De nombreuses études ont montré que les tueurs en série n'était pas une invention de notre société moderne. Mais au contraire depuis la nuit des temps des Hommes et des Femmes ont tué leurs semblables par pur plaisir. Cette collection de récits retrace le parcours de criminels ou de tueurs en séries…
Toulouse, mai 2016. Sophie Masala, mère de famille de 52 ans, travaillait dans l'aide aux personnes handicapées. Elle était une collègue, une voisine, une femme « normale ». Maryline Planche travaillait dans le même bureau que Sophie. Et elle a eu le tort – fatal – de l'avoir comme rivale. Ce drame n'est pourtant pas une histoire de jalousie. Ni une crise de nerfs. C'est pire. Ce crime, c'est ce qu'il se passe quand la haine ordinaire prend le visage de la normalité. Quand une banale tension professionnelle se transforme en démembrement...
[SPONSORISÉ] Bienvenue dans Vous d'abord ! Un podcast créé pour la santé des femmes avant tout et pensé par les pharmaciens Aprium. Le zona touche de nombreuses personnes chaque année, souvent après 50 ans. Cette maladie peut provoquer des douleurs importantes et durables. Bonne nouvelle : il existe aujourd'hui un moyen efficace de s'en protéger grâce à la vaccination.Dans cet épisode, nos invités vous expliquent simplement ce qu'est le zona, qui peut être concerné par le vaccin, et pourquoi il est important de se protéger. Grâce à leurs expériences sur le terrain, ils partagent aussi des conseils concrets pour en parler avec son médecin ou son pharmacien, et prendre les bonnes décisions pour sa santé.Vous d'abord ! est un podcast des pharmaciens Aprium.Animé par Jérémy : @lesminutesdejeremAvec Dima, dermatologue : @docteur_skinet Constance Blanchard, pharmacien ApriumProduit par Septième Sphère et Audion StoriesVignette de l'épisode réalisée par Pauline RousselyHébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Toulouse, mai 2016. Sophie Masala, mère de famille de 52 ans, travaillait dans l'aide aux personnes handicapées. Elle était une collègue, une voisine, une femme « normale ». Maryline Planche travaillait dans le même bureau que Sophie. Et elle a eu le tort – fatal – de l'avoir comme rivale. Ce drame n'est pourtant pas une histoire de jalousie. Ni une crise de nerfs. C'est pire. Ce crime, c'est ce qu'il se passe quand la haine ordinaire prend le visage de la normalité. Quand une banale tension professionnelle se transforme en démembrement...Que s'est-il vraiment passé dans la tête de Sophie Masala ? Comment une dispute entre collègues devient-elle un homicide suivi d'un démembrement ? Était-elle lucide ? Dangereuse ? Calculatrice ? Ou simplement dépassée par ses pulsions ? Ce sont les experts psychiatres et psychologues qui, les premiers, tenteront d'approcher la vérité.
Toulouse, mai 2016. Sophie Masala, mère de famille de 52 ans, travaillait dans l'aide aux personnes handicapées. Elle était une collègue, une voisine, une femme « normale ». Maryline Planche travaillait dans le même bureau que Sophie. Et elle a eu le tort – fatal – de l'avoir comme rivale. Ce drame n'est pourtant pas une histoire de jalousie. Ni une crise de nerfs. C'est pire. Ce crime, c'est ce qu'il se passe quand la haine ordinaire prend le visage de la normalité. Quand une banale tension professionnelle se transforme en démembrement...Dimanche 22 mai, cela fait plusieurs jours que Maryline ne donne plus signe de vie. Et ce n'est pas dans ses habitudes. Sa sœur commence à s'inquiéter. Elle pousse la porte du commissariat central de Toulouse. Maryline est discrète, oui. Solitaire, aussi. Mais elle est ponctuelle, organisée. Elle devait reprendre le travail le lendemain. Elle l'avait dit à tout le monde : le 23 mai, je reviens. Alors pourquoi ce silence ? Pourquoi ce vide ?
Toulouse, mai 2016. Sophie Masala, mère de famille de 52 ans, travaillait dans l'aide aux personnes handicapées. Elle était une collègue, une voisine, une femme « normale ». Maryline Planche travaillait dans le même bureau que Sophie. Et elle a eu le tort – fatal – de l'avoir comme rivale. Ce drame n'est pourtant pas une histoire de jalousie. Ni une crise de nerfs. C'est pire. Ce crime, c'est ce qu'il se passe quand la haine ordinaire prend le visage de la normalité. Quand une banale tension professionnelle se transforme en démembrement...Un mardi de mai, 17 h 30. Le soleil tape encore sur les berges du canal du Midi. Les promeneurs sont nombreux, les joggeurs transpirent, les enfants crient, insouciants. Et puis soudain… un cri, un vrai. Un homme s'est arrêté net. Il regarde l'eau, son sac de sport au sol. Il vacille. Un sac poubelle noir flotte lentement à la surface. Il s'est échoué contre la passerelle Albert-Viala. Dedans, quelque chose dépasse. Chair pâle, une forme étrange. Un pied ! Sans doute celui d'une femme.
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Le récit de l'arrestation d'Henri-Léon Scheffer en 1902, premier criminel français à avoir été confondu par ses empreintes digitales.
Le récit de l'arrestation d'Henri-Léon Scheffer en 1902, premier criminel français à avoir été confondu par ses empreintes digitales.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.
[SPONSORISÉ] On lui a décerné la Distinguished Service Cross, l'une des plus hautes distinctions américaines. La France l'a honorée de la Croix de guerre et l'a faite chevalier de la Légion d'honneur. Parfaite incarnation de la résilience, Virginia Hall, alias “La dame qui boîte” pour les nazis, a défié la Gestapo en France, dirigé un réseau de résistance de 1 500 personnes, organisé des parachutages d'armes, fait sauter des voies ferrées, libéré des prisonniers, et traversé les Pyrénées en pleine hiver… tout cela avec une jambe de bois. Et pourtant, comme beaucoup d'autres figures féminines, l'Histoire semble l'avoir oubliée.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.C'est la fin d'une époque pour Athénaïs de Montespan. Pièce après pièce, elle voit son mobilier luxueux quitter ses appartements du château de Versailles. Une partie rejoint le réduit qu'elle occupera désormais dans les soupentes du palais. Difficile de croire à cet instant que quelques années plus tôt, la belle marquise régnait en maître sur le coeur du Roi Soleil. Et, par lui, sur toute la Cour de Versailles.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.La nuit tombe sur les ruelles mal famées de Paris. En 1667, Louis XIV demande l'installation du premier système d'éclairage public de la capitale, avec une devise : “netteté, clarté, sécurité.” Mais une décennie plus tard, les faubourgs populaires sont toujours plongés dans le noir à cette heure tardive. Un carrosse discret sinue entre maisons basses et terrains vagues dans un de ces quartiers excentrés. À une sage distance de sa destination, l'attelage s'arrête net. Une femme richement vêtue en sors, une cape sombre abattue sur son visage masqué. Elle rejoint d'un pas vif une bicoque discrète.
C'est une nuit calme de la mi-juillet 1709 à Versailles : le vieux Louis XIV observe une cassette scellée. Il y a quelques jours, le monarque a ordonné la destruction de l'entièreté des archives royales concernant le plus grand scandale de son règne. Trente ans après la fin de l'affaire des poisons, le souverain souhaite plonger cette histoire dans un “éternel oubli.” Empoisonnements en série, sorcellerie, messes noires, rebondissements sordides et secrets d'État… Avec 442 personnes inculpées issus de toutes les strates de la société et des victimes innombrables, l'affaire qui nous occupe aujourd'hui a durablement marqué l'histoire de la justice française.Notre histoire débute au tout début des années 1670, le règne de Louis XIV est à son apogée. La guerre de Hollande vient de se terminer, laissant la France victorieuse. Ce siècle est marqué par les pensées de Descartes et Pascal, prônant la Foi, la mesure et la raison. Les Arts et les lettres sont portés au nue aussi bien par la peinture, la sculpture et l'architecture.Rien ne semble pouvoir faire vaciller le Roi Soleil, monarque absolu. Mais l'une des affaires les plus sordides de l'histoire s'apprête à déferler sur la France. Elle prend forme dans un petit appartement de l'impasse parisienne des marchands de chevaux, jadis située tout près de la place Maubert dans le 5e arrondissement.
Nous sommes au printemps 2018, à Wambrechies, une commune proche de Lille. Dans le quartier de l'Agrippin, la famille Six pleure Angélique, victime à seulement 13 ans d'un criminel récidiviste. Et dans le quartier, la révolte s'est jointe à la douleur. Comment, dans l'entourage de cet homme, personne ne fût au courant de son passé ? Les officiers de la police judiciaire ayant enquêté sur l'affaire le confirment : elle restera l'une des plus marquantes de leur carrière. Car David Ramault ne s'est pas contenté d'avouer, il a également livré les détails de son crime avec une précision glaçante.
[SPONSORISÉ] Aujourd'hui, cap sur l'Asie, à la découverte d'un pays où la gastronomie est bien plus qu'un art de vivre : le Japon. Des comptoirs de ramen fumants aux restaurants étoilés, des marchés traditionnels aux cérémonies du thé, chaque plat raconte une histoire : celle d'un pays façonné par ses influences, ses croyances et son rapport profond à la nature.Avec Kotaro, conseiller-expert Japon pour Cercle des Voyages, nous plongerons dans les traditions culinaires nippones, entre influences chinoises, coréennes et touches occidentales. Nous verrons comment la cuisine japonaise reflète l'histoire, la religion et l'esthétique du pays, et pourquoi elle séduit autant les gourmets du monde entier.Pour prolonger le voyage, rendez-vous sur cercledesvoyages.com pour poser toutes vos questions à Kotaro et à notre équipe de conseillers spécialistes.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Nous sommes au printemps 2018, à Wambrechies, une commune proche de Lille. Dans le quartier de l'Agrippin, la famille Six pleure Angélique, victime à seulement 13 ans d'un criminel récidiviste. Et dans le quartier, la révolte s'est jointe à la douleur. Comment, dans l'entourage de cet homme, personne ne fût au courant de son passé ? Les officiers de la police judiciaire ayant enquêté sur l'affaire le confirment : elle restera l'une des plus marquantes de leur carrière. Car David Ramault ne s'est pas contenté d'avouer, il a également livré les détails de son crime avec une précision glaçante.Le 29 avril, Ramault est auditionné pour la première fois par la Juge d'instruction, au Palais de justice de Lille. Toujours prêt à livrer des détails avec le même détachement, il est auditionné 5 fois en tout, par trois officiers de police judiciaire différents. L'autopsie parle aussi pour lui. Le rapport du médecin légiste décrit une « asphyxie traumatique » qui confirme la strangulation et des traces compatibles avec les abus sexuels qu'il a déjà reconnus.
Découvrez CRIMES EN MONTAGNE • Histoires Vraies, une plongée dans les affaires qui ont marqué les Alpes.Au sommet des montagnes. Au fond des grands lacs. Sur les pistes de ski ou dans la vallée... Le crime se cache partout.
Nous sommes au printemps 2018, à Wambrechies, une commune proche de Lille. Dans le quartier de l'Agrippin, la famille Six pleure Angélique, victime à seulement 13 ans d'un criminel récidiviste. Et dans le quartier, la révolte s'est jointe à la douleur. Comment, dans l'entourage de cet homme, personne ne fût au courant de son passé ? Les officiers de la police judiciaire ayant enquêté sur l'affaire le confirment : elle restera l'une des plus marquantes de leur carrière. Car David Ramault ne s'est pas contenté d'avouer, il a également livré les détails de son crime avec une précision glaçante.David Ramault a su dissimuler ses penchants les plus sombres. Personne ne se doutait que derrière le bon père de famille, le collègue souriant toujours prêt à rendre service, se cachait un homme en proie à de violentes pulsions sexuelles. Pourtant, cet amateur de vidéos pédopornographiques avait déjà endossé le rôle de l'agresseur. C'était en 1994.
Cette semaine, découvrez un épisode de CRIMES X PARANORMAL, une collaboration Minuit exclusive !L'affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island, à l'est de New York aux États-Unis. Dans la nuit du 13 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille DeFeo, y assassine au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil. Cette affaire inspira une série de livres et de films d'horreur américains...
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[SPONSORISÉ] Si l'on connaît peu de choses sur les espions, on en sait encore moins sur ceux qui les dirigent. Le général Mohamed Médiène, plus connu sous le nom de Toufik, appartient à cette catégorie d'hommes qu'on devine plus qu'on ne voit. Le 13 septembre 2015, le président en poste, Abdelaziz Bouteflika, met fin à la carrière de celui qui fut longtemps l'un des piliers invisibles de l'État algérien. Mais comment est-il devenu l'architecte secret du pays du jour au lendemain ? C'est le fruit d'un long parcours qui démarre en 1954.
Cette semaine, découvrez un épisode de CRIMES X PARANORMAL, une collaboration Minuit exclusive !
Le 19 décembre 1969, vers 20h10, Raymond Trocard, transporteur d'une cinquantaine d'années atteint d'une vilaine grippe, se gare au début du boulevard Richard-Lenoir, 11e arrondissement de Paris. Les lumières d'une fête foraine illuminent la nuit, tombée depuis plus de trois bonnes heures. Raymond Trocard se présente à la pharmacie du numéro 6. Surgissent alors d'un bureau attenant, Simone Delaunay, 47 ans, exploitante de l'officine, et sa préparatrice, Janine Aubert, 37 ans. Toutes deux ont revêtu leurs manteaux, avancent pas à pas, terrifiées ; dans leur dos se tient un homme, pistolet compact en joue, un Walther P38...
Le 19 décembre 1969, vers 20h10, Raymond Trocard, transporteur d'une cinquantaine d'années atteint d'une vilaine grippe, se gare au début du boulevard Richard-Lenoir, 11e arrondissement de Paris. Les lumières d'une fête foraine illuminent la nuit, tombée depuis plus de trois bonnes heures. Raymond Trocard se présente à la pharmacie du numéro 6. Surgissent alors d'un bureau attenant, Simone Delaunay, 47 ans, exploitante de l'officine, et sa préparatrice, Janine Aubert, 37 ans. Toutes deux ont revêtu leurs manteaux, avancent pas à pas, terrifiées ; dans leur dos se tient un homme, pistolet compact en joue, un Walther P38...
Il est 20h30, ce jeudi 19 juillet 1990, lorsqu'un coup de sonnette enjoint Joseph Doucé, 45 ans, à sortir de table. Deux individus l'attendent devant le numéro 3 bis de la rue Clairaut, 17e arrondissement de Paris. Sur la plaque, à l'entrée, est gravé : « Centre du Christ Libérateur, association loi 1901 – Pasteur J. Doucé (psychologue) ». Le pasteur sort sur le pallier, s'en va à leur rencontre. Les deux individus présentent quelque chose, une carte tricolore, un écusson, difficile à distinguer de loin. L'un d'eux signale à M. Doucé : « j'apprécierais beaucoup que vous veniez avec nous, oui, j'apprécierais beaucoup ». Joseph Doucé accepte de suivre ces messieurs dehors. On ne le reverra plus jamais...
Il est 20h30, ce jeudi 19 juillet 1990, lorsqu'un coup de sonnette enjoint Joseph Doucé, 45 ans, à sortir de table. Deux individus l'attendent devant le numéro 3 bis de la rue Clairaut, 17e arrondissement de Paris. Sur la plaque, à l'entrée, est gravé : « Centre du Christ Libérateur, association loi 1901 – Pasteur J. Doucé (psychologue) ». Le pasteur sort sur le pallier, s'en va à leur rencontre. Les deux individus présentent quelque chose, une carte tricolore, un écusson, difficile à distinguer de loin. L'un d'eux signale à M. Doucé : « j'apprécierais beaucoup que vous veniez avec nous, oui, j'apprécierais beaucoup ». Joseph Doucé accepte de suivre ces messieurs dehors. On ne le reverra plus jamais...
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...Dans le box des accusés, Philippe Pacque, 66 ans, vêtu de noir, croise ses mainssur ses genoux. Dès l'ouverture de l'audience, il annonce la couleur. Il s'énerve, crie,s'agite et refuse de décliner son identité, s'adressant à la présidente avecvéhémence. « Arrêtez votre cinéma ! Tout le monde sait que je vais être condamné àperpétuité, ma date de sortie c'est en 2060 ! »
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...Nous sommes à la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Un bâtiment monumental posé sur l'île de Ré, réservé aux profils les plus dangereux. Longtemps surnommée « l'Alcatraz française », la maison centrale enferme des criminels lourdement condamnés, pour de très longues peines, parfois à vie. Ici, pas de promenade en bord de mer. Pas d'évasion possible. La sécurité est maximale. Le contrôle, constant, sur le papier. À l'intérieur, les détenus sont répartis en deux secteurs : la Caserne, pour les profils imprévisibles, jeunes ou violents, et la Citadelle, plus calme, réservée aux prisonniers âgés, usés par le temps. Parmi eux : PhilippePacque.
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...En garde à vue, il ne résiste pas. Il parle, raconte tout dans le moindre détail, sans émotion, comme s'il décrivait les gestes d'un autre. Les agressions, le meurtre, il reconnaît absolument tout. Il évoque une « pulsion irrépressible » quand il voit des jeunes femmes blondes. « Je n'avais rien contre ces femmes, mais elles ressemblaient à la mienne. » Celle-ci l'avait quitté quelques mois auparavant. Il explique que l'étranglement lui a procuré un soulagement, les coups de couteau, une jouissance. Pas de remords. Pas de peur. Juste ce vide, immense, qu'il admet vouloir combler à nouveau.
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...Elle entre dans la pièce. Le bureau est minuscule, deux chaises, une table, rien d'autre. Elle le connaît. Elle l'a vu la veille ; et la semaine précédente. Deux fois par semaine, elle vient ici, à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Elle a 43 ans, elle est psychologue. Lui, 66, détenu, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, deux fois. Ce jour-là, elle ne fait que son travail : écouter, observer, noter. Et tenter, une fois encore, de tisser un lien, même avec celui qu'on surnomme l'Épervier d'Amiens.
Le harcèlement à l'école fait de nombreux ravages. Les médias en parlent de plus en plus. Perte de l'estime de soi, décrochement scolaire et dépression comptent parmi les effets directs de tels agissements. En grandissant, ces enfants développent un tel besoin de reconnaissance qu'ils sont prêts à tout pour que les regards se tournent vers eux et ne plus être « personne ». L'histoire qui suit débute de cette triste manière et a eu pour conséquence terrible la mort d'un innocent, idolâtré par des millions de personnes à travers le monde. Découvrons ensemble qui a tué John Lennon, l'âme des Beatles.
Le harcèlement à l'école fait de nombreux ravages. Les médias en parlent de plus en plus. Perte de l'estime de soi, décrochement scolaire et dépression comptent parmi les effets directs de tels agissements. En grandissant, ces enfants développent un tel besoin de reconnaissance qu'ils sont prêts à tout pour que les regards se tournent vers eux et ne plus être « personne ». L'histoire qui suit débute de cette triste manière et a eu pour conséquence terrible la mort d'un innocent, idolâtré par des millions de personnes à travers le monde. Découvrons ensemble qui a tué John Lennon, l'âme des Beatles.
Le 24 juin 2014, Patrick Isoird, agent hospitalier, ne se présente pas à son travail à l'hôpital Saint Clair de Sète, dans l'Hérault. Ses collègues ne s'inquiètent pas car ils savent qu'il avait rendez-vous la veille avec une ancienne maîtresse qu'il revoit depuis peu. D'ailleurs, son ami Philippe l'a prévenu : cette fille, elle veut quelque chose de bien précis, attention. Patrick lui ne voit pas quel mal il y aurait à revoir une ancienne petite copine, après tout, voilà près d'un an qu'il est célibataire. Mais quand sa mère téléphone pour dire qu'il n'est pas rentré dormir et surtout, qu'il n'est pas allé au gala de théâtre de sa fille la veille, ses collègues commencent à s'inquiéter...
Le 24 juin 2014, Patrick Isoird, agent hospitalier, ne se présente pas à son travail à l'hôpital Saint Clair de Sète, dans l'Hérault. Ses collègues ne s'inquiètent pas car ils savent qu'il avait rendez-vous la veille avec une ancienne maîtresse qu'il revoit depuis peu. D'ailleurs, son ami Philippe l'a prévenu : cette fille, elle veut quelque chose de bien précis, attention. Patrick lui ne voit pas quel mal il y aurait à revoir une ancienne petite copine, après tout, voilà près d'un an qu'il est célibataire. Mais quand sa mère téléphone pour dire qu'il n'est pas rentré dormir et surtout, qu'il n'est pas allé au gala de théâtre de sa fille la veille, ses collègues commencent à s'inquiéter...
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?
[SPONSORISÉ] Né en 1937 à Washington, John Anthony Walker était un officier marinier supérieur spécialiste des communications de l'US Navy, qui espionna pour le compte de l'Union soviétique de 1968 à 1985... aidé en cela par des membres de sa famille. Le préjudice porté aux Etats-Unis fut considérable.
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Une jeune femme s'avance. C'est Jennifer, l'aînée. Elle tremble, mais elle tient debout. Elle lit une lettre d'une voix douce, brisée, mais droite. « Pendant longtemps, j'ai cru que ce qu'on vivait était normal, qu'il y avait des enfants comme nous dans toutes les familles. On priait, on pleurait, on obéissait. On ne savait pas qu'on pouvait vivre autrement. » Elle a le regard clair. La voix hésitante. Elle respire. « Aujourd'hui, je sais. Mes parents m'ont volé mon enfance, ma jeunesse, ma liberté. Mais, je suis là, debout, libre. Je suis forte. Et je leur pardonne. »
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Les voisins ? Les proches ? Certains remarquent des choses. Une odeur étrange. Des lumières la nuit. Les enfants étaient « toujours ensemble », « mal habillés », « toujours en rang ». Des fenêtres couvertes. Aucun rire. Jamais un ballon. Jamais un vélo. Jamais un cri de joie. Les voisins disent plus tard qu'ils « trouvaient la famille bizarre ». Ils ont vu, remarqué les enfants maigres. L'odeur étrange. Les rideaux toujours tirés. Mais personne n'a appelé.
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?C'est ce silence qui pèse le plus. Les enfants ne demandent rien. Ils ne savent pas qu'ils ont le droit de demander. Personne ne leur a jamais appris à se plaindre. Leur vocabulaire est limité. Ils prononcent des phrases apprises. Des réponses automatiques. « Nous sommes une famille bénie. » ; « Papa dit que Dieu veille sur nous. » ; « On a le droit à un sandwich si on a été sages. » Ils ne regardent pas dans les yeux. Ils baissent la tête. Ils attendent qu'on leur dise quoi faire. Certains n'ont jamais vu un stéthoscope. Un adolescent ignore ce que veut dire « police ». D'autres regardent les agents comme s'ils venaient d'un autre monde. Et c'est peut-être vrai.
[SPONSORISÉ] Inventé en 1950, le carton rouge fait partie intégrante du folklore du football, et a contribué à faire la légende de certains matchs ou joueurs. Mais une réputation peut-être mauvaise et prendre le pas sur les accomplissements sportifs...
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Pendant ce temps, dans la maison, rien ne bouge. Il est 6 heures du matin. Les voisins dorment encore. Et la maison, elle, dort depuis des années. Ou plutôt : elle s'est refermée. Lentement. Par couches. Jusqu'à devenir étanche au monde. Mais ce matin, elle va s'ouvrir.
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Il fait noir. Pas seulement dehors. Pas seulement parce qu'il est cinq heures trente du matin, ce dimanche de janvier. Il fait noir dans la rue, oui, mais surtout dans cette maison beige au bout de Muir Woods Road, à Perris, en Californie. Une brume hivernale glisse sur les pelouses des pavillons bien alignés. Le silence est parfait. Ce 14 janvier 2018, deux silhouettes fluettes se faufilent par une fenêtre.
[SPONSORISÉ] Il porte une toge blanche, ses traits sont ceux d'un ancien érudit, agrémentés de l'inévitable barbe, longue et soignée. Sur sa chevelure tombante, repose une couronne de gui. On le trouve au coeur des forêts luxuriantes, se baladant de longues heures à la recherche de plantes, serpe à la main. Voici sans doute la première image à laquelle vous avez pensé en lisant le titre de cet épisode. Ou peut-être, si vous avez lu des auteurs romains, pensez-vous à un vieillard fou et barbare, capable des pires atrocités. Alors, les druides sont-ils bons ou mauvais ? Avant d'essayer de répondre à cette question, il faut d'abord savoir s'ils ont véritablement existé…
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.
[SPONSORISÉ] Le 5 décembre 2024, lors de l'événement Quartier Général organisé par Bpifrance, le podcast "La Base" a réuni des talents qui nous offrent une plongée dans le voyage entrepreneurial de huit entrepreneurs et entrepreneures. Hicham Ousseni est fondateur de Kunto, application de sport santé inclusive transforme le bien-être au travail en offrant des programmes adaptés aux besoins uniques de chaque employé, qu'importe leurs singularités. Inspiré par son propre parcours, il a créé une plateforme innovante pour démocratiser la pratique sportive et encourager une meilleure qualité de vie. Hicham a été lauréat Talents des Cités 2023.Hicham a toujours cru au pouvoir du sport comme outil d'émancipation et de transformation. Aujourd'hui, il partage cette conviction avec des milliers d'utilisateurs, prouvant qu'il est possible de combiner innovation technologique et impact social.Un format intime et sincèreLes invités se livrent avec transparence sur leur voyage entrepreneurial, de leurs débuts jusqu'à leurs ambitions futures. "La Base" s'articule autour de trois grands axes :● Les racines : Comment leur environnement, leurs expériences et leurs influences personnelles ont façonné leur vision.● Le déclic entrepreneurial : Ce moment charnière où une passion ou une idée devient un projet concret.● Leur impact et leur futur : Comment ils transforment leur secteur et envisagent leur rôle dans le monde de demain.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Dehors, le temps se couvre, des manifestations agitent La Valette, impulsées par l'ONG OccupyJustice et réclamant, comme son nom l'indique, justice pour Daphne. Sur le continent, des parlementaires européens commencent à se faire entendre. Deux ans se sont écoulés depuis les arrestations des trois assassins présumés, et les dates des procès se font toujours attendre.
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Les déclarations du gouvernement ne tendent pas non plus à rassurer, à l'image de l'étonnant lapsus d'Owen Bonnici, ministre de la justice, bafouillant lors d'une conférence de presse : « Daphne a été tuée par des politiq… », dit-il avant de se reprendre aussitôt : « excusez-moi, Daphne a été tuée par des criminels ».
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Daphne Caruana Galizia avait 53 ans et vivait à Bidnija avec son mari, Peter, avocat. Ils ont eu trois enfants, trois garçons, trois jeunes adultes désormais, tous partis vivre à l'étranger. Le plus jeune suit des études à Londres, le second est diplomate, l'aîné marche sur les traces de sa mère, la journaliste la plus connue, et redoutée, de Malte.
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis, pas tant pour le nombre de victimes, mais pour la violence du double meurtre. Andrew Borden et sa femme Abby, âgés respectivement de 70 et 64 ans, sont retrouvés morts chez eux, dans la matinée du 4 août 1892. L'arme du crime ? Une hache. Le nombre de coups portés ? 18 pour Andrew, 19 pour Abby. Quant à la clé du mystère : il n'y aurait eu aucun témoin. À moins, bien sûr, que les deux autres personnes présentes dans la maison ce jour-là n'aient menti...