La litteÌrature est un fait universel, d'extension mondiale et d'envergure transhistorique, quoique sous des modaliteÌs extreÌ‚mement diverses : l'eÌtude de ses variations est l'objet de cette chaire, dans la lignée des enseignements de littérature comparée apparus en Europe et en Amérique dès le XIXe siècle. Lecture de textes de toutes origines et de tout statut, analyses littéraires et indispensables mises en contexte sont mises au service de ce voyage immobile et du dépaysement qui l'accompagne. L'exercice de l'admiration n'y est pas non plus interdit. L'objectif est d'entrouvrir la porte de la bibliotheÌ€que mondiale et d'en parcourir quelques rayonnages afin de faire de nous des lecteurs sans limite, capables de lire par-delaÌ€ la litteÌrature, en nous deÌgageant de notre propre historiciteÌ, selon un processus de défamiliarisation. Car c'est en réalité la notion meÌ‚me de litteÌrature qui fait probleÌ€me, avec tout ce qu'elle implique de preÌsupposeÌs et d'usages historiquement dateÌs et geÌographiquement localiseÌs : en gros, l'Europe des deux derniers sieÌ€cles. C'est pourquoi l'intituleÌ de la chaire a eÌteÌ mis au pluriel, et il y est proposeÌ l'eÌtude non pas de la, mais des litteÌratures, dont il convient de postuler d'abord la diversiteÌ, non seulement linguistique, mais culturelle et anthropologique. Les recherches de la chaire Littératures comparées portent ainsi sur l'évolution, dans la longue durée, des systèmes esthétiques et du statut de la littérature depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours ainsi que sur leur variation selon les cultures, avec des travaux portant entre autres sur la tragédie grecque, le nô japonais et les littératures asiatiques, l'humanisme médiéval et renaissant, les Lumières, les arts classiques et romantiques, le modernisme européen et la littérature contemporaine. La critique génétique et l'édition de manuscrits sont aussi mises à contribution, avec des travaux notamment sur Paul Valéry et T. S. Eliot.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Déborah Bucchi : Mettre en scène : interpréter ?Intervenant(s) :Déborah Bucchiuniversité de Lorraine
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202509 - Comment lire ? (suite) - La citrouille de Cendrillon
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Kamel Daoud : une interprétation continue de l'histoire algérienneIntervenant(s) :Kamel DaoudÉcrivain, prix Goncourt 2024
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202508 - Comment lire ? (suite) - La lecture colérique
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Geneviève Haroche-Bouzinac : Quelle lecture pour la lettre ?Intervenant(s) :Geneviève Haroche-Bouzinacuniversité d'Orléans
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202507 - Comment lire ? (suite) - Polysémie : le berger des sens
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Tanguy Viel : Lire pour écrireIntervenant(s) :Tanguy VielÉcrivain
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202506 - Comment lire ? (suite) - Sens et non-sens entre terreur et liberté
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Raphaël Baroni : Valeurs littéraires et polyphonie : quand les textes se remettent à parlerIntervenant(s) :Raphaël Baroniuniversité de Lausanne
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202505 - Comment lire ? (suite) - Les possibles de l'interprétation
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202505 - Comment lire ? (suite) - Les possibles de l'interprétation
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Alexandre Gefen : La littérature est-elle une thérapie ?Intervenant(s) :Alexandre GefenCNRS
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202504 - Comment lire ? (suite) - Le discret et le continu
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Conférence - Thomas Schmitz : Lire des textes oraux ? Le lecteur dans la poésie grecque de l'époque archaïqueIntervenant(s) :Thomas A. SchmitzProfesseur, Institut für Klassische und Romanische Philologie, Universität BonnRésuméL'émergence de la culture de la lecture en Grèce et sa généralisation progressive en Occident ne peuvent se comprendre pleinement qu'en remontant dans le temps jusqu'à leurs bases, à l'époque archaïque. D'une part, il existe des témoignages écrits précédant d'au moins deux siècles les premiers livres : il s'agit d'inscriptions gravées sur un support durable, surtout des épigrammes funéraires et dédicatoires. Ces premiers textes réfléchissent à leur propre caractère écrit et construisent la projection d'un lecteur futur, en s'adressant à lui. Et, bien que la littérature archaïque soit intrinsèquement orale, l'on retrouve une approche analogue dans la poésie lyrique dès les VIe et Ve siècles avant J.-C., dans le théâtre athénien, et même dans les épopées homériques : un public lointain et fictionnel est construit, ses réactions et interprétations imaginées et projetées. Son universalisme a permis à la littérature grecque de concevoir, dans un monde oral, un lecteur futur, et nous permet encore aujourd'hui de lire ces textes comme s'ils s'adressaient à nous.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Paolo Tortonese : Justice et injustice poétiquesIntervenant(s) :Paolo Tortoneseuniversité Sorbonne Nouvelle
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202503 - Comment lire ? (suite) - L'inscription et le tombeau
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Conférence - Thomas Schmitz : La culture de la lecture en Grèce à partir du Ve siècle av. J.-C.Intervenant(s) :Thomas A. SchmitzProfesseur, Institut für Klassische und Romanische Philologie, Universität BonnRésuméQuand et comment est né le « Royaume de l'écrit », qui a permis l'émergence d'une culture de la lecture en Grèce ancienne ? On partira des débuts du règne du livre écrit, on regardera sa réception dans l'Athènes du cinquième siècle av. J.-C., et l'on suivra son développement au cours des périodes hellénistiques et impériales en mettant en évidence l'influence qu'ont eue ces développements jusqu'à nos jours.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Chantal Thomas : Lire SadeIntervenant(s) :Chantal Thomasde l'Académie française
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202502 - Comment lire ? (suite) - Un trésor est caché dedans
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Delphine Horvilleur : La côte d'Adam… et autres malentendus bibliquesIntervenant(s) :Delphine HorvilleurRabbin
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-202501 - Comment lire ? (suite) - Et in Arcadia egoLe cours des années précédentes a porté sur la constitution des bibliothèques mentales, la quête des œuvres perdues et l'édition de textes. Or, une fois que les textes et les corpus sont là, qu'en faire ? Autrement dit, comment lire ? Question d'une simplicité trompeuse.L'année dernière, l'enquête a porté sur le plaisir, voire le bonheur que procure la lecture, et dont le souvenir et la répétition peuvent illuminer toute une existence. Lire, toutefois, n'est pas seulement affaire de sensibilité. Les textes sont là pour être sinon aimés, du moins compris, et la dimension cognitive de l'opération ne saurait être sous-estimée. Depuis quelques années ont émergé de nouvelles façons de lire et d'interpréter qui donnent toute-puissance aux lecteurs sur un mode inquisitorial. Il importe de replacer cette évolution récente dans un panorama historique et culturel des modes de lecture et d'interprétation.Peut-on entretenir avec les textes un rapport qui échappe à l'alternative simpliste de la condamnation indignée ou de l'approbation pleine et entière ? Il existe tant d'autres modes de lecture plus subtils et peut-être plus émancipateurs : la catharsis, l'allégorie, la philologie, la bienveillance, l'admiration, l'épiphanie, pour n'en nommer que quelques-uns. Et si savoir comment on a lu pouvait aider à savoir comment lire aujourd'hui ?
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Franc Schuerewegen : Pourquoi j'aime Raymond Picard ou : de la méthode postextuelleIntervenant(s) :Franc SchuerewegenUniversité d'Anvers
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202409 - Comment lire ? La contre-société des lecteursRésuméToute théorie de l'interprétation doit partir de l'expérience naïve et empirique : ce que le critique américain Michael Warner appelle uncritical reading, la lecture non critique et non professionnelle du lecteur standard. Il faut partir de l'attachement aux livres, qui justifie qu'on aie envie de lire. L'étude de la littérature a ceci en effet de particulier qu'elle se fonde sur un plaisir sensible.Or, les plaisirs et les intérêts de la lecture sont multiples et hétérogènes. Ils vont dans tous les sens. Dans le régime moderne de la littérature, l'autonomie de la lecture fait de celle-ci une occupation fondamentalement solitaire et asociale. Chacun y suit son bon plaisir. Pascal Quignard parle d'une « "société inassociée" des lecteurs ».La force d'individuation de la lecture est telle qu'elle est capable de provoquer une dissociation à l'intérieur de la personne, l'épreuve de cette dissociation étant la relecture : le texte lu dans l'enfance provoque à l'âge adulte des émotions et des jugements différents. Montaigne et Proust témoignent, chacun à sa manière, de l'incommensurabilité entre la valeur d'un texte et le plaisir qu'il donne. En tant qu'expérience du sensible, le livre se fait le révélateur de la pluralité des moi et du passage du temps.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Marie-Noëlle Thabut : Comment lire la Bible ? Entre présupposés et vigilances (lecture d'Isaïe 7,10-17)Intervenant(s) :Marie-Noëlle ThabutExégète biblique
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202408 - Comment lire ? - Le sourire lointain des livres
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Conférence - Masanori Tsukamoto : Les recherches sur le rêve chez Valéry, Proust et MyōeIntervenant(s) :Masanori TsukamotoProfesseur à l'Institut des sciences humaines et sociales, université de TokyoRésuméLorsque les Cahiers de Valéry (1957-1961) ont été publiés bien après sa mort, on s'était étonné d'y trouver de nombreuses notes sur le rêve. Les allusions aux rêves, fragmentaires et sporadiques dans son œuvre, semblaient suggérer que l'écrivain avait adopté une attitude plutôt froide à l'égard de ce phénomène et avait même délibérément évité d'y réfléchir. Les notes volumineuses sur le rêve, pleines de développements contradictoires mais dotées d'une persistance inusitée, ont révélé que Valéry était en fait non seulement un explorateur de la théorie des rêves, mais aussi un poète qui cherchait à intégrer la puissance des rêves dans sa poétique. En lisant ses analyses sur le rêve, nous nous rendons compte que dans la première moitié du XXe siècle, il y avait une recherche sur le sommeil et le rêve très différente de celle de Freud. On le constate surtout lorsque l'on compare la recherche valéryenne avec celle menée par Proust. Dans cette conférence, je voudrais mettre en lumière l'enjeu de cet intérêt pour le sommeil et le rêve chez Valéry et Proust. À la fin de l'exposé, j'invoquerai le Journal des rêves de Myōe (1173-1232), moine bouddhiste japonais de l'époque de Kamakura. Son journal des rêves est très lu au Japon et continue à inspirer des romanciers et des psychanalystes. Je citerai Myōe pour relativiser le point de vue établi par la double lecture de Valéry et de Proust.Quel est donc l'enjeu des études de Valéry sur le rêve ? Il consiste non pas à sonder le passé enfoui dans la mémoire, mais à transformer la conception même du présent en y introduisant une forme de conscience radicalement différente de la conscience éveillée. Notons que Valéry a considéré le rêve comme une forme de conscience, et non pas comme une manifestation de l'inconscient. La « conscience sous le sommeil » a pourtant quelque chose d'étrange, parce que, dès le réveil, on ne peut plus la reconstruire telle quelle. Nous ne connaissons le rêve qu'à travers le souvenir et le récit, souvent défigurés et défaillants, qui ne sont pas selon Valéry des moyens fiables pour examiner le phénomène. D'où cette observation constante dans les cahiers : « Le rêve est le phénomène que nous n'observons que pendant son absence. Le verbe rêver n'a presque pas de "présent". » (C, V, 351) Peut-on saisir le rêve dans son état naissant, tout en gardant une conscience lucide ? Est-il possible de construire un rêve en étant éveillé ?
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Frédérique Leichter-Flack : Lire en situation extrême. Sur une scène de la vie morale au goulagIntervenant(s) :Maxime DecoutSorbonne Université
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202407 - Comment lire ? - Proust et la lecture décevante
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Frédérique Leichter-Flack : Lire en situation extrême. Sur une scène de la vie morale au goulagIntervenant(s) :Frédérique Leichter-FlackSciences Po
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202406 - Comment lire ? - Vivre et grandir par les livres
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Guillaume Navaud : Corriger / annuler / purger le mal dans la fiction : résurgence d'un platonisme anti-aristotélicien ?Intervenant(s) :Guillaume NavaudLycée Henri-IV
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202405 - Comment lire ? - Toute notre vie est lecture
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Jennifer Tamas : Relire Andromaque : une héroïne du refusIntervenant(s) :Jennifer TamasUniversité Rutgers
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202404 - Comment lire ? - Si Peau d'Âne m'était conté
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Philippe Bordas : Pour Carlo Emilio GaddaIntervenant(s) :Philippe BordasPhotographe et écrivain
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202403 - Comment lire ? - Lire les détails
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Hélène Merlin-Kajmane : La lecture transitionnelleIntervenant(s) :Hélène Merlin-KajmanUniversité Sorbonne Nouvelle
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202402 - Comment lire ? - Le goût des livres
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment lire ?Séminaire - Pierre Assouline : Profession : lecteurIntervenant(s) :Pierre Assoulinede l'Académie Goncourt
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202401 - Comment lire ? - Lire : une tâche utopiqueRésuméDans son Cours de poétique, Paul Valéry expliquait que le sentiment esthétique était ce qui reste quand tout s'est effondré autour de nous. Il y a là une sorte de cogito esthétique, à la manière de Descartes : non pas « je pense, donc je suis », mais « j'éprouve la beauté, donc je suis ». Lire est une activité intense, qui emporte tout l'être. Mais qu'est-ce que lire ? Le terme en français désigne deux activités différentes, quoique complémentaires. Savoir lire, c'est d'abord savoir déchiffrer littéralement un texte écrit. Mais lire, c'est aussi savoir comprendre et interpréter ce texte. Cette nécessité de l'interprétation est fondamentale, car le sens d'un texte ne se donne pas de lui-même. Il y a plusieurs interprétations possibles d'un texte, dont certaines sont meilleures et plus valables que les autres. Ce qu'on nomme par commodité de langage le vrai sens d'un texte est le résultat d'une construction complexe faite par le lecteur. Comme l'explique Ortega y Gasset, pour pouvoir parler, nous devons taire beaucoup de choses, le silence est une condition de la parole, et le lecteur, pour reconstituer le message, doit « construire laborieusement [en lui-même] toute la réalité mentale non dite » dans le texte. « Lire avec sérieux et sincérité » : voilà tout l'enjeu. C'est une question d'épistémologie et d'éthique. Le Saint Jérôme d'Antonello da Messina illustre fort bien cette « tâche utopique » de la lecture. Et aujourd'hui, quand se multiplient les lectures de type inquisitorial et la critique radicale des textes (cancel culture, wokism, entre autres), il convient de replacer ces nouvelles façons de lire dans un panorama historique et culturel des modes de lecture et d'interprétation.Auteurs et œuvres citésPaul Valéry, Cours de poétique, Histoires brisées. René Descartes, Discours de la méthode. Miguel de Cervantès, Don Quichotte. Gustave Flaubert, Madame Bovary. William K. Wimsatt, « The Intentional Fallacy ». Roland Barthes, « La Mort de l'auteur ». Aristote. Platon. Emmanuel Kant. Gottfried Wilhelm Leibniz. John Wilkins. Friedrich Nietzsche. José Ortega y Gasset, Qu'est-ce que lire ? Andrei Minzetanu, La Lecture vertueuse. Antonello da Messina, Saint Jérôme dans son étude. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - ConclusionIntervenant(s)Florence Dupont (Université Paris Cité)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - « Rome fut une perpétuelle traduction » : réflexions théoriques et pratiques autour de l'acclimatation culturelleIntervenant(s)Tiphaine Samoyault (EHESS)Omar Fertat (Université Bordeaux Montaigne)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Florence Dupont et l'approche anthropologique des études littérairesIntervenant(s)Alexandre Gefen (CNRS)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Inscrire sa traceIntervenant(s)Mireille Corbier (CNRS)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Quid velint flores : les banquets chez Horace Intervenant(s)Aaron Kachuk (Université catholique de Louvain)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Les juristes dans et hors de la littérature latineIntervenant(s)Dario Mantovani, Professeur du Collège de FranceY a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Une histoire littéraire de Rome : questions de périodisationIntervenant(s)Patrick Boucheron, Professeur du Collège de FranceStéphane Gioanni (Université Lumière Lyon 2)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Des Romains aussi bizarres que les GrecsIntervenant(s)Vinciane Pirenne-Delforge, Professeur du Collège de FranceY a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Discussion entre William Marx et Florence DupontIntervenant(s)William Marx, Professeur du Collège de FranceFlorence Dupont (Université Paris Cité)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-2024Colloque - Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome - Ouverture du colloqueIntervenant(s)William Marx, Professeur du Collège de FranceJean-François Cottier (Université Paris Cité / IUF)Emmanuelle Valette (Université Paris Cité)Y a-t-il une littérature à Rome ? Autrement dit, ce que nous nommons aujourd'hui littérature, avec toutes les qualités et fonctions qui y sont habituellement attachées, existait‑il déjà dans l'antiquité romaine ? La question a été posée sans relâche par Florence Dupont dans toute son œuvre de latiniste et d'helléniste, l'une des plus originales et marquantes des cinquante dernières années. Elle y revient tout récemment dans sa monumentale Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide, une culture de la traduction (2022). Cette approche anthropologique et sociale des objets dits littéraires intéresse évidemment le comparatisme, et c'est pourquoi il a paru important de réunir professeurs du Collège de France et spécialistes de diverses disciplines (littératures, droit, histoire) et de diverses périodes et aires culturelles pour réfléchir ensemble à la question du littéraire à Rome.Le colloque se poursuivra le samedi 14 octobre de 9 heures à 18 heures dans l'amphithéâtre Alan Turing de l'Université Paris Cité, Campus des Grands Moulins, 8, place Aurélie Nemours, 75013 Paris.Partenaires du colloqueCollège de France, chaire Littératures comparéesUniversité Paris Cité, CERILACUniversité Sorbonne Nouvelle, CERCUniversité Paris Nanterre, UFR PHILLIA, Littérature et poétique comparéesANHIMA (CNRS)Antiquité territoire des Écarts
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Valéry au Collège de France : Discussion, William MarxIntervenant(s)William Marx, Professeur du Collège de France