast/Tiktok : https://www.tiktok.com/@biomecaniquepodcastDiscord : https://discord.gg/EAe8aKRJ9NSite : https://biomecaniquepodcast.comNewsletter : https://biomecaniquepodcast.com/Lettre Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Voulons-nous encore vivre ensemble ? (Ed. Odile Jacob). Nos échanges commerciaux sont depuis des décennies mondialisés, les marchés ont une dimension planétaire. La logistique, cette incroyable machinerie souterraine, invisible du grand public permet ces échanges et nos approvisionnements. Avec les contraintes environnementales et la nécessité de la décarbonation, l'enjeu devient encore plus crucial. On en parle avec Michel Savy, ingénieur et économiste, professeur émérite à l'École des ponts et chaussées et à l'École d'urbanisme de Paris. Il dirige l'Observatoire des politiques et des stratégies de transport en Europe et préside le conseil scientifique du think tank TDIE. Les nouveaux enjeux de la logistique (Ed. Odile Jacob) Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Voulons-nous encore vivre ensemble ? (Ed. Odile Jacob) Voulons-nous encore vivre ensemble ? Cette question commençait à poindre, en Occident, devant l'étrangeté de nos « sociétés d'individus » : la montée de l'isolement et des égoïsmes, la conflictualisation des rapports, l'enfermement identitaire, la violence désinhibée, les attentats, et aussi le souffle de plus en plus proche de la guerre et des massacres. Avec la crise du Covid, la population de notre planète a partagé l'expérience inédite d'une suspension de la vie collective qui en a révélé les fêlures. L'ombre d'un doute a surgi : est-ce que cette vie commune en vaut vraiment la peine ? Chacun a pu alors se demander à quoi il tenait vraiment. En Europe, l'esprit critique s'est emballé. On a médité sur l'essentiel et le superflu, parfois pour les inverser. Que ce soit pour manger, causer, voter, travailler, rouler, coucher, habiter, procréer… certains en sont venus à se demander si la part des autres était si indispensable. Au fond, la vie commune ne va plus de soi, comme si elle avait perdu son évidence et son innocence. Vivre avec autrui ? Voilà, désormais, qui demande réflexion ! Pourquoi ? Comment ? Et avec qui ? Pierre-Henri Tavoillot est philosophe et notre invité. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:52:06 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Dans une société française, diverse, éparpillée, où le seul fait de cohabiter ne signifie pas pour autant le fait de le désirer, y-a-t-il encore une volonté du vivre ensemble ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Jérôme Fourquet Politologue; Pierre-Henri Tavoillot Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie
Majid Oukacha, créateur de contenus et auteur de livres dans lesquels il analyse les contradictions et incohérences du Coran, intervient sur notre fauteuil rouge pour nous présenter son dernier livre : Ex-Musulman : le Guide de Survie. Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !
Programmation musicale consacrée aux tubes d'hier et d'aujourd'hui avec M, Angélique Kidjo, Chico et José, Dr Yaro, Yemi Alade, entre autres. Présentation Peggy Broche. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :-M- feat Angélique Kidjo, Chico, José - Vivre ensemble Dr Yaro - Minimum çaYemi Alade - Chairman Debordo leekunfa - Djeneba Djaba Ludovic Louis - Sleepless Night Lenny Kravitz - Honey Patrice Rushen - Forget me notJoé Dwèt Filé - 4 KampéErik Pedurand- Don't you come back Jocelyne Labylle, Cheela feat Passi, Jacob Desvarieux - Laisse Parler Les GensCKay et the Cavemen - Addicted Rema - Soweto J'Calm - Lost in Time Youlou Mabiala - Carte Postale Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Programmation musicale consacrée aux tubes d'hier et d'aujourd'hui avec M, Angélique Kidjo, Chico et José, Dr Yaro, Yemi Alade, entre autres. Présentation Peggy Broche. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :-M- feat Angélique Kidjo, Chico, José - Vivre ensemble Dr Yaro - Minimum çaYemi Alade - Chairman Debordo leekunfa - Djeneba Djaba Ludovic Louis - Sleepless Night Lenny Kravitz - Honey Patrice Rushen - Forget me notJoé Dwèt Filé - 4 KampéErik Pedurand- Don't you come back Jocelyne Labylle, Cheela feat Passi, Jacob Desvarieux - Laisse Parler Les GensCKay et the Cavemen - Addicted Rema - Soweto J'Calm - Lost in Time Youlou Mabiala - Carte Postale Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Après une année 2024 marquées par les coupures de courant, les catastrophes naturelles… quelles perspectives pour l'île à la veille de l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Entretien avec Janette Habel, politologue, enseignante à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine à Paris III. « Un état de délabrement, une situation catastrophique ». Pour notre invitée, l'année 2024 a été l'une des pires qu'ait connue Cuba, « un tableau terrible, pire qu'après l'effondrement de l'URSS », estime la spécialiste. Une année marquée par des coupures de courant « rarement vues, l'île est restée dans une obscurité totale pendant plusieurs jours », conséquence d' « installations trop vieilles ». À cela s'ajoute une « situation alimentaire faite de pénuries ».Pour Janette Habel, deux raisons à une telle situation : « les sanctions économiques états-uniennes depuis 60 ans qui ont des effets catastrophiques », et « le résultat de la politique économique menée par le gouvernement qui a fait du tourisme la priorité, au détriment d'autres secteurs comme l'agriculture ou la santé ». Et l'arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis risque d'aggraver encore plus la situation, selon la politologue. « On peut attendre le pire avec le choix de Marco Rubio, fils d'exilé cubain, au secrétariat d'État. Le pire étant de laisser le pays s'effondrer ».Haïti : retour sur le drame de l'hôpital général de Port-au-PrinceUne semaine et demie après le drame sanglant survenu à l'hôpital général, la douleur et le traumatisme restent vifs chez les journalistes présents ce jour-là. Le 24 décembre 2024, alors que la presse était conviée pour couvrir la réouverture de l'établissement à Port-au-Prince, les gangs de la coalition « Vivre Ensemble » ont ouvert le feu sur l'hôpital. Entre les blessures physiques et les séquelles psychologiques, ces professionnels de la presse tentent de se remettre de l'horreur qu'ils ont vécue. Tandis que certains reçoivent encore des soins, le gouvernement a annoncé la mise en place d'une commission de suivi pour accompagner les victimes. Une mesure qui, selon des journalistes, devra s'accompagner d'actions concrètes pour répondre à leurs besoins immédiats et prévenir de nouvelles tragédies. Retour avec notre correspondant sur cette tragédie qui a marqué à jamais le paysage médiatique haïtien au cours de l'année 2024. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama.Journal de la PremièreEn Guyane, « l'année Gaston Monnerville » a été officiellement lancée hier dans le cadre du jardin botanique de Cayenne.
durée : 00:04:17 - Le Zoom de France Inter - On l'a vu fleurir pendant les confinements : le street workout, une discipline sportive mêlant gymnastique et musculation se pratique en extérieur, sur du mobilier urbain. L'un des terrains les plus emblématiques se trouve devant la gare routière de Paris-Bercy.
Immersion sonore : Faible18h RDV chez mon psyProduction : Aurélien Hérault, Damien Maric, Jean François TinardChargée de production : Agathe LedeinAuteur : Danaë Holler et Solène EkizianComédien : Benoit AllemaneStudio : Contrechamp Studio Habillage Sonore : Contrechamp Studio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Immersion sonore : Faible18h RDV chez mon psyProduction : Aurélien Hérault, Damien Maric, Jean François TinardChargée de production : Agathe LedeinAuteur : Danaë Holler et Solène EkizianComédien : Benoit AllemaneStudio : Contrechamp Studio Habillage Sonore : Contrechamp Studio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela fait maintenant un an que Javier Milei est arrivé au pouvoir en Argentine : un an de mesures-choc, à l'image de ce qu'avait promis le dirigeant ultra-populiste et ultra-libéral. Javier Milei y est allé, comme promis, « à la tronçonneuse », avec un mot-clé : austérité. Quand on regarde les grandes variables macroéconomiques du pays, explique Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos-Aires, force est de constater que la thérapie de choc de Javier Milei a porté ses fruits. À son arrivée au pouvoir, le président ultralibéral a immédiatement stoppé l'émission monétaire et opéré des coupes drastiques dans les dépenses de l'État, ce qui lui a permis de remettre les comptes publics à l'équilibre et même de dégager un excédent budgétaire, dès le mois de janvier. Le Fonds monétaire international, auquel l'Argentine doit 44 milliards de dollars, ne tarit pas d'éloge à l'égard du plan économique du gouvernement.Un bilan économique à nuancer : si l'inflation a baissé, le pays est entré en récession économique. Le PIB devrait se contracter de 3,5% cette année, 180 000 emplois ont été détruits, les dérégulations ont fait exploser les prix du gaz, de l'électricité, des transports en commun, et plus de 4 millions d'Argentins sont tombés sous le seuil la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir de Javier Milei. C'est 10% de la population. Mais entre 45 et 50% des Argentins continuent de le soutenir selon les enquêtes d'opinion.À lire aussiArgentine : Javier Milei veut encore «tronçonner» les dépenses publiques en 2025De son côté, l'invité du Journal d'Haïti et des Amériques, David Copello, maître de conférence à l'Institut catholique de Paris et chercheur associé au Creda, explique que la baisse de l'activité économique, la récession et l'appauvrissement touchent surtout les retraités et les agents de la Fonction publique. Ce qui a provoqué des mouvements sociaux pendant l'année, mais assez sporadiques : pas de mouvements inscrits dans un temps long qui auraient occasionné des blocages du pays. « Ce qui est aussi beaucoup lié, explique David Copello, à la difficulté des conditions sociales que traversent les Argentins, qui n'ont pas les moyens de se mobiliser, car toute l'énergie est mise aussi dans la survie. »Le chercheur indique également que l'Argentine attend de Donald Trump qu'il aide le pays à renégocier les conditions du prêt auprès du FMI et de son remboursement, qui pèse lourdement sur la capacité du pays à s'endetter à l'étranger et faire redémarrer son économie.Massacre à Cité SoleilNouveau massacre en Haïti : au moins 184 civils tués en deux jours, selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, dans le quartier de Cité Soleil, dans la périphérie de Port-au-Prince. La commune est sous le contrôle du gang Vivre Ensemble, et c'est le chef auto-proclamé de ce groupe armé, Monel Felix, qui a ordonné ce massacre. D'après les sources d'une ONG haïtienne, le Comité pour la paix et le développement, son fils est tombé malade et il a accusé les personnes âgées de Cité Soleil et les pratiquants du culte vaudou d'avoir jeté un sort à son enfant. Ce qui a provoqué le carnage… Toujours d'après cette ONG, Monel Felix et ses hommes auraient encore sous leur coupe plusieurs dizaines de personnes susceptibles d'être exécutées dans les heures ou les jours qui viennent.À lire aussiHaïti : au moins 184 morts ce week-end dans des violences orchestrées par un chef de gang, selon l'ONULes États-Unis et la SyrieAprès la chute de Bachar el-Assad, la communauté internationale salue la fin d'un « régime dictatorial ». De leur côté, par la voix de Joe Biden, les États-Unis ont parlé d'une opportunité historique pour les Syriens de construire un meilleur avenir, et souligné le fait que Washington échangerait avec « tous les groupes syriens » pour mettre en place une transition. La priorité pour les États-Unis, ce sera surtout de prévenir toute résurgence du groupe État islamique, qui a occupé de larges pans du territoire syrien entre 2014 et 2018 – c'est la raison pour laquelle les États-Unis comptent encore près de 900 soldats stationnés dans le pays. Les Américains affirment avoir encore mené, dimanche 8 décembre, des dizaines de frappes dans le centre du pays contre des cibles de l'EI.Donald Trump s'est, lui aussi, exprimé sur la Syrie, mais c'était principalement pour parler de la Russie et de l'Ukraine : Moscou n'a pas protégé le dictateur syrien à cause de la guerre en Ukraine, a estimé le président élu, qui a appelé dans ce conflit à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations.À lire aussiUkraine : Donald Trump appelle à un «cessez-le-feu immédiat»Le journal de La PremièreSix morts en deux jours sur les routes en Guadeloupe, 50 depuis le début de l'année 2024.
Immersion sonore : Faible18h RDV chez mon psyProduction : Aurélien Hérault, Damien Maric, Jean François TinardChargée de production : Agathe LedeinAuteur : Danaë Holler et Solène EkizianComédien : Benoit AllemaneStudio : Contrechamp Studio Habillage Sonore : Contrechamp Studio Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Clara Deletraz est la fondatrice de ENSEMBLE(S). Elle designe et diffuse des projets qui rassemblent des gens qui n'auraient jamais dû se rencontrer. En ce moment, elle travaille sur "Faut qu'on parle", une expérience unique avec Brut et La Croix pour faire se rencontrer des gens aux opinions opposées. ENSEMBLE(S), c'est aussi une newsletter avec de l'inspiration et des actions concrètes pour sortir de nos bulles de gens qui se ressemblent et savourer le goût des autres. Dans sa vie d'avant, Clara a co-fondé Switch Collective. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si les conflits sont inévitables et parfois nécessaires, car ils agissent comme des catalyseurs de changement, ils n'en restent pas moins désagréables et difficiles à appréhender. Heureusement pour nous, il existe diverses façons de gérer les conflits ! Les modes de gestion des conflits sont variés : certains sont largement confrontationnels, tandis que d'autres sont nettement plus collaboratifs... Écoutez notre épisode 100g, écrit par Stépahnie Demoulin, professeure en psychologie sociale à l'Université catholique de Louvain. Shownotes: https://milgram.ulb.be/100g/episodes-100g/gestion-de-conflit/
Vent de Fraîcheur | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Manon Poulin reçoit Éric Gagnon Poulin, directeur général du Groupe ressources techniques (GRT) nouvel habitat, un organisme sans but lucratif d'économie sociale, dont la mission est de promouvoir, élaborer et mettre en œuvre des projets d'habitation de type coopératif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:16 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Parents, ados : comment mieux vivre ensemble ? La puberté amène son lot de changements et d'émotions, pour l'ado comme pour les parents. L'ado n'est plus un enfant, mais ne se voit pas adulte... Parents, rassurez-vous, des solutions existent. Tout d'abord, restez calme, car l'ado est explosif. - invités : Bruno Humbeeck, Daniel MARCELLI, Sébastien BOHLER - Bruno Humbeeck : Psychopédagogue, Daniel Marcelli : Pédopsychiatre, Sébastien Bohler : Docteur en neurosciences - réalisé par : Claire DESTACAMP
Une classe, c'est aussi une petite société où l'on apprend à fonctionner avec les autres. Pour encourager ses élèves à développer leurs compétences sociales, Evie a mis en place des outils qui les aident à gérer leur comportement et les encouragent à verbaliser à la fois leur succès et leurs difficultés.Le résultat ? Une classe apaisée, des élèves autonomes et une maîtresse qui leur fait confiance et leur donne toutes les clés pour réussir !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, Louise Sigouin nous guide dans les complexités de la cohabitation au sein des familles recomposées. Le lavage des cheveux, un problème quotidien sous-estimé, est au cœur des préoccupations des filles… et des garçons aux cheveux longs. L’équipe explore avec légèreté les enjeux et dilemmes autour de la nomination des parrains et marraines. Pour lancer la magie de Noël: pour ou contre plus qu'un sapin de Noël dans la maison?Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:54:41 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Quels sont les clivages qui traversent notre société ? Et comment faire société ? Débat avec le philosophe, Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à la Sorbonne Université, président du Collège de philosophie, auteur de “Voulons-nous encore vivre ensemble ?" (Odile Jacob). - invités : Pierre Henri TAVOILLOT - Pierre-Henri Tavoillot : Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:54:41 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Quels sont les clivages qui traversent notre société ? Et comment faire société ? Débat avec le philosophe, Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à la Sorbonne Université, président du Collège de philosophie, auteur de “Voulons-nous encore vivre ensemble ?" (Odile Jacob). - invités : Pierre Henri TAVOILLOT - Pierre-Henri Tavoillot : Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:17:15 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Vendredi 25 octobre 2024 : le chanteur et compositeur Calogéro, à l'occasion de la sortie vendredi de son nouvel album "X".
durée : 00:05:27 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Tanguy a regardé ce week-end la parade des champions et ça lui a inspiré une proposition : des JO sans fin, à partir de demain.
durée : 00:46:42 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Parents, ados : comment mieux vivre ensemble ? La puberté amène son lot de changements et d'émotions, pour l'ado comme pour les parents. L'ado n'est plus un enfant, mais ne se voit pas adulte... Parents, rassurez-vous, des solutions existent. Tout d'abord, restez calme, car l'ado est explosif. - réalisé par : Claire DESTACAMP
Alors que les bandes armées continuent de terroriser les populations des quartiers de Port-au-Prince, comme à Solino, le gouvernement de transition décide de prolonger et d'étendre l'état d'urgence dans plusieurs départements d'Haïti. Une mesure qui, depuis son instauration mi-juillet, n'a pas permis d'enrayer la violence des gangs. Instauré le 17 juillet 2024, l'état d'urgence sécuritaire était renouvelé pour un mois, selon un communiqué du ministère de la Justice et de la Sécurité publique publié le 19 août 2024. Selon le communiqué, cette mesure, note le quotidien Le Nouvelliste, a été prise « dans le but de faciliter le rétablissement de l'ordre public, la paix sociale et la sécurité ». L'état d'urgence concerne les départements de l'Artibonite et de l'Ouest, comme c'était le cas en juillet, mais aussi les départements du Centre, des Nippes et les arrondissements de Plaisance et de Limbé. « Coïncidence ou simple hasard », relève Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste « des résidents de Solino manifestaient (lundi 19 août 2024) pour réclamer un appui des forces de l'ordre pour pouvoir défendre leur quartier attaqué par des gangs depuis des jours ». Solino qui est venu s'ajouter à la liste qui renferme « Ganthier, Gressier, Carrefour, Cabaret et autres localités qui, ces derniers temps, ont été attaqués par les gangs alors que le pays vit sous le régime de l'état d'urgence sécuritaire qui renforce les pouvoirs des forces de l'ordre », note l'éditorialiste. Dimanche 18 août 2024, rappelle le site d'AlterPresse, plusieurs maisons ont été incendiées lors d'une nouvelle attaque contre le quartier de Solino par des bandits armés de l'organisation criminelle « Vivre Ensemble ».Les habitants de plusieurs communes haïtiennes obligés de fuirLes habitants des communes de Ganthier et Fonds Parisien, dans le départ de l'ouest, subissent elles aussi la fureur des gangs, comme le dénonce le CADDHO, le Collectif des avocats pour la défense des droits de l'homme. Notre invité, Arnel Remy, coordinateur général du CADDHO et avocat au Barreau de Port-au-Prince rapportent que « les habitants sont obligés de fuir » face aux bandes criminelles, situation dont profitent les bandits « pour pénétrer dans les maisons et piller ». C'est le « cahos total, l'anarchie, tout est sous le contrôle de ces bandits » dénonce-t-il, déplorant l'inaction des policiers kenyans déployés en Haïti dans le cadre de la mission multinationale d'appui à la sécurité. « Ce sont des touristes », enrage Arnel Remy. À Chicago, coup d'envoi de la convention démocrateIls étaient des milliers hier, lundi 19 août 2024, à Chicago, aux États-Unis, pour applaudir les pontes du parti démocrate à l'occasion de la convention du parti pour investir officiellement Kamala Harris dans la course à la présidentielle américaine. La famille démocrate qui a rendu un hommage appuyé au président Joe Biden qui s'est retiré de la course à la Maison Blanche. Le dirigeant démocrate de 81 ans a reçu une ovation assourdissante de plus de quatre minutes lors de sa prise de parole, comme le point final d'une carrière de plus de 50 ans. Après ce vibrant hommage, les démocrates vont couronner ce mardi Kamala Harris, avec Barack et Michelle Obama en invités de marque.À écouter aussiÉtats-Unis: Joe Biden passe le relais à Kamala Harris à la convention démocrate à Chicago Vers une nouvelle vague de migrations au Venezuela ?Au Venezuela, près d'un mois après la réélection contestée de Nicolas Maduro, le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet s'est dit «prêt au dialogue» en vue d'une «transition» en demandant au sortant, de se «mettre de côté». C'est dans ce contexte que le Parlement du pays, où le pouvoir dispose de pratiquement tous les sièges, examine ce 20 août, un projet de loi contre le fascisme. Officiellement, il s'agit de mieux défendre le peuple, mais de nombreux observateurs y voient des mesures liberticides destinées à réprimer. Une situation politique qui fait craindre le pire pour les habitants. En 15 ans, ce sont plus de 7 millions de personnes qui ont fui leur pays pour espérer trouver un futur meilleur à l'étranger. Et ce chiffre pourrait encore augmenter. Notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, a rencontré plusieurs habitants qui pensent au départ. « J'ai pensé à l'Espagne, pour la langue évidemment, mais il y a beaucoup de Vénézuéliens là-bas. Donc j'ai pensé à l'Allemagne. Demander un visa étudiant, apprendre la langue et puis chercher un travail comme ingénieur », raconte par exemple Georgina, âgée de 29 ans.À lire aussiVenezuela: l'opposition appelle Maduro à se «mettre de côté», alors que Caracas prépare une «loi contre le fascisme» L'Équateur, un an après le référendumC'était il y a un an, en Équateur, un référendum inédit : près de 59% des électeurs avaient voté pour le démantèlement des puits de pétrole situés dans le parc naturel amazonien du Yasuni, connu pour son extraordinaire biodiversité. Pourtant, un an plus tard, les puits de pétrole des trois gisements du parc Yasuni sont toujours en fonctionnement. Ils fournissent environ 4 millions de dollars par jour de recettes. Dans un pays sous perfusion du FMI, les gouvernements successifs ont tout fait pour préserver cette manne pétrolière. En mai 2024, le président Daniel Noboa a tout de même instauré une commission pour mettre en œuvre le démantèlement des installations pétrolières. Dossier signé Raphaël MoraniÀ lire aussiEquateur: la sécurité, axe majeur du référendum voulu par le président Noboa Le journal de la 1ère Retour sur cette étude démontrant un lien de causalité entre exposition au chlordécone et pathologies cardiaques.À écouter aussiLa «responsabilité» de l'État reconnue dans le scandale du chlordécone aux Antilles: «On se réjouit mais ce n'est pas suffisant»
Clair Michalon a créé une méthode de lecture de la diversité culturelle à force de travailler sur le terrain, dans de nombreux pays, à faire en sorte que les gens se comprennent.Quelle que soit notre vision des enjeux actuels, il me semble évident que nous allons devoir trouver un moyen de reconstruire du consensus, de trouver des solutions communes, puisque les défis auxquels nous faisons face sont globaux.Par ailleurs, en France comme dans de nombreux pays, des populations d'origines différentes, de cultures différentes, ou simplement aux opinions divergentes, vivent côte à côte, au quotidien, et sont amenées à prendre des décisions en commun, à s'entendre. L'alternative c'est l'enfermement, le repli sur soi, et on sait où cela généralement…Il semble donc intéressant de réfléchir à la manière de changer de regard sur l'autre, et surtout de prendre du recul sur nos propres mécanismes de jugement.Interview enregistrée le 12 février 2021---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le dernier havre de paix en France, eh bien c'est l'entreprise. Alors que la France se polarise comme aux États-Unis, hélas d'ailleurs, qu'il n'y a plus d'institution pour brasser les populations et les milieux sociaux, comme le service militaire ou l'Église. Le dernier lieu qui peut servir de pont entre les Français, c'est l'entreprise. C'est le dernier lieu à rassembler des profils différents, des profils réunis pour leurs compétences et non leurs opinions, des profils réunis autour d'un projet commun. La victoire de l'extrême droite ce dimanche en France est aussi l'échec d'Emmanuel Macron. Il a joué un jeu subtil, que les élections européennes étaient d'abord un défouloir des Français contre le gouvernement en place. Sous-entendus face au danger de voir le RN au pouvoir, les Français voteraient pour la raison lors des législatives. Eh bien, avec le recul, sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale apparaît juste pour ce qu'elle est en réalité, à savoir la décision d'un homme seul et totalement coupé des réalités. Un geste narcissique du type "moi ou le chaos". Le résultat de ce coup de dés avec tout de même la deuxième puissance économique de la zone euro, c'est que la seule question qui subsiste aujourd'hui, c'est est ce que le RN aura ou non la majorité absolue au Parlement dimanche prochain ? Vu de Belgique, le vote pourrait sembler incompréhensible. Le chômage est au plus bas en France, la compétitivité de la France a retrouvé des couleurs. La réindustrialisation, elle, est amorcée. La France aligne d'ailleurs des entreprises de niveau mondial dans des secteurs aussi différents que le luxe, la banque, l'énergie, le tourisme, l'intelligence artificielle ou encore l'aéronautique est presque. 3 millions de Français se sont lancés dans l'entrepreneuriat via ce qu'on appelle le statut d'autoentrepreneur. Et sachant tout ça, on est donc en droit de s'interroger mais pourquoi donc ce vote punition ? Mots-Clés : réponse, écrivain, Sylvain Tesson, humour, paradis, enfer, réalité, président, Jacques Chirac, bilan, flatteur, rois fainéants, tort, raison, respecter, arrogant, verve, supériorité, intellectuel, élite, international, yeux, compatriote, référendum, Bardella, diplôme, final, rempart, réveil, spectateur, quotidien économique, Les Echos, raison, morcelé, antagonisé, radicalisé, gagnant, Vladimir Poutine, allié, objectif, guerre, Ukraine, priorité, Marine Le Pen, amical, Moscou, ancien, commissaire, européen, Michel Barnier, Brexit, poussée, fièvre, populiste, affaiblir, magnifique, pays. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Neila Tazi est la co-fondatrice du festival Gnaoua qui se tient ce week-end dans la ville mythique d'Essaouira au Maroc. C'est la 25ᵉ édition de cet évènement parti de rien, créé à une époque où la culture gnaoua était délaissée et qui est devenue une référence à l'échelle mondiale tant les artistes de renoms partagent les scènes lors de concerts gratuits. Ce festival qui est une fête populaire est aussi un cadre politique et diplomatique pour développer et la ville d'Essaouira et le Maroc. Neila Tazi est au micro de Guillaume Thibault. À lire aussiMaroc: les musiciens se préparent pour la 25e édition du festival Gnaoua et musiques du monde► Maroc : festival Gnaoua et musiques du monde
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse à la fin du "Vivre ensemble" en Macronie.
Driss Ghali nous partage sa position en tant qu'écrivain et spécialiste des relations internationales sur l'immigration, l'identité nationale, le destin de la France et les causes de son déclin. Soutenez-nous sur Tipeee !
MATLABUL FAWZAYNI : Dëkkandoo gu yewen, ak dëkkiin wu baax (un projet de société pour un meilleur vivre-ensemble) - Par Serigne Mourtada KEBE --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/librairie-majalis/message
Il y a six mois, le choc et l'effroi. Le 7 octobre, Israël vit le pire massacre de son histoire. Près de 1 200 personnes sont tuées par le Hamas. Près de 250 autres sont également enlevées. En représailles, l'armée israélienne écrase Gaza sous les bombes. Tue plus de 33 000 personnes, détruit les maisons, les hôpitaux, bloque l'entrée de l'aide humanitaire, et affame la population. Israéliens, Palestiniens, chacun ses morts, chacun son drame. Une rencontre inédite ce matin avec un jeune Gazaoui, à la fois arabe palestinien et juif israélien. L'enfant de deux peuples qui se disputent une terre. De notre correspondant à Jérusalem,Il s'appelle « Adièle Malka », mais aussi « Mahmoud Saydam ». Adièle Malka et Mahmoud Saydam. Même personne. Deux prénoms, deux noms, deux identités. Il est arabe et juif. Palestinien comme son père et Israélien comme sa mère. « Mon père est originaire de Gaza, il est musulman. Et ma mère est une juive d'Ashdod. Mon père a commencé très jeune à travailler dans une ville près de Beer-Sheva, en Israël. Il avait à peine 14 ans. Il a appris à lire et à écrire l'hébreu. À l'âge de 21 ou 22 ans, il a connu ma mère lors d'une fête et leur relation a commencé. »De cette histoire naît Mahmoud Adièle en 2002. La famille s'installe à Gaza. À l'époque, le Hamas n'est pas au pouvoir, et Israël n'impose pas de blocus sur l'enclave palestinienne. « De mon enfance à Gaza, je me souviens de la crèche, puis de mon école primaire. J'ai de bons souvenirs à la plage aussi. Je me souviens d'un restaurant où on allait, et de la période du ramadan puis de l'Aïd. Il y avait beaucoup de nourriture. C'était sympa, on se retrouvait en famille. »Mais cette insouciance n'a pas duré. « À partir de 2005, je crois, les problèmes ont commencé. Le Hamas est arrivé au pouvoir l'année suivante. Le Hamas n'aimait pas mon père. Il le considérait comme un agent à la solde des Israéliens, parce qu'il était marié à une juive. Ensuite, en 2008, le 27 décembre, je m'en souviens, c'était mon anniversaire, il y a eu la guerre. »À lire aussiGuerre Israël-Hamas: l'économie palestinienne en plein marasme« Du jour au lendemain, je suis devenu pleinement juif »C'est l'opération « Plomb Durci ». Israël mène des frappes aériennes à Gaza, puis lance une opération terrestre contre le Hamas. Dans la foulée, les parents de Mahmoud Adièle se séparent. Son père quitte Gaza, et trouve refuge à l'étranger. Lui, sa mère, son frère et ses deux sœurs, rentrent en Israël.« J'ai quitté Gaza avec un profond traumatisme, c'est à cause de ça que je bégaie. J'étais musulman, je priais comme les musulmans, je parlais arabe beaucoup mieux qu'aujourd'hui, et du jour au lendemain, je suis devenu pleinement juif. À la maison, on me répétait que j'étais juif, j'allais dans une école juive. L'islam et mon identité arabe, tout d'un coup, c'était fini. »Quatorze années sont passées. Gaza a connu cinq guerres. Adièle a grandi. Il vit à Jérusalem, uniquement en tant que juif israélien. Mais son identité palestinienne n'a jamais disparu. Le 7 octobre, l'attaque du Hamas et six mois de guerre à Gaza, sont un véritable déchirement pour lui. « Je suis tellement triste. Pourquoi il y a eu toutes ces violences ? Ici, il y a de la place pour tous. Ma grand-mère, ma tante et mon oncle vivent toujours à Gaza. Ma grand-mère a plus de 70 ans, et elle est malade. »Et pourtant Adièle ne peut rien pour eux, et n'a aucune nouvelle. Si proches et pourtant tellement loin. Il rêve d'une autre réalité. « Je suis la preuve vivante que Palestiniens et Israéliens peuvent vivre ensemble », conclut le jeune homme. À lire aussiL'utilisation de l'IA par l'armée israélienne «implique des conséquences désastreuses pour les civils»
Bientôt cinq mois depuis le début de la guerre entre le Hamas palestinien et Israël. Alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, les efforts pour tenter d'arracher une trêve continuent. Et ce conflit risque de laisser des traces durables dans les relations entre Israéliens et Palestiniens jusqu'au sein même de la société israélienne. Dans la région de Nazareth dans le nord du pays, les contacts entre citoyens israéliens juifs et ceux d'origine palestinienne ont diminué depuis le début de la guerre. De nos envoyés spéciaux dans la région, Karmel Ohayon vit sur les hauteurs de Nazareth, à Nof Hagalil. Mais pour cette jeune israélienne juive, les contacts avec ses voisins arabes sont limités : « Il nous arrive d'y aller de temps en temps pour manger des shawarmas. Mais pas souvent. Ma famille est assez protectrice. Et ils ne prennent que des chemins qu'ils connaissent parce que ça peut être effrayant parfois. » Pourtant, à Nazareth, ville exclusivement arabe, nombreux sont ceux qui – comme Widad Abu Hannah – jugent que les deux localités ont des liens forts. « Nous sommes toujours ensemble. Dans tous les magasins de Nazareth et de Nof HaGalil il y a des juifs et des Arabes. Il n'y a qu'une rue qui sépare nos deux villes. »Nazareth, ville touristique, n'attirait pas que ses voisins. Les visiteurs venaient de l'étranger, mais aussi de tout le pays, souligne Samir Ighbariya. La guerre a toutefois changé la donne, regrette ce commerçant de Nazareth : « La situation était très calme. Et on avait des échanges. Le samedi, il y avait beaucoup de touristes qui venaient chez nous : du centre, de Tel-Aviv, de ses banlieues, d'Ashdod. Mais à partir du début de la guerre, c'est devenu vraiment très effrayant. »À lire aussiIsraël-Hamas: chronologie d'un conflit sans précédentLa paix, le rêve partagé des deux cotésEt l'avenir reste porteur d'inquiétudes. La fin des combats signifiera-t-elle la paix et permettra-t-elle de panser les plaies ? Karmel Ohayon n'en est pas convaincue : « D'abord, je le souhaite bien sûr. Mais je ne pense pas que ce soit réaliste. Nous avons besoin de le vouloir plus, mais je ne sais pas si c'est encore quelque chose de possible de la part des deux côtés. Il s'est passé tellement de choses et il y a beaucoup de haine. »Eran, quadragénaire natif de Nof HaGalil, se veut lui plus optimiste. Les craintes du moment sont temporaires, juge-t-il. Et il veut croire que sa région puisse servir de modèle au pays : « Tout le monde se respecte. Vous n'avez pas à aimer les gens. Mais personne ne va partir. Ni nous, les juifs israéliens, ni les Arabes. Alors pourquoi nous battre ? Je pense que la Galilée et spécialement Nazareth est un bon modèle de paix. »Le rêve de paix est partagé dans toutes les communautés, témoigne Karine, une jeune Arabe israélienne : « J'aimerais bien avoir plus d'échanges avec les juifs, avoir la paix. C'est vraiment difficile pour tous les gens, en Israël, en Palestine. La paix, c'est ce dont on a besoin. »Mais les contacts actuels entre les deux communautés sont avant tout économiques. La jeune femme travaille pour le moment dans un restaurant et ne côtoie des juifs que dans son travail. Et elle qui veut reprendre des études ne voit pas quelle pourrait être sa place dans la société israélienne. La jeune femme envisage sa vie à l'étranger. Quant à l'avenir de son pays : « Je ne sais pas, c'est trop difficile de savoir. »À lire aussiPlus de 30 000 morts à Gaza, selon le Hamas: «Quand est-ce que ce cauchemar s'arrêtera?»
L'éducation des enfants passe souvent par la sévérité ou la violence. Mais désormais, dans certains systèmes scolaires, on cherche au contraire à se mettre à la place des élèves, à comprendre leurs émotions pour mieux les accompagner. L'été dernier (2023), Gabriel Attal, ex-ministre de l'Éducation français et aujourd'hui Premier ministre, proposait même de donner des cours d'empathie à l'école. Ceci pourrait avoir pour effet notamment de limiter le harcèlement scolaire. Alors faut-il enseigner l'empathie à l'école ? Est-ce vraiment possible ? Quels bénéfices cela pourrait-il avoir pour les élèves exactement ? Avec :• Malène Rydahl, autrice de L'empathie ça s'apprend (Les Presses de la Cité)• Chahra Joubrel-Merahi, professeur des écoles et formatrice «Vivre ensemble-Fri for Mobberi» («libéré du harcèlement» en danois) programme danois de prévention du harcèlement et d'apprentissage de compétences psycho-sociales pour mieux vivre ensemble.En fin d'émission, nous donnons la parole aux enfants ! Dans notre chronique Le Monde des enfants, ils discutent autour d'un thème, comme le bonheur, la peur, l'admiration… aujourd'hui William, Clémence, Ulysse, Lauréna, Corentin, Lucas et Cassandre parlent de l'empathie. Ils ont entre 10 et 12 ans, et ils sont élèves en CM2, 6ème ou 5ème au sein de l'École privée internationale Henri Farman à Reims, dans le nord-est de la France. Notre reporter, Charlie Dupiot, a recueilli leurs témoignages.Programmation musicale :► Enjoyment - Pure Akan ► Tazidert - Bombino.
Serge Mori, docteur en psychologie clinique, psychothérapeute et auteur du livre « La famille recomposée à chacun son histoire », aborde le sujet de la famille recomposée.
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et écrivain. Pourquoi l'être humain est-il la seule espèce qui ritualise la mort ? Qui organise sa vie en fonction de croyances supérieures ? Parce que la dimension de l'Esprit est essentielle à l'humain, qu'elle l'accompagne vraisemblablement depuis la nuit des temps, que face aux défis inédits auxquels l'humanité est aujourd'hui confrontée, de l'écologie au transhumanisme, il semble plus que jamais nécessaire de cultiver ce « supplément d'âme », pour reprendre les mots du philosophe Bergson, d'élever notre conscience. Suivons aujourd'hui le voyage spirituel et religieux de l'humanité, le fil de notre histoire collective et interrogeons-la en compagnie de Frédéric Lenoir sur l'Homo Spiritus. Épisode #430Retrouvez Frédéric Lenoir dans Métamorphose :#205 Frédéric Lenoir : Juste après la fin du monde#244 Frédéric Lenoir : Un voyage vers soi avec Jung#341 Frédéric Lenoir : Le désir, une philosophie pour vivre aux éclats !Avec Frédéric Lenoir j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) :Qu'est-ce que le ‘sacré' pour vous ? Pourquoi sapiens est-il un animal spirituel et religieux ?À quel moment Dieu devient un homme ?A quel moment passe-t-on de la déesse-mère au Dieu masculin ?Les évolutions des modes de vie des hommes sont-ils toujours accompagnés d'une évolution spirituelle ?Quel est le rôle des grands mythes ?Qu'est-ce que le sentiment religieux et comment se développe-t-il ?Qu'est-ce que le choc spirituel de l'« âge axial » ?Quel rôle l'apôtre Paul va-t-il jouer ?Racontez-nous le virage qui s'opère en Grèce au VI e siècle avant notre ère.Comment se développe la nouvelle spiritualité occidentale et quel regard posez-vous sur ce mouvement ? Qui est mon invité Frédéric Lenoir ? : Frédéric Lenoir est philosophe, sociologue et écrivain. Docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales et auteur d'une cinquantaine d'ouvrages traduits en plusieurs langues. Il écrit aussi pour le théâtre, la télévision et la bande dessinée et préside l'association SEVE, Savoir Être et Vivre Ensemble, qui déploie des ateliers de philosophie avec les enfants. Son dernier ouvrage : L'Odyssée du Sacré, la grande histoire des croyances et des spiritualités des origines à nos jours est publié chez Albin Michel.Quelques citations du podcast avec Frédéric Lenoir : "Les religions sont des formes collectives, on pourrait dire, de gestion du sacré.""La notion de sacré est antérieur aux religions, c'est un sentiment individuel que tout être humain peut ressentir.""On voit une corrélation entre les bouleversements et les révolutions de mode de vie de l'être humain et les bouleversements et les révolutions de sa spiritualité et de ses religions.""L'astrologie est l'une des croyances les plus universelles et les plus répandues dans toutes les civilisations depuis 5000 ans.""Incontestablement la foi aide à vivre."Retrouvez Métamorphose Podcast sur Insta & FacebookInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Abonnez-vous à Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur YouTube / Apple Podcast / Spotify / Deezer / Google Podcasts / CastBoxPhoto © Pascal Ito Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.