POPULARITY
L'Homme-Araignée est aujourd'hui le super-héros le plus populaire de chez Marvel. Mieux, en 2019, il a été le plus googlisé en France avec en moyenne 277.000 recherches par mois... Mais en 1962, lorsque S. Lee a l'idée de ce super-héros, il est hors de question qu'il voit le jour ! Tout l'été, Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
Aussi dans l'émission: -On a testé plein de bouffe bizarre trouvée dans une boutique de Trois-Rivières! -Steph et Oli ont été surpris par le caractère de certaines vedettes! -Les auditeurs du 94,7 Rouge sont meilleurs que Steph et Oli pour deviner des mots à l'envers! -Un chalet particulier à vendre en Mauricie! -Que se passe-t-il vraiment dans la Maison de l'Amour à OD? -Question Impossible: serez-vous capable de trouver le magasin vedette annoncé par cette trame publicitaire? -Une réouverture attendue à Trois-Rivières!
Pour trouver le nom de son mythique espion, l'écrivain I.Fleming a pris le nom d'un ornithologue américain dont il avait un livre dans sa résidence de Jamaïque. Résidence au nom que vous connaissez tous... Elle s'appelait Goldeneye. Ça c'est pour le nom de 007, mais pour le personnage, Fleming s'est aussi inspiré d'un homme, un vrai espion ! Tout l'été, Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
Elle s'appelait Hedy Lamarr, de son vrai nom Hedwig Kiesler, et était une actrice américaine d'origine autrichienne. En 1933, elle devient célèbre grâce au film "Extase" où elle est la première actrice à jouer à nue et à simuler un orgasme sur grand écran. Mais Hedy Lamarr ne se contente pas d'être jolie. Non, elle a des idées... Tout l'été, Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
durée : 00:52:20 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Le mot "préhistoire" a été forgé au XIXe siècle pour désigner le lointain passé des humains. Depuis, la connaissance de cette période ne cesse de s'affiner. La préhistoire en dit beaucoup de notre passé, mais aussi de ceux qui l'explorent. - réalisation : Milena Aellig, Eric Lancien - invités : Sophie Archambault de Beaune professeur à l'université Jean Moulin Lyon 3 et chercheur au laboratoire Archéologie et Sciences de l'Antiquité, à Nanterre
durée : 00:27:15 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Chantal Arens, première présidente de la Cour de cassation, et François Molins, procureur général près la Cour de cassation, sont les invités du Grand entretien de France Inter. - invités : Chantal Arens, François Molins - Chantal Arens : première présidente de la Cour de Cassation, François Molins : procureur général près la Cour de Cassation
Segment LCN avec Jean-François Guérin : Legault n'aurait pas dû faire autant de relâchement. AstraZeneca change de nom. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entouré de toute sa bande, Vincent Moscato offre tous les jours des moments de franche rigolade en traitant l'actualité sportive sous l'angle de la dérision ! Cette année, le « Super Moscato Show », c'est 3 heures : de 15h à 18h ! Plus de sports, plus de débats, plus d'infos, et surtout encore plus de rires ! Live, résultats, interviews, analyses, ... Toute l'actualité sportive et l'ensemble des consultants de la Dream Team RMC Sport sont à l'antenne de RMC à partir de 15h.
Entrevue avec Éric Boudreault, père de Daphné Huard-Boudreault qui a été assassinée par son ex : Dans une lettre ouverte, il demande au ministre Simon Jolin-Barrette de prendre des actions concrète pour aider les familles des victimes. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Romy Lasserre Saint-Maurice, directrice d’un Ehpad à Paris était l'invitée de Patrick Cohen sur Europe 1 mercredi. Selon elle, il aurait été difficile "d’aller plus vite qu’aujourd’hui" sur la vaccination en raison du nécessaire temps d’explication du processus aux résidents et à leurs familles.
Dans cet épisode on parle de bons coups et mauvais coups de marketing d'influence, de créateurs d'entreprises et de pleins de choses. L'année 2020 achève et les dernières semaines nous ont donnés beaucoup de matière pour cet épisode. On y parle de créateurs de contenu hyper médiatisé et on vous fait quelques études de cas. On parle également de TikTok et Reels.
Le Pr Toussaint publie une étude édifiante : le confinement n'aurait aucun impact sur la mortalité / Stop aux incestes et violences sur les enfants / Christophe Brusset publie "Les imposteurs du bio" aux éditions Flammarion
Le podcast pour vivre une vie incroyable épisode 109 : Ma cliente n'aurait jamais du faire ça ! “ Je me donne de la peine, j'essaye d'avoir de la discipline dans ma vie mais c'est dur et je ne progresse pas “ Voilà ce que m'a sortie ma cliente en coaching après quelques mois de travail ensemble
Le podcast épisode 100 : Ce podcast n'aurait jamais dû voir le jour … Aujourd'hui est un jour spécial Aujourd'hui c'est le 100ème épisode de ce podcast Et pour moi c'est quelque chose d'assez spécial car ce podcast n'aurait jamais dû voir le jour … (pour des raisons toutes bêtes qui ont été comblé par une solide confiance en soi) Dans ce podcast, je vais t'expliquer en détails l'histoire de ce podcast, mes doutes, mes peurs et mes échecs qui ont failli tout faire tomber à l'eau Et surtout, je vais te dire comment va se passer la suite, car oui, c'est le début d'une nouvelle aventure que j'ai hâte de t'annoncer À tout de suite de l'autre côté !
Chronique politique internationale avec Loïc Tassé, politologue et chroniqueur au Journal de Montréal : Donald Trump n'aurait pas dû utiliser la Maison-Blanche à des fins partisanes. La situation s'aggrave en Biélorussie. See omnystudio.com/policies/listener for privacy information.
Vasco de Gama, Christophe Colomb...Tous ces grands navigateurs du 15ème siècle avaient lu l'un des ouvrages de Marco Polo : "Le livre des Merveilles". Tous ont été influencés. Découvrez cette histoire dans cet épisode bonus de "Au cœur de l'histoire".
Vasco de Gama, Christophe Colomb...Tous ces grands navigateurs du 15ème siècle avaient lu l'un des ouvrages de Marco Polo : "Le livre des Merveilles". Tous ont été influencés. Découvrez cette histoire dans cet épisode bonus de "Au cœur de l'histoire".
ZIDANE n'aurait pas respecté les règles du confinement, à Strasbourg un match entre quartiers rassemble 400 personnes ! Niang prêt à baisser son salaire pour aller à l'Olympique de Marseille, la revue de presse... Le journal du foot et du mercato N°472 est en ligne !
support@upr.fr (François Asselineau) https://podcast.upr.fr/Passages%20media/2020-04-18%20UPRTV%20-%20Covid-19%20_%20Francois%20Asselineau%20repond%20ici%20a%20ceux%20qui%20disent%20qu_il%20n_aurait%20pas%20fait%20mieux%20que%20Macron.mp3 Sun, 19 Apr 2020 01:28:31 +0200 UPR - François Asselineau no 28:20 https://podcast.upr.fr/Passages%20media/2020-04-18%20UPRTV%20-%20Covid-19%20_%20Francois%20Asselineau%20repond%20ici%20a%20ceux%20qui%20disent%20qu_il%20n_aurait%20pas%20fait%20mieux%20que%20Macron.mp3
Le dialogue des barbus avec Thomas Mulcair, analyste politique et ancien chef du NPD : Il estime que le gouvernement Trudeau passera un test important la semaine prochaine. Puis, il implore la mairesse de Montréal Valérie Plante et le chef de l’opposition Lionel Perez de mettre leurs chicanes politiques de côté le temps de la crise. Note : SVP, tenir en compte que la production des segments est réalisée en mode quarantaine, ce qui pourrait affecter la qualité sonore.
Le commentateur politique de Thomas Mulcair, ancien chef du NPD et ancien ministre de l'Environnement : Il blague en disant que Trudeau aussi est une sorte de «chef héréditaire».
durée : 00:24:37 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Jean-Louis Bourlanges, député Modem des Hauts-de-Seine, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20. Il réagit au climat social de ces derniers mots, avec des mots pas toujours tendres pour la majorité actuelle…
Entrevue avec Simon Santerre, Archéologue. Il nous explique la démarche archéologique sur un tel chantier et pourquoi il faut faire preuve de retenue lorsqu’on nous présente de nouvelles analyses.
Entrevue avec Steve E. Fortin, chroniqueur et blogueur au Journal de Montréal et Journal de Québec : Ses électeurs ont-ils été naïfs de croire que Steven Guilbeault serait nommé ministre de l’Environnement ?
Entrevue avec Louise Beaudoin : Elle se prononce sur René Lévesque, l’homme derrière la politique.
durée : 00:04:22 - La séquence de rattrapage - Gérard Garouste était l’invité du Mag de l’été hier soir. Il était au micro d’Anna Sigalevitch pour parler de sa peinture et de ses débuts.
Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix: Le racisme pernicieux au cinéma et à la télévision et l'avis de Frédéric Muckle, qui est fan de James Bond.
durée : 00:24:11 - Journal de 12h30 - Le ministre de l'Intérieur fait un mea culpa
Babi Yar, le ravin où la population juive de Kiev a péri massacrée au moment de l'invasion de l'URSS par les nazis, est pour nous un symbole de la Shoah par balles. Mais le symbole ne vaut pas uniformément partout. Démêler l’écheveau de la mémoire du Mal en ex-URSS est une tâche complexe : sur les « terres de sang » (Snyder) où la moitié du génocide juif a eu lieu, la mémoire de la Shoah, longtemps empêchée, s’est mêlée et superposée à d’autres strates mémorielles, au souvenir également empêché d’autres traumatismes collectifs, créant un effet de brouillage. La littérature peut-elle nous aider à y voir plus clair et à articuler la mémoire du génocide juif aux mémoires conflictuelles de l’ex-Union Soviétique ? Annie Epelboin, universitaire, est spécialiste de littérature soviétique. Elle a notamment publié (avec Assia Kovriguina) La Littérature des Ravins. Ecrire sur la Shoah en URSS (éd. Laffont, 2013), et édité en traduction française la version non-expurgée du roman-document Babi Yar d’Anatoli Kouznetsov (éd. Laffont, 2011). émission en deux parties. À propos du livre : «LA LITTÉRATURE DES RAVINS Écrire sur la Shoah en URSS » éditions Robert Laffont La moitié des victimes de la Shoah a été assassinée en territoire soviétique. Les meurtres de masse ont eu lieu le plus souvent dans des ravins, aux abords des villes, et les témoins ont été innombrables. N'aurait-on rien écrit là ou tout le monde a vu ou du moins entendu ? Qu'a-t-on tenté de dire contre l'oubli ? Des oeuvres ont été rédigées, souvent d'une force poignante : nombreux sont ceux qui, face aux ravins ou aux ruines des ghettos, ont voulu que l'extermination des Juifs par les nazis puisse rester en mémoire. Mais ces textes, manipulés ou étouffés par la censure, n'ont pas permis qu'advienne « l'ère du témoin » que connaît l'Occident. Ce livre éclaire les raisons qui ont amené les autorités soviétiques à les faire disparaître, comme ils ont fait disparaître les ravins, ou toute la population juive a été assassinée par les nazis. La mémoire de substitution, très vite imposée en URSS, gommant la spécificité de ce qu'ont enduré les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a effacé les traces du génocide une seconde fois. Les problèmes liés à la collaboration avec les nazis d'une partie de la population soviétique ont été refoulés et demeurent une gêne majeure. Pourtant, confrontés à l'assassinat sans pouvoir réagir, certains témoins avaient très tôt décidé d'écrire. Nombreux également ont été les soldats et correspondants de guerre, écrivains jeunes ou expérimentés comme Vassili Grossman ou Ilya Ehrenbourg qui, arrivés sur les lieux lors de la reconquête, n'ont pu se soustraire à la réalité des multiples charniers à ciel ouvert, bien avant de découvrir les camps d'extermination. Le livre révèle cette « littérature des ravins » qui devrait infléchir notre réflexion sur le témoignage, centrée jusque-là sur l'expérience occidentale de l'extermination dans les camps. Le paradigme du témoin rescapé, revenant à la fin de la guerre de lieux très éloignés, n'est plus désormais la seule référence. Écrites sous l'oppression soviétique, censurées, mutilées ou cachées, ces oeuvres sont un appel à la mémoire bafouée à deux reprises. Elles font entendre des voix qui, face à la menace et au désespoir, ont tenté au fil des décennies d'atteindre leur public. Leur rendre justice aujourd'hui, c'est aussi nous permettre de comprendre la Shoah dans toute son étendue. À propos du livre : «BABI YAR » éditions Robert Laffont Anatole KOUZNETSOV Préface de Annie EPELBOIN Traduit par Annie EPELBOIN M MENANT Paru en 1970, le grand livre-témoignage sur la Shoah à l'Est est publié aujourd'hui dans une version rendue conforme à l'original non censuré, et préfacé par Annie Epelboin qui nous éclaire sur ce que la censure soviétique voulait qu'on ignore des massacres, de la collaboration des Ukrainiens et de leurs causes. Emouvant et sincère hommage à la liberté de conscience, face aux tragédies du XXe siècle. Anatole Kouznetsov avait 12 ans lorsque l'armée allemande occupa Kiev en 1941. Il habitait un faubourg situé à proximité du ravin de Babi Yar, lieu sinistrement célèbre, ou des dizaines de milliers de personnes ont été massacrées par les nazis, dont une grande majorité de Juifs. Lorsqu'il put s'aventurer dans le ravin ou avaient eu lieu les fusillades, il ne trouva que des cendres et se jura de témoigner un jour de ce qu'il avait vu. Il consigna aussitôt dans un cahier d'écolier les souvenirs de ces années atroces et, durant vingt ans, l'augmenta de ses réflexions personnelles, en marge de l'histoire officielle qui taisait la vérité des massacres et des drames qui les ont précédés ou suivis, après la fin de la guerre. Il y intégra des documents authentiques et des témoignages recueillis auprès des survivants, mena son enquête et composa un " roman-document " ou s'entremêlent le fait historique, l'autobiographie et la méditation sur les dictatures du XXe siècle, sur la souffrance que l'homme est capable d'infliger à l'homme. Lorsqu'il fit publier son roman en 1966, il fut accablé de constater que la censure l'avait réduit d'un tiers, supprimant la part gênante de la version authentique des évènements : l'extermination des Juifs de Kiev, la collaboration de beaucoup d'Ukrainiens et ses raisons véritables. Ce texte amputé et rendu conformiste fut aussitôt traduit à l'étranger, en France notamment, mais Kouznetsov, décidé à publier un jour son roman dans son intégrité, continua d'y travailler et " choisit la liberté " en 1969, emportant sur lui à Londres les microfilms du manuscrit. Cette version a été publiée en 1970 en France, sans que son importance révélatrice soit perçue du public français. Elle est republiée aujourd'hui, dans une version rendue conforme à l'original, qui met à nu l'action de la censure et les raisons qui ont mené les autorités soviétiques à opérer ce déni de l'Histoire.
Babi Yar, le ravin où la population juive de Kiev a péri massacrée au moment de l'invasion de l'URSS par les nazis, est pour nous un symbole de la Shoah par balles. Mais le symbole ne vaut pas uniformément partout. Démêler l’écheveau de la mémoire du Mal en ex-URSS est une tâche complexe : sur les « terres de sang » (Snyder) où la moitié du génocide juif a eu lieu, la mémoire de la Shoah, longtemps empêchée, s’est mêlée et superposée à d’autres strates mémorielles, au souvenir également empêché d’autres traumatismes collectifs, créant un effet de brouillage. La littérature peut-elle nous aider à y voir plus clair et à articuler la mémoire du génocide juif aux mémoires conflictuelles de l’ex-Union Soviétique ? Annie Epelboin, universitaire, est spécialiste de littérature soviétique. Elle a notamment publié (avec Assia Kovriguina) La Littérature des Ravins. Ecrire sur la Shoah en URSS (éd. Laffont, 2013), et édité en traduction française la version non-expurgée du roman-document Babi Yar d’Anatoli Kouznetsov (éd. Laffont, 2011). émission en deux parties. À propos du livre : «LA LITTÉRATURE DES RAVINS Écrire sur la Shoah en URSS » éditions Robert Laffont La moitié des victimes de la Shoah a été assassinée en territoire soviétique. Les meurtres de masse ont eu lieu le plus souvent dans des ravins, aux abords des villes, et les témoins ont été innombrables. N'aurait-on rien écrit là ou tout le monde a vu ou du moins entendu ? Qu'a-t-on tenté de dire contre l'oubli ? Des oeuvres ont été rédigées, souvent d'une force poignante : nombreux sont ceux qui, face aux ravins ou aux ruines des ghettos, ont voulu que l'extermination des Juifs par les nazis puisse rester en mémoire. Mais ces textes, manipulés ou étouffés par la censure, n'ont pas permis qu'advienne « l'ère du témoin » que connaît l'Occident. Ce livre éclaire les raisons qui ont amené les autorités soviétiques à les faire disparaître, comme ils ont fait disparaître les ravins, ou toute la population juive a été assassinée par les nazis. La mémoire de substitution, très vite imposée en URSS, gommant la spécificité de ce qu'ont enduré les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a effacé les traces du génocide une seconde fois. Les problèmes liés à la collaboration avec les nazis d'une partie de la population soviétique ont été refoulés et demeurent une gêne majeure. Pourtant, confrontés à l'assassinat sans pouvoir réagir, certains témoins avaient très tôt décidé d'écrire. Nombreux également ont été les soldats et correspondants de guerre, écrivains jeunes ou expérimentés comme Vassili Grossman ou Ilya Ehrenbourg qui, arrivés sur les lieux lors de la reconquête, n'ont pu se soustraire à la réalité des multiples charniers à ciel ouvert, bien avant de découvrir les camps d'extermination. Le livre révèle cette « littérature des ravins » qui devrait infléchir notre réflexion sur le témoignage, centrée jusque-là sur l'expérience occidentale de l'extermination dans les camps. Le paradigme du témoin rescapé, revenant à la fin de la guerre de lieux très éloignés, n'est plus désormais la seule référence. Écrites sous l'oppression soviétique, censurées, mutilées ou cachées, ces oeuvres sont un appel à la mémoire bafouée à deux reprises. Elles font entendre des voix qui, face à la menace et au désespoir, ont tenté au fil des décennies d'atteindre leur public. Leur rendre justice aujourd'hui, c'est aussi nous permettre de comprendre la Shoah dans toute son étendue. À propos du livre : «BABI YAR » éditions Robert Laffont Anatole KOUZNETSOV Préface de Annie EPELBOIN Traduit par Annie EPELBOIN M MENANT Paru en 1970, le grand livre-témoignage sur la Shoah à l'Est est publié aujourd'hui dans une version rendue conforme à l'original non censuré, et préfacé par Annie Epelboin qui nous éclaire sur ce que la censure soviétique voulait qu'on ignore des massacres, de la collaboration des Ukrainiens et de leurs causes. Emouvant et sincère hommage à la liberté de conscience, face aux tragédies du XXe siècle. Anatole Kouznetsov avait 12 ans lorsque l'armée allemande occupa Kiev en 1941. Il habitait un faubourg situé à proximité du ravin de Babi Yar, lieu sinistrement célèbre, ou des dizaines de milliers de personnes ont été massacrées par les nazis, dont une grande majorité de Juifs. Lorsqu'il put s'aventurer dans le ravin ou avaient eu lieu les fusillades, il ne trouva que des cendres et se jura de témoigner un jour de ce qu'il avait vu. Il consigna aussitôt dans un cahier d'écolier les souvenirs de ces années atroces et, durant vingt ans, l'augmenta de ses réflexions personnelles, en marge de l'histoire officielle qui taisait la vérité des massacres et des drames qui les ont précédés ou suivis, après la fin de la guerre. Il y intégra des documents authentiques et des témoignages recueillis auprès des survivants, mena son enquête et composa un " roman-document " ou s'entremêlent le fait historique, l'autobiographie et la méditation sur les dictatures du XXe siècle, sur la souffrance que l'homme est capable d'infliger à l'homme. Lorsqu'il fit publier son roman en 1966, il fut accablé de constater que la censure l'avait réduit d'un tiers, supprimant la part gênante de la version authentique des évènements : l'extermination des Juifs de Kiev, la collaboration de beaucoup d'Ukrainiens et ses raisons véritables. Ce texte amputé et rendu conformiste fut aussitôt traduit à l'étranger, en France notamment, mais Kouznetsov, décidé à publier un jour son roman dans son intégrité, continua d'y travailler et " choisit la liberté " en 1969, emportant sur lui à Londres les microfilms du manuscrit. Cette version a été publiée en 1970 en France, sans que son importance révélatrice soit perçue du public français. Elle est republiée aujourd'hui, dans une version rendue conforme à l'original, qui met à nu l'action de la censure et les raisons qui ont mené les autorités soviétiques à opérer ce déni de l'Histoire.