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Une plongée dans l'enfer de la bande de Gaza… Il y a un an jour pour jour, Israël imposait le siège complet de l'enclave palestinienne, début d'une répression impitoyable qui a déjà fait au moins 42.000 morts dont 11.000 enfants… Quels mots mettre sur cette guerre ? A quoi ressemble la vie quotidienne à Gaza aujourd'hui ? Où en sont les objectifs de guerre israéliens et notamment l'éradication du Hamas ? Nous sommes le mercredi 9 octobre 2024 et on en parle avec : Isabelle DEFOURNY, Présidente de l'ONG Médecins sans frontières FranceJadd HILAL, Écrivain, chercheur en littérature et philosophieAgnès LEVALLOIS, Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Institut iReMMO), autrice de « Le Livre noir de Gaza » aux éditions du Seuil (04.10.2024)Martine LAROCHE-JOUBERT, Grand reporterSamy COHEN, Politiste, directeur de recherche émérite au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po
durée : 00:10:41 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Aujourd'hui, notre invitée à 7h50 est Martine Laroche-Joubert, grand reporter indépendante qui couvre le territoire de la Bande de Gaza depuis trente ans, réalisatrice du documentaire 'Enquête Exclusive, enquête à Gaza : des vies en enfer' diffusé ce dimanche 8 septembre à 23h05 sur M6.
durée : 03:00:35 - Le 6/9 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Aujourd'hui dans le 6-9, nous recevons, à 7h50, la grand reporter Martine Laroche-Joubert, qui couvre le territoire de la Bande de Gaza depuis trente ans. Et à 8h20, un bilan des jeux paralympiques avant qu'ils ne s'achèvent avec Marie-Amélie Le Fur, Romain Pissenem et Matthieu Lartot.
Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent Martine Laroche-Joubert, grand reporter qui a réalisé un documentaire sur la bande de Gaza
Le 6 avril 1992, alors que la Bosnie-Herzégovine déclare son indépendance, le siège de Sarajevo débute et durera 44 mois. Chaque jour, pendant 44 mois, Sarajevo sera bombardée en moyenne 329 fois par jour. 329 fois pendant lesquelles les tirs aveugles viseront les hôpitaux, les écoles, les marchés... Malgré le gaz et l'électricité coupée, malgré le manque de nourriture, les habitants restent, tiennent bon, et s'organisent comme ils peuvent. Souvent, la cave, lorsqu'elle n'est pas détruite, fait office de maison. Ce soir dans "Jour J", nous vous racontons le siège de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine. Il a duré 4 ans et fait 12.000 victimes. Notre invitée sera Martine Laroche-Joubert, grand reporter, auteure du livre "Une femme au front", réalisatrice du documentaire qui avait été diffusé sur la chaîne Planète "Une mort sans importance". Ecoutez Jour J avec Flavie Flament du 24 mai 2022
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Laurence Goldmann. Spécial journée internationale des droits de la femme avec la journaliste Rebecca Benhamou pour son livre « Sur la bouche. Une histoire insolente du rouge à lèvres » publié chez Premier Parallèle ; Annette Lévy Willard, journaliste, spécialiste de l'histoire du féminisme et auteur de « Chronique d'une onde de choc. #metoo secoue la planète » à l'observatoire et Martine Laroche-Joubert, ancien grand reporter de guerre À propos du livre : «Sur la bouche. Une histoire insolente du rouge à lèvres » paru aux éditions Premier Parallèle " Le rouge à lèvres est un symbole à la fois de l'émancipation des femmes et de leur oppression. "Tout part d'un simple geste, celui de farder sa bouche. Un geste anodin, associé par excellence à la féminité, dans lequel se jouent pourtant nombre d'invisibles dialectiques. Symbole d'émancipation des femmes ou de leur soumission, emblème de patriotisme ou de trahison, de conformisme ou de rébellion, de plaisir ou d'aliénation... Il est un langage muet, mi-parure mi-porte-voix, qui raconte autant l'intime que le collectif. À travers les pérégrinations du bâton de rouge, qu'il se pose sur les lèvres des suffragettes, des prostituées, des garçonnes, des soldates ou des stars du cinéma, c'est bien de la place des femmes dans l'espace public qu'il est question ici. De la ruée dans les premiers grands magasins à la fin du xixe siècle à l'ère post-MeToo en passant par le lipstick feminism, le récit de Rebecca Benhamou frappe à toutes les portes, donnant la parole aussi bien à Zola qu'à Madonna, à Fitzgerald qu'à Colette, à Roosevelt qu'à Vivienne Westwood. À propos du livre : «Chronique d'une onde de choc. #metoo secoue la planète» paru aux éditions de l'Observatoire En octobre 2017, une tempête part de Hollywood et se propage à travers le monde. Son nom ? « L'affaire Weinstein ». Avec #MeToo et #balancetonporc, la tempête devient un ouragan qui balaie tout sur son passage : révélations, démissions, révoltes, prises de conscience… Invisibles, traumatisantes, les oppressions que les femmes n'osaient pas révéler explosent à la face du monde dans un torrent de témoignages sur les abus sexuels. La fin de l'omerta déchaîne les passions et les résistances, divise en camps : combattre les vestiges de la société patriarcale ou défendre le statu quo d'une « liberté d'importuner » ? Pour Annette Lévy-Willard, il y aura un « avant » et un « après » #MeToo dans la bataille historique pour l'égalité des femmes. Elle raconte, avec son humour habituel, dans ces chroniques au jour le jour, l'onde de choc qui secoue la planète des sexes.
Il est venu le temps des cathédrales ! Fidèle parmi les fidèles, Mymy se coltine pour vous les plus gros pavés de la littérature pour un jour (peut-être ?) construire sa propre basilique. Marie et Alix, elles, délivrent leur ultime bafouille dans le sang, les larmes et l'auto-bronzant tandis que Louise Pétrouchka, créatrice du podcast, fait son grand retour, tout en musique ! L'occasion de tout savoir sur les origines de Laisse-moi kiffer et ses règles largement transgressées depuis.Dans cet épisode diffusé en direct sur le Twitch de Madmoizelle, on lit vos dédicaces tout en rêvant le profil Tinder idéal : celui de Tom BTP, « le bâtisseur de ton cœur ». Un kif malheureusement annulé pour cause de bafouille.Ce dont on parle dans cet épisode de « Laisse-moi kiffer »Les paysages suissesL'hôtel Royal SavoyLe Musée olympique de GenèveLe Musée des arts et métiers de ParisLa chaîne Twitch @Nalla_tv et son compte InstagramLa chaîne YouTube de PandrezzLe spray tanningLe compte Instagram @Tan_bydeboLe métier de reporter de guerre raconté par Charles Villa pour Brut, Martine Laroche-Joubert pour le podcast Reporter et Emmanuel Grimaud pour le podcast Secrets de terrainLa liseuse KindleLe livre Les piliers de la terre de Ken FolletLa série Les piliers de la terre de Sergio Mimica Gezzan
Il est venu le temps des cathédrales ! Fidèle parmi les fidèles, Mymy se coltine pour vous les plus gros pavés de la littérature pour un jour (peut-être ?) construire sa propre basilique. Marie et Alix, elles, délivrent leur ultime bafouille dans le sang, les larmes et l'auto-bronzant tandis que Louise Pétrouchka, créatrice du podcast, fait son grand retour, tout en musique ! L'occasion de tout savoir sur les origines de Laisse-moi kiffer et ses règles largement transgressées depuis.Dans cet épisode diffusé en direct sur le Twitch de Madmoizelle, on lit vos dédicaces tout en rêvant le profil Tinder idéal : celui de Tom BTP, « le bâtisseur de ton cœur ». Un kif malheureusement annulé pour cause de bafouille.Ce dont on parle dans cet épisode de « Laisse-moi kiffer »Les paysages suissesL'hôtel Royal SavoyLe Musée olympique de GenèveLe Musée des arts et métiers de ParisLa chaîne Twitch @Nalla_tv et son compte InstagramLa chaîne YouTube de PandrezzLe spray tanningLe compte Instagram @Tan_bydeboLe métier de reporter de guerre raconté par Charles Villa pour Brut, Martine Laroche-Joubert pour le podcast Reporter et Emmanuel Grimaud pour le podcast Secrets de terrainLa liseuse KindleLe livre Les piliers de la terre de Ken FolletLa série Les piliers de la terre de Sergio Mimica Gezzan
Reporters, c'est le nouveau podcast Bangumi avec Martin Weill. Pendant vingt minutes, ceux qui nous racontent le monde chaque jour - que vous avez déjà lus, vus ou entendus - vont, pour une fois, se raconter eux-mêmes. Pour ce 1er épisode, rencontre avec la première journaliste française qui est entrée à Sarajevo en pleine guerre des Balkans, la première aussi à avoir pénétré en Libye en 2011 et à Rakka (Syrie) en 2017 : Martine Laroche-Joubert. Sa vie est digne d'un roman d'aventure et promis, on lui a même parlé de son flirt avec Mick Jagger. Bonne écoute
Génération Podcast c'est LE podcast qui t'en fais découvrir plein d'autres et te recommande 3 épisodes hyper marquants tous les dimanches.Au programme de l'épisode 3 de Génération Podcast :Vieilles Branches, épisode 52 "Vaincre l'ennui avec Martine Laroche-Joubert" - 58 minFracas, épisode "Se faire entendre quand on est sourd" - 20 minLes Couilles sur la Table, épisode 67 "les pères au travail" - 38 minSi tu veux savoir pourquoi, il faut écouter !
Martine Laroche-Joubert a longtemps mis avant de trouver sa voie, avant de vivre sa vie, et pas "à côté" d'elle. Un jour grâce au conseil avisé de son mari, elle s'oriente vers une carrière de journaliste. Quelques courtes années plus tard, elle a le déclic, elle sera reporter de guerre. Cette vocation, elle l'exerce toujours aujourd'hui à 73 ans, prête à prendre l'avion pour aller raconter ce qu'il se passe ailleurs. Un peu stoppée à Paris par le confinement, Martine Laroche-Joubert a fait un détour par la maison d'édition Editis par qui sa biographie Une femme au front: Mémoires d'une reporter de guerre a été publiée en juin 2020, pour se raconter au micro de Marie Misset.Vieille Branche est une production de Nouvelles Écoutes, en partenariat avec Radio Nova.Animée par Marie Misset.Production et Réalisation : Marine RautMixage : Laurie Galligani
Depuis 1984, des millions de téléspectateurs l'ont vue dans le Journal de 20h sur France 2. Non pas derrière un bureau mais sur le terrain, en direct depuis la ville de Sarajevo assiégée, depuis Bagdad durant les deux guerres du Golfe, en Libye ou encore en Syrie récemment. Martine Laroche-Joubert est grand reporter, spécialiste des zones de conflits. Elle a décidé de prendre la plume pour raconter son métier, sa passion et aussi sa colère face à la menace qui pèse sur sa profession. Dans "Une femme au front" (éd. Cherche Midi), elle écrit : "Rien n'annonçait ce livre, et longtemps je n'ai guère vu de raisons de l'écrire. Et puis il m'a semblé qu'il serait peut-être temps d'essayer de montrer pourquoi je crois ce métier si nécessaire. Pourquoi aussi je l'aime tant." "Une des qualités du reporter de guerre, c'est d'accepter d'avoir peur mais ne pas céder à la panique" "j'aime être là où ça se passe" Un mot traverse le livre de Martine Laroche-Joubert, "liberté". La liberté d'une enfant qui entre trois et quatre ans a grandi dans le sud du Maroc. Et dont les sensations - "le vent du désert, la poussière, les cavalcades de chevaux, la neige sur les sommets de l'Atlas"... - sont encore présentes. Pourtant, éprouver de la nostalgie n'est pas dans la "nature" de cette femme énergique et déterminée, qui "aime être là où ça se passe : c'est le métier de grand reporter qui veut ça". Martine Laroche-Joubert n'aime pas non plus parler d'elle, pas plus que se mettre en scène en reportage - une tendance actuelle qu'elle trouve "complètement absurde", d'autant plus que le reportage est "toujours subjectif, on y met toujours de soi". Nul besoin d'en rajouter. "La lecture m'a sauvée" L'auteure de "Une femme au front", livre très autobiographique, accepte toutefois de parler d'elle. De son éducation dans "des institutions catholiques à la réputation extrêmement rigide". De ses parents avec qui il était difficile de communiquer. Même les dominicaines du Saint-Esprit, à Saint-Cloud, étaient "affolées" par la "sévérité" de son père. Lui qui l'a pourtant encouragée à lire des livres. "La lecture m'a sauvée, comme je n'aimais pas ma vie, grâce aux livres je suis entrée dans d'autres mondes." C'est à son ex-mari que Martine Laroche-Joubert doit d'avoir débuté sa carrière de journaliste, lui qui l'a encouragée à postuler au Quotidien de Paris. Au cours de sa carrière, quatre rencontres l'ont profondément marquée : le Père Pierre Ceyrac, Nelson Mandela, Stéphane Hessel et Pierre Soulages, trois hommes qui l'ont profondément impressionnée par leur grande "simplicité". reporter de guerre, "percer les tréfonds de la nature humaine" Lorsque, en Haïti, elle a découvert qu'elle ne "cédait pas à la panique" dans une situation pourtant extrême, elle a compris qu'elle était faite pour être reporter de guerre. "Une des qualités du reporter de guerre, c'est d'accepter d'avoir peur mais ne pas céder à la panique." Ce qu'elle aime dans ce métier, c'est "aussi percer les tréfonds de la nature humaine : la nature humaine se révèle beaucoup dans les moments intenses". L'homme y est capable du pire comme du meilleur. "Au fur et à mesure, je me suis rendue compte de la chance que j'avais d'aller sur ce genre de terrains." Émission d'archive diffusée en août 2019
Depuis plus de 30 ans, Martine Laroche-Joubert est reporter de guerre. Elle a décidé de publier ses mémoires pour partager sa passion et dire combien elle croit ce métier nécessaire.
L'INVITÉ : Martine Laroche-Joubert est reporter de guerre. Plus qu'une profession, c'est pour elle un engagement. Si vous écoutez l'épisode, vous trouverez peut-être sa voix familière. Martine est l'une des plus grandes reporters de guerre de notre époque : elle a couvert les conflits pour France 2 pendant près de 35 ans. Une carrière exceptionnelle qui l'a menée aux 4 coins du monde, là où la guerre fait rage : le siège de Sarajevo, les guerres du Golfe, les printemps Arabes, la guerre de Syrie... Martine a toujours eu ce besoin de témoigner, de raconter au plus grand nombre ce qui se passe dans ces zones de guerre que parfois le monde néglige… et « comment les gens s'adaptent à la guerre », pour la citer. Aujourd'hui, elle veut aller plus loin et défendre cette profession en danger. Elle nous parle de cet instinct qui permet d'évoluer en terrain de guerre, du recul critique dont il faut faire preuve pour aller chercher la vérité, de ce que l'on apprend sur les capacités humaines dans des situations extrêmes… Martine se raconte à cœur ouvert – en toute simplicité – dans cet épisode où l'on entre les coulisses de ce métier si hors du commun. LA PERSONNE QUI L'INSPIRE : Odile de Vasselot, Résistante française pendant la deuxième guerre mondiale. Elle fait partie du réseau Comète et convoie des pilotes anglais rescapés des batailles europénnes. Son récit : Tombés du ciel, Histoire d'une ligne d'évasion. ON A PARLÉ DE : • Une femme au front : Mémoires d'une reporter de guerre, le livre de Martine Laroche-Joubert publié aux éditions du Cherche-Midi ; • Veillée d'armes : histoire du journalisme en temps de guerre, reportage de Marcel Ophuls sur Sarajevo ; • Christiane Amanpour qui apostrophe Clinton sur le siège de Sarajevo ; • La Presse est un combat de rue, Eric Fottorino : un témoignage abrupt sur les défis de la presse. POUR NOUS SOUTENIR : Si vous aimez ce podcast, vous pouvez… • vous abonner à notre chaîne sur l'application de podcasts que vous préférez (on est sur Spotify, Deezer, Podcast Addict, Castbox, Google Podcasts) • nous mettre 5 étoiles et un commentaire sur l'application Podcasts d'Apple • en parler autour de vous ! (vive le bouche-à-oreille)
PODCAST - Chaque vendredi, retrouvez un nouvel épisode du podcast Chiffon de Valérie Tribes. Cette semaine, Martine Laroche-Joubert.
Pour ce nouvel épisode de Chiffon, je reçois une femme qui est un véritable modèle de courage, d’humanité et d’élégance. Depuis 1984, des millions de téléspectateurs l’ont vue dans le journal de 20h sur France 2, non en studio mais sur le terrain en direct de Sarajevo assiégée, depuis Bagdad, ou encore en Lybie ou en Syrie. Martine Laroche-Joubert est grand reporter et spécialiste des zones de conflits dans le Monde.Elle est arrivée dans ce milieu par hasard mais ne regrette aucunement ce choix. Martine est une aventurière qui nous raconte avec beaucoup d’humilité -et avec beaucoup d’anecdotes- son quotidien dans les zones de guerre. Et qui dit quotidien dit fringues. Et on ne s’habille pas par hasard même dans les zones de conflit. Martine se fait un point d’honneur à « toujours être présentable » sur le terrain par respect pour les populations locales.Son uniforme ? Elle refuse le gilet pare-balles car trop lourd pour une femme. Sa valise contient des culottes jetables en papier, des lingettes pour l’hygiène, des crèmes hydratantes, du maquillage, des foulards, des chemises à manches longues, des chaussures de marche à scratch, des vêtements « commodes mais jolis ». Etre propre et présentable lui donne confiance en elle.Quand elle revient à Paris, Martine enfile des pantalons slim, du cachemire et des jolis sous vêtements. Elle nous rappelle que la séduction n’a pas d’âge.Sa définition de l’élégance ? « On peut décider d’être élégant » mais cela ne passe pas forcément par des vêtements. Martine nous donne l’exemple des combattantes kurdes qui sont selon elle des modèles d’élégance avec leurs nattes et leurs foulards colorés.Une femme au front de Martine Laroche-Joubert au Cherche Midi, 192 pages, 17 euros.Valérie Tribes See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:51:16 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Depuis plus de 30 ans, la reporter Martine Laroche-Joubert arpente les zones de conflits avec la volonté tenace de témoigner.
durée : 00:54:04 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Elle fut l'une des plus brillantes civilisations d'Amérique du Sud, une de celles qui fait encore fantasmer l'imaginaire de chacun. Aujourd’hui, le bivouac s'installe en terre Inca. - invités : Martine LAROCHE JOUBERT, Patrice LECOQ - Martine LAROCHE JOUBERT Patrice LECOQ
durée : 00:51:16 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Depuis plus de 30 ans, la reporter Martine Laroche-Joubert arpente les zones de conflits avec la volonté tenace de témoigner.
durée : 00:54:04 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Elle fut l'une des plus brillantes civilisations d'Amérique du Sud, une de celles qui fait encore fantasmer l'imaginaire de chacun. Aujourd’hui, le bivouac s'installe en terre Inca. - invités : Martine LAROCHE JOUBERT, Patrice LECOQ - Martine LAROCHE JOUBERT Patrice LECOQ
Elle ne porte jamais de gilet pare-balles et moi non plus. C'est une femme droite et courageuse et moi non plus. On était fait pour se rencontrer. 5 juin 19 à 16 heures zéro zéro,iIci, au studio, on est tous sur le pied de guerre, prêt à recevoir Martine, notre Stabat Mater... mon carnet plein de questions que j'espère désarmantes. Un podcast produit et réalisé par Vincent Malone pour le Poste Général en accord avec la société EDITIS.Musique Universal. D.R. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
La population défie de plus en plus les journalistes. Un certain nombre de sondages et baromètres sont sortis ces derniers mois, et tous montrent à quel point les populations française et mondiale n’ont pas ou plus confiance. Vous le savez, je suis journaliste. Un métier très décrié donc, et pourtant bien utile. L’info, qu’on essaie de vous rendre la plus factuelle possible, c’est quand même nous, la plupart du temps qui la transmettons. Or, vous le savez, le métier change beaucoup. Nous sommes de plus en plus face à un ordinateur au lieu de sortir voir le monde, nous sommes de plus en plus concurrencer par les pseudos journalistes en herbe, et les médias ne sont pas en forme financièrement, ni editorialement pour certains. Quand en plus on est exexpat et qu’on rentre en France avec le fameux CV atypique, d’avoir osé faire du journalisme ailleurs qu’en France, bonne chance… C’est pourquoi pour cet épisode nous laissons la parole à 2 grandes personnalités du journalisme qui ont vécu ce journalisme ailleurs, l’aventure de grands évènements historiques, mais aussi croyez-moi une forme d’expatriation. Martine Laroche-Joubert, héroïne du journalisme : Grand reporter depuis les années 80 notamment pour France 2. Elle vient de publier un livre qui retrace sa vie et son parcours de journaliste de guerre: “Une femme au front” aux éditions du Cherche Midi dans lequel elle raconte son métier de reporter de guerre, sur le terrain, ses grandes missions, se erreurs et ses regrets également. Martine Laroche-Joubert a habité 3 ans à New York, donc on peut considérer qu’elle a été exexpat, mais ce qui est étonnant chez elle, c’est qu’elle est à la fois continuellement dans sa tête et dans sa vie, française vivant en France, expat et exexpat, du fait de son métier et de sa vision de l’existence. Frédéric Carbonne, journaliste depuis 25 ans à Radio-France et actuellement présentant le 21h-minuit sur France Info, devient, du jour au lendemain, mais à sa demande, correspondant à Washington. Il part pour 4 ans alors qu’il arrive à la cinquantaine. Une expérience évidemment très intense notamment à cause d’une certain Donald Trump. Le retour, il l’a vécu positivement. Mais même quand on travaille pour une grosse maison comme Radio-France, pas évident de reprendre sa place. La population voit souvent le journaliste comme privilégiée, vivant une existence de rêve ultra bien payé, et ne fait pas le lien entre correspondant et expat. Nous espérons avec ces 2 témoignages vous avoir prouvé le contraire. Ecrivez-nous sur le groupe Facebook exexpat par exemple pour nous partager vos pensées sur le sujet! Pendant ce temps là, je vais poursuivre ma découverte de ceux qui rentrent, pour vous offrir des portraits parfois originaux mais surtout qui, je l’espère, vous soutiendrons dans votre retour en France.
Pour cette 3ème saison d'exexpat le podcast nous nous interessons plus aux personnes qu’aux thèmes. Bien sûr vous n’allez pas tous vous reconnaître dans chaque épisode, mais au contraire vous allez vous découvrir les uns les autres… et c’est passionnant Après les enfants, nous allons donc parler aux médecins et infirmières qui contrairement à ce qu’on peut penser, peuvent aussi vivre un retour en France compliqué Lorsque notre animatrice Marjorie Murphy habitait à Toronto, beaucoup de chauffeurS de taxi venaient souvent d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Europe de l’est et n’avaient pas pu se payer les études d’équivalence pour être médecin au Canada après leur immigration. Ça la rendait folle de voir ces expatriés plein d’espoir dans ce nouvel eldorado, finir par faire un travail qui ne les satisfaisaient pas. En 2016, malgré l'entente France-Québec signée en 2008 pour faciliter l'intégration des médecins des deux côtés de l'Atlantique, 194 des 348 médecins français qui avaient demandé un permis dans la province ne l'ont pas eu. Nous avons donc parlé avec des médecins et infirmières francais rentrés dans l'hexagone après plusieurs année d'expatriation. Katell a en effet fait le pas d’aller pratiquer au Québéc pendant 11 ans. Infirmière, elle a pu profiter de la pénurie de professionnels de la santé que connaît le Canada depuis des années. Elle a une vision très pragmatique de l’expatriation et du retour. Le professeur Daniel Cherqui, éminent chirurgien, spécialiste de la transplantation du foie au Centre Hépato-Biliaire de l’Hôpital Paul Brousse rêvait de l’Amérique. Quand on vous offre à la fois la possibilité de se perfectionner, de pratiquer dans des conditions privilégiées et de gagner beaucoup mieux sa vie qu’en France, pourquoi pas! Il a mis une vingtaine d’années à finalement s’expatrier. A 50 ans, toute la famille le suit… Et finalement le retour en France va être une révélation Pauline est infirmière dans un centre IPC, celui d'Ile de france qui réalise plus de 23 000 bilans de santé gratuits par an. Mais il en existe une centaine partout en France depuis 40 ans. Elle a travaillé 3 ans en tant qu'infimière à Dublin et la différence de perspective médicale et de traitement de nos professionnels entre l’Irlande et la France est assez choquante… et pas forcément dans le sens que l'on pense Aujourd’hui plus d’un millier d’étudiants français en médecine sont partis étudier en Roumanie. En France, numerus clausus oblige, ils n’ont pu décrocher un diplôme de médecine nous explique le Monde du 23 avril 2019. Comment seront-ils accueillis en France à leur retour? Si vous en connaissez, partagez leur exexpat le podcast… ça peut servir! Prochain épisode : les journalistes correspondant avec notamment Martine Laroche-Joubert! Animatrice : Marjorie Murphy Réqalisatrice : Catherine-Amélie Meury