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Le 1er juin c'est la journée mondiale du lait. En 2024, chaque français a consommé en moyenne 42 litres de lait, soit 5 verres de lolo par semaine. Il a aussi dévoré 86 kg de viande, contre 83,5 kg en 2023 : un tiers de poulet, un tiers de cochon, et un quart de bœuf.C'est l'occasion pour BSG de mettre veaux, vaches et taureaux à l'honneur, tels qu'ils ont été racontés dans Nomen, le petit frère qui dévoile les origines des noms des espèces._______La tête de Taureau est l'alpha de notre alphabet… mais “À” l'envers. Avant l'invention des lettres, les alphabets sont constitués d'idéogrammes et l'un d'eux représente une tête de Taureau, les cornes vers le ciel. Il donne la première lettre de l'alphabet phénicien “Aleph”, un A couché. “Aleph” est le mot qui désigne le Taureau ou le Boeuf. Les Grecs finissent par faire pivoter la lettre, lui plantent les cornes dans le sol, pour accoucher du “alpha” majuscule : A.Le Taureau est omniprésent dans les coucheries de la mythologie grecque. C'est sous les traits de cette créature que Zeus enlève Europe, une princesse phénicienne. Il l'emmène en Crête où, après une union plus ou moins consentie selon les sources, elle donne naissance à Minos, le légendaire roi.Par la suite, Poséidon s'arranche pour que Pasiphaé, la femme de Minos, tombe amoureuse d'un Taureau que son mari a refusé de sacrifier. Dédale, l'inventeur, fabrique une Vache de bois recouverte d'une peau pour permettre l'union. Neuf mois plus tard, Pasiphaé donne naissance au Minotaure, au corps humain mais à la tête d'alphabet… euh de Taureau. Ce dernier est enfermé dans le labyrinthe de Dédale jusqu'à ce que Thésée vienne le tuer. Aujourd'hui, c'est dans les arènes que sont piégés les Taureaux pour que leur mort soit offerte en spectacle. En France, l'histoire de la tauromachie, le combat avec le Taureau, commence en 1853 à Bayonne. La première corrida est organisée en l'honneur d'Eugénie, la future épouse de Napoléon III. Pour en savoir plus, retrouvez les différents épisodes de NOMEN sur le Taureau et ceux de COMBATS sur la corrida.______
Voilà une question qui paraît simple, presque enfantine — et pourtant, sa réponse nous entraîne dans un voyage de plus de 3 000 ans, entre écritures anciennes, transmission culturelle et évolution phonétique. Car non, le choix de cette première lettre n'est pas arbitraire.Aux origines : un bœuf phénicienTout commence vers 1700 av. J.-C., chez les Phéniciens, un peuple de marins et de commerçants établi sur les côtes du Liban actuel. Ils développent un alphabet composé de 22 signes consonantiques — c'est l'un des tout premiers alphabets de l'histoire. Et la première lettre s'appelle ? aleph, ce qui signifie… "bœuf" en langue sémitique.Graphiquement, cette lettre représentait à l'origine une tête de bœuf stylisée, vue de face, avec deux cornes. Avec le temps, ce pictogramme se simplifie et s'incline à 90°, pour donner — des siècles plus tard — notre lettre A majuscule.D'Aleph à AlphaLes Grecs, qui adoptent l'alphabet phénicien vers le 9e siècle av. J.-C., gardent l'ordre des lettres mais adaptent leur prononciation. Le aleph devient alpha, et surtout, il gagne un son vocalique (le « a » que nous connaissons), car le grec avait besoin de voyelles, contrairement au système phénicien, purement consonantique.Les Grecs conservent aussi l'ordre alphabétique original — non pas pour des raisons linguistiques, mais par tradition. Cet ordre est ensuite transmis aux Romains, qui l'intègrent dans le latin, devenu à son tour le socle des alphabets occidentaux modernes, dont le nôtre.Pourquoi garder cet ordre ?Le classement alphabétique est resté essentiellement par convention. Une fois que les sociétés ont commencé à classer les informations — listes, dictionnaires, inventaires — il était pratique de garder un ordre fixe. Comme le aleph était déjà en tête chez les Phéniciens, le A s'est figé en première position au fil des siècles.Il n'y a donc aucune raison phonétique ou logique pour que le A soit en premier — c'est simplement une tradition millénaire, d'origine sémitique, transmise intacte jusqu'à aujourd'hui.En résuméL'alphabet commence par la lettre A parce qu'il descend du aleph phénicien, un symbole de bœuf devenu lettre. De l'Orient ancien à nos claviers modernes, le A est le premier par héritage culturel, pas par choix raisonné. Comme souvent dans l'histoire : c'est la coutume, et non la logique, qui fait autorité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les jardins de poisons sont des espaces botaniques entièrement ou partiellement dédiés à la culture de plantes toxiques. Contrairement aux jardins classiques, leur objectif n'est pas de séduire par leur beauté ou leur parfum, mais d'éduquer sur les dangers du monde végétal, souvent dissimulés derrière des apparences inoffensives. Mélange fascinant de science, d'histoire et de légende, ces jardins ont une longue tradition.Une tradition ancienneL'idée d'entretenir des plantes toxiques remonte à l'Antiquité. Les Grecs et les Romains connaissaient déjà les propriétés létales de la cigüe, de la belladone ou de l'aconit. Hippocrate et Galien en ont décrit les effets, et Socrate est probablement le plus célèbre empoisonné de l'Histoire, exécuté avec une infusion de cigüe. Au Moyen Âge, les herboristes et les apothicaires classaient soigneusement les plantes selon leurs usages médicinaux ou dangereux.Mais c'est à la Renaissance que naissent véritablement les jardins de plantes vénéneuses. De nombreuses familles aristocratiques ou royales en faisaient cultiver à l'abri des regards, autant pour étudier leurs effets que pour se prémunir — ou pratiquer — l'empoisonnement, pratique politique redoutée à l'époque.Un jardin pédagogique… et mortelScientifiquement, ces jardins permettent d'explorer les molécules toxiques naturelles : alcaloïdes, glycosides, saponines… qui affectent les systèmes nerveux, cardiaque ou digestif. La belladone dilate les pupilles, le ricin tue en quelques milligrammes, et l'if contient de puissants poisons cardiaques. Certaines de ces substances sont encore utilisées aujourd'hui en médecine (comme la digitaline) ou en pharmacologie expérimentale.L'un des plus célèbres exemples modernes est le Poison Garden d'Alnwick Castle, en Angleterre. Créé en 2005 par la duchesse Jane Percy, ce jardin est fermé à clé, et l'entrée s'effectue uniquement en visite guidée. Les visiteurs y découvrent des plantes mortelles soigneusement étiquetées, comme la datura, l'aconit ou la ciguë. Des panneaux avertissent : "Ne touchez rien, ne respirez pas trop près." Une mise en scène qui attire, fascine… et inquiète.Anecdotes et culture populaireCertaines anecdotes alimentent le mystère. À Alnwick, plusieurs visiteurs se seraient évanouis simplement en respirant l'odeur de certaines plantes. Des écrivains, comme Agatha Christie ou Shakespeare, se sont abondamment servis des poisons végétaux dans leurs intrigues. Même aujourd'hui, la peur ancestrale des plantes vénéneuses nourrit la fiction, du cinéma aux jeux vidéo.En somme, les jardins de poisons rappellent une vérité troublante : la nature peut être aussi belle que dangereuse. Leur objectif n'est pas de faire peur, mais de transmettre un savoir oublié, dans un monde où l'on ne reconnaît plus les plantes… mais où le poison est parfois à portée de main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Si je vous raconte les douze travaux d'Hercule en Grèce, tout de suite il y en a qui vont bondir : “ah non, fais gaffe, à Rome on dit Hercule, mais en Grèce, on dit Héraklès !” Et c'est complètement vrai ! Mais honnêtement, si on les confonds, ce n'est pas pour rien : les Romains se sont parfois beaucoup inspirés des dieux des Grecs. Mais attention, n'allez pas croire pour autant que la religion romaine n'a rien d'original, et qu'elle n'a pas radicalement changé certains trucs en piochant des idées chez d'autres peuples ! Et comme 1 200 ans d'Histoire, ça reste quand même très long, je vous propose non pas un, mais bien deux épisodes sur la religion romaine ! Aujourd'hui on va voir en quoi la mythologie romaine est fondatrice : non seulement elle raconte la fondation de la cité, mais en plus elle fonde les rapports sociaux, publics et citoyens entre Romains… Bonne écoute !➤ Quelques corrections : ➜ Les 9 travaux d'Hercule… Dire qu'on a même fait un épisode dédié aux 12 travaux… Bref, désolé pour ce fail majestueux !➜ Observer le vol des oiseaux ne se dit pas "observer les oracles", mais "observer les augures".➜ L'année romaine ne commençait pas au mois de janvier, mais au mois de mars !➜ L'expression exacte est "regagner ses pénates".
Mes chers camarades, bien le bonjour !Sans les smartphones, leurs mms, sms et autres gifs, comment faire pour insulter quelqu'un à distance dans l'Antiquité ? Comment être sûr que votre adversaire reçoive bien le message ? Les anciens prenaient la chose très au sérieux : par exemple, en gravant une injure sur un mur, comme pour les graffitis romains, ou directement sur une balle de fronde grecque, qu'on envoyait tout droit dans la tronche de son ennemi ! Ou, encore mieux, on utilisait l'ancêtre des réseaux sociaux : la place publique !Bonne écoute !
durée : 00:04:27 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - La Grèce est sans-dessus dessous et dans la rue depuis le 28 février 2025, qui est un jour historique. Une grève générale qui a représenté la plus grande mobilisation en Grèce. Retour sur les raisons de cette grève avec Thomaïs Papaïoannou, journaliste, correspondante de la Télévision publique grecque, l'ERT.
Quand tu es malade, tu préfères te soigner en avalant une gélule ou du sirop. Les suppositoires, vraiment, tu préfères éviter et tu te demandes qui a eu l'idée de les fabriquer… et à quoi ils servent. Julien te raconte tout…Les Égyptiens ont été les premiers à avoir cette idée de se soigner en prenant un médicament par le derrière. Les Grecs et les Romains à leur tour se sont servis des suppositoires pour soigner les douleurs d'estomac ou se laver l'intestin.« Comment ça fonctionne, un suppositoire ? »Les suppositoires contiennent ce qu'on appelle un « principe actif ». C'est la substance naturelle qui soigne. Pour que ton corps puisse l'absorber, elle est mélangée à une substance graisseuse. À l'origine, on utilisait de la graisse végétale, comme le beurre de cacao. On fait durcir ce mélange dans un moule pour lui donner une forme allongée. Lorsque le suppositoire entre dans le rectum, la chaleur de ton corps le fait fondre. Il libère le principe actif, qui est diffusé dans ton organisme, et va agir pour lutter contre la maladie.« À quoi ça sert de prendre un médicament par les fesses ? »Dans l'intestin, il y a beaucoup de vaisseaux sanguins, donc le principe actif passe rapidement dans le sang. Le médicament agit vite et efficacement. Et certains suppositoires sont prévus pour soigner l'estomac ou l'intestin, d'où l'intérêt d'absorber le médicament par la zone concernée.Pour les bébés, le suppositoire est pratique, car on est sûr qu'ils vont bien absorber le remède sans le recracher. C'est différent pour toi qui es capable d'avaler une gélule ou un sirop au goût pas très agréable. Les médicaments peuvent prendre de nombreuses formes : gélule, sirop, crème, comprimé, poudre…Qui a inventé les premiers médicaments ?Au fil du temps, l'humain a appris à utiliser les substances qu'il trouvait dans la nature pour se soigner. Dans l'Antiquité, le savant grec Hippocrate devient expert en la matière. On considère qu'il est l'inventeur de la médecine. Il décrit les symptômes et les remèdes, et va transmettre son savoir.Plus tard, au 2e siècle, Galien, un autre médecin grec, a poursuivi les travaux d'Hippocrate. Au total, Galien a décrit près de 700 remèdes. Ses travaux et ceux d'Hippocrate ont permis, des siècles plus tard, de fabriquer des médicaments de manière industrielle… sous toutes les formes que l'on connaît : du sirop… au suppo !
Un des épisodes qui m'a le plus marqué cette année donc si vous ne l'avez pas encore écouté il est temps, en particulier en ce 31 décembreJean Miguel Pire est historien et sociologue et il a simplement complètement changé ma vie en m'apprenant 1 mot : l'otium!Ça ne parait rien mais les mots sont essentiels car ne pas réussir à nommer quelque chose alors il n'existe pas réellement.Il a dédié sa vie à ce mot et la 1ère page de son dernier livre "l'otium du peuple" va vous convaincre je crois si vous êtes comme moi : "Aujourd'hui tout s'accélère et nous agrippe dans un rythme devenu fou. Le temps de réflexion est le grand sacrifié de ce nouveau chaos. Nous le vaporisons allègrement dans les interminables séances de scrolling qui vampirisent nos loisirs. Addicts au shoot émotionnel des écrans, nous dépensons désormais sans compter notre temps de cerveau disponible.Comment nous désintoxiquer de nouvel opium? Comment refaire du temps libre un havre où , à nouveau, réfléchir, imaginer, contempler, comprendre? Décisives pour notre autonomie, ces facultés ne doivent plus être la part superflue de l'existence. Loin d'être réduit, comme souvent, à l'oisiveté, le loisir pourrait ainsi refonder sur l'otium, le loisirs "fécond" que la pensée antique hissait au sommet des activités humaines. Prodigieux espace d'invention existentielle, ce temps libéré des urgences et des calculs, permettait à ses bénéficiaires la quête du for intérieur, de la sagesse, du bien commun.Le moment est venu de nous réapproprier cet usage émancipateur et responsable du temps libre."Ceci ne sont que les 1ères ligne de son ouvrage mais vous allez découvrir tout un concept qui va vous permettre de comprendre comment et pourquoi notre société s'est perdue dans le commerce (le négoce - neg-otium) donc l'opposé de l'otium.Nous allons parler du rôle de l'école et de tout un tas de choses totalement passionnantes.Voici les questions que l'on aborde :1. Quels sont les points de vue de Jean-Miguel sur la relation entre le négoce, l'otium, et l'évolution de la société moderne?2. Comment Jean-Miguel définit-il l'importance de l'otium dans la société actuelle, en mettant en avant des exemples concrets?3. En quoi l'éducation artistique et l'otium pourraient-ils être intégrés de manière plus significative dans les programmes scolaires, selon Jean-Miguel?4. Comment l'influence des réseaux sociaux et du divertissement sur la jeunesse est-elle abordée par les intervenants, et quelles solutions sont suggérées?5. Quel lien Jean-Miguel établit-il entre l'art, la pensée désintéressée, et le développement personnel?6. Comment les concepts d'otium et de négoce sont-ils traités dans l'épisode, et quels en sont les impacts sur la société actuelle?7. En quoi la méditation et la contemplation peuvent-elles être considérées comme des aspects clés de l'otium, selon les intervenants?8. Quels dangers sont associés à l'addiction aux réseaux sociaux, et comment les auditeurs pourraient-ils être encouragés à en prendre conscience?9. Comment l'invitation de Jean-Miguel à une exploration directe des musées pourrait-elle contribuer à l'enrichissement de la conscience individuelle?10. De quelle manière l'otium pourrait-il aider à relever les défis sociétaux, mentaux et démocratiques évoqués dans l'épisode?Timelaps :00:00 La découverte de l'otium, essentiel dans nos vies.05:23 Besoin vital, conscience, prestige, Romains, Otium secondaire.06:54 Développement personnel pour harmonie personnelle et sociale.12:28 Utilisation du mot "otium" dans le langage.15:38 Enjeux de santé mentale et démocratique actuels.16:58 Les Grecs ont inventé démocratie et philosophie.21:59 Réflexion sur le désintéressement et la vérité.26:26 Répondre aux besoins sociaux tout en éveillant l'esprit.29:07 Job bénévole pour think tank sur l'art.31:18 L'art et les œuvre peuvent changer vie.35:01 L'histoire de la sexualité comme mode de vie.37:00 Industries du divertissement captent le temps libre.42:47 Les stoïciens ont développé les exercices spirituels.46:13 L'antiquité libère de préjugés, encourage sagesse personnelle.49:10 Métaphore musicale crée vibration, harmonie collective.52:28 Foucault analyse conditionnement social, puis évoque l'autonomie.58:14 Ouvrir les musées pour briser les préjugés.
Comment Matityahou et ses enfants ont-ils osé déclarer la guerre aux Grecs, qui étaient bien plus nombreux qu'eux ? Pourquoi les Grecs voulaient-ils faire oublier la Torah aux Juifs ? Que signifient les mots "et leur faire transgresser les décrets de Ta volonté", mentionnés dans 'Al Hanissim ? En quoi tout cela montre-t-il l'importance de vouloir faire la volonté d'Hachem ? Réponse à travers des propos de Rav Bergman.
Qui est Yéhouda Hamakabi ? Qu'a-t-il demandé à Hachem dans sa prière ? Que signifie, en hébreu, le mot Makabi ? Comment les Juifs ont-ils pu gagner les Grecs, malgré leur petit nombre et leur grande faiblesse ?
REDIFF - La guerre de Troie est sur le point de s'achever. Les Grecs qui assiégeaient Troie depuis une décennie ont cessé le combat, laissant sur place une étrange créature de bois que les Troyens font entrer dans la cité sous les clameurs. Ils sont loin d'imaginer qu'ils courent à leur perte. Entrez dans l'histoire de la guerre de Troie et plongez dans les entrailles du cheval le plus mythique de l'Antiquité. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, l'inimitable Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
REDIFF - La guerre de Troie est sur le point de s'achever. Les Grecs qui assiégeaient Troie depuis une décennie ont cessé le combat, laissant sur place une étrange créature de bois que les Troyens font entrer dans la cité sous les clameurs. Ils sont loin d'imaginer qu'ils courent à leur perte. Entrez dans l'histoire de la guerre de Troie et plongez dans les entrailles du cheval le plus mythique de l'Antiquité. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, l'inimitable Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
Mes chers camarades, bien le bonjour !Petite question : quel est votre type de héros ou héroïne idéale ? Plutôt la force guerrière, pourfendeuse de dragon nordique ? Ou la sagesse d'un mentor magicien comme Gandalf ? Les Grecs anciens, eux, adoraient un troisième profil : l'ingénieur. On a Ulysse le rusé, Héphaïstos le dieu forgeron, Prométhée le titan découvreur du feu, et Dédale, qui est architecte, artisan et sculpteur. Aujourd'hui, on parle des Grecs et de la technologie !Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Limité à 80" Pascal Atenza revisite l'actualité en 80 secondes ! Découvrez la chronique d'aujourd'hui !
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Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Les statues grecques sont souvent nues pour plusieurs raisons liées à la culture, l'esthétique et les valeurs philosophiques de la civilisation grecque antique. La nudité dans l'art grec ancien n'était pas simplement une représentation du corps humain, mais aussi un symbole riche en significations. Voici pourquoi la nudité est si courante dans les statues grecques : 1. L'idéalisation du corps humain :Dans la Grèce antique, la représentation du corps nu, en particulier dans l'art, reflétait une vision idéalisée de l'humanité. Les Grecs considéraient que le corps humain, lorsqu'il était en pleine forme et proportionné, était une expression de beauté, de perfection et d'harmonie. Les statues de dieux, de héros et d'athlètes étaient souvent nues parce que cela permettait de montrer la force physique et la beauté idéale que les Grecs cherchaient à atteindre. - Cette approche du corps humain comme un idéal de beauté est liée au concept de kalos kagathos, un terme grec qui signifie "le beau et le bon", exprimant l'idée que la beauté extérieure est le reflet de la vertu et de la qualité intérieure. 2. La nudité comme symbole de divinité et de héros :Les dieux et héros grecs étaient souvent représentés nus pour souligner leur nature exceptionnelle et leur proximité avec la perfection divine. Les héros, comme Héraclès, et les dieux, comme Apollon ou Zeus, étaient souvent représentés avec des corps idéalisés et musclés. La nudité permettait de mettre en avant leur puissance, leur immortalité et leur supériorité par rapport aux humains ordinaires. 3. L'importance de l'athlétisme :Le sport occupait une place centrale dans la société grecque, et les athlètes grecs participaient souvent nus aux compétitions, notamment lors des Jeux olympiques. La nudité dans ces événements sportifs était considérée comme une manière de montrer la forme physique et la compétence athlétique. Les statues d'athlètes, représentant des hommes dans toute leur force et leur maîtrise corporelle, étaient donc fréquemment nues pour capturer cet idéal sportif. 4. Un symbole de vertu et de courage :La nudité dans l'art grec était également associée à la vertu morale et au courage. Les héros mythologiques étaient parfois représentés nus dans des scènes de combat ou d'action pour montrer leur bravoure et leur force intérieure. La nudité, dans ce contexte, n'était pas perçue comme de la vulnérabilité, mais comme une manifestation de l'héroïsme et de la confiance en soi. 5. L'influence philosophique :La pensée philosophique grecque, en particulier avec des figures comme Platon et Socrate, valorisait le corps humain comme une expression de la nature humaine et de la raison. La nudité artistique permettait de représenter l'être humain dans sa forme la plus pure et naturelle, en se concentrant sur l'essence de l'humanité plutôt que sur des éléments superficiels comme les vêtements. 6. La nudité féminine :Bien que les hommes soient plus souvent représentés nus dans l'art grec ancien, il existe aussi des représentations de femmes nues, notamment dans des scènes mythologiques. Par exemple, la déesse Aphrodite, déesse de l'amour et de la beauté, est fréquemment représentée nue pour symboliser la beauté féminine. Cependant, la nudité féminine était moins courante et généralement réservée aux déesses ou aux figures mythologiques, tandis que la nudité masculine était plus répandue... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La guerre de Troie est sur le point de s'achever. Les Grecs qui assiégeaient Troie depuis une décennie ont cessé le combat, laissant sur place une étrange créature de bois que les Troyens font entrer dans la cité sous les clameurs. Ils sont loin d'imaginer qu'ils courent à leur perte. Entrez dans l'histoire de la guerre de Troie et plongez dans les entrailles du cheval le plus mythique de l'Antiquité. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, l'inimitable Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
La guerre de Troie est sur le point de s'achever. Les Grecs qui assiégeaient Troie depuis une décennie ont cessé le combat, laissant sur place une étrange créature de bois que les Troyens font entrer dans la cité sous les clameurs. Ils sont loin d'imaginer qu'ils courent à leur perte. Entrez dans l'histoire de la guerre de Troie et plongez dans les entrailles du cheval le plus mythique de l'Antiquité. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, l'inimitable Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
durée : 00:58:21 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - L'énergie selon Aristote n'est pas notre énergie moderne, synonyme de puissance et de force. Elle est l'acte (energeia), couplée à la puissance (dynamis), et lui permet de fonder sa pensée, de la métaphysique à la politique. Pourquoi Aristote accorde-t-il une place si importante à l'energeia ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Dimitri El Murr Philosophe, professeur en histoire de la philosophie ancienne et directeur du département de philosophie à l'ENS Paris; Pierre-Marie Morel Professeur d'Histoire de la philosophie ancienne à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L'utilisation du millepertuis, également connu sous le nom de *Hypericum perforatum*, remonte à l'Antiquité, où il était vénéré pour ses propriétés médicinales. Les Grecs anciens, notamment Dioscoride et Hippocrate, mentionnaient déjà cette plante dans leurs écrits. Elle était utilisée pour soigner diverses affections, y compris les plaies, les brûlures, les troubles nerveux et les troubles de l'humeur. Le nom *Hypericum* provient du grec *hyper* (au-dessus) et *eikon* (image), car la plante était souvent suspendue au-dessus des icônes religieuses pour chasser les mauvais esprits.Moyen ÂgeDurant le Moyen Âge, le millepertuis était associé à des pratiques superstitieuses et religieuses. Il était souvent utilisé lors de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, où l'on pensait que la plante avait des pouvoirs magiques pour éloigner les mauvais esprits. En médecine, il était principalement employé pour traiter les blessures, les inflammations, et comme antidote aux poisons. Le millepertuis était également utilisé pour soigner les troubles nerveux et la mélancolie, ce qui en fait l'un des premiers traitements contre ce que nous appelons aujourd'hui la dépression.RenaissanceAu cours de la Renaissance, les propriétés médicinales du millepertuis ont continué à être reconnues. Paracelse, un célèbre médecin et alchimiste, a promu son utilisation pour traiter les plaies et les brûlures. C'est également à cette époque que la plante a commencé à être utilisée pour traiter les troubles de l'humeur, une pratique qui s'est poursuivie jusqu'à l'époque moderne.Époque ModerneAvec l'avènement de la médecine moderne, le millepertuis a été étudié de manière plus rigoureuse. À partir des années 1980, des recherches ont confirmé son efficacité dans le traitement de la dépression légère à modérée, ce qui a conduit à une augmentation de son utilisation comme alternative naturelle aux antidépresseurs. Le millepertuis agit principalement en inhibant la recapture de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, ce qui améliore l'humeur.Très récemment une méta-analyse publiée en 2017, la première depuis 2008, a révélé que le millepertuis est aussi efficace et sûr que les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Cependant, il est important de noter que ses effets sont limités sur le long terme et se manifestent principalement dans les cas de dépression modérée. Aujourd'hui, le millepertuis est disponible sous diverses formes, y compris les capsules, les teintures, et les huiles essentielles. Cependant, son usage est également entouré de précautions, car il peut interagir avec divers médicaments, notamment les contraceptifs, les anticoagulants, et les antidépresseurs, en diminuant leur efficacité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:40 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - "C'est maintenant ou jamais", "je crois que c'est le bon moment" : on entend parfois ces formules, égrenées çà et là, dans des contextes très divers. Les Grecs anciens avaient un terme pour qualifier ce moment de bascule, cette occasion qui ne se présentera peut-être plus jamais : celui de kairos... - réalisation : Nicolas Berger - invités : René de Nicolay Agrégé de lettres classiques, docteur en philosophie de l'ENS et de l'université de Princeton, et chercheur associé à l'université de Zurich; Monique Trédé Helléniste, disciple de Jacqueline de Romilly, membre de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres)
durée : 00:58:45 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Deux grandes colères sont racontées par les Grecs anciens : celle d'Achille et celle d'Ajax. La colère d'Achille est une colère portée contre l'injustice, alors que celle d'Ajax est avant tout une colère de jalousie. Ne nous apprennent-elles pas à différencier les bonnes des mauvaises colères ? - invités : Anne Merker Professeure de philosophie spécialisée en histoire de la philosophie ancienne à l'université de Strasbourg; Jocelyne Peigney Professeure honoraire de langue et littérature grecques à l'université de Tours
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Tu as sans doute en tête la statue de la ‘Vénus de Milo', de trois-quart, les bras coupés, un drap descendant sur ses hanches, et le torse nu, dévoilant sa poitrine. C'est un des nombreux exemples de statues grecques nues, bien que la plupart soient des statues d'hommes nus. Les Grecs de l'époque antique n'étaient ni particulièrement voyeurs, ni exhibitionnistes, le nu faisait simplement partie intégrante de leur culture. Il est vrai que la plupart des statues de nu sont celles d'hommes en pleine activité physique ou sportive. Que ce soit en train de faire de la lutte, de la course, ou du lancer de disque, les Grecs exposés dans nos musées sont des sportifs nus. Mais alors, ça veut dire que les grecs faisaient du sport tout nu ? Est-ce qu'on peut dire que le nu est une forme d'art ? Quels étaient les standards de beauté à l'époque ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. Première diffusion : 25 février 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Journal en français facile du mercredi 03 juillet 2024, 18h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AkbW.A
durée : 00:58:57 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - La notion d'hubris désigne chez les Grecs une faute morale. Pour ces derniers, l'homme doit savoir être mesuré, se limiter. Que nous révèle le contre-exemple de cet idéal moral, Icare ? Le risque est-il toujours de se brûler les ailes ? - invités : Charlotte Murgier Maîtresse de conférences en philosophie ancienne à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne; Pierre Judet de La Combe Helléniste, directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche émérite au CNRS
durée : 00:03:40 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Polybe, historien grec du IIIe siècle av. J.-C., décrit la trahison dans les cités grecques, où les "livreurs de cités" offraient leur patrie à l'ennemi. La méfiance envers les traîtres renforçait l'identité collective grecque, incitant à la surveillance et à des châtiments sévères.
Jean Miguel Pire est historien et sociologue et il a simplement complètement changé ma vie en m'apprenant 1 mot : l'otium! Ça ne parait rien mais les mots sont essentiels car ne pas réussir à nommer quelque chose alors il n'existe pas réellement. Il a dédié sa vie à ce mot et la 1ère page de son dernier livre "l'otium du peuple" va vous convaincre je crois si vous êtes comme moi : "Aujourd'hui tout s'accélère et nous agrippe dans un rythme devenu fou. Le temps de réflexion est le grand sacrifié de ce nouveau chaos. Nous le vaporisons allègrement dans les interminables séances de scrolling qui vampirisent nos loisirs. Addicts au shoot émotionnel des écrans, nous dépensons désormais sans compter notre temps de cerveau disponible. Comment nous désintoxiquer de nouvel opium? Comment refaire du temps libre un havre où , à nouveau, réfléchir, imaginer, contempler, comprendre? Décisives pour notre autonomie, ces facultés ne doivent plus être la part superflue de l'existence. Loin d'être réduit, comme souvent, à l'oisiveté, le loisir pourrait ainsi refonder sur l'otium, le loisirs "fécond" que la pensée antique hissait au sommet des activités humaines. Prodigieux espace d'invention existentielle, ce temps libéré des urgences et des calculs, permettait à ses bénéficiaires la quête du for intérieur, de la sagesse, du bien commun. Le moment est venu de nous réapproprier cet usage émancipateur et responsable du temps libre." Ceci ne sont que les 1ères ligne de son ouvrage mais vous allez découvrir tout un concept qui va vous permettre de comprendre comment et pourquoi notre société s'est perdue dans le commerce (le négoce - neg-otium) donc l'opposé de l'otium. Nous allons parler du rôle de l'école et de tout un tas de choses totalement passionnantes. Voici les questions que l'on aborde : 1. Quels sont les points de vue de Jean-Miguel sur la relation entre le négoce, l'otium, et l'évolution de la société moderne? 2. Comment Jean-Miguel définit-il l'importance de l'otium dans la société actuelle, en mettant en avant des exemples concrets? 3. En quoi l'éducation artistique et l'otium pourraient-ils être intégrés de manière plus significative dans les programmes scolaires, selon Jean-Miguel? 4. Comment l'influence des réseaux sociaux et du divertissement sur la jeunesse est-elle abordée par les intervenants, et quelles solutions sont suggérées? 5. Quel lien Jean-Miguel établit-il entre l'art, la pensée désintéressée, et le développement personnel? 6. Comment les concepts d'otium et de négoce sont-ils traités dans l'épisode, et quels en sont les impacts sur la société actuelle? 7. En quoi la méditation et la contemplation peuvent-elles être considérées comme des aspects clés de l'otium, selon les intervenants? 8. Quels dangers sont associés à l'addiction aux réseaux sociaux, et comment les auditeurs pourraient-ils être encouragés à en prendre conscience? 9. Comment l'invitation de Jean-Miguel à une exploration directe des musées pourrait-elle contribuer à l'enrichissement de la conscience individuelle? 10. De quelle manière l'otium pourrait-il aider à relever les défis sociétaux, mentaux et démocratiques évoqués dans l'épisode? Timelaps : 00:00 La découverte de l'otium, essentiel dans nos vies. 05:23 Besoin vital, conscience, prestige, Romains, Otium secondaire. 06:54 Développement personnel pour harmonie personnelle et sociale. 12:28 Utilisation du mot "otium" dans le langage. 15:38 Enjeux de santé mentale et démocratique actuels. 16:58 Les Grecs ont inventé démocratie et philosophie. 21:59 Réflexion sur le désintéressement et la vérité. 26:26 Répondre aux besoins sociaux tout en éveillant l'esprit. 29:07 Job bénévole pour think tank sur l'art. 31:18 L'art et les œuvre peuvent changer vie. 35:01 L'histoire de la sexualité comme mode de vie. 37:00 Industries du divertissement captent le temps libre. 42:47 Les stoïciens ont développé les exercices spirituels. 46:13 L'antiquité libère de préjugés, encourage sagesse personnelle. 49:10 Métaphore musicale crée vibration, harmonie collective. 52:28 Foucault analyse conditionnement social, puis évoque l'autonomie. 58:14 Ouvrir les musées pour briser les préjugés. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #280 Addiction aux écrans : reprendre le contrôle avec Kenneth Schlenker (https://audmns.com/uOylwQa) #126 S'aligner avec soi même dans des temps difficiles avec Lili Barbery Coulon (https://audmns.com/tWPgGSV) Vlan #101 Comment se reconnecter à ses aspirations avec Ferdinand Richter (https://audmns.com/Xjagcsg)
durée : 00:58:19 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Le mythe d'Europe évoque un enlèvement, l'arrachement d'une femme à sa famille, d'une princesse païenne à sa terre natale d'Asie. Qu'est-ce que ce mythe révèle de l'Europe ? - invités : Barbara Cassin Philosophe, philologue, académicienne et directrice de recherche au CNRS; Heinz Wismann Philologue et philosophe
durée : 00:58:27 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - L'amitié est-elle une forme d'amour appauvrie ? L'amour est-il une amitié exagérée ? Comment se posait la question de la philia dans l'Antiquité grecque ? Quel est le lien avec notre conception moderne de l'amitié ? - invités : Dimitri El Murr Philosophe, professeur en histoire de la philosophie ancienne et directeur du département de philosophie à l'ENS Paris; Charlotte Murgier Maîtresse de conférences en philosophie ancienne à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Little Talk in Slow French : Learn French through conversations
"When the Greeks founded Marseille” Transcription : https://www.patreon.com/posts/104120196?pr=truePour suivre mon voyage : https://www.instagram.com/nagisa_morimoto/
À l'occasion de la journée mondiale des oiseaux migrateurs, BSG rediffuse les quatre premiers épisodes de cette saga en 12 épisodes. Une espèce sur deux d'oiseau est en déclin. La France est un lieu de passage essentiel, pourtant les chasseurs hexagonaux font carton plein, avec le record européen d'une soixantaine d'espèces chassables !______La moitié des 10.000 espèces d'oiseaux migrent... de quelques mètres à 80.000 km par an !Pourquoi migrer? Pourquoi les oiseaux vont si loin, pour revenir quelques mois plus tard? Comment font-ils pour trouver leur route de jour comme de nuit, pour traverser les océans, pour survivre à de si longs voyages?Au fil des épisodes nous répondrons à mille questions. Nous commençons par les bases:Les oiseaux ne sont jamais strictement migrateurs ou strictement sédentaires. Chaque espèce l'est plus ou moins. Certaines oscillent entre le haut et le bas d'un sapin, d'autres traversent un hémisphère.Au sein de chaque espèce, il existe des migrateurs totaux dont l'ensemble de la population participe à la migration et des migrateurs partiels dont une partie seulement migre.La migration des oiseaux est directement liée à la disponibilité des ressources alimentaires, dans un climat plus doux et plus clément.On distingue deux types de migration :La migration prénuptiale, en hiver (de janvier à juin), vers l'hémisphère nord. Les espèces migratrices quittent leurs quartiers d'hivernages pour rejoindre leurs zones de reproduction / Nidification.La migration postnuptiale, en automne, vers l'hémisphère sud. Les oiseaux se rendent dans les zones d'hivernage (climat plus doux, nourriture plus abondante).Si la migration est aujourd'hui bien comprise, grâce au suivi GPS des individus, elle a longtemps intrigué les savants… Comment expliquer l'apparition ou la disparition soudaine de certains animaux à un moment de l'année ?La ressemblance entre plusieurs animaux a été une première piste d'analyses farfelues. Par exemple, il était imaginé que le coucou gris, migrateur, se transformait l'hiver en épervier.Plus étonnant encore, on pensait que les hirondelles passaient l'hiver dans la vase des étangs. Cela pourrait être lié au fait qu'au printemps les hirondelles revenant de migration passent beaucoup de temps au niveau des étangs pour se nourrir des insectes émergents.Dernière originalité : le lien créé entre les oies bernaches hivernantes en Russie et les anatifes (des crustacés et non des coquillages). Les Grecs pensaient que l'anatife était une jeune oie qui grandissait tout l'hiver sous cette forme avant de naître au printemps. L'Anatife tire d'ailleurs son nom de cette légende et du nom de la famille des oies et des canards en latin : les Anatidés._______Notre invité Adrien de Montaudouin est ornithologue et fondateur de l'association CPAL.Nos épisodes se basent sur l'excellent livre d'une autre jeune ornithologue, Maxime Zucca: La migration des oiseaux, comprendre les voyageurs du ciel, aux éditions sud-ouest. _______Tous les épisodes de la saga Migrations des oiseaux :https://bit.ly/migrations_1_leg_defs_BSGhttps://bit.ly/migrations_2_typ_dir_BSGhttps://bit.ly/migrations_3_voi_zones_BSGhttps://bit.ly/migrations_4_met_etudes_BSGhttps://bit.ly/migrations_5_pilotg_nav_BSGhttps://bit.ly/migrations_6_prepa_BSGhttps://bit.ly/migrations_7_records_BSGhttps://bit.ly/migrations_8_curiosites_BSGhttps://bit.ly/migrations_9_ete_BSGhttps://bit.ly/migrations_10_automne_BSGhttps://bit.ly/migrations_11_hiver_BSGhttps://bit.ly/migrations_12_printemps_BSG_______
durée : 00:03:56 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Qu'est-ce que l'ostracisme ? Comment la démocratisation de la vie politique athénienne a-t-elle provoqué son déclin ?
On obtient un yaourt à partir de lait et de bactéries. Il y en a des bonnes et des mauvaises. Moi, si je devais résumer la vie d'un yaourt aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres entre du lait et des ferments lactiques. Les industriels pasteurisent le yaourt, tue toute les bactéries puis ensemence à nouveau le lait avec, cette fois, uniquement des bonnes bactéries, des ferments lactiques qui vont faire tout le reste du travail. Ces ferments produisent de l'acide et c'est cet acide qui va séparer certaines protéines du lait, les caséines. La caséine se sépare du reste. Le yaourt prend alors vie. On obtient un caillé et son petit lait ou lactosérum si vous voulez absolument savoir cette chose gastronomique. Dans un yaourt, les bactéries se comptent par millions. Il y en aurait 10 millions par gramme, ça donne envie hein ! Au départ, le yaourt, c'est la base de l'alimentation des bergers grecs. On le mangerait depuis plus de 4 000 ans dans la région montagneuse de l'Épire. Traditionnellement, le yaourt grec est fabriqué à partir de lait de brebis. On le confectionne dans des pots en bois ou en céramique. Le yaourt grec est « strangisto », ça veut dire égoutté. Il est dense, très riche en protéines grâce à cette technique de filtre. Le lactosérum, le petit lait s'écoule très lentement de ces récipients poreux. Ça n fait un produit pauvre en lactose. Et on lui prête même des vertus cosmétiques. Un yaourt grec dans vos cheveux tout secs et votre peau toute cramée après les vacances fera le plus grand bien. Pas chère la crème après-soleil ! Et avec les tranches de concombre posées sur le regard : tzatziki immédiatement ! Chez les industriels, pour des raisons évidentes de gain de temps, d'optimisation de production, de rentabilité, on fait du yaourt à la grecque mais différemment des Grecs. On ne le fabrique pas vraiment en Grèce, déjà. Le lait ne s'écoule pas lentement non plus. En France, on produit beaucoup de lait de vache : 24 milliards de litres l'année dernière. Donc, dans le commerce, on trouve des yaourts à la grecque le plus souvent à base de ce lait. Et pour tricher sur cette onctuosité sans égal du yaourt grec, on y rajoute de la crème fraîche. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:58:38 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Le tragique est souvent associé à la tragédie grecque et à ses représentants les plus connus, Eschyle, Sophocle et Euripide. Mais le tragique tel que nous l'entendons est-il celui des Grecs ? Que représentent le destin et la malédiction pour ces auteurs ? - invités : Pierre Judet de La Combe Helléniste, directeur d'études à l'EHESS et directeur de recherche émérite au CNRS; Létitia Mouze Maîtresse de conférences HDR à l'université Toulouse Jean Jaurès
durée : 00:03:49 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Maîtriser le processus de fermentation pour produire du "bon" vin, les vignerons grecs de l'Antiquité savaient s'y prendre de manière empirique pour contrôler l'oxydation du vin. Les viticulteurs de la Grèce antique sont-ils des dieux du vin ?
Lors d'une guerre, la communication rapide des informations pouvait décider du sort d'une bataille. Dès l'Antiquité, les militaires étaient bien conscients de cette nécessité. Dans certains cas, ils ont réussi à transmettre leurs renseignements au moyen de signaux de fumées.Mais certaines civilisations ont mis au point des techniques plus élaborées. C'est le cas du télégraphe hydraulique inventé par Énée de Stymphale, un militaire grec ayant vécu au IVe siècle avant notre ère.Il n'était pas surnommé "Énée le Tacticien" pour rien. En plus de son invention, il était en effet l'auteur de savants traités sur l'art de disposer un camp ou de mener un siège.Le télégraphe hydraulique aurait été employé à l'occasion de la première guerre punique, qui, de 264 à 241 avant J.-C., opposa les Romains aux Carthaginois.Même si le système est en lui-même très simple, il révèle, de la part de son concepteur, une réelle ingéniosité. Le dispositif se composait de deux récipients remplis d'eau et placés sur le sommet d'une colline.Une longue tige verticale, munie d'un flotteur, est plongée dans chaque conteneur. Sur ce bâton sont attachés, à l'horizontale, des morceaux de papier contenant des messages et des codes militaires.La tige placée dans un récipient comporte donc les mêmes messages, et dans le même ordre, que celle installée dans le réservoir situé sur la colline d'en face.Le soldat chargé de l'émission d'un message avertissait, au moyen d'une torche, celui qui devait le recevoir. Au moment indiqué par l'émetteur, toujours au moyen de sa torche, chacun des deux soldats ouvrait un robinet disposé au bas du récipient.L'eau s'écoulait alors et la tige s'abaissait avec le niveau du liquide. À un moment donné, le message qu'on désirait envoyer arrivait à la hauteur voulue, au niveau du rebord du récipient.L'émetteur envoyait alors un signal à son collègue, et les deux soldats fermaient ensemble le robinet de leur réservoir. Dans chaque conteneur, la tige était positionnée de la même façon. Le récepteur voyait alors, au niveau voulu, le message qui lui était adressé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lors d'une guerre, la communication rapide des informations pouvait décider du sort d'une bataille. Dès l'Antiquité, les militaires étaient bien conscients de cette nécessité. Dans certains cas, ils ont réussi à transmettre leurs renseignements au moyen de signaux de fumées. Mais certaines civilisations ont mis au point des techniques plus élaborées. C'est le cas du télégraphe hydraulique inventé par Énée de Stymphale, un militaire grec ayant vécu au IVe siècle avant notre ère. Il n'était pas surnommé "Énée le Tacticien" pour rien. En plus de son invention, il était en effet l'auteur de savants traités sur l'art de disposer un camp ou de mener un siège. Le télégraphe hydraulique aurait été employé à l'occasion de la première guerre punique, qui, de 264 à 241 avant J.-C., opposa les Romains aux Carthaginois. Même si le système est en lui-même très simple, il révèle, de la part de son concepteur, une réelle ingéniosité. Le dispositif se composait de deux récipients remplis d'eau et placés sur le sommet d'une colline. Une longue tige verticale, munie d'un flotteur, est plongée dans chaque conteneur. Sur ce bâton sont attachés, à l'horizontale, des morceaux de papier contenant des messages et des codes militaires. La tige placée dans un récipient comporte donc les mêmes messages, et dans le même ordre, que celle installée dans le réservoir situé sur la colline d'en face. Le soldat chargé de l'émission d'un message avertissait, au moyen d'une torche, celui qui devait le recevoir. Au moment indiqué par l'émetteur, toujours au moyen de sa torche, chacun des deux soldats ouvrait un robinet disposé au bas du récipient. L'eau s'écoulait alors et la tige s'abaissait avec le niveau du liquide. À un moment donné, le message qu'on désirait envoyer arrivait à la hauteur voulue, au niveau du rebord du récipient. L'émetteur envoyait alors un signal à son collègue, et les deux soldats fermaient ensemble le robinet de leur réservoir. Dans chaque conteneur, la tige était positionnée de la même façon. Le récepteur voyait alors, au niveau voulu, le message qui lui était adressé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! La guerre de Troie voit s'affronter des héros légendaires lors d'un siège de 10 ans devenu mythique. Mais justement, quelle est la part de mythe dans cette histoire ? La guerre de Troie a-t-elle seulement eu lieu ? Virginie Girod mène l'enquête en compagnie de Thierry Piel, maître de conférences en histoire ancienne à l'Université de Nantes, spécialiste des civilisations archaïques du bassin méditerranéen et l'auteur de Troie, portrait historique d'un site mythique (Lemme Edit).Selon la légende, la guerre de Troie aurait opposé une coalition de cités grecques à la ville de Troie, ou Ilion, après l'enlèvement d'Hélène, l'épouse du roi de Sparte, par le troyen Pâris. Le conflit s'achève par la destruction de Troie. L'une des sources majeures qui décrit ce conflit, c'est l'Iliade d'Homère, écrite entre la fin du IXe et le VIIIème siècle av JC. Homère n'est cependant pas un contemporain de la guerre de Troie, il ne fait que reprendre des éléments d'une tradition orale plus ancienne. Par ailleurs, “dans le poème, il n'est question que de 56 jours dans la dixième année de la guerre” rappelle Thierry Piel. Il n'y est donc pas fait allusion à ce qui aurait déclenché le conflit, ni même de la destruction de la ville. Ces éléments nous parviennent d'autres récits qui composent le cycle troyen.Le mythe de la guerre de Troie est si influent dans l'Antiquité que plusieurs cités revendiquent être le lieu de l'affrontement. Il existe ainsi une ville antique nommée Ilion, près du détroit des Dardanelles, dans l'actuelle Turquie. “C'est un lieu de mémoire, (...) on a voulu donner des éléments concrets, fixer des jalons topographiques à cette guerre mythique” explique Thierry Piel. Les Grecs se sont également ingéniés à établir une chronologie de la guerre pour historiciser le mythe, dont la datation estimée fluctue entre le XIVe siècle et le XIe siècle avant Jésus-Christ.Au XVIIIe siècle, l'archéologie naissante se confronte à cette littérature mythologique avec un objectif : trouver l'emplacement de la ville de Troie. En particulier, l'archéologue autodidacte allemand Heinrich Schliemann, dégage officiellement le site à partir de 1871. Mais Schliemann est biaisé : il veut faire correspondre l'Ilion historique, le lieu de mémoire, avec la Troie homérique légendaire. Si on peut observer des traces de destructions à certains niveaux de la ville, rien n'indique pour autant qu'elles correspondent aux événements décrits par Homère. “En aucun cas on ne peut invoquer la guerre de Troie pour tenter de coller à ce qui est un dossier archéologique, et qu'il faut donc distinguer de la mythologie” résume Thierry Piel.Thèmes abordés : mythologie, archéologie, guerre de Troie, Grèce antique "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Nathan Laporte et Caroline Garnier- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
durée : 00:03:36 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Depuis quand savons-nous que les exercices physiques peuvent avoir des effets positifs sur la santé ? Comment étaient considérées ces activités à l'époque romaine ?
Ecoutez Un point, c'est tout ! du 12 décembre 2023 avec Alba Ventura.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Bienvenue dans ce nouvel entretien historique en partenariat avec la Nuit Européenne des Chercheurs ! Mais la Nuit Européenne des Chercheurs, qu'est-ce que c'est ? C'est un événement ayant lieu chaque année en septembre dans une quinzaine de villes, et qui a pour but de créer des rencontres directes entre les chercheurs - toutes disciplines confondues - et le grand public, grâce à des animations diverses et variées ! L'édition 2023 se déroulera le 29 septembre et a pour thème “Nos Futurs”, alors quoi de mieux que de profiter de cette occasion pour parler de la conception du futur, et plus généralement du temps dans l'Antiquité grecque ? Vous êtes vous déjà demandés si dans l'Antiquité, les Grecs avaient le même rapport au temps que nous ? Comme le mesuraient-ils, avec quels outils ? Avaient-ils des calendriers ? Et comme la Grèce était composée d'une multitude de cités, était-ce la même chose partout ? Et du côté de la mythologie ? Eh bien pour répondre à toutes ces questions et à bien d'autres encore, j'ai eu le plaisir de recevoir William Pillot, un historien spécialiste de l'histoire de la cité d'Ilion et du rapport des Grecs à la nature.Ne tardons pas plus, je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !Un grand merci à la Nuit Européenne des Chercheurs qui a été notre partenaire pour cet entretien ! L'édition 2023 a pour thème "Nos Futurs" et a lieu le 29 septembre dans 16 villes françaises. Pour en savoir plus, c'est par ici : https://bit.ly/nuiteuropeennedeschercheurs_NB Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:37 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Après une longue guerre contre l'Empire ottoman, les Grecs ont conquis leur indépendance en 1832. Certains contemporains parlaient alors de la "petite Grèce". Le traité de Lausanne de 1923 qui fixa les frontières entre la Grèce et la Turquie, marqua la fin de 2 700 ans d'hellénisme en Asie Mineure.
durée : 00:58:48 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelle conception avaient les Mésopotamiens de leur propre civilisation ? De quelle façon le prêtre Bérose l'a-t-il présentée aux Grecs du IIIe siècle av. J.C ? S'interroge l'assyriologue Dominique Charpin. - invités : Dominique Charpin Assyriologue, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire "Civilisation mésopotamienne"
durée : 00:03:51 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Le rôle essentiel joué par la main d'oeuvre servile dans l'économie antique alimentera de nombreux débats sur le problème de la rationalité de l'esclavage.
Les Grecs sont appelés aux urnes dimanche 21 mai, et c'est un pays littéralement miraculé qui va voter. Le pays a l'un des taux de croissance les plus élevés d'Europe, l'une des dettes publiques qui a le plus diminué au monde, perdant 20 points de PIB l'année dernière, et même un excédent budgétaire en 2022. Symbole de cette renaissance financière, le pays devrait voir sa note relevée par les agences de notation.
durée : 00:03:36 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Comment certains rituels ont-ils mobilisé les sens et les émotions pour ancrer dans l'esprit de tous un système de valeurs rendant perceptible le monde invisible des divinités ?
D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé, le plus gros consommateur mondial d'alcool est la Moldavie. On consommerait en effet, dans ce petit pays européen, coincé entre l'Ukraine et la Roumanie, un peu plus de 18 litres d'alcool par personne et par an.Soit trois fois plus que la moyenne mondiale, qui s'établit à un peu plus de 6 litres par personne et par an. Il est vrai que le rapport des Moldaves au vin remonte à la plus haute Antiquité.Les premières vignes auraient été plantées près de 3.000 ans avant notre ère. Les Grecs et les Romains appréciaient beaucoup le vin moldave. Après des siècles de domination ottomane, où l'alcool est prohibé, la Moldavie, qui fait partie de l'Empire des tsars depuis 1812, fournit en vin la Russie, puis l'URSS.Aujourd'hui, le vin moldave, qui fournit 20% du PIB et représente environ un tiers des exportations, est surtout vendu à l'étranger.Une telle consommation d'alcool ne peut qu'avoir de graves conséquences sur la santé des Moldaves. D'autant que, comme la quasi-totalité du vin est exportée, ils boivent surtout une eau-de-vie locale, fabriquée par les très nombreux bouilleurs de cru.Il s'agit d'un alcool très fort et d'une qualité parfois douteuse. Ainsi, en Moldavie une personne sur 1.000 meurt d'une cirrhose du foie, soit 6 fois plus qu'en France. Et les accidents de la route liés à une consommation excessive d'alcool sont aussi très nombreux.De ce fait, on estime que, dans le pays, un homme sur 5 mourrait à cause de l'alcool. En effet, les hommes boivent plus que les femmes; ce qui explique que leur espérance de vie moyenne est de 66 ans, contre 75 ans pour leurs compagnes.Dans les années 1980, les autorités soviétiques avaient tenté de prohiber l'alcool. Les seuls résultats avaient été une baisse des revenus de l'État et une plus grande circulation de l'alcool artisanal.Depuis une dizaine d'années, les autorités moldaves essaient de faire baisser cette consommation d'alcool, par l'instauration de taxes mais aussi par une campagne d'information et de prévention. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé, le plus gros consommateur mondial d'alcool est la Moldavie. On consommerait en effet, dans ce petit pays européen, coincé entre l'Ukraine et la Roumanie, un peu plus de 18 litres d'alcool par personne et par an. Soit trois fois plus que la moyenne mondiale, qui s'établit à un peu plus de 6 litres par personne et par an. Il est vrai que le rapport des Moldaves au vin remonte à la plus haute Antiquité. Les premières vignes auraient été plantées près de 3.000 ans avant notre ère. Les Grecs et les Romains appréciaient beaucoup le vin moldave. Après des siècles de domination ottomane, où l'alcool est prohibé, la Moldavie, qui fait partie de l'Empire des tsars depuis 1812, fournit en vin la Russie, puis l'URSS. Aujourd'hui, le vin moldave, qui fournit 20% du PIB et représente environ un tiers des exportations, est surtout vendu à l'étranger. Une telle consommation d'alcool ne peut qu'avoir de graves conséquences sur la santé des Moldaves. D'autant que, comme la quasi-totalité du vin est exportée, ils boivent surtout une eau-de-vie locale, fabriquée par les très nombreux bouilleurs de cru. Il s'agit d'un alcool très fort et d'une qualité parfois douteuse. Ainsi, en Moldavie une personne sur 1.000 meurt d'une cirrhose du foie, soit 6 fois plus qu'en France. Et les accidents de la route liés à une consommation excessive d'alcool sont aussi très nombreux. De ce fait, on estime que, dans le pays, un homme sur 5 mourrait à cause de l'alcool. En effet, les hommes boivent plus que les femmes; ce qui explique que leur espérance de vie moyenne est de 66 ans, contre 75 ans pour leurs compagnes. Dans les années 1980, les autorités soviétiques avaient tenté de prohiber l'alcool. Les seuls résultats avaient été une baisse des revenus de l'État et une plus grande circulation de l'alcool artisanal. Depuis une dizaine d'années, les autorités moldaves essaient de faire baisser cette consommation d'alcool, par l'instauration de taxes mais aussi par une campagne d'information et de prévention. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:37 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Quand la philosophie politique de Platon et de ses disciples nous apprenait fondamentalement ce qu'était la tyrannie