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Et si la vieillesse était un enrichissement plutôt qu'une perte ? C'est, entre bien d'autres choses, ce que soutient Pascal Quignard dans son superbe dernier roman, Trésor caché (Albin Michel) Le voici qui renoue avec le conte par ce titre et ce don imprévu accordé par un chat ou par le hasard à la figure centrale du livre, Louise. En enterrant son chat, Louise tombe sur un trésor qui la libère des tracas du quotidien. A partir de là, les lieux de l'enfance de Quignard, l'Eure et ses flots et ceux de l'Italie du Sud qu'il a toujours tant aimée reviennent habiter ses pages. La nature s'y développe et nous enveloppe, dans ses parfums et ses couleurs tandis qu'un amour compliqué par la maladie et le silence de Luigi naît et se conjugue à toutes les personnes de la conjugaison. Mais c'est Louise la survivante qui va écrire sa vie en je et retournera à Sens au bord de la Vienne. Car s'asseoir au bord de rivières est un lieu parfait et une demeure délicieuse. Réalisation Pascale Tison Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la vieillesse était un enrichissement plutôt qu'une perte ? C'est, entre bien d'autres choses, ce que soutient Pascal Quignard dans son superbe dernier roman, Trésor caché (Albin Michel) Le voici qui renoue avec le conte par ce titre et ce don imprévu accordé par un chat ou par le hasard à la figure centrale du livre, Louise. En enterrant son chat, Louise tombe sur un trésor qui la libère des tracas du quotidien. A partir de là, les lieux de l'enfance de Quignard, l'Eure et ses flots et ceux de l'Italie du Sud qu'il a toujours tant aimée reviennent habiter ses pages. La nature s'y développe et nous enveloppe, dans ses parfums et ses couleurs, tandis qu'un amour compliqué par la maladie et le silence de Luigi naît et se conjugue à toutes les personnes. Mais c'est Louise la survivante qui va écrire sa vie en je et retournera à Sens au bord de la Vienne. Car s'asseoir au bord de rivières est un lieu parfait et une demeure délicieuse. Un entretien en deux parties, réalisation Pascale Tison Photo Albin Michel Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:58 - "Trésor Caché" de Pascal Quignard
durée : 00:48:30 - Le Masque et la Plume - par : Jérôme Garcin - Au Mexique des zapatistes, une expérience féminine fondatrice ; de l'échec scolaire à une rencontre avec Annie Ernaux ; un secret familial et le destin tragique d'une arrière-grand-mère ; la découverte bouleversante d'une fortune cachée ; enquête sur une série de meurtres dans l'est de la France…
Et si on parlait d'amour ? La question est moins cliché qu'il n'y paraît, surtout lorsque ce sont des romanciers contemporains qui se la posent. Claire Chazal accueille ainsi pour un nouveau numéro de « Au bonheur des livres » deux écrivains exceptionnels, qui ont en commun de parler du couple dans leurs nouveaux romans respectifs : Camille Laurens, pour « Ta promesse » (Ed. Gallimard), et Pascal Quignard pour « Trésor caché » (Ed. Albin Michel).Quelle différence, cependant, dans le traitement d'un même thème ! Camille Laurens propose en effet, à travers ce qu'on pourrait appeler un « roman de procès », un tableau assez terrifiant du rapport d'emprise qui peut exister entre un homme et une femme, peut-être inspiré - puisqu'elle est l'une des figures les plus connues de l'autofiction - de sa propre expérience...Claire Chazal pourra lui poser la question, de même qu'elle pourra interroger Pascal Quignard sur la part intime, et peut-être autobiographique de l'expérience qu'il relate dans son beau livre, où l'amour apparaît au contraire comme une forme de renaissance possible, l'âge venant, dans une harmonie qui est celle aussi de la nature et des éléments.Ce sont en tout cas deux ouvrages importants, qui font l'actualité, et dont on ne peut être qu'être curieux de voir débattre leurs auteurs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:19:53 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À 9h20, l'écrivain Pascal Quignard est l'invité de Léa Salamé. Il publie "Trésor caché" chez Albin Michel. Une œuvre éblouissante et fantomatique illuminée par le soleil de Naples, où l'écrivain aborde les thèmes de l'amour, du deuil, et de la perte. - invités : Pascal Quignard - Pascal Quignard : Ecrivain, violoncelliste
durée : 03:00:53 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Les invités de la Matinale de ce mardi : à 7h50, maître Marie Grimaud, avocate de plusieurs victimes de Joël Le Scouarnec, à 8h20 Astrid Panosyan-Bouvet ministre du travail et de l'emploi, à 9h20 l'écrivain Pascal Quignard et à 9h50 le magicien Achille Magic.
durée : 00:19:53 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - À 9h20, l'écrivain Pascal Quignard est l'invité de Léa Salamé. Il publie "Trésor caché" chez Albin Michel. Une œuvre éblouissante et fantomatique illuminée par le soleil de Naples, où l'écrivain aborde les thèmes de l'amour, du deuil, et de la perte. - invités : Pascal Quignard - Pascal Quignard : Ecrivain, violoncelliste
"Trésor caché" aux éditions Albin Michel. Entretien avec Aurélia Gaillard. En partenariat avec l'ONB.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une femme perd son chat. En l'enterrant dans son jardin, elle met au jour un trésor. Elle voyage. Elle rencontre un homme en Italie. En l'espace d'un an, sa vie est entièrement transformée. « J'avais sept ans. J'ai toujours pressenti qu'une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j'étais petite, s'était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit. » À lire – Pascal Quignard, Trésor caché, Albin Michel, 2025
« Il y a toujours tellement plus d'adieux que de desseins ou d'intérêts dans les évènements qu'on vit » : voilà l'une des phrases extraites du nouveau roman (« Trésor caché », Albin Michel) de Pascal Quignard. L'écrivain français partage dans son œuvre ses observations et ses intuitions sur les énigmes qui jalonnent la vie, nos vies. Dans sa nouvelle fiction, il est question de solitude, de vie sociale, de vieillesse, d'amour et de « l'âme de l'âme » qu'est notre corps. Pascal Quignard est notre invité, cette semaine. Dans son « A quoi tu penses ? », le professeur de philosophie et journaliste Simon Brunfaut s'intéresse à la lecture et à la patience qu'elle requiert dans un monde de l'immédiateté. Enfin, dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit à Ginette Kolinka, l'une des dernières rescapées de la Shoah toujours en vie. La playlist de Pascal Quignard : -Federico Monpou - Cantate de l'âme -Dalida - Les feuilles mortes -Chopin - Nocturne, op. 15 : No. 3 in G Minor Lento Les choix culturels : - La série « Families like Ours » de Thomas Vinterberg. - « Romans et nouvelles » de Yasunari Kawabata (Le Livre De Poche). - « Nos dernières fois » de Sophie Galabru (Allary Editions). - Le film « L'Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Son grand retour au roman. Une histoire qui débute dans un jardin bordé d'une rivière, une femme enterre son chat avec lequel elle a passé les 17 dernières années de sa vie. En creusant sa tombe elle découvre un coffret rempli de pièces d'or...
Cette semaine, La Grande Librairie fait le pari de la vie. Cinq merveilleux écrivains nous apportent un peu de lumière : Pascal Quignard, Jeanne Benameur, Laurence Tardieu, Philippe Forest & Sarah Jollien Fardel.
durée : 00:29:05 - Les Midis de Culture - par : Marie Sorbier - L'auteur Pascal Quignard a bâti une œuvre érudite et sensible. Avec son nouveau Roman "Trésor caché", il poursuit par l'écriture son enquête sur le langage. - réalisation : Laurence Malonda, Anna Holveck - invités : Pascal Quignard Ecrivain, violoncelliste
Dans un essai marquant – et presque traumatisant – intitulé La Haine de la musique, Pascal Quignard décide que « Les salles de concert sont des grottes invétérées dont le dieu est le temps. » Au pied de la lettre de Quignard il y aurait donc à se demander si un compositeur qui en aurait conscience pourrait alors … Continuer la lecture de « Metaclassique #300 – Exister »
durée : 02:03:50 - Musique matin du mercredi 04 septembre 2024 - par : Jean-Baptiste Urbain - Attachée à créer des ponts entre les arts, Aline Piboule sort un nouvel album intimiste autour de Fauré, version instrumentale d'un spectacle imaginé avec l'écrivain Pascal Quignard. En parallèle, la pianiste met en miroir Bach, Liszt et Greif dans un disque inventif et attachant. - réalisé par : Yassine Bouzar
ESSENTIEL – Le rendez-vous culture – présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Pierre Assouline pour son livre « Comment écrire - Conseils, techniques et secrets d'écriture : au cœur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d'hier et d'aujourd'hui » aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Comment écrire - Conseils, techniques et secrets d'écriture : au cœur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d'hier et d'aujourd'hui » paru aux éditions Albin Michel Conseils, techniques et secrets d'écriture : au coeur du processus de création littéraire des plus grandes plumes internationales d'hier et d'aujourd'hui. On ne naît pas écrivain : on le devient. Les ateliers et les manuels d'écriture n'ont jamais fait de quiconque n'en avait pas les qualités un écrivain. La connaissance de certaines techniques, l'aide et les conseils de ceux qui ont « essuyé les plâtres », les grands écrivains , sont en revanche une aide et un soutien féconds et efficaces. Ce livre pratique est constitué de conseils tirés de centaines d'interviews d'écrivains à travers le monde, ou de leurs propres textes, éclairant leurs techniques, leurs méthodes ou leur absence de méthode , leurs échecs, leurs trucs et astuces... Les écrivains : Annie Ernaux, Antoine Wauters, Eugène Savitskaya, Camille de Toledo, Pascal Quignard, Patrick Modiano, Jean-Marie Le Clézio, Jean-Philippe Toussaint, Jean Echenoz, Michel Bussi, Marcus Malte, Eric-Emmanuel Schmitt, Pierre Lemaitre, Michel Houellebecq, Olivier Rolin, Yannick Haenel, Sylvain Tesson, Milan Kundera, Laurent Mauvignier, Philippe Djian, etc.
Antes de vos darmos férias por tempo indeterminado, e de nós mesmos irmos por aí fazer figuras nas estâncias balneares ou, simplesmente, como ursos polares que, por serem incapazes de saltar das placas de gelo, desenvolvem essa forma de camuflagem que passa por se disfarçarem de turistas de modo a colherem este ou aquele benefício fiscal, atiramos mais uma vez o bote para vasculhar com os remos a superfície de um naufrágio de tal modo vasto que tem sabido passar desapercebido. E, porque somos teimosos, voltamos às questões da língua, e com a orientação de Hugo Maia, tradutor a partir do árabe, vamos tentar admirar as subtilezas nas diferenças ou semelhanças entre o lado de cá e o de lá, assinalando alguns aspectos perniciosos no movimento de tradução, em que tantas vezes um texto invade o original, decompondo-o em partes lexicais, gramaticais, num regime de dissecação que traz riscos óbvios, desde logo porque há tradutores que, mesmo cheios de boas intenções, acabam por ferir de morte aqueles textos que procuram verter para outro idioma. Mas há outros perigos, como assinala George Steiner, desde logo essa ideia de ir buscar alguma coisa ao estrangeiro e logo regressar a casa: "o trazer de volta do sentido 'capturado' para a língua e solo nativos". "São Jerónimo, um grande tradutor, refere-se precisamente à tradução quando fala do significado caputrado e levado para casa numa espécie de triunfo romano", adianta Steiner. Tantas vezes a língua é essa arma disfarçada, e à medida que esta se alimenta de significados que lhe são estranhos não é raro que produza uma adaptação que funciona como uma carcaça para consumo pela matilha. De resto, como vinca Pascal Quignard, "com-preender é aprender com outros". "Ora, a predação com outros é a matilha. Deste modo, se compreender nunca é mais do que matar, se perceber nunca é mais do que diferenciar silhuetas que dão medo, toda a praedatio é um transporte de morte, todo o narrador é um regressado do mundo dos mortos, toda a narração impõem uma gramática do passado (é um retorno que não pode dizer o ir senão porque o re-torno teve lugar)." Este mesmo autor esclarece como os homens tão raras vezes têm consciência dos seus processos de predação no que toca ao esforço de traduzir de forma compreensiva uma ideia, uma imagem ou uma narrativa que lhes é alheia, sobretudo se a sua estranheza lhes provocar vertigens. "Os homens raramente abrem os olhos para a anarquia aterradora da crónica humana. Qualquer catástrofe se torna aos olhos humanos, isto é, no fundo da sua memória inevitavelmente linguística, uma prova que tem um sentido. Esse sentido é o de uma saciedade, ou seja, uma paz. O narrador social (o mito) defende sempre a reprodução da ordem social que ele inscreve violentamente no lugar contra o 'parasita' que daí desaloja através do sangue e de quem devora a morte violenta e a aparência e até a recordação. Cada povo distribui a si mesmo os seus feitos orientados, as suas associações a posteriori, as suas mentiras, os seus 'facta falsa', de língua para língua, ou seja, de comunidade para comunidade." Tendo isto em conta, e se são evidentes os benefícios em termos de comunicação e até num plano nutritivo para um idioma absorver os recursos de outro, é preciso também reconhecer como a tradução deve ser exercida como uma tarefa crítica, e não apenas norteada segundo princípios de ordem filológica, uma vez que este transporte de um significado acaba por trair algum do ânimo, seja na forma ou no conteúdo, do texto invadido. Nos séculos das grandes explorações marítimas, as manipulações intermináveis a que foram sujeitas as representações ou narrativas míticas de cada povo iam no sentido de servir os interesses de expansão dos poderes europeus. Estes competiam uns com os outros para conquistar ou controlar faixas de terra cada vez maiores, a fim de poderem explorar e monopolizar os valiosos recursos naturais e mercados das outras nações. Mas e o que ocorreu na forma como se operou o trânsito de ordem cultural e linguístico? Sabemos como naquele processo, tantos povos indígenas foram subjugados e destruídos, tantas lendas apropriadas e e reviradas de forma a servirem os impiedosos interesses ou as narrativas heróicas dos descobridores. Não se trata de propor novas grelhas de revisionismo, mas de não encarar a tradução meramente como um processo técnico, e antes reconhecer que as traduções só se fazem tão impunentemente quando não é tido em conta a diferença de perspectiva e de olhar, até de mundos a que corresponde este ou aquele texto. Quignard compara a tradução a esse processo que passa por dar morte, para depois ingerir, digerir e por fim excretar o original: "o mito transporta o seu conteúdo como o caçador carrega ao ombro um transportado que está ligado a um assassínio anterior ao seu próprio retorno, pois é o assassínio do caçado que permite o seu retorno ao grupo que vai trinchar o corpo, distribuir os pedaços, banquetear, por fim". Se cada língua gera e articula uma visão do mundo, uma narrativa do destino humano, não houve incidente mais fortuito para a recreação e a libertação dos homens do que a catástrofe de Babel, que impediu a união e produziu uma manta de retalhos de aproximações, de erros de interpretação, mentiras que nos impedem de existirmpos nois confins de um só idioma unificador que tudo abarque. Steiner incita-nos a encarar aquela catástrofe como uma inaudita promessa. "Fascinado pelo jogo e maravilha das língua, já em criança eu tinha a impressão que a história de Babel era um 'disfarce', que invertia um significado mais antigo e verdadeiro. Querendo celebrar a monarquia cósmica de Deus, as tribos tinham-se juntado para construir um sublime arranha-céus, uma espiral que aproximasse ainda mais o seu culta da omnipotência celestial. Para recompensar este labor religioso, o Senhor tinha, ainda que de uns modos um pouco bruscos e camuflados, concedido ao homem o presente incalculável das várias línguas. Oferecera aos homens e mulheres a luz, a riqueza inesgotável do Pentecostes. Ao invés de uma maldição, a cornucópia das diferentes línguas derramadas sobre a humanidade constituía uma bênção inigualável."
Hoje o mundo não sabe estar quieto. Em vez de o trânsito ser de ordem cultural, o regime da competição introduziu um elemento de constante disputa, conflitos de influência e poder. As nações procuram extravasar e invadir-se, e é próprio desse quadro a ideia do revisionismo, a forma como o esforço de subsumir o passado leva a que os nossos juízos procurem consumir toda a história anterior. Talvez pior do que o roubo de bens culturais de outras culturas e povos é essa forma de traficar os objectos culturais, sejam eles a iconografia religiosa, a pornografia ou Das Kapital, submetidos a um sistema de equivalência, organizando tudo segundo valores monetários. Aos poucos toda a ideia de cultura reverte para a ideia de museu. Como nos diz Mark Fisher, "se percorrermos o British Museum, onde é possível vermos objectos arrancados aos seus mundos da vida e reunidos como se no convés de uma nave espacial do Predador, ficaremos com uma imagem desse processo em curso". "Com a conversão de práticas e rituais em objectos meramente estéticos, as crenças de culturas anteriores vêem-se objectivamente ironizadas, transformadas em artefactos." Em seu entender, a grande potência do capitalismo é ser essa entidade monstruosa e infinitamente plástica, capaz de metabolizar e absorver tudo com que entre em contacto. Este efeito aplicado à história leva a um tal grau de saturação desses elementos que uma época assume "um perigoso espírito de ironia em relação a si mesma", como escreveu Nietzsche, "e subsequentemente ao espírito ainda mais perigoso do cinismo", no qual, "a palpação cosmopolita", um espectadorismo distante, na formulação de Fisher, vem substituir o empenhamento e o envolvimento. Demasiada realidade adoece-nos os sentidos, uma vez que já não somos capazes de reconhecer as diferenças e as propriedades que conferem autonomia e respeitam a estranheza de umas peças de um puzzle face às de outro. É como se em vez de montar um puzzle de forma paciente, respeitando a integridade da sua vizão e a ordem que lhe é própria, fôssemos usar cola ou argamassa, sem ter em atenção cada uma das peças. Mais valia sentir diante dessas realidades distantes um vago fascínio, apenas impressões algo desconexas, peças desirmanadas, que não nos confortam com a ilusão de uma perspectiva clara e unitária. Mais vale ter aquele sentimento do aldeão de Tonino Guerra, que, no segundo canto do extraordinário álbum de lembranças a que ele chamou "Mel", nos diz isto: "Deitei fogo a páginas de livros, a calendários/ e mapas. Para mim a América/ já não existe, a Austrália igualmente,/ a China na minha cabeça é uma fragrância,/ a Rússia uma alva teia de aranha/ e a África o sonho de um copo com água." Mais vale uma ignorância humilde e respeitosa, do que presumir que se sabe alguma coisa, que se viaja e viu fosse o que fosse porque um tipo se meteu num avião e aterrou lá ansioso, integrando uma dessas expedições famintas por pedaços da História, que vão por ali disparando a objectiva sobre uns quantos monumentos de forma a provarem a si mesmos e, sobretudo, aos outros que estiveram lá. Como nos lembra Pascal Quignard, em latim, vigiar do alto de um lugar um qualquer sinal de morte para até ele se precipitar como uma ave necrófaga diz-se especular. No fundo, é só isso o que servimos aos turistas que nos assediam nestas cidades exaustas: sinais de morte. Cumprimos o nosso papel como parte de um cenário moribundo. Em vez da arrogância de absorver totalidades, mais vale encantar-se por um elemento de composição qualquer, animar-se com esses cacos que nunca nos poderiam servir como indicações para a plenitude seja do que for. Seria mais útil escrever-se uma história apócrifa da porcelana, como fez Ivan Krustev, em lugar de depredar a agonia daqueles que apenas surgem ao fundo, nos postais dos turistas. "A paixão pela porcelana, Europa do século XIX./ Serviços, elefantes e copos./ O mundo é vasto e bom,/ Distinto, frágil, aristocrático./ E há algo para além disto,/ O horizonte ergue-se transparente./ A América é só uma costa./ E a China um gato preto./ Montesquieu continua a redigir/ As suas cartas sobre filósofos./ Os eruditos usam perucas/ E as senhoras - flores./ Os soberanos não são dementes/ E, no entanto, não são grandes inteligências./ Nenhum fantasma persegue a Europa/ E o amor é fantasmagórico./ Infelizmente os poetas são de salão,/ Felizmente os seus poemas não./ E a liberdade, como um jarro,/ Está no centro do pensamento./ A nova história começa/ Com fragmentos de porcelana./ Enterrada em pequenos elefantes brancos/ Deixamos a idade da Razão para trás." Neste episódio fomos beber o que podíamos à experiência de Tiago Nabais, investigador e tradutor de autores chineses como Yu Hua e Yan Lianke, alguém que passou uma década na China, a ensinar português em várias universidades, e que, sem poder levar-nos lá, deu-nos antes uma boleia e fez de guia para nos permitir compreender melhor esse teatro de sombras chinesas que persiste nas suas memórias.
“Se a estupidez não se assemelhasse, a ponto de se confundir, com o progresso, o talento, a esperança ou o aperfeiçoamento, ninguém desejaria ser estúpido”, isto foi notado por Musil, mas adiantaríamos que a característica que distingue a estupidez produzida pelo nosso tempo é esta: a sua adequação às próprias noções de sucesso. Afinal, este é um tempo que se destinou ao desastre, e, assim sendo, é natural que as hierarquias nos ponham diante de autênticas conspirações de estúpidos. Só se afirmam esses seres incapazes de uma consciência clara do ridículo das suas existências. Triunfo é uma forma de fanatismo de si mesmo. Essa é a única promessa que o homem contemporâneo é capaz de se fazer, a de que, se o mundo o contrariar, está legitimado para dar cabo dele. Nas promessas que o homem se faz, o mundo foi-se tornando cada vez mais um empecilho, algo inconveniente, e daí que os estúpidos se tenham encarregado de triturá-lo aos poucos, obtendo um lucro fabuloso nessa operação. Olhamos ao nosso redor e toda a existência humana parece estar prometida a este projecto, e todos se mostram imensamente confiantes com o progresso da operação. Na verdade, esta completa falta de noção do ridículo é aquilo que garante que qualquer esforço de crítica seja visto como uma forma de pretensiosismo, uma atitude própria de quem está apostado em perturbar o curso da evolução histórica. No fundo, os estúpidos somos nós. E esta inversão extraordinária garante, pelo caminho, que já ninguém possa ser chamado à razão. O efeito de intimidação é de tal ordem que são cada vez mais escassos os pensamentos que respondem a esta conspiração através da recusa das suas orientações, até porque a linguagem mesma tornou-se imensamente pantanosa, os termos e os conceitos viram-se apropriados pela estupidez, pelos seus valores contagiosos, por essa inversão do sentido, de tal modo que quem questionar seja o que for obriga-se a um exame de tal modo implicante que a maioria se perde, distraindo-se com outra coisa. Qualquer letrado, ao introduzir a suspeita e afastar-se do idiolecto imbecilizante e inteiramente recamado na forma de frases feitas, transforma-se de imediato num ser incómodo, e é ele que atrai sobre si a rejeição dos demais. Hoje, cada escritor que viole esse circuito de noções desastradas vê-se transformado no artista da fome, recusando esse venenoso sustento, apresentando-se na figura do protagonista de um conto de Kafka que exibe como espectáculo o seu jejum prolongado, e que tem de fazer um esforço absurdo para que o público não escolha outro entretenimento. É o próprio destino horroroso que temos diante de nós aquilo que estranhamente nos hipnotiza e atrai. Não conseguimos recusá-lo, pois isso significaria travar uma luta apenas para adiar algo que parece estar inscrito nos sonhos da espécie. Há um desejo cada vez mais desinibido pelo desastre. Como nos diz Pascal Quignard, “matar-se é a paixão específica da espécie homo, fazendo jorrar o seu sangue negro, o seu vírus, a sua virtus, opondo-se às outras feras, nas quais a predação é simplesmente suscitada pela presa que as saciará, e também imediatamente saciada na medida em que a sua fome fora rigorosamente suscitada”. Arrancámo-nos à natureza, e esta dissolveu-se dentro de nós. Agora estamos cativos de uma irresolução permanente, de uma fome insaciável. “As centenas de milhões de ecrãs que cobrem o planeta transformaram-se no novo órgão fascinante, substituindo sacríficos e ritos, multidões peregrinas, massas espezinhantes. É a sedentarização final. É o progrom tornado imóvel. Se o espectáculo não apazigua inteiramente a fruição horrorizada que este suscita, pelo menos crava no lugar o espectador que examina o sangue a escorrer. Faz daqueles que sidera presas com moradas, documentos de identificação, cartões bancários, vítimas numeradas, corpos sentados e petrificados susceptíveis a todas as extorsões e a todas as pilhagens. (…) O ódio, uma vez tornado imóvel a esse ponto, transforma-se em medo. O medo, esse companheiro único do desejo, confinado na sedentariedade e na propriedade fundiária, é reformulado como angústia. Essa angústia procura protecção junto do poder que ela mesma delegou ao pavor para conter o seu assombro, no qual consente como se não lhe pertencesse sob a forma de obediência, de liberdade mortificada, de imobilidade psíquica, de indolência social. Aquilo a que as democracias chamam política, desde o início deste século, olvidando o horror do século que precedeu este novo século, está a cometer o erro de criminalizar a contestação que as fundamenta e que deveria agitá-las até ao tumulto para as manter vivas.”
Pascal Quignard publie Les Heures heureuses chez Albin Michel. Derrière les heures ce sont les paysages. Le temps qui se tient derrière le temps c'est la rotation des paysages. Le printemps, l'été, l'automne, l'hiver. Les paysages sont les visages inoubliables du temps originaire qui fuse. Donner une forme imprévisible à sa propre vie et s'y tenir quelle qu'elle soit devenue, tel est le but de l'ascèse. À l'intérieur de l'énigme de chaque vie, chacun devient alors l'indice d'une chance, d'un heur qui est comme tombé du ciel. J'ai eu l'heur de vivre. Bon heur : bonne pioche. Mal heur : mal chance, mauvaise étoile. Une rencontre signée Pascale Tison Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
William MarxLittératures comparéesCollège de FranceAnnée 2023-202409 - Comment lire ? La contre-société des lecteursRésuméToute théorie de l'interprétation doit partir de l'expérience naïve et empirique : ce que le critique américain Michael Warner appelle uncritical reading, la lecture non critique et non professionnelle du lecteur standard. Il faut partir de l'attachement aux livres, qui justifie qu'on aie envie de lire. L'étude de la littérature a ceci en effet de particulier qu'elle se fonde sur un plaisir sensible.Or, les plaisirs et les intérêts de la lecture sont multiples et hétérogènes. Ils vont dans tous les sens. Dans le régime moderne de la littérature, l'autonomie de la lecture fait de celle-ci une occupation fondamentalement solitaire et asociale. Chacun y suit son bon plaisir. Pascal Quignard parle d'une « "société inassociée" des lecteurs ».La force d'individuation de la lecture est telle qu'elle est capable de provoquer une dissociation à l'intérieur de la personne, l'épreuve de cette dissociation étant la relecture : le texte lu dans l'enfance provoque à l'âge adulte des émotions et des jugements différents. Montaigne et Proust témoignent, chacun à sa manière, de l'incommensurabilité entre la valeur d'un texte et le plaisir qu'il donne. En tant qu'expérience du sensible, le livre se fait le révélateur de la pluralité des moi et du passage du temps.
durée : 00:20:53 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2000, la compositrice Michèle Reverdy explique comment elle a travaillé pour le jeune public pour créer le conte musical "Le Nom sur le bout de la langue" d'après Pascal Quignard. Sa musique savante crée le suspense, raconte ce que le texte ne dit pas, et capte l'attention des enfants, enchantés. - invités : Michèle Reverdy Compositrice française (Alexandrie, 1943)
Dans ce nouvel essai, l'écrivain nous parle de l'amour, de la sexualité et de l'origine du monde mais aussi du langage. Invité : l'écrivain Pascal Quignard. Son dernier ouvrage : Complément à la théorie sexuelle et sur l'amour est paru aux éditions du Seuil.
Dans ce nouvel essai, l'écrivain nous parle de l'amour, de la sexualité et de l'origine du monde mais aussi du langage. Invité : l'écrivain Pascal Quignard. Son dernier ouvrage : Complément à la théorie sexuelle et sur l'amour est paru aux éditions du Seuil.
durée : 00:29:41 - L'Entretien littéraire de Mathias Enard - par : Mathias Énard - Alors que paraît "Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour" aux éditions du Seuil, Pascal Quignard dévoile ce récit où se mêle poésie, mythe, psychanalyse et approche historique pour évoquer l'étreinte sexuelle. - invités : Pascal Quignard Ecrivain, violoncelliste
« Ceux qui diminuent l'amour soit dans la sublimation, soit dans la vulgarité, blasphèment » : c'est ce qu'écrit Pascal Quignard dans son nouveau livre (« Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour », Seuil). Il y dépose une série de réflexions autour de l'amour et de la sexualité. S'interroge à propos du consentement. Et prétend que le véritable amour est indestructible. Reste, bien sûr, à tenter de le définir, ce véritable amour durable voire éternel… Pascal Quignard est notre invité cette semaine. Comment prendre la bonne décision ? La question est posée dans notre Grand dictionnaire avec Martin Legros du Philosophie magazine. Merci pour votre écoute Et Dieu dans tout ça ? c'est également en direct tous les dimanches de 13h à 14h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Et Dieu dans tout ça ? sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/180 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Presentación del taller sobre "El sexo y el espanto" de Pascal Quignard
durée : 00:49:30 - Grand Canal - par : Eva Bester - Essais, romans, contes, traductions, Pascal Quignard est l'auteur de nombreux ouvrages très variés comme celui qu'il vient de publier, le douzième volume du "Dernier Royaume" joliment intitulé "Les heures heureuses" (Albin Michel). - réalisé par : Lola COSTANTINI
Deuxième partie de la rencontre avec Pascal Quignard à propos de son livre "Les heures heureuses", publié chez Albin Michel. Un livre qui savoure les instants à,la lisière des mondes, de la mer et de l'histoire. Réalisation: Pascale Tison Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Pascal Quignard nous offre ses heures heureuses. Fragments, essais, bouts d'autobiographie, monde grec et latin, érudition, éclats, attaques comme en musique, et la mer par dessous comme une promesse. L'amitié et l'amour sont là, on marche, on nage, la Rochefoucauld apparaît dans un dernier tourment, une dernière sentence. Il admire les solitaires, le jansénisme et ses écrivains. Les hauts faits de résistance au pouvoir quel qu'ils soient. Conversation avec un homme rare qui souvent esquive et est pleinement là quand il l'a bien voulu. Un livre publié chez Albin Michel. Réalisation : Pascale Tison Photo Albin Michel/Pascal Ito Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Cette semaine dans l'émission « Au bonheur des livres », Guillaume Durand reçoit deux romanciers qui nous invitent à nous interroger sur l'amour et le temps qui passe… Avec « Une façon d'aimer » (Ed. Gallimard), Dominique Barbéris raconte de façon particulièrement subtile une histoire d'amour à la fin des années cinquante, du temps des colonies, entre Douala et le pays nantais… Le livre vient de remporter le Grand prix du roman de l'Académie française. Dans « Les heures heureuses » (Ed. Albin Michel, douzième volume de la série intitulée « Dernier Royaume »), Pascal Quignard poursuit son œuvre singulière, qui mêle souvenirs personnels, pensées philosophiques, fragments poétiques ou commentaires savants… comme un appel à méditer sur notre manière d'appréhender le temps et les « heures heureuses » de notre propre vie.Une émission à l'occasion de la 41ème édition de la Foire du livre de Brive dont Public Sénat est partenaire du 10 au 12 novembre 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Donner une forme imprévisible à sa propre vie et s'y tenir quelle qu'elle soit devenue, tel est le but de l'ascèse. À l'intérieur de l'énigme de chaque vie, chacun devient alors l'indice d'une chance, d'un heur qui est comme tombé du ciel. J'ai eu l'heur de vivre. Bon heur : bonne pioche. Mal heur : mal chance, mauvaise étoile. « Derrière les heures ce sont les paysages. Le temps qui se tient derrière le temps c'est la rotation des paysages. Le printemps, l'été, l'automne, l'hiver. Les paysages sont les visages inoubliables du temps originaire qui fuse. » Pascal Quignard — Les heures heureuses À lire – Pascal Quignard, Les heures heureuses, Albin Michel, 2023.
durée : 00:57:12 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - "Au XVIe siècle, dans le Marais, à Paris, sur fond de guerres de religions, avait lieu, chaque année, un concours de voix d'enfants. Un jour, un enfant en tua un autre et lui coupa la tête".
durée : 00:57:12 - Samedi fiction - par : Blandine Masson - "Au XVIe siècle, dans le Marais, à Paris, sur fond de guerres de religions, avait lieu, chaque année, un concours de voix d'enfants. Un jour, un enfant en tua un autre et lui coupa la tête".
"Dernier royaume. Vol. 12. Les heures heureuses" aux éditions Albin Michel. Entretien avec Aurélia Gaillard. Rentrée littéraire automne 2023.
Critique littéraire par François Bégaudeau du livre "Les heures heureuses" de Pascal Quignard. 12ème tome du cycle "Dernier Royaume", "Les heures heureuses" sont des fragments hétérogènes sans lien direct les uns avec les autres, ni narrativement, ni dans leur forme. Dans ce livre composé de souvenirs, notes, poésie, biographie romancée, autobiographie, philosophie, contes, la littérature s'y déploie dans des états hétéroclites avec pour point commun le temps. Date de sortie : 23 août 2023 © 2023 – Editions Albin Michel Extrait : © Marcel Proust, portrait souvenir de Roger Stéphane. Textes dits par Jean Negroni (1962).
En El Ojo Crítico, hablamos con José Luis Rebordinos, director del Festival de Cine de San Sebastián, de 'No me llame Ternera' y otras películas, también con Conxita Casanovas. Además, pasearemos con Jesús Marchamalo que, en esta ocasión, viene acompañado del escritor Víctor del Árbol para conmemorar los 25 años de la publicación de 'El Hereje' de Miguel Delibes. Y también: conversaciones de Formentor, que hoy entrega el Prix Formentor a Pascal Quignard, Pablo Neruda en la víspera de la conmemoración del cincuenta aniversario de su muerte y la sesión musical de Leyre Guerrero. Siguenos en Twitter (@ElOjoCriticoRNE) e Instagram (@ojocritico_rne) Escuchar audio
Une rencontre inédite entre Pascal Quignard et Cynthia Fleury, des romans qui interrogent l'amour, hier et aujourd'hui, et puis comme toujours une nouvelle voix qui nous a envoûtés et dont on espère qu'on en entendra longtemps parler : Maria Pourchet, Jean-Baptiste Andrea, Eric Chacour
durée : 00:49:30 - Grand Canal - Essais, romans, contes, traductions, Pascal Quignard est l'auteur de nombreux ouvrages très variés comme celui qu'il vient de publier, le douzième volume du "Dernier Royaume" joliment intitulé "Les heures heureuses" (Albin Michel).
durée : 00:53:22 - L'Heure bleue - Trente ans après "Tous les matins du monde", l'écrivain Pascal Quignard revient à la forme du roman avec "L'Amour la mer" (Gallimard), et nous emmène dans un monde baroque, troublée par les épidémies, la violence, une nouvelle musique, et un amour, tout cela dans l'Heure Bleue ce soir. - invités : Pascal Quignard - Pascal Quignard : Ecrivain, violoncelliste - réalisé par : Lilian ALLEAUME
‘Geen ochtend ter wereld' Ver van het wereldse lawaai componeert en speelt Monsieur de Sainte-Colombe. Met een strijkstok en een gamba zoekt hij het geheim van de muziek. Tous les matins du monde - de verfilming van het boek van Pascal Quignard - maakte diepe indruk op mij. M. de Sainte-Colombe Prelude Paolo Pandolfo, gamba (album: Sainte-Colombe: Pieces de Viole) M. de Sainte-Colombe Concert LXVI: Tombeau ‘Les Regrets' Myria Rignol & Mathilde Vialle, gamba (album: Saint-Colombe - Marin Marais a deux violes egales) Marin Marais Pieces de viole boek 2, 1701 - nr.9 ‘Tombeau pour Mr. Sainte Colombe' Francois Joubert-Caillet, basgamba Ensemble L'Acheron (album: Maris Pieces de Viole, boek 2)
Tous les matins du monde, film dʹAlain Corneau sorti en 1991, raconte lʹhistoire dʹun compositeur célèbre du 17e siècle, Marin Marais, quand, tout jeune homme, celui-ci va se former auprès dʹun homme austère, Monsieur de Sainte-Colombe, et de ses deux filles. Le film est adapté du roman de Pascal Quignard, écrit juste avant. Il faut dire que Pascal Quignard et Alain Corneau travaillent vraiment main dans la main pour faire ressortir, non pas les fastes de Versailles, mais les à-côtés, cette histoire simple dʹune relation dʹun maître à son élève. Ce qui fait également le sel du livre et de son adaptation cinématographique, cʹest que les protagonistes ont réellement existé. Même si, de Monsieur de Sainte-Colombe, il ne reste quasi rien que quelques mentions dans des textes, Marin Marais a été un musicien célèbre, musicqueur, oui, on dit ça comme ça, de la chambre du Roi Louis XIV.
Empezamos recordando al recién desaparecido Antonio Gala, escritor y mecenas al que debemos el descubrimiento de muchos jóvenes autores. Entre ellos nuestra invitada de hoy, Alba Carballal, que conquistó a la crítica con su debut hace cuatro años y que ahora regresa a las librerías con Bailaréis sobre mi tumba (Ed. Seix Barral), una ambiciosa novela que repasa la historia reciente de nuestro país a través de los desastres petroleros que asolaron las costas gallegas. Luego Ignacio Elguero nos recomienda otros títulos: Cuentos tradicionales de los ainu (Ed. Miraguano), una recopilación del japonólogo Basil H. Chamberlain que nos permite conocer el imaginario y cultura de estos aborígenes nipones, En familia. Casi un dietario sobre cine español (Ed. Mandala), un libro concebido a cuatro manos entre el escritor José Manuel Benítez Ariza y el ilustrador Manuel Martín Morgado, y El calor oculto de las cosas rotas (Ed. Huerga y Fierro), el nuevo poemario de Jon Andión. En su sección, Javier Lostalé nos acerca El amor el mar (Ed. Galaxia Gutenberg), la última novela hasta la fecha del escritor y músico francés Pascal Quignard, que acaba de ser distinguido con el prestigioso Premio Formentor de las Letras 2023 por toda su carrera y que aquí podemos leer en la traducción de Ignacio Vidal- Folch. Terminamos, como siempre, en compañía de Mariano Peyrou, que esta vez nos habla de Neorromanticismo (Ed. Ultramarinos), el nuevo libro de Juan Andrés García Román, una de las voces más interesantes y sui géneris de nuestro panorama poético.Escuchar audio
Una vez a la semana me pasaré por aquí para comentarte las principales noticias sobre premios, efemérides y lanzamientos. Noticias de esta semana: Muere Fernando Sánchez Dragó. Fuente: El País Los trabajadores de las sedes del Cervantes en el exterior, en huelga. Fuente: ABC El escritor francés Pascal Quignard, premio Formentor 2023. Fuente: El País El libro de la semana: "La ley del hambre" de Ana Ballabriga y David Zaplana Los libros más vendidos de la semana. Fuente: El Cultural * * * Soy Ana Ballabriga, escritora a cuatro manos con David Zaplana de novelas de misterio. Puedes encontrar más información sobre mí en ballabrigazaplana.com y en IG @BallabrigaAna
durée : 00:20:53 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 2000, la compositrice Michèle Reverdy explique comment elle a travaillé pour le jeune public pour créer le conte musical "Le Nom sur le bout de la langue" d'après Pascal Quignard. Sa musique savante crée le suspense, raconte ce que le texte ne dit pas, et capte l'attention des enfants, enchantés. - invités : Michèle Reverdy Compositrice française (Alexandrie, 1943)
Aquesta setmana a L'illa de Maians, presentat i dirigit per Bernat Dedéu, parlem del llibre 'L'home de les tres lletres', de Pascal Quignard. Ens acompanya: Antoni Clapés. Llibre: 'L'home de les tres lletres' - https://onallibres.cat/botiga/l-home-de-les-tres-lletres Un podcast d'Ona Llibres - https://onallibres.cat Presentat i dirigit per Bernat Dedéu. Realització i edició per Albert Olaya.
Né en 1948, Pascal Quignard a écrit plus de soixante-dix ouvrages. Roman historique ou contemporain, essai, conte, fragment, autobiographie composent une œuvre magistrale, récompensée par le prix Goncourt, le Prix de la langue française, le grand prix du roman de l'Académie française et le prix Prince Pierre de Monaco. Pascal Quignard est aussi violoncelliste et trente ans après son grand succès «Tous les matins du monde», il publie un nouveau roman baigné de musique baroque. (Rediffusion) « Tout homme, toute femme, qui assigne une fin à l'amour, n'aime pas. Tout être humain ou animal qui fixe un but à l'amour, n'aime pas. Qui impose un contenu, n'aime pas. Qui rêve un foyer, une maison, un enfant, de l'or, une récompense, n'aime pas. Qui court après la réputation, l'ascendant social, le cheval, la voiture, l'honneur, n'aime pas. Qui vise le champion du tournoi, l'intégrité religieuse, la propreté, la délicatesse de la nourriture, l'ordre du lieu, le soin du jardin, n'aime pas. Celui qui prétend s'introduire dans un groupe auquel il n'appartient pas, ne serait-ce qu'atteindre les objectifs les plus sûrs — la mère dans l'homme, le grand-père maternel dans la femme —, n'aime pas. Celui qui recherche la culture, la virtuosité, le courage, l'expérience, la fierté, le savoir, n'aime pas. Dans l'étreinte Dieu et Je sont morts. » (Présentation des éditions Gallimard)
Animation par Jean-Michel Devésa.
Aunque tenemos que atender a los latidos de nuestro propio corazón, no debemos caer en el solipsismo. Ni en la idealización del amor: forman parte de su espectro sonoro tanto los besos, las cartas o los bioquímicos orgasmos como las amenazas, los gritos o los aullidos de todas las sirenas. Un episodio sobre el amor de nuestra época, su complejidad infinita y la política en la película Titanic. Con la obra Heartbeat de la artista española Dora García, citas de Zygmunt Bauman y Pascal Quignard, la voz y las ideas de Jorge Carrión, la batería de Andreu Quesada y un poema del escritor argentino Francisco Garamona leído por él mismo. ¡Madre mía!
En esta edición de Expresión UNIVA hablamos con Osvaldo Gutiérrez, doctor en Ciencias Sociales y psicoanalista, acerca del arrojo y el devenir en los tiempos de incertidumbre, tomando como referencia a Butes de Pascal Quignard. Acompáñanos en este diálogo y reflexión filosófica sobre la valentía de arrojarse hacia aquello que siempre se escapa de las certezas.
STAY WILD KEEP READING – CHLOE MONS Le podcast qui donne envie de lire Animé par Sylvia Minne Durée épisode : 00 :37 :44 © READING WILD - 2022 « L'art nous élève sans cesse» Dans ce vingt-et-unième épisode de Stay Wild Keep Reading, l'auteure et musicienne Chloé Mons se confie au micro de Sylvia Minne sur son amour de la lecture et sa passion pour les récits intimes, les journaux et les correspondances. Rencontre avec une lectrice originale et curieuse persuadée que la vie « est plus dingue que la fiction ». Extraits de l'entretien "Je suis une lectrice permanente et dissociée puisque j'ai plein de livres toujours en cours. Ça se télescope dans ma tête, et j'aime assez bien ça" "A partir du moment où j'ai perdu mon mari je n'ai plus lu de fictions. Et je ne lis maintenant que des journaux, des correspondances et des essais (..). Je pense que je me suis rendu compte, inconsciemment, que la vie était plus dingue que la fiction" "Je chine beaucoup et quand je tombe sur un journal un peu « exotique » je l'achète. J'avais acheté le journal de Jerry Hall (…). Je n'ai aucun snobisme dans mes choix de lecture, et surtout dans mes choix de journaux. Parce que quelqu'un se raconte avec les mots qu'il a, et ça m'intéresse beaucoup" « Conquête de l'inutile » : dans ce livre Werner Herzog parle vraiment de ce que c'est que ce geste de créer qui est mystérieux mais qui est tellement urgent et tellement vital pour un artiste. « L'amant » c'est un des premiers textes sur l'amour qui m'a bouleversée, sur la sensualité, sur le corps, sur la découverte de la sexualité tout simplement "J'aime beaucoup Pascal Quignard parce qu'il parle de choses essentielles, tout ça avec les racines de l'histoire, les racines de la foi, et en même temps de la vie qu'il a lui dans sa maison près de la rivière ; c'est une forme très unique." "Jim Harrison c'est un des derniers auteurs dont j'ai lu la fiction. Dalva c'est un grand livre sur l'amour naissant, sur ce que c'est qu'une histoire qui laissera une trace indélébile pour toute la vie" "L'art nous élève sans cesse. Je crois que chaque oeuvre, chaque geste artistique est un petit éclat de lumière qui permet aux ténèbres de rester en retrait" Emily Dickinson j'aime son rapport à l'élévation. C'est quelqu'un qui cherche sans cesse à s'élever car elle a besoin de ça pour respirer Quelques auteurs cités Daphné du Maurier Agatha Christie Marguerite Duras Brian Eno Henry Miller Anaïs Nin Maria Callas Richard Burton Werner Herzog Sarah Bernhardt Mary Shelley Marguerite Duras Pascal Quignard Charles Juliet Jime Harrison Harry Crews Nicolas Bouvier Joseph Beuys William Blake Jacques Prévert Arthur Rimbaud Cookie Mueller ... En conclusion de ce podcast, Chloé Mons se prête au jeu du questionnaire lecture de Reading Wild pour nous délivrer quelques prescriptions littéraires, avant de lire à voix haute quelques lignes merveilleuses d'Emily Dickinson Merci Chloé Mons pour ce merveilleux moment de joie, de partage autour des livres et de la vie qui palpite entre leurs lignes. A lire : « Let go » et « Jachère » de Chloé Mons – Mediapop Editions A écouter : " Ode to Bond, Globe Trotter" - Chloé Mons, une revisite au parfum jazz, originale et envoûtante des grands thèmes de James Bond Vous pouvez retrouver Chloé Mons sur instagram @chloemons Photographie Chloé Mons: © Francesca Mantovani/ Reading Wild --- Cet épisode 21 de Stay Wild Keep Reading a été enregistré à Paris --- lundi 7 mars 2022 au domicile de Chloé Mons A propos de ce podcast Abonnez-vous ici-même, sur iTunes, Spotify, Youtube ou via n'importe quelle application de podcasts. Tenez-vous au courant des prochains épisodes en nous suivant sur Twitter, Facebook ou Instagram @readingwild. Stay Wild Keep Reading est une production Reading Wild (www.readingwild.fr) présentée par Sylvia Minne
durée : 00:58:45 - La Salle des machines - par : Mathias Énard - Une salle des machines consacrée à l'amour et à la musique, en compagnie tout d'abord de Pascal Quignard qui publie "L'amour la mer" aux éditions Gallimard ; en deuxième partie d'émission c'est Hélène Gestern autrice du haletant et musical "555" (ed. Arléa) qui nous ouvrira sa salle des machines.
durée : 00:54:26 - Le masque et la plume - par : Jérôme Garcin - Par quels spectacles faut-il se laisser tenter à Avignon ? "Dans ce jardin qu'on aimait" de Pascal Quignard, "Anaïs Nin au miroir" d'Agnès Desarthe, "Le Nid de cendres" de Simon Falguières, "Solitaire" de Lars Norén, "Sans tambour" de Samuel Achache, "Anima" de Noémie Goudal et Maëlle Poésy. - réalisé par : Xavier PESTUGGIA
Quatrième émission depuis les Festivals In et Off d'Avignon qui continue d'explorer toutes les diversités de l'art et du théâtre. Marie Vialle adapte la langue poétique de l'écrivain Pascal Quignard. Dans ce jardin qu'on aimait est à découvrir au cloître des Célestins. Sandrine Roche et de sa bande de comédiens-danseurs sont sur la scène du Théâtre des Halles. Ils réenchantent le monde en une liberté joyeuse aux accents médiévaux et enfantins. Les deux invitées de cette quatrième émission de VMDN au Festival d'Avignon sont : La metteuse en scène et comédienne Marie Vialle présente Dans ce jardin qu'on aimait d'après l'œuvre de Pascal Quignard à voir dans le magnifique écrin du cloître des Célestins dans le cadre du Festival In d'Avignon. Une langue ouvragée, belle et poétique qui nous fait entendre la subtilité du monde. Sandrine Roche qui met en scène la pièce CroiZades (jusqu'au trognon) à voir au Théâtre des Halles dans le cadre du Festival Off d'Avignon. Une pièce qui explore les ressorts des systèmes de croyance au sens large : en matière de religion, mais aussi de politique, d'économie, de valeurs qui dessinent notre rapport à l'autre et à nous-mêmes. Reportage : Fanny Bleichner a rencontré la compagnie Libre d'Esprit qui joue trois spectacles dans le festival Off à la Chapelle des Italiens, Jusqu'à ce que la mort nous sépare et Débrayage, deux pièces de Rémi De Vos.
Comédienne remarquée, Marie Vialle joue sous la direction des plus grands artistes de la scène française. Elle crée aussi des spectacles et mène un compagnonnage au long cours avec l'écrivain Pascal Quignard. Depuis 2005, elle travaille avec lui pour inventer des univers étranges, peuplés de silhouettes, de fantômes, d'animaux, de rêves et de chants. Alliant grâce et cruauté, espièglerie luminescente et inquiétude ombreuse, elle nous raconte avec ses mots à lui, ou plutôt au creux de ses mots, des histoires de désir, d'amour, de deuil et de métamorphose, des histoires qui nous invitent à vivre le monde autrement. Elle nous raconte son parcours d'artiste. CRÉDITS : Un épisode de « Parcours d'artiste », une série de podcasts d'ARTCENA Production : ARTCENA Journaliste : Gwénola David Création sonore : Marc Sayous Photographie : © Patricia Doukhan
Bienvenue dans cette 83ème édition de Pierres de touche, l'émission hebdomadaire de la Grande Loge Mixte de France. Nous avons choisi d'intituler cette émission « Choisir… ». Choisir d'être franc-maçon, choisir de résister au totalitarisme, faire le choix de l'amour, choisir pour qui voter, et bien d'autres chroniques autour du choix dans cette émission. Pour commencer cette émission, Marie Francalanci a recensé les événements organisés prochainement dans le cadre des 40 ans de l'Obédience. Pour la chronique Histoire de francs-maçons, Sylvie Lycasion nous invite aujourd'hui à découvrir les relations de Guy de Maupassant avec la franc-maçonnerie. Guy de Maupassant, l'homme qui refusa de devenir franc-maçon. Ecoutons Sylvie Lycasio Pour illustrer cette chronique de Sylvie Lycasion, Alain Bashung et le titre Madame Rêve. Michel Baron a récemment lu le dernier ouvrage de Pascal Quignard, L'amour, la mer. Peut-on aimer trop ? A-t-on le choix ? Dans cet ouvrage, à la fois conte, roman, essai, Pascal Quignard aborde la sexualité, l'amour, la mer, la séduction et la musique. Michel Baron nous en livre une analyse psycho-philosophique, comme toujours féconde et enjouée. Illustration musicale : Imaginer l'amour de Juliette Armanet. Dans le cadre de sa rubrique hebdomadaire, Le monde qui vient, Pierre Yana, nous propose une série en plusieurs épisodes à propos de la philosophe Hannah Arendt. Après une première partie consacrée la semaine dernière à la biographie de l'universitaire allemande qui passa l'essentiel de sa vie comme exilée, il revient aujourd'hui sur ses travaux sur les origines du totalitarisme. Pour introduire la chronique internationale qui suit, nous avons diffusé L'Italien de Serge Reggiani. En effet, cette semaine, notre chroniqueur William Bres s'intéresse à la franc-maçonnerie en Italie. Une chronique qui sera suivie par Via con me, du chanteur italien Paolo Conte. Voter, voter pour ce que je veux ou voter pour ce qui est le mieux ? C'est l'intitulé de la chronique « La République vue par Claire Donzel » ce dimanche matin. Une chronique qui bouscule un peu dans cette parenthèse politique que constitue la période entre l'élection présidentielle et les élections législatives. Notre émission touche à sa fin. Merci à l'équipe de chroniqueurs de Pierres de touche. Merci à Gilles Saulière qui réalise et produit cette émission. Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux : twitter, facebook, instagram, et youtube. Nous nous quittons avec The rising, une chanson de Bruce Springsteen, et qu'il avait prêté au parti démocrate américain à l'occasion de la dernière campagne pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Bonne semaine à vous. Conception & animation: Elise Ovart-Baratte Production: Gilles Saulière - RadioDelta Déroulé de l'émission: 00:00:00 Présentation de l'émission - Élise Ovart-Barrate 00:00:42 Chronique 40 ans : Les évènements à venir - Marie Francalanci 00:02:39 Chronique Histoire de Franc-maçon : Guy de Maupassant - Partie 1 - Sylvie Lycasion 00:09:14 Musique : Madame Rêve - Alain Bashung 00:13:48 Chronique Psycho-philo : Pascal Quignard, L'amour, la mer - Michel Baron 00:19:44 Musique : Imaginer l'amour - Juliette Armanet 00:23:02 Chronique Idées : Hannah Arendt - Partie 2 - les origines du totalitarisme - Pierre Yana 00:31:11 Musique : L'Italien - Serge Reggiani 00:35:00 Chronique Internationale : La franc-maçonnerie en Italie - William Bres 00:42:15 Musique : Via con me - Paolo Conte 00:44:53 Chronique La république vue par CD : Voter, pour ce que je veux ou ce qui est le mieux ? - Claire Donzel 00:48:20 Fin - Remerciements - Élise Ovart-Barrate 00:49:07 Musique : The rising - Bruce Springsteen
Les crises du passé peuvent-elles nous aider à surmonter les crises actuelles ? Cette semaine dans La Grande librairie, romanciers et philosophes tirent des leçons de l'Histoire : Karine Safa publie « Pourquoi la Renaissance peut sauver le monde ? » (Plon) ; Pascal Quignard publie « L'amour la mer » (Gallimard) ; Frédéric Vitoux publie « L'Ours et le Philosophe » (Grasset) ;
Bien que publié en 1991, l'action de "Tous les matins du monde", œuvre majeure de Pascal Quignard, se déroule en plein milieu du XVIe siècle, lorsque Madame de Sainte Colombe meurt. Elle laisse seuls son mari et ses deux petites filles ; débute alors une intrigue qui mêle l'amour et la musique de manière subtile et atypique.
durée : 00:53:12 - L'Heure bleue - par : Laure Adler, Céline Villegas - Trente ans après "Tous les matins du monde", l'écrivain Pascal Quignard revient à la forme du roman avec "L'Amour la mer" (Gallimard), et nous emmène dans un monde baroque, troublée par les épidémies, la violence, une nouvelle musique, et un amour, tout cela dans l'Heure Bleue ce soir.
durée : 00:43:35 - Par les temps qui courent - par : Mathilde Wagman, Marie Richeux - Nous recevons l'écrivain à l'occasion de la parution de son dernier roman "L'amour la mer" aux éditions Gallimard. - invités : Pascal Quignard romancier et essayiste
durée : 00:43:35 - Par les temps qui courent - par : Mathilde Wagman, Marie Richeux - Nous recevons l'écrivain à l'occasion de la parution de son dernier roman "L'amour la mer" aux éditions Gallimard. - invités : Pascal Quignard romancier et essayiste
“As a child, music felt very natural for me. I didn't feel I needed to put any effort into learning the piano. I wanted to find all the musical information that was there. What was the purpose of studying the piano? Suddenly the whole thing became so creative. I felt that the sound is something malleable and you can have an infinite number of possibilities and ways of phrasing and expressing, so that opened a whole new area of possibilities and I found this just fascinating.”Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou · www.creativeprocess.info
Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou · www.creativeprocess.info
Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou· www.creativeprocess.info
“As a child, music felt very natural for me. I didn't feel I needed to put any effort into learning the piano. I wanted to find all the musical information that was there. What was the purpose of studying the piano? Suddenly the whole thing became so creative. I felt that the sound is something malleable and you can have an infinite number of possibilities and ways of phrasing and expressing, so that opened a whole new area of possibilities and I found this just fascinating.”Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou · www.creativeprocess.info
Écoutez le podcast ci-dessus avec Esméralda et Progrès, deux des organisateurs de cet évènement et animateurs de l'émission Achaïra sur la Clé des Ondes. « SALUONS LES 150 ANS DE LA COMMUNE » - Programme complet VENDREDI 28 MAI / ATHÉNÉE LIBERTAIRE, 7, rue du Muguet, Bordeaux DESSINER, ÉCRIRE, FILMER LA COMMUNE 14h30 - Ouverture, présentation des invité·es : Michèle AUDIN, auteure, connaisseuse de la Commune de Paris, Isabelle MARINONE, universitaire, historienne du cinéma, Pierre PHILIPPE, auteur, Bruno LOTH, dessinateur, CALISE, chanteuse. "Les drapeaux rouges", photos-performance de Galiléet Ernest, diaporama, dessins. Bruno LOTH présente son affiche des Rencontres et nous accompagnera en dessins pendant les 3 jours. 15h- Le regard d'Éloi VALAT (auteur, dessinateur) sur la Commune (lectures, projections). 15h30 - Pierre PHILIPPE : « Léo Melliet, figure de la Commune de Paris » (éd. Entre-Deux-Mers). 16h - Michèle AUDIN présente son dernier ouvrage : « Josée Meunier 19, rue des Juifs » (Gallimard). 17h - Isabelle MARINONE : deux films emblématiques, La Commune d'Armand GUERRAet La Nouvelle Babylone de KOZINTSEV et TRAUBERG. Séance signature par Michèle AUDIN et par Pierre PHILIPPE. 18h30 - Cinéma Utopia 5, place Camille-Jullian, Bx(entrée abonnement, ou 7€). film La Nouvelle Babylone de KOZINTSEV et TRAUBERG (1929). Analyse et échanges animés par Isabelle MARINONE en présence de Michèle AUDIN. SAMEDI 29 MAI matin / DÉAMBULATION dans BORDEAUX 10h30 - Pour saluer LA COMMUNE, rendez vous au 7, rue du Couvent dans l'Atelier d'Oscar LOPEZ : chant, visite de l'expo puis déambulation ponctuée de chants et de lectures (rue de la Course, du Palais Gallien, Naujac, Grand Théâtre, cours Victor-Hugo). SAMEDI 29 MAI après-midi / HALLE des DOUVES, quartier des Capucins LA COMMUNE POLITIQUE, SOCIALE ET POÉTIQUE 14h - Ouverture, visite de l'expo « Les Drapeaux rouges », chants, texte de Proclamation de la Commune. 14h45- Michel DUVERDIER, enseignant d'histoire : « La Commune, démocratie directe et sociale ». 15h15 - Michèle AUDIN : « Eugène Varlin, Léo Frankel, Albert Theisz, trois figures de l'Association Internationale des Travailleurs dans la Commune ». Échanges. Pause 15' 16h30- J.Philippe CRABÉ, enseignant d'histoire, auteur : « Les Anarchistes et La Commune de Paris». Échanges. 17h30 - J.Michel DEVÉSA, professeur d'Université et écrivain : lecture-performance de « Scènes de la guerre sociale ». 18h15 - Bernard DAGUERRE: « Noires lectures pour la Commune »à propos de quelques romans noirs contemporains sur la Commune de Paris : Hannelore Cayre, Hervé le Corre, Patrick Pécherot, Jean Vautrin. 19h -Final lectures et chants.Dessins sur le vif de Bruno LOTH. 7 chants sur et de la Commune, par la chorale «LE CRI DU PEUPLE ». Les interventions seront ponctuées de lectures de textes (« feuilleton Vallès », Rimbaud, Brecht...) par Zakary BAÏRI comédien, et de chants sur La Commune interprétés par la soliste CALISE (a capela). DIMANCHE 30 MAI / ATHÉNÉE LIBERTAIRE, 7, rue du Muguet, Bordeaux 15H- LES ARTISTES ET LA COMMUNE Lectures, projections, échanges. - La fédération des artistes ; - Courbet et la destruction de la colonne Vendôme ; - Les caricaturistes dans la presse ; - Les fêtes de La Commune ; - Focus sur les musiciens et les poètes : Francisco Salvador Daniel (musique et chants berbères), Eugène Pottier (L'Internationale et L'Insurgé) ; - Acte artistique de Ernest Pignon-Ernest pour La Commune de Paris ; - Le regard de Éloi Valat sur La Commune. 16h30 - PAS DE COMMUNE SANS LES FEMMES Lectures, projections, échanges : - Textes de Rimbaud, Pascal Quignard sur Louise Michel, de Nathalie Lemel, Alix Payen, Victorine Brocher, Louise Michel ; - Projections : La Barricade d'Alice Guy, extraits de La Commune d'Armand Guerra . Au cours de l'après midi, lectures par Zakary BAÏRI, comédien et chants par la soliste CALISE. Dessins sur le vif deBruno LOTH. Vers 19 h - clôture des rencontres. « Saluons les 150 ans de la Commune ». le site de l'Athénée Libertaire
“Hors Pistes – 16e édition”L'écologie des images – festival en ligneau Centre Pompidou, Parisdu 1er au 14 février 2021Extrait du communiqué de presse :Commissariat : Géraldine Gomez, chargée de programmation.assistée d'Alexandre FinkelsztajnDu climat aux écrans, les désordres planétaires changent notre culture visuelle. Durant quinze jours, le festival Hors Pistes convie cinéastes, artistes et chercheurs pour alerter les regards et entrevoir d'autres avenirs. Plus de 50 rendez-vous exclusifs et gratuits à suivre sur centrepompidou.fr.HOME | AGENDA CULTUREL | “HORS PISTES – 16E ÉDITION” L'ÉCOLOGIE DES IMAGES – FESTIVAL EN LIGNE, AU CENTRE POMPIDOU, PARIS, DU 1ER AU 14 FÉVRIER 2021 “Hors Pistes - 16e édition” L'écologie des images – festival en ligne, au Centre Pompidou, Paris, du 1er au 14 février 2021Partage“Hors Pistes – 16e édition”L'écologie des images – festival en ligneau Centre Pompidou, Parisdu 1er au 14 février 2021Centre PompidouFestival Hors PistesPODCAST – Interview de Géraldine Gomez, chargée de programmation du Festival Hors Pistes,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 janvier 2021, durée 26'09, © FranceFineArt.Hors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligneHors Pistes - 16e dition LÕcologie des images Ð festival en ligne© Anne-Frédérique Fer,visite de l'exposition avec Géraldine Gomez, le 25 janvier 2021.Geoffroy de Crécy,Empty Places,2020. © Autour de minuit.Daniel Spoerri,Fouilles archéologiques du Déjeuner sous l'herbe.© Denis Gliksman, Inrap.Ellen Gallagher,Wiglette from DeLuxe,2004. © Ellen Gallagher. Courtesy Gagosian.Lia Giraud,Photosynthèse,2020.Nikolaus Geyrhalter,Homo Sapiens.© Nikolaus Geyrhalter Filmproduktion GmbH.Sabrina Ratté,Floralia,2021.Extrait du communiqué de presse :Commissariat : Géraldine Gomez, chargée de programmation.assistée d'Alexandre FinkelsztajnDu climat aux écrans, les désordres planétaires changent notre culture visuelle. Durant quinze jours, le festival Hors Pistes convie cinéastes, artistes et chercheurs pour alerter les regards et entrevoir d'autres avenirs. Plus de 50 rendez-vous exclusifs et gratuits à suivre sur centrepompidou.fr.ÉditorialL'explosion des plateformes ou celle de la vidéoconférence en témoignent : depuis un an, la pandémie de covid-19 a ralenti la circulation des corps et démultiplié celle des images. Proposer, dans ce contexte, un festival intégralement en ligne et non in situ comme initialement prévu, vous donner rendez-vous chaque jour sur internet pour y partager rencontres, projections, performances, c'est installer cette 16e édition de Hors Pistes sur la crête de ce paradoxe : d'écran en écran, le partage infini des images contraste avec notre conscience des limites planétaires et du soin qu'il nous faut prendre de ce monde fini dans lequel réapprendre à habiter. Quelle écologie, alors, pour les images ?L'arrivée d'un train, la sortie d'une usine : on remarque rarement combien, avec les frères Lumière, la naissance du cinéma emprunta ses emblèmes à la révolution industrielle, célébrant ici la mobilité et la vitesse, s'attardant là sur la foule affairée des travailleurs du regard. L'extraction des moindres éclats du réel et leur réplication sur pellicule vont alors bon train : bientôt, les rails du travelling s'inspireront de ceux du chemin de fer et les studios afficheront fièrement leur statut d'industrie ; il n'y aura guère que Buster Keaton à la proue d'une locomotive ou Charlie Chaplin entre deux roues dentées pour s'inquiéter de la frénésie de conquête technique et géographique où les images se trouveront prises, de l'appétit avec lequel elles annexeront des territoires entiers au périmètre du visible, se dispensant d'interroger leur propre impact sur la nature ou sur les peuples ainsi offerts à la voracité de l'oeil.Un siècle plus tard, cette évidence a vécu. À mesure que les enjeux écologiques s'installent au coeur des motifs du cinéma populaire, à mesure aussi que les effets du changement climatique s'avèrent sous nos yeux dans des lueurs d'incendie, la tension s'accroît entre le souci de protéger l'environnement des effets destructeurs de l'activité humaine, et les formes de production, de circulation et de consommation des images. Car le train des frères Lumière n'a pas cessé de rouler, ni son réseau de s'étendre : il dessert désormais, outre les salles de cinéma, les multiples terminaux qui donnent sur nos rétines et il ne nous est plus permis de fermer les yeux sur ce qu'il exige de terres rares dans nos téléphones, de câbles sous nos océans, d'énergie pour refroidir nos serveurs. Peut-on imaginer et pratiquer une écologie des images?Peut-on, aux images conquérantes, substituer des visions d'artistes en forme de présages, attachées à alerter sur les dangers et les possibles d'une transformation planétaire dont les effets sont encore à venir ? Ces questions traverseront la 16e édition de Hors Pistes, festival dédié à explorer toutes les formes de l'image en mouvement, et à rencontrer celles et ceux qui en font la matière de leur création, de leur pensée et de leur écriture. Conçue à l'origine autour d'une exposition, de projections, de performances et de parole, cette 16e édition dorénavant numérique souhaite rester fidèle à son ambition initiale en articulant des productions originales (comme la visite virtuelle de l'exposition) et des interventions de grandes voix de la création contemporaine qui, chacune dans leur domaine conjuguent la quête de sobriété écologique et le souci du vivant : Kelly Reichardt au cinéma, Vinciane Despret en philosophie, Jérôme Bel dans le champ de la danse contemporaine, Hito Steyerl ou Nicolas Gourault dans celui des arts visuels, Philippe Descola en anthropologie des images et bien d'autres encore guideront nos regards et nos pas.Mathieu Potte-Bonneville, Directeur du département culture et création du Centre PompidouCoup d'œil sur l'écologie des imagesL'ensemble du programme et les horaires sont à retrouver sur le site : www.centrepompidou.fr/fr/horspistes2021Comment les images donnent-elles à voir l'urgence environnementale ? Comment le souci de l'impact écologique des images transforme-t-il la fabrique et la diffusion de notre culture visuelle ? Le Festival Hors Pistes proposera cette année une programmation mêlant projections, exposition et rencontres sous le signe de « l'écologie des images ».Du 1er au 14 février, se feront ainsi écho :L'exposition « Matières d'image », rassemblant les oeuvres contemporaines de plasticiens et vidéastes (Nicolas Gourault, Peter Hutton, Alice Lenay, le collectif Fossilation, Michelangelo Frammartino, Lia Giraud, Jacques Perconte…), dans un jeu de confrontations entre photographie argentique et image numérique traquant les signes de l'avenir dans les mutations du paysage, éclairés par les incendies géants que les films amateurs documentent dans de nombreuses parties du monde.Le festival réunira de grandes voixqui, dans de multiples domaines de la pensée et de la création, mettent la préoccupation environnementale au coeur de leur recherche et de leur pratique.Ouvert par un dialogue entre la philosophe Vinciane Despret (invitée intellectuelle du Centre Pompidou en 2021) et l'artiste Tomás Saraceno, le festival se clôturera par une rencontre entre l'anthropologue PhilippeDescola et la documentariste Eliza Levy qui lui consacre le film Composer les mondes.La plasticienne Hito Steyerl, dont l'exposition majeure ouvrira le 3 février en Galerie 2 du Centre Pompidou, conversera avec le philosophe Peter Szendy, pour une séance exceptionnelle du cycle Planétarium consacré aux cartographies contemporaines.Rendez-vous de la réflexion sur toutes les formes de l'image en mouvement, Hors Pistes sera ponctué de nombreux rendez-vous :Rendez-vous de parole : rencontres quotidiennes avec « La leçon des images » conviant cinéastes, chercheurs, photographes… de tous horizons à proposer tour à tour leur regard singulier sur les images qui les ont marqués ; feuilletons au long cours confiés, une semaine durant, au critique de cinéma Hervé Aubron puis à l'historienne de l'art Anne Lafont.Rendez-vous en images : projections « Animation et écologie » avec la revue Blink Blank.Rendez-vous collectifs : avec les huit intervenants du « marathon » réunis par Marie Rebecchi, les jeunes réalisateurs de Master de l'École des Arts de la Sorbonne, les finalistes du festival de cinéma en école d'art Si Cinéma… comme autant de manières de prendre la mesure d'une préoccupation écologique aujourd'hui partagée.L'exposition Matières d'imageLes images constatent, témoignent, investissent, dénoncent, accusent irrémédiablement. Elles captent, surveillent, tracent, enregistrent et deviennent de véritables pièces à conviction sur l'état de notre planète. Un flux littéral, qui révèle toujours plus la dégradation de notre environnement et de nos conditions de vie. C'est un nouveau continent qui est né, qui investit notre attention, dessine nos imaginaires, nos peurs, nos fictions et nos avenirs.Ce ne sont pas de ces images dont il s'agit ici. S'entremêlent des images argentiques, numériques, projetées sur les murs, un écran, sur de l'eau, une membrane, des images aux matières variées, qui ont comme lien celui de l'observation du monde.Ainsi l'exposition propose une halte, une brèche, un souffle suspendu à l'image : non celle que l'on voit, mais celle qui manque. Non celle qui n'aurait pas été filmée, mais celle qui augure d'une scène encore à venir, à la manière des prêtres de l'antiquité, qui du bout d'un bâton, tracent dans le ciel un rectangle et y observent un signe qui vient à surgir.Ces images laissent présager. Que va-t-il se passer dans les paysages grondants de Peter Hutton, dans les montagnes en mutations de Jacques Perconte. Que nous révèlent les algues marines appelées « oeil véritable » de Lia Giraud ou la caméra embarquée sur le dos d'un animal de Nicolas Gourault, d'une promenade non humaine à ras du sol, d'autres paysages ? d'autres représentations du monde. Que cherchent les mains des sculptrices filmées par Kelly Reichardt dans la terre, cette même terre, écorce de la planète, retravaillée par les motifs pixélisé et hypnotiques de Nicolas Sassoon et Rick Silva qui enferment une histoire du monde… Dans ces quadrati rectangulaires, la scène qui s'y augure, par définition ne s'y trouve pas encore. [Pascal Quignard, Sur l'image qui manque à nos jours.]Les images sont souvent silencieuses, seule la voix de l'artiste chamane numérique, Seumboy Vrainom :€, résonne. Autant d'histoires à suivre, d'une écologie à inventer.Géraldine Gomez, Programmatrice du festival Hors Pistes Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
L'homme aux 3 lettres de Pascal Quignard, chez Grasset
Littérature, yoga, dépression… Emmanuel Carrère fera sa première apparition à la télévision pour parler de Yoga mercredi dans la Grande Librairie en compagnie de Pascal Quignard et Barbara Cassin.François Busnel reçoit :Emmanuel Carrère qui voulait écrire « un petit livre souriant et subtil » sur le yoga et la méditation. Mais c'était sans compter l'attentat de Charlie Hebdo et surtout la dépression qui s'abat sur l'écrivain. Yoga (P.O.L.) raconte la façon dont on affronte les ténèbres ;Barbara Cassin qui signe son autobiographie philosophique : Le bonheur, sa dent douce à la mort (Fayard). Un livre sur la vérité et le mensonge, la fidélité, le langage, la bonté et la méchanceté ;Pascal Quignard qui nous offre une magnifique déclaration d'amour à la littérature avec L'homme aux trois lettres (Grasset) ;
Du 23 au 26 juillet, Radio Grenouille s'installe en public, sur la terrasse du Théâtre des Bernardines, à l'occasion de la 31e édition du FID, le Festival International du Cinéma de Marseille. Chaque soir, de 19h à 20h, nous discuterons de trois films, dont les réalisateurs seront présents autour de notre plateau. Au programme du samedi 25 juillet : - Christophe Clavert, réalisateur Little Président L'après jungle de Calais. Dans Little Président, Christophe Clavert filme avec douceur Khalid Mansour, réfugié soudanais, ancien journaliste aujourd'hui étudiant dans une université lilloise, dans sa chambre d'étudiant, sur les lieux de son ancienne vie et sur les traces de ses souvenirs. - Lech Kowalski, réalisateur de C'est paris aussi Lech Kowalski filme au plus près Ken, amérindien bisexuel, dans Paris, à la rencontre de réfugiés afghans vivant dans des abris de fortune près du périphérique de la capitale. Un portrait en creux pour ce cinéaste des marges. - Julie Chaffort, réalisatrice de Légendes Film musical joué avec des amateurs et tourné dans le pays de la Châtaigneraie, Légendes est une série de tableaux. Un monde médiéval fabuleux, un orchestre jouant dans l'eau, une fanfare sur un bateau. Une communauté se dessine. Avec des textes de Pascal Quignard et Wadji Mouawad. - Chloé Galibert-Laîné, réalisatrice de Forensickness Forensickness est un film-enquête sur un autre film, Watching the détectives de Chris Kennedy, qui lui-même parler d'enquêteurs amateurs: ces centaines de personnes qui ont essayé, en analysant les images, de découvrir les identités des terroristes de l'attentat du marathon de Boston en 2013. Chloé Galibert-Laîné, doctorante, analyse les images à son tour, et amène avec brio des réflexions sur l'image et ses traitements.
Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou· www.creativeprocess.info
The Creative Process · Seasons 1 2 3 · Arts, Culture & Society
“As a child, music felt very natural for me. I didn't feel I needed to put any effort into learning the piano. I wanted to find all the musical information that was there. What was the purpose of studying the piano? Suddenly the whole thing became so creative. I felt that the sound is something malleable and you can have an infinite number of possibilities and ways of phrasing and expressing, so that opened a whole new area of possibilities and I found this just fascinating.”Lorenda Ramou, PhD, is a pianist, musicologist, piano teacher and concert curator, with a particular interest in 20th and 21st c. repertoire. She has appeared in many festivals and concert tours in Europe, USA and Chile. She has extensively researched, published and lectured on Greek piano repertoire; her numerous CD recordings for BIS, ECM, NAXOS and Athens Music Society include, among others, solo and chamber music works by Nikos Skalkottas, Dimitris Dragatakis, Konstantia Gourzi and Yiannis Ioannidis. She collaborates as Project Manager for contemporary music projects with Onassis Cultural Centre, Athens. Eager to transmit her knowledge of 20th and 21st century's piano repertoire to a younger generation of performers, she is teaching a yearly workshop on the subject at the Athens Conservatory. She had collaborated with composers Mauricio Kagel, Maurice Ohana, Frederic Rzewski and with French author Pascal Quignard. She had received guidance by pianists Claude Helffer, Marie-Françoise Bucquet, Pierre-Laurent Aimard and Steve Drury, while studying at the Paris Conservatory (CNSMDP), City University, London, and New England Conservatory, Boston. Her projects have been supported by the French Ministry of Culture, the British Council, Fulbright Foundation and the Center of Hellenic Studies, Harvard University.· www.onassis.org/people/lorenda-ramou · www.creativeprocess.info