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Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Read the article at comedywham.com Episode #355 2025 Moontower Comedy Festival Series Mohanad Elshieky with Valerie Lopez about How 6 weeks for a summer school program turned into a new life in America Geeking out Wait! Wait! Don't Tell Me! On being a newlywed and 5-time cat parent His newest podcast You Could Do That on Television Recorded April 2025 during Moontower Comedy Festival Follow Mohanad Website - mohanadelshieky.com Instagram - @mohanad.elshieky TikTok - @mohanad.elshieky91 Facebook - Facebook.com/MohanadElshieky91 Youtube - Youtube.com/@MohanadElshieky Linktree - linktr.ee/mohanad.elshieky Mohanad can be seen and heard: Specials Conan The Late Show with Stephen Colbert Don't Tell Comedy Podcasts (available on your favorite podcast player) You Could Do That on Television I'm Sorry Follow @ComedyWham on Instagram, Facebook, Youtube, Twitch, and Tiktok If you'd like to support our independent podcast, check out our Patreon page at: Patreon.com/comedywham . You can also support us on Venmo or Paypal - just search for ComedyWham.
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
Stand-up comedian and host of the podcast “You Should Do That On Television,” Mohanad Elshieky makes his Ed Sullivan Theater debut! Find more of Mohanad's comedy at https://www.mohanadelshieky.com. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
In this episode of The Horn, guest host Elissa Jobson is joined by BBC journalist Mohanad Hashim, to talk about his recent trip to Omdurman and other war-torn cities in Sudan, and the unfolding humanitarian catastrophe in the country as the war between the Sudanese army and the paramilitary Rapid Support Forces rages on. They discuss life in the country's urban areas amid daily bombardments, food shortages, and atrocities reportedly committed by both warring parties. They unpack why international media coverage of the war in Sudan has been limited despite the conflict's devastating humanitarian toll. They talk about how people living in Sudan perceive the warring parties and their hopes for the country's political future. They also examine the lacklustre international response to the conflict, the involvement of external actors in the war and how that affects prospects for peace.For more, you can watch Mohanad's recent BBC mini-documentary ‘They ransacked my home and left my town in ruins', our latest Crisis Watch entry, and our Sudan country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
“They made me, a woman who's over 80, crawl the street in front of soldiers laughing and shouting and hurling abuse.”Today on the podcast we hear stories from the people of Omdurman from the BBC's Mohanad Hashim, who was born and raised in the city. Sudan has been embroiled in a war since the army and a powerful paramilitary group, the Rapid Support Forces (or RSF), began a vicious struggle for power in April 2023, leading to what the UN has called one of the world's worst humanitarian crises. It says more than 20 thousand people have died, with millions becoming refugees.Just over a month into the war - in May 2023 – the RSF took military control of Omdurman. But in February this year the army recaptured it, giving Mohanad the opportunity to return to his home city for the first time in three years with a BBC team. For Africa Daily, he tells @mpholakaje of his response to finding his home and city in ruins – and of hearing tales of brutality and pain from family, friends and neighbours.
Send us a Text Message.Muslims with doubts! Doubt no more! YOU are welcome to come onto the stream and tell us your doubts about Islam. Doubt Busters is here to help empower you. So keep a note of your doubts and questions on Islam and call into the show or post your questions in the live chat. Please note : waiting lists are very high and places are limited to a maximum of 10 placements at any given time so keep your questions concise, to the point and please be patient. Link to join the stream :Voice only nasheed provided by https://vocaltunez.comTitle: The Key to Success https://bsta.rs/011159e09Join this channel to get access to perks:https://www.youtube.com/channel/UCx420FfPBbEboBvnYjIemzw/join© 2024 EFDawah All Rights ReservedWebsite : https://efdawah.com/EFDawah Español : https://youtube.com/@efdawahespanolEFDawah Deutsch : https://youtube.com/@efdawahdeutschEFDawah بالعربية (Arabic) : https://youtube.com/@efdawaharabicEFDawah Balkans : https://youtube.com/@EFDawahBalkansEFDawah Indonesia : https://youtube.com/@EFDawahIndoEFDawah Kurdish : https://youtube.com/@efdawahkurdishPodcast Website (New)https://efdawah.buzzsprout.com/RSS Feed : https://feeds.buzzsprout.com/1123031.rssPlease support us by donating towards the dawah. Jazak'Allahu Khairan to you allhttps://www.patreon.com/EFDawahhttps://gofund.me/7cb27d17https://www.paypal.me/EFDawahhttps://www.cashbackmycharity.co.uk/?charityid=18https://www.facebook.com/efdawah/https://www.instagram.com/efdawah_official/Timestamps:00:00 - Intro00:53 - EF Dawah Panel join: Format of the Stream02:41 - Advice about Health06:46 - The beauty of Islamic teachings & practices10:04 - Muslim (Revert) joins10:52 - Muslim shares his journey to Islam 15:17 - Importance of good character in Islam18:05 - Need of being genuine & avoiding mockery 21:43 - Value of authenticity & good representation 20:08 - Lessons from Revert Stories24:04 - Emaan boost from Revert Stories 24:48 - Donation Appeal for Br. Ijaz 25:29 - Advice to Muslims about Character28:04 - Yunus joins28:28 - Doubt about Allah ﷻ experiencing emotions31:17 - Clarifying the doubt about Allah's ﷻ nature38:40 - Judgement of people who're unaware of Islam48:13 - Advice to Yunus about being Grateful53:12 - Allah ﷻ being the most just & merciful55:38 - Trust in Allah's ﷻ wisdom & plan56:49 - Message to Muslims about practising Islam59:50 - Mohanad joins1:00:09 - Is Smoking Halal or Haram?1:05:41 - Answering a question from the chat1:09:21 - Leech joins: Shares his background 1:11:06 - Leech's journey to practising Islam1:14:18 - Question about having a pet dog1:16:36 - Ruling on having a pet dog 1:21:12 - Advice to Leech1:23:56 - Changing positions after praying Salah1:30:13 - Faraz joins1:31:16 - Advice for doing Dawah1:36:34 - Tips for becoming a good Daee1:38:38 - Advice about Time management1:42:21 - Approach for giving effective dawah 1:49:01 - Managing anger & hatred during dawah 1:53:22 - Calvin joins1:54:06 - Following a School of Thought in Islam1:56:12 - Raising of Hands for Dua after Salah1:58:27 - Difference of opinions b/w the madhabs2:02:19 - Ruling on the accountability of scholars2:03:27 - Advice to Calvin about Biddah2:11:10 - Islamic view of people who don't pray Salah2:12:43 - Advice to Muslims about practising Islam2:18:59 - The true deen joins2:19:19 - Discourse on the UK's current situatiSupport the Show.
One of the most effective ways to resist Israel's crimes is through Boycott, Divestment and Sanctions or BDS. Activist and artist Samir Eskanda joins Francesca to explain how campaigns to economically and culturally isolate Israel are winning. Then comedian Mohanad Elsheiky talks Gaza while on the precipice of a ground invasion of Rafah. Biden says there is no red line that would make him cut off weapons to Israel. And then Boeing's no good very bad week has us all scared of flying. And finally, a new game: Wrong Answers Only edition: Kate Middleton's botched family photo. ** Featuring: Samir Eskanda, Activist & Artist https://twitter.com/Samir_Eskanda Mohanad Elshieky, Comedian https://twitter.com/MohanadElshieky ** Francesca will be at the SACRAMENTO PUNCHLINE with Matt Lieb, SUNDAY MARCH 17TH at 7pm. Don't miss it. Tickets here. ** Get 20% off SUNSET LAKE CBD with code FRANTIFA at check out. Explore all their organic, vertically-integrated craft CBD products including tinctures, gummies, smokables, salves and more: www.sunsetlakecbd.com ** Make life easy when it comes to meal planning. Give Factor Meals a try and get 50% of your order with code bitchuation50: https://www.factor75.com/ ** The Bitchuation Room Streams LIVE every TUESDAY and FRIDAY at 1/4pmEST on YouTube: https://www.youtube.com/franifio and Twitch: https://www.twitch.tv/franifio Support The Bitchuation Room by becoming a Patron: www.patreon.com/bitchuationroom to get special perks and listen/watchback privileges of the Friday *BONUS BISH* Tip the show via Venmo:@TBR-LIVE Cash-App:@TBRLIVE Music by Nick Stargu Follow The Bitchuation Room on Twitter @BitchuationPod, Instagram: @BitchuationRoom , TikTok: @BitchuationRoom Get your TBR merch: www.bitchuationroom.com
One of the most effective ways to resist Israel's crimes is through Boycott, Divestment and Sanctions or BDS. Activist and artist Samir Eskanda joins Francesca to explain how campaigns to economically and culturally isolate Israel are winning. Then comedian Mohanad Elsheiky talks Gaza while on the precipice of a ground invasion of Rafah. Biden says there is no red line that would make him cut off weapons to Israel. And then Boeing's no good very bad week has us all scared of flying. And finally, a new game: Wrong Answers Only edition: Kate Middleton's botched family photo. ** Featuring: Samir Eskanda, Activist & Artist https://twitter.com/Samir_Eskanda Mohanad Elshieky, Comedian https://twitter.com/MohanadElshieky ** Francesca will be at the SACRAMENTO PUNCHLINE with Matt Lieb, SUNDAY MARCH 17TH at 7pm. Don't miss it. Tickets here. ** Get 20% off SUNSET LAKE CBD with code FRANTIFA at check out. Explore all their organic, vertically-integrated craft CBD products including tinctures, gummies, smokables, salves and more: www.sunsetlakecbd.com ** Make life easy when it comes to meal planning. Give Factor Meals a try and get 50% of your order with code bitchuation50: https://www.factor75.com/ ** The Bitchuation Room Streams LIVE every TUESDAY and FRIDAY at 1/4pmEST on YouTube: https://www.youtube.com/franifio and Twitch: https://www.twitch.tv/franifio Support The Bitchuation Room by becoming a Patron: www.patreon.com/bitchuationroom to get special perks and listen/watchback privileges of the Friday *BONUS BISH* Tip the show via Venmo:@TBR-LIVE Cash-App:@TBRLIVE Music by Nick Stargu Follow The Bitchuation Room on Twitter @BitchuationPod, Instagram: @BitchuationRoom , TikTok: @BitchuationRoom Get your TBR merch: www.bitchuationroom.com
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A conversation with Mohanad Hage Ali - deputy director for research at the Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center. An episode co-hosted by Wael Taleb - journalist at L'Orient Today. A discussion on Hezbollah's calculations in the South, regional diplomacy underway and Lebanon's position vis-a-vis the ongoing Hamas-Israel war. Help support The Beirut Banyan by contributing via PayPal: https://www.paypal.me/walkbeirut Or donating through our Patreon page: https://www.patreon.com/thebeirutbanyan Subscribe to our podcast from your preferred platform. Follow us on Facebook, Instagram & Twitter: @thebeirutbanyan And check out our website: www.beirutbanyan.com Timestamps: 0:00 Intro 2:25 We are all learning 5:31 Increasing danger 10:31 Active & reactive 13:58 Israeli public opinion 17:30 Hamas' rhetoric 22:31 Back to Lebanon 30:48 Hezbollah's capabilities 36:09 Houthis 39:10 Israel & the region 42:21 Hezbollah-Iran relationship 59:10 Regional negotiations 1:06:33 Parallels 1:18:56 ‘Pacifying' force 1:26:11 Battlefield role
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Kate and Mohanad are back with an important update. Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
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This week, Kate talks with Andreina Kniss, Los Angeles organizer for KTown for All. Learn more about KTown for All: https://www.ktownforall.org/ Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
This week, Kate talks with comedian Caitlin Cook, whose solo comedy musical show 'The Writing on the Stall' is coming to the SoHo Playhouse in New York Sept 6-9, 13-16, and 20-23. Read more about the show and find tickets at https://www.thecaitlincook.com/ You can follow Caitlin everywhere @thecaitlincook Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Kate talks to researcher Anthony Damiano about the causes of displacement and how it is tracked and researched. Learn more about Anthony's work: https://www.tonydamiano.com/ Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Kate and Mohanad discuss the headlines of the week and give an update on each of their live comedy tour dates. Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Mohanad and Kate talk about the headlines of the week including aliens, Barbie v Oppenheimer, and more. Then, Kate talks with favorite returning guest of the show, Ken Klippenstein aka the FOIA King. Show notes: - https://www.theguardian.com/world/2011/jul/11/cia-fake-vaccinations-osama-bin-ladens-dna - https://theintercept.com/2023/07/25/strike-hollywood-ai-disney-netflix/ Follow Ken on Twitter: https://twitter.com/kenklippenstein Subscribe to his substack: https://www.kenklippenstein.com/ Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Kate and Mohanad have been busy touring this summer, and are back to talk about the hottest labor strikes of Summer '23. Then, Kate talks with philosophy professor Émile Torres, a philosopher and historian whose work focuses on existential threats to civilization and humanity, about Longtermism, what it is and Émile being a former member of the "fringe philosophical theory" aka cult. Show notes: - https://www.newsweek.com/if-your-packages-get-delayed-dont-blame-exploited-workers-opinion-1813106 - https://www.xriskology.com/ - Follow Émile on Twitter: https://twitter.com/xriskology Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Kate and Mohanad welcome back returning guest Michael Hollingsworth, lifelong Brooklynite, tenant organizer, and dedicated fighter for housing justice. Find Michael on Twitter: twitter.com/mike4brooklyn Check out his website: https://www.m4bk.com/ Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
This week we discuss the WGA writers strike, Biden's immigration policies, and George Santos. Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl
Journalist and author Liza Featherstone is on the show this week to talk about electing union members to political positions. Show Notes: https://jacobin.com/2023/04/brandon-johnson-chicago-electing-union-members-ctu-mayor-working-class Kate and Mohanad can be found on Twitter at @KateWillett and @MohanadElshieky Subscribe to the Patreon here: www.patreon.com/replyguys Hosts: Kate Willett and Mohanad Elshieky Producer: Genevieve Gearity Theme Song: Emily Frembgen and Kate Willett Artwork: Adrienne Lobl