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durée : 00:09:15 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Jean-Christophe Grangé, écrivain, auteur de « Je suis né du diable » (Albin Michel), est notre invité ce dimanche matin. Cette fois, il ne raconte pas un thriller mais sa propre histoire, même si l'auteur estime qu'il s'agit peut-être de "son livre le plus terrifiant." - invités : Jean Christophe GRANGE - Jean-Christophe Grangé : Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chroniqueurs : -Gauthier Le Bret -Eliot Deval -Georges Fenech -Caroline Ithurbide Invité : -Aleksandar Nikolic, Porte-Parole du RN et député européen Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:50 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Zélia, 7 ans, voudrait savoir pourquoi nos ancêtres ont voulu changer de continent. Il y a plein de chercheurs qui, justement, essaient de comprendre ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Texte fragmentaire et sensoriel, ce récit explore les failles de la mémoire et les zones d'ombre du devenir. À travers une langue libre, qui rebondit, se heurte, creuse des passages, le narrateur remonte le fil de souvenirs épars – entre flashs du passé et visions d'un avenir incertain. Peu à peu se dessine une trame : une histoire de famille, une histoire de violence, une quête identitaire. Récit d'errance intérieure, J'aurais voulu être douze serpents interroge les seuils : ceux de l'âge adulte, de la masculinité, du rapport à l'autre et à soi dans un monde en combustion. Par Daniel Vuataz
Islam, savoir et cultures #3 - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'usureÉmission live du samedi 4 octobre 2025____________________________________________
durée : 00:02:10 - Le Cercle sortois d'animation de Sort en Chalosse a proposé une animation autour de la culture gasconne ,"ICI Roquepouy" a voulu en savoir plus Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Parce que… c'est l'épisode 0x637! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 14 et 15 octobre 2025 - ATT&CKcon 6.0 14 et 15 octobre 2025 - Forum inCyber Canada Code rabais de 30% - CA25KDUX92 4 et 5 novembre 2025 - FAIRCON 2025 8 et 9 novembre 2025 - DEATHcon 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Ce troisième épisode d'une série consacrée aux PME prend la forme d'un quiz interactif entre Nicolas-Loïc Fortin et son invité Claude. L'objectif est d'aborder des questions fréquemment posées sur la cybersécurité et la protection des données, couvrant ainsi les angles qui n'ont peut-être pas été suffisamment explorés dans les épisodes précédents. Le retour sur investissement en cybersécurité La question du retour sur investissement en cybersécurité pour les PME n'appelle pas de réponse simple par oui ou non. La difficulté réside dans la mesure de ce retour, qui doit être proportionnel aux actifs à protéger. Les PME font face à des contraintes budgétaires importantes et doivent évaluer la menace réelle qui pèse sur elles. L'intervenant illustre cette problématique par une anecdote d'une compagnie de transport qui devait protéger ses remorques contre les vols utilisant de l'azote liquide pour briser les cadenas. De la même façon, en informatique, les attaquants cherchent à « faire éclater le cadenas » pour voler le contenu. Actuellement, la plus grande menace pour les PME provient des rançongiciels, qui visent toutes les organisations, du cabinet dentaire aux entreprises de toutes tailles. La stratégie de protection doit s'adapter au niveau d'information sensible détenue. Pour les entreprises sans données sensibles, de bonnes sauvegardes suffisent pour redémarrer après une attaque. Pour celles qui manipulent des informations personnelles, des mesures plus sophistiquées s'imposent. Heureusement, des solutions peu coûteuses existent, fournies par des spécialistes en PME. L'important est d'éviter les consultants de grande entreprise qui proposent des solutions disproportionnées et effrayantes, décourageant ainsi l'investissement en cybersécurité. Solutions à petit budget Contrairement aux idées reçues, la cybersécurité à petit budget est non seulement possible, mais peut être très efficace si elle est bien choisie. L'open source offre des solutions simples et accessibles. Avec l'accompagnement d'un expert, les PME peuvent trouver des solutions gratuites ou peu coûteuses adaptées à leurs besoins réels. La clé consiste à définir ce qui est précieux pour l'entreprise, que cette valeur soit intrinsèque ou imposée par la loi. Les informations personnelles doivent être protégées par obligation légale, tout comme les numéros de cartes de crédit pour les commerçants, en vertu d'obligations contractuelles. De nombreuses solutions de qualité professionnelle peuvent être déployées par des passionnés de cybersécurité qui connaissent bien les besoins des PME. Loi 25 versus cybersécurité La question de la priorité entre la conformité à la Loi 25 et la cybersécurité suscite des débats. L'intervenant privilégie la conformité légale, car les obligations contractuelles et réglementaires ont préséance dans tous les cas. Cependant, se conformer à la Loi 25 apporte des bénéfices directs pour la cybersécurité, notamment l'obligation de créer un inventaire des données, qui constitue un avantage considérable pour la protection des informations. L'ingénierie sociale : le maillon faible Concernant les attaques par ingénierie sociale, le contexte représente un facteur plus déterminant que l'humain lui-même. Tous les humains peuvent être victimes d'hameçonnage, indépendamment de leur niveau de compétence. Lorsque le contexte nous prédispose à répondre automatiquement, nos défenses naturelles s'abaissent et nous agissons comme des « zombies », suivant le processus attendu sans questionnement. L'intervenant partage son expérience personnelle d'avoir cliqué sur un lien d'hameçonnage de son propre employeur, soulignant l'importance du timing et du contexte. Des recherches montrent que les gens sont plus susceptibles de cliquer sur des liens malveillants en fin de journée. La vigilance doit être maintenue même dans des situations apparemment normales, bien que la fragilité humaine face au contexte rende cette tâche difficile. L'authentification multifacteur : un minimum évolutif L'authentification multifacteur (MFA) constitue désormais un standard minimum, popularisé par le télétravail pendant le confinement. Cependant, cette barrière de sécurité est déjà en train d'être dépassée par des attaquants créatifs. Le MFA par SMS, qui représentait un minimum viable pendant le confinement, n'est plus suffisant aujourd'hui. Le MFA par application ou par clé physique représente maintenant le minimum requis pour tous les services, particulièrement ceux liés à l'argent. L'intervenant raconte comment, pendant son jogging matinal, il a reçu une alerte de sa banque concernant une tentative d'accès. Bien que le SMS ne soit pas la meilleure forme de MFA, cette deuxième barrière l'a alerté que son mot de passe avait été compromis. Il a immédiatement changé ses identifiants et activé une clé physique pour renforcer la sécurité. Cette expérience souligne l'importance d'activer le MFA sur tous les services critiques : courriel, systèmes comptables comme Quickbooks, et tous les systèmes au cœur du fonctionnement de l'entreprise. Gestionnaires de mots de passe La question des voûtes de mots de passe suscite beaucoup d'émotions dans la communauté cybersécurité. Les puristes recommandent les gestionnaires de mots de passe, mais une analyse pragmatique s'impose. Un carnet de mots de passe dans le tiroir du bureau vaut mieux qu'une absence de protection ou qu'une voûte mal configurée que personne n'utilisera. L'important reste d'avoir des mots de passe différents partout et d'activer le MFA, car le mot de passe seul ne constitue plus une barrière suffisante. Les voûtes modernes facilitent grandement la gestion des mots de passe et intègrent les nouvelles tendances comme l'authentification sans mot de passe. Le modèle de menace doit être considéré : si les attaquants sont en Chine ou en Russie, le carnet dans le tiroir est relativement sûr. Si la menace provient d'employés internes, d'autres solutions s'imposent. Un mot de passe simple comme « soleil123 », même avec MFA, reste problématique car la première barrière est trop facilement franchissable. Antivirus et protection moderne Les antivirus classiques ne suffisent plus à protéger adéquatement contre les cyberattaques. Les solutions modernes, appelées antivirus de nouvelle génération ou EDR (détection et réponse sur les points terminaux), offrent des protections supplémentaires en détectant les comportements suspects plutôt que simplement les signatures de fichiers. Pour les PME, des solutions intégrées comme Microsoft Defender for Endpoint constituent un bon compromis. Il faut éviter les antivirus gratuits, mais utiliser plutôt les outils de sécurité inclus dans les licences existantes de Microsoft 365 ou Google Workspace. WiFi public : l'évolution de la sécurité La sécurité des réseaux WiFi publics a considérablement évolué. Contrairement aux anciennes pratiques, utiliser un WiFi public n'est plus dangereux pour la majorité des utilisateurs. Depuis environ cinq ans, Google n'indexe plus les sites sans chiffrement de base, forçant les entreprises à améliorer leur sécurité. Les services modernes comme Microsoft 365, Outlook et les banques chiffrent toutes les communications. Tant que l'appareil est à jour et qu'aucun message d'avertissement de certificat invalide n'apparaît, il n'y a aucun danger à utiliser un WiFi public pour des usages standard avec des services légitimes de grandes compagnies. Infections par simple visite de site Il est possible de s'infecter en visitant un site web sans cliquer sur quoi que ce soit. Les attaquants, qui travaillent sur ces méthodes à temps plein, sont très imaginatifs. La meilleure protection consiste à maintenir son navigateur constamment à jour. Les navigateurs comme Chrome, Edge et Brave se mettent à jour automatiquement à chaque redémarrage. Les attaquants ont évolué au-delà des sites louches en infectant des publicités sur des sites légitimes. Les antivirus de nouvelle génération peuvent bloquer certaines de ces menaces, mais la mise à jour régulière du navigateur reste la meilleure défense. Le rôle des dirigeants Les dirigeants de PME portent la responsabilité ultime de la protection des renseignements personnels selon la loi. Dans toute organisation, les décisions de cybersécurité doivent venir du sommet. Sans l'engagement du plus haut dirigeant, aucune énergie réelle ne sera investie dans la cybersécurité. Les dirigeants doivent porter le message de cybersécurité, allouer les ressources financières et humaines nécessaires, et favoriser une culture de protection des informations. Ils sont les seuls capables d'identifier ce qui est précieux dans l'entreprise : liste de clients, procédés de fabrication, propriété intellectuelle, ou tout autre avantage concurrentiel. Cette responsabilité s'étend au-delà des obligations légales pour protéger ce qui fait vraiment la différence de l'entreprise. Conclusion Ce podcast souligne l'importance de sensibiliser les PME à la cybersécurité, car elles constituent le tissu économique du Québec, du Canada et du monde entier. Chaque PME qui tombe sous une cyberattaque affecte l'ensemble de l'écosystème économique et social. La cybersécurité pour les PME doit être accessible, pragmatique et adaptée aux réalités budgétaires de ces organisations. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Claude Mercier Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Intrasecure inc
Invités : - Elisabeth Assayag - Georges Fenech, ancien magistrat - Gauthier le Bret, journaliste - Eliot Deval, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Elisabeth Assayag - Georges Fenech, ancien magistrat - Gauthier le Bret, journaliste - Eliot Deval, journaliste Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, agriculteur, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Yves Camdeborde, chef restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Élue conseillère départementale, puis, à moins de 30 ans, maire de Pibrac (Haute-Garonne, commune de moins de 10 000 habitants) et membre de Toulouse Métropole, Camille Pouponneau incarne une génération de jeunes élus locaux engagés et ambitieux. Pourtant, en octobre 2024, elle choisit de démissionner de ses fonctions.Un départ qu'elle raconte dans son livre Maire, le grand gâchis (Éditions Robert Laffont), où elle met des mots sur une réalité souvent tue : le sentiment d'impuissance, le surmenage, la charge mentale, l'isolement, le poids des normes administratives et les tensions budgétaires.Dans cet épisode, elle revient sans détour sur les raisons de cette démission, une épreuve partagée par plus de 2 000 maires depuis les élections municipales de 2020. Un témoignage fort et lucide sur les coulisses de la fonction d'élu local, entre engagement passionné et épuisement silencieux. Pour suivre Camille Pouponneau : sur LinkedInsur Instagram
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 18 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Élue conseillère départementale, puis, à moins de 30 ans, maire de Pibrac (Haute-Garonne, moins de 10 000 habitants) et membre de Toulouse Métropole, Camille Pouponneau incarne une génération de jeunes élus locaux engagés et ambitieux. Pourtant, en octobre 2024, elle choisit de démissionner de ses fonctions.Un départ qu'elle raconte dans son livre Maire, le grand gâchis (Éditions Robert Laffont), où elle met des mots sur une réalité souvent tue : le sentiment d'impuissance, le surmenage, la charge mentale, l'isolement, le poids des normes administratives et les tensions budgétaires.Dans cet épisode, elle revient sans détour sur les raisons de cette démission, une épreuve partagée par plus de 2 000 maires depuis les élections municipales de 2020. Un témoignage fort et lucide sur les coulisses de la fonction d'élu local, entre engagement passionné et épuisement silencieux. Pour suivre Camille Pouponneau : sur LinkedInsur Instagram
"La nuit au cœur" : quand l'écriture permet d'entremêler trois destins.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Super témoignage de Caroline pour qui ça a été difficile d'accepter de ne PAS faire ce que les profs lui disaient de faire et de surmonter la peur du retrait de points.....( Et vous êtes super nombreux dans son cas ).
THébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce Best Of du podcast Les Sens de la Danse, je vous propose un extrait fort, intime et lumineux, tiré de ma rencontre avec Sofiane Chalal, danseur, chorégraphe et auteur du solo Ma part d'ombre.Sofiane y évoque avec une rare sincérité son rapport au corps, à la honte, et au regard des autres.Il parle de ce ventre qu'il a si souvent voulu cacher, qu'il a appris à haïr, à dissimuler, à camoufler…Et de la manière dont il a choisi, un jour, de ne plus en faire un ennemi mais une matière chorégraphique.
Une lettre, destinée au président Javier Milei, a été trouvée sur le téléphone de l'ex-président brésilien. Il l'avait écrite quelques jours après son inculpation et la confiscation de son passeport, en février 2025. Il y demande l'asile politique. Depuis février 2025, l'ancien président est inculpé pour plusieurs chefs d'accusation, dont, entre autres, une tentative de coup d'État. Le résultat de son procès est prévu pour septembre. Ce nouvel élément vient donc compléter une lourde enquête en cours. Cette lettre constitue donc un élément à charge supplémentaire : Jair Bolsonaro cherche à fuir le pays. À ce jour, rien n'indique que cette lettre ait été transmise à Javier Milei. Les explications de Nemo Lecoq-Jammes. En Haïti, les recettes fiscales de l'État s'effondrent tandis que celles des gangs décollent. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, revient sur le dossier économique complet publié dans les pages du journal haïtien. Aux États-Unis, le vice-président américain J.D. Vance a rendu visite à la Garde nationale déployée à Washington DC. Ils sont près de 2 000 militaires postés dans la capitale pour contrer le crime qui ravagerait la ville, selon le président Trump, et l'accueil n'a pas été très chaleureux. Alors que J.D. Vance et d'autres membres importants de l'administration Trump traversaient la gare Union de Washington, ils ont été hués et insultés par une foule de manifestants. Dans une vidéo du journal britannique The Guardian, on voit un manifestant les insulter de « sales nazis », tandis que la foule hurle : « Libérez Washington ! ». Plus tard, J.D. Vance leur rétorque : « Vous voyez ces gens dehors qui crient “Libérez Washington” ?! Libérons Washington de l'anarchie ! Et c'est plutôt bizarre qu'il y ait un groupe de personnes blanches et âgées, qui manifestent contre des politiques visant à assurer la sécurité des citoyens, alors qu'elles n'ont jamais connu le danger de toute leur vie. » Selon un sondage du Washington Post, une large majorité des résidents de D.C. s'opposent à la prise de contrôle de la police par le président Donald Trump. 65 % déclarent ne pas croire que ses actions rendront la ville plus sûre. Les États-Unis déploient aussi des forces militaires dans les eaux au large de l'Amérique latine et des Caraïbes. Trois destroyers doivent arriver aujourd'hui jeudi près des côtes du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue, mais Caracas est loin d'apprécier. « Une violation du droit international », « une tentative illégale et immorale d'esclavage », c'est ainsi que Nicolas Maduro qualifie l'opération américaine. Il est cité dans le journal El Universal. Pour El Nacional, autre média vénézuélien, « la vérité est que la Maison Blanche poursuit sa politique de pression croissante contre le régime chaviste. » Et d'ajouter qu'avec ses 4 000 marines, cette opération est une « démonstration de puissance des destroyers les plus avancés du monde. » Le média décrit la puissance de frappe et la polyvalence des navires de guerre américains. Il détaille leurs caractéristiques et leurs performances impressionnantes. Ce déploiement militaire s'inscrit dans un effort plus large de déstabilisation du président vénézuélien. La manœuvre est censée combattre les narcotrafiquants de la région, et notamment le Cartel des Soleils, cartel prétendument dirigé par Nicolas Maduro lui-même, selon les États-Unis. Le régime « est acculé et traverse l'un de ses pires moments », selon le média en ligne NTN 24. D'autant que l'administration Trump offre désormais une récompense de cinquante millions de dollars pour la capture de Maduro. Si Trump a fait de la lutte contre les narcotrafiquants sa priorité, sa stratégie très agressive vis-à-vis de ses voisins n'est peut-être pas la bonne. Dans les pages du New-York Times, le spécialiste des cartels mexicains Ioan Grillo, auteur de livres sur le sujet, revient sur l'annonce de l'administration Trump de mener des opérations anti-drogue jusque sur le sol mexicain. Selon le chercheur, cette « démonstration de force (...) n'ébranlerait guère les cartels mais envenimerait les relations avec le gouvernement mexicain, empêchant la coopération nécessaire pour démanteler ces organisations ». Cette coopération a d'ailleurs donné lieu à la livraison par le Mexique, le 13 août, de 26 membres de cartels aux États-Unis, mais la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a promis de ne jamais laisser l'armée américaine poser un pied sur le territoire mexicain. Ioan Grillo conclut que « si Washington souhaite sérieusement démanteler les cartels, il doit commencer de son côté de la frontière : réduire l'énorme demande américaine de drogue, lutter contre le blanchiment d'argent aux États-Unis et stopper l'afflux d'armes à feu illégales au Mexique ». Plus au sud, en Argentine, une séance houleuse s'est déroulée ce mercredi soir au Parlement. L'opposition à la Chambre des députés a réussi à défier Milei, sa tronçonneuse et ses coupes budgétaires. Les députés d'opposition se sont entendus pour approuver une augmentation du budget pour les soins aux personnes handicapées. « Un revers », pour Javier Milei, selon le journal Clarin, puisque le président argentin avait apposé son véto sur cette mesure. Le journal de gauche Pagina 12 évoque ces centaines de manifestants, handicapés ou proches de personnes handicapées, qui manifestaient autour du congrès avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non aux mesures d'austérité » et « Le veto nous condamne ». Pagina 12 déplore en revanche que « l'opposition n'ait pas réussi à obtenir les deux tiers des voix nécessaires pour passer outre l'autre veto du président Javier Milei sur la loi d'augmentation des retraites ». À l'inverse, pour La Nacion, c'est une « victoire significative (..) Le parti au pouvoir a ainsi freiné l'élan de l'opposition », estime le quotidien. Une retraite méritée pour les chevaux colombiens. En Colombie, en 2013, l'administration de Gustavo Petro, alors maire de Bogota, a interdit l'utilisation de la traction animale. 4 000 chevaux ont alors quitté les rues, libérés d'une tâche épuisante aux côtés des ramasseurs informels de déchets. Douze ans plus tard, certains de ces chevaux vivent une retraite paisible dans des fermes des alentours de la capitale. Reportage de Camille Bouju. Journal de la 1ere. Bruno Retailleau a entamé une tournée express aux Antilles. L'expansion du narcotrafic et la montée exponentielle de la violence sont les priorités du ministre français de l'Intérieur.
Invités : - Sabrina Medjebeur, essayiste et sociologue - Joseph Thouvenel, éditorialiste - Alain Bensoussan, avocat français - Régine Delfour, grand reporter - Muriel Ouaknine-Melki, avocate pénaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jenyfer Magweth est née dans un tout petit village de l'Oise (Hauts de France) en 1990. Sa mère camerounaise l'élève seule à seulement 18 ans. Après le collège, Jenyfer décide de changer d'environnement et elle s'inscrit au lycée à Compiègne, où elle rencontre une bande d'amies avec lesquelles elle commence à vendre de la drogue. À 15 ans, elle découvre l'argent facile. Avec ses amies, elle sèche les cours, fait la mule. Quand elle a 19 ans, Jenyfer découvre la mission locale de sa ville, qui lui propose de l'aide et des formations. Elle se découvre une passion pour aider les jeunes qui lui ressemblent et dont personne ne veut s'occuper et elle devient conseillère en insertion professionnelle. En 2018, elle crée avec plusieurs de ses amies l'association Divergence, dont elle est responsable depuis, pour soutenir les jeunes filles susceptibles de se prostituer. Jenyfer Magweth raconte son histoire au micro de Barbara Gouy.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 22 janvier 1923, des coups de feu retentissent dans les locaux de L'Action française, rue de Rome à Paris dans le 8e arrondissement. Quatre, puis un cinquième. On entend des cris ; au premier étage, c'est le chaos : une jeune femme a tiré sur le secrétaire général avant de retourner l'arme contre elle. Elle s'appelle Germaine Berton, elle a tout juste vingt ans. Elle vient de venger Jean Jaurès, assassiné neuf ans plus tôt.
Cécile Papillon est comédienne, metteuse en scène, danseuse, pédagogue de l'expression. Elle a fondé le Théâtre des Pépites à Rennes, où elle propose notamment la formation de comédiens, la mise en scène de pièces classiques et contemporaines, et des ateliers pour enfants, pour adultes et pour les personnes en situation de fragilité. Nous avons rencontré Cécile Papillon la veille de son départ pour le Festival Off d'Avignon. Depuis hier, et jusqu'au 26 juillet de ce mois, elle y interprète En un battement de cils. Cette pièce est son adaptation pour le théâtre de deux textes majeurs de Christiane Singer, Où cours-tu, Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? et Éloge du mariage, de l'engagement et autres folies. « L'amour de l'amour...cette folie, dont je n'ai jamais voulu être soulagée... » À elle seule, cette fameuse citation de Christiane Singer et reprise par Cécile Papillon, exprime le coeur du message de sa pièce. Folie ou transcendance ? L'amour amoureux peut être l'un ou l'autre et parfois les deux à la fois. Ardente et inspirée, Cécile Papillon traverse des sujets difficiles, comme celui de l'engagement, de la fidélité, des peurs, des risques à prendre, des rencontres « coup de foudre » et de la passion amoureuse qui peuvent survenir à tous les moments de la vie. Seul un battement de cils suffit… Puisant sa création dans les traditions spirituelles et artistiques d'Orient et d'Occident, Cécile nous invite à accueillir et à vivre avant tout la passion de la vie. Avec grâce et talent, Cécile exalte l'amour amoureux, celui de la relation fusionnelle avec l'autre : La quête la plus précieuse, la plus incarnée et la plus divine à la fois, mais aussi la plus difficile et souvent la plus blessée. Elle nous transmet le feu qui l'habite, et qui ressemble tant à celui de Christiane Singer. Près de vingt ans après son départ, ce feu brûle toujours aussi fort. Pour aller voir En un battement de cils, la pièce de théâtre de Cécile Papillon qu'elle interprète à la Chapelle de L'Oratoire, au Festival d'Avignon jusqu'au 26 juillet, cliquer ici. -------------- Pour découvrir le Théâtre des Pépites, créé et animé par Cécile Papillon, cliquer ici. LA FLAMME ET LA VAGUE Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Cécile Papillon, l'invitée de l'épisode que nous diffusons dès aujourd'hui, nous parle de l'amour amoureux avec les mots et l'esprit de Christiane Singer. Ce qu'elle appelle « l'amour de l'amour », qui est à la fois transcendance et folie, c'est la relation à l'autre la plus sublime, la plus espérée, la plus attendue, mais aussi, trop souvent, la plus douloureuse et la plus meurtrie. Nous sommes heureux de consacrer enfin un épisode entier de Zeteo à l'amour Eros. C'est un sujet ô combien brûlant, subtil et profond, mystérieux et envoûtant. Il fallait, pour cela, la flamme d'une femme ardente habitée par une fougue qui ressemble à celle de Christiane Singer. Ce sujet à la fois si beau et si complexe avait déjà été abordé ici, notamment lors des épisodes avec Éric-Emmanuel Schmitt. Cette fois, il est magnifié, exalté et exploré par Cécile Papillon, une femme à la fois passionnée, inspirée et courageuse. C'est tout ce qu'il faut, car ce n'est pas un sujet facile. Notre civilisation fortement influencée par les grecs nous a apprit qu'il y aurait trois amours : Agape, Philia et Eros. Les deux premiers, qui font souvent l'objet de nos épisodes, semblent plus évidents. Les riches sagesses humaines et leurs enseignements foisonnent et nous aident à les découvrir. Avec l'amour Eros, nous tâtonnons. Et c'est peut-être mieux ainsi. Nous croyons que c'est parce que l'amour de l'amour ne peut être étudié. Il ne peut-être que vécu et raconté par ceux qui ont le talent de l'exprimer. C'est là où l'Art prend toute sa place. Au cours de notre échange avec Cécile, notamment dans la beauté de ses silences et du souffle profond qui est en elle, nous avons remarqué que souvent, les mots manquaient. Et c'est bien aussi. Rien ne vaut l'expérience de la rencontre vécue. C'est pour cela que nous invitons ceux d'entre vous qui le peuvent, d'aller vivre En un battement de cils, la pièce que Cécile Papillon interprète au Festival d'Avignon depuis hier et jusqu'au 26 juillet. (voir le lien juste au-dessus de ce texte). Vous vivrez certainement un grand moment, une initiation à l'amour de l'amour, en rencontrant Cécile et, aussi, la présence vibrante de Christiane Singer. À la veille de son départ pour Avignon, nous avons eu la joie de rencontrer Cécile Papillon à Saint-Malo. En ce dernier jour de juin, qui était peut-être le plus chaud de toute l'histoire de la cité corsaire, elle avait fait le choix de quitter le manque d'air qui asphyxiait sa ville de Rennes. Cécile est allée se plonger dans la mer avant l'enregistrement. Elle avait encore les cheveux mouillés quand celui-ci a commencé. Avait-elle senti la nécessité de ce passage dans l'eau, avant de nous parler du feu de l'amour comme elle l'a fait ? Ouvrons-nous à la flamme qui est en chacun de nous, et à la vague, celle qui unit les millions de gouttes d'eau que nous sommes chacun. Zeteo n'a pas fini d'explorer les mystères de l'amour et de son incarnation. Vous le découvrirez la semaine prochaine avec Carole, dans un épisode qui marquera une étonnante continuité avec celui d'aujourd'hui. Et les semaines suivantes aussi. Pour poursuivre ensemble cet été, et continuer sa mission, Zeteo doit aussi relever ses défis hebdomadaires. Quand tous nos contenus sont accessibles entièrement gratuitement, chaque épisode est un coût. Nous sommes dans une saison où nous ne cessons pas notre activité, mais où souvent les dons cessent. Nous faisons appel à tous ceux qui le peuvent de soutenir notre effort. Nous remercions ceux qui ont contribué, et ceux qui vont le faire maintenant. Bel été à tous, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. 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La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Lytta Basset, philosophe, théologienne protestante et auteure de nombreux livres plébiscités sur la spiritualité. Comment certaines paroles de la Bible, mal comprises ou sorties de leur contexte, peuvent-elles blesser durablement ? Peut-on vraiment faire la paix avec des mots sacrés qui nous ont culpabilisés, effrayés, voire détruits ? Et si relire ces versets sous un autre regard, plus profond et vivant, permettait de s'en libérer et de se transformer ? Et si Dieu n'avait jamais voulu dire ça ? Lytta Basset ose plonger dans les textes les plus controversés de la Bible - ceux qui font fuir ou ferment le cœur - pour les relire autrement, avec un regard qui soigne. Elle témoigne de son propre cheminement aussi inspirant que bouleversant. Son livre Paroles de feu, Quand la Bible nous scandalise est paru aux éditions Albin Michel. Épisode #600Quelques citations du podcast avec Lytta Basset :"Je pars du principe que la Bible est là pour m'aider à vivre, pour me rendre plus vivante, pour m'apaiser, me libérer et même me guérir quelquefois.""La crainte de Dieu dans la Bible hébraïque, c'est le respect devant ce qui nous dépasse en fait.""Nous avons un potentiel divin juste incroyable."Thèmes abordés lors du podcast avec Lytta Basset :00:00 Introduction02:59 Les origines du livre de Lytta Basset06:03 Texte sacré et premier degré07:21 Que faire quand on est heurté par des passages de la Bible ?09:39 La force thérapeutique du texte biblique14:47 Favoriser le vivre ensemble16:07 Tracer son propre chemin18:42 Comprendre "Tu aimeras ton prochain comme toi-même"24:14 Le malentendu autour de "Ne vous tournez pas vers les revenants ni vers les esprits"28:53 Que penser du travail des mediums ?32:01 La crainte de Dieu dans la Bible36:13 Aveuglement et limites sécurisantes40:36 Que faire en cas de doute ?44:48 Explication de "Si quelqu'un veut me suivre, qu'il porte sa croix"47:02 "Je ne suis pas digne de te recevoir" et culpabilité51:36 Être capable de Dieu56:37 Deuil et consentement59:01 L'apôtre Paul et son "soyez métamorphosés"01:02:23 Rester du côté de la vie, même sans la foiAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux la newsletter Métamorphose avec des infos inédites sur le podcast et les inspirations d'AnneFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au milieu des années 1930, Benito Mussolini offre au peuple italien un dérivatif en forme de projet : la conquête – à contretemps – du royaume d'Ethiopie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des heures et des heures passées à découper un corps. A glisser des morceaux dans des sacs poubelles pour les disséminer au fil de l'eau, dans la Canal du Midi. Au printemps 2016, ce découverte macabre suffit à sidérer les policiers de la brigade criminelle de Toulouse. On se demande qui a pu imaginer et perpétrer une telle horreur. On pense évidemment à un sadique, un déséquilibré ou plutôt à un pervers qui prendrait un malin plaisir à exhiber son œuvre. Comme si son crime méritait d'être vu. Une pièce du puzzle est manquante : la tête. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En septembre 2025, la Maison des mondes africains ouvrira ses portes à Paris, après un véritable parcours du combattant pour trouver un lieu. À sa tête : Liz Gomis, journaliste et réalisatrice, de caractère bien trempé, qui n'esquive pas les tensions du moment. « C'est l'institution que j'aurais voulu à 20 ans », confie-t-elle. Elle porte ce projet avec force, mémoire et convictions. Rencontre avec une femme bien trempée, portée par un désir de transmission, de réparation, et de dialogue entre les récits afro-diasporiques et l'espace culturel français. RFI : Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, qu'est-ce que la Maison des Mondes Africains, la MansA ?Liz Gomis : La MansA, c'est une institution culturelle. C'est également un laboratoire. Nous ne nous inscrivons pas comme un musée puisque nous n'aurons pas de collection d'œuvres d'art ou autres. Nous sommes centrés sur la création contemporaine. Je dirais qu'on a un prisme aussi sur la création numérique et l'audiovisuel, parce que je viens de là. L'idée, c'est de pouvoir monter un centre qui sera pluridisciplinaire et qui croisera aussi bien les arts du spectacle, que la littérature, que le cinéma. MansA, le nom de l'institution, c'est Maison des mondes africains. Quand on dit mondes africains, on parle des Caraïbes, on parle des Amériques – du nord et du sud –, on parle de l'océan Indien et on parle évidemment de la diaspora européenne. Parce que l'idée, c'est justement de croiser ces savoirs. L'idée, c'est aussi de les faire découvrir parfois à un public plus jeune. Ce sera notre mission d'éducation, toujours sous le prisme de la culture, qui permettra, je pense, de permettre à certaines personnes de se libérer un peu de l'exigence – parce qu'on a toujours le sentiment qu'il faut avoir lu Achille Mbembe pour pouvoir rentrer dans ces sujets. Alors qu'en fait, on peut y entrer par différents biais. On peut y entrer par des œuvres d'art – en ce moment, il y a l'exposition au Centre Pompidou, Paris Noir – des moments musicaux, des moments d'expositions. Voilà, ce sera un bouillonnement de culture. Vous faites référence à Achille Mbembe qui est à l'origine de ce projet. Comment le projet a-t-il évolué depuis ce premier jet ? Achille Mbembe, effectivement, est à l'initiative de ce projet. Ensuite, j'ai vite été mise à contribution pour écrire le rapport de préfiguration. Achille est arrivé évidemment avec la philosophie et l'idée du projet, mais ensuite, il fallait transformer cela en un projet tangible. Voilà comment le projet a évolué. Je peux dire que j'y ai mis toutes mes tripes et j'y ai également mis une part de moi parce que, quelque part, la MansA, c'est un peu l'institution que j'attendais lorsque j'avais 20 ans. C'est l'institution qui m'aurait permis, il y a 20 ans, de mieux comprendre qui j'étais en tant que Française dont les parents sont nés sur le continent africain et qui parfois avaient du mal à trouver sa place. Aujourd'hui, j'en ai 24 de plus, donc je ne me pose plus cette question. Mais je sais que c'est une question qui continue de perturber et de questionner de jeunes gens et de jeunes femmes qui sont pleinement français et qui se posent toujours la question de savoir quelle est leur place dans le pays dans lequel ils sont nés. Vous parlez de cette difficulté à trouver sa place. Comment faire entendre cette voix dans une France où les crispations identitaires s'accentuent ? C'est toujours compliqué de monter un projet, en premier lieu. Évidemment, on sait bien que le sujet de l'Afrique et de ses descendants, cela crispe. Mais moi, j'ai juste envie de dire aux Français, ayez de la mémoire. Rappelez-vous qu'à un moment donné, on était content d'avoir les tirailleurs sénégalais. Rappelez-vous qu'on était heureux d'aller voir Joséphine Baker sur scène. Rappelez-vous que Manu Dibango était le directeur musical de la seule émission musicale de l'ORTF, Pulsations, et que le producteur était Gésip Légitimus. Rappelez-vous de tout cela. Je suis juste là pour dire, nous avons une mémoire. Si on fait le choix de se replier en invoquant le fantasme d'une France qui aurait toujours été monochrome, c'est un mensonge que l'on se fait. Ce pays a toujours été un brassage. Tout ce qu'on fait avec MansA, c'est de rappeler les Français à leur histoire. Il ne faudrait pas glisser vers cette voie du repli. Au fond, qu'est-ce que ça nous apporte ? On voit bien les États-Unis en train de se replier. Honnêtement, cela ne donne pas envie, ce qu'on est en train de voir aujourd'hui. Est-ce que c'est cela, la marche du monde ? Je ne crois pas. Comment est financée la Maison des Mondes Africains ?Pour l'instant, c'est financé par la puissance publique. Nous sommes en train de monter notre cellule de mécénat, parce qu'il s'agit aussi d'aller lever des fonds privés. Mais pour le moment, oui, nous sommes financés par la puissance publique. Personnellement, qu'est-ce qui vous porte dans ce projet ? Ce qui me motive, ce sont mes parents. C'est le parcours de mes parents. C'est de se dire qu'une femme qui s'appelle Émilie Mendy, qui est partie de Guinée-Bissau, qui est arrivée au Sénégal à l'âge de douze ans, qui est ensuite arrivée en France à l'âge de 19 ans, qui a fait des ménages et qui s'est battu toute sa vie pour en avoir une, de vie digne, mais aussi pour que ses enfants soient sur un chemin qui soit digne également. Ma motivation, c'est de me dire : « Je ne peux pas décevoir ce parcours. » Ma motivation première, c'est celle-ci, c'est d'abord de rendre hommage à mes parents. La deuxième motivation, c'est que maintenant, je regarde derrière moi et je vois les plus jeunes. Je ne peux pas me dire que ces plus jeunes vivront le même parcours que le mien. Je suis obligé d'être à la hauteur. Voici ce qui me motive tous les matins et qui fait que je me lève et que je me bats pour que cette institution existe parce qu'on a besoin de « role model », de modèles en français. Je ne sais pas si je suis un « role model », mais de voir les stagiaires d'observation qu'on a pu avoir nous renvoyer des messages en nous disant : « J'ai eu 20 sur 20 à mon rapport de stage et c'est grâce à vous, j'aimerais bien faire mon stage de seconde chez vous. » Alors que ce sont des gens qui sont motivés par le football et qui m'ont dit qu'ils n'avaient pas envie d'aller faire un stage dans un club de foot ou à la fédération. Pour moi, ce sont des victoires. Parce que pour une fois, ils se sont dit : « Je fais un stage d'observation et la directrice est une femme d'origine africaine, elle ressemble à ma sœur, elle ressemble à ma mère, elle ressemble à ma tante. En fait, c'est possible. » L'idée est de se dire qu'on a ouvert la porte. On offre un champ des possibles quelque part infini. Moi, à partir de ce moment-là, ma motivation démarre et après, plus rien ne peut m'arrêter. À lire aussiLa Maison des mondes africains a trouvé ses locaux à Paris après des mois de controverses
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
"Depuis la qualif, j'ai fait trois restos à Marseille, personne n'a voulu que je paye."Medhi Benatia est l'invité de Rothen s'enflamme !
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'animatrice de l'émission de talk show mythique "C'est mon choix" durant les années 2000. Evelyne Thomas donne son point de vue sur la télé d'aujourd'hui dans les GG.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent sur les informations qui sortent dans la presse concernant la future émission télé de Cyril !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars dernier, l'Observatoire de l'emploi des entrepreneurs a publié des chiffres inquiétants : en 2024, plus de 60 000 entrepreneurs ont perdu leur travail. C'est 18% de plus qu'en 2023. En Île-de-France, cette augmentation atteint même 25 %. Luc Larry a 49 ans et il fait partie des patrons des PME franciliens qui ont dû déposer le bilan. Il a lancé son entreprise de bâtiment en 2007, et au début, elle fonctionne bien : il travaille sur de nombreux chantiers et emploie jusqu'à 21 salariés. Mais à partir de 2022, les choses se compliquent et il subit de plein fouet la crise immobilière. En 2023, il se retrouve contraint de déposer le bilan. Après plusieurs mois de dépression, il réussit à remonter la pente grâce à une association qui vient en aide aux entrepreneurs, 60 000 rebonds.Luc Larry raconte son histoire au micro de Barbara Gouy.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Le 24 avril 1945 naissait le chanteur Dick Rivers, pionnier du rock'n'roll français. Le 24 avril 2019, jour de ses 74 ans, il disparaissait. En 2012 dans l'émission "Chanson Boum", il parlait de ses influences musicales et de son dernier album "Mister D" écrit par Jean Fauque et Oli Le Baron. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Dick Rivers Chanteur
Karina vous dévoile les décisions de justice les plus improbables.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:29 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - Guillaume Brac présente deux nouveaux films, "Ce n'est qu'un au revoir" et "Un pincement au cœur", qui forment un diptyque documentaire consacré aux amitiés lycéennes, capturant les instants doux et mélancoliques des fins d'années scolaires. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Guillaume Brac Réalisateur
Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique l'Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ? Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ? Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L'armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADEC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ? Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l'EAC et de la SADEC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l'EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l'EAC et la SADEC ?Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.À lire aussiTrésor Kibangula: «Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»
durée : 00:25:35 - Les Grands entretiens - par : Judith Chaine - Connu principalement pour ses tubes "Marguerite", "Il mio refugio" et "Le coup de soleil", Richard Cocciante a marqué de son empreinte la scène française. Retour sur la carrière du compositeur de la comédie musicale "Notre-Dame de Paris" au micro de Laurent Valière.
En 2012, Yvette Julien, 90 ans, est agressée et assommée à Doué-la-Fontaine dans le Maine-et-Loire. Son agresseur la laisse pour morte mais elle va survivre… Saura-t-elle désigner celui qui a voulu la tuer ?
Alain de Botton, le fondateur de the School of Life, est l'un des penseurs contemporains les plus brillants au monde sur l'amour et les relations humaines. Autant vous dire que je suis super excité de sortir cet épisode totalement excité de sortir cet épisode pour la Saint Valentin!Son livre "the course of love" ma beaucoup accompagné il y a des années et la suite de ses travaux encore plus.C'est sans doute l'un des penseurs les plus articulés sur le sujet par ailleurs.Il propose une approche lucide et profondément humaine des dynamiques amoureuses.Dans cet épisode, nous avons exploré ensemble les 20 à 30 questions les plus importantes sur l'amour. Pourquoi tombons-nous amoureux ? Comment éviter de répéter les mêmes schémas destructeurs ? Le mythe de l'âme sœur nous empêche-t-il d'être heureux ? Pourquoi la passion s'étiole-t-elle avec le temps ?J'ai interrogé Alain sur les paradoxes de l'amour moderne : l'influence des applications de rencontres, la difficulté d'accepter les imperfections de l'autre, la complexité du pardon après une infidélité, et bien d'autres sujets essentiels.Un échange fascinant qui éclaire nos attentes souvent irréalistes sur l'amour et nous invite à une approche plus consciente et apaisée des relations.Voici 5 choses marquantes dont il parle par exemple : « Nous ne sommes pas attirés par le bonheur, mais par le familier. »« Tout le monde est un peu fou. Ce qui compte, c'est la capacité à reconnaître et gérer cette folie. »« L'amour n'est pas une question d'intuition, mais de lucidité et d'efforts. »« Nous voulons un amour sans friction, mais la friction est ce qui nous fait grandir. »« La pire chose dans une rupture, ce n'est pas la douleur, c'est de ne pas comprendre pourquoi. »Voici 10 questions que l'on traite par exemple :Comment le mythe de l'âme sœur influence-t-il notre vision de l'amour ?Pourquoi sommes-nous attirés par des partenaires qui reproduisent nos schémas familiaux ?Les "papillons dans le ventre" sont-ils un bon indicateur d'une relation saine ?Pourquoi certaines personnes sabotent-elles inconsciemment leurs relations amoureuses ?L'amour peut-il durer ou est-il condamné à s'éteindre avec le temps ?Comment surmonter une rupture amoureuse sans sombrer dans l'idéalisation de l'autre ?Peut-on vraiment pardonner une infidélité ? Et si oui, comment ?Pourquoi tant d'hommes en couple cherchent-ils aujourd'hui des relations ouvertes ?Quel impact les attentes irréalistes ont-elles sur la solidité d'un couple ?Pourquoi certaines personnes restent-elles dans des relations toxiques malgré la souffrance ?Timelaps. :00:00 – Introduction : Peut-on vraiment comprendre l'amour ?00:12 – Changer la dynamique d'un couple, est-ce possible ?02:30 – Pourquoi la maturité émotionnelle est essentielle en amour05:44 – L'incompréhension dans le couple : quand faut-il partir ?05:52 – Désir et routine : comment raviver la flamme ?08:15 – Relations ouvertes et polyamorie : une illusion dangereuse ?10:57 – Pourquoi les hommes veulent-ils des relations ouvertes ?12:43 – Pourquoi la plupart des histoires d'amour finissent trop tôt15:16 – Passion et amour durable : incompatible ?16:44 – De l'amour à l'indifférence : pourquoi on devient des étrangers17:46 – Rupture et deuil amoureux : pourquoi c'est si douloureux19:00 – Les pires façons de quitter quelqu'un21:16 – Rester ami avec son ex : bonne ou mauvaise idée ?22:47 – Comment arrêter d'aimer quelqu'un ?25:30 – Avoir un enfant : un choc pour le couple28:19 – Faut-il rester ensemble pour les enfants ?30:10 – Comment savoir si c'est vraiment fini ?32:17 – Peut-on vraiment changer pour sauver son couple ?33:52 – Infidélité : faut-il tout avouer ?35:39 – Accepter la "folie" de l'autre dans une relation39:00 – Conclusion : comprendre l'amour pour mieux aimer
Alain de Botton, le fondateur de the School of Life, est l'un des penseurs contemporains les plus brillants au monde sur l'amour et les relations humaines. Autant vous dire que je suis super excité de sortir cet épisode totalement excité de sortir cet épisode pour la Saint Valentin!Son livre "the course of love" ma beaucoup accompagné il y a des années et la suite de ses travaux encore plus.C'est sans doute l'un des penseurs les plus articulés sur le sujet par ailleurs.Il propose une approche lucide et profondément humaine des dynamiques amoureuses.Dans cet épisode, nous avons exploré ensemble les 20 à 30 questions les plus importantes sur l'amour. Pourquoi tombons-nous amoureux ? Comment éviter de répéter les mêmes schémas destructeurs ? Le mythe de l'âme sœur nous empêche-t-il d'être heureux ? Pourquoi la passion s'étiole-t-elle avec le temps ?J'ai interrogé Alain sur les paradoxes de l'amour moderne : l'influence des applications de rencontres, la difficulté d'accepter les imperfections de l'autre, la complexité du pardon après une infidélité, et bien d'autres sujets essentiels.Un échange fascinant qui éclaire nos attentes souvent irréalistes sur l'amour et nous invite à une approche plus consciente et apaisée des relations.Voici 5 choses marquantes dont il parle par exemple : « Nous ne sommes pas attirés par le bonheur, mais par le familier. »« Tout le monde est un peu fou. Ce qui compte, c'est la capacité à reconnaître et gérer cette folie. »« L'amour n'est pas une question d'intuition, mais de lucidité et d'efforts. »« Nous voulons un amour sans friction, mais la friction est ce qui nous fait grandir. »« La pire chose dans une rupture, ce n'est pas la douleur, c'est de ne pas comprendre pourquoi. »Voici 10 questions que l'on traite par exemple :Comment le mythe de l'âme sœur influence-t-il notre vision de l'amour ?Pourquoi sommes-nous attirés par des partenaires qui reproduisent nos schémas familiaux ?Les "papillons dans le ventre" sont-ils un bon indicateur d'une relation saine ?Pourquoi certaines personnes sabotent-elles inconsciemment leurs relations amoureuses ?L'amour peut-il durer ou est-il condamné à s'éteindre avec le temps ?Comment surmonter une rupture amoureuse sans sombrer dans l'idéalisation de l'autre ?Peut-on vraiment pardonner une infidélité ? Et si oui, comment ?Pourquoi tant d'hommes en couple cherchent-ils aujourd'hui des relations ouvertes ?Quel impact les attentes irréalistes ont-elles sur la solidité d'un couple ?Pourquoi certaines personnes restent-elles dans des relations toxiques malgré la souffrance ?Timelaps. :00:00 – Introduction et présentation d'Alain de Botton02:25 – Le mythe de l'âme sœur et ses dangers06:54 – Pourquoi tombe-t-on amoureux ? L'influence du passé10:59 – Les papillons dans le ventre : excitation ou peur déguisée ?17:52 – L'amour dure-t-il vraiment trois ans ?20:08 – Quelles attentes réalistes avoir dans une relation ?29:54 – Les relations modernes et l'impact du digital33:28 – L'amour est-il une compétence ? Comment la développer ?38:50 – Pourquoi les hommes ont-ils plus de mal à exprimer leurs émotions ?46:30 – Peut-on vraiment changer dans une relation ? Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #40 Les relations amoureuses à l'ère digitale avec Esther Perel (https://audmns.com/FGuIRnh) #264 Réinventer les relations amoureuses libérées des contraintes sociales avec Franck & Vanessa Lopvet (https://audmns.com/hEsJSqT) #273 Faire durer le sexe dans le couple avec Anne et Jean François Descombe (https://audmns.com/FEKTJuP)
Au XIXe siècle, la France a envisagé de taxer les célibataires pour plusieurs raisons, à la fois économiques, sociales et démographiques. Ce projet, souvent qualifié d'« impôt sur le célibat », trouve ses origines dans les préoccupations de l'époque concernant le renouvellement de la population et la stabilité sociale du pays. Contexte démographique et social La France du XIXe siècle est marquée par des transformations profondes. Après les guerres napoléoniennes, la population est en déclin relatif par rapport à d'autres grandes puissances européennes, comme l'Allemagne, où les taux de natalité sont plus élevés. Le gouvernement français s'inquiète de cette stagnation démographique qui menace la puissance militaire et économique du pays. La natalité est perçue comme un devoir civique, et le mariage est encouragé pour assurer le renouvellement des générations. À cette époque, les célibataires sont souvent vus d'un mauvais œil, perçus comme égoïstes ou réfractaires aux valeurs familiales. L'idéologie dominante prône une société structurée autour de la famille, considérée comme le fondement de la stabilité sociale et économique. L'État estime que ceux qui ne contribuent pas à l'effort démographique doivent être pénalisés fiscalement. Les motivations économiques et fiscales Le projet de taxer les célibataires a aussi des motivations économiques. Le gouvernement cherche de nouvelles sources de revenus pour financer les dépenses publiques croissantes, notamment après les bouleversements de la Révolution et des guerres du Premier Empire. Les célibataires, n'ayant pas de famille à charge, sont considérés comme disposant de ressources financières plus importantes que les ménages, et donc plus aptes à contribuer à l'impôt. Certains économistes de l'époque soutiennent l'idée que les célibataires consacrent une part disproportionnée de leurs revenus à des dépenses jugées superflues, comme les loisirs et les plaisirs personnels, plutôt qu'à l'éducation et au bien-être des enfants. Taxer les célibataires est donc vu comme une manière de les inciter à se marier et à participer activement à la reproduction de la nation. Héritage et conséquences Bien que plusieurs projets d'imposition sur le célibat aient été débattus au XIXe siècle, ils n'ont jamais été pleinement appliqués de manière systématique en France. Cependant, cette idée influencera des politiques ultérieures, notamment celles du XXe siècle en matière de natalité, où des incitations financières seront mises en place pour encourager les familles nombreuses. Ainsi, l'impôt sur le célibat illustre les préoccupations de la France du XIXe siècle quant à la démographie et à la structuration de la société autour de la famille, perçue comme un pilier de la nation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au XIXe siècle, la France a envisagé de taxer les célibataires pour plusieurs raisons, à la fois économiques, sociales et démographiques. Ce projet, souvent qualifié d'« impôt sur le célibat », trouve ses origines dans les préoccupations de l'époque concernant le renouvellement de la population et la stabilité sociale du pays. Contexte démographique et social La France du XIXe siècle est marquée par des transformations profondes. Après les guerres napoléoniennes, la population est en déclin relatif par rapport à d'autres grandes puissances européennes, comme l'Allemagne, où les taux de natalité sont plus élevés. Le gouvernement français s'inquiète de cette stagnation démographique qui menace la puissance militaire et économique du pays. La natalité est perçue comme un devoir civique, et le mariage est encouragé pour assurer le renouvellement des générations. À cette époque, les célibataires sont souvent vus d'un mauvais œil, perçus comme égoïstes ou réfractaires aux valeurs familiales. L'idéologie dominante prône une société structurée autour de la famille, considérée comme le fondement de la stabilité sociale et économique. L'État estime que ceux qui ne contribuent pas à l'effort démographique doivent être pénalisés fiscalement. Les motivations économiques et fiscales Le projet de taxer les célibataires a aussi des motivations économiques. Le gouvernement cherche de nouvelles sources de revenus pour financer les dépenses publiques croissantes, notamment après les bouleversements de la Révolution et des guerres du Premier Empire. Les célibataires, n'ayant pas de famille à charge, sont considérés comme disposant de ressources financières plus importantes que les ménages, et donc plus aptes à contribuer à l'impôt. Certains économistes de l'époque soutiennent l'idée que les célibataires consacrent une part disproportionnée de leurs revenus à des dépenses jugées superflues, comme les loisirs et les plaisirs personnels, plutôt qu'à l'éducation et au bien-être des enfants. Taxer les célibataires est donc vu comme une manière de les inciter à se marier et à participer activement à la reproduction de la nation. Héritage et conséquences Bien que plusieurs projets d'imposition sur le célibat aient été débattus au XIXe siècle, ils n'ont jamais été pleinement appliqués de manière systématique en France. Cependant, cette idée influencera des politiques ultérieures, notamment celles du XXe siècle en matière de natalité, où des incitations financières seront mises en place pour encourager les familles nombreuses. Ainsi, l'impôt sur le célibat illustre les préoccupations de la France du XIXe siècle quant à la démographie et à la structuration de la société autour de la famille, perçue comme un pilier de la nation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.