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C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune : « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.
C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune : « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.
Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'interview choc de Kamel Daoud dans le Figaro, des propos de Thierry Ardisson dans l'émission Quelle Epoque affirmant que Gaza c'est Auschwitz, du texte autour de la fin de vie et de la soumission chimique. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La déclaration de soutien du pape Léon XIV prouve qu'il suffit que deux grandes voix algériennes soient inquiétées pour que ce soit le monde entier qui souffre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, Kamel Daoud brise le silence dans une interview accordée au Figaro, une action de groupe contre Apple qui espionne ses clients via ses smartphones et la taille de la baguette de pain. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:07:16 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Après l'emprisonnement de Boualem Sansal, les mandats d'arrêt contre Kamel Daoud : alors que le régime algérien pourchasse la littérature, revenons sur les liens entre les lettres et la musique populaire.
Fuhrig, Dirk www.deutschlandfunkkultur.de, Lesart
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Lesart - das Literaturmagazin (ganze Sendung) - Deutschlandfunk Kultur
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Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 7 mai 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BeIn.A
Dans cette édition :Le conclave des cardinaux est en cours dans la chapelle Sixtine pour élire le successeur du pape François, dans une atmosphère solennelle et religieuse.Le président français Emmanuel Macron reçoit le président syrien par intérim Ahmad Al-Charaa, ancien chef djihadiste, pour discuter de la stabilisation de la région et de la lutte contre le terrorisme.Deux mandats d'arrêt algériens visent l'écrivain franco-algérien Kamel Daoud, lauréat du Goncourt 2024, pour son roman sur les années noires du GIA en Algérie.L'organisation patronale U2P propose un "big bang" pour augmenter les revenus nets du travail, en supprimant la CSG et la CRDS sur les salaires.Le PSG affronte Arsenal ce soir au Parc des Princes dans un match décisif pour la qualification en finale de la Ligue des Champions.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Visite de Jean-Noël Barrot à Alger : un espoir de grâce pour Boualem Sansal ? Kamel Daoud, journaliste et écrivain, prix Goncourt 2024, publie "Avant qu'il ne soit trop tard", aux Presse de la cité, recueil de ses chroniques de 2015 à 2025. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Visite de Jean-Noël Barrot à Alger : un espoir de grâce pour Boualem Sansal ? Kamel Daoud, journaliste et écrivain, prix Goncourt 2024, publie "Avant qu'il ne soit trop tard", aux Presse de la cité, recueil de ses chroniques de 2015 à 2025. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 07 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Huríes es la novela con la que Kamel Daoud ganó el Premio Goncourt 2024. Un libro que rompe el silencio oficial impuesto en Argelia sobre su guerra civil y que señala la profunda desigualdad en la que viven las mujeres en el país del autor. La novela, lectura clandestina en Argelia, se publica en España en la editorial Cabaret Voltaire con traducción de Lydia Vázquez. Kamel Daoud ha hablado con RNE durante su visita a España.Informa Íñigo PicabeaEscuchar audio
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2024-2025Comment lire ? (suite)Séminaire - Kamel Daoud : une interprétation continue de l'histoire algérienneIntervenant(s) :Kamel DaoudÉcrivain, prix Goncourt 2024
durée : 00:38:45 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Depuis sa consécration au prix Goncourt 2024 pour "Houris", Kamel Daoud est devenu un nouveau modèle d'écrivain engagé. Il nous raconte sa vie depuis le Goncourt. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Kamel Daoud Journaliste et écrivain algérien
durée : 02:30:08 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Camille Le Coz Directrice associée au think tank Migration Policy Institute; Pierre-Yves Baudot Sociologue et politologue, professeur de sociologie à l'Université Paris-Dauphine (IRISSO); Kamel Daoud Journaliste et écrivain algérien
C dans l'air l'invitée du 18 décembre avec Meriem Amellal, journaliste, spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24.Les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie s'intensifient. Jeudi dernier, l'ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien. Une convocation qui intervient suite aux accusations de tentative de "déstabilisation" portées par Alger contre la France. Une opération présumée, qualifiée de "barbouzerie" par la presse algérienne, et qui aurait consisté pour la DGSE à recruter des terroristes algériens repentis, en Algérie. Un complot qui aurait été déjoué par les services secrets algériens, et auquel la télévision algérienne a consacré un documentaire. Dimanche matin, sur France Inter, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a immédiatement dénoncé des accusations "infondées et fantaisistes" au micro de France Inter. Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont accélérées depuis l'été dernier et un courrier adressé par Emmanuel Macron au roi du Maroc Mohammed VI, l'informant de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. L'autorité sur cette ancienne colonie espagnole est disputée depuis les années 1970 entre le Maroc et le front indépendantiste Polisario, soutenu par l'Algérie. Depuis, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé sa visite diplomatique en France prévue à la rentrée, alors que le président Emmanuel Macron a été reçu par le Royaume du Maroc au mois d'octobre. C'est dans ce contexte que l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté à l'aéroport d'Alger le 16 novembre dernier pour atteinte à "l'intégrité du territoire national". Autre incident majeur : la campagne de dénigrement et les controverses en Algérie autour du roman de Kamel Daoud, "Houris", primé au Goncourt cette année. Meriem Amellal, journaliste spécialiste de l'Afrique et du Moyen-Orient à France 24, est notre invitée. Elle décryptera avec nous la dégradation des relations diplomatiques entre la France et l'Algérie.
durée : 00:23:27 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Kamel Daoud, écrivain et journaliste, lauréat du prix Goncourt 2024 pour son roman "Houris" (Gallimard), est l'invité du Grand entretien.
durée : 02:59:16 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Kamel Daoud, écrivain, Hugo Caselles-Dupré, chercheur en intelligence artificielle, Éric Sadin, philosophe, Jérôme Commandeur, humoriste, et Benjamin Stock, écrivain, sont les invités du 7/10.
durée : 00:23:27 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Kamel Daoud, écrivain et journaliste, lauréat du prix Goncourt 2024 pour son roman "Houris" (Gallimard), est l'invité du Grand entretien.
durée : 00:43:02 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt 2024, est vilipendé des deux côtés de la Méditerranée - l'écrivain Boualem Sansal arrêté et inculpé : quand les écrivains sont vus comme des traîtres. Mais qu'est-ce qu'un traitre, à quoi sert-il, quelle est sa fonction pour le pouvoir qui l'isole ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Ali Bensaâd Professeur des universités, à l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8; Jean-Marie Laclavetine Editeur, romancier, novelliste, traducteur; Smaïn Laacher Sociologue.
Ça ne fait aucun doute, le sort de Boualem Sansal préoccupe la presse française, et particulièrement les hebdomadaires. L'écrivain, arrêté et emprisonné en Algérie, il y a deux semaines, est à la Une du Point. À côté de sa photo, sourire aux lèvres, figure en gros le mot « otage ». Accusés : « la dictature algérienne et les islamistes ». « Il risquerait la prison à perpétuité », ajoute l'hebdomadaire, qui voit en lui « l'auteur d'une œuvre aussi percutante et courageuse, que sa voix est douce et enveloppante ». À l'origine de sa disgrâce, une interview au média Frontières, proche de l'extrême droite, dans laquelle il parle des frontières de l'Algérie et du Maroc, sujet hautement sensible, et il déclare notamment que « la France n'a pas colonisé le Maroc parce que c'est un grand État ». « Quand la France a colonisé l'Algérie », ajoute-t-il, « toute la partie ouest de l'Algérie ne faisait pas partie du Maroc. C'est facile de coloniser des petits trucs qui n'ont pas d'histoire, mais un État, c'est très difficile ». Une phrase qui ne passe pas du côté des autorités algériennes. « Désormais tout est possible : la perpétuité pour un texto, la prison pour un soupir d'agacement », écrit, toujours dans Le Point, un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud, dans un appel à la libération de Boualem Sansal, signé de plusieurs prix Nobel, les Français Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio ou encore le Nigérian Wole Soyinka, et de nombreux autres écrivains. « En Algérie, précise le texte de Kamel Daoud, les écrivains et les intellectuels, les éditeurs, les libraires vivent dans la peur des représailles, des accusations d'espionnage et des arrestations arbitraires, des procès et des diffamations et des attaques médiatiques violentes sur leur personnel et leur proche ».CabaleKamel Daoud a donc écrit ce texte, alors qu'il est lui-même dans l'œil du cyclone, comme le rappelle L'Express. Kamel Daoud est le récent lauréat du prestigieux prix Goncourt, en France, pour Houris, « une plongée dans la vie d'une victime de la guerre civile qui ravagea l'Algérie dans les années 1990 », explique L'Express. » Or « une rescapée de la décennie noire », poursuit l'hebdomadaire, « accuse l'écrivain d'avoir tiré son récit des confidences faites à son épouse psychiatre, violant ainsi le secret médical ». « L'écrivain, estime Marianne, est victime de cabales, pour avoir osé aborder une période taboue, la guerre civile des années 1990 (…) les autorités algériennes ont poussé sur le devant de la scène une femme qui a affirmé sur la chaîne One TV, que le récit qui sert de trame au roman, était le sien. Elle accuse Kamel Daoud et son épouse d'avoir ' volé' son histoire ». Or, accuse de son côté Marianne, « le journaliste à l'origine de l'entretien télévisé, n'est autre qu'un conseiller politique du gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune. »La « Marocanité » du Sahara OccidentalEn filigrane de ces polémiques : les relations entre l'Algérie et la France. « En pleine crispation diplomatique, écrit L'Express, le régime algérien franchit une étape en s'en prenant à deux grandes voix de la dissidence à la double nationalité, Kamel Daoud et Boualem Sansal ». « L'arrestation de Boualem Sansal, estime Le Point, s'inscrit dans le cadre de la dégradation des relations entre la France et l'Algérie, à propos du Maroc ». « Depuis l'été, poursuit l'hebdomadaire, la crise est bien installée entre Alger et Paris, avec la reconnaissance par le président Emmanuel Macron, de la 'marocanité' du Sahara Occidental ». « Comment devrait-on réagir ? » s'indigne un responsable algérien, « Sourire et dire merci à une position qui appuie une politique coloniale du XXIe siècle ? » Ce même responsable, sous couvert de l'anonymat, précise que « l'intégralité territoriale est une ligne rouge. » « Boualem Sansal, dit-il, peut critiquer comme il veut le système, le manque de démocratie, l'islamisme, draguer l'extrême droite française… mais toucher à la terre algérienne, unie et indivisible, c'est un crime puni par le Code pénal. »Images satellitesÀ lire également dans la presse hebdomadaire cette semaine, un article de M, le supplément du Monde, sur Gaza. « À Gaza », titre M, « un inventaire pour mémoire. Des chercheurs français documentent l'état du patrimoine de l'enclave, classé à l'Unesco, alors que les deux tiers des bâtiments ont déjà été détruits par l'armée israélienne ». Plutôt que de l'inventaire du patrimoine, il s'agit en fait souvent de « l'état des destructions », réalisé notamment grâce aux images satellites de l'ONU. « Parmi les lieux recensés », nous dit M, « le souk Al-Qissariya, marché emblématique situé au cœur de la vieille ville de Gaza, ou encore le cinéma An-Nasr, construit en 1956, symbole de l'âge d'or du 7ᵉ art palestinien ». Les chercheurs qui réalisent cet inventaire, expliquent ainsi : « il en va de notre responsabilité d'écrire l'histoire de chacun de ses endroits et d'aider à préparer au mieux leur restauration ou, au minimum, de conserver leur mémoire ». « L'image satellitaire ouvre une frontière sur l'enclave gazaouie » ajoute M, « à l'heure où 139 journalistes ont été tués par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et où les médias étrangers sont empêchés d'y entrer ».
L'annonce le 21 novembre 2024 de son arrestation a fait l'effet d'une bombe dans le paysage médiatique français. Celle de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien de 75 ans, emprisonné en Algérie et poursuivi pour "atteinte à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale du pays" et "complot contre la sûreté de l'État" après des propos tenus devant la caméra du média d'extrême droite Frontières. Depuis, les médias français ne cessent de lui consacrer chr ...
durée : 00:03:01 - Le billet de Sophia Aram - par : Sophia Aram - Comme le dit justement Kamel Daoud « être écrivain et Algérien, ce sont deux métiers difficiles ».
durée : 00:08:04 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Deux plaintes ont été déposées contre l'écrivain Kamel Daoud en Algérie. La plaignante, Saâda Arbane accuse l'auteur d'avoir exploité son histoire pour façonner l'un de ses personnages. Mais que dit le droit en la matière ? Un romancier peut-il s'inspirer librement de personnes réelles ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mathieu Simonet Écrivain
(00:00:39) G20: un déclaration finale et des absents de marque (00:05:08) Le Goncourt de Kamel Daoud contre l'amnésie algérienne (00:13:15) La big tech californienne serait-elle devenue trumpiste?
COP29 à Bakou : un sommet pour rien ? États-Unis : Trump, c'est reparti pour un tour ! Sommet de Budapest : Emmanuel Macron appelle à un réveil européen Kamel Daoud, la plume ardente d'un écrivain primé JO de Paris 2024 : le revers de la médaille
Aujourd'hui nous allons parler littérature, guerre et politique puisque nous revenons ensemble sur le prix Goncourt 2024 décerné à Kamel Daoud pour son roman Houris « un livre où le lyrisme le dispute au tragique. »
durée : 00:03:33 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Le prix Goncourt, "Houris" de Kamel Daoud, est censuré en Algérie et le livre de Rebecca Lighieri sur la liste du Goncourt des lycéens a été menacé de censure en France. Lisons sans entraves !
durée : 00:03:33 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Le prix Goncourt, "Houris" de Kamel Daoud, est censuré en Algérie et le livre de Rebecca Lighieri sur la liste du Goncourt des lycéens a été menacé de censure en France. Lisons sans entraves !
durée : 00:03:49 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Hier, le prix Goncourt a consacré le roman de l'Algérien Kamel Daoud, dans lequel il revient sur la décennie noire, dont la mémoire est taboue dans son pays. Un livre dont on sent parfois le sous-texte stratégique, qui écrase quelque peu le personnage auquel il entendait sans doute rendre justice.
"Plusieurs débats au coeur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Kamel Daoud remporte le prix Goncourt Taxe d'habitation : vers un nouvel impôt pour compenser ? Narcotrafic : des salariés escortés par des vigiles
Aujourd'hui, Etienne Liebig, Jean-Loup Bonnamy et Maryeme Bouslam débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:09:37 - L'invité de 7h50 - Le lauréat du prix Goncourt 2024 pour son roman "Houris", Kamel Daoud, est l'invité de Sonia Devillers ce mardi 5 novembre. - invités : Kamel Daoud - Kamel Daoud : Journaliste et écrivain algérien
durée : 02:57:38 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Kamel Daoud, Agnès Pannier-Runacher, Gilles Gressani, Sylvie Kauffmann, Bambou et le rappeur JolaGreen sont les invités de ce mardi 5 novembre.
durée : 00:36:00 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Le prix Goncourt 2024 a été décerné aujourd'hui à Kamel Daoud pour son ouvrage Houris, l'occasion de s'interroger sur l'influence actuelle de ce prix.
'Samuel and Beckett', así se llama el nuevo cómic de Javier Olivares y Jorge Carrión que publica Salamandra Graphic. Unos dicen que es una extraña biografía, otros que es un cómic documental, lo que es seguro es que retrata tanto al hombre como al artista, si es que separar eso es posible, y que hace del fracaso, no sé si éxito, pero sí una obra de profunda belleza.Vamos a hablar con Esther Cruz, del Festival Gráficas, que vuelve en una segunda edición con nombres internacionales y nacionales muy celebrados en el mundo del cómic. Además, abriremos la Pequeteca de Leticia Audibert y la Librería de Stars Hollow con Inés Martín Rodrigo.Y nos iremos a París, como Beckett, con tan buena compañía como él, la de nuestro corresponsal, Antonio Delgado, que está en el Restaurante Drouant, donde hace una hora se ha fallado el premio más importante de las Letras Francesas: el Goncourt. El galardón ha recaído en el escritor franco-argelino Kamel Daoud por 'Huríes', novela que aborda las cicatrices de la década negra en Argelia.Escuchar audio
Der französisch-algerische Autor Kamel Daoud wird für seinen Roman "Houris" geehrt. Er handelt vom Schicksal einer Frau, die während des algerischen Bürgerkriegs ihre Stimme verlor, nachdem ein Islamist versucht hatte, ihr die Kehle durchzuschneiden. Albath, Maike www.deutschlandfunk.de, Büchermarkt
durée : 00:08:55 - Le Masque et la Plume - Le journaliste chroniqueur, prix Goncourt du premier roman en 2015 pour « Meursault contre-enquête », signe l'un des romans les plus attendus de la rentrée, une nouvelle contre-enquête sur une période tragique, les dix ans de guerre civile (1992-2002) en Algérie.