French historian
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Une journée de mobilisation a été organisée en France en soutien au mouvement « Stand-up for science », lancé par de jeunes scientifiques américains contre la politique de Donald Trump, ses coupes budgétaires et ses atteintes à la connaissance, notamment la santé, le changement climatique ou l'histoire. La nouvelle administration états-unienne a frappé fort en s'en prenant à ceux qu'elle perçoit comme des opposants, car leurs recherches vont à l'encontre de leur idéologie et de leurs intérêts financiers. C'est un projet politique et une atteinte à la démocratie, selon l'invité de RFI, l'historien français Patrick Boucheron, professeur au Collège de France et signataire d'une tribune de soutien aux scientifiques américains dans le journal Le Monde.
L'amour possède tout un langage. De l'Antiquité grec à l'amour romantique du 19e siècle en passant par l'amour courtois, platonique ou passionnel, l'amour est-il le même sentiment à travers les âges et qu'a-t-on gardé en héritage ? Patrick Boucheron est historien, professeur au Collège de France où il enseigne en 2024 les Politiques de l'amour. Il répond aux questions de Céline Roduit pour Histoire Vivante.
L'idée du couple a longtemps traversé l'histoire sans qu'il n'ait rien eu à voir, ni à faire, avec le sentiment amoureux. Parler du couple, ce n'est donc pas toujours parler d'amour. L'amour se développe souvent en dehors de la norme conjugale imposée par l'Eglise ou l'autorité parentale dans l'ombre de la sexualité et du patrimoine. A quel moment l'amour devient-il un présupposé du mariage ? Qui aime-t-on ? Une histoire où les hommes ont bien plus de libertés que les femmes. De l'amour vertueux antique à l'interdiction du concubinage, de l'amour courtois aux ménages à plusieurs. On discute de l'évolution des modèles du couple avec Patrick Boucheron, historien médiéviste, professeur au Collège de France. Il répond aux interrogations de Céline Roduit pour Histoire Vivante.
Nous sommes le 4 avril 397, aux premières heures du samedi saint, à Milan. C'est une foule qui accompagne, dans une basilique où l'on donna le baptême à des petits, le corps d'Ambroise, évêque de la cité Lombarde. On raconte qu'un très grand nombre d'enfants baptisés le virent et dirent qu'il était assis sur un trône, dans sa chaire , et d'autres le montraient du doigt à leurs parents dans sa promenade… Certains ajouteront encore qu'ils voyaient une étoile au-dessus de son corps. Ambroise élu évêque, vingt ans plutôt, à l'époque où Milan est l'une des capitales de l'Empire romain. Saint patron de la ville, l'homme n'a cessé de hanter son histoire. Il est l'un des quatre pères de l'Eglise occidentale, instaurant une séparation nette entre ceux qui croient au Christ et ceux qui n'y croient pas. Luttant contre l'hérésie, opposant la ville et le palais, le peuple et la cour. Il est l'inventeur de la cité chrétienne, de la ville comme lieu de mémoire. Qui est Ambroise de Milan ? De quelle manière sa pensée a-t-elle traversé les siècles ? C'est ce que nous allons voir… Avec nous Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France. Auteur de : « La Trace et l'Aura – Vies posthumes d'Ambroise de Milan » ; Seuil. Sujets traités : Ambroise de Milan, baptême, évêque, Eglise, Milan, Empire romain, Christ, hérésie, cité, chrétienne Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, le discours de politique générale de François Bayrou et Patrick Boucheron, pape des intellectuels de gauche.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, le discours de politique générale de François Bayrou et Patrick Boucheron, pape des intellectuels de gauche.
Samedi 7 décembre, la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris va être célébrée en grande pompe, devant un parterre de personnalités venues du monde entier, dont une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement. Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump, a annoncé qu'il ferait le déplacement. En pleine crise politique, et alors qu'il doit trouver un nouveau locataire pour Matignon, Emmanuel Macron compte tirer parti de cette cérémonie, qui s'annonce indéniablement historique et à l'occasion de laquelle il doit prononcer un discours à l'intérieur même de la cathédrale.Le 15 avril 2019, quelques heures après le début de l'incendie et alors que le feu n'était pas encore maîtrisé, le président de la République avait promis de rebâtir l'édifice. Dès le lendemain, il donnait rendez-vous cinq ans plus tard, en 2024, une fois la reconstruction achevée. Depuis, l'hôte de l'Elysée s'est personnellement impliqué dans ce chantier, souhaitant y imprimer sa marque, quitte parfois à agacer. Il a ainsi dû renoncer au concours pour remplacer la flèche imaginée et ajoutée par Eugène Viollet-le-Duc, en 1859.Mais le chef de l'Etat sort-il réellement gagnant de cette séquence ? La rénovation est-elle réussie, alors que ces cinq dernières années ont été émaillées de polémiques ? Enfin, Notre-Dame de Paris est-elle redevenue telle que nous la connaissions avant le sinistre ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Laurent Carpentier, journaliste au service culture du Monde, revient sur ces cinq années de reconstruction, marquées par des visions antagonistes de la gestion du patrimoine français.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Florentin Baume. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Suivi éditorial : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : Extraits d'un reportage diffusé le 15 avril 2019 au JT de 20 heures de France 2, de vidéos publiées sur les réseaux sociaux et vérifiées par le service vidéo du Monde, de l'allocution d'Emmanuel Macron sur le parvis de Notre-Dame, toujours le 15 avril 2019, et de l'interview de l'historien Patrick Boucheron sur France Inter, le 22 avril 2019.Cet épisode a été publié le 6 décembre 2024.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La muerte de Cristo. La caída de Constantinopla. La bomba atómica. La toma de la Bastilla. La Donación de Constantino. La historia, inevitablemente, se narra con grandes fechas y sucesos, pero estos hitos concretos, con frecuencia, simplifican (e incluso distorsionan) lo que pasó. Esta es la tesis del libro 'Fechas que hicieron historia', del francés Patrick Boucheron, que comentamos con Carlos Alsina, Rubén Amón, Rosa Belmonte, Guillermo Altares, Sergio del Molino y Nacho Vigalondo. Además, Rosa despide a la actriz mexicana Silvia Pinal ('Viridiana') y Nacho recomienda la película 'Escape' (Rodrigo Cortés).
La muerte de Cristo. La caída de Constantinopla. La bomba atómica. La toma de la Bastilla. La Donación de Constantino. La historia, inevitablemente, se narra con grandes fechas y sucesos, pero estos hitos concretos, con frecuencia, simplifican (e incluso distorsionan) lo que pasó. Esta es la tesis del libro 'Fechas que hicieron historia', del francés Patrick Boucheron, que comentamos con Carlos Alsina, Rubén Amón, Rosa Belmonte, Guillermo Altares, Sergio del Molino y Nacho Vigalondo. Además, Rosa despide a la actriz mexicana Silvia Pinal ('Viridiana') y Nacho recomienda la película 'Escape' (Rodrigo Cortés).
La muerte de Cristo. La caída de Constantinopla. La bomba atómica. La toma de la Bastilla. La Donación de Constantino. La historia, inevitablemente, se narra con grandes fechas y sucesos, pero estos hitos concretos, con frecuencia, simplifican (e incluso distorsionan) lo que pasó. Esta es la tesis del libro 'Fechas que hicieron historia', del francés Patrick Boucheron, que comentamos con Carlos Alsina, Rubén Amón, Rosa Belmonte, Guillermo Altares, Sergio del Molino y Nacho Vigalondo. Además, Rosa despide a la actriz mexicana Silvia Pinal ('Viridiana') y Nacho recomienda la película 'Escape' (Rodrigo Cortés).
La muerte de Cristo. La caída de Constantinopla. La bomba atómica. La toma de la Bastilla. La Donación de Constantino. La historia, inevitablemente, se narra con grandes fechas y sucesos, pero estos hitos concretos, con frecuencia, simplifican (e incluso distorsionan) lo que pasó. Esta es la tesis del libro 'Fechas que hicieron historia', del francés Patrick Boucheron, que comentamos con Carlos Alsina, Rubén Amón, Rosa Belmonte, Guillermo Altares, Sergio del Molino y Nacho Vigalondo. Además, Rosa despide a la actriz mexicana Silvia Pinal ('Viridiana') y Nacho recomienda la película 'Escape' (Rodrigo Cortés).
durée : 01:00:07 - Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France - par : Priscille Lafitte - Professeur au Collège de France, historien médiéviste, Patrick Boucheron s'inscrit aussi dans l'époque contemporaine par sa réflexion sur la place de l'historien dans la société. Un portrait musical tout en allers-retours entre visions passées et présentes. - réalisé par : Françoise Cordey
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : OuvertureLe colloque de rentrée 2024 du Collège de France entend explorer la relation entre Genre et Sciences sous deux angles différents et complémentaires. Il s'agit tout d'abord de réunir des données et des expériences issues de diverses disciplines, d'analyser les ressorts de la participation – ou de l'absence de participation – des femmes à la recherche au cours des siècles et les stéréotypes qu'il a fallu – et qu'il faut encore – combattre. Ce volet de la rencontre concerne dès lors le genre dans la science. Il s'agit ensuite d'aborder le genre comme objet de science et, après plusieurs décennies d'investigations dans ce champ, de donner la parole aux chercheurs et chercheuses qui l'ont configuré et investi.Thomas RömerComité scientifiqueFrançoise Combes, Patrick Boucheron, Vinciane Pirenne-Delforge, François Héran.Plan des séances État des lieux, séance animée par Françoise Combes (le 17 octobre – matin) Histoire et comparaison, séance animée par Patrick Boucheron (le 17 octobre – après-midi) Science biologique et génomique, juridique, séance animée par Vinciane Pirenne-Delforge (le 18 octobre – matin) Science du genre, séance animée par François Héran (le 18 octobre – après-midi)Chaque communication de 30 minutes est suivie de 10 minutes de discussion.
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : Les femmes savantes sont-elles toujours ridicules ? Perceptions des sciences au féminin au XVIIe siècleSession 2 : Histoire et comparaisonMarie-Frédérique PellegrinMaitresse de conférences HDR à la faculté de philosophie de l'université Lyon 3Séance animée par Patrick Boucheron.RésuméLors de la création de l'Académie française, le choix est fait d'en exclure les femmes. Beaucoup de traités d'éducation du XVIIe siècle (comme le plus célèbre d'entre eux, L'Éducation des filles de Fénelon) insistent parallèlement sur l'inutilité de la plupart des sciences pour les femmes. Face à ce constat, l'Époque moderne est-elle une époque de disqualification des femmes dans le domaine des sciences ? S'il faut souligner un discours souvent ironique concernant les femmes qui veulent s'initier aux sciences et les pratiquer, on constate que la question de la légitimité et de la reconnaissance des femmes savantes est en réalité discutée et donne lieu à des réponses variées. D'une part, on trouve des défenseuses et défenseurs d'un droit d'accès et de participation aux activités scientifiques pour les femmes ; d'autre part, celles-ci pratiquent effectivement les sciences (terme qu'il faudra d'ailleurs définir dans son acception de l'époque). On peut donc mettre en valeur à la fois des éléments théoriques et des éléments pratiques soutenant cette perspective nuancée. La réflexion sur la nature des femmes (sont-elles à même de penser aussi bien que les hommes ?) tout comme l'examen des rôles sociaux des deux sexes permettent en effet de comprendre que, pour des raisons proprement philosophiques, les savantes ne sont pas forcément considérées comme ridicules au XVIIe siècle. L'analyse mobilisera notamment Marie de Gournay, René Descartes, Élisabeth de Bohême, Louis de Lesclache et François Poullain de La Barre.Marie-Frédérique PellegrinAncienne élève de l'École normale supérieure, agrégée et docteure en philosophie, Marie-Frédérique Pellegrin est spécialiste de philosophie moderne. Elle s'intéresse particulièrement à la pensée de Malebranche ainsi qu'au cartésianisme et à ses postérités, notamment féministes. Elle travaille actuellement sur la question du canon philosophique et sur la nécessité d'y inclure des femmes philosophes. Elle relit en ce sens les œuvres de Marie de Gournay et d'Élisabeth de Bohême. Son dernier ouvrage (Pensées du corps et différences des sexes à l'Époque moderne, ENS Éditions) propose une psycho-physiologie des sexes et des genres à l'Époque moderne à partir de la question : est-ce que le sexe du corps a une influence sur la pensée ?
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : Les « droits de l'esprit » : la science des Lumières a-t-elle un genre ?Session 2 : Histoire et comparaisonAntoine LiltiProfesseur du Collège de FranceSéance animée par Patrick Boucheron.RésuméLe monde scientifique du XVIIIe siècle était encore organisé sur le principe de la « clôture masculine du savoir » (Michèle Le Doeuff). Ni les universités, ni les académies n'acceptaient les femmes. L'accès de celles-ci à l'éducation était limité et les préjugés à l'encontre du savoir féminin restaient puissants. Ainsi, Émilie du Châtelet protestait contre le « préjugé qui nous exclut universellement des sciences » et appelait à faire bénéficier les femmes de « tous les droits de l'humanité et surtout de ceux de l'esprit ».Or, au-delà de son cas devenu emblématique, des travaux historiques récents, comme ceux de Nina Gelbart, mettent en évidence le rôle actif de plusieurs femmes de science : mathématiciennes, astronomes, physiciennes ou botanistes. Elles furent rares, mais leur mérite fut parfois reconnu et loué. La communication présentera quelques-unes de ces contributions féminines à la science des Lumières et s'attachera surtout à restituer l'expérience de ces femmes au sein d'un monde essentiellement masculin, mais peut-être moins fermé qu'on ne le pense. Ce qui apparaît alors, au coeur de la culture des Lumières, ce sont les tensions entre un imaginaire genré du savoir et une conception plus universaliste de la science.
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : La discrimination contre les femmes scientifiques. Une histoire (récente) inachevéeSession 2 : Histoire et comparaisonEsther DufloProfesseur du Collège de FranceSéance animée par Patrick Boucheron.RésuméEn 1993, Nancy Hopkins mesurait son bureau au ruban à mesurer pour prouver à ses collègues que les femmes étaient systématiquement discriminée au MIT (et ailleurs). Cela entamait un processus qui finissait par un rapport sur la condition des femmes au MIT, qui aida à déclencher un processus de réflexion plus générale sur la condition des femmes scientifiques. Que nous dit la recherche sur la position des femmes en science aujourd'hui ? Les mécanismes de biais, implicites ou explicites, sont-ils encore aussi présents ?
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : Ce que les sciences font au genre, ce que le genre fait aux sciences : à propos de la reproduction médicalement assistéeinachevéeSession 2 : Histoire et comparaisonDelphine GardeyProfesseure, Faculté des Sciences de la Société, université de GenèveSéance animée par Patrick Boucheron.RésuméEn mobilisant des travaux théoriques et empiriques classiques dans le champ des Science and Technology Studies et de la critique féministe des sciences ainsi que des contributions et recherches personnelles publiées ou en cours, je me propose de regarder ce que les transformations dans l'ordre des sciences et des rapports sociaux de genre font aux savoirs et pratiques médicales de la reproduction. Et, symétriquement en quoi certaines transformations dans les savoirs et les pratiques médicales et biomédicales de la reproduction relèvent de, accompagnent, et produisent des transformations dans l'ordre social et de genre. Delphine GardeyHistorienne et sociologue, Delphine Gardey est depuis 2009 professeure ordinaire à l'Institut des Études genre (faculté des sciences de la société, université de Genève) qu'elle a dirigé jusqu'en 2017. Elle a été fellow au Max-Planck-Institut for the History of Science (Berlin), fellow à l'Institute for Advanced Study (Berlin) et à l'Institut des études avancées (Paris), professeure invitée à l'EHESS (Paris) et à Ochanomizu University (Tokyo). Spécialisée dans le champ des études de genre et des sciences et des techniques, elle a contribué à l'histoire des femmes et du genre en Occident ; la sociologie des techniques ; l'histoire des sociétés de l'information ; l'anthropologie de l'écriture ; l'histoire du parlementarisme, ainsi qu'aux études liant genre, sexualité, corps et biomédecine autour des questions de reproduction. Ses recherches sur la reproduction ont été financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, les fondations Maurice Chalumeau et Boninchi. Delphine Gardey est l'auteure de quatre monographies et de plus de soixante articles et chapitres scientifiques ; coéditrice de cinq livres et de six numéros spéciaux.
Colloque de rentrée 2024 - Genre et Sciences : Derrière chaque grand homme… : les collaboratrices familiales du travail scientifiqueSession 2 : Histoire et comparaisonFrançoise WaquetDirectrice de recherche (émérite), CNRSSéance animée par Patrick Boucheron.RésuméIl est une population féminine qui a beaucoup travaillé dans le monde scientifique et est restée ignorée de l'histoire et de la sociologie des sciences : des épouses qui ont apporté une contribution aux recherches de leur mari, de façon parfois limitée, parfois toute une vie, telles des assistantes. Tâches accomplies, qualité intellectuelle des personnes, effacement dans la publication sont les éléments de l'enquête qui, portant sur le XXe siècle, amène à terme à poser la question : qu'en aurait-il été de l'avancement de la science si cette main-d'œuvre s'était croisé les bras ?Delphine GardeyHistorienne et sociologue, Delphine Gardey est depuis 2009 professeure ordinaire à l'Institut des Études genre (faculté des sciences de la société, université de Genève) qu'elle a dirigé jusqu'en 2017. Elle a été fellow au Max-Planck-Institut for the History of Science (Berlin), fellow à l'Institute for Advanced Study (Berlin) et à l'Institut des études avancées (Paris), professeure invitée à l'EHESS (Paris) et à Ochanomizu University (Tokyo). Spécialisée dans le champ des études de genre et des sciences et des techniques, elle a contribué à l'histoire des femmes et du genre en Occident ; la sociologie des techniques ; l'histoire des sociétés de l'information ; l'anthropologie de l'écriture ; l'histoire du parlementarisme, ainsi qu'aux études liant genre, sexualité, corps et biomédecine autour des questions de reproduction. Ses recherches sur la reproduction ont été financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, les fondations Maurice Chalumeau et Boninchi. Delphine Gardey est l'auteure de quatre monographies et de plus de soixante articles et chapitres scientifiques ; coéditrice de cinq livres et de six numéros spéciaux.
durée : 00:39:35 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Co-auteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, Patrick Boucheron est aussi un historien des villes du Moyen-Âge. Comment raconter les splendeurs des villes anciennes et redonner du pouvoir aux villes actuelles ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Patrick Boucheron Historien, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire d'histoire des pouvoirs en Europe occidentale (XIIIe-XVIe siècle)
durée : 02:32:31 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Eric Verdeil, géographe et urbaniste / Sabine Barles, professeure d'urbanisme et aménagement à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / Patrick Boucheron, professeur au Collège de France - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:21:45 - L'invité de 8h20 - Le compositeur Victor Le Masne, directeur musical de Paris 2024, l'historien Patrick Boucheron, co-auteur de la cérémonie d'ouverture des JO et l'escrimeuse Auriane Mallo-Breton évoquent la Parade des champions qui réunit les athlètes olympiques et paralympiques samedi sur les Champs-Elysées.
durée : 03:00:25 - Le 6/9 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Aujourd'hui dans le 6-9, nous recevons, à 7h50, le dessinateur JUL, pour son premier film d'animation avec Guigue, “Silex and the city, le film” (en salles depuis le 11 septembre), puis à 8h20, plateau "Parade des JO" avec Victor Le Masne, Auriane Mallo-Breton et Patrick Boucheron.
durée : 01:56:48 - Scène imaginaire de Boris Charmatz - La série des "Scènes imaginaires" est consacrée à des metteurs en scène auxquels nous demandons de choisir et partager avec nous les œuvres qui ont fondé et jalonné leur vie d'artiste. Pour la première fois, nous invitons un danseur et chorégraphe, Boris Charmatz. Sur scène, Boris Charmatz invitera des comédiennes et des comédiens à interpréter des textes qui lui sont essentiels : Tim Etchells, Christophe Tarkos, Tatsumi Hijikata, Laura Vasquez, Patrick Boucheron, Italo Calvino, Valeska Gert, Hervé Guibert… Boris Charmatz nous dira comment ces œuvres ont façonné son imaginaire et son esthétique, comment il dialogue secrètement avec elles, quelle connaissance intime il en a aujourd'hui et de quelle manière ces textes ont contribué à constituer son imaginaire et sa pratique de danseur et de chorégraphe. ?Arnaud Laporte et Blandine Masson
durée : 01:56:48 - Scène imaginaire de Boris Charmatz - La série des "Scènes imaginaires" est consacrée à des metteurs en scène auxquels nous demandons de choisir et partager avec nous les œuvres qui ont fondé et jalonné leur vie d'artiste. Pour la première fois, nous invitons un danseur et chorégraphe, Boris Charmatz. Sur scène, Boris Charmatz invitera des comédiennes et des comédiens à interpréter des textes qui lui sont essentiels : Tim Etchells, Christophe Tarkos, Tatsumi Hijikata, Laura Vasquez, Patrick Boucheron, Italo Calvino, Valeska Gert, Hervé Guibert… Boris Charmatz nous dira comment ces œuvres ont façonné son imaginaire et son esthétique, comment il dialogue secrètement avec elles, quelle connaissance intime il en a aujourd'hui et de quelle manière ces textes ont contribué à constituer son imaginaire et sa pratique de danseur et de chorégraphe. ?Arnaud Laporte et Blandine Masson
durée : 00:23:35 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour, Ali Baddou - Daphné Bürki, Maud Le Pladec, Damien Gabriac et Patrick Boucheron, chargés d'élaborer avec Thomas Jolly la grandiose cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024, sont les invités de 8h20. Ils reviennent sur l'écriture, le déroulé pas toujours simple du spectacle, et ses messages très forts.
Historien et co-auteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Patrick Boucheron répond aux questions de Sébastien Rouxel.
Historien et co-auteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Patrick Boucheron répond aux questions de Sébastien Rouxel.
Historien et co-auteur de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, Patrick Boucheron répond aux questions de Sébastien Rouxel.
durée : 00:24:54 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour, Ali Baddou - L'historien Patrick Boucheron, professeur au Collège de France et auteur de "Le temps qui reste" (Seuil/Libelle 2023), et le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférence à la Sorbonne et président du Collège de Philosophie, croisent leurs regards sur la situation politique en France.
L'amour possède tout un langage. De l'Antiquité grec à l'amour romantique du 19e siècle en passant par l'amour courtois, platonique ou passionnel, l'amour est-il le même sentiment à travers les âges, et qu'a-t-on gardé en héritage ? Patrick Boucheron, est historien, professeur au Collège de France où il enseigne en 2024 les Politiques de l'amour. Il répond aux questions de Céline Roduit pour Histoire Vivante. Les cours de Patrick Boucheron au Collège de France « Politiques de l'amour ».
L'idée du couple a longtemps traversé l'histoire sans qu'il n'ait rien eu à voir, ni à faire, avec le sentiment amoureux. Parler du couple, ce n'est donc pas toujours parler d'amour. L'amour se développe souvent en dehors de la norme conjugale imposée par l'Eglise ou l'autorité parentale dans l'ombre de la sexualité et du patrimoine. A quel moment l'amour devient-il un présupposé du mariage ? Qui aime-t-on ? Une histoire où les hommes ont bien plus de libertés que les femmes. De l'amour vertueux antique à l'interdiction du concubinage, de l'amour courtois aux ménages à plusieurs, on discute de l'évolution des modèles du couple avec Patrick Boucheron, historien médiéviste, professeur au Collège de France. Il répond aux interrogations de Céline Roduit pour Histoire Vivante. Les cours de Patrick Boucheron au Collège de France « Politiques de l'amour ».
durée : 00:04:08 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Le jeune Côme s'interroge : les guerres sont-elles toujours à l'origine des changements majeurs qui marquent l'histoire ? Pour lui répondre, Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France. - invités : Patrick BOUCHERON - Patrick Boucheron : Historien, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire d'histoire des pouvoirs en Europe occidentale (XIIIe-XVIe siècle) - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:37:20 - Une semaine en France - Patrick Boucheron est historien et professeur au collège de France. Il publie au Seuil « Le temps qui reste », un livre sur le temps qui passe, qui nous échappe et nous conduit vers quelque chose qui semble inexorable, une catastrophe lente à venir.
durée : 00:02:24 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Qu'est-ce qu'un événement en histoire ? Ce moment dont on sait, dont on sent qu'il sépare un avant et un après - autrement dit quand l'histoire fait date pour reprendre l'expression d'un de nos grands historiens, Patrick Boucheron. Ali Baddou nous parle d'un étonnant article du New Yorker.
durée : 00:48:06 - Grand Canal - par : Eva Bester - Historien titulaire de la chaire d'Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècles au Collège de France, Patrick Boucheron fait paraître « Le temps qui reste » au Seuil, un texte d'intervention dans lequel l'historien questionne la « crise de l'imminence » que nous vivons.
durée : 00:53:51 - Le Grand Face-à-face - Crise climatique, crise politique … L'historien, professeur au Collège au France, Patrick Boucheron décide de s'engager, de s'inscrire dans les temps troublés que nous vivons. Il publie “Le temps qui reste” (collection Libelle, Seuil).
La littérature et l'Histoire font-elles bon ménage ? Pourquoi romancer l'histoire ? Peut-on l'écrire sans la trahir ? Jusqu'où la littérature peut-elle aller ? Pour y répondre, Augustin Trapenard reçoit Ken Follett, Patrick Modiano, Cécile Desprairies, Patrick Boucheron et Julie Héraclès.
durée : 00:59:13 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Comment écrire un récit de la peste et de quelle façon distinguer ce qui a vraiment changé, après un désastre qui a tout dévasté ? S'interroge l'historien médiéviste Patrick Boucheron. - invités : Patrick Boucheron Historien, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire d'histoire des pouvoirs en Europe occidentale (XIIIe-XVIe siècle)
durée : 00:58:45 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi la peste est-elle le nom de ce que contre quoi on ne résiste pas? Patrick Boucheron analyse le sens que prend le verbe résister au XIVe siècle et la lecture politique que l'on peut faire de Guillaume de Machaut, dont l'œuvre décrit la peste et fait intervenir une lectrice rebelle...
durée : 00:58:45 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quels sont les enjeux de la prévention de la contagion & quelles sont les images atroces de la peste? Qu'est-ce que le fait d'infecter l'autre par l'imagination? L'historien Patrick Boucheron analyse comment on assiste à une médicalisation du discours théologique depuis le tournant du XIIIe siècle.
durée : 00:58:45 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quels sont les mots de la peste? L'historien Patrick Boucheron propose une histoire de l'épidémie "à hauteur d'homme" à partir des traces qu'elle a laissées, comme dans le registre du Curé de Givry. Ces traces, c'est aussi la peine des hommes et les médecins face à l'intense propagation de la peste.
durée : 00:58:50 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - La peste a-t-elle frappé la Chine, l'Inde et l'Afrique? s'interroge l'historien-médiéviste, Patrick Boucheron. Quels sont les silences de l'histoire ?
durée : 00:58:44 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Qu'est-ce qui s'est passé à Caffa et autour de la Mer noire au XIVe siècle? demande Patrick Boucheron. Cadavres de pestiférés, marmottes, dégustées crues par les Turco-Mongols de la Horde d'or, navires génois et tout un monde sur les routes commerciales de l'Eurasie seront nos protagonistes...
durée : 00:58:46 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - "De quel point de vue, raconter l'histoire de la peste" ? S'interroge Patrick Boucheron— de celui des rats des navires? "de celui d'une jeune femme inconnue qui meurt en Bavière, au VIe siècle, ou du généticien en 2015, qui l'identifie, comme une malade de la peste" ?
durée : 00:58:42 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quel est l'apport de la génétique à la peste noire ? s'interroge Patrick Boucheron. L'historien analyse de quelle façon le corps d'un pestiféré, à Marseille en mars 1348, peut être "lourd des peurs sociales que véhiculaient jusqu'à lui la pestis des anciens?" Que nous dit Ramsès II, patient moderne?
durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Où est la peste ? s'interroge l'historien-médiéviste Patrick Boucheron qui analyse, cette semaine, "la robustesse des savoirs que l'on peut évoquer". Comment l'ADN peut-il parler et pourquoi faut-il chercher la marmotte ? Un pharaon peut-il mourir de la tuberculose ?
durée : 00:58:52 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi les observateurs européens n'ont-ils pas vu mourir les rats & le bubon suffit-il à établir le diagnostic rétrospectif de la peste? demande Patrick Boucheron. Quelle a été la vitesse de propagation de la peste en 1801? L'étiologie de la Yersinia pestis vaut-elle pour les périodes anciennes?
durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Comment Alexandre Yersin & Kitasato Shibasaburo identifient-ils le bacille de la peste? Avant la découverte de Paul Louis Simond sur la puce du rat comme vecteur de zoonose, de quelle façon le Dr Adrien Proust a-t-il flairé le rat au temps de la révolution pasteurienne? demande Patrick Boucheron.
durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - De quelle maladie sont morts les Athéniens en 430-327 avant notre ère? Patrick Boucheron analyse pourquoi Thucydide, l'historien-témoin qui "voit clair" n'a plus trouvé les mots pour dire le mal. Comment approcher le mot "pestis"? s'interroge l'historien.