Podcasts about ukrainiens

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L'édito du Figaro
«Le tango russo-américain sur l'Ukraine»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 2:03


Vus de Washington et Moscou, Ukrainiens et Européens sont des empêcheurs de faire la paix entre soi.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Cessez-le-feu en Ukraine : Premières discussions à Paris entre français, allemands, américains et ukrainiens

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 0:43


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Brief
Cessez-le-feu en Ukraine : Premières discussions à Paris entre français, allemands, américains et ukrainiens

Le Brief

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 0:43


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
Ukraine: «Les Américains ont permis à l'Europe de se remettre au centre du jeu», prétend Stéphan Bureau

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 13:19


Déclarations de Rubio: les Américains passeront à autre chose si une solution n'est pas rapidement envisageable! Faut-il faire un lien entre la rencontre Trump-Meloni et les réunions de l'Élysée entre les Américains et les Français, mais aussi les Ukrainiens, les Anglais et les Allemands ? La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les informés de France Info
Un "excellent échange" sur l'Ukraine

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 12:56


durée : 00:12:56 - Un "excellent échange" sur l'Ukraine - La France salue le déroulement d'une réunion jeudi à l'Élysée dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. Emmanuel Macron a notamment rencontré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Pendant ce temps, Georgia Meloni rencontrait Donald Trump à Washington en solitaire sur les droits de douane.

C dans l'air
Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 64:43


C dans l'air du 14 avril 2025 - Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ?Les négociations pour la paix en Ukraine étaient déjà mal embarquées. Une frappe russe a fait 34 morts et des dizaines de blessés dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, provoquant une vive émotion dans le pays. "Sans une pression vraiment forte, sans un soutien adéquat de l'Ukraine, la Russie continuera à faire durer cette guerre", a réagi le président ukrainien Zelensky. Le 4 avril dernier, une autre frappe russe avait tué 20 personnes, dont 9 enfants, à Kryvy Rih, ville natale de Zelensky. Les premières semaines de son mandat, Donald Trump avait promis d'arrêter le conflit en 24h. Sous sa dynamique, des pourparlers ont été engagés à Riyad, et un début d'accord interdisant les frappes sur les infrastructures énergétiques avait été mis en place. Mais il n'a jamais été respecté. Pire, les observateurs de l'ONU ont constaté une augmentation significative des attaques contre les centres urbains du pays.En Ukraine, les députés observent avec inquiétude, et parfois consternation, l'impasse des négociations pour la paix. "Nous n'avons jamais cru à un quelconque cessez-le-feu, mais terroriser le pays en tuant des civils et des enfants, c'est juste insupportable", a réagi auprès du Monde la députée ukrainienne d'opposition Solomiia Bobrovska. Malgré la condamnation unanime des dirigeants européens, Donald Trump a refusé de prendre parti après ce nouveau drame : "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils avaient fait une erreur", s'est-il contenté de réagir, là où son envoyé spécial en Ukraine Keith Kellogg a eu des mots plus forts, évoquant une attaque "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".Au Moyen-Orient, les négociations de paix entre Israël et le Hamas, elles aussi encadrées par l'administration américaine, ont déjà échoué. Depuis le 18 mars, le gouvernement israélien a repris les combats à Gaza, notamment les bombardements qui ont fait au moins 1 500 morts chez les Palestiniens. Officiellement, Israël explique vouloir isoler les groupes du Hamas les uns des autres et susciter une contestation locale. Mais sur le terrain, c'est plutôt une nouvelle invasion de l'enclave à laquelle assistent les Gazaouis, forcés à de nouveaux déplacements incessants. L'élimination du Hamas, qui était l'objectif premier du gouvernement israélien, n'a jamais été atteinte. Selon le journal israélien Haaretz, le Hamas, bien qu'affaibli par un an et demi de combats, aurait même reconstitué ses forces et compterait à nouveau 40 000 combattants. De son côté, Donald Trump pousse pour qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord sur le retour des derniers otages. 24 seraient toujours en vie, et 35 sont présumés morts.La frappe russe sur Soumy marque-t-elle un tournant dans les négociations de paix en Ukraine ? Comment les Ukrainiens réagissent-ils au mépris de l'administration américaine ? Et que devient le plan de Donald Trump pour Gaza ?Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste - Ouest-France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po

Reportage International
Ukraine: les habitants de Soumy désemparés face aux incessantes frappes russes sur les écoles et les hôpitaux

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:27


La ville de Soumy, à seulement une trentaine de kilomètres de la frontière russe, est presque quotidiennement la cible des bombardements. Les civils paient le prix fort. Il y a deux semaines, une explosion décimait tout un quartier résidentiel. De notre envoyée spéciale à Soumy,À Soumy, en Ukraine, dans ce quartier à quelques minutes de voiture du centre-ville, la vie s'est arrêtée le 24 mars dernier, lorsqu'une puissante explosion a soufflé les vitres d'une vingtaine de bâtiments, dont une école. Tous ont cru à une frappe russe, mais il pourrait s'agir d'un acte de sabotage ou d'un accident, survenu dans un dépôt de munitions dont tous ignoraient l'existence.Alors que les autorités ne donnent pas de détails sur les faits, Oleh, un sapeur-pompier qui était sur place, revient sur les lieux dévastés. « C'est l'école. Vous voyez dans quelles merveilleuses conditions nos enfants vont maintenant pouvoir étudier. Au moment de l'attaque, ils étaient dans l'abri, environ 40 enfants et la force du souffle était telle que la porte s'est bloquée », raconte-t-il.Quelle que soit l'origine de l'explosion, les Ukrainiens en rendent la Russie responsable. Parmi ces enfants, Diana, neuf ans, revenue sur les lieux avec son père Oleksyi, raconte ce qu'elle a vécu : « Je me suis envolée de ma chaise. J'étais simplement restée assise dans l'abri, pendant le cours. Et puis il y a eu un grand bruit, le plafond s'est fissuré, il y avait du verre partout et de la fumée. J'ai bondi de ma chaise et mon père a commencé à m'appeler quelques minutes plus tard. Il m'a dit que je pouvais partir, alors avec Klinka - Klinka, c'est mon amie -, on a ouvert la porte et on a couru immédiatement. »Au-delà des conséquences de cette explosion, Oleh le pompier s'inquiète de méthodes toujours nouvelles employées par les Russes pour détruire les infrastructures ukrainiennes. « C'est tout le temps comme ça. Soit des établissements médicaux, soit le secteur résidentiel. Ce n'est pas le seul cas. Les Russes lancent constamment des bombes sur des immeubles résidentiels de neuf étages, des roquettes sur des zones résidentielles. Mais il y a un nouveau truc. Depuis début mars, leurs drones attaquent de manière chaotique différentes parties de la ville, en plein milieu de la journée, les jours fériés, et il y a des frappes sur des aires de jeu, des frappes directement sur les routes. Je ne sais pas. C'est juste pour terroriser la population d'une manière ou d'une autre », explique-t-il.Ce 24 mars à Soumy, un miracle s'est produit, selon Oleh. Même s'il y a eu plus d'une centaine de blessés, personne n'est mort. Mais depuis, à travers la région, des dizaines d'autres bombardements se sont produits, et les habitants de Soumy vivent dans l'angoisse d'en être à nouveau victimes.À lire aussiLes Ukrainiens restent toujours sous le feu russe et dans l'absence de réponse américaine

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 6 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca qui a enquêté à Taiwan et avec Maria Casadebaig qui nous parlera de ces réfugiés ukrainiens qui se sont regroupés à Saint-Nazaire, le plus grand centre de  construction navale d'Europe. Avant la guerre déclenchée par la Russie contre l'Ukraine, des Ukrainiens y travaillaient déjà et des réfugiés sont venus renforcer cette communauté soudée face à l'adversité. Taiwan secoué par les infiltrations chinoises « Personne ne peut empêcher la réunification ». Par ces mots, Xi Jinping le dirigeant chinois (à l'occasion du Nouvel an) insiste à nouveau sur ses ambitions pour l'île de Taiwan.  Indépendante, de fait, depuis la fin de la guerre civile, Taiwan est devenue démocratique à la fin des années 80.Et elle n'a de cesse de lutter contre la volonté de la grande Chine communiste de réunir les 2 rives du détroit. D'autant que cette dynamique s'est renforcée sous ce règne Xi Jinping.Incursions d'avions de chasse et de navires, infiltration de l'armée, influence du monde politique et culturel et de la société taïwanaise, Taipeh essaie de faire face à cette guerre hybride, menée par une « force étrangère hostile » selon les mots du président de la petite île.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix.  Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiensPlus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité.Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.Un Grand reportage de Marie Casadebaig qui s'entretient avec Jacques Allix.

Les Observateurs
Syrie : les dangers du déminage / Pologne : l'homme qui livre des camions aux soldats ukrainiens

Les Observateurs

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 6:21


Plus de 300 personnes sont mortes depuis la chute du régime al-Assad en décembre 2024, à cause des mines et autres munitions non explosées encore très nombreuses en Syrie, notamment dans les régions de l'ancienne ligne de front. Les Casques blancs déminent autant que leurs moyens le permettent. En Pologne, Mateusz Wodzinski, à l'origine traducteur, se consacre désormais pleinement à sa collecte de fonds pour acheminer lui-même 4X4, camions, pick-ups, auprès de l'armée ukrainienne. 

Grand reportage
Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiens

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 19:29


Plus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité. Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.«Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiens», un Grand reportage de Marie Casadebaig. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : les Ukrainiens face au dilemme de la paix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur l'élimination de la Guinée pour les qualification du Mondial 2026 et les sanctions américaines contre le pétrole vénézuélien. Guerre en Ukraine : les Ukrainiens face au dilemme de la paix  Alors que Moscou demande la levée des sanctions occidentales en échange d'un cessez-le-feu en mer Noire, Volodymyr Zelensky et ses alliés européens refusent de céder à la pression. Mais qu'en pense la population ukrainienne ? Est-elle prête à faire des sacrifices pour obtenir une paix durable après trois ans de guerre ?Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.    Football :  pas de Mondial pour la Guinée  Battue par l'Ouganda lors de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l'équipe nationale de Guinée est dorénavant quatrième de son groupe et n'a plus aucune chance de se qualifier. Comment expliquer les difficultés rencontrées par le Syli national ? Face à ces résultats insuffisants, le sélectionneur Michel Dussuyer peut-il subir le même sort que Kaba Diawara, limogé l'été dernier ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.   Pétrole vénézuélien : la Chine à l'épreuve des sanctions américaines  Donald Trump a annoncé imposer des droits de douane de 25% à tout pays achetant du pétrole au Vénézuéla. Mais la Chine, premier importeur, aurait les moyens de contourner ces sanctions. Comment le pays s'y prend-il ? Pourquoi le pétrole vénézuélien intéresse-t-il autant les Chinois ?Avec Mary-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.  Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Cette semaine, elle revient sur les images d'Ibrahim Traoré, le président du Burkina Faso, qui a enfilé le maillot le temps d'un match de football.

C dans l'air
Face à Poutine, l'Europe durcit le ton - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 63:44


C dans l'air du 27 mars 2025 - Face à Poutine, l'Europe durcit le tonUn nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l'Ukraine" s'est tenu à Paris, ce jeudi, à l'initiative du président Emmanuel Macron, pour finaliser des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie. C'est la troisième fois qu'un tel sommet est organisé réunissant une trentaine de pays de l'UE et/ ou de l'Otan formant une "coalition des volontaires". Cette fois, il intervient après que les Américains ont annoncé avoir négocié en Arabie saoudite, une trêve entre Ukrainiens et Russes dans la mer Noire, aux contours encore bien flous.L'Europe en se retrouvant ainsi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, entend montrer qu'il faudra compter avec elle, au moment où les États-Unis regardent ailleurs et semblent tout céder à Moscou. En préambule de ce rendez-vous très attendu, Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi soir avec son homologue ukrainien à l'Elysée. Le président de la République a annoncé à cette occasion l'octroi d'une aide militaire supplémentaire de 2 milliards d'euros "en soutien immédiat à l'Ukraine". Ce soutien portera principalement sur de l'équipement militaire. Le président de la République a aussi affirmé qu'il était "beaucoup trop tôt" pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine, expliquant que cela dépendrait "du choix de la Russie à se conformer au droit international". "Cela n'a aucun sens de mettre fin aux sanctions tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin", a déclaré ce jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz à l'issue du sommet. "Bien au contraire, ce dont nous avons discuté est de savoir comment nous pouvons accroître les sanctions", a quant à lui déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer."Nous avons acté de manière unanime que le temps n'était pas à la levée des sanctions, quelles qu'elles soient", a résumé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse. D'autre part pour maintenir la paix lorsqu'elle sera signée, il faudra "une armée ukrainienne forte et bien équipée". Il faudra aussi "des forces de réassurance" avec plusieurs pays qui se déploieront en Ukraine. "Les chefs d'État-major britannique et français vont se rendre dans le pays et les échanges avec les militaires ukrainiens vont définir" les détails de l'opération. Il y aura "plusieurs pays européens engagés" en cas de paix. Ce que fait l'Europe "s'appelle la sortie de l'état de minorité géopolitique", a assuré Emmanuel Macron."L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver", a affirmé le président ukrainien ce jeudi. Le veille Volodymyr Zelensky avait accordé une interview à quatre médias européens et diffusée sur France 2, au cours de laquelle il s'en est aussi pris au comportement de Vladimir Poutine qui "veut rester au pouvoir jusqu'à sa mort" et "avoir une influence telle qu'avait l'URSS sur les anciennes républiques soviétiques". Il a également évoqué l'affaiblissement des États-Unis de Donald Trump face à la Russie et a reproché à l'émissaire américain pour l'Ukraine, Steve Witkoff, de "citer assez souvent le narratif du Kremlin".Alors que faut retenir du sommet à Paris ? Quel est ce "narratif russe" qui, selon Volodymyr Zelensky, influence l'Amérique ? Comment l'industrie européenne de la défense va-t-elle monter en cadence ? Reportage ce soir dans l'usine KNDS de Bourges où sont assemblés les canons Caesar.Les experts :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille - Marie JÉGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou- Nicolas BACHARAN ( en duplex de New York) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Un jour dans le monde
Zelensky à Paris : les négociations vues d'Ukraine avec Maurine Mercier

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 13:01


durée : 00:13:01 - L'invité d'un jour dans le monde - Alors que se réunissaient ce jeudi à l'Elysée la "coalition des volontaires" pour Kiev, comment sont perçus les efforts des pays alliés par les Ukrainiens ? Maurine Mercier, journaliste et correspondante en Ukraine, est l'invitée d'Un jour dans le monde.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : le FMI confirme la dette « cachée » de Macky Sall

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la fin de la médiation angolaise entre la RDC et le Rwanda, un cessez-le-feu accepté en mer Noire pour l'Ukraine et la Russie et des informations militaires confidentielles envoyées par erreur à un journaliste américain. Sénégal : le FMI confirme la dette « cachée » de Macky Sall  Le Fonds Monétaire International a confirmé le rapport de la Cour des comptes publié en février 2025, attestant alors que l'administration de Macky Sall a délibérément camouflé une datte de sept milliards de dollars entre 2019 et 2024. Comment une dette aussi importante a-t-elle pu être cachée pendant plusieurs années sans être détectée plus tôt ? Que risque l'ancien président ? Depuis ces révélations des autorités sénégalaises, le programme d'aides du FMI au Sénégal est suspendu. Quelles conditions le pays doit-il remplir pour que ce programme soit rétabli ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. RDC/Rwanda : clap de fin pour la médiation angolaise  Après plus de deux ans de médiation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le président João Lourenço renoncé à poursuivre sa médiation censée aboutir à un accord de paix durable entre les deux pays. Comment expliquer une telle décision ? Quel autre pays africain pourrait prendre la relève de l'Angola ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.Guerre en Ukraine : fin des hostilités en mer Noire ? Après de longues discussions à Riyad sous la médiation américaine, Moscou et Kiev ont conclu un accord de cessez-le-feu en mer Noire, où 30% de la flotte russe a été détruite par l'Ukraine. Comment les Ukrainiens ont-ils pris le dessus sur ce front alors qu'ils ne possèdent pas une marine de guerre ? Quelles conséquences pour Moscou ?Avec Ulrich Bounat, analyste en géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé à l'Institut Open Diplomacy.  États-Unis : des plans militaires envoyés par erreur à un journaliste  Le numéro de téléphone du rédacteur en chef du magazine américain The Atlantic a été ajouté par erreur à un groupe de discussions dans lequel se trouvaient le secrétaire d'État américain, le vice-président ou encore le patron de la CIA. C'est ainsi que ce journaliste a reçu le plan détaillé des frappes que les États-Unis allaient mener deux heures plus tard contre les rebelles Houthis au Yémen. Comment la Maison Blanche justifie-t-elle une telle erreur ?Avec Jérémy Ghez, professeur en Affaires internationales à HEC Paris, spécialiste des États-Unis. 

Reportage International
Dans Soudja, reprise par l'armée russe

Reportage International

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 2:54


La localité rurale ainsi que la majeure partie du territoire de la région de Koursk ont été reconquises par une contre-offensive éclair des soldats de Moscou, lancée un peu plus de sept mois après la spectaculaire incursion de l'armée ukrainienne en territoire russe. Les villages y ont pris des allures fantômes et la menace des drones est permanente. De notre envoyée spéciale à Soudja, Anissa El Jabri (avec Anna Chargatova pour la production)« Aujourd'hui est un bon jour pour travailler à peu près tranquillement. Comme il y a un vent très fort, les drones ennemis ne peuvent pas voler aussi vite et aussi près que d'habitude, et ils ont besoin de plus de temps pour viser et tirer. Et comme c'est aussi un jour très clair, pour nous, c'est aussi plus facile de les voir venir et de les abattre ».Au volant de la voiture, l'imam de Koursk, qui a rejoint les forces russes du groupe tchétchène Akhmat, connaît le trajet par cœur : en coopération avec les autorités locales, ces troupes font la route chaque jour pour nourrir les rares civils encore présents sur place, évacuer ceux qui le souhaitent ou dont l'état le nécessite. L'imam Issa reste pourtant concentré. Les soldats de Moscou ont repris position sur leurs terres, mais chaque trajet sur cette route encore interdite aux civils reste dangereux. Sur le bas-côté, quelques cadavres de vaches ou de cochons, des véhicules militaires calcinés ; dans les champs, impressionnantes, des mines anti-tanks, déposées « le 8 mars, pour bloquer tout mouvement de l'armée ukrainienne », dit Issa. « Des combats très intenses faisaient rage, des drones volaient, et tout ce qui bougeait explosait en même temps. De nombreux véhicules ont été touchés. Maintenant, les services dédiés retirent tout au fur et à mesure pour que nous puissions circuler ». La menace dans le ciel reste permanente. Comme tous les véhicules circulant sur cette route de Koursk en direction de Soudja, celui conduit ce jour-là est équipé d'un détecteur de drones.Dans la voiture, l'alarme qui signale l'approche d'un de ces engins se fait soudain très insistante. Cartouches spéciales en bandoulière et fusil anti-drones à portée de main à chaque instant, Islam explique : « Là, le détecteur est en train de nous signaler que nous sommes observés du ciel, qu'un drone se rapproche. À ce stade, il est probablement à environ un ou deux kilomètres de nous. C'est une distance très dangereuse. Les drones sont rapides, on en a repéré qui peuvent voler jusqu'à une vitesse de 140 km-heure. Mais ce n'est peut-être pas forcément un engin d'attaque, mais peut-être juste un drone de reconnaissance. Ceux-là vont beaucoup moins vite. »   Un porte-parole des « Spetsnaz », les forces spéciales tchétchènes, se présentant avec son nom de code « Dior », ajoute : « Pour les abattre, on utilise souvent des fusils de chasse, mais nous avons aussi un système de brouillage. Les drones volent sur des fréquences différentes selon le modèle. Il y en a un très grand nombre, très différents par la taille et la technique. Certains portent de très grosses charges sur de très longues distances. Ceux à fibre optique sont apparus plus récemment et sont particulièrement difficiles à contrer ».Le bip finit par s'éteindre… la tension par redescendre. À quelques kilomètres de Soudja apparaissent soudain sur les côtés de la route d'immenses piliers en bois et des hommes qui s'affairent à en placer d'autres. L'imam Issa décrypte la manœuvre : « Ils ont commencé ça il y a littéralement à peine deux-trois jours. Ils installent des poteaux en bois, un filet entre les deux côtés et recouvrent entièrement la route. Ça va ressembler à un corridor entièrement fermé par le haut, pour qu'un drone ne puisse pas le franchir. Bien sûr, un engin peut toujours larguer une charge et déchirer le filet, mais ça reste une aide, je dirais 70 % du temps.  Ça sauve quand même des vies ».Le procédé a déjà été repéré le mois dernier dans le Donbass, sur la route stratégique entre Bakhmout et Chassiv Yar, dans la région de Donetsk. Selon les observateurs, ce tunnel s'étend sur environ deux kilomètres, du jamais vu sur une telle longueur. Il viserait plus précisément à protéger les troupes russes des drones FPV lancés par l'armée ukrainienne.Soudja, avant la guerre et l'incursion ukrainienne, était une bourgade tranquille d'un peu plus de 5 000 habitants, à une centaine de kilomètres de la ville de Koursk, capitale de la région éponyme.  Une ville tournée vers l'agroalimentaire, avec une laiterie, un abattoir, une usine de transformation de la viande.Aujourd'hui, les traces des combats sont visibles à chaque coin de rue. Des tas de terres pour bloquer le passage des véhicules, des cratères de bombardement qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres de diamètre. Quelques corps de soldats. Les ponts des routes de ravitaillement sont détruits : en ville, on les franchit désormais à pied, sur des barrières de fortune entremêlées au-dessus de l'eau. Par endroits, l'odeur de brûlé des bâtiments incendiés prend encore à la gorge et il faut parfois forcer l'imagination pour réaliser que sous un tas de gravats et de tôles se trouvait une maison. Le nombre de bâtiments épargnés par la violence des affrontements semble infime.Périodiquement, le son des combats qui se déroulent encore à plusieurs kilomètres se fait plus précis et plus fort. En quad, en mobylettes, en camion, ou tout simplement au pas de course, on croise dans les rues des soldats d'infanterie. Sur les murs des habitations, on distingue des graffitis insultant les autorités russes, d'autres à la gloire de l'armée ukrainienne, sans qu'il soit possible de vérifier de manière indépendante qui les a tracés et quand. On en trouve trace aussi sur la place centrale de la ville, très abîmée, avec sa statue de Lénine, traditionnelle dans les villes russes, quasi détruite.L'imam Issa, lui, n'imagine pas la ville redevenir vivable avant au moins un an.Dans les villages alentour, les mêmes scènes. Des rues désertes, presque fantômes, des vélos abandonnés en pleine rue, des portails mitraillés qui laissent entrevoir des pelouses ornées de nains de jardin, des toits détruits. Les plus âgés qui s'accrochent dans les maisons les moins abîmées sont une poignée. Les secouristes viennent frapper à leur porte pour vérifier qu'ils sont nourris et parfois leur montrer des vidéos de leurs proches leur demandant de les rejoindre, en sécurité, à l'intérieur des terres.Dans le village de Kazatchkaya Loknaya, Nina, babouchka de 87 ans, est encore coupée du monde, mais survit avec notamment l'électricité du générateur installé par les soldats « Je suis seule ici, raconte-t-elle, assise dans son salon.  Avant l'attaque, j'avais mes enfants et mes arrière-petits-enfants. Quand ils ont appris que les Ukrainiens arrivaient, ils ont pris les petits et sont partis. Mon fils est venu me chercher. Je lui ai dit : Sasha, je ne vais nulle part. Je resterai à la maison jusqu'à la fin. Je m'en fiche. C'était le 7 août… Et maintenant, cela fait presque huit mois. Les Ukrainiens m'ont nourrie, m'ont même apporté des médicaments… Et maintenant, les forces Akhmat sont là pour le faire. Sinon, je suis toute seule au milieu de nulle part. De toute façon, pourquoi devrais-je aller vagabonder ailleurs en Russie ? Personne ne m'a maltraitée, personne ne m'a fait de mal depuis le premier jour ». Nina pourtant pleure à l'évocation des bombardements, qu'elle décrit comme « très intenses, très effrayants, ma maison a tremblé tout le temps pendant sept mois ».  Sans informations, sans réseau là où elle vit, Nina découvre alors que des pourparlers sur un cessez-le-feu et une possible fin de conflit ont commencé. « Je souhaite tellement, tellement, tellement qu'il y ait une trêve », dit-elle alors. « Tout le monde souffre. Les jeunes comme les vieux… mais la jeunesse… je plains tellement la jeunesse ».

C dans l'air
Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 63:19


C dans l'air du 24 mars 2025 - Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ?Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l'un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd'hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l'éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?Les experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang"- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France

Grand angle
Soumy, la ville où se réfugient les déplacés des villages ukrainiens sous le feu russe

Grand angle

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:16


durée : 00:02:16 - Le grand format - La guerre fait toujours rage en Ukraine, notamment près de la frontière russe, où les villages sont le théâtre de violents bombardements. Ils poussent les habitants à fuir et à trouver refuge dans la ville de Soumy.

Tout un monde - La 1ere
Le service militaire obligatoire dans 3 pays d'Europe: l'Allemagne, la France et l'Espagne

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 19:23


(00:00:43) L'appel du 18 mars Trump-Poutine et ce que les Ukrainiens pensent des négociations (00:06:15) Le service militaire obligatoire dans 3 pays d'Europe: l'Allemagne, la France et l'Espagne (00:14:13) L'Egypte renforce le contrôle des médias

RTL Matin
GUERRE EN UKRAINE - Combien y a-t-il de prisonniers russes et ukrainiens ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 2:17


Ecoutez RTL Matin avec Bénédicte Tassart du 19 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Journal Inattendu
UKRAINE - Comment les Ukrainiens vivent-ils la guerre sur place ?

Le Journal Inattendu

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 3:52


Émission spéciale Russie autour de Nathalie Renoux avec Sylvie Bermann, ancienne ambassadrice de France à Moscou (2017-2019), et Macha Méril, actrice et écrivaine d'origine russe.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump / Poutine : qui mène le jeu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 64:00


C dans l'air du 14 mars 2025 - Trump / Poutine : qui mène le jeu ?Si Volodymyr Zelensky a accepté sans conditions un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine s'est dit "pour" la trêve proposée par Washington… tout en prévenant qu'il restait des "questions importantes" à régler concernant sa mise en œuvre. Donald Trump, qui a déjà adopté nombre des positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de l'Europe, veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite. Mais le maître du Kremlin semble vouloir faire durer les choses. D'autant que les troupes russes ont l'avantage sur le terrain, après avoir repris ces derniers jours des territoires contrôlés par l'Ukraine depuis l'été, dans la région russe de Koursk.Dans ce contexte, Vladimir Poutine a reçu hier soir l'émissaire américain Steve Witkoff, qu'il a chargé de remettre un message avec "des indications supplémentaires" à l'attention de Donald Trump. Quand celles-ci seront transmises, "nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les deux présidents, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Jusqu'à présent, la Russie n'a pas renoncé à ses conditions pour mettre fin aux combats : une reddition ukrainienne, une cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. Sur son compte Telegram, le président ukrainien a dénoncé les "manipulations" de Vladimir Poutine, l'accusant de "faire traîner les choses". Berlin a pointé vendredi une "manœuvre dilatoire" de Poutine quand Donald Trump reste optimiste. « Nous avons eu hier des discussions très positives et productives avec le président russe, Vladimir Poutine, et il y a de fortes chances que cette guerre horrible et sanglante s'achève enfin », a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau, Truth Social.Alors une trêve est-elle proche ? Quand est-il réellement ? Quelles sont les conditions discutées entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Si les deux dirigeants doivent échanger prochainement, sur le front les combats se poursuivent et la population demeure inquiète. Car les Ukrainiens savent d'expérience que la Russie n'a jamais respecté les cessez-le-feu conclus par le passé, dans le cadre des Accords de Minsk, et qu'ils doivent rester prêts. Ils sont soutenus sur ce point par les pays européens, notamment la Pologne et l'Estonie sur le pied de guerre depuis plusieurs mois. Nos journalistes se sont rendus en Estonie rencontrer des habitants, inquiets, face à la menace russe.En France, une résolution symbolique prévoyant notamment la saisie des avoirs russes pour aider Kiev a été largement adoptée mercredi. Mais le score est loin d'afficher une union nationale : le RN et son allié ciottiste ont décidé de s'abstenir, LFI et les communistes ont voté contre.Les experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "D'un monde à l'autre" - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance - Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po- Julian COLLING (en duplex Koursk) - Journaliste indépendant

Les journaux de France Culture
Trump appelle Poutine à «épargner la vie» de «milliers de soldats ukrainiens»

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 19:11


durée : 00:19:11 - Journal de 18h - L'optimisme prudent de Washington qui espère que Vladimir poutine finira par accepter la proposition de cessez-le feu américain . Les échanges sont "productifs" assure Donald Trump, reste à savoir ce que relève de la communication et de la négociation. - réalisation : Jean-François Braun, Brice Garcia

RTL Matin
GUERRE EN UKRAINE - Qui est Steve Witkoff, l'homme clé des négociations ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 1:45


Les négociateurs américains sont en route pour Moscou pour présenter la proposition acceptée par les Ukrainiens d'un premier cessez-le-feu de 30 jours. Ils sont accompagnés par l'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff.

Un jour dans le monde
Pourquoi Vladimir Poutine est au pied du mur après la déclaration commune Ukraine-Etats-Unis

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Après la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours émise par Ukrainiens et Américains lors de discussions en Arabie saoudite, tous les regards se tournent vers Moscou. Le Kremlin voit d'un mauvais œil le compromis de Djeddah.

SBS French - SBS en français
Le journal du 11/03/2025 : discussions attendues entre Ukrainiens et Américains

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 10:03


Volodymyr Zelensky est arrivé en Arabie saoudite, avant l'ouverture de discussions entre Ukrainiens et Américains. Kiev proposera une trêve « dans les airs » et « en mer » lors des pourparlers. De son côté, Marco Rubio, le secrétaire d'Etat américain, a déclaré avoir bon espoir de « résoudre » la question de la suspension de l'aide américaine à l'Ukraine.

RTL Matin
RUSSIE - Ce que l'on sait de l'attaque "massive" de drones ukrainiens sur Moscou

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 3:03


Ecoutez RTL Matin avec Amandine Bégot et Thomas Sotto du 11 mars 2025.

On marche sur la tête
Cyril Hanouna - « Pour moi les Ukrainiens ne sont pas tout roses dans cette histoire, ce sont eux qui ont violé les traités de Minsk » pense Anthony, auditeur d'Europe 1

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 18:54


Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la situation géopolitique en Europe face à Moscou à propos du conflit en Ukraine.

Le Média
Trump, Musk, JD Vance : ce qui se passe dans la tête des américains

Le Média

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 36:40


Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump bouleverse l'ordre mondial. Hyperactif sur la scène internationale, il affiche sa préférence pour Vladimir Poutine au détriment de Volodymyr Zelensky, sapant le moral des Ukrainiens et des Européens. Il relance des guerres commerciales contre la Chine et même contre le voisin canadien. Plus encore, il soutient sans complexe les ultras sionistes en Israël, aggravant le sort des Palestiniens. Les États-Unis sont-ils en train de dynamiter le système de régulation hérité de la Seconde Guerre mondiale ? Pour Hubert Védrine, l'Amérique a changé, et le trumpisme est là pour durer. Avec Bertrand Badie, politiste et auteur de L'art de la paix, nous interrogeons la réalité idéologique de l'Amérique actuelle. Quels courants façonnent la politique étrangère américaine ? Nationaux-conservateurs, néoconservateurs, progressistes : quelles sont leurs visions ? Et quel rôle jouent les groupes d'intérêt économiques dans la projection de la puissance américaine ? Enfin, nous analysons la bataille culturelle que les trumpistes mènent contre le progressisme, y compris en Europe. JD Vance, dans un discours récent à Munich, en est une illustration frappante : sous couvert de liberté d'expression, il défend une extrême droite qui se prétend victime de censure. Mais aux États-Unis, les trumpistes ont-ils réellement gagné la bataille des valeurs qu'ils veulent exporter ?▶ Soutenez Le Média :

C dans l'air
Poutine/ Macron : le ton monte

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 64:20


C dans l'air du 7 mars 2025 - Poutine/ Macron : le ton monteFace au désengagement des Américains, les Vingt-Sept se sont mis d'accord hier à Bruxelles sur un plan de 800 milliards d'euros pour se réarmer rapidement. "Des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire sur le sol européen des munitions, des chars, des armes, des équipements parmi les plus innovants", avait expliqué mercredi soir lors de son allocution télévisée Emmanuel Macron qui veut aller plus loin. Le chef de l'Etat défend également l'idée d'un grand emprunt commun et s'est dit prêt à l'ouverture d'un débat stratégique sur l'extension de la dissuasion nucléaire de la France aux pays de l'UE. Un sujet qui fait couler beaucoup d'encre et a suscité de vives réactions à Moscou et Washington. Vladimir Poutine l'a accusé hier de vouloir revenir "aux temps de Napoléon, en oubliant comment ça s'est terminé", en référence au fiasco de la campagne de Russie. La menace est explicite. Alors depuis Bruxelles le chef de l'État a répliqué : "Napoléon menait des conquêtes. La Russie est la seule puissance impériale que je vois en Europe et c'est un impérialisme révisionniste de l'histoire et de l'identité des peuples. En tout cas c'est une contre-sens historique" a-t-il asséné. Le président de la République a également répondu à son homologue américain qui a mis en doute la solidarité de la France si les Etats-Unis avaient un problème : "Nous sommes des alliés loyaux et fidèles. Que quiconque ose en douter regarde l'histoire contemporaine qui est la nôtre. Elle justifie respect et amitié et je pense que l'on est en droit de réclamer la même chose" a-t-il affirmé.En début de semaine, Donald Trump a ordonné la suspension de toute fourniture d'armes et munitions à l'Ukraine. Le directeur de la CIA a également confirmé avoir mis fin aux échanges de renseignements avec Kiev alors que sur le front les combats se poursuivent. Nos journalistes ont rencontré à Zaporijia, en Ukraine, Maksym et Tetatyana. Tous deux sont originaires de Melitopol, une ville située au sud de l'Ukraine occupée par les Russes depuis le début de l'invasion en 2022. C'est là qu'ils ont été enlevés par les soldats russes et séparés - Maksym pendant 8 mois, Tetyana pendant 44 jours. Une période extrêmement difficile au cours de laquelle ils ont été torturés et violentés. Ils nous en parlent ce soir dans #cdanslair.Pendant ce temps-là, en France, l'aide à l'Ukraine fait débat. Marine Le Pen a dit soutenir les Ukrainiens, tout en refusant une réponse européenne au conflit et relativisant la menace russe. Dans un entretien au Figaro, la triple candidate à l'élection présidentielle a considéré comme "étrange" l'urgence exprimée par Emmanuel Macron lors de son allocution. Elle a également dit être sur la même ligne que François Fillon qui siégeait jusqu'en 2022 au conseil d'administration de deux entreprises russes, dont une étatique, et qui a affirmé dans les colonnes de Valeurs actuelles : « La Russie est une menace infiniment moindre que celle de l'islam radical". "Oui, la Russie a attaqué illégalement l'Ukraine mais de là à laisser croire qu'elle veut envahir l'Europe, tout cela me semble totalement farfelu", a renchéri de son côté l'Eurodéputé RN Thierry Mariani. Une position partagée par l'extrême droite européenne, tiraillée sur l'Ukraine, ses liens avec la Russie et sa fascination pour Donald Trump.Les experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, auteure de Macron-Poutine, les liaisons dangereuses- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine- Anne PONSINET ( en duplex de Moscou) - Correspondante en Russie – France Télévisions

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Bernard-Henri Lévy : «Lorsque le président Zelensky dit que “nul au monde ne souhaite plus la paix que les Ukrainiens“ c'est vrai»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 26:27


Tous les soirs à 20h30, Pierre de Vilno reçoit un invité qui fait l'actualité politique. Ce soir, il reçoit l'écrivain et philosophe, Bernard-Henri Lévy revenu du Donbass sur le front ukrainien, il donne son ressenti sur ce qu'il a vu et constaté sur place ainsi que sur les perspectives de fin de conflit. Dans un second temps, il est question de l'allocution d'Emmanuel Macron concernant la guerre en Ukraine, de la menace russe, mais aussi sur l'échange musclé entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la maison Blanche.

C dans l'air
Oxana Melnychuk - Ukraine: Le jour où l'Amérique l'abandonné

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 11:21


C dans l'air l'invitée du 4 mars 2025 avec Oxana Melnychuk, politologue ukrainienne et présidente de Unis pour l'Ukraine.Après le clash avec Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, colère, angoisse, tristesse… Les propos du président américain à l'égard de l'Ukraine et de Volodymyr Zelensky, vendredi 28 février, ont provoqué indignation et effroi dans le pays en guerre. Un torrent d'émotions que les Ukrainiens, qu'ils soient civils à l'arrière ou soldats sur le front, ont partagé en masse sur les chaînes Telegram et les réseaux sociaux, tout au long d'une nuit marquée par de nombreux bombardements russes sur plusieurs villes.Et maintenant , le président des Etats-Unis attend que le gouvernement ukrainien prouve qu'il recherche la paix avec la Russie et suspend les livraisons d'armes. Une manière de faire pression sur Volodymyr Zelensky.

Les matins
Retour de front : les visages de la résistance ukrainienne

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 38:45


durée : 00:38:45 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après le virage de la politique étrangère étasunienne, quel sentiment domine chez les Ukrainiens ? Allons au plus près de la résistance ukrainienne, avec Lucas Menget et Emmanuel Carrère, réalisateurs du documentaire “Des trains dans la guerre”, et Michel Hazanavicius, auteur de “Carnets d'Ukraine”. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuel Carrère Ecrivain, scénariste, cinéaste; Michel Hazanavicius Réalisateur, scénariste et producteur français; Lucas Menget Grand reporter

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine jubile - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 63:13


C dans l'air du 4 mars 2025 - Ukraine : Trump suspend l'aide militaireForcer la paix en Ukraine et accentuer la guerre commerciale. Après la rencontre de vendredi à la Maison-Blanche, qui a tourné en affrontement verbal, devant les caméras du monde entier, entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et JD Vance, les États-Unis ont décidé de resserrer encore l'étau sur le dirigeant ukrainien, en décidant cette nuit de la suspension de l'aide militaire cruciale à Kiev. "Ce gars ne veut pas de paix tant qu'il a le soutien des États-Unis", a écrit hier Donald Trump sur son réseau social. Le président américain a ordonné une "pause" dans les livraisons d'armes et de munitions, accordées par son prédécesseur aux Ukrainiens en guerre contre la Russie.Le vice-président américain JD Vance a, de son côté, estimé sur Fox News que le président ukrainien avait "montré un refus clair de s'engager dans le processus de paix". "Il n'y était pas encore, et je pense, franchement, qu'il n'y est toujours pas, mais je pense que nous finirons par y arriver. Il le faut", a-t-il dit.Avec ce gel de l'aide militaire, l'administration Trump entend contraindre le dirigeant ukrainien à accepter un cessez-le-feu sans conditions. Obtenir des garanties de sécurité américaines est "d'une importance existentielle" pour Kiev, mais aussi pour l'Union européenne, a martelé ce mardi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, lors d'une conférence de presse. L'Ukraine s'est dit "déterminée à poursuivre sa coopération" avec Washington et prête à signer "à tout moment" l'accord-cadre sur l'exploitation de ses ressources naturelles par les États-Unis, mais elle ne fera pas de concessions territoriales. Kiev a également indiqué "discuter" avec les Européens de la possibilité de remplacer l'aide militaire américaine.L'UE, par la voix de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a dans la matinée dévoilé un plan pour "réarmer l'Europe" qui doit lui permettre de mobiliser près de 800 milliards d'euros pour sa défense, et fournir une aide immédiate à l'Ukraine, alors que la décision américaine se fait déjà ressentir dans le principal centre logistique en Pologne. La situation est "très grave" a déclaré le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, soulignant que cette décision américaine "d'une grande importance politique" a été prise "sans aucune information ni consultation" des alliés de l'OTAN. Dans une interview à CNN, le président finlandais Alexander Stubb a proposé de son côté que l'Ukraine devienne automatiquement membre de l'OTAN si la Russie venait à rompre un cessez-le-feu, se faisant l'écho d'une suggestion émise par un sénateur américain proche de Donald Trump. Mais le président américain, lui, exclut l'idée d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN - ligne rouge pour Moscou - et le vice-président américain s'en est encore pris aux Européens, les appelant à être "réalistes", plaidant le fait que "cette guerre ne peut pas durer indéfiniment." Déjà à la mi-février, l'ex-sénateur de l'Ohio avait stupéfié les responsables européens en se lançant dans une violente attaque contre les démocraties européennes et en les appelant à rompre le "cordon sanitaire" avec l'extrême droite. L'altercation avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 28 février dans le Bureau ovale, a illustré le poids prédominant qu'il occupe désormais à la Maison-Blanche et son souhait de radicaliser la politique étrangère américaine.Parallèlement, le président américain a décidé d'intensifier sa guerre commerciale. Depuis ce matin, les produits canadiens et mexicains qui entrent sur le sol américain sont taxés à 25 %, et les droits de douane sur les produits chinois sont passés à 20 %. En réponse, le Canada et la Chine ont décidé d'imposer des taxes sur les produits américains.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, auteur de La guerre des mondes- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de "Qui est vraiment Donald Trump ?"- Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire "Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique"- Anastasia FOMITCHOVA (en duplex de Kiev) - Docteur en sciences politiques rattachée à la chaire d'études ukrainienne de l'université d'Ottawa.

ONU Info

Au menu : Devant le Conseil des droits de l'homme, Volker Türk évoque :

Revue de presse française
À la Une: la France réplique après l'altercation Trump-Zelensky

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 4:52


C'est Emmanuel Macron qui mène la contre-attaque, tambour battant, dans la Tribune Dimanche, le Parisien Dimanche, et le Journal du Dimanche, auxquels il a accordé un entretien. Reprenant une phrase du président, la Tribune Dimanche titre : « Notre sécurité est en jeu ». Malgré l'humiliation que Donald Trump a fait subir vendredi à Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale ,Emmanuel Macron estime que « la destinée manifeste des Américains est d'être du côté des Ukrainiens ». Et il ajoute : « Nous sommes tous d'accord pour faire la paix, mais il ne peut y avoir de paix juste et durable avec un abandon de l'Ukraine ». Emmanuel Macron appelle au « sursaut européen » titre de son côté le Parisien Dimanche, alors que le Journal du Dimanche précise lui aussi que Macron veut une paix « durable » et rejette toute « capitulation » « face à l'incertitude américaine ». « L'Europe cherche la parade », titre de son côté le Parisien Dimanche. Pour Emmanuel Macron, « laisser l'Ukraine sans garantie de sécurité, c'est permettre à la Russie, sans zone tampon, de dévorer la Moldavie et de venir aux frontières de la Roumanie ». De tout cela, les dirigeants européens discuteront aujourd'hui à Londres. « Après la gifle de Washington à Zelensky », ajoute la Tribune Dimanche, « les Européens font face à des défis sécuritaires inouïs ». « S'ils ne veulent pas disparaître de la scène internationale, ils se doivent de prendre conscience du moment historique que nous traversons ».  Puissance mondialeFace à l'omniprésence de Donald Trump sur la scène internationale, certains croient en tout cas que la France peut tirer son épingle du jeu. C'est le cas d'Hubert Védrine. Dans Marianne, l'ancien ministre des Affaires étrangères estime que « nous sommes une puissance moyenne d'influence mondiale ». « Ce qui n'est pas rien », dit-il. « Il y a 193 pays à l'ONU dont 180 ne sont pas des puissances. Nous avons des atouts que les autres n'ont pas. Nous avons la bombe. Nous siégeons au Conseil de Sécurité, nous avons un poids fort en Europe… ». « Alors, que faire de tout cela ? » interroge Hubert Védrine. « Il faut », répond-il, « s'appuyer sur notre capacité de dissuasion et miser sur nos capacités industrielles avec la question du réarmement ». Et sur qui la France pourrait-elle s'appuyer ? Selon l'ancien ministre « il faut savoir penser au niveau français dans certains cas, et au niveau européen dans d'autres ».BattanteEn cette période mouvementée où Donald Trump est bien souvent à la Une des journaux et des hebdomadaires, le Nouvel Obs fait exception cette semaine. L'hebdomadaire fait sa Une avec un Prix Nobel de la Paix : l'iranienne Narges Mohammadi qui a lui accordé une interview, car elle bénéficie actuellement d'une liberté provisoire pour raisons de santé. Elle aurait pu se faire discrète. Mais non ! « J'utilise ma libération conditionnelle pour renouer avec mes proches », dit-elle, « pour voir un maximum de personnes qui viennent me rendre visite à la maison, et pour témoigner sur les prisons iraniennes et la répression du régime, en particulier depuis le mouvement Femme, Vie, Liberté ». Car Narges Mohammadi est une battante. « Je ressens encore les séquelles de mes années d'incarcération », raconte-t-elle. « Mais psychologiquement je suis toujours debout (…) la prison n'a jamais réussi à me briser ». Le prix est pourtant cher à payer. Narges Mohammadi n'a pas vu ses enfants, qui vivent en France, depuis dix ans. « Dès l'université », explique-t-elle, « je savais que je me battrais pour la liberté en Iran : ce combat est devenu le fil conducteur de mon existence. C'est celui qui me porte aujourd'hui, malgré la séparation avec mes enfants, malgré la prison, malgré la douleur, c'est la conviction profonde qu'il y a un avenir possible, en le fondant sur le respect de la vie humaine ».Il n'arrête pasEnfin, l'Express s'intéresse aux ambitions de François Hollande. Aux yeux de l'hebdomadaire, « l'ancien président désormais député, est redevenu un acteur central au sein du Parti socialiste et rééquilibre le rapport de force avec Jean-Luc Mélenchon ». Quel est son état d'esprit ? Selon l'Express, « François Hollande ne rêvait pas de redevenir député, mais il a vite compris que c'est au Palais Bourbon que la politique se faisait désormais, c'est surtout là que le futur de la gauche se prépare, unie ou non ». Il est souvent sollicité, consulté, écouté… « L'ex-président boit du petit lait », nous dit l'Express. « Qui se souvient qu'au printemps dernier, en pleine campagne des européennes, l'homme était encore radioactif à gauche ? ». Quant à ses éventuelles ambitions pour l'élection présidentielle de 2027, ses amis notent « qu'il n'arrête pas, voit plein de gens, enchaîne les réunions publiques », et qu'il est, selon les mots d'un sénateur, « le mieux préparé de tous ». Une petite phrase qui en dit long…

C dans l'air
Trump / Zelensky : le choc et les conséquences - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 64:33


C dans l'air du 1er mars 2025 - Trump / Zelensky : le choc et les conséquencesLa sidération est mondiale. L'altercation, hier dans le bureau ovale, entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et son vice-président J.D. Vance restera historique. La tension est montée quand le président ukrainien a prédit que les Etats-Unis finiront par "sentir les effets de la guerre". "Ne nous dites pas ce que nous allons sentir" a riposté Trump avant une longue et violente joute verbale, et ce coup final : "Concluez un accord ou on vous laisse tomber". Le président ukrainien a ensuite quitté la Maison blanche sans signer l'accord sur les minerais pour lequel il avait fait le déplacement.Les réactions ont été immédiates : "Trump a dit la vérité au clown cocainé", a raillé l'ex-président russe Dmitri Medvedev, tandis que l'Europe a exprimé son soutien en bloc à Zelensky. Celui-ci, interrogé sur Fox News, a refusé de présenter ses excuses à son homologue américain. Il est arrivé cet après-midi à Londres, où aura lieu demain un sommet crucial d'une douzaine de dirigeants européens.Zelensky est donc affaibli. cet ex=comédien devenu chef de guerre, souvent comparé à Churchill, s'est vu propulsé au coeur d'un conflit qui décime sa population et bouleverse l'ordre géopolitique mondial. C dans l'air fait le bilan de son action depuis trois ans, entre communication réussie et contre offensive ratée sur le front face aux Russes. Un président en difficulté pourtant soutenu à 57% par les Ukrainiens.Les Ukrainiens qui par milliers ont quitté le pays depuis février 2022 pour fuir la guerre. Près de 70 000 vivent aujourd'hui en France. C dans l'air a rencontré une famille ukrainienne installée à Rouen depuis deux ans. Elle comme ses proches restés au pays rêvent d'une paix durable.Alors, quelles vont être les conséquences de cette passe d'armes entre Trump et Zelensky ? L'Ukraine peut-elle tenir sans le soutien américain ? Comment se déroule l'intégration des réfugiés ukrainiens en France ?Les experts :Général DOMINIQUE TRINQUAND : Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de "Ce qui nous attend"CLAUDE GUIBAL : Grand reporter à la rédaction internationale de Radio FranceMARIE JEGO : Journaliste au Monde, ancienne correspondante en RussieVINCENT HUGEUX : Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationauxSONIA DRIDI (en duplex) : Journaliste correspondante aux Etats=Unis

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 1er mars 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré entièrement à la guerre en Ukraine. En première partie, les Ukrainiens fatigués et résignés après trois ans de guerre menée par la Russie. En seconde partie, des mercenaires étrangers, dont des Colombiens, viennent pour combattre aux côtés des Russes ou des Ukrainiens, en échange d'un bon salaire. Après 3 ans de guerre, les Ukrainiens résignés  Cela fait trois ans, aujourd'hui, que la Russie a lancé son invasion de l'Ukraine. La population ukrainienne, est épuisée. Sur le front, l'armée résiste mais les forces russes continuent d'avancer dans l'est du pays. C'est ce moment que Donald Trump choisit pour engager des négociations directes avec Vladimir Poutine, provoquant stupeur et inquiétude en Ukraine.Un Grand reportage de Julien Chavanne (avec Boris Vichith & Hlib Yehorov) qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Guerre en Ukraine : ces mercenaires colombiens qui partent au front Depuis trois ans déjà, l'agression russe ravage l'Ukraine. Les villes sont dévastées, la population épuisée. Mais certains voient dans cette guerre, une opportunité. Ce sont les milliers de mercenaires étrangers qui sont engagés pour combattre des deux côtés. Parmi eux, des centaines de Colombiens. Ils sont généralement vétérans et accourent derrière la promesse d'un salaire alléchant. mais une fois sur place, c'est l'horreur qui les submerge. Et peu d'entre eux reviennent vivants.Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Sébastien Farcis.

C dans l'air
Trump/Zelensky: le face-à-face - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 63:45


C dans l'air du 28 février 2025 - Trump/Zelensky: le face-à-faceTrois ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky est convié ce vendredi en fin d'après-midi à la Maison-Blanche par Donald Trump, en plein rapprochement entre les États-Unis et la Russie. Un président américain qui, ces dernières heures, a adouci considérablement son discours à l'égard de son homologue ukrainien, minimisant ses propos du 19 février sur le président ukrainien, qu'il avait qualifié de "dictateur sans élection". "J'ai dit ça ?", a-t-il feint de s'étonner. "J'arrive pas à croire que j'ai dit ça. Question suivante", a-t-il ajouté, affirmant ensuite avoir "beaucoup de respect" pour Volodymyr Zelensky.Ce changement de ton est-il lié à la perspective d'un deal sur les ressources minières ukrainiennes ? La venue du président ukrainien à Washington survient d'abord et avant tout pour discuter d'un accord sur les terres rares ukrainiennes, préalable fixé par le locataire de la Maison-Blanche avant toute négociation diplomatique autour de la résolution de la guerre avec la Russie. Au terme d'un bras de fer entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, cet accord essentiellement financier prévoirait qu'Américains et Ukrainiens exploitent en commun des richesses naturelles (minéraux, hydrocarbures, pétrole et gaz naturel), et que les revenus qui en seraient issus aillent dans un fonds "conjoint à l'Ukraine et l'Amérique". Kiev devrait verser la moitié de ce qu'il retirera de son sous-sol, en échange, l'Ukraine demande des garanties de sécurité, soit un mécanisme politico-militaire devant dissuader la Russie de toute nouvelle invasion après un éventuel accord de cessation des hostilités. Pour l'heure, l'accord fait référence à la sécurité de l'Ukraine, mais sans engagement concret. Un point qui demeure encore flou et pourrait se préciser dans les prochaines heures.Hier soir, le Premier ministre britannique était lui aussi à la Maison-Blanche. Dans la foulée Keir Starmer a invité plus d'une douzaine de dirigeants européens à une rencontre dimanche. L'objectif est de "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité, a annoncé son bureau. Ce jour-là, il accueillera également le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Downing Street après une réunion téléphonique dans la matinée avec les pays baltes. Des États baltes qui, avec la Pologne, intensifient leurs préparatifs en vue d'un conflit militaire, craignant que la Russie ne se prépare à une nouvelle attaque.Le service de renseignement extérieur de l'Estonie a averti que la Russie renforçait ses forces armées, laissant craindre "une future guerre potentielle avec l'Otan". Les services de renseignement danois estiment quant à eux que la Russie serait prête à mener une "guerre à grande échelle" en Europe d'ici cinq ans, si elle percevait l'Otan comme faible. Or, l'affaiblissement de l'Alliance transatlantique semble désormais inévitable depuis la charge virulente du vice-président américain J.D. Vance contre l'Europe lors de la conférence de Munich sur la sécurité et le rapprochement accéléré entre la Russie et les États-Unis sur fond de pourparlers de paix sur l'Ukraine.Pendant ce temps-là, aux États-Unis, de plus en plus d'Américains redoutent les effets de la politique menée par Donald Trump, l'instauration de nouveaux droits de douane menaçant d'attiser l'inflation qui impacte déjà fortement leur pouvoir d'achat. Avec la hausse du coût de la vie, jumelée à une crise du logement, de nombreux séniors se retrouvent à la rue. Du jamais vu depuis la Grande Dépression", explique Dennis Culhane, professeur spécialisé dans les sans-abris, dans les colonnes du Wall Street Journal.Les experts :- ANTHONY BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales - ISABELLE LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro, et je rappelle votre livre "Macron Poutine. Les liaisons dangereuses", paru aux éditions de l'Observatoire- RYM MOMTAZ - chercheuse en géopolitique et experte des relations transatlantiques pour le centre Carnegie Europe- VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY - Ancien directeur du centre des hautes études militaire et ancien commandant de l'école navale.

RTL Matin
TRUMP/ZELINSKI - Minerais ukrainiens : peut-on trouver un accord ? Philippe Corbé est l'invité de RTL Soir

RTL Matin

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 7:55


Philippe Corbé ancien correspondant à New York à RTL, spécialiste des Etats Unis et que l'on peut retrouver chaque semaine sur toutes les plateformes son podcast "Zeit-Geist". Il y raconte l'Amérique sous Donald Trump. Volodymyr Zelensky est en ce moment même à la Maison Blanche. Donald Trump et Volodymyr Zelensky doivent finaliser un accord sur l'exploitation de minerais ukrainiens. Philippe Corbé est l'invité pour tout comprendre au micro d'Yves Calvi Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 28 février 2025.

ActuElles
Ukraine : trois ans après l'invasion russe à grande échelle, les Ukrainiens continuent à résister

ActuElles

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 10:47


24 février 2022 : c'est le jour où la Russie lance son invasion à grande échelle de l'Ukraine. Trois ans plus tard, jour pour jour, la population ukrainienne continue à résister, jusqu'au ballet de l'opéra de Kiev, qui danse envers et contre tout.

C dans l'air
Défendre l'Ukraine… sans Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 63:36


C dans l'air du 24 février 2025 - Défendre l'Ukraine… sans Trump ? Emmanuel Macron est en visite officielle à Washington, ce lundi 24 février, où il va rencontrer Donald Trump pour aborder la guerre en Ukraine qui a débuté il y a tout juste trois ans. L'objectif du président de la République est clair : peser dans le jeu diplomatique et défendre les intérêts des Européens, sur fond de rapprochement accéléré entre les Etats-Unis et la Russie. L'Ukraine comme les membres de l'UE craignent d'être sacrifiés dans ces négociations qui se déroulent pour l'instant sans eux. Le chef de l'Etat va donc tenter de changer la donne ce soir. "Je vais lui dire : 'Au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n'est pas toi, pas ta marque de fabrique, pas ton intérêt'", a -t-il affirmé jeudi lors d'un échange sur les réseaux sociaux. Le président de la République espère démontrer à son homologue américain qu'en cédant trop à la Russie, il encouragerait son adversaire numéro un, la Chine, à pousser son avantage à Taïwan. "Toi qui veux que la Chine ne vienne pas contester Taïwan, comment expliquer que la Chine n'a pas le droit d'envahir Taïwan et que la Russie aurait le droit d'envahir l'Ukraine ?" a expliqué Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat entend aussi jouer la carte économique alors que Donald Trump a fait de la "diplomatie transactionnelle" sa marque de fabrique depuis son retour à la Maison-Blanche.De son côté le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à une "paix réelle et durable" en 2025, ce lundi, lors d'un sommet organisé à Kiev avec treize dirigeants européens dont la présidente de la Commission européenne. "Nous sommes à Kiev aujourd'hui, parce que l'Ukraine, c'est l'Europe. Dans cette lutte pour la survie, ce n'est pas seulement le destin de l'Ukraine qui est en jeu. C'est le destin de l'Europe", a déclaré Ursula von der Leyen avant d'annoncer qu'une nouvelle aide de 3,5 milliards d'euros pour l'Ukraine "arrivera dès le mois de mars".Que peuvent espérer la France et les Européens de cette rencontre à Washington ? Quels en sont les enjeux pour l'Ukraine et le Vieux continent ? Assiste-t-on au réveil des Européens ? Quelle défense européenne ? Vainqueur des élections législatives allemandes ce dimanche 23 février, le chef du parti conservateur Friedrich Merz a reconnu que ses "priorités absolues" était désormais le renforcement de la défense européenne afin que l'Europe atteigne "progressivement l'indépendance vis-à-vis des Etats-Unis". Face au gouvernement américain qui "se montre largement indifférent au sort de l'Europe", celui qui est appelé à former le prochain gouvernement allemand a évoqué "une capacité de défense européenne autonome" comme alternative à "l'Otan dans sa forme actuelle". Vendredi, veille du scrutin, il avait estimé que la garantie de sécurité américaine n'était plus assurée, et qu'il allait se rapprocher de la France et du Royaume-Uni pour voir comment leur "parapluie" nucléaire pouvait s'étendre à l'Allemagne. Des propos qui marque un changement de cap historique à Berlin, et en particulier au sein de la CDU, fervente partisane depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de la doctrine de sécurité transatlantique, alors que l'histoire s'accélère et que Vladimir Poutine n'a jamais semblé aussi près de gagner sa guerre en Ukraine, trois ans après avoir débuté l'invasion du pays.Après trois ans de combats acharnés qui ont fait des centaines de milliers de victimes des deux côtés, pour le maître du Kremlin, la promesse de négociations est un premier pas vers une fin de la guerre aux conditions russes. Un scénario du pire pour l'Europe et les Ukrainiens qui n'ont néanmoins pas dit leur dernier mot. Car si dans la population ukrainienne il y a une forme de lassitude et une division entre ceux qui se battent et ceux qui ne se battent pas, il y a également de l'espoir et beaucoup de résistance. Nos journalistes se sont rendus dans le pays et ont rencontré des couples qui ont décidé d'avoir un enfant malgré tout. Donner la vie est vécu pour certains d'entre eux comme un acte patriotique de résistance, mais c'est surtout une façon de se projeter dans un pays en paix.Les experts :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Marion VAN RENTERGHEM- Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Grand reportage
Après 3 ans de guerre, les Ukrainiens résignés

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 19:23


Cela fait trois ans, aujourd'hui, que la Russie a lancé son invasion de l'Ukraine. La population ukrainienne, est épuisée. Sur le front, l'armée résiste mais les forces russes continuent d'avancer dans l'est du pays. C'est ce moment que Donald Trump choisit pour engager des négociations directes avec Vladimir Poutine, provoquant stupeur et inquiétude en Ukraine. «Après 3 ans de guerre, les Ukrainiens résignés», un Grand Reportage de Julien Chavanne, Boris Vichith et Hlib Yehorov.

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale : Ukraine, 3 ans de guerre

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 19:30


Après trois ans de guerre en Ukraine, quel est le rapport de force sur le terrain, que faut-il attendre des pourparlers entre les États-Unis et la Russie, quelle sera la marge de manœuvre du président Zelensky, à quoi ressemble le quotidien des Ukrainiens et des Russes, quelles sont les conséquences économiques et politiques du conflit ? Nous répondrons à toutes vos questions. Invité :Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, chercheur-associé chez Euro Créative.

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale : Ukraine, 3 ans de guerre

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 20:00


Après trois ans de guerre en Ukraine, quel est le rapport de force sur le terrain, que faut-il attendre des pourparlers entre les Etats-Unis et la Russie, quelle sera la marge de manœuvre du président Zelensky, à quoi ressemble le quotidien des Ukrainiens et des Russes, quelles sont les conséquences économiques et politiques du conflit ? Nous répondrons à toutes vos questions. Invité :Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, chercheur-associé chez Euro Créative.

Géopolitique, le débat
Quelle paix viable pour l'Ukraine ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 49:51


À l'aube d'une quatrième année de guerre, les Ukrainiens ne faiblissent pas face à l'agression russe. Mais les morts, les blessés et les bombes pèsent de plus en plus lourdement. Les Ukrainiens sont aussi fatigués et aspirent à un retour à une vie sans combats. Après le choc en 2022, l'espoir en 2023, les difficultés en 2024, 2025 marque un tournant avec une lassitude certaine et la réalité qui s'impose selon laquelle les Ukrainiens doivent désormais se battre seuls. En tout cas sans les Américains.La question reste ouverte en ce qui concerne les Européens. La suite est également claire : l'Ukraine n'entend pas renoncer à ses territoires souverains, ni à son adhésion à l'OTAN. Cette position est-elle tenable ? D'aucuns assurent que le gel sous pression de Trump est le prélude à une seconde guerre russo-ukrainienne. Un conflit futur quand le facteur Trump disparaitra. Quelle paix pour l'Ukraine ?Invités : Alexandra Goujon, maître de conférences à l'Université de Bourgogne Auteur de « Ukraine : de l'indépendance à la guerre », éd. le Cavalier bleu Philippe Gros, maître de recherche à la FRS, la Fondation pour la recherche stratégique, spécialisé dans les questions militaires Yurri Clavilier, chercheur à l'International Institute for Strategic Studies.

Reportage International
Irlande: ces ressortissants ukrainiens qui retournent combattre au front

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 2:35


Après presque trois ans d'invasion à grande échelle, les forces ukrainiennes cherchent à recruter parmi les centaines de milliers d'hommes ukrainiens vivant en Europe. Ils sont près de 700 Ukrainiens vivant en Europe à s'être inscrits pour rejoindre la Légion ukrainienne, une nouvelle formation de l'armée censée être bientôt déployée contre les troupes russes sur le front. Parmi eux, Oleg, étudiant en génie mécanique à la prestigieuse Université Trinity. Le jeune homme n'a que 22 ans, est né dans l'ouest de l'Ukraine, mais il a vécu toute sa vie en Irlande. Et pourtant, il compte bien s'engager en tant que volontaire. « Tout le monde me supplie de ne pas partir. Et moi aussi, je m'inquiète pour ma sécurité. Mais je veux contribuer à la défense de l'Ukraine. Si cela implique de rejoindre l'infanterie, je le ferai, je crois que je serai plus utile si je pouvais aider du côté de la guerre technologique, dans l'utilisation de drones par exemple. Combattre dans l'infanterie, c'est terrifiant », confie-t-il.Tatouage du trident, symbolique de l'indépendance ukrainienne, sur l'avant-bras, Oleg le reconnaît : il n'a aucune expérience militaire. Pour rejoindre la Légion ukrainienne, la première question posée à tous les volontaires lors de l'inscription en ligne concerne leur expérience dans l'armée ou bien la police. Si la réponse est non, le processus est interrompu. Mais voilà, les candidats peuvent se reconnecter immédiatement et changer, tout simplement, leur réponse en oui.Mais peu importe son expérience, d'après Oleg, l'Ukraine a plus que jamais besoin de tout le soutien possible. « J'aimerais vraiment que nous puissions remporter cette guerre sans ma participation, mais je crois que si nous devions perdre cette guerre et notre État, et que je n'aie rien fait pour contribuer à l'effort, je ne sais pas si je pourrais me le pardonner, confesse le jeune homme. Je ne veux vraiment pas mourir ! Mais c'est compliqué. Je ressens cet impératif moral d'aider les miens et de faire tout ce que je peux pour que mon père rentre à la maison, sain et sauf, et pour que mes amis et proches s'en sortent. » Son père est parti se battre contre les troupes russes, en 2022. C'est l'une des raisons qui poussent Oleg à vouloir s'engager à son tour.Selon Larysa Gerasko, ambassadrice d'Ukraine en Irlande, il est impossible de savoir le nombre exact d'hommes ukrainiens en Irlande qui se sont inscrits à la légion. Mais l'ambassadrice nous le confirme, ceux qui ont fui la guerre récemment ne sont pas les seuls à s'engager. « Certains Ukrainiens qui vivaient ici depuis 20 ans, 15 ans, avant l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, ont rejoint les forces militaires et se battent aujourd'hui ! Parce qu'ils sont Ukrainiens et que notre pays, notre patrie, est attaquée. Nous serions heureux de vivre à nouveau en paix, mais nous n'abandonnerons jamais, nous ne capitulerons pas », s'exclame-t-elle. Ces derniers mois, Donald Trump a martelé pouvoir imposer une paix en Ukraine en un jour. Mais son plan consisterait à céder la Crimée et la région du Donbass à la Russie, en échange d'un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.À lire aussiPrisonniers de guerre ukrainiens: un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes

C dans l'air
Trump attaque le "dictateur" Zélensky - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 63:49


C dans l'air du 20 février 2025 - Trump attaque le "dictateur" ZélenskyL'escalade continue. Hier, Donald Trump franchit une nouvelle limite et traite Volodymyr Zelensky de "dictateur". Pour lui, le président ukrainien est "un dictateur sans élection", faisant référence à la fin de son mandat expiré en mai 2024 puis prolongé par la loi martiale. Sur sa plateforme Truth Social, le président américain poursuit : Volodymyr Zelensky "devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays". Ces attaques choquent et provoquent de fortes réactions sur la scène internationale.Tout au long de la semaine, Donald Trump a multiplié ses critiques à l'égard de Volodymyr Zelensky. Mardi, il lui reproche d'être à l'origine de la guerre. Dans la même journée, il évalue sa cote de popularité à 4 % au lieu de 57 % (selon un sondage réalisé au début de février par l'Institut international de sociologie de Kiev et publié mercredi). Donald Trump utilise fake news et mensonges pour fragiliser son homologue. Volodymyr Zelensky répond et accuse le président américain de vivre dans "un espace de désinformation russe". Cette escalade de tensions plonge les Ukrainiens dans l'inconnu. Les invectives de Trump surviennent dans un contexte de rapprochement russo-américain qui rend de plus en plus incertain l'espoir d'une paix juste. L'Ukraine est seule au monde. Ces alliés européens s'inquiètent aussi. Aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit les chefs de partis afin de discuter de la situation en Ukraine. Il est attendu à Washington la semaine prochaine.Dans les prisons russes, la propagande est une arme de guerre. À Lougansk, un ancien détenu et militant pour les droits de l'homme dénonce l'usage de la violence par les officiers de l'armée russe. Les prisonniers sont torturés. Les droits humains sont bafoués. Entre ces murs, l'Ukraine est dépeinte comme un État nazi. Ces établissements pénitenciers laissent des traces indélébiles sur cette population. Dimanche dernier, Donald Trump a annoncé une rencontre très prochaine avec Vladimir Poutine. Pour Maksym BoutKevitch, il ne peut pas y avoir de négociations pour la paix sans la présence de l'Ukraine.À Kherson, le traumatisme de l'occupation russe est toujours présent. Tombée aux mains des Russes au début de la guerre, la ville est libérée par la contre-offensive ukrainienne. La population est encore très marquée par cette sombre période. Dans cette région, tout le monde est agriculteur. Ces derniers sont devenus la cible privilégiée de l'armée. Leurs entrepôts sont visés, leurs récoltes sont détruites. Même les marchés de la ville sont désormais la cible de frappes. Dans un reportage, nous suivons un couple d'agriculteurs qui nous raconte la difficulté de leur quotidien.Dans ce contexte de tensions avec le président américain, quel avenir pour l'Ukraine ? Que peut-on attendre de cette future rencontre Trump-Poutine ?Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter / Chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- TATIANA KASTOUEVA JEAN - Directrice du Centre Russie-Eurasie à l'Institut français des relations internationales.

Les matins
Ukraine : chroniques d'un écrivain dans la guerre

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 38:00


durée : 00:38:00 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - À l'aide d'une multitude de récits de la vie quotidienne des Ukrainiens, Andreï Kourkov nous donne à voir un peuple résilient qui fait face à la violence de l'envahisseur russe. Souvent avec humour, l'écrivain fait le récit d'une société dont la guerre a révélé les fractures, mais aussi les forces. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Andreï Kourkov Ecrivain

Grand reportage
Prisonniers de guerre ukrainiens: un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 19:18


Dans quelques jours, le 24 février prochain, cela fera trois ans que la Russie a envahi l'est de l'Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d'un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international. ► « Prisonniers de guerre ukrainiens : un retour au pays qui met en lumière l'enfer des geôles russes », un Grand reportage d'Emmanuelle Chaze.

C dans l'air
Trump/ Poutine : un coup de fil...et un deal ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 63:58


C dans l'air du 13 février 2025 - Trump/ Poutine : un coup de fil...et un deal ?C'est une annonce qui a pris de court l'Ukraine et l'Europe. Après un entretien téléphonique de 90 minutes avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé hier que des négociations allaient commencer "immédiatement" pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Dans le même temps, à Bruxelles, le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, a jugé "irréaliste" d'envisager un retour de l'Ukraine à ses frontières d'avant 2014 et exclu l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Il a également affirmé que les garanties de sécurité doivent être robustes, mais précisant que cette responsabilité incombe principalement aux Européens — une position que le Volodymyr Zelenski a jugée insuffisante hier dans un entretien au Guardian. Il a également indiqué que si une force de maintien de la paix devait être déployée, ce ne pourrait être qu'une mission hors de l'OTAN, sans application de l'article 5, et a définitivement écarté toute présence de troupes américaines en Ukraine. En clair, les États-Unis ne sont plus "focalisés prioritairement" sur l'Europe, et celle-ci va devoir prendre "le lead" dans la défense de l'Ukraine. De quoi soulever d'innombrables interrogations, à la fois sur le format des négociations à venir, et sur ce qui peut en sortir. Le président américain a appelé son homologue ukrainien après avoir parlé au dirigeant russe. Mais sera-t-il à la table des discussions ? Et l'Europe ? Une réunion de ministres européens, hier soir à Paris, a exigé que l'Ukraine et l'Europe "participent à toute négociation". Moscou s'y oppose, et Washington ? Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le soutien américain a pris une forme très transactionnelle, très commerciale. Ces derniers jours, il a ainsi proposé une aide militaire à l'Ukraine, mais en échange d'une garantie de Kiev sous forme de gisements de métaux rares très recherchés dans l'automobile, l'aérien, le spatial et surtout la défense. Parallèlement il fait pression sur les pays européens de l'Otan pour qu'ils dépensent 5 % de leur PIB dans la défense, et ce alors que celles-ci ont déjà fortement progressé en 2024. Il vient également de relancer la guerre commerciale en signant lundi un décret fixant au 12 mars la date d'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25 % sur l'acier et l'aluminium, "sans exceptions ni exemptions, pour tous les pays". La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a promis mardi une réponse "ferme" de l'Union européenne.Donald Trump a-t-il décidé de lâcher l'Europe ? "Il n'y a pas de trahison", a déclaré ce jeudi Pete Hegseth depuis le siège de l'Otan à Bruxelles. "Il y a la reconnaissance que le monde entier et les États-Unis sont investis dans la paix, une paix négociée", a-t-il ajouté, avant le début d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance. Mais pour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, il est "regrettable" que les États-Unis aient fait d'emblée des concessions "avant même le début des discussions", tandis que le chancelier Olaf Scholz a dit à Politico refuser une "paix imposée" à l'Ukraine.Toutes ces questions seront, à n'en pas douter, au centre des discussions de la Conférence sur la sécurité de Munich (MSC) qui va se dérouler à partir de demain et jusqu'à dimanche.Alors quels sont les plans de Donald Trump et Vladimir Poutine pour l'Ukraine ? Se dirige-t-il vers une partition "à la coréenne" ? Quel est l'état d'esprit des Ukrainiens, près de trois ans après le début de l'invasion russe ? Est-ce l'heure de vérité pour la défense européenne ? Quelle riposte de l'Europe face à Donald Trump et Vladimir Poutine ?Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express , auteure de "Le piège Nord Stream"- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de "Dans la forge du monde"- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV - Spécialiste des questions internationales