De nombreuses études ont montré que les tueurs en série n'était pas une invention de notre société moderne. Mais au contraire depuis la nuit des temps des Hommes et des Femmes ont tué leurs semblables par pur plaisir. Cette collection de récits retrace le parcours de criminels ou de tueurs en séries…
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?C'est ce silence qui pèse le plus. Les enfants ne demandent rien. Ils ne savent pas qu'ils ont le droit de demander. Personne ne leur a jamais appris à se plaindre. Leur vocabulaire est limité. Ils prononcent des phrases apprises. Des réponses automatiques. « Nous sommes une famille bénie. » ; « Papa dit que Dieu veille sur nous. » ; « On a le droit à un sandwich si on a été sages. » Ils ne regardent pas dans les yeux. Ils baissent la tête. Ils attendent qu'on leur dise quoi faire. Certains n'ont jamais vu un stéthoscope. Un adolescent ignore ce que veut dire « police ». D'autres regardent les agents comme s'ils venaient d'un autre monde. Et c'est peut-être vrai.
[SPONSORISÉ] Inventé en 1950, le carton rouge fait partie intégrante du folklore du football, et a contribué à faire la légende de certains matchs ou joueurs. Mais une réputation peut-être mauvaise et prendre le pas sur les accomplissements sportifs...
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Pendant ce temps, dans la maison, rien ne bouge. Il est 6 heures du matin. Les voisins dorment encore. Et la maison, elle, dort depuis des années. Ou plutôt : elle s'est refermée. Lentement. Par couches. Jusqu'à devenir étanche au monde. Mais ce matin, elle va s'ouvrir.
Ce qui suit n'est pas seulement l'histoire d'une famille monstrueuse. Ce n'est pas un simple reportage sur une affaire hors norme. C'est une plongée dans l'aveuglement, dans la faille, profonde, collective. C'est le récit d'une société qui détourne les yeux, d'un système qui abandonne, d'une communauté qui n'écoute pas les silences. Cet épisode raconte le calvaire des treize enfants Turpin, leur évasion, mais surtout : l'après. Et cette question : comment, en 2018, dans une banlieue californienne, treize enfants ont-ils pu être torturés durant des années… sans que personne ne les voie ?Il fait noir. Pas seulement dehors. Pas seulement parce qu'il est cinq heures trente du matin, ce dimanche de janvier. Il fait noir dans la rue, oui, mais surtout dans cette maison beige au bout de Muir Woods Road, à Perris, en Californie. Une brume hivernale glisse sur les pelouses des pavillons bien alignés. Le silence est parfait. Ce 14 janvier 2018, deux silhouettes fluettes se faufilent par une fenêtre.
[SPONSORISÉ] Il porte une toge blanche, ses traits sont ceux d'un ancien érudit, agrémentés de l'inévitable barbe, longue et soignée. Sur sa chevelure tombante, repose une couronne de gui. On le trouve au coeur des forêts luxuriantes, se baladant de longues heures à la recherche de plantes, serpe à la main. Voici sans doute la première image à laquelle vous avez pensé en lisant le titre de cet épisode. Ou peut-être, si vous avez lu des auteurs romains, pensez-vous à un vieillard fou et barbare, capable des pires atrocités. Alors, les druides sont-ils bons ou mauvais ? Avant d'essayer de répondre à cette question, il faut d'abord savoir s'ils ont véritablement existé…
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.
[SPONSORISÉ] Le 5 décembre 2024, lors de l'événement Quartier Général organisé par Bpifrance, le podcast "La Base" a réuni des talents qui nous offrent une plongée dans le voyage entrepreneurial de huit entrepreneurs et entrepreneures. Hicham Ousseni est fondateur de Kunto, application de sport santé inclusive transforme le bien-être au travail en offrant des programmes adaptés aux besoins uniques de chaque employé, qu'importe leurs singularités. Inspiré par son propre parcours, il a créé une plateforme innovante pour démocratiser la pratique sportive et encourager une meilleure qualité de vie. Hicham a été lauréat Talents des Cités 2023.Hicham a toujours cru au pouvoir du sport comme outil d'émancipation et de transformation. Aujourd'hui, il partage cette conviction avec des milliers d'utilisateurs, prouvant qu'il est possible de combiner innovation technologique et impact social.Un format intime et sincèreLes invités se livrent avec transparence sur leur voyage entrepreneurial, de leurs débuts jusqu'à leurs ambitions futures. "La Base" s'articule autour de trois grands axes :● Les racines : Comment leur environnement, leurs expériences et leurs influences personnelles ont façonné leur vision.● Le déclic entrepreneurial : Ce moment charnière où une passion ou une idée devient un projet concret.● Leur impact et leur futur : Comment ils transforment leur secteur et envisagent leur rôle dans le monde de demain.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Dehors, le temps se couvre, des manifestations agitent La Valette, impulsées par l'ONG OccupyJustice et réclamant, comme son nom l'indique, justice pour Daphne. Sur le continent, des parlementaires européens commencent à se faire entendre. Deux ans se sont écoulés depuis les arrestations des trois assassins présumés, et les dates des procès se font toujours attendre.
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Les déclarations du gouvernement ne tendent pas non plus à rassurer, à l'image de l'étonnant lapsus d'Owen Bonnici, ministre de la justice, bafouillant lors d'une conférence de presse : « Daphne a été tuée par des politiq… », dit-il avant de se reprendre aussitôt : « excusez-moi, Daphne a été tuée par des criminels ».
C'est un champ qui borde une route sur les hauteurs de Bidnija, petit hameau dans la région nord de Malte. Ce 16 décembre 2017, un rassemblement organisé par l'ONG OccupyJustice dépose au milieu des cultures une immense gerbe de poinsettias. Ici même, deux mois plus tôt, une violente explosion a secoué la campagne et l'île tout entière, une Peugeot 108 en proie aux flammes a terminé sa course folle dans le champ. On y a ramassé les vestiges d'une bombe, et le corps en morceaux d'une femme : Daphne Caruana Galizia.Daphne Caruana Galizia avait 53 ans et vivait à Bidnija avec son mari, Peter, avocat. Ils ont eu trois enfants, trois garçons, trois jeunes adultes désormais, tous partis vivre à l'étranger. Le plus jeune suit des études à Londres, le second est diplomate, l'aîné marche sur les traces de sa mère, la journaliste la plus connue, et redoutée, de Malte.
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis, pas tant pour le nombre de victimes, mais pour la violence du double meurtre. Andrew Borden et sa femme Abby, âgés respectivement de 70 et 64 ans, sont retrouvés morts chez eux, dans la matinée du 4 août 1892. L'arme du crime ? Une hache. Le nombre de coups portés ? 18 pour Andrew, 19 pour Abby. Quant à la clé du mystère : il n'y aurait eu aucun témoin. À moins, bien sûr, que les deux autres personnes présentes dans la maison ce jour-là n'aient menti...
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis, pas tant pour le nombre de victimes, mais pour la violence du double meurtre. Andrew Borden et sa femme Abby, âgés respectivement de 70 et 64 ans, sont retrouvés morts chez eux, dans la matinée du 4 août 1892. L'arme du crime ? Une hache. Le nombre de coups portés ? 18 pour Andrew, 19 pour Abby. Quant à la clé du mystère : il n'y aurait eu aucun témoin. À moins, bien sûr, que les deux autres personnes présentes dans la maison ce jour-là n'aient menti...Le procès de Lizzie Borden s'ouvre le 5 juin 1893, dans la ville de New Bedford, Massachusetts, au sein de la Cour supérieure. Il doit durer 2 semaines. La cour est présidée par trois juges ; Albert Mason, Justin Dewey et Calvin Clifford. La défense est assurée par un trio de renom : Andrew Jennings, ami de longue date de la famille, Melvin Adams, un jeune avocat et George D. Robinson, ancien gouverneur du Massachusetts.
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis, pas tant pour le nombre de victimes, mais pour la violence du double meurtre. Andrew Borden et sa femme Abby, âgés respectivement de 70 et 64 ans, sont retrouvés morts chez eux, dans la matinée du 4 août 1892. L'arme du crime ? Une hache. Le nombre de coups portés ? 18 pour Andrew, 19 pour Abby. Quant à la clé du mystère : il n'y aurait eu aucun témoin. À moins, bien sûr, que les deux autres personnes présentes dans la maison ce jour-là n'aient menti...Les premières réponses de Lizzie donnent à voir un portrait familial entaché par la tragédie. Le 19 juillet 1860, Lizzie Andrew Borden naît dans une maison déjà marquée par le deuil. Quatre ans plus tôt, la seconde fille du couple, Alice Esther, meurt à l'âge de deux ans. En 1863, la mort frappe à nouveau. Cette fois, c'est Sarah Borden, la mère de famille, qu'elle emporte. Lizzie n'a que trois ans et pendant un temps, elle peut compter sur sa soeur aînée, Emma, âgée de 12 ans, pour prendre le relais. Pendant un temps seulement, puisque deux ans plus tard, Andrew épouse Abby Gray, une femme de 37 ans. Ce mariage ne sera jamais accepté par les filles.
[SPONSORISÉ] Voici l'histoire de Nancy Wake, surnommée la Souris Blanche, journaliste australienne engagée dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, et résistante la plus décorée du conflit. D'abord active dans le réseau Pat O'Leary, elle sera bientôt recrutée par le Special Operations Executive.
C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes des États-Unis, pas tant pour le nombre de victimes, mais pour la violence du double meurtre. Andrew Borden et sa femme Abby, âgés respectivement de 70 et 64 ans, sont retrouvés morts chez eux, dans la matinée du 4 août 1892. L'arme du crime ? Une hache. Le nombre de coups portés ? 18 pour Andrew, 19 pour Abby. Quant à la clé du mystère : il n'y aurait eu aucun témoin. À moins, bien sûr, que les deux autres personnes présentes dans la maison ce jour-là n'aient menti...En ce 4 août 1892, la chaleur de l'été est particulièrement étouffante à Fall River, dans le Massachusetts. Pour Bridget Sullivan, âgée de 25 ans, c'est presque insupportable. Depuis la veille, une grippe intestinale l'épuise, mais il n'est pas question de s'arrêter. Abby Borden a été claire : les vitres de la maison doivent être lavées ce matin, peu importe son état. Bridget s'exécute donc, passant de longues heures à frotter les fenêtres sous un soleil implacable. Lorsqu'enfin, elle termine sa tâche, elle n'a qu'une hâte, se glisser dans son lit pour un repos bien mérité.
[SPONSORISÉ] Le 5 décembre 2024, lors de l'événement Quartier Général organisé par Bpifrance, le podcast "La Base" a réuni des talents qui nous offrent une plongée dans le voyage entrepreneurial de huit entrepreneurs et entrepreneures.Berthet One est la preuve que l'art peut naître des endroits les plus improbables. C'est en prison qu'il découvre sa passion pour le dessin et décide de transformer sa vie. Depuis, il est devenu une figure emblématique du street art, exposant ses œuvres dans des galeries prestigieuses tout en restant fidèle à ses racines urbaines.Berthet est un entrepreneur engagé. Il utilise son expérience pour inspirer les jeunes à croire en leurs talents, à surmonter les obstacles et à transformer leurs échecs en opportunités.Un format intime et sincèreLes invités se livrent avec transparence sur leur voyage entrepreneurial, de leurs débuts jusqu'à leurs ambitions futures. "La Base" s'articule autour de trois grands axes :● Les racines : Comment leur environnement, leurs expériences et leurs influences personnelles ont façonné leur vision.● Le déclic entrepreneurial : Ce moment charnière où une passion ou une idée devient un projet concret.● Leur impact et leur futur : Comment ils transforment leur secteur et envisagent leur rôle dans le monde de demain.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
[SPONSORISÉ] En 1998, à Haravilliers dans le Val-d'Oise, cinq personnes sont témoins de l'apparition d'un immense disque lumineux, stationnant quelques minutes au-dessus de leurs têtes. Toutes perdent conscience, mais gardent après coup des souvenirs précis, voire des séquelles de l'événement. Préférant garder l'anonymat, ces témoins restent discrets sur ce qu'ils ont vécu. Seuls deux journaux y consacrent un article. L'affaire d'Haravilliers reste pourtant dans les mémoires comme l'un des phénomènes aérospatiaux non identifiés les plus marquants de l'Hexagone…
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.
[SPONSORISÉ] Le 13 juillet 2011, deux plaisanciers découvrent une valise flottant dans la rade de Lorient. Le corps est celui de Farid Ouzzane, un proxénète parisien de 55 ans. Après plusieurs mois d'investigation et à partir d'une simple clé laissée dans sa poche, les enquêteurs parviendront à identifier ce dernier et à remonter jusqu'à son assassin...CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Les juges Moracchini et Le Loire mettent un mois à se rendre à Bruxelles, et à entendre Mohamed Saleh Alhoumekani. A la suite de l'entrevue, celui-ci ne manque pas de dévoiler la pression qu'il a subie, exercée par les magistrats l'incitant à serétracter.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Elisabeth Borrel n'a pas attendu les autorités pour plonger dans les archives de son mari, persuadée que ses responsabilités en tant que conseiller du ministre de la justice djiboutien ont un lien de cause à effet avec son décès. A vrai dire, il y a l'embarras du choix, tant le juge Borrel traitait, au quotidien, des affaires sensibles, explosives...
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Le télégramme diplomatique le dit, tout semble accréditer la thèse d'un suicide, d'une immolation par le feu : Bernard Borrel s'est aspergé d'essence, s'est enflammé à l'aide d'un briquet, a dévalé le ravin et s'est effondré au creux d'un rocher. A l'hôpital militaire Bouffard, un médecin a procédé à un examen du corps. Il a constaté une bouche noirâtre, une brûlure des muqueuses des voies aériennes supérieures, et conclu à un oedème pulmonaire, causée par l'inhalation des vapeurs d'essence. L'enquête, sitôt entamée, s'arrête là. Deux jours plus tard, Elisabeth Borrel sera tout de même entendue par la police djiboutienne.
[SPONSORISÉ] Dans cet épisode, nous vous emmenons à la découverte d'un petit pays d'Europe encore méconnu mais plein de surprises : la Slovénie. Véritable perle verte des Balkans, elle se situe au carrefour des mondes méditerranéens, alpins et pannoniens. Entre montagnes majestueuses, forêts verdoyantes et lacs enchanteurs, la Slovénie offre une immersion totale dans une nature préservée et un art de vivre tourné vers l'éco-responsabilité.Avec Anne-Lucie, conseillère-experte Slovénie pour Cercle des Voyages, nous verrons pourquoi ce pays est une destination idéale pour les voyageurs en quête d'authenticité, de sérénité et d'expériences uniques, entre aventure douce et découvertes culturelles.Pour prolonger le voyage, rendez-vous sur cercledesvoyages.com pour poser toutes vos questions à Anne-Lucie et à notre équipe de conseillers-spécialistes.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En 2025, la dite “affaire Borrel” a trente ans. Elle a vu défiler quatre présidents de la Ve République, quinze ministres de la justice et autant de juges d'instruction. Elle pèse dix-huit tomes, huit mille côtes, des milliers et des milliers de pages, de documents éparpillés dans les bureaux des ambassades, de l'Élysée, des services de renseignements, certains protégés par le secret-défense, occultés par la raison d'État qui s'obstine à taire la vérité face aux demandes d'une famille brisée, non moins déterminée.Djibouti a d'abord été la « côte française des Somalis », du temps du Second Empire, un morceau de terre entre l'Éthiopie et la Somalie. Une terre pauvre en ressources naturelles, ses bienfaits sont ailleurs : la France s'en est autrefois emparée pour sa position stratégique, au débouché de la mer Rouge, une zone sensible où de l'autre côté du Golfe, les Britanniques avaient élu domicile au Yémen. Un siècle plus tard, dans les années 1960, précipité par la vague d'émancipation des anciennes colonies européennes en Afrique, un nouveau statut est décrété.
"Le 20 avril 1999, deux élèves de Columbine High School au sud-ouest de Denver ont assassiné douze camarades de classe et un enseignant dans la pire tuerie scolaire de l'histoire des États-Unis. La tragédie de Columbine a changé à jamais la façon dont les Américains perçoivent le potentiel de violence dans nos écoles. Personne ne peut effacer l'horreur de cette journée ni réparer les pertes subies par les victimes et leurs familles. Pourtant, ce n'est qu'en apprenant de Columbine que nous pouvons espérer prévenir des tragédies similaires à l'avenir. " Voici comment débute le rapport commandé par le gouverneur du Colorado Bill Owens en mai 2001 suite à ce que l'on appelle la fusillade de Littleton. Apprenons donc de notre passé. Voici le récit de cette terrible fusillade dans une école américaine...
Voici l'histoire de Tom Chabin, condamné par la cour d'assises de la Côte d'Or à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son beau-père Erick Jamme. Ce dernier, alcoolique et violent, a fait vivre l'enfer à Tom et sa mère pendant une quinzaine d'années...
Voici l'histoire de Tom Chabin, condamné par la cour d'assises de la Côte d'Or à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son beau-père Erick Jamme. Ce dernier, alcoolique et violent, a fait vivre l'enfer à Tom et sa mère pendant une quinzaine d'années...Pendant l'audience, les voisins, les collègues, tous s'accordent : Érick Jamme était un homme bourru, parfois sympathique, souvent grossier. Ses propres filles n'ont jamais nourri de haine à son égard, mais elles avaient pris leurs distances, lassées par ses excès et sa brutalité verbale. « Il n'avait que ses mots pour exister », souffle l'une d'elles. Mais contrairement à Tom, elles assurent ne jamais avoir souffert de violences physiques.
Voici l'histoire de Tom Chabin, condamné par la cour d'assises de la Côte d'Or à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son beau-père Erick Jamme. Ce dernier, alcoolique et violent, a fait vivre l'enfer à Tom et sa mère pendant une quinzaine d'années...Dans le couloir maculé de sang, Erick gît, inerte. À côté de lui, Tom sanglote comme un enfant. « Je suis désolé, Maman ! Il a voulu me taper, je me suis défendu… » Dominique, déchirée entre le soulagement et l'horreur, compose le numéro des secours qui enregistrent l'appel. Quinze années de peur, d'humiliation et de violence viennent d'exploser, se déversant en quelques minutes.
Voici l'histoire de Tom Chabin, condamné par la cour d'assises de la Côte d'Or à dix ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son beau-père Erick Jamme. Ce dernier, alcoolique et violent, a fait vivre l'enfer à Tom et sa mère pendant une quinzaine d'années...Il y a des histoires qui s'écrivent avec des larmes, des cris étouffés, des silences pesants. Des destins qui s'effilochent sous le poids de la peur, de l'ombre d'un bourreau, jusqu'au moment où tout déborde. Chaque famille cache ses blessures derrière des murs solides. Parfois, sous la pression de la douleur, ces murs finissent par s'effondrer, révélant l'indicible souffrance de ceux qui les ont subis en silence. Un matin de mai 2023, ce sont les murs d'un appartement de Talant qui sont éclaboussés par ce fardeau trop lourd, transformé en acte de rage, ultime fissure d'une âme brisée. Tom Chabin n'a pas choisi cette issue, la tension couvait depuis des années.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.Les enquêteurs ont sondé les puits, mobilisé des chiens détecteurs de cadavres. Rien. Pas une trace du corps de Matthieu Dallibert. Pourtant, les experts sont formels : une crémation totale, comme l'a avancé la défense, est impossible. Et si Damien Aristide a avoué, il n'a jamais révélé ce qu'il est advenu du corps. Un dernier mensonge, un ultime secret que seule la famille Duché semble encore détenir.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.Au deuxième jour du procès, c'est Alice Lemoine qui prend la parole, suivie de l'experte psychologue qui l'a rencontrée en entretien. Compagne de Laurine Duché, la dernière fille du clan, Alice est accusée de recel de cadavres. Elle ne cherche pas à nier. Oui, elle a aidé à se débarrasser du corps de Matthieu. Elle regrette son geste, regrette surtout de ne pas avoir parlé plus tôt. La peur, le silence imposé, la loi du clan… autant de barrières qu'elle dit ne pas avoir su franchir.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.Nicolas Duché, également poursuivi pour assassinat, nie tout en bloc. Pourtant, plusieurs témoignages l'accablent. Des membres de la famille affirment l'avoir vu avec Damien Aristide le soir du meurtre. Et les enquêteurs disposent d'un autre élément clé : le bornage des téléphones. Les déplacements des suspects ce soir-là concordent trop bien avec la version d'un meurtre prémédité. Des aveux indirects existants aussi : l'ex-mari de Nicolas, aujourd'hui décédé, aurait reçu ses confidences.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.Celui qui a brisé l'omerta est une pièce rapportée. Né à Saintes en 1982, Damien Aristide est déficient mental. Il a intégré le clan entre 2008 et 2009 en épousant l'une des filles Duché. Comme d'autres avant lui, c'était sa première copine. Plus tard, il s'est mis en couple avec Marion, une autre des filles de la famille. Ce qu'il raconte ce 13 avril 2008 aux enquêteurs est glaçant.
Le 13 septembre 2017, Matthieu Dallibert, 27 ans, est sauvagement assassiné à Bellon, en Charente. Les coupables : des membres de la famille Duché chez qui le jeune homme handicapé vivait depuis six ans. Matthieu a été leur souffre-douleur, esclave domestique, humilié et battu. Il a été étouffé puis démembré, son corps brûlé. Un assassinat sordide, commis par le gendre et le fils de la famille.Une maison modeste, un village perdu. Une porte s'ouvre sur le néant. L'histoire qui suit n'est pas un simple fait divers, mais une descente aux enfers. C'est une affaire sombre, une histoire de famille qui ressemble à une toile d'araignée, où chaque fil est tissé d'escroqueries, de manipulations et de violences qui s'entremêlent dans une spirale infernale. Ce clan ne vit que de « trafics et affaires illégales en tout genre », soudée non par l'amour, mais par la peur et le profit. À sa tête, une femme. Celle que tous surnomment « la matriarche ».
Le 27 Mars 1964, le New York Times publie un article coup de poing : il y a deux semaines, une jeune femme est tuée au pied de son immeuble, sous les yeux de 37 témoins. 37 témoins, qui sont restés silencieux et n'ont pas appelé les secours.
Le 27 Mars 1964, le New York Times publie un article coup de poing : il y a deux semaines, une jeune femme est tuée au pied de son immeuble, sous les yeux de 37 témoins. 37 témoins, qui sont restés silencieux et n'ont pas appelé les secours. Retour à la soirée du 13 au 14 mars 1964. Winston rentre chez lui aux alentours de 21 heures. Il nourrit ses 5 chiens affamés, embrasse sa compagne en partance pour l'hôpital. Les enfants sont déjà couchés, il s'attarde devant la télévision, écluse quelques bières et à 2 heures du matin, démarre sa Chevrolet Corvair. Il tourne dans le Queens, à la recherche d'une femme isolée et remarque sur les coups de 3 heures une Fiat rouge remontant Jamaica Avenue.
Le 27 Mars 1964, le New York Times publie un article coup de poing : il y a deux semaines, une jeune femme est tuée au pied de son immeuble, sous les yeux de 37 témoins. 37 témoins, qui sont restés silencieux et n'ont pas appelé les secours. Si le destin tragique de Kitty Genovese marque tant les esprits, c'est par sa manière de cristalliser la tendance au « chacun pour soi ». En 1964, le peuple américain erre de plus en plein questionnement : le président a été assassiné quatre mois plus tôt, l'armée s'enlise au Vietnam depuis une décennie, et alors que la société tente de se relever, de promulguer le civil right act visant à bannir toute forme de ségrégation et discrimination, elle prend de plein fouet une preuve irréfutable de son individualisme...
Le 27 Mars 1964, le New York Times publie un article coup de poing : il y a deux semaines, une jeune femme est tuée au pied de son immeuble, sous les yeux de 38 témoins. 38 témoins, qui sont restés silencieux et n'ont pas appelé les secours. Si le destin tragique de Kitty Genovese marque tant les esprits, c'est par sa manière de cristalliser la tendance au « chacun pour soi ». En 1964, le peuple américain erre de plus en plein questionnement : le président a été assassiné quatre mois plus tôt, l'armée s'enlise au Vietnam depuis une décennie, et alors que la société tente de se relever, de promulguer le civil right act visant à bannir toute forme de ségrégation et discrimination, elle prend de plein fouet une preuve irréfutable de son individualisme...
En détention provisoire depuis mai 2023, Marie-Thérèse Garcia, 77 ans, est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement, à la séquestration et au dépeçage de son amie et belle-sœur Corinne Di Dio. Le tronc de cette commerciale de 37 ans avait été retrouvé dans une malle métallique jetée dans la Seine en 1995 et identifié deux ans plus tard...
En détention provisoire depuis mai 2023, Marie-Thérèse Garcia, 77 ans, est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement, à la séquestration et au dépeçage de son amie et belle-sœur Corinne Di Dio. Le tronc de cette commerciale de 37 ans avait été retrouvé dans une malle métallique jetée dans la Seine en 1995 et identifié deux ans plus tard...Marie-Thérèse Garcia, une retraitée de 76 ans vivant à Saint-Hilarion, est rongée par l'inquiétude depuis la disparition de sa petite-nièce Leslie Hoorelbeke et de son compagnon Kevin Trompat en novembre 2022. Le 11 janvier 2023, en colère, elle prononce des paroles menaçantes au téléphone, sans se douter qu'elles vont relancer une affaire criminelle vieille de 28 ans.
En détention provisoire depuis mai 2023, Marie-Thérèse Garcia, 77 ans, est soupçonnée d'avoir participé à l'enlèvement, à la séquestration et au dépeçage de son amie et belle-sœur Corinne Di Dio. Le tronc de cette commerciale de 37 ans avait été retrouvé dans une malle métallique jetée dans la Seine en 1995 et identifié deux ans plus tard...Nous sommes le 11 janvier 2023. Marie-Thérèse Garcia fait les cent pas dans son pavillon de Saint-Hilarion, dans les Yvelines. Depuis deux mois déjà, cette retraitée de 76 ans est préoccupée. Et il y a de quoi. Elle se sent personnellement concernée par le drame qui s'est joué le 25 novembre 2022, lorsqu'une jeune femme et son compagnon ont subitement disparu en pleine nuit.
Il n'y a pas encore si longtemps que ça, à l'approche des années 70, la pègre coulait des jours heureux à Lyon. Depuis la Libération, elle avait étendu son emprise sur la ville, installée au carrefour de tous les trafics, entre Paris et Marseille, à un jet de pierre de l'Italie, de la Suisse, tant et si bien qu'on avait fini par la rebaptiser Chicago-sur-Rhône. La violence s'était installée dans les rues, les coups de feu claquaient dans la nuit, les règlements de compte ne se comptaient plus, les commerçants rackettés, les scandales, encore moins les têtes connues qui apparaissaient parfois dans les coulisses du proxénétisme. En décembre 1966, François Renaud met un pied dans ce joyeux bazar, fraîchement nommé 1er juge d'instruction du parquet lyonnais, bien décidé à y mettre un peu d'ordre. On ne la lui fait pas à lui, magistrat génial et bientôt gênant, dit « le Shérif ».
À écouter dès le 21 mars ! Il n'y a pas encore si longtemps que ça, à l'approche des années 70, la pègre coulait des jours heureux à Lyon. Depuis la Libération, elle avait étendu son emprise sur la ville, installée au carrefour de tous les trafics, entre Paris et Marseille, à un jet de pierre de l'Italie, de la Suisse, tant et si bien qu'on avait fini par la rebaptiser Chicago-sur-Rhône. La violence s'était installée dans les rues, les coups de feu claquaient dans la nuit, les règlements de compte ne se comptaient plus, les commerçants rackettés, les scandales, encore moins les têtes connues qui apparaissaient parfois dans les coulisses du proxénétisme. En décembre 1966, François Renaud met un pied dans ce joyeux bazar, fraîchement nommé 1er juge d'instruction du parquet lyonnais, bien décidé à y mettre un peu d'ordre. On ne la lui fait pas à lui, magistrat génial et bientôt gênant, dit « le Shérif ».
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...Après quatre ans d'errance, la juge d'instruction arrête les frais et prononce, le 7 juillet 1992, une ordonnance de non-lieu. On y lit : « Il peut être considéré comme acquis que l'assassinat de Madame September s'est situé dans le projet visant à intimider ou à éliminer les responsables de l'ANC implantés en Europe. […] En ce qui concerne le travail d'enquête, il incombe de noter qu'une exploitation systématique du moindre renseignement n'a pas abouti à identifier les assassins. […] Au terme de l'information judiciaire, force nous est faite d'énoncer qu'en l'état, les auteurs de l'assassinat de Madame Dulcie September sont parvenus à demeurer inconnus de la justice française ».
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...La matinée du mardi 29 mars 1988 avait commencé comme toutes les autres. Dulcie September s'était levée tôt pour attraper le RER B à Arcueil, descendre à la Gare du Nord et rejoindre à pied le 28, rue des Petites-Écuries. Dans le hall, elle passe une tête dans la loge de la concierge, récupère son courrier, échange quelques mots. A 9h30, elle prend l'ascenseur jusqu'au quatrième étage, cherche sa clé devant la porte. Elle la trouve, l'insère. Dans son dos, le canon d'un revolver se braque, tire à six reprises. Le courrier tenu en main s'envole, la clé reste engagée dans la serrure.
C'est un nom que l'on peut toujours croiser aux quatre coins du pays. Il suffit de lever la tête, à Nantes, Vénissieux, Avignon, Angers, Bègles, Saint-Ouen… Les villes que Dulcie September a un jour foulé lui ont rendu hommage, sur les plaques de leurs rues, de leurs parcs, écoles et salles communales. Les mots de ses discours y résonnent encore, ceux d'une femme en mouvement constant, exilée à 9 000 km de sa terre natale, d'une militante en colère. Trente-sept ans après son passage, l'État français oscille entre devoir de mémoire, culpabilité et secret-défense. Il promet des réponses à des questions restées lettre morte, tandis que la justice garde le silence, et compte sur le temps qui passe. L'assassinat de Dulcie September risque de tomber dans l'oubli...Le 12 avril 1988, deux semaines après qu'on a ôté la vie à Dulcie September, il ne reste aucune trace de la scène de crime. Au 28, rue des Petites-Écuries, dans le dixième arrondissement de Paris, un immeuble banal se dresse à deux pas de la Gare du Nord. A l'intérieur du bâtiment C, sur le palier du quatrième étage, le sang qui imprégnait le tapis et la moquette a été nettoyé, les six douilles de calibre 22 ramassées, les deux mégots de cigarettes dans la cage d'escalier placés sous scellé. A quelques rues d'ici, dans l'arrondissement voisin, le corps de Dulcie September repose à la Maison de la métallurgie. Le convoi mortuaire s'apprête à rejoindre le cimetière du Père-Lachaise, suivie par une foule dense.
12 avril 2016, à Lumes dans les Ardennes. Ce devait être un jour comme un autre, mais en quelques minutes, tout bascule. Xavier Gougelet est là. Il n'a pas prévenu. La mort frappe, mais ne prévient pas. Il est venu avec cette seule idée en tête, et dans ses mains, un couteau... Aujourd'hui, retour sur une affaire qui mêle jalousie, violence, perversion, mais aussi le sacrifice d'un père, et un verdict qui n'effacera jamais la peur…
12 avril 2016, à Lumes dans les Ardennes. Ce devait être un jour comme un autre, mais en quelques minutes, tout bascule. Xavier Gougelet est là. Il n'a pas prévenu. La mort frappe, mais ne prévient pas. Il est venu avec cette seule idée en tête, et dans ses mains, un couteau... Aujourd'hui, retour sur une affaire qui mêle jalousie, violence, perversion, mais aussi le sacrifice d'un père, et un verdict qui n'effacera jamais la peur…Tous les témoins ont été entendus, il est maintenant temps d'écouter les réquisitions et plaidoiries. Et l'avocate générale, Laura Goudé, est catégorique : la préméditation ne fait aucun doute et l'altération du discernement doit être exclue. Xavier Gougelet nourrissait une haine féroce envers Mickaël Labonne et Émilie Laillier. Il avait tout planifié dans les moindres détails, jusqu'à l'achat des armes et du matériel nécessaire à son crime.