Podcasts about tellement

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Faites des gosses
Aimer infiniment sa mère #3|ENTRE

Faites des gosses

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 8:09


On vous propose de découvrir la saison 1 de ENTRE, pendant la pause estivale de Faites des gosses. Justine, 11 ans, rentre en 6ème. Au micro de Charlotte Pudlowski, elle raconte les copines, les premières amours, et la famille qui déraille, parfois. Très bonne écoute !Les parents de Justine ne sont plus ensemble depuis longtemps. Elle vit avec sa mère dont elle se sent très proche. Tellement proche qu'elle trouve bien de se séparer de temps en temps, pour mieux apprendre à se passer l'une de l'autre sans trop souffrir.Le prochain épisode sera diffusé le 4 juin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

French with Amélie
C'était quand la dernière fois que t'as rigolé tellement fort que t'en pouvais plus ?

French with Amélie

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 7:17


Tanguy Pastureau maltraite l'info
Tellement plus hot à 50 ans

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 5:28


durée : 00:05:28 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Un milliardaire anglais, quincados, est mort après avoir avalé une abeille. Tanguy a repensé à Daniel Morin, il s'est dit « ça y est, enfin il est sexy, il ne faut surtout pas qu'il se fasse trucider par un insecte ».

Les invités France Bleu Sud Lorraine
Après le drame de Nogent, "les réactions sont tellement en dehors du coup" estime un responsable académique au SNES-FSU

Les invités France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 6:13


durée : 00:06:13 - L'invité de la rédaction de "ici Sud Lorraine" - Les réponses sécuritaires après le drame au collège de Nogent, en Haute-Marne, ne satisfont pas Thierry Grépinet, conseiller principal d'éducation au lycée Camille Claudel de Remiremont et responsable académique du syndicat SNES FSU. Il était l'invité d'ICI Sud Lorraine ce jeudi 12 juin.

Let it be Méditation
93/ Dix jours sans parler… et tellement à dire : retour sur ma retraite en silence

Let it be Méditation

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 29:59


Je vous partage les coulisses de ma dernière retraite de méditation silencieuse de dix jours. Un espace suspendu loin de l'agitation de l'ordinaire et tout près de l'essentiel. Je vous emmène au cœur de cette expérience pour découvrir tout ce que vous avez toujours voulu savoir : je vous parle des enseignements, de la structure, des effets qui transforment et qui sont parfois inattendus…

Yoga Nidra
35: Yoga Nidra Pleine lune du 11 juin: corps arc en ciel avec Fabienne Menjucq

Yoga Nidra

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 22:00


Chers amis du monde des rêves, même une gémeau comme moi peut arriver à se poser en ces temps agités pour composer un yoga nidra que j'ai appelé corps arc en ciel... Cette lune nous invite à fêter l'ici et maintenant et tous les potentiels qui s'offrent à soi...Tellement de beauté...Cette lune vient nous aligner dans notre mouvement de vie; en bonne gardienne, elle nous offre des guidances...alors bon nidra à vous, bonne intégration, bon repos, plein de follies sages, de déplacements, de fêtes, de re-trouvailles, de verres qui chantent...avec coeur. Je vous rappelle ma formation de yin et chakras 50h du 7 au 14 juillet. Il reste des places et  on fera de nombreux nidras...:) contactez moi à contact@studiomarga.com

Le douze, le podcast 100% Aveyron
LA DERYVES - Des racines solides, des notes plein la tête

Le douze, le podcast 100% Aveyron

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 66:28


Hello ! Bienvenue sur ce 1er épisode de la saison 4 ! Tellement heureuse de vous retrouver ! 

L'appel trop con
Bar alibi

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:11


Samedi dernier, le PSG est devenu le nouveau champion d'Europe, après un match dont, a priori, vous avez dû entendre parler. Martin a bien fêté la victoire. Tellement bien qu'il a été incapable d'aller bosser après. Dans l'appel trop con d'aujourd'hui, il demande donc aux responsables d'un bar de lui fournir un alibi complètement foireux, écoutez.

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Une nouvelle blague par jour à écouter et podcaster, grâce à Rire & Chansons

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Samedi dernier, le PSG est devenu le nouveau champion d'Europe, après un match dont, a priori, vous avez dû entendre parler. Martin a bien fêté la victoire. Tellement bien qu'il a été incapable d'aller bosser après. Dans l'appel trop con d'aujourd'hui, il demande donc aux responsables d'un bar de lui fournir un alibi complètement foireux, écoutez.

La blague du jour
Tellement timide

La blague du jour

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 0:41


Une nouvelle blague par jour à écouter et podcaster, grâce à Rire & Chansons

Le retour de Mario Dumont
OQLF: «Les occasions de porter plainte sont tellement multiples», dit Mario

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 9:37


Lendemain des rencontres entre les troupes russes et les troupes ukrainiennes en Turquie. OQLF : Plaintes en hausse. RBC: des clients fraudés et livrés à eux-mêmes. Pas facile pour les cultivateurs! Encore des coupures chez Disney. 50 000 billets vendus pour la comédie musicale Chicago ! Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le retour de Mario Dumont
Les Banques sont tellement BAVEUSES!!!!

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 8:28


Fraude à la RBC: l’institution financière s’en lave les mains. Un documentaire sur le CH de Montréal ! Manger épicé pour maigrir? La rencontre Dutrizac-Dumont avec Benoit Dutrizac et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Super mamas
[EXTRAIT] Solène : "J'ai sentie la puissance du féminin sacré ! Je me suis sentie tellement forte !"

Super mamas

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 1:34


POUR ÉCOUTER L'ÉPISODE EN ENTIER TAPEZ "SOLÈNE SUPER MAMAS" SUR VOTRE PLATEFORME DE PODCASTOn dit souvent que la maternité change tout. Elle nous bouscule, elle nous déconstruit, elle nous met à nu et nous permet même parfois de renaître.Cela a été le cas pour Solène mon invitée du jour sur Super mamas. Solène, on pourra dire qu'elle a presque tout vécu. 

Déjà, une histoire d''amour qui traverse les frontières, la fusion des cultures, un mariage à l'étranger, une vie d'entrepreneuse et puis... la maternité.Solène a connu une première grossesse bien loin des contes de fées... Et oui, c'est l'hyperémèse gravidique, cette maladie sournoise et handicapante, qui s'est invitée pendant neuf mois. Et après ça ? Un accouchement qui vire au cauchemar, des violences obstétricales qui laissent des traces et un post-partum pendant lequel elle a été plongée dans l'isolement.
Mais Solène est une battante. Et après la tempête, un syndrome post-traumatique diagnostiqué et traité, il y a eu un second enfant, une seconde naissance, cette fois-ci magique, puissante, dans l'eau, comme une renaissance. 

Alors comment se reconstruire quand on a été abîmé dans sa chair et dans son cœur ?  Comment une deuxième expérience idyllique vient réparer les blessures du passé ? Et puis finalement, comment utiliser toute cette force et cette puissance pour la mettre au service d'autres mères ? 

Solène reviendra sur tout ça dans cet épisode si intense. Merci Solène pour ce partage, merci pour tout ce que tu fais pour les femmes entrepreneuses et merci de porter fièrement les valeurs féministes qui sont si chères à mon cœur. Je vous souhaite une très belle écoute.*** Pour retrouver l'univers de notre super mamas :

La Chute de Lapinville - Une fiction quotidienne
Tellement beau qu'on sait même pas si ça existe - Épisode 290

La Chute de Lapinville - Une fiction quotidienne

Play Episode Listen Later May 30, 2025 6:12


Alors qu'ils touchent le fond, nos héros bénéficient d'un petit coup de pouce du destin.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Wladimir Anselme Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Olivier Broche (Brigadier Untel) Benjamin Wangermée (Jérémie Brugnon) Comédiens silhouettes Pierre Hiessler Voix générique Anissa Zidna Sahar Pirouz Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret

Les Grandes Gueules
L'accusation du jour - Olivier Mazerolle : "Un jour, j'ai dit à Jean-Marie Le Pen : 'Si on n'a pas traité le sujet, c'est de votre faute'. Il a été tellement outrancier qu'on ne voulait pas apparaître comme ét

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 29, 2025 8:18


Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Antoine Diers et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Reportage France
«Il y a tellement à apprendre de ce procès»: les victimes de Joël Le Scouarnec ne veulent pas en rester là

Reportage France

Play Episode Listen Later May 27, 2025 2:35


Le verdict de la cour criminelle du Morbihan, à Vannes, est attendu ce mercredi 28 mai 2025 dans le procès de Joël Le Scouarnec. Cet ancien chirurgien français est jugé pour viols et agressions sexuelles sur 300 patients, en majorité mineurs au moment des faits. Le ministère public a requis vingt ans de prison, la peine maximale. Un verdict attendu par les victimes après trois mois d'audiences éprouvantes, mais il n'effacera pas leur déception. Certaines déplorent le peu de retentissement de ce procès et l'absence de prise de position forte de la part des pouvoirs publics. « Si un procès avec 300 victimes ne fait pas changer cette société aveugle, que faut-il de plus ? » La question est posée au micro par l'une d'entre elles, le 22 avril dernier. À l'ouverture de l'audience, deux mois plus tôt, cette scène aurait été inimaginable. Mais ces quatre dernières semaines, les victimes de Joël Le Scouarnec ont multiplié les prises de paroles publiques sur les marches du tribunal de Vannes. Objectif : se faire entendre, alors que ce procès qualifié de « hors-norme » sombrait doucement dans l'oubli.« La société est passée à côté », soupire Marie Grimaud, avocate d'une trentaine de victimes de l'ex-chirurgien. Une indifférence générale qu'elle explique en partie par le peu d'introspection du monde médical, qui a laissé Joël Le Scouarnec exercer, malgré une première condamnation en 2005 pour détention d'images pédopornographiques. « Le monde médical reste un milieu de sachants et d'autorité, souligne l'avocate. On a tenté de décortiquer et d'autopsier les failles révélées par ce procès. Sur ce point, une impulsion a été donnée par la cour. Il faut désormais qu'elle sorte de la salle d'audience. Tout dépend de la volonté ou pas du corps médical. »« La déception est forte »Mais au-delà du corps médical, c'est la mobilisation citoyenne qui a fait défaut. « On ne devrait pas compter sur nous pour ouvrir les yeux aux gens… Mais on se retrouve tout de même dans cette posture », déplore Manon Lemoine, l'une des 299 victimes de Joël Le Scouarnec. « La déception est forte, confirme la trentenaire. Ce procès, c'est pour nous le temps de la reconstruction. Mais à cela vient s'ajouter un temps d'engagement pour organiser des manifestations, écrire des discours… On est fatigués après trois mois d'audience et cette nécessité de se mobiliser nous épuise encore davantage. »Mais cette mobilisation est devenue nécessaire face à l'inaction des pouvoirs publics. Alors, un collectif d'une cinquantaine de victimes s'est créé tout récemment. Le déclencheur a été une question posée à l'Assemblée nationale par la députée Horizon du Morbihan, Anne Le Hénanff, au ministre de la Santé Yannick Neuder, le 6 mai dernier : « Joël Le Scouarnec a poursuivi sa carrière sans jamais être inquiété. Quelles actions concrètes allez-vous engager pour prévenir les défaillances institutionnelles dans le monde médical ? » Manon Lemoine se souvient de la réponse du ministre, « elle était hors propos ». « Dans ce dossier, il y a eu de nombreux appels de la part du prédateur, avait soutenu le ministre. Et quand il y a des appels, cela supprime l'inscription au casier judiciaire ». Problème : Joël Le Scouarnec n'a jamais fait appel de sa première condamnation en 2005 pour détention d'images à caractères pédopornographiques. « Cela nous a surpris de voir la méconnaissance de ce dossier et ce n'était pas entendable pour toutes les victimes », confie Manon Lemoine.Le collectif, dont elle est membre, a donc envoyé une lettre à plusieurs ministères. Elle contient une dizaine de propositions pour mieux protéger les enfants des abus sexuels. « Cette affaire nous offre énormément de matière pour faire de ce pays, un pays plus juste avec ses victimes, un pays protecteur de ses enfants. Il y a tellement à apprendre de ce procès. » Une lettre dont a accusé réception le ministre de la Santé, Yannick Neuder, qui rencontrera le collectif dans le courant du mois de juin.À lire aussiProcès Le Scouarnec: avant le verdict, l'ex-chirurgien pédocriminel assume sa culpabilité 

Revue de presse internationale
À la Une: l'offensive de Donald Trump contre l'université d'Harvard

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 23, 2025 4:02


Donald Trump a décidé d'interdire à la prestigieuse université d'accueillir des étudiants étrangers. Une décision qui provoque un émoi certain, aux États-Unis, mais aussi en Europe. Aux États-Unis, tout d'abord, le New York Times rapporte que « la peur et la confusion ont rapidement gagné hier les étudiants étrangers de Harvard, qui représentent plus d'un quart des inscriptions ». « Les diplômes et l'avenir de milliers d'étudiants – une part essentielle de l'identité et de la culture de l'université – sont plongés dans une profonde incertitude », explique le quotidien new-yorkais, qui a interrogé Karl, un étudiant autrichien. « Tellement d'étudiants viennent à Havard (…) pour changer en mieux l'Amérique et leur pays d'origine. Tout risque de s'effondrer, ça me brise le cœur », témoigne le jeune homme.Dehors les étrangersEn Europe, dont sont originaires une partie de ces étudiants étrangers, la colère gronde…Le journal allemand die Welt rappelle le contexte : « Trump a qualifié Harvard « d'institution d'extrême gauche » et qui plus est « antisémite ». Il lui a reproché « d'accepter les manifestations propalestiniennes sur ses campus ». « C'est pourquoi », poursuit die Welt, « l'administration américaine a déjà réduit de plusieurs milliards de dollars les subventions accordées à Harvard ». En Suisse, le Temps remarque que « cette décision, sur fond de chantage, a de quoi effrayer toutes les autres universités ». « Dehors les étrangers », s'exclame la Republica, en Italie, qui évoque aussi le « préjudice économique » de cette décision, les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers sont plus élevés que ceux des étudiants américains ». « C'est en attirant les jeunes les plus qualifiés du monde entier qu'Harvard a bâti en quatre siècles sa réputation de meilleure université de la planète », remarque encore la Republica…Jeunes et amoureuxDans la presse internationale également ce matin, la photo du jeune couple juif, travaillant à l'ambassade d'Israël et abattu hier à Washington. Photo dans le Wall Street Journal notamment, lui souriant, tenant un verre à la main. Elle, toute de rose vêtue, parlant devant un micro. « Ils étaient jeunes et amoureux », « selon leurs proches, ils consacraient tous leurs efforts à la paix », raconte le quotidien américain.  « La veille de son assassinat », poursuit le Wall Street Journal, « Yaron Lischinsky cherchait anxieusement une alternative à un vol annulé vers Israël (…) il emmenait sa petite amie rencontrer ses parents pour la première fois à Jérusalem, il comptait la demander en mariage pendant le voyage ».Le quotidien américain a par ailleurs interrogé Ayelet Razin, experte israélienne en droits de l'homme, également amie de la jeune femme tuée Sarah Milgrim. « Elle était jeune et pleine de vie », dit-elle, « cet antisémitisme qu'elle s'était donné pour mission de combattre lui a tragiquement couté la vie ». « Lorsqu'ils ont été tué mercredi soir », précise le journal, « les deux jeunes gens venaient d'assister à une réunion de jeunes diplomates, « pour promouvoir « la collaboration israélo-palestinienne et régionale » et « répondre à la crise humanitaire à Gaza ». Expulser les étudiants militantsEn Israël, le Jerusalem Post évoque également le drame, et le lie, d'une certaine manière, à l'Université d'Harvard, dont nous parlions tout à l'heure…Le Jerusalem Post se demande « si Trump va sévir contre les militants anti-israéliens », alors que, dit-il, le président américain, « a mené ces derniers mois une offensive contre l'activisme propalestinien ». Et le Jerusalem Post prend les étudiants pour exemple, indiquant que « l'administration américaine a cherché à expulser les étudiants militants, gelant des milliards de financement universitaires, exigeant des réformes dans leur lutte contre l'antisémitisme ». Le quotidien israélien ajoute qu'à ce titre, « l'administration américaine a retiré hier à l'université d'Harvard, son autorisation d'accueillir des étudiants étrangers ». Enfin, le journal Haaretz, quotidien d'opposition israélien, publie une tribune, intitulée : « L'antisémitisme meurtrier n'empêchera pas les Juifs de Washington de parler à voix haute ».

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne
La raison pour laquelle Jésus est venu

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:30


La Bible nous dit de nous approcher de Dieu, puis ensuite seulement, d'arrêter de pécher.Tellement de gens font l'inverse. Ils pensent qu'ils ne pourront jamais venir à Dieu, avoir une relation avec lui et devenir chrétien tant qu'ils ont des problèmes dans leur vie. Ils essaient donc de les régler en premier et de mettre leur vie en ordre afin de devenir assez bons pour avoir une relation avec Dieu. Mais ce raisonnement est faux. La raison pour laquelle Jésus est venu, est justement le fait que nous ne pouvons pas devenir assez bons sans lui. Nous avons besoin de Jésus dans notre vie. Sa mort, son sang qui a coulé, a payé pour nos fautes – payé pour la dette que nous avions. Il n'y a aucun moyen d'être purifié de nos péchés en dehors du fait de venir à Dieu au nom de Jésus. Dieu espère et attend que vous vous approchiez de lui aujourd'hui. Ne restez pas à l'écart, croyant au mensonge que vous devez tout d'abord être purifié du péché. Au contraire, allez vers Dieu, déjà purifié par le sacrifice que Jésus a fait pour vous.

Les Grandes Gueules
La folie du jour : Cédric, au 3216 : "On les met en danger. Pourquoi pas mettre une cible dans le dos avec écrit : tirez-moi dessus les terroristes. Il y a tellement de fatigués qui ont voulu se payer un militaire." - 15/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 15, 2025 0:31


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Bruno dans la radio
Qu'est ce que vous êtes incapable de manger tellement vous détestez le goût ?

Bruno dans la radio

Play Episode Listen Later May 14, 2025 4:15


Ce matin, on vous demande la chose que vous détestez le plus manger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'oeil de...
"Après 'Les Tontons flingueurs', les papys braqueurs. On attend tellement l'adaptation"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:49


Ecoutez Le 2ème œil d'Alex Vizorek du 13 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Après 'Les Tontons flingueurs', les papys braqueurs. On attend tellement l'adaptation"

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:49


Ecoutez Le 2ème œil d'Alex Vizorek du 13 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Humour
L'œil de Philippe Caverivière - "Après 'Les Tontons flingueurs', les papys braqueurs. On attend tellement l'adaptation"

RTL Humour

Play Episode Listen Later May 13, 2025 3:49


Ecoutez Le 2ème œil d'Alex Vizorek du 13 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TOPFAN
Addison Rae est tellement gnarly

TOPFAN

Play Episode Listen Later May 8, 2025 27:33


Dans cet épisode, nous allons revenir sur l'actu de la dernière semaine : Gaga à Copacabana, le nouveau single Headphones On d'Addison Rae, le comeback de Katseye avec le controversé Gnarly et le Cowboy Carter Tour... Belle écoute

Interférences
Frais, nouveau et tellement chaud

Interférences

Play Episode Listen Later May 2, 2025 55:01


durée : 00:55:01 - Et je remets le son - par : Matthieu Conquet - De Brian Nasty à Georgio, de Kali Uchis à Yamê passez en revue les nouveautés de la semaine. Avec le récit du concert d'anthologie de Tyler The Creator et le récit coloré des débuts solo de Paul McCartney. - réalisé par : Jérôme CHELIUS

Les Grandes Gueules
Le désintérêt du jour - Fatima Aït-Bounoua : "J'ai l'impression que cette histoire passionne plus les médias que mes voisins. Il y a tellement d'autres sujets plus intéressants" - 30/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:01


Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - Affaire Virey : qui a fait quoi dans cette danse macabre ?

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 14:21


Une terrifiante vengeance. A l'été 1996, c'est comme cela que les gendarmes de l'Ain présentent le double meurtre de Jean-François Virey et de son épouse. Un couple amoureux, tous deux divorcés, un homme et une femme qui a la quarantaine refaisaient leur vie avec un bonheur affiché. Sur la route qui mène à Bourg-en-Bresse, les enquêteurs vont être abasourdis par la vision qui s'offre à eux. Un crime qui touche à la pure et simple barbarie. Tellement stupéfiant qu'on va penser à un acte qui remonte à la nuit des temps. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'heure du crime
L'INTÉGRALE - Affaire Virey : les suppliciés de l'étang sanglant

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 44:41


Une terrifiante vengeance. A l'été 1996, c'est comme cela que les gendarmes de l'Ain présentent le double meurtre de Jean-François Virey et de son épouse. Un couple amoureux, tous deux divorcés, un homme et une femme qui a la quarantaine refaisaient leur vie avec un bonheur affiché. Sur la route qui mène à Bourg-en-Bresse, les enquêteurs vont être abasourdis par la vision qui s'offre à eux. Un crime qui touche à la pure et simple barbarie. Tellement stupéfiant qu'on va penser à un acte qui remonte à la nuit des temps. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Cancer de la prostate et organisme Procure: «Je suis tellement fière de mon mari», confie Sophie Durocher

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 9:14


La pancarte signée par Ivan Demidov aux enchères pour la lutte contre le cancer de la prostate. Entrevue avec Laurent Proulx, président-directeur général de Procure et Richard Martineau Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

L'oeil de...
"Je vénère tellement les enfants que je n'en ai pas"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 3:22


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Je vénère tellement les enfants que je n'en ai pas"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 3:22


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 24 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

investir.ch
Non seulement on nous prend pour des cons, mais en plus ça commence à se voir – 23 avril 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 15:14


Il me semble que les choses sont assez claires. Depuis que Trump est arrivé, les marchés sont devenus complètement ingérables. Entre incertitude, mise en place des tarifs et volte-face sur les tarifs dans tous les sens. Tellement dans tous les sens que plus personne n'est très au clair sur le qui paie quoi, pendant combien … Continued

Toute une vie
Les icônes du cinéma français : Jean-Pierre Bacri (1951-2021), tellement libre

Toute une vie

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 58:37


durée : 00:58:37 - Toute une vie - par : Anaïs Kien, Johanna Bedeau - Le 18 janvier 2021, Jean-Pierre Bacri est mort et on va avoir du mal à imaginer le cinéma sans lui. Beaucoup d'entre nous ont cette impression étrange d'avoir perdu un proche. - réalisation : Assia Veber

Les interviews d'Inter
Paola Locatelli, influenceuse et actrice : "J'ai tellement de projets, d'objectifs, j'espère que ce n'est que le début"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 8:00


durée : 00:08:00 - Nouvelles têtes - par : Constance Vilanova - Elle a conquis Internet à 11 ans, représenté les plus grandes marques. Elle fonce aujourd'hui à 200 km/h sur grand écran dans le film "Rapide", en salles ce mercredi. Une trajectoire fulgurante, entre réseaux, cinéma et combats intimes : Paola Locatelli est au micro de Constance Vilanova.

Le Gratin par Pauline Laigneau
#293 - Recommencer à 0 et devenir entrepreneur à succès après 40 ans, avec Isabelle Dubern (The Invisible Collection)

Le Gratin par Pauline Laigneau

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 75:07


✨ Rien n'est impossible à ceux qui rêvent assez grand. À vos rêves. ✨Recommencer sa vie, se réinventer et devenir entrepreneur à succès après 40 ans, c'est possible. Je peste toujours contre les personnes qui disent "c'est trop tard, ça n'est plus pour moi". Trop tard pourquoi ? Il n'est JAMAIS trop tard pour se réinventer et vivre sa passion. C'est cet exemple inspirant et surtout les clés concrètes qui lui ont permis d'y parvenir que nous révèle mon invitée du jour Isabelle Dubern fondatrice de Invisible Collection La marque de mobilier haut de gamme que s'arrachent des stars comme Madonna ou Elton John.Avec Isabelle on a abordé TELLEMENT de sujets intéressants :Comment se reconvertir et créer son entreprise après 40 ans ?Comment optimiser son temps sans s'épuiser ?L'ambition au féminin : comment l'assumer pleinement ?Comment sortir du syndrome de l'imposteur ?Réussir aux États-Unis avec une marque françaiseGérer son énergie, son sommeil et son alimentation quand on travaille beaucoupPour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Pauline Laigneau. Toutes les semaines j'invite une personnalité remarquable pour décrypter ses habitudes, rituels ou son lifestyle au quotidien. L'idée est d'être une petite souris qui se glisse dans leur vie et capte toutes les pépites qui ont fait leur succès. Si vous appréciez l'épisode, pensez à vous abonner à cette chaîne ou à mon podcast sur la plateforme de votre choix. Ça fait une ÉNORME différence.Mais je ne vous en dis pas plus et laisse place à ma conversation avec Isabelle Dubern.Notes et références de l'épisode Pour retrouver Isabelle Dubern : Sur LinkedInSur InstagramPour retrouver The Invisible Collection : Sur LinkedInSur InstagramSur leur site internetSur YoutubeSur PinterestPour retrouver les livres cités par Isabelle Dubern : Antoine Bernheim - Le parrain du capitalisme français par Pierre de GasquetL'Ange exterminateur La vraie vie de Bernard Arnault par Airy RoutierFrançois Pinault par Pierre DaixUne sacrée envie de foutre le bordel de Xavier NielXavier Niel La voie du pirate par Solveig GodeluckJean-michel frank de Laurence BenaïmYves Saint-Laurent de Laurence BenaïmMarie Laure de Noailles de Laurence BenaïmLes autres ne pensent pas comme nous de Maurice Gourdault-MontagneLes trafiquants d'éternité Tome 1 : L'ambition d'Amélie de Bourbon ParmeLes Trafiquants d'éternité - Tome 2 : L'ascension d'Amélie de Bourbon Parme(liens affiliés Fnac) Pour retrouver les Podcasts cités par Isabelle Dubern : TheBoldWayThe Diary of a CEOGénération Do It YourselfArt ProjectBliss-storiesChapitrage : 00:00 Introduction01:57 Début de l'interview avec Isabelle Dubern7:53 Comment optimiser son temps dans les transports ?10:12 La vie avant The Invisible Collection 13:52 Créer un empire au féminin 17:01 L'ambition au féminin18:31 De journaliste à entrepreneure24:02 Le syndrome de l'imposteur29:05 The Invisible Collection et DIOR Maison41:10 Le développement aux US45:11 Garder le contrôle de sa boîte ou aller vite51:58 Les difficultés rencontrées55:24 Créer sa boîte à 40 ans59:39 Le crible du Podcast01:03:03 22Les podcasts recommandés par Isabelle Dubern01:07:35 Les livres recommandés par Isabelle Dubern01:12:13 Fin de l'épisode1. Faites vous coacher par moi !DEMIAN, un concentré de 10 ans d'expérience d'entrepreneur. Les formations DEMIAN vous apportent des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel.Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail.2. La NewsLa News du vendredi est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur mon site !3. Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

L'appel trop con
Fausse bouteille de Champagne

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 3:55


Les vins et champagnes français taxés à 200% ! C'est l'une des dernières menaces en date de Mister Trump. Heureusement, ou pas, Martin a décidé de venir en aide aux producteurs de champagne dans l'appel trop con du jour. Pour contrer une éventuelle hausse des taxes, il propose de baisser la quantité de champagnes dans les bouteilles. Tellement logique.

Pascal Praud et vous
Affiches de LFI ciblant Pascal Praud : «J'ai cru que c'était un 'fake' tellement c'était outrancier», affirme Jean-Michel Cohen

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 7:50


Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
«On manque TELLEMENT de projet de société», s'insurge Rémi Villemure

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 8:38


Une famille conteste le résultat à l’école de leur enfant devant la Cour supérieure. Discussion avec Rémi Villemure, chroniqueurPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Ép. 11/03 | «On manque TELLEMENT de projet de société»

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 45:58


Luce Dufault et Lunou Zucchini feront partie de Les Belles-Soeurs symphonique cet été | Avoir un chat est-il bon pour la santé ? | Le procès de Gilbert Rozon mis sur pause | Une famille conteste le résultat à l’école de leur enfant devant la Cour supérieure Dans cet épisode intégral du 11 février, en entrevue : Luce Dufault, chanteuse Lunou Zucchini, chanteuse, comédienne, co-animatrice de Belle et Bum Caroline Kilsdonk, médecin vétérinaire et bioéthicienneMe François-David Bernier, analyste judiciaire. Une production QUB Mars 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Pourquoi pas moi
137 Juliette Siozac : Du burn-out dans la communication à Mon Moment Magique

Pourquoi pas moi

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 73:45


Juliette est une femme brillante. Tellement brillante qu'un homme a voulu lui prendre toute sa lumière.C'était sans compter sur sa force de caractère. Alors qu'elle vit en Corse et travaille dans la communication, elle organise sa fuite pour retourner sur le continent. Après un moment difficile pour se reconstruire, Juliette est un véritable phénix et a transformé cette épreuve en cadeau mal emballé.En 2015 elle lance Mon Moment Magique, le premier concept francophone d'ateliers bien-être, déployé dans le monde entier par plus de 900 ambassadrices formées. Juliette est aujourd'hui entrepreneuse, auteure et conférencière.Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l'univers de Juliette Siozac.Juliette Siozac, fondatrice de Mon Moment Magique nous partage dans ce podcast :Sa vie d'avant burn-out, où elle travaillait dans la communication et la prise de conscience qui lui a permis de tout changerLes clés qui lui ont permis de s'en sortir, pour vivre pleinementComment elle a su mettre sa propre expérience au services des autresNous avons également parlé dans le podcast avec Juliette Siozac, fondatrice de Mon Moment Magique :De son âme d'enfant qui l'a guidée dans ce qu'elle fait aujourd'huiDe sa vie de maman séparée avec deux enfants, de deux pères différentsSa résilience face aux événements et sa philosophie de vieEt évidemment d'écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !

Pourquoi pas moi
[EXTRAIT] 137 Juliette Siozac : Du burn-out dans la communication à Mon Moment Magique

Pourquoi pas moi

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 7:37


Cet épisode est un court extrait du témoignage inspirant du podcast 137 Juliette Siozac : Du burn-out à Mon Moment MagiqueJuliette est une femme brillante. Tellement brillante qu'un homme a voulu lui prendre toute sa lumière.C'était sans compter sur sa force de caractère. Alors qu'elle vit en Corse et travaille dans la communication, elle organise sa fuite pour retourner sur le continent. Après un moment difficile pour se reconstruire, Juliette est un véritable phénix et a transformé cette épreuve en cadeau mal emballé.En 2015 elle lance Mon Moment Magique, le premier concept francophone d'ateliers bien-être, déployé dans le monde entier par plus de 900 ambassadrices formées. Juliette est aujourd'hui entrepreneuse, auteure et conférencière.Je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite la bienvenue dans l'univers de Juliette Siozac.Juliette Siozac, fondatrice de Mon Moment Magique nous partage dans ce podcast :Sa vie d'avant burn-out, où elle travaillait dans la communication et la prise de conscience qui lui a permis de tout changerLes clés qui lui ont permis de s'en sortir, pour vivre pleinementComment elle a su mettre sa propre expérience au services des autresNous avons également parlé dans le podcast avec Juliette Siozac, fondatrice de Mon Moment Magique :De son âme d'enfant qui l'a guidée dans ce qu'elle fait aujourd'huiDe sa vie de maman séparée avec deux enfants, de deux pères différentsSa résilience face aux événements et sa philosophie de vieEt évidemment d'écouter sa petite voix et se dire Pourquoi pas moi !

Vox Polony
"Tellement jésuite et argentin, le pape François a horrifié toutes les bourgeoisies catholiques d'Europe"

Vox Polony

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 6:01


Pour notre éditorialiste Natacha Polony, nul ne sait si la maladie épargnera le Pape François, hospitalisé depuis le 14 février pour une infection des poumons. Mais le moins que l'on puisse dire est que ce jésuite argentin a bousculé l'institution deux fois millénaire et qu'il incarne à l'échelle des catholiques le bouleversement géopolitique qui est en train de redessiner le monde.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Camille passe au vert
Tellement forts, les castors !

Camille passe au vert

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 5:26


durée : 00:05:26 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Ce sont des ingénieurs hors-pair dont le savoir-faire en matière de barrages et régénération de zones humides a fait ses preuves depuis 8 millions d'années : les castors, qui ont bien aidé récemment une ferme de la Drôme...

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Igloofest : «C'est tellement une ambiance extraordinaire», dit Patrick Delisle-Crevier

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 7:43


Discussion culturelle avec Patrick Delisle-Crevier, journaliste culturel au 7 Jours.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 18 janvier 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end est entièrement consacré au retour de Donald Trump à la Maison Blanche et à son programme d'expulsion massive de migrants illégaux qui ont, pour la plupart, refait leur vie et risquent de tout perdre. Le président élu prend ses fonctions le 20 janvier 2025. Va-t-il aussitôt mettre à exécution ce projet jugé «inhumain», selon les ONG gouvernementales ?  Trump, le retour: le Texas se prépare à l'expulsion massive de migrantsÀ l'approche de la prise de fonction de Donald Trump, le 20 janvier 2025, les quelque 11 millions de migrants illégaux présents dans le pays retiennent leur souffle. Car le président élu a promis de lancer dès son premier jour à la Maison Blanche un programme d'expulsion massive. Le Texas s'y prépare déjà : les autorités commencent à mettre en place des infrastructures pour les expulsions. Les Organisations non gouvernementales, elles, promettent la résistance à ce projet jugé inhumain. Sans parler des migrants concernés qui craignent d'être obligés de quitter un pays où ils ont fondé des familles et refait leur vie.Un Grand reportage d'Achim Lippold qui s'entretient avec Jacques Allix.   Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoireIl est surnommé par les migrants «la Bestia», la bête. Tellement il est difficile et dangereux de monter à son bord. La Bestia, c'est un train de marchandises qui parcourt 2 500 kilomètres presque du nord au sud du Mexique. Les migrants l'empruntent pour traverser le pays et atteindre la fameuse frontière avec les États-Unis. À quelques jours de l'investiture de Donald Trump, pour un second mandat à la Maison Blanche, ses véhémentes promesses d'une réduction drastique de l'immigration et d'une expulsion massive des immigrés clandestins aiguise la crise migratoire de l'autre coté de la frontière.Et bien sûr du côté des migrants, c'est : incertitude et angoisse. À tel point que beaucoup sont prêts à prendre tous les risques pour poursuivre coûte que coûte le rêve américain : même à sauter dans ce terrible train.Un Grand reportage de Gwendolina Duval qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 19:30


Il est surnommé par les migrants «la Bestia», la bête. Tellement il est difficile et dangereux de monter à son bord. La Bestia, c'est un train de marchandises qui parcourt 2 500 kilomètres presque du nord au sud du Mexique. Les  migrants l'empruntent pour traverser le pays et atteindre la fameuse frontière avec les États-Unis. À quelques jours de l'investiture de Donald Trump, pour un second mandat à la Maison Blanche, ses véhémentes promesses d'une réduction drastique de l'immigration et d'une expulsion massive des immigrés clandestins aiguise la crise migratoire de l'autre coté de la frontière. Et bien sûr du côté des migrants, c'est : incertitude et angoisse. À tel point que beaucoup sont prêts à prendre tous les risques pour poursuivre coûte que coûte le rêve américain : même à sauter dans ce terrible train.«Trump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire», un Grand reportage de Gwendolina Duval.

La petite voix
[REPLAY] L'auteur qui nous invite au silence intérieur – Thierry Janssen

La petite voix

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 72:57


Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale